Principes diagnostiques et thérapeutiques de l`HSI
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Principes diagnostiques et thérapeutiques de l`HSI
Principes diagnostiques et thérapeutiques de l’HSI Docteur Claude PONVERT Service de Pneumologie & Allergologie Pédiatriques Hopital Necker-Enfants Malades (Paris) Démarche diagnostique in vivo et in vitro de l'allergie immédiate In vivo Antécédents personnels (DA, rhinite, asthme, etc.) + ex. clinique In vitro IgE (totales) IgE spécifiques Dosage des IgE sériques totales (?) Objectifs Caractérisation du terrain atopique Tests multiallergéniques de dépistage Cellules Identification des allergènes Médiateurs Réaction Tests en allergologie : applications Diagnostic du terrain atopique λ λ Nouveau-né (prévention primaire) Enfant, adolescent et adulte (prévention secondaire et traitement) Diagnostic néonatal du terrain atopique Risque pour un enfant d'être atopique, en fonction des antécédents parentaux d'atopie (valeurs extrêmes) Risque (%) 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1 2 Nombre de parents atteints 2 atteints de la même allergie Diagnostic néonatal du terrain atopique Dosage des IgE du sang de cordon λ λ taux < 0,5 UI/ml: risque faible taux > 1 UI/ml : risque x 1,7 à 5 selon les auteurs } mais sensibilité et spécificité imparfaites Dosage des IgE du sang de cordon + antécédents parentaux 100 Risque (%) 80 parents non atopiques + IgE normales 60 parents atopiques + IgE normales 40 parents atopiques + IgE 20 0 Diagnostic du terrain atopique (enfant, adolescent, adulte) λ interrogatoire (antécédents familiaux et, surtout, personnels) λ Tests in vitro: NFS dosage des IgE sériques totales ou tests multi-allergéniques non quantitatifs de dépistage Diagnostic du terrain atopique Numération des éosinophiles : NFS » éosinophilie > 4 % (400 / mm3) » limites : hyperéosinophilies non allergiques (parasitaires, médicamenteuses, idiopathiques, etc.) Dosage des IgE sériques totales (?) expression des résultats: UI/ml ou KUI/l interprétation des résultats » augmentation physiologique < 10 à 20 UI/ml par année (enfant) » taux normal de l'adolescent et l'adulte < 200 à 250 UI/ml valeur diagnostique relative : hyper-IgE-globulinémie » inconstante (mais fréquente dans DA et asthme) » non pathognomonique (parasitoses, viroses, SIDA, etc...) Tests in vitro : tests multiallergéniques de dépistage (type Phadiatop, Phadiatop-nourrisson) Principes 4) Détection du marquage 3) Anti-IgE marquées 2) Sérum étudié (IgE) 1) Support + mélange d'allergènes de familles diverses Tests in vitro : tests multiallergéniques de dépistage Principaux tests λ noms commerciaux » (CAP) Phadiatop, Alatop : aéro-allergènes courants » Trophatops, etc : trophallegènes courants » (CAP) Phadiatop-infant : aéro-allergènes + trophallergènes Tests in vitro : tests multiallergéniques de dépistage Principaux tests λ limites » réponse (en principe) purement qualitative » valeur prédictive variable selon les tests et l'âge » faux-négatifs : – absence de l’allergène du mélange – monosensibilisation – taux faible d’IgE spécifiques (mauvais producteurs) » faux-positifs – polysensibilisations – taux élevé d’IgE totales – réactivités croisées pollens/aliments (mélanges alimentaires) Diagnostic du terrain atopique Tests multiallergéniques non quantitatifs : corrélations entre Phadiatop, IgE sériques totales et RAST-aéroallergènes chez l'enfant, selon l'âge (Sigurs et al, 1990) Enfants RAST âge négatifs positifs < 4 ans > 4 ans < 4 ans > 4 ans Phadiatop + (%) 0 0 58 91 IgE totales (%) 34 30 89 88 Dépistage des sensibilisations alimentaires (RAST Fx5, Phadiatop-nourrisson) Tests in vitro : tests multiallergéniques de dépistage λ Principaux tests de détection/aéro-allergènes Allergènes Stallertest Alatpp Acariens d1 (D.Pter) d1 (D.Pter) Animaux e1 (chat) + e2 (chien épithélium) e1 (chat) + e5 (chien squames) blatte i6 graminées g3 (dactyle) g2 (chiendent) + g§ (phléole) herbacées w6 (armoise) + w21 (pariétaire) w1 (ambroisie) + w9 (plantain) + w21 (pariétaire) t3 (bouleau) + t9 (olivier) t3 (bouleau) + t19 (cèdre) m1 (alternaria) m1 (penicillium) + m6 (alternaria) arbres moisissures Phadiatop inconnue Tests in vitro : tests multiallergéniques de dépistage λ Principaux tests de détection/trophallergènes Enfant Trophatop fx26 Phadia f1 (œuf blanc), f2 (lait), f13 (arachide), f89 (moutarde) Trophatop fx27 Phadia f3 (morue), f4 (blé), f14 (soja), f17 (noisette) Trophatop fx28 Phadia f10 (sésame), f24 (crevette), f27 (bœuf), f84 (kiwi) fp5 DPC-Siemens f1 (œuf blanc), f2 (lait), f3 (morue), f4 (blé), f13 (arachide), f14 (soja) fp7 DPC-Siemens f1 (œuf blanc), f2 (lait), f4 (blé), f9 (riz), f13 (arachide), f14 (soja) Adultes Trophatop fx5 Phadia f1 (œuf blanc), f2 (lait), f3 (morue), f4 (blé), f13 (arachide), f14 (soja) Trophatop fx24 Phadia f17 (noisette), f24 (crevette), f84 (kiwi), f92 (banane) Trophatop fx28 Phadia f10 (sésame), f24 (crevette), f27 (boeuf), f84 (kiwi) Démarche diagnostique in vivo et in vitro de l'allergie immédiate In vivo Antécédents personnels (DA, rhinite, asthme, etc.) + ex. clinique In vitro IgE (totales) IgE spécifiques Dosage des IgE sériques totales Objectifs Caractérisation du terrain atopique Tests multiallergéniques de dépistage Tests par famille d'allergènes Tests monospécifiques Tests multiallergéniques/allergène Cellules Tests cutanés Tests de provocation Médiateurs Réaction Test d'activation des basophiles (CD63, CD203c) Tests de libération d'histamine/LTC4 Identification des allergènes Identification des allergènes : interrogatoire Interrogatoire λ circonstances et mode de début des symptômes λ caractère perennial ou saisonnier λ circonstances de déclenchement/majoration λ etc.... éléments d'orientation souvent déterminants Tests in vivo : principes des TC à lecture immédiate 1) Goutte d'allergène 2) Piqûre au travers de la goutte avec une aiguille Prick-test Injection intradermique directe de l'allergène IDR 1) Légère abrasion de la peau 2) Dépôt de l'allergène sur la peau Scratch-test A interpréter en fonction des résultats des témoins négatif (dermographisme ?) et positif (hyporéactivité cutanée ?) Lecture à la 15e - 20e min. (mesures papule et érythème) Principe des TC à lecture immédiate: pricks et IDR Lecture à 15-20 mn : à interpréter en fonction des résultats des témoins négatif (dermographisme ?) et positif (hyporéactivité cutanée ?), et de l’HC. Identification des allergènes : tests cutanés Concordance entre les pricks aux aéroallergènes courants et les TPB spécifiques chez l’enfant asthmatique (auteurs divers) Allergènes responsables TPB spécifiques (identifiés par les TC) (concordance : %) ≈ 80 Acariens ≈ 50 Blatte ≈ 97 Cheval ≈ 50 Chat ≈ 80 Pollens Valeur diagnostique des prick-tests aux aéro-allergènes courants Facteurs de variabilité : - allergènes testés (y compris, pour un même extrait, d’un laboratoire ou d’un lot à un autre) - critères de positivité retenus (influençant la spécificité,la spécificité, la VPP et la VPN) - site de réalisation des TC (cuir chevelu > dos > avant-bras) Allergène Papule Sensibil. Spécific. VPP VPN Références D Pter ≥ 3 mm 90,4 % 95,5 % 98 % 81 % Pumrihun, As Pac J All Imm 2000 D Far ≥ 3 mm 80 % 82 % Chat ≥ 3 mm 69 % 100 % Kanceljak-Macan, Allergy 2002 74 % 95 % Wood, JACI 1999 Valeur diagnostique des prick-tests aux aéro-allergènes courants Facteurs de variabilité : - allergènes testés (y compris, pour un même extrait, d’un laboratoire ou d’un lot à un autre) - critères de positivité retenus (influençant la spécificité,la spécificité, la VPP et la VPN) - site de réalisation des TC (cuir chevelu > dos > avant-bras) Allergène Papule Sensibil. Spécific. VPP VPN Références D Pter ≥ 3 mm 90,4 % 95,5 % 98 % 81 % Pumrihun, As Pac J All Imm 2000 D Pter ≥ 3 mm 95,2 % 51,7 % 59 % 94 % Santoso, As Pac J All Imm 2000 Chat ≥ 3 mm 69 % 100 % 74 % 95 % Wood, JACI 1999 Chat ≥ 3 mm 86 % 90 % 51 % 98 % Adinoff, JACI 1990 Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 1) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique des tests d’HSI : composition quantitative et qualitative de l’extrait allergénique : origine du produit et mode de préparation de l’extrait allergénique Compositions respectives d’extraits de pollen de bouleau provenant de divers laboratoires QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. Allergène natif Matière première Extraction, purification, stérilisation Préparation allergénique Labo n° Protéines totales (µg/ml) Bet v 1 (µg/ml) Bet v 4 (µg/ml) 1 192 20 10 2 314 12 4 3 69 7.5 11 4 23 1.6 7 5 298 19 6 Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 1) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique des tests d’HSI : composition quantitative et qualitative de l’extrait allergénique (Brunetto et al, Allergy 2010; 65: 184-190) Pricks : mean wheal area (mm2)/histamine Analysis of D.pter extract composition Manufacturer Protein (µ µg/ml) Derp 1 (µ µg/ml) Group 2 (µ µg/ml) Patient 1 Patient 2 Patient 3 Patient 4 Patient 5 1 259 ± 4 36 ± 6 32 ± 8 x2 x4 x3 x1 x 2,2 2 253 ± 3,4 9,6 ± 2 8,5 ± 1 x1 x5 x 4,5 x 0,1 x 2,1 3 64 ± 4 n.a 6 ± 0,01 x 1,2 x 5,2 x 2,5 x 0,5 x1 4 180 ± 0,5 11 ± 1,5 1,3 ± 0,1 x 0,5 x2 x 1,5 x 0,05 x 0,25 5 361 ± 6,4 22 ± 1,6 23,4 ± 1 x 0,65 x3 x 1,8 x 2,1 x 1,8 6 100 ± 9 20 ± 3 0,7 ± 1 x 0,4 x2 x 0,5 x1 x 0,8 7 28 ± 6 13 ± 2 2,4 ± 0,7 x 0,7 x 0,7 x 0,0 x 0,7 x 0,45 8 155 ± 6 16 ± 2 2,6 ± 0,3 x 0,8 x 4,8 x 1,2 x 1,4 x 1,5 Valeur diagnostique des prick-tests aux aéro-allergènes courants Facteurs de variabilité : - allergènes testés (y compris, pour un même extrait, d’un laboratoire ou d’un lot à un autre) - critères de positivité retenus (influençant la spécificité,la spécificité, la VPP et la VPN) : plus le seuil de positivité des TC est élevé plus la spécificité augmente plus la sensibilité diminue - site de réalisation des TC (cuir chevelu > dos > avant-bras) Allergène Papule Sensibil. Spécific. D Far ≥ 3 mm 80 % 82 % ≥ 4,5 mm 96,5 % 46 % ≥ 6,5 mm 99 % 22,5 % VPP VPN Références Kanceljak-Macan, Allergy 2002 Valeur diagnostique des prick-tests aux aéro-allergènes courants Facteurs de variabilité : - allergènes testés (y compris, pour un même extrait, d’un laboratoire ou d’un lot à un autre) - critères de positivité retenus (influençant la spécificité,la spécificité, la VPP et la VPN) - site de réalisation des TC : dos > avant-bras > bras (Scherer et al. Clin Exp Allergy 2007) Mean wheal size (cm2) 1,6 1,4 1,2 Back Volar arm Upper arm 1 0,8 0,6 p < 0.0001 0,4 p < 0.0001 0,2 0 Codeine Histamine Valeur prédictive des TC à lecture immédiate Variabilité selon les allergènes Nationalité Australienne Age (ans) Allergène Cut-off (mm) ≤2 lait 6 oeuf 5 arachide 4 VPP (%) Références 100 Hill et al, 2004 100 Sporik et al, 2000 100 Variabilité selon l’âge Nationalité Australienne Australienne Age (ans) Allergène Cut-off (mm) ≤ 16 lait 8 oeuf 7 arachide 8 ≤2 lait 6 oeuf 5 arachide 4 VPP (%) 100 100 100 100 100 100 Références Hill et al, 2004 Sporik et al, 2000 Hill et al, 2004 Sporik et al, 2000 Valeur prédictive des TC à lecture immédiate Variabilité selon l’origine ethnique Nationalité Australienne Française Age (ans) Allergène Cut-off (mm) ≤ 16 oeuf 7 arachide 8 ≤ 16 arachide 16 VPP (%) 100 100 100 Références Hill et al, 2004 Sporik et al, 2000 Rancé et al, 2002 VPP (%) 100 100 100 100 Références Hill et al, 2004 Sporik et al, 2000 Variabilité selon les pathologies Nationalité Age (ans) Allergène Cut-off (mm) Australienne ≤ 16 lait 8 (urticaires et oeuf 7 anaphylaxies) arachide 8 Française ≤ 16 arachide 16 (DA +++) Allemande ≤ 16 lait 17,3 oeuf 17,8 (DA +++) 99 99 Rancé et al, 2002 Verstege et al, 2006 Identification des allergènes : tests in vitro λ Indications » médecin non allergologiste orientation diagnostique (tests d'orientation par groupes d'allergènes, exceptionnellement RAST) » allergologiste : – réactivité cutanée anormale – mauvaise concordance entre TC et histoire clinique – allergènes particuliers difficilement explorables par les TC Tests in vitro : tests d'orientation par groupes d'allergènes Principes 4) Détection + dosage semi-quantitatif 3) Anti-IgE marquées 2) Sérum étudié (IgE) 1) Support + mélange d'allergènes de même groupe Tests in vitro : tests d'orientation par groupes d'allergènes Quelques principaux mélanges d’aéro-allergènes Graminées (gx3 Phadia, gp3 Siemens) flouve, houlque, ivraie, phléole, seigle Graminées (gx1 Phadia, gp1 Siemens) dactyle, fétuque, ivraie, paturin, phléole Herbacées (wx1 Phadia, wp1 Siemens) ambroisie, armoise, chénopode, plantain, soude Arbres ((tx1 Phadia, tp1 Siemens) bouleau, chêne, érable, noyer, orme Moisissures (mx1 Phadia) alternaria, aspergillus, cladosporium, penicillium Moisissures (mp1 Siemens) alternaria, aspergillus, penicillium candida, cladosporium, Quelques principaux mélanges de trophallergènes Fruits coque (fx1 Phadia, fp1 Siemens) amande, arachide, noisette, noix Brésil, nois coco Almnts mer (fx2 Phadia, fp2 Semens) crevette, morue, moule, thon, saumon Graines (fx3 Phadia, fp3 Siemens) avoine, blé, maïs, sarrazin, sésame Viandes (fx73 Phadia) bœuf, porc, poulet Viandes (fp73 Siemens) bœuf, mouton, porc, poulet Tests in vitro : tests d'orientation par groupes d'allergènes Tests d'orientation par groupe d'allergènes : sensibilité des tests par groupe d'allergènes/TC concordants avec l'histoire clinique ± RAST ± TPO chez les enfants atteints d’allergie alimentaire (auteurs divers) Tests par groupes d’allergènes Sensibilité (%) Fx5 (aliments de l’enfant) Fx10 (viandes) Fx9 (fruits exotiques) Fx7 (légumes) 80 - 90 80 - 90 50 - 60 40 - 50 Tests in vitro : tests monospécifiques 1) Principes 4) Dosage / courbe étalonnée 3) Anti-IgE marquées 2) Sérum étudié (IgE) 1) Support + même allergène Tests in vitro : tests monospécifiques 2) Méthodes & interprétation λ Méthodes commercialisées les plus courantes - (CAP) RAST Pharmacia (radioimmunologie) - FAST (méthodes fluorimétriques) - ELISA (méthodes immunoenzymologiques) λ Résultats : anciennement en unités et classes (CAP-RAST) - classe 0 < 0,35 KU/l - classe 4 17,5-50 KU/l - classe 1 0,35-0,70 KU/l - classe 5 50-100 KU/l - classe 2 0,70-3,50 KU/l - classe 6 > 100 KU/l - classe 3 3,50-17,5 KU/l Tests in vitro : tests monospécifiques RAST : corrélations avec les TC ± TP spécifiques chez l'enfant (Vialatte et al, 1977) Allergènes responsables RAST (identifiés par TC ± TP) Concordances (%) Discordances (%) Acariens 92 8 Pollens de graminées 86 14 Phanères animales 90 10 Aliments (lait, œuf) 100 0 Nb : les discordances concernent exclusivement des RAST négatifs chez des enfants ayant des TC ± TP spécifiques positifs Corrélations gravité de la maladie allergique/taux des IgE spécifiques Roilnk-Werninghaux et al. Specific IgE serum concentration is associated with symptom severity in children with seasonal allergic rhinitis. Allergy 2008; 63: 1339-1344 Global score of rhinitis during pollen season 1,6 p tend. = 0.015 1,4 1,2 0.35-0.7 0.7-3.5 3.5-17.5 17.5-50 50-100 >100 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Baseline specific IgE (KU/l) Identification des allergènes : tests divers (Valeur prédictive des CAP-RAST aux aliments) Nationalité US US Allemande Allemande Espagnole Espagnole Française Coréenne Age (ans) ≤ 14 ≤ 14 < 16 ≤1 ≤1 ≤2 ≤ 16 4—14 Allergène lait oeuf arachide lait oeuf arachide oeuf oeuf lait oeuf arachide Sarrasin Variations selon : -allergènes -âges -origines ethniques -pathologies -études (Sampson et al, 1998/2001) Cut-off (KU/l) 32 6 15 15 7 14 13—59 11—89 5 0,35 57 0,35 VPP (%) 95 95 95 100 100 100 95—99 95—99 95 88 100 100 Références Sampson et al, 1998 Sampson et al, 2001 Celik-Bilgili et al, 2005 Celik-Bilgili et al, 2005 Garcia-Ara et al, 2001 Boyano-Martinez et al, 2001 Rancé et al, 2002 Sohn et al, 2003 Ando H et al. Utility of ovomucoid-specific IgE concentrations in predicting symptomatic egg allergy. J Allergy Clin Immunol 2008 ; 122 : 583-588) Results of egg-specific IgE determinations (KUA/l) in children allergic to heated and raw egg (gr. A), raw egg only (Gr. B), and in egg-tolerant children (Gr. C). 30 25 p < 0,001 p < 0,001 20 p < 0,001 Gr. A Gr. B Gr. C 15 10 5 p < 0,05 p < 0,001 p < 0,01 0 Egg white Ovalbumin Ovomucoid Celik-Bilgili et al. The predicitve value of specific immunoglobulin IgE levels in serum for the outcome of oral food challenges. Clin Exp Allergy 2005 ; 35 : 268-273. Taux de réaction (%) aux TPO alimentaires en fonction des taux des IgE sériques spécifiques (KU/l) chez 501 enfants. 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 < 0.35 0.35-0.7 0.7-3.5 3.5-17.5 17.5-50 50-100 > 100 Lait Œuf Blé Soja Hourihane JOB et al. Does severity of low-dose, double-blind, placebocontrolled food challenges reflect severity of allergic reactions to peanut in the community ? Clin Exp Allergy 2005; 35: 1227-1233. Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène 1) Principe 3) Anti-IgE marquées 2) Sérum étudié (IgE) 1) Support + allergénes individualisés 4) Dosage / courbe étalonnée Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène 2) Types de tests et expression des résultats λ Principaux tests - Bandelettes All-Diag - Bandelettes Euroline Bioadvance - CLA DPC-Siemens 30 aéro-allergènes 30 trophallergènes 30 aéro-allergènes + trophallergènes - ImmunoCap Rapid Phadia : 10 aéro-allergènes + trophallergènes λ Expression des résultats : unités & classes Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (CLA-Siemens) Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (CLA-Siemens) Identification des allergènes : tests divers Tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène : corrélations entre MAST-CLA et TC ± RAST dans les allergies de l'enfant (Warner et al, 1990) Allergènes (TC ± RAST positifs) Sensibilité (%) Spécificité (%) Dermatophagoides pteronyssynus 86 88 Chat 76 76 Pollens d’arbres 64 91 Pollens de graminées 56 95 Moisissures 20-40 86-96 Lait de vache 55 82 Œuf de poule 53 93 Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (CLA-Siemens) : (2) mauvaise reproductibilité Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (CLA-Siemens) : (3) faux positifs multiples/hyper-IgEglobulinémie Mt2 1,00 Mt5 2,00 Mt3 2,00 Mt9 4,00 Mt7 4,00 Mt11 3,00 Mt15 4,00 Mg8 4,00 Mg3 Mg15 4,00 4,00 Mg6 Mg12 4,00 4,00 Mg2 Mg14 4,00 4,00 Mw10 3,00 Mw9 3,00 Mw6 2,00 Mw21 2,00 Mw4 Me5 Mw1 Me3 Me1 Md1 3,00 2,00 3,00 1,00 2,00 2,00 Md2 4,00 Mm6 1,00 Mm3 1,00 Mm5 1,00 Mi6 Mk82 1,00 2,00 IgE totales : 725 KU/L Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (CLA-Siemens) Conclusions λ valeur diagnostique assez bonne pour la majorité des aéro-allergènes très contestable pour les trophallergènes λ problèmes d'interprétation liés à : une mauvaise reproductibilité un taux élevé d'IgE – sériques totales (faux-positifs ± globaux) – spécifiques d'un allergène (faux-positifs collatéraux) une allergénicité croisée entre pollens et aliments Tests in vitro : tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène (ImmunoCAP Rapid Phadia) Micro-méthode rapide sur une goutte de sang total réalisation = 5 mn résultats = 20 mn 10 allergènes testés acariens: D.Pter animaux: chat, chien pollens: bouleau, olivier, armoise, phléole, pariétaire aliments: œuf (blanc), lait de vache Résultats : selon études, allergènes et pathologies allergiques sensibilité: 90-100 % spécificité: 88-100 % Tests in vitro : tests d'activation cellulaire Principes Activation par l'allergène Cellules effectrices sensibilisées par des IgE Dégranulation (méthode optique) Libération des médiateurs (LTs, histamine) dosés dans le surnageant Marqueurs d'activation membranaires (CD63, CD203c) Identification des allergènes : tests divers Tests d'activation cellulaire : corrélations entre test de la libération d'histamine et RAST dans l'allergie respiratoire (Nolte et al, 1990) Allergènes (concordance HC + TC) RAST Sensibil (%) Spécif (%) THR Sensibil (%) Spécif (%) Acariens 66 73 100 91 Pollens 100 78 100 78 Moisissures 67 60 67 80 Phanères animales 55 100 91 64 Conclusions : concordance (presque) parfaite entre test de l'HR et RAST Immediate-type HS to drugs and biological substances Cellular activation tests » Cellular activation tests (HRT, CAST and BAT) – available (theoritically) for all (soluble) allergens ……………………. but – methodological problems (trained laboratories) – blood consuming (≥ 10-20 ml/allergen) – expensive and not refunded by medical insurances – highly variable diagnostic value/substances, tests and laboratories %tage of positive CAST & HRT in betalactam allergy (Lebel et al, 2001) %tage of positive BAT in betalactam allergy (CD63) (Sanz et al, 2002). Controls 70 Patients 50 Efficacy 30 15 0 CAST HRT 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 Controls Patients Immediate-type HS to betalactams Diagnostic value of BAT using CD63/CD203c Abuaf N et al. Comparison of two basophil activation markers CD63 and CD203c in the diagnosis of amoxicillin allergy. Clin Exp Allergy 2008 ; 38 : 921-928. 27 patients ayant des TC positifs à l’amoxicilline (20 anaphylaxies + 7 urticaires ± AO) 14 sujets témoins Proportion (%) de TAB/amoxicilline CD63 CD203c 60 70 50 60 Capacité à détecter les réactivités croisées avec l’ampicilline et le céfuroxime 35 30 50 40 25 40 30 20 30 20 20 10 10 0 0 Anaph. Urt/AO Témoins 15 10 5 0 Anaph. Témoins Ampicilline Anaph. Témoins Cefuroxime Gamboa PM et al. Basophil activation and sulfidoleukotriene production in patients with immediate allergy to betalactam antibiotics and negative skin tests. J Invest Allergol Clin Immunol 2004; 14: 278-283. Low diagnostic value limited indications Subjects : Patients : 23 penicillin-allergic patients with negative ST and positive OC. Controls : 30 subjects with negative ST and OC. Methods : specific IgE determination, CAST and flowcytometry BAT. Results : Tests Sensitivity Specificity IgE CAST BAT IgE + CAST + BAT 21,7 % 22,7 % 39,1 % 60,9 % 86,7 % 83,3 % 93,3 % 88 % Comments : good specificity (88 %) good sensitivity ◊ sparing 2/3 of potentially harmful OC Valeur diagnostique des tests in vitro d’HSI Type de tests Tests par familles d’allergènes Tests monospécifiques Tests multiallergéniques à réponse quantitative par allergène Tests d’activation cellulaire Sensibilité (vrais positifs) 30-90 % ≥ 90 % Spécificité (vrais négatifs) ≥ 90 % ≥ 90 % 30-90 % 50-90 % ≤ 60 % 50-90 % Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 2) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique (tests in vitro) : technique de couplage de l’extrait allergénique et nature du support Biotine-Avidine Direct ou indirect Pls agentsX - l.coval. Activ.BrCN - l.coval. Coating ? Activ.BrCN - l.coval. Allergène natif Matière première Préparation allergénique Mode de couplage Particules magnétiques (Centaur) Cônes (Vidas) Matrice soluble biotinylée (I2000) Disque cellulose (Hycor) Acti- tips (Dexall) Puits (ENEA) Mousse de cellulose (Unicap) Support Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 2) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique (tests in vitro) : technique de couplage de l’extrait allergénique et nature du support Résultats attendus des dosages d’IgE sériques spécifiques Avec la même technique : résultats identiques Avec des techniques différentes : résultats (probablement) différents Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 2) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique (tests in vitro) : variabilité d’un lot à un autre et technicité du laboratoire d’analyse pour une même méthode Résultats attendus des dosages d’IgE spécifiques avec la même technique : identiques (?) λ Résultats : en unités et classes (CAP-RAST) - classe 0 < 0,35 KU/l - classe 1 0,35-0,70 KU/ll - classe 2 0,70-3,50 KU/l - classe 3 3,50-17,5 KU/l - classe 4 17,5-50 KU - classe 5 50-100 KU/l/l - classe 6 > 100 KU/l Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 2) Facteurs de variabilité de la valeur diagnostique (tests in vitro) : variabilité d’un test à un autre selon la méthode Résultats attendus des dosages d’IgE spécifiques avec des techniques différentes : différents Technique CAP Phadia - D1 < 0.10 KU/L (classe 0) - D2 < 0,10 KU/L (classe 0) Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate 3) Problèmes liés aux IgE anti-CCD (cross-reactive carbohydrate determinants) : CCD = sucres couplés aux protéines (glycoprotéines) et/ou libres abondants dans la majorité des substances d’origine végétale (pollens, aliments, latex) les venins d’hyménoptères IgE anti-CCD détectées in vitro (RAST-Con.A ou broméline) chez 50-70 % des sujets sensibilisés aux pollens et 20-30 % des allergiques aux pollens 16-50 % des patients allergiques aux fruits et légumes 56-79 % des patients allergiques aux venins d’hyménoptères QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. Aspects ≈ identiques des immunoblots2D-pollen et Con.A chez un allergique au pollen de colza (+ inhibiton du blotcolza par la Con.A et la broméline) (Chardin et al. Clin Exp Allergy 2008 ; 38 : 680-685) IgE anti-CCD rarement détectées in vivo (TC) non/peu activatrices in vitro des basophiles/mastocytes sans pertinence clinique dans la majorité des cas IgE anti-CCD responsables de nombreux résultats faussement positifs, notamment in vitro Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate F13 peanut (n = 148) P6 P5 17.5 P4 3.5 P3 0.35 0.7 P2 P1 N0 0.1 DPC IMMULITE 2000,kU/L 52.5 100 3) Problèmes liés aux CCD (cross-reactive carbohydrates determinants) : variabilité selon la méthode de dosage des IgE (exemple : CAP/DPC-Immunlite arachide) 0.1 0.35 0.7 3.5 17.5 Pharmacia CAP, kU/L ID nb CAP F13 DPC F13 CAP bromelain Inhibition of F13 by bromelain CAP-DPC Conclusion CAP F13 ST peanut Clinical history 1 17,3 0,31 6,9 yes-ND false + neg pollinosis 2 2,58 0,29 < 0,35 no-ND true + ?? ND AD 3 2,12 < 0,1 < 0,35 yes-ND false + neg FA to pea, OC peanut negative 4 1,69 < 0,1 < 0,35 yes-ND false + ± FA to egg & fish, peanut unknown 5 1,54 0,11 0,82 yes-ND false + ND unknown 6 0,89 0,26 < 0,35 no-ND true + ND severe AD, peanut unknown 7 0,8 < 0,1 < 0,35 no-ND true + ? ? pollinosis Conclusion : most CAP +/DPC - discrepancies result from reactions with CCD in the CAP system leading to false positive results 52.5 100 From : C. Hamberger (Biomnis Lab, France) Allergènes et tests diagnostiques de l’allergie immédiate Conclusion (1) les tests in vivo et in vitro effectués avec les extraits allergéniques actuellement disponibles et/ou les allergènes natifs permettent un diagnostic étiologique correct dans la grande majorité des cas (pertinence clinique) mais ils sont imparfaits et donnent des résultats variables selon : ∑la nature et la composition de l’extrait initial, les méthodes d’extraction et de purification (tests in vivo et in vitro) ∑la nature du support et la méthode de fixation sur le support (dosages des IgE sériques spécifiques) ∑la méthodologie des tests d’activation cellulaire nécessité d’apporter des améliorations dans les cas difficiles/litigieux : ∑« faux négatifs » chez des patients authentiquement allergiques ∑« faux positifs » chez des patients sensibilisés mais non allergiques (sensibilisations croisées pollens/aliments ou latex/aliments) ∑appréciation du risque allergique chez des patients sensibilisés ∫ Apport des allergènes purifiés/recombinants Immunogénétique des allergènes Gènes « Allergène » classique de l’allergologue « Soupe » de très nombreuses (glyco) protéines QuickTime™ et un décompresseur GIF sont requis pour visualiser cette image. QuickTime™ et un décompresseur GIF sont requis pour visualiser cette image. QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. 2D SDS-PAGE-arachide (H. Chabane 2008) Immunogénétique des allergènes (Glyco) protéines non allergéniques « Allergène » classique de l’allergologue Allergènes mineurs QuickTime™ et un décompresseur GIF sont requis pour visualiser cette image. QuickTime™ et un décompresseur GIF sont requis pour visualiser cette image. QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. Immunoblots/arachide Allergènes majeurs Allerg ènes mineurs Allergènes mineurs majeurs Immunogénétique des allergènes « Allergène » classique de l’allergologue (Glyco) protéines non allergéniques Avantages : » degré de purification et de standardisation très élevé » fabrication relativement aisée en grande quantité par génie génétique » dépourvus de glucides (problèmes des CCD/sensibilisations aux aéro-allergènes et trophallergènes végétaux) Limites : » méthodologiques : préparation, support et fixation sur support, etc. » valeur diagnostique relative allergènes recombinants/allergènes natifs ? » une seule isoforme/un seul variant Allergènes mineurs majeurs Allergènes (majeurs) purifiés ou recombinants Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 1) Amélioration des extraits utilisés pour le diagnostic Sicherer SH et al. The Phadia hazelnut ImmunoCAP (f17) supplemented with rCor a 1 : increased sensitivity in hazelnut-allergic patients, ….. JACI 2008 ; 122 : 413-4. Patients : 55 enfants allergiques à la noisette (HC évocatrice ou TP positif) Méthodes : ImmunoCAP noisette / noisette + rCor a 1 Résultats : ImmunoCAP Noisette Noisette + rCor a 1 Taux moyen IgE sp. 8,6 KU/l 22,2 KU/l Sensibilité 85 % 100 % Observations (inconvénients) : The Phadia hazelnut ImmunoCAP (f17) supplemented with rCor a 1 : increased sensitivity in hazelnut-allergic patients, … but decreased specificity in birch-allergic patients without clinical evidence of hazelnut allergy, due to cross-reactivity between Cor a 1 and Bet v 1. Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 2) Diagnostic des sensibilisations pathogènes vs non pathogènes Müller et al. Hymenoptera venom allergy: analysis of double positivity to honey be and Vespula venoms by estimation of IgE antibodies to species-specific major allergens Api m 1 and Ves v 5. Allergy 2009. Sujets et méthodes : sujets : n = 230 HC + TC positifs/guêpe vespula ………….. n = 100 HC + TC positifs/apis mellifera …….……….. n = 100 HC + TC négatifs (témoins) ………………… n = 30 tests in vitro : dosages des IgE sériques spécifiques (UNICAP et ADVIA-CENTAUR) venin de guêpe vespula et venin d’abeille Api m 1 (mellitine/abeille), Ves v 5 (antigène 5/guêpe), CCDs (broméline) Résultats Conclusion : sensibilité dosages IgE spécifiques < sensibilité TC spécificité dosages IgE spécifiques < spécificité TC Sujets Sujets/TC (HC + TC) IgE spécifiques positives (UNICAP et/ou ADVIA-CENTAUR G. Vespula Abeille Ves v 5 Api m 1 Broméline G. Vespula 90-91 % 20-57 % 87 % 17 % 12-13 % Abeille 44-61 % 99-100 % 17 % 97 % 29-52 % Témoins 0% 0% 0% 0% 0-20 % cosensibilisations réelles guêpe + abeille réactivité croisée non pathogène guêpe/abeille liée aux CCDs Mais seuls dosages disponibles en pratique courante : Api m 1 et broméline/CCDs Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 2) Diagnostic des sensibilisations pathogènes vs non pathogènes Kanny G et al, JACI 2008 (abst). Sujets : 94 patients allergiques à l’arachide (TPO positif) 40 atopiques allergiques aux pollens de graminées et de bouleau, mais tolérant l’arachide 50 témoins non atopiques Dosages des IgE sériques spécifiques (CAP Phadia): arachide (F13), rAra h 1, r Ara h 2, r Ara h 3, r Ara h 8 Results 1 : diagnostic value of RASTs (% positive in peanut-allergic patients, pollen-allergic patients, and non atopic control subjects) IgE > 0,10 KU/l Controls PollenPeanut allergic allergic Peanut (F13) 2% 57 % 100 % Ara h 1 0% 5% 79 % Ara h 2 0% 2.5 % 99 % Ara h 3 0% 7.5 % 66 % Ara h 8 0% 80 % 47 % ∑ high sensitivity and specificity of Ara h 2 > Ara h 1 >> Ara h3 Results 2 : reactogenic dose in oral challenge (mg) Monosensitized to Ara h 2 Cosensitized to Ara h 2 + Ara h 1 Cosensitized to Ara h 2+ Ara h 1 + Ara h 3 2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 1876 ± 2060 1567 ± 1883 620 ± 329 ∑ high predictive value of lower severity of peanut allergy in patients monosensitized to Ara h 2 Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 3) Aide au diagnostic des sensibilisations croisées vs cosensibilisations Allergène X Allergène Y 2 = sensibilisation croisée (allergènes communs ou homologues) 1 = cosensibilisation (à des allergènes distincts) Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 3) Diagnostic des sensibilisations croisées vs cosensibilisations Pollens de bouleau et graminées (G. Pauli et al. JACI 1996 ; 97: 1100-1109). allergie/TC bouleau seul bouleau + graminées témoins bouleau 18/19 16/16 0/7 rBet v 1 12/19 10/16 0/7 r Bet v 2 0/19 3/16 0/7 ∑ monosensibilisation à rBet v 1 = bon témoin d’allergie au pollen de bouleau ∑ implications thérapeutiques (désensibilisation) Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 4) Prédiction du futur développement d’allergies croisées ? Exemple du latex/fruits exotiques. Latex = environ 240 (glyco)protéines ∑dont une 50taine allergéniques ∑dont 13 allergènes bien identifiés Patients allergiques au latex ∑50-70 % sensibilisés ∑30-50 % allergiques aux fruits exotiques (avocat, kiwi, banane, châtaigne, etc.) Patients allergiques aux fruits exotiques ∑10-20 % sensibilisés ∑5-10 % allergiques au latex QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. Intérêt des allergènes (majeurs) recombinants 4) Prédiction du futur développement d’allergies croisées ? Exemple du latex ……………………. fruits exotiques. Homologie avec protéine acide du kiwi ≈ 50 % Pertinence clinique des TC/RASTs positifs ??? QuickTime™ et un décompresseur TIFF (LZW) sont requis pour visionner cette image. Homologie avec chitinases de classe 1 = 66-72 % TC positifs chez 53-72 % des allergiques aux fruits exotiques Homologie importante avec la patatine TC positifs chez ≈ 30 % des allergiques aux fruits exotiques Homologie importante avec les profilines des fruits exotiques Pertinence clinique des TC/RASTs positifs ??? ∑ détection précoce du risque d’allergie aux fruits exotiques chez les (enfants) allergiques au latex, et inversement ? Allergie immédiate & anaphylaxie : principes diagnostiques Conclusions 1)Les tests in vivo et in vitro utilisés en pratique allergologique courante (TC, IgE spécifiques) sont globalement satisfaisants malgré leurs imperfections (nature et composition des extraits allergéniques, limites méthodologiques des tests) 2)Les tests in vivo et in vitro basés sur l’utilisation d’allergènes (majeurs) recombinants paraissent prometteurs dans les cas difficiles et/ou litigieux, certains de ces allergènes permettant, dans une certaine mesure : - d’améliorer la qualité des extraits issus des allergènes naturels - de mieux déterminer la nature pathogène ou non des sensibilisations - de discriminer les réactivités croisées entre allergènes et les cosensibilisations - peut-être, de prédire le risque d’allergie ultérieure à des allergènes croisants 3)Dans tous les cas la pertinence des tests (in vivo et in vitro) d’allergie doit être assurée par la concordance entre les résultats de ces tests et l’histoire clinique et/ou les facteurs de risque d’allergie des patients. Tests in vivo : tests d'éviction - réintroduction λ Principe » éviction ± longue du/des allergène(s) suspect(s) » suivie de sa/leur réintroduction λ Principales indications: » diagnostic d’allergie alimentaire ou médicamenteuse si HC et tests allergologiques douteux ou non concordants λ Limites » sévérité de la maladie allergique » caractère anaphylactogène de certains allergènes Tests in vivo : tests de provocation λ Principe : introduction de l'allergène suspect dans l'organisme (éventuellement après éviction) λ Voies d'introduction & applications principales » per os (aliments, médicaments, additifs) » oculaire (conjonctivites) » nasale (rhinites, asthmes sévères) » bronchique (asthmes modérés) » épicutanée (dermites de contact) λ Limites » gravité de la maladie allergique » caractère anaphylactogène de certains allergènes La bonne pratique allergologique (1) Selon le but poursuivi λ Diagnostic du terrain atopique » antécédents familiaux et personnels » ± tests in vitro (NFS, IgE sériques totales ou tests de dépistage) λ Identification des allergènes » interrogatoire + TC à lecture immédiate » ± autres tests in vivo et/ou in vitro (selon réactivité cutanée, concordance entre clinique et TC, nature des allergènes, etc...) λ Contrôle d'efficacité des traitements » efficacité clinique » ± autres tests in vivo et/ou in vitro (selon réactivité cutanée, nature des allergènes, etc...) La bonne pratique allergologique (2) Selon la qualification du médecin λ Médecin généraliste & spécialiste non allergologiste » interrogatoire & examen clinique » tests de diagnostic du terrain atopique (NFS, IgE sériques totales ou tests multi-allergéniques de dépistage) » certains tests d'identification des allergènes (tests par groupes d'allergènes, exceptionnellement RAST) λ Allergologiste » interrogatoire & examen clinique » TC à lecture immédiate » autres tests in vitro et/ou in vivo (selon les cas) Traitement de l'allergie immédiate λ Mesures non spécifiques »Mesures d’hygiène (tabagisme/asthme, antiseptie et émollients de la peau/DA, etc.) »Traitements médicamenteux λ Mesures spécifiques »Éviction des allergènes (si possible) »Désensibilisation Contrôle des maladies allergiques (Influence du tabagisme passif sur la persistance de l’asthme chez l’enfant) RR de persistance de l’asthme chez les enfants asthmatiques suivis de 3-4 ans à 9-10 ans, en fonction du tabagisme maternel (Infante-Rivard et al. Am J Epidemiol 1999; 150: 528-531) Tabagisme maternel Non Faible (< 20 cig/24 h) Important (≥ 20 cig/24 h) Asthme persistant 1 1,2 3,8 Contrôle des maladies allergiques (Corticoïdes inhalés dans l'asthme) Pauwels RA et al. Early intervention with budesonide in mild persistent asthma: a randomized, double-blind trial. Lancet 2003; 361: 1071-1076. Groupe et conséquences Traitements d’appoint (bronchodilatateurs, corticoïdes po ou inj.) Asthme aigu sévère Placebo Budésonide p≤ 45 % 31 % 0,0001 5,58 % 3,25 % 0,0001 Etude randomisée en DACP sur 7241 patients suivis pendant 3 ans Physiopathologie de la réaction allergique du type immédiat (inflammation subaiguë/chronique des organes et tissus-cibles) De Kluijver et al. Asymptomatic worsening of airway inflammation during low dose allergen exposure in asthma: protection by inhaled steroids. AJRCCM 2002; 166: 294-300 Gr. Non traité Gr. Traité PNE in sputum (%) 12 10 8 80 60 40 20 0 6 4 2 0 ECP (ng/ml) in sputum 160 140 120 100 J0 J5 J 12 J 19 J0 J5 J 12 J 19 PNE and ECP levels in sputum during and after a 10-days course of VLDA inhalation Contrôle des maladies allergiques (Corticoïdes inhalés dans l'asthme) Dosage de l'ECP sérique : relations avec la sévérité de l'asthme et l'efficacité des corticoïdes inhalés ECP (µ µg/l) 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 DEP (l/mn) 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 ECP DEP Taux normaux d'ECP sérique J0 J5 J10 J15 Corticoïdes inhalés J20 J25 Chez l'asthmatique, les corticoïdes inhalés induisent une amélioration clinique qui est corrélée avec une réduction de l'inflammation bronchique et avec une diminution du taux des cytokines pro-inflammatoires dans les secrétions bronchiques (Inoue et al, 1999) p < 0,05 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 DEP (l/mn) pré-traitement p < 0,05 p < 0,05 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 7 p < 0,05 25 6 20 5 4 15 3 10 2 5 1 0 PNE (%) post-traitement IL-8 (ng/ml) 0 GM-CSF (ng/ml) Contrôle des maladies allergiques (Mesures d'éviction des allergènes) Effets de l'éviction poussée des allergènes (acariens) dans la DA et l'asthme Pathologie Paramètres Eviction allergénique Références Avant/sans Après/avec DA Score clinique 29,2 ± 6,0 6,6 ± 4,6 Denmann (1990) DA DA Asthme Score médicament. PNE sg/mm3 PD20 métacholine 28 ± 15,6 525 ± 450 9,5 ± 10,8 276 ± 250 300 µg 500 µg Denmann (1990) Sanda (1992) Shapiro (1999) Bodini A et al. Exhaled breath condensate eicosanoids and sputum eosinophils in asthmatic allergic children: influence of natural avoidance of HDM. Pediatr Allergy Immunol 2004; 15: 26-41. LTs & PGs concentrations (pg/ml) in exhaled breath concentrates LTs PGs Eosinophil levels (%) in sputum 20 9 18 8 16 7 14 p = 0.003 12 5 10 8 6 p = 0.01 4 p = 0.01 3 6 4 2 2 1 0 0 Avant Après (3 mois) Eviction Avant Après (3 mois) Eviction Désensibilisation (1) : mécanismes + IL-4 (+ IL-2) APC Th2 Tc2 Cell. reg. (IL-10, TGF) IL-4, IL-10, IL-13 ⇒ IgE IL-3, IL-5, IL-6 ⇒ effector cells GM-CSF TNF, etc. } } Atopy DS + IL-2 (+ IL-12) Th1 Tc1 IL-2, IFN-γγ { ⇒ IgM, IgG ⇒ CMI & DHS } Non atopics House dust mite SC immunotherapy results in decrease of Th2 cytokine and in increase of Th1 cytokine secretion in specific allergen-stimulated T cell cultures from allergic asthmatic patients (ODA et al, 1998 : Cell. Immunol, 190, 43-50) Cytokines (pg/ml) J0 M3 M18 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 IL-4 IL-5 IFN-γγ Mechanisms of hyposensitization : alterations of specific IgE and IgG production End of HS Specific IgE levels J0 J15 A1 A2 A3 A4 A5 Specific IgG levels A6 IgG4 IgG1 J0 J15 A1 A2 A3 A4 A5 A7 Reduction in numbers and activability of inflammatory cells The effect of immunotherapy on eosinophil accumulation in BALF of subjects with asthma during natural pollen exposure (Rak et al : JACI 1991; 88: 878 - 888) Mean total eosinophil number (x 104) 45 40 35 p < 0,01 Shim J.Y. et al. Allergen-specific SC conventional immunotherapy decreases IgE-mediated basophil histamine releasability. Clin Exp Allergy 2003; 33: 52-57. λ Basophil histamine release (%) induced by D. Far. 60 Non HS HS 50 30 40 25 30 20 15 p < 0,05 20 10 10 5 p < 0,05 0 0 Before season During season J0 4 mois 9 mois Courbes dose-réponse des médiateurs dans le LLN des malades désensibilisés pour rhinite pollinique, après TPN spécifique (Dokic et al, 1996 : Allergy, 51 , 796 - 803) Modifications of chemokine production by blood mononuclear cells during ultra-rush venom immunotherapy (Akoum et al, 1998) Spontanée Histamine (ng/ml) 1,8 +Venin 45 1,6 40 1,4 35 1,2 IL-8 30 1 25 0,8 0,6 20 0,4 15 0,2 10 0 20 BU 200 BU 2000 BU Rép. tard. 5 0 Avant DS 1 an 4 ans 0 4h J15 J45 Désensibilisation (2) : conséquences 1) Effets curatifs ⇒ réduction (durable) de la réactivité aux allergènes (TP) et de l’hyperréactivité non spécifique aux irritants ⇒ diminution (durable) du score symptômatique et de la consommation médicamenteuse 2) Effets préventifs ⇒ réduction du risque d’évolution des rhinites et rhino- conjonctivites vers un asthme ⇒ réduction du risque de néosensibilisation chez les patients mono/pauci-sensibilisés Cools M, Van Bever HP, Weyler JJ & Stevens WJ. Long-term effects of SC specific immunotherapy administered during childhood in asthmatic patients allergic to either house dust mite or to both house dust mite and grass pollen. Allergy 2000; 55: 69-73. Résultats du bilan effectué à l'âge adulte Groupe 1 (non DS) 2 (DS) p Symptômes d’asthme - jamais - parfois - souvent 27 % 36 % 57 % 7% 56 % 17 % 0.0006 Traitements anti-asthmatiques - jamais - parfois - souvent 29 % 38 % 34 % 46 % 29 % 25 % ≈ 0.01 Efficacité de la DS selon la dose cumulée d’extrait allergénique et à la durée de la DS Dose < 320 000 AU (DS ≤ 5 ans) Dose ≥ 320 000 AU (DS ≥ 5 ans) p Asthme fréquent 33 % 5% 0,025 Recours fréquent aux broncho-dilatateurs 33 % 10 % 0,08 Paramètres Désensibilisation : conséquences Effets curatifs ⇒ nuls/négligeables lorsque la DS est effectuée avec des mélanges complexes d’allergènes Adkinson et al. A controlled trial of SC immunotherapy for asthma in allergic children. N Engl J Med 1997; 336: 324-331. étude en DACP de 121 enfants atteints d’asthme allergique lié à des polysensibilisations traitement pendant 18 mois par - placebo (n = 60) - mélange de 2 à 7 allergènes (acariens ± mosisssures ± pollens) (n = 61) suivi régulier (scores symptomatique et médicamenteux, HRB/métacholine, TC, ac. spécifiques) Changes in outcome measures from baseline to the last follow-up visit Outcome measures SIT group Placebo group Medication score - 1.4 ± 1.9 (p < 0.001) - 1.2 ± 2.0 (p < 0.001) Symptom score - 0.08 ± 0.34 (p = 0.02) - 0.16 ± 0.39 (p = 0.003) Remission of asthma 31 % 28 % (complete or partial) Metacholine sensitivity 0.41 ± 1.87 (p = 0.008) 0.39 ± 1,51 (p = 0.003) - 0.05 ± 0.38 (p > 0.53 : NS) - 0.02 ± 0.37 (p > 0.99 : NS) Emergency visit Hospitalization - 0.11 ± 0.64 (p = 0.50 : NS) - 0.10 ± 0.77 (p = 0.63 : NS) DEP + 2.5 ± 11.1 (p = 0.24 : NS) - 1.4 ± 11.1 (p = 0.11 : NS) p (placebo/SIT) 0.37 (NS) 0.50 (NS) 0.51 (NS) > 0.99 (NS) 0.73 (NS) 0.43 (NS) 0.05 Möller C et al. Pollen immunotherapy reduces the development of asthma in children with seasonal rhinoconjonctivitis (the PAT-study). J Allergy Clin Immunol 2002; 109: 251-256. Matériel & méthodes Etude prospective multicentrique en ouvert Patients: 205 enfants (6-14 ans) atteints de rhinite/conjonctivite allergique aux pollens de bouleau et/ou de graminées Randomisation en 2 groupes DS conventionnelle traitement symptômatique Evaluation après 3 ans Résultats : évaluation clinique 3 ans après l’inclusion Asthme (%) Pas d'asthme (%) p < 0.05 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Désensibilisés Non désensibilisés Influence de la DS sur le développement des nouvelles sensibilisations υ Pajno et al. Clin Exp Allergy 2001; 31: 1392-1397. Néosensibilisations (%tage de patients) 138 enfants asthmatiques mono-sensibilisés aux acariens 80 âge au début de l ’étude : 5-8 ans 60 DS non DS 70 50 randomisation en 2 groupes (étude ouverte) : ◊ gr. 1 (n = 75 ) : DS aux acariens pendant 3 ans ◊ gr. 2 (n = 63) : non DS réévaluation 6 ans après l’inclusion 40 30 20 10 0 aucune gram herb arbres moisis anim Influence de la DS sur le développement des nouvelles sensibilisations Eng PA et al. Long-term efficacy of preseasonal grass pollen immunotherapy in children. Allergy 2002; 57: 306-312. Etude prospective en ouvert Patients: 23 enfants (rhinite ± conjonctivite/mono-sensibilisation aux graminées) Randomisation en 2 groupes Gr. 1 (n = 13): DS pré-saisonnière SC x 3 ans Gr. 2 (n = 10): traitement symptomatique seul Suivi à la 6e année Scores cliniques et médicamenteux Prick-tests aux aéro-allergènes courants TP nasale et oculaire spécifiques Néosensibilisations à 6 ans DS (3 ans) Non désensibilisés 40 p < 0,05 35 30 25 20 15 10 5 0 Acariens Chat Chien Alternaria DS par voie sublinguale: mécanismes (1) 1) Captation rapide (≤ 10-20 minutes) de 75-85 % de l’allergène par les cellules dendritiques de la muqueuse buccale 2) Migration des cellules dendritiques vers les ganglions lymphatiques locorégionaux 3) Persistance dans les ganglions pendant environ 48 heures, et présentation de l’allergène aux lymphocytes T 4) Génération de lymphocytes Treg. (producteurs d’IL-10 et de TGF-β β) diffusant dans l’organisme par voie sanguine DS par voie sublinguale: mécanismes (3). SLIT effect on neutrophils and eosinophils before and after ocular challenge (Passalacqua G. Lancet 1998;351:629-632) IT neutro 12 Placebo neutro 10 IT eosino Placebo eosino 8 6 4 2 0 PreAfterEnrolment PreAfter12 months PreAfter24 months DS par voie sublinguale: mécanismes (6) Modifications non ou peu significatives et rarement retrouvées de : - réactivité cutanée à l’allergène - taux des IgE sériques spécifiques - taux des IgG (1 et 4 notamment) sériques spécifiques - etc. DS sublinguale : études d’efficacité (Dose-effect relationship : adjusted means of the average rhinoconjunctivitis symptom and medication scores for the entire pollen season — Grazax study GT2). p = 0,07 3 p = 0,04 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Symptom score Medication score Placebo 2500 SQ-T 25000 SQ-T 75000 SQ-T DS sublinguale : études d’efficacité chez l’enfant (Di Rienzo et al. Long-lasting effect of sublingual immunotherapy in children with asthma due to HDM: a 10-year prospective study. Clin Exp Allergy 2003; 33: 206-210). Patients et méthodes: 60 enfants atteints d’asthme allergique aux acariens (étude en ouvert) » Groupe 1: DS x 4 à 5 ans » Groupe 2: non DS » Suivi: J0 (avant la DS), 4-5 ans (fin DS), et 8-10 ans (4-5 ans après fin DS) Résultats (1): évolution du score clinique d’asthme p = 0,001 p = NS p = NS DS non DS J0 p = 0,001 DS non DS 4-5 ans persist. modéré persist. bénin intermittent pas d'asthme p = 0,001 DS non DS 8-10 ans DS sublinguale : études d’efficacité chez l’enfant (Di Rienzo et al. Long-lasting effect of sublingual immunotherapy in children with asthma due to HDM: a 10-year prospective study. Clin Exp Allergy 2003; 33: 206-210). Résultats (2): évolution du score médicamenteux (%tage d’enfants ayant besoin d’un traitement anti-asthmatique) p = 0,001 Résultats (3): évolution du DEP (l/mn) DS non DS p = NS 100 400 90 350 80 p = 0,01 300 70 250 60 200 50 40 p = NS p = 0,001 30 p = 0,001 50 10 p = NS 100 20 0 p = 0,01 150 p = NS 0 J0 4-5 ans 8-10 ans J0 4-5 ans 8-10 ans DS sublinguale : études d’efficacité chez l’enfant ……. ??? Efficacité de la DS par voie sub-linguale ? Pajno GB et al. Impact of sublingual immunotherapy on seasonal asthma and skin reactivity in children allergic to paretaria pollen treated with inhaled fluticasone propionate. Clin Exp Allergy 2003 ; 33 : 1641-7. Pajno GB et al. Sublingual immunotherapy abrogates seasonal bronchial hyperresponsiveness in children with paretaria-induced respiratory allergy : a randomized controlled trial. Allergy 2004 ; 59 : 883-7. Τ Méthode : étude en DACP de 38 enfants atteints d’asthme (± rhino-conjonctivite) au pollen de pariétaire Gr. 1 (aucun traitement de fond) : n = 8 Gr. 2 (corticoïdes inhalés + placebo) : n = 15 Gr. 3 (corticoïdes inhalés + DS sublinguale) n = 15 Suivi pendant 13 mois (scores symptomatiques et médicamenteux pendant la saison pollinique, TC, EFR avec recherche d’HRB à la métacholine) Τ Résultats Scores Symptômes bronchiques Symptômes oculaires Symptômes nasals Score médicaments Gr. 1—Gr. 2 Gr. 2—Gr. 3 p < 0,001 NS NS NS p = 0,04 p = 0,002 NS NS Τ Conclusion : faible efficacité additionnelle de la DS sublinguale au pollen de pariétaire chez les enfants asthmatiques traités par corticoïdes inhalés. La DS par voie sublinguale (chez l’enfant): le point en 2006 Problèmes non ou incomplètement résolus en 2008 concernant la DS par voie sublinguale 1) son efficacité est-elle inférieure, égale ou supérieure à celle de la DS par voie SC ? 2) comme la DS par voie injectable : induit-elle une diminution du risque d’asthme dans les rhinites et rhino-conjonctivites ? réduit-elle le risque de néosensibilisations chez les patients monoou pauci-sensibilisés ? DS par voie sublinguale : efficacité/DS injectable (Khinchi MS et al. Allergy 2004; 59: 45-53) λ Patients et méthodes : étude en DA contre double placebo de 71 adultes atteints de RC ± asthme au pollen de bouleau, suivis pendant 1 à 3 ans » Gr. 1 (SLIT) ………….. SLIT actif + placebo SC (n = 18) » Gr. 2 (SCIT) …………. SCIT actif + placebo po (n = 21) » Gr. 3 (placebo) ……... placebo po + placebo SC (n = 19) λ Résultats à 1 an Groupe λ 3 (placebo) 1 (SLIT) p SLIT vs SCIT Score clinique (modif. vs. basal) 1,45 0,78 (p < 0,01/placebo) NS Score médicament (modif. vs. basal) 2,01 1,03 (p < 0,05/placebo) NS 2 (SCIT) 0,48 (p < 0,001/placebo) 0,78 (p < 0,02/placebo) Conclusions des auteurs : la DS sublinguale est à peu près aussi efficace que la DS par voie SC ??????????????? DS par voie sublinguale : efficacité/DS injectable (Khinchi MS et al. Allergy 2004; 59: 45-53) λ Conclusions des auteurs : la DS sublinguale est à peu près aussi efficace que la DS par voie SC ??????????????? λ Résultats pre-, per- & post-season (weeks) à 1 an placebo SLIT SCIT Score clinique 3 Score médicamenteux 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2,5 2 1,5 1 0,5 0 pré 1 2 3 4 post pré 1 2 3 4 post DS par voie sublinguale : effets préventifs (1) Savolainen J et al. Sublingual immunotherapy in children modulates allergen-induced in vitro expression of cytokine mRNA in PBMCs. Allergy 2006; 61: 1184-1190. Patients: 30 enfants traités par voie sublinguale pour rhinite allergique isolée, pendant 2 ans, par un extrait de pollens d’arbres à forte dose dose (n = 10), à faible dose (n = 10) ou par du placebo (n = 10) Mesure de l’expression des mARN des cytokines par les cellules mononucléées sanguines activées in vitro par l’allergène Evolution vers un asthme appréciée 3 ans après l’arrêt de la désensibilisation 8 p = 0,038 7 6 5 Placebo SLIT low dose SLIT high dose 4 3 2 1 0 Asthme Pas d'asthme DS par voie sublinguale : effets préventifs (2) λ Marogna M et al. Randomized controlled open study of sublingual immunotehrapy for respiratory allergy in real life: clinical efficacy and more. Allergy 2004; 59: 1205-1210. » Patients: 511 patients de tous âges, atteints de rhinoconjonctivite ± asthme liés à une monosensibilisation aux acariens ou pollens de graminées » Méthodes: étude en ouvert x 3 ans ∑ Groupe A (n = 319) : traitement médicamenteux + SLIT ∑ Groupe B (n = 192) : traitement médicamenteux seul » Résultats : néosensibilisations détectées par les TC après 3 ans ∑ Groupe A (DS) ………………………………… n = 16 (5,9 %) ∑ Groupe B ……………………………………… n + 64 (38 %) } p < 0,001 La DS par voie sublinguale Le point en 2006-2008 : Conclusion (1) λ Malling HJ. Sublingual immunotherapy : efficacity — methodology and outcome of clinical trials (review article). Allergy 2006; 61: S24-S28. ∑ Using Medline, we identified only 39 placebo-controlled, double-blind sublingual immunotherapy (SLIT) studies providing symptom-medication score. These were retrospectively evaluated for evidence of clinical efficacy and quality of study presentation. ∑ Clinical efficacy was estimated according to statistical significance and graded as unequivocal efficacy in 28 % of studies, possible efficacy in 33 % of studies, and no efficacy in 38 % of studies. If the magnitude of efficacy additional to placebo must be ≥ 20 % in order to justify the treatment, the number of studies reporting such an efficacy is low. ∑ Moreover, most studies were limited by the number of patients, a high frequency of withdrawals, and insufficient data on randomization. ∑ Finally, we conclude that future SLIT studies should be planned in accordance with international recommandations in order to be conclusive. La DS par voie sublinguale Le point en 2006-2008 : conclusion (2) λ Cox LS et al. Sublingual immunotherapy (SLIT) : a comprehensive review (AAAAI/ACAAI Task Force Report). The results of numerous studies suggest that SLIT is an effective treatment. However, many questions remain unanswered, including: ∑ Effective dose. ∑ Treatment schedule. ∑ Overall duration of treatment. ∑ Clinical efficacy in allergy to perennial allergens. ∑ Cost/benefit ratio. ∑ Tolerance in high-risk asthmatic patients. ∑ Etc. Allergie immédiate : grands principes diagnostiques et thérapeutiques : conclusions (1) λ Diagnostic du terrain atopique (tous médecins) Anamnèse (atcdts évocateurs) et examen clinique (signes cliniques évocateurs) Examens biologiques (numération des éosinophiles sanguins, dosage des IgE sériques totales ou tests multi-allergéniques de dépistage) si anamnèse et examen clinique non concluants λ Diagnostic étiologique (allergologue seul) Concordance entre données de l’anamnèse et résultats des TC à lecture immédiate Examens biologiques (dosages des IgE sériques spécifiques notamment) ou tests de provocation si TC non praticables ou non concluants Allergie immédiate : grands principes diagnostiques et thérapeutiques : conclusions (2) Traitement : association ± complète de éviction des allergènes et des facteurs favorisants et déclenchants non allergéniques (lorsqu’elle est possible) lutte contre l’inflammation allergique (anti-H1, antidégranulants, corticoïdes, immunosuppresseurs) désensibilisation Allergie immédiate : grands principes diagnostiques et thérapeutiques Urticaire, angio-oedème, conjonctivite, rhinite, asthme ? Allergie ? Pseudo-allergie ?? Réaction fortuite ??? Merci bien pour votre attention !! Dr. Schmilblik