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Manuel du condensat GESTRA Manuel du condensat GESTRA AG Münchener Straße 77, D-28215 Bremen P.O.B. 10 54 60, D-28054 Bremen Tél. 0049 (0) 421-35 03-0 Fax 0049 (0) 421-35 03-393 E-mail [email protected] Web www.gestra.de 819231-00/09-2012 (808082-07) · © 2012 · GESTRA AG · Bremen · Printed in Germany Avec énergie vers le futur Manuel du condensat GESTRA Préface La publication de la 14ème édition du manuel du condensat souligne la demande toujours aussi importante et l’actualité des sujets traités. Le contenu a été remanié en tenant compte de l’état actuel de la technique, corrigé en ce qui concerne notre programme de livraison et complété avec les nouveaux développements. Cet ouvrage spécialisé est basé sur plusieurs décennies d’expériences pratiques en entreprise dans le domaine de la vapeur et de la récupération des condensats. Les principaux sujets sont donc le choix du meilleur purgeur à installer pour une application particulière et l’explication des utilisateurs de vapeur habituels avec leurs exigences au niveau de la purge de condensat conforme aux procédés. Ces sujets ont été complétés par des consignes de montage et des schémas. Des tableaux et des graphiques pour le dimensionnement des tuyauteries et des purgeurs donnent des recommandations pour la disposition et le fonctionnement optimaux des systèmes condensat/vapeur. Ce manuel ne fournira pas une réponse à toutes les questions. Dans ce cas, veuillez vous adresser directement à GESTRA à Brême. 1ère édition 2012 Page Contenu Abréviations 4 1. Purgeurs 9 2. Règles de base de la purge de condensat (avec exemples) 27 3. Choix des purgeurs 40 4. Les principaux échangeurs de chaleur – exemples d’application (choix des purgeurs les plus appropriés) 43 5. Contrôle des purgeurs 83 6. Utilisation de la chaleur sensible du condensat 91 7. Désaération des échangeurs de chaleur 94 8. Systèmes de retour de condensats 95 9. Purge d’installations à air comprimé 99 10. Dimensionnement des tuyauteries de condensat 107 11. Dimensionnement des tuyauteries de vapeur 117 12. Calcul du débit de condensat 118 13. Régulation de la pression et de la température 125 14. Utilisation avantageuse des clapets de retenue 133 15. Clapets antiretour 137 16. Diagrammes pour la sélection des purgeurs GESTRA 141 17. Robinetteries pour applications spécifiques 155 Signes conventionnels pour centrales thermiques 161 Symboles et abréviations internationaux 165 Désignations des matériaux 166 Mots clés 168 Abréviations Désignation exacte des abréviations utilisées pour les appareils GESTRA dans les différents chapitres AK Robinet de purge automatique GESTRA pour la purge de démarrage BK Purgeur GESTRA Duo BK Purgeur thermostatique/thermodynamique avec régulateur en acier Duo MK Purgeur GESTRA MK. Purgeur thermostatique à membrane autorégulatrice mono DK Purgeur thermodynamique UNA Duplex Purgeur à flotteur GESTRA UNA avec thermostat pour désaération automatique UNA Simplex Purgeur à flotteur GESTRA UNA sans thermostat GK Purgeur GESTRA Super GK. Purgeur thermodynamique à tuyère étagée RK Clapet de retenue GESTRA DISCO à intercaler entre deux brides TK Purgeur GESTRA Duo Super TK. Purgeur thermostatique à commande auxiliaire thermique par membranes autorégulatrices mono TD Assécheur mécanique GESTRA pour vapeur TP Assécheur mécanique/séparateur GESTRA pour air comprimé et gaz UBK Purgeur GESTRA UBK. Purgeur thermostatique pour l’évacuation du condensat sans revaporisation UNA 2 Purgeur à flotteur GESTRA UNA 23/25/26/27 4 UNA 1 Purgeur à flotteur GESTRA UNA 14/16 VK Vaposcope GESTRA Verre de regard pour le contrôle d’écoulement VKP Vapophone GESTRA : détecteur à ultrasons pour le contrôle des fuites de vapeur des purgeurs VKP-Ex Vapophone GESTRA : détecteur à ultrasons pour le contrôle des fuites de vapeur des purgeurs (antidéflagrant) VKE Dispositif de contrôle GESTRA pour purgeurs ZK Robinet de réglage GESTRA à tuyère étagée radiale Membrane H Membrane autorégulatrice mono GESTRA pour températures d’ouverture 5 K en dessous de la température de vapeur saturée Membrane N Membrane autorégulatrice mono GESTRA pour températures d’ouverture 10 K en dessous de la température de vapeur saturée Membrane U Membrane autorégulatrice mono GESTRA pour températures d’ouverture 30 K en dessous de la température de vapeur saturée 5 1. Page Purgeurs 1.1. Critères d’évaluation 1.2. Les différents purgeurs GESTRA 12 1.2.1. Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques avec régulateur en acier Duo, série BK 12 1.2.2. Purgeurs thermostatiques à membrane autorégulatrice mono, série MK 14 Rhombusline est bien plus qu’une nouvelle famille de purgeurs GESTRA 16 1.2.4. Purgeurs thermostatiques pour débits de condensats extrêmement élevés, série TK 17 1.2.5. Purgeurs thermostatiques pour l’évacuation du condensat sans revaporisation, série UBK 17 1.2.6. Purgeurs à flotteur, série UNA 18 1.2.7. Purgeurs thermodynamiques, type DK 19 1.2.8. Purgeurs thermodynamiques à tuyère étagée, série GK et à tuyère étagée radiale, série ZK 20 1.2.9. Nouveaux systèmes de purge pour utilisation dans les centrales électriques 21 1.2.3. 9 1. Purgeurs 1.1. Critères d’évaluation Le purgeur universel n’existe pas. Il faut choisir au cas par cas le système qui convient le mieux. Le choix du purgeur le plus approprié du point de vue technique dépend de plusieurs critères, parmi lesquels : - ses caractéristiques de régulation et son débit, qu’il soit utilisé seul (par exemple utilisation pour des gammes de pression importantes, des fluctuations de pression importantes, des débits importants) ou non (par exemple pour des fluctuations de débit et de pression importantes) ; - sa capacité de se désaérer de lui-même et de désaérer l’installation ; - les possibilités d’installation et d’entretien ; - sa longévité ; sa possibilité d’utilisation pour la contre-pression, etc. (Fig. 1). Les principaux critères d’évaluation techniques ainsi qu’une évaluation des types de purgeur fabriqués par GESTRA sont résumés dans la figure 2. Caractéristiques du purgeur Exigence de base Evacuation du condensat sans perte de vapeur vive Désaération automatique Exigences supplémentaires Pas d’influence sur le procédé de chauffage, pas d’accumulation Utilisation de la chaleur sensible du condensat par accumulation Application universelle - gamme de pressions importante - gamme de contre-pressions importante - gamme de débits importante - fluctuations de débit et de pression importantes - installations régulées Coûts réduits - installation simple entretien minimal résistance à la corrosion insensibilité à l’encrassement résistance au gel insensibilité aux coups de bélier longue durée de vie nombre de modèles réduits Fig. 1 9 Purgeurs MK (avec membrane de refroidissement) MK « U » (avec membrane standard) Purgeurs Duo Purgeurs Duo Super Purgeurs à flotteur BK TK UNA, UNA SPECIAL Duplex Tuyauteries de vapeur saturée Nourrices de vapeur Tuyauteries de vapeur surchauffée Aérothermes avec régulation côté vapeur (installations de climatisation) Humidificateurs d’air Réservoirs d’eau chaude avec régulation Préchauffeurs tubulaires avec régulation Bains avec régulation Autoclaves Séchoirs à tapis Tables chauffantes, plateaux de séchage Presses à étages (plateaux raccordés en parallèle) Calandres à vapeur Cylindres-sécheurs avec écope Bains avec serpentins de chauffage (pente descendante constante) Tambours à vulcaniser Machines pour le nettoyage à sec Chauffage par enveloppe Préchauffeurs tubulaires, sans régulation Marmites avec serpentins de chauffage Marmites avec enveloppe vapeur Chaudières à brasser, débit moyen Assécheurs de vapeur Echangeurs à contre-courant, avec régulation Duplex Grands cuiseurs Chaudières à brasser, grand débit Evaporateurs, grand débit Duplex à à à à à flotteur flotteur flotteur flotteur flotteur Duplex / MK / BK Simplex / BK Duplex / MK Duplex / MK Duplex / MK 7. 8. 9. 10. 11. 12. Exécution « P » Simplex Distillats et dérivés chimiques 10 Duplex avec by-pass Purge de tuyauteries d’air comprimé Fig. 2 Duplex Radiateurs à vapeur Aérothermes, avec régulation côté air Tuyauteries de vapeur surchauffée (formation de condensat seulement au démarrage) Traceurs, Chauffages d’instruments Chauffages de réservoirs Marmites basculantes (siphon) Purgeurs Purgeurs Purgeurs Purgeurs Purgeurs MK Duplex Alambics, chauffés indirectement Presses à étages (plateaux raccordés en série) Presses à pneus Presses à repasser Mannequins de repassage à vapeur Bains avec serpentins de chauffage Principe du thermoplongeur Régulateurs U 1. 2. 3. 4. 5. 6. Simplex MK « U » / BK « régulateur U » (refroidissement) Purgeurs à flotteurs Duplex avec by-pass / MK Purgeurs à flotteur Duplex Purgeurs à flotteur Duplex / TK Purgeurs à flotteur exécution « P » Purgeurs à flotteur Simplex Tableau de sélection des purgeurs Critères d’évaluation importants 1.1.1. Un purgeur lourd et volumineux nécessite des consoles ou supports dont le prix peut atteindre, voire dépasser le prix du purgeur. Les pertes par rayonnement peuvent devenir importantes. p (bar) atm. 1.1.2. La désaération et la purge insuffisantes de l’échangeur de chaleur augmentent les temps de chauffage. Ceci entraîne des coûts de production plus élevés ou le chauffage inégal du produit et par conséquent des rebuts (augmentation du quota des rebuts) (Fig. 3). Proportions de gaz dans la vapeur Pression de service Pression partielle de la vapeur Température de la vapeur avec une proportion d’air de 20 % Température de vapeur saturée t (°C) Fig. 3 Pression partielle de la vapeur et température de vapeur saturée correspondante en fonction de la pression pour différentes proportions de gaz dans la vapeur 1.1.3. Les pertes de vapeur inhérentes au fonctionnement de certains purgeurs entraînent des coûts qui en quelques mois peuvent dépasser le prix du purgeur, même s’il s’agit d’appareils neufs. Tous les purgeurs fonctionnant suivant le principe thermodynamique (par ex. les purgeurs thermodynamiques à disque) et les purgeurs à cloche inversée affichent des pertes de vapeur liées au fonctionnement. 11 1.1.4. L’utilisation de la chaleur sensible du condensat dans la surface de chauffe à l’aide du purgeur peut permettre des économies de chaleur notables (refroidissement). 1.1.5. Le gel des purgeurs et des tuyauteries dans les installations à l’extérieur peut causer des dysfonctionnements au niveau de la production. 1.1.6. L’utilisation d’un purgeur bon marché non réparable sera en fin de compte plus chère que celle d’un purgeur à prix plus élevé, mais démontable et réparable. 1.1.7. L’utilisation d’un nombre aussi réduit que possible de types de purgeur universels réduit les coûts grâce au stockage plus simple et aux réparations effectuées sans problèmes du fait d’une meilleure connaissance des produits de la part du personnel chargé de l’entretien. 1.2. Les différents purgeurs GESTRA tiennent compte des exigences et des attentes spécifiques des utilisateurs en ce qui concerne le mode de fonctionnement technique optimal tout en prenant en considération la solution la plus économique. 1.2.1. Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques avec régulateur en acier Duo, série BK (Fig. 4) Fig. 4 Purgeur GESTRA Duo BK 12 Le régulateur contrôle l’évacuation du condensat en fonction de la pression et de la température. Le purgeur s’ouvre à un faible refroidissement du condensat et se ferme avant que la température de vapeur saturée soit atteinte. La course totale obtenue par le processus thermodynamique entraîne l’ouverture spontanée du purgeur dès que la température d’ouverture est atteinte (Fig. 5) avec un débit d’eau surchauffée élevé. L’utilisation d’un régulateur réglé sur refroidissement permet de modifier la température d’évacuation du condensat. Un refroidissement plus important du condensat dans la mesure du possible permet de réaliser des économies de chaleur. Un refroidissement plus faible peut, le cas échéant, assurer un chauffage plus rapide et uniforme. Diagramme ∆t-Q Débit de condensat Q (%) Pression amont = 8 bar Pression amont = 0 bar ts (174,5 °C) Température d’ébullition Fig. 5 tk (20 °C) Condensat froid ∆t (K) Refroidissement du condensat Courbes d’ouverture de différents types de purgeur Courbe 1 – UNA Courbe 3 – BK 45 acier Duo Courbe 2 – MK Courbe 4 – bimétallique Caractéristiques techniques de la série BK - Régulateur plus résistant aux coups de bélier, au condensat corrosif et au gel, qui a fait ses preuves des millions de fois. - Tige de tuyère à effet de non-retour. - Désaération automatique de l’installation. - Conçu pour satisfaire à toutes les pressions et températures. Purgeur à longue durée de vie. Remarque Le refroidissement du condensat nécessaire à l’ouverture du purgeur augmente avec la contre-pression. 13 1.2.2. Purgeurs thermostatiques à membrane autorégulatrice mono, série MK (Fig. 6) Fig. 6 Purgeur GESTRA MK 45-1 La membrane autorégulatrice mono contrôle l’évacuation du condensat en fonction de la température. La caractéristique de réglage suit pratiquement la courbe de la vapeur saturée. Aucun autre purgeur thermostatique n’atteint une telle précision de régulation (Fig. 5). Etant donné son temps de réponse extrêmement rapide et sa réaction immédiate à la moindre variation de température, ce type de purgeur convient également aux échangeurs de chaleur dont le chauffage souhaité n’est pas gêné par une faible accumulation de condensat (par ex. les presses à vulcaniser, presses à repasser, équipements de laboratoire). La membrane autorégulatrice est disponible en deux versions : - membrane autorégulatrice « N » pour la purge de condensat sans accumulation. Température d’ouverture env. 10 K en dessous de la température de vapeur saturée. - membrane autorégulatrice « U » (refroidissement) pour des économies d’énergie supplémentaires (exploitation de la chaleur sensible du condensat par accumulation dans la surface de chauffe, réduction de la quantité de vapeur de détente). Température d’ouverture env. 30 K en dessous de la température de vapeur saturée. Fig. 6a Fonctionnement de la membrane autorégulatrice mono à siège plan 14 2 1 Installation en service Siège 1 fermé (le régulateur est actionné en direction fermeture) 2 1 Purgeur fermé Les deux sièges sont fermés Fig. 6b Fonctionnement de la membrane autorégulatrice mono avec fermeture tandem Le pivot sphérique à centrage automatique assure la fermeture étanche à la vapeur. Au fur et à mesure que la température augmente, le joint plat en aval suit, offrant une étanchéité supplémentaire, même en présence d’impuretés. Grâce à la double chute de pression, l’usure est réduite et la durée de vie prolongée. Mode de fonctionnement de la membrane autorégulatrice mono Ouvrir : la capsule contient un fluide de commande liquide dont la température d’évaporation est légèrement inférieure à celle de l’eau. Lorsque l’installation est arrêtée ou le condensat est froid, le fluide de commande est complètement liquide du fait de la faible température ambiante. La pression interne de la capsule est inférieure à la pression ambiante (pression de service) si bien que la membrane est poussée avec la soupape en direction ouverture. Fermer : au fur et à mesure que la température du condensat augmente, le liquide de commande commence à s’évaporer. La pression dans la capsule augmente. La membrane avec la soupape est poussée en direction de la position de fermeture qui est atteinte peu avant la température d’ébullition du condensat. Caractéristiques techniques - Fonctionnement indépendant de la contre-pression. La membrane autorégulatrice mono résiste à la corrosion. Elle est pour ainsi dire insensible aux coups de bélier. - Aucun réglage de la membrane n’est possible (ni nécessaire), ce qui exclut toute perte de vapeur suite à un actionnement non conforme. - Désaération automatique. - Purgeur thermostatique avec une précision de régulation parfaite. - Nous recommandons d’utiliser la membrane autorégulatrice avec fermeture tandem (double joint) pour les faibles débits de condensat. - En présence de débits de condensat importants, nous recommandons la membrane « H » pour la purge de condensat quasiment sans aucune accumulation pour une température d’ouverture moyenne de 5 K en dessous de la température d’ébullition du condensat. Plusieurs régulateurs à siège plan sont disponibles : en fonction du débit de condensat avec 1, 2, 3, 4 ou 9 membranes à siège plan. 15 1.2.3. RHOMBUSline est bien plus qu’une nouvelle famille de purgeurs GESTRA De nombreuses expériences avec les purgeurs BK 15 ayant fait leurs preuves des millions de fois ont conduit à l’optimisation des régulateurs au bénéfice de la nouvelle RHOMBUSline. Une plate-forme brevetée en acier Duo dans le régulateur du BK 45 composée d’un empilement de plaques réagit plus rapidement aux modifications des paramètres de vapeur et des tuyauteries de condensat que le modèle précédent. Avantages des purgeurs RHOMBUSline : 1.Le nouveau régulateur réagit plus vite aux modifications du facteur d’influence vapeur-condensat (BK 45). 2.La forme du corps de la RHOMBUSline permet l’utilisation de boulons normalisés des raccords à brides, tant du côté du corps du purgeur que du côté des contrebrides. 3.Le remplacement du joint entre le capot et le corps après chaque ouverture du capot du purgeur n’est plus nécessaire. 4.Montage du capot du purgeur uniquement à l’aide de deux vis (au lieu de quatre). 5.Le filtre en Y (à grande surface filtrante pour la séparation des impuretés) facilite le nettoyage. 6.Le joint utilisé pour l’étanchéité du régulateur (douille de base sertie dans le corps) évite les fuites internes. 7.Après la première mise en service, il n’y a plus besoin de resserrer les vis. 8.L’encombrement respecte les normes en vigueur. 9.Entretien simplifié des purgeurs. MK 45 AK 45 BK 45 Fig. 7a Purgeurs RHOMBUSline 16 1.2.4. Purgeurs thermostatiques pour débits de condensat extrêmement élevés, série TK (Fig. 7b) Fig. 7b Purgeur GESTRA Duo Super TK 23/24 DN 50 L’organe de commande est constitué de la commande auxiliaire thermique avec membranes autorégulatrices mono et d’une vanne principale. Ses caractéristiques de régulation sont similaires à celles de la série MK où l’organe de purge est contrôlé directement par la membrane autorégulatrice. Caractéristiques techniques - Montage facile, car malgré le fort débit, le purgeur présente le même encombrement réduit qu’une vanne DIN avec un faible poids et une position de montage au choix. - Désaération automatique de l’installation, insensible à l’encrassement et au condensat corrosif. 1.2.5. Purgeurs thermostatiques pour l’évacuation du condensat sans revaporisation, série UBK Il s’agit d’une variante spéciale de la série BK (Fig. 5). Avec le réglage donné en usine, la température d’évacuation du condensat est <100 °C (jusqu’à 20 bar et <116 °C jusqu’à 32 bar). Cette série peut être utilisée avantageusement dans tous les cas où l’accumulation du condensat nécessaire à la transmission de chaleur n’entrave pas le chauffage. Une application typique est par ex. la purge de traceurs dont le condensat est évacué à l’extérieur ; la purge de chauffages d’instruments avec réduction souhaitée de la capacité de chauffe par refroidissement. Ce type de purgeur permet de réaliser des économies de vapeur considérables sans dépenses supplémentaires tout en réduisant la pollution de l’environnement en évitant la formation de vapeur de détente et en utilisant la chaleur sensible du condensat. 17 1.2.6. Purgeurs à flotteur, série UNA Fig. 8a Purgeur à flotteur GESTRA UNA 23/25/26 18 L’évacuation du condensat est régulée par un organe de fermeture commandé par le flotteur en fonction du débit de condensat. Le condensat est évacué immédiatement dès sa formation. Le fonctionnement du purgeur n’est pas influencé par la température du condensat, ni par la contrepression et les fluctuations de pression éventuelles (Fig. 5). Les purgeurs UNA 2 « Duplex » (désaération thermique) assurent la désaération automatique de l’installation. Cette série convient à toutes les applications d’évacuation du fait de son fonctionnement. C’est le purgeur idéal pour les installations avec régulation côté vapeur : des processus de chauffage avec des fluctuations extrêmes de débit et de pression et de très faibles pressions pouvant atteindre le vide et pour la purge des assécheurs de vapeur. Lorsque la vapeur est relativement humide, la purge des nourrices de vapeur avec des purgeurs à flotteur devient éventuellement nécessaire. Les purgeurs à flotteur sont les seuls purgeurs utilisés pour la purge de condensats froids (par ex. provenant d’installations à air comprimé), de distillats et d’autres produits chimiques dont la courbe de vapeur saturée est différente de celle de l’eau. De même, ils peuvent être utilisés pour les ballons de détente ou les régulations sur la sortie afin de maintenir un certain niveau de condensat (modèle Simplex). Caractéristiques techniques - Pas d’accumulation de condensat. - Fonctionnement indépendant de la contre-pression. - Désaération automatique de l’installation (pour les modèles Duplex). - Dimensions relativement faibles pour un purgeur à flotteur. - Modèles pour installation verticale ou horizontale. - Avec UNA 2 V, commande Duplex résistant au gel, montée en position verticale. 1.2.7. Purgeurs thermodynamiques, type DK Les purgeurs thermodynamiques sont de construction simple et de petites dimensions. Par ailleurs, ils résistent bien aux coups de bélier et au gel. Pendant le service, ces purgeurs consomment peu de vapeur pour la commande. Les purgeurs thermodynamiques sont fabriqués en acier inoxydable dans les variantes suivantes : DK 57 L - pour de petits débits de condensat DK 57 H - pour des débits de condensat importants DK 47 L - comme ci-dessus, mais avec en plus un filtre DK 47 H - comme ci-dessus, mais avec en plus un filtre Autres caractéristiques PN63, DN10/15/20/25 mm Manchons taraudés 3/8", 1/2", 3/4", 1" BSP ou NPT Fig. 8b Purgeur thermodynamique DK 47 19 1.2.8. Purgeurs thermodynamiques à tuyère étagée, série GK et à tuyère étagée radiale, série ZK Fig. 9 Robinet de réglage GESTRA à tuyère étagée radiale ZK 29 20 L’état du condensat traversant la tuyère étagée (froid – liquide uniquement, chaud – liquide + vapeur de détente, bouillant – proportion minimale de liquide + proportion maximale de vapeur de détente) détermine en tant que grandeur de commande le débit de condensat sans qu’il y ait modification de la section de passage. Par conséquent, l’appareil peut être utilisé dans certaines limites sans réglage mécanique également dans des conditions de service variables, un seul réglage permettant l’adaptation la plus favorable au cas d’application. Etant donné les bonnes caractéristiques de commande et la grande résistance à l’usure, le purgeur de la série ZK est par ailleurs un organe de réglage éprouvé et silencieux destiné aux circuits de régulation à forte pression différentielle, comme par ex. l’injection, la régulation du débit minimal et la régulation du niveau. Les purgeurs à tuyère étagée non régulés GK sont utilisés de préférence pour l’évacuation de débits de condensat extrêmement importants avec une formation de condensat relativement constante (par ex. évaporateurs, chauffages de réservoirs, cylindres-sécheurs). Caractéristiques techniques - Débit particulièrement élevé pour un faible poids et de faibles dimensions. - Montage simple et sans complications. - Grande résistance à l’usure. - Insensibles à l’encrassement. 1.2.9. Systèmes de purge pour utilisation dans les centrales électriques Dans les centrales électriques modernes, non seulement le rendement, mais également les exigences auxquelles les robinets de purge du type ZK doivent satisfaire augmentent. Ces robinets se distinguent par leur grande résistance à l’usure, la fermeture étanche ainsi que les faibles coûts d’entretien et contribuent à l’exploitation économique d’une centrale électrique. Pour ce faire, de nouvelles sondes capacitives permettent de détecter les condensats de conductibilité minimale, quelles que soient la pression et la température. Ceci permet à présent des purges (contrôlées) en fonction du niveau sur les lieux d’installation dont les températures constituaient jusqu’ici des limites. Les éléments de l’installation peuvent être protégés des débits de condensat non détectés. Les purges contrôlées ne sont ouvertes qu’en présence effective de condensat. Les robinets sont fermés lorsqu’ils fonctionnent dans la plage de vapeur surchauffée, ce qui empêche les pertes de vapeur et permet d’obtenir une grande fiabilité. Par exemple, avant que la turbine à vapeur d’une centrale électrique se mette en marche, les tuyauteries de vapeur doivent être libérées du condensat et amenées à la température de démarrage prévue. La figure 10a représente à titre d’exemple la purge d’une turbine dans une centrale électrique conventionnelle. A cela s’ajoute un réchauffage ciblé de la tuyauterie de vapeur vive par un robinet de réchauffage indépendant. Les purges identifiées par un symbole de purgeur sont composées de deux purgeurs indépendants. Le robinet de purge ZK assure l’évacuation du condensat pendant le démarrage ainsi qu’un éventuel réchauffage supplémentaire. Ce robinet se ferme en respectant une temporisation ou après qu’une certaine température ait été atteinte dans la partie correspondante de l’installation. L’ouverture a lieu au plus tôt lors de la mise à l’arrêt de la centrale électrique. En parallèle à cette procédure, la purge maîtrisée avec des sondes de niveau est également possible. Les pertes de chaleur dans la tuyauterie de purge génèrent de faibles débits de condensat qui seront évacués par un purgeur thermostatique. Cette purge permanente est nécessaire pour empêcher l’augmentation du condensat dans les tuyauteries de purge qui sont pour certaines longues (Fig. 10b). 21 BK 212 ZK 313 Robinet de réchauffage Turbine BP Turbine HP ZK 313 KZ KZ Purges 1) Purges permanentes des soutirages 2) Purge de démarrage BK 212 BK 29 BK 29 ZK 313 ZK 29 Robinet d’arrêt Purgeur, type BK Robinet de purge ZK Fig. 10a Purges d’une turbine 22 BK 45 ZK 29 Fig. 10b Purge d’une tuyauterie de vapeur surchauffée haute pression 23 NRG 211 NRG 211 Purgeur BK (by-pass) Tuyauterie vapeur NRS 2-4 (2x) URN 2 NRS 2-4 (2x) Robinet de réglage ZK Signal de commande Alarme, défaut Signal de commande Signal de commande Alarme, défaut 2. Page Règles de base de la purge de condensat avec exemples 2.1. – 2.6. Généralités 27 2.7. Purge séparée 29 2.8. Accumulation de condensat (avantages et inconvénients) 31 2.9. Mesures destinées à éviter les coups de bélier 32 2.10. Désaération 38 3. Choix des purgeurs (dimensionnement des purgeurs, voir point 12.2) 40 2. Régles de base de la purge de condensat avec exemples 2.1. Le condensat doit pouvoir s’écouler librement de l’échangeur de chaleur (Fig. 11). Fig. 11 2.2. Le purgeur nécessite une pression différentielle minimale (Fig. 12). pD ∆p = pD – pG [bar] pG Fig. 12 2.3. Si le condensat est refoulé en aval du purgeur, la pression différentielle diminue d’environ 1 bar par 7 m de hauteur de refoulement (Fig. 13). pG pD 7 m = 1 bar Fig. 13 ∆p = pD – pG + 1) [bar] Ballon compensateur 27 2.4. Des mesures spéciales s’imposent si le condensat doit être refoulé en amont du purgeur à cause d’un emplacement de montage défavorable (Fig. 14). Dans cet exemple, la purge de l’échangeur de chaleur est intermittente ! mauvais optimal mieux Fig. 14 Utilisation d’un ballon compensateur du type ED 2.5. La tuyauterie en aval du purgeur doit être dimensionnée de sorte à empêcher la formation de contre-pressions élevées (causées par la vapeur de détente) (Fig. 15). Vapeur de détente Fig. 15 2.6. Dans la mesure du possible, il convient de récupérer le condensat pour réutilisation (Fig. 16). Soutirage de vapeur de détente Tuyauterie d’équilibrage La vapeur de détente se perd mauvais UNA 2 Fig. 16 28 Ballon de détente (réservoir fermé) Collecteur de condensat ouvert 2.7. Chaque échangeur de chaleur resp. chaque registre de chauffage doit être purgé séparément. 2.7.1. Purge individuelle de chaque échangeur de chaleur (purge séparée) (Fig. 17) 2 bar 1,8 bar 0 bar 0 bar Fig. 17 La purge séparée assure l’évacuation du condensat sans accumulation. La régulation individuelle côté vapeur est possible. L’accumulation du condensat ainsi que les coups de bélier dans les surfaces de chauffe sont évités. Des clapets de retenue DISCO RK supplémentaires empêchent le retour du condensat en provenance du collecteur lorsque l’alimentation en vapeur est fortement réduite, voire arrêtée. Les Vaposcopes en aval des surfaces de chauffe permettent d’effectuer un contrôle visuel. Toute accumulation de condensat est parfaitement détectée. 2.7.2. Purge de plusieurs échangeurs de chaleur raccordés en parallèle à un seul purgeur (purge collective = « système sans purgeur ») (Fig. 18) 2 bar 1,8 bar 2 bar 1,8 bar Clapet de retenue Disco RK Purgeur Fig. 18 La purge collective n’est pas recommandée. La chute de pression dans la tuyauterie vapeur génère différentes pressions. Les surfaces de chauffe étant court-circuitées côté condensat avec pour conséquences inévitables une influence réciproque, une accumulation de condensat et des coups de bélier. 29 2.7.3. Purge de plusieurs échangeurs de chaleur raccordés en série (par ex. purge de presses à plusieurs étages) (Fig. 19) 2 bar 1,8 bar Fig. 19 Raccordement en cascade - raccordement en série Ce montage peut éventuellement être utilisé avec succès pour les petits échangeurs de chaleur de même type (par exemple des plateaux chauffants de petites presses à plusieurs étages), la condition étant une pente géodésique constante jusqu’au purgeur. Pour obtenir des températures de surface parfaitement égales dans les surfaces de chauffe, il ne doit y avoir aucune accumulation de condensat dans l’espace de vapeur. Dans de nombreux cas, cette accumulation ne peut être évitée que par une certaine sortie de vapeur du purgeur (régulation correspondante du purgeur BK). Comme cela entraîne des pertes de vapeur, la purge séparée peut être la solution la plus économique, même pour les tout petits échangeurs de chaleur. 30 2.8. Accumulation de condensat (avantages et inconvénients) 2.8.1. L’accumulation de condensat dans la surface de chauffe entraîne une réduction de la capacité de chauffe (Fig. 20). Vapeur surchauffée Condensation en film Vapeur saturée Condensat Q = capacité de chauffe k = valeur de transmission de chaleur A = surface de chauffe ∆δm =différence de température moyenne entre le fluide caloporteur et le produit Vapeur surchauffée Qtot Réduction de la surchauffe Chaleur de Refroidissement condensation Fig. 20 Chauffage avec vapeur surchauffée et accumulation de condensat Echange de chaleur et courbe de température dans un générateur d’eau chaude chauffé à la vapeur (à contre-courant) Exemple : la vapeur surchauffée, la vapeur saturée et le condensat sont appliqués dans l’ordre à la surface de chauffe, le produit à réchauffer étant de l’eau. Il en résulte les valeurs de transmission de chaleur suivantes : dans la zone de vapeur surchauffée k 92 W/m2K (335 kJ/m2hK) dans la zone de vapeur saturée k 1160 W/m2K (4187 kJ/m2hK) dans la zone de condensat k 400 W/m2K (1465 kJ/m2hK) La capacité de chauffe de la vapeur saturée est environ 12 fois supérieure à celle de la vapeur surchauffée et environ 4 fois supérieure à celle du condensat. 2.8.2. L’accumulation de condensat dans la surface de chauffe entraîne une utilisation de chaleur supplémentaire. Il convient de noter que l’accumulation de condensat dans la surface de chauffe peut être à l’origine de coups de bélier. 31 2.9. Mesures destinées à éviter les coups de bélier 2.9.1. Surfaces de chauffe sans condensat grâce à une installation adéquate (Fig. 21. 22. 23) a) Un vide se crée dans les installations arrêtées lorsque la vapeur restante se condense. Par conséquent, il y a risque de retour de condensat dans la surface de chauffe et le condensat restant ne peut s’écouler de celle-ci. Lors de la remise en marche de l’installation, la vapeur s’écoule au-dessus du plan d’eau et se condense brusquement, provoquant des coups de bélier. Casse-vide b) L’installation d’un clapet de retenue DISCO utilisé comme casse-vide empêche la formation de vide. Le condensat ne peut pas être réaspiré et le condensat restant peut s’écouler. Il n’y a plus de coups de bélier. Si la tuyauterie de condensat est sous pression, l’installation d’un clapet de retenue DISCO en aval du purgeur est recommandée. Fig. 21 Coups de bélier dans les échangeurs de chaleur 32 Echangeur de chaleur horizontal Bulles de vapeur La vapeur s’écoule au-dessus du plan d’eau Formation de bulles de vapeur dans le condensat, d’où les coups de bélier Coups de bélier par accumulation Purgeur à flotteur Fig. 22 Coups de bélier dans les échangeurs de chaleur horizontaux réglés côté vapeur Les coups de bélier sont évités si la surface de chauffe est exempte de condensat dans toutes les phases de fonctionnement (absence d’accumulation de condensat). Les coups de bélier se produisent lorsque les serpentins de chauffe sont en partie noyés (accumulation de condensat) ; le condensat se refroidit, la vapeur s’écoule au-dessus de la surface de condensat froide, entraînant la formation de bulles de vapeur qui se condensent brusquement. Origines possibles de l’accumulation de condensat Purgeur mal adapté (par ex. purgeur inapproprié ne fonctionnant pas sans temporisation ou dont le dimensionnement est insuffisant). Purgeur ne fonctionnant pas (par ex. purgeur qui ne s’ouvre pas ou seulement en cas de refroidissement de condensat trop important). Pression différentielle trop faible du purgeur, par exemple suite à une forte chute de pression dans l’échangeur de chaleur à faible débit (par ex. contrepression dans la tuyauterie de condensat en aval du purgeur >1 bar abs. ; pression dans l’échangeur de chaleur à débit partiel <1 bar abs.). Mesures destinées à éviter les coups de bélier Utiliser uniquement des purgeurs à flotteur UNA Duplex assurant la purge instantanée du condensat sans accumulation. Prévoir un dimensionnement suffisant du purgeur car à faible débit, la pression en amont du purgeur peut être extrêmement faible, voire atteindre le vide ! Cela requiert l’absence de pression en aval du purgeur (pas de contre-pression, pas de colonne montante) ainsi que l’arrivée du condensat dans le purgeur avec une pente géodésique aussi importante que possible. En cas de formation éventuelle de vide dans l’échangeur de chaleur, il faut prévoir un casse-vide (clapet de retenue RK) sur la nourrice de vapeur en aval du régulateur. 33 2.9.2. Tuyauteries de condensat « sèches » (pente suffisante, pas de formation de poches d’eau) Condensat Fig. 23 Formation de poches d’eau indésirables 2.9.3. Tuyauteries de vapeur sèches et nourrices de vapeur (soutirage de vapeur des nourrices et des tuyauteries toujours par le haut ; purge parfaite, si nécessaire, installer un assécheur de vapeur) (Fig. 23, 23a, 23b, 24, 30). Purges de tuyauterie de vapeur au moins tous les 100 m et en amont de chaque section montante de tuyauterie. Soutirage de vapeur toujours par le haut Vanne de purge Fig. 23a Purge de la nourrice de vapeur 34 Purgeur Soutirage de vapeur Tuyauterie vapeur Vanne de purge Purgeur Fig. 23b Purge de la tuyauterie vapeur D1 mm 50 65 80 100 125 150 200 250 300 350 400 450 500 600 D2 mm 50 65 80 80 80 100 150 150 200 200 200 250 250 250 35 Tuyauterie vapeur a) Tuyauterie vapeur b) Vanne de purge Purgeur Fig. 24 Coups de bélier dans les tuyauteries vapeur a) Après chaque fermeture du robinet d’isolement, la vapeur restante se condense dans la tuyauterie. Le condensat s’accumule dans la partie inférieure de la tuyauterie et se refroidit. A l’ouverture du robinet d’isolement, la vapeur admise vient en contact avec le condensat froid et provoque des coups de bélier. b) S’il n’est pas possible de modifier la pose de la tuyauterie, il convient de purger celle-ci, même si elle est relativement courte. 2.9.4. Purgeurs fonctionnant en continu Souvent, les purgeurs thermostatiques évacuent le condensat de manière discontinue. Par conséquent, ils sont recommandés uniquement pour de faibles débits de condensat. Il est conseillé de purger les échangeurs de chaleur, et notamment ceux réglés côté vapeur, au moyen d’un purgeur à flotteur du type UNA. 2.9.5. Réservoirs tampons et « gardes d’eau » en cas de transport du condensat à un niveau supérieur (Fig. 25) a) b) Fig. 25 Coups de bélier lors du relevage du condensat a) Des coups de bélier peuvent se produire lors du relevage du condensat. b) L’installation d’un ballon compensateur permet l’évacuation silencieuse du condensat. Les coups de bélier générés sont amortis. 36 2.9.6. Etude et conception adéquates des différentes tuyauteries de condensat et du collecteur (Fig. 26 et 27) Collecteur Collecteur de condensat a) Le condensat des utilisateurs éloignés se refroidit fortement pendant le trajet vers le collecteur de condensat. Le condensat et la vapeur de détente des utilisateurs proches se mélangent au condensat refroidi. La vapeur de détente se condense brusquement et provoque des coups de bélier. Collecteur Collecteur de condensat b) Les coups de béliers peuvent être évités en amenant le condensat séparément vers le collecteur de condensat. De même, les condensats des utilisateurs dont les pressions de vapeur sont différentes doivent être amenés séparément au collecteur de condensat et non dans un collecteur commun. Fig. 26 Coups de bélier dans les tuyauteries de condensat De l’échangeur de chaleur Tuyauterie de condensat Vers le collecteur de condensat Collecteur Fig. 27 Le condensat des différents purgeurs est amené au collecteur dans le sens de l’écoulement 37 2.10.L’air ou les autres gaz incondensables réduisent la capacité de chauffe et entraînent des températures de surface différentes. Avec un volume d’air de 10 %, la capacité de chauffe diminue d’environ 50 % (ce qui présente un inconvénient pour les presses, les cylindres-sécheurs) (Fig. 3, 28). ts P Volume d’air dans la vapeur en % Temp. de la Pression 1% vapeur sans mélange saturée d’air ° C bar 120,23 1 1,02 133,54 2 2,03 143,62 3 3,04 158,84 5 5,06 184,05 10 10,11 201,36 15 15,16 214,84 20 20,21 3% 6% 9% 12% 15% Pression nécessaire de la vapeur contenant de l’air en bar 1,06 2,09 3,12 5,18 10,34 15,48 20,65 1,13 2,19 3,25 5,38 10,70 16,02 21,34 1,20 2,32 3,40 5,60 11,09 16,58 22,07 1,27 2,41 3,52 5,82 11,50 17,20 22,87 1,35 2,53 3,71 6,06 11,94 17,82 23,70 Fig. 28 2.10.2.Les chaufferies plus importantes nécessitent des désaérateurs séparés (Fig. 29, 29a). a) Désaérateur Vapeur de détente vers 3ème étage Vapeur de détente du 1er étage Collecteur par ex. audessus du toit Collecteur avec pente latérale vers l’extérieur Bâche d’eau ou siphon Désaération d’évaporateurs chauffés par la vapeur de détente 38 c) Vaposcopes Condensat Fig. 29 b) Les purgeurs avec désaération automatique supplémentaire assurent une désaération suffisante des petites et moyennes chaufferies. Désaérateur Vapeur Désaérateur Vapeur a) Echangeur de chaleur à faisceaux de tubes Désaérateur Désaérateur Vapeur Vapeur b) Echangeurs à enveloppe Désaérateur Désaérateur Vapeur Vapeur c) Autoclaves Les ballons plus importants nécessitent deux désaérateurs ou plus. Fig. 29a 39 3. Choix des purgeurs (dimensionnement des purgeurs, voir point 12.2) Le purgeur doit être choisi avec soin au cas par cas. 3.1. Le purgeur doit être dimensionné de sorte que même les débits de pointe de condensat puissent être évacués sans problèmes. Si l’installation fonctionne à des pressions variables (par ex. installations avec régulation), les courbes de débit de l’échangeur de chaleur et du purgeur doivent être comparées. La courbe de débit du purgeur doit être au moins équivalente à celle de l’échangeur de chaleur pour toutes les pressions de service possibles (par ex. installations avec régulation), voire être supérieure à celle-ci. Un purgeur de dimensionnement trop faible provoque l’accumulation du condensat, ce qui produit des coups de bélier et la réduction de la capacité de chauffe. 3.2. Le purgeur ne doit pas non plus être surdimensionné. Dans ce cas, il a tendance à un laminage excessif et à un fonctionnement intermittent qui peut provoquer des coups de bélier. Ceci doit être pris en compte notamment lorsqu’il s’agit de purgeurs thermodynamiques à disque et de purgeurs à cloche inversée. 3.3. Le purgeur doit assurer la désaération automatique, même pendant le fonctionnement. Au démarrage, l’air présent dans la chaufferie prolonge les temps de réchauffage et entraîne une réduction de la capacité de chauffe en service normal (Fig. 28). 3.4. Normalement, le purgeur doit évacuer le condensat dès sa formation pour éviter son accumulation dans la surface de chauffe. 3.5. Dans la mesure où la technique de chauffage le permet (lorsque la surface de chauffe est suffisamment grande et qu’il ne faut pas s’attendre à des coups de bélier du fait de la conception de l’échangeur de chaleur et de la tuyauterie en amont du purgeur), les purgeurs doivent être en mesure d’évacuer le condensat avec refroidissement (du programme GESTRA : BK avec refroidissement important, MK avec membrane U et UBK). Le degré de refroidissement possible dépend de la température de consigne du produit à réchauffer. 40 4. Page Les principaux échangeurs de chaleur – Choix des purgeurs les plus appropriés 4.1. Tuyauteries vapeur 43 4.1.1. Assécheurs de vapeur (séparateurs d’eau) 43 4.1.2. Tuyauteries de vapeur saturée (sans assécheurs de vapeur) 44 4.1.3. Tuyauteries de vapeur surchauffée 45 4.1.4. Régulateurs de pression – voir 13.1. 125 4.1.5. Régulateurs de température – voir 13.2. 128 4.2. Nourrices de vapeur – voir 4.1. 43 4.3. Radiateurs à vapeur, radiateurs à ailettes, radiateurs plats, convecteurs pour le chauffage des pièces 46 Aérothermes 47 4.4. 4.4.1. Aérothermes, avec régulation côté air 47 4.4.2. Aérothermes, avec régulation – voir 4.6.1. 49 4.5. Serpentins de chauffage, registres de chauffage horizontaux 48 4.6. Installations de climatisation 49 4.6.1. Registres de chauffage (aérothermes) 49 4.6.2. Humidificateurs d’air 50 4.7. Réservoirs d’eau chaude avec régulation 50 4.8. Echangeurs à contre-courant, avec régulation 51 4.8.1. Echangeurs à contre-courant horizontaux 51 4.8.2. Echangeurs à contre-courant verticaux 52 4.8.3. Echangeurs à contre-courant verticaux avec utilisation de la chaleur sensible du condensat 52 4.9. Préchauffeurs tubulaires 53 55 4.10. Cuiseurs 4.10.1. Grands cuiseurs (par ex. pour les sucreries, l’industrie chimique, l’industrie du papier et de la cellulose) 55 4.10.2. Marmites avec serpentins de chauffage 56 4.10.3. Marmites avec enveloppe vapeur 57 4.10.4. Marmites basculantes 58 4.11. Chaudières à brasser (cuiseurs, brassins) 59 Page 4.12. Evaporateurs, grand débit 60 4.13. Alambics, chauffés indirectement 61 4.14. Cylindres-sécheurs, calandres de séchage 62 63 4.15. Bains (par ex. pour le nettoyage, le décapage) 4.15.1. Serpentins de chauffage avec pente descendante constante et purge de condensat au point le plus bas 63 4.15.2. Bains acides 64 4.16. Séchoirs à tapis 65 4.17. Tables chauffantes, plateaux de séchage 66 4.18. Presses à étages 67 4.18.1. Presses à étages, plateaux chauffants raccordés en parallèle 67 4.18.2. Presses à étages, plateaux chauffants raccordés en série 68 4.19. Presses à pneus (presses à vulcaniser) 69 4.20. Tambours à vulcaniser 70 4.21. Autoclaves 71 4.22. Presses à repasser, machines à repasser 72 4.23. Mannequins de repassage à vapeur – voir 4.22. 73 4.24. Calandres à vapeur (calandres à chaud) 74 4.25. Machines pour le nettoyage à sec 75 4.26. Traceurs 76 4.27. Chauffage par enveloppe 77 4.28. Chauffages d’instruments 78 4.29. Chauffages de réservoirs 79 4. Les principaux échangeurs de chaleur – Choix des purgeurs les plus appropriés 4.1. Tuyauteries vapeur 4.1.1. Assécheurs de vapeur (séparateurs d’eau) (Fig. 30) Fig. 30 Assécheurs de vapeur GESTRA avec purgeur UNA 2 Dans la pratique, la vapeur non surchauffée (vapeur saturée) contient une part plus ou moins importante de gouttelettes d’eau (vapeur humide) entraînant une réduction de la capacité de chauffe. Une quantité d’eau trop importante peut par ailleurs provoquer des coups de bélier dans la tuyauterie vapeur. De même, une humidité trop importante n’est pas souhaitable, par ex. lors de la vaporisation du linge, pour l’humidification de l’air dans les installations de climatisation entre autres. Exigences particulières concernant le purgeur Le condensat qui se forme quasiment à la température d’ébullition doit être évacué sans tarder. Par ailleurs, la tuyauterie vapeur doit être autant que possible désaérée automatiquement par le purgeur. L’utilisation de purgeurs à flotteur est nécessaire. 43 Particulièrement recommandés Purgeurs à flotteur UNA Duplex et assécheurs de vapeur GESTRA, type TD. Très souvent, la purge habituelle des tuyauteries réalisée uniquement au moyen de purgeurs ne suffit pas. Dans ce cas, l’installation d’un assécheur de vapeur qui sépare les gouttes d’eau selon le principe de la force centrifuge pour les amener ensuite au purgeur est recommandée (par ex. si la vapeur est produite dans une chaudière à vaporisation instantanée ou si la vapeur est injectée dans le produit). 4.1.2. Tuyauteries de vapeur saturée (sans assécheurs de vapeur) La purge des tuyauteries avec un purgeur permet uniquement d’évacuer le condensat se trouvant au fond de la tuyauterie vapeur et non pas les gouttelettes d’eau contenues dans la vapeur. Pour cela il faut un assécheur de vapeur (voir 4.1.1.). Pendant le réchauffage de la tuyauterie (démarrage), des quantités importantes de condensat se forment, alors que la pression est faible, ce qui complique l’évacuation. Tout au long du fonctionnement de l’installation, une quantité réduite de condensat se forme en continu en fonction de la qualité de calorifuge utilisée pour la tuyauterie. Il convient de prévoir des points de purge, par ex. aux points bas, en bout de tuyauterie, en amont de chaque remontée, à la nourrice de vapeur et pour les tuyauteries horizontales à des distances régulières de 100 m au maximum (Fig. 23, 24). Pour obtenir une purge effective de la tuyauterie vapeur, il faut prévoir une poche d’eau (té, par ex.) (Fig. 23). Pour les tuyauteries plus importantes et plus longues, il est recommandé de monter un robinet de purge à l’extérieur du type AK 45 pour évacuer le fort débit au démarrage et purger les boues directement à l’extérieur. Exigences particulières concernant le purgeur - Pendant le démarrage, le purgeur doit désaérer l’installation et évacuer les débits de condensat relativement importants à des pressions différentielles réduites sans inertie. - En service, de faibles quantités de condensat se forment en continu quasiment à la température d’ébullition. - Pendant les temps d’arrêt, au moins dans les installations extérieures, le purgeur doit vider la tuyauterie et se vider lui-même pour éviter le gel. Particulièrement recommandés - Type UNA Duplex pour montage vertical : pour des débits de condensat réduits en service continu, types BK et MK avec membrane autorégulatrice « N ». Si exceptionnellement les purgeurs évacuent à l’extérieur, la vapeur de détente générée peut être gênante. Si le purgeur n’est pas monté à proximité immédiate de la tuyauterie vapeur mais à quelques mètres, le MK avec membrane « U » ou le BK avec refroidissement = 30 - 40 K peut être utilisé. 44 4.1.3. Tuyauteries de vapeur surchauffée Normalement, aucun condensat n’est généré en service. En règle générale, les pertes de chaleur par la tuyauterie réduisent uniquement la température de surchauffe. Le condensat ne se forme qu’au démarrage de l’installation et lorsque le soutirage de vapeur est très faible ou inexistant, donc lorsque le léger passage de vapeur est plus ou moins stagnant. Il en résulte que le débit de condensat formé en service dépend exclusivement des pertes de chaleur de la tuyauterie jusqu’au purgeur. Si l’absence de formation de condensat dans la tuyauterie vapeur pendant le service (soutirage de vapeur constamment élevé) est garantie, une purge de démarrage pure suffit dans les installations situées dans des locaux hors gel. Dans les installations extérieures soumises au gel, il suffit d’évacuer le condensat formé dans la tuyauterie pendant le service à une température qui évite juste le gel. Ceci est particulièrement important pour la purge à l’extérieur car la réduction de la température d’évacuation permet de limiter en grande partie la formation gênante de vapeur de détente (Fig. 31). Le débit de condensat et par conséquent la formation de vapeur de détente est d’autant plus faible que la tuyauterie de condensat en amont du purgeur est courte. C’est pourquoi le purgeur doit être installé le plus près possible de la tuyauterie vapeur et la tuyauterie de condensat ainsi que le purgeur doivent être suffisamment isolés. Tuyauterie de vapeur surchauffée Robinet de purge au démarrage AK 45 Purgeur UNA / BK Evacuation à l’extérieur Fig. 31 Exigences particulières concernant le purgeur - Fort débit (débit d’eau froide) lors du démarrage à des pressions relativement faibles et bonne capacité de désaération, dans la mesure du possible, fermeture étanche à la vapeur et, le cas échéant, évacuation du condensat avec un refroidissement plus important tout en assurant un débit d’eau froide important. Particulièrement recommandés - Si, en service, il y a risque de formation de condensat dans la tuyauterie vapeur, ne serait-ce que par moments, le type UNA ou BK avec réglage donné en usine est indiqué. 45 - Si la formation de condensat est attendue uniquement au démarrage, dans ce cas, choisir le type BK réglé sur refroidissement. En présence d’un débit de condensat relativement important et à des pressions très faibles lors du démarrage, il est avantageux d’utiliser le robinet de purge au démarrage GESTRA, type AK. Ce robinet reste complètement ouvert jusqu’à une pression différentielle préréglée pour se fermer dès que la pression différentielle de consigne est atteinte. A partir de ce moment, le purgeur « normal » se charge de la purge et de la désaération. - Dans les installations extérieures soumises aux risque de gel, la tuyauterie de condensat directement en amont du robinet AK doit être purgée et le robinet aussi bien que la tuyauterie doivent être calorifugés. 4.1.4. Régulateurs de pression, voir point 13.1. 4.1.5. Régulateurs de température, voir point 13.2. 4.2. Nourrices de vapeur Voir 4.1. Tuyauteries vapeur. 4.3. Radiateurs à vapeur, radiateurs à ailettes, radiateurs plats, convecteurs pour le chauffage des pièces (Fig. 32) MK 20 ou MK 35/32 UBK Fig. 32 Pour des raisons hygiéniques et physiologiques, les faibles températures de chauffe avec de faibles pressions de vapeur correspondantes (par ex. vapeur de détente réduite à partir d’une zone de pression plus élevée) sont avantageuses. Si les surfaces de chauffe sont suffisamment grandes (surdimensionnées), elles peuvent être en partie noyées dans le condensat, ce qui permet de réduire la température de chauffe et d’économiser de la vapeur (réduction des coûts), tout au moins en présence de pressions élevées. Exigences particulières concernant le purgeur - Pour les installations basse pression, débit suffisant, même avec une pression différentielle extrêmement faible. - A des pressions plus élevées, purge du condensat avec un certain degré de refroidissement. - Relativement insensible à l’encrassement (par ex. particules de rouille dues au fonctionnement intermittent et aux périodes d’arrêt prolongées de l’installation de chauffage). - Pièces intérieures résistant à la corrosion. Particulièrement recommandés - Pour installations basse pression, purgeur rapide MK 20. Pour pressions élevées MK 35/32 avec membrane U. - BK avec refroidissement important. - Si le refroidissement du condensat à 85 °C est possible (surface de chauffe suffisamment dimensionnée et aucun risque de coups de bélier) : UBK. 46 4.4. Aérothermes 4.4.1. Aérothermes, avec régulation côté air (Fig. 33) Pour basse pression MK 20, UNA Duplex Pour des pressions jusqu’à 32 bar MK 45-5, BK 45 Fig. 33 Les aérothermes indépendants (en dehors de ceux utilisés dans les installations de climatisation ou pour le préchauffage de l’air dans les installations de fabrication et de séchage) sont, en règle générale, réglés uniquement côté air, par ex. par la mise en route et l’arrêt du ventilateur. Dans ce cas, il y a de très faibles ou de très grandes quantités de condensat à évacuer. Dans les aérothermes chauffés à la vapeur basse pression, la pression dans l’espace de vapeur peut varier considérablement (la pression diminue au fur et à mesure que le débit de condensat augmente). A des pressions de vapeur de chauffage plus élevées, et si la chaleur sensible du condensat n’est pas utilisée en service, l’utilisation supplémentaire de cette chaleur directement dans l’aérotherme par accumulation de condensat est avantageuse. Pour ce faire, il faut toutefois que la capacité de chauffe de l’aérotherme soit encore suffisante et que les éléments de chauffe soient disposés verticalement pour éviter les coups de bélier. Exigences particulières concernant le purgeur - Dans les installations basse pression, débit de condensat relativement important, même avec une très faible pression différentielle. - Dans les installations avec des pressions de vapeur de chauffage moyennes, permettant l’utilisation de la chaleur sensible du condensat par accumulation, le purgeur doit être en mesure d’évacuer le condensat avec refroidissement. Dans ces deux cas, les purgeurs doivent assurer la désaération automatique de l’installation. Particulièrement recommandés - MK 45-2, UNA Duplex. - MK avec membrane U. 47 4.4.2. Aérothermes, avec régulation Voir 4.6.1. Installations de climatisation. 4.5. Serpentins de chauffage, registres de chauffage horizontaux (Fig. 34) Fig. 34 Pour éviter les coups de bélier, veiller à ce que la pente entre l’entrée de la vapeur et le purgeur soit constante. Plusieurs registres de chauffage dans une installation doivent être raccordés en parallèle et purgés individuellement (voir point 2.7.). Exigences particulières concernant le purgeur - Evacuation du condensat sans accumulation, même à des températures ambiantes élevées (par ex. installation directe dans l’unité de chauffage). - Désaération automatique. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N (MK pour débits plus importants avec membranes H) ; UNA Duplex. 48 4.6. Installations de climatisation (Fig. 35) Contre-pression = 0 bar Séparateur d’eau Fig. 35 4.6.1. Registres de chauffage (aérothermes) Pour les registres de chauffage avec régulation côté vapeur, il convient de noter ce qui suit en ce qui concerne la purge de condensat (voir également 4.8. Echangeurs à contre-courant, avec régulation) : la pression dans l’espace de vapeur et le débit de condensat peuvent varier considérablement. En service à faible débit, la pression peut par moments chuter jusqu’à atteindre le vide. L’air pénètre alors dans l’espace de vapeur et doit être évacué immédiatement en cas d’augmentation nécessaire de la capacité de chauffe. Pour éviter une stratification thermique du flux d’air à chauffer ainsi que les coups de bélier, l’accumulation de condensat doit être exclue dans toutes les phases de fonctionnement, même à faible débit. Cela exige une pression différentielle suffisante (sans contre-pression !) également en aval du purgeur afin que le condensat puisse s’écouler librement même en fonctionnement à pression pratiquement nulle. Exigences particulières concernant le purgeur - Comme dans toute installation avec régulation, le purgeur doit répondre instantanément à chaque modification des conditions de service (pression, débit) pour éviter l’accumulation de condensat. - Même avec une très faible pression différentielle, le débit doit encore être suffisamment important. - Le purgeur doit assurer la désaération automatique de l’installation, même en service. Particulièrement recommandés - UNA Duplex, MK avec membrane autorégulatrice N (MK pour débits plus importants avec membranes H). 49 4.6.2. Humidificateurs d’air Pour obtenir une humidification de l’air homogène, il est recommandé d’avoir de la vapeur aussi sèche que possible. Par conséquent, la vapeur doit être séchée mécaniquement (voir 4.1.1. Assécheurs de vapeur) avant d’être injectée dans la nourrice vapeur (distributeur de vapeur). Exigences particulières concernant le purgeur Le condensat, pratiquement à température d’ébullition, doit être évacué instantanément (sans accumulation). Particulièrement recommandés - UNA Duplex. - En présence d’une ligne de refroidissement, également MK avec membrane autorégulatrice N. 4.7. Réservoirs d’eau chaude avec régulation (par ex. pour la production d’eau chaude sanitaire) (Fig. 36) Contre-pression = 0 bar Fig. 36 Le soutirage d’eau chaude sanitaire se fait plus ou moins par intermittence. Il en est de même pour le chauffage. Des périodes avec une très faible formation de condensat (uniquement pour compenser les pertes par rayonnement) avec une très faible pression différentielle alternent avec des périodes à débit de condensat maximal avec une pression différentielle la plus importante possible. Pour éviter les coups de bélier pendant les périodes de faibles débits, où il y a même risque de formation de vide dans l’espace de vapeur, le condensat doit pouvoir s’écouler librement également en aval du purgeur en suivant sa propre pente (aucune contre-pression). Exigences particulières concernant le purgeur - Réponse rapide aux fortes variations de pression et de débit. - Bonne capacité de désaération car, pendant les périodes de faibles débits, de l’air peut pénétrer, air devant être évacué dès que le débit augmente de nouveau. - Débit relativement important également avec une très faible pression différentielle. Particulièrement recommandés - UNA Duplex, MK avec membrane autorégulatrice N (MK pour débits plus importants avec membranes H). 50 4.8. Echangeurs de chaleur à contre-courant, avec régulation 4.8.1. Echangeurs de chaleur horizontaux à contre-courant (Fig. 37) Fig. 37 Ces échangeurs fonctionnent sur toute la plage de pression, à partir de pressions très basses (à faible débit) même sous vide tout au moins brièvement et jusqu’aux pressions maximales admissibles. Le débit de condensat se comporte en conséquence : les pressions de service extrêmement basses pouvant se présenter nécessitent une pente géodésique suffisante non seulement en amont, mais également en aval du purgeur. Aucune contre-pression n’est autorisée. En cas de non-respect de cette règle, l’accumulation de condensat dans la surface de chauffe pendant les périodes de faible débit peut provoquer des coups de bélier pouvant entraîner des dysfonctionnements considérables (voir également Fig. 21, 22). Un purgeur dont le dimensionnement est insuffisant peut aussi occasionner l’accumulation inadmissible de condensat. Pour le dimensionnement du purgeur, il ne suffit pas de considérer le débit de condensat maximal à la pression maximale admissible, mais il faut également comparer le débit de l’échangeur de chaleur à faible débit et le débit du purgeur à la pression de vapeur escomptée dans la surface de chauffe. Le purgeur doit être dimensionné sur la valeur qui lui est la moins favorable. Si les caractéristiques à faible débit ne peuvent pas être déterminées, la méthode empirique suivante peut être utilisée pour déterminer la taille du purgeur : pression différentielle effective (pression de travail) environ 50 % de la pression de service. Débit de condensat pour le dimensionnement = débit maximal escompté avec échangeur de chaleur fonctionnant à plein régime. Exigences particulières concernant le purgeur Pas d’accumulation de condensat perceptible dans toutes les phases de fonctionnement, débit relativement important à de faibles pressions, fonctionnement impeccable même sous vide, désaération automatique même en service. Particulièrement recommandés - UNA Duplex. 51 4.8.2. Echangeurs de chaleur verticaux à contre-courant Aucune mesure particulière ne s’impose. 4.8.3. Echangeurs de chaleur verticaux à contre-courant avec utilisation de la chaleur sensible du condensat Dans les échangeurs de chaleur horizontaux à contre-courant, l’accumulation de condensat dans la surface de chauffe a tendance à provoquer des coups de bélier, tout au moins lorsque la vapeur de chauffe traverse le faisceau de tubes. Les préchauffeurs verticaux de conception adéquate fonctionnent également sans coups de béliers, même en présence d’accumulation de condensat. Ils permettent l’utilisation directe de la chaleur sensible du condensat, celui-ci étant appliqué sur une partie de la surface de chauffe. Très souvent, le régime de l’échangeur de chaleur est réglé par le robinet de réglage de la température installé côté sortie du condensat. Ceci permet l’accumulation de condensat dans une partie plus ou moins grande de la surface de chauffe (Fig. 38). Vapeur Désaérateur Produit Purgeur Thermostat Régulateur de température Fig. 38 Pression constante dans la surface de chauffe Accumulation de condensat différente en fonction de la charge 52 Si l’échangeur de chaleur est réglé côté vapeur, un niveau constant peut être maintenu par un purgeur à flotteur faisant office de régulateur de niveau (voir Fig. 16). Si l’échangeur de chaleur est réglé côté condensat, l’échappement de la vapeur vive, par ex. lors du démarrage, à plein débit ou en cas de panne du régulateur, peut être évité en installant en plus un purgeur. Exigences particulières concernant le purgeur Avec réglage côté vapeur : - maintien du niveau de condensat constant prescrit. Avec réglage côté condensat : - écoulement libre autant que possible à des températures basses (faible résistance à l’écoulement), se ferme au plus tard à la température de vapeur saturée. Exigence supplémentaire Etant donné que le niveau de condensat est maintenu en permanence, l’air dans l’espace de vapeur ne peut pas s’échapper par la tuyauterie de condensat. Pour cette raison, l’espace de vapeur doit faire l’objet d’une désaération. Particulièrement recommandés - Avec réglage côté vapeur : UNA Duplex. - Avec réglage côté condensat : MK avec membrane autorégulatrice N ou BK. - Pour la désaération : MK ou BK en cas de vapeur surchauffée. 4.9. Préchauffeurs tubulaires Les préchauffeurs sont utilisés pour chauffer les produits les plus divers qui les traversent en continu, les pressions de service variant en fonction de la température de produit souhaitée. Les préchauffeurs fonctionnent avec régulation en fonction de la température de sortie du produit, ou bien sans régulation. Il est donc uniquement possible de faire quelques observations générales : les préchauffeurs horizontaux avec lesquels la vapeur de chauffe s’écoule à travers le faisceau de tubes ont tendance à produire des coups de bélier en cas d’accumulation de condensat. II est donc nécessaire d’utiliser des purgeurs qui évacuent le condensat sans aucune accumulation. Les faisceaux de tubes en U ont moins tendance à produire des coups de bélier (Fig. 37 et 39). Fig. 39 Les préchauffeurs verticaux avec lesquels la vapeur de chauffe s’écoule à travers le faisceau de tubes ne produisent pas de coups de bélier, même en cas d’accumulation de condensat (par ex. Fig. 38). Les préchauffeurs avec lesquels le produit à réchauffer s’écoule à travers le faisceau de tubes et la vapeur circule autour des tubes n’ont pas tendance aux coups de bélier lorsque l’alimentation en vapeur est adéquate. En général, la garantie légale relative aux préchauffeurs est basée sur l’application complète de vapeur sur la surface de chauffe. Il faut en tenir compte lors du dimensionnement et du choix des purgeurs, quel que soit le type de préchauffeur choisi. L’accumulation de condensat réduit la capacité de chauffe. En ce qui concerne les préchauffeurs avec régulation, il convient de se référer à ce qui a été mentionné sur les échangeurs de chaleur à contre-courant avec régulation (voir 4.8.). 53 Exigences particulières concernant le purgeur - Ces exigences dépendent des conditions de service (pression, débit, accumulation de condensat admissible, voire souhaitable, accumulation de condensat inadmissible, préchauffeur avec ou sans régulation). - Dans tous les cas, le purgeur doit assurer la désaération automatique. Purgeurs recommandés Pour les préchauffeurs avec régulation : - UNA Duplex, MK avec membrane autorégulatrice N (MK pour débits plus importants avec membranes H). Pour les préchauffeurs sans régulation, si l’accumulation de condensat n’est pas souhaitable : - MK avec membrane autorégulatrice N, UNA Duplex. Pour les préchauffeurs sans régulation, si l’accumulation de condensat est souhaitable : - MK avec membrane U, BK avec refroidissement important. 54 4.10.Cuiseurs 4.10.1.Grands cuiseurs Désaérateur Fig. 40 (par ex. pour les sucreries, l’industrie chimique, l’industrie du papier et de la cellulose) (Fig. 40) Il convient de noter : pendant le chauffage du produit, la consommation de vapeur et par conséquent la quantité de condensat formée sont en général bien plus importantes que pendant la cuisson. Si la cuisson va de pair avec l’évaporation du produit, la consommation de vapeur et par conséquent la quantité de condensat formée restent assez importantes (par ex. cuiseurs de sucrerie). Si la cuisson se fait sans évaporation (par ex. cuiseurs de cellulose), seules les pertes de vapeur par rayonnement doivent être compensées. La quantité de condensat formée pendant la cuisson est extrêmement faible comparée à celle générée lors du réchauffage qui va de pair avec des températures initiales souvent très basses du produit. En fonction de la taille de l’espace de vapeur de chauffe, la désaération uniquement par le purgeur est souvent insuffisante. L’espace de vapeur doit également être désaéré par des purgeurs thermostatiques. Ceci est notamment nécessaire lorsque la vapeur de chauffe contient une grande quantité de gaz incondensables, (par ex. cuiseurs de sucrerie chauffés à la vapeur de jus à teneur élevée en ammoniac). Exigences particulières concernant le purgeur - Purge parfaite de débits de condensat particulièrement importants, les débits pendant la phase de chauffe étant bien plus importants (le cas échéant à des pressions plus basses) que pendant la cuisson. Exigences supplémentaires : - Désaération supplémentaire de l’espace de vapeur de chauffe. Particulièrement recommandés - Le purgeur sans régulation à tuyères étagées GK, sinon TK, suffit pour les cuiseurs de sucrerie et les échangeurs de chaleur semblables à très faible pression différentielle et dont les différences de débit entre les phases de chauffage et de cuisson ne sont pas très importantes. - UNA Duplex convient aux pressions plus élevées. - Comme désaérateur : purgeur MK avec membrane autorégulatrice N. 55 4.10.2.Marmites avec serpentins de chauffage (Fig. 41) Fig. 41 56 Comme pour toute cuisson, il convient de noter ce qui suit : la quantité de condensat formée pendant la phase de chauffe est plusieurs fois supérieure à celle formée pendant la cuisson. Il faut en tenir compte lors du choix et du dimensionnement du purgeur, d’autant plus que l’accumulation de condensat suite à un débit trop faible peut provoquer des coups de bélier. Par ailleurs, le purgeur doit assurer la désaération automatique. Une mauvaise désaération prolonge le temps de réchauffage. Exigences particulières concernant le purgeur - Grand débit au démarrage. - Bonne désaération. Particulièrement recommandés - Pour les basses pressions jusqu’aux débits moyens : MK 20, sinon MK avec membrane autorégulatrice N. 4.10.3.Marmites avec enveloppe vapeur (Fig. 42) Fig. 42 Les débits de condensat sont plus importants pendant la phase de chauffe et plus faibles pendant la phase de cuisson (voir également 4.10.1.). Etant donné le grand espace de vapeur de chauffe, une quantité importante d’air doit être évacuée au démarrage. Avec les marmites plus petites, la désaération par le purgeur suffit. Pour les grandes marmites, la désaération indépendante de l’espace de vapeur par un purgeur thermostatique est avantageuse. Pour empêcher le risque d’implosion de l’enveloppe de chauffe en cas de formation de vide, il convient de prévoir un clapet de retenue GESTRA DISCO RK comme casse-vide. Exigences particulières concernant le purgeur - Grand débit au démarrage et capacité importante de désaération. Exigence supplémentaire - Les cuiseurs plus importants nécessitent éventuellement en plus une désaération indépendante de l’espace de vapeur, une ventilation pour empêcher le vide. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. - En présence de pressions de vapeur de chauffe extrêmement basses (<0,5 bar atm.) UNA Duplex. - Comme casse-vide RK. Désaération - MK avec membrane autorégulatrice H ou N. 57 4.10.4.Marmites basculantes (Fig. 43) Flexible de vapeur By-pass éventuel Fig. 43 58 Le condensat est évacué à l’aide d’un siphon qui plonge au fond de l’espace de vapeur de chauffe. Le condensat doit être refoulé jusqu’au pivot creux du cuiseur d’où il s’écoule vers le purgeur. Pour ce faire, il faut un purgeur avec une pression différentielle constante et suffisamment importante devant être générée le cas échéant de manière artificielle (par ex. au moyen d’un purgeur à flotteur avec by-pass). Exigences particulières concernant le purgeur - Génération d’une pression différentielle suffisante (le purgeur doit toujours rester un peu ouvert) et bonne capacité de désaération. Exigence supplémentaire - Une désaération supplémentaire par un purgeur thermostatique est nécessaire, au moins pour les cuiseurs plus importants. - Ventilation, voir sous 4.10.3. - Disposer la désaération du côté de l’axe en face de l’entrée de vapeur. Particulièrement recommandés - UNA 14/16 Simplex R avec tube de désaération. - Comme casse-vide RK. Désaération - MK avec membrane autorégulatrice H ou N. 4.11.Chaudières à brasser (cuiseurs, brassins) (Fig. 44) Fig. 44 Chauffage d’enveloppe le plus souvent grand avec différentes zones et pressions de chauffe. Caractéristique pour le trempage : - consommation importante de vapeur lors de la phase de chauffe, - alternant avec une consommation relativement faible pendant le temps de maintien à température. Caractéristique pour le brassage : - consommation importante de vapeur lors de la phase de chauffe, la pression pouvant chuter fortement (par ex. suite à une surcharge du réseau et éventuellement du générateur de vapeur). Pendant toute la phase d’évaporation, la consommation de vapeur est uniforme à pression constante. Dans les deux cas, les volumes d’air à évacuer au démarrage sont très importants. Exigences particulières concernant le purgeur - Evacuation de débits de condensat particulièrement importants sans aucune accumulation pour éviter les coups de bélier et pour obtenir la capacité de chauffe maximale à chaque phase de fonctionnement. - Capacité de désaération particulièrement bonne. Exigences supplémentaires : - La surface de chauffe doit être désaérée séparément avec des purgeurs thermostatiques (du type MK). - Eviter la formation de vide. Particulièrement recommandés - Pour les chaudières de petite et moyenne taille : UNA 14/16 Duplex. - Pour les grandes chaudières : UNA 2 Duplex, purgeurs pour forts débits avec commande auxiliaire thermique, type TK. - Comme casse-vide RK. Désaération - MK avec membrane autorégulatrice H. 59 4.12.Evaporateurs, grand débit (Fig. 45) Désaérateur Fig. 45 A part la distillation (voir 4.13.) et le brassage (voir 4.11.) mentionnés séparément en tant que processus d’évaporation, il y a de nombreux secteurs industriels nécessitant la concentration du produit par évaporation d’une partie de son liquide. Cela peut être effectué de manière continue dans plusieurs installations d’évaporation (sucrerie) ou de manière discontinue par cycles. Pendant l’évaporation continue, sauf lors du démarrage, il faut s’attendre à une quantité de condensat quasiment stable avec une pression différentielle relativement constante. Avec l’évaporation par cycles, la quantité de condensat formée est nettement plus importante pendant le réchauffage (en fonction de la température initiale du produit à évaporer) que pendant la phase d’évaporation, pendant laquelle elle reste relativement constante. La désaération efficace de l’espace de vapeur de chauffe est importante pour obtenir une capacité d’évaporation optimale. Il faut tenir compte du fait que : a)lors du chauffage continu, les vapeurs provenant du produit à évaporer, par ex. de l’étape d’évaporation à pression plus élevée, peuvent être utilisées comme vapeur de chauffe dont la teneur en gaz est élevée ; b)l’espace de vapeur de chauffe est relativement grand, si bien que la désaération parfaite par le purgeur sans fuites de vapeur importantes est difficile, même lorsque l’évaporation se fait par cycles. Il est donc recommandé de monter des purgeurs thermostatiques pour assurer la désaération supplémentaire de l’espace de vapeur. Exigences particulières concernant le purgeur Evacuation de débits relativement importants, souvent avec une pression différentielle très faible. Bonne capacité de désaération. Exigence supplémentaire - Désaération indépendante de l’espace de vapeur de chauffe. 60 Particulièrement recommandés - Pour le procédé d’évaporation continu, le purgeur GK est suffisant (tuyère étagée manuelle ; simple et robuste). - Pour le procédé d’évaporation par cycles, le purgeur TK est mieux adapté ( (la commande auxiliaire thermostatique s’adapte automatiquement). - UNA Duplex convient aux pressions élevées. - Comme désaérateur : purgeur MK avec membrane autorégulatrice H. 4.13.Alambics, chauffés indirectement (Fig. 46) Fig. 46 Pour obtenir une capacité d’évaporation maximale, la surface de chauffe doit toujours être libre de condensat. En effet, une faible accumulation de condensat peut déjà modifier sensiblement le débit, notamment pour les petits alambics, tels que ceux utilisés dans l’industrie pharmaceutique pour la production d’essences et dans les laboratoires. Exigences particulières concernant le purgeur - Le purgeur doit évacuer le condensat sans accumulation, en particulier lorsqu’il s’agit de petits alambics car le condensat est relativement chaud avec peu de refroidissement ce qui rend l’opération plus difficile. - Un changement fréquent des cycles exige une parfaite désaération au démarrage. Exigence supplémentaire - Prévoir éventuellement une désaération et une ventilation supplémentaires. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N, UNA 14/16, UNA 2 Duplex. - Comme casse-vide RK. Désaération - MK avec membrane autorégulatrice H ou N. 61 4.14.Cylindres-sécheurs, calandres de séchage (par ex. pour les machines à papier, calandres, machines à carton ondulé) (Fig. 47) By-pass éventuel Fig. 47 Pour un séchage et un lissage parfaits, il est primordial de maintenir les températures de chauffe constantes sur toute la surface des cylindres. Cela ne peut être obtenu que par une purge parfaite des cylindres. Toute concentration d’air dans les cylindres doit être évitée. Celle-ci entraînerait une réduction locale de la température de chauffe et du transfert de chaleur et par conséquent une température de surface réduite. Le condensat est évacué du cylindre par une écope ou un siphon. Lorsqu’une écope est utilisée, le purgeur et la tuyauterie de condensat en amont doivent être en mesure de recevoir le contenu complet de l’écope pour permettre une purge parfaite. La désaération efficace du cylindre est importante, en particulier au démarrage. Si le cylindre est muni d’un siphon, il faut s’assurer que la pression différentielle jusqu’au purgeur est suffisamment importante pour que le condensat puisse être évacué du cylindre. Pour les cylindres à faible vitesse, un purgeur thermostatique suffit en général. Pour les machines à vitesse élevée, une certaine sortie de vapeur en fonction de la vitesse de rotation est nécessaire pour éviter la formation d’un film de condensat. Le purgeur BK peut être réglé de sorte à autoriser une sortie de vapeur ; chez le purgeur UNA, cette sortie de vapeur est réglée avec un by-pass intérieur ou extérieur. Exigences particulières concernant le purgeur - Désaération au démarrage et continue automatiques. - Pour les cylindres avec siphon, ils doivent être capables de générer une pression différentielle constante (pas de fermeture en service) et une sortie de vapeur à des vitesses élevées. 62 Exigences supplémentaires - Un appareil de contrôle visuel (montage en amont du purgeur !) doit permettre de constater la présence d’une accumulation de condensat (voir Vaposcope GESTRA). Dans de rares cas, il est demandé que les purgeurs ne se ferment pas lorsqu’ils sont défectueux. Particulièrement recommandés - UNA Duplex, éventuellement avec by-pass intérieur ou extérieur, levier d’actionnement manuel de l’organe de fermeture et capot indicateur de niveau transparent. 4.15.Bains (par ex. pour le nettoyage, le décapage) Fig. 48 4.15.1.Serpentins de chauffage avec pente descendante constante et purge de condensat au point le plus bas (Fig. 48) Ces serpentins excluent pratiquement tous les coups de bélier. Pour les bains réglés par la température, il s’agit de la seule disposition des serpentins de chauffage possible. Ce qui suit s’applique en règle générale aux installations avec régulation : Le fort laminage du robinet de réglage causé par la faible capacité de chauffe peut faire tomber la pression dans le serpentin de chauffage jusqu’à atteindre le vide. Pour empêcher l’accumulation de condensat à l’origine des coups de bélier, le condensat doit pourvoir s’écouler librement (pas de contre-pression !). Exigences particulières concernant le purgeur Elles résultent du mode de fonctionnement (échangeurs de chaleur avec ou sans régulation). Particulièrement recommandés - Pour les chauffages simples à réglage manuel : purgeurs BK, MK avec membrane autorégulatrice N. - Pour les chauffages avec régulation : purgeurs UNA Duplex, MK avec membrane autorégulatrice N. 63 4.15.2.Bains acides a) b) Fig. 49 64 Pour des raisons de sécurité, le serpentin de chauffage ne doit pas traverser la paroi du réservoir. Le condensat doit être refoulé (principe du thermoplongeur). Pour éviter les coups de bélier, le condensat doit s’écouler avec une pente vers un ballon compensateur (Fig. 49a). Pour les diamètres de tube plus petits, une garde d’eau générée par un siphon suffit (Fig. 49b). Exigences particulières concernant le purgeur - Pas de fonctionnement intermittent susceptible de provoquer des coups de bélier par un début ou une interruption du débit brusque. Particulièrement recommandés - Purgeur BK (si la conception de l’installation est défavorable, la tendance aux coups de bélier peut être éliminée par un ajustage éventuel). - MK avec membrane autorégulatrice N. 4.16.Séchoirs à tapis (Fig. 50) Fig. 50 La capacité de séchage prescrite (garantie) nécessite que les différents registres de chauffage rendent leur capacité de chauffe totale. Ceci n’est possible que si la vapeur est appliquée complètement sur les surfaces de chauffe, la purge est sans accumulation de condensat et la désaération est bonne. La présence d’un purgeur efficace ainsi qu’une purge individuelle des registres de chauffage sont également nécessaires. Si la vapeur de détente ne peut pas être utilisée en service ou uniquement sous réserve, un registre de chauffage supplémentaire (par ex. à l’entrée) chauffé par la vapeur de détente ou la totalité du condensat formé peut s’avérer avantageux. Lors du choix du purgeur, il faut tenir compte de l’espace disponible réduit et du fait que souvent, les purgeurs sont montés sur demande à l’intérieur de l’habillage de l’appareil (température ambiante relativement élevée). Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans accumulation à des températures ambiantes relativement élevées. Désaération automatique. - Dimensions réduites. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. - UNA Duplex si la place est suffisante. 65 4.17.Tables chauffantes, plateaux de séchage (Fig. 51) Fig. 51 Ils sont utilisés pour le chauffage et le séchage dans les installations de production les plus diverses. Le maintien de températures de surface uniformes pouvant varier est une exigence fondamentale. Pour ce faire, le raccordement en parallèle des différents plateaux avec une alimentation en vapeur et une purge indépendantes, chaque plateau possédant son propre purgeur, est la meilleure solution. Ceci permet d’éviter toute interférence des plateaux chauffants (par ex. suite à une chute de pression différente). Le raccordement en série des plateaux souvent utilisé entraîne une accumulation accrue de condensat dans les plateaux chauffants en bout du système, ce qui peut causer une réduction de la température. Par ailleurs, il est peu vraisemblable qu’un seul purgeur puisse assurer une désaération suffisante. Une capacité de chauffe comparable à celle du raccordement en parallèle nécessite au moins des purgeurs « à soufflante ». Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans accumulation à des températures de condensat relativement élevées. - Bonne capacité de désaération. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. - UNA Duplex. 66 4.18.Presses à étages (Fig. 52) 4.18.1.Presses à étages, plateaux chauffants raccordés en parallèle Fig. 52 Les températures uniformes exigées pour toute la surface des différents plateaux chauffants ainsi que pour l’ensemble des plateaux en même temps nécessite l’application de vapeur transmettant la même chaleur sur toute la surface de chauffe. Cela suppose une alimentation en vapeur aussi sèche que possible (purge de la nourrice de vapeur), une pression de vapeur identique dans chaque plateau (sans inclusion d’air réduisant la pression partielle de la vapeur), aucune accumulation de condensat dans l’espace de vapeur (transfert de chaleur moins bon, température de chauffe moyenne inférieure à celle de la vapeur). Ce dernier point exige une pente descendante constante suffisante jusqu’au purgeur. Il n’est pas garanti que la chute de pression soit la même dans les différents plateaux. Pour cette raison, les surfaces de chauffe raccordées en parallèle doivent être purgées séparément par un purgeur qui leur est propre afin d’éviter l’accumulation de condensat. Exigences particulières concernant le purgeur - La purge de condensat sans accumulation suppose la présence d’un purgeur évacuant le condensat quasiment à la température d’ébullition. En même temps, il doit assurer la désaération parfaite de l’installation. Le réchauffage nécessaire est d’autant plus court que la désaération est rapide au démarrage. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. - UNA Duplex. 67 4.18.2.Presses à étages, plateaux chauffants raccordés en série (Fig. 53) Fig. 53 68 La purge de plateaux chauffants raccordés en parallèle (voir 4.18.1.) par un seul purgeur est problématique. Ceci peut entraîner une accumulation de condensat dans les différents plateaux chauffants et ainsi la réduction partielle de la température de surface (température de chauffe). Le raccordement en cascade (raccordement en série) de plusieurs plateaux peut être suffisant lorsque les plateaux sont de petite taille. Il convient toutefois d’assurer une pente descendante constante suffisamment importante jusqu’au purgeur. Exigences particulières concernant le purgeur - Le purgeur doit évacuer le condensat suffisamment tôt afin d’exclure avec certitude toute accumulation dans la surface de chauffe. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. - UNA 14/16 Duplex. 4.19.Presses à pneus (presses à vulcaniser) (Fig. 54) Fig. 54 Dans ce domaine, les températures de surface doivent être absolument identiques. Cela exige que la surface de chauffe reçoive uniquement de la vapeur (pas d’accumulation de condensat dans l’espace de vapeur de chauffe), que les pressions de vapeur dans les différents segments de chauffe soient identiques (chute de température égale) et que la concentration d’air soit partout exclue (ainsi qu’un transfert de chaleur différent). La conception de la presse, l’installation des tuyauteries de vapeur et de condensat jusqu’au purgeur doivent toujours garantir une pente descendante constante. La distribution de la vapeur en vue de l’obtention de pressions de chauffe identiques est optimale uniquement si les différents segments de chauffe sont raccordés en parallèle. Pour éviter l’accumulation de condensat, chaque segment de chauffe doit être purgé séparément par son propre purgeur. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans accumulation sans occasionner de pertes de vapeur vive. - Bonne capacité de désaération (et ainsi temps de réchauffage court). Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. 69 4.20.Tambours à vulcaniser (Fig. 55) Fig. 55 L’enveloppe de réchauffage et la chambre de vulcanisation chauffée directement doivent être purgées séparément. La purge de l’enveloppe de réchauffage ne pose pas de problèmes. En général, la purge par un purgeur avec une bonne capacité de désaération suffit. La purge de la chambre de vulcanisation (voir également 4.21. Autoclaves) doit être effectuée sans qu’il reste la moindre quantité de condensat. Lors du choix du purgeur, il faut tenir compte du fait que le condensat peut être acide. La désaération séparée de la chambre de grand volume avec un purgeur thermostatique pour éviter les stratifications thermiques peut être avantageuse. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de la chambre sans accumulation de condensat. - Résistance aux condensats acides. Exigence supplémentaire - Bonne désaération des espaces de vapeur, la chambre de vulcanisation devant être désaérée séparément. Particulièrement recommandés - Pour l’enveloppe de réchauffage : purgeurs MK, BK. - Pour la chambre de vulcanisation : purgeurs MK avec membrane N autorégulatrice, BK, UNA Duplex. Si le condensat est fortement pollué, utiliser de préférence le purgeur UNA Duplex. Si le condensat est acide, il convient d’utiliser les purgeurs particulièrement résistants MK et UNA Duplex, entièrement en acier austénitique (18 % acier chromé)). - Pour la désaération : purgeurs MK avec membrane autorégulatrice H ou N. 70 4.21.Autoclaves (Fig. 56) Fig. 56a Le produit est directement chauffé à la vapeur. La présence de condensat dans l’autoclave n’est pas souhaitable. Les projections de condensat très chaud peuvent en effet nuire au produit. L’accumulation de condensat au fond de l’autoclave peut provoquer des tensions thermiques élevées inadmissibles. Très souvent, le purgeur n’est pas en mesure d’évacuer à lui seul les accumulations d’air dans l’espace relativement grand. En général, le condensat est plus ou moins pollué. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans aucune accumulation, même avec de faibles pressions au démarrage et des quantités importantes de condensat, insensibilité à l’encrassement, capacité de désaération au démarrage aussi grande que possible. Exigence supplémentaire - Désaérateurs thermiques automatiques. - En cas de condensats fortement pollués, prévoir un dispositif pour récupérer les particules de boue en amont du purgeur (par ex. récipient de décantation avec robinet de purge et d’extraction GESTRA (Fig. 56b)). Particulièrement recommandés - UNA Duplex. - MK avec membrane autorégulatrice N. PA Fig. 56b 71 4.22.Presses à repasser, machines à repasser (Fig. 57) Fig. 57 Une distinction doit être faite entre les presses utilisées seulement pour le repassage et celles destinées au repassage et/ou à la vaporisation. Dans le premier cas, seules les surfaces de chauffe doivent être purgées, ce qui représente une opération relativement simple. L’essentiel est d’assurer que le condensat puisse s’écouler librement vers le purgeur. Règle fondamentale : chaque appareil à repasser doit avoir son propre purgeur. Au pire des cas, les parties supérieure et inférieure de la presse ne seront correctement purgées par un seul purgeur commun que si ce dernier génère une pression différentielle suffisamment importante grâce à une sortie de vapeur (pertes de vapeur !). Dans ce cas, il est plus économique de prévoir un purgeur fonctionnant sans pertes de vapeur pour chaque plateau chauffant. La vaporisation requiert de la vapeur aussi sèche que possible (monter éventuellement un assécheur de vapeur en amont). Lors de l’actionnement rapide du robinet de vapeur, il faut éviter l’entraînement de condensat afin de ne pas salir le linge. Pour ce faire, la conception de l’installation doit être adaptée : en cas de difficultés suite à une mauvaise conception de l’installation, un purgeur permettant un léger passage de vapeur peut y remédier, ce qui entraîne forcément des pertes de vapeur. Le remplacement d’un purgeur fonctionnant sans pertes de vapeur, par ex. pour les presses à repasser humides, par un autre système permettant un léger passage de vapeur avec d’éventuelles fuites de vapeur en vue d’obtenir des presses sèches n’est donc pas recommandé. 72 Exigences particulières concernant le purgeur - Fonctionnement sans pertes de vapeur avec une évacuation autant que possible sans accumulation de condensat. - Bonne capacité de désaération pour accélérer le réchauffage au démarrage de l’installation. Exigence supplémentaire - Prévoir un assécheur de vapeur pour obtenir de la vapeur sèche. Particulièrement recommandés - MK avec membrane autorégulatrice N. 4.23.Mannequins de repassage à vapeur (voir 4.22. Vaporisation (Fig. 58) Fig. 58 73 4.24.Calandres à vapeur (calandres à chaud) (Fig. 59) Fig. 59 Il faut des températures élevées et constantes sur toute la surface de chauffe ainsi qu’une capacité de séchage la plus grande possible (vitesse de passage du linge à repasser la plus élevée possible). Cela exige des purgeurs fonctionnant sans accumulation de condensat ainsi qu’une bonne désaération de la cuvette. S’il s’agit de machines multi-cuvettes, chaque cuvette doit être purgée séparément. Etant donné la largeur relativement importante de la cuvette, il convient d’éviter les pertes de vapeur vive. Le cas échéant, même un purgeur avec une bonne capacité de désaération n’est pas en mesure d’assurer la désaération parfaite de la cuvette. Il en résulte une réduction de la température de surface (la plupart du temps aux extrémités des cuvettes). Dans ce cas, chaque cuvette doit être désaérée séparément aux deux extrémités à l’aide d’un purgeur thermostatique. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans aucune accumulation. Ceci doit être garanti même à des températures ambiantes élevées, car en règle générale, le purgeur est installé à l’intérieur de l’habillage de l’appareil. - Le purgeur doit disposer d’une bonne capacité de désaération, même en service. Exigence supplémentaire - La désaération des cuvettes est très importante. Les températures de chauffe trop basses sont souvent dues à une désaération insuffisante. L’installation de purgeurs MK comme désaérateurs thermiques aux deux extrémités des cuvettes représente la meilleure solution. Particulièrement recommandés - UNA Duplex. - MK avec membrane autorégulatrice N, MK pour débits plus importants avec membranes H (le cas échéant pour la première cuvette). 74 4.25.Machines pour le nettoyage à sec (Fig. 59a) Distillation du condensat Séchage du condensat Fig. 59a Il faut purger l’aérotherme, l’alambic et, si possible, la tuyauterie d’alimentation en vapeur au point le plus bas. Le fonctionnement cyclique exige l’évacuation rapide de l’air pénétrant dans la machine à chaque arrêt (raccourcissement des temps de réchauffage). C’est pourquoi il est avantageux d’utiliser des purgeurs avec une bonne désaération automatique. L’accumulation de condensat due à la prolongation du temps de distillation nécessaire peut avoir un effet négatif, notamment en ce qui concerne l’alambic. Dans les machines neuves, il faut s’attendre à un encrassement (par ex. perles de soudure, calamine, résidus de fonderie) généré lors de la construction de la machine. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de condensat sans aucune accumulation (en particulier pour les alambics), désaération automatique. - Insensibilité à et/ou protection contre l’encrassement grossier. - Dimensions réduites et installation au choix pour faciliter le montage du purgeur dans la machine complète. - Insensibilité aux coups de bélier car l’alimentation en vapeur se fait souvent par des électrovannes. Particulièrement recommandés - Purgeurs MK avec membrane autorégulatrice N. 75 4.26.Traceurs (Fig. 60) Dans de nombreux cas, la vapeur de chauffe ne cède pas de chaleur au produit en service normal. Ce n’est qu’en cas de pannes que le traceur doit assurer que les températures ne seront pas inférieures aux températures minimales prescrites du produit. En service normal, la quantité de condensat est déterminée principalement par les pertes par rayonnement de la tuyauterie de condensat entre le purgeur et le traceur. Il est donc possible de réaliser des économies de chaleur notables par la réduction des pertes de chaleur des tuyauteries de condensat. A part des méthodes classiques telles que le calorifugeage optimal et la distance la plus courte possible entre la surface de chauffe utilisable et le purgeur, l’accumulation dans la tuyauterie de condensat (réduction de la surface en contact avec la vapeur) permet de limiter davantage les pertes de chaleur. Il convient cependant de noter qu’en cas de pannes, la quantité de condensat peut être nettement supérieure. Il en résulte alors une accumulation de condensat plus importante avec un refroidissement correspondant. Le refroidissement admissible dépend de la température prescrite du produit devant être maintenue. Tuyauterie de produit Longueur totale admissible de la nourrice de vapeur au collecteur de condensat : L = 80 m Collecteur de condensat Nourrice de vapeur Fig. 60 Longueur admissible des traceurs La longueur admissible des traceurs dépend du nombre de remontées, de poches d’eau et de coudes. Des traceurs relativement rectilignes, y compris les tuyauteries d’arrivée depuis la nourrice de vapeur et les retours au collecteur de condensat, peuvent atteindre une longueur maximale de 80 m. Dans les installations de production, la longueur choisie doit être nettement inférieure étant donné le nombre important de remontées et de changements de direction. Le total de toutes les lignes ascendantes ne doit pas dépasser 4 m. 76 Pour les produits avec des points de solidification < 0 °C, le chauffage par temps de gel est suffisant. Comparé au chauffage habituel continu pendant l’hiver, les besoins en vapeur de chauffe requis peuvent être nettement réduits si l’on ne chauffe qu’en cas de gel avéré ou lorsqu’il y a risque imminent de gel. Exigences particulières concernant le purgeur - Si le procédé de chauffage le permet, une certaine accumulation de condensat générée dans la tuyauterie de condensat par le purgeur en amont de ce dernier est avantageuse (économies de chaleur). Particulièrement recommandés - Uniquement les purgeurs thermostatiques tels que BK, éventuellement avec un refroidissement important. - Purgeurs MK avec membrane U (t ≈ 30 K en dessous de ts). - Pour des températures d’évacuation les plus basses possible ≥ 80 °C, par ex. avec purge du condensat à l’extérieur, UBK. Condensat Purgeur supplémentaire en présence d’une ∆t importante Condensat Vapeur Vapeur 4.27.Chauffage par enveloppe (Fig. 61) Fig. 61 En règle générale, ce chauffage permet de chauffer des produits lourds tels que le soufre et le bitume. Il est souhaitable que la surface de chauffe complète soit alimentée uniquement en vapeur. Si possible, la longueur de la section de chauffage ne doit pas dépasser 30 m. Lorsque ∆t entre la vapeur de chauffe et le produit est plus importante, la section de chauffage doit être purgée à deux endroits. Exigences particulières concernant le purgeur - Pas d’accumulation de condensat dans la surface de chauffe. Particulièrement recommandés - Purgeurs BK. - Purgeurs MK avec membrane autorégulatrice N. 77 4.28.Chauffages d’instruments (Fig. 62) Diaphragme de mesure Tuyauterie de produit Traceur préisolé Tuyauterie supplémentaire Lignes d’impulsions de la nourrice de vapeur Boîtier de protection avec serpentin de chauffage Collecteur de condensat Si des raccords amovibles sont souhaités : prévoir des raccords vissés à bague coupante Fig. 62 78 Le traçage instruments dans les raffineries et les installations pétrochimiques se caractérise par des débits de condensat très faibles, les différents instruments devant être chauffés souvent à des températures aussi basses que possible. Dans ce cas, l’application uniquement de condensat sur la surface de chauffe effective est avantageuse. Exigences particulières concernant le purgeur - Purge de débits très faibles avec un refroidissement le plus élevé possible. Particulièrement recommandés - Purgeurs MK avec membrane U (t environ 30 K en dessous de ts) ; - Purgeurs UBK avec température d’évacuation ≥ 80 °C. 4.29.Chauffages de réservoirs (Fig. 63) Evacuation du concensat pour réservoirs ir o erv és ur DN 20 d roi e eri ut ya Tu Pa co ie ter u ya Tu de at ns e nd ur pe a ev d Evacuation du condensat des réservoirs d’asphalte ir rvo DN 20 roi Pa ie ter u ya Tu du t sa en d on de c ie d ter u ya Tu e rés ur pe a ev Fig. 63 Evacuation du condensat du chauffage de réservoirs Le chauffage des réservoirs varie considérablement suivant la taille et l’utilisation du réservoir. Pour la purge de condensat, il est important de savoir si le chauffage est avec ou sans régulation. Par ailleurs, elle dépend également de la conception des différents éléments de chauffage, par ex. s’ils sont horizontaux, en forme de serpentins de chauffage ou de radiateurs à ailettes avec une faible pente jusqu’au purgeur ou encore verticaux comme éléments de chauffage enfichables. 79 Le chauffage sans régulation est souvent utilisé lorsqu’un faible apport calorifique suffit pour maintenir la température de stockage du produit. Etant donné la quantité relativement faible de vapeur nécessaire (fort laminage du robinet de réglage), la pression baisse fortement dans l’élément de chauffage. Dans ce cas, il se peut que le purgeur ne soit pas en mesure d’évacuer complètement le condensat du fait de la faible pression différentielle disponible. Par conséquent, il y a accumulation de condensat qui, bien que souhaitable au point de vue utilisation de la chaleur sensible du condensat, est susceptible de provoquer des coups de bélier. La règle fondamentale pour le chauffage sans régulation est la suivante : une pente descendante constante aussi importante que possible des éléments de chauffage et des tuyauteries de condensat jusqu’au purgeur. Les éléments de chauffage verticaux conviennent le mieux à l’utilisation de la chaleur sensible du condensat par accumulation en amont du purgeur (aucun risque de coups de bélier). Dimensionnement suffisamment grand des purgeurs. En ce qui concerne le chauffage des réservoirs avec régulation (par ex. avec des échangeurs de chaleur enfichables), se référer à ce qui a été mentionné sur les réservoirs d’eau chaude avec régulation (voir 4.7.). Pente descendante suffisante en amont du purgeur, absence de contre-pression en aval. Exigences particulières concernant le purgeur - Evacuation de débits relativement importants, même en présence d’une faible pression différentielle : si cela est nécessaire et souhaité. - Evacuation du condensat avec refroidissement. - Pour les installations avec régulation, réponse rapide aux fluctuations de pression et de débit. - Désaération automatique. - Résistance au gel. Particulièrement recommandés - Pour les installations sans régulation : purgeurs BK, MK avec membrane U. - Pour les débits importants : purgeurs TK. - Pour les installations avec régulation : purgeurs UNA Duplex, MK avec membrane autorégulatrice N. - Purgeurs MK pour les débits importants avec membrane H. 80 5. Page Contrôle des purgeurs 5.1. Contrôle visuel 83 5.1.1. Evaluation de la fonction de purge lors de la sortie du condensat à l’extérieur à l’aide de la taille du « nuage de vapeur » 83 5.1.2. Evaluation de la fonction de purge à l’aide d’un verre de regard placé en aval du purgeur 84 5.1.3. Evaluation de la fonction de purge à l’aide d’un verre de regard placé en amont du purgeur 84 5.1.4. Contrôle des purgeurs à flotteur 84 5.2. Contrôle par comparaison de la température 86 5.3. Contrôle par comparaison des bruits 86 5.4. Contrôle continu des purgeurs 88 5. Contrôle des purgeurs Le contrôle efficace des purgeurs pour s’assurer de leur parfait fonctionnement sans accumulation du condensat ni pertes de vapeur vive est un sujet souvent discuté. La pertinence des différentes méthodes de surveillance utilisées dans la pratique est très variable, voire inexistante. 5.1. Contrôle visuel 5.1.1. Evaluation de la fonction de purge lors de la sortie du condensat à l’extérieur à l’aide de la taille du « nuage de vapeur ». Cette méthode est la moins sûre car il est impossible de distinguer la vapeur de détente des fuites de vapeur. La taille du nuage de vapeur dépend principalement de la pression de service et du débit de condensat formé, ces deux facteurs déterminant la quantité de vapeur de détente (Fig. 64). V2 (m3) V1 = 1m3 Vapeur saturée Eau froide p1 (bar) Fig. 64 Exemple : avec une détente p1 = 10 bar à p2 = 0 bar, le volume de l’eau froide n’augmente pratiquement pas, celui de la vapeur saturée augmente de V1 =1 m3 à V2 = 9,55 m3 celui de l’eau en ébullition augmente de V1 =1 m3 à V2 = 245 m3 83 Notamment pour les pressions de service élevées, il est impossible de déterminer si la vapeur vive s’échappe lorsque le condensat se forme. Une éventuelle modification du fonctionnement (par ex. suite à l’augmentation de l’usure des surfaces d’étanchéité et à la fréquence de manœuvre plus élevée qui en résulte) peut être constatée uniquement sur les purgeurs à fonctionnement intermittent (par ex. purgeurs thermodynamiques à disque). 5.1.2. Evaluation de la fonction de purge à l’aide d’un verre de regard placé en aval du purgeur Se référer à ce qui a été mentionné sous 5.1.1. La pertinence est encore moindre, étant donné que dans l’espace réduit du verre de regard, la moindre quantité de vapeur de détente produit déjà des vitesses d’écoulement relativement élevées avec une turbulence correspondante. Les purgeurs à fonctionnement intermittent permettent uniquement d’observer l’ouverture et la fermeture, mais pas l’échappement de vapeur vive. 5.1.3. Evaluation de la fonction de purge à l’aide d’un verre de regard ou d’un dispositif de contrôle placé en amont du purgeur Un verre de regard bien construit et installé en amont du purgeur assure le contrôle efficace de celui-ci. La formation de vapeur de détente ne faussera pas le résultat du contrôle. Par rapport au verre de regard installé en aval du purgeur, celui placé en amont est soumis à des pressions et des températures plus élevées. Il faut donc des corps haute pression et des verres de qualité supérieure, ce qui explique la différence de prix à l’achat. Les Vaposcopes du programme GESTRA sont parfaitement appropriés au contrôle visuel du purgeur (Fig. 65). La surveillance optimale du purgeur est garantie lorsque le Vaposcope est installé directement en amont du purgeur. Dans ce cas, il ne révèle pas seulement la moindre perte de vapeur vive, mais également toute accumulation de condensat, aussi faible soit-elle, bien que l’accumulation limitée à la tuyauterie de condensat soit sans importance pour le chauffage. Pour contrôler l’absence d’accumulation de condensat dans la surface de chauffe pour les situations de chauffage critiques, il est recommandé d’installer un deuxième Vaposcope immédiatement à la sortie de condensat de l’échangeur de chaleur (Fig. 66). 5.1.4. Contrôle des purgeurs à flotteur Le purgeur UNA 23 peut être équipé d’une glace signalant si le purgeur accumule du condensat ou laisse échapper de la vapeur par son organe de fermeture. 84 Le condensat et la vapeur (gaz) dans le sens de passage doivent traverser la poche d’eau au niveau du déflecteur rigide. Comme la vapeur est un fluide de poids spécifique plus léger, elle pousse le niveau de condensat vers le bas. Sens de passage Déflecteur Axe de visée Le déflecteur plonge dans l’eau. Service normal Lorsque le Vaposcope est complètement immergé, le condensat s’est accumulé dans la tuyauterie. Si le Vaposcope est monté immédiatement derrière la surface de chauffe, il faut s’attendre à une retenue pouvant aller jusque dans la surface de chauffe. Retenue de condensat Le passage de la vapeur abaisse fortement le niveau d’eau. Bien qu’invisible, la vapeur occupe l’espace entre le déflecteur et le niveau d’eau. Fuite de vapeur Fig. 65 Mode de fonctionnement du Vaposcope GESTRA 85 5.2. Contrôle par comparaison de la température Verre de regard Contrôle du chauffage Fig. 66 Verre de regard Contrôle du purgeur La mesure de la température dans la tuyauterie de condensat en amont du purgeur est une autre méthode souvent utilisée dans le cas d’échangeurs de chaleur où l’accumulation de condensat doit être évitée. Cette méthode est cependant problématique. Dans certains cas, le fonctionnement d’un purgeur peut être jugé en mesurant la température de surface en différents points de la tuyauterie, par ex. immédiatement en amont ou en aval du purgeur ou encore à l’entrée de la vapeur. Il ne faut cependant pas oublier que les températures dépendent de la pression régnant au point de mesure, du pourcentage de gaz dans la vapeur (réduction de la pression partielle de la vapeur et ainsi de la température) et de l’état de la surface de la tuyauterie lors de la mesure. Lors du choix de point de mesure, il faut également tenir compte du fait que la température du condensat, même en l’absence d’accumulation, peut être inférieure à celle de la vapeur saturée. La mesure de la température en aval du purgeur permet uniquement de déduire la hauteur de la pression dans la tuyauterie de condensat. Elle ne permet pas de contrôler le purgeur. 5.3. Contrôle par comparaison des bruits La méthode souvent utilisée consistant à contrôler le fonctionnement du purgeur à l’aide d’un stéthoscope n’est possible qu’avec les purgeurs à fonctionnement intermittent. Ces purgeurs permettent de différencier nettement les périodes d’ouverture et de fermeture. La fréquence de manœuvre permet de tirer des conclusions sur le fonctionnement, sans toutefois constater s’il y a fuite de vapeur vive ou non. Le contrôle du purgeur par la mesure des bruits de structure ultrasoniques générés par le purgeur est d’un plus grand intérêt. Cette méthode est basée sur le fait que la vapeur traversant un organe de laminage produit une intensité sonore supérieure à celle de l’eau qui s’écoule (condensat). Le VAPOPHONE GESTRA VKP a fait ses preuves en tant qu’appareil de contrôle. Le récepteur du VKP convertit les vibrations ultrasoniques mécaniques générées dans le siège ou l’organe de fermeture d’un purgeur en signaux électriques amplifiés et affichés sur l’appareil de mesure. 86 En ce qui concerne l’évaluation des résultats de mesure, il convient de noter que l’intensité sonore ne dépend que partiellement de la quantité de vapeur qui s’écoule. L’intensité sonore est également influencée par le débit de condensat, la pression différentielle et le type de source sonore, donc du type de purgeur utilisé. Quelques expériences acquises par les utilisateurs ont permis d’obtenir des résultats de contrôle utiles, par ex. pour les débits de condensat jusqu’à 30 kg/h et des pressions maximales de 20 bar et de détecter des pertes de vapeur à partir d’environ 2 à 4 kg/h. Fig. 66a Appareil de mesure ultrasonique pour le contrôle des purgeurs – Vapophone VKP 10 Fig. 66b Appareil de mesure ultrasonique pour le contrôle des purgeurs – TRAPtest VKP 40 Le VKP 10 détecte les bruits de structure à la surface du corps des purgeurs. L’évaluation de l’affichage s’effectue manuellement par l’utilisateur. L’appareil de mesure ultrasonique GESTRA VKP 40 a permis d’automatiser le contrôle des purgeurs. Le système peut être utilisé pour tous les types et toutes les marques. Un collecteur de données préprogrammé est utilisé pour enregistrer les valeurs mesurées dans l’installation. Les prescriptions spécifiques au purgeur données par le logiciel ont été prises en compte lors de la mesure ! L’évaluation a lieu après la transmission et l’enregistrement des données dans le PC. Le système de gestion des purgeurs est basé sur la comparaison avec les données historiques dans le logiciel. 87 5.4 Contrôle continu des purgeurs Système VKE Le dispositif de contrôle VKE sert à surveiller les pertes de vapeur et l’accumulation de condensat des purgeurs. Une chambre de mesure indépendante avec électrode de mesure à laquelle la station de contrôle est raccordée est installée en amont du purgeur à surveiller. Le système VKE avec chambre de mesure peut être utilisé sur les purgeurs de l’ensemble des systèmes et des marques. Mode de fonctionnement L’électrode signale l’état condensat ou vapeur à la station de contrôle NRA 1-3 (pour le télécontrôle automatique). Lorsque le purgeur fonctionne parfaitement, l’électrode est entourée de condensat. En cas de pertes de vapeur dans le purgeur, le condensat est repoussé jusqu’à ce que l’électrode soit entourée de vapeur. L’état correspondant est affiché. La station de contrôle NRA 1-3 peut surveiller un maximum de 16 purgeurs. Chaque purgeur raccordé peut faire l’objet d’une surveillance des pertes de vapeur et d’accumulation de condensat. Grâce à différents modes de fonctionnement et à l’intégration de la température système, les valeurs limites sont automatiquement adaptées et les défauts immédiatement détectés. La signalisation de l’intervalle d’entretien se fait sur le devant de la station de contrôle, un contact sans potentiel signale la présence de défauts. La station de contrôle est disponible dans le corps pour montage mural et pour montage sur panneau. La chambre de mesure VKE 26 sert à la surveillance fiable de l’accumulation de condensat dans l’installation. Température de l’installation (en option) Station de contrôle NRA 1-3 Câble blindé de 100 m maxi 16 purgeurs maxi, type Rhombusline, par ex. MK 45-1 et BK 45 Télécontrôle Rhombusline *) Alarme Electrode NRG 16-28 Télécontrôle avec chambre de mesure universelle *) Câble blindé de 100 m maxi Station de contrôle NRA 1-3 16 chambres de mesure maxi VKE 16-1/16A Fig. 67 Système VKE 88 Electrode NRG 16-19 ou NRG 16-27 Alarme *) Combinaison possible 6. Utilisation de la chaleur sensible du condensat 6.1. Considérations générales Page 91 6.2. Exemples d’utilisation possible de la chaleur sensible du condensat91 6.2.1. Accumulation de condensat dans l’échangeur de chaleur 91 6.2.2. Système de récupération de la vapeur de détente (circuit de condensat fermé) 93 7. Désaération des échangeurs de chaleur 94 8. Systèmes de retour de condensats 95 6. Utilisation de la chaleur sensible du condensat 6.1. Considérations générales Normalement, dans un échangeur de chaleur chauffé à la vapeur, seule la chaleur de condensation est transmise au produit à réchauffer. Pour obtenir la capacité de chauffe optimale, le purgeur doit évacuer le condensat dès sa formation. La chaleur encore contenue dans le condensat est évacuée avec celui-ci. Elle représente un pourcentage considérable de l’enthalpie totale qui augmente avec la pression. Ainsi, à une pression de service de 1 bar, la chaleur sensible est de 19 % de l’enthalpie totale de la vapeur, à une pression de 10 bar, elle est de 28 % et à 18 bar de 32 % (voir les tableaux de vapeur, Fig. 83). Si le condensat est évacué à l’extérieur sans être réutilisé, une partie importante de l’énergie calorifique qui était nécessaire pour la production de la vapeur est perdue. Par ailleurs, le renouvellement complet et la production de l’eau d’alimentation génèrent des dépenses supplémentaires. Il est donc courant de récupérer le condensat autant que possible pour le réutiliser pour la production de vapeur ou au moins comme eau industrielle. L’utilisation de la vapeur de détente formée lors de la chute de pression du condensat, à savoir de la pression de service dans l’échangeur de chaleur à la pression dans la tuyauterie de condensat, est plus problématique (vapeur de détente). L’évacuation du condensat vers l’extérieur (collecteur de condensat ouvert) peut non seulement avoir un impact négatif sur l’environnement, même en cas d’utilisation du condensat, mais peut également causer des pertes de chaleur considérables. Ainsi, les pertes de chaleur par rapport à l’énergie calorifique totale produite sont de 3,2 % à une presion de service de 1 bar, de 13 % à une pression de 10 bar et de 17 % à 18 bar. La quantité de vapeur de détente formée à différentes pressions amont et contre-pressions peut être consultée dans le diagramme, Fig. 68. 6.2. Exemples d’utilisation possible de la chaleur sensible du condensat 6.2.1. Accumulation de condensat dans l’échangeur de chaleur Grâce à l’accumulation de condensat, une partie de la chaleur contenue dans celui-ci est également utilisée directement pour le chauffage. Dans des cas extrêmes, il est possible de prélever une quantité de chaleur du condensat telle qu’après évacuation, il n’y a plus formation de vapeur de détente. Ce mode de fonctionnement n’est possible que si, malgré l’accumulation de condensat, la capacité de chauffe ainsi que la température de chauffe souhaitées sont atteintes et que l’échangeur de chaleur fonctionne sans coups de bélier (par ex. échangeur de chaleur vertical à contre-courant ou préchauffeur vertical conformément à la Fig. 38). Pour les échangeurs de chaleur sans régulation, les purgeurs thermostatiques évacuant le condensat avec un refroidissement prescrit suffisent (purgeurs BK réglés de manière appropriée ; purgeurs MK avec membrane U ; purgeurs UBK). L’organe de réglage des échangeurs de chaleur avec régulation n’est pas installé côté vapeur, mais au contraire côté condensat. 91 Revaporisation en kg/kg de condensat bar de pression en amont du purgeur Fig. 68 Quantité de vapeur de détente Revaporisation lors de la détente du condensat d’ébullition. 92 6.2.2. Système de récupération de la vapeur de détente (circuit de condensat fermé). La vapeur de détente est utilisée pour le chauffage d’échangeurs de chaleur placés en aval et le condensat sert à alimenter la chaudière. Ceci nécessite un réseau de vapeur avec au moins deux étages de pression (Fig. 69). Utilisation de la vapeur de détente Détendeur Ballon de détente Fig. 69 Si la surface de chauffe en aval nécessite davantage de vapeur, le détendeur fournit de la vapeur vive Un seul échangeur de chaleur fonctionnant à la vapeur de détente, comme par ex. un ballon d’eau chaude, suffit le cas échéant pour les petites installations. Echangeurs de chaleur à contre-courant pour chauffage à eau chaude ou similaire (Fig. 70). MK en tant que désaérateur Tube de sécurité vertical Pompe Ballon de détente Fig. 70 Système de récupération de la vapeur de détente simple avec circulation par thermosiphon. La quantité de vapeur de détente dépend du débit de condensat et ne peut être adaptée aux besoins variables. 93 7. Désaération des échangeurs de chaleur L’air ou d’autres gaz incondensables pénètrent dans l’installation, notamment pendant les arrêts de celle-ci. L’absence de dégazage ou un dégazage insuffisant de l’eau d’alimentation est une autre cause, tout comme l’utilisation des buées provenant des produits comme vapeur de chauffe, une pratique courante, en particulier dans les sucreries. L’air et les autres gaz entravent nettement le transfert de chaleur. Par ailleurs, ils réduisent la pression partielle de la vapeur et ainsi sa température. Bien que le manomètre indique la pression totale dans l’espace de vapeur en présence d’un mélange vapeur/ gaz, la température mesurée ne correspond qu’à celle de la pression partielle de la vapeur et est donc inférieure à celle de la vapeur saturée de la pression totale mesurée. Comme la différence de température entre la vapeur de chauffe et le produit à réchauffer se réduit, la capacité de chauffe diminue (Fig. 28). A une pression totale de 11 bar par exemple et sans aucune présence de gaz, la température est de 183 °C. Avec une proportion de gaz de 10 %, la température s’abaisse à 180 °C et avec 35 %, elle est de 170 °C. Cet exemple permet de conclure que la concentration d’air est la plus importante à l’endroit le plus froid de la surface de chauffe. Il faut en tenir compte lors de la disposition des désaérateurs. Pour les échangeurs de chaleur en majorité de petite et moyenne taille, l’utilisation de purgeurs à désaération automatique permet normalement d’obtenir une désaération suffisante (tous les purgeurs GESTRA assurent la désaération automatique). Dans les échangeurs à grand volume, tels que les cuiseurs, évaporateurs et autoclaves, les gaz ont tendance à se concentrer à certains endroits en fonction de la forme de l’espace de vapeur et des conditions d’écoulement qui en résultent. Dans ce cas, les espaces de vapeur doivent être désaérés séparément à un ou plusieurs endroits. Les purgeurs thermostatiques GESTRA des séries BK et en particulier MK conviennent comme désaérateurs de systèmes à vapeur saturée. Pour accélérer l’évacuation de l’air des espaces de vapeur, il est recommandé de poser un tube non calorifugé d’au moins 1 m de long en amont du désaérateur. La condensation accrue de la vapeur à cet endroit entraîne une concentration locale de la proportion d’air avec une baisse correspondante de la température, ce qui conduit à une ouverture plus rapide et plus grande du purgeur. La Fig. 29 représente quelques dispositions efficaces de désaérateurs sur des échangeurs de chaleur de grand volume. 94 8. Système de retour de condensats Le refoulement du condensat, par exemple de retour au générateur de vapeur, requiert la présence d’une pente suffisamment importante. Peu importe qu’il s’agisse d’une pente purement géodésique, d’une pression différentielle ou de l’addition des deux. Pour les installations importantes (quantité importante de condensat) et/ou lorsque le condensat doit être refoulé à un niveau plus élevé, la contre-pression peut atteindre un niveau inacceptable (par ex. dans les installations avec régulation, voir entre autres le point 4.8.1). Dans ce cas, il est indiqué de collecter le condensat par sections ou séparément des différentes parties de l’installation. Le condensat est alors transporté du collecteur de condensat au réservoir d’eau d’alimentation à l’aide de pompes commandées en fonction du niveau (Fig. 71). Condensat Vapeur de détente Structure 1. Collecteur de condensat avec équipement 1.1 Collecteur de condensat GESTRA 1.2 Groupe manomètre 1.3 Indicateur de niveau d’eau 1.4 Soupape de sûreté 1.5 Robinet de vidange 2. Commande de niveau 2.1 Electrode de niveau GESTRA 2.2. Bouteille extérieure GESTRA 2.3. 2.4 3. 3.1 3.2 3.3 3.4 Vanne d’arrêt Armoire de commande GESTRA Groupe de pompage Pompe à condensat Clapet de retenue GESTRA DISCO Robinet d’isolement GESTRA Robinet d’isolement GESTRA avec cône de laminage 3.5 Groupe manomètre pour tuyauterie de refoulement Fig. 71 Installations de collecte et de retour des condensats GESTRA 95 Pour transporter de faibles ou moyens débits de condensat provenant de parties éloignées de l’installation, l’installation de retour des condensats GESTRA sans pompes représente une solution économique. La vapeur motrice est utilisée comme moyen de transport. Le condensat s’écoule vers le collecteur de condensat hors pression. Dès que le condensat atteint le niveau supérieur réglé, une électrode de niveau transmet une impulsion de fermeture à l’électrovanne installée dans la tuyauterie de désaération et simultanément une impulsion d’ouverture à l’électrovanne de la tuyauterie de vapeur motrice. Dès que le niveau de condensat minimal prescrit est atteint dans le collecteur, une deuxième électrode transmet une impulsion de fermeture à l’électrovanne vapeur et une impulsion d’ouverture à l’électrovanne de désaération (Fig. 72). Désaération Vapeur motrice Tuyauterie de condensat Purge de la tuyauterie de vapeur motrice Structure 1 Collecteur de condensat GESTRA Condensat des utilisateurs 2 Manomètre 3 Electrode de niveau GESTRA 4 Electrovanne 5 Robinet d’isolement 6 Clapet de retenue GESTRA DISCO 7 Purgeur GESTRA Fig. 72 Installation de retour des condensats GESTRA fonctionnant sans pompes, type KH Les installations de retour des condensats GESTRA fonctionnant sans pompes sont également disponibles avec commande à flotteur sans aucune énergie auxiliaire électrique, type FPS. 96 9. Purge des installations à air comprimé Page 99 9. Purge des installations à air comprimé L’air atmosphérique contient toujours plus ou moins d’humidité sous forme de vapeur d’eau. Cette quantité de vapeur d’eau peut être au maximum égale à la quantité de saturation. La quantité de saturation correspond au poids maximum de vapeur d’eau en grammes contenue dans un mètre cube d’air et dépend uniquement de la température de l’air (Fig. 73). La quantité de saturation, appelée également humidité absolue, est identique au poids spécifique de la vapeur saturée à cette température. La limite de saturation augmente au fur et à mesure que la température monte et diminue lorsque la température descend. La quantité de vapeur dépassant la limite de saturation se condense. Le poids effectif de vapeur d’eau contenue dans 1 m3 exprimé en % de la quantité maximale de saturation est l’humidité relative (100 % d’humidité relative = quantité de saturation = humidité absolue). Exemple : 1 m3 d’air saturé à 23 °C contient 20,5 g de vapeur (humidité absolue). Si cet air est comprimé d’1 bar absolu à 5 bar absolu et la température est maintenue constante à 23 °C par refroidissement, le volume tombera à 1/5 m3. Par conséquent, ce volume d’air ne peut absorber que 1/5 de la quantité de vapeur contenue dans 1 m3 d’air aspiré de 20,5 g, donc 4,1 g. Le reste, à savoir 20,5 - 4,1 = 16,4 g se condense sous forme d’eau. La quantité maximale possible de condensat à une pression d’aspiration de 0 bar, à des températures d’aspiration différentes et une température d’air comprimé de 20 °C peut être consultée dans la Fig. 74. Les valeurs indiquées dans ce tableau doivent être multipliées par la quantité d’air effectivement aspirée en m3, laquelle doit être déterminée le cas échéant à partir de l’unité de débit, comme par ex. m3/h ou l/mn. Exemple : 1000 m3 d’air par heure sont comprimés à 12 bar. Température d’aspiration 10 °C, température de l’air comprimé 20 °C. Suivant le tableau, la quantité maximale de condensat est de 8,0 g/m3, donc pour 1000 m3/h = 8000 g/h = 8,0 kg/h. L’eau séparée de l’air comprimé doit être éliminée de l’installation car elle entraînerait la corrosion et l’érosion. Il est recommandé de purger l’installation à air comprimé complète car il y a précipitation continue de l’humidité jusqu’à ce que l’air se soit refroidi à la température ambiante. Nous recommandons de purger les refroidisseurs des compresseurs ainsi que les réservoirs et les tuyauteries d’air comprimé à des distances fixes et aux points bas des tuyauteries et avant chaque remontée avec changement de direction (Fig. 75). Dans tous les cas où il faut de l’air quasiment sec (le cas échéant également de l’air exempt d’huile), il convient d’utiliser un séparateur d’eau selon le principe de la force centrifuge (séparateur d’eau GESTRA du type TP) ou, pour une qualité d’air absolument sec, un absorbeur d’eau et pour la précipitation d’huile un absorbeur ou séparateur d’huile. Pour la purge automatique, GESTRA fournit des purgeurs à flotteur avec des combinaisons d’équipement spéciales. 99 Température de l’air en °C Humidité en g/m3 Fig. 73 Taux d’humidité dans l’air 100 Tempéra- ture d’aspi- ration Taux d’humidité à 100 %/ de saturation (voir Fig. 74) -10 °C 12,14 g/m3 0 °C 14,84 g/m3 +10 °C 19,4 g/m35,8 +20 °C 17,3 g/m3 +30 °C 30,4 g/m3 +40 °C 51 g/m3 Quantité maximale de condensat en g pour 1 m3 d’air aspiré à la pression de service 4 bar 0 1 7,3 13,7 26,9 47,7 8 bar 0 2,7 8,0 15,3 28,5 49,1 12 bar 0,6 3,4 8,3 16,0 29,1 49,7 16 bar 1 3,7 8,6 16,2 29,4 50 22 bar 1,3 4 8,8 16,5 29,6 53 32 bar 1,5 4,2 16,8 29,9 50,5 Fig. 74 Quantité maximale de condensat formée par m3/h d’air aspiré, p = 0 bar effectif, température d’aspiration, voir tableau, température de l’air comprimé 20 °C, humidité de l’air à l’aspiration 100 % 101 Réservoir d’air comprimé Séparateur d’eau Compresseur Refroidisseur Fig. 75 Afin d’obtenir une purge parfaite, il faut tenir compte des points suivants lors de la pose des tuyauteries et de l’installation du purgeur : a)le condensat doit pouvoir s’écouler librement du point de purge au purgeur avec une pente descendante continue ; b)lors de la pose de la tuyauterie, il faut veiller à ce que la pente soit suffisamment importante. Dans les tuyauteries horizontales, il peut y avoir formation d’une poche d’eau dès le robinet d’isolement. Comme la pression qui règne en amont et en aval de la poche d’eau est la même, l’eau reste bloquée dans la tuyauterie formant une garde d’eau. De ce fait, le condensat ne peut pas s’écouler vers le purgeur ; c)l’ouverture du purgeur à flotteur nécessite un niveau de condensat suffisamment élevé dans le corps du purgeur qui ne peut se former que si l’air présent dans le purgeur peut s’échapper. Les purgeurs GESTRA permettent à l’air de s’échapper lorsque le débit de condensat est très faible et la tuyauterie de condensat est posée avec une pente constante (aussi verticale que possible) et relativement grande par rapport au débit. Lorsque le condensat entre dans le purgeur et au fur et à mesure que le niveau d’eau augmente dans le purgeur, l’air peut alors s’échapper en refluant dans la tuyauterie dans le sens inverse du condensat. Si le débit de condensat est assez important, ce qui est par exemple le cas lorsque la tuyauterie de condensat se remplit complètement par un flux d’eau au démarrage, l’air est bloqué dans le corps du purgeur. Le niveau de condensat nécessaire à l’ouverture du purgeur ne se forme que très lentement, voire pas du tout. L’évacuation du condensat est alors insuffisante. Dans ce cas, il est recommandé de raccorder le corps du purgeur à la tuyauterie d’air comprimé par une « tuyauterie d’équilibrage », permettant à l’air de s’échapper et ainsi l’écoulement immédiat du condensat vers le purgeur (Fig. 76). 102 Tuyauterie de gaz ou d’air comprimé Tuyauterie d’équilibrage Tubulure d’accumulation par ex. : Séparateur d’eau Refroidisseur Réservoir avec ou sans robinet Tuyauterie Tige de robinet d’équilibrage horizontale Purgeur à flotteur pour montage horizontal Tuyauterie de gaz ou d’air comprimé Tubulure d’accumulation Robinet Purgeur à flotteur pour montage vertical Tuyauterie d’équilibrage avec ou sans robinet Fig. 76 d)de faibles quantités d’huile normalement formées avec des compresseurs lubrifiés n’entravent pas le fonctionnement des purgeurs GESTRA. Si le condensat est fortement chargé d’huile, il est recommandé de monter un ballon séparateur en amont du purgeur, d’où l’émulsion d’huile est vidangée de temps en temps, par exemple à l’aide d’un robinet manuel (Fig. 77). par ex. : Séparateur Refroidisseur Tuyauterie d’équilibrage Réservoir Tuyauterie Hauteur de charge suffisante Tuyauterie courte Purgeur à flotteur pour montage horizontal Huile Eau Vidange d’huile Purgeur à flotteur pour montage vertical Fig. 77 Au lieu du purgeur, il est également possible d’utiliser une électrovanne commandée par un relais temporisé. Cette vanne étant ouverte pendant quelques secondes à des intervalles prédéfinis permet l’air comprimé qui passe de nettoyer en même temps les surfaces d’étanchéité de la vanne. Attention : pertes d’air ! e)installations extérieures : il convient de chauffer la tuyauterie et le purgeur sinon il y a risque de gel. Avant la première mise en service d’une installation neuve, il faut remplir le purgeur à flotteur d’eau ! 103 Page 10. Dimensionnement des tuyauteries de condensat 10.1. Considérations générales 107 10.2. Exemples 113 10.Dimensionnement des tuyauteries de condensat 10.1.Considérations générales 10.1.1.Le diamètre intérieur de la tuyauterie entre l’échangeur de chaleur et le purgeur est normalement choisi en fonction du diamètre nominal du purgeur nécessaire. 10.1.2.En ce qui concerne la tuyauterie de condensat en aval du purgeur, il faut tenir compte de la revaporisation. Même avec une pression différentielle très faible, le volume de la vapeur de détente est un multiple de celui du liquide si le condensat est évacué quasiment à la température d’ébullition (pour une détente de 1‚2 bar absolu à 1,0 bar absolu par exemple, le volume augmente environ 17 fois). Dans ces cas, il suffit de dimensionner la tuyauterie de condensat uniquement en fonction de la quantité de vapeur de détente. La vitesse d’écoulement de la vapeur de détente ne doit pas être trop élevée afin d’éviter les coups de bélier (par ex. par la formation d’ondes), les bruits d’écoulement ou l’érosion. La vitesse d’écoulement de 15 m/s en bout de tuyauterie lors de l’entrée dans le collecteur de condensat ou le ballon de détente constitue une valeur empirique utile. Vous pouvez consulter les diamètres intérieurs de la tuyauterie qui en résultent dans la Fig. 78. Si les tuyauteries sont plus longues (>100 m) et les débits de condensat plus importants, il convient de calculer les chutes de pression pour éviter les contre-pressions éventuellement trop élevées en se basant sur la vitesse de la vapeur de détente (Fig. 79 et 80). 10.1.3.Si le condensat se présente principalement à l’état liquide (par ex. en cas de refroidissement important ou de pression différentielle extrêmement faible), le diamètre de la tuyauterie doit être calculé en se basant dans la mesure du possible sur une vitesse d’écoulement du condensat = 0,5 m/s. Le diamètre intérieur de la tuyauterie en fonction de la vitesse d’écoulement choisie peut être déterminé à l’aide de la Fig. 81. Si le condensat est refoulé par des pompes, il ne peut être présent dans la tuyauterie de refoulement qu’à l'état liquide. Pour déterminer le diamètre nominal de la tuyauterie, la vitesse moyenne peut être estimée à 1,5 m/s. Le diamètre nominal de la tuyauterie qui en résulte peut être consulté dans la Fig. 81. 107 108 0,2 35,7 37,9 40,1 44,2 46,8 48,8 50,4 52,0 53,3 54,3 55,7 56,5 59,9 61,3 62,3 64,4 66,9 69,0 70,2 72,9 75,1 76,8 78,5 80,0 81,4 0,5 16,0 18,0 20,6 23,5 25,5 27,1 28,4 29,6 30,5 31,5 32,3 33,0 35,5 36,4 37,2 38,7 40,5 42,0 42,9 44,8 46,3 47,5 48,7 49,7 50,7 0,8 7,4 10,0 12,9 15,8 17,7 19,2 20,4 21,5 22,3 23,1 23,9 24,5 26,7 27,5 28,2 29,5 31,0 32,3 33,0 34,7 36,0 37,0 38,0 38,8 39,6 1,2 6,8 10,3 12,3 13,9 15,0 18,0 16,9 17,7 18,4 18,9 20,9 21,7 22,3 23,5 24,8 26,0 26,6 28,1 29,2 30,1 31,0 31,7 32,5 1,0 6,1 9,5 12,6 14,5 16,0 17,1 18,2 19,0 19,8 20,5 21,1 23,1 23,9 24,6 25,7 27,2 28,4 29,0 30,6 31,8 32,7 33,6 34,4 35,2 7,6 9,2 10,7 11,9 12,9 13,7 14,4 15,2 15,7 17,6 18,3 18,9 19,9 21,5 22,3 22,9 24,2 25,3 26,1 26,9 27,5 28,2 1,5 5,3 7,3 8,5 9,7 10,5 11,2 11,9 12,4 14,2 14,9 15,5 16,5 17,7 18,7 19,2 20,4 21,4 22,1 22,9 23,5 24,1 2,0 4,5 6,0 7,3 8,1 8,9 9,6 10,1 11,9 12,6 13,1 14,1 15,2 16,2 16,7 17,9 18,8 19,5 20,1 20,7 21,2 2,5 3,8 5,3 6,3 7,1 7,9 8,4 10,2 10,9 11,4 12,3 13,4 14,3 14,8 15,9 16,8 17,5 18,1 18,6 19,1 3,0 3,5 4,7 5,6 6,5 7,0 8,9 9,5 10,0 11,0 12,0 12,9 13,4 14,5 15,3 15,9 16,5 17,0 17,5 3,5 3,0 4,2 5,1 5,7 7,7 8,4 8,9 9,8 10,8 11,7 12,2 13,2 14,0 14,6 15,2 15,7 16,2 4,0 2,8 4,0 4,6 6,7 7,4 7,9 8,9 9,9 10,8 11,2 12,2 13,0 13,6 14,1 14,6 15,1 4,5 2,7 3,5 5,8 6,6 7,1 8,0 9,1 9,9 10,4 11,4 12,1 12,7 13,2 13,7 14,2 5,0 2,1 4,8 5,5 6,0 7,0 8,0 8,8 9,2 10,2 10,9 11,4 12,0 12,4 12,8 6 100 1,0 200 1,4 300 1,7 400 2,0 500 2,2 600 2,4 700 2,6 800 2,8 900 3,0 1.000 3,2 1.500 3,9 2.000 4,5 3.000 5,5 9 5.000 7,1 2,1 3,6 4,8 5,7 6,2 7,1 7,8 8,4 8,6 9,3 9,6 Fig. 78 Dimensionnement des tuyauteries de condensat (exemples de calcul à partir de la page 107) Bases pour la détermination du diamètre (intérieur) de la tuyauterie : 1.Seule la quantité de vapeur de détente est prise en compte 2.La vitesse d’écoulement de la vapeur de détente estimée est de 15 m/s g/h k Facteur 8 4,0 4,8 2,4 5,3 3,3 6,2 4,5 7,2 5,6 8,0 6,5 8,4 7,0 9,3 7,9 10,0 8,6 10,5 9,2 11,0 9,7 11,4 10,1 11,8 10,5 7 Pression en bout de tuyauterie de condensat (bar absolu) Pour déterminer le diamètre effectif (mm), les valeurs indiquées doivent être multipliées par les facteurs suivants : 1,0 99 1,2 104 1,5 111 2,0 120 2,5 127 3,0 133 3,5 138 4,0 143 4,5 147 5,0 151 6,0 155 7,0 158 8,0 170 9,0 175 10,0 179 12,0 187 15,0 197 18,0 206 20,0 211 25,0 223 30,0 233 35,0 241 40,0 249 45,0 256 50,0 263 Pression Température abs. d’ébullition bar °C Etat du condensat avant détente 2,9 3,9 4,4 5,4 6,1 6,7 7,1 7,5 7,9 12 2,5 3,1 4,2 4,9 5,5 6,0 6,3 6,7 15 1,7 3,1 4,0 4,5 5,0 5,4 5,7 18 2,5 3,4 4,0 4,5 4,9 5,2 20 8.000 10.000 15.000 20.000 8,9 10,0 12,2 14,1 2,8 4,2 5,1 5,6 6,5 7,2 7,8 8,2 8,6 9,0 10 Coefficient de résistance C Diamètre nominal Fig. 79 Chute de pression dans les tuyauteries vapeur Les coefficients de résistance C sont déterminés à partir de la Fig. 80 pour les composants de tuyauterie mentionnés de même diamètre nominal. La chute de pression totale ∆p en bar est obtenue en additionnant toutes les valeurs individuelles ∑C et les données de fonctionnement de la Fig. 81. 109 Exemple Composants de la tuyauterie, DN 50 : 20 m de tuyauterie C = 8,11 1 robinet coudé C = 3,32 2 robinets spéciaux C = 5,60 1 té C = 3,10 2 coudes 90 C = 1,00 ∑C = 21,10 Données de fonctionnement : température t =300 °C pression vapeur abs. p =16 bar vitesse w=40 m/s Résultat ∆p =1,1 bar Pression absolue p Chute de pression ∆p en bar Température δ en °C Fig. 80 110 Vitesse d’écoulement w en m/s Débit volumétrique V en m3 . Fig. 81 Débit dans les tuyauteries 111 Température de la vapeur δ en °C Vitesse d’écoulement w en m/s Fig. 82 Vitesse d’écoulement dans les tuyauteries vapeur Exemple : température de la vapeur 300 °C, pression de la vapeur 16 bar, quantité de vapeur 30 t/h, diamètre nominal 200. Résultat : vitesse d’écoulement = 43 m/s 112 10.2.Exemples 10.2.1.Détermination du diamètre nominal de la tuyauterie en fonction de la quantité de vapeur de détente. 10.2.1.1.Pression avant la détente (pression de service) 5 bar abs., pression en bout de tuyauterie de condensat 1,5 bar abs., température du condensat proche de la température d’ébullition, 151 °C Débit de condensat 1200 kg/h Selon Fig. 78, tableau 1, coefficient de pression diff. = 14,4. Selon Fig. 78, tableau 2, le facteur de débit pour 1200 kg = 3,5. Donc : Diamètre = 14,4 x 3,5 = 50,4 mm Choisir DN 50. 10.2.1.2.Dans des conditions identiques à 10.2.1.1., le condensat se forme cependant avec un refroidissement de 20 K (20 K en dessous de ts). Selon le tableau 1, la température d’ébullition à 5 bar est de 151 °C. Donc : la température de condensat effective est 151 – 20 = 131 °C ; coefficient de pression diff. à 131 °C ≈ 10,2 (Par interpolation entre le coefficient de diamètre à 127 °C et une contre-pression de 1,5 bar = 9,2 et à 133 °C et une contre-pression de 1,5 bar = 10,7) multiplié par le facteur 3,5 (selon le tableau 2 pour 1200 kg/h), cela donne un diamètre de 10,2 x 3,5 = 35,7 mm. Choisir DN 40. 10.2.2.Détermination du diamètre de la tuyauterie en fonction de la quantité de liquide, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas ou pratiquement pas de vapeur de détente. Conditions identiques à 10.2.1.1., donc débit de condensat 1.200 kg/h ≈ 1.200 l/h ≈ 1,2 m3/h, pression amont 5 bar abs. ; contre-pression 1,5 bar abs. mais condensat avec refroidissement de 40 K (40 K en dessous de ts). Selon Fig. 78, tableau 1, température d’ébullition 151 °C à 5 bar, donc température effective du condensat 151 – 40 = 111 °C température d’ébullition à 1,5 bar = 111 °C, il n’y a donc pas formation de vapeur de détente. Par conséquent, détermination du diamètre de la tuyauterie de condensat selon Fig. 81 en se basant sur une vitesse d’écoulement de 0,5 – 0,6 m/s. Choisir DN 25. 113 Enthalpie de l’eau h', kJ/kg Enthalpie de la vapeur h", kJ/kg Chaleur de vaporisation r, kJ/kg 14,670000 10,020000 7,650000 6,204000 5,229000 3,993000 3,240000 2,730000 2,365000 2,087000 1,869000 1,694000 1,1590v0 0,885400 0,718400 0,605600 0,524000 0,462000 0,413800 0,374700 0,339000 0,315500 0,272700 0,240300 0,214800 0,194300 0,177400 0,163200 0,151100 0,140700 0,131700 0,123700 0,116600 0,110300 0,104700 0,099500 0,094890 0,090650 0,079910 0,066630 0,049750 0,039430 0,032440 0,027370 0,023530 0,020500 0,018040 0,014280 0,011500 0,009308 0,007498 0,005877 0,003728 0,003170 Poids spécifique de la vapeur p" kg/m3 Température ts, °C 45,84 54,00 60,08 64,99 69,12 75,88 81,35 85,95 89,97 93,52 96,72 99,64 111,38 120,23 127,43 133,54 138,87 143,62 147,92 151,84 155,46 158,84 164,96 170,42 175,35 179,88 184,05 187,95 191,60 195,04 198,28 201,36 204,30 207,10 209,78 212,37 214,84 217,24 223,93 233,83 250,33 263,91 275,56 285,80 294,98 303,32 310,96 324,63 336,36 347,32 356,96 365,70 373,69 374,15 Volume spécifique de la vapeur v" m3/kg Pression absolue p, bar abs. 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 5,00 5,50 6,00 7,00 8,00 9,00 10,00 11,00 12,00 13,00 14,00 15,00 16,00 17,00 18,00 19,00 20,00 21,00 22,00 25,00 30,00 40,00 50,00 60,00 70,00 80,00 90,00 100,00 120,00 140,00 160,00 180,00 200,00 220,00 221,20 0,0680 0,1000 0,1310 0,1610 0,1910 0,2500 0,3090 0,3660 0,4230 0,4790 0,5350 0,5900 0,8630 1,1290 1,3920 1,6510 1,9080 2,1650 2,4170 2,6690 2,9500 3,1700 3,6670 4,1610 4,6550 5,1470 5,6370 6,1270 6,6180 7,1070 7,5930 8,0840 8,5760 9,0660 9,5510 10,0500 10,5390 11,0310 12,5140 15,0080 20,1010 25,3610 30,8260 36,5360 42,4990 48,7800 55,4320 70,0280 86,9570 107,4340 133,3690 170,1550 268,2400 315,4570 191,83 225,97 251,45 271,99 289,30 317,65 340,56 359,93 376,77 391,72 405,21 417,51 467,13 504,70 535,34 561,43 584,27 604,67 623,16 640,12 655,78 670,42 697,06 720,94 742,64 762,61 781,13 798,43 814,70 830,08 844,67 858,56 871,84 884,58 896,81 908,59 919,96 930,95 961,96 1008,40 1087,40 1154,50 1213,70 1267,40 1317,10 1363,70 1408,00 1491,80 1571,60 1650,50 1734,80 1826,50 2011,10 2107,40 2584,8 2599,2 2609,9 2618,3 2625,4 2636,9 2646,0 2653,6 2660,1 2665,8 2670,9 2675,4 2693,4 2706,3 2716,4 2724,7 2731,6 2737,6 2742,9 2747,5 2751,7 2755,5 2762,0 2767,5 2772,1 2776,2 2779,7 2782,7 2785,4 2787,8 2789,9 2791,7 2793,4 2794,8 2796,1 2797,2 2798,2 2799,1 2800,9 2802,3 2800,3 2794,2 2785,0 2773,5 2759,9 2744,6 2727,7 2689,2 2642,4 2584,9 2513,9 2418,4 2195,6 2107,4 2392,9 2373,2 2358,4 2346,3 2336,1 2319,2 2305,4 2293,6 2283,3 2274,0 2265,6 2257,9 2226,2 2201,6 2181,0 2163,2 2147,4 2133,0 2119,7 2107,4 2095,9 2085,0 2064,9 2046,5 2029,5 2013,6 1958,5 1984,3 1970,7 1957,7 1945,2 1933,2 1921,5 1910,3 1899,3 1888,6 1878,2 1868,1 1839,0 1793,9 1712,9 1639,7 1571,3 1506,0 1442,8 1380,9 1319,7 1197,4 1070,7 934,3 779,1 591,9 184,5 0 Fig. 83 Tableau de la vapeur (Les tableaux détaillés de la vapeur sont disponibles dans le commerce spécialisé). 114 Page 11. Dimensionnement des tuyauteries de vapeur 12. Calcul du débit de condensat 12.1. Formules générales (unités Sl) 118 12.2. Dimensionnement des purgeurs 121 117 11.Dimensionnement des tuyauteries vapeur Lors du dimensionnement des tuyauteries vapeur, il faut veiller à ce que la chute de pression entre la chaudière et l’utilisateur ne soit pas trop importante. La chute de pression dépend principalement de la vitesse d’écoulement de la vapeur. Les valeurs empiriques suivantes pour la vitesse d’écoulement ont fait leurs preuves : Tuyauteries de vapeur saturée 20 – 40 m/s Tuyauteries de vapeur surchauffée suivant le débit 35 – 65 m/s Les valeurs plus basses sont également valables pour le débit plus faible. La Fig. 82 permet de déterminer le diamètre nominal nécessaire de la tuyauterie pour une vitesse d’écoulement de la vapeur donnée. La chute de pression attendue peut être consultée dans les Fig. 79 et 80. 117 12.Calcul du débit de condensat 12.1.Formules générales basées sur les unités Sl [J, W] 12.1.1.Si la quantité de chaleur nécessaire est connue (indiquée sur la plaque d’identification de l’échangeur de chaleur), le débit de condensat M par · être calculé à l’aide de la formule : heure peut il en résulte kW étant la quantité de chaleur nécessaire en kJ/s (kilojoule/seconde), le quotient 2100 la chaleur latente de la vapeur en kJ/kg à des pressions moyennes ; le facteur 1,2 étant ajouté pour compenser les pertes de chaleur. · pas connue, elle 12.1.2.Si la quantité de chaleur Q nécessaire par heure n’est · produit à réchauffer en l’espace peut être calculée à partir du poids M du d’une heure, de la chaleur spécifique et de la différence entre la température initiale t1 et la température finale t2 (∆t = t2 – t1) comme suit : Exemple : 50 kg doivent être réchauffés en l’espace d’une heure de 20 °C à 100 °C. La quantité de chaleur nécessaire est : Eau 118 Le débit de condensat est alors : Si les 50 kg d’eau doivent être vaporisés en l’espace d’une heure, il faut ajouter la chaleur latente d’environ 2100 kJ/kg, donc La quantité de vapeur totale nécessaire et par conséquent la quantité totale de condensat formée se calcule comme suit : M ≈ 2,1 (4,656 + 29,167) ≈ 71,0 kg/h Il· convient de noter que la chaleur spécifique de chaque produit est différente. Chaleur spécifique c Eau Lait Moût Marmelade Cire Fer Graisse Caoutchouc Solution de sel, saturée Soufre Alcool Air Huile pour machines Essence 4,190 3,936 3,894 1,256 2,931 0,502 0,670 1,424 3,266 0,754 2,428 1,005 1,675 2,093 Vous trouverez d’autres valeurs spécifiques de produit dans le guide GESTRA ou dans la littérature spécialisée. 119 12.1.3.Si le volume de la surface de chauffe et la différence de température (entre les températures initiale et finale) du produit à réchauffer sont connus, le débit de condensat M ·peut être calculé avec suffisamment de précision à l’aide de la formule suivante : dans laquelle : · M= Débit de condensat en kg/h F = Surface de chauffe en m2 k = Coefficient de transmission de chaleur en tD= Température de la vapeur t1 = Température initiale du produit à réchauffer t2 = Température finale du produit à réchauffer (très souvent, il suffit de connaître la température moyenne, par ex. la température ambiante) r = Chaleur latente en kJ/kg (estimée à 2100 à des pressions moyennes) Voici quelques valeurs empiriques pour le coefficient de transmission de chaleur k. Les faibles valeurs se réfèrent aux conditions de service particulièrement défavorables, telles que faible vitesse d’écoulement, produit visqueux, surfaces de chauffe encrassées et oxydées. Les valeurs élevées par contre se rapportent aux conditions de service particulièrement favorables comme par exemple des vitesses d’écoulement élevées, du produit à réchauffer très liquide et des surfaces de chauffe propres. Tuyauterie vapeur calorifugée 0,6 – 2,4 Tuyauterie vapeur non calorifugée 8 – 12 Registre de chauffage avec circulation naturelle 5 – 12 Registre de chauffage avec circulation forcée 12 – 46 Chaudière avec agitateur et enveloppe de réchauffage460 – 1500 Comme ci-dessus, avec liquide en ébullition 700 – 1750 Chaudière avec agitateur et serpentin de chauffage 700 – 2450 Comme ci-dessus, avec liquide en ébullition 1200 – 3500 Echangeur de chaleur tubulaire 300 – 1200 Evaporateur 580 – 1750 Comme ci-dessus, avec circulation forcée 900 – 3000 120 12.2.Dimensionnement des purgeurs (A ce sujet, voir également les points 3.1. ; 3.2.) Les formules indiquées dans la section 12.1. permettent de calculer le débit de condensat moyen pendant le chauffage complet. Ces formules montrent toutefois clairement qu’à conditions de service identiques, le débit de condensat augmente au fur et à mesure que la différence entre la température de vapeur et la température du produit à réchauffer augmente. Cela signifie que le débit de condensat est le plus important lorsque la température du produit à réchauffer est la plus basse, donc au début du chauffage. Par ailleurs, il faut tenir compte du fait que les chutes de pression dans la tuyauterie vapeur et dans l’échangeur de chaleur sont au maximum lorsque la consommation de vapeur est plus importante. Il en résulte que la pression de service et par conséquent la pression de travail (différence entre la pression de service en amont du purgeur et la pression en aval du purgeur) déterminant le débit du purgeur sont les plus faibles au début du chauffage. Des conditions extrêmes sont par ex. rencontrées lors de la purge des tuyauteries vapeur. Si de la vapeur saturée est utilisée, la quantité au démarrage peut être 20 fois supérieure à celle en service continu. En cas d’utilisation de vapeur surchauffée, la quantité de condensat formée en service continu est quasiment nulle. Des fluctuations de quantité et de pression extrêmes se rencontrent également dans les installations avec régulation et dans de nombreux procédés de cuisson. Si seule la consommation de vapeur moyenne (débit de condensat) est connue, il est nécessaire d’ajouter un facteur de sécurité, tout au moins pour les purgeurs à flotteur. Il faut s’attendre à ce que leur débit maximal (à une température de condensat de 100 °C) à des pressions moyennes soit 1,4 fois supérieur au débit d’eau chaude indiqué dans le diagramme de débit. Le débit maximal des purgeurs thermostatiques (débit d’eau froide) par contre est un multiple du débit d’eau chaude et peut être consulté dans le diagramme de débit correspondant. 121 13. Régulation de la pression et de la température 13.1. Régulation de pression Page 125 13.2. Régulation de la température sur les échangeurs de chaleur 128 13.2.1. Régulation côté vapeur 128 13.2.2. Régulation côté condensat 129 13.Régulation de la pression et de la température 13.1.Régulation de pression Souvent, la pression du générateur de vapeur est plus élevée que celle nécessaire au chauffage. Dans ce cas, il est en règle générale plus économique de réduire la pression de la vapeur. Les coûts d’acquisition des échangeurs de chaleur conçus pour de basses pressions sont moindres, la quantité de chaleur latente utilisable est plus élevée et la quantité de vapeur de détente réduite. 13.1.1.Dans la plupart des cas, la précision de réglage d’un régulateur proportionnel selon la Fig. 84, un appareil à simple siège avec clapet équilibré fonctionnant sans énergie auxiliaire, suffit. La pression minimale à maintenir agit sur la partie inférieure de la membrane par l’intermédiaire du ballon compensateur et du câble de commande. Cette pression exerce une force opposée à celle du ressort. La force du ressort et par conséquent la pression réduite peut être modifiée à l’aide du volant. Fig. 84 Détendeur GESTRA 125 13.1.2.L’installation correcte est très importante pour assurer le bon fonctionnement du régulateur de pression (Fig. 85). La plupart du temps, les régulateurs de pression fonctionnent en position de laminage. C’est pourquoi même de petites impuretés sont susceptibles de provoquer des dysfonctionnements. Il est donc recommandé d’installer un filtre en amont de chaque régulateur de pression, quel que soit le type. Les particules d’eau entraînées par la vapeur et traversant le détendeur à grande vitesse entraînent une usure prématurée des surfaces d’étanchéité suite à la cavitation et l’érosion. A l’arrêt de l’installation, la vapeur restante se condense dans la tuyauterie. Le condensat restant s’accumule au point le plus bas en amont du détendeur. Lors de la remise en service de l’installation, la vapeur entre en contact avec le condensat froid. Ce contact peut engendrer des coups de bélier. Les à-coups générés entraînent l’usure prématurée des membranes autorégulatrices et des soufflets. Pour ces raisons, la tuyauterie vapeur en amont de chaque régulateur de pression doit être purgée. Si la tuyauterie vapeur en aval du régulateur de pression remonte, il faut également procéder à une purge en aval du régulateur. Il est possible de renoncer à une purge immédiatement en amont du régulateur si le montage s’effectue dans une tuyauterie verticale avec un écoulement du bas vers le haut. <1m 1. 2. 3. 4. Tubulure de condensat Purgeur Robinet d’isolement Filtre 5. 6. 7. 8. Détendeur Ballon d’accumulation d’eau Ligne d’impulsions Point de prise d’impulsion Fig. 85 Exemples de montage pour détendeur de vapeur 126 La Fig. 85 montre quelques exemples de conception efficace, un tronçon de stabilisation d’environ 1 m étant judicieux pour le régulateur de pression conformément à la Fig. 84. 13.1.3.Lorsque la pression différentielle est relativement élevée (P2 < P1/2), utiliser de préférence un robinet à clapet conique à commande électrique ou pneumatique. Si cela n’est pas possible, il convient d’utiliser des détendeurs raccordés en série (Fig. 86). Le tronçon de stabilisation en amont du premier détendeur doit être dimensionné à 8 x DN. Le tronçon d’amortissement doit avoir une longueur de 5 m. Tronçon de stabilisation 1. 2. 3. 4. Tronçon d’amortissement Tubulure de condensat 5. Purgeur 6. Robinet d’isolement Filtre 7. Régulateur de pression Ballon d’accumulation d’eau Ligne d’impulsions Fig. 86 Régulateurs de pression raccordés en série pour la réduction progressive de pressions de vapeur élevées Le rapport de réduction le plus favorable pour les deux régulateurs est obtenu lorsque le dimensionnement du deuxième régulateur est supérieur de deux diamètres nominaux. Il en est de même pour la tuyauterie en aval. 13.1.4.Si la pression de vapeur varie fortement entre pression minimale et maximale et si une régulation de pression aussi précise que possible doit être effectuée, même en cas de besoin minimal, il convient de raccorder deux régulateurs de taille différente en parallèle (Fig. 87). Tronçon de stabilisation 1. 2. 3. 4. Tubulure de condensat 5. Purgeur 6. Robinet d’isolement Filtre 7. Régulateur de pression Ballon d’accumulation d’eau Ligne d’impulsions Fig. 87 Régulateurs de pression raccordés en parallèle pour une consommation de vapeur soumise à de fortes fluctuations 127 Le grand régulateur doit être réglé de sorte à se fermer en présence d’une pression réduite légèrement plus élevée que nécessaire à la fermeture du plus petit régulateur. Ceci permet l’ouverture des deux régulateurs à plein débit. En présence d’un faible débit, la pression réduite augmente légèrement, si bien que le grand régulateur se ferme, laissant le petit se charger de la régulation de pression. 13.2.Régulation de la température sur les échangeurs de chaleur 13.2.1.La régulation côté vapeur est le plus souvent utilisée. La Fig. 88 représente un régulateur de température usuel fonctionnant sans énergie auxiliaire du programme GESTRA. Un thermostat balayant le produit à réchauffer transmet ses impulsions à un cylindre de réglage actionnant la vanne-papillon. Celle-ci se ferme lorsque la température de consigne est atteinte. En ce qui concerne la purge de condensat, il faut tenir compte du fait que l’ouverture et le laminage du régulateur font varier fortement et en continu la pression de vapeur dans l’échangeur de chaleur (voir entre autres le point 4.7.). Robinet Sonde Thermostat Ressort de sécurité (sécurité contre la surchauffe) Presse-étoupe Echelle des valeurs de consigne (imprimée) Piston de réglage Bague d’ajustage Cylindre de réglage Tube capillaire Ajusteur de valeurs de consigne Fig. 88 Régulateur de température mécanique. Thermostat avec sonde-tube et robinet d’arrêt (appareil à simple siège à fermeture commandée par l’augmentation de la température). 128 13.2.2.La régulation côté condensat (voir point 4. 8. 3 et Fig. 38) présente l’avantage d’une pression toujours constante dans l’échangeur de chaleur. En même temps, elle permet d’utiliser la chaleur sensible du condensat. Il faut cependant se contenter d’un fonctionnement nettement plus lent (neutralisation) par rapport à la régulation côté vapeur. Par ailleurs, il faut prévoir des surfaces de chauffe résistant aux coups de bélier (par ex. préchauffeur vertical). Pour la régulation côté condensat, il est également possible d’utiliser le régulateur représenté dans la Fig. 88, le robinet devant être disposé côté condensat. Il convient d’installer un purgeur entre l’échangeur de chaleur et le robinet, empêchant la sortie de vapeur vive lorsque le robinet est complètement ouvert (par ex. au démarrage de l’installation). Régulation côté vapeur Régulation côté condensat Vapeur Vapeur Régulateur de temp. avec thermostat Produit Produit Purgeur Clapet de retenue Purgeur Régulateur de temp. avec thermostat Pressions différentes dans la surface de chauffe en fonction de la charge. Pas d’accumulation de condensat. Pression constante dans la surface de chauffe. Accumulation de condensat différente en fonction de la charge. Fig. 89 Régulation de l’échangeur de chaleur 129 Page 14. Utilisation avantageuse des clapets de retenue GESTRA DISCO 133 15. Clapets de retenue GESTRA DISCO 137 14.Utilisation avantageuse des clapets de retenue Les clapets de retenue jouent un rôle important dans le réseau de vapeur et de condensat. Ils contribuent à l’automatisation du chauffage, augmentent la fiabilité et peuvent même remplacer des robinetteries compliquées. L’utilisation d’une telle robinetterie est nettement facilitée par l’encombrement réduit du clapet de retenue GESTRA DISCO RK à intercaler entre deux brides. Le montage s’effectue simplement entre deux brides. Les Fig. 90 a et b représentent le fonctionnement et le montage. ouvert fermé Fig. 90a Les clapets s’ouvrent sous la pression du fluide et se ferment sous la force du ressort dès que l’écoulement cesse et avant tout reflux. Le ressort du clapet empêche également la circulation par thermosiphon. Fig. 90b Clapets DISCO RK, PN 6 - 40, DN 15 - 100 avec bague de centrage spéciale, resp. centrage externe à intercaler entre deux brides selon DIN, BSI et ASME 150/300 RF 133 14.1.Si les échangeurs de chaleur sont raccordés en parallèle, les clapets de retenue empêchent le chauffage et le remplissage à contre-courant d’un utilisateur arrêté du côté condensat (prévention de coups de bélier au prochain démarrage) (Fig. 91). Vaposcope Purgeur RK Fig. 91 14.2.La formation de vide dans l’espace de vapeur est empêchée : a)par le montage d’un clapet RK en parallèle avec le purgeur. Le RK s’ouvre dès que la pression dans l’espace de vapeur passe en dessous de celle de la tuyauterie de condensat (Fig. 92). Attention : judicieux uniquement pour les échangeurs de chaleur verticaux. Vaposcope Purgeur Fig. 92 134 RK b)par le montage d’un clapet RK en parallèle avec un désaérateur thermique ou seul comme cela est représenté dans la Fig. 93. Le RK s’ouvre dès qu’un vide partiel s’établit dans l’espace de vapeur. RK en tant que casse-vide Désaération thermique RK pour éviter le réchauffage à contre-courant Fig. 93 c)par le montage d’un clapet RK sur un ballon de détente (Fig. 94). Vapeur de détente Vers la chaufferie Condensat provenant des utilisateurs RK I Ballon de détente RK II Fig. 94 RK I : casse-vide RK II : clapet de pied 135 14.3.Si le serpentin de chauffage sert en même temps de serpentin de refroidissement, le montage d’un clapet RK permet d’éviter des dommages dus aux erreurs de commande (Fig. 95). En effet, la pénétration de vapeur comme celle de l’eau de refroidissement dans la tuyauterie vapeur est empêchée. Vapeur Eau de refroidissement RK Eau de refroidissement RK Condensat Fig. 95 136 15.Clapets de retenue à double battant®GESTRA DISCOCHECK BB Les clapets de retenue à double battant GESTRA DISCOCHECK complètent à merveille la gamme des clapets de retenue GESTRA DISCO, par exemple dans les grands diamètres nominaux. Leurs avantages spécifiques résident dans les chutes de pression extrêmement faibles, l’encombrement réduit, par ex. selon DIN API, ISO, EN à extrêmement réduit, le programme complet pour presque tous les fluides. Les clapets de retenue à double battant GESTRA DISCOCHECK du type BB sont conçus pour une durée de vie particulièrement longue et des chutes de pression extrêmement faibles. Position de fermeture Les demi-clapets avec joint métallique ou torique sont en contact avec le siège du corps. Position de fermeture Début d’ouverture Avant l’ouverture des demi-clapets, ils se soulèvent d’abord du support central du corps. Cet effet cinématique empêche l’usure des surfaces d’étanchéité. Début d’ouverture Ouverture complète L’angle d’ouverture est limité à 80° par les butées sur les clapets. Des butées supplémentaires sur le palier de clapet assurent la stabilité de la position d’ouverture. Fig. 96 Fonctionnement des clapets de retenue à double battant GESTRA DISCOCHECK BB Ouverture complète 137 Page 16. Diagrammes pour la sélection des purgeurs GESTRA 16.1. Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques jusqu’à PN 40, série BK 141 16.2. Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques, PN 63-630, série BK 142 16.3. Purgeurs thermostatiques avec commande auxiliaire par membranes autorégulatrices mono, jusqu’à PN 40, série MK 143 16.4. Purgeurs thermostatiques avec commande auxiliaire par membranes autorégulatrices mono, jusqu’à PN 25, série TK 144 16.5. Purgeurs thermostatiques pour températures de condensat constantes, jusqu’à PN 40, série UBK 46 145 16.6. Purgeurs à flotteur jusqu’à PN 16 146 16.7. Purgeurs à flotteur, PN 25 et PN 40 147 16.8. Purgeurs à flotteur, PN 63 148 16.9. Purgeurs à flotteur, PN 100 149 16.10. Purgeurs à flotteur, PN 160 150 16.11. Purgeurs à flotteur PN 16/25 151 16.12. Purgeurs thermodynamiques à tuyère étagée PN 16 152 16.Diagrammes pour la sélection des purgeurs GESTRA 16.1.Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques jusqu’à PN 40, série BK Les débits indiqués sont évacués à une température d’environ 10 K en dessous de la température d’ébullition. Des débits supérieurs nécessitent des refroidissements plus importants. Les débits de condensat froid (au démarrage) évacués par les purgeurs automatiques sont un multiple des débits de condensat indiqués dans le diagramme. Voir les notices techniques correspondantes. BK45 PN40 DN 15, 20, 25 à 22 bar de pression différentielle BK15 PN40 DN 40, 50 à 22 bar de pression différentielle BK46 PN40 DN 15, 20, 25 à 32 bar de pression différentielle [kg/h] [bar] Débit [lb/h] [psi] ∆PMX 141 16.2.Purgeurs thermostatiques/thermodynamiques, PN 63-630, série BK Les débits indiqués sont évacués à une température d’environ 10 K en dessous de la température d’ébullition. Des débits supérieurs nécessitent des refroidissements plus importants. Les débits de condensat froid (au démarrage) évacués par les purgeurs automatiques sont un multiple des débits de condensat indiqués dans le diagramme. Voir les notices techniques correspondantes. BK27N PN63 DN 40, 50, ΔPMX. 45 bar BK37 PN63 DN 15, 20, 25, ΔPMX. 45 bar BK28 PN100 DN 15, 20, 25, ΔPMX. 85 bar BK29 PN160 DN 15, 20, 25, ΔPMX. 110 bar BK212 PN630 DN 15, 20, 25, ΔPMX. 250 bar Débit [lb/h] [kg/h] [bar] [psi] ∆PMX 142 16.3.Purgeurs thermostatiques à membrane autorégulatrice mono, jusqu’à PN 40, série MK Les débits indiqués sont évacués à une température d’environ 10 K en dessous de la température d’ébullition. Les débits augmentent lorsque le condensat est froid (au démarrage). Les notices techniques correspondantes contiennent d’autres informations, notamment en cas d’utilisation de la membrane U (membrane de refroidissement). MK 45-1, MK 45-2, MK 35/2S, MK 35/2S3, PN40 DN 15, 20, 25 MK 35/31 ; MK 35/32 PN25 DN 3/8", 1/2"; MK 36/51 ; PN40 DN 1/4", 3/8", 1/2", 3/4" ; MK 25/2 ; PN40 DN 40, 50 MK 25/2S ; PN40 DN 40, 50 MK 36 MK 45 MK 20 Débit [lb/h] [kg/h] [bar] [psi] ∆PMX 143 16.4.Purgeurs thermostatiques avec commande auxiliaire par membranes autorégulatrices mono, jusqu’à PN 25, série TK Les débits indiqués sont évacués à une température d’environ 5 K en dessous de la température d’ébullition. Les débits augmentent lorsque le condensat est froid (au démarrage) (voir la notice technique correspondante). TK 23 PN16 DN 50, 65, 80, 100 TK 24 PN25 DN 50, 65, 80, 100 TK 24 [t/h] Débit [lb/h] TK 23 [bar] [psi] ∆PMX 144 16.5.Purgeurs thermostatiques pour températures de condensat constantes, PN 40, série UBK 46 En réglage donné en usine, le purgeur s’ouvre jusqu’à la pression de service de 19 bar à des températures de condensat <100 °C (par ex. à 4 bar à 80 °C, à 8 bar à 85 °C), à des pressions >20 bar à des températures de condensat >100 °C (par ex. à 32 bar à 116 °C). Les débits indiqués dans le diagramme sont évacués à des températures de condensat légèrement inférieures à la température d’ouverture. Les débits de condensat froid (au démarrage) évacués par les purgeurs sont un multiple des débits de condensat indiqués dans le diagramme (voir les notices techniques correspondantes). UBK 46 PN 40 DN 15, 20, 25 [lb/h] [kg/h] Débit [bar] [psi] ∆PMX 145 16.6.Purgeurs à flotteur jusqu’à PN 16, UNA 23 DN 15-50 ; UNA spécial type 62 DN 65-100 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition pour les diamètres nominaux et organes de fermeture (OF) correspondants. La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). [lb/h] [t/h] OF 2 Débit [bar] [psi] ∆PMX 146 OF 16 OF 13 OF 10 OF 8 OF 5 OF 4 OF 3,5 16.7.Purgeurs à flotteur, PN 25 et PN 40, UNA 25/26 DN 15-50 ; UNA spécial DN 65-100 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition pour les diamètres nominaux et organes de fermeture (OF) correspondants. La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). OF 32 OF 22 OF 16 OF 13 OF 12 OF 10 OF 8 [t/h] [bar] Débit [lb/h] OF 5 OF 4 OF 3,5 OF 2 [psi] ∆PMX 147 16.8.Purgeurs à flotteur PN 63 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition pour les diamètres nominaux et organes de fermeture (OF) correspondants. La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). UNA 27 DN 25, 40, 50 UNA spécial DN 65, 80, 100 OF 45 OF 32 OF 28 OF 22 [lb/h] [t/h] OF 16 Débit [bar] [psi] ∆PMX 148 16.9.Purgeurs à flotteur PN 100 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). UNA 38 PN100 DN 15, 20, 25, 40, 50 OF 80 OF 64 [kg/h] OF 50 [bar] Débit [lb/h] [psi] ∆PMX 149 16.10.Purgeurs à flotteur PN 160, UNA 39 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). UNA 39 PN160 DN 15, 25, 50 OF 140 OF 110 [kg/h] OF 80 [bar] Débit [lb/h] [psi] ∆PMX 150 16.11.Purgeurs à flotteur PN 16/25 DN 15, 20, 25 UNA 14/16 Débit maximal de condensat à la température d’ébullition. La pression différentielle maximale admissible (pression de travail) dépend de la section de passage de l’organe de fermeture (OF). OF 22 OF 13 [kg/h] OF 4 [bar] Débit [lb/h] [psi] ∆PMX 151 16.12.Purgeurs thermodynamiques à tuyère étagée, PN 16, DN 50 – 150 Débit maximal de condensat chaud en service continu à 3/4 de la course totale de la tuyère étagée ; débit d’eau froide environ 70 % supérieur GK21 DN 50 GK11 DN 65, 80, 100, 150 [t/h] [bar] Débit [lb/h] [psi] ∆PMX 152 Page 17. Robinetteries pour applications spécifiques 17.1. Robinet de purge de démarrage AK 45 155 17.2. Purgeurs pour vapeur dans les zones stérilisées SMK 22, pharmacie 159 17.3. Purgeurs-pompes UNA 25-PK 161 17.4. Pompes de relevage des condensats compactes UNA 25-PS 163 17.Robinetteries pour applications spécifiques 17.1.Robinet de purge de démarrage AK 45 Lors de la mise en service d’une installation chauffée à la vapeur, la vapeur entrante se condense rapidement tandis que la pression ne s’établit que lentement. Cela signifie que dans un premier temps, la quantité de condensat formée est relativement importante alors que le purgeur n’est pas encore en mesure d’évacuer ce condensat de démarrage sans accumulation. De ce fait, le temps de démarrage est prolongé. Il y a risque de coups de bélier thermiques dangereux. Lorsque l’installaton est mise hors service, la vapeur restante se condense. La pression baisse et un vide peut se former. Les conséquences négatives suivantes sont possibles : - déformation des surfaces de chauffe par le vide. - corrosion élevée pendant les périodes d’arrêt et risque de gel dus à la présence de condensat restant. - coups de bélier lors de la mise en service. Remède : en plus du purgeur, prévoir une purge de démarrage, une vidange et une ventilation. Ces opérations peuvent être assurées par des robinets à actionnement manuel ou mieux encore de manière automatique par le robinet de purge GESTRA AK 45 (Fig. 97). Fig. 97 AK 45, DN 15, 20, 25 155 Comparée à la purge manuelle, la purge automatique présente de nombreux avantages : - économie de personnel - défaillance humaine exclue - pertes de vapeur dues aux robinets ouverts exclues - coups de bélier et dégâts causés par le gel exclus - réduction du risque d’accidents aux endroits difficilement accessibles - économie d’un robinet d’aération. Le principe de fonctionnement du GESTRA AK 45 est basé sur celui du clapet de réglage commandé par la pression. Lorsqu’il est hors pression, l’AK 45 est ouvert par un ressort. A la mise en service de l’installation, le condensat peut s’écouler librement de celle-ci. La fermeture automatique (pression de fermeture) n’a lieu qu’après obtention d’une pression de vapeur définie. Lorsque l’installation est arrêtée par le niveau de pression, l’AK 45 s’ouvre environ à la pression désignée comme pression de fermeture dans la phase de démarrage (pression d’ouverture = pression de fermeture). Un dispositif de purge permet l’ouverture manuelle de l’AK 45 afin de retirer les impuretés adhérant au siège du robinet. [kg/h] Débit [lb/h] [bar] [psi] ∆PMX Fig. 98 Débit d’eau froide de l’AK 45 156 Lors de la mise en service d’une tuyauterie vapeur (par ex. une tuyauterie vapeur à grande distance) posée avec une pente ascendante, le purgeur n’est pas en mesure d’évacuer le condensat qui se forme au démarrage. L’écoulement de la vapeur entraîne le condensat froid par frottement de phase et le transporte dans la partie ascendante de la tuyauterie. Cela peut entraîner des pulsations et des coups de bélier thermiques. Le robinet de purge GESTRA AK 45 peut également apporter une solution dans ce domaine (Fig. 99). Condensat Purgeur Vapeur AK Fig. 99 Exemple de montage de l’AK 45 157 En cas de changement fréquent des cycles, le démarrage et l’arrêt rapides sont recommandés pour les échangeurs de chaleur en fonctionnement cyclique (par ex. cuiseurs, autoclaves ou évaporateurs). Le robinet de purge GESTRA AK 45 permet un démarrage plus rapide car le condensat de démarrage peut s’écouler librement. Les coups de bélier sont exclus. Après arrêt de l’installation, le robinet de purge GESTRA AK 45 permet au condensat restant de s’écouler, empêchant ainsi les dégâts causés par le gel ainsi que les déformations dues à la formation de vide et réduisant la corrosion pendant les périodes d’arrêt (Fig. 100). Purgeur Clapet de retenue AK Fig. 100 Exemple de montage de l’AK 45 158 Collecteur avec pression 17.2. Purgeurs pour vapeur dans les zones stérilisées SMK, pharmacie SMK 22 SMK 22-81 SMK 22-51 Fig. 101 Purgeur pour zones stérilisées Purgeur thermostatique à faible espace perdu, avec membrane autorégulatrice mono, résistant à la corrosion et protégée des coups de bélier pour l’évacuation du condensat et la désaération pour la vapeur dans les zones stérilisées et aseptisées (SIP). Stérilisation sûre grâce au chauffage rapide et à la purge absolument sans accumulation pendant la stérilisation. Entretien simple du SMK grâce au collier de serrage tri-clamp. Membrane autorégulatrice avec fermeture à boule par pivot sphérique mobile à centrage automatique pour garantir une fermeture étanche à la vapeur et insensible à l’encrassement. Grande sensibilité grâce aux dimensions minimales du régulateur (thermostat d’évaporation). Le purgeur évacue immédiatement le condensat dans toute la zone de travail et assure la désaération automatique. La température d’ouverture se situe 5 K en dessous de la température d’ébullition. Pression différentielle maximale ∆p = 6 bar. Toutes les pièces en contact avec le fluide sont en acier inoxydable. Le joint du corps est en EPDM (joint torique) conformément aux dispositions de la FDA (Food and Drug Administration). La rugosité Ra des surfaces en contact avec le fluide est de 0,8 µm. 159 QC [kg/h] QH [lb/h] [lb/h] [kg/h] , , , , , , [bar] [psi] ∆PMX Fig. 102 Diagramme de débit pour SMK 22 et SMK 22-51 1 Quantité d’eau chaude 2 Eau froide 160 17.3 Purgeurs-pompes UNA 25-PK Description du système Purgeur à flotteur sphérique avec fonction de pompe. L’appareil fonctionne principalement comme purgeur. Une fonction de pompe intégrée et alimentée par la vapeur motrice garantit que le condensat est transporté ou évacué, même à des pressions de vapeur réduites ou des contre-pressions élevées. Le mécanisme de réglage comprend un régulateur avec flotteur sphérique et fermeture par clapet-bille tournant, un organe de fermeture, un mécanisme inverseur et un bloc de soupapes pour la commande de la vapeur motrice et la désaération. L’appareil dispose d’un clapet de non-retour intégré dans les zones d’entrée et de sortie, d’un raccord pour la vapeur motrice ainsi que d’un raccord pour la tuyauterie de désaération ou d’équilibrage. Fonction Le condensat parvient dans le corps du purgeur en traversant le clapet de nonretour intégré. Le flotteur sphérique déplace la fermeture par clapet-bille tournant en fonction du niveau de condensat dans le corps et ouvre ou ferme l’organe de fermeture. Si la pression différentielle est suffisamment élevée, le condensat est évacué par l’organe de fermeture et le clapet de non-retour. L’appareil fonctionne comme un purgeur à flotteur normal. Si la pression différentielle n’est pas suffisamment élevée, le niveau de condensat dans le corps du purgeur continue de monter. A un point de commutation supérieur défini, le flotteur sphérique active un bloc de soupapes. Dans ce bloc de soupapes, une soupape de désaération se ferme et une soupape de vapeur motrice s’ouvre. La vapeur motrice qui entre chasse le condensat du corps du purgeur. Si le point de commutation inférieur défini est atteint, le bloc de soupapes est activé par la position du flotteur si bien que la soupape de désaération s’ouvre et la soupape de vapeur motrice se ferme. Le condensat passe maintenant de nouveau à travers le clapet de non-retour pour arriver dans le corps du purgeur. Cette opération cyclique fait que l’appareil fonctionne comme un purgeur-pompe. Pendant le pompage, le condensat amené s’accumule dans la conduite d’arrivée du purgeur-pompe. Débit (fonctionnement comme purgeur) Condensat (eau chaude) Débit 1) Eau froide [kg/h] 2000 ∆PMX (pression différentielle max.) [bar] 6 Débit 1) [kg/h] 2500 ∆PMX (pression différentielle max.) [bar] 6 1) Si le débit est dépassé, l’appareil passe en fonctionnement pompe. Débit (purgeur-pompe) Condensat (eau chaude) Débit à 6 bar de pression de vapeur motrice et 1 m de hauteur de charge Débit PMOB (contre-pression de service max.) [kg/h] 460 [bar] 1 161 H min=0,5 m 50 Fig. 103 UNA 25-PK L min=2,5m, DN40 Raccordement de l’UNA 25-PK à l’échangeur de chaleur ou raccordement de l’UNA 25-PS à l’échangeur de chaleur ou à la tuyauterie de condensat avec retour de la tuyauterie de désaération (condensat chaud, pas d’alimentation hors pression). Fig. 104 Evacuation de condensat à de faibles pressions différentielles 162 17.4 Pompes de relevage des condensats compactes UNA 25-PS Description du système Pompe de relevage des condensats à flotteur sphérique. L’appareil fonctionne en tant que dispositif de refoulement de condensat. A l’aide de la vapeur motrice, le condensat est chassé de manière cyclique du corps du purgeur. Le mécanisme de réglage comprend un régulateur avec flotteur sphérique, un mécanisme inverseur et un bloc de soupapes pour la commande de la vapeur motrice et la désaération. L’appareil dispose d’un clapet de non-retour intégré dans les zones d’entrée et de sortie, d’un raccord pour la vapeur motrice ainsi que d’un raccord pour la tuyauterie de désaération. Fonction Le condensat parvient dans le corps du purgeur en traversant le clapet de nonretour intégré. A un point de commutation supérieur défini, le flotteur sphérique active un bloc de soupapes. Dans ce bloc de soupapes, une soupape de désaération se ferme et une soupape de vapeur motrice s’ouvre. La vapeur motrice qui entre chasse le condensat du corps du purgeur. Si le point de commutation inférieur défini est atteint, le bloc de soupapes est activé par la position du flotteur si bien que la soupape de désaération s’ouvre et la soupape de vapeur motrice se ferme. Le condensat passe maintenant de nouveau à travers le clapet de non-retour pour arriver dans le corps du purgeur. Cette opération cyclique fait que l’appareil fonctionne comme une pompe de relevage des condensats. Pendant le pompage, le condensat amené s’accumule dans la conduite d’arrivée de la pompe de relevage des condensats. Débit (fonctionnement comme pompe de relevage des condensats) Condensat (eau chaude) Débit à 13 bar de pression de vapeur motrice et 1 m de hauteur de charge Débit PMOB (contre-pression de service max.) [kg/h] 600 [bar] 1 Eau froide Débit à 6 bar de pression de vapeur motrice et 1 m de hauteur de charge Débit PMOB (contre-pression de service max.) [kg/h] 800 [bar] 1 163 Fig. 105 UNA 25-PS Raccordement de l’UNA 25-PS (désaération vers l’extérieur, alimentation hors pression, retour de condensats fortement refroidis). Fig. 106 Purge d’un échangeur de chaleur avec condensat refroidi 164 Signes conventionnels pour centrales thermiques selon DIN 2481 Tuyauteries Echangeur de chaleur, chaudière, appareil Vapeur Chaudière à vapeur Eau de circuit par ex. condensat, eau d’alimentation Ligne d’impulsions Air Tuyauterie avec chauffage ou refroidissement Croisement de tuyauteries avec connexion Chaudière à vapeur avec surchauffeur Désurchauffeur à injection d’eau Transformateur de vapeur Echangeur de chaleur avec croisement des flux de produit Dérivation Séparateur Croisement de tuyauteries sans connexion Ballon de détente Entonnoir Utilisateur de chaleur sans surface de chauffe Evacuation vers l’extérieur Utilisateur de chaleur avec surface de chauffe 165 Echangeur de chaleur, chaudière, appareil Machines Chauffage des pièces Turbine à vapeur Réservoir (bâche à l’atmosphère) Réservoir en général Moteur électrique en général Pompe à liquides en général Compresseur en général (pompe à vide) Réservoir à fond bombé Organes de fermeture Réservoir avec dégazage par ruissellement Accumulateur de vapeur Robinet d’arrêt en général Robinet d’arrêt à commande manuelle Robinet d’arrêt à commande par moteur électrique Purgeur Vaposcope Robinet d’arrêt à commande par électrovanne Robinet d’arrêt à commande par piston 166 Organes de fermeture Robinet d’arrêt à commande par membrane Robinet à 3 voies Robinet d’arrêt à commande par flotteur Clapet de retenue Clapet antiretour Robinet Robinet coudé Soupape de sûreté à ressort Clapet de retenue Disco RK Robinet à papillon Détendeur Robinet-vanne Robinet 167 Mesure Régulation Mesure de la pression Régulateur Mesure de la température Régulation sur la sortie Mesure du débit Mesure du niveau Refroidissement de la vapeur avec injection d’eau et régulation de température Mesure de la conductibilité Le détendeur s’ouvre si la pression diminue dans la tuyauterie b Mesure du pH Le détendeur s’ouvre si la pression diminue dans la tuyauterie a 168 Symboles et abréviations internationaux Symboles Tuyauteries de procédé Vapeur Eau Air Instruments Ligne en général Système capillaire Ligne de signalisation pneumatique Ligne de signalisation électrique Symboles circulaires pour appareils Monté in situ Monté sur panneau Monté sur rack en début C D F H L M P S T 1 2 Signification des lettres utilisées dans les abréviations à la suite Conductibilité Densité Quantité, débit Manuelle (commande) Niveau Humidité Pression Vitesse Fréquence Température A Donnant l’alarme C Régulateur, contrôleur D Différence1 G Verre de regard I Indicateur R Enregistreur S Commutateur2 T Transmetteur V˙ ·Robinet, vanne PD = différence de pression TD = différence de température, etc. S = switch (commutateur), peut aussi désigner safety (sécurité, protection en cas d’urgence). Exemple de la structure et signification d’une abréviation La grandeur mesurée pression (P) doit être indiquée (I) et réglée (C). PIC 110 signifie : Pressure lndicating Controler = régulateur de pression avec indicateur pour le circuit de régulation 110. 169 Désignations des matériaux Ancienne désignation de matériau (DIN) Désignation EN Diminutif Numéro Diminutif GG-25 0.6025 EN-GJL-250 GGG-40 0.7043 EN-GJS-400-15 GGG-40.3 0.7043 EN-GJS-400-18-LT GTW-40 0.8040 EN-GJMW-400-5 RSt 37-2 1.0038 S235JRG2 C22.8 1.0460 P250GH GS-C 25 1.0619 GP240GH 15 Mo 3 1.5415 16Mo3 GS-22 Mo 4 1.5419 G20Mo5 13 CrMo 4 4 1.7335 13CrMo4-5 GS-17 CrMo 5 5 1.7357 G17CrMo5-5 G-X 8 CrNi 13 1.4008 GX7CrNiMo12-1 G-X 6CrNi 18 9 1.4308 GX5CrNi19-10 G-X 6CrNiMo 18 10 1.4408 GX5CrNiMo19-11-2 X 6 CrNiTi 18 10 1.4541 X6CrNiTi18-10 X 6 CrNiNb 18 10 1.4550 X6CrNiNb18-10 G-X 5 CrNiNb 18 9 1.4552 GX5CrNiNb19-11 X 6 CrNiMoTi 17 12 2 1.4571 X6CrNiMoTi17-12-2 G-X 5 CrNiMoNb 18 10 1.4581 GX5CrNiMoNb19-11-2 CuZn 39 Pb 3 2.0401 CuZn38Pb2 CuZn 35 Ni 2 2.0540 CuZn35Ni3Mn2AlPb G-CuAl 9 Ni 2.0970.01 CuAl10Ni3Fe2-C G-CuSn 10 2.1050.01 CuSn10-Cu GC-CuSn 12 2.1052.04 CuSn12-C 1) Tenir compte des différences au niveau des caractéristiques chimiques et physiques ! 170 Désignation EN ASTM Numéro Matériau de comparaison1) Catégorie EN-JL 1040 A 126-B Fonte grise EN-JS 1030 A 536 60-40-18 Fonte sphéroïdale EN-JS 1025 – Fonte sphéroïdale EN-JM 1030 – Fonte malléable, blanche 1.0038 A 283-C Acier de construction 1.0460 A 105 1.0619 A 216-WCB Acier forgé, non allié (acier C) 1.5415 A 182-F1 Acier forgé, faiblement allié 1.5419 A 217-WC1 Acier moulé, faiblement allié 1.7335 A 182-F12-2 Acier forgé, faiblement allié 1.7357 A 217-WC6 Acier moulé, faiblement allié 1.4008 – 1.4308 A 351-CF8 Acier inoxydable (moulé), austénitique 1.4408 A 351-CF8M Acier inoxydable (moulé), austénitique 1.4541 – Acier inoxydable (forgé), austénitique 1.4550 A 182-F347 Acier inoxydable (forgé), austénitique 1.4552 A 351-CF8C Acier inoxydable (moulé), austénitique 1.4571 – Acier inoxydable (forgé), austénitique 1.4581 – Acier inoxydable (moulé), austénitique CW608N – Laiton matricé CW710R – Laiton CC332G – Bronze CC480K – Bronze CC483K – Bronze Acier moulé (acier C) Acier moulé, inoxydable 171 Mots clés A Aérothermes Alambics Assécheurs Assécheurs de vapeur Autoclaves Page 47 61 43, 62, 65 43 71 B Bains acides Bains (par ex. pour le nettoyage, le décapage) Brassins C Calandres Calandres à chaud Calandres à vapeur Calandres de séchage Casse-vide (clapets de retenue DISCO RK) Chaudières à brasser Chauffages de réservoirs Chauffages d’instruments Chauffage par enveloppe Choix des purgeurs Chute de pression dans les tuyauteries vapeur Clapets de retenue Contrôle des purgeurs Convecteurs pour le chauffage des pièces Coups de bélier Cuiseurs Cylindres-sécheurs 64 63 59 62, 74 74 74 62 133 59 79 78 77 40 109 133 83 46 32, 36 55, 59 62 D Débit dans les tuyauteries 111 Débits de condensat - détermination pour installations vapeur 118 - détermination pour installations à air comprimé 101 Désaération 38, 94 Diagrammes de débit 141 Diagrammes pour la sélection de purgeurs 141 Diamètre des tuyauteries 108 172 Page Diamètre nominal des tuyauteries Dimensionnement - des purgeurs - des tuyauteries 107, - des tuyauteries de condensat E Echangeurs de chaleur Echangeurs de chaleur à contre-courant Evaluation des purgeurs Evaporateurs Exemples de montage 107 121 117 107 43 51 9 60 27 G Grands cuiseurs 55 H Humidificateurs d’air 50 I Installations de climatisation 49 L Lignes de traçage 75 M Machines à repasser Machines pour le nettoyage à sec Mannequins de repassage à vapeur Marmites 72 75 73 56 N Nourrices de vapeur 34 P Plateaux de séchage Pompes de relevage des condensats Préchauffeurs Préchauffeurs tubulaires Presses Presses à étages Presses à pneus Presses à repasser Presses à vulcaniser Purge collective 66 163-164 53 53 67-69, 72 67 69 72 69 29 Page Purge de condensat - exemples 27 - règles de base 27 Purge des cylindres 62 Purge de tuyauteries 43 Purge de tuyauteries d’air comprimé 99 Purge séparée 29 Purgeurs 12 Purgeurs - choix 10, 40 - évaluation 9 - dimensionnement 121 - contrôle 83 - purgeurs-pompes 161 Purgeurs-pompes 161-162 Purgeurs (suite) - zones stérilisées et pharmacie 153 - systèmes 12 Q Quantité de vapeur de détente 92 R Radiateurs 46 Radiateurs à ailettes 46 Radiateurs à vapeur 46 Radiateurs plats 46 Registres de chauffage 48 Registres de chauffage - aérothermes 49 Règles de base de la purge de condensat 27 Régulation de pression 125 Régulation de température 128 Régulateurs de pression 125 Régulation de température côté condensat 128 Régulation de température côté vapeur 128 Réservoirs d’eau chaude 50 Retour de condensats 95 Robinets de purge de démarrage 155 S Séchoirs à tapis Séparateurs d’eau Serpentins de chauffage Signes conventionnels pour centrales thermiques Système de récupération de la vapeur de détente Page 165-168 93 T Tableau de la vapeur 114 Tables chauffantes 66 Tables de détachage 72 Tambours à vulcaniser 70 Traceurs 76 Tuyauteries de condensat - dimensionnement 107 Tuyauteries de vapeur saturée - purge 44 Tuyauteries de vapeur surchauffée 45 Tuyauteries vapeur - purge 35, 43 - dimensionnement 117 U Utilisation de la chaleur Utilisation de la chaleur sensible du condensat V Vitesse d’écoulement dans les tuyauteries vapeur 91 91 112 65 43 48, 63 173 Vue d’ensemble du programme GESTRA Purgeurs - - - - - - - - purgeurs thermostatiques avec régulateur bimétallique ou à membrane purgeurs à flotteur purgeurs thermodynamiques purgeurs pour raccordements universels (connecteurs) pompes de relevage des condensats purgeurs-pompes purgeurs pour zones stérilisées et pharmacie appareils de contrôle de purgeur Clapets de non-retour Clapets antiretour sur thermosiphon - clapets de retenue DISCO® - clapets antiretour DISCO® - clapets de retenue à double battant DISCOCHECK® Limiteurs d’eau de refroidissement Régulateurs proportionnels sans énergie auxiliaire réglant les quantités d’eau de refroidissement en fonction de la température de retour Limiteurs de température de retour Limitation de la température de retour à commande directe pour le maintien de la température de retour souhaitée 174 Vue d’ensemble du programme GESTRA Régulateurs de pression mécaniques Réduction de la pression, resp. pression primaire constante de la vapeur, de gaz neutres et de liquides ininflammables dans tous les réseaux énergétiques et de processus Régulateurs de température mécaniques Pour la régulation du chauffage et du refroidissement de fluides liquides, à l’état de vapeur ou gazeux Robinets de réglage - robinets de réglage à simple siège à commande électrique ou pneumatique - robinets de réglage à tuyère étagée radiale Soupapes de sûreté Filtres Robinets d’isolement Appareils et récipients thermotechniques - installations de collecte et de retour des condensats - désurchauffeurs - générateurs de vapeur pure - dégazeurs d’eau d’alimentation - ballons de détente de condensat - collecteurs-refroidisseurs - ballons compensateurs de condensat - assécheurs de vapeur et d’air 175 Vue d’ensemble du programme GESTRA Equipement de chaudière à vapeur Tous les composants de sécurité et de contrôle de qualité des installations vapeur et à eau surchauffée selon TRD 701 / 601 / 602 / 604 24h / 604 72h - - - - - - - - 176 régler, limiter et détecter le niveau régler et limiter la température mesurer la conductibilité robinets de déconcentration ainsi que de purge et d’extraction installations de débourbage automatique à programmateur surveiller les liquides débitmètre de vapeur technologie bus Manuel du condensat GESTRA Manuel du condensat GESTRA AG Münchener Straße 77, D-28215 Bremen P.O.B. 10 54 60, D-28054 Bremen Tél. 0049 (0) 421-35 03-0 Fax 0049 (0) 421-35 03-393 E-mail [email protected] Web www.gestra.de 819231-00/09-2012 (808082-07) · © 2012 · GESTRA AG · Bremen · Printed in Germany Avec énergie vers le futur