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Mars 2009 Gennevilliers Magazine Graines de championnes n°190 Budget 2009 priorité aux investissements Hugues Aufray L’avenir s t n a f n e s o n e d en débat Plan de relance… … ou plan de com' à la salle des fêtes Les élus locaux dévoilent leurs premières pistes de travail mardi 17 mars 20 heures – mairie 2 forum de la réussite e SomMaire GenMag est imprimé sur un papier recyclé. Budget 2009 Les grandes opérations d’aménagement 1 14 7 OAux quatre coins de la ville, plus d’une vingtaine de chantiers de très grande envergure sont lancés ou en cours cette année. Plus une trentaine de programprogrammes de construction, qui totaliseront d’ici à 2010 quelque 750 logements. Concernant le patrimoine public de la ville, ce sont 271 opérations d’investisd’investissement qui sont entreprises en 2009. 4 5 *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT QPVSMFTnUVEFT 3 Site du Luth-centre, comprenant le centre culturel et social, des logements et commerces, des espaces publics et une voirie nouvelle : études en cours et lancement du concours d’architectes pour le centre culturel et social. *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPTQPVS MFDFOUSFDVMUVSFMFUTPDJBMDPODPVST 4 Reconstruction du centre municipal de santé. Le concours d’architectes est en cours et le lauréat devrait être désigné en avril. Le CMS sera reconstruit dans le square jouxtant le centre actuel, sur plus de 2000 m en trois niveaux. *OWFTUJTTFNFOUQPVSQSoTEFFVSPT 5 Deux parcs de stationnement rues Jean-Moulin et Villebois-Mareuil, au Village, vont totaliser 215 places de parking, (la moitié en sous-sol, boxées, l’autre moitié en surface). Les travaux devraient s’étaler de mai 2009 à mai 2010. *OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFNJMMJPOTEµFVSPT 6 Salle de recueillement au cimetière située derrière le bâtiment administratif pour permettre l’accueil de 100 personnes lors des inhumations. Les travaux, commencés en décembre 2008, devraient s’achever en juin prochain. *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT p. 18 Centre nautique, « à vocation sports et loisirs » : les travaux, sur plus de 8 000 m , commencés en février 2008, se terminent cet été. Cet équipement comprendra un bassin sportif, un bassin de loisirs et une pataugeoire, ainsi qu’un espace de remise en forme (deux salles fitness, une salle cardio-training, sauna et hammam). Livraison pour septembre 2009. Assises de la réussite 9 Aménagement centre-ville : les études se poursuivent sur les espaces publics et les commerces. 5 1 *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT 10 Subvention d’un montant de 500 000 euros à la Société coopérative HLM pour sa première opération de location-accession à la propriété, Le Clos Griffon, dont la première pierre est posée ce 5 mars prochain. Espace central-est du Luth aménagé en espaces verts. Les travaux devraient démarrer en juillet pour s’achever en fin d’année. Création de la voie nord-sud, l’avenue Lucette-Mazalaigue, entre les immeubles Beaumarchais, Lénine et Jean-Jacques-Rousseau, pour un achèvement prévu en 2010. Études lancées pour les appels d’offres. Extension des jardins familiaux à l’arrière du cimetière. *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT 8 *OWFTUJTTFNFOUQPVSNJMMJPOTEµFVSPT NJMMJPOTTVSEFVYBOT 3 11 Subvention à l’OPH (ascenseurs, sécurité dans les parkings, réhabilitation de l’ILN avenue Gabriel-Péri). *OWFTUJTTFNFOUQPVSNJMMJPOTEµFVSPT *OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFFVSPT 2 7 DosSier DosSier 12 Restructuration du groupe scolaire Henri-Wallon et Joliot-Curie. Travaux prévus pendant les vacances scolaires de printemps et d’été. 8 Plus de 750 nouveaux logements d’ici à 2010 13 Agrandissement de l’école Louise-Michel. La restructuration comporte la construction de deux classes supplémentaires, et l’agrandissement du centre de loisirs et de la restauration. Les travaux commencent en juin pour une mise en service en septembre 2010. 9 (dont la moitié en logements sociaux) %BOT UPVT MFT RVBSUJFST EF MB WJMMF EV 7JM MBHF BVY (SnTJMMPOT EF $IBOEPO#SFOV BV -VUI EF MB ;BD #BSCVTTF h MB ;BD %FCVT TZ4nWJOFT VOF USFOUBJOF EµPQnSBUJPOT EF DPOTUSVDUJPOEFMPHFNFOUTTPOUFODPVSTPV QSPDIBJOFNFOUMBODnFTBWFDQPVSQSJODJQBM PQnSBUFVSMµ01)0GGJDFQVCMJDEFMµIBCJUBU EF (FOOFWJMMJFST $µFTU BJOTJ RVF MP HFNFOUT FO DPVST EF DPOTUSVDUJPO TFSPOU MJWSnTDPVSBOU %µBVUSF QBSU MPHFNFOUT FO DPVST EF DPOTUSVDUJPO TFSPOU MJWSnT FO FO QF UJUTJNNFVCMFTDPMMFDUJGTFUQPVSMBNPJUJn FOMPHFNFOUTTPDJBVY -BNPJUJnEFDFTPQnSBUJPOTMPDBUJWFTTPDJB MFTTFTJUVFOUEBOTMFTRVBSUJFST$IBOEPOFU (SnTJMMPOT QPVS DPNQFOTFS MFT MPHFNFOUT BQQFMnThpUSFEnUSVJUTBVY'EBOTMFDBESF EFMBSFTUSVDUVSBUJPOEFMBDJUn %FQMVTJMFTUQSnWVDPVSBOUMFEnNBS %FQMVTJMFTUQSnWVDPVSBOUMFEnNBS SBHFEFOFVGOPVWFBVYDIBOUJFSTSFQSnTFO UBOUMPHFNFOUTFOBDDFTTJPOEPOU QBSMB4FNBH4PDJnUnEµnDPOPNJFNJYUFFU EµBNnOBHFNFOUEF(FOOFWJMMJFST FUFO BDDFTTJPO TPDJBMF QBS MB $PPQnSBUJWF )-. #PVDMFEFMB4FJOFQPVSVOFMJWSBJTPOQSn WVFFO *OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT 10 La lecture, un des socles des apprentissages fondamentaux. Interview de Serge Boimare. *OWFTUJTTFNFOUQPVSQSoTEFFVSPT 14 Lancement du chantier de l’Hôtel Régional des CFA par la Région et la CCIP. "DIBUEFTUFSSBJOTQBSMB7JMMFNJMMJPOTEµFVSPT. 11 15 Réhabilitation de la propriété des Gets. Travaux prévus de mai 2009 à mai 2010. *OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFFVSPT 12 Équipements publics : 271 opérations, plus de 8,6 millions d’euros 13 %FOPNCSFVYDIBOUJFSTEµFOUSFUJFOFUEµBNnMJPSBUJPOEVQBUSJNPJOFCiUJ FUEFTFTQBDFTQVCMJDTEFMBWJMMFTFQPVSTVJWFOUUPVUBVMPOHEFDFUUF BOOnFQPVSVONPOUBOUEFNJMMJPOTEµFVSPT$FTPOU PQnSBUJPOTEFUPVUFTUBJMMFTFUEFUPVUFTOBUVSFTEPOUOPUBNNFOU -FTUSBWBVYEBOTMBUPVSBENJOJTUSBUJWF FOQBSUJDVMJFShMBEnNBSDIFSJF MµJTPMBUJPOUIFSNJRVFEVHZNOBTF1BVM-BOHFWJO MBQPVSTVJUFEFMBSnIBCJMJUBUJPOEVHZNOBTF+PMJPU$VSJF MBSnGFDUJPOEFTTBOJUBJSFTEFDPVSEFTnDPMFT%FOJT%JEFSPU# MBSnIBCJMJUBUJPOJOUnSJFVSFEFTCiUJNFOUTTVSMFTnDPMFTNBUFSOFMMFT "HVBEP(SnTJMMPOT%FOJT%JEFSPU1BVM-BOHFWJOFU MFTnDPMFTQSJNBJSFT1BVM-BOHFWJO#"OBUPMF'SBODF"FU# MBQPVSTVJUFEFMBSnIBCJMJUBUJPOUFDIOJRVFEV5IniUSF MBSnGFDUJPOEV5BNBOPJS USBODIF © Quid de l’habitat ancien ou insalubre ? "VUFSNFEFDJORBOTEFMBQSFNJoSFDPOWFOUJPOEµnSBEJDBUJPOEFMµIBCJUBUJOTBMVCSFTJHOnFBWFDMµcUBUMB7JMMFWJFOUEFSFO "VUFSNFEFDJORBOTEFMBQSFNJoSFDPOWFOUJPOEµnSBEJDBUJPOEFMµIBCJUBUJOTBMVCSFTJHOnFBWFDMµcUBUMB7JMMFWJFOUEFSFO ESFTPOCJMBOJNNFVCMFTPOUnUnUSBJUnTFUSFMPHFNFOUTPOUnUnFGGFDUVnT-FTFDPOEQSPUPDPMFFTUFO DPVSTEFOnHPDJBUJPO%µBVUSFQBSUQSoTEFFVSPTTPOUDPOTBDSnTFOBVYPQnSBUJPOTEVQSPHSBNNFEµBNnMJP DPVSTEFOnHPDJBUJPO%µBVUSFQBSUQSoTEFFVSPTTPOUDPOTBDSnTFOBVYPQnSBUJPOTEVQSPHSBNNFEµBNnMJP SBUJPOEFMµIBCJUBUFUEFSnOPWBUJPOVSCBJOF0QBISV EPOUMFQMBOEFTBVWFHBSEFEFMBSnTJEFODF'SBOmPJT$PVQFSJO QMBOEFTBVWFHBSEFEFMBSnTJEFODF'SBOmPJT$PVQFSJO 15 3nIBCJMJUBUJPOEFMBQSPQSJnUnEFT(FUT (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST 1BS'BCJFOOF%BHPVBU tidienne. Il faut être à distance de leurs centres d’intérêts habituels, car si on reste collé à tout cela, on n’avance pas. La meilleure façon est d’apprendre la lecture avec des textes forts, initiatiques qui alimentent leur imaginaire et mettent en scène les grands héros traditionnels qui portent les valeurs fortes de notre société (la vie, l’amour, la mort, le respect, l’origine de l’humanité…). Cette distance est dans la culture et le nourrissage par la lecture faite par l’enseignant. Ensuite, il faut les faire parler de ce qu’ils ont entendu, compris, interprété pendant la lecture à voix haute de l’enseignant. Cela contribue aussi à recréer la dimension groupale par l’échange, la mise en commun. C’est un ressort capital du travail intellectuel, un entraînement de base qui relance la machine à penser. Serge Boimare : p. 12 “Il faut relancer la machine à penser” O Le 9 mars prochain, dans le cadre des Assises de la réussite, Serge Boimare, directeur pédagogique du Centre médico-psychologique Claude-Bernard, à Paris, animera une conférence-débat. Depuis plus de trente ans, cet ancien instituteur spécialisé met en pratique une démarche psychopédagogique auprès d’enfants et d’adolescents qui ont pour point commun de refuser avec force les apprentissages scolaires. Interview. Budget GenMag. Votre dernier livre s’intitule « Ces enfants empêchés de penser »*, de quoi s’agit-il ? Cap sur a so dar é e e déve oppemen jours existé, ce qui est important, c’est la façon de l’appréhender. On voit souvent l’échec scolaire comme la cause de lacunes, de manques, alors que, pour moi, l’empêchement de penser en est la cause majeure. Environ 15 % des élèves scolarisés sont concernés. L’empêchement de penser caractérise des enfants qui ne peuvent pas affronter le doute, qui constitue un moment clé de l’apprentissage, sans déclencher en eux des sentiments parasites. Dès qu’ils font un retour à eux-mêmes pour chercher, dès qu’ils veulent s’appuyer sur leur monde intérieur, ils réactivent des émotions excessives et réveillent des peurs infantiles. Ces intrusions gênent leur fonctionnement intellectuel, parasitent leur comportement et sont à la source de nombreux dérèglements que nous allons prendre à tort pour les causes de l’échec scolaire. Comment peut-on repérer ces enfants ? Le premier, c’est une difficulté persistante de l’enfant, malgré une aide personnalisée. Le second, c’est un type de comportement qui perturbe la situation * « Ces enfants empêchés de penser », éditions Dunod. Serge Boimare est éga également l’auteur de « L’enfant et la peur d’apprendre » chez le même éditeur. “Lire quoi ? les textes mythologiques, les textes fondateurs, les récits… Tout ce qui met du scénario et de la forme sur les inquiétudes fondamentales des enfants en échec scolaire. La mythologie pose les questions d’identité, de place dans le groupe ; les contes renvoient aux angoisses et inquiétudes primaires.” Pratique écologique, embellissement garanti. 4# Ce problème ne va pas se résoudre avec des cours supplémentaires. En effet, tout soutien scolaire ou approche traditionnelle en petit groupe pour refaire les mêmes exercices, reprendre des notions passées, peut aider les élèves qui ont besoin d’un coup de pouce ponctuel, mais pas ceux qui sont en très grande difficulté. Pour ces élèves-là, il faut s’appuyer sur une pédagogie qui relance l’activité de penser. Cela doit se construire dès le plus jeune âge, en utilisant deux leviers. Le premier consiste à relier la présentation des savoirs fondamentaux à un apport culturel intensif, sous forme, par exemple, de lecture à haute voix par l’enseignant. D’abord parce que c’est la meilleure chance de retrouver l’intérêt de ces enfants pour la connaissance, ensuite parce que c’est ce qui va leur permettre d’enrichir leur monde intérieur et d’alimenter leur imaginaire. Le second levier, c’est un entraînement quotidien à parler, pour arriver, peu à peu, à échanger, à débattre et à argumenter. Comment aborder alors la lecture ? 4# Pour intéresser ces enfants, on ne doit pas choisir des textes ou des activités qui mettent en scène leur vie quo- achevée la campagne annuelle du recensement rénové. En un mois, trois mille personnes ont été «visitées» par neuf agents recenseurs. Une confirmation, la populationcontinue d’augmenter. Les résultats analysés influeront sur les décisions publiques de la commune en terme de planification de logements, de répartition spatiale et sociale, de financements également. Ils ont compté sur vous Des données plus fraîches Rappelons que le comptage traditionnel, organisé auparavant tous les neuf ou dix ans sur toute la France auprès de l’ensemble de la population, a été abandonné dans les communes de plus de 10 000 habitants. “Aujourd’hui, tout change plus vite et nous avons besoin de données plus fraîches, surtout les grandes villes.” Le statut précédent a laissé place à un recensement annuel mené par tranche de cinq ans sur un échantillon de la population. L’objectif reste le même, nous compter un par un pour savoir combien nous sommes. En cinq ans, 40 % de la population de Gennevilliers a été recensée. “Les quatre recensements précédents avaient souligné une augmentation de la population légale à Gennevilliers portant celle-ci à 43 459 habitants”, ajoute Etienne Kosianski. Ils étaient 42 600 en 2005. Celui qui s’achève permettra de confirmer et d’affiner les tendances déjà identifiées. Ainsi, certains quartiers ont perdu des habitants. “C’est le cas du Luth, précise le démographe. Cette situation est liée à la rénovation de la cité. La percée Beaumarchais, la destruction de l’immeuble Toit et Joie et celui de Gérard-Philipe ont diminué l’offre de logements.” A contrario, d’autres quartiers ont gagné en population, comme Chandon-BrenuSévines où de nombreuses constructions continuent à sortir de terre. L a campagne 2009 de recensement partiel s’est achevée le 21 février sur la ville. Comme il est désormais de mise depuis 2006, l’équivalent de 8 % de la population a reçu à son domicile la visite de l’un des neuf agents recenseurs formés par la Mairie. Environ 3 000 personnes dans 1400 logements répartis sur Gennevilliers avaient été désignées par tirage au sort de l’Insee. Elles ont rempli une feuille de logement et un bulletin individuel sur des thématiques précises et répondu à des questions qui ne l’étaient pas moins. Le sexe, l’âge, le nombre d’enfants, la situation professionnelle et familiale, la composition du ménage, les transports utilisés, les conditions de logement, etc. Toutes ces informations sont confidentielles. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) veille à ce qu’elles le restent. Au final néanmoins, une belle moisson d’informations a été collectée. Centralisées localement en mairie, elles seront ensuite transmises à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’organisme est le seul habilité à exploiter les questionnaires. “Quelles KPVSTBGJOEFSFNFUUSFBVQMVTUyUVONBYJNVNEFGPSNVMBJSFTBVYHFOTRVFKFTVJTBMMnFFOTVJUFSnDVQnSFS SFNQMJTMFTVOTBQSoTMFTBVUSFThMFVSEPNJDJMF³FYQMJRVFUFMMF$µFTUTBUBDUJRVFHBHOBOUF4JTBDBSUF USJDPMPSFMVJBPVWFSUCJFOEFTQPSUFTFMMFBQVDPNQUFSTVSMFSFMBJTFGGJDBDFEFTHBSEJFOTEµJNNFVCMFRVJ OµPOUQBTNBORVnEFSFMBZFSMµJOGPSNBUJPOTVSMFTQSnDJFVYGPSNVMBJSFT ²5PVTMFTIBCJUBOUTDPODFSOnT nUBOUBVDPVSBOUEFNBWFOVFKFOµBJQBTFTTVZnEFSFGVTQBSUJDVMJFS+µBJUSPVWnMFTHFOTBDDVFJMMBOUT³6O DBGnQBSDJVOQFUJUHiUFBVQBSMhEFRVPJEPOOFSEVD¯VShMµPVWSBHFFUDPNCMFSTPOHP~UEFTBVUSFT²+F DPOTBDSBJTUSPJTIFVSFTQBSTPJSBQSoTNPOUSBWBJMBVSFDFOTFNFOU³"WFDVOJOUnSpUNBSRVn ²+FNµJOUnSFTTFhNBWJMMFFU KµBWBJTFOWJFEFTFOUJSBWBOUUPVUMFNPOEFMFTnWPMVUJPOTEµVORVBSUJFShMµBVUSF³ RVBSUJFShMµBVUSF³BKPVUFUFMMF &OFMMFBWBJUPQnSnBV-VUI$µFTUTBTJYJoNFQBSUJDJQBUJPOEFQVJT²-µBOOVBMJTBUJPOEVSFDFOTFNFOUSFOEMFTTUB UJTUJRVFTQMVTDPInSFOUFTEPOOFVONFJMMFVSBQFSmVEFMµnWPMVUJPOEnNPHSBQIJRVFFUOPVTSFOEMBUiDIFNPJOTTUSFTTBOUF³ OPUF'BSJEBRVJBWBJUEnKhSFDFOTnBV'PTTnEFMµ"VNyOFJMZBDJORBOT&MMFUFOUFVOFQSFNJoSFBOBMZTFhDIBVE²1BSSBQQPSU hKFUSPVWFRVFMFRVBSUJFSBWJFJMMJEBOTTPOFOTFNCMFFURVFMBQPQVMBUJPOZFTUQMVUyUTUBCMF³FTUJNFUFMMF-µnUVEF QPJOUVFEFTEPOOnFTSFDVFJMMJFTDPOGJSNFSBPVJOGPSNFSBTPOSFTTFOUJ.BJTFOFMMFQPTUVMFSBFODPSFBVSFDFOTFNFOU EBOTTBWJMMF (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Encombrants Collecte unique chaque premier lundi du mois O À vos agendas, Post-it et autres pense-bêtes, la collecte des objets p. 28 encombrants s’effectuera désormais le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Première collecte, le 6 avril prochain. Recensement nevilliers propreté collectent environ 2 600 tonnes de déchets, parmi lesquels ceux issus de dépôts sauvages. Cela se traduit par un détournement de leur mission d’origine, une perte de temps, des trajets supplémentaires pour les camions de ramassage et un surcoût pour la collectivité. Pour remédier à cet état de fait, un nouveau mode de fonctionnement a été envisagé. À compter du 6 avril prochain, la collecte des objets encombrants se fera le premier lundi de chaque mois sur l’ensemble de la ville. Le ramassage, effectué par quatre bennes tasseuses, 4BNFEJ BWSJM h /BOUFSSF MF DFOUSF EF USJ EFT DPMMFD UFTTnMFDUJWFTEV4ZDUPNEF Mµ"HHMPNnSBUJPO QBSJTJFOOF PVWSF TFT QPSUFT BV QVCMJD EF I h IFVSFT %nQBSU EF WJTJUF UPVUFT MFT NJOVUFT $FOUSF EV 4ZDUPN SVF -BWPJTJFS /BWFUUFTHSBUVJUFTBVEnQBSU EF MB TUBUJPO 3&3 " 3VFJM .BMNBJTPOh I I I I I FU I XXXTZDUPNQBSJTGS 1 Gennev o s 2 Gennev o s 3 Gennev o s… 8 % de a popu a on on é é recensés P lus de 600 tonnes d’objets encombrants sont ramassés chaque année à Gennevilliers. Actuellement, cette collecte a lieu sur deux jours : le secteur ouest de la ville est collecté le mardi qui précède le dernier mercredi du mois et le secteur est le dernier mercredi du mois. La limite entre les deux zones étant l’avenue GabrielPéri et la rue Jean-Jaurès. Aujourd’hui, cette organisation a besoin d’être modifiée pour gagner en efficacité. En effet, certains habitants ne s’y retrouvent pas entre le secteur dont ils dépendent et le jour de collecte correspondant, d’autres profitent du week-end pour débarrasser sous-sol ou placards de leur bric-à-brac. Résultat, une quantité d’objets aussi hétéroclites que disgracieux s’amoncellent sur la voie publique dès le dimanche soir. À cela s’ajoute la présence de déchets qui ne sont pas considérés comme des encombrants, tels les déchets verts (tonte de gazon, feuilles, branchages), les pots de peintures, les batteries, le verre, les gravats, le bois, qui ne peuvent être récupérés dans le cadre de la collecte des encombrants et dont la présence dégrade l’environnement urbain. Annuellement, les agents du service Gen- La motivation des bénévoles Un autre projet, avec l’ASDES (réseau Accès aux soins, aux droits et éducation à la santé), pourrait amener le Resto à devenir un point-relais vers l’accès aux soins en repérant les familles qui en sont privées. En effet, les Restaurants du Cœur ne souhaitent pas être considérés uniquement comme pourvoyeur d’aide alimentaire. Lors de l’inscription, le dossier détaillé rempli par le bénéficiaire potentiel permet de vérifier les droits, d’aider dans des démarches administratives, d’orienter, voire de A Dès e 6 avr a co ec e s’effec ue e prem er und du mo s EnvironNement Sans travail, elle doit nourrir ses quatre enfants de 18 mois à 10 ans. “Je prends tout ce qu’on me donne. Les bénévoles sont très gentils. Ce qui est bien, c’est qu’on discute aussi.” Bien avant l’ouverture à 8 h 30, et alors que les bénévoles déchargent les marchandises et mettent en place les produits du circuit alimentaire (des légumes aux surgelés) dans la grande salle et les espaces café, inscriptions et vêtements dans une salle voisine, la file d’attente se forme calmement dans la cour de l’ancienne école Gallieni. Chaque personne bénéficiaire a droit à six repas hebdoma hebdomadaires. À Gennevilliers, en partenariat avec le centre de prévention santé, une diététicienne est présente deux fois par semaine pour faire connaître les produits proposés à des personnes qui n’ont pas toutes des habitudes culinaires françaises traditionnelles, apprendre à les cuisiner mais aussi prodiguer des conseils de diététique. O La 23e campagne des Restaurants du Cœur n’annonce hélas pas des lendemains meilleurs, étant donné la hausse des familles secourues. Au-delà de l’aide alimentaire, l’association est aussi un maillon important de l’accompagnement social des personnes en difficulté. dès 6 heures du matin, s’adaptera ainsi aux besoins des habitants, qui auront tout loisir, durant le week-end, de se débarrasser de leur canapé fané, chaise cassée et autre commode déglinguée. EnvironNement (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Une misère qui n’en finit pas Encombrants Frédéric Lombard 'BSJEB5FSLJBMFTPVSJSF-µBHFOUSFDFOTFVSBCPVDMnBWBOUMµIFVSFMBUPVSOnFEFTMPHFNFOUTRVFMµ*OTFF MVJBWBJUDPOGJnFEBOTMFRVBSUJFSEV'PTTnEFMµ"VNyOF-BUPVS4BJOU+VTUMBQMBDF+VMFT(VFTEFVOIBMM SVF.P[BSUFUEFVYQBWJMMPOTnUBJFOUTPOQnSJNoUSFEµJOUFSWFOUJPO 6OFQBSGBJUFDPOOBJTTBODFEVUFSSBJOVOCPOTFOTEFMµPSHBOJTBUJPOFUVOFSJHVFVSEµBSQFOUFVSPOUnUn DFUUFBOOnFFODPSFTFTNFJMMFVSTPVUJMT.BJT'BSJEBOµBQBTDIyNn²+µBJNJTMFQBRVFUEoTMFTQSFNJFST Etienne Kosianski, démographe et coordinateur du recensement à la mairie. Ils aident également les bailleurs à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle RestoDuCœur p. 26 Farida, agent recenseur : “Mission accomplie !” que soient les communes en France, les résultats éclaireront les décisions publiques sur les besoins en matière d’équipements collectifs comme les écoles, les hôpitaux, les gymnases, etc.”, explique (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST RecenSement OLe 21 février s’est Fleurissement UNE CONFÉRENCE-DÉBAT DE SERGE BOIMARE lundi 9 mars, à 18 h 30 salle du conseil municipal. Quelle solution l’école peut-elle proposer pour ces enfants ? (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST ou les disponibilités de main-d’œuvre, ou les associations à mieux répondre aux besoins de la population. C’est aussi la perspective pour les communes en expansion démographique de bénéficier de nouvelles dotations financières, et d’augmenter le nombre de leurs conseillers municipaux. p. 22 “Échec scolaire et empêchement de penser” d’apprentissage dès qu’il y a nécessité de chercher ou de réfléchir : agitation, instabilité, endormissement, troubles somatiques (maux de tête, de ventre, nausées, crampes). Troisième signal, l’auto-dévalorisation qui paralyse le fonctionnement intellectuel, « je suis nul », « j’y arriverai jamais ». L’élève s’attaque lui-même et s’attribue l’échec. Il se sent persécuté par l’apprentissage donc dévalorise le travail qui est pro proposé, devient provocant, agressif, inso insolent et attribue l’échec au contenu et à l’enseignant, « C’est nul ce qu’on me fait faire ! ». Lorsque ces trois signes sont repérés chez le même enfant, in incontestablement, nous sommes devant l’empêchement de penser. 4FSHF#PJNBSF L’échec scolaire a tou- 4# Trois signaux doivent nous alerter. RecenSement A lors que la campagne hivernale des Restaurants du Cœur ne s’achèvera que fin mars, Jacques Chabault, responsable du Resto de Gennevilliers, qui accueille aussi des personnes de Villeneuve-la-Garenne et d’Asnières, a déjà comptabilisé 200 familles de plus que l’an dernier à la même époque (mi-février). Si 700 familles étaient inscrites début décembre, 1 050 étaient reçues mi-février, dont 40 % de nouvelles par rapport à l’année dernière. 14 500 repas ont été servis lors des quatre distributions hebdomadaires de la semaine du 9 au 13 février. Parmi les 375 familles majorées, c’est-à-dire qui touchent moins de la moitié du barème établi par les Restos, on dénombre 151 personnes seules qui touchent moins de 300 euros par mois pour vivre ! Koubi, Gennevillois de 53 ans, ne travaille plus en raison d’un handicap. “Je suis venu aux Restos sur les conseils de ma sœur qui avait eu l’occasion de travailler avec eux, raconte-t-il. Je viens deux fois par semaine. Je rencontre des gens, je les aide. Depuis que je viens ici, je réussis à mettre 40 euros de côté sur les 660 que j’ai par mois.” Fatima est venue ce matin-là avec deux amies de différents quartiers de Gennevilliers. (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST p. 24 Une collecte spécifique Le “un pour un” %FQVJT OPWFNCSF DF EJTQPTJ UJG QSnWPJU RVF QPVS UPVU BDIBU EµVO BQQBSFJM nMFDUSJRVF PV nMFDUSPOJRVF OFVGMFWFOEFVSEPJUSFQSFOESFHSBUVJ UFNFOUMµnRVJQFNFOUVTBHnEVNpNF UZQF$FUUFSnHMFNFOUBUJPOJOTUBVSFMF QSJODJQF EF SFTQPOTBCJMJUn nMBSHJF EV QSPEVDUFVS -F DP~U EF MB DPMMFDUF FU EVUSBJUFNFOUEVOQSPEVJUVTBHnFTU BJOTJJODMVTEBOTTPOQSJYEFWFOUFWJB VOF nDPUBYF 6OF GPJT DPMMFDUnT MFT BQQBSFJMTnMFDUSJRVFTFUnMFDUSPOJRVFT FOGJOEFWJFTPOUFOWPZnTQBSMFTEJT USJCVUFVSTEBOTEFTTUSVDUVSFTTQnDJB MJTnFT P} JMT TPOU FOTVJUF TPJHOFVTF NFOU EnTBTTFNCMnT EnQPMMVnT QVJT SFDZDMnT-FTTVCTUBODFTOPDJWFTTPOU BJOTJDPSSFDUFNFOUUSBJUnFTMFTNBUn SJBVYSFDZDMBCMFTDPNNFMFTNnUBVY PVMFWFSSFEFTUVCFTDBUIPEJRVFTSn DVQnSnTFUSFDZDMnTBGJOEnDPOPNJTFS EFTSFTTPVSDFTOBUVSFMMFT0OFTUJNF RVFTVSFOWJSPONJMMJPOEFUPOOFT EF %&&& QSPEVJUFT DIBRVF BOOnF MB NPJUJnQSPWJFOUEFTNnOBHFTTPJU LHBOIBCJUBOU &U EµJDJ EJY BOT PO QSnWPJURVFDFWPMVNFBVSBEPVCMn Par ailleurs, à dater du 1 janvier 2010, les DEEE (déchets d’équipements élec électriques et électroniques), mélangés avec les objets encombrants et transportés dans une benne tasseuse, ne seront plus acceptés dans les centres de tri du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne). D’où la décision, par la Ville, d’organiser, dès maintenant, une collecte spécifique de ce type de déchets dans le cadre de la collecte des encombrants. Ainsi, le premier lundi de chaque mois également, deux véhicules utilitaires équipés d’un hayon collecteront sur toute la ville ces DEEE (sont concernés le gros et petit électroménager, du réfrigérateur au sèche-cheveux ; les appareils hi-fi : téléviseurs, lecteurs DVD, caméscopes ; les équipements informatiques et de télécommunication : ordinateurs, téléphones fixes et portables, consoles et accessoires de jeux vidéo…). Lesquels seront ensuite acheminés à la déchèterie. Restaurants du Cœur Fabienne Dagouat Aide alimentaire et sociale aussi. Un geste civique 7PVTTPVIBJUF[WPVTEnCBSSBTTFSSBQJ EFNFOUEµVOWJFVYNBUFMBTEFRVFM RVFTTBDTEFHSBWBUTPVEµVODPOHn MBUFVSRVJWJFOUEFSFOESFMµiNFTBOT BUUFOESFMFQSPDIBJOKPVSEFDPMMFDUF "ZF[MFSnGMFYFEnDIoUFSJF$µFTUTJN QMF SBQJEF FU HSBUVJU -B EnDIoUFSJF FTU PVWFSUF h UPVT MFT (FOOFWJMMPJT *M TVGGJU EF TF NVOJS EµVO KVTUJGJDBUJG EFEPNJDJMFFUEµVOFQJoDFEµJEFOUJUn MPST EF MB QSFNJoSF WJTJUF 6O CBEHF FTU BMPST EnMJWSn QPVS MFT GVUVST En QyUT0VWFSUEVMVOEJBVTBNFEJEF IFVSFThI SVFEFT$BC¯VGT 5nM (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST p. 30 Droit dans ses Santiags L Le parc des Sév nes Entreprises O Du projet à sa réalisation, il faut parfois plusieurs années… L’amé- nagement du parc des Sévines a connu plus de cinquante ans de rebondissements avant d’aboutir à l’agréable lieu de sports et de loisirs qu’il est aujourd’hui. contres sportives de haut niveau. Au fil des années cinquante, le budget sportif de la Ville augmente et les aménagements sur le parc des sports s’enchaînent avec deux nouveaux terrains de football. Pourtant, le projet de piscine en plein air ne peut être mené à bien, faute de crédits ou de subventions complémentaires. Entre-temps, la municipalité a dû se tourner vers la construction d’équipements sportifs attachés aux groupes scolaires qui accueillent la nombreuse jeunesse gennevilloise issue du « baby-boom ». C e mois-ci, au Tamanoir, on ouvre grand les frontières. De véritables bêtes de scène viennent nous débiter leurs rythmes déjantés et survoltés. Le printemps va être chaud ! Samedi 14, à 20 h 30, De Kift et Poney Club. Issu de la vague punk des années 80 et fondé en 1988, De Kift (la jalousie, en flamand) est une fanfare hollandaise à la mise en scène théâtrale. Les textes sont scandés ou chantés en chœur, la musique est un savant mélange de rythmes électriques. Essentiellement instrumentale, la musique jazzfolk de Poney Club s’appuie sur de constants changements d’ambiances et de rythmes : on passe d’une accalmie méditative à une cavalcade bruitiste. C’est cependant lorsqu’ils ruent dans les brancards que ces poneys se montrent les plus convaincants. Samedi 21, à 20 h 30, So Called et Pulpalicious, dans le cadre du festival Chorus des Hauts-de-Seine. Qui ose faire une reprise gipsy-électrique ©6OFUPVSEFQBSBDIVUBHF l en aura fallu des années pour que le parc des Sévines, tel que nous le connaissons aujourd’hui, trouve sa vocation définitive de lieu voué aux sports, aux fêtes communales et aux simples promenades ! Le mot « Sévines » lui-même semble remonter, d’après Henri Lecourtois, qui a étudié au début des années soixante-dix la topographie de Gennevilliers, au temps où une partie du territoire communal était plantée de vignes autour de la « Croix des Vignes », « Sévines » signifiant simplement « sept vignes ». Dès son accession aux affaires, en 1934, la municipalité de Jean Grandel envisage la réalisation d’un parc des sports à l’emplacement des anciennes carrières -FTDVMQUFVS)FOSJ.BSRVFU© de la rue des Cabœufs. En novembre 1936, un projet d’aménagement prévoit la réalisation « d’une piscine d’été, d’un gymnase, d’un jardin public et de jeux de plein air ». Les premières expropriations aux dépens de la société « Carrières de Gennevilliers » et de propriétaires d’immeubles ou de terrains ont lieu dans les années qui suivent. Pourtant, la déclaration de guerre met fin au projet, le préfet de la Seine indiquant, le 14 septembre 1939, “en raison des cir circonstances actuelles, j’estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’instruction de cette affaire”, c’est-à-dire l’aménagement d’un parc des sports. Après guerre, l’idée est reprise par le nouveau maire Waldeck L’Huillier, en 1947. Le site envisagé pour ce parc des sports est toujours les anciennes carrières de la rue des Cabœufs. En 1949 et 1950, des travaux de viabilisation sont engagés. On trouve sur ce parc un terrain de football stabilisé, une plateforme de basket, un square ainsi qu’une tour de parachutage (voir son histoire dans Gennevilliers Magazine, décembre 2000, p. 24-25). Aujourd’hui, et depuis 1967, c’est le gymnase Auguste-Delaune qui occupe l’emplacement de cette étonnante tour, œuvre du ministère de l’Air inaugurée en 1946. Les 9 et 10 avril 1950, le parc, auquel a été donné le nom de Staline, est officiellement inauguré, avec de nombreuses ren- GRTgaz au quatrième étage L ocalisé à Clichy, dans une ancienne usine à gaz depuis 1971, le Centre d’ingénierie de GRTgaz, lui-même filiale du groupe GDF Suez, a déménagé fin 2008 dans l’immeuble de bureaux « Le Delage », bâti sur l’ancien site des usines Chausson. Ce Centre d’ingénierie abrite non seulement les départements Projets, Technique et Fonctions d’appui (RH, gestion, communication…) mais aussi l’agence Paris-Normandie, qui compte deux autres sites à Rouen et Marne-la-Vallée. Le Centre d’ingénierie devant libérer ses locaux de Clichy, le choix du site de Gennevilliers s’est fait pour des raisons de proximité avec l’ancien siège, avec la direction générale de GRTgaz installée à Paris, à la limite de Levallois, et avec le domicile des agents qui habitent pour la plupart dans les Yvelines et le Vald’Oise. La superficie de 10 000 m correspond à celle dont disposait le Centre d’ingénierie à Clichy. “Nous avons préparé ce déménagement comme un projet, précise Michel Chapon, directeur adjoint du Centre, en organisant des visites sur -FQSPKFUEnGJOJUJG© Jean-Michel Masqué %FTWJHOFT© (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST FUGJOBMFNFOUVOQBSD© OLe Centre d’ingé- nierie de GRT gaz, expert dans le domaine du transport du gaz naturel, s’est installé à Gennevilliers fin 2008. Filiale de GDF Suez, son savoir-faire est reconnu en France. place et en communiquant largement.” Des moyens de transport proches, un restaurant interentreprise et une salle de fitness complètent les services que les employés trouvent à Gennevilliers. Le Centre d’ingénierie pilote les projets de construction et de rénovation, et réalise les équipements de GRTgaz pour le transport du gaz naturel. Ces équipements sont des gazoducs, canalisations assurant le transport du gaz naturel sous haute pression et à longue distance, des stations de compression, installations qui compriment le gaz pour le maintenir à la pression souhaitée, et des stations d’interconnexion, installations qui connectent plusieurs gazoducs pour orienter le gaz transporté dans différentes directions. Cela constitue le pilotage permanent d’une cinquantaine de projets d’envergure nationale et d’environ 600 projets d’envergure régionale. La pose d’un gazoduc, par exemple, nécessite plusieurs étapes : décision de réalisation, concertation-consultation, état des lieux avant travaux, construction d’une piste de travail pour le passage des engins, préparation des tubes, soudage des tubes, protection de la canalisation contre la corrosion, ouverture de la tranchée, mise en fouille (dépose du gazoduc au fond de la tranchée), remblaiement, remise en état du terrain, état des lieux après travaux. Pour repérer la canalisation dans le sous-sol, des bornes jaunes sont installées. Un gazoduc est .JDIFM$IBQPO (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Le stockage aussi p. 47 Le Centre d’ingénierie travaille aussi pour GDF Suez, filiale Storengy, dans le domaine des stockages souterrains (aquifère pour le stockage dans des roches poreuses, et salin pour le stockage dans des cavités salines). Ce stockage permet de conserver du gaz naturel d’une saison à l’autre pour répondre à la demande. Il existe 14 sites de stockage souterrain en France situés entre 400 et 1 600 mètres de profondeur. Ils peuvent renfermer plus de quatre mois de consommation nationale. Parmi les grands projets qui sollicitent en ce moment l’expertise du Centre d’ingénierie, on note la construction d’un gazoduc, dit liaison Beauce-Mantois, entre Saint-Arnoult-des-Bois (28) et Fontenay-Mauvoisin (78). Il devrait renforcer la canalisation existante « artère de Beauce ». Le Centre planche aussi sur l’étude de raccordement au réseau du futur terminal méthanier d’Antifer (76) par une nouvelle canalisation, dite « artères Caux-Roumois », entre SaintJouin-Bruneval (76) et Saint-Pierre-duBosguerard (27). En fonction des différentes études techniques d’impact et de sécurité, du temps de concertation et des différents délais d’enquête et d’autorisation, un tel projet atteint une durée d’environ quatre ans. Le Centre d’ingénierie peut également intervenir sur des projets internationaux engagés par le groupe GDF Suez. Jean-Michel Masqué (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Mars 2009 - N°190 * TWh : Terawattheure. Le watt-heure est l’unité de mesure d’énergie correspondant à la quantité produite en 1 heure par une machine d’1 watt. 1 Kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh. 1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh. 1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh. 1 Terawattheure TWh = 1 000 GWh. (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Adresses utiles Expression des groupes politiques -µBTTPDJBUJPOOVNJTNBUJRVFEF(FOOF WJMMJFSTPSHBOJTFBWFDMFDPODPVSTEF MB 7JMMF TPO 4BMPO UPVUFT DPMMFDUJPOT TBNFEJNBSThMµ&TQBDF(SnTJMMPOT 6OFWJOHUBJOFEµFYQPTBOUTTPOUBUUFO EVTEFIhI#VWFUUFFUTBOEXJDIFT TPOU QSnWVT QPVS MFT QFUJUT DSFVY FU MFTHSBOEFTTPJGT-µFOUSnFFTUHSBUVJUF 3FOTFJHOFNFOUT FU JOTDSJQUJPOT BVQSoTEµ)FOSJ-F-BZBV FNBJMIFOSJMFMBZ!BMJDFBETMGS SVF'SBOmPJT,PWBD 4P$BMMFE et sans paroles du Billie Jean de Mickael Jackson ? Réponse : Josh Dolgin, leader du groupe So Called, canadien et agitateur patenté, bien décidé à exploser les musiques traditionnelles juives à coups de beats tranchants. Il a inventé là une « tuerie » : le hip-hop yiddish. Yala ! Qui utilise les platines comme des instruments de musique ? Les quatre membres de Pulpalicious, un « scratch band » performant, où chacun joue son répertoire. “La recette se travaille comme en cuisine : on crée, on goûte, on sélectionne, on fait déguster, indiquent Mr Style, Access, Prims et Don Hutch. Ç Ça se construit, ça mûrit et ça prend des tournures auxquelles on n’aurait même pas pensé !” Samedi 4 avril, à 20 h 30, La Casa. Pierre Le Feuvre et Jean-François Péculier ont mis deux ans pour trouver la bonne formule de La Casa : un son acoustique électro bidouillé, mais folk dans l’esprit. On part pour une balade à travers le désert, où se côtoient lignes de guitares arides et sèches et trompettes inspirées, façon mariachi. Sur leur premier album autoproduit, intitulé Les Trucs abîmés, figure Go, go, go, balade mélancolique qui peut aussi s’écouter à l’ombre des cactus. O BWFOVF-VDFUUF.B[BMBJHVF 5nM 14e RENCONTRE LITTÉRAIRE OSAMEDI 21 MARS, À LA BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ-MALRAUX Et si l’on parlait d’amour P our la 14 édition des rencontres littéraires du Luth, la bibliothèque André-Malraux organise un concert littéraire et convie la romancière Alice Ferney, adepte du roman classique dont elle exploite avec brio la veine introspective. La féminité, la différence des sexes, la maternité, le sentiment amoureux sont ses thèmes de prédilection. Ses personnages sont d’illustres anonymes dont le lecteur pénètre les vies sans fausse pudeur ni atermoiement, mais avec émotion et poésie. Pas à pas, le lecteur s’identifie à ces êtres qui vivent et souffrent des vies comparables aux nôtres. Alice Ferney est l’auteur, entre autres, de L’Elégance des veuves (1995), La Conversation amoureuse (2000), Dans la guerre (2003), Les Autres (2006). Son dernier ouvrage, Paradis conjugal, est paru en 2008. La rencontre est suivie d’une vente-dédicace. Un buffet (participation de 5 euros), concocté par l’association Cuisines du Monde, est proposé, et pour lequel la réservation est indispensable au 01 40 85 60 73 ou 01 47 94 09 24. O «IFVSFT BWFOVF-VDFUUF.B[BMBJHVF THEATRE ODU 6 AU 22 MARS Concert littéraire §+FNFTVJTSFNJTFhMµBUUFOESF¨ UFMFTUMFUJUSF°nOJHNBUJRVF°EF DF DPODFSU MJUUnSBJSF BWFD 'SnEnSJ RVF#SVZBTQPVSMBMFDUVSFBDDPN QBHOnF QBS "EFMJOF -FDDF BV WJPMPO WJPMPO DFMMF 'SnEnSJRVF #SVZBT BQQSnIFOEF DIBRVFUFYUFDPNNFVOF§QBSUJUJPOEF QBSPMFT¨RVFMRVFTPJUMFSnQFSUPJSF DMBTTJRVF PV DPOUFNQPSBJO 1PVS FMMF MBWPJYJOTUSVNFOUEPJUpUSFBVTFSWJDF EF MµnDSJUVSF QPVS SnWnMFS DF RVJ GBJU MB DIBJS EµVOF QFOTnF &MMF EPOOF h DIBRVF GPJT VOF WFSTJPO TJOHVMJoSF FU QPVSUBOU TJ TFNCMBCMF EF MµBNPVS NJT FO UFYUF QBS EFT GFNNFT UFMMFT $B NJMMF-BVSFOT4ZMWJF(FSNBJOMFTEFVY .BSHVFSJUF :PVSDFOBS FU %VSBT "MJDF 'FSOFZ-BQSnTFODFEVWJPMPODFMMFFYJ HFBOUFFUiQUFQBSUJDJQFEµVOFNpNF nNPUJPO ODU 18 MARS AU 11 AVRIL Portrait/Portrait Sables et Soldats D epuis 2007, à l’invitation de Pascal Rambert, Rachid Ouramdane, danseur et chorégraphe, est artiste associé du Théâtre de Gennevilliers. Après « Surface de réparation », créée avec douze sportifs gennevillois, l’association continue. Rachid vient aux ateliers d’écriture de Pascal et fait des phrases (de danse) au milieu de (phrases) de texte. En associant phrase de danse et phrase de texte, corps, sujets, figures, mouvements, gestes se répondent, donnant matière à un spectacle, « Portrait/Portrait ». Dans ces quatre créations chorégraphiques, on perçoit les préoccupations du chorégraphe : la construction des identités contemporaines, la violence des conflits armés, la rencontre de l’autre, la mémoire… La technologie, aussi, est convoquée notamment pour le solo, « Les Morts pudiques », forme d’autoportrait construit à partir de fragments d’histoires collectées sur le Net. À partir de textes et interviews récoltés lors de plusieurs voyages au Vietnam, il crée « Loin… », où là encore la forme solo est utilisée comme lieu de résonance de multiples individus. « De mes propres mains », écrit par Pascal Rambert pour un homme, est joué ici par une femme, “parce que le sentiment de mélancolie ou de rapports difficiles aux relations humaines est aussi bien partagé par les É hommes que les femmes.” « Un Garçon debout », enfin, interroge sur la capacité que nous avons de regarder un individu sans entrer dans des problématiques identitaires. O %VBVNBST§ -PJO© ¨FU§ %FNFT QSPQSFT NBJOT ¨ %V BV NBST § -FT.PSUTQVEJRVFT ¨FU§ 6O(BSmPO EFCPVU ¨ 3FQSnTFOUBUJPOT MFT NBSEJT NFSDSFEJTKFVEJTWFOESFEJTTBNFEJTh IPVIMFEJNBODIFh IFVSFTPVIFVSFT3FMiDIFMFMVOEJ 3nTFSWBUJPOT BV BWFOVFEFT(SnTJMMPOT crite en 2004, jouée en 2005 à l’Agora Theater de Tokyo, la pièce « Sables et Soldats » du Japonais Oriza Hirata, traite de l’envoi de forces défensives en Irak. L’auteur met en scène des soldats qui marchent interminablement dans le désert. Des conversations drôles et absurdes se succèdent entre les militaires obligés de marcher simplement devant eux et les civils de passage (un père, et sa fille, à la recherche de sa femme, un couple en voyage de noces…), mettant ainsi en évidence l’absurdité des existences humaines au champ de bataille. “C’est le roman d’Ashihai Hino, « Le Blé et les Soldats », décrivant l’absurdité du bourbier de la guerre sino-japonaise, qui a servi de motif pour l’écriture de « Sables et Soldats », indique Oriza Hirata. Le seul point commun entre les deux est que les soldats continuent d’avancer dans un bourbier. Ici, c’est d’autant plus un bourbier que le désert est sec.” O 3FQSnTFOUBUJPOT MFT NFSDSFEJT WFO ESFEJTFUTBNFEJhIMFTNBS ESFEJTFUTBNFEJhIMFTNBS EJTFUKFVEJThIMFEJNBODIF hIFVSFT3FMiDIFMFMVOEJ3nTFS hIFVSFT3FMiDIFMFMVOEJ3nTFS WBUJPOTBVBWF OVFEFT(SnTJMMPOT (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST p. 33 Culture une canalisation faite de tubes d’acier qui supporte des pressions allant jusqu’à 90 bars, et est enterrée à un mètre de profondeur minimum. p. 48 EntrePrises ©%FTQBSBDIVUJTUFT (FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST Le Delage Avis aux collectionneurs ! Fanfare hollandaise, hip-hop yiddish 6OQSPKFUEBNnOBHFNFOU© EntrePrises "I 3nTFSWBUJPOTBV Sonore et visuel %PNJOJRVF #MBJT FYQPTF h MB HBMFSJF &EPVBSE.BOFUKVTRVµBVBWSJMTPVT MFUJUSF§%nDnMnSBUJPO¨VOFOTFNCMF EFQJoDFThMBDSPJTnFEFTBSUTWJTVFMT FU TPOPSFT WPJS (FO.BH EF GnWSJFS *DJVOFWJEnP§5SBOTQPTJUJPO¨EPOU MµJNBHF TF DPODFOUSF TVS MµFYnDVUJPO EµVOF JNQSPWJTBUJPO NVTJDBMF KPVnF QBS MF USPNQFUUJTUF DBOBEJFO (PSEPO "MMFO-hVOFEPV[BJOFEFDZNCBMFT §-FT%JTRVFT¨NPVMnFTFOUFSSFFU TVTQFOEVFT h EFT GJMJOT EµBDJFS 1MVT MPJOVOFDFOUBJOFEFDiCMFT§5SBOT NJTTJPO ¨ FOWBIJU MµFTQBDF &OGJO § -FT $PSEFT ¨ VO DiCMF nMFDUSJRVF EPOU VO GSBHNFOU FTU DPOTUJUVn EµVO OnPO nDMBJSn© 6OF FYQP DPOUFNQMB UJWFFUQPnUJRVF QMBDF +FBO(SBOEFM BV 7JMMBHF %VNBSEJBVWFOESFEJEF IhI MF TBNFEJ EF I h I FU TVS SFOEF[WPVT5nM OEN MARS, AU TAMANOIR Menacé par l’A15 L’extension du parc des sports reprend à la fin des années soixante puisque sortent de terre tour à tour le gymnase Auguste-Delaune (1967), les premiers courts de tennis (1970) et le skate parc. Mais, fin 1975, la Ville reprend la gestion du parc de loisirs et étudie la jonction de ce parc avec le square Auguste-Delaune voisin en coupant la rue du Moulin-de-Cage, ce qui sera fait quelques années plus tard. L’existence de cet ensemble d’espaces verts et sportifs est menacée, à la fin des années soixante-dix, par un des projets de tracé de l’A15 qui envisageait de le couper en deux ! Au contraire, le nouveau parc des sports et des loisirs, désormais identifié comme parc des Sévines, voit l’inauguration de son centre équestre en 1980 et l’ouverture de quatre courts de tennis. Un peu plus tard, un sculpteur et des jeunes Gennevillois aménagent une aire de jeux. Désormais, le parc des Sévines est voué à l’équitation, à la boxe et l’haltérophilie (gymnase Auguste-Delaune), au tennis et au football, auxquels se sont joints au fil des ans pétanque, boules lyonnaises et roller. Mais la promenade y est aussi à l’honneur ainsi que les fêtes populaires de La Voix populaire ou de la municipalité. On se souvient encore de la fête médiévale du 21 juin 2003, célébrant les 700 ans de Gennevilliers, ou de la fête des anges de juin 2008 ! En 1966, au Palais des Sports, il chante Les Crayons de Couleurs pour Martin Luther King, au cours d’un gala contre le racisme. La même année, il fait son premier Olympia où, en première partie, figure Marianne Faithfull. En 1970, il compose Tendez-lui la main pour le Comité français contre la faim, organise deux concerts à l’Olympia pour faire connaître aux médias la mucoviscidose. Emmené par Renaud, il participe au disque Chanteurs sans frontières pour l’Ethiopie. Amoureux des chevaux, il crée des stages d’équitation pour les enfants, et, en 1997, on inaugure une école qui porte son nom à Montauban. Ouf… Une vie bien remplie pour cet écologiste convaincu, qui préfère passer le plus clair de son temps dans sa ferme en Ardèche, entre poules, chèvres, ânes et tracteur. Hugues reste Aufray. O CONCERT GRTgaz spéc a s e du ranspor de gaz na ure HistOire HistOire Un parc qui a cherché sa voie e chiffre 9 revient souvent dans la vie d’Hugues Aufray. Il sort son premier 45 t en 1959. Il est né en 1929. Il fête donc ses 80 ans en 2009. Ce pionnier de la world music célèbre ses cinquante ans de carrière et a donné naissance à toute une génération de chanteurs à guitare (Renaud, Francis Cabrel, Yves Simon, Maxime Leforestier…). Il a adapté quantité de chansons sud-américaines, irlandaises, canadiennes, américaines, a découvert une pépite de la folk-song : Bob Dylan, et a créé moult tubes devenus des classiques : Santiano, Debout les gars, Hasta Luego, Dès que le printemps revient, Céline, Adieu Monsieur le professeur, Il faut ranger ta poupée… Dans le répertoire d’Hugues Aufray, chaque chanson a une histoire. Le célébrissime Stewball – qui veut dire boulette de ragout – lui a été inspiré par un cheval qui buvait du vin ! Santiano a été adaptée du folklore anglais. Hasta Luego a été écrit pour la lutte contre la drogue. p. 32 Histoire I CONCERT CON OHUGUES AUFRAY, VENDREDI 27 MARS, À LA SALLE DES FÊTES CultUre CultUre p. 44 Pratique Les nscr p ons sco a res Dès que e pr n emps rev en Hugues Aufray ses san ags ses chansons cu es es à a sa e des fê es Une fanfare ho anda se e du h p-hop y dd sh au Tamano r Un ma re de cornemuse au c néma Jean-V go De a danse au Théâ re Un cyc e Andy Warho p. 40 Sports Pour cé ébrer a ournée du 8 mars qua re por ra s de femmes spor ves Gennevilliers magazine - mars 2009 /3 ActuAlité Hommage La Municipalité interpelle la ministre Incertitudes sur l’ouverture de l’IUT R Lors de sa séance du 4 février dernier, le conseil municipal a rendu hommage à Madame Christiane Peron, ancienne élue municipale, décédée ce 3 février. Conseillère municipale et adjointe de 1971 à 1977, d’abord auprès de Waldeck L’Huillier, puis avec Lucien Lanternier à partir de 1973, Christiane Peron était très attachée à sa ville et à son quartier des Agnettes dont elle était responsable en tant qu’élue. Proche des habitants, elle voulait que leur parole soit entendue. Elle a porté notamment avec les élus du quartier la transformation en voie piétonne de l’avenue de la Libération. oland Muzeau, député et premier adjoint au maire, a adressé une question écrite à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur le devenir de l’IUT de Gennevilliers. En effet, de graves incertitudes pèsent sur l’ouverture prévue, à la rentrée 2009, de ce nouveau pôle universitaire conçu pour participer au rééquilibrage de l’offre universitaire dans le nord des Hauts-de-Seine, et répondre aux besoins de formation en gestion administrative et commerciale, carrières sociales. La date de livraison, pas plus que la prise en charge financière des nouveaux postes de professeurs, par l’Éducation nationale, ne sont en cause. Le souci se pose du côté des effectifs des non-enseignants : gardiens, appariteurs, secrétaires, personnel administratif. Ces emplois-là sont à la charge des universités. Mais, aujourd’hui, du fait d’un budget global en réduction, la présidence de l’université Paris X-Nanterre affirme ne pas être en mesure d’apporter les fonds nécessaires pour faire vivre ce site d’enseignement supérieur, qui doit accueillir à terme neuf cents étudiants. Une situation que déplore la Ville, d’autant plus qu’elle a financé cet équipement à hauteur de cinq millions d’euros par la mise à disposition gratuite du terrain. Pour sa part, le Conseil général a investi 38 millions d’euros pour la construction des locaux. À noter que les demandes de préinscriptions ont été deux fois supérieures au nombre de places. “Il importe maintenant que l’État assume toutes ses responsabilités, afin de permettre l’ouverture de ce pôle universitaire et garantir le fonctionnement normal de l’équipement”, affirme Roland Muzeau, qui demande que l’État s’engage financièrement en assurant la couverture des frais des postes des non-enseignants à la charge l’université Paris X-Nanterre. n Maison du tourisme Multimédia Prochains rendez-vous des ateliers d’initiation multimédia (à partir de 14 ans) : découverte de Windows : mardi 10 et jeudi 26 mars ; découverte d’Internet : mardi 17 mars ; recherche documentaire sur Internet, 1er niveau : jeudi 5 et mardi 24 mars ; recherche documentaire sur Internet, 2e niveau : mardi 3, jeudi 12 et mardi 31 mars ; recherche dans le catalogue : vendredi 27 mars. Inscriptions et renseignements au 01 40 85 66 47 ou 64 61. Sortie chez les Ch’tis Nager à contre-cancer Dimanche 22 mars, de 9 heures à 13 heures, la Ville et la Ligue contre le cancer organisent l’opération « Nager contre le cancer ». L’occasion d’associer sport et générosité, puisque les entrées ainsi que la vente de boissons et de petits articles seront reversées à la Ligue, au profit de l’amélioration du confort des malades dans les services de cancérologie pédiatrique du département. Par ailleurs, dans le cadre de l’opération « Troncs de Noël », la somme de 578,45 euros a été collectée à Gennevilliers. Le comité des Hauts-de-Seine de la Ligue remercie tous ceux qui se sont associés à cette opération. 4/Gennevilliers magazine - mars 2009 L a Maison du tourisme organise, samedi 28 mars prochain, une journée de découverte du pays des Ch’tis. Au programme : le matin, visite guidée de Cambrai pour un aperçu historique et architectural : l’hôtel de ville, la chapelle des Jésuites, la citadelle, la cathédrale et dégustation de la célèbre Bêtise de Cambrai. L’après-midi : visite de Lewarde, le plus important musée de la mine en France. Petite balade en train minier jusqu’au pied du puits pour découvrir les installations du triage de charbon où travaillaient les femmes et les « galibots ». n Voyage en bus. Nombre de places limitées à 50 personnes. 16 e par personne (Prix de revient : 32 e). Inscriptions à partir du samedi 28 février à la Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud. Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12. Félicitations L e 10 février dernier, cinquante-cinq jeunes diplômés, de niveau bac + 4 et plus ont participé à la réception organisée en leur honneur, en présence des élus et d’une quinzaine de personnes issues du monde de l’entreprise. Après le cocktail et le discours de bienvenue, le maire a félicité et récompensé individuellement chaque étudiant, à qui il a remis des chèques-cadeaux. n Bénévoles ActuAlité Réception des jeunes diplômés Vous souhaitez accompagner un enfant de moins de 16 ans dans sa réussite scolaire ? Le Projet de réussite éducative (PRE) vous offre cette possibilité. Il s’agit de mobiliser les volontés et les énergies citoyennes de la ville au service des enfants qui rencontrent des difficultés. Cette action peut concerner la scolarité, des activités, des sorties culturelles ou de loisirs, ou encore un accompagnement vers des structures existantes sur la ville (orthophonistes, CMP). L’expérience de l’équipe du PRE dans ce domaine montre que ce contact privilégié avec un adulte est, pour l’enfant, un gage d’épanouissement personnel et de confiance. Renseignement auprès de Magali Le Lay, au 01 40 85 48 57. Conseil local de la jeunesse Charte de la citoyenneté Le débat continue La Ville s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, qui résident, travaillent ou étudient à Gennevilliers, désireux de s’impliquer dans la relance du Conseil local de la jeunesse. Rendez-vous samedi 28 mars, à partir de 14 heures, salle du conseil municipal. Acquisition La Ville va procéder à l’acquisition d’un ensemble d’habitation du 13 au 21, rue Basly. Une délibération a été votée en ce sens par le conseil municipal pour empêcher tout projet de vente de ce bien « à la découpe », comportant le risque d’évolution de ce patrimoine en copropriété dégradée. Cette décision a également pour objet de favoriser tout projet d’offre de logements sociaux. 60 minutes pour la planète L ’ élaboration de la charte avance bien. Le débat se poursuit jeudi 12 mars, à 18 h 30, au Tamanoir, sur le thème : « Les outils de la démocratie, quels médias pour s’informer, quelles instances pour participer », en présence d’Arielle Vermillet-Parry, adjointe au maire déléguée à la vie citoyenne, et de Florence Durand-Tornare, déléguée générale de l’association Villes Internet, co-auteur d’un ouvrage sur la démocratie locale à l’ère d’Internet. Second rendez-vous, mardi 31 mars, à 18 h 30, salle du conseil municipal, pour la restitution de l’enquête menée par l’institut de sondage Ipsos, sur l’opinion des Gennevillois par rapport aux dispositifs de démocratie locale existants. Enfin, la Ville lance un appel à candidatures, auprès de tous les citoyens, en vue de la création pour la fin de l’année d’un spectacle de théâtre-forum. Ce projet de débat théâtralisé, orchestré par la compagnie théâtrale NAJE, ambitionne de mettre en scène la démocratie à travers les enjeux et les questions qu’elle soulève localement. Pour en savoir plus, rendez-vous, vendredi 13 mars, à 18 h 30, à la maison de l’enfance YouriGagarine. n Renseignements et inscriptions au 01 40 85 67 24. Pas de lumière pendant une heure le 28 mars prochain, de 20 h 30 à 21 h 30 ! C’est l’opération planétaire lancée par WWF pour aider à une prise de conscience écologique. La Ville s’associe à cet événement et éteindra les équipements publics qui, techniquement, peuvent être éteints à cette heure-là. Elle invite également les Gennevillois à s’associer à cette mobilisation en éteignant leurs lumières. Gennevilliers magazine - mars 2009 /5 ActuAlité Banquet Le traditionnel banquet de printemps des personnes âgées aura lieu les samedi 14 et dimanche 15 mars prochain, à la salle des fêtes. Ce banquet, qui s’adresse aux retraités de 60 ans et plus, réunit 1 700 personnes en salle sur deux jours, et 450 repas sont servis à domicile. Première pierre Le chantier de construction des 59 logements en location-accession de la résidence « Clos Griffon » a débuté le 5 janvier dernier pour une durée de 18 mois. La première pierre est posée jeudi 5 mars prochain, à 18 h 30. État civil Il est désormais possible de demander les pièces d’état civil en ligne, via le site internet de la Ville : www.villegennevilliers.fr. Sont concernés les actes de naissance, de mariage et de décès. Il suffit de remplir le formulaire de demande, qui sera transmis directement au service de l’état civil de la mairie pour être traité. Auxiliaires des Aveugles L’association les Auxiliaires des Aveugles a fêté ses 45 ans d’existence en septembre dernier. Elle offre aux déficients visuels une assistance pour les déplacements extérieurs ou à domicile, pour de la lecture ou la rédaction de courriers. Elle propose aussi des activités de groupe, culturelles (accompagnements au théâtre, concerts, musées) ou sportives (randonnées, cyclisme en tandem). L’association recherche dans chaque commune d’Ile-de-France de nouveaux bénévoles (pour un accompagnement très souple en fonction des disponibilités) et pour prendre la responsabilité de comités municipaux locaux. Renseignements complémentaires au 01 43 06 94 30. Alzheimer Conseil Organisme indépendant, Alzheimer Conseil a pour vocation d’accompagner les familles et de les aider à s’assurer du meilleur bien-être pour leur proche. L’équipe répond à toutes questions, évalue la prise en charge nécessaire, sélectionne les maisons de retraite, aide à obtenir toutes les aides, accompagne dans les démarches. Pour tous renseignements complémentaires, un numéro Vert (gratuit) est à disposition : 0 800 600 626, ainsi qu’un site Internet : www. alzheimer-conseil.fr 6/Gennevilliers magazine - mars 2009 8 mars, Journée de la Femme “Et si on chantait !” P our célébrer la Journée internationale du droit des femmes, dimanche 8 mars, plusieurs associations gennevilloises qui œuvrent dans ce domaine, dont Femmes Relais, l’Escale et Elles ouvrent la porte, proposent une matinée festive (10 h 30-12 h 30) sur le marché du Village intitulée « Et si on chantait ! ». Devant l’Espace santé-jeunes, se succéderont la compagnie Les Petits riens, avec un spectacle sur la parole des femmes engagées dans l’histoire, et la soprano Isa Lagarde, bien connue des Gennevillois. Un moment détendu et convivial après les rencontres-débats de fin janvier sur le thème « Être Femme, aujourd’hui ». n Université populaire Conférence d’Edouard Glissant S amedi 28 mars, à 15 heures, le Théâtre de Gennevilliers accueille l’écrivain martiniquais Edouard Glissant pour une intervention sur le thème « philosophie de la relation ». Par ailleurs, les conférences et cours proposés par l’Université populaire des Hauts-de-Seine se poursuivent. Conférences : « Les plastiques, de la molécule à l’objet », par Jean-François Tassin (professeur, Université du Maine). Lundi 16 mars, à 20 h 30, à la Maison du développement culturel. Cours : « L’histoire du polar, d’Arsène Lupin à Fred Vargas », par Gérard Streiff. Mardi 3 mars, de 16 h 30 à 18 h 30, à la Snecma, quai du Petit-Gennevilliers ; « Sociologie », par Olivier Piriou. Mardis 3 et 17 mars, de 13 h 30 à 15 h 30, et le mardi 31 mars de 13 h 45 à 15 h 45, à la MDC ; « La politique de Platon », par Alain Gigandet. Mardis 3 et 10 mars, de 19 h 30 à 21 h 30, au club Agir ; « L’Utopie », mercredis 4, 11 et 18 mars, de 19 h 30 à 21 h 30, club Agir ; « Les mouvements sociaux aux USA », par Marianne Debouzy, jeudis 5 et 19 mars, de 19 heures à 21 heures, club Agir ; « Littérature et pouvoir », vendredis 6, 13 et 20 mars, de 19 heures à 21 heures, Espace Grésillons ; « Ateliers artistiques », par Julie Poulain. Prochaines séances, samedis 7 mars, de 10 heures à 13 heures, Espace Grésillons. Samedi 14 mars, visite du musée d’Art Moderne du centre Georges-Pompidou ; « Karl Marx, philosophe », par Emmanuel Renault, lundis 9 et 23 mars, de 19 heures à 21 heures, à la MDC ; « Le conflit israélo-palestinien », par Jean-Paul Scot, mardis 17, 24 et 31 mars, de 19 heures à 21 heures, club Agir ; « Petites histoires mathématiques », par Frédéric Laroche, samedi 21 mars, de 10 heures à 12 heures, Espace Grésillons. n www.universite-populaire92.org Coordonnées Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées : Agnettes-Fossé-Chevrins Chef de projet : Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51. - Agnettes : Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard, 01 40 85 48 50. - Fossé-de-l’Aumône : Bruno Hervouet, place Jules-Guesde, 01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15 - Chevrins : Delphine Ménard, 01 40 85 48 54 ou 06 25 57 17 48 grésillons-ChAndon-Brenu-sévines Chef de projet : Nadia Salhi, 01 40 85 60 41. - Grésillons : Caroline Thurar, 30-40, rue F.-Kovac, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22. - Chandon-Brenu-Sévines : Ridha Dahan 100, rue H.-Barbusse, 01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64. luth-villAge Chef de projet : Meguedouda Kerma. - Luth : Magali Collier 7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20. - Village : Malek Ghanem, 2, rue Jean-Moulin, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22. CHANDON BRENU Raymond Aubrac au collège E.-Vaillant A près-midi singulière, le 3 février dernier, dans l’amphi du collège Edouard-Vaillant. Ce mardilà, devant un parterre bondé, Raymond Aubrac est venu raconter son parcours de résistant durant la Seconde Guerre mondiale, et répondre aux questions des élèves. “Je suis heureux d’être ici et je viens vous voir en tant que vieux témoin d’événements qui sont à votre programme”, avait-il lancé à son auditoire avant d’introduire son propos. Louis Mexandeau, ancien résistant et ancien ministre, était également présent à ses côtés. Suspendue aux lèvres de cette haute stature de 94 ans, l’assistance a écouté un récit fourni, agrémenté d’anecdotes et d’interpellations du jeune public, narré avec une force de conviction intacte. Raymond Aubrac a voué quatre ans de sa vie à libérer son pays. Il a connu Jean Moulin avant d’être arrêté avec lui le 21 juin 1943. Ce grand témoin répondait à l’invitation de l’établissement dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Ce concours propose aux collégiens et aux lycéens de travailler chaque année sur un thème lié QuarTierS Par Frédéric Lombard à la mémoire de la Résistance. Il s’agit de transmettre aux jeunes générations les valeurs individuelles et collectives qui motivaient celles et ceux qui se sont dressés contre l’occupant nazi. La visite d’exposition, la réalisation d’exposés, des rencontres avec de grands témoins sont quelques-uns des outils employés lors de leurs recherches historiques. « Les enfants et adolescents victimes du système concentrationnaire nazi » est le thème de l’édition 2008-2009. Le collège Edouard-Vaillant a l’habitude d’y inscrire ses classes. Avant Raymond Aubrac, sa femme Lucie – résistante également – décédée en 2007, l’avait précédé à Edouard-Vaillant. “Lucie avait gardé un souvenir fort de sa rencontre avec les élèves”, a d’ailleurs précisé son mari. L’échange s’est poursuivi par un jeu de questions/réponses avec la salle, sur les raisons de son engagement dans la Résistance, son idéal de combattant, ses souvenirs de prisonnier torturé… À chacune de ses réponses, Raymond Aubrac s’est attaché à faire ressentir combien, en certaines circonstances, désobéir à l’autorité dominante était un devoir salutaire. Hier comme aujourd’hui. n Le même jour, Raymond Aubrac était en soirée à la bourse du travail, accueilli par une nombreuse assemblée. Gennevilliers magazine - mars 2009 /7 QuarTierS VILLAGE VILLAGE Permanence élus Les élus du quartier vous reçoivent mercredi 4 mars, de 18 heures à 19 heures, à l’antenne de quartier (2, rue Jean-Moulin). Tél. 06 18 66 38 22. Soirée jeux Vendredi 13 mars, à partir de 19 heures, l’association les P’tits villageois, l’antenne de quartier et la ludothèque des Grésillons proposent une soirée jeux de société à l’école Gustave-Caillebotte. Inscription obligatoire auprès de l’antenne. Droit d’entrée, un plat salé ou sucré. Palais de la Découverte Passion Chenard & Walcker L e garage parfaitement anonyme dans l’environnement du quartier ne laisse absolument pas deviner les diamants qu’il recèle pourtant. Enfin, il n’y a de pierres précieuses qu’aux yeux des amateurs éclairés, ceux qui auront la chance de soulever les couvertures recouvrant des carrosseries uniques. Sous les étoffes poussière sommeillent quatre voitures, mais pas n’importe lesquelles. Deux d’entre elles sont d’authentiques Chenard & Walcker. L’historique constructeur gennevillois fut l’un des pionniers de l’automobile au tournant du XIXe siècle avant d’être absorbé, partiellement en 1935, puis définitivement en 1950, par la société des usines Chausson. Jean-Marie Droisy, passionné de vieilles voitures et amoureux fou des C & W, a réuni à deux pas de son domicile quelques échantillons de cette gloire passée. Il y a là une authentique Aigle 4 T9N de 1935, une limousine six places dans sa livrée bleu marine, au radiateur surmonté du fameux aigle de la marque. Le véhicule est désormais en état de rouler au terme d’une patiente restauration. Ce n’est pas encore le cas de son équivalent T8 de 1938, qui sommeille à proximité. Récupérée à l’état d’épave chez un ancien de Citroën, du côté de Bordeaux en 2006, la voiture fait peine à voir avec sa carcasse toute rouillée et sa sellerie hors d’usage. Mais son acquéreur s’occupe de son cas et va réaliser à nouveau des miracles. “Les travaux de restauration avancent au rythme de mes économies et des pièces détachées qu’il faut dénicher ou recréer”, confiet-il. Heureusement, entre passionnés de la marque, les coups de mains sont de rigueur. C’est grâce à eux aussi qu’il a pu mener à bien un autre chantier. Au milieu du garage trône un fourgon C & W vert foncé. Il s’agit d’un modèle 1946-47 qu’on jurerait neuf. “Je l’ai acheté pour quelques centaines d’euros. J’ai terminé la restauration extérieure à l’automne 2007 et je vais m’attaquer à l’intérieur.” Ce n’est pas tout, il aimerait mettre à profit ses compétences professionnelles dans l’audiovisuel pour réaliser un documentaire sur les dernières années de Chenard & Walcker. “La voiture serait le prétexte pour raconter quel fut l’impact de cette industrie automobile sur la ville.” Un projet maintes fois évoqué et qui finira bien par se concrétiser un jour. n Les amis de Chenard & Walcker présentent au Parc des Expositions à Reims, les 7 et 8 mars, une rétrospective de la marque, dont la voiture acquise par la Ville de Gennevilliers. 8/Gennevilliers magazine - mars 2009 Dimanche 15 mars, l’association les P’tits villageois propose une sortie familiale au Palais de la Découverte, à Paris. Aller et retour par les transports en commun. Tarif unique de 6 euros (au lieu de 14 euros). Inscriptions mardi 3 mars, de 18 h 30 à 19 h 30, à l’antenne. Espace Rambouillet Sortie familiale à l’Espace Rambouillet diman dimanche 5 avril, toute la journée. Au programme, découverte de la nature, visite guidée et Odys Odyssée verte. Aller et retour en car. Prévoir son pique-nique. Tarif unique de 6 euros (au lieu de 14 euros). Inscriptions mardi 24 mars, de 18 h 30 à 19 h 30, à l’antenne. Une initiative de l’association Genn’Village. Infos plus Afin d’améliorer l’information sur la vie du quartier, les sujets abordés et les décisions prises lors des comités et commissions de quartier, l’antenne de quartier propose d’envoyer, par e-mail ou par courrier postal, les comptes rendus de ses réunions à celles et ceux qui le souhaitent. Pour donner vos coordonnées, contactez Malek Ghanem, au 01 40 85 60 79. GRÉSILLONS À voir Mardi 3 mars, à partir de 19 h 30 à l’Espace Grésillons, les services municipaux viennent présenter le travail qu’ils mènent au quotidien dans le quartier, en matière d’espaces fleuris. Les rendez-vous de la FAL L’association France Amérique latine (FAL) présente, du 10 au 20 mars, à l’Espace Grésillons (30-40, rue François-Kovac), une exposition consacrée au centenaire de la naissance de Salvador Allende. Possibilité de visites guidées en contactant le 06 19 50 28 35. Mercredi 1er avril, à 18 h 45, au cinéma Jean-Vigo, le comité local de FAL orga- QuarTierS Vivre ensemble GRÉSILLONS La prochaine commission Vivre ensemble, qui se réunit mercredi 4 mars, à 18 h 30, à l’Espace Grésillons, abordera la préparation du prochain temps convivial du quartier. Musique Samedi 21 mars, de 14 heures à 18 heures, après-midi musical au local Agir, rue Georges. Lettre des Grésillons Le prochain comité de rédaction de la « Lettre des Grésillons » se tient lundi 23 mars, à 18 h 30, à la résidence Lacourière. AGNETTES Loto Gavroche L’association Unité Gavroche organise un loto, samedi 7 mars, à partir de 14 heures. 1 carton : 3 euros. 3 cartons : 7 euros. Vente de crêpes et de boissons sur place. Tous renseignements auprès d’Odette Joubert, les lundis et mercredis, de 14 heures à 17 heures, au 21-23, rue Victor-Hugo. Une asso 100 % citoyenne Atelier déco L’association Unité Gavroche et l’antenne des Agnettes organisent au 21-23, rue Victor-Hugo, un atelier décoration céramique, jeudi 19 mars, et un atelier décoration bois, jeudi 2 avril. Renseignements à l’antenne des Agnettes. Expo et tour Eiffel Dimanche 22 mars, l’antenne propose une sortie familiale à Paris. Au menu : visite de l’exposition « Femmes dans les arts d’Afrique » au musée Dapper, et visite de la tour Eiffel. Participation 6 euros. Départ à 10 heures, devant l’antenne. Inscriptions mercredi 11 mars, de 16 h 30 à 18 h 30, à l’antenne des Agnettes. Escale 92 L’association Escale 92, qui accueille et aide les femmes victimes de violences et de discriminations, tient sa prochaine permanence à l’antenne des Agnettes, 1, rue Julien-Mocquard, vendredi 13 mars, de 9 heures à 12 heures. Vous pouvez dès maintenant contacter Louisa, médiatrice sociale, au 01 47 33 09 53. nise une soirée sur la Colombie dans le cadre des 8es Rencontres avec le cinéma latino-américain. Deux documentaires au programme : « Ils ont fait taire un homme », de Nicolas Joxe et Yves Junqua, et « Témoin indésirable » de Juan Lozano. Un débat suivra les projections avec Maurice Lemoine, rédacteur en chef du Monde diplomatique, Nicolas Joxe, Valérie Techer (bureau de FAL) et un militant de la Coordination populaire colombienne de Paris. Entrée : 3 euros. M igrer lorsqu’on représente les migrants, quoi de plus naturel ? L’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) a quitté les locaux à la cité rouge des 3F, aux Grésillons. Elle a emménagé à l’automne 2008 dans un pavillon, au 26 bis, rue Dupressoir. Ce changement d’adresse coïncide avec l’arrivée d’une équipe renouvelée à sa tête. Depuis 2000, l’ATMF a étendu ses actions à toutes les populations du Maghreb. Mais ses fondamentaux sont restés les mêmes. Elle est une association loi de 1901, laïque, citoyenne, progressiste et militante, d’aide et d’entraide à vocation sociale et culturelle. Sa devise, « marcher séparément, avancer ensemble », résume bien sa philosophie. “Nous intervenons pour la défense des travailleurs immigrés en France, dans des domaines aussi divers que l’accès aux droits, la lutte contre les discriminations et toute forme de racisme, mais également le soutien scolaire, l’alphabétisation, les loisirs”, énumère Mohamed Aabou, le jeune président de l’ATMF. Elle assure par exemple des permanences juridiques et sociales afin d’informer et d’orienter les personnes en matière de logement, d’accès aux droits s’agissant des retraites, de procédures de naturalisation et de regroupement familial, etc. “En tant qu’acteurs citoyens dans notre ville, nous nous engageons également en faveur du droit de vote des étrangers aux élections, en lien avec la Ligue des droits de l’Homme”, précise Saïd Laayari, vice-président. L’ATMF milite également dans le champ de la solidarité internationale, en soutenant les luttes sociales au Maghreb et la cause palestinienne. De trois à quatre mille personnes sont accueillies chaque année dans ses locaux. Son rayonnement dépend de l’investissement de ses bénévoles. Comme bien d’autres associations, elle constate une diminution des subventions de l’État, compliquant d’autant sa tâche. Elle y parvient néanmoins en inscrivant en priorité son action dans le terreau local. À cette fin, elle participe à de nombreuses initiatives, à caractère associatif ou municipal. L’ATMF entend d’ailleurs bien continuer dans cette voie, en 2009, et s’impliquer toujours davantage dans la vie citoyenne de Gennevilliers. n Tél. 01 47 91 32 22. E.mail : [email protected] Gennevilliers magazine - mars 2009 /9 QuarTierS FOSSÉ-DE-L’AUMôNE AGNETTES (SUITE) La prochaine Minute Le comité de rédaction du Journal mural « la Minute des Agnettes », n° 8, se tient jeudi 9 avril, à 18 h 30, au 10, rue Jack-London. Rappelons que le comité est ouvert à tous les habitants du quartier qui ont envie de s’investir dans le journal, proposer des idées de sujet ou rédiger des articles. Projet jeux Une figure du quartier L e football et sa ville sont les deux passions de Salim Khelis, longtemps joueur et entraîneur à l’AS Fossé-de-l’Aumône. Aujourd’hui, et sans doute provisoirement, il entraîne l’équipe de Stains. L’adage « Nul n’est prophète en son pays » semble avoir été taillé à sa mesure car, lorsqu’on parle avec lui, il regrette son exil en SeineSaint-Denis même si son amertume se dissipe vite en évoquant les bons souvenirs qu’il garde de son engagement bénévole auprès des jeunes des différents quartiers de la ville. Agent de sécurité à l’Hôtel de ville, il compte bien revenir dans le milieu associatif gennevillois même si, actuellement, l’AS Fossé-del’Aumône ne dispose plus d’équipes de jeunes. “Dès l’âge de 18 ans, je me suis dit qu’il fallait aider la jeunesse, explique Salim. J’ai organisé des tournois en rassem- blant dans l’équipe du Fossé des jeunes de chaque quartier. Cette association a beaucoup fait pour la ville en récupérant des talents qui risquaient de se perdre. Quand on aide une association, c’est la ville qui s’aide aussi. Il y a de la qualité à Gennevilliers !” Il égrène ses souvenirs d’un tournoi à Villetaneuse avec l’équipe d’Algérie des moins de 18 ans, qu’il encadrait, jusqu’à un tournoi l’an dernier à Barcelone où l’équipe du Fossé avait atteint la finale. En plus du football, il est fier d’inculquer aux jeunes un enseignement moral fondé sur le sérieux et le travail. Il veut les pousser à « aller au bout de leurs rêves ». Porte-parole des bénévoles, Salim estime qu’ils ne sont pas aidés comme ils le mériteraient. “Pourquoi partir ailleurs alors que ma vie, ce sont les jeunes et Gennevilliers ?”, se demande encore Salim qui est loin d’avoir dit son dernier mot… n La semaine de l’orientation Que faire après le bac ? Comment cela se passe après la classe de 3e ? Comment entrer en apprentissage ? Comment hiérarchiser mes vœux ? Ces questions reviennent chaque printemps dans la tête des collégiens, des lycées, mais aussi de leurs parents. Pour les guider dans les choix qui seront à effectuer et qui, pour certains, détermineront leur avenir professionnel, le Centre d’information et d’orientation (CIO) de Gennevilliers organise, du 9 au 13 mars, une semaine de l’orientation. Dans ses locaux au 60, rue Georges-Corète, le CIO met à disposition ses conseillers qui répondront à toutes questions, informeront sur les démarches à suivre, les rendez-vous à ne pas manquer, etc. Ce dispositif est exceptionnel par son ampleur puisque, du lundi au vendredi, le CIO disposera d’équipes renforcées pour mieux répondre à tous. Ses plages horaires seront également élargies jusqu’à 19 heures. Centre d’information et d’orientation de Gennevilliers - 60, rue Georges-Corète - Semaine de l’orientation, du lundi 9 au vendredi 13 mars. Horaires : de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 heures. Tél. 01 47 92 79 68. 10/Gennevilliers magazine - mars 2009 La ludothèque de la maison de l’enfance conduit du 9 au 27 mars, en direction des enfants et des parents, mais aussi des enseignants, un projet sur le jeu de société comme support pédagogique. Des ateliers jeux de mémoire, de placement, de lettres et de langage sont proposés. Vendredi 27 mars, le projet se clôturera par une soirée festive autour du jeu de société, à partir de 19 heures. LUTH Boutique infos jeunes Le service jeunesse propose un accueil des 14-25 ans le vendredi soir, jusqu’à 22 heures, à la boutique info-jeunes (40, avenue Lénine). Diverses activités sont proposées : projections de films, représentations théâtrales, débats, sorties (cinéma, théâtre, one-manshow, etc.), montage de projets initiés par les jeunes. Renseignements auprès de Icham ou Oscarine, au 01 40 85 48 32 ou 48 33. Ateliers santé À noter sur votre agenda les dates des prochains ateliers « Vieillir en bonne santé », proposés par l’atelier santé et animées par des professionnels. Le 4 mars, aprèsmidi intergénérationnelle au Tamanoir où des jeunes de la maison de l’enfance Robert-Desnos liront des contes à des personnes âgées, de 14 heures à 16 heures. Le 13 mars, de 13 h 30 à 16 h 30, à la salle de la Repasserie, intervention d’une socioesthéticienne. Le 18 mars, de 14 heures à 16 heures, atelier détente et relaxation, à la salle de sport. Le 25 mars, de 14 heures à 16 heures, information médicale sur les évolutions du corps liées au vieillissement. Le 1er avril, fête du printemps autour d’un goûter, à la salle de la Repasserie, de 14 h 30 à 17 heures. Tous les ateliers sont gratuits mais nécessitent de s’inscrire auprès de l’antenne du Luth. Sur le pont Magali Collier, le nouvel agent de développement du Luth, a pris ses fonctions à l’antenne de quartier. Vous pouvez venir la rencontrer sur place ou la contacter au 06 15 58 48 31. Permanence La prochaine permanence des élus se tient mardi 3 mars, de 18 heures à 19 h 30, à l’antenne de quartier. QuarTierS Calendrier animation TOUS QUARTIERS L’élaboration collective du calendrier des sorties culturelles et festives est à l’ordre du jour de la commission animation, mardi 10 mars, à 18 h 30, à l’antenne du Luth. Ateliers d’écriture Une fois toutes les trois semaines, un atelier d’écriture, ouvert à tous, est organisé à la résidence Camille-Cartier. Prochain rendez-vous mercredi 23 mars, de 15 heures à 17 heures. Inscription obligatoire auprès de Magali Collier, à l’antenne du Luth. CHEVRINS/CITÉ-JARDIN Cétacés incroyables ! La commission animation propose, samedi 14 mars, à 9 h 45, une visite de l’exposition « Incroyables cétacés ! », qui se tient actuellement au Jardin des plantes, à Paris. Pour le même tarif d’entrée (3 euros), vous pourrez également visiter la Grande galerie. Renseignements et inscriptions auprès de Delphine Ménard, agent de développement, les 2 et 9 mars, de 14 h 30 à 19 heures, à l’antenne de quartier. Karaoké Samedi 28 mars, soirée karaoké familiale à la maison de l’enfance Youri-Gagarine, à partir de 19 h 30. Renseignements auprès de Delphine Ménard, au 06 25 57 17 48. FOSSÉ-DE-L’AUMôNE À votre écoute Joëlle Mutis, conseillère municipale déléguée et élue du quartier, répond à vos questions en vous rencontrant sur rendez-vous ou en dialoguant par téléphone. Vous pouvez laisser vos coordonnées et la nature de votre demande sur le répondeur au 01 41 21 04 94 ou au 06 11 44 97 15, et également transmettre vos questions par e-mail à : [email protected] Handi basket L’équipe handi basket de Gennevilliers jouera samedi 21 mars, à 17 heures, en lever de rideau des professionnels parisiens, au gymnase Pierre-de-Coubertin, à Paris. À cette occasion, un déplacement en car est organisé. Départ à 16 heures devant l’école Paul-Langevin B. Les cornes de brume et les grosses caisses sont les bienvenues. Inscriptions obligatoires à l’antenne de quartier auprès de Bruno Hervouet. Les gammes de l’Agam I l est dix heures du matin, ce mardi-là, au secteur jeunesse de la bibliothèque François-Rabelais. Trois assistantes maternelles viennent de s’installer avec les enfants. Au programme de la matinée, des lectures et des jeux, avec le concours de l’équipe de bibliothécaires qui les guide dans le choix des ouvrages. Ces professionnelles conduisent ici chaque semaine les petits qu’elles gardent. “C’est l’occasion de diversifier l’éventail des activités que nous proposons au quotidien aux enfants”, explique Nicole Lefèvre, présidente de l’Agam (Association Genn assistantes maternelles). Cette association regroupe une trentaine des 180 assistantes maternelles diplômées et agréées PMI de Gennevilliers. “Si ce moment est important pour les enfants en terme de socialisation, il l’est aussi pour nous, car il nous permet de nous retrouver entre assistantes maternelles pour sortir d’un certain confinement dans lequel la spécificité de notre profession nous place”, ajoute-t-elle. La vocation de l’Agam est précisément de rompre cet isolement et d’inciter ces professionnelles à se rencontrer, à échanger sur leur expérience, à confron- ter leur pratique, à se tenir informées des évolutions techniques, juridiques de leur métier. L’Agam est à l’initiative d’une série de rencontres et de permanences, accessibles aux assistantes maternelles, dans le local qu’elle occupe au 21-23, rue Victor-Hugo. Ses membres s’y retrouvent autour d’un café, là aussi pour discuter et échanger. “Nous venons d’y ouvrir une petite ludothèque où nous mettons à disposition des CD, du matériel de puériculture et des jouets”, précise la présidente. Elle lance d’ailleurs un appel aux dons de matériel pour enrichir le fonds déjà constitué. L’association intervient également dans le cadre des haltes-jeux, dans les quatre PMI de la ville. Deux fois par mois, ses membres y amènent jouer les enfants qui leur sont confiés. C’est également la présence aux spectacles jeune public, à la MDC, avec la tenue, en amont, d’ateliers de préparation. “Nous travaillons en excellente complémentarité avec le Réseau d’assistantes maternelles de Gennevilliers qui, lui, accueille les parents.” L’Agam est prête à recevoir à bras ouverts tout nouveau membre. n Contact Agam : 06 31 14 72 92. Les rencontres de l’Agam Prochains rendez-vous des rencontres ouvertes aux assistantes maternelles et aux parents : mercredi 11 et 25 mars, de 18 heures à 19 heures, et samedi 21 mars, de 9 heures à 12 heures, au 21-23, rue Victor-Hugo. Les parents désireux de rencontrer l’Agam doivent, au préalable, contacter l’association au 06 31 14 72 92. E-mail : [email protected] Gennevilliers magazine - mars 2009 /11 DosSier Budget 2009 Par Danièle Salque Les chiffres-clés n Le conseil municipal du 4 février a voté son budget 2009 à l’unanimité moins 4 abstentions. Dans un contexte marqué par la crise économique et financière mondiale, et aussi de désengagement de l’État, la Ville poursuit néanmoins son ambitieux programme de solidarité et de développement. Les chiffres-clés. Budget total de la Ville Plus de 156 millions d’euros Fonctionnement Recettes Dépenses 122 911 720 euros 107 853 848 euros Les dépenses de fonctionnement financent notamment l’ensemble des services à la population (action sociale, affaires scolaires, restauration, centres de loisirs et de vacances, culture, jeunesse, sport…). Emprunt La Ville s’est désendettée en 6 ans de 9,6 millions d’euros. Elle pourrait rembourser ses emprunts en moins d’un an de recettes courantes, ce qui souligne sa bonne santé financière. 4,26% les es grandes actions municipales en 2009 : où va l’argent ? n Intérêts de la dette n Services administratifs 25 282 305 e n Enseignement et formation 13 623 670 e n Culture et communication 9 535 807 e n Sport, jeunesse, loisirs 10 135 947 e n Social et santé 12 465 387 e n Aménagement, environnement services urbains, 4 590 000 e 32 220 732 e 29,87% 23,44% 12,63% 11,56% --------------------------Total des dépenses réelles de fonctionnement : 12/Gennevilliers magazine - mars 2009 107 853 848 e 9,40% 8,84% Présentation du budget dans les quartiers DosSier Un haut niveau d'investissements Ce mois de mars, le budget est présenté dans les quartiers. Les dates à retenir : • Aux Agnettes : jeudi 12 mars, à 18 h 30, au club Agir. • Au Fossé-de-l’Aumône : mercredi 18 mars, à 18 h 30, réfectoire de l’école P.-Langevin B. • À Chandon-Brenu-Sévines : jeudi 19 mars, à 18 h 30, à l'école Anatole-France. • Au Village : mardi 24 mars, à 18 h 30, à la Ferme de l’horloge. • Aux Grésillons : jeudi 26 mars, à 18 h 30, à l’Espace. • Aux Chevrins/Cité-Jardin : mercredi 1er avril, à 18 h 30, allée de la Maison pour tous (derrière le cinéma Jean-Vigo). En dix ans, le montant des investissements a plus que doublé. Pression fiscale modérée pour les familles • Au Luth : jeudi 2 avril, à 18 h 30, à l’antenne. Part de chaque taxe dans les recettes communales Les taux des différentes taxes seront adoptés en mars prochain (en raison des incertitudes des rentrées fiscales, et notamment de la taxe professionnelle). Cette année encore, il n’y aura pas d’augmentation du taux de la taxe d’habitation au-dessus de l’inflation. Cette constante de la politique municipale depuis de nombreuses années place Gennevilliers avec Nanterre en tête des villes des Hauts-de-Seine où la taxe d’habitation est la plus faible. 5,91% 21,39% 19,99% 0,16% Produit de la taxe d’habitation 2008 (par habitant) Gennevilliers 112 e n Taxe Villeneuve-la-Garenne 155 e n Taxe Clichy 210 e Colombes 217 e Asnières 231 e Levallois 289 e d’habitation 5,91 % 52,55% sur le foncier bâti 19,99 % n Taxe sur le foncier non bâti 0,16 % n Taxe professionnelle payée par les entreprises 52,55 % n Taxe professionnelle compensée par l’État 21,39 % La taxe professionnelle (y compris la part compensée par l’État) représente les trois quarts des ressources de la Ville. Gennevilliers magazine - mars 2009 /13 DosSier Budget 2009 Les grandes opérations d’a n Aux quatre coins de la ville, plus d’une vingtaine de chantiers de très grande envergure sont lancés ou en cours cette année. Plus une trentaine de programprogrammes de construction, qui totaliseront d’ici à 2010 quelque 750 logements. Concernant le patrimoine public de la ville, ce sont 271 opérations d’investisd’investissement qui sont entreprises en 2009. 1 3 1 2 Espace central-est du Luth aménagé en espaces verts. Les travaux devraient démarrer en juillet pour s’achever en fin d’année. Investissement pour 2009 : plus de 717 000 euros. 2 Création de la voie nord-sud, l’avenue Lucette-Mazalaigue, entre les immeubles Beaumarchais, Lénine et Jean-Jacques-Rousseau, pour un achèvement prévu en 2010. Études lancées pour les appels d’offres. Investissement pour 2009 : 50 000 euros pour les études 3 Site du Luth-centre, comprenant le centre culturel et social, des logements et commerces, des espaces publics et une voirie nouvelle : études en cours et lancement du concours d’architectes pour le centre culturel et social. Investissement pour 2009 : 130 000 euros pour le centre culturel et social (concours). 4 Reconstruction du centre municipal de santé. Le concours d’architectes est en cours et le lauréat devrait être désigné en avril. Le CMS sera reconstruit dans le square jouxtant le centre actuel, sur plus de 2000 m2 en trois niveaux. Investissement pour 2009 : près de 300 000 euros. 5 Deux parcs de stationnement rues Jean-Moulin et Villebois-Mareuil, au Village, vont totaliser 215 places de parking, (la moitié en sous-sol, boxées, l’autre moitié en surface). Les travaux devraient s’étaler de mai 2009 à mai 2010. Investissement pour 2009 : plus de 3 millions d’euros. 6 Salle de recueillement au cimetière située derrière le bâtiment administratif pour permettre l’accueil de 100 personnes lors des inhumations. Les travaux, commencés en décembre 2008, devraient s’achever en juin prochain. Investissement pour 2009 : 761 000 euros. Plus de 750 nouveaux logements d’ici à 2010 (dont la moitié en logements sociaux) Dans tous les quartiers de la ville, du Village aux Grésillons, de Chandon-Brenu au Luth, de la Zac Barbusse à la Zac Debussy-Sévines, une trentaine d’opérations de construction de logements sont en cours ou prochainement lancées, avec pour principal opérateur l’OPH (Office public de l’habitat) de Gennevilliers. C’est ainsi que 413 logements en cours de construction seront livrés courant 2009. D’autre part, 160 logements, en cours de construction, seront livrés en 2010 en petits immeubles collectifs, et pour la moitié en logements sociaux. La moitié de ces opérations locatives sociales se situent dans les quartiers Chandon et Grésillons, pour compenser les logements appelés à être détruits aux 3F dans le cadre de la restructuration de la cité. De plus, il est prévu courant 2009 le démarrage de neuf nouveaux chantiers représentant 187 logements en accession, dont 97 par la Semag (Société d’économie mixte et d’aménagement de Gennevilliers) et 90 en accession sociale par la Coopérative HLM Boucle de la Seine, pour une livraison prévue en 2010. 12 Quid de l’habitat ancien ou insalubre ? Au terme de cinq ans de la première convention d’éradication de l’habitat insalubre, signée avec l’État, la Ville vient de rendre son bilan. 39 immeubles ont été traités et 218 relogements ont été effectués. Le second protocole 2009-2013 est en cours de négociation. D’autre part, près de 650 000 euros sont consacrés en 2009 aux opérations du programme d’amélioration de l’habitat et de rénovation urbaine (Opah-ru), dont le plan de sauvegarde de la résidence François-Couperin. 14/Gennevilliers magazine - mars 2009 6 14 7 4 5 Investissement pour 2009 : 370 000 euros. DosSier aménagement 7 Extension des jardins familiaux à l’arrière du cimetière. 8 Centre nautique, « à vocation sports et loisirs » : les travaux, sur plus de 8 000 m2, commencés en février 2008, se terminent cet été. Cet équipement comprendra un bassin sportif, un bassin de loisirs et une pataugeoire, ainsi qu’un espace de remise en forme (deux salles fitness, une salle cardio-training, sauna et hammam). Livraison pour septembre 2009. Investissement pour 2009 : 7 millions d’euros (17 millions sur deux ans). 9 Aménagement centre-ville : les études se poursuivent sur les espaces publics et les commerces. 5 Investissement pour 2009 : 100 000 euros. 10 Subvention d’un montant de 500 000 euros à la Société coopérative HLM pour sa première opération de location-accession à la propriété, Le Clos Griffon, dont la première pierre est posée ce 5 mars prochain. 11 Subvention à l’OPH (ascenseurs, sécurité dans les parkings, réhabilitation de l’ILN avenue Gabriel-Péri). Investissement pour 2009 : 2,8 millions d’euros. 12 Restructuration du groupe scolaire Henri-Wallon et Joliot-Curie. Travaux prévus pendant les vacances scolaires de printemps et d’été. 8 Investissement pour 2009 : 450 000 euros. 10 13 Agrandissement de l’école Louise-Michel. La restructuration comporte la construction de deux classes supplémentaires, et l’agrandissement du centre de loisirs et de la restauration. Les travaux commencent en juin pour une mise en service en septembre 2010. 9 Investissement pour 2009 : près de 520 000 euros. 14 Lancement du chantier de l’Hôtel Régional des CFA par la Région et la CCIP. Achat des terrains par la Ville : 2 millions d’euros. 11 15 Réhabilitation de la propriété des Gets. Travaux prévus de mai 2009 à mai 2010. Investissement pour 2009 : plus de 520 000 euros. 13 15 Réhabilitation de la propriété des Gets. Équipements publics : 271 opérations, plus de 8,6 millions d’euros De nombreux chantiers d’entretien et d’amélioration du patrimoine bâti et des espaces publics de la ville se poursuivent tout au long de cette année 2009, pour un montant de 8,6 millions d’euros. Ce sont 271 opérations de toutes tailles et de toutes natures, dont, notamment : • Les travaux dans la tour administrative, en particulier à la démarcherie ; • l’isolation thermique du gymnase Paul-Langevin ; • la poursuite de la réhabilitation du gymnase Joliot-Curie ; • la réfection des sanitaires de cour des écoles Denis-Diderot B ; • la réhabilitation intérieure des bâtiments sur les écoles maternelles Aguado, Grésillons, Denis-Diderot, Paul-Langevin et les écoles primaires Paul-Langevin B, Anatole-France A et B ; • la poursuite de la réhabilitation technique du Théâtre ; • la réfection du Tamanoir (1e tranche)… Gennevilliers magazine - mars 2009 /15 DosSier Un plan de relance… … ou un plan de commun n Dans le cadre du plan de relance de l’économie pour aider les entrepri- ses et les investissements publics, le président de la République a demandé aux préfets de relayer auprès des collectivités locales un appel pour les projets propres à leurs Villes. Pourtant la mise en place de ce plan soulève un certain nombre de questions : les crédits fléchés portent pour beaucoup sur des projets en retard de financements par l’État ou le Département. De plus et surtout, le plan de relance ne comporte aucun volet social sur le long terme. D ans ses propositions émises dès le mois de janvier dernier, la Ville a demandé l’accélération du plan de rénovation urbaine (Anru), le renouvellement de la convention de l’éradication de l’habitat insalubre et le financement de ces opérations. Ont été inscrites plusieurs opérations de l’Opah-ru (programmes d’amélioration de l’habitat et de rénovation urbaine) ; des programmes de constructions, réhabilitation et résidentialisation de logements sociaux (dont la réhabilitation et la résidentialisation de l’ILN, avenue Gabriel-Péri, la résidentialisation de 500 logements du quartier des anciennes Agnettes, ainsi que la réhabilitation de 36 logements, rue Marcel-Lamour, la construction de logements, boulevard Camélinat, rue Félicie, rue du Pont-d’Argenteuil…) ; et aussi des programmes d’accession sociale à la propriété, rue Marcel-Royer (par la coopérative HLM Boucle-de-la-Seine). La Ville a également inscrit une demande de financements complémentaires qui permettrait d’accélérer la reconstruction du Centre municipal de santé, rue de la Paix. Au total, sur l’ensemble de ces opérations, la demande de la Ville auprès de l’État s’élève à 9,2 millions d’euros. A également été ajouté, à cette liste la question du transport, du fonctionnement de la ligne 13 du métro, de son prolongement jusqu’au Port, et de son dédoublement. En outre, toujours dans le cadre de ce plan, l’État s’est engagé à verser aux collectivités un remboursement anticipé de la TVA 2008. Pour Gennevilliers, celui-ci s’élève à 3,6 millions d’euros. Toutefois, pour les collectivités locales, sollicitées pour participer, elles aussi, 16/Gennevilliers magazine - mars 2009 Les locataires de l’ILN, av. Gabriel-Péri, demandent à l'État le respect de ses engagements. par leurs investissements à la relance de l’économie, ce remboursement anticipé est assorti de conditions. En clair, pour percevoir un remboursement anticipé de la TVA 2008, la Ville doit réaliser cette année 2009 un montant d’investissement supérieur à la moyenne de ses investissements réalisés les quatre années précédentes, soit plus de 30 millions d’euros. De son côté, le Conseil général, dans le même cadre, s’est engagé à augmenter son budget d’investissement. Là aussi, la Ville a pris rang pour bénéficier d’une partie des 100 millions d’euros du plan de relance annoncé par M. Devedjian. Toutefois après sa rencontre avec le président du conseil général, le maire Jacques Bourgoin reste très dubitatif sur la réponse à ses demandes, concernant l’habitat insalubre, les transports, le financement de logements sociaux, la construction du CMS, le réaménagement de voiries, de parcs de stationnements, de la gare routière… Aucune mesure sociale Le maire est tout aussi sceptique sur la mise en place du plan national. Comme nication? il l’a souligné, lors du dernier conseil municipal, plus que d’une politique nouvelle, “il s’agit d’abord d’un rattrapage sur des dossiers en cours, qui attendent déjà les financements de l’État.” Tel le renouvellement de la convention de résorption de l’habitat insalubre, diverses opérations de rénovation urbaine au Luth et aux Grésillons, le financement de la réhabilitation de l’ILN – financement d’État que les locataires appellent de leurs vœux et au sujet duquel ils ont récemment pétitionné. “Et surtout, le plan de relance ne comporte aucun volet social pérenne, regrette Jacques Bourgoin. Alors même que les populations sont confrontées de plein fouet à la crise économique.” De même, concernant les grands projets transports, reste d’actualité le prolongement de la ligne 13 du métro jusqu’au Port de Gennevilliers. La Ville est donc désormais en attente de la signature d’une convention avant le 15 avril concernant le remboursement de la TVA, et en attente de réponse fin mars sur les demandes de financement des projets Anru. Autant de réponses attendues pour démontrer que le plan de relance n’est pas un simple plan de communication. Danièle Salque Non aux effets d’annonces… oui aux décisions concrètes L ’élaboration du budget pour une ville est toujours une épreuve de vérité. C’est là que se révèlent les vrais « fondamentaux » d’une collectivité, son ambition réelle… et surtout les moyens de son ambition. De ce point de vue, le cap proposé par le budget 2009 est éclairant. D’abord il maintient la barre, essentielle par ces temps difficiles, des priorités sociales et de la solidarité. Contrairement à la tendance affichée par la plupart des villes des Hauts-de-Seine, il n’y aura pas, à Gennevilliers, d’augmentation des impôts locaux au-dessus de l’inflation. Ensuite, nous poursuivons avec constance nos efforts pour le développement local, en y consacrant d’importants investissements, plus encore que les années précédentes. Il suffit de se promener dans nos rues pour y croiser un nombre impressionnant de chantiers divers. Beaucoup amélioreront sensiblement notre qualité de vie. Pour autant, tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ?… Cer- DosSier Le mot du Maire tainement pas ! La crise est là, nous le sentons bien. Elle appelle de notre part beaucoup de réactivité face aux difficultés des familles, surtout les plus fragiles. Nous avons fait savoir aux autorités publiques, à l’État, au Conseil général, la totale disponibilité de la Ville pour apporter notre pierre à la relance et au redémarrage de l’économie. Nos dossiers sont prêts, pour donner un coup d’accélérateur à la rénovation urbaine, à la résorption de l’habitat indigne, à la rénovation de bâtiments. L’heure n’est pas aux effets d’annonces mais aux décisions concrètes. C’est ce que nous attendons des pouvoirs publics et notamment du gouvernement. Quant au projet annoncé par le président de la République de suppression de la taxe professionnelle, celle qui représente 75 % des recettes fiscales de la Ville, il est tout simplement inacceptable ! Jacques Bourgoin, Maire de gennevilliers, conseiller général des Hauts-de-seine. TAxE pROFESSIONNELLE De graves menaces sur les finances communales Le 5 février dernier, le président de la République a annoncé la suppression de la taxe professionnelle à compter de 2010. Une annonce qui intervient alors que dans le cadre du Plan de relance de l’économie, l’État sollicite les collectivités locales pour contribuer elles aussi à l’effort de relance par leurs investissements. D’un montant de 47 millions d’euros (sur 70 millions de recettes fiscales totales), la taxe professionnelle perçue par la Ville représente près de 67 % des taxes locales. Elle est la principale source de financement des équipements collectifs et des services à la population. “Si la suppression devait se confirmer, ce serait un coup très dur porté aux collectivités, s’insurge Olivier Mériot, adjoint au maire délégué aux Finances. Les conséquences en seraient extrêmement lourdes pour les investissements et les services rendus à la population.” Avec la suppression de la TP, la Ville se verrait privée de 35,5 millions de ses recettes par an (210 millions sur un mandat), ce qui représente le coût, chaque année, de deux centres nautiques, ou de six écoles maternelles. Une perte qui serait compensée, assure-t-on à Matignon. Mais par quoi ? La taxe carbone ? Comment ? Payée par qui ? Les entreprises ? Les particuliers ? Le transfert de fiscalité en partie vers les ménages pénaliserait encore davantage ces derniers déjà durement touchés par la crise économique et financière mondiale. Mais qui plus est, cela ne suffirait pas à la compenser. Les réformes qui se sont succédé, ces dernières années, d’exonération partielle de la taxe professionnelle par des plafonnements et dégrèvements, ont déjà entraîné pour la Ville une perte substantielle de ses ressources, de moins en moins compensée par les subventions d’État. Gennevilliers magazine - mars 2009 /17 Serge Boimare : “Il faut relancer la machine à penser” n Le 9 mars prochain, dans le cadre des As- sises de la réussite, Serge Boimare, directeur pédagogique du Centre médico-psychologique Claude-Bernard, à Paris, animera une conférence-débat. Depuis plus de trente ans, cet ancien instituteur spécialisé met en pratique une démarche psychopédagogique auprès d’enfants et d’adolescents qui ont pour point commun de refuser avec force les apprentissages scolaires. Interview. genMag. votre dernier livre s’intitule « Ces enfants empêchés de penser »*, de quoi s’agit-il ? Serge Boimare. L’échec scolaire a tou- jours existé, ce qui est important, c’est la façon de l’appréhender. On voit souvent l’échec scolaire comme la cause de lacunes, de manques, alors que, pour moi, l’empêchement de penser en est la cause majeure. Environ 15 % des élèves scolarisés sont concernés. L’empêchement de penser caractérise des enfants qui ne peuvent pas affronter le doute, qui constitue un moment clé de l’apprentissage, sans déclencher en eux des sentiments parasites. Dès qu’ils font un retour à eux-mêmes pour chercher, dès qu’ils veulent s’appuyer sur leur monde intérieur, ils réactivent des émotions excessives et réveillent des peurs infantiles. Ces intrusions gênent leur fonctionnement intellectuel, parasitent leur comportement et sont à la source de nombreux dérèglements que nous allons prendre à tort pour les causes de l’échec scolaire. Comment peut-on repérer ces enfants ? S. B. Trois signaux doivent nous alerter. Le premier, c’est une difficulté persistante de l’enfant, malgré une aide personnalisée. Le second, c’est un type de comportement qui perturbe la situation 18/Gennevilliers magazine - mars 2009 d’apprentissage dès qu’il y a nécessité de chercher ou de réfléchir : agitation, instabilité, endormissement, troubles somatiques (maux de tête, de ventre, nausées, crampes). Troisième signal, l’auto-dévalorisation qui paralyse le fonctionnement intellectuel, « je suis nul », « j’y arriverai jamais ». L’élève s’attaque lui-même et s’attribue l’échec. Il se sent persécuté par l’apprentissage donc dévalorise le travail qui est propro posé, devient provocant, agressif, insoinso lent et attribue l’échec au contenu et à l’enseignant, « C’est nul ce qu’on me fait faire ! ». Lorsque ces trois signes sont repérés chez le même enfant, inin contestablement, nous sommes devant l’empêchement de penser. * « Ces enfants empêchés de penser », éditions Dunod. Serge Boimare est éga également l’auteur de « L’enfant et la peur d’apprendre » chez le même éditeur. “Lire quoi ? les textes mythologiques, les textes fondateurs, les récits… Tout ce qui met du scénario et de la forme sur les inquiétudes fondamentales des enfants en échec scolaire. La mythologie pose les questions d’identité, de place dans le groupe ; les contes renvoient aux angoisses et inquiétudes primaires.” Par Fabienne Dagouat tidienne. Il faut être à distance de leurs centres d’intérêts habituels, car si on reste collé à tout cela, on n’avance pas. La meilleure façon est d’apprendre la lecture avec des textes forts, initiatiques qui alimentent leur imaginaire et mettent en scène les grands héros traditionnels qui portent les valeurs fortes de notre société (la vie, l’amour, la mort, le respect, l’origine de l’humanité…). Cette distance est dans la culture et le nourrissage par la lecture faite par l’enseignant. Ensuite, il faut les faire parler de ce qu’ils ont entendu, compris, interprété pendant la lecture à voix haute de l’enseignant. Cela contribue aussi à recréer la dimension groupale par l’échange, la mise en commun. C’est un ressort capital du travail intellectuel, un entraînement de base qui relance la machine à penser. “Échec scolaire et empêchement de penser” UNE CONFÉRENCE-DÉBAT DE SERGE BOIMARE lundi 9 mars, à 18 h 30 salle du conseil municipal. Quelle solution l’école peut-elle proposer pour ces enfants ? S. B. Ce problème ne va pas se résoudre avec des cours supplémentaires. En effet, tout soutien scolaire ou approche traditionnelle en petit groupe pour refaire les mêmes exercices, reprendre des notions passées, peut aider les élèves qui ont besoin d’un coup de pouce ponctuel, mais pas ceux qui sont en très grande difficulté. Pour ces élèves-là, il faut s’appuyer sur une pédagogie qui relance l’activité de penser. Cela doit se construire dès le plus jeune âge, en utilisant deux leviers. Le premier consiste à relier la présentation des savoirs fondamentaux à un apport culturel intensif, sous forme, par exemple, de lecture à haute voix par l’enseignant. D’abord parce que c’est la meilleure chance de retrouver l’intérêt de ces enfants pour la connaissance, ensuite parce que c’est ce qui va leur permettre d’enrichir leur monde intérieur et d’alimenter leur imaginaire. Le second levier, c’est un entraînement quotidien à parler, pour arriver, peu à peu, à échanger, à débattre et à argumenter. Comment aborder alors la lecture ? S. B. Pour intéresser ces enfants, on ne doit pas choisir des textes ou des activités qui mettent en scène leur vie quoGennevilliers magazine - mars 2009 /19 Redonner aux jeunes le goût de lire n Savoir lire est, avec l’écriture et le langage, l’une des priorités de l’école. Pourtant, nombre d’élèves ne maîtrisent pas ces compétences. Dans le cadre des Assises de la réussite, la réflexion se poursuit autour de la mise en place et de l’acquisition de ces apprentissages fondamentaux par les jeunes Gennevillois. Témoignages. Jérôme Baud, DOCUMENTALISTE AU CDI DU COLLèGE LOUIS-pASTEUR. Pour beaucoup d’élèves, le nombre de pages est le premier critère de choix d’un livre. Pour eux, « lire c’est compliqué », « Il faut faire des efforts », cela reste associé au travail scolaire. J’essaye de leur proposer différentes formes de lecture, à travers des magazines, des livres-jeux, des BD, des mangas. Il faut mettre l’accent sur la lecture utile, nécessaire dans la vie de tous les jours. Certains jeunes choisissent uniquement un genre de livres qu’ils connaissent, cela les rassure. L’intérêt du CDI, c’est de toucher tous les enfants, y compris ceux qui ne lisent jamais. n Corinne Dupuis, DIRECTRICE DE LA MAISON DE L’ENFANCE DES AGNETTES. Les enfants adorent qu’on leur lise des histoires. Mais la plupart d’entre eux ne peuvent pas aborder seuls la lecture, d’autant plus que cela les renvoie au cadre scolaire. Nous mettons en place un certain nombre de projets et d’ateliers dont l’objectif est de les amener à lire par le biais d’explication de règles de jeux de société, la création de pièces de théâtre, la reproduction de dessins de livres. La compréhension du monde qui nous entoure passe par la lecture. Savoir lire doit faire partie du projet de réussite de ces enfants pour qu’ils deviennent des citoyens accomplis. n 20/Gennevilliers magazine - mars 2009 Emmanuelle Talon, pROFESSEUR DES ÉCOLES, ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE JOLIOT-CURIE. La lecture, c’est un peu comme le sport, il faut s’entraîner, avec plaisir, afin d’obtenir des résultats. Certains élèves de CM2 ont encore des difficultés à déchiffrer les mots, à en comprendre le sens. J’essaye de les accompagner dans cette recherche de vocabulaire, tout en leur donnant une vision d’ensemble du texte. Il faut aider les élèves à avoir une attitude de lecteurs qui se posent des questions, stimuler leur imaginaire, organiser des débats et les amener à dépasser leur univers quotidien. Appréhender la dimension plaisir du livre, c’est aussi mettre en place des projets autour d’une œuvre, changer les lieux d’études, aller à la bibliothèque, exploiter la BCD de l’école, créer des échanges entre élèves de classes différentes. n Nelly Polixène, INSpECTRICE DE L’ÉDUCATION NATIONALE. Je crois qu’il faut poser en préambule que la première finalité de la maternelle, sur la question de la lecture, c’est bien de préparer les élèves aux apprentissages fondamentaux qui seront développés au cours préparatoire ; préparer et non anticiper. Si l’on exerce trop tôt une pression sur les apprentissages, c’est au risque de générer de l’échec scolaire. L’acquisition du lexique entendu, la découverte des supports de l’écrit, la capacité à distinguer les sons de l’oral — les syllabes puis les phonèmes —, la familiarisation avec le code alphabétique sont totalement prédictives d’un apprentissage de la lecture réussi. Apprendre à lire, c’est apprendre à identifier des suites de mots et à en comprendre le sens. Les élèves, au CP, doivent donc parvenir à une identification des mots suffisamment rapide et efficace par le décodage et l’encodage. Il faut savoir en effet que c’est par l’écriture, bien plus encore que par la lecture que les régularités sont mises en mémoire. C’est l’interaction entre les données propres au texte écrit — le décodage — et les connaissances du lecteur — fonctionnement de la langue et connaissance du monde — qui constitue l’acte de lire. Cet apprentissage de la lecture se poursuivra tout au long de la scolarité de l’élève, dans une recherche de compréhension de plus en plus fine. n Catherine Borie, DIRECTRICE DES BIBLIOTHèQUES MUNICIpALES. Rappelons aux parents l’importance de mettre des livres dans les mains des enfants dès le plus jeune âge. Nous avons effectué un important travail de sensibilisation auprès des PMI, des crèches, des haltes-garderies, des assistantes maternelles pour que les bébés aient accès aux livres. La langue du récit est essentielle pour que l’enfant mette des mots sur ses émotions, s’identifie à un héros et construise sa personnalité. S’approprier et jouer avec cette langue est fondamental pour passer plus tard à un apprentissage réussi de la langue écrite. Lire c’est progressivement comprendre, construire du sens, pour peu que l’on procure à l’enfant des textes forts et de qualité. Il faut immerger l’enfant dans un bain de lecture. Quoi de plus simple que de lui raconter une histoire ? La lecture, c’est le premier outil, celui qui renvoie et donne accès à tous les autres. n Lire au collège C’est le nom de l’opération organisée depuis plusieurs années par la bibliothèque municipale, en partenariat avec les documentalistes et les professeurs de français des collèges. Les bibliothécaires sélectionnent une dizaine de livres récents et viennent ensuite les présenter et lire des extraits dans la dizaine de classes participant au projet. “On encourage les élèves à lire ces ouvrages, explique Jérôme Baud, puis on en discute ensemble en classe.” La dernière séance est consacrée à la rencontre avec l’un des auteurs. “C’est un moment important, souligne Catherine Borie, parce que ces jeunes n’imaginent pas qu’un écrivain peut être quelqu’un de vivant, proche de leurs préoccupations.” Chaque élève reçoit un livre de l’écrivain, qu’il peut faire dédicacer. Cette année, « Lire au collège » accueillera deux auteurs : Claudine Galéa, vendredi 29 mai, et Anne Vantal, les jeudi 4 et vendredi 5 juin. Michèle Rigal, INSTITUTRICE EN RETRAITE. J’ai le sentiment qu’on brûle les étapes de l’apprentissage. Pour donner à un enfant le goût de lire, il faut aussi créer une envie, lui donner le désir de découvrir le monde qui l’entoure. On a tué la curiosité chez l’enfant. Souvent, les élèves s’ennuient à l’école, ils n’ont pas envie d’apprendre. Il faut les sortir, les emmener au musée, les nourrir de culture. Dans le quartier du Luth où j’habite, l’été, les bibliothécaires s’installent dehors pour lire des ouvrages aux enfants. Souvent, je vois des jeunes qui viennent, discrètement, les écouter. Je pense aussi que les enseignants sont démunis face à un système éducatif qui est devenu une course à l’évaluation. n Agenda samedi 7 mars : Café de la réussite, 9 h 30 - 12 h. Aux Agnettes : Club Agir. Au Village : Ferme de l’horloge, accueil dès 9 h autour d’un petit-déjeuner. Mardi 10 mars : Débat avec les jeunes : thème “la réussite”, à 20 h, en mairie. Mardi 17 mars : 2e Forum de la réussite, à 20 h, en mairie. Présentation du film “Les jeunes et la réussite”. Gennevilliers magazine - mars 2009 /21 EspacesVerts n Passées les rigu- eurs de l’hiver, l’annonce du printemps balaye peu à peu le souvenir de la ville enneigée. Espaces verts, parcs, jardins, massifs, voici venu le temps des plantations, nouvelles pratiques écologiques à l’appui. A lors que les massifs d’hiver composés de plantes bisannuelles (myosotis, pensées, giroflées) sont en train de s’épanouir et les bulbes (crocus, jonquilles, narcisses, tulipes) prêts à fleurir, les jardiniers sont déjà en train de commander les plantes pour les massifs d’été. De même, les arbustes et les arbres sont mis en terre en hiver lors du repos végétatif, lorsque les arbres n’ont plus de feuilles. Les plantes annuelles commandées aux pépiniéristes sont livrées, de façon échelonnée, aux serres municipales sous forme de plantules. Là, elles sont repiquées, arrosées, fertilisées. Quelques semaines plus tard, les jardiniers vont commencer à les installer, massif par massif. Ce travail va s’échelonner de la fin avril à la fin juin, à raison d’environ 35 plantes au Arbres et arbustes seront bientôt plantés… mètre carré. Les premiers massifs, esplanade Henri-Rol-Tanguy (monument aux morts) et le cimetière, devront être prêts pour les cérémonies du 8 mai, pour une floraison qui durera tout l’été jusqu’en septembre. Côté tendances, il en va des plantes comme des collections de haute couture. Actuellement, les plantes vivaces ont le vent en poupe. Il faut dire qu’elles offrent de nombreux attraits : une palette de couleurs, de formes et de textures illimitées ; une longévité de plusieurs années, contrairement aux annuelles ou aux bisannuelles, soit un coût environnemental non négligeable et enfin une faible consommation en eau. À l’honneur également, les graminées ornementales comme le pennisetum pourpre ou le stipe cheveux d’ange. Avec leur graphisme et leur légèreté, elles apportent une note sauvage et un esprit champêtre aux massifs de la ville. Réduire les produits chimiques Aujourd’hui, le fleurissement et l’embellissement de la Ville vont de pair avec la prise en compte de méthodes plus économiques et plus respectueuses de l’environnement et de la biodiversité. Depuis plusieurs mois, la Ville a ainsi considérablement réduit son utilisation de pesticides (insecticides, fongicides, herbicides) afin d’assurer une meilleure protection de l’environnement en diminuant la pollution de l’eau et du sol. Cela s’accompagne d’un changement de méthode en matière de désherbage, en ne faisant plus systématiquement la chasse A l’honneur cette année, les graminées ornementales… 22/Gennevilliers magazine - mars 2009 EspacesVerts Mille et une plantes De novembre à mars, 5 500 arbustes ligneux ont été plantés ainsi qu’une soixantaine d’arbres. 85 000 bulbes mis en place à l’automne commencent à sortir de terre, tandis que les 70 000 plantes annuelles, sauges, géraniums, bégonias, dahlias, roses d’Inde, qui seront plantées au mois de mai agrémenteront les massifs d’été. aux herbes spontanées, en désherbant manuellement et en limitant le développement des « mauvaises » herbes autour des plantes, arbres et arbustes par le recours au paillage. Technique qui consiste à recouvrir la terre de matériaux organiques ou minéraux afin de la protéger et de limiter considérablement la levée des graines de plantes adventices (mauvaises herbes). Actuellement, la Ville utilise notamment ses résidus de bois d’élagage comme paillage. Selon la nature du sol et des plantes qui y poussent, ce paillage, appelé bois de rameaux fragmentés, peut être plus ou moins finement calibré et de différente origine. Le service des espaces verts s’approvisionne également en cosses de sarrasin, issues de la production de farine bretonnes. Pailler les massifs est d’autant plus intéressant que cela permet de retenir l’humidité pendant la période estivale, de protéger des fortes gelées l’hiver, d’éviter les phénomènes de battance (tassement de la terre sous l’action de la pluie) et permet à la terre de rester aérée. Sa décomposition lente en humus favorise également l’enrichissement du sol. En 2008, près de 500 mètres cubes de paillage ont été utilisés à Gennevilliers. Concernant le désherbage des parties minérales et des allées, les agents chargés de l’entretien des espaces verts et de la voirie travaillent désormais de concert pour maîtriser la repousse des herbes spontanées. Mais point de désherbant à l’horizon, la bonne vieille méthode du désherbage manuel prime, avec utilisation de la traditionnelle binette si nécessaire ! En effet, c’est le regard collectif sur notre cadre de vie urbain qui doit changer. Aujourd’hui, la présence de plantes indésirables dans la ville ne doit plus être systématiquement perçue comme un défaut d’entretien. Autre nouveauté, la plantation de gazon fleuri, d’aspect naturel et d’entretien facile. On en trouve au pied de certains arbres et bientôt au sein du jardin Chenard-etWalcker. Les mélanges semés à Gennevilliers associent graminées et fleurs des champs, mauves, centaurées, échinacées, coquelicots, pâquerettes, choisis selon des critères qui associent hauteur, camaïeu de couleur et durée de floraison. Le gazon fleuri favorise, par ailleurs, la venue des papillons et des insectes qui, à leur tour, empêchent la prolifération de chenilles ou pucerons, et donc évitent le recours aux insecticides Fabienne Dagouat Gennevilliers magazine - mars 2009 /23 RestoDuCœur Une misère qui n La 23e campa- gne des Restaurants du Cœur n’annonce hélas pas des lendemains meilleurs, étant donné la hausse des familles secourues. Au-delà de l’aide alimentaire, l’association est aussi un maillon important de l’accompagnement social des personnes en difficulté. A lors que la campagne hivernale des Restaurants du Cœur ne s’achèvera que fin mars, Jacques Chabault, responsable du Resto de Gennevilliers, qui accueille aussi des personnes de Villeneuve-la-Garenne et d’Asnières, a déjà comptabilisé 200 familles de plus que l’an dernier à la même époque (mi-février). Si 700 familles étaient inscrites début décembre, 1 050 étaient reçues mi-février, dont 40 % de nouvelles par rapport à l’année dernière. 14 500 repas ont été servis lors des quatre distributions hebdomadaires de la semaine du 9 au 13 février. Parmi les 375 familles majorées, c’est-à-dire qui touchent moins de la moitié du barème établi par les Restos, on dénombre 151 personnes seules qui touchent moins de 300 euros par mois pour vivre ! Koubi, Gennevillois de 53 ans, ne travaille plus en raison d’un handicap. “Je suis venu aux Restos sur les conseils de ma sœur qui avait eu l’occasion de travailler avec eux, raconte-t-il. Je viens deux fois par semaine. Je rencontre des gens, je les aide. Depuis que je viens ici, je réussis à mettre 40 euros de côté sur les 660 que j’ai par mois.” Fatima est venue ce matin-là avec deux amies de différents quartiers de Gennevilliers. 24/Gennevilliers magazine - mars 2009 Sans travail, elle doit nourrir ses quatre enfants de 18 mois à 10 ans. “Je prends tout ce qu’on me donne. Les bénévoles sont très gentils. Ce qui est bien, c’est qu’on discute aussi.” Bien avant l’ouverture à 8 h 30, et alors que les bénévoles déchargent les marchandises et mettent en place les produits du circuit alimentaire (des légumes aux surgelés) dans la grande salle et les espaces café, inscriptions et vêtements dans une salle voisine, la file d’attente se forme calmement dans la cour de l’ancienne école Gallieni. Chaque personne bénéficiaire a droit à six repas hebdomadaires. À Gennevilliers, en partenariat avec le centre de prévention santé, une diététicienne est présente deux fois par semaine pour faire connaître les produits proposés à des personnes qui n’ont pas toutes des habitudes culinaires françaises traditionnelles, apprendre à les cuisiner mais aussi prodiguer des conseils de diététique. RestoDuCœur i n’en finit pas La motivation des bénévoles Un autre projet, avec l’ASDES (réseau Accès aux soins, aux droits et éducation à la santé), pourrait amener le Resto à devenir un point-relais vers l’accès aux soins en repérant les familles qui en sont privées. En effet, les Restaurants du Cœur ne souhaitent pas être considérés uniquement comme pourvoyeur d’aide alimentaire. Lors de l’inscription, le dossier détaillé rempli par le bénéficiaire potentiel permet de vérifier les droits, d’aider dans des démarches administratives, d’orienter, voire de guider vers une réinsertion, en tout cas, de rentrer en confiance. L’engagement social compte autant que le don de nourriture pour les 75 bénévoles que compte le Resto de Gennevilliers. Michel Borie a toujours participé à la vie associative de la ville. Depuis quatre ans qu’il est à la retraite, il a choisi les Restos du Cœur pour différentes raisons personnelles, “mais par solidarité plutôt que par charité.” Ce qu’il remarque cette année : “De plus en plus de retraités, de jeunes qui gagnent peu, de gens qui ont fait des études, de familles monoparentales…” Aux inscriptions, dont il s’occupe plutôt cet hiver, Michel dit avoir “ressenti plus de détresse que les autres années. Le plus difficile à l’accueil, poursuit-il, est d’arriver à comprendre les besoins des gens, ne rien rater. Ce n’est pas qu’alimentaire, car il arrive de devoir remonter le moral lorsque les pépins arrivent.” Geneviève Jadart, qui accompagne les bénéficiaires le long du circuit des produits alimentaires, est à l’évidence contente d’aider autrui. “Vous savez, à 76 ans, j’ai connu la guerre, des moments difficiles, alors rendre service me semble évident. Et puis ici, on discute avec les gens, on noue des liens.” Si les bénévoles sont majoritairement des retraités, quelques étudiantes et même des salariés ont rejoint les Restos. D’ailleurs, un Resto bébés (0 à 18 mois), situé à Asnières, dépend de celui de Gennevilliers et fonctionne avec certains des bénévoles de l’école Gallieni. Enfin, pour achever la campagne 2008-2009, la collecte nationale des Restaurants du Cœur se déroulera samedi 7 mars, au magasin Carrefour pour ce qui concerne Gennevilliers. Jean-Michel Masqué Contacts : 3 bis, avenue Gallieni (arrêt de bus « Quatre-Chemins »), tél. 01 55 02 00 16. Gennevilliers magazine - mars 2009 /25 EnvironNement Encombrants Collecte unique chaque n À vos agendas, Post-it et autres pense-bêtes, la collecte des objets encombrants s’effectuera désormais le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Première collecte, le 6 avril prochain. Samedi 4 avril, à Nanterre, le centre de tri des collectes sélectives du Syctom de l’Agglomération parisienne ouvre ses portes au public, de 10 h 30 à 17 heures. Départ de visite toutes les 20 minutes. Centre du Syctom, 16, rue Lavoisier. Navettes gratuites au départ de la station RER A, RueilMalmaison à 10 h 30, 11 h 30, 13 h, 14 h, 15 h et 16 h. www.syctom-paris.fr P lus de 600 tonnes d’objets encombrants sont ramassés chaque année à Gennevilliers. Actuellement, cette collecte a lieu sur deux jours : le secteur ouest de la ville est collecté le mardi qui précède le dernier mercredi du mois et le secteur est le dernier mercredi du mois. La limite entre les deux zones étant l’avenue GabrielPéri et la rue Jean-Jaurès. Aujourd’hui, 26/Gennevilliers magazine - mars 2009 cette organisation a besoin d’être modifiée pour gagner en efficacité. En effet, certains habitants ne s’y retrouvent pas entre le secteur dont ils dépendent et le jour de collecte correspondant, d’autres profitent du week-end pour débarrasser sous-sol ou placards de leur bric-à-brac. Résultat, une quantité d’objets aussi hétéroclites que disgracieux s’amoncellent sur la voie publique dès le dimanche soir. À cela s’ajoute la présence de déchets qui ne sont pas considérés comme des encombrants, tels les déchets verts (tonte de gazon, feuilles, branchages), les pots de peintures, les batteries, le verre, les gravats, le bois, qui ne peuvent être récupérés dans le cadre de la collecte des encombrants et dont la présence dégrade l’environnement urbain. Annuellement, les agents du service Gen- nevilliers propreté collectent environ 2 600 tonnes de déchets, parmi lesquels ceux issus de dépôts sauvages. Cela se traduit par un détournement de leur mission d’origine, une perte de temps, des trajets supplémentaires pour les camions de ramassage et un surcoût pour la collectivité. Pour remédier à cet état de fait, un nouveau mode de fonctionnement a été envisagé. À compter du 6 avril prochain, la collecte des objets encombrants se fera le premier lundi de chaque mois sur l’ensemble de la ville. Le ramassage, effectué par quatre bennes tasseuses, dès 6 heures du matin, s’adaptera ainsi aux besoins des habitants, qui auront tout loisir, durant le week-end, de se débarrasser de leur canapé fané, chaise cassée et autre commode déglinguée. EnvironNement premier lundi du mois Une collecte spécifique Le “un pour un” Depuis novembre 2006, ce dispositif prévoit que pour tout achat d’un appareil électrique ou électronique neuf, le vendeur doit reprendre gratuitement l’équipement usagé du même type. Cette réglementation instaure le principe de responsabilité élargie du producteur. Le coût de la collecte et du traitement d'un produit usagé est ainsi inclus dans son prix de vente, via une écotaxe. Une fois collectés, les appareils électriques et électroniques en fin de vie sont envoyés par les distributeurs dans des structures spécialisées où ils sont ensuite soigneusement désassemblés, dépollués, puis recyclés. Les substances nocives sont ainsi correctement traitées ; les matériaux recyclables, comme les métaux ou le verre des tubes cathodiques, récupérés et recyclés, afin d'économiser des ressources naturelles. On estime que sur environ 1,7 million de tonnes de DEEE produites chaque année, la moitié provient des ménages, soit 14 kg/an/habitant. Et d’ici dix ans, on prévoit que ce volume aura doublé. Par ailleurs, à dater du 1er janvier 2010, les DEEE (déchets d’équipements élecélec triques et électroniques), mélangés avec les objets encombrants et transportés dans une benne tasseuse, ne seront plus acceptés dans les centres de tri du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne). D’où la décision, par la Ville, d’organiser, dès maintenant, une collecte spécifique de ce type de déchets dans le cadre de la collecte des encombrants. Ainsi, le premier lundi de chaque mois également, deux véhicules utilitaires équipés d’un hayon collecteront sur toute la ville ces DEEE (sont concernés le gros et petit électroménager, du réfrigérateur au sèche-cheveux ; les appareils hi-fi : téléviseurs, lecteurs DVD, caméscopes ; les équipements informatiques et de télécommunication : ordinateurs, téléphones fixes et portables, consoles et accessoires de jeux vidéo…). Lesquels seront ensuite acheminés à la déchèterie. Fabienne Dagouat Un geste civique Vous souhaitez vous débarrasser rapidement d’un vieux matelas, de quelques sacs de gravats ou d’un congélateur qui vient de rendre l’âme, sans attendre le prochain jour de collecte ? Ayez le réflexe déchèterie. C’est simple, rapide et gratuit. La déchèterie est ouverte à tous les Gennevillois. Il suffit de se munir d’un justificatif de domicile et d’une pièce d’identité, lors de la première visite. Un badge est alors délivré pour les futurs dépôts. Ouvert du lundi au samedi, de 9 heures à 18 h 30. 93, rue des Cabœufs. Tél. 01 40 80 74 26. Gennevilliers magazine - mars 2009 /27 RecenSement n Le 21 février s’est achevée la campagne annuelle du recensement rénové. En un mois, trois mille personnes ont été « visitées » par neuf agents recenseurs. Une confirmation, la population continue d’augmenter. Les résultats analysés influeront sur les décisions publiques de la commune en terme de planification de logements, de répartition spatiale et sociale, de financements également. Ils ont compté sur L a campagne 2009 de recensement partiel s’est achevée le 21 février sur la ville. Comme il est désormais de mise depuis 2006, l’équivalent de 8 % de la population a reçu à son domicile la visite de l’un des neuf agents recenseurs formés par la Mairie. Environ 3 000 personnes dans 1 400 logements répartis sur Gennevilliers avaient été désignées par tirage au sort de l’Insee. Elles ont rempli une feuille de logement et un bulletin individuel sur des thématiques précises et répondu à des questions qui ne l’étaient pas moins. Le sexe, l’âge, le nombre d’enfants, la situation professionnelle et familiale, la composition du ménage, les transports utilisés, les conditions de logement, etc. Toutes ces informations sont confidentielles. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) veille à ce qu’elles le restent. Au final néanmoins, une belle moisson d’informations a été collectée. Centralisées localement en mairie, elles seront ensuite transmises à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’organisme est le seul habilité à exploiter les questionnaires. “Quelles 28/Gennevilliers magazine - mars 2009 que soient les communes en France, les résultats éclaireront les décisions publiques sur les besoins en matière d’équipements collectifs comme les écoles, les hôpitaux, les gymnases, etc.”, explique Etienne Kosianski, démographe et coordinateur du recensement à la mairie. Ils aident également les bailleurs à mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle v RecenSement vous ou les disponibilités de main-d’œuvre, ou les associations à mieux répondre aux besoins de la population. C’est aussi la perspective pour les communes en expansion démographique de bénéficier de nouvelles dotations financières, et d’augmenter le nombre de leurs conseillers municipaux. Des données plus fraîches Rappelons que le comptage traditionnel, organisé auparavant tous les neuf ou dix ans sur toute la France auprès de l’ensemble de la population, a été abandonné dans les communes de plus de 10 000 habitants. “Aujourd’hui, tout change plus vite et nous avons besoin de données plus fraîches, surtout les grandes villes.” Le statut précédent a laissé place à un recensement annuel mené par tranche de cinq ans sur un échantillon de la population. L’objectif reste le même, nous compter un par un pour savoir combien nous sommes. En cinq ans, 40 % de la population de Gennevilliers a été recensée. “Les quatre recensements précédents avaient souligné une augmentation de la population légale à Gennevilliers portant celle-ci à 43 459 habitants”, ajoute Etienne Kosianski. Ils étaient 42 600 en 2005. Celui qui s’achève permettra de confirmer et d’affiner les tendances déjà identifiées. Ainsi, certains quartiers ont perdu des habitants. “C’est le cas du Luth, précise le démographe. Cette situation est liée à la rénovation de la cité. La percée Beaumarchais, la destruction de l’immeuble Toit et Joie et celui de Gérard-Philipe ont diminué l’offre de logements.” A contrario, d’autres quartiers ont gagné en population, comme Chandon-BrenuSévines où de nombreuses constructions continuent à sortir de terre. Frédéric Lombard Farida, agent recenseur : “Mission accomplie !” Farida Terki a le sourire. L’agent recenseur a bouclé avant l’heure la tournée des 163 logements que l’Insee lui avait confiée dans le quartier du Fossé-de-l’Aumône. La tour Saint-Just, la place Jules-Guesde, un hall rue Mozart et deux pavillons étaient son périmètre d’intervention. Une parfaite connaissance du terrain, un bon sens de l’organisation et une rigueur d’arpenteur ont été, cette année encore, ses meilleurs outils. Mais Farida n’a pas chômé. “J’ai mis le paquet dès les premiers jours afin de remettre au plus tôt un maximum de formulaires aux gens, que je suis allée ensuite récupérer remplis, les uns après les autres, à leur domicile”, explique-t-elle. C’est sa tactique gagnante. Si sa carte tricolore lui a ouvert bien des portes, elle a pu compter sur le relais efficace des gardiens d’immeuble qui n’ont pas manqué de relayer l’information sur les précieux formulaires. “Tous les habitants concernés étant au courant de ma venue, je n’ai pas essuyé de refus particulier. J’ai trouvé les gens accueillants.” Un café par-ci, un petit gâteau par-là, de quoi donner du cœur à l’ouvrage et combler son goût des autres. “Je consacrais trois heures par soir, après mon travail, au recensement.” Avec un intérêt marqué. “Je m’intéresse à ma ville et j’avais envie de sentir avant tout le monde les évolutions d’un quartier à l’autre”, ajoute-t-elle. En 2008, elle avait opéré au Luth. C’est sa sixième participation depuis 1990. “L’annualisation du recensement rend les statistiques plus cohérentes, donne un meilleur aperçu de l’évolution démographique et nous rend la tâche moins stressante”, note Farida, qui avait déjà recensé au Fossé-de-l’Aumône, il y a cinq ans. Elle tente une première analyse à chaud. “Par rapport à 2004, je trouve que le quartier a vieilli dans son ensemble et que la population y est plutôt stable”, estime-t-elle. L’étude pointue des données recueillies confirmera ou informera son ressenti. Mais en 2010, elle postulera encore au recensement dans sa ville. Gennevilliers magazine - mars 2009 /29 HistOire Un parc qui a cherché sa voie n Du projet à sa réalisation, il faut parfois plusieurs années… L’amé- nagement du parc des Sévines a connu plus de cinquante ans de rebondissements avant d’aboutir à l’agréable lieu de sports et de loisirs qu’il est aujourd’hui. … Des parachutistes. … Une tour de parachutage. I l en aura fallu des années pour que le parc des Sévines, tel que nous le connaissons aujourd’hui, trouve sa vocation définitive de lieu voué aux sports, aux fêtes communales et aux simples promenades ! Le mot « Sévines » lui-même semble remonter, d’après Henri Lecourtois, qui a étudié au début des années soixante-dix la topographie de Gennevilliers, au temps où une partie du territoire communal était plantée de vignes autour de la « Croix des Vignes », « Sévines » signifiant simplement « sept vignes ». Dès son accession aux affaires, en 1934, la municipalité de Jean Grandel envisage la réalisation d’un parc des sports à l’emplacement des anciennes carrières 30/Gennevilliers magazine - mars 2009 Le sculpteur Henri Marquet… de la rue des Cabœufs. En novembre 1936, un projet d’aménagement prévoit la réalisation « d’une piscine d’été, d’un gymnase, d’un jardin public et de jeux de plein air ». Les premières expropriations aux dépens de la société « Carrières de Gennevilliers » et de propriétaires d’immeubles ou de terrains ont lieu dans les années qui suivent. Pourtant, la déclaration de guerre met fin au projet, le préfet de la Seine indiquant, le 14 septembre 1939, “en raison des circonstances actuelles, j’estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’instruction de cette affaire”, c’est-à-dire l’aménagement d’un parc des sports. Après guerre, l’idée est reprise par le nouveau maire Waldeck L’Huillier, en 1947. Le site envisagé pour ce parc des sports est toujours les anciennes carrières de la rue des Cabœufs. En 1949 et 1950, des travaux de viabilisation sont engagés. On trouve sur ce parc un terrain de football stabilisé, une plateforme de basket, un square ainsi qu’une tour de parachutage (voir son histoire dans Gennevilliers Magazine, décembre 2000, p. 24-25). Aujourd’hui, et depuis 1967, c’est le gymnase Auguste-Delaune qui occupe l’emplacement de cette étonnante tour, œuvre du ministère de l’Air inaugurée en 1946. Les 9 et 10 avril 1950, le parc, auquel a été donné le nom de Staline, est officiellement inauguré, avec de nombreuses ren- HistOire contres sportives de haut niveau. Au fil des années cinquante, le budget sportif de la Ville augmente et les aménagements sur le parc des sports s’enchaînent avec deux nouveaux terrains de football. Pourtant, le projet de piscine en plein air ne peut être mené à bien, faute de crédits ou de subventions complémentaires. Entre-temps, la municipalité a dû se tourner vers la construction d’équipements sportifs attachés aux groupes scolaires qui accueillent la nombreuse jeunesse gennevilloise issue du « baby-boom ». Menacé par l’A15 L’extension du parc des sports reprend à la fin des années soixante puisque sortent de terre tour à tour le gymnase Auguste-Delaune (1967), les premiers courts de tennis (1970) et le skate parc. Mais, fin 1975, la Ville reprend la gestion du parc de loisirs et étudie la jonction de ce parc avec le square Auguste-Delaune voisin en coupant la rue du Moulin-de-Cage, ce qui sera fait quelques années plus tard. L’existence de cet ensemble d’espaces verts et sportifs est menacée, à la fin des années soixante-dix, par un des projets de tracé de l’A15 qui envisageait de le couper en deux ! Au contraire, le nouveau parc des sports et des loisirs, désormais identifié comme parc des Sévines, voit l’inauguration de son centre équestre en 1980 et l’ouverture de quatre courts de tennis. Un peu plus tard, un sculpteur et des jeunes Gennevillois aménagent une aire de jeux. Désormais, le parc des Sévines est voué à l’équitation, à la boxe et l’haltérophilie (gymnase Auguste-Delaune), au tennis et au football, auxquels se sont joints au fil des ans pétanque, boules lyonnaises et roller. Mais la promenade y est aussi à l’honneur ainsi que les fêtes populaires de La Voix populaire ou de la municipalité. On se souvient encore de la fête médiévale du 21 juin 2003, célébrant les 700 ans de Gennevilliers, ou de la fête des anges de juin 2008 ! Un projet d'aménagement … Le projet définitif … Jean-Michel Masqué Des vignes … et finalement un parc… Gennevilliers magazine - mars 2009 /31 EntrePrises Le Delage GRTgaz au qua L ocalisé à Clichy, dans une ancienne usine à gaz depuis 1971, le Centre d’ingénierie de GRTgaz, lui-même filiale du groupe GDF Suez, a déménagé fin 2008 dans l’immeuble de bureaux « Le Delage », bâti sur l’ancien site des usines Chausson. Ce Centre d’ingénierie abrite non seulement les départements Projets, Technique et Fonctions d’appui (RH, gestion, communication…) mais aussi l’agence Paris-Normandie, qui compte deux autres sites à Rouen et Marne-la-Vallée. Le Centre d’ingénierie devant libérer ses locaux de Clichy, le choix du site de Gennevilliers s’est fait pour des raisons de proximité avec l’ancien siège, avec la direction générale de GRTgaz installée à Paris, à la limite de Levallois, et avec le domicile des agents qui habitent pour la plupart dans les Yvelines et le Vald’Oise. La superficie de 10 000 m2 correspond à celle dont disposait le Centre d’ingénierie à Clichy. “Nous avons préparé ce déménagement comme un projet, précise Michel Chapon, directeur adjoint du Centre, en organisant des visites sur 32/Gennevilliers magazine - mars 2009 n Le Centre d’ingé- nierie de GRT gaz, expert dans le domaine du transport du gaz naturel, s’est installé à Gennevilliers fin 2008. Filiale de GDF Suez, son savoir-faire est reconnu en France. place et en communiquant largement.” Des moyens de transport proches, un restaurant interentreprise et une salle de fitness complètent les services que les employés trouvent à Gennevilliers. Le Centre d’ingénierie pilote les projets de construction et de rénovation, et réalise les équipements de GRTgaz pour le transport du gaz naturel. Ces équipements sont des gazoducs, canalisations assurant le transport du gaz naturel sous haute pression et à longue distance, des stations de compression, installations qui compriment le gaz pour le maintenir à la pression souhaitée, et des stations d’interconnexion, installations qui connectent plusieurs gazoducs pour orienter le gaz transporté dans différentes directions. Cela constitue le pilotage permanent d’une cinquantaine de projets d’envergure nationale et d’environ 600 projets d’envergure régionale. La pose d’un gazoduc, par exemple, nécessite plusieurs étapes : décision de réalisation, concertation-consultation, état des lieux avant travaux, construction d’une piste de travail pour le passage des engins, préparation des tubes, soudage des tubes, protection de la canalisation contre la corrosion, ouverture de la tranchée, mise en fouille (dépose du gazoduc au fond de la tranchée), remblaiement, remise en état du terrain, état des lieux après travaux. Pour repérer la canalisation dans le sous-sol, des bornes jaunes sont installées. Un gazoduc est EntrePrises atrième étage Michel Chapon, directeur adjoint du Centre une canalisation faite de tubes d’acier qui supporte des pressions allant jusqu’à 90 bars, et est enterrée à un mètre de profondeur minimum. Le stockage aussi Le Centre d’ingénierie travaille aussi pour GDF Suez, filiale Storengy, dans le domaine des stockages souterrains (aquifère pour le stockage dans des roches poreuses, et salin pour le stockage dans des cavités salines). Ce stockage permet de conserver du gaz naturel d’une saison à l’autre pour répondre à la demande. Il existe 14 sites de stockage souterrain en France situés entre 400 et 1 600 mètres de profondeur. Ils peuvent renfermer plus de quatre mois de consommation nationale. Parmi les grands projets qui sollicitent en ce moment l’expertise du Centre d’ingénierie, on note la construction d’un gazoduc, dit liaison Beauce-Mantois, entre Saint-Arnoult-des-Bois (28) et Fontenay-Mauvoisin (78). Il devrait renforcer la canalisation existante « artère de Beauce ». Le Centre planche aussi sur l’étude de raccordement au réseau du futur terminal méthanier d’Antifer (76) par une nouvelle canalisation, dite « artères Caux-Roumois », entre SaintJouin-Bruneval (76) et Saint-Pierre-duBosguerard (27). En fonction des différentes études techniques d’impact et de sécurité, du temps de concertation et des différents délais d’enquête et d’autorisation, un tel projet atteint une durée d’environ quatre ans. Le Centre d’ingénierie peut également intervenir sur des projets internationaux engagés par le groupe GDF Suez. Jean-Michel Masqué * TWh : Terawattheure. Le watt-heure est l’unité de mesure d’énergie correspondant à la quantité produite en 1 heure par une machine d’1 watt. 1 Kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh. 1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh. 1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh. 1 Terawattheure TWh = 1 000 GWh. Gennevilliers magazine - mars 2009 /33 EcoNomie Mission locale Les horaires de la Mission locale (5, rue des Chevrins) ont changé. Elle est désormais ouverte de 14 heures à 17 heures, les lundis et mercredis, les vendredis jusqu’à 16 h 45, et les jeudis jusqu’à 19 h 30. Elle est fermée le mardi après-midi. Les horaires du matin sont inchangés : de 9 heures à 12 h 15, du lundi au vendredi. Tél. 01 41 21 40 20. 21 et 22 mars Maison du tourisme Les numéros de téléphone de l’accueil de la Maison du tourisme, située au 58, rue Pierre-Timbaud, changent. OTSI (Office de tourisme-Syndicat d’initiative) : 01 40 85 48 11 ; otsi@ ville-gennevilliers.fr OML (Office municipal des loisirs) : 01 40 85 48 12 ; [email protected] ; fax commun aux deux structures : 01 47 98 63 94. Créateur d’entreprise En février dernier, lors du Salon des entrepreneurs, Jean Picoz, jeune créateur de 26 ans installé à la pépinière d’entreprises de Gennevilliers, a reçu un chèque de 7 000 euros. Ce prêt d’honneur, accordé par l’association Hauts-de-Seine Initiative, doit l’aider à financer la création de son entreprise de livraison de paniers de fruits et légumes frais dans les entreprises. Devenir cadet Dans le cadre du dispositif « Les cadets de la République-option Police nationale », mis en place dans le Département des Hauts-de-Seine, la direction départementale de la Sécurité publique lance un appel à candidatures pour l’année 2009-2010. Cette formation a pour objectif de préparer des jeunes aux concours de gardien de la paix. Les dossiers de candidatures sont à retirer dans tout commissariat de police des Hautsde-Seine ou au centre départemental des stages et de la formation, 303, rue de la Garenne, à Nanterre. Tél. 01 41 19 26 30. On recrute L’Insee recrute un enquêteur pour ses études auprès des ménages. Secteur à pourvoir : Argenteuil, Taverny et les communes aux alentours dont Gennevilliers. Les enquêteurs sont sous contrat à durée déterminée le temps nécessaire à la réalisation de l’enquête auprès des ménages prévenus par un courrier officiel. Candidature (lettre de motivation + CV) à adresser, avant le 16 mars, à l’Insee Haute-Normandie, 8 quai de la Bourse, 76037 Rouen cedex. Renseignements auprès de Pascal Julien, au 02 35 52 49 89. 34/Gennevilliers magazine - mars 2009 C’est la fête du printemps À l’occasion du printemps, l’Association des commerçants des marchés de Gennevilliers et les 50 commerçants et artisans des marchés des Grésillons et du Village invitent à deux jours de fête. Ce sera un moment de convivialité et d’animations, pour découvrir ou redécouvrir une grande variété de produits venant de tous les coins de France. Des bons d’achat d’une valeur de 5 et 10 € seront à gagner par des jeux ques- tions/réponses (jeu gratuit sans obligation d’achat). Également à gagner un dîner-croisière sur la Seine pour deux personnes, grâce aux bulletins de participation à demander aux commerçants des deux marchés, avec tirage au sort en fin de matinée les samedi 21 et dimanche 22 mars. n Renseignements à la Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud. Tél. 01 40 85 48 18. (Jours et adresses des Marchés en page 47). Mission locale « Carnet de voyage » C arnet de voyage, tel est l’intitulé d’une nouvelle opération initiée par la Mission locale depuis début février, qui consiste à accompagner des jeunes dans leur parcours vers le monde de l’emploi. Un « voyage » qui peut aller de la recherche d’un CAP à l’obtention d’un bac + 5. Munis d’un carnet où ils notent leurs impressions, ils vont voyager durant deux semaines vers des endroits connus pour certains et nouveaux pour d’autres, tels que la Mairie de Gennevilliers, la Direction départementale du ministère de la Jeunesse et des Sports, la Cité des sciences, diverses entreprises gennevilloises… Encadrés plus particulière- ment par le Théâtre de Gennevilliers, et des entreprises gennevilloises comme Franz Electrolyse, les jeunes vont, au long de ce parcours, faire des exercices d’expression corporelle nécessaires lors d’un entretien d’embauche, mais aussi rédiger des lettres de motivation, essentielles dans l’obtention d’une formation ou d’un emploi. Ce parcours a pour objet de faire rencontrer des cadres, directeurs d’entreprise ou jeunes entrepreneurs. Mais c’est avant tout le partage et la richesse d’expériences entre ce groupe de jeunes du Carnet de Voyage et l’amitié naissante entre eux qui détermineront le voyage de chacun. À suivre dans GenMag… n Photo © CG 92 - Tony Frank Une légende vivante CultUre Ure Par Martine Chaymotty Auteur de quantité de chansons inoubliables devenues des classiques, Hugues Aufray traverse les générations, est indifférent aux modes et reste fidèle à lui-même et à son public, lequel a rendez-vous avec lui vendredi 27 mars, à la salle des fêtes, dans le cadre du Festival Chorus. Debout les gars ! Gennevilliers magazine - février 2009 /35 CultUre CONCERT n HUGUES AUFRAY, VENDREDI 27 MARS, À LA SALLE DES FÊTES Droit dans ses Santiags L e chiffre 9 revient souvent dans la vie d’Hugues Aufray. Il sort son premier 45 t en 1959. Il est né en 1929. Il fête donc ses 80 ans en 2009. Ce pionnier de la world music célèbre ses cinquante ans de carrière et a donné naissance à toute une génération de chanteurs à guitare (Renaud, Francis Cabrel, Yves Simon, Maxime Leforestier…). Il a adapté quantité de chansons sud-américaines, irlandaises, canadiennes, américaines, a découvert une pépite de la folk-song : Bob Dylan, et a créé moult tubes devenus des classiques : Santiano, Debout les gars, Hasta Luego, Dès que le printemps revient, Céline, Adieu Monsieur le professeur, Il faut ranger ta poupée… Dans le répertoire d’Hugues Aufray, chaque chanson a une histoire. Le célébrissime Stewball – qui veut dire boulette de ragout – lui a été inspiré par un cheval qui buvait du vin ! Santiano a été adaptée du folklore anglais. Hasta Luego a été écrit pour la lutte contre la drogue. En 1966, au Palais des Sports, il chante Les Crayons de Couleurs pour Martin Luther King, au cours d’un gala contre le racisme. La même année, il fait son premier Olympia où, en première partie, figure Marianne Faithfull. En 1970, il compose Tendez-lui la main pour le Comité français contre la faim, organise deux concerts à l’Olympia pour faire connaître aux médias la mucoviscidose. Emmené par Renaud, il participe au disque Chanteurs sans frontières pour l’Ethiopie. Amoureux des chevaux, il crée des stages d’équitation pour les enfants, et, en 1997, on inaugure une école qui porte son nom à Montauban. Ouf… Une vie bien remplie pour cet écologiste convaincu, qui préfère passer le plus clair de son temps dans sa ferme en Ardèche, entre poules, chèvres, ânes et tracteur. Hugues reste Aufray. n A 20 h 30. Réservations au 01 40 85 64 55. CONCERT Sonore et visuel Dominique Blais expose à la galerie Edouard-Manet jusqu’au 11 avril, sous le titre « Décélération », un ensemble de pièces à la croisée des arts visuels et sonores (voir GenMag de février). Ici, une vidéo, « Transposition », dont l’image se concentre sur l’exécution d’une improvisation musicale jouée par le trompettiste canadien Gordon Allen. Là, une douzaine de cymbales, « Les Disques », moulées en terre et suspendues à des filins d’acier. Plus loin, une centaine de câbles, « Transmission », envahit l’espace. Enfin, « Les Cordes », un câble électrique, dont un fragment est constitué d’un néon éclairé… Une expo contemplative et poétique. 3, place Jean-Grandel, au Village. Du mardi au vendredi, de 14 h à 18 h 30, le samedi, de 14 h à 19 h et sur rendez-vous. Tél. 01 40 85 67 40. Avis aux collectionneurs ! L’association numismatique de Gennevilliers organise, avec le concours de la Ville, son Salon toutes collections, samedi 21 mars, à l’Espace Grésillons. Une vingtaine d’exposants sont attendus de 9 h à 18 h. Buvette et sandwiches sont prévus pour les petits creux et les grandes soifs. L’entrée est gratuite. Renseignements et inscriptions auprès d’Henri Le Lay, au 06 10 89 84 62 ; e-mail : [email protected] 30-40, rue François-Kovac. n EN MARS, AU TAMANOIR Fanfare hollandaise, hip-hop yiddish C e mois-ci, au Tamanoir, on ouvre grand les frontières. De véritables bêtes de scène viennent nous débiter leurs rythmes déjantés et survoltés. Le printemps va être chaud ! Samedi 14, à 20 h 30, De Kift et Poney Club. Issu de la vague punk des années 80 et fondé en 1988, De Kift (la jalousie, en flamand) est une fanfare hollandaise à la mise en scène théâtrale. Les textes sont scandés ou chantés en chœur, la musique est un savant mélange de rythmes électriques. Essentiellement instrumentale, la musique jazzfolk de Poney Club s’appuie sur de constants changements d’ambiances et de rythmes : on passe d’une accalmie méditative à une cavalcade bruitiste. C’est cependant lorsqu’ils ruent dans les brancards que ces poneys se montrent les plus convaincants. Samedi 21, à 20 h 30, So Called et Pulpalicious, dans le cadre du festival Chorus des Hauts-de-Seine. Qui ose faire une reprise gipsy-électrique 36/Gennevilliers magazine - mars 2009 So Called et sans paroles du Billie Jean de Mickael Jackson ? Réponse : Josh Dolgin, leader du groupe So Called, canadien et agitateur patenté, bien décidé à exploser les musiques traditionnelles juives à coups de beats tranchants. Il a inventé là une « tuerie » : le hip-hop yiddish. Yala ! Qui utilise les platines comme des instruments de musique ? Les quatre membres de Pulpalicious, un « scratch band » performant, où chacun joue son répertoire. “La recette se travaille comme en cuisine : on crée, on goûte, on sélectionne, on fait déguster, indiquent Mr Style, Access, Prims et Don Hutch. ça se construit, ça mûrit et ça prend des tournures auxquelles on n’aurait même pas pensé !” Samedi 4 avril, à 20 h 30, La Casa. Pierre Le Feuvre et Jean-François Péculier ont mis deux ans pour trouver la bonne formule de La Casa : un son acoustique électro bidouillé, mais folk dans l’esprit. On part pour une balade à travers le désert, où se côtoient lignes de guitares arides et sèches et trompettes inspirées, façon mariachi. Sur leur premier album autoproduit, intitulé Les Trucs abîmés, figure Go, go, go, balade mélancolique qui peut aussi s’écouter à l’ombre des cactus. n 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63. n SAMEDI 21 MARS, À LA BIBLIOTHèQUE ANDRÉ-MALRAUx Et si l’on parlait d’amour P our la 14e édition des rencontres littéraires du Luth, la bibliothèque André-Malraux organise un concert littéraire et convie la romancière Alice Ferney, adepte du roman classique dont elle exploite avec brio la veine introspective. La féminité, la différence des sexes, la maternité, le sentiment amoureux sont ses thèmes de prédilection. Ses personnages sont d’illustres anonymes dont le lecteur pénètre les vies sans fausse pudeur ni atermoiement, mais avec émotion et poésie. Pas à pas, le lecteur s’identifie à ces êtres qui vivent et souffrent des vies comparables aux nôtres. Alice Ferney est l’auteur, entre autres, de L’Elégance des veuves (1995), La Conversation amoureuse (2000), Dans la guerre (2003), Les Autres (2006). Son dernier ouvrage, Paradis conjugal, est paru en 2008. La rencontre est suivie d’une vente-dédicace. Un buffet (participation de 5 euros), concocté par l’association Cuisines du Monde, est proposé, et pour lequel la réservation est indispensable au 01 40 85 60 73 ou 01 47 94 09 24. n À 18 heures. 28, avenue Lucette-Mazalaigue. THEATRE n DU 6 AU 22 MARS Concert littéraire CultUre 14e RENCONTRE LITTÉRAIRE « Je me suis remise à l’attendre », tel est le titre – énigmatique – de ce concert littéraire avec Frédérique Bruyas pour la lecture, accomviolonpagnée par Adeline Lecce au violon celle. Frédérique Bruyas appréhende chaque texte comme une « partition de paroles », quel que soit le répertoire : classique ou contemporain. Pour elle, la voix-instrument doit être au service de l’écriture pour révéler ce qui fait la chair d’une pensée. Elle donne à chaque fois une version singulière et pourtant si semblable de l’amour mis en texte par des femmes telles Camille Laurens, Sylvie Germain, les deux Marguerite, Yourcenar et Duras, Alice Ferney. La présence du violoncelle, exigeante et âpre, participe d’une même émotion. n DU 18 MARS AU 11 AVRIL Portrait/Portrait Sable et Soldats D epuis 2007, à l’invitation de Pascal Rambert, Rachid Ouramdane, danseur et chorégraphe, est artiste associé du Théâtre de Gennevilliers. Après « Surface de réparation », créée avec douze sportifs gennevillois, l’association continue. Rachid vient aux ateliers d’écriture de Pascal et fait des phrases (de danse) au milieu de (phrases) de texte. En associant phrase de danse et phrase de texte, corps, sujets, figures, mouvements, gestes se répondent, donnant matière à un spectacle, « Portrait/Portrait ». Dans ces quatre créations chorégraphiques, on perçoit les préoccupations du chorégraphe : la construction des identités contemporaines, la violence des conflits armés, la rencontre de l’autre, la mémoire… La technologie, aussi, est convoquée notamment pour le solo, « Les Morts pudiques », forme d’autoportrait construit à partir de fragments d’histoires collectées sur le Net. À partir de textes et interviews récoltés lors de plusieurs voyages au Vietnam, il crée « Loin… », où là encore la forme solo est utilisée comme lieu de résonance de multiples individus. « De mes propres mains », écrit par Pascal Rambert pour un homme, est joué ici par une femme, “parce que le sentiment de mélancolie ou de rapports difficiles aux relations humaines est aussi bien partagé par les É hommes que les femmes.” « Un Garçon debout », enfin, interroge sur la capacité que nous avons de regarder un individu sans entrer dans des problématiques identitaires. n Du 6 au 13 mars : « Loin… » et « De mes propres mains ». Du 17 au 22 mars : « Les Morts pudiques » et « Un Garçon debout ». Représentations les mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis à 19 h 30 ou 20 h 30, le dimanche à 15 heures ou 16 heures. Relâche le lundi. Réservations au 01 41 32 26 26. 41, avenue des Grésillons. crite en 2004, jouée en 2005 à l’Agora Theater de Tokyo, la pièce « Sable et Soldats » du Japonais Oriza Hirata, traite de l’envoi de forces défensives en Irak. L’auteur met en scène des soldats qui marchent interminablement dans le désert. Des conversations drôles et absurdes se succèdent entre les militaires obligés de marcher simplement devant eux et les civils de passage (un père, et sa fille, à la recherche de sa femme, un couple en voyage de noces…), mettant ainsi en évidence l’absurdité des existences humaines au champ de bataille. “C’est le roman d’Ashihai Hino, « Le Blé et les Soldats », décrivant l’absurdité du bourbier de la guerre sino-japonaise, qui a servi de motif pour l’écriture de « Sable et Soldats », indique Oriza Hirata. Le seul point commun entre les deux est que les soldats continuent d’avancer dans un bourbier. Ici, c’est d’autant plus un bourbier que le désert est sec.” n Représentations les mercredis, vendredis et samedi, à 20 h 30 ; les mardis et jeudis, à 19 h 30 ; le dimanche, à 15 heures. Relâche le lundi. Réservations au 01 41 32 26 26. 41, avenue des Grésillons. Gennevilliers magazine - mars 2009 /37 CultUre Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. CINÉMA CIN n UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT La Bataille de Culloden D ocumentaire filmé dans le style des actualités, le film de Peter Watkins retrace le déroulement et les conséquences de la bataille de Culloden, en 1746, au cours de laquelle l’armée du prince Charles Edouard Stuart, majoritairement composée de membres des clans écossais des Highlands, est écrasée en à peine plus d’une heure par l’armée britannique fidèle au roi George II de Grande-Bretagne. Watkins insiste sur la répression menée par le gouvernement britannique après la bataille, dont l’objectif avoué était de détruire entièrement le système des clans afin de prévenir toute nouvelle rébellion dans les Highlands. Le réalisateur y poursuit sa recherche quant à la manière de représenter l’histoire : dans le style du documentaire, caméra à l’épaule (sa « caméra liberté »), comme si le cameraman se trouvait effectivement sur le champ de bataille, au cœur de l’action, interviewant les soldats en direct et commentant en voix off ce qui se passe. Pour beaucoup descendants directs des Highlanders tués à Culloden, les acteurs écossais y reconstruisent leur propre histoire. Le film, sorti en 1964 et salué par la critique, a été primé (British Screenwriters Award of Merit). n Samedi 7 mars. À 18 heures : le film « La Bataille de Culloden », de Peter Watkins. À 19 h 30 : buffet par « Mon Oncle ». À 21 heures : concert de musique écossaise de Patrick Molard. Cinéma Jean-Vigo 1 rue Pierre-et-Marie-Curie Bandes-annonces sur www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43 (0,34 euros la mn). Bellamy, mercredi 4 à 14 h 30 et 20 h 30, jeudi 5 et vendredi 6 à 18 h 15 et 20 h 30, samedi 7 à 15h, 17h et 21h, dimanche 8 à 14h, 16 h 15 et 18 h 30, lundi 9 à 18 h 15, mardi 10 à 18 h 15 et 20 h 30. The Wrestler (vo), mercredi 4 et lundi 9 à 18 h 30 et 20 h 30, jeudi 5 et mardi 10 à 20 h 30, vendredi 6 à 18 h 30, samedi 7 à 14h et 16h, dimanche 8 à 14h et 16 h 15. Elève libre (int. aux moins de 12 ans) mercredi 4, jeudi 5, dimanche 8 et mardi 10 à 18 h 30, vendredi 6 et lundi 9 à 20 h 30. La Bataille de Culloden (vo) (int. aux moins de 12 ans), samedi 7 à 18h, concert de Patrick Molard, à 21h. Le Bonhomme de neige, mercredi 4 à 15h, samedi 7 à 14h. Gran Torino (vo), mercredi 11 à 14 h 30, 18 h 15 et 20 h 30, jeudi 12, vendredi 13, lundi 16 et mardi 17 à 18 h 15 et 20 h 30, samedi 14 à 14h, 16 h 15, 18 h 30 et 21h, dimanche 15 à 16h et 18 h 30. Le Temps des amoureuses, mercredi 11, dimanche 15, lundi 16 et mardi 17 à 18 h 30, vendredi 13 à 20 h 15 *, samedi 14 à 16 h 15. LOL, mercredi 11 et vendredi 13 à 18 h 15, jeudi 12 à 18 h 15 et 20 h 30, samedi 14 à 18h et 21h, dimanche 15 à 14h et 16 h 15, lundi 16 et mardi 17 à 20 h 30. Niko, le petit renne, mercredi 11 à 14 h 30, samedi 14 et dimanche 15 à 14h. Coco, mercredi 18 à 14 h 30, 18 h 30 et 20 h 30, jeudi 19, vendredi 20, lundi 23 et mardi 24 à 18 h 38/Gennevilliers magazine - mars 2009 Patrick Molard, maître de cornemuse Il a soufflé dans sa première cornemuse à l’âge de 14 ans, au bagad de Saint-Malo où il est né en 1951. Disons qu’au chapitre musique écossaise, Patrick Molard en connaît un sacré rayon. Il a vingt ans quand il part pour Aberdeen, devenant l’élève des deux sonneurs personnels de la reine d’Angleterre au château de Balmoral. Il étudie une centaine de pièces de ceol mor (prononcer kiol mor) ou piobaireachd (pibroch) (1) et devient musicien professionnel. Il tourne en Europe, commence la pratique du uilleann-pipe (2) irlandais et s’intéresse aux différentes facettes de la musique celtique en général. C’est le pibroch, auquel il a consacré sa vie, qui reste sa musique préférée. Cette forme musicale se singularise par l’expression d’un thème, suivi de variations dont le déroulement obéit à une construction préétablie. L’ambiance que dégagent ces pièces est semblable à la force du raga indien, des chants inuit, des mélodies berbères ou du chant grégorien. (1) Piobaireachd : ou Ceol Mor, grande musique remontant au XVe siècle pour cornemuse écossaise. (2) Uilleann-pipe : cornemuse irlandaise à soufflet. SÉANCES DU 4 FEVRIER AU 3 MARS 30 et 20 h 30, samedi 21 à 14h, 16h, 18h et 21h, dimanche 22 à 14h, 16h et 18h. Slumdog Millionaire (vo), mercredi 18, vendredi 20 et mardi 24 à 20 h 30, jeudi 19 et lundi 23 à 18 h 15, samedi 21 à 18h, dimanche 22 à 14h et 16 h 15. 35 rhums (vo), mercredi 18, dimanche 22 et mardi 24 à 18 h 30, jeudi 19 et lundi 23 à 20 h 30. Un jour sur Terre, mercredi 18 à 14 h 30, samedi 21 à 14h. Deux soirées Andy Warhol : Empire, vendredi 20 à 18h * et Chelsea Girls, à 20h *. Poor Little Rich Girl, samedi 21 à 16h * et The Velvet Underground and Nico, à 21 h 15 *. Welcome, mercredi 25 à 14 h 30, 18 h 15 et 20 h 30, jeudi 26 à 18 h 30 et 20 h 30, vendredi 27 à 18 h 15, samedi 28 à 16 h 15 et 21h, dimanche 29 à 14h et 16 h 15, lundi 30 à 18 h 30, mardi 31 à 20 h 30. Ricky, mercredi 25, vendredi 27 et lundi 30 à 20 h 30, jeudi 26 et samedi 28 à 18 h 30, dimanche 29 à 16 h 30 et 18 h 30, mardi 31 à 18 h 15. Harvey Milk (vo), mercredi 25 et mardi 31 à 18 h 15, jeudi 26 et vendredi 27 à 20 h 30, samedi 28 à 14h, 18 h 45 et 21h, dimanche 29 à 14h et 18 h 30, lundi 30 à 18 h 15 et 20 h 30. Le Petit fugitif, mercredi 25 à 14 h 30, vendredi 27 à 18 h 30, samedi 28 à 14h et 16h, mardi 31 à 20 h 30. * Séances en présence du cinéaste ou d’invités. n CYCLE ANDY WARHOL L ’occasion était trop bonne. Une heureuse association entre la galerie Edouard-Manet et le cinéma Jean-Vigo permet de se pencher sur la vie et l’œuvre d’Andy Warhol, chef de file incontesté du pop art, auquel le Grand palais consacre une exposition qui s’ouvre le 18 mars. n Mercredi 18 mars, à 19 h 30, à la galerie Edouard-Manet, une conférence sur le plasticien multiplicateur d’images est donnée par Julien Fronsacq, critique d’art et commissaire d’exposition au Palais de Tokyo. 3, place Jean-Grandel. CULTURE À DOMICILE Spectacles en appartement disponibles en mars C’est nouveau ! À partir de ce mois, il est possible d’assister à un spectacle chez un Gennevillois. Il suffit de contacter Dominique ou Guillaume, à la MDC (voir ci-dessous). Mogrr… Théâtre d’objets et de marionnettes. Mogrr ? Ce n’est pas le grand bonhomme élastique qui pousse un chariot, tel un marchand de glace improbable. Ce n’est pas non plus le nom d’un des quatre petits monstres qui travaillent dans cette minuscule baraque délabrée. Non, non. Mogrr, c’est le patron qui, à force d’user et d’abuser de son autorité, en vient à se prendre pour un ogre. Un drame forain jubilatoire qui porte un beau regard sur la différence et la monstruosité. Cette fantastique création de Julien Aillet se joue uniquement les jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21, en après-midi et en soirée. vie meilleure. Mirage d’un parcours, sur fond d’événements historiques, qui mène Baba la France, au fil de vingt années, à accomplir les épreuves d’un destin moins glorieux qu’il ne l’avait rêvé. Rachid Akbal convoque les âmes et les bêtes, saute, danse, rumine, pleure, éclate de rire. On fait de même. Chichinette, Lapotasse et Piégelé Baba, La France Grand guignol déjanté. Tiens, on sonne à la porte ! Voici Chichinette, Lapotasse et Piégelé, trois personnages échappés de chez Georges Courteline, nostalgiques de la Belle Époque. Leur existence est un vaudeville perpétuel qui se joue dans le décor idéal de votre domicile, de la cuisine au salon, en passant par la chambre… “La frontière entre votre réalité et notre fiction devient floue, ténue, préviennent les trois acolytes. Estce nous qui sommes dans votre salon ? Est-ce vous qui êtes dans notre pièce ? Peu importe, faites comme chez vous !” Un spectacle créé spécialement pour « Culture à domicile ». Contes d’Algérie. Kaci, un enfant, fait de son père, Baba la France, un Hercule de péplum. Il nous livre sa vision proche de la mythologie, des exploits d’un père algérien indigène qui, en 1948, rejoint la métropole en quête d’une Réservations des spectacles auprès de Dominique Hermann, au 01 40 85 64 50 (courriel : dominique.hermann@ville-gennevilliers. fr) ou Guillaume Deloire, au 01 40 85 60 76 (courriel : [email protected]). Vendredi 20 mars, au cinéma Jean-Vigo, projection de deux films d’Andy Warhol : à 18 heures, « Empire » (extrait de 50 mn) ; à 20 heures : « Chelsea Girls » (3 h 20). Samedi 21 mars, de 16 heures à 18 h, mise en perspective de Warhol dans le cinéma des années 60, par Jacques Déniel, directeur du cinéma, suivie de la projection de « Poor, Little, Rich Girl » (1 h 10). De 18 heures à 19 heures : visite de l’exposition « Décélération » de Dominique Blais, à la galerie Edouard-Manet. De 20 heures à 21 heures : buffet par « Mon Oncle ». De 21 h 15 à 23 heures : projection de « The Velvet Underground and Nico » (1 h 10). CultUre CINÉMA ET pOp ART SpECTACLES JEUNE pUBLIC Moi, j’aime C’est une balade comme on peut en faire parfois les yeux en l’air, une rêverie qui nous emmène partout et nulle part, mais dont on garde l’empreinte. Les deux comédiennes de l’association De-ci-De-là, Aude Maury (chant et accordéon) et Karin Palmieri (chant), promènent les petits – dès 1 an – dans un monde de sons, de chansons, d’images et d’objets. Une histoire qui ne s’arrête pas quand la lumière s’éteint. Une séance « Racontines », consacrée aux chansons et comptines du spectacle, se tient samedi 7 mars, de 10 h 30 à 11 h 30, à la bibliothèque-François-Rabelais. Samedi 14 mars, à 16 heures et 17 h 30, et dimanche 15 mars à 11 heures, à la Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard. Spectacle dans le cadre du Festival Chorus. ça dépend Une rencontre entre une danseuse entendante, Marie-Agnès Arlot, et un comédien sourd, Laurent Valo, voilà qui va plaire aux tout-petits. « ça dépend » est une sensibilisation au théâtre, à la danse, à la Langue des signes française. ça se raconte avec la voix, avec les doigts, avec tout le corps… ça peut même se danser. ça dépend. Et c’est pas une farce. Mercredi 1er avril, à 10 heures, et samedi 4 avril à 16 heures et 17 h 30, à la MDC. Atelier pour les familles assistant au spectacle, samedi 4 avril, à 10 h 30. Le Tour du monde en 80 voix Vous êtes prêt pour un son périlleux ? Khalid K, lui, ne recule pas devant la perspective. Sa profession ? Bruiteur, chanteur, musicien, conteur, Khalid construit son après son des paysages sonores d’ici et d’ailleurs. Il est seul, armé de sa voix, de trois boîtiers enregistreurs et de quelques accessoires. Les enfants, dès 6 ans, sont conviés à un drôle de voyage : un tour du monde en 80 voix. Samedi 7 mars, à 15 heures, au Tamanoir, 27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63. Gennevilliers magazine - mars 2009 /39 SportS n Aurore Compagnon N ous vous racontions, en début d’année (Gennevilliers Magazine, n° 188, p. 40-41), comment le sport collectif a su se conjuguer au féminin à Gennevilliers. Il existe aussi, dans les sports individuels, de jeunes championnes qui font honneur à l’esprit sportif de notre ville. En ce mois printanier, où l’on célèbre la Journée internationale du droit des femmes, le 8 mars, nous avons voulu vous présenter quelques représentantes de ce sport au féminin qui gagne. Du handball au rugby “Un ami qui pratiquait le rugby a insisté pour que j’essaie ce sport. En une séance, j’ai été conquise et cela fait dix ans que j’y joue.” Françoise Gomez ne regrette pas d’être passée du handball au rugby puisque, après avoir re- Françoise Gomez joint le CSMG comme troisième ligne centre ou aile, elle a rejoint l’équipe de France de rugby à 7 avec laquelle elle participera à la coupe du Monde à Dubaï, les 6 et 7 mars. “Ce qui m’a tout de suite plu dans le rugby, c’est le combat”, indique la jeune femme. Remarquée par le coach national lors de ses prestations en sélection régionale, Françoise a rejoint l’équipe de France créée il y a à peine deux ans. “À 7, le rugby est très physique et technique, plus intense, plus tactique et plus instantané, ce qui le rend peutêtre plus accessible au public”, estime-t-elle. Cette professeur coordinatrice de la mission générale d’insertion de l’éducation nationale dans les Hauts-de-Seine s’est installée à Gennevilliers, il y a trois ans. Avec son équipe de rugby à 15 du CSMG, elle parti- cipe au championnat de France 1re Division (groupe B), qui est le second niveau national avant le championnat Élite. Elle vient d’acquérir le statut de sportive de haut niveau, ce qui ne s’est pas encore traduit par un allégement de ses horaires de travail et rend La détermination des 40/Gennevilliers magazine - mars 2009 La GR pour passion Depuis l’âge de 3 ans, Aurore Compagnon, qui en a aujourd’hui 12, fait de la gymnastique rythmique (GR). Elle a commencé les compétitions il y a trois ans. L’an dernier, son équipe a décroché la première place des championnats de France et, le 24 janvier dernier, aux championnats de France individuels, à la corde et mains libres, Aurore a terminé seconde. Une magnifique progression pour cette jeune collégienne qui s’entraîne plus de quatre heures par semaine. “J’étais super-contente de cette deuxième place, avoue Aurore, et ma famille aussi. J’ai même appelé ma copine Fanny, qui fait de la gym avec moi depuis SportS encore plus difficile sa préparation. Avant de s’envoler pour Dubaï, l’équipe de France a préparé la coupe du Monde par un tournoi en Espagne. Le sport fait aussi voyager ! toute petite, car c’était le jour de son anniversaire ! J’aime la GR parce que j’aime bien sourire, me grandir, faire le spectacle devant un public.” Aurore, qui préparait ces derniers temps une compétition de cerceau par équipe, n’oublie jamais d’associer à ses performances ses trois professeurs Élodie, Sarah et Chloé. Le combat dans la peau Après avoir essayé le tir à l’arc, Latifa Idoubihi s’est tournée, à l’âge de dix ans, vers le karaté parce qu’elle avait toujours désiré pratiquer un sport de combat. “Ce que je préfère, c’est le combat, indique la jeune fille, aujourd’hui âgée de quatorze ans. Je me défoule. J’essaie de participer à toutes les compétitions possibles.” Elle a déjà atteint les premières marches du podium départemental dans sa discipline avec deux titres de championne et trois Latifa Idoubihi Cindy Lescanne de vice-championne. Il y a trois ans, Latifa a terminé cinquième de la coupe régionale et n’a été éliminée, l’an dernier, qu’en quart de finale du championnat de France. Déterminée, et bien décidée à poursuivre le karaté le plus longtemps possible, Latifa s’entraîne de trois à quatre fois par semaine au sein de son club Karaténergy. Elle trouve malgré tout le temps de taper quelques balles de tennis de table avec l’AS du collège Pasteur. Troisième lors des derniers championnats de France de tae kwon do, en février, dans sa catégorie des - 47 kg, Cindy Lescanne faisait déjà partie de l’équipe féminine qui avait terminé seconde de l’Open de France en octobre dernier. C’est en suivant son entraîneur, Fernando Ramos, de Goussainville à Gennevilliers, que Cindy a pris une licence au CSMG il y a près de cinq ans. Cette étudiante de 19 ans pratique le tae kwon do, « la voie du pied et du poing », depuis une dizaine d’années à la suite de son frère aîné. Malgré des études en première année de BTS Banque, qui se concilient difficilement avec un entraînement de haut niveau, Cindy prépare l’Open d’Allemagne qui se déroulera le mois prochain. Comme les autres sportives présentées ici, on sent chez Cindy la calme et lucide volonté des championnes. championnes Jean-Michel Masqué Gennevilliers magazine - mars 2009 /41 SpOrtS Lundi 2 Pétanque Mercredi 4 Concours triplette de Victor-Hugo FOOTbALL - Stade du Luth 20h : Suburbaine/Grand Stade bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CSMG/Suresnes (seniors-4) Samedi 7 FOOTbALL - parc des Sévines 10h30 : CSMG/CSM Puteaux (poussins) 14h : CSMG/Voltaire Châtenay (benjamins-1) 16h30 : CSMG/Colombienne (13 ans-1) 14h : CSMG/Issy FC (benjamins-2) : 16h30 CSMG/Sèvres 92 FC 3 (13 ans-3) RUGby - Stade Claude-Luboz 10h : CSMG/Box Ernest (folklo) 15h : CSMG/Clichy (cadets) bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie 16h : CSMG/Villeneuve-la-Garenne (benjamines F) - 18h : CSMG/Courbevoie (seniors-2) PéTANQUE - Fossé-de-l’Aumône 13h-20h : concours de doublette Dimanche 8 FOOTbALL - parc des Sévines 9h30 : CSMG/Clichy USA (vétérans-2) 13h30 : CSMG/Olympique de Neuilly (15 ans-3) - 15 h30 : ATMF/Grenelles 9h30 : Olympique gennevillois/PTT Paris 16 As5 Stade du Luth - 9h30 : TCG/TC Sceaux RUGby - Stade Claude-Luboz 15h : CSMG/Bobigny (seniors féminines) bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie 15 h 30 : CSMG/Montrouge (seniors filles) VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte 16h : CSMG/Meudon (seniors filles) PLONGéE - piscine 14h : plongée Handisport Lundi 9 FOOTbALL - parc des Sévines 15h : ASPTT Gennevilliers/ASPTT Paris 17 Mardi 10 bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CSMG/Clichy (seniors-4) Vendredi 13 RUGby - Stade Claude-Luboz 21h : CSMG/Les « Papys » (folklo) Samedi 14 bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie 14h : CSMG/Issy-Vanves (benjamins-1) 16h : CSMG/Rueil (minimes-1) 18h : CSMG/JSF Nanterre (cadets-1) 20h30 : CSMG/Rungis (seniors-1) Dimanche 15 RUGby - Stade Claude-Luboz 10h : CSMG/Clamart (juniors) Lundi 16 FOOTbALL - parc des Sévines terrain n° 1 - 15h : ASPTT Gennevilliers/ ASPTT Creil bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CMSG/Montrouge (seniors-2) 42/Gennevilliers magazine - mars 2009 D e 7 ans à 83 ans, l’association de pétanque Victor-Hugo a attiré cette année 106 licenciés. Elle organise, samedi 21 mars (début des inscriptions à 13 h 30, boulodrome de la rue Frédéric-Chopin), son premier concours départemental de l’année, à savoir un concours triplette. Une buvette proposera boissons et barbecue en ce deuxième jour du printemps. Quatre autres concours se succéderont : promotion doublette (4 avril), qualification vétérans triplette (23 avril), départemental doublette (19 septembre) et promotion triplette (3 octobre). n Contacts : 01 47 33 50 95, 06 16 05 62 01 ou Monique Vaesken, 16, rue du 8-Mai-1945. Badminton Assurer le maintien et la relève L es années se suivent mais ne se ressemblent pas. C’est ce qu’on doit se dire à la section badminton du CSMG. En effet, l’équipe 1, qui dispute le championnat régional 3A, a vu son effectif complètement remanié en début de saison, avec de nombreux départs « à la retraite » et forcément des arrivées, notamment la venue de la talentueuse Laetitia Langlois. Ces nombreux changements pourraient expliquer les difficultés qu’a rencontrées l’équipe à l’entame de la saison. En ce moment, versés dans la poule des « play down », les sept joueurs emmenés par le capitaine Cédric Alaux essaient d’assurer le maintien de leur équipe à ce niveau régional. Un match décisif verra les Gennevillois affronter l’équipe de Cergy dans la salle du club Lin Nam, à Paris, le 7 mars. L’équipe 2 (Départementale 1) est tombée dans un groupe très relevé et doit aussi assurer son maintien. L’équipe 3 (Départementale 2A) se débrouille plutôt mieux et occupe la quatrième place de sa poule. L’équipe 4 (Départementale 3C) n’a pas les mêmes enjeux puisqu’elle est composée de joueurs qui commencent juste à se frotter à la compétition. Le jeune président du club et membre de l’équipe fanion, Gaël Dolhain, a d’autres raisons de se réjouir, qui nous confiait que cette saison a vu le nombre de compétiteurs augmenter par rapport aux saisons passées, grâce notamment aux stages organisés en partenariat avec le service des sports de la Ville pendant les vacances scolaires. Un bon moyen de repérer les vocations potentielles. Le nombre d’adhérents reste sensiblement le même que l’an passé avec une centaine d’inscrits. Depuis la saison dernière, un entraîneur qualifié, Vincent Poteaux, prend en charge les compétiteurs jeunes et adultes tous les jeudis soir. Cette saison a vu l’éclosion de plusieurs jeunes talents prometteurs, Sylvain Villier, second benjamin des Hauts-de-Seine, Lucille Garnier, volant d’or à Courbevoie début février et classée parmi les cinq meilleures minimes du département, mais aussi Guillaume Binet, Auxane Thouary et Antony Lainé. Pas de doute, la relève est là ! n Contacts : 06 24 27 07 07 et csmgbadminton.free.fr Mercredi 18 Rencontres sportives bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CSMG/Nanterre (seniors-4) Du vendredi 20 au mardi 31 ANiMATiONS SCOLAiRES - Stade C.Luboz 8h30-16h : béret rugby et balle ovale SpOrtS Scolaires Vendredi 20 RUGby - Stade Claude-Luboz 21h : CSMG/Les « Blérovingiens » (folklo) Samedi 21 FOOTbALL - parc des Sévines 10h30 : CSMG/Nanterre (poussins-2) 14h : CSMG/Nanterre (benjamins-1) 16h30 : CSMG/Villeneuve-la-Garenne (13 ans-2) 16h30 : CSMG/Olympique de Neuilly (13 ans-4) T ous les ans à Gennevilliers, les rencontres sportives scolaires, organisées par le conseiller pédagogique EPS de la circonscription, avec le soutien des éducateurs sportifs municipaux, touchent au total 12 000 élèves des classes élémentaires. Les premières de l’année se dérouleront du 20 mars au 2 avril autour de jeux de rugby, le béret rugby (jeu à un contre un) et la balle ovale (jeu par équipe). 106 classes gennevilloises se sont d’ores et déjà inscrites. “La finalité, indique le conseiller pédagogique, Philippe Annic, est de faire se rencontrer différentes classes et de donner un aboutissement au travail scolaire effectué en amont dans les cours d’EPS.” Pour chaque niveau de classe (du CP au CM2), un vrai tournoi d’une journée est organisé. Après avoir goûté un sport de contact comme le rugby, les enfants participeront en mai à d’autres rencontres scolaires autour du basket et de l’ultimate, des sports d’évitement. “Ces rencontres créent une dynamique sur la ville et pour la pratique de l’EPS à l’école, estime le conseiller pédagogique. Il est ainsi possible d’établir une programmation cohérente en vue de ces rencontres et de créer des relais avec l’École municipale des sports et les clubs sportifs de la Ville.” Un projet de DVD sur les rencontres scolaires est à l’étude pour la fin de l’année. n Stade du Luth 10h30 : Entente sportive gennevilloise/Racing 92 (poussins) 14h : Entente sportive gennevilloise/CSM Puteaux (benjamins) 16h : Entente sportive gennevilloise/ Seizième Es 2 (13 ans) bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie 18h : CSMG/AS Meudon (seniors-3) 20 h 30 : CSMG/CSM Puteaux (seniors-2) bASkET HANDiSPORT - Gymnase des Grésillons 17h : CVHG/Cergy-Pontoise VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte 21h : CSMG/Charenton (seniors masculins R3) PéTANQUE - Rue Frédéric-Chopin 13h : concours départemental triplette Dimanche 22 FOOTbALL - Stade Louis-Boury 13h30 : CSMG/Pouchet Paris 17 (18 ans-2) 15h30 : CSMG/Nanterre ES (seniors-1) parc des Sévines 9h30 : CSMG/FC 92-2 (vétérans-2) 13h30 : CSMG/Voltaire Ss (15 ans-2) 15 h 30 : AS Fossé/Paris Benfica - 9 h 30 : Amicale 92/PTT Paris 16 As 5 Stade du Luth 13h30 : CSMG/Levallois (18 ans-3) 15h30 : CSMG/Ville-d’Avray (seniors-3) bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie 15h30 : CSMG/Val-de-Seine (seniors filles) VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte 14h : CSMG/Voltaire (seniors espoir masculin) PLONGéE - piscine 14h : plongée Handisport Lundi 23 FOOTbALL - parc des Sévines 15h : ASPTT Gennevilliers/Paris 16 bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CSMG/Rueil (seniors-2) Mercredi 25 bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant 20h : CSMG/Colombes (seniors-4) Samedi 28 FOOTbALL - parc des Sévines 10h30 : CSMG/ Villeneuve-la-Garenne (poussins-2) - 14h : CSMG/Olympique de Neuilly (benjamins 1) Stade du Luth 10h30 : Entente sportive gennevilloise/Courbevoie Sports (poussins) 14h : Entente sportive gennevilloise/Courbevoie Sports (benjamins) Gennevilliers magazine - mars 2009 /43 www.ville-gennevilliers.fr l’actualité locale en images 44/Gennevilliers magazine - mars 2009 Pratique DU 2 MARS AU 11 AVRIL Inscriptions scolaires 2009-2010 n Tous les ans, ça recommence ! Si l’école est obligatoire, l’inscription aussi. Mille chœurs pour un regard Chaque année, Retina France organise des concerts de chorales, qui permettent de financer des programmes et bourses de recherche, et de mieux faire connaître au public les maladies de la vue. L’association, qui fête cette année ses 25 ans, fait appel aux ensembles vocaux, batteries fanfares, chorales d’enfants et autres orchestres pour chanter bénévolement leur répertoire lyrique, sacré, populaire ou classique, à l’occasion de concerts donnés dans toute la France au profit de Retina France. Pour 2009, le parrain de la manifestation est le ténor Ruben Velasquez, qui a composé une chanson originale. Les chorales participantes sont invitées à inscrire cette chanson à leur programme. Cet événement choral a lieu les 20, 21 et 22 mars. Renseignements et inscriptions au 0 810 30 20 50 ; retina.fr Festival de chorales Organisé par la chorale Amitié, le Festival de chorales de Gennevilliers se tient samedi 21 mars, à 17 heures, à la salle des fêtes. Sont invitées la chorale gospel et soul du Tamanoir, le chœur des enfants de Sainte-Geneviève, le Dobel Canto, chorale du comité régional d’entreprise de la RATP, Accro d’Jazz et, bien sûr, la chorale Amitié. Renseignements : 06 81 33 95 25. Entrée libre. 177, avenue Gabriel-Péri. Planète Sciences L’association Planète Sciences, qui fait rimer sciences avec vacances, organise des séjours scientifiques et techniques pour les jeunes de 8 à 18 ans. Elle propose cette année une trentaine de séjours, en juillet et en août. De nombreuses activités sont proposées, entre autres : construire et lancer des fusées expérimentales ou des ballons stratosphériques avec le soutien du Cnes, réaliser et tester des robots pour les Trophées de la robotique, participer à la Nuit des étoiles… Les inscriptions sont en ligne sur www.vacances-planetesciences.org V ous devez donc inscrire à l’école élémentaire les enfants qui auront 6 ans, au plus tard le mercredi 2 septembre 2009, et qui ne sont pas scolarisés en maternelle à Gennevilliers. Vous pouvez inscrire à l’école maternelle les enfants qui auront 2 ans révolus à la date de la rentrée scolaire (mercredi 2 septembre 2009). À noter que les enfants qui auront 2 ans après la date de la rentrée scolaire pourront être inscrits à compter du jour de leurs 2 ans, jusqu’au 31 décembre 2009. Attention : l’inscription en mairie est faite uniquement par la mère, le père ou le tuteur légal de l’enfant ; elle ne vous assure pas une place à l’école. M. C. Les inscriptions sont prises du lundi 2 mars au samedi 11 avril, au service accueil-démarcherie, au rez-de-chaussée de la mairie. Du lundi au mercredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures ; le jeudi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 15 heures à 18 h 30 ; le vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 15 h 30 ; le samedi, de 8 h 30 à 11 h 30. Tél. 01 40 85 62 55. Liste des pièces à fournir Famille COMPOSiTiON DU FOyER Livret de famille complet ou actes de naissances (parents et enfants). Pièces d’identité des deux parents. SéPARATiON DiVORCE Jugement. En l’absence de jugement, une attestation est à remplir sur place par les deux parents définissant les modalités de garde. TUTELLE OU ADOPTiON (si l’enfant vous est confié) Décision de justice, ou déclaration de nomination de tuteur, ou autre document officiel de garde. CERTiFiCAT DE RADiATiON Si l’enfant était scolarisé dans une autre commune. Santé VACCiNATiONS Carnet à jour pour DT polio (BCG fortement recommandé sur l’Ile-de-France). Domicile LOCATAiRES Bail de location ou dernière quittance de loyer. PROPRiéTAiRES Attestation de propriété et justificatif de domicile de moins de 3 mois. PERSONNES HébERGéES 2 justificatifs administratifs (attestation de paiement de prestations CAF, ou dernier avis d’imposition, ou notification des versements Assedic, ou attestation de carte Vitale) + attestation d’hébergement signée par l’hébergeant + photocopies de ses justificatifs de domicile + photocopie de sa pièce d’identité. Gennevilliers magazine - mars 2009 /45 CourRier Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence ou votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected] Travaux Est-il exact qu’il faut demander un permis de construire avant de faire des travaux chez soi ? Mes travaux ne concernent que de petits aménagements de portes et fenêtres. L.T., les Grésillons. Tout dépend de la nature des travaux que vous souhaitez faire. Certains sont soumis à une demande de permis de construire ; d’autres aménagements doivent faire l’objet d’une simple déclaration de travaux. Vous devez pour ce faire retirer une demande auprès de la Direction du droit des sols (15e étage en mairie), qui pourra également vous conseiller sur la marche à suivre. GenMag Attention : à compter du 6 avril prochain, la collecte des encombrants se fera le premier lundi de chaque mois sur l’ensemble de la ville (VOIR p. 26-27). Il m’arrive de vouloir retrouver un article paru dans le magazine. Est-il possible de se procurer les anciens numéros de GenMag ? B. R., le Village. Janvier 2009 Gennevilliers n°188 Magazine Bonne année FT"TTJTFTEF BOOnFE MBSnVTTJUF Vous pouvez retrou-ver tous les numé numé- ros parus depuis mai 2002 sur le site de la Ville : www. ville-gennevilliers.fr/cpi/archives/archivesf.htm. Le magazine est aussi en accès libre aux archives. Vous pouvez aussi, bien sûr, vous adresser à la rédaction. LES ENCOMBRANTS Passages en mars : mardi 24 et mercredi 25 Attention, en cas de non-respect du jour de ramassage, vous risquez une amende de 762 e Secteur 1 (mardi) : Fossé-de-l’Aumône, Chevrins, Cité-jardin, Agnettes et Luth. Secteur 2 (mercredi) : Village, Chandon-Brenu, Sévines, Grésillons, pont de Saint-Ouen et Barbanniers. Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10 Gennevilliers Magazine Mars 2009 no190 177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr n Directeur de publication : Olivier Mériot n Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85) [email protected] n Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) n Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal n Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) n Publicité : HSP (01 55 69 31 00) n Dépôt légal : mars 2009. 46/Gennevilliers magazine - mars 2009 5SJ :BO O hMB TBMMF EFT GpUFT Dimanche 1er mars : Laffaille, 78, avenue Gabriel-Péri. Dimanche 8 mars : Motaouakkil, centre commercial du Luth, 22, avenue du Luth. Dimanche 15 mars : Nizard, 21, rue Félicie. Dimanche 22 mars : Nouraly, 5, rue Victor-Hugo. Dimanche 29 mars : Réveillé, 18, rue Paul-Vaillant-Couturier. Dimanche 5 avril : Stein-Bernard-Benwaiche, centre commercial Carrefour, 21, rue Louis-Calmel. Urgences 18 Sapeurs-pompiers : Service médical d’urgence : Samu social : (numéro national gratuit) 15 115 Commissariat de police : 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale : 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 : 01 47 07 77 77 SOS 92 (garde et urgences médicales) : 01 46 03 77 44 Centre antipoison : 01 40 05 48 48 Hôpital Louis-Mourier : 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon : 01 40 87 50 00 Hôpital Max-Forestier : 01 47 69 65 65 Femmes victimes de violences 92 01 47 91 48 44 de 9 h 30 à 17 h 30 SOS suicide : 01 40 50 34 34 Secours adolescents suicidaires : 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée : (24h/24) Écoute Enfance : (8h30/23h) 119 0800 00 92 92 Clinique Chandon : 01 47 98 79 35 Urgences dentaires : 01 47 78 78 34 SOS vétérinaires : 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile : (24h/24) 01 47 46 09 09 Fichier canin : (identification tatouages) SPA : EDF : GDF : 01 49 37 54 54 01 47 98 57 40 0810 333 092 0810 433 192 Violences conjugales Femmes info services 39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30 Mairie de Gennevilliers : 01 40 85 66 66 Pratique Santé UtiLe Pharmacies de garde CMS - 3, rue de la Paix 01 40 85 66 50 - 80, avenue Chandon : 01 40 85 48 20 Centre de planification et d’éducation familiale - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Espace santé-jeunes - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 CDAG - Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 Consultation médico psychologique - 01 41 47 94 80 Hôpital St-Jean - 01 40 80 66 66 Vie libre - 06 75 99 67 15 Drogue info-service - 0800 23 13 13 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) - 01 41 21 05 63 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Siadpa (Service Infirmier d’Aide à Domicile aux Personnes Agées) - 01 40 85 65 75 Les Marchés Une cinquantaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 heures à 13 heures. Aux Grésillons : les mercredis et samedis, 39, avenue des Grésillons Au Village : les mardis, vendredis et dimanches, 62, rue Pierre-Timbaud. n En mairie n En dehors de la mairie n Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 n Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80 n Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 n Permis de construire (15 étage) 01 40 85 63 84 e n Club “11-14” (8e étage) 01 40 85 65 59 n Service jeunesse (8 étage) 01 40 85 65 60 e n Conseil local de la jeunesse (parvis mairie) 01 40 85 65 68 n Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 n Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 n Vaccinations gratuites 01 40 85 66 97 n Maison des sportifs 01 41 21 22 60 n Assedic 08 11 01 01 92 n Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 n Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 n Plie 01 40 85 66 04 n Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 n Action sociale retraités (rez-de-chaussée, mairie) 01 40 85 65 96 n Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 n Service vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 n Centre des impôts (4 étage) 01 40 85 43 00 e n Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 n Mission locale 01 41 21 40 20 n ANPE 01 41 47 22 40 n Coordination gérontologique 01 40 85 67 25 n Maison du tourisme Office municipal des loisirs 01 40 85 48 12 Office de tourisme Syndicat d’initiative 01 40 85 48 11 n Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 40 80 74 26 Gennevilliers magazine - mars 2009 /47 LIBRE EXPRESSION LIBRE EX Les groupes du conseil municipal s’expriment sur les thèmes de leur choix Groupe communiste, alternative citoyenne et républicain Élus socialistes et républicains Les Verts Arielle Vermillet-Parry Farid Bounouar Richard Merra Un budget solidaire et ambitieux Qui va encore payer ? Démocratie participative : penser globalement et agir localement Le budget 2009 que nous avons voté le 4 février dernier est un bon budget, il témoigne d’une gestion rigoureuse et ambitieuse pour notre ville et ses habitants. De la réussite pour nos jeunes à l’environnement et la qualité de vie, notre ville investit, agit contre les inégalités (actualisation du quotient familial), et maintient un service public municipal fort au service des Gennevillois. Pourtant, nous vivons un contexte marqué par une crise économique et financière grave. Ce n’est pas au monde du travail et à la population de payer alors que les entreprises du CAC 40 engrangent 85 milliards d’euros de profit. La seule mesure concrète serait la suppression de la taxe professionnelle… superbe cadeau aux grands groupes ! Sur les salaires, l’emploi, les services publics, le message est clair, ce gouvernement doit changer de cap. Nous soutenons les mobilisations indispensables dans l’enseignement, la recherche, la santé que Mme la Ministre Bachelot est en train de brader, les imposants mouvements en Guadeloupe et Martinique contre la vie trop chère, trop dure. Salaires de misère, monopole et prix scandaleux, ils enlisent tous projets de développement. Enfin, cerise sur un gâteau bien amer, le gouvernement réduit de 42 % le budget du Planning familial, la suppression des actions d’information et d’éducation des jeunes. Assez ! Les Gennevillois échangent aujourd’hui pour construire une charte de la participation citoyenne, quelle leçon pour ceux qui gouvernent plus sourds que jamais aux aspirations du peuple, les élus CACR s’y investissent pleinement parce qu’une démocratie vivante est un levier fort pour l’avenir. 48/Gennevilliers magazine - mars 2009 La taxe professionnelle représente à Genne Gennevilliers plus de la moitié des recettes fiscales. Cet impôt est prélevé sur l’ensemble des entreprises qui sont installées à Gennevilliers. Ces recettes ont permis, jusqu’à présent, à la municipalité de compenser le désengagement de l’État pour aider les plus fragilisés par la crise, mais aussi investir pour renforcer les services publics municipaux, les actions de solidarité : halte-garderie, cantines, santé, culture, activités socio-éducatives, sport, vie associative, actions en faveur des personnes âgées, des handicapés, des jeunes, CCAS. La décision de Nicolas Sarkozy de supprimer la taxe professionnelle dès 2010, dans les conditions énoncées par lui, est pour les socialistes une faute économique lourde de conséquences. Nicolas Sarkozy n’a assorti cette décision d’aucune mesure claire susceptible de financer la suppression de cette taxe : il s’en est tenu à évoquer une vague « taxe carbone » dont on ignore la destination. Pour Gennevilliers, la situation est dramatique compte tenu de notre forte « dépendance » à la taxe professionnelle. Le groupe socialiste pense donc souhaitable de se rassembler pour conduire toutes les actions destinées à interpeller le gouvernement. Des projets sur la ville sont engagés, avec quoi allons-nous les payer ? Les élus socialistes de Gennevilliers sont favorables à une réforme globale de la fiscalité locale, qu’ils considèrent effectivement comme injuste socialement et inefficace économiquement ; cela intègre des évolutions concernant la taxe professionnelle. Mais une telle réforme appelle mesure et responsabilité. Les élus socialistes n’accepteront pas l’improvisation au pouvoir, dangereuse pour le devenir des territoires, de la solidarité et du pouvoir d’achat de chacun. Vous pouvez prendre contact ou rendez-vous avec les socialistes de Gennevilliers, au 01 40 85 62 35, et consulter le site du contre plan de relance sur www.agirvraimentcontrelacrise.fr Faut-il penser globalement et agir locale localement, ou doit-on inverser ces deux termes. « L’agir localement » est souvent l’unique levier sur lequel on appuie la démocratie participative. L’espoir étant de trouver de l’exemplarité dans la « réalité du terrain ». Cette approche est une facilité intellectuelle dont le principal intérêt est de réduire ce qui est complexe à ce qui est simple et visible. Elle enferme souvent dans une pensée réductrice qui mène à des généralisations abusives. Développer une démocratie participative impose de choisir l’ordre de ces deux termes. « Penser globalement et agir localement » sont deux concepts qui sont liés par un rapport dialectique. En effet, nous sommes tous dotés de facultés intellectuelles, et comme les informations circulent autour du monde à la vitesse de la lumière et sont accessibles à chacun, nous pouvons tous nous arroger le droit de penser globalement. Mais, une deuxième idée vient contrebattre la première. À savoir que l’apparente harmonie de l’entendement humain s’est, au cours des temps, fragmentée en d’innombrables variantes culturelles qui ont fini par laisser penser que l’unité de l’espèce humaine était une vue de l’esprit. Être citoyen nécessite de concilier ces deux constats en apparence contradictoires. C’est cette nécessité qui fonde l’engagement des Verts de Gennevilliers dans le processus de démocratie participative initié par la majorité municipale. S’il y a bien des vérités d’ordre général accessibles à tous, leurs réceptions sont cependant toujours particulières. Si par conséquent la mise en forme des décisions politiques globales doit toujours comporter la capacité d’adaptation à des paramètres particuliers, il serait malhonnête de les réduire à cela. Laisser croire que penser localement fonde l’agir globalement est plus reposant pour l’esprit d’un dirigeant politique mais cela conduit à l’échec, voire aux conflits d’intérêts. PRESSION LIBRE EXPRESSION Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine Union des Gennevillois contribution non communiquée Gennevilliers pour tous Rassemblement pour Gennevilliers , UMP Taoufik Halem Christian Cléro Pour un budget de justice sociale ! Budget de la Ville, la crise économique Lors du dernier conseil municipal consacré au budget de notre ville, nous avons proposé de donner la priorité à l’action sociale par la mise en place d’un véritable quotient familial, plus juste : si la crise frappe d’abord ceux qui sont déjà dans de grandes difficultés – femmes seules avec des enfants, emplois à temps partiel, précaires, chômeurs, jeunes –, les familles avec des revenus moyens sont aussi durement touchées par la crise et l’augmentation du coût de la vie ! Et le quotient actuel ne permet pas d’en tenir compte. Le logement social doit être la priorité, les logements en chantier sur notre ville servent d’abord à reloger les démolitions, les 3 000 demandeurs doivent attendre plus longtemps, ce qui est insupportable ! Nous avons réclamé sans être entendus une navette de bus interquartier, qui permettrait d’assurer un service de proximité entre les quartiers et de pallier les dysfonctionnements de la ligne 138 ! Concernant les jeunes, nous continuons à réclamer une Maison des jeunes et des lieux de vie pour les jeunes dans les quartiers. La situation devient urgente ! Des violences, ces derniers temps, entre les jeunes des quartiers du Luth et des 3F nous inquiètent, n’attendons pas qu’un accident grave ait lieu. Nous avons réclamé, face à la crise, aucune augmentation des impôts, mais cette année encore l’augmentation sera au niveau de l’inflation, beaucoup d’entre nous ne connaissent pas d’augmentation de salaire, notre pouvoir d’achat va encore être gravement touché ! L’annonce du président de la République de la suppression de taxe professionnelle nous inquiète : à Gennevilliers, elle représente près de 70 % du budget de notre ville ! Vous pouvez compter sur la volonté du groupe Gennevilliers pour tous pour donner un véritable coup de barre à gauche à Gennevilliers ! Lors du Conseil municipal du 4 février, Monsieur le Maire nous a proposé d’approuver le budget primitif pour l’année 2009. Dans ce budget nous ne voyons pas de moyens mis en œuvre pour assurer davantage la sécurité, en créant une police municipale, ce que j’avais proposé lors de la campagne des municipales. Nous ne voyons pas non plus une évolution nette vers l’accession à la propriété pour les gens qui souhaitent devenir propriétaires, nous ne voyons pas non plus la construction de logements intermédiaires pour loger des gens ayant des revenus moyens, ce qui donnerait à notre ville une population de classes sociales diversifiées, ce qui inciterait à faire venir des commerces de proximité. Donc, nous nous sommes abstenus et sur le chapitre des associations nous avons voté pour, sauf pour les subventions allant aux syndicats, car pour nous, les syndicats doivent vivre par les subventions qu’ils reçoivent de l’État, les adhésions et les dons personnels et non par nos impôts locaux. Nous pensons que le gouvernement gère la crise financière et économique avec beaucoup de courage et de détermination, d’ailleurs nous pouvons remarquer qu’actuellement la France résiste mieux que certains de nos voisins européens. Le gouvernement a choisi de soutenir les banques de façon à protéger l’épargne des Français, en donnant aussi des garanties à celles-ci pour venir en aide aux entreprises de façon à éviter un certain nombre de licenciements. L’objectif premier du gouvernement est de maintenir au mieux l’emploi (1 000 projets pour le plan de relance économique ont été identifiés dans toute la France, et vont démarrer bientôt). Le gouvernement est en train de prendre un grand nombre de mesures pour soutenir les gens ayant de faibles revenus, les PME, etc. Gennevilliers magazine - mars 2009 /49 ContActs +BDRVFT#PVSHPJO .BJSFEF(FOOFWJMMJFST $POTFJMMFSHnOnSBM EFT)BVUTEF4FJOF 5nM 3PMBOE.V[FBV "SJFMMF7FSNJMMFU1BSSZ .BSD)PVSTPO %nQVUnFSBEKPJOU FBEKPJOUF FBEKPJOU 6SCBOJTNFFUBNnOBHFNFOU 6SCBOJTNFFUBNnOBHFNFOU BDUJPOGPODJoSF BDUJPOGPODJoSF EnWFMPQQFNFOU EnWFMPQQFNFOU nDPOPNJRVFDPNNVOJDBUJPO 7JFEnNPDSBUJRVFFU 7JFEnNPDSBUJRVFFU DJUPZFOOFMVUUFDPOUSF DJUPZFOOFMVUUFDPOUSF MFTEJTDSJNJOBUJPOTQPMJUJRVFT EFMµJOTFSUJPOFUEFMµFNQMPJ EFMµJOTFSUJPOFUEFMµFNQMPJ QSnWFOUJPOTnDVSJUn QSnWFOUJPOTnDVSJUn SFTUBVSBUJPONVOJDJQBMF 1SnTJEFOUEFMµ0GGJDFQVCMJD EFMµ)BCJUBUDPNNFSDFTFU NBSDInTBVYDPNFTUJCMFT BODJFOTDPNCBUUBOUT UPVSJTNFGpUFTFU DnSnNPOJFT 5nM 5nM 5nM .BSUJOF.POTFM .PIBNFE#FMMPVDI FBEKPJOUF FBEKPJOU -BUJGB.FZB FBEKPJOUF -PHFNFOUSnTPSQUJPO IBCJUBUJOTBMVCSFMVUUFDPOUSF MFTFYQVMTJPOT(SBOEQSPKFU EFWJMMFEV-VUIFU EFT(SnTJMMPOT 4PMJEBSJUnBDUJPOTPDJBMF IBOEJDBQnTRVPUJFOU GBNJMJBMDPPQnSBUJPO JOUFSOBUJPOBMF FUKVNFMBHF %SPJUEFTGFNNFTQSnWFOUJPO FUQSPNPUJPOEFMBTBOUn DSoDIFTIBMUFTHBSEFSJFT SFMBJTBTTJTUBOUFTNBUFSOFMMFT 5nM 5nM 5nM 0MJWJFS.nSJPU 4BOESJOF)FSUJH 3JDIBSE.FSSB FBEKPJOU FBEKPJOUF FBEKPJOU 'JOBODFTFUCVEHFU QFSTPOOFMDPNNVOBM FUNPZFOTEFTTFSWJDFT BGGBJSFTDJWJMFTFUHnOnSBMFT QSPQSJnUnTDPNNVOBMFT FYUnSJFVSFT $VMUVSFFUEnWFMPQQFNFOU DVMUVSFMnDPMFNVOJDJQBMF DVMUVSFMnDPMFNVOJDJQBMF EFEBOTF &OTFJHOFNFOUNBUFSOFM nMnNFOUBJSFTFDPOEBJSF FUTVQnSJFVSFUTFSWJDF QVCMJDDPNNVOBMEBOT MFTnDPMFTNBUFSOFMMFT FUnMnNFOUBJSFT 5nM 5nM 5nM :BTNJOB"UUBG "CEFMIBLJN4BSJ FBEKPJOUF FBEKPJOU FBEKPJOUF &OGBODFFUQSnBEPMFTDFODF BDDVFJMTEFMPJTJSTNBUFSOFMT FUQSJNBJSFTDFOUSFT EFWBDBODFTJOUFSDMBTTF 4QPSUTBTTPDJBUJPOT TQPSUJWFTFUnDPMF NVOJDJQBMFEFTTQPSUT %nWFMPQQFNFOUEVSBCMF FOWJSPOOFNFOUUSBOTQPSU FUDJSDVMBUJPOJOGSBTUSVDUVSFT FUCiUJNFOUTDPNNVOBVY WPJSJFBTTBJOJTTFNFOU 5nM .VSJFM(PVEPV 5nM 5nM 1PVSnDSJSFBVYnMVTQBSDPVSSJFSnMFDUSPOJRVFUBQFSFONJOVTDVMFTFUTBOTFTQBDFQSnOPNOPN!WJMMFHFOOFWJMMJFSTGS Élus en charge des quartiers Conseillers municipaux délégués M Anissa Ben Lahcene - Vie associative. M Corinne Luxembourg - Jeunesse. M Joëlle Mutis - Retraités, coordination gérontologique, actions intergénérationnelles. M Laurent Noël - Sécurité publique liée aux installations classées. M M M Marc Hourson - Chevrins M Martine Monsel - Luth Yasmina Attaf - Agnettes M Muriel Goudou - Grésillons Olivier Mériot - Village M M Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques :WFT-F1BSDDIBSUF7JMMFIBOEJDBQM 1BUSJDF-FDMFSD5SoTIBVU EnCJUM 1BUSJDL5InSFU1BUSJNPJOFFUNnNPJSFEFMBWJMMFFUEFMB QPQVMBUJPOM +BDRVFMJOF'MFVSFUQSnTJEFOUFEµ"HJSM ;JOF#PVLSJ DIFQSnTJEFOUEFMB.JTTJPOMPDBMF M M Anne-Laure Perez - Conseil consultatif des services publics. M Marcelle Rohr - Associations caritatives et épicerie sociale. Votre député Vos conseillers généraux Roland Muzeau Jacques Bourgoin Patrice Leclerc www.roland-muzeau.org 5nM 5nM www.patrice-leclerc.org 5nM Député, premier adjoint 50/Gennevilliers magazine - mars 2009 (canton nord) (canton sud)