La Ville de Besançon et le Réseau Vauban

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La Ville de Besançon et le Réseau Vauban
La Ville de Besançon et le Réseau Vauban
es
accueillent les 8 rencontres de
l’Association des biens français inscrits au patrimoine mondial
Dossier de Presse
6 mai 2010
Relations Presse
Ville de Besançon
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Agence Marie d’Ouince
Consultant
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01 56 64 00 44 / 06 67 40 91 89
Association des biens
français du patrimoine
mondial
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02 47 66 94 49
Mission Réseau Vauban
Marieke Steenbergen
03 81 41 53 95
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2
Communiqué de presse
6 – 7 mai 2010
La Ville de Besançon et le Réseau Vauban accueillent les 8es rencontres des biens
français du patrimoine mondial
es
L’Association des biens français du patrimoine mondial tiendra ses 8 rencontres les 6 et 7 mai à
l’Hôtel de Ville de Besançon. Cette association créée en 2007 et présidée par Yves Dauge, Sénateur
d’Indre et Loire, réunit les gestionnaires et représentants des 33 biens inscrits en France, les services
de l’Etat ainsi que les sites candidats qui en font la demande.
Pour cette nouvelle édition 2010 ces rencontres sont co-organisées par la Ville de Besançon et le
Réseau des sites majeurs de Vauban, association destinée à fédérer et coordonner les actions en
faveur de la conservation, de la gestion et de la mise en valeur des 12 fortifications de Vauban
inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en 2008.
Les rencontres seront ouvertes le 6 mai à l’Hôtel de Ville par Jean-Louis Fousseret, Maire-Président
du Grand Besançon, Yves Dauge, Isabelle Maréchal, Adjointe au Directeur général des patrimoines,
chef du service patrimoine au Ministère de la Culture et de la Communication et Catherine Bergeal,
Sous-directrice de la qualité du cadre de vie, MEEDDM.
Cette journée sera consacrée à l’assemblée générale de l’Association des biens français du
patrimoine mondial et sera également l’occasion de faire le point sur le travail des 3 commissions :
plan de gestion, communication et relations internationales.
Le 7 mai se déroulera un colloque sur le thème Patrimoine mondial et tourisme : valeurs, économies,
réseaux, en présence de nombreux experts internationaux de la discipline. Autour de témoignages
de sites, la réflexion de cette journée sera l’occasion d’apporter des éléments de réponse aux
questions suivantes : comment transmettre les valeurs patrimoniales des sites ? quelles retombées
économiques du tourisme pour les territoires ou encore quelles sont les finalités d’une mise en
réseau touristique ? Une synthèse de cette journée sera faite par Jean-Louis Luxen, ancien
secrétaire général d’ICOMOS International.
Les rencontres, qui mobiliseront environ 150 personnes en charge de la gestion du patrimoine
mondial en France, seront précédées par l’assemblée générale du Réseau des sites majeurs de
Vauban, dont Jean-Louis Fousseret est le Président : C’est un immense honneur en tant que MairePrésident du Grand Besançon et Président du Réseau des sites majeurs de Vauban d’accueillir ces 8e
Rencontres des biens français inscrits au patrimoine mondial. Je suis fier de participer de manière
active à ce réseau de sites patrimoniaux de prestige dont les échanges et la mutualisation des
initiatives ne peuvent qu’être fructueux pour assurer leur sauvegarde et leur mise en valeur.
En marge de ces Rencontres, deux expositions seront présentées à Besançon :
Patrimoine mondial de l’Unesco : les sites français, exposition photographique présentant les 33 sites
français inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, Hôtel de ville de Besançon, du 6 mai au 3 juin.
Plein ciel sur Vauban, photographies des 12 fortifications de Vauban inscrites sur la Liste du
patrimoine mondial, par Franck Lechenet, chapelle de la Citadelle, du 6 mai au 31 août.
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Sommaire
06
L’association des biens français inscrits au patrimoine mondial
Les rencontres annuelles
Présentation générale
Que signifie une inscription sur la Liste du patrimoine mondial ?
10
L’exposition « Patrimoine mondial de l’Unesco : les sites français »
11
Le Réseau Vauban
L’association
2 ans après l’inscription
Un centre de ressources international pour la gestion du patrimoine fortifié
Les réalisations du Réseau
13
Les fortifications de Vauban à Besançon, 2 ans après l’inscription
15
Les fortifications de Vauban
1 bien et 12 sites
Justification de l’inscription
5
L’association des biens français du patrimoine mondial
|Les Rencontres annuelles des biens français du patrimoine mondial|
Si l’association s’est juridiquement constituée en 2007, les biens français se réunissent
annuellement depuis 2004 à l’invitation de l’un d’entre eux. Ces rencontres sont l’occasion
d’échanges et de débats autour de problématiques communes à tous.
Depuis 2007, ces journées permettent à la fois de tenir l’assemblée générale de l’association et
d’organiser un colloque sur une thématique susceptible d’intéresser l’ensemble des biens inscrits.
Les biens français se sont réunis à 7 reprises :
• 2004 : Val de Loire
• 2005 : Nancy (juin)
• 2005 : Lyon (décembre)
• 2006 : Arles et Pont du Gard
• 2007 : Puy-en-Velay
• 2008 : Le Havre
• 2009 : Reims
Les rencontres 2010 sont organisées à Besançon les 6 et 7 mai 2010, à l’invitation du Réseau des
sites majeurs Vauban. Le colloque est consacré à la thématique « Patrimoine mondial et tourisme ».
|Présentation générale|
Objet de l’association
Créée en septembre 2007, l’association des biens français du patrimoine mondial est née de la
volonté des gestionnaires de biens inscrits d’améliorer la qualité de la protection et de la mise en
valeur de leurs sites, de prendre part aux réflexions relatives aux politiques publiques conduites en
France et de coopérer avec tous les biens culturels et naturels de la communauté internationale qui
constituent un patrimoine universel.
L’association, présidée par Yves Dauge, Sénateur d’Indre et Loire a pour objet :
- De créer les conditions d’échange et de partage de connaissances et
d’expériences à l’échelle nationale et internationale dans les domaines de la
conservation, la protection, la mise en valeur, l’animation et la gestion du
patrimoine.
- D’être force de proposition et de réflexion dans les domaines cités ci-dessus
auprès des acteurs du patrimoine en France et à l’international
6
- De promouvoir les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial auprès du
public et des opérateurs touristiques.
Si l’association a pour vocation première de réunir l’ensemble des gestionnaires des biens français
inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, elle permet également à toute personne
intéressée et travaillant en lien avec les domaines de compétences de l’association d’y adhérer en
tant que membre associé. Ainsi elle compte parmi eux Yves Dauge et Minja Yang, Directrice du
bureau régional de l’UNESCO en Inde.
Les membres du bureau
Les membres actuels du bureau sont les suivants :
Président : Yves DAUGE
Vice-Président : Arles
Vice-Président : Lyon
Trésorier : Pont du Gard
Secrétaire : Val de Loire
Trésorier adjoint : Juridiction de Saint-Émilion
Secrétaire adjoint : Nancy
Le renouvellement du bureau se fera lors de l’AG du 6 mai 2010.
Fonctionnement
Depuis sa création, l’Association fonctionne essentiellement grâce à l’implication de ses membres
qui investissent temps et moyens pour la faire vivre. Cependant, lors de la dernière assemblée
générale d’octobre 2009, l’ABFPM a décidé de recruter une déléguée générale à temps partiel, afin
d’animer son réseau. Chloé CAMPO – de MONTAUZON a ainsi été employée en janvier 2010.
Actions en cours
L’Association a ouvert 3 commissions qui travaillent sur les domaines suivants :
• Communication (pilotée par le Val de Loire et Arles)
Un plan de communication a été adopté à la dernière Assemblée générale afin de définir les
stratégies et cibles de l’Association en ce domaine. Ainsi des actions de communication interne
pour faire vivre le réseau ; de communication institutionnelle pour faire de l’ABFPM un
interlocuteur majeur du patrimoine mondial en France et de communication externe pour favoriser
la promotion touristique, seront progressivement mises en place.
De nombreux projets sont également à venir : mise en place d’un outil web, démarrage d’un
partenariat avec Atout France...
Une journée de travail sur les questions de communication devrait avoir lieu à l’automne 2010 à
Tours.
7
• Plan de gestion (pilotée par Arles et le Pont du Gard)
La commission a deux chantiers principaux en cours :
o Un travail sur les plans de gestion : 8 sites pilotes ont été désignés pour travailler
sur l’élaboration d’un plan de gestion - Arles, le Pont du Gard, la ville de Reims, le
Val de Loire, la juridiction de Saint Emilion, la ville de Lyon, la ville de Bordeaux, le
réseau Vauban.
o Un projet de charte pour la gestion des biens français inscrits sur la Liste du
patrimoine mondial, qui devrait âtre adopté lors de l’AG du 6 mai 2010.
L’association a par ailleurs été sollicitée par le MEEDM et le ministère de la Culture pour organiser
une journée d’information sur la thématique des Valeurs Universelles. La journée aura lieu le 8 juin
2010 à Paris.
• Relations internationales (pilotée par Lyon)
Un travail de rapprochement avec les autres associations européennes est en cours. Lyon a par
ailleurs proposé de construire des passerelles avec l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial.
Etude centres urbains historiques
Au-delà du travail engagé par les 3 commissions, le ministère de la culture a commandité une étude
à l’association des biens français.
Celle-ci vise à permettre la rédaction d’un manuel à destination des villes de petites et moyennes
tailles des pays en développement souhaitant travailler sur les questions de développement et de
renouvellement urbain.
L’ouvrage a une vocation très opérationnelle, puisqu’il s’agit – à partir des bonnes pratiques
françaises - de fournir aux maîtres d’ouvrages des villes cibles des éléments concrets qui puissent
alimenter des termes de références de contrats.
Cette étude sera produire courant 2010.
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| Que signifie une inscription sur la Liste du patrimoine mondial ? |
Les conséquences d’une inscription se font sentir sur l’ensemble d’un territoire, dans les domaines
urbanistique, économique, touristique et scientifique.
Une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial apporte une notoriété importante et un
rayonnement international, puisque l’on reconnaît la Valeur Universelle Exceptionnelle du bien.
Mais c’est également un gage d’exigence en matière de conservation, de restauration, de protection
et de mise en valeur du patrimoine. C’est un formidable catalyseur des énergies et dynamiques
locales, publiques comme privées.
Le 16 novembre 1972, la Conférence générale de l’Unesco adopte la Convention concernant la
protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, réunissant l’ensemble des propositions de ces
deux mouvements dans un même texte.
Aujourd’hui, 186 pays ont ratifiés cette convention, et 890 biens, répartis dans 148 Etats parties,
sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, dont 689 biens culturels, 176 biens naturels et 25
biens mixtes.
Les 33 sites français inscrits sur la Liste du patrimoine mondial
• Basilique et colline de Vézelay (1979)
• Cathédrale de Chartres (1979)
• Mont-Saint-Michel et sa baie (1979)
• Palais et parc de Versailles (1979)
• Grottes ornées de la vallée de la Vézère
(1979)
• Abbaye cistercienne de Fontenay (1981)
• Arles, monuments romains et romans
• Cathédrale d’Amiens (1981)
• Palais et parc de Fontainebleau (1981)
• Théâtre antique et ses abords et « Arc de
Triomphe » d’Orange (1981)
• Saline royale d’Arc-et-Senans (1982) et
Saline de Salins-les-Bains (2009)
• Église de Saint-Savin-sur-Gartempe (1983)
• Caps de Girolata et de Porto et réserve
naturelle de Scandola, calanches de Piana en
Corse (1983)
• Places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance
à Nancy (1983)
• Pont du Gard (1985)
• Strasbourg - Grande île (1988)
• Cathédrale Notre-Dame, ancienne abbaye
Saint-Rémi et palais de Tau, Reims (1991)
• Paris, rives de la Seine (1991)
• Cathédrale de Bourges (1992)
• Centre historique d’Avignon (1995)
• Canal du Midi (1996)
• Pyrénées - Mont Perdu (1997, 1999)
• Ville fortifiée historique de Carcassonne
(1997)
• Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle
en France (1998)
• Site historique de Lyon (1998)
• Beffrois de Belgique et de France (1999,
2005)
• Juridiction de Saint-Émilion (1999)
• Val de Loire entre Sully-sur-Loire et
Chalonnes (2000)
• Provins, ville de foire médiévale (2001)
• Le Havre, la ville reconstruite par Auguste
Perret (2005)
• Bordeaux, port de la Lune (2007)
• Les fortifications de Vauban (2008)
• Les lagons de Nouvelle-Calédonie (2008)
9
L’exposition « Patrimoine mondial de l’Unesco : les sites français »
Dans le cadre des ces 8e Rencontres des biens français inscrits sur la Liste du patrimoine
mondial, la ville de Besançon présentera dans son Hôtel de Ville du 3 mai au 6 juin
l’exposition « Patrimoine mondial de l’Unesco : les sites français », réalisée par les
éditions Gelbart.
Cette exposition vient dans la continuité d’un livre précédemment édité en 2008 et
pour lequel Jean-Jacques Gelbart avait réalisé près de 500 photographies.
Déjà présentée sur plusieurs sites français inscrits sur Liste du patrimoine mondial et au Ministère
des affaires étrangères, cette exposition itinérante est composée de 33 cadres photos représentant
ainsi l’intégralité de ces sites patrimoniaux prestigieux, parmi lesquels figurent entre autre : la cité
de Carcassonne, le Pont du Gard, la Grande île de Strasbourg, le Mont-Saint-Michel...
Besançon
Le Mont-Saint-Michel
10
Le Réseau des sites majeurs de Vauban
| L’association |
Le Réseau des sites majeurs de Vauban fédère les douze sites fortifiés par Vauban inscrits sur la
Liste de patrimoine mondial.
Cette association destinée à coordonner les actions en faveur de la conservation, de la gestion et de
la mise en valeur de ce patrimoine architectural, urbain et paysager exceptionnel a aussi pour
vocation d’initier et de développer des programmes d’échanges et de recherche de niveau
international.
L’association est présidée par Jean-Louis Fousseret, Maire-Président du Grand Besançon. Elle
possède son siège à Besançon et a pour objets :
•
de coordonner les actions des villes dont les fortifications de Vauban ont été inscrites sur
la Liste du patrimoine mondial ;
•
de favoriser le développement d’un réseau touristique et culturel, de valorisation et de
gestion des sites issus du génie de Vauban ;
•
de développer un centre de ressources d’envergure internationale sur le thème de la gestion
du patrimoine fortifié de Vauban.
Outre les villes fortifiées, elle compte parmi ses membres un nombre croissant d’autres collectivités
et autres partenaires institutionnels, tels que les conseils généraux du Doubs, de la Manche, des
Pyrénées-Orientales, des Hautes-Alpes, le conseil régional de Franche-Comté, le Centre des
Monuments nationaux, le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la Communauté
d’agglomération du Grand Besançon, les Communauté de communes du canton de Blaye et du
Briançonnais...
11
I 2 ans après l’inscription I
Le 7 juillet, cela fera 2 ans que le Comité du Patrimoine mondial a décidé d’inscrire les fortifications
de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial.
Cette reconnaissance internationale a indéniablement renforcé la notoriété de ce patrimoine, à la
fois en termes touristique, professionnel et scientifique. Celle-ci a également facilité l’appropriation
de ce patrimoine par les habitants des 12 sites, désormais conscients que celui-ci fait partie
intégrante de leur ville et doit être pris en considération dans le développement urbain.
Loin d’être une fin en soi, cette inscription encourage les acteurs locaux à poursuivre la dynamique
engagée depuis déjà de nombreuses années sur les sites, à la fois dans leur politique touristique,
patrimoniale, mais aussi urbanistique.
Ainsi, les actions se multiplient autour des fortifications de Vauban afin de rendre pérenne le coup
de projecteur offert en 2008 par cette inscription.
I Un centre de ressources international pour la gestion du patrimoine fortifié I
Conformément aux recommandations formulées par le Comité du patrimoine mondial en juillet
2008, qui a souligné son souhait de voir encore renforcés les échanges de bonnes pratiques et
d’informations en matière de gestion des fortifications de Vauban, le Réseau Vauban s’est
récemment lancé dans la réalisation d’un centre de ressources international pour la gestion du
patrimoine fortifié.
Celui-ci prendra la forme d’un portail internet, accessible aux professionnels du patrimoine du
monde entier et dont les informations seront à terme disponibles en plusieurs langues.
Il fonctionnera comme une plate-forme d’échanges et d’informations, où l’on pourra à la fois
identifier fonds documentaires, archives et publications, mais aussi consulter un annuaire de
spécialistes, une base de « retours d’expérience », ainsi que des outils opérationnels comme des
cahiers des charges ou encore des actes de colloque, recherches scientifiques... Le contenu du
centre de ressources sera alimenté non seulement par les expériences des sites du Réseau, mais
aussi par tout autre professionnel du patrimoine souhaitant partager son savoir-faire.
La mise en œuvre de cet outil, rendu possible grâce au partenariat signé en octobre 2009 avec
Bouygues Entreprises France-Europe, va permettre au Réseau Vauban de réaliser son ambition de
devenir une véritable référence en termes de gestion patrimoniale, urbanistique et touristique du
patrimoine fortifié, tant sur le plan national qu’international.
L’ensemble de ses travaux sont encadrés par un conseil scientifique et technique réunissant une
dizaine d’experts français et étrangers.
La mise en ligne de cet outil est programmée pour l’été 2010. A cette occasion, une cérémonie
e
d’inauguration officielle sera organisée le 7 juillet 2010, marquant ainsi dans le même temps le 2
anniversaire de l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial.
12
I Les réalisations du Réseau I
Depuis l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial, le Réseau a
multiplié ses actions, autant en matière de recherche scientifique, d’aménagement urbain que de
développement culturel et touristique :
Développement de nouveaux partenariats avec plusieurs écoles d’architecture, et
notamment l’ENSA-PB, l’ENSA Nancy, l’Ecole de Chaillot...
Développement d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du
Tourisme (IREST), Université Paris 1 Sorbonne
Développement d’une « stratégie tourisme » commune
Développement de différents outils de médiation et de communication communs :
un dépliant touristique
une lettre d’information
une exposition
un ouvrage Vauban les sites majeurs, désormais disponible en version bilingue
un calendrier 2010
un sac « congrès »
Quelques supports de médiation en cours de développement :
Réalisation d’une mallette pédagogique Réseau Vauban
Développement d’une page Junior sur le nouveau site Internet du Réseau
L’objectif de l’association est d’optimiser la synergie entre les différents sites membres afin de
favoriser un fonctionnement efficace en réseau ainsi qu’une démarche de valorisation et de
communication commune.
Le Réseau Vauban est soutenu dans ses actions par de nombreux partenaires : la Fondation EDF
Diversiterre et Bouygues Entreprises France-Europe et collabore également avec l’enseignement
supérieur : l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et l’Institut de
Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme (IREST).
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Les fortifications de Vauban à Besançon, 2 ans après l’inscription
Deux ans bientôt après l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial,
la ville de Besançon poursuit ses efforts en tant que site pilote du Réseau Vauban, multipliant les
projets dans la droite ligne de son plan de gestion.
|Restauration|
•
Ainsi un actif travail de restauration se poursuit grâce à
un Contrat de Plan Etat Région (CPER). Dernièrement, la
restauration des couvertures de l’arsenal de la citadelle a
été achevée et d’autres chantiers sont en cours à la
citadelle: redan 159 du Front St-Etienne, demi-lune du
Front St-Etienne, mur d'escarpe de Rivotte...
•
Des aménagements ont également été entrepris dans les tours bastionnées de Chamars et
des Cordeliers, désormais ouvertes au public en période estivale.
•
La ville œuvre également à la mise en valeur des abords de son patrimoine Vauban. Ainsi en
juillet 2009 un chantier international de jeunes bénévoles a été accueilli au fort de
Chaudanne, ouvrage du XIXe siècle, situé dans le périmètre des édifices inscrits sur la Liste
du patrimoine mondial. Ce travail a permis l’aménagement d’un itinéraire de découverte du
fort offrant un accès facilité au panorama déjà aménagé sur le centre ancien de la ville.
|Etudes|
•
Le devenir de la citadelle
Rendue publique en décembre 2009, cette étude a permis d’apporter des réponses quant au
projet culturel, scientifique et touristique du site. Ainsi, dès janvier 2011 l’offre
muséographique devrait être rénovée et l’organisation de la gestion du site modifiée. En
effet, une nouvelle structure de gestion unique sera créée sous la forme d’une régie
autonome personnalisée.
•
La mise en valeur paysagère des fortifications de Vauban
Une équipe d’architectes-paysagistes a récemment rendu ses préconisations avec comme
objectifs de conforter la lisibilité paysagère des fortifications et de continuer la dynamique
de valorisation des espaces et promenades qui accompagnent les monuments historiques.
Ainsi le végétal accompagnera le visiteur tout au long de sa découverte du patrimoine
Vauban avec pour fil conducteur le souhait de tirer partie des relations et des
complémentarités réelles entre végétal et architecture.
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• Besançon : terrain d’étude pour de futurs architectes parisiens
Dans le cadre de la convention signée en juin 2009 entre
le Réseau Vauban et l’Ecole nationale supérieure
d’architecture de Paris-Belleville, la Ville de Besançon a
accueilli en octobre 2009 un « studio d’architecture ». 25
étudiants ont ainsi pris possession du fort Beauregard afin
d’envisager la réaffectation/réutilisation de ce site, situé
dans la zone tampon des fortifications de Vauban et en covisibilité directe avec la citadelle et le centre ancien.
Les résultats de ce travail seront présentés sous la forme
d’une exposition, d’abord visible à partir du 7 juillet à Paris,
à l’Ecole d’architecture, puis dès l’automne à Besançon.
|Tourisme|
Les projets touristiques ne sont pas en restes : ouverture d’une
deuxième antenne de l’Office du tourisme en centre ville,
renforcement de l’accueil des visiteurs en période estivale et
création d’un Visi’Pass. Le principe : pour le prix d’un billet
d’entrée à la Citadelle, les visiteurs se voient offrir l’entrée
dans les deux musées du centre ville et bénéficier de
nombreuses offres promotionnelles chez les commerçants
bisontins. D’une validité d’un an, ce Visi’Pass incite ainsi les
touristes à revenir à Besançon pour poursuivre leur visite.
Franc succès pour cette année test, avec 40 000 Visi’Pass
vendus, le principe a d’ores et déjà été reconduit pour cette
nouvelle saison 2010.
La fréquentation touristique de Besançon a également
sensiblement évolué. Avec une augmentation de 32 % des
visiteurs étrangers à la Citadelle, la ville a résolument pris une
nouvelle dimension internationale depuis l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du
patrimoine mondial.
Enfin, la récente extension du site de la Saline royale d’Arc et Senans, aux salines de Salins les
Bains, sur la Liste du patrimoine mondial (juin 2009), devrait permettre à Besançon de développer
de nouveaux projets (circuits touristiques...) autour de cette reconnaissance Unesco, à l’échelle de la
région Franche-Comté voire à l’international avec les villes suisses du Locle et de la Chaux de Fonds.
15
Les fortifications de Vauban
| 1 bien et 12 sites |
La série de sites représente le génie de Vauban et la valeur universelle exceptionnelle de son oeuvre.
Chaque site représente une facette des fortifications de Vauban, formant ainsi une déclinaison
complète et exemplaire de l’oeuvre de défense du grand ingénieur :
•
•
•
•
•
l’évolution de ses conceptions défensives, organisées après lui en premier, deuxième et
troisième système ;
une déclinaison géographique complète (sites de plaine, de bord de mer et de montagne) ;
le type d’ouvrage : ville neuve, tour, fort, enceinte urbaine ou citadelle ;
l’association à une inondation défensive ou à un lotissement urbain ;
la transformation d’ouvrages préexistants ou la création de forteresses neuves.
16
L’inscription d’une série de sites n’est pas une première, nous avons comme exemple « les chemins
de Saint-Jacques de Compostelle » en France qui s’étendent sur 13 régions et 77 monuments ou
chemins. Il existe aussi des paysages culturels comme le « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et
Chalonnes » situé sur 2 régions. La Grande Muraille de Chine inscrite en 1987 sur la liste du
patrimoine mondial aligne de façon non linéaire 6 700 km de fortifications.
|Justification de l’inscription |
Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, un site candidat (ou une série de sites)
doit justifier une valeur universelle exceptionnelle en satisfaisant au moins à l’un des dix critères
définis par l’Unesco. Les fortifications de Vauban répondent à trois critères :
•
Critère (i) : « Les fortifications de Vauban représentent un chef-d’œuvre du génie créateur
humain ».
Ses fortifications constituent l’exemple le plus rationnel de l’architecture militaire.
Les trois systèmes de fortification, qu’il élabore par touches successives en fonction des progrès
qu’il apporte aux techniques d’attaque des places fortes, se distinguent par la multiplication des
ouvrages extérieurs afin de renforcer la défense et de retarder la brèche dans le corps de place. Qu'il
s'agisse des forteresses à remanier ou à construire de toutes pièces, Vauban considère que chaque
projet nécessite une adaptation constante au terrain.
•
Critère (ii) : Les fortifications de Vauban témoignent de l’évolution de l’architecture militaire
au XVIIe siècle. Son rayonnement est universel et ses ouvrages ont été pris pour modèles
dans le monde entier jusqu’au XIXe siècle.
e
Un grand nombre de places fortes réalisées jusqu’à la fin du XIX siècle à travers le monde ont
appliqué à la lettre ses principes de fortification, notamment la citadelle Pierre et Paul de Sainte
Petersbourg en Russie, construite pour le tsar Pierre le Grand au début du XVIII siècle ; la forteresse
hexagonale de Bac Ninh au Vietnam, construite pour l’empereur du Tonkin Gia-Long dans le premier
e
quart du XIX siècle ; ou la grande forteresse pentagonale de Goryokaku à Hakodaté, dans l’île
d’Okkaido au Japon, érigée de 1857 à 1864 pour la dynastie des Meiji.
•
Critère (iv) : « Les fortifications de Vauban illustrent une période significative de l’histoire
humaine ».
Les fortifications de Vauban constituent un patrimoine pouvant être décrypté comme la mise en
forme d’un espace moderne par la réalisation d’un réseau de sites frontaliers, instaurant un
équilibre entre les nations européennes, au moment où les frontières se dessinaient.
17