Anna BYSKOV - Documents d`artistes

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Anna BYSKOV - Documents d`artistes
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De la bêtise 2007
Vidéo, 6’, (captures d’écran)
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Anna
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L’escalier 2007
Vidéo, muet, 0’45» (Captures d’écran)
«L’Escalier» est une vidéo qui met en scène le rapport entre l’artiste et l’objet. L’action est vouée à l’échec car l’objet est infonctionnel. Ainsi,
l’artiste malgré la répétition n’atteint pas le sommet.
«J’essaie finalement d’atteindre pas grand chose... Enfin, oui...Un petit sommet !»
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La butte 2008
Vidéo, muet, 3’45» (Captures d’écran)
Dans «La Butte», on voit une figure qui tente de monter une pente glissante comme la métaphore d’un but ultime à atteindre. Toutefois,
lorsque, après de persistantes tentatives, le personnage semble enfin atteindre le sommet, il abandonne sa quête puis se laisse redescendre
dans un geste lâche.
« Se butter pour atteindre son but et finir en chute. »
Petit clin d’oeil : La mise en scène dans «La Butte» est un toboggan qui est situé dans une cité (Meyrin) en dehors de Genève, près de
l’aéroport. Ce toboggan, qui a une allure assez énigmatique, a été construit sur une énorme butteartificielle qui finit pratiquement sur une
grande route. Avec le temps, et la conscience du danger, la ville a construit des filets autour du toboggan pour qu’on ne se fasse pas éjecter
sur la route. Historiquement ce lieu était un terrain vague, la ville de Meyrin a décidé de construire une butte pour obstruer les sons des avions
qui passent au-dessus de la cité. Pour construire cette butte, la ville a rassemblé tous les débris restés après la construction de l’aéroport pour
bétonner et pour ensuite la transformer en toboggan.
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Bump 2009
Vidéo, son, 4’55» (Captures d’écran)
Dans une forêt, un personnage portant un casque de hockey fonce brutalement dans des troncs d’arbres. Le calme de la forêt, la douceur de la
musique et la lenteur des images est confrontée avec la violence et la brutalité de l’action pour créer une ambiance ambiguë entre la sérénité
et le suicide. Après multiples reprises, le personnage perd son équilibre et sa force physique pour aboutir à une fin tragique où l’acharnement
cesse par sa chute non-surmontable: L’obstination de rater sa vie est complètement accomplie.
« Principe n°27 : Précipitez-vous et soyez péremptoire : Ne doutez jamais. Précipitez-vous, foncez
dans tous les panneaux tête baissée, sans répit, sans recul.»
Comment complètement rater sa vie en onze leçons Dominique Noguez
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La piscine 2010
Vidéo numérique, muet, 7’50» (Captures d’écran)
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C’est un matin bleu délavé. Je suis à la piscine municipale de Pessicart à Nice. Je saute du petit plongeoir. Je sors. Je remonte mon haut et
mon slip. Je fais cette action à répétition. Je me déboussole. Je continue. Je perds l’orientation. Le haut du bikini et mon bas ne suit plus le
déroulement. Je m’exténue.
Inspirée par le roman de Nathalie Quintane, Antonia Bellivetti :
« Sauts dans l’eau : (...)
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
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on grimpe sur le petit plongeoir on saute on sort.
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on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
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on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
(...)
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
on grimpe sur le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On grimpe sur le petit plongeoir on saut on sort.
On remonte grimpe le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On remonte grimpe le petit plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
(...)
On grimpe sur le grand plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On grimpe sur le grand plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On grimpe sur le grand plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On grimpe sur le grand plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
On grimpe sur le grand plongeoir on saute on remonte son slip on sort.
(...). »
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Contact 2010
Vidéo HD, son et montage Benjamin Blaquart, 7’00» (Captures d’écran)
Une collaboration entre Benjamin Blaquart et Anna Byskov est née au sein d’une résidence en pleine campagne intitulée « Suddenly Last
Summer ». Le lieu ainsi que le titre de la résidence le inspirent à élaborer une histoire qui traite l’ambiguïté d’une relation malsaine entre une
mère et un fils vivant à la campagne. L’essence de l’histoire n’est jamais réellement dévoilée, mais le mystère et le drame règnent tout au long
du film par l’ambiance des plans et du son.
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De la bêtise 2007
Vidéo numérique, son, 6’00» (Captures d’écran)
«La vidéaste interprète une série de personnages au caractère fortement stéréotypé, récitant alternativement des parties du livre «De la
bêtise» de Robert Musil. Chacun à son tour s’indigne, trépigne et interpelle le public, dans un montage saccadé qui reconduit l’agressivité du
propos.»
Catalogue 12BIM 2007, Biennale de l’image en Mouvement, Genève
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Pinter’s tale 2008
Vidéo numérique, son, 2’20» (Captures d’écran)
Pour écrire mes synopsis, mes scénarios, je me concentre essentiellement sur la littérature, romancière, philosophique ou théâtrale. À travers
les textes lus, je reprends des parties du texte, telles que, des ambiances, leurs sens, des réflexions, que je détourne pour ainsi écrire mon
scénario ou synopsis. En reprenant un texte d’Harold Pinter, dramaturge absurde anglais, je voulais me concentrer sur l’humour. L’humour
anglais repose beaucoup sur l’idée de l’humiliation, le côté noir et le cynique. J’ai traduit en français une action humiliante d’une des pièces
d’Harold Pinter où deux personnages conversent, l’un des deux commence à jeter plusieurs fois un verre de whisky au visage de l’autre,
comme si de rien était. La conversation continue sans intérêt et sans aboutissement
intellectuel.
La traduction renforce l’ambiguïté de cette scène, car l’humour n’est plus à son origine. Du fait que ce soit en français, on ne sait plus si c’est
drôle ou plat. Il y a des moments presque ennuyant où l’on a l’impression qu’il n’y a aucune action qui va venir et quand elle arrive, on se
demande si c’est de l’humour. Dans mon montage, j’enregistre ma voix au-dessus de ma voix d’origine, pour décaler très légèrement la parole
avec la bouche. Ce léger décalage rappelle «la non-conversation» de ces deux personnages. J’interprète les deux personnages car il me semble
que cette situation, d’humilier l’autre, nous arrive à nous-même, et que parfois notre débat mental ne parvient à aucun résultat. À partir de
l’humour anglais, j’ai voulu créer l’image symbolique du débat entre le diable et l’ange qui
règne parfois en nous.
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A chacun sa vérité 2008
Vidéo numérique, son, 5’00»(Captures d’écran)
«À chacun sa vérité» est une vidéo qui s’interroge sur l’ambiguïté de la folie à travers quatre personnes qui ragotent sur un voisin bizarre. Au
fur et à mesure de leurs discussions, peu intelligentes, ils commencent à s’entremêler pour devenir à la fin, un seul et même personnage.
Qui est réellement fou dans cette histoire ? Je me suis intéressée à l’exploration de la folie et de la tragicomédie du dramaturge Italien,
Pirandello. Souvent teintés d’humour, ses personnages sont en quête de leurs propres identités, ne sachant plus si ce sont des êtres en chair
et en os ou simplement des marionnettes de la société.
En approfondissant dans le domaine du théâtre, je me suis aperçue, qu’il y avait une concentration particulière à avoir pour en faire de
la lecture. Pour lire du théâtre, il nous faut un certain temps d’adaptation, pour créer une identité et pour mettre une image sur chaque
personnage de la pièce.
Au début d’une lecture, on peut entremêler les répliques et ne plus savoir qui parle, ne plus savoir qui est qui, ne pas arriver à les cerner ainsi
que ne pas pouvoir créer une image d’eux, et du coup, on se retrouve à les mettre tous au même niveau. Si on persévère dans la lecture, on
réalise qu’une image, une ambiance se crée et chacun s’individualise. On peut ensuite identifier qui est qui, tel que le bon, le mauvais ou le
sage.
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Sitôt dit : White noise sous chute d’eau 2011
Photographies de la performance à la Villa Arson, Nice
Performance à l’occasion de la clôture des expositions Poésie Action de Bernard Heidsieck et Collection de L’encyclopédie de la Parole et
de l’Atelier de recherche et création LittOral, la Villa Arson organise un ensemble de rencontres, performances, lectures et interventions afin
d’interroger les pratiques contemporaines de l’oralité.
Il s’agit d’inviter des artistes qui créent des formes qui dépassent largement l’usage de la parole en mêlant divers supports, enjeux et
pratiques.
Anna Byskov revisite un remède de détente et de relaxation : la simulation du bruit blanc. L’élément déclancheur pour la performance est une
chute d’eau réactivée.
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Thorific 2011
Vidéoperformance (Captures d’écran)
Thor est la puissance même- sa force colossale est incomparable- Mjollnir, le marteau de guerre dont il a la maîtrise lui revient à chaque fois
qu’il l’a lancé.
Thor réclama un festin au géant Aegir. Il voulut un grand chaudron permettant de brasser la bière pour tous les Ases. Thor & Thyr visitèrent
le géant hymir, qui les reçu mal. Le géant testa la force et le courage de Thor. Au dîner, Thor mangera deux bœufs. Ensuite, Hymir lui proposa
d’aller en mer, d’où Thor extirpa deux baleines et le serpent monde ; l’ayant frappé avec Mjöllnir, il en résulte un tremblement de terre. Fort de
ces succès Hymir doute que Thor puisse ramener leur bateau au rivage. Le dieu y parvient. Hymir le mit au défi de briser une de ces coupes.
Thor jette la coupe sur le crâne d’Hymir et elle se brise. Hymir accepte que Thor emporte le chaudron si il parvenait à le soulever. Thor et Thyr
allant avec le chaudron sont suivis par les géants. Mjöllnir se charge des assaillants et les massacre.
Le chaudron est amené chez Aegir. Dès lors, à l’automne, les dieux s’adonnent aux plaisirs de la bière du festin d’Aegir.
Le mythe burlesque du vol de Mjöllnir révèle que Thor se réveillant constata la disparition du marteau. Loki s’envola à sa recherche vers
le monde des géants. Le géant Prymr déclara le rendre à condition qu’il puisse épouser la déesse Freya. Loki retourne informer Thor mais
Freya refusera d’épouser le géant. Le dieu Heimdall proposera que Thor se travestisse en mariée afin de duper le géant. Loki accompagne
Thor déguisé en servante. Ils sont conviés à un banquet. Le subterfuge semble tromper Prymr qui remarque cependant d’insolites manières
chez sa promise. Elle boit beaucoup et trop vite. Loki tente l’explication d’un voyage de huit nuits l’ayant assoiffé. Prymr l’interroge alors sur
son regard qu’elle a enragé. Loki le justifie par la fatigue du voyage sans repos, empressée qu’elle était de venir l’épouser. Satisfait de ces
réponses Prymr ordona qu’on lui apporte le marteau afin de consacrer la fiancée. Thor s’en empara, se débarassant de ses atours.
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Je t’aime 2010
(Captures d’écran)
Performance dans le cadre d’Actoral, hommage à Jean Dupuy, Montévidéo, Marseille
Je suis au centre d’un cercle formé par les spectateurs. Je suis debout sur une petite plateforme qui tourne. Je porte une robe rose et je tiens
un bouquet de fleurs. J’avoue mon amour à chaque personne dans la salle. Je suis sincère, convaincante, sereine et douce. Petit à petit les « je
t’aime » se répètent de plus en plus vite. La sincérité des mots se perd car les mots ne deviennent plus qu’une énumération.
L’énumération monte en haine. Je butte sur les mots. L’amour devient difficile à dévoiler. Je hurle. Je souffre : C’est la haine de l’amour. Mon
corps réagit à la violence de l’importance de ces mots. Je suis « shootée ». Je tremble. Je ne peux plus retirer ce que je viens de dire.
Je l’ai dit ce « je t’aime ».
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Du sucre et des larmes 2010
Pièce composite, son, 1’15», (Captures d’écran)
Performance de Arnaud Labelle-Rojoux avec Stéphane Roger, Arnaud Maguet, Anna
Byskov et les Vedettes, Halles de Schaerbeek, Bruxelles, 2010
« À chacun son imaginaire et ses obsessions plus ou moins honteuses, plus ou moins avouables...L’âge venant, je ne crains certes plus
guère d’évoquer cette part d’ombre qui est la mienne, aux couleurs pourtant délicatement pastel, facilement brocardée, qu’on nomme le
sentimentalisme, mais chaque fois que je le dois, m’interroge sur la façon de le faire... Dire « représentation » encadrée de guillemets sonne
d’un structuralisme attardé quelque peu pédant, mais je ne vois guère comment parler de ce qui dans mon esprit n’aurait d’autre modèle que
les émissions de télévision. Il s’agira en effet scéniquement d’une sorte de plateau centré autour d’un « animateur » (moi) avec dans un coin
un canapé de salle d’attente et un écran de projection, et dans l’autre un podium sur lequel se succéderont diverses interventions faisant écho
à des éléments présents dans le livre, et, au delà naturellement, présents dans mon imaginaire pas toujours duveteux. Il y aura aussi, bien sûr,
des chansons, tristes et gaies. »
Arnaud Labelle-Rojoux
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A set for dialogue 2010
(Captures d’écran)
Performance avec Kristina Irobalieva au sein de l’événement « Risk reclaim
entertain », dans le cadre « The stage that was not there » au KØbenhavns
Musikteater, Copenhague, 2010
Traduction française du texte de la performance :
« Moi, Moi et toi, Tu es moi, Tu penses comme moi, mon humeur a été très mauvaise, car tu regardes de mes yeux, Tu es mon meilleur mal de
tête, Maintenant, je ferme un peu mes yeux, Mais je te vois toujours, Tu dois sortir de mes pensées, Tu dois sortir de mon cœur, Tu dois sortir
de mon corps, Je te vois à travers mon miroir sombre, Je voyage de ton corps pour devenir moi, Pourquoi suis-je toujours dans une sieste de
mi-journée ? Je me dois de me lever ! Je veux danser, Je veux chanter, et te hurler hors de ma tête, Ferme ta bouche ! CHUT ! Tu dois disparaître
! Assieds toi au sol, C’est à mon tour de critiquer, Contre toi, que toi ! C’est à mon tour de commander ! Allonge-toi devant moi et reste
tranquille, Je garde un œil sur toi, Tais toi ! Je t’enfonce dans le sol ! Disparais ! Tu es insupportable ! Je veux être libre, je veux danser, je veux
chanter, Tu dois sortir de mon corps, Tu cris dans ma tête, je ne le supporte plus ! Ça me fait du mal, je veux disparaître, Tu dois disparaître ! Je
ferme mes yeux à nouveau, Je te regarde une dernière fois et ma lumière est noire. Tu es poison pour moi ! Je veux danser, je veux danser, je
veux danser hors de toi, Je veux danser, Je veux danser hors de toi, Je veux danser, Je veux danser hors de toi... »
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Land of a thousand dances 2009
(Captures d’écran)
Performance avec Arnaud Labelle-Rojoux à Beaubourg, son, 20’00»
«Land of a Thousand dances» est une chanson rendue mondialement célèbre par Wilson Pickette en 1966. Elle est en réalité plus ancienne,
composée et chantée en 1962 par Chris Kenner. Elle n’aurait probablement pas eu le succès que l’on sait sans son introduction en forme
d’onomatopées : «na na na na na», du reste assez nasillarde, uniquement dûe à l’oubli passager des paroles originales par le chanteur du
groupe Cannibal and the Headhunters qui l’avait reprise en 1965. Les paroles ? Vous avez pas entendu ? Des noms de danses.
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Installation vidéos et housses de chaises 2010
Vue de l’installation au 55e salon de Montrouge
Photographie Marc Domage
La création de housses de chaises ou de bancs dans les lieux d’expositions permet de détourner la froideur de l’objet en sculpture. En
s’asseyant sur un « trône », le spectateur fait partie de l’espace et devient « roi ou reine » pendant le visionnage des vidéos
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Dialogue 2008
Installation vidéo
« Dialogue » est une installation à base de récupérations visuelles et sonores qui soulève le principe de l’archivage : Comment peut-on
archiver et rassembler ce que l’on a amassé ? En ayant avec le temps accumulé des bouts de séquences, des essais, des tentatives de vidéos
que je n’ai pas pu terminer ou dont je ne me suis pas débarrassée, j’ai décidé de les rassembler pour en faire un ensemble.
J’ai constitué un montage avec toutes les séquences récupérées pour qu’elles puissent rebondir alternativement sur des télévisions trouvées.
Les télévisions sont aléatoirement posées sur une étagère construite à cet effet. Les séquences qui surgissent sur les écrans créent un
brouhaha d’images et de sons, comme si des dialogues cacophoniques s’élevaient. Les câbles sont tirés vers l’avant, non dissimulés, pour
rappeler cet amas de recoltage.
Cette façon d’archiver m’a permis d’utiliser ce qui a pu être accumulé, que ce soit matériel, visuel ou
sonore, pour aboutir à un ensemble, initialement pas fini mais voué à s’agrandir avec le temps.
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Peau de banane pour géant 2008
Papier maché, grillage, tissus, 4 x 3 x 0,5 m
Slick slip 2009
Performance au Centquatre, Paris
«Peau de banane pour géant» est une peau de banane sur dimensionnée posée au sol. Le choix de l’avoir grossièrement agrandie en
introduisant brutalement les éléments de base pour la reconnaître (la couleur, la forme) suggère la farce plate. Bergson explique dans «L’art
du rire» que le souhait de voir quelqu’un glisser sur une peau de banane est l’élément premier du risible. Du coup, pour accentuer l’idée de «la
grosse blague», en évitant finesse et subtilité je rends ce symbole pathétiquement lourd : cette farce commence à dater. «Haha ! On ne l’a pas
vu venir celle-là !»
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Brake a leg 2008
Carton, échelle 1
«Anna Byskov avec ses échelles molles et ses fanfares solitaires prolonge une glorieuse tradition de burlesque poétique.»
Patrice Maniglier, philosophe, texte Super sans Plomb 08