Isometall - Energie Wallonie

Utilisation Rationnelle de l’Energie
Processus industriel
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SUCCESS STORY
ISOMETALL – division de JORIS IDE sa
Une politique d’utilisation rationnelle de l’énergie qui porte ses fruits dans le temps
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Spécialisée dans la production de panneaux sandwich pour toitures et bardages, notamment
les panneaux dits «à âme de laine de roche», Isometall, une entreprise du groupe JORIS IDE,
exporte l’essentiel de sa production.
En effet, alors que ses produits se vendent raisonnablement sur les marchés nationaux, cette
PME du nord de la province de Luxembourg poursuit un chemin plutôt enviable à
l’exportation. Présente sur les marchés du Bénélux, en France et en Angleterre, Isometall a
aussi décroché une série de contrats au-delà en Europe. A ce jour, l’entreprise emploie une
cinquantaine de salariés.
En 2009, l’entreprise s’est agrandie. Deux mille mètres carrés ont été ajoutés aux onze mille
dont disposait déjà l’entreprise, ce qui a permis d’augmenter les surfaces de stockage et de
redistribuer l’espace dédié à la production. Une ligne de profilage supplémentaire a même été
installée, elle a permis une amélioration significative des flux de production tout en facilitant
la tâche des deux équipes travaillant en pauses.
Depuis plusieurs années, les aspects énergétiques et environnementaux sont au cœur des
préoccupations de l’entreprise. La formation à l’audit énergétique suivie par son directeur
technique, Antoine FELTEN, a permis d’identifier les postes énergivores et de déterminer les
pistes d’amélioration qui sont les sources d’économie d’aujourd’hui et de demain.
Récemment, l’entreprise s’est aussi inscrite dans un programme d’accompagnement à la mise
en place d’un système de management environnemental. Elle vient d’ailleurs tout récemment
d’obtenir la certification ISO 14001.
Focus sur la formation audit énergie suivi
Depuis plusieurs années, la Région wallonne - au travers de différents programmes ou de
projets relayés par des opérateurs économiques - propose aux entreprises de se former aux
techniques de l’audit énergétique pour leur propre structure.
Composée de quatre modules théoriques et d’un module pratique, la formation a non
seulement permis à l’entreprise d’implémenter progressivement les principes étudiés, mais
encore de mettre en œuvre et de suivre sa politique énergétique. Cette démarche permet de
s’affranchir d’un recourt externe pour la réalisation de l’audit et l’acquisition de compétences
supplémentaires en interne.
Le dernier module pratique, sur site, vise un double objectif, à savoir la validation de la
matrice de répartition des consommations énergétiques sur les différents postes et
l’identification des pistes d’amélioration. Ces dernières, une fois identifiées, sont définies en
termes de faisabilité et de temps de retour sur investissement pour au final aboutir à un plan
d’actions.
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Avec un tel outil, il est aisé de suivre l’impact des travaux d’amélioration sur la
consommation globale et d’en déduire la consommation spécifique par unité de production.
Pour Antoine Felten, qui a suivi lui-même cette formation, outre la curiosité c’est surtout
l’envie de voir les économies réalisables en matière énergétique dans sa structure qui a été
motivante. «Je voulais avoir un état des lieux du site et m’interroger avec des spécialistes
quant aux améliorations à apporter à notre outil de travail. La préoccupation financière m’a
évidemment conforté au besoin de franchir le pas».
Revenant sur les retombées pratiques, Antoine Felten, a en outre précisé qu’au-delà du savoirfaire acquis, c’est l’éveil aux divers éléments énergétiques nécessaires au fonctionnement de
l’outil qui l’a surtout impressionné. « La formation m’a apporté un savoir-faire, une façon de
rendre compte des éléments énergétiques de la production dans l’activité. Une telle formation
m’a convaincu du besoin de mesurer les diverses consommations énergétiques de l’entreprise
et d’identifier les postes énergivores».
Traduction sur le terrain…
«Chez Isometall, nous avons par exemple déjà mis en œuvre plusieurs pistes simples à
l’occasion des travaux d’extension de notre bâtiment. Petit à petit, et par nous-mêmes, nous
avons aussi mis en œuvre d’autres solutions. J’ai été très surpris de constater combien les
potentiels d’économie pouvaient être importants, parfois même logés en des endroits que je ne
soupçonnais pas! Je pense que tout cela est aussi histoire d’éducation et d’apprentissage, mais
qu’il convient, comme souvent, de faire vivre le système d’analyse mis en place pour en tirer
le maximum. Convaincus comme nous le sommes, je pense que l’on devrait «suivre» notre
efficience énergétique dans le temps. »
Les pistes d’amélioration
La ligne 2 (profilage, assemblage et découpe) est la principale ligne de production, elle est
aussi à l’origine de près de 45% des consommations électriques et 62% des consommations
thermiques. Ainsi, l’entreprise a procédé à des travaux d’isolation de la zone de
polymérisation et des canalisations de chauffage spécifiques.
Coût des travaux : de l’ordre de 7 000 €.
La pose de volets rapides aux entrées des halls de production permet de réduire
considérablement les pertes thermiques liées au transit des marchandises.
Coût global : de l’ordre de 56 000 €
L’ensemble de ces pistes d’amélioration ont permis de réaliser un gain thermique de près de
300 000 kWh par an, soit pas moins de 23% par unité de production pour l’ensemble du site.
Le temps de retour initialement prévu en 3 ans a été accéléré du fait de l’augmentation du prix
du mazout.
Enfin, le nouveau bâtiment de production et de stockage fait la part belle à l’éclairage naturel.
Pour ne rien gâcher, la nouvelle ligne de production qui y a été installée est moins énergivore
dans la mesure où la polymérisation s’y effectue à une température moins élevée, renforçant
encore la performance de productivité énergétique de l’entreprise.
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Conseils aux chefs d’entreprise
Interrogé sur la nécessité de formations comme celle-ci, Antoine Felten s’est montré très
loquace, estimant qu’un patron devait bien sûr s’attacher à d’autres matières mais que le jeu
en valait la chandelle. «Somme toute, la formation proposée n’est pas si lourde que ça. Et s’il
y a un travail non négligeable pour mener les choses à bien, le bénéfice à en retirer est
vraiment important».
Notons, pour notre part, que la plupart des entreprises sont concernées par les mesures à
mettre en œuvre car, comme le prétendent tous les experts, il n’est pas nécessaire d’avoir des
installations anciennes ou vétustes pour réfléchir au bien-fondé de la démarche et dégager des
améliorations énergétiques pécuniairement et « environnementalement » intéressantes.
Le patron doit être convaincu des enjeux !
Pour convaincre ses pairs, le directeur de l’entreprise du nord de la province a estimé devoir
préciser que le sujet était suffisamment important pour ne pas devoir le déléguer. «Oui, le
dirigeant d’entreprise doit prendre le temps de s’investir dans cette matière, a-t-il même
ajouté. Pour moi, il faut une implication au plus haut niveau dans l’entreprise pour la
meilleure prise en compte des enjeux et une vraie garantie du suivi des travaux».
ISOMETALL SA
ZI de Dochamps
6960 Manhay
Tél. 080 41 81 60
Fax 080 41 81 61
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www.isometall.com
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Préformage de la tôle
Mise en place et collage de l’isolant sur la tôle
Volet rapide à l’entrée du hall
L’éclairage naturel dans la zone de stockage
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