Centea Fund - Morningstar

Transcription

Centea Fund - Morningstar
Rapport annuel révisé au 31 décembre 2008
Centea Fund
Sicav publique de droit belge
à nombre variable de parts optant pour
des placements pas conformes aux conditions de la Directive 85/611/CEE
OPC
Aucune souscription ne peut être acceptée sur la base du présent rapport. Les souscriptions ne sont
valables que si elles ont effectuées après la remise à titre gratuit du prospectus simplifié ou du
prospectus.
SOMMAIRE
1.
Informations générales sur la Sicav
1.1. Organisation de la Sicav
1.2. Rapport de gestion
1.2.1. Informations aux actionnaires
1.2.2. Vue d’ensemble des marchés
1.3. Rapport du commissaire
1.4. Bilan globalisé
1.5. Compte de résultats globalisé
1.6. Résumé des règles d’évaluation
1.6.1. Résumé des règles
1.6.2. Taux de change
1
INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA SICAV
1.1
ORGANISATION DE LA SICAV
SIÈGE DE LA SOCIETÉ:
Avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles, Belgique.
DATE DE CONSTITUTION DE LA SOCIETÉ:
21 avril 1995
DURÉE D’EXISTENCE DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION:
Durée illimitée.
CONSEIL D’ADMINISTRATION :
Président:
Paul Phillips, Administrateur Délégué Centea SA,
Mechelsesteenweg 180, B-2018 Anvers, Belgique.
Personnes physiques chargées de la gestion effective de la Sicav :
Antoon Termote, Président du Comité de Direction KBC Asset Management SA,
avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles
Alexander Wolfers, Chef de Département Product & Knowledge Management & Research
KBC Asset Management SA,
avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles
Autres Administrateurs:
Guido Billion, Responsable Effets Centea SA,
Mechelsesteenweg 180, B-2018 Anvers
Ivan Huybrighs, Gestionnaire de fonds KBC Asset Management SA,
avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles
Jef Vuchelen, Administrateur independent,
TYPE DE GESTION:
Sicav ayant désigné une société de gestion d'organismes de placement collectif.
La société désignée est KBC Asset Management SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles.
DATE DE CONSTITUTION DE LA SOCIETE DE GESTION:
30 décembre 1999.
NOM DES ADMINISTRATEURS DE LA SOCIETE DE GESTION:
Président:
C. Defrancq
Administrateurs:
A. Termote, Président du Comité de direction
E. De Boeck, Administrateur délégué
E. Schoeters, Administrateur délégué
I. Van Oortegem, Administrateur délégué
W. Van Steen, Administrateur délégué
D. De Raymaeker
B. Van Bauwel
L. Philips
E. Verwilghen
M. Debaillie
NOM ET FONCTION DES PERSONNES PHYSIQUES A QUI LA DIRECTION EFFECTIVE DE LA
SOCIETE DE GESTION EST CONFIEE:
A. Termote, Président du Comité de direction
E. Schoeters, Administrateur délégué
E. De Boeck, Administrateur délégué
I. Van Oortegem, Administrateur délégué
W. Van Steen, Administrateur délégué
Ces personnes peuvent également être administrateur de diverses Sicavs.
IDENTITE DU COMMISSAIRE DE LA SOCIETE DE GESTION OU NOM DE LA SOCIETE DE
REVISEURS AGREE ET IDENTITE DU REVISEUR AGREE QUI LA REPRESENTE:
Ernst & Young Reviseurs d'entreprises SCRL, représentée par Marc Van Steenvoort,
reviseur d'entreprises agréé par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances,
Avenue Marcel Thiry 204, B-1200 Bruxelles.
STATUT:
Sicav à compartiments multiples ayant opté pour des placements ne répondant pas aux
conditions prévues par la directive 85/611/CEE et qui, en ce qui concerne son
fonctionnement et ses placements, est régie par la loi du 20 juillet 2004 relative à certaines
formes de gestion collective de portefeuilles d’investissement.
GESTION FINANCIÈRE DU PORTEFEUILLE:
En ce qui concerne la délégation du portefeuille d’investissement, nous nous référons aux
informations relatives au compartiment.
SERVICE FINANCIER:
Le service financier est assuré en Belgique par:
Centea SA, Mechelsesteenweg 180, B-2018 Anvers
DÉPOSITAIRE:
KBC Bank SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles.
GESTION ADMINISTRATIVE ET COMPTABLE:
KBC Asset Management N.V., avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles.
COMMISSAIRE DE LA SICAV:
Deloitte Réviseurs d'entreprises SC s.f.d. SCRL, représentée par Monsieur Frank
Verhaegen, reviseur d’entreprises et reviseur agréé par la Commission Bancaire, Financière
et des Assurances, Lange Lozanastraat 270, B-2018 Anvers.
DISTRIBUTEUR:
KBC Asset Management S.A., 5, Place de la Gare, L-1616 Luxembourg.
PROMOTEUR:
KBC
LISTE DES COMPARTIMENTS DE CENTEA FUND
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CENTEA FUND ABSOLUTE PERFORMANCE 1
CENTEA FUND ABSOLUTE PERFORMANCE 2
CENTEA FUND ABSOLUTE PERFORMANCE 3
CENTEA FUND ABSOLUTE PERFORMANCE 4
CENTEA FUND ABSOLUTE PERFORMANCE 5
CENTEA FUND BELGIUM SHORT TERM 1
CENTEA FUND BELGIUM SHORT TERM 2
CENTEA FUND BELGIUM SHORT TERM 3
CENTEA FUND CLICK BELGIUM 1
CENTEA FUND CLICK BELGIUM SURPLUS 1
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 1
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 2
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 3
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 4
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 5
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 6
CENTEA FUND CLICK EUROPE SURPLUS 7
CENTEA FUND CLICK INTEREST 1
CENTEA FUND CLICK INTEREST 2
CENTEA FUND CLICK INTEREST 3
CENTEA FUND CLICK INTEREST 4
CENTEA FUND CLICK INTEREST 5
CENTEA FUND DEFENSIVE
CENTEA FUND DUO COUPON 1
CENTEA FUND DYNAMIC
CENTEA FUND EURONEXT CLICK 1
CENTEA FUND EURONEXT CLICK 2
CENTEA FUND EURONEXT CLICK 3
CENTEA FUND EURONEXT CLICK 4
CENTEA FUND EURONEXT CLICK 5
CENTEA FUND EUROPE CLICK 2
CENTEA FUND EUROPE CLICK 3
CENTEA FUND EUROPE CLICK 4
CENTEA FUND EUROPE CLICK 5
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 1
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 2
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 3
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 4
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 5
CENTEA FUND EUROPE JUMPER 6
CENTEA FUND EUROPEAN LOOKBACK 1
CENTEA FUND EUROPEAN LOOKBACK 2
CENTEA FUND EUROPEAN LOOKBACK 3
CENTEA FUND EUROPEAN LOOKBACK 4
CENTEA FUND FINANCIALS LOOKBACK 1
CENTEA FUND FINANCIALS LOOKBACK 2
CENTEA FUND FINANCIALS LOOKBACK 3
CENTEA FUND FIX UPSIDE COUPON 1
CENTEA FUND FIX UPSIDE COUPON 2
50. CENTEA FUND FIX UPSIDE COUPON 3
51. CENTEA FUND FIX UPSIDE COUPON 4
52. CENTEA FUND INTEREST CALLABLE 4
53. CENTEA FUND INTEREST CALLABLE 5
54. CENTEA FUND INTEREST CALLABLE 6
55. CENTEA FUND INTEREST CALLABLE 7
56. CENTEA FUND MIX
57. CENTEA FUND MIX EUROPE
58. CENTEA FUND MIX WORLD
59. CENTEA FUND NETHERLANDS INVEST 1
60. CENTEA FUND NETHERLANDS INVEST 2
61. CENTEA FUND NEW ECONOMY
62. CENTEA FUND PERFORMANCE PLUS 1
63. CENTEA FUND PERFORMANCE PLUS 2
64. CENTEA FUND PERFORMANCE PLUS 3
65. CENTEA FUND PERFORMANCE PLUS 4
66. CENTEA FUND PERFORMANCE PUSH 1
67. CENTEA FUND PERFORMANCE PUSH 2
68. CENTEA FUND PERFORMANCE PUSH 3
69. CENTEA FUND PERFORMANCE PUSH 4
70. CENTEA FUND QUICK START 1
71. CENTEA FUND QUICK START 2
72. CENTEA FUND SAFETY CLICK 10
73. CENTEA FUND SAFETY CLICK 11
74. CENTEA FUND SAFETY CLICK 12
75. CENTEA FUND SAFETY CLICK 6
76. CENTEA FUND SAFETY CLICK 7
77. CENTEA FUND SAFETY CLICK 8
78. CENTEA FUND SAFETY CLICK 9
79. CENTEA FUND SAFETY CLICK GERMANY 1
80. CENTEA FUND SAFETY CLICK GERMANY 2
81. CENTEA FUND SAFETY CLICK GERMANY 3
82. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 1
83. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 2
84. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 3
85. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 4
86. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 5
87. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 6
88. CENTEA FUND SAFETY CLICK NETHERLANDS 7
89. CENTEA FUND SECTORS
90. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 1
91. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 11
92. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 13
93. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 15
94. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 17
95. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 3
96. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 5
97. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 7
98. CENTEA FUND STEP-UP INTR.CALLABLE 9
99. CENTEA FUND SUSTAINABLES SHORT TERM 1
100. CENTEA FUND SUSTAINABLES SHORT TERM 2
101. CENTEA FUND TARGET 3
102. CENTEA FUND TARGET COUPON 1
103. CENTEA FUND TARGET COUPON 2
104. CENTEA FUND TARGET COUPON 3
105. CENTEA FUND WORLD DISCOUNT 1
106. CENTEA FUND WORLD DISCOUNT 2
107. CENTEA FUND WORLD DISCOUNT 3
108. CENTEA FUND WORLD JUMPER 1
109. CENTEA FUND WORLD JUMPER 2
110. CENTEA FUND WORLD JUMPER 3
111. CENTEA FUND WORLD SELECT
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Compartiments arrivés à échéance pendant la période sous revue:
CENTEA FUND INTEREST CALLABLE 3
CENTEA FUND PHARMA CHEMICAL INVEST 1
CENTEA FUND REVERSE SPREAD 3
CENTEA FUND REVERSE SPREAD 4
CENTEA FUND REVERSE SWING 3
CENTEA FUND SAFETY CLICK 5
CENTEA FUND TARGET 1
CENTEA FUND TARGET 2
CENTEA FUND VALUE STOCKS INVEST 1
En cas de divergences entre la version néerlandaise du rapport (semi)annuel et les publications dans
d’autres langues, le texte néerlandais prime.
1.2
1.2.1
RAPPORT DE GESTION
INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES
Conformément à l’article 96 du Code des sociétés, les éléments suivants sont communiqués :
• Le bilan et le compte de résultats exposent d’une manière fidèle l’évolution et les résultats de
l’organisme de placement collectif. Le chapitre “Vision globale des marchés” présente une
description des risques et incertitudes majeurs auxquels est confronté l’organisme de
placement collectif.
• Aucun événement important n’a eu lieu après la clôture de l’exercice.
• En ce qui concerne des circonstances susceptibles d’avoir une influence notable sur
l’évolution de l’organisme de placement collectif, nous renvoyons au paragraphe “Prévisions”
au chapitre “Vision globale des marchés” de ce rapport.
• L’organisme de placement collectif n’exerce pas d’activités de recherche et développement.
• L’organisme de placement collectif ne possède pas de succursales.
• L’établissement et l’application des règles de valorisation reposent toujours sur le principe de
la continuité des activités de l’organisme de placement collectif, même lorsque le compte de
résultats fait apparaître une perte pendant deux exercices consécutifs.
• Toutes les données qui doivent être insérées en vertu du Code des sociétés sont reprises
dans ce rapport.
• Le profil de risque de l’organisme de placement collectif, mentionné dans le prospectus,
donne un aperçu de la maîtrise des risques.
1.2.2
VUE D’ENSEMBLE DES MARCHES
Climat d’investissement général
01.01.2008 – 31.12.2008
Jamais un seul facteur n’a eu sur l’évolution économique et le climat d’investissement un
impact aussi marqué que la crise du crédit en 2008. 2008 a été la pire année boursière de
tous les temps pour la Belgique et la pire également - à une année près - pour l’indice
américain S&P 500. Mais en 2008, le taux américain à dix ans est aussi - pour la première
fois depuis 1953 - retombé (largement) sous la barre des 3%, le dollar a atteint son plus bas
niveau en trente ans par rapport à l’euro/au franc belge et la baisse du prix du pétrole a été
aussi spectaculaire que sa flambée.
De la fièvre inflationniste à la crainte de la déflation
Le mois de septembre a été un moment charnière à maints égards. La crise du crédit, qui a
éclaté début 2007 aux Etats-Unis et a dominé l’actualité économique pendant plus d’un an et
demi, a débouché sur la plus grave crise financière de l’après-guerre. Avec la faillite de la
banque d’affaires Lehman Brothers (15 septembre), la crise bancaire internationale semble
avoir atteint son paroxysme. Cette débâcle est en tout cas à l’origine de la création à
l’échelon mondial de Fonds de stabilité, garantissant la solvabilité du système bancaire par le
biais d’injections de capitaux dans les banques et/ou du rachat de portefeuilles de crédits
toxiques et renforçant la liquidité des marchés hypothécaires.
Le monde ne s'est pas arrêté de tourner. La crise a paralysé le reste de l’économie. La
confiance a été ébranlée et les dépenses ont fortement diminué. Fin 2007-début 2008, la
conjoncture vacillait déjà aux Etats-Unis, mais pas encore en Europe ou en Asie. La
croissance économique a notamment été minée par l’érosion du pouvoir d’achat imputable
au renchérissement de l’énergie, la récession sur le marché résidentiel (où les prix des
maisons fléchissaient depuis plus de deux ans) et un marché du travail incapable de créer de
nouveaux emplois. Apparemment douce jusqu'en août, la récession s'est fortement aggravée
dès le mois de septembre. Les indicateurs de l’activité et de la confiance se sont effondrés et
le chômage s'est envolé. Aucune région ne semble échapper au malaise. Au second
semestre, l’économie mondiale a sombré dans une récession dont l'intensité est comparable
à celle de la crise de 1973-1974 ou de 1981-1982.
Une véritable paranoïa inflationniste a dominé le premier semestre en raison de la flambée
des prix pétroliers. Les cours du brut grimpaient depuis pas mal de temps, mais le rebond
que nous avons connu de la fin 2007 (94 USD le baril) à la mi-juillet (146 USD le baril) est
tout bonnement spectaculaire. L’inflation s’est également accélérée en Belgique. La hausse
annuelle de l’indice des prix à la consommation a atteint un sommet de 5,9% en juillet, soit
son niveau le plus élevé depuis la moitié des années 1980. Préserver le pouvoir d’achat
semblait être la principale préoccupation sociale. Gagnée par la crainte de l’inflation, la
Banque centrale européenne (BCE) a encore relevé son taux directeur fin juin.
La vapeur s’est brutalement renversée. Les prix pétroliers sont retombés de plus de 70%. La
fièvre inflationniste a cédé la place à la crainte de la déflation, alimentée par un effondrement
conjoncturel marqué. Tout était en place pour un relâchement monétaire. Les banques
centrales ont abaissé leur taux directeur à un rythme effréné : la Fed l’a ramené virtuellement
entre 0% jusqu’a 0,25%, la Banque d’Angleterre l’a abaissé de 250 points de base, la BCE
(moins encline aux détentes monétaires) l’a réduit de 175 points de base.
Les taux obligataires ont fait des sauts de cabri. Les cours ont incorporé d’importants
relèvements de taux dans un premier temps et des abaissements tout aussi marqués par la
suite. Le taux obligataire en EUR a atteint un plancher de 3,70% en mars avant de gagner
près d’un point de pourcentage pendant les trois mois qui ont suivi. Lorsque les prix
pétroliers ont commencé à baisser pendant la seconde quinzaine de juillet, le taux obligataire
a réagi à l’avenant. Le plancher record de 2001 a été franchi sans difficulté. Au terme de la
période sous revue, le taux américain et allemand à dix s’élevait respectivement à 2,1% et
2,9%.
La crise du crédit n’est pas restée sans conséquence pour les rendements des obligations
d'entreprises. Ces dernières années, les différentiels de taux d'intérêt se sont fortement
resserrés. Cette évolution était la conséquence logique des faibles besoins de financement
des entreprises, qui disposaient de liquidités abondantes et avaient assaini leurs bilans. A
l’automne, les conditions d’octroi de crédits ont été durcies. Les établissements financiers ont
dû payer des primes exceptionnellement élevées.
La demande d’une rémunération supplémentaire pour le risque de crédit a également touché
le marché belge des OLO. Fin décembre 2008, le différentiel de taux d'intérêt entre la
Belgique et l'Allemagne atteignait 83 points de base, soit plus de 70 points de base de plus
qu'il y a douze mois.
Les entreprises ont été les premières à profiter de la haute conjoncture de 2002-2007. Elles
ont enregistré une hausse très honorable de leur productivité et leurs bénéfices ont explosé.
Dans un premier temps, cette tendance à l’élargissement des marges bénéficiaires et à la
progression des bénéfices a pu se maintenir pendant l’effondrement conjoncturel, en tout cas
en ce qui concerne les entreprises non financières. Au troisième trimestre 2008, une
entreprise non financière moyenne de l’indice S&P 500 enregistrait encore une hausse
annuelle du bénéfice par action de 13%. Si l’on tient compte des résultats des
établissements financiers qui ont été amputés par les énormes amortissements pour pertes
sur crédits et les dépréciations des portefeuilles de crédits, le bénéfice total accuse un recul
de 24% par rapport au niveau atteint un an plus tôt.
Le dollar est à un tournant
Des chiffres conjoncturels meilleurs en Europe qu’aux Etats-Unis et la perspective d’un plus
grand nombre d’abaissements de taux outre-Atlantique ont engendré jusqu’au printemps un
nouvel affaiblissement du dollar américain. A la mi-juillet, un plancher record de 1,60 USD
par EUR a été atteint. Le billet vert semble ainsi avoir touché le fond. Pendant la période
allant de la mi-juillet à la mi-novembre, l’assombrissement des indicateurs en Europe avait
modifié la perception de la politique monétaire. De plus en plus d’intervenants du marché
étaient convaincus que la BCE s’intéresserait davantage aux risques pesant sur la
croissance plutôt qu’à la menace inflationniste. Cela s’est répercuté sur le dollar, qui s’est
apprécié à 1,245 USD par EUR au 20 novembre. Les prévisions ne se sont pas réalisées : la
Réserve fédérale a poursuivi ses abaissements de taux agressifs, tandis que le président de
la BCE, Jean-Claude Trichet, annonçait déjà une interruption de son relâchement monétaire.
Le dollar a clôturé l’année 2008 à 1,40 USD par EUR.
Le cours du CAD a été étroitement lié aux prix des matières premières durant ces dernières
années. La flambée des prix pétroliers tout au long de 2007 a propulsé le CAD à des niveaux
record. L’affaiblissement de la conjoncture a enrayé ce mouvement haussier à partir de
l'automne 2007. Entraînée par l’effondrement conjoncturel des Etats-Unis, l’économie
canadienne se ralentit et la banque centrale abaisse elle aussi son taux. Le taux obligataire
canadien a connu une évolution similaire à son homologue américain mais son recul au
second semestre 2008 a été moins spectaculaire. A la fin de la période sous-revue, le
différentiel d’intérêt Canada/Etats-Unis s’était creusé à 40 points de base. La monnaie
s’échangeait à 1,22 CAD par USD, soit un recul de 22% en douze mois.
Monnaies périphériques en Europe
er
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Malte et Chypre ont introduit l’euro au 1 janvier 2008 et la Slovaquie a suivi au 1 janvier
2009. Au sein de l’ERM-II, le Danemark, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie sont dans
l'antichambre de l'UEM. Participer avec succès au système de change pendant un minimum
de deux ans - maintien du cours du change dans une fourchette de +/-15% autour du courspivot - est l’une des conditions pour adhérer à l’UEM.
La couronne danoise est un pseudo-euro. Elle le suit comme son ombre. En 2008, le
différentiel d'intérêt entre les obligations danoises et allemandes s’est quelque peu creusé (il
atteignait 38 points de base à la fin de la période sous revue), bien qu'il soit resté moins
élevé par rapport à certains partenaires de l'UEM tels que la Belgique, l'Italie ou la Grèce.
D'autres monnaies scandinaves ont fait les frais de la tempête islandaise. La couronne
islandaise a été victime de la crise du crédit. Dans un premier temps, la Suède a encore
affiché une vigoureuse croissance économique tirée par une demande intérieure soutenue,
mais la tendance s’est ici aussi inversée de manière assez spectaculaire. A l’instar du reste
de l’Europe, l’économie suédoise n’est pas florissante. L’inflation élevée a contrarié la
politique monétaire. Le différentiel de taux entre les obligations suédoises et allemandes
s’est enfoncé dans le rouge, alors que la couronne suédoise se rapprochait de planchers
historiques. La SEK a clôturé la période sous revue à 10,95 SEK par EUR.
L’économie norvégienne n’a pas davantage échappé au mouvement, bien que l’abondance
de revenus pétroliers ait servi de tampon. Avec le marché de l’emploi exigu et le taux
d’utilisation des capacités élevé de ces dernières années, le contexte inflationniste
commence à s’imposer de plus en plus. La couronne norvégienne a tendance à suivre les
caprices des prix pétroliers, ce qui entraîne une certaine volatilité. Elle a particulièrement été
mise sous pression au second semestre. La banque centrale a également commencé à
abaisser son taux directeur, bien que la conjoncture norvégienne se porte mieux que
l’économie européenne, par exemple.
L’économie suisse connaît le même sort que la zone euro. En 2007, elle affichait une
croissance supérieure à son niveau potentiel pour la quatrième année consécutive. La donne
a changé radicalement en 2008. L’économie s’est fortement ralentie. A l’instar de l’UEM,
l’inflation de base est restée sous contrôle, mais la flambée des prix du pétrole et de
l’alimentation a provoqué un sursaut de l’inflation globale début 2008. La banque centrale
s’est ainsi trouvée dans une position aussi inconfortable que la BCE.
L'économie britannique s'est effondrée en 2008. Dès l’été 2007, le marché résidentiel s'est
lézardé. Une correction manifeste de ce marché est en cours, ce qui n'est pas resté sans
conséquence pour les dépenses des ménages. Les interventions de la Banque d'Angleterre
n'ont pas (encore) brisé la spirale baissière. La livre sterling a subi de sérieux revers. A la fin
de la période sous revue, elle affichait un cours de 0,95 GBP par EUR, soit une dépréciation
de respectivement 23% et 28% par rapport à l’euro et au dollar.
L’Europe centrale a longtemps suscité un intérêt massif des investisseurs étrangers. La
convergence de la politique macroéconomique a renforcé la conviction que des monnaies
telles que la couronne tchèque (CZK), le zloty polonais (PLN) et le forint hongrois (HUF) ne
tarderaient plus à introduire l’euro. Dans cette perspective, ces monnaies se sont appréciées.
Le sursaut d’aversion pour le risque et l’expérience islandaise ont interrompu cette tendance.
La CZK s’est maintenue. Le différentiel de taux d'intérêt avec les obligations en EUR a fondu,
ce qui indique que le pays a bien avancé dans le processus de convergence. La Pologne a
plus de difficultés à mener une politique orthodoxe. L’important gain de parts de marché et
l'accroissement de l'emploi ont engendré une forte pression haussière sur les salaires. La
banque centrale n’y est pas vraiment étrangère. Elle n'a donc pas hésité à relever à nouveau
son taux directeur, même en pleine crise du crédit et des liquidités. Dans ce contexte, le zloty
polonais s’est encore apprécié au premier semestre 2008, mais une correction est ensuite
intervenue. L’annonce en septembre 2008 de l'adhésion de la Pologne à l'UEM dès 2011 a
reçu un accueil favorable. Quoi qu’il en soit, le zloty polonais a clôturé la période sous revue
à 4,14 PLN par EUR, soit un recul de 15% en un an. Le forint hongrois a également été mis
sous pression au second semestre. Les pouvoirs publics ont œuvré à l’assainissement des
fondamentaux macroéconomiques ces dernières années mais le pays demeure malgré tout
vulnérable. La croissance peine sous les douloureuses mesures d’économie du
gouvernement. Le déficit budgétaire a été ramené à 5,5% du PIB en 2007 et à 4,0% en
2008. Cette amélioration n’a pas éclipsé une position extérieure problématique. Le problème
s'est aggravé lorsque les investisseurs étrangers se sont retirés. La BCE et le FMI ont dû
accorder des prêts d’urgence. La monnaie était en effet devenue vulnérable étant donné que
par le passé, les débiteurs hongrois empruntaient en monnaies à faible rendement (telles
que le franc suisse) et spéculaient sur une appréciation permanente du forint hongrois. La
dépréciation de la monnaie a par conséquent déclenché une spirale baissière.
La fin des carry traders
L’économie japonaise a commencé à avoir des ratés pendant le printemps 2007, bien avant
que l’effondrement conjoncturel ne soit une réalité aux Etats-Unis. Les chiffres trimestriels ont
été très volatils, maintenant une tendance très morose. Bien que le PIB réel ait progressé
assez fortement au premier trimestre 2008, il s'est contracté au deuxième et au troisième
trimestre. La dynamique de consommation est remise en question en raison de la faible
croissance salariale. Le pouvoir d’achat des ménages a en outre été ébranlé. Au Japon
également, l’inflation a en effet augmenté assez fortement (à 2,3% en juillet 2008) par suite
de la flambée des prix du pétrole et de l’alimentation. En outre, les exportations, l’un des
principaux piliers de la croissance de ces derniers trimestres, ont eu des ratés. La Banque du
Japon s’est sentie obligée d’abaisser son taux directeur de 0,50% à 0,30% le 31 octobre
2008. Même s’il est symbolique, ce geste révèle la gravité du déclin conjoncturel. Dans le
même temps, le gouvernement a annoncé un programme d’incitants pour un montant total
de 51 milliards USD. Le JPY a opéré un retour en force très remarqué depuis la mi-2007. Il a
longtemps été à la merci des grands écarts de taux d'intérêt mondiaux et des opérations de
carry trade qui en ont résulté. La progression de l’aversion pour le risque imputable à la crise
du crédit a causé un brusque renversement de la situation. A la fin de la période sous revue,
la monnaie s’échangeait à 91 yen par dollar américain (+19% en douze mois ou 121 yen par
euro, soit + 22%).
Les dollars australien et néo-zélandais, cibles classiques des carry traders en tant que
monnaies à haut rendement, se sont fortement dépréciés (de respectivement 19% et 24%
face au dollar américain pendant la période sous revue). En raison de l’importance de
l’exploitation minière dans l’économie australienne et de l’agriculture dans sa consœur néozélandaise, les cycles des prix des matières premières se répercutent sur leurs marchés des
changes. Les deux monnaies sont également vulnérables en raison de l’importante dette
extérieure et des déficits chroniques de la balance des paiements. Une forte pression
inflationniste a longtemps été la préoccupation majeure des banques centrales des deux
pays. En avril 2008, la Banque centrale australienne a encore relevé son taux directeur à
7,25%. Pendant l’année 2008, la conjoncture a chaviré. Cet effondrement est imputable non
seulement au déclin conjoncturel international mais aussi à la perte de confiance des
consommateurs et à la correction infligée au marché résidentiel. La Nouvelle-Zélande a été
touchée la première et le plus durement. Dès juillet, une série d’abaissements de taux y ont
été effectués. L’Australie a suivi le mouvement à partir du mois de septembre.
Les pays émergents résistent difficilement
Selon les statistiques officielles, l’économie chinoise conserve une croissance légèrement
inférieure à 10%, soit un léger ralentissement par rapport à l'année précédente. La demande
intérieure représente toujours la contribution majeure à la croissance. Le fait que le
gouvernement ait annoncé un plan de relance, ait abaissé assez fortement le taux, ait
assoupli les obligations de réserves des banques et semble abandonner la politique
d'appréciation dirigée de la monnaie donne à penser que l'économie intérieure s'essouffle
plus que prévu ou jugé souhaitable. Taiwan est officiellement entré en récession. Le Vietnam
a été confronté à une crise financière. L’ensemble de la région lutte contre l’effondrement
conjoncturel international. Début 2008, la confiance des consommateurs y a été ébranlée par
la flambée des prix de l’alimentation et la réduction des subsides octroyés pour les produits
pétroliers.
Parmi les pays émergents d’Amérique latine, le Mexique a été le plus touché par le
ralentissement de la croissance de son principal partenaire commercial (à savoir les EtatsUnis) mais la croissance économique a également décéléré cet été dans le reste de la
région. La baisse des prix des matières premières qui s’est amorcée cet été joue des tours
aux exportations. La forte progression des exportations ces dernières années s’est traduite
dans les principales économies par un redémarrage du marché de l’emploi et une croissance
salariale qui a quant à elle permis à la demande intérieure de contribuer largement à la
croissance au premier semestre. L’Argentine a affiché la plus forte croissance de la région
mais la route est encore longue pour retrouver le niveau de prospérité antérieur au krach de
2001.
Le surcroît de rendement des obligations publiques sud-américaines et asiatiques s’est effrité
ces dernières années, pour atteindre des planchers historiques à la mi-2007. Le
rétrécissement des différentiels de taux d'intérêt avec les obligations d’Etat américaines a été
induit par l’amélioration de la qualité des crédits (les principaux débiteurs comme le Brésil et
la Russie ayant profité de la hausse des marchés de matières premières pour réduire leur
dette extérieure). En septembre, la crise mondiale des crédits et des liquidités et la fuite des
capitaux de Russie ont ramené le différentiel d’intérêt avec les emprunts d’Etat américains
aux niveaux de 2004 malgré l’amélioration des fondamentaux économiques.
Actions : un climat de crise permanent
Les Bourses ont été tourmentées par les épisodes successifs de la crise financière, alors que
la crainte d’une récession globale engendrait une atmosphère de crise permanente. La
hausse notable du nombre de défauts de paiement sur le marché hypothécaire américain a
mis plusieurs grands établissements financiers en mauvaise posture. Le secteur est
confronté à une crise de liquidité et de solvabilité et à la disparition des banques
d’investissement indépendantes. Après la débâcle de Lehman Brothers, la crainte d’une crise
systémique s’est intensifiée, contraignant les banques centrales à élaborer un plan de
sauvetage de grande envergure en concertation avec les gouvernements américain,
britannique et européens. Des sommes colossales ont été injectées afin de préserver à tout
prix la base de capital des banques et pour garantir les transactions sur le marché
interbancaire. A terme, ces mesures draconiennes devraient permettre au secteur de se
ressaisir.
La situation économique a commencé à être préoccupante à partir de septembre. Personne
ne mettait en doute la situation précaire de l’économie mondiale. Le sombre tableau brossé
par les indicateurs dans le monde ne laissait aucune place au doute. La seule question qui
se posait concernait les retombées de la crise du crédit, des effets négatifs sur le patrimoine,
des perspectives d’emploi incertaines et de la fragilité de la confiance. Les détentes
monétaires et les incitants budgétaires successifs sont arrivés trop tard pour éviter un
effondrement conjoncturel. Ces inquiétudes cycliques ont lourdement pesé sur les Bourses
pendant la période allant du 15 septembre (faillite de Lehman Brothers) au 23 novembre
2008 (plancher cyclique du S&P 500). Cet indice de référence a finalement clôturé l’année
2008 sur une perte de 38,5%.
En raison de leur bêta élevé, les Bourses européennes se sont nettement mieux comportées
que les marchés américains pendant le rally boursier de ces dernières années. Pendant les
corrections, elles ont aussi souvent essuyé plus de pertes, même si les causes étaient
davantage liées aux Etats-Unis qu’à l’Europe. Cela démontre clairement que les cours des
actions européennes sont tributaires des événements mondiaux et que le marché est plus ou
moins insensible à la conjoncture locale. Les bénéfices des entreprises européennes ont
connu une évolution très similaire à ceux de leurs consœurs américaines : leur explosion
s’est interrompue au troisième trimestre 2007.
La Bourse belge a enregistré ces derniers mois des performances inférieures à celles des
autres marchés européens, principalement en raison de la teneur en valeurs financières de
l’indice. Le poids lourd Fortis a quasiment fondu. Dexia a payé cher sa participation dans
l’américain FSA, qui a menacé de sombrer sous la crise du crédit. Finalement, les autorités
ont dû secourir presque toutes les banques pendant les mois de septembre et octobre. Les
secteurs autres que financiers ont également essuyé des revers. Des actions comme AgfaGevaert (les restructurations n’ont pas donné les résultats escomptés), Omega Pharma
(croissance décevante du chiffre d'affaires), Nyrstar (prix du zinc) et AB InBev (problèmes
liés au financement du rachat d’Anheuser-Busch) ont également déçu.
Le Japon a enregistré des performances tout aussi mauvaises dans sa propre monnaie mais
l'appréciation du JPY a permis de limiter les pertes pour les investisseurs européens. Les
banques japonaises ont moins souffert de la crise du crédit. Les doutes conjoncturels, une
déflation permanente et une politique monétaire imprécise ont pourtant encore dominé le
marché. Les Bourses des pays émergents ont fortement souffert de l’aversion extrême pour
le risque. Les petites Bourses d’Europe centrale ont subi de sévères corrections. La Bourse
russe, l’une des plus performantes ces trois dernières années, a chuté radicalement lorsque
la correction des prix pétroliers a commencé. Cette situation a coïncidé avec la guerre en
Géorgie et l’intervention accrue du monde politique dans les entreprises, ce qui a effrayé les
investisseurs étrangers. A la mi-septembre, la Bourse a été fermée pendant quelques jours,
ce qui a permis de calmer les esprits. Les marchés d’actions latino-américains ont fait des
étincelles, tant que les prix des matières premières ont poursuivi leur ascension. L’Asie est
restée à la traîne. La croissance a été remise au cause, lorsqu’il est apparu que la région
n'était pas parvenue à se désarrimer du cycle en Occident, qu’elle restait dépendante du
cycle technologique aux Etats-Unis et que la demande intérieure réduisait la cadence.
En période d’aversion accrue pour le risque, les small caps souffrent davantage que les blue
chips. Le facteur ‘croissance’ accuse toutefois un léger retard sur le facteur ‘valeur’.
L’alimentation, les soins de santé, les télécommunications et les services aux collectivités ont
été les secteurs les plus performants. La finance, l’énergie, les matériaux et les biens
d’équipement ont essuyé les revers les plus cuisants.
La flambée des prix des matières premières agricoles a été digérée rapidement. Les
producteurs de denrées alimentaires et de boissons ont répercuté facilement la hausse des
coûts sur leurs prix de vente et lorsque les prix de produits tels que le blé, le riz, le maïs et
l’huile de palme ont commencé à baisser, leurs marges ont explosé. Le consommateur a
toutefois réagi à sa manière en optant pour les marques moins chères des distributeurs, dont
les marges sont plus faibles. Les valorisations des groupes pharmaceutiques sont restées
bon marché. Ce secteur est en outre confronté à de graves problèmes. La productivité de la
recherche est la principale source de déception. Les autorités de contrôle (principalement la
FDA) semblent d’ailleurs y contribuer en durcissant leurs exigences. Quoi qu’il en soit, les
entreprises ne parviennent pas à commercialiser suffisamment de nouveaux produits. Dans
le même temps, les brevets de plusieurs médicaments phares arrivent à expiration. En ce qui
concerne la biotechnologie, on relève surtout la tendance à ne plus considérer les grandes
entreprises comme étant risquées. Les investisseurs ont apprécié le dividende des
opérateurs télécoms et des entreprises de services aux collectivités. Ces secteurs ont
pleinement profité de leur caractère défensif. Les marges des producteurs d’électricité
recourant à l’énergie nucléaire ont explosé grâce à la hausse des prix du pétrole et du gaz.
Ces derniers temps, les prix de l’électricité connaissent une évolution assez volatile en
Europe.
Les performances décevantes des banques ont été commentées plus haut. Les compagnies
pétrolières ont pâti de la baisse des prix du pétrole plus qu'elles n'ont profité de leur hausse.
La baisse des prix de nombreux métaux a joué des tours au secteur des matériaux. Une
éclaircie semble se profiler pour les entreprises sidérurgiques. Les exportations d’acier
chinois sont en baisse, la situation des stocks s’améliore en Occident et plusieurs entreprises
sidérurgiques ont même annoncé des hausses de prix. La chimie et le papier ont fortement
pâti de la pression sur les marges. Les restructurations menées par les constructeurs
automobiles n’ont pas produit les bénéfices attendus, surtout aux Etats-Unis. Les
constructeurs résidentiels américains et britanniques ont également été soumis à forte
pression pour des raisons évidentes. Les marges sont comprimées dans la distribution.
Le secteur immobilier a également été durement sanctionné. Les performances
impressionnantes de ces dernières années dans pratiquement toutes les régions ont parfois
débouché sur des primes considérables par rapport à la valeur intrinsèque des valeurs
immobilières. Cette surévaluation avait fragilisé le secteur. Une série de scandales en avril
2007 a préparé le marché à une correction, qui se poursuit maintenant depuis plus d’un an et
demi. Ces derniers mois, le malaise a été aggravé par la crise financière. En période de crise
du crédit, l’immobilier est suspect en raison de ses activités largement financées par des
dettes et de son adossement au marché tant décrié des crédits subprime. La forte baisse
des cours a toutefois transformé en décote (souvent attrayante) la prime affichée par de
nombreuses actions immobilières par rapport à leur valeur intrinsèque.
Prévisions
Ces derniers mois, la fièvre inflationniste a cédé la place à la crainte d’une déflation. La
question de savoir dans quelle mesure les prévisions de croissance et de bénéfices sont trop
optimistes refait surface.
Le risque de voir la crise bancaire contaminer l’économie réelle est rapidement devenu
réalité en septembre 2008. Le durcissement des conditions d’octroi de crédits pourrait encore
renforcer l'atonie conjoncturelle actuelle. A la mi-juillet, le prix du baril de brut a atteint le
record absolu de 147 USD. Il est depuis lors retombé à environ 55 USD. La baisse est donc
aussi spectaculaire que la hausse qui l’a précédée. Ce brusque revirement n’est pas
étonnant. Le marché pétrolier présentait toutes les caractéristiques d’une bulle, dont on ne
peut jamais prévoir l’éclatement mais dont on sait qu’il est soudain. En outre, la baisse
notable du prix du pétrole est sans conteste une bonne nouvelle pour la conjoncture.
La fièvre inflationniste est complètement retombée, entraînant une détente sur les marchés
obligataires, fortement sous pression au premier semestre 2008. Si le prix du pétrole se
maintient aux alentours de 60 USD le baril dans les prochains mois, l’inflation dans l’UEM
baissera rapidement de 4,1% en juillet à 0%. L’inflation pourrait être négative au printemps
2009 pour atteindre 1 à 1,5% d’ici la fin 2009. La nouvelle est excellente pour le pouvoir
d’achat, la conjoncture et les taux d'intérêt. En cas de nouveau repli du cours du brut, nous
pouvons bien entendu nous attendre à un nouveau recul de l’inflation. Les pessimistes
troqueront alors leurs scénarios de stagflation contre ceux de déflation.
De tels scénarios extrêmes semblent improbables, même si le marché n’est pas de cet avis
actuellement. Il n’empêche que la menace pesant sur la croissance s’est intensifiée ces
dernières semaines. Le risque de voir la crise financière contaminer l’économie réelle est
devenu réalité.
Le tableau brossé par les indicateurs aux Etats-Unis ne fait que confirmer ce que l’on sait
depuis longtemps : l’érosion du pouvoir d’achat des consommateurs a fait basculer la
conjoncture. La récession, qui s’est amorcée en décembre 2007 selon le National Bureau of
Economic Research (NBER), s’intensifie. Les chiffres ont fait état d'un léger tassement
conjoncturel jusqu'en septembre 2008 mais tous les indicateurs conjoncturels se sont
effondrés en automne. En 2008, l’ISM, l’indice de confiance des entrepreneurs, a ainsi
longtemps fluctué autour de 50 (soit le seuil critique entre récession et expansion). Il a
ensuite plongé à partir de septembre, pour s’inscrire à 32,4 en décembre, soit quasiment un
plancher absolu. Bref, la récession actuelle doit être considérée comme l'une des plus graves
dans l'histoire de l'économie occidentale.
La récession pourrait durer jusqu'à la mi-2009 aux Etats-Unis. Elle serait ainsi la plus longue
de l'après-guerre. Les germes de la relance économique sont toutefois en place :
abaissements de taux agressifs, décélération de l’inflation stimulant le pouvoir d’achat, plans
d’incitation budgétaires déployés à l’échelon mondial. C’est la première fois qu'une puissante
politique de stimulation keynésienne est appliquée simultanément à grande échelle partout
dans le monde.
Après un effondrement conjoncturel marqué, on devrait pouvoir attendre un puissant
redressement économique. Or il y a peu d’espoir cette fois. La chute des cours des actions et
des prix des maisons a ébranlé la prospérité des ménages américains, qui devront intensifier
leurs efforts d’épargne. Le marché secondaire des crédits ne sera plus aussi profond et aussi
liquide qu’avant la crise du crédit. Nous traversons donc une phase de transition avant une
période marquée par un crédit structurellement plus cher et octroyé moins facilement, ce qui
freine l’économie.
Les banques centrales ont fortement abaissé leur taux directeur et, depuis octobre, la
politique monétaire a rarement été aussi agressive. La Réserve fédérale a ramené son taux
directeur dans une fourchette de 0%-0,25%. Elle ne peut donc plus utiliser les taux comme
arme monétaire. En pratiquant une politique active de marché ouvert (rachat de créances),
elle souhaite mettre la pression sur les taux du marché dans plusieurs segments du marché
des crédits. La Banque centrale européenne a encore de la marge de manœuvre pour
manier l'arme des taux. Elle y recourra sans conteste et abaissera son taux directeur en deçà
de 1,5%.
La croissance nominale du PIB aux Etats-Unis sera négative dans les trimestres à venir, ce
qui est exceptionnel et alimentera la rhétorique déflationniste. Il convient toutefois de noter
que dans ce contexte, le taux obligataire va explorer de nouveaux planchers record. Même si
le taux (américain) à dix ans n’a jamais été aussi bas ces 50 dernières années et si le
plancher n’est plus très loin. Cela vaut également pour le taux obligataire européen, bien que
le potentiel de baisse soit encore un peu plus important qu’aux Etats-Unis.
Nous ne croyons pas au scénario de la déflation. Il est vrai que le risque de connaître une
récession (nettement) plus longue et plus profonde que prévu n’est pas exclu. Les raisons
sont connues et sont abondamment développées dans les médias.
Un scénario alternatif, que personne n’évoque (n’ose évoquer ?), est celui d’un redressement
spectaculaire. Si celui-ci se réalise, chacun (même les plus pessimistes actuellement)
trouvera cela normal. Car les abaissements de taux n’ont-ils pas été exceptionnellement
agressifs ? Les plans de relance pouvaient-ils rester sans conséquence ? Les actions des
différents gouvernements ne se sont-elles pas conjuguées ? Comment a-t-on pu ignorer la
baisse des prix du pétrole, des matières premières et des denrées alimentaires ? Cela serait
la surprise majeure de 2009, en l’absence de coups d’éclat.
Les actions sont très bon marché. Même si nous prenons en considération des prévisions
bénéficiaires trop optimistes, les rapports cours/bénéfice (C/B) actuels sont
exceptionnellement bas. Le S&P 500 américain se négocie à 11,2 fois le bénéfice escompté
pour 2009. Pour obtenir la valorisation moyenne des vingt dernières années, les bénéfices
devraient diminuer de 20% en 2009.
Mais une valorisation bon marché suffit rarement à déclencher un rally boursier, qui se
produit généralement de manière inopinée. Au cœur de la phase hivernale du cycle, alors
que les nouvelles sont extrêmement moroses et que les indicateurs économiques plongent
dans le rouge, les Bourses sont toujours le premier indicateur à se relever et à annoncer un
redressement économique. Et non l’inverse. Les investisseurs ne doivent donc pas attendre
un changement de cap conjoncturel pour se lancer en Bourse. Il est impossible de prédire le
moment auquel ce revirement se produira mais le lien entre les Bourses (qui se redressent)
et l'économie (qui se dégrade davantage) se rompra tôt ou tard.
Rédaction clôturée le 08.01.2009.
1.3
RAPPORT DU COMMISSAIRE
CENTEA FUND SA
SICAV DE DROIT BELGE, CATEGORIE OPC,
RAPPORT DU COMMISSAIRE SUR L’EXERCICE
CLOTURE LE 31 DECEMBRE 2008 PRESENTE A L’ASSEMBLEE
GENERALE
Aux actionnaires
Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le
cadre du mandat de commissaire qui nous a été confié. Ce rapport inclut notre opinion sur les
comptes annuels ainsi que les mentions complémentaires requises.
Attestation sans réserve des comptes annuels
Nous avons procédé au contrôle des comptes annuels la société CENTEA FUND SA pour
l’exercice se clôturant le 31 décembre 2008, établis conformément au référentiel comptable
applicable en Belgique, dont le total des capitaux propres s’élève à 1.165.716.628,41 EUR et
dont le compte de résultats se solde par une perte de l’exercice de 25.128.112,39 EUR. Un
aperçu des fonds propres et du résultat par compartiment est mentionné dans le tableau cidessous.
L’établissement des comptes annuels relève de la responsabilité du conseil d’administration.
Cette responsabilité comprend entre autres: la conception, la mise en place et le suivi d’un
contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère de comptes annuels ne
comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs; le
choix et l’application de règles d’évaluation appropriées ainsi que la détermination
d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Nom du compartiment
Devise
CENTEA FUND-MIX
CENTEA FUND-SECTORS
CENTEA FUND-MIX WORLD
CENTEA FUND-NEW ECONOMY
CENTEA FUND-WORLD SELECT
CENTEA FUND-MIX EUROPE
CENTEA FUND-EURONEXT CLICK 1
CENTEA FUND-EURONEXT CLICK 2
CENTEA FUND-EURONEXT CLICK 3
CENTEA FUND-EURONEXT CLICK 4
CENTEA FUND-DEFENSIVE
CENTEA FUND-DYNAMIC
CENTEA FUND-EURONEXT CLICK 5
CENTEA FUND-EUROPE CLICK 2
CENTEA FUND-EUROPE CLICK 3
CENTEA FUND-EUROPE CLICK 4
CENTEA FUND-PERFORMANCE PLUS 1
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
Fonds propres
Résultat
11.609.111,72
19.446.588,47
13.108.779,26
5.814.696,25
10.618.737,22
13.248.150,43
42.515.940,28
21.582.968,68
17.235.504,27
6.487.605,86
7.838.646,24
2.573.446,23
10.911.225,14
7.253.860,09
8.139.838,58
11.112.573,91
10.860.051,61
-5.117.834,97
-15.992.637,43
-3.864.440,03
-6.084.163,33
-22.362.132,67
-4.361.130,27
566.063,63
730.117,48
74.007,57
45.845,69
-1.405.039,63
-933.746,98
-104.057,25
133.504,61
107.127,39
198.403,93
-1.547.525,98
CENTEA FUND-PERFORMANCE PLUS 2
CENTEA FUND-PERFORMANCE PLUS 3
CENTEA FUND-INTEREST CALLABLE 4
CENTEA FUND-INTEREST CALLABLE 5
CENTEA FUND-TARGET 3
CENTEA FUND-INTEREST CALLABLE 6
CENTEA FUND-PERFORMANCE PLUS 4
CENTEA FUND-INTEREST CALLABLE 7
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 1
CENTEA FUND-CLICK INTEREST 1
CENTEA FUND-EUROPE CLICK 5
CENTEA FUND-CLICK INTEREST 2
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 3
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 5
CENTEA FUND-CLICK INTEREST 3
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 6
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 7
CENTEA FUND-CLICK INTEREST 4
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 7
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 9
CENTEA FUND-NETHERLANDS INVEST 1
CENTEA FUND-CLICK INTEREST 5
CENTEA FUND-NETHERLANDS INVEST 2
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 11
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 13
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 15
CENTEA FUND-PERFORMANCE PUSH 1
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 8
CENTEA FUND-STEP UP INTEREST CALLABLE 17
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 9
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 10
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 11
CENTEA FUND-SAFETY CLICK 12
CENTEA FUND-SAFETY CLICK GERMANY 1
CENTEA FUND-SAFETY CLICK GERMANY 2
CENTEA FUND-SAFETY CLICK GERMANY 3
CENTEA FUND-WORLD JUMPER 1
CENTEA FUND-WORLD JUMPER 2
CENTEA FUND-PERFORMANCE PUSH 2
CENTEA FUND-WORLD JUMPER 3
CENTEA FUND-PERFORMANCE PUSH 3
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 1
CENTEA FUND-PERFORMANCE PUSH 4
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 2
CENTEA FUND-ABSOLUTE PERFORMANCE 1
CENTEA FUND-TARGET COUPON 1
CENTEA FUND-ABSOLUTE PERFORMANCE 2
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 3
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
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EUR
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EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
2.959.323,17
3.856.679,96
16.907.043,88
29.043.039,75
14.526.487,72
25.689.084,88
3.673.645,91
25.920.051,52
48.492.676,86
38.734.804,83
17.036.533,55
22.491.393,07
27.385.369,23
31.303.424,30
22.227.793,70
3.601.622,22
18.385.192,46
15.790.540,24
1.868.648,16
16.511.393,36
680.089,47
9.239.822,02
1.094.452,27
32.991.360,02
26.055.800,19
23.684.412,13
2.332.502,91
7.686.206,56
19.974.587,60
6.473.929,67
6.995.399,78
4.867.386,80
8.206.241,05
10.915.858,37
4.286.918,76
1.830.310,11
4.579.153,10
8.536.268,50
5.390.630,12
7.195.971,97
6.622.347,98
5.954.025,34
4.310.752,53
18.088.549,15
22.854.979,42
8.562.645,32
10.687.633,12
12.986.932,43
-445.037,92
-611.541,45
1.767.903,30
3.809.040,12
1.296.939,05
3.219.777,53
-291.729,72
3.072.502,09
8.726.891,90
5.218.048,35
-660.164,48
2.940.982,94
3.550.918,38
3.858.608,02
2.597.119,63
-395.174,58
2.625.927,32
2.045.867,53
-218.326,42
1.749.460,71
-279.414,99
1.140.843,97
-377.550,15
3.597.350,18
2.922.846,57
2.954.498,61
-253.609,25
-700.522,90
2.040.545,70
-681.464,03
-795.112,83
-572.162,95
-1.040.635,39
-2.979.972,36
-1.007.684,21
-500.452,44
-618.829,74
-979.847,87
-408.853,17
-748.057,45
-552.421,21
-544.804,10
-203.772,69
-1.622.885,00
536.023,49
-225.443,09
294.901,17
-1.072.175,91
CENTEA FUND-TARGET COUPON 2
CENTEA FUND-ABSOLUTE PERFORMANCE 3
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 4
CENTEA FUND-TARGET COUPON 3
CENTEA FUND-ABSOLUTE PERFORMANCE 4
CENTEA FUND-CLICK BELGIUM 1
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 5
CENTEA FUND-ABSOLUTE PERFORMANCE 5
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 6
CENTEA FUND-BELGIUM SHORT TERM 1
CENTEA FUND-SAFETY CLICK NETHERLANDS 7
CENTEA FUND-BELGIUM SHORT TERM 2
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 1
CENTEA FUND-BELGIUM SHORT TERM 3
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 2
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 1
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 3
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 4
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 2
CENTEA FUND-WORLD DISCOUNT 1
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 3
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 5
CENTEA FUND-WORLD DISCOUNT 2
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 4
CENTEA FUND-EUROPE JUMPER 6
CENTEA FUND-WORLD DISCOUNT 3
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 5
CENTEA FUND-DUO COUPON 1
CENTEA FUND-FIX UPSIDE COUPON 1
CENTEA FUND-QUICKSTART 1
CENTEA FUND-QUICKSTART 2
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 6
CENTEA FUND-FIX UPSIDE COUPON 2
CENTEA FUND-CLICK EUROPE SURPLUS 7
CENTEA FUND-FIX UPSIDE COUPON 3
CENTEA FUND-SUSTAINABLES SHORT TERM 1
CENTEA FUND-FIX UPSIDE COUPON 4
CENTEA FUND-SUSTAINABLES SHORT TERM 2
CENTEA FUND-FINANCIALS LOOKBACK 1
CENTEA FUND-FINANCIALS LOOKBACK 2
CENTEA FUND-FINANCIALS LOOKBACK 3
CENTEA FUND-EUROPEAN LOOKBACK 1
CENTEA FUND-EUROPEAN LOOKBACK 2
CENTEA FUND-EUROPEAN LOOKBACK 3
CENTEA FUND-EUROPEAN LOOKBACK 4
CENTEA FUND-CLICK BELGIUM SURPLUS 1
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
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EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
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EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
3.240.077,70
6.412.254,85
9.045.437,27
3.435.233,73
3.887.923,77
2.606.396,55
6.867.632,16
3.377.622,37
4.715.669,22
4.031.767,63
5.746.589,65
2.975.211,57
3.369.130,13
1.874.071,70
3.748.907,25
14.488.722,21
6.385.045,29
6.193.184,54
7.975.343,88
2.706.846,31
8.605.105,77
5.376.103,00
4.059.820,18
10.949.965,48
5.755.622,45
4.735.453,75
8.773.256,02
28.521.109,11
9.844.268,19
5.533.632,26
4.483.335,00
6.171.208,85
20.659.176,60
2.822.508,54
3.473.972,89
1.682.693,66
4.557.000,40
1.484.333,42
9.871.791,74
6.279.235,77
4.455.554,63
2.532.220,45
2.422.918,96
1.458.618,19
2.524.244,13
5.752.771,49
-71.660,23
72.942,51
-1.173.395,92
-150.467,50
111.296,30
-9.441,68
-554.501,17
211.832,86
-319.996,05
-251.198,64
-300.251,57
-154.797,24
-287.093,93
-164.063,58
-402.233,25
717.209,80
-667.555,51
-551.215,34
414.670,69
-205.428,02
481.603,98
-577.493,58
-358.511,96
589.385,08
-431.046,36
-491.373,38
301.647,74
42.109,11
58.711,73
-642.259,16
-406.634,10
296.735,00
329.442,95
31.449,61
48.538,48
-142.139,42
20.677,98
-117.829,32
-1.208.888,56
-655.363,65
-227.387,11
561,43
-30.643,11
-2.653,14
115.111,33
321.771,49
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces comptes sur base de notre contrôle.
Nous avons effectué notre contrôle conformément aux dispositions légales et selon les
normes de révision applicables en Belgique, telles qu’édictées par l’Institut des Reviseurs
d’Entreprises. Ces normes de révision requièrent que notre contrôle soit organisé et exécuté
de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas
d'anomalies significatives.
Conformément aux normes de révision précitées, nous avons mis en oeuvre des procédures
de contrôle en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les
informations fournis dans les comptes annuels. Le choix de ces procédures relève de notre
jugement, y compris l'évaluation du risque que les comptes annuels contiennent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. Dans le cadre de
cette évaluation de risque, nous avons tenu compte du contrôle interne en vigueur dans la
société pour l'établissement et la présentation sincère des comptes annuels afin de définir les
procédures de contrôle appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une
opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société. Nous avons également évalué le
bien-fondé des règles d'évaluation, le caractère raisonnable des estimations comptables
faites par la société, ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble.
Enfin, nous avons obtenu du conseil d’administration et des préposés de la société les
explications et informations requises pour notre contrôle. Nous estimons que les éléments
probants recueillis fournissent une base raisonnable à l’expression de notre opinion.
A notre avis, les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2008 donnent une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la société, conformément au
référentiel comptable applicable en Belgique.
Mentions complémentaires
L’établissement et le contenu du rapport de gestion, ainsi que le respect par la société du
Code des Sociétés et des statuts, relèvent de la responsabilité du conseil d’administration.
Notre responsabilité est d’inclure dans notre rapport les mentions complémentaires suivantes
qui ne sont pas de nature à modifier la portée de l’attestation des comptes annuels:
• Le rapport de gestion traite des informations requises par la loi et concorde avec les
comptes annuels. Toutefois, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la
description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée, ainsi
que de sa situation, de son évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits
sur son développement futur. Nous pouvons néanmoins confirmer que les
renseignements fournis ne présentent pas d’incohérences manifestes avec les
informations dont nous avons connaissance dans le cadre de notre mandat.
• Sans préjudice d’aspects formels d’importance mineure, la comptabilité est tenue
conformément aux dispositions légales et règlementaires applicables en Belgique.
• Nous n’avons pas à vous signaler d’opération conclue ou de décision prise en violation
des statuts ou du Code des Sociétés. L’affectation des résultats proposée à l’assemblée
générale est conforme aux dispositions légales et statutaires.
Antwerpen, le 10 mars 2009
Le commissaire
________________________________
DELOITTE Reviseurs d’Entreprises
SC s.f.d. SCRL
Représentée par Frank Verhaegen
1.4
BILAN GLOBALISE (EUR)
Schéma du bilan
TOTAL ACTIF NET
II.
31/12/2008
31/12/2007
(en devise de la sicav)
(en devise de la sicav)
1.165.716.628,41
1.353.247.934,32
677.245.846,09
694.920.008,15
15.181.934,35
2.873.119,37
252.661,20
1.176,82
62.265.901,57
96.390.240,14
Valeurs mobilières,instruments du marché
monétaire, OPC et instruments financiers dérivés
A.
Obligations et autres titres de créance
a) Obligations
C. Actions et autres valeurs assimilables à des
actions
a) Actions
Dont actions prêtés
b) OPC à nombre fixe de parts
D. Autres valeurs mobilières
E. OPC à nombre variable de parts
F. Instruments finaciers dérivés
a) Sur obligations
Contrats à terme (+/-)
e) Sur actions
Contrats de swap (+/-)
j) Sur devises
Contrats à terme (+/-)
k) Sur taux d'intéret
Contrats de swap (+/-)
m) Sur indices financiers
Contrats d'option (+/-)
Contrats à terme (+/-)
Contrats de swap (+/-)
n) Sur instruments financiers dérivés
Contrats de swap (+/-)
247.571,10
984,17
107.482.917,35
6.600,00
2.257.862,00
58.514.446,60
-38.039,58
169.992,30
-1.141.581,96
-63.262.373,70
8.635,23
35.067.682,71
58.998,64
44.447,79
25.548,26
-547.619,84
42.802,02
170.457,30
39.885.393,39
411.630,21
185.548,92
85.555.739,72
-54.424,52
-165.737,25
-62.874,42
-3.208.808,83
-547.620,83
-214.804,97
-17.991.978,90
22.063.193,32
311.891.270,00
29.345.470,51
358.023.941,57
IV. Créances et dettes à un an au plus
A.
B.
Créances
a) Montants à recevoir
b) Avoirs fiscaux
c) Collateral
Dettes
a) Montants à payer (-)
b) Dettes fiscales (-)
c) Emprunts (-)
d) Collateral (-)
V.
Dépôts et liquidités
A.
B.
Avoirs bancaires à vue
Avoirs bancaires à terme
VI. Comptes de régularisation
A. Charges à reporter
B. Produits acquis
C. Charges à imputer (-)
-1,09
5.048.223,28
-1.027.091,53
5.640.551,13
-1.180.155,75
TOTAL CAPITAUX PROPRES
1.165.716.628,41
1.353.247.934,32
A.
Capital
1.179.917.380,79
1.338.871.807,55
B.
Participations au résultat
-1.211.091,28
-1.040.714,76
C.
Résultat reporté
12.138.451,29
14.506.826,22
D.
Résultat de l'exercice
-25.128.112,39
910.015,31
Postes hors bilan
I
Sûretés réelles (+/-)
I.A
Collateral (+/-)
I.A.A Valeurs mobilières/instruments du marché
monétair
I.A.B Liquidités/dépôts
II
Valeurs sous-jacentes des contrats d’option et des
warrants (+)
II.A
Contrats d'option et warrants achetées
III
Montants notionelles des contrats à terme (+)
III.A
III.B
Contrats à terme achetés
Contrats à terme vendus
IV
Montants notioneles des contrats de swap (+)
IX
Instruments financier prêtés
3.208.808,63
85.554.354,90
36.553.408,77
147.889,93
2.104.000,00
1.265.815,80
-6.094.003,03
1.441.496,04
-2.919.745,74
1.321.083.876,00
1.391.714.058,00
2.873.119,37
14.086.629,96
1.5
COMPTE DE RESULTATS GLOBALISE (EUR)
Compte de résultats
I.
Réductions de valeur, moins-values et plus-values
A.
Obligations et autres titres de créance
a) Obligations
Instruments du marché monétaire
Actions et autres valuers assimilables à des
actions
a) Actions
b) OPC à nombre fixe de parts
Autres valeurs mobilières
OPC à nombre variable de parts
Instruments financiers dérivés
a) Sur obligations
Contrats à terme
e) Sur actions
Contrats de swap
j) Sur taux d'intérêt
Contrats de swap
l) Sur indices financiers
Contrats d'option
Contrats à terme
Contrats de swap (+/-)
m) Sur instruments financiers dérivés
Contrats de swap (+/-)
Créances, dépôts, liquidités et dettes
Positions et opérations de change
a) Instruments financiers dérivés
contrats à terme
b) Autres positions et opérations de change
B.
C.
D.
E.
F.
G.
H.
II.
31/12/2008
31/12/2007
(en devise de la sicav)
(en devise de la sicav)
-30.780.459,15
-1.698,00
42.051,81
-1.151,69
-25.294.280,26
-96.012,38
-13.212,87
-35.442.997,93
-987.783,60
-3.414,57
-286,08
3.242.299,37
154.677,64
-44.036.311,42
13.686.008,45
57.455.186,14
-30.648.438,30
108.247,61
-385.466,22
35.095.570,71
-27.710,56
135.706,60
527.708,62
1.230.329,32
-547.723,84
152.663,99
-208.031,88
-379.432,96
-145.804,42
-6.830.825,23
1.289.444,70
2.302.105,82
33.266.295,57
20.049.138,62
15.773.496,49
-33.651,93
-24.590.692,22
2.842.943,63
8.525.475,60
-402.514,73
5.048.755,98
548.220,74
742.393,49
1.207.366,12
Produits et charges des placements
A.
B.
Dividendes
Intérêts
a) Valeurs mobilières et instruments du marché
monétaire
b) Dépôts et liquidités
C. Intérêts d'emprunts (-)
D. Contrats de swap (+/-)
F. Autres produits provenant des placements
III.
Autres produits
A.
Indemnité destinée à couvrir les frais
d'acquisition et de réalisation des actifs, à
décourager les sorties et à couvrir les frais de
livraison
IV. Coûts d'exploitation
A.
B.
C.
D.
E.
F.
G.
H.
J.
K.
Frais de transaction et de livraison inhérents aux
placements (-)
Charges financières (-)
Rénumération due au dépositaire (-)
Rénumération due au gestionnaire (-)
a) Gestion financière
b) Gestion administrative et comptable
Frais administratifs (-)
Frais d'établissement et d'organisation (-)
Rénumérations, charges sociales et pensions (-)
Services et biens divers (-)
Taxes
Autres charges (-)
-136.728,31
-546.080,19
-31.463,07
-100.778,12
-27.176,08
-144.893,31
-10.085.512,80
-471.189,02
-61.146,67
-155.165,39
-7.018,69
-320.115,76
-913.262,62
-69.778,64
-11.775.516,65
-526.453,52
-85.899,02
-117.975,25
-10.905,88
-161.403,00
-1.027.028,07
-10.794,00
16.938.070,64
22.844.423,18
-25.128.112,39
910.015,31
-25.128.112,39
910.015,31
Produits et charges de l'exercice (du semestre)
Sous-total II + III + IV impôts sur le résultat
V.
Bénéfice courant (perte courante) avant impôts
VII. Résultat de l'exercice
Affectation des résultats
I.
Bénéfice (Perte) à affecter
Bénéfice reporté (perte reportée) de l'exercice
précédent
Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter
Participations au résultats perçus (participations
au résultat versées)
II.
(Affectations au) Prélèvements sur le capital
III.
Bénéfice à reporter (Perte à reporter)
IV. (Distribution des dividendes)
31/12/2008
31/12/2007
(en devise de la sicav)
(en devise de la sicav)
-14.200.752,38
14.376.066,77
12.138.451,29
14.506.826,22
-25.128.112,39
910.015,31
-1.211.091,28
-1.040.714,76
26.965.401,55
15.040.181,38
12.138.451,29
-12.764.649,17
-17.277.856,86
1.6
1.6.1
RESUME DES REGLES D’EVALUATION
RESUME DES REGLES
Résumé des règles d’évaluation conformément à l’AR du 10/11/2006 relatif à la
comptabilisation, aux comptes annuels et aux rapports périodiques de certains organismes de
placement collectif à nombre variable de parts.
Les actifs des différents compartiments sont évalués comme suit :
• Les valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, parts d’organismes de
placement collectif et instruments financiers dérivés sont, au moment de leur acquisition et
de leur aliénation, enregistrés dans les comptes respectivement à leur prix d’achat et à leur
prix de vente. Les frais accessoires tels que les frais de transaction et de livraison sont
immédiatement mis à charge du compte de résultats.
• Les valeurs mobilière, instruments du marché monétaire et instruments financiers dérivés
sont, après la première reprise, évalués à leur juste valeur selon les règles suivantes :
o Pour les valeurs qui sont négociées sur un marché actif en dehors de toute
intervention d’établissements financiers tiers, c’est le cours de clôture qui est retenu
pour procéder à l’évaluation à la juste valeur.
o S’il s’agit des éléments du patrimoine pour lesquels il existe un marché actif
fonctionnant à l’intervention d’établissements financiers assurant des cotations
permanentes de cours acheteurs et vendeurs, c’est le cours acheteur actuel formé sur
ce marché qui est retenu pour procéder à l’évaluation des actifs. Etant donné toutefois
que la plupart des indices de référence internationaux utilisent des cours moyens et
que les fournisseurs de données ne peuvent pas fournir de cours acheteurs (JP
Morgan, iBoxx, MSCI, …), ce sont les cours moyens qui sont retenus pour procéder à
l’évaluation à la juste valeur d’instruments de dettes, comme prévu dans le
commentaire de l’AR susmentionné. La méthode consistant à corriger les cours
moyens pour obtenir le cours acheteur n’est pas retenue à cause de sa faible fiabilité
et des risques d’amples fluctuations.
o Pour les valeurs dont le dernier cours connu n’est pas représentatif, et pour les
valeurs qui ne sont pas admises à une cotation officielle ou à un autre marché
organisé, l’évaluation est obtenue comme suit :
ƒ Pour déterminer la juste valeur, c’est la juste valeur actuelle d’éléments du
patrimoine similaires pour lesquels il existe un marché actif qui est retenue, à
condition que cette juste valeur soit adaptée en tenant compte des différences
entre les éléments du patrimoine similaires.
ƒ Si la juste valeur d’éléments du patrimoine similaires est inexistante, la juste valeur
est déterminée au moyen d’autres techniques de valorisation qui utilisent au
maximum des données de marché, qui sont conformes aux méthodes
économiques communément acceptées et qui sont régulièrement calibrées et
testées.
ƒ Si, pour des éléments du patrimoine déterminés, il n’existe pas de marché
organisé ni de marché de gré à gré, il convient de tenir compte également, lors de
l’évaluation, de leur caractère incertain dû au risque que les contreparties
concernées ne puissent pas honorer leurs engagements.
o Les actions pour lesquels il n’existe pas de marché organisé ni de marché de gré à
gré, et dont la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, sont évaluées au
coût. Ces actions font l’objet de dépréciations s’il existe des indications objectives
dans ce sens.
o Pour les parts d’organisme de placement collectif (pour lesquels il n’existe pas de
marché organisé), l’évaluation à la juste valeur est opérée sur la base de la valeur
nette d’inventaire la plus récente.
• Les liquidités, y compris les avoirs à vue sur des établissements de crédit, les
engagements en compte courant envers des établissements de crédit, les montants à
recevoir et à payer à court terme qui ne sont pas représentés par des valeurs mobilières ou
des instruments du marché monétaire négociables (autres qu’envers des établissements
de crédit), les avoirs fiscaux et les dettes fiscales sont évalués à leur valeur nominale.
Les autres créances à terme qui ne sont pas représentées par des valeurs mobilières ou
des instruments du marché monétaire négociables sont évaluées à leur juste valeur.
Les avoirs, montants à recevoir et créances font l’objet de réductions de valeur si leur
remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou si la valeur de réalisation
de ces actifs est inférieure à leur valeur d’acquisition. Des réductions de valeur
complémentaires sont actées sur les avoirs, montants et créances visés à l’alinéa
précédent, pour tenir compte soit de l’évolution de leur valeur, soit des aléas justifiés par la
nature des actifs concernés.
• Les produits générés par les prêts de titres sont traités comme des intérêts d’emprunts.
Ces produits sont imputés au compte de résultats prorata temporis pour la période de la
transaction.
• Les valeurs libellées dans une autre devise que celle du compartiment concerné sont
converties dans la monnaie du compartiment à un taux de change sur la base du dernier
cours moyen connu.
Dans le cas des compartiments structurés avec des swaps “equity/index linked”, de taux
d’intérêt et d’inflation, les obligations sont évaluées en calculant la valeur actuelle des
paiements escomptés sur la base de la courbe sans risque. Elles pourraient subir une
dépréciation en cas de réduction, de renonciation ou de report des paiements en intérêts ou
principal. Le Conseil d’administration peut alors décider d’abaisser l’évaluation décrite cidessus ou d’opter pour une évaluation mark-to-market complète.
Différences
Un léger écart peut parfois survenir entre la valeur d’inventaire nette telle qu’elle est publiée
dans la presse et celle publiée dans le présent rapport. Il s’agit d’écarts négligeables dans le
calcul des avoirs nets constatés après parution dans la presse. Lorsque ce genre d’écart
atteint ou dépasse un seuil de tolérance déterminé, la différence vous est remboursée. Ce
seuil de tolérance est calculé par la sicav pour les entrées et les sorties et correspond à un
pourcentage donné de la valeur d’inventaire et des avoirs nets.
Ce seuil de tolérance est:
•
pour les fonds du marché monétaire: 0,25%
•
pour les fonds obligataires, les fonds mixtes et les fonds avec garantie du
capital: 0,50%
•
pour les fonds d’actions : 1%
•
pour les autres fonds (fonds immobiliers, …): 0,50%
Etant donné que les bourses de titres ci-dessous ont été fermées le 31/12/2008 et que les
compartiments ci-dessous étaient investis à raison de 20% ou plus en titres cotés sur ces
bourses de titres fermées, la date de valorisation des états financiers de ces compartiments
est le 30/12/2008 au lieu du 31/12/2008.
Bourses de titres fermées: Buenos-Aires, Vienne, Sao Paolo, Zurich, Santiago,
Tchécoslovaquie, Francfort, Bourse d’options d’Allemagne,
Copenhague, Madrid, Helsinki, Hong Kong, Jakarta, Milan,
Rome, Jasdaq, Osaka, Tokyo, Séoul, Kosdaq, Oslo, Manille,
Sofia, Stockholm, Bangkok
Compartiments concernés:
Centea Fund Dynamic
Centea Fund Mix Europe
Centea Fund Mix World
Centea Fund New Economy
Centea Fund Sectors
Centea Fund World Select
1.6.2
TAUX DE CHANGE
1 EUR =
30.12.2008
4.882650
2.045650
3.295950
1.732400
1.488450
26.560000
7.452700
0.980300
10.962150
267.600000
15488.240000
68.537150
195.000000
127.555100
1781.570557
19.462450
4.920150
9.902500
2.453100
4.441400
67.257100
4.174550
41.475550
10.952650
2.035300
239.640000
30.140000
49.166300
2.153850
46.345150
1.414450
13.234400
ARS
AUD
BRL
CAD
CHF
CZK
DKK
GBP
HKD
HUF
IDR
INR
ISK
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TRY
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USD
ZAR
31.12.2008
4.800150
1.993750
3.241600
1.716000
1.479550
26.845000
7.443250
0.966850
10.773150
265.875000
15151.550000
67.723200
185.000000
126.008000
1750.837524
19.250100
4.809600
9.733250
2.378600
4.364050
66.096850
4.118750
42.445200
10.992500
2.002750
239.640000
30.126000
48.345950
2.145550
45.618650
1.390050
12.851000
ARS
AUD
BRL
CAD
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CZK
DKK
GBP
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IDR
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PHP
PLN
RUB
SEK
SGD
SIT
SKK
THB
TRY
TWD
USD
ZAR
28.12.2007
4.633750
1.677250
2.580950
1.435750
1.660150
26.613000
7.457450
0.737850
11.474850
253.980000
13814.140000
57.972500
91.822250
166.330000
1376.414795
16.033800
4.878950
7.963650
1.900450
4.400300
60.692850
3.603400
35.978400
9.452400
2.127550
239.640000
33.625000
44.040000
1.721250
47.793300
1.470450
10.014500
ARS
AUD
BRL
CAD
CHF
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DKK
GBP
HKD
HUF
IDR
INR
ISK
JPY
KRW
MXN
MYR
NOK
NZD
PEN
PHP
PLN
RUB
SEK
SGD
SIT
SKK
THB
TRY
TWD
USD
ZAR
31.12.2007
4.605450
1.665150
2.602450
1.443000
1.655250
26.589000
7.456500
0.734450
11.400200
252.800000
13732.300000
57.626700
91.707100
163.332900
1368.552002
15.957300
4.835000
7.938750
1.899850
4.380300
60.346150
3.595700
35.876800
9.449500
2.104550
239.640000
33.603000
43.349850
1.713850
47.420900
1.462050
9.992150
ARS
AUD
BRL
CAD
CHF
CZK
DKK
GBP
HKD
HUF
IDR
INR
ISK
JPY
KRW
MXN
MYR
NOK
NZD
PEN
PHP
PLN
RUB
SEK
SGD
SIT
SKK
THB
TRY
TWD
USD
ZAR
Soft Commissions.
Le gestionnaire a conclu avec un ou plusieurs intermédiaires un contrat de transactions en
actions ‘soft commissions’ pour le compte d’un ou plusieurs compartiments. Le contrat ‘soft
commissions’ prend fin le 31 juillet 2008.
En quoi consiste un contrat ‘soft commissions’ ?
Le gestionnaire peut demander à l’intermédiaire de payer à sa place les factures de certains
biens et services qui lui ont été fournis.
L’intermédiaire paie alors ces factures contre un pourcentage déterminé de la commission
brute qu’il reçoit des compartiments pour exécuter les transactions (ci-après dénommées
‘soft credits’).
Attention :
tous les biens et services qui aident le gestionnaire à gérer les compartiments dans l’intérêt
de la sicav sont concernés par un contrat ‘soft commissions’.
Biens et services concernés par un contrat ‘soft commissioning’ :
- Research and advisory services,
- Portfolio valuation and analysis,
- Performance measurement,
- Market price services,
- Computer hardware associated with specialised computer software or research services,
- Dedicated telephone lines,
- Seminar fees, where the subject matter is of relevance to the provision of investment
services,
- Publications, where the subject matter is of relevance to the provision of investment
services.
Le gestionnaire a conclu avec un ou plusieurs intermédiaires un contrat de transactions en
actions ‘Commission Sharing Agreement’ pour le compte d’un ou plusieurs compartiments à
er
compter du 1 août 2008. Le ‘Commission Sharing Agreement’ remplace le contrat ‘soft
commissions’ qui réglementait précédemment les relations avec ces intermédiaires et
concerne plus particulièrement l’exécution des ordres et la livraison de rapports d’analyse.
Les ‘Soft Credits’ rassemblés sous le contrat ‘soft commissions’ peuvent en outre être
affectés au paiement des factures sous le ‘Commission Sharing Agreement’.
En quoi consiste un contrat ‘Commission Sharing Agreement’ ?
Le gestionnaire peut demander à l’intermédiaire de payer à sa place les factures de certains
biens et services qui lui ont été fournis.
L’intermédiaire paie alors ces factures contre un pourcentage déterminé de la commission
brute qu’il reçoit des compartiments pour exécuter les transactions (ci-après dénommées
‘CSA Credits’).
Attention :
tous les biens et services qui aident le gestionnaire à gérer les compartiments dans l’intérêt
de la sicav sont concernés par un contrat ‘Commission Sharing Agreement’.
Biens et services concernés par un ‘Commission Sharing Agreement’ :
- Research and advisory services,
- Portfolio valuation and analysis,
- Performance measurement,
- Market price services,
- Computer hardware associated with specialised computer software or research services,
- Dedicated telephone lines,
- Seminar fees, where the subject matter is of relevance to the provision of investment
services,
- Publications, where the subject matter is of relevance to the provision of investment
services.
Intermédiaire
CREDIT SUISSE FIRST BOSTON(SW.AM.SEC)
JP Morgan
LEHMAN BROTHERS INC
MORGAN STANLEY DEAN WITTER
SALOMON SMITH BARNEY
UBS - WARBURG DILLON READ
Intermédiaire
CITI
CSFBSAS
DRESDNER
FORTIS
JP MORGAN
KBCSEC
MERRILL
MORGAN STANLEY
NOMURA
UBSWDR
Commission brute
Soft credits en euros
payée en euros
payée en euros
pendant la période: constitués pendant la période:
1-01-08
1-01-08
31-12-08
31-12-08
Percentage
704
440
62.50%
2,329
1,164
50.00%
523
126
23.98%
110
44
39.98%
1
0
28.57%
2,372
791
33.33%
Commission brute
CSA Credits en euros
payée en euros
payée en euros
pendant la période: constitués pendant la période:
1-01-08
1-01-08
31-12-08
31-12-08
Percentage
7,655
4,784
62.50%
7,196
5,140
71.43%
308
139
45.19%
178
89
50.00%
85
45
52.92%
2,683
1,256
46.80%
5,098
3,183
62.45%
1,294
719
55.55%
2,396
1,450
60.51%
1,450
885
61.02%