Discours de Monsieur le Ministre de la Culture , à l`ouverture de

Transcription

Discours de Monsieur le Ministre de la Culture , à l`ouverture de
- Monsieur le Directeur Général du Théâtre National
Daniel SORANO;
- Monsieur
Macodou
Mbengue,
promoteur
du
Festival international Théâtre pour la Paix
- Mesdames Messieurs les Directeurs et les Chefs de
Service;
- Monsieur le représentant de l’ARCOTS;
- Mesdames, Messieurs chers artistes, hommes et
femmes de théâtre;
- Mesdames et Messieurs,
- Distingués invités,
«Ce que nous avons envie de voir au Sénégal, c’est
comme ce qui se passe dans certains pays où la culture
rayonne dans le monde entier parce qu’il y a un
dynamisme impulsé par l’Etat et où les artistes ont le
cadre pour s’occuper de l’essentiel : créer! Parce qu’il y
a une vraie politique culturelle et les finances suivent.
Nous ne demandons pas des centaines de millions mais
un environnement favorable pour la création. Et il faut
qu’on sache dans ce métier qui est professionnel et qui
est amateur».
Monsieur
Macodou
Mbengue,
promoteur
du
Festival
international Théâtre pour la Paix, le Fest’Art, devrait se
souvenir de ses propos prononcés en 2011.
Je suis rassuré car, ce dynamisme est déjà impulsé par
les acteurs culturels en attestent les initiatives privées
reconnues
telles
Kaay
Fecc,
Festival
Thionck
Essyl,
Festiparoles, et j’en passe.
Aujourd’hui encore, le Fest’Art qui en est à sa septième
(7ème) édition, apporte sa pierre à l’édifice non seulement
par la régularité de l’évènement mais par les échanges
prévus autour du thème choisi: « la dramaturgie, de l’oral
à l’écrit». Un thème qui sera étudié avec les outils de la
dramaturgie, de la production et de la diffusion de
spectacles de théâtre.
Un thème qui sera étudié selon la vision d’un dramaturge,
d’un chorégraphe, d’un conteur, d’un danseur, d’un
metteur en scène, pour ainsi passer en revue tous les
corps de métiers du théâtre même si l’accent sera mis
sur le problème de l’écriture théâtrale.
Chers acteurs culturels, je vous exhorte à vous rendre à
ces journées de réflexion pour qu’à l’avenir, à l’exemple de
la compagnie privée
Kakatar de Pikine, vous ayez
l’opportunité de dévoiler vos créations artistiques.
Je suis rassuré car ce dynamisme est déjà impulsé par
l’Etat qui est en train de dérouler un vaste programme
sur la diversité culturelle. Un programme qui consiste à
aller trouver chaque acteur là où il se trouve, lui proposer
un cadre d’expressions normées et doter chaque Centre
culturel régional d’outils de promotion des arts et cultures
pour la localité.
Je suis rassuré car ce dynamisme est en train d’être
impulsé par l’Etat avec la récente installation du Comité
interministériel pour définir les outils et instruments
réglementaires du Statut de l’Artiste et des Professionnels
de la Culture.
Je suis rassuré car, ce dynamisme est en train d’être
impulsé par l’Etat avec une série de concertations autour
de la Société de Gestion collective et de la loi sur le
Mécénat.
Bienvenue à la Guinée Conakry.
Bienvenue au parrain de cet évènement, le chorégraphe
Souleymane Koly Kourouma.
Souleymane Koly Kourouma est le fondateur de l’ensemble
Kotéba d’Abidjan et du groupe musical Les Go de Kotéba.
Un hommage mérité si l’on sait que l’homme revêt
plusieurs casquettes, danseur, metteur en scène, acteur,
musicien, réalisateur, scénariste.
Bienvenue aux compagnies étrangères venues partager
avec nous des moments de réflexions et de propositions
pour la solidarité la paix et le développement.
Je suis rassuré car ce dynamisme est en train d’être
impulsé par le promoteur du Fest’Art qui n’a pas manqué
de titiller ses pairs sénégalais: «la dramaturgie est très en
retard au Sénégal comparée aux autres pays africains.
Nous n’avons que les anciens
… Où sont les jeunes ?
Pourquoi ils n’écrivent pas?».
C’est sur ce questionnement que je déclare ouverte la 7ème
édition du Festival international Théâtre pour la Paix, le
Fest’Art.
Je vous remercie.