Etude Et Moyen De Lutte Contre Les Inondations Au

Transcription

Etude Et Moyen De Lutte Contre Les Inondations Au
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Etude Et Moyen De Lutte Contre Les Inondations Au Niveau Du Bassin
Versant De L’oued Bechar (Algerie)
1
BOUHELLALA Kharfia , CHERIF EL-Amine
2
Laboratoire d’Hydrologie et gestion des Ressources en Eau – HYDRE
Département d’Architecture, Université de Bechar, BP 417 Route Kenadsa 08000 BECHAR,
2
Département d’Hydraulique, Université des Sciences et Technologie d’Oran, BP1505 El Mnaoeur 31000 ORAN,
1
MOT CLES: Mots clés: Inondation, Bassin versant, crues, Risque, Hydrologie, Bechar.
Résumé :
La ville de Bechar est confrontée aux phénomènes
des crues qui engendrent des inondations et qui se
manifestent de façon catastrophique constituant
ainsi une contrainte majeure pour le
développement économique et social.
Ces inondations sont des catastrophes naturelles
les plus destructives et même les plus fréquentes;
elles occasionnent des pertes en vie humaines et
matérielles importantes, montrent le caractère
exceptionnel et dangereux des crues.
Les zones urbaines à forte concentration de
population sont menacées par les effets
dévastateurs des crues qui sont aggravées par
l’action de l’homme (occupation des lits de la
rivière).
Les risques d’inondations sont dus à l’interaction
complexe de plusieurs composantes; c’est le
produit de la concomitance des facteurs
topographiques, géologiques, hydrologiques et
météorologiques.
La réduction des dommages causées par ces
calamités nécessite d’abord une parfaite
identification des régions présentant le risque
d’inondabilité et des facteurs favorisants et
amplifiants l’ampleur des dégâts et des pertes
engendrées par ces catastrophes.
La détermination et la modélisation des débits des
crues seront un outil précieux pour la lutte contre
les inondations et le dimensionnement des
ouvrages de protections contre ses crues
extrêmes.
Introduction
La ville de Béchar est soumise aux aléas naturels :
Les inondations, les risques géologiques en sont
les principales manifestations. En ce qui concerne
les inondations, le risque est important et une
partie de la population ainsi que la zone
industrielle peuvent être particulièrement
affectées.
La croissance démographique de la ville de Béchar
est très importante. Les anciens secteurs de la ville
se sont devenus à forte densité de population.
Pour palier à cet état des faits et les besoins
pressants, l’expansion de ville a empiété les zones
à risques d’inondations et risques géologiques,
épargnées auparavant. La population exposée aux
risques ignore le plus souvent le danger qu'elle
encoure.
La zone d’étude
La Wilaya de Béchar d’une superficie
2
approximative de 161.400 Km , soit 6.77% environ
du territoire national, se situe dans le Sud-ouest du
territoire national. Elle est limitée (figure 1) au
Nord et Nord-est par les Wilayates de Naama et
d’El Bayadh, à l’Ouest par le royaume du Maroc, à
l’Est et Sud-est par la Wilaya d’Adrar, et au Sudouest par Wilaya de Tindouf.
(Pdau, 2005) La wilaya de Béchar comporte 21
communes et 12 daïras, avec une population de
266.943 habitants (2006).
Situation géographique de la région de Béchar
La région de Béchar se situe dans la partie Nord
occidental du Sahara algérien, et se trouve limiter
au Nord par la frontière Algéro–marocaine, à
l’Ouest et au Sud-ouest par la Hammada de Guir, à
l’Est par le grand Erg Occidental et au Sud par la
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chaîne de l’Ougarta. Elle pressente une vaste
superficie avec une combinaison de trois
ensembles morphologiques :
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L’ensemble montagneux accidenté : Djebels.
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L’ensemble tabulaire : plateau désertique appelé
« Hammada ».
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L’ensemble en cuvette : Dépressions.
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Béchar est entourée d'une chaîne de montagnes:
Le Djebel Antar à 1953 m, le Djebel Grouz à 1835
m, et le Djebel Béchar à 1206 m.
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Bassin versant de l’oued Béchar :
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L’Oued Béchar (figure 2) prend naissance vers
1919 m d’altitude dans le Djebel Grouz par
l’intermédiaire d’Oued El Biodh. Après une
descente rapide, il reçoit dans son parcourt les
eaux d’Oued R’tem, Oued Roknet El Betoum, ainsi
que les eaux de nombreux affluents venant de
Djebel Antar, Arride et de Djebel Béchar.
Après un parcourt d’une cinquantaine de
kilomètres, il passe par la ville de Béchar et reçoit
les eaux d’Oued Tigheline. Au-delà de la ville,
l’oued parcourt une centaine de kilomètre en
direction NE-SO en passant de 900 m à 600 m
d’altitude. Au niveau de Ksiksou, il se dirige vers le
NNO-SSE et s’ensable à Daïet Tiour, à 547 m
d’altitude. (Idrotecneco, 1979)
Bassin versant de Béchar
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limite de bassin versant
Cour d'eau Secondaire
Talweg principale
Daiet
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Chef-lieu de commune
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Fig.2 : Bassin versant d’oued Béchar
L’étude du bassin versant de l’oued Bechar nous a
permis de dégager certaines caractéristiques de la
région les plus importantes sont :
Tableau. 1: Principales caractéristiques physiques du bassin
versant de l’oued Béchar.
Paramètres
surface
périmètre
Longueur de l'oued
Coefficient de compacité
Longueur du rectangle
Altitude maximum
Altitude minimum
Altitude moyenne
Densité de drainage
Coefficient de torrentialité
Temps de concentration
Valeurs
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3575 km
573.62 km
140 km
1.68
273.75 km
1000 m
550 m
684.80 m
0.33
0.011
28 h
Le climat
L’analyse de différents paramètres climatiques du
bassin versant d’oued Béchar, série 1988-2008
(tableau 2), sur la station Béchar, malgré la
pauvreté de la couverture, a permis de déterminer
les caractères suivants :
Fig.1 Localisation de la Wilaya de Béchar.
La précipitation moyenne pour l’ensemble du
bassin versant est 71.48 mm.
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La température moyenne annuelle pour la station
de Bechar est 27.16 °C.
La vitesse moyenne annuelle du vent est 3.5 m/s.
La région présente un climat saharien
(hyper aride).
Tableau. 2: Caractéristiques de la station de jaugeage sur le
bassin versant de Béchar.
Bassin
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Altitud
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Béchar
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130113
31°35’53ʺ
N
02°13’32ʺ
W
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L’Hydrologie
De l’étude hydrologique du bassin versant de
l’oued Bechar (Bouhellala, et al., 2012), nous
déduisons que ce dernier présente un régime très
variable, et elle nous a permit d’obtenir les
résultats suivants :
Le débit moyen annuel est de 0.467 m³/s
La lame d’eau écoulée est de 4.15 mm
Le déficit d’écoulement est d’environ 82 mm.
Historique sur l’inondation de l’oued Béchar
Malgré que notre région connaisse un déficit
pluviométrique très important (moyenne annuelle
des précipitations n’excédant guère les 90mm), il
n’est pas rare que des précipitations orageuses
violentes y sévissent causant ainsi des dégâts
importants en vies humaines et matériels. (Dhwb,
2002).
Les crues de 1959 et 2008 constituent toujours les
crues de référence. Des crues importantes se sont
produites en 1965, 1979, 1993,1994, 1999, ayant
inondé les zones urbanisées. Les dernières crues
importantes ont été celle de décembre 1999,
d’octobre 2007 et octobre 2008, où l’on a
enregistré des quantités importantes de pluie
durant un laps de temps relativement très court.
En 1959, l’étendue de l’évènement était régionale
qui a connu des chutes de pluie très importantes
où les services de la météorologie ont enregistré
durant la période du 19 au 21 mars.
L’inondation de 18-19 octobre 2007
Les journées du 18-19 octobre 2007, une pluie
torrentielle s’est abattue sur la région Sud-Ouest
du pays, notamment sur la Wilaya de Béchar. La
ville de Béchar et ses environs a connu 27 mm de
pluie, sous forme de fortes averses.
De point de vue régionaux, Tous les Oueds et
Chaaba ont connu de très fortes crues. L’Oued AinSefra a emporté le pont reliant Les villes d’AinSefra (W : Naama) et Béchar.
Ce qui a engendré l’isolement les Wilayates de
Béchar, d’Adrar et de Tindouf, des Wilayates du
Nord. Le même scénario a été causé par les dégâts
occasionnés au chemin de fer.
En ce qui concerne la commune de Béchar, deux
personnes ont été noyé. L’Oued Béchar qui
traverse la ville, a inondé une partie des quartiers
Mer Niger et Béchar-Djedid en particulier la zone
mitoyenne à berge droite de l’oued et une école et
des habitations sur la berge droite du secteur de
Debdaba.
Cette crue a endommagé les collecteurs du réseau
d’assainissement.
Toutes les Chaaba et les affluents d’Oued Béchar
ont connu de fortes crues sauf Oued El Faïja. Ce
qui a occasionné des dégâts sur les petits ponts
situés sur la route nationale RN°06 el la nouvelle
rocade, sur les digues d’eau et l’activité d’élevage.
L‘inondation de 10 octobre 2008
La perturbation atmosphérique qui a sévi du
mercredi 08 au vendredi 10 octobre, a provoqué
un changement dans le temps caractérisé par une
baisse de la température et de fortes chutes de
pluie.
Ces précipitations ont commencé le mercredi
08/10/2008 vers 19h00 pour se terminer le
vendredi 10/10/2008 vers 08h30.
Elles sont intensifiées 09 à 7h20 et le 10 à 1h35,
une hauteur de 84,6 mm d’eau ont été recueillis
durant ce laps de temps, correspondant à une
intensité moyenne de 4,74 mm/heure.
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Les
conséquences
Béchar (2008):
de
l’inondation
à
Trente-six heures de pluies torrentielles sans
interruption, (mercredi et jeudi) ont suffi pour
transformer la capitale de la Saoura et sa
périphérie en gigantesques torrents de boue, des
flaques d’eaux pluviales stagnantes, entraînant
l’arrêt de la circulation entre plusieurs communes
et les isoler des régions du nord du pays.
Debdaba, rive gauche
Debdaba, rive droite
Debdaba, rive droite
Centre ville
Fig.3 : Photos des inondations causées par la crue d’octobre
2008 dans la ville de Béchar.
Les liaisons téléphoniques coupées et le trafic
routier avec les villes du Nord ont été interdits dès
vendredi, sur instruction des autorités locales pour
prévenir, dit-on, tout danger. La mobilisation des
responsables des organismes publics concernés
qui se réunissent au niveau de la cellule de crise
installée à la wilaya est quasi générale. Les fortes
inondations ont provoqué d’importants dégâts
matériels,
entraînant
dans
leur
sillage
l’effondrement
de
plusieurs
habitations
construites généralement en pisé (toub).
La furie des eaux de l’oued Béchar (13 km) a
emporté les quelques animaux faméliques du
jardin public riverain de l’oued et provoqué
l’effondrement d’une école primaire au quartier
Haï Nour. Pour l’instant, soixante-dix familles ont
été évacuées au centre d’accueil des sinistrés créé
dans la précipitation au niveau d’une auberge de
jeunesse, de l’ex-CFA et de l’école paramédicale
alors qu’elles n’étaient la veille que 26, 20 autres
familles du quartier Tinerkouk sont venues se
joindre, jeudi aux autres sinistrés, a-t-on appris ce
vendredi.
Depuis 1958, affirme-t-on, jamais les eaux de
l’oued Béchar n’ont entraîné une aussi importante
crue (850 m3 de débit à la seconde) qui, dans leur
furie, se sont infiltrées à l’intérieur des habitations
riveraines de l’oued pourtant distantes et
détérioré dans leur violence deux ponts séparant
le quartier Debdaba au centre-ville.
Le pont de la Chouffane emprunté par les
passants, a été sérieusement endommagé et
menace de s’effondrer. Des attroupements de
dizaines de citoyens touchés par les inondations
ont eu lieu devant le siège de la wilaya hier. Il est à
noter que la quantité d’eau tombée au cours des
deux jours est de 90 mm alors que la moyenne
annuelle Enregistrée dans la région est de 100 mm.
Mais la persistance du temps pluvieux ce samedi
laisse présager une détérioration que la population
redoute avec anxiété et avec les conséquences qui
pourraient être dramatiques.
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Les différents types d’aménagement pour lutter
contre les inondations
Aménagement proposé pour le Bassin de l’oued
Bechar:
Pour empêcher ces inondations de se produire, il
est cependant possible d’en atténuer les effets ou
d’en diminuer la fréquence en priorité au niveau
des zones les plus sensibles et les plus exposées.
Ces protections peuvent être réparties en deux
groupes: directes et indirectes.
La première démarche est de gérer durablement
l’amont du bassin versant de l’Oued Bechar car les
activités du domaine hydraulique en matière
d’extraction des alluvions des Oueds contribuer à
la modification du régime du cours d’eau en
accélérant le ruissellement et la propagation des
crues sur le bassin versant.Délocaliser les unités de
concassage existantes au niveau de la plaine
d’Ouakda vers des sites des domaines miniers.
Envisager un modèle de contrôle pour maîtriser
l’activité de prélèvement de sables par les
particuliers afin d’assurer le curage de l’Oued.
Protection directe :
La protection directe consiste à intervenir
directement sur le site menacé par la mise en
œuvre des actions suivantes :
Le curage pour améliorer les conditions
d’écoulement suite à l’élimination de tous les
obstacles et les dépôts entravant l’écoulement des
eaux dans le cours d’eau.
Le débroussaillage : est également nécessaire à la
traversée des agglomérations pour des raisons
sanitaires et en sections courantes pour diminuer
la rugosité et accroître la débitante.
Le recalibrage des sections des cours d’eau pour
augmenter leur capacité d’évacuation des eaux et
assurer une section mouillée répondant aux
critères de protections désirées.
Le renforcement des ouvrages :
La réalisation des canaux, Permettant de régénérer
le couloir initial de l’oued.
La protection des berges visant à maintenir la
stabilité des terres en dépit de l’action de l’eau.
L’Endiguement des oueds permet de réaliser une
protection sélective.
Protection indirecte :
La protection indirecte par contre, consiste à
intervenir plus loin des sites menacés, à l’extérieur
du périmètre d’aménagement, en réalisant des
ouvrages sur les oueds responsables des
inondations :
Création des canaux périphériques permettant de
restituer les eaux vers des zones situées en dehors
des aires à protéger.
Réalisation des barrages ou seuils afin de stocker
et laminer des crues à l’amont des zones
menacées.
Aménagement des bassins versants sert à lutter
contre l’érosion.
Interdire des extractions du tout venant du lit de
l’Oued Bechar le long du tronçon qui sépare la
ville de Bechar, à l’exception des opérations de
curage.
Envisager en amont de la digue d’Ouakda
l’installation de ralentisseurs dans le but de retenir
les éléments grossiers qui peuvent faire l’objet de
pièges à sable.
Le renforcement des berges à partir d’Ouakda, afin
de protéger les terres agricoles et le collecteur
principal des eaux usées.
Eviter le mauvais aménagement des Oueds qui
engendre Le rétrécissement du lit majeur (ce qui
en découle peut provoquer un étranglement et un
rehaussement du niveau des crues).
L’entretien et le désherbage du lit de l’Oued : Les
eaux ruissellent et se concentrent rapidement
dans le cours d’eau, d’où des crues brutales et
violentes. Le lit de l’oued est en général
rapidement colmaté par le dépôt de sédiments et
des bois morts peuvent former des barrages.
Lorsqu’ils viennent à céder, ils libèrent une
énorme vague, qui peut être mortelle.
Interdire de construire sur les servitudes des
Oueds Bechar, ainsi que dans les zones de virage
du cours d’eau à grand angle (dans le sens
d’écoulement de l’Oued).
Conclusion
La prise en compte du risque inondation doit être
habituellement perçue comme une contrainte que
l’on intègre tant bien que mal dans des projets
d’aménagement et de construction. Diverses
mesures de prévention du risque d’inondation
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doivent concerner les nouveaux sites d’expansion
de la ville. En revanche, en ce qui concerne les
sites anciens, des travaux devront être engagés
visant d’une manière générale à sécuriser les
populations, les biens et l’environnement tés
vulnérable. Cette prise en compte des risques
d’inondation doit conduire à un changement
d’attitude progressif des aménageurs et de le
généraliser dans les documents d’urbanisme,
notamment les POS (plans d’occupation des sols.
Dès lors, les zones d’habitation et les lotissements
ayant envahi très largement les fonds de ces
Chaaba et leurs zones inondables sans précaution
particulière, doivent être prises en charge et
informer la population exposée. De mêmes que
pour les quartiers construits sur les parties basses.
Références
Direction de l’hydraulique de la wilaya de Béchar,
Dhwb, 2002. Situation hydraulique de la willaya de
Bechar. Rapport interne, Bechar, 26p.
Idrotecneco, 1979. Etude hydrogéologique de la
région de Bechar. Rapport interne, Dhwb. 170p
Pdau, 2005. Centre d’études et de réalisations en
urbanisme Urbat/Béchar, Révision du PDAU de la
commune de Béchar.
Bouhellala, K. et Cherif, E.A., 2012. Bilan sur la
situation des différentes ressources hydriques de
la ville de Bechar (Sud Ouest Algérien). Journée
scientifique de l’eau, le 24 avril 2012, USTO.
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