Vin et Cancer
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Vin et Cancer
Vin et Cancer Professeur Jean Pierre DAURES Juin 2011 Registre Tumeurs Herault Equipe EA2415 biostat epidemiologie 1 Vin et Cancer Contexte Place de la consommation de vin dans l’alimentation (d’ou ( : de nombreuses variables « de confusion »)) Produits d entrant dans d la l composition du d vin. Résultats généraux des études sur vin et cancer 2 Vin et Cancer L’alimentation Méditerranéenne Pyramide traditionnelle Liquides : 6 verres d’eau Vin avec Modération Fruits Sucreries Mensuel Glaces Viande Œufs Hebdomadaire Volailles Poissons Fromage et yaourt Huile d’olive Céréales Légumes Fruits secs salades Journalier Pain, pates, riz, couscous, Polenta : autres avec graines et pommes de terre A ti ité physique Activité h i jjournalière liè 3 Vin et Cancer Composants du vin A) L L’alcool alcool En quantité « non modérée », à fortement déconseiller. En quantité modérée (< 20g/j) Courbe en U pour les consommateurs modérés/non consommateurs sur la mortalité (méta analyse de 2000 de 51 études : réduction de 20% de la mortalité totale/non consommateurs) 4 Vin et Cancer Composants du vin A) ) L’alcool Retrouvé chez les patients diabétiques, hypertendus ou ayant eu un AVC. AVC Explication : effet cardio vasculaire car d HDL ett d du de l’l’activité ti ité fibrinolytique fib i l ti de l’aggregation plaquettaire de l’insulino résistance - Probabilité de développer un IC : de 50% - Incidence du diabète fortement diminuée 5 Vin et Cancer Composants p du vin A) L’alcool Mais Les effets entre les différents types yp d’alcool ne sont pas p clairs. Les études in vitro, épidémiologiques ne permettent pas de diffé différencier i réellement é ll t l’effet l’ ff t d de l’l’alcool l l de d celui l i des d polyphénols l hé l 6 Vin et Cancer Composants p du vin B) Composés é phénoliques é Le fait que le vin rouge présenterait une action « positive » sur la santé plus que la bière ou les apéritifs a attiré l’attention des chercheurs sur les composés phénoliques. 7 Vin et Cancer Composants p du vin B) Composés phénoliques La quantité de produits phénoliques dépend De la variété du cépage et de la vinification Elle est très influencée par les facteurs environnementaux de culture de la vigne g Lumière Température Altitude Type de sol 8 Vin et cancer Composants p du vin B) Composés phénoliques Irrigation Statut nutritionnel Maladies Processus de développement Procédure de vinification 9 Vin et cancer Composants p du vin B) Composés phénoliques Répartition de ces composés Vin rouge Vin blanc ( mg/l) (mg/l) Anthocyanines 90-400 - Flavonols l l 50-100 0 00 0 60 0-60 4-120 15-25 Flavans 3 - ols P Procyanidines idi Dérivés de l’acide 750 1000 750-1000 60-165 20 25 20-25 130-155 Hydroxycinnamique Tyrosol 7-83 12-36 10 Vin et Cancer Composants du vin B) Composés phénoliques Anthocyanines:fort anti oxydant,absorption oxydant absorption rapide,biodis rapide biodis insuffisante Fl Flavonols:Anti l A ti oxydant d t quercetine ti di disponibilite ibilit importante i t t Flavan 3 ols monomeres antioxy,anticancerigene (catechine:vin rouge) Procyanidines:tres anti oxy mal absorbe Derives acide Hydroxy cyinnamique:le plus important anti oxydant du vin Tyrosol::antioxydant,vin rouge,huile d’olive,vin blanc 11 Vin et Cancer Composants du vin B) Composés phénoliques (1 verre de vin = 25 ml huile d’olive pour induire la même augmentation de hydroxytyrosol dans le sang) Remarque - La faible quantité peut être compensée au niveau de l’effet par l’interaction qu’il peut y avoir entre ces phénols : resveratrol x acide caffeiquexcatechine 12 Vin et Cancer Composants du vin C) Composés stilbène des phénols Resveratrol Intérêt majoré par les effets supposés sur la santé (cancers, cardiovasculaires maladies ischémiques, cardiovasculaires, ischémiques résistance au stress) Par les aliments : cacahuètes, pistaches, baies, chocolat noir, raisins i i ett dérivés. dé i é La source principale dans l’alimentation est le vin Il est retrouvé dans le vin et le jus de raisin (il n’est présent que dans la peau et les graines) 13 Vin et Cancer Composants du vin C) Composés stilbène des phénols Plus p présent dans le vin rouge g que q dans le blanc à cause du processus de fermentation (pour les vins rosés c’est intermédiaire)) La quantité de resveratrol (sous forme trans) varie largement avec de nombreux facteurs Variété de raisin Géographie Gé hi des d lieux li Facteurs climatiques Facteurs agronomiques 14 Vin et Cancer Composants du vin C) Composés stilbènes des phénols Condition de soins des vignes Pratiques œnologiques Pl haute Plus h t concentration: t ti G b Gabernet t Sauvignon S i ett Pi Pinott noir i (irrigation non recommandée) Concentration d’autant plus élevée que certains traitements (qui agressent la vigne) sont faits. Remarque D’autres stilbenes sont présents dans les grappes de raisin. Ils sont le plus souvent dérivés du trans resveratrol 15 Vin et Cancer Effets suspects et ou prouvés (in vitro, chez l’animal et/ou chez l’homme) Propriétés cardio protectrices Modulation du métabolisme lipidique et des lipoprotecteurs A ti Anticoagulant l t plaquettaire l tt i Vasodilatation Protection contre les dégats de l’infarctus du myocarde Activité « anti cancer » 16 Vin et Cancer Cancer de l’œsophage et oropharynx I) Après ajustement sur les variables de confusion les études jusqu’en 2009 montrent qu’une consommation modérée de vin ne semble pas augmenter le risque de cancer de l’œsophage l œsophage. La même consommation de bière semble l’augmenter. En 2009 une étude spécifique (gastroenterology) a étudié l’effet de différents types de boisson (cas témoin). Elle est ajustée j sur les variables habituelles de risque q de ces cancers (1034 cas et 1580 témoins) C.E squameux : avec la bière le risque croît linéairement OR = 1,03 IC = 1,02-1,05 pour 10g/d’alcool/semaine (pas vrai pour les adénocarcinomes) 17 Vin et Cancer Cancer de l’œsophage et oropharynx I) Pour les consommations de vin rouge (< 50 à 70g/s) le risque est diminué par rapport aux non consommateurs (pour ll’adénocarcinome adénocarcinome de l’œsophage) l œsophage) Les modèles sont non linéaires. Vin rouge < 40g/s OR = 0,78 0 78 IC = [0,67-0,91] [0 67 0 91] > 40g/s OR = 1,07 IC = [0,98-1,07] Vin blanc < 40g/s OR = 0,90 IC = [0,77-1,06] > 40g/s OR = 0,99 0 99 IC = [0,94-1,06] [0 94-1 06] 18 Vin et Cancer I) Cancer de l’œsophage et oropharynx Ces OR sont ajustés sur les variables de confusion : BMI, t b tabac, consommation ti d’aspirine, d’ ii âge, â sexe, (d’autant (d’ t t plus l qu’il ’il y a une interaction avec le tabagisme) D’autres études ont trouvé des résultats analogues, et cet effet serait dû au resveratrol. Pour l’alcool l alcool total les autres ont donnée un seuil de 170g/s au audelà duquel le risque est significatif. 19 Vin et Cancer II) Cancer du poumon Pour une consommation modérée de vin. soit pas d’augmentation de risque soit diminution de risque après ajustement sur les variables de pronostic Mét analyse Méta l 2007 (CEM) Augmentation de risque dès 1V/j d’alcool chez l’homme et la femme RR = 1,23 IC = [1,06-1,41] Mais pour la consommation de vin : courbe en J si ≤ 1V/j RR = 0,77 IC = [0;59-1] (reste significatif jusqu jusqu’à à 3 à 4 V/j) 20 Vin et Cancer III) Cancers hématologiques Etude poolée (Lancet 2005) sur 9 études cas témoin 6492 cas de LNH 8683 témoin Tous les consommateurs de boissons alcoolisées versus les abstinents OR = 0,873 0 873 IC = [0,76 [0 76-0 0,89] 89] avec un risque plus bas pour les consommateurs habituels que pour les anciens. anciens Etude prospective (1999-BMJ) LNH d risques des i pour les l consommateurs t 21 Vin et Cancer III) Cancers hématologiques mais 2 études ne retrouvent pas de relation et 2 une augmentation t ti de d risque i C h t 2009 (A.E) Cohorte (A E) LNH < 1V/j RR = 1,2 IC = [1-1,5] 1 à 2 V/j RR = 0,9 0 9 IC = [0,7-1,2] [0 7 1 2] > 2 V/j RR = 0,9 IC = [0,6-1,2] 22 Vin et Cancer IV) Cancers hématopoïetiques Cas du vin (LNH) Etude (AJE) : CTCT 2002) ≤ 1V/j OR = 0,8 IC = [0,5-1,3] 1 à 3V/j OR = 0,4 04 IC = [0,2 [0 2-0 0,9] 9] Début ≤ 16 ans : OR = 0,3 et 0,4 significatif ((non retrouvé avec bière et apéritifs) p ) Etude (2003) (CT, femmes) OR = 0,75 IC = [0,59-0,36] Sur 40 ans diminution de 40% du risque (non retrouvé avec bière et liqueur) Etude d française f en 200 2007 Pas d’augmentation de risque 23 Vin et Cancer IV) Cancers hématopoïetiques Autres maladies hématologiques malignes Consommation d’alcool 2 études CT ont trouvé une relation inverse et 1 CT pas d’association. Pour le MM, 4 études CT n’ont rien trouvé (non significatif) 3 études ont trouvé une relation légèrement inverse Pour les leucémies : (CT) 1 étude : pas de relation 1 étude : relation croissante 1 étude : relation inverse 24 Vin et Cancer IV) Cancers hématopoïetiques Etude de cohorte (2009 Anna Epidemiology) < 1V/j /j OR = 1 IC = [[0,9-1,2] , , ] 1 à 2V/j OR = 0,9 IC = [0,7-1] >2V/j OR = 0,7 07 IC = [0,6-0,9] [0 6-0 9] VIN Globalement : relation légèrement é è positive des maladies hématologiques malignes avec la fréquence de consommation de vin : RR = 1,04 IC = [1,01-1,08] (identique à la bière et aux liqueurs) 25 Vin et Cancer IV) Cancers hématopoïetiques vin rouge RR = 0,94 IC = [0,66-1,36] vin blanc RR = 1,07 IC = [0,85-1,34] les deux RR = 1,03 IC = [0,86-1,23] [ ] Les résultats sont non concordants avec ceux d’autres études où un effet inverse faible mais globalement ll’effet effet semble être indépendant du type de liquide consommé 26 Vin et Cancer IV) Cancers hématopoïetiques Variables d’ajustement - sexe ethnie âge (<50, >50) tabagisme durée entre l’examen et le diagnostic statut initial Donc Les consommations d’alcool semblent être associées négativement avec un risque plus faible de maladie hématologique maligne, dû largement à une relation négative avec les leucémies myélocytiques et lymphocytiques (>3V/j versus < 1V/j : RR = 0,3 IC = [0,1-0,8] 27 Vin et Cancer V) Cancers du cou et du SNC Meta analyse 2008 (AJE) 15 ét études d CT 9107 cas et 14219 témoins consommation de bière, vin, liqueur absence de consommation (1124 C et 3487 T) bière seulement (858 C, 986 T) liqueur seulement (499 C, 527 T) vin seulement (1021 C, 2460 T) 28 Vin et Cancer V) Cancers du cou et du SNC Les consommateurs de bière ou liqueurs ont un risque augmenté g significatif g de ces cancers avec un effet dose < 5V/s OR = 1,6 6-15 OR = 1,9 significatif 15-30 OR = 2,2 >30 OR = 5,4 Pour le vin, les < 5v/s et 6-15 16-30 >30 Donc c’est non consommations OR = 1,1 IC = [0,8-1,6] OR = 1,2 IC =[ 0,8-1,9] OR = 1,9 IC = [0,9-3,9] OR = 6,3 IC = [2,2-18,6] [ ] significatif jusqu’à 16 à 30/s 29 Vin et Cancer V) Cancers du cou et du SNC Mais L ajustement a pu être fait sur ll’âge L’ajustement âge, le sexe, sexe ll’ethnie ethnie, le centre, le niveau d’éducation, le tabagisme L’ajustement n’a pu être fait sur l’alimentation et le style de vie. Il y a une hétérogénéité entre études ce qui rend les résultats significatifs difficiles à interpréter. interpréter 30 Vin et Cancer VI) Cancer de la prostate 2004 (Urol) pas d’association entre consommation de vin et cancer de la prostate. prostate 2005 (IJC) ( ) < 7V/j OR = 0,73 IC = [0,48-1,10] 7V-14V/j OR = 0,56 IC = [0,32-0,98] Non retrouvé avec les autres boissons. L’effet est en U avec un minima à 4 à 8V/s 31 Vin et Cancer VI) Cancer de la prostate 2007(IJC) Avec de très nombreux ajustements 1 à 3V/mois OR = 0,91 IC = [0,82-1,01] 1V/s OR = 0,89 0 89 IC = [0,77 [0 77-1 1,01] 01] 2 à 4V/s OR = 0,91 IC = [0,78-1,07] Non retrouvé avec les autres boissons. IJC (2010) : VIN ROUGE Etude prospective 84170 hommes de 45-69 ans 32 Vin et Cancer VI) Cancer de la prostate Information sur les facteurs démographiques et le style de vie et l’alimentation l alimentation. < 1 V/s HR = 0,89 IC = [0,74-1,07] / à 1V/j /j 1V/s HR = 0,99 , IC = [[0,88-1,17] , , ] ≥ 1V/j HR = 0,88 IC = [0,7-1,12] Les auteurs ne retrouvent aucune association avec la consommation de bière, de vin blanc ou de liqueur. Le resveratrol ne peut avoir une concentration suffisante dans la prostate mais ses métabolites si. 33 Vin et Cancer VII) Cancer du Colo-Rectum Pas d’études analysant l’effet de la consommation de vin rouge sur le cancer colorectal Une étude de prévalence (2006) trouve une réduction de plus de 50% p % de CCR ou p polype yp anormal p parmi les personnes ayant une coloscopie de routine et consommant du vin rouge (non retrouvé avec le vin blanc ou autres boissons alcoolisées). ) En 2002, étude au Danemark pas d’augmentation d’ t ti d de risque i entre t 7 ett 13 unités ité de d vin i par semaine . 34 Vin et Cancer VII) C Cancer d du C Colo-Rectum l R t En 2007 ll’étude étude EPIC (IJC) après de nombreux ajustements sur des variables de confusion trouve que p pour une consommation de vin ≤ 20g/j g j le risque q est <1 mais est non significatif (à partir de 30g/j il devient élevé) 2010 : vin rouge, étude cohorte en Californie 77084 non cas et 287 cas nombreuses variables d’ajustement dont les aliments, le BMI, le niveau de salaire, le niveau d’étude, utilisation de multivitamines. 35 Vin et Cancer VII) Cancer du Colo-Rectum niveau de base : non buveur < 1V/s HR = 1,46 1 46 IC = [0,87-2,44] [0 87 2 44] ≥ 1V/s HR = 1,48 IC = [0,89-2,49] > 1V/j (moyenne 2/j) HR = 1,16 1 16 IC = [0,56 [0 56-2 2,4] 4] mais la réponse n’est pas linéaire. pas de diminution de risque q de cancer du Donc ils ne retrouvent p colo-rectum et ceci - si on stratifie sur le stade en diagnostic - si on sépare le colon du rectum 36 Vin et Cancer VIII) Cancer du sein Globalement il y a de nombreuses études concernant la consommation d d’alcool alcool et le cancer du sein sein. Deux méta analyses y estiment le risque q à 10% [5%[ 15%]] d’augmentation pour chaque 10 grammes supplémentaires d’alcool par jour,sans tenir compte du type de boisson. Concernant la consommation de vin pour de faible consommation <10g/j 80% des études ne trouvent pas d’augmentation significative de risque. 37 Vin et Cancer VIII)) Cancer du sein Certains trouvent même une diminution du risque. au-delà de 20g/j il y a le plus souvent une augmentation du risque. Mais ces études sont rarement ajustées sur les variables les plus importantes. importantes - calories totales - alimentation détaillée (concernant notamment la consommation d’anti oxydants) - moment de la consommation - type de consommation 38 Vin et Cancer VIII) C Cancer d du sein i 2008 (A (A.E) E) Etude dans le sud de la France (CT) - ajustement sur Toutes les variables de risque de cancer du sein Questionnaire alimentaire détaillé Q Questionnaire de consommation très détaillé (tous ( les alcools) Ajustement sur l’énergie totale et sur la consommation d’ l d’alcool l autre que celle ll du d vin. 39 Vin et Cancer VIII) Cancer du sein Consommation de vin Jamais OR = 1 < 10g/j OR = 0,97 0 97 IC = [0,53 [0 53-1 1,78] 78] 10g-12g/j OR = 0,51 IC = [0,30-0,91] g g 12g-21g OR = 1,07 , IC = [[0,64-1,82] , , ] >21g OR = 1,72 IC = [0,87-3,42] De plus on montre qu’une consommation faible et régulière de vin n’augmente pas le risque de cancer du sein. 40 Vin et Cancer VIII) Cancer du sein 2009 (cancer Epidemiology Biomarkers) consommation de vin , étude cas témoin Jamais OR = 1 <1/s OR = 1,03 IC = [0,94-1,12] , , / 1,3,4/s OR = 1 IC = [[0,89, 1,11] , ] ≥14/s OR = 1,37 IC = [0,98-1,91] Pas de différence entre vin blanc et vin rouge. 41 Vin et Cancer VIII) Cancer du sein Ces résultats ne sont pas retrouvés dans l’étude précédente mais d d’autres autres études vont dans le même sens. sens A consommation égale, g , la consommation de vin rouge g fournit des risques très voisins de la consommation de vin blanc. Remarque : Une étude de 2010 trouve que chez les patientes BRCA1 le risque de cancer du sein est de 0,62 IC [0,45-0,87] quand la consommation est entre 1 et 3 verres par semaine (et il augmente ensuite). On ne le retrouve pas pour les BRCA2. 42 Vin et Cancer IX) Cancer de l’endomètre IX 2011 (meta analyse) 6 études prospectives 14 études cas témoins La consommation d d’alcool alcool n’est n est pas associée au risque de cancer de l’endomètre pour les études prospectives RR = 1,04 IC = [0,31-1,18] Pour les études cas témoin OR = 0,89 IC = [0,76-1,05] (mais le risque est augmenté pour la consommation de l liqueurs). ) 43 Vin et Cancer IX) Cancer de l’endomètre IX Si on se limite aux 8 études qui concernent la consommation de vin OR = 1,07 IC = [0,92-1,25] (l’hétérogénéité a été prise en compte et les méthodes sont complètes) 44 Vin et Cancer CONCLUSION De nombreuses études ne séparent pas l’alcool du vin. D’autres D autres ne séparent pas le vin rouge du vin blanc ou rosé. rosé La qualité des études est très variable Les variables de confusion sont très nombreuses surtout si on veut montrer l’effet spécifique du vin hors de tout autre apport d’anti oxydant. Les ajustements complets sont rares Les modélisations linéaires sont reductrices et les non linéaires nécessitant des données nombreuses et de qualité 45 Vin et Cancer CONCLUSION Les méta analyses par nature ne peuvent actuellement mettre en évidence de actions fines et sont de qualite variable C’est le problème des faibles doses (les extrapolations sont en général fausses) Les biais de selection sont fréquents et leurs conséquences sont graves graves. Les biais dus aux mesures des consommations sont importants L’ajustement sur de tres nombreuses variables de confusion46 est necessaire pour isoler l’effet specifique des antioxydants Vin et Cancer CONCLUSION Difficulté d’Information en Santé Publique q : l’alcool reste dangereux pour la santé ! Le vin c’est autre chose que l’alcool et on ne peut discuter que de faible consommation. Exclusion des personnes à risque d’addiction ? Un bon vin n’est pas un vin fortement alcoolisé.! Avec ces réserves, une faible consommation ne semble pas augmenter le risque de cancer. 47