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RONCQ MAG’
Le
magazine
de
la
V i ll e
de
Roncq
MAHJOUB BEN BELLA
AUX ANCIENNES
ÉCURIES
LES 40 ANS DE L’ULJAP
ET LES 25 ANS DU CINÉMA
EN IMAGES
NINA MUTEBA,
NOUVELLE DIRECTRICE
DE LA MAISON
DE RETRAITE
SQUARE DECOTTIGNIES :
HOMMAGE À UNE FAMILLE
EXEMPLAIRE
35
n°
Octobre 2013
www.roncq.fr
LE NOUVEAU
Blanc-Four
inauguré
2
01
Mes EnVies... Rétro Images
Ateliers méridiens :
un bal folk pour finir PAS D’ÉDITO, NI DE TRIBUNE LIBRE
DANS CE RONCQ MAG 35…
En raison des prochaines échéances
électorales - les élections municipales
de mars 2014 - et pour répondre aux
restrictions imposées à la communication
en période électorale, ne figurent
dans ce numéro ni l’Edito du Maire,
ni la page “Tribune Libre” réservée
à l’expression libre des différentes
composantes politiques du conseil
municipal. Il en sera de même
dans le Roncq Mag 36 qui paraîtra
en janvier prochain.
Fin juin, les ateliers méridiens des écoles Curie et
Jaurès, au Blanc-Four, et Kergomard au Centre-Bourg,
ont proposé, sous l’impulsion de Magalie Sonneville,
intervenante de l’Ecole Municipale de Musique, une
approche des rythmes corporels avec un bal folk où
les enfants ont emmené leurs parents dans les rondes.
Une belle découverte de ce qui se fait le midi dans
les écoles quand les enfants ne mangent pas.
02
La 1 fête de l’été de “Récré’Anime”
ère
Pour la 1ère fois, les centres de loisirs du mercredi,
“Récré’Anime”, ont eu droit à une fête de l’été, le 19 juin.
Organisée à l’initiative de la Ville, elle s’est déroulée
sur la plaine de jeux du Lierre, et a rassemblé environ
150 enfants, maternelles et primaires confondus.
03
04
Gaspillage alimentaire,
remise des trophées
Musiques sous les étoiles Un millier de mélomanes ont convergé
vers le parc des Anciennes Ecuries pour
assister, du 27 au 30 juin,
aux quatre concerts de la 5ème édition
de ce festival. Dextérité, humour,
romantisme, chant étaient au programme
de cette manifestation bien ancrée
dans le calendrier roncquois,
avant les vacances d’été.
Le 27 juin, Vincent Ledoux, Maire, a remis un
hippopotame de cristal à l’école Kergomard et un
autre à l’école Jaurès, les deux écoles publiques
où ont été enregistrées les meilleures progressions
dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
05
La géométrie de la Ville vue par les enfants
Durant l’année scolaire écoulée, les enfants de CE2 de
la classe de Véronique Thierry, à l’école Saint-Roch, ont réalisé
un livre sur un thème pédagogique au demeurant ardu
et qui s’est finalement révélé passionnant : “Art et géométrie”.
Pour mener à bien le travail, toute une équipe, Rose-Marie
Buchet, conseillère municipale déléguée, Christelle Léger
de la bibliothèque municipale, Roselyne et Jean-Pierre, des
photographes amateurs qui ont prêté leur concours, a aidé les
enfants à réaliser un livre joliment intitulé “Roncq en Formes”.
06
Record d’affluence
aux ALSH d’été Plus de 500 inscrits lors des deux
premières semaines des centres
de loisirs d’été : une soixantaine d’ados,
120 juniors, 160 cadets, 120 Filous
et une soixantaine de Boutchoux !
07
14 juillet Le temps estival a enfin permis la tenue du
cocktail républicain dans le parc de l’Hôtel-deVille. Nuno Resende et Chantal Goya se sont
relayés durant la chaude soirée pour apporter du
bonheur à plusieurs milliers de spectateurs, dans
l’écrin majestueux du parc Vansteenkiste qui a
ensuite composé avec un spectacle pyromusical !
35
08
n°
15 août La traditionnelle fête champêtre du 15
août, organisée par la Ville dans le parc
du Bois Leurent, a apporté un supplément
d’âme et de convivialité au cœur de
l’été. Barbecue géant, jeux et jardinage
grâce aux “Jardiniers roncquois”
ont rythmé cette journée festive.
09
Octobre 2013
Dans ce numéro…
Mes EnVies…
Réseau Economique Roncquois
Notcar : l’autocar, c’est sympa !
“L’or en textile” : pour tisser l’Histoire
“Figurines Mania” : l’e-entreprise des produits dérivés
Auchan Drive : des courses calibrées en 5 minutes !
4
5
6
7
Le livre dans tous ses états
Durant l’été, à la Bibliothèque Municipale,
un atelier a permis tous les jeudis matin à
huit enfants de 6 à 12 ans de transformer
des livres en objets. Avec patience et
passion, les enfants ont modelé, plié,
déchiré les livres en les brutalisant parfois
pour en faire des hérissons, des sapins,
des éventails, des fleurs…
Travaux
De nouveaux espaces verts au Blanc-Four
8
Vie scolaire
Une nouvelle directrice à l’école Pergaud
9
Réseau Associatif Roncquois
10
10
11
Lille Métropole Communauté Urbaine,
les éducateurs sportifs de la Ville de Roncq
et l'USR Natation, ont créé l'évènement
le 20 septembre à l'occasion de
la 3ème édition de “Splash in Lille MétroPool”.
A l'issue de la soirée, on a recensé
380 entrées, du jamais vu à Roncq !
12
Splash à la piscine
Michel Delcroix, Chevalier du Mérite
Le défi du 4L Trophy pour deux Roncquois
Collectives
L’Association Service des Familles devient “Kaléide”
DOSSIER “BLANC FOUR”
13-18 Le nouveau Blanc-Four inauguré !
Portrait
19
Un square en hommage à une famille exemplaire
Habitat
20
Résidence Bellevue : début de la réhabilitation
en novembre
Grand Age
23
Nina Muteba, nouvelle directrice de “La Colombe”
Sportives
24
25
Le foot et le basket rejoignent l’AMIS
Les 40 ans de l’ULJAP : convivialité, loisir et haut niveau
Evénement
28
Mahjoub Ben Bella expose aux Anciennes Ecuries
L’infatigable voyageur de “l’abstraction lyrique”
11
Puces de septembre
Le vaste vide-grenier organisé par le Comité des Allumoirs et de l’Election de Miss
Vallée de la Lys, depuis la rue Paul-Vansteenkiste jusqu’au cimetière du Blanc-Four,
a attiré des milliers de chineurs à Roncq le 22 septembre.
www.villes-internet.net
label national pour la promotion de l'internet citoyen
www.roncq.fr
12
Patrick Bossut,
nouvel Adjoint
au Maire
Jean-Louis Beauventre ayant rejoint la gouvernance de la SCIC “Kaléide” et,
en vertu de la séparation de l’exécutif de la Ville de Roncq et de celui de la
Petite Enfance, celui-ci a décidé de quitter ses fonctions d’Adjoint au Maire.
Lors de la réunion publique du Conseil Municipal du 24 septembre,
Patrick Bossut a été élu 9ème Adjoint aux Finances, à la Famille,
à la Solidarité et à la Fraternité.
Rédacteur en chef : Patrick BONTE
Conception & réalisation : ATHEGA
Photographie : Thierry THOREL
RONCQ MAG’ est édité à 6 700 exemplaires
par la Ville de Roncq, 18 rue du Docteur-Galissot.
Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle, par quelque
procédé que ce soit de la présente publication, faite sans autorisation de
l’éditeur est illicite (article L122-4 du code de la propriété intellectuelle)
et constitue une contrefaçon.
4
nouveau…
Kaïman lauréat du prix
“Stars&Métiers”
L’entreprise de communication visuelle “Kaïman”,
sise sur le parc d’activités Dronckaert II, vient de
se distinguer au niveau régional en s’octroyant l’un
des quatre prix “Stars&Métiers” dans la catégorie
“Stratégie globale d’innovation”. Une belle reconnaissance pour cette PME roncquoise de dix salariés qui ne cesse de se développer grâce notamment
à la communication événementielle sportive.
C’est un dossier innovant qui a permis à Bernard
Moutier et à son équipe de concourir et de briller à
ce challenge organisé depuis sept ans à l’initiative
de la Chambre des métiers et de l’artisanat du NordPas-de-Calais et de la Banque Populaire. Il s’agit en
l’occurrence de l’aménagement publicitaire du Grand
Stade. “Le défi était de proposer un dossier technique
pour refaire un “clean stade” en une demi-journée,
voire en une journée”, souligne Bernard Moutier, l’un
des gérants de l’entreprise.
Des systèmes de retournement rapide de panneaux
publicitaires ont permis à Kaïman de relever ce défi
et d’apparaître dans la lumière lors de la soirée de
remise des prix en préfecture, le 1er juillet. Sous les
lambris du grand salon, devant un parterre de 300
personnes et décideurs économiques (180 dossiers
présentés), un film a présenté l’entreprise roncquoise.
Kaïman a investi pas moins de 150 000 e ces deux
dernières années dans des imprimantes industrielles,
en abandonnant les encres à base de solvant au profit des encres latex plus respectueuses de l’environnement. “Orsa Events”, Transpole, Banque Populaire
du Nord… sont quelques-uns des clients de Kaïman,
une entreprise aussi passionnée que passionnante !
“Kaïman”
196 r de la Latte Prolongée - 59223 Roncq
Tél. 03 20 69 19 99 - Fax. 03 20 70 11 53
www.kaimanpub.com
Notcar : l’autocar, c’est sympa !
L
’autocariste roncquois affiche une belle santé et
vient d’enregistrer une année 2012 exceptionnelle.
Si la demande de voyages pour les groupes constitués
(entreprises, COS…) stagne, en revanche le voyage à
la place explose avec un taux de remplissage moyen
de 95% !
“On a doublé le nombre de voyageurs et de
destinations depuis trois ans, on organise une
centaine de voyages à la place chaque année
pour un peu moins de 10 000 personnes
transportées. L’autocar a toujours été compétitif mais revient à la mode”, se félicite Jérôme
Notte.
Certifiée Afnord (engagement de transport de
voyageurs) depuis peu, l’entreprise familiale
née en 1956 sous l’impulsion de Jules Notte
qui organisait alors le transport des services
d’ouvriers ou des personnes handicapées de
Lille, a rejoint le réseau REUNIR qui fédère 600
PME françaises de transport.
En 1998, Jérôme et Emmanuel Notte ont
emboîté le pas à leur père Jacques et sont
devenus gérants de l’entreprise. L’image a
été relookée dès 1996 pour arborer une tonalité rouge et les locaux ont été relocalisés en
2006 sur un site flambant neuf, à l’angle du
Bd d’Halluin et de la rue de la Latte prolongée.
Désormais, 24% de la commercialisation des
voyages organisés passent par le web. Avec
sa flotte de 17 bus sérigraphiés par pays
(France, Angleterre…) - dont deux nouveaux
véhicules grand tourisme en septembre (WiFi,
toit panoramique…) - l’autocariste roncquois a
atteint sa maturité et son rythme de croisière.
“On ne souhaite pas s’agrandir davantage, on
préfère développer la qualité”, assure Jérôme
Notte, “on était spécialisé dans les voyages à
la journée, au week-end, désormais on cible
les séjours, ce qui répond à notre licence
“agence de voyages”. Notre clientèle est issue
des classes moyennes de la Vallée de la Lys,
de la métropole lilloise, du Cambrésis, elle a
compris que le voyage en autocar est sympa,
confortable, économique et il multiplie les destinations en toute sécurité”.
Notcar qui vient de rafraîchir son logo
rayonne dans le Benelux et
l’Europe du Nord,
de l’Angleterre à l’Allemagne en passant par
les Pays-Bas. “La destination préférée reste
Londres mais les déplacements à Paris pour
assister à des enregistrements d’émissions
télé ou encore à l’armada de Rouen sont également très prisés”.
L’entreprise qui loue des minibus sans
conducteur, couvre aussi la ligne “Arc-en-ciel”
dans le Pévèle-Mélantois depuis plus d’une
décennie. Une ligne régulière pour laquelle les
bus sont équipés d’une billetterie électronique.
Dans cette quête toujours plus exigeante de
confort, de sécurité et de prix, les destinations
de l’été assurées par l’autocariste roncquois
répondent à de vrais besoins d’évasion : Le
Puy-du-Fou, Amsterdam, le studio d’Harry
Potter à Londres, le Mont Saint-Michel, la fête
des vendanges, les week-ends en Alsace, les
séjours à Salzbourg, à Venise, en Andorre…
“L’acquisition d’un terrain nous permettra à
court terme de créer une petite gare susceptible d’accueillir une centaine de personnes,
dans la perspective d’un développement des
séjours, en partenariat avec une agence de
voyages”. C’est que le rêve est toujours au
bout de la route…
186 rue de la Latte Prolongée
ZA Dronckaert II
59223 Roncq
Tél. 03 20 37 93 93
www.notcar.fr
5
“L’or en textile” : pour tisser l’Histoire
L
aurent Frappé est autant passionné d’histoire
médiévale que de tapisseries réalisées sur les
mythiques métiers Jacquard. C’est d’ailleurs cet univers du tissage tel qu’il était pratiqué il y a plusieurs
décennies qui l’a amené à faire les Arts appliqués, à
l’ESAAT de Roubaix.
Puis il a enchaîné des expériences diverses
- dessinateur pour le textile en free-lance
(réalisation de motifs au raccord pour de
l’ameublement ou de l’habillement), pour “Les
tissages d’Art de la Lys” (dessins gouachés
sur papier) ou les tapis Beaulieu - jusqu’au
moment où il a pu faire ce qu’il aimait : la tapisserie chez Craye à Roubaix. Des expériences
qui se poursuivront en Belgique, à Zwevegem
ou encore au cœur du pays flamand, entre
Gand et Bruges, chez “B&T Textilia”.
A la quarantaine, il a éprouvé le désir de faire
de son métier sa passion et s’est lancé en
tant qu’auto-entrepreneur tout en préservant
une part de son activité salariale. Il réalise des
dessins historiques (cité de Carcassonne,
châteaux Cathares, sceau des Templiers,
gargouilles…) qu’il numérise ensuite grâce à
un logiciel qui le contraint à faire preuve de
patience et de rigueur, la transcription des dessins étant réalisée au pixel près. Ces dessins
historiques ensuite tissés ont trouvé preneur,
notamment à Carcassonne où il en a écoulé
plus d’un millier auprès d’une seule boutique !
Les hottes “Novy”
s’implantent sur
le CIT
Dans une perspective de
développement, les hottes
et tables de cuisson “Novy
France” se sont implantées
fin juin sur le CIT. Cette entreprise centenaire d’origine familiale s’était spécialisée jusque dans les années 70 dans la fabrication
de vélos et de cyclomoteurs.
Légende commune…
aux 2 photos
“L’Or en textile”, Laurent Frappé à Roncq. Contacts :
[email protected]
“Car Transit” : la mue de l’agence en douanes
L’ouverture des frontières européennes, le 1er janvier 1993, avait notamment eu pour conséquence la disparition ou l’adaptation des agences en douanes. M. Vanderbiest dont le grandpère avait créé une agence en douanes à Comines (Bel), Mouscron et Dadizele, a fait ainsi
évoluer cette agence d’origine familiale en se spécialisant tout d’abord dans l’exportation de
véhicules en Pologne puis dans l’importation de véhicules belges en France.
C’est ainsi qu’est née en 1998 l’agence «Car-Transit International” sur le CIT à Roncq ainsi
qu’à Lille. L’essentiel des activités de cette société, forte de six salariés, réside toujours dans
les démarches administratives liées à l’exportation et à l’importation, hors marché européen,
de tous types de marchandises. Mais les activités liées à l’immatriculation des véhicules sont
également légion : quitus TVA, cartes grises, plaques d’immatriculation.
Barbara Vergote, la gérante des deux agences de Roncq et de Lille de “Car-Transit International”,
courtier en assurances, propose aussi des assurances temporaires pour des déplacements à
l’étranger. “On édite des cartes grises pour tout ce qui a trait à la vente automobile franco-française, sinon on présente les dossiers en préfecture
pour les véhicules importés”, précise-t-elle, “par
mois, on délivre environ 350 dossiers de cartes
grises avec les concessionnaires belges et de 150 à
200 déclarations en douanes, hors CEE (transporteurs, transitaires…).”
Car-Transit International
57, avenue de l’Europe - 59223 Roncq.
Tél : 03 20 37 29 63 - [email protected]
nouveau…
Chaque année, 15 000 hottes Novy sont vendues
en France pour un chiffre d’affaires de neuf millions
d’euros en 2012. La progression de l’entreprise
reprise par un groupe financier dans les années
2000 est constante avec une nouvelle tendance :
les “plafonniers”, autrement dit les hottes intégrées dans les plafonds. Depuis 2009, Novy commercialise des tables de cuisson à induction d’où
sont directement commandées les hottes. Située
jusqu’alors dans le centre d’Halluin, la filiale française de Novy, dirigée par Matthieu Beghin, a fait le
choix de redéployer ses bureaux et son show-room
à Roncq, av. de l’Europe. Une implantation appréciée par le personnel - huit administratifs et quatre
commerciaux - qui réside dans le secteur.
“Novy France” - 4, av. de l’Europe à Roncq
www.novy.fr
“Laura Esthetic à domicile”
Apporter du bien-être en prodiguant des soins esthétiques
à domicile, tel est le crédo de
Laura Beltempo qui a lancé son
activité le 1er janvier 2012 sous
le statut d’auto-entrepreneur.
“Pour concrétiser mon projet, je
me suis formée chez Maestris
Beauté, une école privée lilloise
spécialisée dans les soins esthétiques”, témoigne-telle. Après une expérience professionnelle dans un
institut de beauté halluinois, elle a donc franchi le
pas de la création d’activité.
“J’aime bien être à l’écoute des clientes”, reconnaît-elle. Pour cela, elle se déplace à leur domicile en semaine et les rencontre le samedi dans un
salon de coiffure, “Angel coiffure” à Halluin. Soins
visage et corps, épilations, onglerie, maquillage, forfait mariage… Laura assure toutes les prestations
avec un large sourire, tant sa motivation et sa passion sont au rendez-vous ! “J’ai réussi à fidéliser
une clientèle en un peu plus d’un an”, assure-t-elle,
“le vernis à ongle, les faux
ongles ou les ongles en gel
font partie des prestations les
plus demandées.”
“Laura Esthetic à domicile”
Tél : 06 40 46 17 23
https://www.facebook.com/
laura.esthetic.a.domicile
www.roncq.fr/rer
6
nouveau…
Créateur d’ambiance
pour salle de bains
Fabrice Benoît se définit comme
“très manuel”. Sa carrière le
montre d’autant plus qu’il a
exercé tous les corps d’état dans
le bâtiment. Après une formation
de menuisier du bâtiment et
de l’agencement, cet artisan
roncquois de 49 ans a d’abord
travaillé dans le textile pendant
25 ans. Il s’est même installé à
son compte pour fournir de la
prestation de service, noueur,
tisserand… essentiellement en
Belgique.
“Figurines Mania” : l’e-entreprise des produits dérivés
Ancien salarié de la société SCA à Linselles,
Juan Rodenas s’est laissé convaincre par la
passion des figurines cultivée par son fils pour
mieux rebondir.
A
50 ans, il s’est associé à un ami de son
fils, Cédric Manuel, pour créer en octobre
2011 une SARL joliment estampillée “Figurines
Mania”.
Derrière cette appellation mystérieuse, on
retrouve une myriade de produits dérivés, des
statuettes en plastique ou en résine pour les
plus prestigieuses, liées essentiellement aux
mangas et à l’univers du cinéma et des jeux
vidéo.
Ce commerce en ligne a un autre atout : 80%
des ventes répondent à de la pré-commande,
ce qui évite les stocks et les invendus. Les
figurines des “Chevaliers du Zodiaque”, un
manga de Masami Kurumada, se vendent très
bien, à l’inverse de statuettes de séries secondaires. Les prix oscillent principalement entre
une quarantaine d’euros et 80 euros mais les
pièces de collection peuvent grimper jusqu’à
plusieurs centaines d’euros, réalisées parfois
à l’échelle 1. “Les jeunes constituent le cœur
de cible, mais il y a aussi des quadra ou des
quinquagénaires parmi nos acheteurs, mus
sans doute par la nostalgie”, remarque Juan
Rodenas, “certains acheteurs nous com-
Il crée une EURL en 2008 et devient installateur de
salle de bains et de cuisine. “J’en montais beaucoup
pour la famille et les amis, alors pourquoi ne pas en
faire mon métier”, se souvient-il. Seul, il fait tout de
A à Z, carrelage, plomberie, électricité, sanitaires,
peintures…
Aujourd’hui, son carnet de commandes est saturé
pour l’année 2013 et déjà bien entamé pour 2014.
Il travaille beaucoup dans la métropole lilloise mais
également à Roncq, voir sur la Riviera pour quelques
commandes. “Ma clientèle est plutôt haut-degamme, actuellement je n’assure pas de prestation
à moins de 10 000€, je sous-traite pour environ 40%
de ma clientèle”, souligne-t-il. Douche à l’italienne,
baignoire balnéo sont très demandées !
“L’artisan de l’eau” - Fabrice Benoît
installateur de salle-de-bains et cuisine
42 rue de la Montagne à Roncq
Tél : 06 65 47 15 52 - [email protected]
Stress, angoisse ?
Une sophrologue à votre écoute…
Originaire de Maubeuge, Cécile
De Schryver a opéré un virage
dans son parcours professionnel
en créant son activité de sophrologue, diplômée de l’université
de Lille II. “Juriste de formation et après avoir travaillé dans
un cabinet d’avocats de 1998
à 2012, j’ai décidé de faire un
bilan de compétences. J’ai alors
appris que je devais mettre l’humain au centre de mes préoccupations, c’est ainsi que
je me suis intéressée à la sophrologie.”
Cécile De Schryver travaille essentiellement avec
l’ado (passer le Bac ou le permis de conduire…) et
l’adulte sur la douleur, le stress (à 80% d’origine professionnelle, principalement chez les 35-55 ans), le
sommeil, au cours d’entretiens individuels ou par
petits groupes. Elle entend développer également des
formations en entreprise ou encore auprès de la protection judicaire de la jeunesse.
Cécile De Schryver, sophrologue diplômée
303, rue de Lille, sur rendez-vous uniquement
Tél : 06 83 28 40 70
www.sophrologie.roncq.fr
[email protected]
Juan Rodenas a endossé la gestion administrative et informatique de cette e-entreprise
naissante et Cédric Manuel la relation clientèle. “On s’est rendu compte que les pays
voisins (Allemagne, Pays-Bas…) ont développé quatre à cinq fois plus de boutiques en
ligne de figurines que nous”, témoigne
Juan, “on s’est donc engouffré dans la
brèche en développant notre propre site
avec l’aide d’un prestataire”.
Installés dans un ancien bureau de
l’agence en douanes du CIT, les
deux gérants se sont rapprochés de grossistes
européens pour se fournir en figurines essentiellement fabriquées en Chine
et éviter ainsi d’éventuelles
contrefaçons. “On a commencé avec
un stock d’environ 200 références,
on en est aujourd’hui à plus de 900”,
reconnaissent-ils.
Avec un millier de visites quotidiennes, la fréquentation du site
www.figurines-mania.com progresse
régulièrement. “On propose un site
professionnel, et l’on se doit d’être irréprochable tant sur la qualité du service
(délai, envoi…) que sur le marketing (interventions dans des
forums sur le web, fidélisation de la clientèle…)”,
assure Juan Rodenas.
mandent des produits en double pour en garder un exemplaire sous vitrine !”
Certaines de ces figurines peuvent constituer un investissement, leur valeur étant amenée à grimper irrésistiblement en fonction de
leur rareté ou de leur notoriété. Le développement de ce commerce est d’autant plus
permanent qu’il se pratique sur Internet. “On
vend maintenant des vitrines d’exposition
pour ces figurines à monter, des écrins,
des présentoirs… pourquoi ne pas imaginer à l’avenir vendre des goodies
(objets publicitaires), des tee-shirts !”,
anticipent-ils.
Pour l’heure, sur leur site web, ils
ajoutent des fonctionnalités spécifiques à la téléphonie mobile
et aux tablettes. “On a consenti
un investissement de plusieurs
milliers d’euros pour cela mais c’est une
étape indispensable”, reprend Juan,
“un tiers des visiteurs consultent notre
site via la téléphonie mobile !”
“Figurines Mania”
site des figurines officielles
sous licences, Manga,
Comics, Cinéma…
www.figurines-mania.com
Tél : 03 61 97 69 30
7
nouveau…
“Meublescity” pour
louer son mobilier
Auchan Drive : des courses calibrées
en 5 minutes !
En 2012, en France, selon une étude de Kantar
Worldpanel, 15% des consommateurs étaient
clients du Drive, une nouvelle manière de faire
ses courses par Internet, 24 heures sur 24.
Une clientèle plutôt féminine (de 60 à 70%),
plutôt jeune (plus de 80% de moins de 45 ans)
et plutôt familiale (plus de 70% de couples
avec enfants). Par gain de temps et pragmatisme, les “addicts” du Drive sont de plus en
plus nombreux
L
e Drive d’Auchan Roncq - parmi les 81
ouverts en France - totalise 7000 références
et fédère au quotidien de 400 à 450 clients
(avec un record à 720), soit 5% de la clientèle de l’hypermarché. Il emploie par ailleurs
une soixantaine de salariés - essentiellement
des préparateurs de commandes - un tiers à
temps partiel et deux tiers à temps plein (près
de 5300 emplois créés par le groupe Auchan
pour ses Drive, pour la plupart sans condition
de diplôme et d’expérience).
On ne peut manquer l’habillage rouge du
Drive d’Auchan Roncq, créé fin 2007 et planté
comme un phare sur le parking. Parfaitement
autonome, il vit à cent à l’heure, surtout entre
16h30 et 19h quand les coordonnateurs équipés d’un “log” sur la main (sorte de pilote
numérique pour préparer les commandes
dans les meilleurs délais) recensent jusqu’à
40 voitures en une demi-heure ! C’est l’em-
bouteillage dans la fourmilière, d’où la nécessité de pousser les murs. Une extension verra
d’ailleurs le jour prochainement.
“On a tous les profils de clientèle”, remarque
Philippe Laurent, directeur d’Auchan Roncq,
“pour des prix d’achats de panier très variables
dont la moyenne se situe à 75€ (sous les 70€
en magasin)”. La moitié de ce panier sera principalement constitué de boissons sans alcool,
de tout ce qui relève de la crèmerie (yaourts,
lait, œufs…), de l’épicerie (conserves de
légumes, café…).
Le challenge est permanent. Une fois la borne
d’entrée franchie, le client est servi en moins
de cinq minutes (3 minutes 20 de moyenne à
Roncq). Il peut même vérifier sur place l’état de
fraîcheur des fruits et légumes achetés. Pour
les personnes à mobilité réduite, les courses
sont ainsi considérablement simplifiées. Autre
atout : faire ses courses au prix souhaité, sans
être tenté par d’autres achats. Que demander
de mieux ?
Qu’est-ce qu’un drive-type ?
350 clients par jour (400 à 450 à Roncq)
12 000 produits vendus par jour
± 1400 m2 sur 5 000 m de foncier
± 40 salariés en moyenne (soixante à Roncq)
1 investissement de 2,5 millions d’euros par ouverture
2
Trois étudiants dont un Roncquois de
l’Ecole Supérieure de Commerce de
Tours ont transformé un casse-tête
en concept d’entreprise novateur en
France : la location de mobilier, d’électroménager et de
multimédia. “On a beaucoup déménagé pendant nos
études et c’était à chaque fois compliqué d’emmener le mobilier”, témoigne Florent Dujardin, Roncquois
de 25 ans. Il s’associe avec Antoine Galano et Antonio
Sansico pour créer ensemble une jeune entreprise sur
le web baptisée “Meublicity”.Leur concept est innovant en France et il cible aussi bien les étudiants que
les locataires et les propriétaires. Ils sont les seuls
dans l’Hexagone à proposer une option d’achat sur la
base d’un catalogue très complet. Objectif : dupliquer
l’activité à Paris.
Meublicity, Tél : +33 (0)6 58 55 64 30, contact@
meublicity.fr, www.meublicity.fr
Dogsign : l’architecture
intérieure de prestige
Au 222 rue de Lille, Vincent Castagne
a créé la SARL “Dogsign” : “Je me
suis dirigé vers la gestion de chantier”,
raconte-t-il, “la maintenance des travaux de décoration, la maîtrise d’ouvrage, je réalise les plans, je
réponds aux appels d’offres, je suis les chantiers
jusqu’à la remise des clés, mon agence d’architecture
intérieure intervient à tous les niveaux d’un projet”.
Et ils sont à la fois nombreux et prestigieux : du
magasin Louis Vuitton de Lille à l’hôtel Bristol à Paris
en passant par le restaurant doublement étoilé “Le
Meurin”, les références ne manquent pas. Ce qui ne
l’empêche pas de travailler également pour les particuliers, d’aménager des bureaux ou encore des laboratoires pharmaceutiques.
SARL Dogsign - 222, rue de Lille à Roncq
Tél : 06 08 07 94 16 - www.dogsign.fr
Groupe Brebion : du loisir
à la maintenance informatique
Autodidacte, Matthieu Brebion a créé il
y a un an sa première activité numérique dans l’événementiel. Avec Céline
Delesalle, il a développé depuis janvier trois activités qui portent son nom :
“Brebion rencontre”, société organisatrice de soirée speed dating, “Brebion even”, société
organisatrice de week-end à dominante touristique ou sportive en France (Paris, Strasbourg, Lille,
Marseille, Ile d’Ouessant) mais aussi de sorties, de
soirées à thème…, “Brebion info”, société de maintenance informatique et de création de sites web. “Nos
activités sont ouvertes à tous les publics”, soulignet-il. Depuis le mois d’avril, son site a reçu la visite de
près de deux mille internautes.
Groupe Brebion - Tél : 06 58
45 50 25
Mail : groupe-brebion@
gmail.com
Site : groupe-brebion.webnode.fr
www.roncq.fr/rer
8
Mes EnVies... Travaux
Rue de Lille :
espaces verts et nouveaux enrobés au Blanc-Four
Pour parachever la requalification du Blanc-Four
(lire le dossier en pages 13-18), de nouveaux
enrobés de chaussée ont été posés le 17
septembre par l’entreprise de travaux publics
Colas, rue de Lille, face à l’église Saint-Roch. De
même, le trottoir où figure l’arrêt de bus pour la
Liane 91 a été terminé. Ce secteur est désormais
en zone 30.
Dans le même temps, sous la maîtrise
d’ouvrage de la Ville, ont été aménagés les
espaces verts par les entreprises Terenvi et
Inovert, sur le nouveau parvis, le pourtour de
l’église, devant “La Marelle” et La Poterie. Des
rosiers grimpants rose ont été plantés le long
des murs de l’église du côté de l’école SaintRoch et des hortensias blancs de l’autre côté. Devant l’église, a été mis en terre un festival végétal : buis et sauge derrière les futurs
bancs, deux lilas des Indes, une couverture en
rosiers, des chardons bleus et des graminées
vers la rue de Lille, de la sauge et des graminées de chaque côté de l’entrée de l’église.
Un nouveau panneau “zone de rencontre”
a fait son apparition pour rappeler que cet
espace est réservé aux piétons, deux roues
et véhicules légers à une vitesse ne pouvant
excéder 20 km/h !
Hôtel-de-Ville : les 65 fenêtres repeintes !
L’entreprise de peinture Jean Vandendriessche a été à pied d’œuvre durant l’été pour
rafraîchir les peintures des 65 fenêtres de l’Hôtel-de-Ville, avec trois couleurs différentes : rouge tonique, rouge plus noirci et gris-bleu. Une opération rendue nécessaire depuis la réhabilitation de l’Hôtel-de-Ville en 2006, et qui doit être renouvelée
tous les cinq ans.
réalisations…
Nouveaux enrobés
pour plus de sécurité
En juin, deux nouveaux
tapis de chaussée ont été
posés rues Maurice-Thorez et Louise-de-Bettignies. Après le rabotage
de la chaussée, les engins
de la société Eurovia ont
posé les enrobés pour
un meilleur confort de
roulage et une meilleure
sécurité sur ces deux secteurs.
Du 5 au 16 août, au Blanc-Four, une autre
opération de pose d’enrobé par l'entreprise
Jean Lefebvre s’est déroulée rue de Tourcoing, depuis la voie ferrée jusqu'à la sortie de
la résidence du Broutteux.
Stade A. Lœul :
une pelouse plus accrocheuse
La pelouse du stade Alphonse-Lœul, rue Barbusse, a subi un traitement lourd durant l’été.
Les techniciens du service des Espaces Verts
de la Ville, aidés par un prestataire extérieur,
ont scarifié le gazon foulé par les footballeurs
de l’ESR avant de le recouvrir de 50 tonnes de
sable et d’assurer ensuite un compactage en
réalisant de 100 à 120 trous au mètre carré !
L’objectif a consisté à enlever le pâturin et le
feutrage pour que l’herbe s’enracine et résiste
mieux aux tacles des footballeurs !
Dronckaert : dix places de parking
supplémentaires !
Pour clore les travaux d’aménagement du Bd
d’Halluin, dans le cadre de l’arrivée de la Liane
4, un nouveau parking de dix places a été aménagé en juin à l’angle du Bd d’Halluin et de
la rue du Dronckaert par l’entreprise Ramery.
Une bouffée d’oxygène dans ce secteur où le
stationnement est rare.
Mes EnVies... Vie scolaire
Une nouvelle directrice à l’école Pergaud
Marielle Duhamel est la nouvelle directrice de
l’école primaire publique du Centre qui, cette année,
compte six classes et une CLIS (classe d’intégration). Une école qu’elle connaît bien pour y avoir été
enseignante à mi-temps durant trois années, il y a
environ quinze ans, sous la direction de Stéphane
Debel.
Période durant laquelle elle a exercé l’autre mi-temps à l’école
Jaurès, au Blanc-Four, sous la direction d’une directrice,
Françoise Wattel, et d’un directeur qu’elle a beaucoup
respectés et dont elle entend notamment s’inspirer pour
relever son nouveau challenge. Agée de 51 ans, maman de
deux enfants de 25 et 26 ans, c’est en effet son premier
poste de directrice qu’elle inaugurera à l’école Pergaud.
nouveau…
Les tritons investissent
la mare pédagogique !
Marielle Duhamel,
nouvelle directrice de l’école Pergaud
Originaire de la région d’Arras, elle a suivi toute sa scolarité dans la capitale artésienne avant
d’entreprendre des études de droit à Lille III, jusqu’en maîtrise. “J’avais envie de pratiquer un métier
en lien avec les enfants, j’avais beaucoup apprécié être directrice de centres de loisirs à Croisilles, j’ai
donc tout naturellement passé le concours d’institutrice”, témoigne-t-elle.
Elle a enseigné essentiellement dans la métropole lilloise où elle a eu, pendant trois ans, sa première
classe à Quesnoy/Deûle. “En 2003, j’ai posé mes bagages à l’école Saint-Exupéry de Linselles où
je suis restée pendant dix ans avant d’accepter ce poste de direction à Roncq.”
“J’ai toujours entraîné les gens avec moi, que ce soit au salon du livre de Bondues, ou en tant que
présidente des jardins familiaux de la même commune, j’aime le collectif”, confie-t-elle, “et puis j’ai
retrouvé à l’école Pergaud deux enseignants avec lesquels j’avais déjà travaillé”.
Elle entend s’inscrire dans un projet déjà bien défini : “je souhaite d’abord que les enfants se sentent
bien dans cette école. On va travailler les fondamentaux comme le français, les maths. J’entends aussi
développer un axe “éducation à la citoyenneté” qui repose sur le respect, la politesse, j’ai vraiment
envie que les enfants soient acteurs, qu’ils participent à des projets pour devenir les citoyens de
demain.”
A l’école Jaurès, deux classes
de CP au lieu d’une
Les effectifs
de la rentrée scolaire
En cette année scolaire 2013/2014, l’école publique
primaire Jaurès, au Blanc-Four, compte six classes
au lieu de cinq l’année précédente.
1440 enfants sont inscrits dans les écoles publiques
et privées de Roncq.
Pour autant, les effectifs n’ont quasiment pas évolué et
l’on dénombre en moyenne 21 élèves par classe. La nouvelle enseignante, Aurélie Tempremant, a pris en charge la
classe de CE1 qui a investi une nouvelle salle de classe.
Du côté des Maternelles (404 enfants)
Cette ouverture a en effet nécessité un déménagement
puisque la nouvelle classe a pris possession des anciens
locaux de la garderie périscolaire, elle-même transférée
au 10 rue Jules-Watteeuw.
• Ecole Kergomard : 125 enfants dans cinq classes
Pour comprendre la biodiversité et ses équilibres
naturels, le collège Eluard a mis à disposition des
élèves dès 2011 une mare pédagogique dans
l’enceinte même de l’établissement.
L’équilibre naturel doit s’établir lui-même. Ainsi,
dans cette mare creusée il y a deux ans par
l’association “Chico Mendes”, on ne trouve pas
(encore) de grenouilles mais pas moins de 120
tritons ont été extraits lors du dernier entretien.
Virginie Dibartolo, enseignante à l’école JeanJaurès, Vincent Vanhalst, professeur de SVT au
collège Eluard, Simon Lefebvre, animateur “mare”
au sein de l’association Chico Mendes, Marie
Myle, assistante d’éducation au collège Eluard,
encadrent les élèves dans l’approche de ce milieu
à la fois foisonnant et fragile. Pour ce faire, ils ont
reçu une formation de deux jours par l’association
“Chico Mendes”. Et, dans le cadre de “Label
Mare”, un animateur intervient chaque année au
collège public de Roncq.
Les élèves de primaire et les 6èmes apprécient
cette découverte. Julien Wickaert, élève de 4ème,
passionné de nature, a même été détaché de cours
pour aider les groupes “pêche” et “observation”.
Quatre ateliers ont en effet été créés, sous la
responsabilité de chacun(e) des encadrants(es) :
pêche dans la mare et découverte des animaux,
observation de la faune à la loupe et au microscope,
atelier dessin sur le thème de la mare, atelier
“recherche” sur Internet. Durant une journée, les
CM2 et les 6èmes ont été réunis autour de la mare
sous un joli soleil, de quoi partir en vacances avec
un vrai regard sur le milieu naturel !
• Ecole Marie-Curie : 87 enfants dans quatre classes
• Ecole Picasso : 112 enfants dans quatre classes
• Ecole Triolet : 80 enfants dans trois classes
Du côté des Primaires (551 enfants)
• Ecole Jaurès : 126 enfants dans six classes
• Ecole Pergaud : 138 enfants dans six classes et une
classe d’intégration (CLIS)
• Ecole Brel : 160 enfants dans sept classes
• Ecole Neruda : 127 enfants dans cinq classes
485 enfants sont inscrits dans les écoles privées
Aurélie Temprenant, nouvelle enseignante à l’école Jaurès,
a investi dès le 3 septembre une nouvelle classe aménagée
dans l’ancienne garderie.
9
• Ecole Saint-Roch : 180 enfants dans sept classes dont
trois classes de maternelle
• Ecole Saint-François : 305 enfants dans onze classes
dont quatre classes de maternelle
Arts visuels :
des œuvres à la cantine !
Le service municipal de la vie scolaire s’est donné
comme objectif de personnaliser les restaurants
scolaires de la ville avec les œuvres des enfants
des écoles, réalisées dans le cadre des ateliers
d’arts visuels. Ces ateliers sont animés par Judith
Debruyn, artiste plasticienne, et les résultats sont
impressionnants. Ces œuvres investissent les
restaurants scolaires pour leur donner plus de
singularité.
10 Mes EnVies... Réseau Associatif Roncquois
Michel Delcroix, Chevalier du Mérite
Le 2 octobre, salle Catry, Bernard Leclercq, président départemental des ACPG-CATM-TOE,
a remis à Michel Delcroix les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Le président
emblématique de la section roncquoise des ACPG-CATM-TOE qui fédère une soixantaine de
membres doit l’essentiel de son parcours à sa commune d’adoption où il réside depuis 40 ans.
De son service militaire
de 27 mois effectué
à Alger et à Blida à
son parcours associatif hors normes
(donneur de sang,
président-fondateur
de l’association des
parents d’élèves de
l’école Neruda), Michel
Delcroix a fait preuve
d’un engagement indéfectible dans un même souci
de reconnaissance des combats menés. C’est
d’ailleurs en 2014 que devrait être délivrée la carte
du combattant, y compris pour ceux qui étaient
présents en Algérie en 1962 depuis moins de 120
jours (dans l'attente de l'accord du Ministère des
Finances).
Michel Delcroix,
âgé de 76 ans,
titulaire de la Croix
du Combattant
et du Titre de la
Reconnaissance de
la Nation, a reçu les
insignes de Chevalier
dans l’Ordre National
du Mérite.
La vie de Michel Delcroix bascule le 12 janvier 1957
quand, après des études techniques à Tourcoing,
il part pour l’Algérie, à fond de cale du “Kairouan”.
C’est son premier voyage en bateau pour un service militaire qui débute par deux mois de classe
dans l’Algérois. Après le peloton de sous-officier,
il est nommé Maréchal des Logis et affecté à la
750ème Compagnie de munitions à Alger. “Notre
spécialité était de désamorcer les colis piégés par
le FLN”, se souvient-il, “huit de nos camarades ont
été tués dans notre Compagnie, déchiquetés par
l’explosion au cours de tentatives de neutralisation.”
Le 13 mai 1958, il assiste à l’un des tournants de
la guerre d’Algérie, croisant un rassemblement qui
va déboucher sur un appel au retour du Général de
Gaulle. Peu après, le Général va lancer à Alger son
célèbre “Je vous ai compris !”.
Au retour de son service militaire en Algérie, Michel
Delcroix a repris son travail au sein de l’huilerie
Dumortier Frères, aux Ravennes, à Tourcoing,
entreprise où il avait démarré sa trajectoire professionnelle dès l’âge de 15 ans. Il en connaîtra bien
d’autres.
Son arrivée à Roncq en 1973, dans le quartier
du Lierre, va l’amener à renouer avec son passé.
Des anciens d’Algérie deviennent des amis, Louis
Dewitte, Freddy Marescaux, Jacques Delattre…
Dès lors, par affinité, il devient adhérent à la section de Roncq des ACPG-CATM-TOE (Anciens
Combattants Prisonniers de Guerre - Combattants
Algérie Tunisie Maroc - Théâtre des Opérations
Michel Delcroix à El Hajeb au Maroc, en 1957,
durant ses classes militaires.
Extérieures). Membre du conseil d’administration
dès 1974, il est élu président de la section en 1981,
en remplacement de Freddy Marescaux. Une charge
qu’il va cumuler avec d’autres fonctions départementales - un peu moins de 10 000 membres anciens
combattants et prisonniers de guerre sont recensés
à l’échelon départemental - en tant que responsable
au Front UNI (regroupement de différentes associations d’anciens combattants), trésorier-adjoint,
secrétaire général, représentant des ACPG-CATM
au sein de l’association pour la création du Mémorial
aux Morts d’Afrique du Nord de 1952 à 1962.
“On s’est toujours battu pour la carte du combattant, ce fut notre fil d’Ariane”, rappelle-t-il encore,
«j’ai reçu ces insignes avec beaucoup d’émotion,
c’est une reconnaissance que je dois aussi bien à
Christian Vanneste, l’ancien député qui a été à l’origine de la demande, qu’à la Ville de Roncq qui m’a
permis de remplir mes charges associatives.”
Une asso pour entendre la surdité
Elle n’avait qu’un an
quand a été détectée
la surdité de l’adorable petite Zélie,
avec ses boucles d’or
et son regard intense.
Ses parents ont alors
opté pour un implant
mais, aussi sophistiqué soit-il, celui-ci n’a permis que de
restituer des vibrations et autres signaux
d’alerte (au-delà de 80 db).
dans les troubles de l’audition des enfants qui
touchent une naissance sur mille pour les familles
sans antécédent, 15 naissances sur un millier pour
celles avec antécédent.
Seul, l’apprentissage des signes a permis à la petite
fille de communiquer avec les autres. Soucieux de
son épanouissement comme de celui des autres
enfants sourds, ses parents ont créé il y a six
mois une association estampillée “Signons avec
Zélie” pour partager et développer l’expérience du
langage des signes.
Zélie a appris à se faire entendre et sa famille
aussi. “On a changé nos habitudes, nos modes
de communication”, poursuit sa maman, “quand
elle est dans une autre pièce et qu’on souhaite
l’appeler, on passe par celle ou celui qui est auprès
d’elle ou alors on allume la lumière, c’est un code
entre nous.” Zélie est particulièrement attentive à
tout ce qu’elle voit et guette le moindre mouvement,
l’expression la plus anodine. Elle a développé ses
autres sens et, par exemple, elle perçoit davantage
le souffle d’une porte que n’importe qui d’autre.
“Zélie est entrée très vite dans l’initiation de ce
langage”, témoigne sa maman, Alexia Jouvenez,
présidente de l’association née de la volonté d’une
famille : son mari Raphaël en est le vice-président,
sa sœur, Sarah Myatovic, secrétaire, et sa maman,
Chantal Myatovic, trésorière. La petite fille s’est
rapprochée du Centre Montfort à Lille, spécialisé
Dès lors, toute la famille de Zélie et les amis proches
se sont formés à leur tour au langage des signes. La
communication au sein de cette famille roncquoise
s’est théâtralisée pour permettre à Zélie de s’épanouir le mieux possible et d’acquérir son autonomie. Elle est scolarisée dans une école spécialisée,
à Faches-Thumesnil, dénichée grâce à l’Institut de
la Réhabilitation de la Parole et de l’Audition (IRPA)
à Ronchin.
“On la fait beaucoup travailler pour qu’elle gagne
en autonomie”, souligne sa maman. “Plus on sera
nombreux à signer avec Zélie, plus elle s’épanouira,
et c’est vrai pour tous les enfants qui souffrent de
surdité, on s’est dit que l’association qui rassemble
aujourd’hui une soixantaine de membres permettrait
d’échanger davantage”.
L’an prochain, Zélie va bénéficier d’un apprentissage
encore plus intensif. Facebook, Internet et le
bouche-à-oreille apportent de l’assurance et de
l’empathie face au handicap de Zélie qui paraît avoir
naturellement disparu au sein de la famille. Mais
l’association entend prendre son bâton de pèlerin
pour rassembler davantage.
La soirée “Signons avec Zélie”, le 2 novembre salle
Catry, sera ouverte au plus large public pour mieux
appréhender les réponses à apporter face à ce
handicap.
“Signons avec Zélie”, association de communication entre sourds et entendants.Pour la rejoindre ou la contacter : [email protected] ou le site : www.signonsaveczelie.fr
Mes EnVies... Réseau Associatif Roncquois 11
Le défi
du 4L Trophy pour deux Roncquois
Ils se connaissent depuis le collège Eluard et
ont tout partagé depuis. Mathieu Deblauw est
désormais en 3ème année d’une école d’ingénieur de la région parisienne et Pierre-Antoine
Guillaume en 3ème année de médecine, mais
ils se retrouvent régulièrement à Roncq.
Pierre-Antoine a toujours été attiré par les
incroyables images arides du Paris-Dakar.
“Des amis ont participé au raid 4L Trophy, ce raid
automobile humanitaire réservé à des étudiants,
alors pourquoi pas nous ?” Seul écueil de taille :
réunir les 7 000€ pour boucler leur budget et acheter la voiture. Ils font alors appel aux sponsors
roncquois, commerces, entreprises, artisans… car
leur 4L arborera fièrement les couleurs de leur commune d’origine. N’hésitez pas à les contacter et à
les aider !
kilomètres qui vont les séparer des six étapes marocaines, via la France et l’Espagne.
“Trois mille étudiants pour 1500 voitures seront au
rendez-vous pour relever le défi”, racontent-ils, “tout
se passera à l’ancienne avec une voiture dotée
d’une mécanique simple pour pouvoir réparer dans
toutes les circonstances, un bivouac sous la toile, et
une navigation à la carte et à la boussole.” Depuis
juillet, Mathieu et Pierre-Antoine peaufinent leur projet en espérant pouvoir faire l’acquisition d’une 4L.
Le véhicule recevra ensuite divers équipements ad
hoc : échappement aérien, phares longue portée,
fusées de détresse, etc.
Pierre-Antoine Guillaume
& Mathieu Deblauw
Dans leurs bagages, ils emporteront 50 kilos de
fournitures scolaires et, pourquoi pas, des livres
de la Bibliothèque de Roncq dans le cadre de son
“désherbage”. Autant de fournitures qui seront distribuées sur place, auprès des populations marocaines. Dans le même temps, les organisateurs
– Desertours en partenariat avec l’ESC - reverseront une partie des recettes à des associations
caritatives.
La communication ne sera pas oubliée avec la création d’une page Facebook, d’un blog et d’une vidéo
à l’aide d’une caméra Gopro pour suivre l’épreuve.
“On va rencontrer plein de gens, d’étudiants, on a
hâte d’y être mais on compte sur les partenaires
roncquois pour y parvenir !”. Pas de doute, l’appel
va être entendu.
“4 Ailes sans frontières” pour la participation d’une
équipe roncquoise au 4L Trophy. Pour les aider
à financer leur projet, vous pouvez contacter
Pierre-Antoine Guillaume au 06 31 38 23 31 ou
Mathieu Deblauw au 06 98 69 48 89.
Ils ne font rien à la légère. Pour aller au bout de
leur rêve, ils ont créé une association estampillée
“Quatre ailes sans frontières” et sont partis à la
rencontre d’éventuels sponsors. Un vrai parcours
du combattant mais pas de quoi les décourager.
Ils entendent bien être sur la ligne de départ, au
Futuroscope de Poitiers le 14 février 2014, avant
d’avaler durant près de deux semaines les 6 000
Retrouvez-les également sur leur mail et sur leur
blog : [email protected]
https://www.facebook.com/4ailesSansFrontieres
Sélinkégny, fière de la nouvelle stabilité du Mali
Liée à Roncq depuis 1988 par un jumelage-coopération, le village
malien de Sélinkégny vient de vivre des épisodes extrêmement
contrastés, flirtant d’abord avec le pire avec les exactions perpétrées par les salafistes au Nord-Mali avant de renouer avec la stabilité, l’élection présidentielle très suivie s’étant déroulée sans incident.
“Cette élection a été très bien organisée alors que les fichiers administratifs étaient pour la plupart détruits”, souligne Patrick Lecomte, président de l’association Roncq-Sélinkégny, “ce scrutin a suscité la fierté
des Maliens et a exprimé une réelle volonté de reconstruction. Ils ont
eu tellement peur de l’avancée des islamistes, ils se sont terrés chez
eux pendant des mois quand tout se délitait autour d’eux”.
Sélinkégny a accompagné l’élan qui a porté Ibrahim Boubacar Keita
à la présidence, à l’image du cercle de Kayes qui a voté à 72,12%
pour IBK. “Les Maliens de Sélinkégny ont une grande confiance en
lui”, reprend Patrick Lecomte, “c’est un véritable tribun mais aussi un
homme de parole, il a été Premier ministre, il a de la poigne, c’est d’ailleurs le seul candidat qui soit allé à la rencontre des touaregs, jusqu’à
Kidal.”
Les habitants de Sélinkégny se sont également félicités de l’intervention militaire française au Nord-Mali qui a redonné espoir. Le dernier
voyage d’une délégation de l’association roncquoise à Sélinkégny
s’était déroulé en janvier 2011, Patrick Leconte et Brigitte Thibaut
espèrent un retour sur place au plus tôt en novembre 2014 si le contexte
international le permet.
“Aujourd’hui, on suit toujours le projet de Centre de Santé à Sélinkégny,
il est achevé à 90%”, assurent-ils, “mais tout est à reconsidérer sur
place. Le village d’hier avec sa structure tribale a énormément évolué en trois ans, avec une forte diaspora. Une fois là-bas, on pourra
reconsidérer les objectifs et voir comment on va travailler. Le projet du
jumelage-coopération sera remis à plat, toujours dans ce souci du bien
commun. Mais qu’en est-il aujourd’hui, on est dans l’expectative.”
A Sélinkégny, la nouvelle
maternité faisant partie
du Centre de Santé
Communautaire (CSCOM)
12 Mes EnVies... Collectives
L’Association
Service
des Familles
devient “Kaléide”
L’Association Service des Familles (ASF)
créée en 1989 afin d’organiser la gestion de
l’accueil de la Petite Enfance à Roncq - au
Centre-Bourg le MAC “La Maisonnette” et
la crèche familiale “Les Petits Compères”,
au Blanc-Four le MAC “Les Galopins” et
le RAM - s’est transformée depuis le 1er
octobre en Société Coopérative d’Intérêt
Collectif (SCIC).
Cet outil de modernité soutenu par la Ville est
destiné à adapter le monde de la petite enfance
et de la jeunesse aux évolutions actuelles. Cette
SCIC estampillée “Kaléide” - elle emprunte
l’image du kaléidoscope pour illustrer le multi sociétariat - est en fait une entreprise à dimension
sociale qui fonctionne sous un mode coopératif
et agit sur un territoire via un partenariat public/
privé.
L’accueil de la Petite Enfance à Roncq, ce sont
81 berceaux (54 en accueil collectif, 27 en accueil familial) pour 239 enfants issus de 220
familles roncquoises. L’Association du Service
des Familles gérait un budget annuel d’environ
1,4 million d’e et un personnel composé de 37
ANCIEN LOGO
ter de la rentrée de septembre 2014, devraient
être développées l’organisation et la gestion des
Accueils de loisirs périscolaires.
A cela s’ajoutent d’autres missions de conciergerie (services aux salariés…), d’ingénierie et de conseil sur le territoire de la Région
Nord-Pas-de-Calais.
NOUVEAU LOGO
Pour ce faire, près de 50 salariés supplémentaires et un budget complémentaire de près d’1,2
million d’e seront nécessaires dès la fin 2014.
L’objectif est à la fois de proposer l’ensemble
des services à dimension sociale des schémas
“Enfance, Jeunesse” auprès des collectivités territoriales et d’entreprises privées.
Les statuts de la SCIC permettent d’associer
différents partenaires issus des secteurs publics
et privés, salariés, bénéficiaires, collectivités territoriales, entreprises, financeurs pour participer
ensemble au développement du territoire...
salariés dont 27 équivalents temps plein. Avec
un chantier emblématique : la Maison Petite
Enfance sise au Blanc-Four pour un montant
d’environ 2,5 millions d’e et qui a été financée
par la Ville et la CAF, dans l’attente d’une participation du Conseil général.
Dès le 1er janvier 2014, au sein de “Kaleide”,
les missions d’accueil de la Petite Enfance seront élargies à la gestion et à l’organisation des
Accueils de Loisirs sans Hébergement (ALSH)
avec, dans un premier temps, les activités du
mercredi et les accueils de loisirs des petites et
grandes vacances. Puis, sans doute à comp-
La machine à rêves a vingt-cinq ans !
Jenny Clève, l’actrice tourquennoise élevée au firmament du
7ème art, l’assure sans détour : “le cinéma donne du rêve aux gens”.
A Roncq, la salle Gérard-Philipe est “dans les gènes de la
commune”, reconnaît Vincent Ledoux, Maire.
A l’heure de cet anniversaire, le 21 septembre dernier, la plaque a été
dévoilée par le Maire, par Antonio Da Silva, Adjoint à la vie associative,
par Stéphane Florin, président de l’association du cinéma Gérard-Philipe,
et par Martine Bricout, sous le portait de son mari défunt, fondateur de
la salle obscure du 40 de la rue Henri-Barbusse. A cet instant, l’état
d’esprit tissé de joie collective et de convivialité était exactement le
même que 25 ans auparavant !
L’émotion était palpable entre les murs tapissés de 30 affiches,
toutes plus célèbres les unes que les autres (Titanic, Bienvenue chez
les Ch’tis, Harry Potter…). Le projecteur 16 millimètres qui a tourné
le 18 septembre 1988 à l’occasion de la réouverture de la salle
trône désormais comme un trophée, une machine à rêves désormais
“Il était important pour le secteur de la Petite
Enfance de couper le cordon ombilical avec
la Ville”, souligne Vincent Ledoux, Maire, “une
convention d’objectifs va lier de façon étroite la
SCIC à la Ville. On opère ainsi de façon innovante
une mutation vers une société responsable et
solidaire, où les mots “collectif” et “citoyenneté”
reprennent tout leur sens puisque chaque personne engagée dans cette SCIC pourra en devenir sociétaire et détenir une part du capital social,
sur un principe simple : chaque personne aura
une voix, quelle que soit sa représentation, mairie, entreprise ou simple particulier.”
supplantée par la technologie numérique. Et que dire du bon millier de
photos, à peine racornies et punaisées dans le couloir d’entrée comme
autant d’éclats passionnés d’une vie collective, celle d’une association
qui a toujours su insuffler le bonheur de croire au cinéma et d’en faire
un plaisir partagé.
Vincent Ledoux et Stéphane Florin ont salué tous les bénévoles qui ont
œuvré à la réussite d’un cinéma de quartier pour lequel “il a fallu du
culot” pour oser le relancer en 1988. Jean-Albert Bricout, alors Adjoint
avant d’être Maire, savait que cette salle aurait un bel avenir.
Vincent Ledoux a lancé un appel à “consommer le cinéma” pour le faire
vivre tout en soutenant un projet de requalification “à mener ensemble”
pour cette salle vieillissante. Jérôme Marzys, l’un de ces bénévoles
amoureux du cinéma, a réalisé avec quelques complices des courts
métrages qui font déjà date, diffusés en première partie de séance,
les biens nommés “006, Permis de raccrocher”, “Zoom paranormal”
ou encore “Magic Franck”. “Ici, je réalise mon rêve”, témoigne-t-il,
“je réalise des films et ils sont diffusés en salle !”
Mes EnVies... DOSSIER DOSSIER “BLANC-FOUR” 13
LE NOUVEAU
Blanc-Four
inauguré
14 Mes EnVies... DOSSIER “BLANC-FOUR”
Un “nouvel art de ville”
au Blanc-Four
Après un an de travaux, la requalification du
Blanc-Four a été saluée par une inauguration
le 28 septembre par Martine Aubry, présidente de Lille Métropole, Patrick Kanner, président du Conseil général, et Vincent Ledoux,
Maire de Roncq. S’étaient associés à ce moment historique le député, Gérald Darmanin,
deux anciens maires, Henri Desmettre et
Benoît Ghesquière, Jean-Pierre Brand, maire
de Bousbecque, et de nombreux élus et habitants du quartier qui a fait peau neuve.
Tout l’espace public a été revisité autour de
l’église Saint-Roch pour plus de lisibilité et d’attractivité. Commerces, stationnement, accueil
de la Petite Enfance, nouveaux logements,
Maison de Quartier, square sont parfaitement
imbriqués pour redonner du souffle et du dynamisme au Blanc-Four magnifié.
“Cette requalification a fait l’objet d’une coopération active entre LMCU, le Conseil général et
la Ville”, a rappelé Vincent Ledoux, “ainsi, la singularité historique du Blanc-Four est plus que
jamais intégrée dans la métropole lilloise.”
“Plus de 40 entreprises ont travaillé sur ce chantier, j’en suis fier, c’est pourquoi il faut soutenir
l’investissement des collectivités publiques”, a
repris le Maire, “tout un travail humain a été mis
en œuvre pour parvenir à ce beau projet. Les
conditions du développement au Blanc-Four
sont désormais réunies, la mission est accomplie
grâce à la mise en commun des intelligences.”
Patrick Kanner a lui aussi rappelé l’engagement
de l’instance départementale au Blanc-Four, du
square de “La femme assise” à la mise en zone
30 de la rue de Lille, entre les rues de Tourcoing
et du Bois Blanc.
Martine Aubry, présidente de Lille Métropole, a
rendu un hommage appuyé à Vincent Ledoux.
“A la communauté urbaine, on ne fait rien sans
la vision des maires qui pensent l’avenir de leurs
communes”, a-t-elle souligné, “c’est toujours
agréable de trouver mieux ailleurs que chez
soi, ce qui est le cas au Blanc-Four avec cette
magnifique Maison Petite Enfance, ce jardin très
soigné avec sa sculpture d’Eugène Dodeigne et
cette Maison de quartier aménagée dans une
ancienne école. Il y a ici aussi une vie culturelle
exemplaire pour une commune de 13 000 habitants. C’est de cette manière qu’on essaye de
construire ensemble un nouvel art de ville.”
Avant de repartir, Martine Aubry et Patrick
Kanner se sont vu offrir par Vincent Ledoux
un hippopotame de cristal, animal emblématique de la Ville. Un symbole d’amitié chargé de
sens et d’émotion à l’heure du renouveau du
Blanc-Four.
Le même
investissement
qu’au
Centre-Bourg
Dans l’après-midi du 28 septembre,
un goûter inaugural rassemblait les
habitants du Blanc-Four.
Avec un moment fort : l’enfouissement
d’une centaine de dessins réalisés - sous
la conduite de Judith Debruyn, artisteplasticienne pour la Ville - par des enfants
des écoles Pergaud, Brel et Saint-Roch
qui ont imaginé Roncq dans 20 ans. Leurs
oeuvres, placées sous une dalle du parvis
de “La Marelle” comme un trésor, seront
exhumées dans deux décennies. Comme
cela avait été fait il y a quelques années au
pied du carillon, au Centre-Bourg.
Les enfants rêvent pour le futur roncquois de voitures ou de maisons volantes,
de robots qui feraient les devoirs à leur
place, de parc d’attraction, de piscine à
toboggan, de trottoirs aussi larges que
nos routes actuelles, d’ordinateurs plus
grands, de tableaux et de tables tactiles dans
les classes, etc.
Auparavant, Vincent Ledoux a témoigné
de la stupéfaction des visiteurs du cœur du
Blanc-Four face à la métamorphose réussie
et à l’embellissement harmonieux. “Après les
mois difficiles de travaux vécus par les riverains, on ne retient que ce qu’il y a de meilleur”, a poursuivi le Maire, “la requalification
du Blanc-Four est faite pour durer plusieurs
dizaines d’années. Et l’investissement a été
le même qu’au Centre-Bourg, soit cinq millions d’euros. Faisons désormais en sorte
que nous vivions bien notre ville, en étant solidaires, en partageant le parking, en respectant la propreté des espaces publics. C’est
l’affaire de tous, il s’agit d’une responsabilité
collective”.
Mes EnVies... DOSSIER “BLANC-FOUR” 15
INAUGURATION DE LA MAISON PETITE ENFANCE
Un très bel équipement multifonctionnel
Le 13 septembre, l’émotion était au rendez-vous de l’inauguration
de la Maison Petite Enfance et du jardin “Renée-Callewaert”.
Ghislain, le fils de l’ancienne adjointe-au-Maire de 1989 à 2008,
s’est montré bouleversé par cette reconnaissance publique, tant
sa maman était “passionnée de la Ville de Roncq”. Alexandre,
son petit-fils, y a vu un “geste magnifique”.
Vincent Ledoux, Maire et vice-président de Lille Métropole, a partagé cette
même empathie vis-à-vis de Mme Renée Callewaert : “c’était une personnalité extrêmement attachante, elle était partout, au CCAS, au cœur
de l’Association du Service des Familles qu’elle a portée, à la Maison de
retraite, elle s’était vraiment placée dans le sens de l’engagement civique.”
Le 1er décembre 2012 avait été posée la première pierre de cette Maison
Petite Enfance, à l’emplacement même de l’ancien Multi Accueil du
Blanc-Four. Après huit mois de travaux, des locaux “modernes, accueillants et chaleureux” sont sortis de terre, comme l’a souligné Jean-Louis
Beauventre, adjoint à la famille. Dans le même temps, la capacité d’accueil
est passée de 24 à 30 lits sur un site où sont désormais regroupés le MAC
du Blanc-Four, l’Association du Service des Familles dont les statuts vont
évoluer, et une permanence de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) qui
avait disparu du quartier.
Pour mener à bien ce projet, la Caisse d’Allocations Familiales du Nord a
participé à hauteur de plus de 700 000€, “un financement conséquent”,
Vincent Ledoux, Maire, Jean-Louis Beauventre, Adjoint à la Famille, Mme Claeys, directrice
du site de Roubaix-Tourcoing, Ghislain et Alexandre Callewaert ont inauguré la Maison
Petite Enfance et le jardin Renée-Callewaert le 13 septembre
a souligné Mme Claeys, directrice du site de Roubaix-Tourcoing, la Ville à
hauteur d’1,9 million d’€, et une demande de subvention a été adressée au
Conseil général pour 97 000€.
“Votre projet est visionnaire”, s’est enthousiasmée Mme Claeys, à l’heure
où le taux de natalité dans le Nord est bien supérieur à celui de la moyenne
nationale (14,3% contre 13%). Pionnière dans sa politique de la Petite
Enfance, le 1er Contrat Enfance - de la région a été signé avec la CAF en
1989 - la Ville confirme, avec la naissance de cette structure, la cohérence
de son engagement, tout en veillant à la requalification du quartier.
“La Marelle”, un lieu à vivre au quotidien
Le 14 septembre, la Ville a remis les clés
aux huit associations utilisatrices de “La
Marelle”, la nouvelle et séduisante Maison
de Quartier du Blanc-Four dans sa belle
robe blanche et rouge.
Implantée dans un lieu emblématique et historique l’ancienne école Jules-Vallès qui, à l’origine, était un
établissement catholique - “La Marelle” a tout pour
ravir les futurs utilisateurs comme en attestent JeanLuc Verhamme, président de l’Harmonie du BlancFour, Marcel Van Driessche, président de Giocoso
ou Angelo Contrafatto, président du Foyer Michelet
et Lœul.
C’est dans la salle Paul-Debaets, du nom de l’ancien secrétaire de mairie, qu’ont été remises ces
clés aux représentants des huit associations : Harmonie du Blanc-Four, Jeanne d’Arc, Giocoso,
Chorale Saint-Roch, Amicale laïque, Foyer Michelet et Lœul, Foyer fraternel. “C’est désormais aux
associations à faire vivre la Marelle et elle va vivre tous les jours !” s’est exclamé Rodrigue Desmet,
1er adjoint au Maire, remerciant les services municipaux et les entreprises qui ont œuvré à cette cure de jouvence exemplaire.
Vincent Ledoux, Maire et vice-président de Lille Métropole, a évoqué les opportunités qui créent la requalification d’aujourd’hui - la friche Kok devenue La Poterie, le site Scalabre transformé en parking… “Avec cette
structure, les associations seront au cœur du Blanc-Four, c’est aussi une belle occasion de mutualiser les
moyens et de changer les usages quand il faut réduire la voilure financière”, a-t-il souligné.
Vincent Ledoux s’est félicité de l’emploi généré par ce chantier, une démarche qui s’inscrit dans le soutien apporté par la Ville aux artisans et aux entreprises. Et de remercier toutes celles et ceux qui ont à
cœur “de faire bouger Roncq”, de Paul Debaets et l’abbé Paul Leblanc hier aux bénévoles d’aujourd’hui.
“La Marelle doit être un lieu d’échanges, d’ouverture et de passage pour que vive notre Blanc-Four !” a-t-il
prophétisé avec force.
C’est désormais aux huit associations utilisatrices à faire vivre au quotidien “La Marelle”,
la séduisante nouvelle Maison de Quartier du Blanc-Four
16 Mes EnVies... DOSSIER “BLANC-FOUR”
MAISON PETITE ENFANCE
Angelo Contrafatto,
président du club Michelet et Lœul
“Par rapport au château Alphonse-Lœul,
c’est plus moderne et ce sera plus chaud. Là-bas,
les locaux étaient vétustes et ici, on sera au cœur du
quartier. On verra à l’usage comment les aînés vont
adopter ce lieu. En tout cas, la Ville s’occupe de ses
personnes âgées auxquelles elle fait en sorte d’offrir
une vie meilleure !”
Marcel Van Driessche,
président de Giocoso
“Une belle présentation de l’extérieur, une très
grande salle à l’intérieur qui apparaît comme
une petite salle de concert, pas de doute, pour
l’orchestre de Chambre, ce sera très bien. On
verra ce qu’il en est de la sonorité mais ce sera
meilleur qu’au centre social Alphonse-Lœul,
plus petit, où l’on répétait
jusqu’à présent.”
MAISON DE QUARTIER
Qu’est-ce
MAISON PETITE
ENFANCE
qu’ils en disent,
quels sont leurs
regards sur la Maison
Petite Enfance et
la Maison de Quartier
voici quelques
témoignages…
Anne-Flore,
directrice-adjointe
du MAC “Les Galopins”
“L’ouverture le 26 août a été une journée
très particulière, à la fois stressante et
agréable. On a été ravis d’accueillir les
parents et les enfants dans une structure
flambant neuve, à la fois joyeuse et
colorée. Qui plus est, plein de nouveaux
projets accompagneront dans le cours de
l’année l’arrivée de cette nouvelle Maison
Petite Enfance.”
MAISON DE QUARTIER
Jean-Luc Verhamme,
président de l’Harmonie
du Blanc-Four
“Avant, on répétait au café de l’Etoile
puis à la salle polyvalente, on revient
maintenant au centre du quartier. Cela va
être pratique pour les prestations à l’église
Saint-Roch mais aussi pour les animations,
le marché aux puces, le cortège
des Allumoirs… ce sera bien
de disposer de ce pied-à-terre
au cœur du Blanc-Four. ”
MAISON PETITE ENFANCE
MAISON DE QUARTIER
Pierre Pillet,
directeur de l’école primaire Jaurès
“La Marelle va rebooster le quartier et sa vie sociale,
il en avait besoin. L’école que je dirige ne peut qu’être
gagnante de l’apport d’une telle structure qui va être
fréquentée par plusieurs associations et les habitants du
Blanc-Four. J’ai découvert l’intérieur de cette structure avec
un pincement au cœur puisque j’ai dirigé les deux classes
de l’ancienne école Vallès avant de m’établir de
l’autre côté de la rue. C’est magnifique
et parfaitement conçu.”
MAISON PETITE ENFANCE
Virginie Destombes,
enseignante et adhérente au JAR
“C’est joli, la Maison Petite Enfance
est vraiment adaptée aux enfants,
c’est déjà comme une école. Le parvis de l’église
est magnifique, il contribue à réconcilier
le Centre et le Blanc-Four comme le fait déjà
la Boucle des 2 Clochers.
Tous ces nouveaux équipements vont faire
revivre le Blanc-Four,
ses commerces, etc.”
MAISON DE QUARTIER
MAISON PETITE ENFANCE
Yohann Reisenthel,
directeur de la société coopérative
“Kaliéïde”
“L’ouverture du nouveau Multi-Accueil “Les Galopins”
constitue l’aboutissement de ce projet qui a nécessité
un an de construction. On a été très vite opérationnel et
on avait une seule hâte au démarrage, le 26 août dernier :
connaître le ressenti des parents et des enfants.
Concernant la capacité d’accueil, on ne voulait pas,
pour le bien-être des enfants, arriver tout de suite
au taquet, c’est-à-dire à 30 places, on a opté pour
un stade progressif avec la mise à disposition de
26 places avant d’arriver en janvier 2014
à 30 lits”
Ghislain et Alexandre Callewaert, fils et petit-fils de Renée
Callewaert, Adjointe au Maire de 1989 à 2008
MAISON DE QUARTIER
Ghis­lain : “Maman était passionnée de la Ville de Roncq, elle y
était arrivée en 1955, c’était sa ville… L’enfance et les personnes
âgées, c’était sa préoccupation permanente, c’était dans sa pensée
tous les matins.”
Alexandre : “Cette inauguration me replonge quelques années
en arrière. C’est un pur signe de reconnaissance, cela
m’a profondément touché, ma grand-mère était friande
de reconnaissance. C’est une satisfaction impalpable
pour toute la famille, rien ne pouvait la toucher
autant que d’apporter son nom à un lieu pareil.”
MAISON PETITE ENFANCE
MAISON DE QUARTIER
Mes EnVies... DOSSIER “BLANC-FOUR” 17
JOURNÉE DU PATRIMOINE
Une feuille de route jusqu’au Blanc-Four
De bon matin, au départ du JAB, des groupes de Roncquois se
sont égrenés le 15 septembre le long de la Boucle des 2 clochers
pour converger vers le Blanc-Four requalifié.
Munis d’un questionnaire spécialement conçu pour cette journée nationale du Patrimoine, les uns et les autres, venus de différents quartiers ont
flâné sur ces chemins de traverse, croisant ânes, vaches, escargots. Ils
sont aussi allés à la rencontre d’œuvres d’art qui jalonnent le parcours de
la Boucle St-Roch (“Terre de ciel” de Michel Degand, la “Femme assise”
d’Eugène Dodeigne), longue de plus de quatre kilomètres. Une belle manière de découvrir autrement la commune tout en revisitant son passé à la
lecture de panneaux pédagogiques.
Sous un soleil retrouvé, la découverte de la Maison de Quartier “La Marelle”
et de la Maison Petite Enfance a suscité un enthousiasme unanime, à la
fois pour l’esthétique architecturale, l’équilibre et la cohérence de cette
nouvelle partition urbaine, la fonctionnalité des bâtiments. Les sourires
partagés traduisaient la fierté des habitants du Blanc-Four et, plus globalement, des Roncquois. Cette nouvelle centralité arbore un visage radieux
que d’aucuns interprètent comme le signe d’une vitalité retrouvée, ce dont
ce quartier d’ordinaire serein avait besoin.
Scalabre :
la pierre bleue taillée à Roncq
Les 111 marches du perron flambant neuf de l’église Saint-Roch
ont été façonnées par cette entreprise familiale depuis quatre
générations. A son actif, des chantiers emblématiques comme
l’escalier de la Mairie de Rosendael (en pierre de Bourgogne) ou
les 870 m2 de la façade en pierre éclatée du centre culturel de
Soignies, en Belgique, ou encore le dallage du musée portuaire
de Dunkerque.
Tout a démarré en 1962, sous l’impulsion de Pierre Scalabre, le père de
Nadine et Gérard et le grand-père de Thomas. “La poterie était la propriété
de mon grand-père”, se souvient Nadine Scalabre, “mon père a créé son
entreprise, il y faisait cuire des tuyaux en grès destinés à l’assainissement”.
Alors que l’amiante-ciment puis le PVC vont sonner le glas du grès pour la
fabrication des conduites d’assainissement, Pierre Scalabre s’oriente alors
vers la pierre naturelle pour réaliser des terrasses, des soubassements…
En 1987, le fils rejoint le père et créent leur SARL. Gérard décide alors
d’acheter une débiteuse pour couper la pierre qui venait principalement de
Soignies en Belgique, de Bourgogne, de Carrare en Italie… mais jamais
de Chine. “On découpait les tranches pour réaliser des seuils d’appuis de
fenêtre, des seuils de porte, des cheminées, etc”, se rappellent Nadine et
Gérard.
Depuis une décennie, la pierre bleue de Soignies est revenue au goût du
jour, très prisée par les architectes. Rue de Tourcoing, au Blanc-Four, un
camion de 24 tonnes est traité toutes les trois semaines. “80% de notre
clientèle sont des professionnels, une centaine de négociants de la région
et de l’Aisne, ils nous demandent beaucoup de seuils sur-mesure”, souligne Gérard.
Aujourd’hui, Thomas, l’un des sept enfants de Nadine et Gérard, a bien préparé la relève. Après des études commerciales, il a créé en 2007 une SARL
- “Lapierre-Scalabre” - pour assurer l’avenir de l’entreprise. Désormais, la
découpe de la pierre est assurée par une débiteuse numérique à guidage
laser. David, le salarié, continue à travailler la pierre robuste qui, à l’instar
des nouvelles marches du perron de l’église Saint-Roch, continuera à traverser les siècles !
A droite, Nadine, Gérard et Thomas Scalabre au pied du perron
de l’église Saint-Roch dont les pierres ont été façonnées par leur entreprise
(pas moins de 220 kg pour la plus longue marche d’1,70 mètre !).
L’entreprise est équipée d’une débiteuse
numérique à guidage laser pour découper
les tranches en pierre.
18 Mes EnVies... DOSSIER “BLANC-FOUR”
Blanc-Four : chronologie d’un an de travaux
1907
Fin-Mai : une délégation municipale
visite les trois chantiers concomitants
L’église Saint-Roch en 1907
(Archives Municipales de la Ville de Roncq)
Mai : pose du plancher chauffant au rez-dechaussée de la Maison de Quartier “La Marelle”
1950
Le parvis de l’église Saint-Roch
dans les années 1950
Avril : pose de pavés en grès aux abords
de l’école Saint-Roch et démontage du parvis
de l’église Saint-Roch
(Archives Municipales de la Ville de Roncq)
2012
Juin : démolition de l’ancien MAC
du Blanc-Four au 3, rue Jules-Watteeuw
Mars : pose des cloisons en bois destinées
aux extensions de la Maison de Quartier,
à l’aide d’une grue de 35 tonnes. Finition
des charpentes de la Maison Petite Enfance
Mi-Février : présentation aux riverains
du cœur du Blanc-Four du phasage du chantier
de rénovation du pourtour et du parvis
de l’église Saint-Roch, chantier d’une durée
prévisionnelle de sept mois
Septembre : démarrage des chantiers
de construction d’une Maison Petite Enfance
sur le site de l’ancien Multi-Accueil “Les Galopins”
et d’aménagement d’une Maison de Quartier
dans l’ancienne école Jules-Vallès.
Juin : installation de la citerne de récupération
des eaux pluviales entre la Maison Petite Enfance
et “La Marelle” à l’aide d’une grue de 80 tonnes.
Reconstruction du trottoir de la rue de Lille,
du côté du Presbytère.
Fin-Juin : réalisation des terrassements
et du parking de la Maison Petite Enfance.
Travaux d’aménagement intérieur
à la Maison Petite Enfance et à “La Marelle”
Juillet : emménagement de l’association du
Service des Familles à la Maison Petite Enfance
Août : ouverture de la Maison Petite Enfance
aux enfants
Septembre : La Maison Petite Enfance
et “La Marelle” sont ouvertes au public.
Fin de l’aménagement du parvis et du pourtour
de l’église Saint-Roch.
Février : installation du toit
de la Maison Petite Enfance
2013
28 septembre 2013 :
inauguration du nouveau Blanc-Four
Octobre : réunions publiques de présentation
des projets de reconquête du Blanc-Four
(Maison Petite Enfance, Maison de Quartier
“La M
­ arelle”, parvis et pourtour de l’église
Saint-Roch, rue de Lille) à la salle Joël-Bats
et à l’église Saint-Roch
Décembre : pose de la 1ère pierre
de la Maison Petite Enfance
Mes EnVies... Portrait 19
Un square en hommage à une famille exemplaire
Avant de s’éteindre, dans un dernier souffle, Henri
Decottignies formule un vœu. Il glisse dans le creux
de l’oreille de son fils Robert, alors conseiller municipal roncquois, le souhait de voir le nom familial
être préservé dans la commune. On était en 1986.
Le vœu a été exaucé lors de la séance publique
du 21 mai dernier. Une plaque portant le nom
“Decottignies” sera prochainement apposée à
l’angle des rues de Lille et de la Vieille Cour, à
l’emplacement même de l’ancienne maison familiale. Cette famille soudée présente une généalogie exemplaire dans le don aux autres. Empathie,
générosité, responsabilité jalonnent les trajectoires
des aïeux.
Robert, le fils cadet d’Henri Decottegnies, n’a pas
oublié la parole du père au soir de sa vie, alors
qu’il résidait à Moissac, pas plus que la note manuscrite destinée au maire qui commence par ces
mots : “Veux-tu avoir l’obligeance de me rendre
un service pour la famille Decottignies et pour
Roncq ? Depuis près d’un siècle et demi, la famille
a rendu d’innombrables services à la commune.”
GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE DECOTTIGNIES
Pierre-Antoine Decottignies (1822-1886)
secrétaire de Mairie de 1848 à 1886
Henri Decottignies (1860-1943)
secrétaire de mairie de 1886 à 1919
Félix Decottignies (1864-1948)
directeur de l’usine à gaz, historien
Pierre-Antoine Decottignies et son épouse vers 1870.
De son union avec Gabrielle Leconte en 1928,
il eut quatre enfants : Thérèse, Bernard, Robert
et Bernadette. Il fut l’un des fondateurs de la
Philharmonie de Roncq en 1920, sous-chef de
Henri Decottignies (1898-1986),
L’un des fondateurs de la Philharmonie
Robert Decottignies (1934 - …)
Conseiller municipal de 1977 à 1984
musique et directeur des cours de musique de la
Philharmonie. A écouter les oiseaux, notamment
dans le jardin de la maison familiale, il était
devenu un spécialiste de leurs chants multiples.
Il quitta la commune à l’âge de la retraite, en
1963, pour achever sa vie à Moissac, dans le
Tarn-et-Garonne, près de sa fille.
Robert a fait en sorte que ce vœu ne reste pas
lettre morte. D’autant que le sort l’accompagne :
“quand j’ai quitté Roncq en 1989, je suis retourné habiter sans vraiment le vouloir sur la terre
de mes ancêtres, près du Grand Cottignies, à
Wasquehal”.
Cette année-là, la maison familiale sise au 427
de la rue de Lille est démolie. Construite en
1770, elle a abrité la famille Decottignies de 1820
à 1963. “C’était une belle maison, confortable et
spacieuse, malgré l’absence de chauffage central et d’eau courante quand nous étions enfants”, se souvient Robert qui, lui aussi, a laissé
une empreinte indélébile à Roncq.
Le nom “Decottignies” apparaît à Roncq en
1822 où naquit Pierre-Antoine le 25 octobre.
Il fut clerc de notaire, premier caissier de la Caisse
d’épargne et secrétaire de la mairie de Roncq de
1848 à 1886. Dans son éloge funèbre, le maire,
M. Edouard Bonduel-Ghestem, évoque “la rectitude de son jugement, la droiture de son caractère, sa connaissance de toutes les affaires”.
Trois garçons nés du couple que formèrent PierreAntoine et Anne-Marie Decottignies vont s’illustrer à leur tour. Tout d’abord Emile, né en 1869.
Président de la Caisse d’épargne et des anciens
militaires de Roncq, il fut conseiller municipal pendant plus de vingt ans, de 1908 à 1919 et de
1925 à 1935.
Emile Decottignies (1869-1942)
Conseiller municipal de 1908 à 1919
et de 1925 à 1935
Maison construite en 1770 et habitée par la famille
Decottignies de 1820 à 1963 , à l’angle des rues de Lille
et de la Vieille Cour.
Petit-fils d’Emile et arrière petit-fils de PierreAntoine, Robert est né en 1934. Enseignant d’allemand, conseiller en formation, chargé de mission à la mairie de Roubaix pour l’éducation et
la formation scolaire, il fut conseiller municipal à
Roncq de 1977 à 1984. La boucle est bouclée, à
moins que les descendants perpétuent ce même
don de soi au profit des autres !
Le 427, rue de Lille,
berceau familial de 1820 à 1963
Puis Henri, né en 1860. Il fut comptable et succéda à son père comme secrétaire de mairie
de Roncq de 1886 à 1919. Et enfin Félix, né en
1864. Il fut directeur de l’usine à gaz de Roncq,
sise dans la rue éponyme devenue depuis la
rue du 8 mai 1945, mais aussi président de la
Musique Municipale avant la Grande Guerre.
Lors de ces épisodes tragiques qui ont jalonné
la période de 1914-1918, il écrit un journal où
il consigne faits et gestes en pas moins de 800
pages qui font encore référence aujourd’hui !
Avec cette saga familiale roncquoise, on
remonte le fil de l’histoire de la commune. Henri
Decottignies, fils d’Emile, celui qui a demandé à
Robert de tout mettre en œuvre pour graver dans
l’histoire locale le nom familial, est né en 1898.
Les quatre descendants
(4ème génération) de
Pierre-Antoine Decottignies :
Thérèse ci-contre, 84 ans,
ci-dessus de gauche à droite,
Bernard, 83 ans, Robert, 79 ans
et Bernadette, 76 ans.
L’emplacement actuel du futur
square Decottignies
20 Mes EnVies... Habitat
“Côté Parc” : livraison des logements durant l’été 2014
Le 2 juillet, à l’angle de la rue Barbusse et de l’av. de Flandre,
a été posée la 1ère pierre de l’opération d’habitat mixte estampillée “Côté Parc”. Elle associe deux opérateurs, “Bouygues
Immobilier” d’une part qui y propose 65 appartements en accession, et “Notre Logis” d’autre part avec 28 logements en location.
Cette nouvelle opération d’habitat s’inscrit dans un environnement
de qualité, à deux pas du Bois Leurent. Vincent Ledoux, Maire, se
félicite de ce chantier “qui produit de l’emploi et répond partiellement
à une demande de 500 logements à Roncq”.
Conçue par le cabinet d’architecture Boyeldieu Dehaene, cette réalisation BBC (Bâtiment Basse Consommation) composée de trois
immeubles R+4 s’intègre dans un espace naturel. Un maximum
d’arbres ont été conservés, les immeubles arborent des matériaux
tels que le bois, le verre sérigraphié ou les enduits verts. La livraison est prévue durant l’été 2014 pour le programme Bouygues, en
décembre 2014 pour Notre Logis qui dispose de 274 logements à
Roncq avec d’autres opérations en cours : “Les carrés verts”, rue du
Dronckaert, la résidence “Le lavoir” rue de la Montagne qui a reçu
le prix de l’innovation du Conseil général, et des réhabilitations (résidences Bellevue et des Hêtres).
“Les carrés verts”
Foyer Bruno-Harlé
réalisation des plots collectifs
L’opération d'habitat “Les carrés verts”, sise sur l’ancien site
Promousse, est composée de 67 logements répartis dans cinq
plots collectifs en R+2 et R+3 et d'une Maison Relais à l'entrée
du site, rue du Dronckaert, face à la concession Citroën. Après la réalisation du gros œuvre de la Maison Relais, en
R+2, a démarré celui des plots collectifs, en fond de parcelle
de l'ancien site Promousse, par la Compagnie Générale de
Construction.
Vincent Ledoux, Maire, Frédéric Boisset, directeur régional de Bouygues Immobilier, et Didier Motte,
président de Notre Logis, ont posé la 1ère pierre de la nouvelle opération d’habitat “Côté Parc”.
vingt ans de fraternité
Depuis deux décennies, le foyer Bruno-Harlé accueille 24 résidents déficients intellectuels, rue de la Montagne au BlancFour. L’intégration de cette structure gérée par l’association des
Papillons Blancs de Roubaix-Tourcoing s’est faite naturellement
dans ce quartier.
Pour fêter ses 20 ans,
le foyer a organisé deux
temps forts : une petite
fête au centre AlphonseLœul et l’inauguration le 22
juin d’un petit jardin pédagogique, quelques fleurs,
un petit potager, du mobilier de jardin flambant neuf
et un joli gazon sur le côté
et à l’arrière du foyer. Cette
opération a été rendue possible grâce au chèque de 1000€ offert en
janvier dernier par le CCAS de Roncq. Un geste de solidarité prolongé par l’action des résidents et des sept accompagnants, comme
en atteste Olivier Bert, directeur des centres d’habitat des Papillons
Blancs de Roubaix-Tourcoing : “ils ont retroussé leurs manches et
ont transformé un terrain en jachère en un vrai jardin”.
Résidence Bellevue : début de la réhabilitation en novembre
Les travaux de réhabilitation de la résidence Bellevue, sise av. Vansteenkiste,
vont débuter en novembre 2013 pour s’achever un an plus tard. Une opération
importante pour le bailleur Notre Logis comme pour les 36 locataires. Construite
en 1970 et habitée depuis le 1er juillet 1971, cette résidence est en effet visible
depuis Bousbecque, Linselles et Halluin.
L’objectif de cette réhabilitation en milieu occupé sera double : permettre aux
locataires de réaliser des économies sur les charges et redonner un visage plus
souriant aux façades de l’immeuble. Pour cela, un “gros pull isolant” va être posé
tout autour du bâtiment. Et un bardage de couleur argent mat va être greffé
sur les façades dans un souci esthétique. Des remises aux normes électriques
seront également au programme ainsi qu’un traitement des parties communes.
Le p’tit plus
21
I n fos s e rv i c e s & p r at i q u e s d e vo t r e ro n c q m a g ’
LES 18, 19 ET 20 OCTOBRE
Portes ouvertes
des ateliers d’artistes
Les
Départements
du Nord, du Pas-deCalais et la Province
de Flandre occidentale (région de
Bruges,
Courtrai,
Ypres…) fêteront les
18, 19 et 20 octobre
2013 la 16ème édition de l’opération
“Portes ouvertes des
ateliers d’artistes”.
Une occasion, pour
de nombreux artistes,
de présenter à un large public leurs créations
artistiques.
Les Artistes Roncquois participeront pour la
seconde fois à ces portes ouvertes. Les participants de l’association se retrouveront pour l’occasion dans l’atelier de Florence Ferla, “Art du
Volume”, 2, rue de la République (côté gauche
de la rue). Chaque artiste y présentera son art Graphisme, sculpture, photo, techniques mixtes,
arts appliqués, dessin, peinture, art abstrait,
moderne et figuratif - et travaillera sur place,
dans une ambiance conviviale. Les artistes
roncquois vous accueilleront le samedi 19
et le dimanche 20 octobre de 10h à 18h.
Renseignements : 06 71 24 59 00, http://
artistesroncquois.fr
Au 104, rue de la Latte, Régis Ferret (aquarelles,
sanguines, paysages, portraits et nus) ouvrira son
atelier. Le vendredi 18 octobre de 10h à 12h
et de 14h à 18h, le samedi 19 octobre de
10h à 12h et de 14h à 19h et le dimanche
20 octobre de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Au 21, rue de la Vieille Cour, Peggy Watry qui a
suivi des études d’arts plastiques et d’histoire de
l’art et qui est aujourd’hui maquettiste ouvrira son
atelier au public (tél. 06 24 36 14 97). Le vendredi 18 octobre de 10h à 12h et de 14h à
18h, le samedi 19 octobre de 10h à 12h et
de 14h à 19h et le dimanche 20 octobre de
10h à 12h et de 14h à 18h.
Au 33, rue de la Vieille Cour, Serge
Vanderhaeghen (peinture à l’huile) ouvrira
son atelier les vendredi 18, samedi 19 et
dimanche 20 octobre de 15h à 20h.
Renseignements sur le site
lenord.fr/poaa
Permanences du Maire,
sur rendez-vous
2ème SEMESTRE 2013
14 h 00 à 15 h 30
Vendredi 11 octobre 2013
Vendredi 29 novembre 2013
50 litres de compost
par habitant
Depuis début avril, une benne de compost a été installée à la déchèterie d’Halluin,
rue de la Lys, à la limite de Bousbecque, afin de donner accès aux habitants
de Lille Métropole à 50 litres de compost, produit au Centre de Valorisation
Organique de Loos Sequedin.
Ce projet s’inscrit dans une volonté de développer un cercle vertueux de retour au sol de
la matière organique et d’incitation au jardinage écologique.
Le retrait de compost est gratuit pour tout habitant muni de sa carte de déchèterie et
déposant un minimum de 100 litres de déchets verts. En échange, 50 litres de compost
sont mis à disposition annuellement par foyer, et donc par carte, afin d’encourager un
maximum d’usagers à ce geste éco-citoyen.
Dans le but d’améliorer la prestation, un sondage a été effectué auprès des usagers de
la déchèterie d’Halluin durant les mois de mai et juin.
Demandez l’audit
énergétique de votre logement
Vous avez un projet de rénovation ? Vous souhaitez connaître les solutions énergétiques
les plus adaptées pour votre logement ?
Pour l’année 2013, dans le cadre du Plan “100 000
logements”, Lille Métropole en partenariat avec la
Région Nord-Pas-de-Calais participe au financement de 95 audits énergétiques et environnementaux, à hauteur de 80% !
Vous pouvez ainsi bénéficier d’un audit énergétique
et environnemental complet de votre logement
réalisé par un auditeur expert (préconisations de
travaux hiérarchisés et chiffrés, conseils pratiques,
techniques, financiers personnalisés).
Pour y prétendre, vous devez être propriétaire d’une
maison individuelle datant d’avant 1989 et localisée sur l’une des 85 communes de Lille Métropole,
et vous devez avoir un projet à court terme d’amélioration thermique de votre logement (chauffage,
isolation, énergies renouvelables, ventilation…).
Pour cela, contactez le Guichet Unique
de la Mairie de Roncq au 03 20 25 64 27
Végétalisation
des façades,
c’est maintenant !
Dans le cadre des aides à la rénovation des
façades situées exclusivement en front-àrue, la Ville encourage leur végétalisation en
prenant à sa charge les travaux et les plantations, en échange de bons soins.
Un contact préalable avec les services municipaux de voirie est nécessaire en vue d’un accord
technique. Il suffit d’appeler le Guichet Unique de
l’Annexe-Mairie au 03 20 25 64 27.
Seul l’entretien des plantes fournies reste à la
charge du propriétaire de l’immeuble.
Les plantations sont programmées par la Ville en
mars/avril ainsi qu’en novembre (chèvrefeuille,
glycine, vigne vierge, bignone, rosier et hortensia
grimpants…).
Les dossiers de demandes sont téléchargeables sur le site de la Ville de Roncq en
rubrique “Cadre de Vie” - “Urbanisme” ou disponibles au Guichet Unique (Annexe-Mairie)
22
Le p’tit plus
Infos services & pratiques de votre roncq mag’
En route vers l’emploi du 8 au 11 octobre
La 5ème édition de ce forum - “En route vers
l’emploi” - se déroulera du 8 au 11 octobre
dans différentes communes de la Vallée de la
Lys parmi lesquelles figure la Ville de Roncq.
Etat civil
Ils sont arrivés en 2013
Mai : Eloïse HAMARD le 22 ; Manoë POCHAUX le 30.
Juin : Agathe VAUGIN le 4 ; Victor COUSIN le 5 ;
Cheyenne LAMARQUE le 6 ; Hortense GALLE le 12 ;
Capucine DELEPIERRE le 19 ; Justine MARTIN le 22 ;
Eliot PREVOST le 27.
Juillet : Tabata et Pierre-Louis DELAFOSSE le 9 ; Léa
Visites d’entreprises (sur inscription au 0320288220),
forum “Nouvelles énergies” à Linselles, ateliers (conseils
personnalisés en CV et lettres de motivation, booster
sa carrière sur le Net, préparation aux entretiens,
sophrologie) à l’Espace Rocheville à Neuville-enFerrain, job dating à l’espace Rocheville à Neuville-enFerrain, forum de la mobilité à Tourcoing, table ronde sur “Le recrutement à l’ère du numérique” à Bondues… retrouvez
tous les temps forts et le programme de cette manifestation sur le site : www.enrouteverslemploi.fr ou contactez
le 03 20 28 82 20 à la Maison de l’Emploi Lys-Tourcoing, 21 rue des Ursulines - BP 50 357 - 59336 Tourcoing Cédex
DESBUQUOY le 15 ; Célina PLANQUART MESSAOUDI
le 17 ; Nëll DA COSTA CASIMORO EL AYYADI le 21 ;
Maëlys MEURILLON et Maxime LE BLOND le 21 ; Calie
DE SOUZA MEDEIROS et Diego DE CLERCQ le 26 ;
Perle LECLERC le 28 ; Nina MATEJA le 29.
Août : Lenny CRETAL le 1er ; Auguste BAYART le 2 ;
Lizéa GRARD LAMOTTE le 4 ; Oihan PREVOTEAU le
16 ; Lison CLAERHOUT le 19.
Ils se sont dit “Oui” en 2013
Juin : Mélanie HERLIN et Julien BUISINE le 1er ;
Dolorès DEBRUYNE et Olivier CALLS le 22 ; Hanna
LORD et Frédéric DANJOU le 28 ; Bertille FERNANDEZ
et Cyril DELBERGUE le 29 ; Alexandra POUCHELLE et
Thibault SONNEVILLE le 29.
SEMAINE BLEUE
du 12 au 27 octobre 2013
Un florilège d’animations
pour les seniors
Juillet : Dolorès GARCIA et Raphael SMIEJCZAK
le 6 ; Aurélie MENVIELLE et Vincent DEBONDT le 6 ;
Coralie LANNOO et Gary CASTANET le 12 ; Andréa
MENA et Isac RIBEIRO le 13 ; Abrahanna LUNA
BARRIOLA et Geoffrey DEBUYSER le 27.
•S
amedi 12 à 17h - Concert : “Voix’Age musical”Entrée gratuite. Représentation des ensembles
vocaux (enfants, adultes et séniors) de l’Ecole
Municipale de Musique. Lieu : Eglise Saint-Piat
• Lundi 14 à 14h30 - Rencontre-débat autour du plaisir dans l’assiette, animée par
Natalie RIGAL. Maître de conférences en psychologie Paris-Ouest - Animation gratuite.
Lieu : Foyer Michelet, 7 bis rue H.-Barbusse
• Mardi 15
9h15 - 10h15 : Réveil musculaire - Animation gratuite. Lieu : Salle Jules-Gilles, rue Maurice-Thorez.
12h : Banquet - Voir conditions, sur inscription. Lieu :
Chalet de la Pépinière, 144 rue Pasteur
• Mercredi 16
9h15 - 10h15 : Réveil musculaire - Animation gratuite. Lieu : Salle Jules-Gilles, rue Maurice-Thorez
11h - 11h45 : Gymnastique douce dans l’eau Animation gratuite. Lieu : Piscine municipale, rue du
Billemont
11h30 - 13h30 : Repas convivial - 7€/personne.
Ouverture exceptionnelle à toute personne de plus de
60 ans - Sur inscription. Lieu : École Pablo-Neruda, rue
Pierre-Brossolette
• Jeudi 17 : Journée du bien-être - Animations
gratuites. Lieu : Salle Catry, place Jean-Jaurès.
10h30 - 11h30 : Atelier le souffle du chant
13h30 - 17h : Vivez le bien-être (ateliers surprises).
Prendre du temps pour soi... prendre plaisir... seront le
fil conducteur de cette rencontre, sur inscription.
Août : Caroline STINGRE et Benoît DOME le 3 ; Julie
QUINTYN et Kévin PARMENTIER le 24.
Ils nous ont quittés en 2013
• Vendredi 18
9h30 - 10h30 : Initiation gratuite au stretching postural
avec la participation du club Vital Gym. Lieu : Halle de Tir
à l’Arc - rue Jules-Watteeuw
9h30 - 11h30 : Atelier mémoire - Animation gratuite.
Lieu : Foyer Michelet, 7 bis rue Henri-Barbusse
12h : Banquet - Voir conditions, sur inscription. Lieu : Chalet
de la Pépinière, 144 rue Pasteur
• Lundi 21 à 15h : Spectacle en intercommunalité de
Bertrand Deruyver, humoriste/imitateur - 3,50€/personne.
Sur inscription. Lieu : Espace culturel, 3 rue René D’Hespel
à Bondues
• Mardi 22
13h15 - 18h : Concours de cartes (belote, rami et tarot)
- Gratuit, réservé aux Roncquois. Inscription sur place Concours organisé par le Club Michelet en lien avec le CCAS.
Lieu : Foyer Michelet, 7 bis rue Henri-Barbusse
Mai : Liliane DELABRE le 24.
Juin : Renée HOUFFLAIN le 4 ; Julia DESMEYTERE le 7 ; Adrienne DEPUYDT le 10 ; Eric DECLERCQ et Iride
CHIODI le 18 ; Annick VANDEKERCKHOVE le 26.
Juillet : Jacques PETIT le 5, Savinn KASEM le 6 ;
Jean CATTEAU le 21 ; Monique LONNEVILLE le 23 ;
Marguerite BOUSSEMART et André ALSTERS le 29.
Août : Jacques CAPON le 3 ; André DEKUSSCHE le 4.
Elections Municipales
et Européennes
Inscriptions sur les listes
électorales
• Mercredi 23 à 15h30 : Spectacle de magie avec
Allan Collins - Prestation gratuite. Lieu : Maison de Retraite
“La Colombe”, 1 rue des Frères Bonduel
En 2014, se dérouleront deux élections
majeures :
• Vendredi 25
• Elections municipales les 23 et 30 mars (deux
tours de scrutin)
13h30 : Tournoi de pétanque - Gratuit. Sur inscription au
club les mardi 8, vendredi 11 et mardi 15 octobre - 14h 17h30. Concours organisé par le Club Michelet en partenariat
avec le club de Linselles
Renseignements au 03 20 03 67 55 ou 06 77 94 08 95.
Lieu : Foyer Michelet, 7 bis rue Henri-Barbusse
• Samedi 26 et dimanche 27
Samedi 14h30 - 18h et dimanche 10h30 - 13h : Expositionvente. Exposition et vente des travaux manuels réalisés par
le Club Michelet-Alphonse-Lœul
Pour tous renseignements : 03 20 03 67 55. Lieu : Foyer
Michelet, 7 bis rue Henri-Barbusse
• Elections européennes le 25 mai (un tour de
scrutin)
Les inscriptions sur les listes électorales et les
changements d’adresse seront enregistrés en
ligne - sur www.roncq.fr - ou au Guichet Unique
de l’Annexe-Mairie avant le 31 décembre 2013.
Les personnes de nationalité européenne, hors
nationalité française, doivent s’inscrire sur deux
listes différentes, d’une part pour les élections
municipales et d’autre part pour les élections
européennes.
Mes EnVies... Grand âge 23
NINA MUTEBA, NOUVELLE DIRECTRICE DE “LA COLOMBE”
Apporter de l’humanité
Originaire du Congo, Nina Muteba,
âgée de 59 ans, est la nouvelle directrice de la Maison de retraite, après
avoir dirigé pendant sept ans celle de
Neuville-en-Ferrain - dont elle assure
encore l’intérim jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur. Depuis
le 1er août, elle assume la double direction de “La Colombe” à Roncq et
de “L’Orée du Mont” à Halluin.
Nina Muteba, la nouvelle
Au
sein de l’établissement roncquois
directrice de la Maison de retraite,
déterminée à faire en sorte que
dont elle apprécie le climat familial, elle
“La Colombe” soit aussi belle
entend développer un projet humain et
au dedans qu’au dehors.
social, en symbiose avec un personnel dévoué et de qualité, composé d’environ 80 salariés. Et avec
le concours précieux de l’association “Réconfort et Sourire”. Pour
l’heure, sa priorité absolue est de préserver et de respecter l’intimité
totale des résidents en humanisant les douze chambres doubles
que compte l’établissement outre cinquante chambres individuelles
et douze autres chambres appartenant à l’unité Alzheimer baptisée “Le Temps présent”. Cette dernière dispose d’un confort exemplaire : salon de coiffure, infirmerie-relais, bureau du médecin et de
la psychologue, salle d’animation, salle de bain, espace Snœzelen
(matelas à eau, fauteuil relaxant, colonne à bulles…), jardin de déambulation, salle à manger des familles, cuisine et laverie.
“Le pire ennemi des personnes âgées est la solitude”, reconnaît
Nina Muteba, “il faut donc générer des liens pour la combattre.
A “La colombe”, les résidents gardent des liens privilégiés avec leurs
familles qui résident souvent à proximité. Tous ces contacts contribuent à l’envie de vivre et déculpabilisent les familles.”
La nouvelle directrice pourra compter sur Séverine Cousin, attachée
d’administration arrivée à “La Colombe” en mars dernier. “Il faut que
la Maison de retraite de Roncq soit aussi belle au dedans qu’au dehors, je suis déterminée à mener à bien ce projet, comme je l’ai fait
à Neuville-en-Ferrain où la Maison de retraite est souvent citée en
exemple”, affirme
Nina
Muteba qu’on
sent
animée
d’une
profonde bienveillance et d’une
énergie sans
faille.
Nina Matuba déborde d’énergie et d’empathie. Elle entend se démultiplier pour apporter un maximum de bien-être aux personnes
âgées “qui ont tant d’amour à donner”. “Mon souci est de leur offrir
“Le pire ennemi des personnes âgées est la solitude”,
reconnaît Nina Matuba. Du côté du “Temps présent”,
les personnes dépendantes sont accompagnées au quotidien
dans un cadre doté d'un confort et d'une sécurité exemplaires.
avec le renfort d’un équipement de mobilisation (lave-mains, plafonniers…) les meilleures conditions de confort et de sécurité”, souligne-t-elle, “il faut permettre à chaque résident, quel que soit son
âge et son état de santé, de bénéficier de toutes les conditions pour
vivre dignement. Il faut apporter de l’humanité, créer des moments
de qualité pour que les personnes âgées se sentent bien, dans un
cadre de vie paisible et agréable.”
Combattre la solitude
Son projet passe aussi par une ouverture de l’établissement de la
rue des Frères Bonduel vers l’extérieur. “Les résidents ne peuvent
pas vivre en autarcie, c’est important de faire entrer la ville dans la
Maison de retraite et, réciproquement, de les faire participer à des
activités extérieures”, reprend-elle dans un même élan fraternel.
Itinéraire d’une femme déterminée
• Arrivée il y a 33 ans de son Congo natal, sous le statut d’exilée politique
• Nina Matuba travaille pendant 13 ans à l’hôpital-Maison de retraite de Comines,
puis à la direction générale du CHR de Lille où elle participera au projet de l’hôpital
Jeanne de Flandre
• Elle intègre ensuite l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) pour se former à
la direction d’hôpitaux et obtient un Master2 à l’IAE Lille (Ecole Universitaire de
Management)
• Elle est nommée à la direction de la Maison de retraite “La fleur de l’âge” à Neuvilleen-Ferrain en 2006
• Elle est nommée le 1er août 2013 à la direction des Maisons de retraite d’Halluin et
de Roncq
24 Mes EnVies... Sportives
AMIS : un redémarrage prometteur
Après une première année probante qui a vu
165 enfants de 6 à 10 ans (19% de la population scolaire) fréquenter après l’école l’Académie
Municipale d’Initiation Sportive, le retour de ces
activités initiées par la Ville et douze clubs sportifs s’annonce tout aussi prometteur.
Pour que l’enfant puisse en effet découvrir le
sport qui lui convient le mieux, en toute confiance,
il faut lui proposer une offre diversifiée durant le
temps périscolaire. Cette année, sont venus se
greffer aux autres disciplines sportives déjà en
place (boule ferrée, danse, gym, natation, judo,
BMX, tennis, tir à l’arc…) le foot et le basket. Dès
la première séance, le 12 septembre, ils étaient
respectivement treize et dix enfants à suivre de
façon ludique les premières initiations.
“On les encadre, on les amène à maîtriser des
dribbles, des passes, mais aussi à prendre plaisir à jouer en organisant des petits matches”,
témoignent les deux éducateurs de l’ESR Foot,
Anthony Moronval et Anthony Moorthamer, par
ailleurs joueurs de l’équipe première. Louis,
bientôt six ans, Mathis, huit ans, Hugo, sept
ans, et tous les autres aiment le foot mais aussi
d’autres sports comme le handball, le basket…
Ils ont déjà joué au futsal, alors pourquoi ne pas
s’inscrire à l’ESR Foot ? L’AMIS va s’employer à
assurer leur choix.
Benoît Belval, éducateur et entraîneur des cadets
à l’USR Basket, développe les fondamentaux du
basket avec les enfants avant d’envisager éventuellement du perfectionnement. “L’objectif de
recrutement de l’un ou l’autre de ces enfants est
réel pour le club”, reconnaît-il. Tout le monde y
trouve son intérêt.
ESR Foot : un ancien “pro” pour entraîner les seniors
En l’espace de quelques mois, on a enregistré des changements au sein de l’ESR
Foot. En avril 2013, Jean-Marie Absin, l’ancien secrétaire et président-secrétaire, est
devenu président à part entière, et Americo
Ferreira, l’ancien président de l’Union
Sportive Portugaise Roubaix-Tourcoing, a
endossé le rôle de secrétaire.
Autre arrivée : celle d’Hippolyte Dangbeto pour
entraîner l’équipe première de l’ESR Foot qui
évolue en Promotion d’honneur. Une pointure
pour le club roncquois puisque cet ancien
joueur professionnel originaire du Bénin, issu
de la génération Zidane, a évolué durant 12
ans dans des clubs prestigieux au plus haut
niveau, au Matra Racing Paris, à Caen, à
Le foot rejoint l’AMIS
Depuis la rentrée scolaire, tous les jeudis, de
16h50 à 18h, deux groupes de douze enfants,
âgés de 6 à 8 ans et de 9 à 10 ans, se rendent
au stade Joël-Bats pour y découvrir le football.
“Cette démarche nous paraît nécessaire pour
développer ce sport d’équipe à Roncq”, reconnaît Jean-Marie Absin, le président de l’ESR
Foot, “c’est une vraie formation, un éveil au
football qui passe par des activités de motricité et autres, encadrées par Mickaël Da Silva,
diplômé d’un Brevet d’Etat.”
Ce partenariat avec la Ville apparaît d’autant
plus intéressant pour l’ESR Football qu’il s’inscrit dans le programme “Vivons en Forme” tout
en assurant de futurs recrutements de jeunes
Roncquois !
Perpignan, à Troyes, à Sedan, a disputé des
finales de coupe de France contre Montpellier
et Nantes, des matches de coupe d’Europe
avec Caen (l’Intertoto), des rencontres en
équipe de France Espoirs, A’ et militaire, avant
de troquer son costume de joueur pour celui
d’entraîneur.
Titulaire d’un brevet C - il peut assurer des entraînements des catégories U7 à U21 - son parcours d’entraîneur est déjà bien étoffé avec, à
son actif, les clubs de Trappes, Saint-Quentinen-Yvelines, du CS Fola au Luxembourg… Mais
ce qui a séduit les dirigeants du club roncquois,
ce n’est pas tant son CV que son état d’esprit.
“On a reçu cinq ou six candidats mais Hippolyte
Dangbeto a tout de suite fait part de ses valeurs
et de ses qualités humaines, c’est un contrat
moral qu’on a passé ensemble”, soulignent
Jean-Marie Absin et Americo Ferreira.
“Je réside à Bondues”, confie le nouvel entraîneur, “plusieurs vétérans de l’ESR sont des
amis, ce qui est important, c’est le projet sportif
sur lequel on va s’appuyer. Je suis un joueur
dans l’âme, on parvient à construire avec de la
rigueur, du respect, on doit vivre avec des règles
pour répondre à des objectifs. On fera un bilan
à la fin de la saison mais je remarque que les
éducateurs ont accompli beaucoup de travail
dans ce club où il y a vraiment de la qualité. Je
souhaite qu’on fasse tout pour garder nos
jeunes afin qu’ils jouent en équipe première.”
L’ESR Foot fédère 415 licenciés dont 127 en
foot animation (de U7 à U11) et 51 au sein
des équipes U12 et U13. Dix-huit éducateurs
encadrent les différentes équipes. L’objectif
de la saison à venir ? “Que l’on ait toujours
cinq équipes engagées en ligue Nord-Pas-deCalais à la fin de la saison”, affirme Jean-Marie
Absin.
Jean-Marie Absin, président de l’ESR
Foot, en quelques dates…
• 2003 : il emménage à Roncq et intègre l’ESR Foot en
tant que secrétaire du club, après avoir été notamment
secrétaire de l’AS Raismes Vicoigne, dans le valenciennois
• Octobre 2012 : il succède à Bernard Delmotte à la présidence du club tout en gardant ses fonctions de secrétaire
• Avril 2013 : il devient président à part entière de l’ESR
Foot et confie le poste de secrétaire à Americo Ferreira
qui vient de rejoindre le club
Mes EnVies... Sportives 25
Les 40 ans de l’ULJAP : convivialité, loisir et haut niveau
Le tournoi des As a réuni le 6 septembre
les meilleurs joueurs de l’élite régionale, salle Destombes.
De belles têtes d’affiche pour le tournoi des As,
comme Jean-Christophe Aernout de l’ULJAP ou Stéphane
Hucliez du CTT Bruille.
Le meilleur club formateur de tennis de table de la région
peut être fier de son passé… comme de son avenir !
Le 8 septembre, sous un soleil ardent, la petite balle
en celluloïd était à la fête place Jean-Jaurès !
Les 6, 7 et 8 septembre, le club de tennis de table
de Roncq au passé glorieux et à l'avenir tout
tracé avec ses 250 adhérents, a soufflé ses 40
bougies. Un cocktail de convivialité, loisir et haut
niveau a été concocté pour l'occasion.
Le 6 septembre, le tournoi des As a réuni salle
Destombes 24 joueurs parmi lesquels figuraient les
meilleurs représentants de l’élite régionale. Le public,
venu nombreux, a pu apprécier la maîtrise de Stéphane
Hucliez venu de Cambrai, 151ème joueur national et exentraîneur de l'équipe de France, de Christophe Delory
venu de Béthune, 134ème joueur national et ancien 57ème
joueur national, de Vincent Aumoitte, 211ème joueur
national et ancien 69ème joueur national, ou encore de
Jean-Christophe Aernout, le joueur de l'équipe 1 de
l'ULJAP, 537ème joueur national et ancien 7ème joueur
national, lui qui a connu le très haut niveau avec le
club de Roncq quand celui-ci évoluait en Nationale 1
dans les années 80, l'équivalent de la Pro A. L'ULJAP
était alors le 4ème club français et disputait des coupes
d'Europe ! Cette belle soirée a valu de magnifiques points autour
des tables. Pour Didier Delzenne, le président emblématique de l'ULJAP, le club de Roncq est aujourd'hui
le meilleur club régional pour la formation, un statut
qui lui vaut cette belle reconnaissance et un week-end
festif qui a allié le haut niveau, le sport de masse et les
animations pongistiques !
T E N N I S D E TA B L E
Alessia Scacchia au sommet de l’Europe !
Agée de 11 ans et plutôt réservée, Alessia impressionne d’emblée par son physique athlétique. Et dès
qu’elle frappe la petite balle en celluloïd avec sa coach comme partenaire, ça donne le tournis ! Championne
de France chez les moins de 11 ans le 9 juin dernier au Creusot, la jeune Roncquoise, prodige de l’ULJAP
a récidivé en août, s’adjugeant la 2ème place aux “Eurominichamp’s”, l’équivalent des championnats d’Europe des moins de 12 ans. Un résultat exceptionnel alors qu’elle portait pour la première fois le maillot de
l’équipe de France.
Alessia s’est prise de passion pour le tennis de table à l’âge de sept ans, sur les traces de sa sœur
Naomi qu’elle a rejoint au sein de l’équipe 1 féminine de l’ULJAP, en Nationale 2. En quatre ans, sa
chambre a accueilli pas moins de cinquante coupes et médailles. “Elle travaille assidûment - environ
18 heures par semaine - et frappe fort, elle aime relever les défis, elle a une très bonne tenue de balle
et un excellent top spin en rotation sur coup droit”, souligne Alice Jonneau, son coach, “il lui reste à
mieux maîtriser son top spin en rotation sur revers”.
Si Alice Jonneau va entamer sa 10ème saison à l’ULJAP, Alessia Scacchia qui réside avec sa famille à
Lannoy va y amorcer sa 3ème saison. “On essaie de lancer les jeunes le plus tôt possible, de les accompagner jusqu’au plus haut niveau”, s’enthousiasme Alice Jonneau, responsable technique de l’ULJAP,
le 1er club formateur de tennis de table de la région.
Alessia a intégré l’équipe de France il y a un an et se rend régulièrement en stage comme en Roumanie
en mars dernier, à Constanza. “On s’entend bien dans le groupe”, reconnaît la jeune championne, “je
rêve de participer aux Jeux Olympiques et aux Championnats du Monde”.
Pour l’heure, Alice Jonneau compte aussi sur elle pour briller au sein de l’équipe 1 de l’ULJAP comme
elle l’avait fait à quelques reprises la saison dernière en apportant notamment la victoire contre Toulouse.
“L’objectif de cette saison est d’assurer le maintien tout en envisageant la montée en Nationale 1 la
saison suivante”, envisage-t-elle. Une chose est sûre : pour les 40 ans de l’ULJAP, on ne pouvait pas
rêver plus joli cadeau d’anniversaire que celui offert par Alessia, tutoyant désormais les sommets européens du tennis de table !
Alessia Scacchia, grand espoir de l’ULJAP, garde les pieds
sur terre tout en visant toujours plus haut !
26 Mes EnVies... Evénement
MAHJOUB BEN BELLA, “VOLUMES ÉCLECTIQUES”, DU 13 OCTOBRE AU 15 DÉCEMBRE
L’infatigable voyageur de “l’abstraction lyrique”
Ses milliers d’œuvres graphiques constituent
la trame d’une vie sensible, éclatante de
lumière, de vibrations et d’émotion. On le
sait, Mahjoub Ben Bella sublime à l’envi les
couleurs en une graphie subtile qui sinue
incessamment sur la toile, le bois, le tapis, la
céramique, la gravure, le pavé, etc.
Dans son atelier tourquennois où s’entassent
des tableaux par dizaines, reposent “Les
Moines de Tibérine”, sa dernière œuvre, gisants
funèbres dressés sur un chevalet planté au cœur
de ce qui était autrefois de magnifiques écuries,
avec ses boxes, sa mezzanine, sa somptueuse
charpente.
Mahjoub Ben Bella vit à Tourcoing depuis plus
de 48 ans, ville d’où son épouse Brigitte est
native. Originaire de Maghnia, dans le NordOuest algérien, il s’est nourri de son enfance
nomade, sur fond de guerre fratricide. “J’ai dû
quitter très vite la région”, raconte-t-il, “on s’est
retrouvés à Oujda, au Maroc”. Le déracinement
et l’exil n’entament pas sa curiosité pour le “côté
tricot” d’une écriture imaginaire, lui, l’enfant de
parents pauvres, infiniment respectables dans
leur approche sincère de la vie. “L’enfance a
été une époque pathétique, on a toujours vécu
dans la pauvreté matérielle, mais dans une richesse morale extraordinaire. Je me souviens
qu’on a pu aller voir la mer grâce à des dons,
c’est pourquoi, plus tard, reconnaissant de ce
geste, j’ai à mon tour répondu aux appels d’associations s’inscrivant dans la même démarche
altruiste, j’ai tellement été en manque de tout à
ce moment-là.”
C’est aux Beaux-Arts de Tourcoing, de 1965
à 1969, qu’il éprouve le besoin “d’écrire sur la
toile”, de donner corps à cette “mouvance” de la
graphie, mot qu’il préfère à celui de calligraphie.
“On était alors dans l’académisme le plus terrible, on travaillait énormément aux Beaux-Arts
où l’on étudiait près de 25 matières différentes
(modelage, peinture, sculpture…), tous les jours,
de 8h à 20h. A un moment, on sature et il y a
eu cette explosion de mai 68 qui a libéré les esprits, qui a permis de prendre des chemins plus
personnels.”
Les signes qu’il invente n’ont pas de sens linguistique ou religieux, il se les réapproprie pour
qu’ils deviennent “traces d’une graphie plastique singulière”. Mahjoub Ben Bella crée ainsi
un dialogue subtil et audacieux entre le signe et
la couleur, le fond et la forme, comme s’il peignait plusieurs toiles en une.
“Je suis pour mettre l’art dans la rue”
Sensualité, générosité, densité (plusieurs milliards de signes peints sur des milliers de toiles !)
ne sont jamais loin de la métaphysique, voire
de l’actualité. Le travail sur Nelson Mandela “Les tombes apartheid” - ou sur les moines de
Tibérine le rappellent avec éclat.
Les œuvres de l’artiste sont des partitions, des
lacis, des palimpsestes, des mélopées, c’est selon, du moment qu’elles fédèrent les regards et
Mes EnVies... Evénement 27
MAHJOUB BEN BELLA,
“VOLUMES ÉCLECTIQUES”,
aux Anciennes Ecuries
du 13 octobre au 15 décembre
les émotions. En résonnance permanente avec
le monde, le peintre voyageur définit son travail
comme une “abstraction lyrique”.
L’exposition dédiée à l’artiste se tient du 13 octobre
au 15 décembre 2013, aux Anciennes Ecuries,
2 rue de la Latte. Elle est ouverte au public les
dimanches de 15h à 19h.
Elle réunit une soixantaine d’œuvres, peintures sur bois,
sculptures et totems réalisés entre 1976 et 2010. Cette
exposition de Mahjoub Ben Bella est intitulée “Mahjoub
Ben Bella, Volumes éclectiques”.
Par ailleurs, une autre exposition consacrée à Mahjoub
Ben Bella est présentée au Musée de l’Hospice
Comtesse, 32, rue de la Monnaie à Lille, du 18 octobre
au 12 janvier 2014 et est intitulée “La couleur incantatoire”. Il s’agit de la première exposition personnelle
consacrée à l’artiste à Lille, rassemblant des œuvres
jamais montrées au public.
Pourquoi peindre les pavés comme en avril 1986
sur un tronçon de la mythique classique cycliste
“Paris-Roubaix” ? “Ma logique a été de détruire
la porte du musée qui doit appartenir à tout le
monde”, rétorque-t-il, “à cette époque-là, les
musées n’étaient pas fréquentés comme aujourd’hui. L’art est gratuit, je suis pour mettre l’art
dans la rue.”
Ce qu’il fera, sur le mur de la place de l’Arsenal à
Lille, à la demande de Pierre Mauroy. Une œuvre
éphémère qui a duré 20 ans. Il fera de même en
Dordogne et ailleurs. “Pourquoi ne pas peindre
une route et créer ainsi une première mondiale ?”
s’étonne-t-il encore lui-même aujourd’hui.
Ce travailleur acharné qui a abordé toutes les
techniques picturales reste fidèle à lui-même.
“Tout le secret d’une œuvre est lié à sa propre
sincérité”, assure-t-il, “il faut que je sois très satisfait pour accepter de voir l’une de mes toiles
quitter l’atelier. Et chaque matin, je recommence
à zéro. Il faut d’abord laisser s’exprimer sa naïveté humaine, sa spontanéité, il faut travailler à
l’instinct, la technique suivra.”
Loin d’être serein, Mahjoub Ben Bella est un
combattant. Il gagne la partie ou pas, sans
jamais tricher avec son travail. Aux Anciennes
Ecuries, il présentera une soixantaine d’œuvres
en volume (qui n’ont pas été peintes sur des
surfaces planes), palimpsestes, totems, pavés,
zeeboâs, clous, boîtes peintes, scarabées…
depuis ses débuts d’artiste jusqu’à aujourd’hui.
Toute la palette chromatique se décline dans ses
œuvres qui ne cessent de raconter l’homme et
le monde, les passions et les souffrances, les
méditations et les transes. “Il faut voir un tableau
à l’envers, c’est ainsi que l’on voit réellement la
peinture, sa charge, sa force.”
Les peintures vibratoires de Mahjoub Ben Bella
dansent comme une foule, un stade à guichets
fermés. “Une toile doit être vue de loin et à la
loupe, on peut voir mes œuvres de cette manière”. Encore aujourd’hui, hanté par la peur de
manquer, il répond par l’abondance de sa peinture, miroir de son empathie, de sa gourmandise
de la vie à laquelle il semble vouer une infinie reconnaissance pour le talent qu’elle lui a apporté.
Bio Mahjoub Ben Bella
• 1946 : naissance à Maghnia en Algérie
• Après des études à l’école des Beaux-Arts d’Oran,
Mahjoub Ben Bella s’installe en France pour poursuivre
ses études, d’abord à l’école des Beaux-Arts de Tourcoing,
puis à l’école des Arts Décoratifs à Paris et enfin à l’école
nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris
• De 1969 à 1976, face aux contraintes formelles de l’enseignement officiel de l’école des Beaux-Arts, il participe
aux activités de l’Atelier de la Monnaie
• De 1978 à 1980, il enseigne à l’école des Beaux-Arts
de Cambrai
• Avril 1986 : il peint 12 km de pavés, ensoleillant ainsi
“l’enfer du Paris-Roubaix” cycliste
• Il a aussi habillé 400 m2 de façades au cœur de la
ville de Lille, on l’appelle régulièrement pour réaliser des
performances et des œuvres dans des théâtres, ballets,
institutions locales…
• Graphie : il réinvente une écriture personnelle et
réappropriée sous une forme plastique. L’artiste crée un
constant et minutieux dialogue entre le signe et la couleur
• Mahjoub Ben Bella expose régulièrement depuis 1970
et est présent dans une dizaine de musées et collections
publiques
Ville de Roncq
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