Faire un Master Histoire, Histoire de l`art, Archéologie

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Faire un Master Histoire, Histoire de l`art, Archéologie
 Faire un Master Histoire, Histoire de l’art, Archéologie Université Toulouse II Le Mirail Département d’histoire Département d’histoire de l’art et archéologie 2012-­‐2013 Le Master est un diplôme de niveau bac + 5, qui se prépare en deux ans. Pour s’inscrire en Master, il est nécessaire d’avoir obtenu une Licence ou un diplôme équivalent de niveau bac + 3. Les départements d’histoire et d’histoire de l’art/archéologie proposent plusieurs Masters. -­‐ le Master Recherche (six spécialités) -­‐ le Master MEF (Métiers de l’enseignement et de la formation) -­‐ le Master ESE (Enfance, scolarisation dans le 1er degré et éducation) -­‐ le Master Professionnel (deux spécialités) La présentation qui suit vise à clarifier les spécificités des différents Masters, afin de vous aider à choisir celui qui vous convient. Vous vous réfèrerez aux fascicules respectifs de chacune de ces formations (disponibles en ligne) pour de plus amples informations. 1
I. Le Master Recherche 1. Présentation Le Master Recherche se déroule en deux ans. Il s’agit d’une formation par la recherche. L’étudiant suit des cours, des séminaires, effectue des stages sur le terrain, en musées, en archives ou en bibliothèques et réalise une recherche inédite à partir d’un sujet donné. Il peut ainsi poursuivre ses études d’histoire, histoire de l’art, archéologie en élaborant un travail de recherche, en acquérant des savoirs et des savoir-­‐faire multiples et complémentaires dans différents domaines. C’est une formation généraliste et approfondie qui garantit aux étudiants des compétences larges et une capacité réelle d’adaptation sur le marché du travail. L’inscription en Master 1 se fait sous la condition de trouver un directeur de recherche. Pour le Master 2, l’inscription dépend de l’avis positif du directeur de recherche et de la décision de la Commission d’admission. Sauf dérogation, l’étudiant doit avoir obtenu au minimum la note de 14/20 à son mémoire de Master 1 pour pouvoir s’inscrire en Master 2. En première année, l’étudiant suit des enseignements afin de valider des crédits ECTS, et réalise une recherche présentée dans un mémoire de Master 1 d’environ 80 à 120 pages. En seconde année, l’étudiant suit des enseignements afin de valider des crédits ECTS, et achève un second mémoire de recherche, de 120 à 150 pages. A l’issue de la seconde année, il obtiendra un diplôme de Master. Si l’étudiant valide son Master 1 et ne poursuit pas en Master 2, le diplôme de Maitrise lui sera délivré. Le Master Recherche peut conduire à une inscription en doctorat, à la préparation de l’agrégation (histoire), à la préparation des concours administratifs niveau bac + 5, à différents métiers dans le domaine de l’histoire, de l’art, de l’archéologie professionnelle, du patrimoine, du tourisme, et de la médiation culturelle (structures privées et publiques). L’acquisition d’un diplôme de Master est nécessaire pour la préparation au concours de l’agrégation. L’acquisition d’un diplôme de Master 2 Recherche est nécessaire pour l’inscription en thèse de doctorat. Plusieurs Masters Recherche vous sont proposés dans les départements d’histoire et histoire de l’art/archéologie (voir détails infra). . Master « Arts et cultures de la préhistoire et de la protohistoire : Europe, Afrique » . Master « Sciences de l’Antiquité » . Master européen « Classical Studies » Europaideia (EMCC) . Master « Etudes médiévales » . Master « Histoire et civilisations moderne et contemporaine » . Master « Histoire de l’art et patrimoine : moderne et contemporain » 2
2. Objectifs du Master Recherche L’objectif est d’apprendre à mener une recherche à partir de documents inédits ou publiés, de rassembler une bibliographie et de l’analyser, de proposer une problématique permettant d’analyser et de mener à bien un travail de recherche. Il s’agit pour l’étudiant détenteur d’un diplôme de licence d’envisager une nouvelle façon d’aborder la discipline, et de lui permettre de mettre en pratique les savoirs et savoir-­‐
faire acquis jusqu’alors. Les enseignements, cours et séminaires, visent à fournir aux étudiants les outils et contenus nécessaires à leur travail de recherche, et à leur apporter une culture historique et scientifique que la seule Licence ne permet pas d’acquérir. Lors des cours et dans le mémoire de recherche, sont évalués : . la compétence à constituer une bibliographie et un corpus de sources ; . la capacité à en faire une analyse critique et construite ; . la capacité à évaluer les travaux des autres par la rédaction de comptes-­‐rendus ; . la capacité à rédiger un mémoire rendant compte de la recherche ; . les compétences orales et d’exposition lors de la soutenance. 3. Le choix du directeur et du sujet Il est recommandé aux étudiants de prendre contact avec un directeur de recherche à la fin de leur année de L3 (mai/juin). Le dernier délai pour prendre contact avec un directeur de recherche est le 15 septembre. Le directeur de recherche décide du sujet du Master avec l’étudiant et il l’accompagne dans son travail de recherche. Les sujets proposés dépendent des documents à disposition et de l’intérêt manifesté par l’étudiant. Le choix du sujet s’effectue en fonction de : -­‐ vos motivations personnelles (centres d’intérêt, expérience, formation et cours suivis dans votre cursus….) ; -­‐ votre connaissance du sujet : il faut savoir situer le sujet et comprendre son intérêt. Qu’est-­‐ce qui a déjà été dit/écrit sur le sujet ? Que pourriez-­‐vous apporter ? -­‐ vos moyens matériels, vos compétences linguistiques et la documentation disponible, le corpus de sources (archives, textes, images…) et la bibliographie (ouvrages de référence, articles spécialisés…) ; -­‐ votre projet professionnel et l’orientation que vous envisagez par la suite. Vous trouverez sur le site des départements d’histoire et d’histoire de l’art/archéologie, la liste des enseignants-­‐chercheurs et leurs thèmes de recherches. http://w3.histoire.univ-­‐tlse2.fr/enseignants.html http://w3.histart-­‐archeo.univ-­‐tlse2.fr/enseignants.html La plupart des enseignants-­‐chercheurs du département appartiennent à l’un des trois laboratoires de recherche suivants. Vous pouvez également aller consulter leurs pages personnelles sur les annuaires des sites suivants : . Laboratoire Framespa (Histoire des sociétés du Moyen-­‐Âge à l’époque contemporaine) http://framespa.univ-­‐tlse2.fr/ . PLH (Patrimoine Littérature Histoire) http://plh.univ-­‐tlse2.fr/ 3
. Traces (Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés) http://traces.univ-­‐tlse2.fr/ Durant votre Master, prenez l’habitude de consulter les sites internet de chacun de ces laboratoires, de façon à vous tenir informé(e) du calendrier des manifestations scientifiques qu’ils organisent. 4. L’évaluation Chacun des Master Recherche propose une évaluation spécifique, mais tous impliquent : . l’assiduité à des cours et le rendu d’un certain nombre de travaux écrits (comptes rendus, bibliographies commentées, etc.). Les évaluations dépendent de chacune des UE. Dans tous les cas l’assiduité est obligatoire. Pour les étudiants salariés et les enseignants du secondaire, des aménagements et/ou des équivalences sont envisagés. . la rédaction d’un mémoire de recherche, en 1re puis en 2e année. Pour les modalités précises d’évaluation de chacun des Masters, ainsi que pour les attendus concernant les mémoires, se reporter aux fascicules de présentation de chacune des spécialités. -­‐ La soutenance du mémoire de recherche Le mémoire de Master 1 est évalué à la fin de la première année, lors d’une soutenance publique d’une heure. La première session a lieu à la fin du mois de mai (date limite de soutenance fin mai) et la seconde entre mi juin et mi septembre. L’étudiant présente son travail devant son directeur de recherche et un autre enseignant-­‐chercheur ou chercheur, et expose ses conclusions. Le jury évalue son travail, attribue une note, et communique des conseils pour la seconde année. Le mémoire de Master 2 est évalué à la fin de la seconde année (session unique de juin à fin septembre), lors d’une soutenance publique d’une durée d’une heure à deux heures. L’étudiant présente son travail devant son directeur de recherches et deux autres enseignants-­‐chercheurs ou chercheurs, et expose ses conclusions. Le jury évalue son travail et lui attribue une note à l’issue de la soutenance. -­‐ Les notes et mentions La note du Master correspond à la moyenne pondérée des notes obtenues dans les UE et celle du mémoire de Master. Il existe 4 mentions : passable (10 ou 11/20), assez bien (12 ou 13/20), bien (14 ou 15/20), très bien (16/20 ou plus). 5. Faire son Master dans le cadre du programme Erasmus Les étudiants qui le désirent peuvent réaliser leur année de Master (un ou deux semestres, Master 1 ou 2) dans une université européenne, dans le cadre du programme Erasmus. Ce départ implique la validation d’un certain nombre de crédits ECTS lors de votre déplacement, et la réalisation d’un mémoire de Master dans les mêmes conditions que les étudiants demeurant à Toulouse. Une telle décision se prend en accord avec un directeur de recherche. 4
6. Les inscriptions Elles ont lieu au début du mois de septembre pour le Master 1 et au début du mois d’octobre pour le Master 2. Soyez attentifs aux calendriers spécifiques de chacun des Masters et en particulier à la semaine de rentrée (en général, entre le 15 et 30 septembre). Pour les étudiants de Master 1, l’inscription administrative est possible avant d’avoir trouvé un directeur de recherche. Toutefois, l’étudiant, même s’il est inscrit, doit avoir défini son sujet et trouvé un directeur avant la fin du mois de septembre. Les étudiants s’inscrivent dans les UE en fonction des conseils de leur directeur de recherche. Ils peuvent s’inscrire en contrôle continu ou terminal. Une équivalence et des aménagements sont prévus pour les étudiants salariés, les étudiants disposant d’un Master dans une autre discipline ou d’autres diplômes. Se reporter aux fascicules. 7. Choisir un Master Recherche Il existe plusieurs spécialités pour le Master Recherche histoire, histoire de l’art, archéologie à l’UTM. Chacune de ces spécialités propose une offre de formation propre, ainsi que des recommandations spécifiques concernant les mémoires de recherche. Référez-­‐vous aux fascicules et consignes spécifiques de chacun d’entre eux. . Master « Arts et cultures de la préhistoire et de la protohistoire : Europe, Afrique » La spécialité Arts et Cultures de la Préhistoire et de la Protohistoire : Europe, Afrique s’inscrit d’emblée dans une perspective interdisciplinaire : la maîtrise de cette dimension constitue l’un des axes prioritaires de la formation envisagée. L’objectif de la formation est l’acquisition par l’étudiant de connaissances et d’outils permettant de développer une démarche visant à appréhender de façon globale les sociétés préhistoriques et protohistoriques. Le cadre adopté couvre quelques 50 000 ans, depuis au moins l’avènement du Paléolithique supérieur (marquant l’apparition de l’Homme moderne en Europe) jusqu’à la maîtrise des métallurgies (les âges des métaux, au seuil de l’Histoire) en passant par le développement des dernières sociétés de chasseurs (Mésolithique) et les premières sociétés agro-­‐pastorales (Néolithique). L’espace concerné est celui de l’Europe (en particulier l’Europe du sud) et du pourtour méditerranéen, l’étude des mondes extra-­‐
européens étant principalement orientée vers le continent africain, lequel offre un remarquable terrain d’archéologie comparée. Dans chacun de ces contextes chronologiques et/ou géographiques, la réflexion est articulée autour de trois axes privilégiés, qui constituent donc autant de filières : l’étude de l’art préhistorique, celle des traditions techniques, celle des relations des sociétés avec leur environnement. http://w3.histart-­‐archeo.univ-­‐tlse2.fr/master-­‐recherche.html#prehisto . Master « Sciences de l’Antiquité » La formation Sciences de l’Antiquité rassemble les champs du savoir qui permettent l’étude la plus large et la plus approfondie de l’Antiquité classique elle-­‐même ; des civilisations avec lesquelles elle est entrée en contact sur le pourtour de la Méditerranée ; des héritages qui en sont issus et constituent le principal fondement culturel de l’Europe. 5
Cette approche résolument transdisciplinaire réunit donc, de façon cohérente, les apports croisés de l’histoire -­‐ y compris des périodes postérieures à l’Antiquité -­‐, de l’histoire de l’art, de l’archéologie, des langues et littératures anciennes, de la philosophie, de l’anthropologie. http://w3.histoire.univ-­‐tlse2.fr/pdf/Livret%20SdA%202011-­‐2012.pdf . Master européen « Classical Studies » Europaideia (EMCC) Toulouse est la seule université française partenaire d’un Master européen de Sciences de l’Antiquité qui regroupe 11 partenaires, coordonnés par l’université de Münster. Il s’agit d’une opportunité considérable pour les étudiants toulousains. Les premiers échanges ont débuté en 2009-­‐2010. Il ne remplace pas le Master « national », mais constitue un enrichissement pour les étudiants qui choisiront ce parcours, prévoyant de 1 à 2 semestres sur 4 à l’étranger. Au final, un diplôme double ou multiple rendra compte du parcours accompli. Les 10 autres partenaires sont : Münster, Freiburg, Hamburg, Innsbruck, Poznan, Rome 3, Pérouse, Athènes, Chypre et Istanbul. Pour vous préparer à cette opportunité, il faut étudier les langues étrangères et les langues anciennes (latin ou grec et latin et grec pour Rome 3). Le premier séminaire international, qui réunit une fois tous les deux ans tous les étudiants de la promotion EMCC, s’est tenu en juin 2011 à Istanbul. www.eu-­‐classical-­‐cultures.eu . Master « Etudes médiévales » Le Master d’études médiévales propose une formation pluridisciplinaire centrée sur le Moyen Age. L’étudiant pourra acquérir des connaissances riches et diverses associant l’histoire, l’histoire de l’art et l’archéologie (ce sont les trois composantes principales), tout en glanant des enseignements complémentaires en littérature, linguistique, ethnologie ou anthropologie. Pour le mémoire de recherche, une grande variété de thèmes et d’espaces est possible, du haut Moyen Age jusqu’aux débuts de la Renaissance, depuis les territoires musulmans jusqu’aux Balkans en passant par les sociétés féodales de l’Occident chrétien, et les sociétés méditerranéennes. http://w3.histoire.univ-­‐tlse2.fr/pdf/Mastermed2011-­‐2012.pdf . Master « Histoire et civilisations moderne et contemporaine » Dans la tradition de la longue durée chère à l’école des Annales et à ses disciples, ce Master étudie le monde du XVIe siècle aux temps les plus contemporains, ceux de l’histoire immédiate. L’amplitude se retrouve dans les zones géographiques et/ou les problématiques abordées par les séminaires et les directions de recherche : la France, les Europe (méridionale, nordique, russe, baltique ou balkanique), les mondes extra-­‐
européens (tout particulièrement les Amériques et les Afriques) sont inscrits au programme et bénéficient d’une très grande variété d’approches. http://w3.histoire.univ-­‐tlse2.fr/pdf/MOD%20ET%20CONT%20plaquette2011-­‐
2012.pdf 6
. Master « Histoire de l’art et patrimoine : moderne et contemporain » Cette formation vise à fournir les bases d'une autonomie intellectuelle, méthodologique et technique, aussi bien pour la recherche que pour des pratiques professionnelles. Le but est de permettre à l'étudiant de mener seul -­‐ mais aussi en équipe -­‐ une recherche théorique, tout en l’armant pour la réflexion, la formulation puis la valorisation de son travail. La formation implique la maîtrise de la recherche bibliographique, documentaire et iconographique ainsi que la pratique de langues contemporaines et parfois anciennes. L'objectif est de se familiariser avec les outils de la recherche -­‐traditionnels et numériques-­‐ mais aussi de tester puis d’amplifier les capacités d'analyse, de réflexion, de synthèse et de rédaction en construisant un discours analytique et problématique fondé sur un corpus. L’acquisition de connaissances et l’apprentissage d’un esprit critique, en faisant largement appel à l’initiative personnelle, enrichissent une nécessaire ouverture d’esprit. Stages et enseignements spécifiques permettent d’acquérir une large connaissance, théorique et concrète, des secteurs d’activité liés à l’art, au patrimoine et à la recherche, afin d’aider l’étudiant à s’orienter. La maîtrise du discours, oral et écrit, se double des capacités à aboutir à une publication originale et personnelle, en respectant les méthodes nécessaires à la rédaction d'une publication scientifique moderne. http://w3.histart-­‐archeo.univ-­‐tlse2.fr/master-­‐recherche.html#MODETCONT 7
II. Master MEF « Métiers de l’enseignement et de la formation : histoire et géographie » Cette spécialité est rattachée à la mention « Histoire, Histoire de l’art et Archéologie » et à la mention « Géographie et Aménagement » (l’étudiant faisant un choix entre les deux, au moment de l’inscription et en fonction de son parcours antérieur). Elle permet de devenir professeur d’histoire et de géographie en collège et lycée en préparant le concours du CAPES d’histoire géographie (certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré). Cette spécialité est conduite dans le cadre d’un partenariat entre le Département d’histoire, le département de géographie-­‐aménagement, et l’IUFM Midi-­‐Pyrénées, école interne de l’Université de Toulouse II-­‐Le Mirail. Les objectifs de cette spécialité sont l’approfondissement d’une culture scientifique en histoire et en géographie ; une initiation à la recherche dans le cadre d’une mutualisation avec les spécialités des Masters Recherche en histoire ou en géographie ; une formation didactique et professionnelle prenant appui sur des stages en établissement ; l’acquisition de compétences transversales. La première année est consacrée à la préparation des épreuves écrites. Les cours sont dispensés par le département d’histoire et par l’IUFM. L’étudiant réalise également un travail de recherche, et rédige un bref mémoire de recherche (mémoire d’étape) de 30 à 40 pages, sous la direction d’un enseignant-­‐chercheur du département d’histoire. L’étudiant doit prendre contact avec un directeur de recherches à partir du mois de juin précédent le début de son Master, et au plus tard le 30 septembre. Le mémoire d’étape comprend une bibliographie commentée, le corpus des sources, une problématique et la première formulation d’un plan. La deuxième année commence par les épreuves écrites du concours, qui ont lieu au mois de novembre (de l’année de Master 2). En janvier, l’étudiant réalise un stage en situation. Il poursuit et achève son mémoire de Master 2 (70 à 80 pages environ, incluant, en l’adaptant, le mémoire d’étape, ainsi qu’une historiographie du sujet et une étude de cas). Les résultats des épreuves écrites sont connus en février du Master 2 (admissibilité) et les épreuves orales ont lieu en juin-­‐juillet. Le diplôme de Master 2 est nécessaire pour la validation du concours si l’étudiant est reçu. L’étudiant détenteur du Master 2 Recherche obtient une équivalence et peut directement passer en Master 2 MEF http://ent.toulouse.iufm.fr/70537037/0/fiche___pagelibre/&RH=FR_CAP-­‐
LC2&RF=FR_FIL-­‐HG 8
III. Master ESE « Enfance, Scolarisation dans le premier degré et Education » La spécialité ESE du Master Enseignement, Formation, Education est une offre de formation académique de l’IUFM, école interne UT2, en partenariat avec les universités et écoles du PRES et de l’Académie de Toulouse. Il s’agit d’une formation scientifique, pédagogique et professionnelle. L’admission se fait sur dossier (voir pour les pré-­‐
inscriptions le site de l’IUFM dès mars-­‐avril). Elle s’articule autour d’une préparation aux épreuves du concours de professeur des écoles (épreuves qui ont lieu au début de la seconde année de Master), et d’une initiation à la recherche par le choix d’un trajet spécifique à l’Histoire (« Eduquer, instruire, encadrer l’enfance d’hier à aujourd’hui : regards historiques sur l’école et l’éducation »). La formation est assurée à Toulouse et sur deux autres sites IUFM de l’Académie : Cahors et Tarbes. Le diplôme de Master 2 est nécessaire pour la validation du concours si l’étudiant est reçu. Les objectifs de formation à la recherche sont assurés au sein de trajets recherche construits en partenariat avec les départements des universités toulousaines. Le département d’histoire propose l’un de ces partenariats au sein du trajet « Eduquer, instruire, encadrer l’enfance d’hier à aujourd’hui : regards historiques sur l’école et l’éducation ». Les enseignements consacrés à la recherche sont assurés par des enseignants-­‐
chercheurs du département d’Histoire, ainsi que le suivi des mémoires, et ce quel que soit le site sur lequel sera affecté l’étudiant admis en 1ère année. Le trajet recherche est évalué en contrôle continu. Le trajet consacré à l’histoire de l’école et de l’éducation invite l’étudiant à interroger les structures scolaires (les différentes formes de l’école primaire de l’Antiquité à nos jours), les acteurs éducatifs (enseignants, parents etc.) et les pratiques professionnelles (usage du manuel scolaire, du cahier, des règlements des études, des plans de formation etc.) dans leurs dimensions historiques et problématiques. L’initiation à la recherche est centrée sur des modules d’enseignement consacrés à l’histoire de l’éducation et de l’école, mais aussi de l’enfance ou du genre, envisagée sur la longue durée. Ils serviront de base à la réalisation d’un mémoire permettant à l’étudiant de travailler sur des sources d’archives – manuscrites et/ou imprimées – ainsi que tout autre type de documents selon les périodes. Le futur enseignant pourra ainsi se familiariser avec la démarche qu’exige toute recherche en histoire et développer des compétences importantes dans l’exercice de son futur métier : la collecte de documentation (archives manuscrites, imprimées ou orales ; analyse critique des manuels scolaires), la maîtrise de la bibliographie propre à un sujet (ouvrages généraux, ouvrages spécialisés et articles), le croisement de ces différentes informations et la préparation d’un travail synthétique (le mémoire). https://inscriptions.toulouse.iufm.fr/saga2011/pdf/ESE-­‐DESCRIPTIF-­‐FORMATION-­‐
2011.pdf 9
IV. Masters professionnels -­‐ Master « Patrimoine » Le Master « Patrimoine » est une formation à effectif contingenté. Le nombre d’étudiants est fixé à 20 pour chaque promotion. Ce diplôme succède au Master 2 professionnel « Histoire de l’art et patrimoine » qui était établi à Cahors depuis 1992. Il en conserve l’esprit, et s’appuie sur le rayonnement de celui-­‐ci et l’expérience acquise durant dix-­‐
neuf années de fonctionnement. Le nouveau Master « Patrimoine » reste axé sur un véritable souci de professionnalisation : nombreux intervenants professionnels, visites, voyages d’études, stages. Il conserve le point fort du précédent master : la conduite par chaque promotion d’un projet professionnel collectif, dont la réalisation sera le fil rouge des deux années de formation. L’année de M1 est essentiellement consacrée à une première approche de la notion de patrimoine et de son histoire, ainsi qu’à une formation à la recherche (ouverture pluridisciplinaire, méthodes, outils) et à ses applications dans le domaine professionnel (documentation, inventaire). La première phase du projet collectif en M1 est donc naturellement celle de la recherche sur le sujet proposé, qui touche au patrimoine lotois. L’année de M2 est axée sur les aspects de valorisation et de médiation du patrimoine, tant dans les cours et les interventions que pour le projet collectif. Un stage de huit à dix semaines en milieu professionnel se déroule au troisième trimestre de chaque année de master. Les missions de stage doivent porter sur les aspects de recherche, documentation, inventaire en M1, sur la valorisation et la médiation en M2. http://w3.histart-­‐archeo.univ-­‐tlse2.fr/master-­‐pro.html -­‐ Master « Métiers de l’art : documentation, régie des œuvres » La formation correspond à une attente des institutions artistiques et du marché de l’art. Elle est novatrice car elle vise à lier deux domaines essentiels à la pratique des métiers de l’art, la documentation/recherche et la régie, qui sont au cœur de la pratique des différents métiers de l’art. En effet tant dans le domaine des institutions (musées, centres d’art, FRAC, médiathèques, bibliothèques spécialisées, services de l’inventaire et des monuments historiques…) que dans celui du marché (études de commissaires priseurs, galeries, commerces des antiquités, centres d’études documentaires, bureaux d’aide à la gestion patrimoniale, cabinets d’experts…), il est nécessaire de maîtriser les connaissances théoriques et pratiques de la documentation et de la régie. Ce master peut donc être envisagé comme une formation directe pour la régie et la documentation des œuvres d’art, mais aussi comme un parcours participant à former les futurs candidats aux concours de catégorie A et B de la fonction publique (conservateur, attaché et assistant de conservation des musées et des bibliothèques), ou en vue de l’exercice du commerce de l’art (emplois dans les études de commissaires priseurs, les galeries, le commerce électronique, les maisons d’éditions, les bureaux des architectes du patrimoine…). 10