ressources climat 2

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ressources climat 2
Dans la perspective de la conférence Paris Climat 2015, le Fonds d’Alembert
soutient, en 2015, l’organisation de débats d’idées consacrés aux questions
climatiques. Voici une liste de ressources sur le sujet.
EXPOSITIONS SCIENTIFIQUES
• Expositions de l'Institut français
L’Institut français met à la disposition du réseau culturel français et de ses
partenaires des expositions scientifiques. Produites en partenariat avec les grands
établissements de recherche et les acteurs de la culture scientifique française, ces
expositions visent un large public. Les thèmes reflètent l’actualité des sciences, de la
technologie et de l’innovation et permettent de valoriser la recherche française à
l’étranger.
Seul le transport est à la charge des postes.
Les agricultures familiales, une chance pour la planète… 2014 (Cirad/AFD/ IF)
Amazing science 2014 (INSERM /CEA)
L’eau au cœur de la science 2013 (IRD- Centre sciences-IF)
Des forêts et des hommes 2012 (Fondation GoodPlanet)
Énergies pour un monde durable 2012 (Centre Sciences-IF)
Expo Forêts tropicales humides juin 2011 (IRD/CIRAD- IF)
Marie Curie mars 2011 (Musée Curie-IF)
Science/Fiction Voyage au coeur du vivant (INSERM)
La forêt, une communauté vivante mars 2011 (Fondation Good Planet)
L’eau , une ressource vitale 2010 (Fondation Good Planet)
Atmosphère… le climat révélé par les glaces 2008 (Musée des Arts et métiers)
Les glaciers à l'épreuve du climat 2008 (IRD/MAE)
La terre vue d’en haut 2007 (Centre sciences)
Pour plus d'informations : [email protected]
• Expositions proposées par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Sécurité alimentaire et agricultures familiales
À l’occasion de l’Année internationale de l’agriculture familiale en 2014, l’IRD propose
un dossier thématique en ligne dédié aux agricultures familiales dans les pays du
Sud : webdoc, exposition, vidéos, ressources documentaires et pédagogiques, jeuconcours.
Pour plus d'informations : [email protected]
Climat
Des fleuves, des climats et des hommes (disponible décembre 2014) Océan et climat, des échanges pour la vie (coproduction IRD-Institut français 2008)
!
Sécurité alimentaire et agricultures familiales
Les agricultures familiales dans les pays du Sud (2014)
La quinoa en Bolivie, vers une agriculture durable (2011)
Manger trop ou trop peu (2009) !
Gestion des ressources naturelles
Poissons d’Afrique et peuples de l’eau 2013 Les territoires de l’eau - Le partage de l’eau en Méditerranée 2012
Les forêts tropicales humides (coproduction IRD-Institut français 2011)
Biodiversité, mon trésor (2010)
Pour plus d'informations : [email protected]
• Exposition proposée par l'Agence Française de Développement (AFD): 60
Solutions face au changement climatique
• Expositions proposées par Centre Sciences
• Expositions Universcience
Expo-dossier Climat d'Universciences
RESSOURCES AUDIOVISUELLES
1. Ressources audiovisuelles proposées par le département Cinéma de l'Institut français
!
Un programme d'une dizaine de films proposé par le Département cinéma sur le
changement climatique, et plus largement sur la préservation des richesses de notre
planète, ouvrant sur le débat d’idées. Chaque film, documentaire, doc télé, docufiction, animation… fait le récit de cette mutation et des dangers qui en découlent
pour la planète et les hommes. Offre essentiellement disponible sur IFcinema à partir de juin 2015.
Contact : [email protected]
2. Ressources audiovisuelles proposées par l'Institut de Recherche pour le
Développement (IRD)
Contact : [email protected]
• Climat
Alpes, des glaciers sous haute surveillance
Série Planète Glace, Réalisation : Thierry Berrod, 52 min, 2014
Andes, la fin des glaciers ?
Série "Planète Glace", Réalisation : Vincent Amouroux, 52 min, 2014
!
Groenland, le voyage sous la glace ?
Série "Planète Glace", Réalisation : Vincent Amouroux, 52 min, 2014
Créatures du froid
Série Vivre en enfer, les extrêmophiles, Réalisation : V. Amouroux, 52 minutes, 2011
!
Des coraux pour décrypter le climat
Réalisation : Pierre Grillot, 52 minutes, 2006
La calebasse et le pluviomètre
Réalisation : M. Dalaise, 60 minutes, 2007
Cordillère blanche, les rivières de glace
Réalisation : P. Desenne ,52 minutes, 2003
• Transition énergétique
Un nuage sur le toit du monde
Réalisation : Agnès Moreau, 52 minutes, 2012
• Sécurité alimentaire et agricultures familiales
Monsieur Albert a un problème
Réalisation : Luc Riolon, 18 minutes, 2014
• Gestion des ressources naturelles
Série « Pérou Planète extrême » 3 x 52 min
Films sur la biodiversité en Amérique du Sud
Réalisation : Jean Thomas Renaud
L’or noir du Pacifique
Réalisation : Dominique Roberjot/ Christine Della-Maggiora , 52 min, 2014
Le sel de la terre
Réalisation : Bernard Surugue, 59 minutes, 2008
Delta du Nil, la fin du miracle ?
Série Rivages, Réalisation : Luc Riolon, 52 minutes, 2008
L’eau des îles
Réalisation : Franck Grangette et Franck Renaud, 52 minutes, 2011
Mexico, une soif impossible à étancher ?
Réalisation : N. Montibert, 26 minutes, 2006
Plus d'informations
3. Ressources audiovisuelles proposées par le Collège de France
Entretiens avec les professeurs du Collège de France : supports vidéos pour
présenter l'activité des chaires à un auditoire divers et varié ainsi que sur les réseaux
sociaux. (ontenus intégralement mis à disposition du réseau culturel et diplomatique
dans le cadre du partenariat entre l'Institut français et le Collège de France)
• entretiens en français
• entretiens sous-titrés en anglais / (sous-titrage anglais)
RESSOURCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bouquet Climat / COP21 disponible sur Culturethèque:
• Pour en finir avec la mécroissance. Quelques réflexions d'Ars industrialis, de Alain
Griffard, Bernard Stiegler et Christian Fauré
• Nous n'avons jamais été modernes, de Bruno Latour
• Parer aux risques de demain, de Dominique Bourg
• La montagne brisée, de Gilbert Bordes
• Cessons de ruiner notre sol !, de Frédéric Denhez
• Nucléaire, de Frédéric Denhez
• Le monde jusqu'à hier. Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles, de Jaraed
Diamond (auteur) et Jean-François Sené (traducteur)
• Cette terre est toujours la vôtre, de Claude Michelet
• Relevé de terre, de José Saramago
• De ma terre à la Terre, d'Isabelle Francq et Sebastiao Salgado
• Nous réconcilier avec la terre, de Claire Cavazza et Hervé-René Martin
• Océans, de Roberts Callum (auteur) et Thierry Pielat (traducteur)
• Le Changement climatique expliqué à ma fille, de Jean-Marc Jancovici
• Au temps des catastrophes, d'Isabelle Stengers
• L’Humanité disparaîtra, bon débarras !, de Yves Paccalet
• Génération W, de Ralph Hababou
• L'Invention du monde, de Olivier Rolin
• Green Deal, de Alain Lipietz
• Le Populisme climatique, de Stéphane Foucart
• La Fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous
mettent en danger, de Stéphane Foucart
• La révolte des moutons, de Pascale Hébel
• Nouveau climat sur la Terre, de Hervé Le Treut
• L'effet de serre, de Hervé Le Treut et Jean-Marc Jancovici
• Ce à quoi nous tenons, d'Émilie Hache
Le Climat
!
Jean-Louis Fellous, Le Cavalier bleu, 2005
Le Ciel ne va pas nous tomber sur la tête - Les glaces, le climat et l’environnement
!
Sylvie Brunel et Jean-Robert Pitte (dir.), JC Lattès, 2010
Changement climatique : les savoirs et les possibles
Jérôme Chappellaz, Olivier Godard, Sylvestre Huet et Hervé Le Treut, éd. La ville
brûle, 2010
!
Comprendre le changement climatique
!
Jean-Louis Fellous et Catherine Gautier (dir.), Odile Jacob, 2007
Le choix du feu
- Aux origines de la crise climatique
!
Alain Gras, Fayard, 2007
La biosphère de l’anthropocène
- Climat et pétrole, la double menace
!
Jacques Grinevald, Georg, 2008.
« Le difficile dialogue entre économie néoclassique et économie écologique »
Michel Gueldry, La Vie des idées, 10 décembre 2013
Climat - Chronique d’un bouleversement annoncé
!
Didier Hauglustaine, Jean Jouzel et Hervé Le Treut, Le Pommier, 2004.
L'effet de serre : allons-nous changer le climat ?
Hervé Le Treut, Flammarion, 2014
Nouveau climat sur la Terre : comprendre, prédire, réagir
Hervé Le Treut, Editions Flammarion, 2010
Les horizons terrestres
!
Réflexions sur la survie de l’humanité
!
André Lebeau, Gallimard, 2011
Voyage dans l’anthropocène, cette nouvelle ère dont nous sommes les héros
!
Claude Lorius et Laurent Carpentier, Actes Sud, 2011
!
La Revanche de Gaïa
!
Pourquoi la Terre riposte-t-elle  ?
!
James Lovelock, Flammarion, 2007
Des catastrophes... naturelles ?
Alexandre Magnan et Virginie Duvat, Éditions Le Pommier, 2014
Ces îles qui pourraient disparaître
Alexandre Magnan et Virginie Duvat, Éditions Le Pommier, 2012
Chine/USA. Le climat en jeu
!
Jean-Paul Maréchal, Choiseul, 2011.
Des esclaves énergétiques
- Réflexions sur le changement climatique
!
Jean-François Mouhot, Champ Vallon, 2011.
« Réchauffement climatique : concilier efficacité et équité »
Lionel Ragot & Katheline Schubert, La Vie des idées, 22 janvier 2010
S'adapter au changement climatique : agriculture, écosystèmes et territoires
Jean-François Soussana, Quae éditions, 2014
• Philosophie
La pensée écologique - une anthologie
D. Bourg, A. Fragnière, PUF, coll. Écologie en questions, 2014,
Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie
!
Jared Diamond, Gallimard, 2006.
Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique
Émilie Hache, Les empêcheurs de penser en rond / La Découverte, 2011
Écologie politique. Cosmos, communautés, milieux
Emilie Hache, traductions de Cyril le Roy, Paris, Éd. Amsterdam, 2012
Ethiques de la nature
Gérald Hess, PUF, coll. Ethique et philosophie morale, 2013
« Ce que sait la montagne. Aux sources des philosophies de l’environnement »
Catherine Larrère, La Vie des idées, 30 avril 2013.
Changement climatique, tous vulnérables ? : repenser les inégalités
Alexandre Magnan, ULM, 2013
• Histoire
Une brève histoire du climat
!
Frédéric Denhez, L’Œil Neuf, 2008.
Histoire du climat
!
Pascal Acot, Perrin, 2003.
L'apocalypse Joyeuse, une histoire du risque technologique
Jean-Baptiste Fressoz, Seuil, 2012
L'événement anthropocène
Jean-Baptiste Fressoz (avec Christophe Bonneuil), le Seuil, 2013
« Le climat fragile de la modernité. Petite histoire climatique de la réflexivité
environnementale »
Jean-Baptiste Fressoz et Fabien Locher, La Vie des idées, 20 avril 2010
Abrégé d’histoire du climat Du Moyen Âge à nos jours
!
Emmanuel Le Roy Ladurie, entretiens avec Anouchka Vasak, Fayard, 2007
!
Histoire humaine et comparée du climat
!
Emmanuel Le Roy Ladurie, 3 t., Fayard, 2004, 2006 et 2009.
!
Du nouveau sous le soleil
!
Une histoire de l’environnement mondial au XX siècle
!
e
John R. McNeill, Champ Vallon, 2010
!
Bibliographie "Le changement climatique : impact et adaptation" (janvier 2014) du
Commissariat général du Développement durable
TEXTES DE RÉFÉRENCE
Rapport du GIEC : Changements climatiques 2014, conséquences, adaptation et
vulnérabilité
5e rapport du GIEC
Le Portail du GIEC en français est destiné à faciliter l’accès aux documents du GIEC
publiés en français. On y trouve des renseignements sur le GIEC et les publications
du GIEC qui ont été traduites en français ainsi qu’un glossaire des termes les plus
fréquemment utilisés.
Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (PDF, 68,7 Ko)
Protocole de Kyoto (PDF, 50,2 Ko)
Plan d’action de Bali (PDF, 1,5 Mo)
Accord de Copenhague (PDF, 1,7 Mo)
Conclusions du conseil européen du 10 octobre 2011 sur la conférence de Durban (PDF,
52,4 Ko)
Extraits climat des conclusions des G8 Deauville et G20 Cannes (PDF, 21,2 Ko)
INTERVENANTS
Si vous souhaitez inviter des intervenants sur le sujet, veuillez contacter :
[email protected]
Liste de conférenciers étrangers invités depuis 2006 au Collège de France, qui
peuvent être mobilisés par les postes pour leurs manifestations
PROJETS ARTISTIQUES SUR LE CLIMAT
Suggestions d'installations, performances, spectacles, etc. qui pourront être
programmés pour nourrir la réflexion sur le changement climatique.
Frédéric Ferrer /Cie Vertical Detour (Théâtre – performance)
Les chroniques du réchauffement
Ce cycle artistique propose une exploration des paysages humains à travers le
prisme du changement climatique. Histoires de marques, d’inscriptions, dans les
milieux naturels, les espaces construits, les mentalités. La Terre bousculée s’invite
chez les hommes. Des chroniques du réchauffement comme des histoires
d’aujourd’hui.
SUNAMIK PIGIALIK ? (Que faire? en Inuktitut)
Une sacrée histoire du monde
Tout public à partir de 8 ans
Sunamik Pigialik met en scène les devenirs de l’ours blanc. C’est une histoire
d’aujourd’hui dont personne ne connait la fin. Un point d’interrogation posé sur le
monde. Une histoire à chercher. Une vérité à découvrir. C’est un voyage à travers
l’espace et le temps, avec des spécialistes du climat et de l’écologieanimale, des ours
blancs, des Inuits, de la glace, des manchots, et des cosmonautes. Ça commence par
un zoo où un ours blanc n’aurait jamais dû venir (Oursonnade 1). Ça se poursuit par
une conférence. Avec des conférenciers pas tout le temps très clairs, alors tout cela
devient de plus en plus compliqué et ça part dans tous les sens. En fait ce n’est pas
vraiment une conférence, parce qu’une conférence comme ça, ce n’est plus vraiment
une conférence. (Oursonnade 2). Ça passe par l’Antarctique, où décidément rien ne va
plus (Oursonnade 3) Et ça se termine dans un vaisseau spatial, qui de distorsion en
distorsion, navigue à travers les galaxies à la recherche d’une nouvelle «Terre».
(Oursonnade 4). En fait, ce spectacle c’est la tentative de trouver une solution aux
problèmes. C’est la recherche du chemin. La recherche de la vérité. La recherche de
la compréhension du monde et de la place de l’homme dans le monde. En fait c’est
une sacrée histoire.
Ecriture et mise en scène : Frédéric Ferrer | Avec : Pierre Grammont, Karen Ramage,
Anna Schmutz, Héléne Seretti | Assistante recherche visuels et transcriptions : Claire
Gras | Costumes : Anne Buguet | Assistante à la réalisation des costumes : Afef Farik
| Régie générale, construction et accessoires : Olivier Crochet | Régie son : Pascal
Bricard | Suivi technique : Elsa Perrot
KYOTO FOREVER 2
Création prévue en novembre 2015 à la Maison des Métallos à Paris
Ils reviennent, ils sont déterminés, et ils ont deux heures pour sauver le monde. Ce
projet mettra en scène les dernières heures d’une conférence de l’ONU sur le
changement climatique. Dix acteurs, devenus experts, feront sommet et mettront en
jeu l’avenir de l’humanité. Ce sera donc très sérieux. Ce projet puise sa nécessité
intime et se nourrit entre autres, d’un premier Kyoto Forever créé en 2008, et d’une
fréquentation assidue depuis ma tendre enfance du Dr Strangelove de Stanley
Kubrick. Ce spectacle sera créé en même temps que se déroulera à Paris la bien
réelle et très attendue Conférence Paris Climat 2015 (COP 21), qui devrait aboutir à
un nouveau protocole engageant pour l’humanité au XXIème siècle. L’intensité
dramatique, déjà importante lors des précédents sommets, devrait donc être à son
comble et à l’échelle de l’enjeu de cette « conférence de la dernière chance » comme
on la nomme déjà. Kyoto Forever 2 vise donc à inscrire le théâtre dans ce
mouvement en faisant de ce grand évènement planétaire, une proposition sensible
qui vienne questionner ici autant l’art et le spectacle vivant, que le politique, et le
monde, en train de se faire. Ce sera donc quand même très très sérieux.
Ecriture et mise en scène : Frédéric Ferrer | Distribution en cours : Le projet réunira
une équipe internationale de 10 acteurs parlant 10 langues différentes (+l’anglais et
le français) et portant la parole de 10 états ou nations qui comptent dans la
compréhension des enjeux et dans la réalité de ces négociations.
L’Atlas de l’anthropocène
L’Atlas de l’anthropocène est un recueil de cartographies des bouleversements du
monde. Quatre cartographies ont déjà été créées. La cinquième le sera en janvier
2015. Le nombre total de cartographies de l’Atlas est à ce jour inconnu.
On peut donc dire que l’Atlas de l’anthropocène est un projet en développement. Ou
bien qu’il n’a pas de fin. Conception et interprétation : Frédéric Ferrer
- A la recherche des canards perdus - Cartographie 1 (2010)
Conférence sur une expérience scientifique pour mesurer le réchauffement climatique
dans l’Arctique
En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du
Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques
semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où
sont passés les canards? Sont-ils prisonniers du glacier? Sont-ils déjà sortis ?
- Les vikings et les satellites, Cartographie 2 (2010)
Conférence sur l’importance de la glace dans la compréhension du monde (climatosceptiques, réchauffistes et Groenland)
Mille ans après leurs premières migrations, les Vikings continuent de semer la
pagaille dans le monde. Leur "expérience" du changement climatique et leur
héritage sont aujourd'hui l'objet d'interprétations qui divisent la communauté
scientifique. Les satellites peuvent-ils nous aider à comprendre la bataille qui se joue
? Que nous disent-ils de la calotte glaciaire ? de la banquise ? du Groenland ?
- Les déterritorialisation du vecteur, Cartographie 3 (2012)
Le moustique-tigre, les aires d’autoroute, la dengue et le chikungunya (contribution à une
géographie des épidémies)
Le vecteur c’est Aedes albopictus , alias le moustique tigre. On l’appelle tigre ce
moustique, parce qu’il estrayé, et c’est un vecteur ce tigre, parce qu’il transmet des
virus. Originaire d’Asie, il se répand aujourd’hui sur tous les continents et présente
un danger important pour la santé de plusieurs millions d’êtres humains. Comment
l’humanité peut-elle se protéger d’Albo? Quelles sont les solutions pour l’arrêter?
- Pôle Nord Cartographie 4 (2013)
Une conférence sur un espace d’accélération du monde (la banquise, les hommes et les
désirs)
Observer et analyser le Pôle Nord, c’est porter son regard à l’endroit où le devenir du
globe est en train de se jouer en ce moment. C’est arpenter un territoire du futur. Ce
qui sera révélé dans cette cartographie sera la vérité. Nue. Brute. Violente.
Affligeante et particulièrement effrayante. Et surtout désespérante dans son
inéluctabilité. Mais elle peut être aussi annonciatrice de beaux lendemains. Et d’un
nouveau monde à habiter et à inventer.
- Wow !- Cartographie 5 - Création Janvier 2015, Théâtre du Rond Point Paris
Conférence sur nos possibilités de vivre ailleurs / le paradoxe de Fermi, l’équation de
Drake et les petits hommes verts
Les temps de l'espèce humaine sur Terre sont comptés. Anthropocène épuisant le
globe, changement climatique irréversible, menace inévitable d'astéroïdes
provoquant une extinction massive de la biodiversité, collision intergalactique,
inversion du champ magnétique ou évolution du soleil, la terre ne sera un jour plus
vivable. L'humanité devra donc partir. Pour aller où ? Y a-t-il une vie possible ailleurs
? Les premiers signes extraterrestres reçus et la découverte récente de plusieurs
exoplanètes en zone d'habitabilité nourrissent tous les espoirs. Il y a peut-être une
chance pour qu'on s'en sorte !
Contacts
Conception des projets
Frédéric Ferrer, tél. 06 52 70 39 02 / [email protected]
Production – diffusion
Claire Masure, tél. 06 27 60 56 82 / [email protected]
www.verticaldetour.org
Bruno Latour/mise en scène Frédérique Aït –Touati & Chloé Latour (théâtre –
installations)
GAÏA GLOBAL CIRCUS
Le réchauffement climatique aura-t-il raison de l’homme ? Que doivent faire les
scientifiques pour qu’on les croie ? Du théâtre ?
À l’origine de ce projet, un paradoxe : l’écologie s’affiche partout, s’invite dans tous
les débats, la menace est grave, mais comment se fait-il que nous soyons si peu
mobilisés ? Les idées et les faits ne suffisent peut-être pas à nous faire ressentir
profondément ce bouleversement. Nous sommes aussi mal préparés à cette nouvelle
situation qu’un homme du Moyen Âge à la découverte de l’Amérique !
Bruno Latour, entouré d’une équipe de metteurs en scène, scénographes, écrivains,
scientifiques, fait le pari que le théâtre, s’il s’en donne les moyens, peut nous faire
vivre ces questions émotionnellement. Il ne s’agit pas ici de théâtre scientifique ou
didactique mais d’une expérience collective, d’un cirque global où artistes,
spectateurs et scientifiques vont partager la même incertitude. La mise en scène de
la Terre est ouverte !
Pour cela, les metteurs en scène ont imaginé un décor mobile et imprévisible, un «
chapiteau volant » qui vient transformer la scène et bousculer les climats.
Le projet Gaïa Global Circus se prête à des déclinaisons nombreuses. Il est destiné à
être présenté, discuté et débattu non seulement dans des salles de théâtre, mais
dans tous les lieux souhaitant l’accueillir : galeries, musées, parlements, salles de
classe, usines (désaffectées ou non), expositions, universités, églises, gares, etc. Ces
petites formes sont conçues pour s’adapter à la plupart des lieux, des publics, des
formats, des budgets.
Petites formes
Petites formes ne nécessitant pas d’installation scénographique ni de contrainte
technique particulière, proposées par un ou deux comédiens, autour des questions
abordées dans la pièce : l’écologie politique, le parlement des choses, négociations
avec Gaïa. Conférences
Conférences de Bruno Latour sur le thème de Gaïa, notamment présentées au
Théâtre de la Colline (La nature, décor ou acteur ?), à Edinburgh (Gifford Lectures), à
la Freie Universität de Berlin, au domaine d’O à Montpellier, et dans le cadre du
Festival de la Novela à Toulouse. Installations
Installations proposées par Olivier Vallet, Frédérique Aït-Touati et Elsa Blin autour de
la notion de climats. Travail autour de la sensation et de la perception : machines
optiques, lumière noire, projections pré-cinématographiques, sculptures
suspendues, chapiteau volant.
Ateliers
Des ateliers peuvent être organisés en amont ou à la suite du spectacle, dans les
théâtres ou dans les classes. Une série d’ateliers est par exemple menée par Chloé
Latour et d’autres membres du projet avec les étudiants de Sciences Po Reims,
pendant toute l’année 2013. Des interventions ponctuelles sont possibles.
Contact
Mise en scène:
Frédérique Ait-Touati: [email protected]
Auteur de la pièce: Pierre Daubigny
Production Diffusion:
Gaelle About: [email protected]
www.compagnieaccent.com
Clara Le Picard/Compagnie à table (Conférences théâtralisée)
Auteure, metteure en scène, chanteuse et comédienne, Clara Le Picard aime
s’inventer des doubles. Des figures plus que des personnages, qui traversent son
théâtre pour essaimer, toujours avec humour, quelques sérieux points de vue sur
notre société. Certaines sont récurrentes telle Martine Schmurpf, scientifique
autodidacte imaginée pour l’un de ses premiers solos, L’Endroit de l’objet. D’autres
endossent jusqu’à son nom, telle la Clara Le Picard de Dreaming of MadameBovary
qui, épaulée de quatre Playmobils, nous fait le récit de sa prochaine création. C’est
que le théâtre de Clara Le Picard se plaît à brouiller les frontières entre fiction et
réalité, à frayer avec le faux pour mieux approcher le juste. Vraies fausses
conférences, spectacles-projections au sens où le public y accède à travers son
imagination ou dispositifs plus classiques : les formes empruntées sont multiples et
souvent atypiques. Mais qu’elles abordent, par le rire et l’absurde, l’inquiétante
spirale de notre consommation, les dangers de notre alimentation ou le terrible
règne du paraître, ces rêveries sont le résultat d’un minutieux travail de
documentation, d’une écriture qui s’appuie sur une forte connaissance du sujet et de
ses différentes analyses par les humanités.
L'endroit de l'objet traite de la relation de l'homme à l'objet, que ce soit d'un point de
vue utilitaire, économique, écologique ou humain.
https://www.youtube.com/watch?v=J4bh1GVpw5M
Dreaming of Martines Schmurpfs traite de la relation de l'homme à l'alimentation à
l'heure de l'industrie agro-alimentaire et des premières épidémies nontransmissibles (allergies, diabète, cancer…)
https://www.youtube.com/watch?v=TTAuMF-a77I
Contact
Cie à table, [email protected], tél. 06 03 17 42 08
www.compagnieatable.com
Rachid Ouramdane/ Cie L’A (danse)
Sfumato – Pièce pour interprètes (2012)
Une peinture aux contours quelque peu vagues ou flous est réalisée selon la
technique du sfumato. Rachid Ouramdane a créé une chorégraphie sfumato : les
scènes se fondent les unes dans les autres, les frontières des corps semblent se
diluer. Les danseurs évoluent dans un paysage de brume et de pluie. La chorégraphie
est une métaphore de certains thèmes écologiques : la disparition des territoires,
l’exil dans des lieux inconnus, et le souvenir qui persiste… Des thèmes qui cadrent
avec la poétique du témoignage à laquelle Ouramdane a déjà donné corps dans des
productions précédentes, réalisées en collaboration avec l’auteure Sonia Chiambretto
et le compositeur Jean-Baptiste Julien.
Contact
Production-diffusion :
Erell Melscoët, tél. : 33 6 63 25 62 69/e-mail : [email protected]
www.rachidouramdane.com
Prue Lang/ Association PLANT (danse, performance)
Timeproject – pièce pour 4 interprètes
Première chorégraphe prônant une danse « verte » – ou la production d’éco-gestes
au théâtre –, Prue Lang a investi son langage artistique du côté de l’expérimentation.
Pour Timeproject, elle a développé un prototype de chaussures, grâce auxquelles
l’énergie des danseurs est récoltée afin de produire de l’électricité. Dans cette pièce,
la chorégraphe se consacre d’abord à l’analyse du temps, notamment dans sa
relation à l’action. Telle une matière avec sa malléabilité, son élasticité, ce partenaire
souvent méconnu de l’espace est le point d’origine de cette création où la
chorégraphie se meut en système. Tel un lancer de dés, les actions déterminent la
durée : le jeu transforme la danse et l’interprétation et les questionne à la fois. Car si
le temps peut être considéré comme une donnée quantifiable, sa perception reste
subjective et impalpable, notamment au théâtre, explique Prue Lang. Timeproject
enquête sur ce mystère.
Un réseau translucide – performance (3 interprètes)
Le premier de nos besoins est le fait de se nourrir ; alimenté, le corps est à même de
transformer l’énergie absorbée, pour devenir lui-même une source d’énergie. Du fait
de ce gain d’énergie, le corps, et ici celui du danseur, serait-il en mesure de produire
une performance énergétiquement autonome ? Plus important, l’énergie physique du
performeur pourrait-elle également servir à produire la lumière et le son ? Ce projet
se propose d’amener les questions et les défis d’aujourd’hui relatifs au climat, à la
scène, tout en créant le premier spectacle de danse autonome qui fonctionne à 100%
sur sa propre énergie. Une enquête sur l’activité humaine en tant qu’énergie
renouvelable et source d’énergie, le projet vise à repenser les relations entre le corps
et l’écologie.
Contact : Prue Lang, tél. : 33 6 67 06 06 44 / [email protected]/
www.pruelang.com
Mette Ingvarsten/ Musée de la Danse (danse – installation)
The artificial nature project (pièce pour 8 interprètes – 2012)
Un brouillard épais, de la mousse, des bulles d’air, des confettis, du son et de la
lumière… The Artificial Nature Project est le dernier-né de quatre spectacles dans
lesquels la chorégraphe danoise Mette Ingvartsen examine des phénomènes
naturels et les sensations qu’ils suscitent. Elle fait voler divers matériaux à travers
l’espace et crée un paysage étincelant qui s’anime et évolue en permanence. Les
danseurs et les spectateurs se retrouvent ainsi dans l’obscurité absolue, dans une
tempête de sable, dans un essaim d’insectes, etc. Cette fois, la chorégraphie ne s’articule plus autour du mouvement de l’être humain,
mais fait la part belle aux objets. Certes l’humain contrôle ces objets, mais pour
combien de temps et dans quelle mesure ? Dans The Artificial Nature Project, Mette
Ingvartsen soulève des questions sur les phénomènes et catastrophes naturels. À
quel moment précis l’homme perd-il le contrôle ?
The extra sensorial garden (installation) Ce projet st une invitation à entrer dans un
jardin fictionnel où tous les sens sont stimulés. Accentuée par l’imagination du
visiteur, cette déambulation assure une expérience physique intense. S’il n’y a pas
toujours beaucoup à voir, il y a d’autant plus à ressentir. Les modulations de la
lumière, des couleurs, de la température, et des sons génèrent un tissu sensoriel a
cour de cette expérience artificielle. Comment vit-on la nature ? Comment nous
submerge-t-elle ? Comment nous apaise-t-elle ? Ou bien faut-il se dire qu’il n’y a
plus de nature ?
Evaporated Landscapes, la première chorégraphie d’Ingvartsen pour des matières
telles que la mousse, le brouillard, la lumière, et le son. Celle-ci adopte la forme
d’une relation entre les éléments éphémères qui flottent dans l’espace et s’y
dissolvent. En tant que spectateur, on a finalement l’impression de prendre la relève
des mouvements oscillatoires des matériaux. L’ensemble baigne dans une
atmosphère de sérénité et de calme, de fascination et d’émerveillement, comme face
à un miracle de la nature.
Contact
Production-diffusion :
Kerstin Schroth, e-mail : [email protected]
www.metteingvartsen.net
Nicolas Floch (arts visuels - installation – photo)
Les Récifs artificiels
En 2008, Nicolas Floc’h découvre l’existence des récifs artificiels qu’il décrit ainsi :
Dans le paysage sous-marin il existe de véritables architectures avec leur règles
d’urbanisme. Souvent construits en béton, ces éléments sont en quelques années
colonisés par la flore et la faune, qui les transforment en sculptures/architectures
vivantes. Couramment appelées « récifs artificiels », ces constructions se sont
développées depuis le 17ème siècle, et particulièrement au Japon. En effet les
Japonais sont privés de toute ressource naturelle importante si ce n’est celles
offertes par la mer, qu’ils ont très vite cultivée. Les premiers, ils ont mis au point des
techniques permettant de favoriser la vie et la reproduction de certaines espèces de
poissons, de crustacés ou de mollusques, augmentant les ressources sans affecter
les stocks. Cette pratique devint de plus en plus courante dans la deuxième moitié du
20ème siècle. De véritables «villes» sous marines furent ainsi créées par des
programmes intensifs implantant plus de 20 millions de m3 (20 000 sites) de récifs
dans l’océan. Un apport conséquent en alevins les peupla. Ainsi, à l’heure de la pêche
industrielle, les côtes japonaises sont parmi les plus poissonneuses au monde. Ces
programmes intéressent à présent les Européens. Il en existe en France depuis les
années soixante, dans les régions PACA, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Pays de la
Loire et Normandie. Les formes des récifs artificiels sont très diverses et rappellent
tantôt les habitats primitifs, tantôt des sculptures ou des architectures modernes et
contemporaines.
Le projet de Nicolas Floc’h, ambitieux, aux croisement de l’art et de la science, est de
ceux qu’on dit « au long cours ». Une première étape consiste à établir l’inventaire
quasi exhaustif de ces structures fonctionnelles qui évoquent cependant autant
l’architecture que la sculpture et qui, à peine aperçues sur le bord de l’eau, sont
immergées, ravies au regard et à la connaissance que le commun des mortels
pourrait en avoir. À partir de ces types répertoriés, Nicolas Floc’h réalise des
sculptures à 1/10ème, dans le même matériau que le modèle. Ces miniatures de récifs
deviennent d’un seul coup des sculptures, qu’il présente sur socle et qu’un œil
distrait assimile d’emblée à quelque réminiscence minimaliste. L’objectif est
d’aboutir, en raison d’une trentaine de réalisations par ans, à une sorte de panorama
des types existants, soit trois cents environ. À la fois œuvres d’art et fragments
d’inventaires, cet ensemble potentiel constitue un exemple rare où, en lieu et place
de la photographie, c’est la sculpture qui constitue le témoignage documentaire.
Parallèlement, l’artiste se sera perfectionné dans l’art de la plongée sous marine afin
d’aller photographier et filmer certains de ces récifs qui, au fil des ans, ont
abandonné leur rigueur constructiviste au profit d’une organicité végétale que
redouble la présence grouillante de la faune locale. Photographies en noir et blanc
(la couleur disparait au fur et à mesure qu’on descend sous l’eau) et vidéos,
constituées en objets d’exposition, confirment cela qui fut depuis toujours l’une des
missions fondatrices de l’art : donner à voir. Poursuivant ses recherches et ses
échanges avec les scientifiques, Nicolas Floc’h entame une nouvelle étape de son
projet qui consiste à produire à son tour des formes que, dans un premier temps, on
appellera sculptures, mais qui, à ce point conçues selon les exigences de leur
possible fonctionnalité, sont susceptibles de devenir à leur tour des récifs artificiels.
Ainsi des œuvres qu’on rangera selon les catégories de l’art du côté de la tradition
géométrique, constructiviste et/ou minimaliste, sont appelées, autant qu’à
l’exposition muséale, à être immergées en tant que récifs destinés à accueillir la
flore sous marine et la faune par elle attirée.
!
Au croisement de la sculpture, de l’architecture, du paysage, de la photographie et de
la recherche scientifique, l’art de Nicolas Floc’h pose également des questions de
nature plus politique en ce qu’elles touchent à l’espace et à l’usage auquel les
hommes le soumettent, à des manières d’agir sur le réel autant qu’aux moyens de le
représenter. Arrachant aux régions aveugles des formes utiles qu’il assigne à la
gratuité de la contemplation esthétique, il décide tout autant de ce qui peut être
abstrait de la délectation et dévolu à la plus exigeante et à la plus inattendues des
fonctions, à laquelle rarement l’art n’ose même plus songer, celle de participer
directement à la régénérescence des biotopes c’est-à-dire à la survie des espèces.
Contact
Nicolas Floc'h
125 rue du chemin vert, hall 2
75011 Paris
+33 6 20 89 60 11/ www.nicolasfloch.net
www.ddab.org/