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AFRICAN SAFARI 3D
En route pour l’aventure
La Namibie, l’un des pays les moins peuplés de la Terre, abrite quelques-unes des plus
grandes dunes de sable du monde. C’est là que notre aventure commence. À peine
arrivés, nous voici confrontés à un premier défi de taille. Les imposantes dunes qui
s’élèvent sur la côte atlantique comptent parmi les plus grandes du monde et offrent
une vue incroyable. Malheureusement, il est pratiquement impossible de s’y rendre en
voiture. Nous ne pouvons pas prendre ce risque.
Le violent ressac de l’Atlantique rend une approche par la mer tout aussi impossible. Il
ne nous reste donc qu’une seule possibilité : explorer la région vue du ciel. Le pilote de
notre montgolfière, Dany Cleyet-Marrel, l’un des aérostiers les plus expérimentés du
monde a participé à de nombreuses expéditions scientifiques en montgolfière sur les six
continents.
Pour notre aventure, Dany a adapté une montgolfière à nos besoins. Au lieu d’être assis
dans une lourde nacelle, les passagers prennent place sur une construction ultralégère
en aluminium, qui a l’avantage d’augmenter considérablement l’autonomie de vol de la
montgolfière. L'hélice agencée à l'arrière permet de diriger la montgolfière et d’évoluer
indépendamment des courants atmosphériques.
Pour commencer, nous devons cependant trouver un terrain adapté au décollage et
espérer une météo propice. Il nous faut une journée sans brume, avec tout au plus un
vent faible. Mais le courant océanique froid associé à l’air chaud du désert engendre
une brume matinale, de sorte que nous devons patienter des jours et des jours avant
que toutes les conditions météorologiques soient enfin réunies. Pas vraiment l’idéal pour
commencer notre voyage à travers l’Afrique…
Les canyons : sur les traces du rhinocéros noir
Nous poursuivons notre chemin en direction de l’est, traversant certains des plus vieux
canyons du monde, à la porte de l'une des dernières retraites du farouche rhinocéros
noir. Victime du braconnage, la population de rhinocéros, de l’ordre de plusieurs
centaines de milliers il y a cent ans, ne comptait plus que quelque 2500 animaux. Ce
n’est que grâce à de fermes mesures de protection prises par la Namibie et d'autres
États africains que le nombre de rhinocéros noirs a pu remonter au cours des dix
dernières années ; on en compte aujourd’hui 5000.
Cependant, les braconniers reviennent en force. 120 rhinocéros noirs ont été abattus
rien qu’en 2012. Certains prêtent à la corne du rhinocéros des propriétés guérissantes,
alors qu’elle ne se compose que de kératine, la substance dont sont également faits nos
ongles. Même si la corne ne possède en réalité aucune vertu médicinale, la convoitise
qu’elle suscite est la raison qui fait que ce magnifique animal est en voie de disparition.
Certaines réserves africaines privées abritent des rhinocéros noirs, mais ce sont des
spécimens en liberté que nous souhaitons découvrir. Cependant, ces animaux sont
particulièrement farouches et se méfient de l’homme. La plupart du temps, ils restent
cachés dans des broussailles très denses. Rien de moins sûr donc que d'avoir
réellement la chance d’apercevoir des rhinocéros noirs.
Pour mieux lutter contre le braconnage, la Namibie a fermé au public une grande partie
de la réserve. Il est donc extrêmement difficile d’obtenir une autorisation de tournage.
Heureusement, notre producteur associé, Tim Livesedge, ancien garde-chasse
originaire du Botswana, aujourd’hui cinéaste et expert reconnu en matière de gros
gibier, parvient à convaincre les autorités. Sur son initiative, nous pouvons partir en
quête du rhinocéros noir dans l’un des coins les plus reculés de Namibie.
Nous avons l’autorisation de pénétrer profondément dans la réserve naturelle des
rhinocéros, à condition toutefois de ne pas dévoiler le lieu exact de tournage. Des
gardes-chasses solidement armés nous accompagnent. À l’inverse du rhinocéros
blanc, le rhinocéros noir est un solitaire qui vit retiré et ne se montre que rarement dans
la journée. Le besoin de s’abreuver le fait toutefois sortir chaque soir au crépuscule à la
recherche de trous d'eau. C’est là qu’intervient notre toute nouvelle caméra infrarouge
3D, spécialement conçue pour cette expédition.
Les guépards du Waterberg
Nous quittons la région des canyons et continuons en direction de l’ouest, jusqu’au
plateau du Waterberg, l’une des plus grandes réserves naturelles et territoire du
carnassier le plus rapide du monde. Le plateau du Waterberg abrite également le centre
de recherche du Cheetah Conservation Fund.
À l’instar du rhinocéros noir, le guépard est en voie de disparition. Sur les 10 000
spécimens qui restent, la moitié vit en Namibie. Le territoire de chasse du guépard peut
atteindre 150 kilomètres de diamètre. Avec sa faune riche et sa faible densité de
population, la Namibie offre les conditions idéales pour la préservation de ces
majestueux félins.
À l’inverse des lions et des léopards susceptibles de menacer l'homme, les guépards
sont inoffensifs. Mais comme ils s’en prennent également au bétail des agriculteurs
locaux, ils n’ont pas une bonne réputation. La zone située au pied du plateau du
Waterberg est aussi appelée le « Petit Serengeti ». Les plaines généreusement
peuplées d’antilopes constituent le terrain de chasse idéal des guépards.
Le pistage des guépards est rendu difficile par l’herbe haute qui recouvre la plaine.
Nous demandons donc à Dany d'effectuer rapidement un petit vol de repérage avant le
coucher du soleil. Cette fois-ci, c’est au tour de Kevin de diriger la Cinébulle.
Malheureusement, le vol ne se passe pas comme prévu. Le vent change soudain de
direction et la montgolfière est inexorablement entraînée vers une forêt d'acacias. Dany
décide de se poser au plus vite. Heureusement, ni les passagers, ni l’équipement ne
souffrent de cet atterrissage plutôt abrupt.
Les chercheurs de la station surveillent les activités des guépards à l'aide de caméraspièges infrarouges. Le jour suivant, nous partons en direction d’un lieu où quelques
guépards ont été aperçus peu de temps avant. Nous voulons y essayer pour la
première fois notre caméra haute vitesse qui permet de filmer des ralentis extrêmes.
Le Delta de l'Okavango
L’Okavango est aussi connu sous le nom du « fleuve qui ne trouve jamais la mer ». Au
lieu de cela, il déverse chaque jour des milliards de litres d’eau dans le désert du
Kalahari ; les eaux abritent une multitude d'animaux sauvages et créent une zone
pratiquement vierge.
La partie supérieure du delta, également appelée la « queue de poêle », traverse une
vallée de 15 kilomètres de large où le niveau d’eau varie d’un à dix mètres selon la
saison. La vallée est envahie de papyrus qui poussent dans l’eau. Ce n'est que dans la
partie la plus reculée de la vallée, là où le courant du fleuve est plus fort, que l’on trouve
des canaux ouverts qui serpentent la vallée en aval du fleuve.
Plus au sud, le delta s’ouvre comme les doigts d’une main. Des îles surgissent çà et là,
abritant des animaux sauvages plus gros. La majeure partie du Delta de l’Okavango est
impraticable en voiture. La meilleure manière de découvrir ce paradis naturel, c’est de le
faire du ciel. Pour Dany, la difficulté consiste à trouver à chaque fois un endroit adapté
pour atterrir…
Mais avant tout, il faut déjà qu'il puisse décoller. Nous ne pensions pas que cela
s’avèrerait si difficile. Un vent fort complique le décollage et quand la montgolfière
s’envole enfin, l'hélice n’est pas assez puissante pour lutter contre le vent qui éloigne
Dany et Mara du delta. Cependant, il en faut plus pour nous contrarier que de devoir
patienter durant une semaine dans ce paradis.
La rivière Chobe
La rivière Chobe se trouve à moins de 300 kilomètres à vol d’oiseau de l'Okavango, mais
comme aucune route ne traverse le delta, nous devons en contourner toute la partie
sud. Nous mettons ainsi deux jours à atteindre le Chobe, le meilleur endroit de toute
l’Afrique pour observer de grands troupeaux d’éléphants.
Depuis les années 60, le gouvernement du Botswana nourrit l’ambitieux projet de
préserver la nature vierge du pays. Le plan du gouvernement a porté ses fruits au point
que ce dernier est aujourd'hui confronté à un tout autre problème : les éléphants, au
nombre de 40 000 dans les années 80, sont aujourd'hui 130 000 et trop nombreux.
Les vastes troupeaux d’éléphants qui vivent de préférence aux abords de la rivière ont
entretemps détruit la plupart des arbres et entrent de plus en plus souvent en conflit
avec les habitants de la région.
Il n’y a pas de remède miracle à ce problème. Les autorités du Botswana s'opposent à
l'idée d'autoriser le tir d'un certain nombre d'éléphants, tandis que l'autre solution, qui
consisterait à en transférer certains dans d’autres pays d’Afrique où ils sont menacés,
est à la fois compliquée et très coûteuse.
La situation est donc en suspens : une longue saison sèche pourrait causer la mort de
dizaines de milliers d’éléphants affamés.
Le même jour, deux incidents ont bien failli sonner la fin de notre expédition.
Tandis que Kevin, Mara, Sean et Ben observent de près un troupeau d’éléphants depuis
une petite embarcation dirigée par un guide local, l'éléphante de tête s'élance soudain
sur l'embarcation, et ce, à deux reprises. Ces événements nous rappellent combien,
dans les contrées sauvages, la frontière entre une passionnante aventure et une
menace dangereuse est ténue.
Pendant ce temps, à un kilomètre et demi en aval, le reste de l’équipe, confortablement
installé sur un grand radeau motorisé, filme des hippopotames et des crocodiles.
Soudain, le radeau menace de sombrer quand, suite à une accélération trop rapide, le
poids des passagers et de l’équipement font pencher dangereusement l’avant de
l’embarcation. Ce n’est qu’à la présence d’esprit des membres de l’équipage qui se
précipitent tous à l’arrière que nous devons de ne pas couler. Bien que l'une de nos
caméras se retrouve malencontreusement quelques secondes sous l'eau, elle continue
de fonctionner sans problème. Nous avons eu de la chance une fois de plus !
Les Chutes Victoria
Quelques kilomètres plus loin en aval, la rivière Chobe se jette dans le Zambèze, un
fleuve majestueux, qui nous mène à l'une des sept merveilles du monde de la nature,
les Chutes Victoria, situées à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe. David
Livingstone fut le premier Européen à observer les chutes en 1855.
Pour nous, cet endroit situé au beau milieu du continent marque la fin de la première
moitié de notre voyage. Inscrites au patrimoine mondial, les chutes sont cependant
menacées par les changements climatiques et les interventions de l’homme dans le
milieu naturel. Lorsque nous y parvenons, en pleine période de sécheresse, le débit des
chutes est 70 % moins important que pendant la saison des pluies et va encore
diminuer d’ici à la fin de la saison sèche. Si certains projets d’irrigation en amont des
chutes voyaient le jour, les Chutes Victoria pourraient se retrouver complètement
asséchées à certaines périodes de l’année.
Une fois par an, les chutes offrent un spectacle aussi extraordinaire que magique. Les
nuits de pleine lune, quand le débit d’eau convient, on peut observer des arcs-en-ciel
au clair de lune. Les caméramans, Jamie McPherson et Richard Muller, ont besoin
d’une semaine entière pour capturer ces magnifiques images présentées en accéléré
dans le film.
Pendant ce temps, Kevin et Dany se préparent pour ce qui sera sans doute le vol en
montgolfière le plus risqué de notre expédition. Ils doivent s’engager dans les gorges
profondes du Zambèze et de ses rapides. Pour réussir cette entreprise dangereuse,
toutes les conditions nécessaires doivent être précisément réunies. Nous avions donc
programmé une semaine complète pour être certains de trouver un moment où ce vol
serait réalisable.
Mais cette fois-ci, tout se déroule sans encombre. Dès le premier jour, nous bénéficions
d’une météo idéale. Dany et Kevin survolent le canyon pendant plus d’une heure, à
l’issue de laquelle Dany fait atterrir en douceur la Cinébulle du côté zambien des
gorges. Ce détail n’est pas des moindres puisque nous n’avons pas d’autorisation de
tourner du côté zimbabwéen. Même Dany qui déjà tout vu se souviendra longtemps de
ce vol.
La rivière Tarangire
La Zambie abrite d’immenses territoires sauvages et vierges qui auraient mérité leur
propre voyage d’exploration. Mais la saison des pluies étant brève en Afrique orientale,
nous ne tardons pas à partir pour le Serengeti afin de pouvoir assister à la migration des
grands troupeaux.
Notre première halte en Tanzanie est une région marécageuse située sur les rives du
Tarangire qui attire de nombreux gros gibiers durant la saison sèche. C’est au tour de
Mara de s'envoler avec Dany dans l'espoir d'observer les premiers troupeaux de gnous
qui sont sur le point d'arriver à la rivière Tarangire.
À la différence du survol du Zambèze, cette fois-ci, tout ou presque se passe mal. Pour
commencer, nous devons attendre plusieurs jours que le temps s'améliore et lorsque la
Cinébulle décolle enfin, l'hélice électrique tombe en panne, de sorte que Dany est très
vite obligé de rejoindre le sol.
Pour pouvoir réparer le moteur, Dany a besoin d’une pièce de rechange que nous
n’obtiendrons que dans la ville la plus proche, à une journée de voiture d’où nous nous
trouvons. Même si nous sommes terriblement déçus, il ne nous reste plus qu’à quitter
prématurément la région du Tarangire pour rejoindre notre prochaine destination, le lac
Manyara.
Le lac Manyara
Difficile de croire que le lac Manyara et ses forêts tropicales se trouvent à moins d'une
heure de voiture de la savane sèche du Tarangire. Les eaux qui affluent au pied des
falaises de la Vallée du grand rift ont créé une oasis à la végétation abondante et
luxuriante au beau milieu d’un paysage aride. Pour Mara, cet endroit est d’autant plus
magique qu’elle y a passé une partie de son enfance, tandis que son père y étudiait la
population des éléphants.
C’est de nouveau au tour de Kevin de s’installer dans la montgolfière. Peu après le
décollage, Dany constate qu’il y a un problème. Le panneau-parachute qui recouvre le
sommet du ballon ne fonctionne plus correctement. Plusieurs câbles qui fixent le
panneau-parachute à l’enveloppe se sont défaits, de sorte que la montgolfière perd
rapidement de l’altitude. Heureusement, elle n’a pas eu le temps de prendre beaucoup
de hauteur, et personne n’est blessé malgré un atterrissage assez brutal.
Nous devons attendre toute une semaine avant d’avoir de nouveau la possibilité de
survoler la cime des arbres et les versants du cratère du Ngorongoro.
Le Ngorongoro
Dès que nous quittons les gorges du lac Manyara, nous parvenons au pied du cratère
du Ngorongoro, la plus grande caldeira du monde qui abrite un écosystème d’une
biodiversité sans pareil. La forêt dense qui recouvre la partie sud de la caldeira n’a pu
voir le jour que parce que les nuages restent régulièrement accrochés aux flancs du
volcan de ce côté du cratère.
Même si ne nous trouvons qu'à trois heures de la steppe du Serengeti, nous avons
l'impression d'avoir été catapultés en pleine Amazonie. À peine avons-nous franchi le
bord du cratère que nous découvrons un paysage totalement différent. S’il n’affiche
qu'un diamètre de 20 kilomètres, le cratère abrite une multitude d’espèces animales qui
en font une sorte de mini-Serengeti.
Le chapitre le plus passionnant de notre aventure nous attend cependant sur le chemin
du retour, alors que nous installons notre bivouac pour la nuit, sur la route du Serengeti.
Au moment où nous décidons d’aller dormir, voilà que nous recevons la visite de
quelques impolis. Une petite harde de cinq lions traverse notre campement, et nous
rappelle la rencontre avec les neuf lions qui avaient assiégé nos tentes durant toute une
nuit en plein désert du Kalahari. À l’époque, nous n’avions pas été en mesure de filmer
l’événement. Cette fois-ci, nous parvenons à mettre les caméras infrarouges en place et
à nous faufiler dans les cages de protection pour capturer des images réellement
spectaculaires.
Le Serengeti
Dans les années 60, la Tanzanie a décidé de transformer les nombreuses zones du
pays le méritant en parcs nationaux. En pourcentage, la superficie de ces parcs est la
plus vaste de tous les pays du monde. Aujourd’hui, l’écotourisme représente un secteur
économique important pour le pays. Mais l’évolution démographique, de 10 millions
d'habitants à l'époque à près de 50 millions aujourd'hui, un chiffre qui va probablement
doubler au cours des 40 prochaines années, signifie qu'il est de plus en plus difficile de
justifier la protection de si vastes territoires.
On peut facilement imaginer ce qui se passerait si le projet du gouvernement de
construire une nouvelle voie rapide traversant le parc du Serengeti, inscrit sur la liste du
patrimoine mondial, devenait réalité. Sous la pression internationale, le projet de relier le
lac Victoria et l'est du pays par une voie express a pour le moment été abandonné,
mais pour combien de temps ?
Plus de deux millions d’animaux sauvages migrent chaque année de la région du
Massaï Mara au Kenya vers le Serengeti en Tanzanie et en sens inverse. Leur itinéraire
décrit un immense cercle qui suit les chutes de pluie saisonnières. Et pourtant, il est
difficile de deviner où les troupeaux se trouvent exactement, car de nombreux facteurs
influencent leur cheminement.
Nous avons beaucoup de chance, il semble que nous arrivions juste au bon moment.
Notre seul souci est causé par une dépression qui traverse la région. En effet, selon où
il pleut, même les gros troupeaux peuvent disparaître pratiquement du jour au
lendemain pour resurgir ailleurs, parce qu’ils y ont trouvé des prairies qui leur
conviennent mieux. Pas de chance ! À l’aube, nous constatons que les zébras comme
les gnous se sont volatilisés. Pas une seule goutte d'eau n’est tombée sur notre
campement, mais nous entendons au loin des chutes de pluie torrentielle.
Ce n’est qu’en parcourant les alentours que nous découvrons toute l’étendue de notre
échec. Bien qu’il y ait suffisamment d’herbe fraîche à brouter, tous les animaux ont quitté
la région. Nous sommes terriblement déçus. Nous partons donc en direction des
plaines où il a plu durant la nuit, dans l’espoir de retrouver les troupeaux.
Le Kilimandjaro
Le Kilimandjaro se trouve en Tanzanie, à la frontière du Kenya. Culminant à 5985 mètres
d’altitude, c’est le plus haut sommet d'Afrique. Les jours suivants, nous avons l’intention
de partir à la découverte du Kilimandjaro du ciel, à bord de la Cinébulle et d’un ULM qui
appartient à un ami de Mara originaire de la région.
Plus nous approchons du Kilimandjaro, plus nous réfléchissons à ce voyage hors du
commun sur le continent africain. S’il existe encore de nombreuses zones sauvages en
Afrique qui mériteraient d’être protégées, le glacier du Kilimandjaro, qui aura entièrement
fondu dans quelques années, illustre tout particulièrement la fragilité de notre planète.
Au cours des dix prochaines années, la population africaine augmentera tous les cinq
mois de l’équivalent de la population de New York. Le grand défi consiste à satisfaire les
besoins de tous ces gens, tout en préservant cet inestimable patrimoine naturel pour
les générations à venir.
De tous les lieux de tournage rencontrés au cours de notre voyage, le Kilimandjaro est
certainement le plus difficile. Le sommet de la montagne est souvent pris dans les
nuages pendant plusieurs semaines d’affilée. En d’autres termes, cela veut dire qu’il
nous faut une météo clémente, un vent adéquat, mais aussi une vue dégagée sur les
sommets. Nous nous préparons mentalement à camper au moins une semaine au pied
de la montagne. La première opportunité se présente le quatrième jour, et la Cinébulle
décolle accompagnée de l’ULM. Mais quand notre génial pilote d'hélicoptère d'Afrique
du Sud, Bill Olmsted, démarre les rotors, une petite pierre est projetée dans le
ventilateur de refroidissement de notre principale caméra qui rend immédiatement
l’âme. La réparation prenant au minimum deux heures, nous devons annuler le vol.
5e jour : mauvais temps…
6e jour : conditions idéales. Tout fonctionne comme sur des roulettes, jusqu’à ce que Bill
essaie de démarrer l’hélicoptère. À cause d’un problème informatique, il est obligé de
redémarrer le système, c’est-à-dire qu’il doit tout éteindre et recommencer toute la
procédure depuis le début. Ben Stassen, notre réalisateur, est au bord de la crise
cardiaque, car il s’agit de tourner les scènes-clés pour la fin du film. Si nous ne
réussissons pas aujourd’hui, il ne nous reste plus qu’une dernière chance. Au bout de
quelques minutes, Bill a terminé la manipulation et tente de démarrer l’hélicoptère pour
la deuxième fois. Mais l’ordinateur continue de poser problème. Au bout de cinq minutes
d’attente supplémentaire, la troisième tentative… est la bonne !
Nous utilisons simultanément huit caméras 3D fonctionnant deux par deux : trois sont
installées sur la Cinébulle, trois sur l’ULM, la grande caméra est agencée sur
l’hélicoptère et la caméra munie du zoom se trouve au sol. L’épilogue parfait d’un
incroyable voyage !
P.S : Le 7e jour, le mauvais temps revient, à tel point que nos véhicules s’embourbent
dans le sol argileux et détrempé des versants du Kilimandjaro et que nous ne
parvenons que de justesse à rejoindre Arusha.
L’équipe de l’expédition
Les directeurs de l’expédition sont Kevin Richardson d’Afrique du Sud et Mara DouglasHamilton du Kenya. Les parents de Mara Douglas-Hamilton étaient eux-mêmes
d'éminents protecteurs kenyans de la nature. La relation privilégiée qu'elle a entretenue
dès sa plus tendre enfance avec la nature lui a donné l’envie d’explorer les coins les
plus reculés du continent africain. Elle s’engage activement pour la protection des
éléphants africains vivant en liberté. Kevin Richardson est originaire de la banlieue de
Johannesburg. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par les animaux et par la nature,
mais rien ne le prédestine à devenir l’un des plus grands experts du monde en matière
d’animaux sauvages. Il faut la rencontre fortuite avec le propriétaire d’un parc safari sudafricain pour déclencher chez lui, à l’âge de 23 ans, la passion des félins sauvages. À
force d’un rude travail et grâce à ses dons exceptionnels, il réussit à être accepté par une
harde de lions, même si pour ce faire, Kevin doit enfreindre toutes les règles de sécurité
qu’il faut normalement respecter lorsque l'on approche des lions.
L’équipe comprend également Marc Baar, régisseur d’extérieur, Hal Bowker, technicien et
Dany Cleyet-Marrel, pilote de montgolfière. Dany Cleyet-Marrel a adapté une
montgolfière, la Cinébulle, aux besoins spécifiques de l’expédition. Au lieu d’être assis
dans une lourde nacelle, les passagers prennent place sur une construction ultralégère
en aluminium, qui a l’avantage d’augmenter énormément l’autonomie de la
montgolfière. L'hélice agencée à l'arrière permet de diriger la montgolfière et d’évoluer
indépendamment des courants atmosphériques.
Safari-photo en Namibie : quelques conseils pratiques
Avec ses 2,1 millions d’habitants, la Namibie est l’une des démocraties parlementaires
les plus stables d’Afrique. Les principales activités économiques du pays sont
l’agriculture et l’élevage, le tourisme et l’industrie minière. Le sous-sol du pays est riche
en diamants, en or, en argent, en uranium ainsi qu’en métaux dits communs. La
prolongation du désert extrêmement aride du Namib fait de la Namibie l’un des pays les
moins peuplés du monde. D’une superficie pourtant supérieure à celle de la France, de
l’Allemagne et de la Grande-Bretagne réunies, le pays compte à peine plus de deux
millions d'habitants.
Le tourisme qui représente 14,5 % du PIB constitue l’une des principales sources de
revenus du pays et crée, directement ou indirectement, des dizaines de milliers
d’emplois (près de 20 % de l’emploi total). Le pays accueille chaque année plus d'un
million de touristes. La Namibie, l'une des destinations privilégiées d’Afrique, a
développé le secteur de l’écotourisme où la faune abondante est à l’honneur.
Un grand nombre de lodges et autres hébergements attendent les touristes désireux de
découvrir la faune du pays. Les sports extrêmes, tels que le sandboarding et le
parachutisme ou les excursions en 4x4, sont de plus en plus demandés. Des activités
variées sont proposées dans de nombreux sites du pays. Les régions et les destinations
les plus prisées du pays sont la bande de Caprivi, le canyon de la Fish River, le
Sossusvlei, la réserve de Skeleton Coast, le canyon de la Sesriem, la cuvette d’Etosha,
Swakopmund, Walvis Bay et Lüderitz.
La faune en Namibie
Riche d’une faune variée, la Namibie comprend 26 parcs nationaux et réserves
naturelles. Le plus connu est certainement le parc national d’Etosha qui abrite à lui seul
114 espèces différentes de mammifères, dont huit espèces vivant uniquement en
Namibie, notamment l'impala à face noire ainsi que certaines espèces de rongeurs telles
que les gerbilles et les chauves-souris. L’impala à face noire ressemble beaucoup à
l’impala classique dont il se distingue cependant par une bande noire sur le visage. Les
déserts de Namibie sont connus pour abriter un nombre important d’espèces
endémiques, notamment pas moins de 30 espèces de lézards. De nombreuses
espèces d’oiseaux y vivent également.
Certaines espèces animales en Namibie sont toutefois en voie d’extinction, comme le
lycaon, le rhinocéros noir, l'ourébi et le puku. Cette variété d’antilopes ne compte plus
qu’une centaine de spécimens vivant sur les rives de la rivière Chobe et dans les
marais du Linyanti. Les rhinocéros noirs et blancs font partie des espèces animales les
plus menacées, que le braconnage a pratiquement décimées. Sans les mesures de
protection mises en place ces 20 dernières années, ces espèces auraient depuis
longtemps disparu. La Namibie abrite par ailleurs la plus grande population de
guépards évoluant hors des parcs nationaux. Les terres du pays accueillent également
plus de 20 espèces d'antilopes, de la plus grande, l'éland géant, à la plus petite, le dikdik de Kirk. L'oryx, une antilope imposante aux longues cornes symétriques et au
pelage blanc-noir caractéristique, est l’animal héraldique de la Namibie. Par ailleurs, on
trouve en Namibie de nombreux petits mammifères endémiques, notamment les
mangoustes, les chacals, les fourmiliers et les zorilles devenus rares, tous deux des
solitaires nocturnes.
Les paysages des parcs nationaux namibiens sont variés, de la brousse et sa faune
abondante au centre, au littoral inhabitable et ses immenses dunes de sable. Les trois
principales attractions s’adressant aux touristes désireux d’observer des animaux
sauvages sont le parc national d’Etosha, le parc national du Waterberg et la réserve
naturelle de Cape Cross.
La saison idéale pour voyager
Les imposantes dunes de sable du Sossusvlei sont accessibles toute l’année, mais
pour observer de plus près la faune, il est conseillé de voyager durant les mois d’hiver
secs, de mai à octobre. Ceci vaut tout particulièrement pour le parc national d’Etosha.
À cette saison, le ciel est clair et le risque de paludisme au plus bas. Plus la saison
sèche est longue, plus les animaux se rassemblent autour des sources d’eau. Il ne faut
pas oublier cependant qu’il peut geler durant les nuits claires de juin et juillet, tandis
qu’il fait très chaud dans la journée en septembre et en octobre.
La saison des pluies, de novembre à avril, reverdit le pays et provoque parfois des
inondations même dans le désert. Dans le parc national d’Etosha, le mois de décembre
est aussi un mois propice à l’observation des animaux sauvages. D’une manière
générale, l’été est la saison idéale pour observer les oiseaux. Après cependant, le
risque de paludisme augmente, notamment dans la bande de Caprivi (officiellement
dénommée région du Zambèze depuis peu). Il est préférable d’éviter cette région durant
les mois les plus humides, en janvier et février.
Conseils santé
La fièvre jaune est absente dans ce pays. Un certificat de vaccination est uniquement
exigé des voyageurs en provenance d’un pays d’endémie de la fièvre jaune. Il est
recommandé de se faire vacciner contre l'hépatite A et le typhus. Le paludisme est
endémique dans le nord de la Namibie, y compris le parc national d’Etosha. Il est donc
conseillé de prendre les mesures de protection qui s’imposent, notamment durant les
mois d’été. Dans toutes les autres régions du pays, le risque est quasiment néant.
Safari-photo en Zambie
La Zambie est un pays d'Afrique dépourvu d’accès à la mer. Il est entouré de la
République démocratique du Congo au nord, la Tanzanie au nord-est, le Malawi à l'est,
le Mozambique, le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie au sud et l'Angola à l'ouest.
Lusaka, la capitale, se trouve au sud de pays où vit également la majeure partie de la
population. La région des mines de cuivre au nord est également fortement peuplée.
Le climat de la Zambie est principalement subtropical à tropical, tandis que le long du
Zambèze règne un climat steppique semi-aride. Les principales saisons sont la saison
des pluies de novembre à avril, qui correspond plus ou moins à l’été, et la saison sèche,
l’hiver, de mai à octobre. La saison sèche est relativement fraîche au début, mais à partir
de septembre au plus tard, la chaleur s’installe. La saison plus froide de mai à août est
agréable, notamment dans les zones plus en altitude grâce au climat subtropical qui y
règne. La température moyenne mensuelle ne descend pratiquement jamais audessous de 20 degrés.
La faune
Le gros gibier de la Zambie est la base du tourisme national, l’une des principales
sources de revenus et l’un des plus grands secteurs d’activité du pays. Les safaris et les
Chutes Victoria sont les deux premières attractions du pays.
Aujourd’hui encore, la Zambie est épargnée par le tourisme de masse. Au lieu de cela,
de nombreux petits voyagistes proposent des safaris menant à des campements de
taille plutôt modeste, dans des réserves animales reculées, au cœur d’un magnifique
paysage. La région la plus connue pour partir en safari se trouve à l'est, dans le parc
national de la Luangwa. Le nord du parc présente une brousse archétypale, tandis que
des randonnées sont proposées dans les zones plus reculées au sud.
La rivière Luangwa est le plus grand système d’irrigation d'Afrique à l'état naturel, au
cœur d’un parc national qui s’étend sur près de 10 000 kilomètres carrés. Le parc abrite
une faune et une flore d'une immense diversité. C’est ici que sont nés les « safaris à
pied », une idée aujourd’hui reprise dans de nombreuses autres régions. Les safaris à
pied sont certainement la meilleure manière d’approcher les animaux en liberté. Le
paysage se transforme énormément au gré des saisons, allant de la brousse sèche et
déserte en hiver à une merveilleuse végétation verdoyante et luxuriante en été. Le parc
national de South Luangwa abrite 400 espèces d’oiseaux et 60 autres espèces
animales. Seul le rhinocéros est absent : il a été entièrement décimé par les
braconniers. Par contre, on y rencontre d’autant plus d'hippopotames. On estime qu’ils
sont au nombre de 50 et plus par kilomètre sur les rives de la Luangwa.
Plus au sud, sur le cours inférieur du Zambèze, une autre belle réserve propose des
excursions en bateau à moteur et en canoé pour compléter le safari classique. À l’ouest,
le vaste parc national de la Kafue offre un certain nombre d'excellents campements. Et
puis, il y a les Chutes Victoria… !
La saison idéale pour voyager
La saison sèche dure de mai à octobre. C’est le meilleur moment pour partir en safari en
Zambie. Excepté septembre et octobre où il peut faire très chaud, les températures sont
modérées et agréables dans la journée. La saison des pluies, de décembre à avril, est
également appelée « saison verte », quand la brousse est luxuriante et verdoyante. La
végétation dense n’est pas très propice à l’observation des animaux. Nombreux sont
ceux qui par ailleurs quittent le lieu où ils ont séjourné durant la saison sèche. Comme
certaines lodges sont fermées durant la saison des pluies en raison du risque
d’inondation, il est recommandé de bien planifier son circuit avant de partir.
Côté zambien, la visite des Chutes Victoria est idéale entre mars et mai, à la fin de la
saison des pluies, quand le Zambèze est gonflé, rendant les chutes d’eau encore plus
spectaculaires. Il faut cependant prévoir d’être trempé des pieds à la tête par les
embruns ! Durant la saison sèche, notamment en octobre et novembre, il peut arriver
que les chutes se tarissent du côté zambien. Il faut alors passé du côté zimbabwéen
pour y admirer la chute majeure.
Conseils santé
Le paludisme est endémique dans toute la Zambie. Il est recommandé de se faire
vacciner contre l'hépatite A et le typhus. Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas
obligatoire, sauf pour les voyageurs en provenance d’un pays d’endémie de la fièvre
jaune.
Safari-photo en Tanzanie
Avec près d'un million de kilomètres carrés, la Tanzanie est le 31 e pays au monde de par
la taille, et le 13e en Afrique. Le nord-est du pays est montagneux. C’est là que s'élève le
Kilimandjaro, le plus haut sommet d'Afrique. Trois des « grands lacs » africains se
trouvent en partie en Tanzanie, avec le lac Victoria au nord-ouest, le plus grand lac
d’Afrique, le lac Tanganika, le lac le plus profond et le plus poissonneux d'Afrique, et le
lac Malawi au sud-est du pays. Le centre du pays est constitué d’un plateau fertile. La
région côtière est chaude et humide. L’archipel de Zanzibar appartient à la Tanzanie.
La Tanzanie abrite de vastes parcs nationaux et réserves naturelles qui jouent un rôle
écologique essentiel. Ce sont notamment au nord du pays l’aire de conservation du
Ngorongoro, le parc du Tarangire, le parc du lac Manyara et le parc du Serengeti, et au
sud la réserve de Selous, le parc national de Ruaha et le parc national de Mikumi. Le
parc national du Gombe Stream à l’ouest du pays est connu notamment par l’activité de
Jane Goodall qui y étudie le comportement des hominidés.
La faune
La Tanzanie réunit à elle seule 20 % de tous les gros mammifères africains qui vivent
pour la plupart dans les 14 parcs nationaux, réserves animales, zones protégées et
réserves marines. Tous ces sites, qui s’étendent sur 42 000 kilomètres carrés, occupent
plus d’un tiers de la superficie totale du pays. L’infrastructure nationale destinée à
protéger les espèces menacées est considérée comme exemplaire. Le parc national du
Serengeti au nord est le plus grand et le plus connu de Tanzanie. Il s’étend sur près de
15 000 kilomètres carrés. Il est réputé pour ses migrations de gnous, de gazelles,
d’antilopes et de zèbres et compte parmi les plus grandes merveilles naturelles du
monde. L’aire de conservation du Ngorongoro, créée en 1959 sur un territoire de plus de
8000 kilomètres carrés, est également inscrite sur la liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO. Ce territoire est habité par la tribu des Massaïs. Le cratère du Ngorongoro
est l'un des cratères éteints les mieux conservés.
La saison idéale pour voyager
La Tanzanie est un vaste pays composé de paysages très variés, qui connaît deux
saisons des pluies par an. La saison idéale pour s’y rendre dépend donc
essentiellement de ce que l’on désire y faire. Pour observer les migrations des
troupeaux dans le Serengeti, il faut se rendre en Tanzanie entre novembre et août. Avec
un peu de chance, en se trouvant au bon endroit au bon moment, on pourra assister
aux migrations animales dans toute leur splendeur. Le Serengeti abonde toute l’année
d’animaux sauvages, mais la principale attraction, la migration des gros troupeaux,
commence chaque année fin octobre/début novembre. Les animaux quittent alors le
Massaï Mara et se déplacent du nord vers le Serengeti. Fin novembre, ils parviennent
dans les plaines herbeuses du sud du Serengeti.
De janvier à mars, les troupeaux vivent en groupes flexibles sur les plaines du
Serengeti, de la région de Ndutu et de l’aire de conservation du Ngorongoro, avant de
poursuivre soudain leur migration vers l’ouest en avril et mai. Au mois de juin, les
troupeaux se trouvent au centre et à l’ouest du parc du Serengeti, en juillet ils se
déplacent en peu plus vers le nord-ouest pour atteindre la zone protégée du Grumeti.
C’est ici qu’ont lieu les traversées spectaculaires au cours desquelles les animaux
doivent franchir des rivières peuplées de crocodiles à l’affût. En septembre, les
troupeaux retournent dans le Massaï Mara et se répartissent jusqu’en octobre sur le
territoire du Massaï Mara et du Serengeti.
La saison idéale pour partir en safari dans d’autres parcs en Tanzanie est la saison
sèche de juin à octobre. L'ascension du Kilimandjaro est recommandée de juillet à
octobre et de janvier à mars. La saison la plus agréable pour les destinations côtières,
Zanzibar et les autres îles se situe entre août et octobre. De mars à mai, il est préférable
d'éviter le littoral qui est généralement très pluvieux.
Conseils santé
Le risque de paludisme existe dans toutes les zones du pays situées à moins de 1800
mètres d'altitude. Le vaccin contre la fièvre jaune est conseillé. Un certificat de
vaccination sera exigé à la frontière pour les voyageurs en provenance d’une zone
d’endémie de la fièvre jaune. Il est recommandé de se faire vacciner contre l'hépatite A
et le typhus.
Sources : Wikipedia, Go2Africa.Com, Center For Disease Control, Expert Africa.co