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Mars 2009
Gennevilliers Magazine
Graines de
championnes
n°190
Budget 2009
priorité aux
investissements
Hugues
Aufray
L’avenir
s
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a
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n
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en débat
Plan de
relance…
… ou
plan
de com'
à la salle
des fêtes
Les élus locaux dévoilent
leurs premières pistes
de travail
mardi 17 mars
20 heures – mairie
2 forum de la réussite
e
SomMaire
GenMag est imprimé sur un papier recyclé.
Budget 2009
Les grandes opérations d’aménagement
1
14
7
OAux quatre coins de la ville, plus d’une vingtaine
de chantiers de très grande envergure sont lancés ou
en cours cette année. Plus une trentaine de programprogrammes de construction, qui totaliseront d’ici à 2010
quelque 750 logements. Concernant le patrimoine
public de la ville, ce sont 271 opérations d’investisd’investissement qui sont entreprises en 2009.
4
5
*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT
QPVSMFTnUVEFT
3
Site du Luth-centre, comprenant le centre culturel et
social, des logements et commerces, des espaces publics
et une voirie nouvelle : études en cours et lancement du
concours d’architectes pour le centre culturel et social.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPTQPVS
MFDFOUSFDVMUVSFMFUTPDJBMDPODPVST
4
Reconstruction du centre municipal de santé.
Le concours d’architectes est en cours et le lauréat
devrait être désigné en avril.
Le CMS sera reconstruit dans le square jouxtant
le centre actuel, sur plus de 2000 m en trois niveaux.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSQSoTEFFVSPT
5
Deux parcs de stationnement rues Jean-Moulin et Villebois-Mareuil, au Village, vont totaliser 215 places
de parking, (la moitié en sous-sol, boxées, l’autre moitié
en surface). Les travaux devraient s’étaler de mai 2009
à mai 2010.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFNJMMJPOTEµFVSPT
6
Salle de recueillement au cimetière située derrière
le bâtiment administratif pour permettre l’accueil
de 100 personnes lors des inhumations. Les travaux,
commencés en décembre 2008, devraient s’achever
en juin prochain.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT
p. 18
Centre nautique, « à vocation sports et loisirs » :
les travaux, sur plus de 8 000 m , commencés en février
2008, se terminent cet été. Cet équipement comprendra
un bassin sportif, un bassin de loisirs et une pataugeoire,
ainsi qu’un espace de remise en forme (deux salles
fitness, une salle cardio-training, sauna et hammam).
Livraison pour septembre 2009.
Assises
de la réussite
9 Aménagement centre-ville : les études se poursuivent
sur les espaces publics et les commerces.
5
1
*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT
10 Subvention d’un montant de 500 000 euros à la Société
coopérative HLM pour sa première opération de
location-accession à la propriété, Le Clos Griffon,
dont la première pierre est posée ce 5 mars prochain.
Espace central-est du Luth aménagé en espaces verts.
Les travaux devraient démarrer en juillet pour s’achever
en fin d’année.
Création de la voie nord-sud, l’avenue Lucette-Mazalaigue, entre les immeubles Beaumarchais, Lénine
et Jean-Jacques-Rousseau, pour un achèvement prévu
en 2010. Études lancées pour les appels d’offres.
Extension des jardins familiaux
à l’arrière du cimetière.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT
8
*OWFTUJTTFNFOUQPVSNJMMJPOTEµFVSPT
NJMMJPOTTVSEFVYBOT
3
11 Subvention à l’OPH (ascenseurs, sécurité dans les
parkings, réhabilitation de l’ILN avenue Gabriel-Péri).
*OWFTUJTTFNFOUQPVSNJMMJPOTEµFVSPT
*OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFFVSPT
2
7
DosSier
DosSier
12 Restructuration du groupe scolaire Henri-Wallon et
Joliot-Curie. Travaux prévus pendant les vacances
scolaires de printemps et d’été.
8
Plus de 750 nouveaux
logements d’ici à 2010
13 Agrandissement de l’école Louise-Michel.
La restructuration comporte la construction de deux
classes supplémentaires, et l’agrandissement du centre
de loisirs et de la restauration. Les travaux commencent
en juin pour une mise en service en septembre 2010.
9
(dont la moitié en logements sociaux)
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*OWFTUJTTFNFOUQPVSFVSPT
10
La lecture, un des socles
des apprentissages fondamentaux.
Interview de Serge Boimare.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSQSoTEFFVSPT
14 Lancement du chantier de l’Hôtel Régional des CFA
par la Région et la CCIP.
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11
15 Réhabilitation de la propriété des Gets. Travaux prévus
de mai 2009 à mai 2010.
*OWFTUJTTFNFOUQPVSQMVTEFFVSPT
12
Équipements publics :
271 opérations,
plus de 8,6 millions d’euros
13
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Quid de l’habitat ancien ou insalubre ?
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tidienne. Il faut être à distance de leurs
centres d’intérêts habituels, car si on
reste collé à tout cela, on n’avance pas.
La meilleure façon est d’apprendre la
lecture avec des textes forts, initiatiques
qui alimentent leur imaginaire et mettent
en scène les grands héros traditionnels
qui portent les valeurs fortes de notre société (la vie, l’amour, la mort, le respect,
l’origine de l’humanité…). Cette distance est dans la culture et le nourrissage
par la lecture faite par l’enseignant. Ensuite, il faut les faire parler de ce qu’ils
ont entendu, compris, interprété pendant
la lecture à voix haute de l’enseignant.
Cela contribue aussi à recréer la dimension groupale par l’échange, la mise en
commun. C’est un ressort capital du
travail intellectuel, un entraînement de
base qui relance la machine à penser.
Serge Boimare :
p. 12
“Il faut relancer la
machine à penser”
O Le 9 mars prochain, dans le cadre des Assises de la réussite, Serge Boimare, directeur
pédagogique du Centre médico-psychologique
Claude-Bernard, à Paris, animera une conférence-débat. Depuis plus de trente ans, cet ancien instituteur spécialisé met en pratique une
démarche psychopédagogique auprès d’enfants
et d’adolescents qui ont pour point commun de
refuser avec force les apprentissages scolaires.
Interview.
Budget
GenMag. Votre dernier livre s’intitule
« Ces enfants empêchés de penser »*,
de quoi s’agit-il ?
Cap sur a so dar é
e e déve oppemen
jours existé, ce qui est important, c’est
la façon de l’appréhender. On voit souvent l’échec scolaire comme la cause
de lacunes, de manques, alors que, pour
moi, l’empêchement de penser en est la
cause majeure. Environ 15 % des élèves
scolarisés sont concernés. L’empêchement de penser caractérise des enfants
qui ne peuvent pas affronter le doute,
qui constitue un moment clé de l’apprentissage, sans déclencher en eux des
sentiments parasites. Dès qu’ils font
un retour à eux-mêmes pour chercher,
dès qu’ils veulent s’appuyer sur leur
monde intérieur, ils réactivent des émotions excessives et réveillent des peurs
infantiles. Ces intrusions gênent leur
fonctionnement intellectuel, parasitent
leur comportement et sont à la source de
nombreux dérèglements que nous allons
prendre à tort pour les causes de l’échec
scolaire.
Comment peut-on repérer ces enfants ?
Le premier, c’est une difficulté persistante de l’enfant, malgré une aide personnalisée. Le second, c’est un type de
comportement qui perturbe la situation
* « Ces enfants empêchés de penser »,
éditions Dunod. Serge Boimare est éga
également l’auteur de « L’enfant et la peur
d’apprendre » chez le même éditeur.
“Lire quoi ? les textes mythologiques, les textes fondateurs,
les récits… Tout ce qui met du scénario et de la forme sur
les inquiétudes fondamentales des enfants en échec scolaire.
La mythologie pose les questions d’identité, de place
dans le groupe ; les contes renvoient aux angoisses
et inquiétudes primaires.”
Pratique écologique,
embellissement garanti.
4# Ce problème ne va pas se résoudre
avec des cours supplémentaires. En effet,
tout soutien scolaire ou approche traditionnelle en petit groupe pour refaire les
mêmes exercices, reprendre des notions
passées, peut aider les élèves qui ont besoin d’un coup de pouce ponctuel, mais
pas ceux qui sont en très grande difficulté. Pour ces élèves-là, il faut s’appuyer
sur une pédagogie qui relance l’activité
de penser. Cela doit se construire dès le
plus jeune âge, en utilisant deux leviers.
Le premier consiste à relier la présentation des savoirs fondamentaux à un
apport culturel intensif, sous forme, par
exemple, de lecture à haute voix par
l’enseignant. D’abord parce que c’est la
meilleure chance de retrouver l’intérêt
de ces enfants pour la connaissance, ensuite parce que c’est ce qui va leur permettre d’enrichir leur monde intérieur et
d’alimenter leur imaginaire. Le second
levier, c’est un entraînement quotidien à
parler, pour arriver, peu à peu, à échanger, à débattre et à argumenter.
Comment aborder alors la lecture ?
4# Pour intéresser ces enfants, on ne
doit pas choisir des textes ou des activités qui mettent en scène leur vie quo-
achevée la campagne
annuelle du recensement rénové. En
un mois, trois mille
personnes ont été
«visitées» par neuf
agents recenseurs.
Une confirmation, la
populationcontinue
d’augmenter. Les résultats analysés influeront sur les décisions publiques de la
commune en terme
de planification de
logements, de répartition spatiale et
sociale, de financements également.
Ils ont compté sur
vous
Des données
plus fraîches
Rappelons que le comptage traditionnel, organisé auparavant tous les neuf
ou dix ans sur toute la France auprès
de l’ensemble de la population, a été
abandonné dans les communes de plus
de 10 000 habitants. “Aujourd’hui, tout
change plus vite et nous avons besoin de
données plus fraîches, surtout les grandes villes.” Le statut précédent a laissé
place à un recensement annuel mené par
tranche de cinq ans sur un échantillon de
la population. L’objectif reste le même,
nous compter un par un pour savoir
combien nous sommes.
En cinq ans, 40 % de la population de
Gennevilliers a été recensée. “Les quatre
recensements précédents avaient souligné une augmentation de la population
légale à Gennevilliers portant celle-ci à
43 459 habitants”, ajoute Etienne Kosianski. Ils étaient 42 600 en 2005. Celui
qui s’achève permettra de confirmer et
d’affiner les tendances déjà identifiées.
Ainsi, certains quartiers ont perdu des
habitants. “C’est le cas du Luth, précise
le démographe. Cette situation est liée à
la rénovation de la cité. La percée Beaumarchais, la destruction de l’immeuble
Toit et Joie et celui de Gérard-Philipe
ont diminué l’offre de logements.” A
contrario, d’autres quartiers ont gagné
en population, comme Chandon-BrenuSévines où de nombreuses constructions
continuent à sortir de terre.
L
a campagne 2009 de recensement
partiel s’est achevée le 21 février
sur la ville. Comme il est désormais de mise depuis 2006, l’équivalent
de 8 % de la population a reçu à son domicile la visite de l’un des neuf agents
recenseurs formés par la Mairie. Environ
3 000 personnes dans 1400 logements
répartis sur Gennevilliers avaient été
désignées par tirage au sort de l’Insee.
Elles ont rempli une feuille de logement
et un bulletin individuel sur des thématiques précises et répondu à des questions qui ne l’étaient pas moins. Le sexe,
l’âge, le nombre d’enfants, la situation
professionnelle et familiale, la composition du ménage, les transports utilisés,
les conditions de logement, etc. Toutes
ces informations sont confidentielles. La
Commission nationale de l’informatique
et des libertés (Cnil) veille à ce qu’elles
le restent.
Au final néanmoins, une belle moisson
d’informations a été collectée. Centralisées localement en mairie, elles seront
ensuite transmises à l’Institut national de
la statistique et des études économiques
(Insee). L’organisme est le seul habilité
à exploiter les questionnaires. “Quelles
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Encombrants
Collecte unique chaque premier lundi du mois
O À vos agendas, Post-it et autres pense-bêtes, la collecte des objets
p. 28
encombrants s’effectuera désormais le premier lundi de chaque mois,
dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Première collecte, le
6 avril prochain.
Recensement
nevilliers propreté collectent environ
2 600 tonnes de déchets, parmi lesquels
ceux issus de dépôts sauvages. Cela se
traduit par un détournement de leur mission d’origine, une perte de temps, des
trajets supplémentaires pour les camions
de ramassage et un surcoût pour la collectivité. Pour remédier à cet état de fait,
un nouveau mode de fonctionnement a
été envisagé. À compter du 6 avril prochain, la collecte des objets encombrants
se fera le premier lundi de chaque mois
sur l’ensemble de la ville. Le ramassage,
effectué par quatre bennes tasseuses,
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1 Gennev o s 2 Gennev o s
3 Gennev o s…
8 % de a popu a on on é é recensés
P
lus de 600 tonnes d’objets encombrants sont ramassés chaque
année à Gennevilliers. Actuellement, cette collecte a lieu sur deux
jours : le secteur ouest de la ville est
collecté le mardi qui précède le dernier
mercredi du mois et le secteur est le dernier mercredi du mois. La limite entre
les deux zones étant l’avenue GabrielPéri et la rue Jean-Jaurès. Aujourd’hui,
cette organisation a besoin d’être modifiée pour gagner en efficacité. En effet,
certains habitants ne s’y retrouvent pas
entre le secteur dont ils dépendent et le
jour de collecte correspondant, d’autres
profitent du week-end pour débarrasser
sous-sol ou placards de leur bric-à-brac.
Résultat, une quantité d’objets aussi hétéroclites que disgracieux s’amoncellent
sur la voie publique dès le dimanche
soir. À cela s’ajoute la présence de déchets qui ne sont pas considérés comme
des encombrants, tels les déchets verts
(tonte de gazon, feuilles, branchages),
les pots de peintures, les batteries, le
verre, les gravats, le bois, qui ne peuvent
être récupérés dans le cadre de la collecte des encombrants et dont la présence
dégrade l’environnement urbain. Annuellement, les agents du service Gen-
La motivation des bénévoles
Un autre projet, avec l’ASDES (réseau
Accès aux soins, aux droits et éducation
à la santé), pourrait amener le Resto à
devenir un point-relais vers l’accès aux
soins en repérant les familles qui en sont
privées. En effet, les Restaurants du
Cœur ne souhaitent pas être considérés
uniquement comme pourvoyeur d’aide
alimentaire. Lors de l’inscription, le
dossier détaillé rempli par le bénéficiaire potentiel permet de vérifier les droits,
d’aider dans des démarches administratives, d’orienter, voire de
A
Dès e 6 avr a co ec e s’effec ue e
prem er und du mo s
EnvironNement
Sans travail, elle doit nourrir ses quatre
enfants de 18 mois à 10 ans. “Je prends
tout ce qu’on me donne. Les bénévoles
sont très gentils. Ce qui est bien, c’est
qu’on discute aussi.”
Bien avant l’ouverture à 8 h 30, et alors
que les bénévoles déchargent les marchandises et mettent en place les produits du circuit alimentaire (des légumes
aux surgelés) dans la grande salle et les
espaces café, inscriptions et vêtements
dans une salle voisine, la file d’attente se
forme calmement dans la cour de l’ancienne école Gallieni. Chaque personne
bénéficiaire a droit à six repas hebdoma
hebdomadaires. À Gennevilliers, en partenariat
avec le centre de prévention santé, une
diététicienne est présente deux fois par
semaine pour faire connaître les produits
proposés à des personnes qui n’ont pas
toutes des habitudes culinaires françaises traditionnelles, apprendre à les cuisiner mais aussi prodiguer des conseils
de diététique.
O La 23e campagne des Restaurants
du Cœur n’annonce
hélas pas des lendemains meilleurs,
étant donné la hausse des familles secourues. Au-delà de
l’aide alimentaire,
l’association est aussi un maillon important de l’accompagnement social des
personnes en difficulté.
dès 6 heures du matin, s’adaptera
ainsi aux besoins des habitants,
qui auront tout loisir, durant le
week-end, de se débarrasser de
leur canapé fané, chaise cassée et
autre commode déglinguée.
EnvironNement
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
Une misère qui n’en finit pas
Encombrants
Frédéric Lombard
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DFUUFBOOnFFODPSFTFTNFJMMFVSTPVUJMT.BJT'BSJEBOµBQBTDIyNn²+µBJNJTMFQBRVFUEoTMFTQSFNJFST
Etienne Kosianski, démographe et coordinateur du recensement à la mairie. Ils
aident également les bailleurs à mieux
évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle
RestoDuCœur
p. 26
Farida, agent recenseur : “Mission accomplie !”
que soient les communes en France, les
résultats éclaireront les décisions publiques sur les besoins en matière d’équipements collectifs comme les écoles, les
hôpitaux, les gymnases, etc.”, explique
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
RecenSement
OLe 21 février s’est
Fleurissement
UNE CONFÉRENCE-DÉBAT DE
SERGE BOIMARE
lundi 9 mars, à 18 h 30
salle du conseil municipal.
Quelle solution l’école peut-elle proposer pour ces enfants ?
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
ou les disponibilités de main-d’œuvre,
ou les associations à mieux répondre
aux besoins de la population. C’est aussi
la perspective pour les communes en
expansion démographique de bénéficier de nouvelles dotations financières, et d’augmenter le nombre de leurs
conseillers municipaux.
p. 22
“Échec scolaire
et empêchement
de penser”
d’apprentissage dès qu’il y a nécessité
de chercher ou de réfléchir : agitation,
instabilité, endormissement, troubles
somatiques (maux de tête, de ventre,
nausées, crampes). Troisième signal,
l’auto-dévalorisation qui paralyse le
fonctionnement intellectuel, « je suis
nul », « j’y arriverai jamais ». L’élève
s’attaque lui-même et s’attribue l’échec.
Il se sent persécuté par l’apprentissage
donc dévalorise le travail qui est pro
proposé, devient provocant, agressif, inso
insolent et attribue l’échec au contenu et à
l’enseignant, « C’est nul ce qu’on me
fait faire ! ». Lorsque ces trois signes
sont repérés chez le même enfant, in
incontestablement, nous sommes devant
l’empêchement de penser.
4FSHF#PJNBSF L’échec scolaire a tou-
4# Trois signaux doivent nous alerter.
RecenSement
A
lors que la campagne hivernale
des Restaurants du Cœur ne
s’achèvera que fin mars, Jacques Chabault, responsable du Resto de
Gennevilliers, qui accueille aussi des
personnes de Villeneuve-la-Garenne et
d’Asnières, a déjà comptabilisé 200 familles de plus que l’an dernier à la même
époque (mi-février). Si 700 familles
étaient inscrites début décembre, 1 050
étaient reçues mi-février, dont 40 % de
nouvelles par rapport à l’année dernière. 14 500 repas ont été servis lors des
quatre distributions hebdomadaires de
la semaine du 9 au 13 février. Parmi les
375 familles majorées, c’est-à-dire qui
touchent moins de la moitié du barème
établi par les Restos, on dénombre 151
personnes seules qui touchent moins de
300 euros par mois pour vivre !
Koubi, Gennevillois de 53 ans, ne travaille plus en raison d’un handicap. “Je
suis venu aux Restos sur les conseils de
ma sœur qui avait eu l’occasion de travailler avec eux, raconte-t-il. Je viens
deux fois par semaine. Je rencontre des
gens, je les aide. Depuis que je viens
ici, je réussis à mettre 40 euros de côté
sur les 660 que j’ai par mois.” Fatima
est venue ce matin-là avec deux amies
de différents quartiers de Gennevilliers.
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
p. 24
Une collecte spécifique
Le “un pour un”
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Par ailleurs, à dater du 1 janvier 2010,
les DEEE (déchets d’équipements élec
électriques et électroniques), mélangés avec
les objets encombrants et transportés
dans une benne tasseuse, ne seront plus
acceptés dans les centres de tri du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne). D’où la décision,
par la Ville, d’organiser, dès maintenant,
une collecte spécifique de ce type de
déchets dans le cadre de la collecte des
encombrants. Ainsi, le premier lundi de
chaque mois également, deux véhicules
utilitaires équipés d’un hayon collecteront sur toute la ville ces DEEE (sont
concernés le gros et petit électroménager, du réfrigérateur au sèche-cheveux ;
les appareils hi-fi : téléviseurs, lecteurs
DVD, caméscopes ; les équipements informatiques et de télécommunication :
ordinateurs, téléphones fixes et portables, consoles et accessoires de jeux vidéo…). Lesquels seront ensuite acheminés à la déchèterie.
Restaurants
du Cœur
Fabienne Dagouat
Aide alimentaire et sociale aussi.
Un geste civique
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(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
p. 30
Droit dans ses Santiags
L
Le parc des Sév nes
Entreprises
O Du projet à sa réalisation, il faut parfois plusieurs années… L’amé-
nagement du parc des Sévines a connu plus de cinquante ans de rebondissements avant d’aboutir à l’agréable lieu de sports et de loisirs qu’il
est aujourd’hui.
contres sportives de haut niveau. Au fil des
années cinquante, le budget sportif de la
Ville augmente et les aménagements sur
le parc des sports s’enchaînent avec deux
nouveaux terrains de football. Pourtant, le
projet de piscine en plein air ne peut être
mené à bien, faute de crédits ou de subventions complémentaires. Entre-temps,
la municipalité a dû se tourner vers la
construction d’équipements sportifs attachés aux groupes scolaires qui accueillent
la nombreuse jeunesse gennevilloise issue
du « baby-boom ».
C
e mois-ci, au Tamanoir, on
ouvre grand les frontières. De
véritables bêtes de scène viennent nous débiter leurs rythmes déjantés et survoltés. Le printemps va être
chaud !
Samedi 14, à 20 h 30, De Kift et Poney
Club. Issu de la vague punk des années
80 et fondé en 1988, De Kift (la jalousie, en flamand) est une fanfare hollandaise à la mise en scène théâtrale.
Les textes sont scandés ou chantés en
chœur, la musique est un savant mélange de rythmes électriques. Essentiellement instrumentale, la musique jazzfolk de Poney Club s’appuie sur de
constants changements d’ambiances et
de rythmes : on passe d’une accalmie
méditative à une cavalcade bruitiste.
C’est cependant lorsqu’ils ruent dans
les brancards que ces poneys se montrent les plus convaincants.
Samedi 21, à 20 h 30, So Called et
Pulpalicious, dans le cadre du festival Chorus des Hauts-de-Seine. Qui
ose faire une reprise gipsy-électrique
©6OFUPVSEFQBSBDIVUBHF
l en aura fallu des années pour que
le parc des Sévines, tel que nous
le connaissons aujourd’hui, trouve
sa vocation définitive de lieu voué aux
sports, aux fêtes communales et aux
simples promenades ! Le mot « Sévines » lui-même semble remonter, d’après
Henri Lecourtois, qui a étudié au début
des années soixante-dix la topographie
de Gennevilliers, au temps où une partie
du territoire communal était plantée de
vignes autour de la « Croix des Vignes »,
« Sévines » signifiant simplement « sept
vignes ». Dès son accession aux affaires,
en 1934, la municipalité de Jean Grandel
envisage la réalisation d’un parc des sports
à l’emplacement des anciennes carrières
-FTDVMQUFVS)FOSJ.BSRVFU©
de la rue des Cabœufs. En novembre 1936,
un projet d’aménagement prévoit la réalisation « d’une piscine d’été, d’un gymnase,
d’un jardin public et de jeux de plein air ».
Les premières expropriations aux dépens
de la société « Carrières de Gennevilliers »
et de propriétaires d’immeubles ou de terrains ont lieu dans les années qui suivent.
Pourtant, la déclaration de guerre met fin
au projet, le préfet de la Seine indiquant,
le 14 septembre 1939, “en raison des cir
circonstances actuelles, j’estime qu’il n’y
a pas lieu de poursuivre l’instruction de
cette affaire”, c’est-à-dire l’aménagement
d’un parc des sports.
Après guerre, l’idée est reprise par le
nouveau maire Waldeck L’Huillier, en
1947. Le site envisagé pour ce parc des
sports est toujours les anciennes carrières de la rue des Cabœufs. En 1949 et
1950, des travaux de viabilisation sont
engagés. On trouve sur ce parc un terrain de football stabilisé, une plateforme
de basket, un square ainsi qu’une tour
de parachutage (voir son histoire dans
Gennevilliers Magazine, décembre 2000,
p. 24-25). Aujourd’hui, et depuis 1967,
c’est le gymnase Auguste-Delaune qui
occupe l’emplacement de cette étonnante
tour, œuvre du ministère de l’Air inaugurée en 1946.
Les 9 et 10 avril 1950, le parc, auquel a
été donné le nom de Staline, est officiellement inauguré, avec de nombreuses ren-
GRTgaz au quatrième étage
L
ocalisé à Clichy, dans une ancienne usine à gaz depuis 1971, le
Centre d’ingénierie de GRTgaz,
lui-même filiale du groupe GDF Suez,
a déménagé fin 2008 dans l’immeuble
de bureaux « Le Delage », bâti sur l’ancien site des usines Chausson. Ce Centre d’ingénierie abrite non seulement
les départements Projets, Technique et
Fonctions d’appui (RH, gestion, communication…) mais aussi l’agence Paris-Normandie, qui compte deux autres
sites à Rouen et Marne-la-Vallée.
Le Centre d’ingénierie devant libérer
ses locaux de Clichy, le choix du site de
Gennevilliers s’est fait pour des raisons
de proximité avec l’ancien siège, avec la
direction générale de GRTgaz installée
à Paris, à la limite de Levallois, et avec
le domicile des agents qui habitent pour
la plupart dans les Yvelines et le Vald’Oise. La superficie de 10 000 m correspond à celle dont disposait le Centre
d’ingénierie à Clichy. “Nous avons préparé ce déménagement comme un projet,
précise Michel Chapon, directeur adjoint
du Centre, en organisant des visites sur
-FQSPKFUEnGJOJUJG©
Jean-Michel Masqué
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(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
FUGJOBMFNFOUVOQBSD©
OLe Centre d’ingé-
nierie de GRT gaz,
expert dans le domaine du transport
du gaz naturel, s’est
installé à Gennevilliers fin 2008.
Filiale de GDF Suez,
son savoir-faire est
reconnu en France.
place et en communiquant largement.”
Des moyens de transport proches, un
restaurant interentreprise et une salle de
fitness complètent les services que les
employés trouvent à Gennevilliers.
Le Centre d’ingénierie pilote les projets
de construction et de rénovation, et réalise les équipements de GRTgaz pour
le transport du gaz naturel. Ces équipements sont des gazoducs, canalisations
assurant le transport du gaz naturel sous
haute pression et à longue distance, des
stations de compression, installations
qui compriment le gaz pour le maintenir à la pression souhaitée, et des stations d’interconnexion, installations
qui connectent plusieurs gazoducs pour
orienter le gaz transporté dans différentes directions. Cela constitue le pilotage
permanent d’une cinquantaine de projets
d’envergure nationale et d’environ 600
projets d’envergure régionale.
La pose d’un gazoduc, par exemple,
nécessite plusieurs étapes : décision de
réalisation, concertation-consultation,
état des lieux avant travaux, construction d’une piste de travail pour le passage des engins, préparation des tubes,
soudage des tubes, protection de la canalisation contre la corrosion, ouverture
de la tranchée, mise en fouille (dépose
du gazoduc au fond de la tranchée), remblaiement, remise en état du terrain, état
des lieux après travaux. Pour repérer la
canalisation dans le sous-sol, des bornes
jaunes sont installées. Un gazoduc est
.JDIFM$IBQPO
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
Le stockage aussi
p. 47
Le Centre d’ingénierie travaille aussi
pour GDF Suez, filiale Storengy, dans le
domaine des stockages souterrains (aquifère pour le stockage dans des roches
poreuses, et salin pour le stockage dans
des cavités salines). Ce stockage permet
de conserver du gaz naturel d’une saison
à l’autre pour répondre à la demande. Il
existe 14 sites de stockage souterrain en
France situés entre 400 et 1 600 mètres
de profondeur. Ils peuvent renfermer
plus de quatre mois de consommation
nationale.
Parmi les grands projets qui sollicitent
en ce moment l’expertise du Centre
d’ingénierie, on note la construction
d’un gazoduc, dit liaison Beauce-Mantois, entre Saint-Arnoult-des-Bois (28)
et Fontenay-Mauvoisin (78). Il devrait
renforcer la canalisation existante « artère de Beauce ». Le Centre planche aussi
sur l’étude de raccordement au réseau
du futur terminal méthanier d’Antifer
(76) par une nouvelle canalisation, dite
« artères Caux-Roumois », entre SaintJouin-Bruneval (76) et Saint-Pierre-duBosguerard (27). En fonction des différentes études techniques d’impact et de
sécurité, du temps de concertation et des
différents délais d’enquête et d’autorisation, un tel projet atteint une durée d’environ quatre ans. Le Centre d’ingénierie
peut également intervenir sur des projets
internationaux engagés par le groupe
GDF Suez.
Jean-Michel Masqué
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
Mars 2009 - N°190
* TWh : Terawattheure.
Le watt-heure est l’unité de mesure
d’énergie correspondant à la quantité
produite en 1 heure par une machine d’1 watt.
1 Kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh.
1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh.
1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh.
1 Terawattheure TWh = 1 000 GWh.
(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
Adresses utiles
Expression des
groupes politiques
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et sans paroles du Billie Jean de Mickael Jackson ? Réponse : Josh Dolgin,
leader du groupe So Called, canadien
et agitateur patenté, bien décidé à exploser les musiques traditionnelles
juives à coups de beats tranchants. Il
a inventé là une « tuerie » : le hip-hop
yiddish. Yala ! Qui utilise les platines
comme des instruments de musique ?
Les quatre membres de Pulpalicious, un
« scratch band » performant, où chacun
joue son répertoire. “La recette se travaille comme en cuisine : on crée, on
goûte, on sélectionne, on fait déguster,
indiquent Mr Style, Access, Prims et
Don Hutch. Ç
Ça se construit, ça mûrit et
ça prend des tournures auxquelles on
n’aurait même pas pensé !”
Samedi 4 avril, à 20 h 30, La Casa. Pierre Le Feuvre et Jean-François Péculier
ont mis deux ans pour trouver la bonne
formule de La Casa : un son acoustique
électro bidouillé, mais folk dans l’esprit. On part pour une balade à travers le
désert, où se côtoient lignes de guitares
arides et sèches et trompettes inspirées,
façon mariachi. Sur leur premier album
autoproduit, intitulé Les Trucs abîmés,
figure Go, go, go, balade mélancolique
qui peut aussi s’écouter à l’ombre des
cactus. O
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5nM
14e RENCONTRE LITTÉRAIRE
OSAMEDI 21 MARS, À LA BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ-MALRAUX
Et si l’on parlait d’amour
P
our la 14 édition des rencontres
littéraires du Luth, la bibliothèque André-Malraux organise un
concert littéraire et convie la romancière Alice Ferney, adepte du roman
classique dont elle exploite avec brio
la veine introspective. La féminité, la
différence des sexes, la maternité, le
sentiment amoureux sont ses thèmes
de prédilection. Ses personnages sont
d’illustres anonymes dont le lecteur
pénètre les vies sans fausse pudeur ni
atermoiement, mais avec émotion et
poésie. Pas à pas, le lecteur s’identifie à ces êtres qui vivent et souffrent
des vies comparables aux nôtres. Alice Ferney est l’auteur, entre autres,
de L’Elégance des veuves (1995), La
Conversation amoureuse (2000), Dans
la guerre (2003), Les Autres (2006).
Son dernier ouvrage, Paradis conjugal, est paru en 2008. La rencontre est
suivie d’une vente-dédicace. Un buffet
(participation de 5 euros), concocté par
l’association Cuisines du Monde, est
proposé, et pour lequel la réservation
est indispensable au 01 40 85 60 73 ou
01 47 94 09 24. O
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THEATRE
ODU 6 AU 22 MARS
Concert littéraire
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ODU 18 MARS AU 11 AVRIL
Portrait/Portrait Sables
et Soldats
D
epuis 2007, à l’invitation
de Pascal Rambert, Rachid
Ouramdane, danseur et chorégraphe, est artiste associé du Théâtre
de Gennevilliers. Après « Surface de
réparation », créée avec douze sportifs
gennevillois, l’association continue.
Rachid vient aux ateliers d’écriture de
Pascal et fait des phrases (de danse) au
milieu de (phrases) de texte. En associant phrase de danse et phrase de texte, corps, sujets, figures, mouvements,
gestes se répondent, donnant matière à
un spectacle, « Portrait/Portrait ». Dans
ces quatre créations chorégraphiques,
on perçoit les préoccupations du chorégraphe : la construction des identités contemporaines, la violence des
conflits armés, la rencontre de l’autre,
la mémoire… La technologie, aussi,
est convoquée notamment pour le solo,
« Les Morts pudiques », forme d’autoportrait construit à partir de fragments
d’histoires collectées sur le Net. À partir de textes et interviews récoltés lors
de plusieurs voyages au Vietnam, il crée
« Loin… », où là encore la forme solo
est utilisée comme lieu de résonance de
multiples individus. « De mes propres
mains », écrit par Pascal Rambert pour
un homme, est joué ici par une femme,
“parce que le sentiment de mélancolie
ou de rapports difficiles aux relations
humaines est aussi bien partagé par les
É
hommes que les femmes.” « Un Garçon
debout », enfin, interroge sur la capacité que nous avons de regarder un individu sans entrer dans des problématiques identitaires. O
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crite en 2004, jouée en 2005
à l’Agora Theater de Tokyo,
la pièce « Sables et Soldats »
du Japonais Oriza Hirata, traite de
l’envoi de forces défensives en Irak.
L’auteur met en scène des soldats qui
marchent interminablement dans le
désert. Des conversations drôles et
absurdes se succèdent entre les militaires obligés de marcher simplement
devant eux et les civils de passage
(un père, et sa fille, à la recherche de
sa femme, un couple en voyage de
noces…), mettant ainsi en évidence
l’absurdité des existences humaines
au champ de bataille. “C’est le roman d’Ashihai Hino, « Le Blé et les
Soldats », décrivant l’absurdité du
bourbier de la guerre sino-japonaise,
qui a servi de motif pour l’écriture de
« Sables et Soldats », indique Oriza
Hirata. Le seul point commun entre
les deux est que les soldats continuent d’avancer dans un bourbier.
Ici, c’est d’autant plus un bourbier
que le désert est sec.” O
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(FOOFWJMMJFSTNBHB[JOFNBST
p. 33
Culture
une canalisation faite de tubes d’acier
qui supporte des pressions allant jusqu’à
90 bars, et est enterrée à un mètre de
profondeur minimum.
p. 48
EntrePrises
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Le Delage
Avis aux
collectionneurs !
Fanfare hollandaise, hip-hop yiddish
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Sonore et visuel
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OEN MARS, AU TAMANOIR
Menacé par l’A15
L’extension du parc des sports reprend à la
fin des années soixante puisque sortent de
terre tour à tour le gymnase Auguste-Delaune (1967), les premiers courts de tennis
(1970) et le skate parc.
Mais, fin 1975, la Ville reprend la gestion
du parc de loisirs et étudie la jonction de ce
parc avec le square Auguste-Delaune voisin en coupant la rue du Moulin-de-Cage,
ce qui sera fait quelques années plus tard.
L’existence de cet ensemble d’espaces
verts et sportifs est menacée, à la fin des
années soixante-dix, par un des projets de
tracé de l’A15 qui envisageait de le couper
en deux ! Au contraire, le nouveau parc
des sports et des loisirs, désormais identifié comme parc des Sévines, voit l’inauguration de son centre équestre en 1980 et
l’ouverture de quatre courts de tennis. Un
peu plus tard, un sculpteur et des jeunes
Gennevillois aménagent une aire de jeux.
Désormais, le parc des Sévines est voué
à l’équitation, à la boxe et l’haltérophilie
(gymnase Auguste-Delaune), au tennis
et au football, auxquels se sont joints au
fil des ans pétanque, boules lyonnaises
et roller. Mais la promenade y est aussi à
l’honneur ainsi que les fêtes populaires de
La Voix populaire ou de la municipalité.
On se souvient encore de la fête médiévale
du 21 juin 2003, célébrant les 700 ans de
Gennevilliers, ou de la fête des anges de
juin 2008 !
En 1966, au Palais des Sports, il chante
Les Crayons de Couleurs pour Martin
Luther King, au cours d’un gala contre
le racisme. La même année, il fait son
premier Olympia où, en première partie, figure Marianne Faithfull. En 1970,
il compose Tendez-lui la main pour le
Comité français contre la faim, organise deux concerts à l’Olympia pour faire
connaître aux médias la mucoviscidose. Emmené par Renaud, il participe au
disque Chanteurs sans frontières pour
l’Ethiopie. Amoureux des chevaux, il
crée des stages d’équitation pour les
enfants, et, en 1997, on inaugure une
école qui porte son nom à Montauban.
Ouf… Une vie bien remplie pour cet
écologiste convaincu, qui préfère passer le plus clair de son temps dans sa
ferme en Ardèche, entre poules, chèvres, ânes et tracteur. Hugues reste
Aufray. O
CONCERT
GRTgaz spéc a s e
du ranspor de gaz na ure
HistOire
HistOire
Un parc qui a cherché sa voie
e chiffre 9 revient souvent dans
la vie d’Hugues Aufray. Il sort
son premier 45 t en 1959. Il est
né en 1929. Il fête donc ses 80 ans en
2009. Ce pionnier de la world music
célèbre ses cinquante ans de carrière
et a donné naissance à toute une génération de chanteurs à guitare (Renaud,
Francis Cabrel, Yves Simon, Maxime
Leforestier…). Il a adapté quantité de
chansons sud-américaines, irlandaises,
canadiennes, américaines, a découvert
une pépite de la folk-song : Bob Dylan, et a créé moult tubes devenus des
classiques : Santiano, Debout les gars,
Hasta Luego, Dès que le printemps revient, Céline, Adieu Monsieur le professeur, Il faut ranger ta poupée… Dans
le répertoire d’Hugues Aufray, chaque
chanson a une histoire. Le célébrissime
Stewball – qui veut dire boulette de ragout – lui a été inspiré par un cheval
qui buvait du vin ! Santiano a été adaptée du folklore anglais. Hasta Luego a
été écrit pour la lutte contre la drogue.
p. 32
Histoire
I
CONCERT
CON
OHUGUES AUFRAY, VENDREDI 27 MARS, À LA SALLE DES FÊTES
CultUre
CultUre
p. 44
Pratique
Les nscr p ons sco a res
Dès que e pr n emps rev en Hugues
Aufray ses san ags ses chansons
cu es es à a sa e des fê es Une fanfare ho anda se e du h p-hop y dd sh
au Tamano r Un ma re de cornemuse
au c néma Jean-V go De a danse au
Théâ re Un cyc e Andy Warho
p. 40
Sports
Pour cé ébrer a ournée du 8 mars
qua re por ra s de femmes spor ves
Gennevilliers magazine - mars 2009 /3
ActuAlité
Hommage
La Municipalité interpelle la ministre
Incertitudes sur l’ouverture de l’IUT
R
Lors de sa séance du 4 février dernier,
le conseil municipal a rendu hommage
à Madame Christiane Peron, ancienne
élue municipale, décédée ce 3 février.
Conseillère municipale et adjointe de
1971 à 1977, d’abord auprès de Waldeck L’Huillier, puis avec Lucien Lanternier à partir de 1973, Christiane
Peron était très attachée à sa ville
et à son quartier des Agnettes dont
elle était responsable en tant qu’élue.
Proche des habitants, elle voulait que
leur parole soit entendue. Elle a porté
notamment avec les élus du quartier
la transformation en voie piétonne de
l’avenue de la Libération.
oland Muzeau, député et premier
adjoint au maire, a adressé une
question écrite à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche, sur le devenir de
l’IUT de Gennevilliers. En effet, de graves incertitudes pèsent sur l’ouverture
prévue, à la rentrée 2009, de ce nouveau
pôle universitaire conçu pour participer
au rééquilibrage de l’offre universitaire
dans le nord des Hauts-de-Seine, et répondre aux besoins de formation en gestion administrative et commerciale, carrières sociales. La date de livraison, pas
plus que la prise en charge financière
des nouveaux postes de professeurs, par
l’Éducation nationale, ne sont en cause.
Le souci se pose du côté des effectifs des
non-enseignants : gardiens, appariteurs,
secrétaires, personnel administratif. Ces
emplois-là sont à la charge des universités. Mais, aujourd’hui, du fait d’un budget global en réduction, la présidence de
l’université Paris X-Nanterre affirme ne
pas être en mesure d’apporter les fonds
nécessaires pour faire vivre ce site d’enseignement supérieur, qui doit accueillir
à terme neuf cents étudiants. Une situation que déplore la Ville, d’autant plus
qu’elle a financé cet équipement à hauteur de cinq millions d’euros par la mise
à disposition gratuite du terrain. Pour
sa part, le Conseil général a investi 38
millions d’euros pour la construction
des locaux. À noter que les demandes de
préinscriptions ont été deux fois supérieures au nombre de places. “Il importe
maintenant que l’État assume toutes
ses responsabilités, afin de permettre
l’ouverture de ce pôle universitaire et
garantir le fonctionnement normal de
l’équipement”, affirme Roland Muzeau,
qui demande que l’État s’engage financièrement en assurant la couverture des
frais des postes des non-enseignants à la
charge l’université Paris X-Nanterre. n
Maison du tourisme
Multimédia
Prochains rendez-vous des ateliers
d’initiation multimédia (à partir de
14 ans) : découverte de Windows :
mardi 10 et jeudi 26 mars ; découverte d’Internet : mardi 17 mars ; recherche documentaire sur Internet,
1er niveau : jeudi 5 et mardi 24 mars ;
recherche documentaire sur Internet,
2e niveau : mardi 3, jeudi 12 et mardi
31 mars ; recherche dans le catalogue : vendredi 27 mars. Inscriptions
et renseignements au 01 40 85 66
47 ou 64 61.
Sortie chez les Ch’tis
Nager
à contre-cancer
Dimanche 22 mars, de 9 heures à 13
heures, la Ville et la Ligue contre le
cancer organisent l’opération « Nager
contre le cancer ». L’occasion d’associer sport et générosité, puisque les
entrées ainsi que la vente de boissons et de petits articles seront reversées à la Ligue, au profit de l’amélioration du confort des malades dans
les services de cancérologie pédiatrique du département. Par ailleurs,
dans le cadre de l’opération « Troncs
de Noël », la somme de 578,45 euros
a été collectée à Gennevilliers. Le comité des Hauts-de-Seine de la Ligue
remercie tous ceux qui se sont associés à cette opération.
4/Gennevilliers magazine - mars 2009
L
a Maison du tourisme organise,
samedi 28 mars prochain, une
journée de découverte du pays
des Ch’tis.
Au programme : le matin, visite guidée de Cambrai pour un aperçu historique et architectural : l’hôtel de ville,
la chapelle des Jésuites, la citadelle, la
cathédrale et dégustation de la célèbre
Bêtise de Cambrai. L’après-midi : visite
de Lewarde, le plus important musée
de la mine en France. Petite balade en
train minier jusqu’au pied du puits pour
découvrir les installations du triage de
charbon où travaillaient les femmes et
les « galibots ». n
Voyage en bus. Nombre de places limitées à 50 personnes. 16 e par personne
(Prix de revient : 32 e). Inscriptions à
partir du samedi 28 février à la Maison
du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud. Tél.
01 40 85 48 11 ou 48 12.
Félicitations
L
e 10 février dernier,
cinquante-cinq jeunes diplômés, de
niveau bac + 4 et plus ont
participé à la réception organisée en leur honneur,
en présence des élus et
d’une quinzaine de personnes issues du monde
de l’entreprise. Après le
cocktail et le discours de
bienvenue, le maire a félicité et récompensé individuellement chaque étudiant, à qui il a remis des
chèques-cadeaux. n
Bénévoles
ActuAlité
Réception des jeunes diplômés
Vous souhaitez accompagner
un enfant de moins de 16 ans
dans sa réussite scolaire ? Le
Projet de réussite éducative
(PRE) vous offre cette possibilité. Il s’agit de mobiliser les volontés et les énergies citoyennes de la ville au service des enfants
qui rencontrent des difficultés. Cette
action peut concerner la scolarité,
des activités, des sorties culturelles
ou de loisirs, ou encore un accompagnement vers des structures existantes sur la ville (orthophonistes, CMP).
L’expérience de l’équipe du PRE dans
ce domaine montre que ce contact
privilégié avec un adulte est, pour
l’enfant, un gage d’épanouissement
personnel et de confiance.
Renseignement auprès de Magali
Le Lay, au 01 40 85 48 57.
Conseil local
de la jeunesse
Charte de la citoyenneté
Le débat continue
La Ville s’adresse aux jeunes de 16
à 25 ans, qui résident, travaillent ou
étudient à Gennevilliers, désireux de
s’impliquer dans la relance du Conseil
local de la jeunesse. Rendez-vous samedi 28 mars, à partir de 14 heures,
salle du conseil municipal.
Acquisition
La Ville va procéder à l’acquisition
d’un ensemble d’habitation du 13
au 21, rue Basly. Une délibération a
été votée en ce sens par le conseil
municipal pour empêcher tout projet
de vente de ce bien « à la découpe »,
comportant le risque d’évolution de
ce patrimoine en copropriété dégradée. Cette décision a également pour
objet de favoriser tout projet d’offre
de logements sociaux.
60 minutes
pour la planète
L
’
élaboration de la charte avance
bien. Le débat se poursuit jeudi
12 mars, à 18 h 30, au Tamanoir, sur le thème : « Les outils de la
démocratie, quels médias pour s’informer, quelles instances pour participer »,
en présence d’Arielle Vermillet-Parry,
adjointe au maire déléguée à la vie citoyenne, et de Florence Durand-Tornare,
déléguée générale de l’association Villes
Internet, co-auteur d’un ouvrage sur la
démocratie locale à l’ère d’Internet.
Second rendez-vous, mardi 31 mars, à
18 h 30, salle du conseil municipal, pour
la restitution de l’enquête menée par
l’institut de sondage Ipsos, sur l’opinion
des Gennevillois par rapport aux dispositifs de démocratie locale existants.
Enfin, la Ville lance un appel à candidatures, auprès de tous les citoyens, en
vue de la création pour la fin de l’année
d’un spectacle de théâtre-forum. Ce projet de débat théâtralisé, orchestré par la
compagnie théâtrale NAJE, ambitionne
de mettre en scène la démocratie à travers les enjeux et les questions qu’elle
soulève localement. Pour en savoir
plus, rendez-vous, vendredi 13 mars, à
18 h 30, à la maison de l’enfance YouriGagarine. n
Renseignements
et inscriptions au 01 40 85 67 24.
Pas de lumière pendant une heure
le 28 mars prochain, de 20 h 30 à
21 h 30 ! C’est l’opération planétaire
lancée par WWF pour aider à une
prise de conscience écologique. La
Ville s’associe à cet événement et
éteindra les équipements publics qui,
techniquement, peuvent être éteints
à cette heure-là. Elle invite également
les Gennevillois à s’associer à cette
mobilisation en éteignant leurs lumières.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /5
ActuAlité
Banquet
Le traditionnel banquet de printemps
des personnes âgées aura lieu les
samedi 14 et dimanche 15 mars prochain, à la salle des fêtes. Ce banquet,
qui s’adresse aux retraités de 60 ans
et plus, réunit 1 700 personnes en
salle sur deux jours, et 450 repas
sont servis à domicile.
Première
pierre
Le chantier de construction des 59
logements en location-accession de
la résidence « Clos Griffon » a débuté
le 5 janvier dernier pour une durée de
18 mois. La première pierre est posée
jeudi 5 mars prochain, à 18 h 30.
État civil
Il est désormais possible de demander les pièces d’état civil en ligne, via
le site internet de la Ville : www.villegennevilliers.fr. Sont concernés les
actes de naissance, de mariage et de
décès. Il suffit de remplir le formulaire
de demande, qui sera transmis directement au service de l’état civil de la
mairie pour être traité.
Auxiliaires
des Aveugles
L’association les Auxiliaires des Aveugles a fêté ses 45 ans d’existence en
septembre dernier. Elle offre aux déficients visuels une assistance pour les
déplacements extérieurs ou à domicile, pour de la lecture ou la rédaction
de courriers. Elle propose aussi des
activités de groupe, culturelles (accompagnements au théâtre, concerts,
musées) ou sportives (randonnées,
cyclisme en tandem). L’association
recherche dans chaque commune
d’Ile-de-France de nouveaux bénévoles (pour un accompagnement très
souple en fonction des disponibilités) et pour prendre la responsabilité de comités municipaux locaux.
Renseignements complémentaires
au 01 43 06 94 30.
Alzheimer
Conseil
Organisme indépendant, Alzheimer
Conseil a pour vocation d’accompagner les familles et de les aider à
s’assurer du meilleur bien-être pour
leur proche. L’équipe répond à toutes
questions, évalue la prise en charge
nécessaire, sélectionne les maisons
de retraite, aide à obtenir toutes les
aides, accompagne dans les démarches. Pour tous renseignements
complémentaires, un numéro Vert
(gratuit) est à disposition : 0 800 600
626, ainsi qu’un site Internet : www.
alzheimer-conseil.fr
6/Gennevilliers magazine - mars 2009
8 mars, Journée de la Femme
“Et si on chantait !”
P
our célébrer la Journée internationale du
droit des femmes, dimanche 8 mars, plusieurs
associations gennevilloises
qui œuvrent dans ce domaine, dont Femmes Relais,
l’Escale et Elles ouvrent la
porte, proposent une matinée festive (10 h 30-12 h 30)
sur le marché du Village intitulée « Et si on chantait ! ».
Devant l’Espace santé-jeunes, se succéderont la compagnie Les Petits riens, avec
un spectacle sur la parole
des femmes engagées dans
l’histoire, et la soprano Isa
Lagarde, bien connue des
Gennevillois. Un moment
détendu et convivial après
les rencontres-débats de fin
janvier sur le thème « Être
Femme, aujourd’hui ». n
Université populaire
Conférence
d’Edouard Glissant
S
amedi 28 mars, à 15 heures, le
Théâtre de Gennevilliers accueille
l’écrivain martiniquais Edouard
Glissant pour une intervention sur le
thème « philosophie de la relation ».
Par ailleurs, les conférences et cours
proposés par l’Université populaire des
Hauts-de-Seine se poursuivent.
Conférences : « Les plastiques, de la molécule à l’objet », par Jean-François Tassin (professeur, Université du Maine).
Lundi 16 mars, à 20 h 30, à la Maison
du développement culturel.
Cours : « L’histoire du polar, d’Arsène Lupin à Fred Vargas », par Gérard
Streiff. Mardi 3 mars, de 16 h 30 à 18
h 30, à la Snecma, quai du Petit-Gennevilliers ; « Sociologie », par Olivier Piriou. Mardis 3 et 17 mars, de 13 h 30 à
15 h 30, et le mardi 31 mars de 13 h 45
à 15 h 45, à la MDC ; « La politique de
Platon », par Alain Gigandet. Mardis 3 et
10 mars, de 19 h 30 à 21 h 30, au club
Agir ; « L’Utopie », mercredis 4, 11 et 18
mars, de 19 h 30 à 21 h 30, club Agir ;
« Les mouvements sociaux aux USA »,
par Marianne Debouzy, jeudis 5 et 19
mars, de 19 heures à 21 heures, club
Agir ; « Littérature et pouvoir », vendredis 6, 13 et 20 mars, de 19 heures à 21
heures, Espace Grésillons ; « Ateliers artistiques », par Julie Poulain. Prochaines
séances, samedis 7 mars, de 10 heures
à 13 heures, Espace Grésillons. Samedi
14 mars, visite du musée d’Art Moderne
du centre Georges-Pompidou ; « Karl
Marx, philosophe », par Emmanuel Renault, lundis 9 et 23 mars, de 19 heures
à 21 heures, à la MDC ; « Le conflit israélo-palestinien », par Jean-Paul Scot,
mardis 17, 24 et 31 mars, de 19 heures à
21 heures, club Agir ; « Petites histoires
mathématiques », par Frédéric Laroche,
samedi 21 mars, de 10 heures à 12 heures, Espace Grésillons. n
www.universite-populaire92.org
Coordonnées
Sept agents de développement social et
culturel relaient les informations auprès
des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées :
Agnettes-Fossé-Chevrins
Chef de projet :
Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51.
- Agnettes :
Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard,
01 40 85 48 50.
- Fossé-de-l’Aumône :
Bruno Hervouet, place Jules-Guesde,
01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15
- Chevrins : Delphine Ménard,
01 40 85 48 54 ou 06 25 57 17 48
grésillons-ChAndon-Brenu-sévines
Chef de projet :
Nadia Salhi, 01 40 85 60 41.
- Grésillons :
Caroline Thurar, 30-40, rue F.-Kovac,
01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
- Chandon-Brenu-Sévines :
Ridha Dahan 100, rue H.-Barbusse,
01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64.
luth-villAge
Chef de projet : Meguedouda Kerma.
- Luth : Magali Collier
7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20.
- Village : Malek Ghanem,
2, rue Jean-Moulin, 01 40 85 60 79
ou 06 18 66 38 22.
CHANDON BRENU
Raymond Aubrac
au collège E.-Vaillant
A
près-midi singulière, le 3 février
dernier, dans l’amphi du collège
Edouard-Vaillant. Ce mardilà, devant un parterre bondé, Raymond
Aubrac est venu raconter son parcours
de résistant durant la Seconde Guerre
mondiale, et répondre aux questions des
élèves. “Je suis heureux d’être ici et je
viens vous voir en tant que vieux témoin
d’événements qui sont à votre programme”, avait-il lancé à son auditoire avant
d’introduire son propos. Louis Mexandeau, ancien résistant et ancien ministre,
était également présent à ses côtés.
Suspendue aux lèvres de cette haute stature de 94 ans, l’assistance a écouté un
récit fourni, agrémenté d’anecdotes et
d’interpellations du jeune public, narré
avec une force de conviction intacte.
Raymond Aubrac a voué quatre ans de
sa vie à libérer son pays. Il a connu Jean
Moulin avant d’être arrêté avec lui le 21
juin 1943.
Ce grand témoin répondait à l’invitation de l’établissement dans le cadre
du Concours national de la Résistance
et de la Déportation. Ce concours propose aux collégiens et aux lycéens de
travailler chaque année sur un thème lié
QuarTierS
Par Frédéric Lombard
à la mémoire de la Résistance. Il s’agit
de transmettre aux jeunes générations
les valeurs individuelles et collectives
qui motivaient celles et ceux qui se sont
dressés contre l’occupant nazi. La visite
d’exposition, la réalisation d’exposés,
des rencontres avec de grands témoins
sont quelques-uns des outils employés
lors de leurs recherches historiques.
« Les enfants et adolescents victimes du
système concentrationnaire nazi » est le
thème de l’édition 2008-2009. Le collège
Edouard-Vaillant a l’habitude d’y inscrire ses classes. Avant Raymond Aubrac,
sa femme Lucie – résistante également
– décédée en 2007, l’avait précédé à
Edouard-Vaillant. “Lucie avait gardé
un souvenir fort de sa rencontre avec les
élèves”, a d’ailleurs précisé son mari.
L’échange s’est poursuivi par un jeu de
questions/réponses avec la salle, sur les
raisons de son engagement dans la Résistance, son idéal de combattant, ses
souvenirs de prisonnier torturé… À chacune de ses réponses, Raymond Aubrac
s’est attaché à faire ressentir combien,
en certaines circonstances, désobéir à
l’autorité dominante était un devoir salutaire. Hier comme aujourd’hui. n
Le même jour, Raymond Aubrac était en soirée à la bourse du travail, accueilli par une nombreuse assemblée.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /7
QuarTierS
VILLAGE
VILLAGE
Permanence élus
Les élus du quartier vous reçoivent mercredi 4 mars, de 18 heures à 19 heures, à
l’antenne de quartier (2, rue Jean-Moulin).
Tél. 06 18 66 38 22.
Soirée jeux
Vendredi 13 mars, à partir de 19 heures, l’association les P’tits villageois, l’antenne de
quartier et la ludothèque des Grésillons proposent une soirée jeux de société à l’école
Gustave-Caillebotte. Inscription obligatoire
auprès de l’antenne. Droit d’entrée, un plat
salé ou sucré.
Palais de la Découverte
Passion
Chenard & Walcker
L
e garage parfaitement anonyme
dans l’environnement du quartier
ne laisse absolument pas deviner
les diamants qu’il recèle pourtant. Enfin,
il n’y a de pierres précieuses qu’aux yeux
des amateurs éclairés, ceux qui auront la
chance de soulever les couvertures recouvrant des carrosseries uniques. Sous
les étoffes poussière sommeillent quatre
voitures, mais pas n’importe lesquelles. Deux d’entre elles sont d’authentiques Chenard & Walcker. L’historique
constructeur gennevillois fut l’un des
pionniers de l’automobile au tournant
du XIXe siècle avant d’être absorbé, partiellement en 1935, puis définitivement
en 1950, par la société des usines Chausson. Jean-Marie Droisy, passionné de
vieilles voitures et amoureux fou des C
& W, a réuni à deux pas de son domicile quelques échantillons de cette gloire
passée. Il y a là une authentique Aigle 4
T9N de 1935, une limousine six places
dans sa livrée bleu marine, au radiateur
surmonté du fameux aigle de la marque.
Le véhicule est désormais en état de
rouler au terme d’une patiente restauration. Ce n’est pas encore le cas de son
équivalent T8 de 1938, qui sommeille
à proximité. Récupérée à l’état d’épave
chez un ancien de Citroën, du côté de
Bordeaux en 2006, la voiture fait peine
à voir avec sa carcasse toute rouillée et
sa sellerie hors d’usage. Mais son acquéreur s’occupe de son cas et va réaliser
à nouveau des miracles. “Les travaux
de restauration avancent au rythme de
mes économies et des pièces détachées
qu’il faut dénicher ou recréer”, confiet-il. Heureusement, entre passionnés de
la marque, les coups de mains sont de
rigueur.
C’est grâce à eux aussi qu’il a pu mener à bien un autre chantier. Au milieu
du garage trône un fourgon C & W vert
foncé. Il s’agit d’un modèle 1946-47
qu’on jurerait neuf. “Je l’ai acheté pour
quelques centaines d’euros. J’ai terminé
la restauration extérieure à l’automne
2007 et je vais m’attaquer à l’intérieur.”
Ce n’est pas tout, il aimerait mettre à
profit ses compétences professionnelles
dans l’audiovisuel pour réaliser un documentaire sur les dernières années de
Chenard & Walcker. “La voiture serait
le prétexte pour raconter quel fut l’impact de cette industrie automobile sur
la ville.” Un projet maintes fois évoqué
et qui finira bien par se concrétiser un
jour. n
Les amis de Chenard & Walcker présentent au Parc des Expositions à Reims,
les 7 et 8 mars, une rétrospective de la marque, dont la voiture acquise par la Ville
de Gennevilliers.
8/Gennevilliers magazine - mars 2009
Dimanche 15 mars, l’association les P’tits villageois propose une sortie familiale au Palais
de la Découverte, à Paris. Aller et retour par
les transports en commun. Tarif unique de
6 euros (au lieu de 14 euros). Inscriptions mardi 3 mars, de 18 h 30 à 19 h 30, à l’antenne.
Espace Rambouillet
Sortie familiale à l’Espace Rambouillet diman
dimanche 5 avril, toute la journée. Au programme,
découverte de la nature, visite guidée et Odys
Odyssée verte. Aller et retour en car. Prévoir son
pique-nique. Tarif unique de 6 euros (au lieu
de 14 euros). Inscriptions mardi 24 mars, de
18 h 30 à 19 h 30, à l’antenne. Une initiative
de l’association Genn’Village.
Infos plus
Afin d’améliorer l’information sur la vie du
quartier, les sujets abordés et les décisions
prises lors des comités et commissions de
quartier, l’antenne de quartier propose d’envoyer, par e-mail ou par courrier postal, les
comptes rendus de ses réunions à celles et
ceux qui le souhaitent. Pour donner vos coordonnées, contactez Malek Ghanem, au 01 40
85 60 79.
GRÉSILLONS
À voir
Mardi 3 mars, à partir de 19 h 30 à l’Espace
Grésillons, les services municipaux viennent
présenter le travail qu’ils mènent au quotidien
dans le quartier, en matière d’espaces fleuris.
Les rendez-vous
de la FAL
L’association France Amérique latine
(FAL) présente, du 10 au 20 mars, à l’Espace Grésillons (30-40, rue François-Kovac), une exposition consacrée au centenaire de la naissance de Salvador Allende. Possibilité de visites guidées en
contactant le 06 19 50 28 35.
Mercredi 1er avril, à 18 h 45, au cinéma
Jean-Vigo, le comité local de FAL orga-
QuarTierS
Vivre ensemble
GRÉSILLONS
La prochaine commission Vivre ensemble,
qui se réunit mercredi 4 mars, à 18 h 30, à
l’Espace Grésillons, abordera la préparation du
prochain temps convivial du quartier.
Musique
Samedi 21 mars, de 14 heures à 18 heures,
après-midi musical au local Agir, rue Georges.
Lettre
des Grésillons
Le prochain comité de rédaction de la « Lettre des Grésillons » se tient lundi 23 mars, à
18 h 30, à la résidence Lacourière.
AGNETTES
Loto Gavroche
L’association Unité Gavroche organise un loto,
samedi 7 mars, à partir de 14 heures. 1 carton :
3 euros. 3 cartons : 7 euros. Vente de crêpes
et de boissons sur place. Tous renseignements
auprès d’Odette Joubert, les lundis et mercredis, de 14 heures à 17 heures, au 21-23, rue
Victor-Hugo.
Une asso
100 %
citoyenne
Atelier déco
L’association Unité Gavroche et l’antenne des
Agnettes organisent au 21-23, rue Victor-Hugo,
un atelier décoration céramique, jeudi 19 mars,
et un atelier décoration bois, jeudi 2 avril. Renseignements à l’antenne des Agnettes.
Expo et tour Eiffel
Dimanche 22 mars, l’antenne propose une
sortie familiale à Paris. Au menu : visite de
l’exposition « Femmes dans les arts d’Afrique »
au musée Dapper, et visite de la tour Eiffel. Participation 6 euros. Départ à 10 heures, devant
l’antenne. Inscriptions mercredi 11 mars, de
16 h 30 à 18 h 30, à l’antenne des Agnettes.
Escale 92
L’association Escale 92, qui accueille et aide
les femmes victimes de violences et de discriminations, tient sa prochaine permanence
à l’antenne des Agnettes, 1, rue Julien-Mocquard, vendredi 13 mars, de 9 heures à 12 heures. Vous pouvez dès maintenant contacter
Louisa, médiatrice sociale, au 01 47 33 09 53.
nise une soirée sur la Colombie dans le
cadre des 8es Rencontres avec le cinéma
latino-américain. Deux documentaires au
programme : « Ils ont fait taire un homme », de Nicolas Joxe et Yves Junqua, et «
Témoin indésirable » de Juan Lozano. Un
débat suivra les projections avec Maurice
Lemoine, rédacteur en chef du Monde
diplomatique, Nicolas Joxe, Valérie Techer
(bureau de FAL) et un militant de la Coordination populaire colombienne de Paris.
Entrée : 3 euros.
M
igrer lorsqu’on représente les
migrants, quoi de plus naturel ? L’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
a quitté les locaux à la cité rouge des
3F, aux Grésillons. Elle a emménagé
à l’automne 2008 dans un pavillon, au
26 bis, rue Dupressoir. Ce changement
d’adresse coïncide avec l’arrivée d’une
équipe renouvelée à sa tête. Depuis
2000, l’ATMF a étendu ses actions à
toutes les populations du Maghreb. Mais
ses fondamentaux sont restés les mêmes.
Elle est une association loi de 1901, laïque, citoyenne, progressiste et militante,
d’aide et d’entraide à vocation sociale et
culturelle. Sa devise, « marcher séparément, avancer ensemble », résume bien
sa philosophie. “Nous intervenons pour
la défense des travailleurs immigrés en
France, dans des domaines aussi divers
que l’accès aux droits, la lutte contre les
discriminations et toute forme de racisme, mais également le soutien scolaire,
l’alphabétisation, les loisirs”, énumère
Mohamed Aabou, le jeune président de
l’ATMF. Elle assure par exemple des
permanences juridiques et sociales afin
d’informer et d’orienter les personnes en
matière de logement, d’accès aux droits
s’agissant des retraites, de procédures de
naturalisation et de regroupement familial, etc.
“En tant qu’acteurs citoyens dans notre
ville, nous nous engageons également
en faveur du droit de vote des étrangers aux élections, en lien avec la Ligue
des droits de l’Homme”, précise Saïd
Laayari, vice-président. L’ATMF milite
également dans le champ de la solidarité
internationale, en soutenant les luttes
sociales au Maghreb et la cause palestinienne.
De trois à quatre mille personnes sont
accueillies chaque année dans ses locaux. Son rayonnement dépend de l’investissement de ses bénévoles. Comme
bien d’autres associations, elle constate
une diminution des subventions de
l’État, compliquant d’autant sa tâche.
Elle y parvient néanmoins en inscrivant
en priorité son action dans le terreau local. À cette fin, elle participe à de nombreuses initiatives, à caractère associatif
ou municipal. L’ATMF entend d’ailleurs
bien continuer dans cette voie, en 2009,
et s’impliquer toujours davantage dans
la vie citoyenne de Gennevilliers. n
Tél. 01 47 91 32 22.
E.mail : [email protected]
Gennevilliers magazine - mars 2009 /9
QuarTierS
FOSSÉ-DE-L’AUMôNE
AGNETTES (SUITE)
La prochaine Minute
Le comité de rédaction du Journal mural
« la Minute des Agnettes », n° 8, se tient jeudi
9 avril, à 18 h 30, au 10, rue Jack-London.
Rappelons que le comité est ouvert à tous
les habitants du quartier qui ont envie de
s’investir dans le journal, proposer des idées
de sujet ou rédiger des articles.
Projet jeux
Une figure
du quartier
L
e football et sa ville sont les deux
passions de Salim Khelis, longtemps joueur et entraîneur à l’AS
Fossé-de-l’Aumône. Aujourd’hui, et
sans doute provisoirement, il entraîne
l’équipe de Stains. L’adage « Nul n’est
prophète en son pays » semble avoir été
taillé à sa mesure car, lorsqu’on parle
avec lui, il regrette son exil en SeineSaint-Denis même si son amertume se
dissipe vite en évoquant les bons souvenirs qu’il garde de son engagement bénévole auprès des jeunes des différents
quartiers de la ville. Agent de sécurité à
l’Hôtel de ville, il compte bien revenir
dans le milieu associatif gennevillois
même si, actuellement, l’AS Fossé-del’Aumône ne dispose plus d’équipes de
jeunes.
“Dès l’âge de 18 ans, je me suis dit qu’il
fallait aider la jeunesse, explique Salim.
J’ai organisé des tournois en rassem-
blant dans l’équipe du Fossé des jeunes
de chaque quartier. Cette association
a beaucoup fait pour la ville en récupérant des talents qui risquaient de se
perdre. Quand on aide une association,
c’est la ville qui s’aide aussi. Il y a de la
qualité à Gennevilliers !” Il égrène ses
souvenirs d’un tournoi à Villetaneuse
avec l’équipe d’Algérie des moins de 18
ans, qu’il encadrait, jusqu’à un tournoi
l’an dernier à Barcelone où l’équipe du
Fossé avait atteint la finale. En plus du
football, il est fier d’inculquer aux jeunes un enseignement moral fondé sur le
sérieux et le travail. Il veut les pousser à
« aller au bout de leurs rêves ». Porte-parole des bénévoles, Salim estime qu’ils
ne sont pas aidés comme ils le mériteraient. “Pourquoi partir ailleurs alors
que ma vie, ce sont les jeunes et Gennevilliers ?”, se demande encore Salim qui
est loin d’avoir dit son dernier mot… n
La semaine de l’orientation
Que faire après le bac ? Comment cela se passe après la classe de 3e ? Comment
entrer en apprentissage ? Comment hiérarchiser mes vœux ? Ces questions reviennent chaque printemps dans la tête des collégiens, des lycées, mais aussi de leurs
parents. Pour les guider dans les choix qui seront à effectuer et qui, pour certains,
détermineront leur avenir professionnel, le Centre d’information et d’orientation
(CIO) de Gennevilliers organise, du 9 au 13 mars, une semaine de l’orientation.
Dans ses locaux au 60, rue Georges-Corète, le CIO met à disposition ses conseillers
qui répondront à toutes questions, informeront sur les démarches à suivre, les
rendez-vous à ne pas manquer, etc. Ce dispositif est exceptionnel par son ampleur
puisque, du lundi au vendredi, le CIO disposera d’équipes renforcées pour mieux
répondre à tous. Ses plages horaires seront également élargies jusqu’à 19 heures.
Centre d’information et d’orientation de Gennevilliers - 60, rue Georges-Corète - Semaine de l’orientation, du lundi 9 au vendredi 13 mars.
Horaires : de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 heures. Tél. 01 47 92 79 68.
10/Gennevilliers magazine - mars 2009
La ludothèque de la maison de l’enfance
conduit du 9 au 27 mars, en direction des
enfants et des parents, mais aussi des enseignants, un projet sur le jeu de société
comme support pédagogique. Des ateliers
jeux de mémoire, de placement, de lettres
et de langage sont proposés. Vendredi 27
mars, le projet se clôturera par une soirée
festive autour du jeu de société, à partir de
19 heures.
LUTH
Boutique infos jeunes
Le service jeunesse propose un accueil des
14-25 ans le vendredi soir, jusqu’à 22 heures,
à la boutique info-jeunes (40, avenue Lénine).
Diverses activités sont proposées : projections de films, représentations théâtrales,
débats, sorties (cinéma, théâtre, one-manshow, etc.), montage de projets initiés par les
jeunes. Renseignements auprès de Icham ou
Oscarine, au 01 40 85 48 32 ou 48 33.
Ateliers santé
À noter sur votre agenda les dates des
prochains ateliers « Vieillir en bonne santé
», proposés par l’atelier santé et animées
par des professionnels. Le 4 mars, aprèsmidi intergénérationnelle au Tamanoir où
des jeunes de la maison de l’enfance Robert-Desnos liront des contes à des personnes âgées, de 14 heures à 16 heures. Le
13 mars, de 13 h 30 à 16 h 30, à la salle
de la Repasserie, intervention d’une socioesthéticienne. Le 18 mars, de 14 heures à
16 heures, atelier détente et relaxation, à la
salle de sport. Le 25 mars, de 14 heures à 16
heures, information médicale sur les évolutions du corps liées au vieillissement. Le 1er
avril, fête du printemps autour d’un goûter,
à la salle de la Repasserie, de 14 h 30 à
17 heures. Tous les ateliers sont gratuits mais
nécessitent de s’inscrire auprès de l’antenne
du Luth.
Sur le pont
Magali Collier, le nouvel agent de développement du Luth, a pris ses fonctions à l’antenne
de quartier. Vous pouvez venir la rencontrer
sur place ou la contacter au 06 15 58 48 31.
Permanence
La prochaine permanence des élus se tient
mardi 3 mars, de 18 heures à 19 h 30, à l’antenne de quartier.
QuarTierS
Calendrier animation
TOUS QUARTIERS
L’élaboration collective du calendrier des sorties culturelles et festives est à l’ordre du jour
de la commission animation, mardi 10 mars, à
18 h 30, à l’antenne du Luth.
Ateliers d’écriture
Une fois toutes les trois semaines, un atelier
d’écriture, ouvert à tous, est organisé à la résidence Camille-Cartier. Prochain rendez-vous
mercredi 23 mars, de 15 heures à 17 heures.
Inscription obligatoire auprès de Magali Collier, à l’antenne du Luth.
CHEVRINS/CITÉ-JARDIN
Cétacés incroyables !
La commission animation propose, samedi 14
mars, à 9 h 45, une visite de l’exposition « Incroyables cétacés ! », qui se tient actuellement
au Jardin des plantes, à Paris. Pour le même tarif d’entrée (3 euros), vous pourrez également
visiter la Grande galerie. Renseignements et
inscriptions auprès de Delphine Ménard, agent
de développement, les 2 et 9 mars, de 14 h 30
à 19 heures, à l’antenne de quartier.
Karaoké
Samedi 28 mars, soirée karaoké familiale à la
maison de l’enfance Youri-Gagarine, à partir
de 19 h 30. Renseignements auprès de Delphine Ménard, au 06 25 57 17 48.
FOSSÉ-DE-L’AUMôNE
À votre écoute
Joëlle Mutis, conseillère municipale déléguée
et élue du quartier, répond à vos questions en
vous rencontrant sur rendez-vous ou en dialoguant par téléphone. Vous pouvez laisser vos
coordonnées et la nature de votre demande
sur le répondeur au 01 41 21 04 94 ou au 06
11 44 97 15, et également transmettre vos
questions par e-mail à : [email protected]
Handi basket
L’équipe handi basket de Gennevilliers jouera
samedi 21 mars, à 17 heures, en lever de rideau des professionnels parisiens, au gymnase
Pierre-de-Coubertin, à Paris. À cette occasion,
un déplacement en car est organisé. Départ à
16 heures devant l’école Paul-Langevin B. Les
cornes de brume et les grosses caisses sont
les bienvenues. Inscriptions obligatoires à l’antenne de quartier auprès de Bruno Hervouet.
Les
gammes
de l’Agam
I
l est dix heures du matin, ce mardi-là,
au secteur jeunesse de la bibliothèque François-Rabelais. Trois assistantes maternelles viennent de s’installer
avec les enfants. Au programme de la
matinée, des lectures et des jeux, avec le
concours de l’équipe de bibliothécaires
qui les guide dans le choix des ouvrages.
Ces professionnelles conduisent ici chaque semaine les petits qu’elles gardent.
“C’est l’occasion de diversifier l’éventail des activités que nous proposons au
quotidien aux enfants”, explique Nicole
Lefèvre, présidente de l’Agam (Association Genn assistantes maternelles). Cette
association regroupe une trentaine des
180 assistantes maternelles diplômées
et agréées PMI de Gennevilliers. “Si ce
moment est important pour les enfants
en terme de socialisation, il l’est aussi
pour nous, car il nous permet de nous
retrouver entre assistantes maternelles
pour sortir d’un certain confinement
dans lequel la spécificité de notre profession nous place”, ajoute-t-elle. La
vocation de l’Agam est précisément
de rompre cet isolement et d’inciter
ces professionnelles à se rencontrer, à
échanger sur leur expérience, à confron-
ter leur pratique, à se tenir informées des
évolutions techniques, juridiques de leur
métier. L’Agam est à l’initiative d’une
série de rencontres et de permanences,
accessibles aux assistantes maternelles,
dans le local qu’elle occupe au 21-23,
rue Victor-Hugo. Ses membres s’y retrouvent autour d’un café, là aussi pour
discuter et échanger. “Nous venons d’y
ouvrir une petite ludothèque où nous
mettons à disposition des CD, du matériel de puériculture et des jouets”, précise la présidente. Elle lance d’ailleurs un
appel aux dons de matériel pour enrichir
le fonds déjà constitué. L’association
intervient également dans le cadre des
haltes-jeux, dans les quatre PMI de la
ville. Deux fois par mois, ses membres
y amènent jouer les enfants qui leur sont
confiés. C’est également la présence aux
spectacles jeune public, à la MDC, avec
la tenue, en amont, d’ateliers de préparation. “Nous travaillons en excellente
complémentarité avec le Réseau d’assistantes maternelles de Gennevilliers qui,
lui, accueille les parents.” L’Agam est
prête à recevoir à bras ouverts tout nouveau membre. n
Contact Agam : 06 31 14 72 92.
Les rencontres de l’Agam
Prochains rendez-vous des rencontres ouvertes aux assistantes maternelles et
aux parents : mercredi 11 et 25 mars, de 18 heures à 19 heures, et samedi 21
mars, de 9 heures à 12 heures, au 21-23, rue Victor-Hugo. Les parents désireux de
rencontrer l’Agam doivent, au préalable, contacter l’association au 06 31 14 72
92. E-mail : [email protected]
Gennevilliers magazine - mars 2009 /11
DosSier
Budget 2009
Par Danièle Salque
Les chiffres-clés
n Le conseil municipal du 4 février a
voté son budget 2009 à l’unanimité moins
4 abstentions. Dans un contexte marqué
par la crise économique et financière
mondiale, et aussi de désengagement de
l’État, la Ville poursuit néanmoins son
ambitieux programme de solidarité et de
développement. Les chiffres-clés.
Budget total de la Ville
Plus de 156 millions d’euros
Fonctionnement
Recettes
Dépenses
122 911 720 euros
107 853 848 euros
Les dépenses de fonctionnement financent notamment
l’ensemble des services à la population
(action sociale, affaires scolaires, restauration, centres de loisirs
et de vacances, culture, jeunesse, sport…).
Emprunt
La Ville s’est désendettée en 6 ans de 9,6 millions d’euros.
Elle pourrait rembourser ses emprunts en moins d’un an
de recettes courantes, ce qui souligne sa bonne santé financière.
4,26%
les
es grandes actions municipales en 2009 :
où va l’argent ?
n
Intérêts de la dette
n
Services administratifs
25 282 305 e
n
Enseignement et formation
13 623 670 e
n
Culture et communication
9 535 807 e
n
Sport, jeunesse, loisirs
10 135 947 e
n
Social et santé
12 465 387 e
n Aménagement,
environnement
services urbains,
4 590 000 e
32 220 732 e
29,87%
23,44%
12,63%
11,56%
--------------------------Total des dépenses réelles de fonctionnement :
12/Gennevilliers magazine - mars 2009
107 853 848 e
9,40%
8,84%
Présentation
du budget dans
les quartiers
DosSier
Un haut niveau d'investissements
Ce mois de mars, le budget est présenté dans les quartiers. Les dates
à retenir :
• Aux Agnettes : jeudi 12 mars,
à 18 h 30, au club Agir.
• Au Fossé-de-l’Aumône :
mercredi 18 mars, à 18 h 30,
réfectoire de l’école P.-Langevin B.
• À Chandon-Brenu-Sévines :
jeudi 19 mars, à 18 h 30, à l'école
Anatole-France.
• Au Village : mardi 24 mars,
à 18 h 30, à la Ferme de l’horloge.
• Aux Grésillons : jeudi 26 mars,
à 18 h 30, à l’Espace.
• Aux Chevrins/Cité-Jardin :
mercredi 1er avril, à 18 h 30,
allée de la Maison pour tous
(derrière le cinéma Jean-Vigo).
En dix ans, le montant des investissements a plus que doublé.
Pression fiscale
modérée
pour les familles
• Au Luth :
jeudi 2 avril, à 18 h 30, à l’antenne.
Part de chaque taxe
dans les recettes communales
Les taux des différentes taxes seront
adoptés en mars prochain (en raison
des incertitudes des rentrées fiscales, et notamment de la taxe professionnelle).
Cette année encore, il n’y aura pas
d’augmentation du taux de la taxe
d’habitation au-dessus de l’inflation.
Cette constante de la politique municipale depuis de nombreuses années
place Gennevilliers avec Nanterre en
tête des villes des Hauts-de-Seine où
la taxe d’habitation est la plus faible.
5,91%
21,39%
19,99%
0,16%
Produit de la taxe
d’habitation 2008
(par habitant)
Gennevilliers
112 e
n Taxe
Villeneuve-la-Garenne 155 e
n Taxe
Clichy
210 e
Colombes
217 e
Asnières
231 e
Levallois
289 e
d’habitation
5,91 %
52,55%
sur le foncier bâti
19,99 %
n Taxe
sur le foncier non bâti
0,16 %
n Taxe
professionnelle payée par les entreprises
52,55 %
n Taxe
professionnelle compensée par l’État
21,39 %
La taxe professionnelle (y compris la part compensée par l’État)
représente les trois quarts des ressources de la Ville.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /13
DosSier
Budget 2009
Les grandes opérations d’a
n Aux quatre coins de la ville, plus d’une vingtaine
de chantiers de très grande envergure sont lancés ou
en cours cette année. Plus une trentaine de programprogrammes de construction, qui totaliseront d’ici à 2010
quelque 750 logements. Concernant le patrimoine
public de la ville, ce sont 271 opérations d’investisd’investissement qui sont entreprises en 2009.
1
3
1
2
Espace central-est du Luth aménagé en espaces verts.
Les travaux devraient démarrer en juillet pour s’achever
en fin d’année.
Investissement pour 2009 : plus de 717 000 euros.
2
Création de la voie nord-sud, l’avenue Lucette-Mazalaigue, entre les immeubles Beaumarchais, Lénine
et Jean-Jacques-Rousseau, pour un achèvement prévu
en 2010. Études lancées pour les appels d’offres.
Investissement pour 2009 : 50 000 euros
pour les études
3
Site du Luth-centre, comprenant le centre culturel et
social, des logements et commerces, des espaces publics
et une voirie nouvelle : études en cours et lancement du
concours d’architectes pour le centre culturel et social.
Investissement pour 2009 : 130 000 euros pour
le centre culturel et social (concours).
4
Reconstruction du centre municipal de santé.
Le concours d’architectes est en cours et le lauréat
devrait être désigné en avril.
Le CMS sera reconstruit dans le square jouxtant
le centre actuel, sur plus de 2000 m2 en trois niveaux.
Investissement pour 2009 : près de 300 000 euros.
5
Deux parcs de stationnement rues Jean-Moulin et Villebois-Mareuil, au Village, vont totaliser 215 places
de parking, (la moitié en sous-sol, boxées, l’autre moitié
en surface). Les travaux devraient s’étaler de mai 2009
à mai 2010.
Investissement pour 2009 : plus de 3 millions d’euros.
6
Salle de recueillement au cimetière située derrière
le bâtiment administratif pour permettre l’accueil
de 100 personnes lors des inhumations. Les travaux,
commencés en décembre 2008, devraient s’achever
en juin prochain.
Investissement pour 2009 : 761 000 euros.
Plus de 750 nouveaux
logements d’ici à 2010
(dont la moitié en logements sociaux)
Dans tous les quartiers de la ville, du Village aux Grésillons, de Chandon-Brenu au
Luth, de la Zac Barbusse à la Zac Debussy-Sévines, une trentaine d’opérations de
construction de logements sont en cours ou
prochainement lancées, avec pour principal
opérateur l’OPH (Office public de l’habitat)
de Gennevilliers. C’est ainsi que 413 logements en cours de construction seront
livrés courant 2009.
D’autre part, 160 logements, en cours de
construction, seront livrés en 2010 en petits immeubles collectifs, et pour la moitié
en logements sociaux.
La moitié de ces opérations locatives sociales se situent dans les quartiers Chandon et
Grésillons, pour compenser les logements
appelés à être détruits aux 3F dans le cadre
de la restructuration de la cité.
De plus, il est prévu courant 2009 le démarrage de neuf nouveaux chantiers représentant 187 logements en accession, dont 97
par la Semag (Société d’économie mixte et
d’aménagement de Gennevilliers) et 90 en
accession sociale par la Coopérative HLM
Boucle de la Seine, pour une livraison prévue en 2010.
12
Quid de l’habitat ancien ou insalubre ?
Au terme de cinq ans de la première convention d’éradication de l’habitat insalubre, signée avec l’État, la Ville vient de rendre son bilan. 39 immeubles ont été traités et 218 relogements ont été effectués. Le second protocole 2009-2013 est en
cours de négociation. D’autre part, près de 650 000 euros sont consacrés en 2009 aux opérations du programme d’amélioration de l’habitat et de rénovation urbaine (Opah-ru), dont le plan de sauvegarde de la résidence François-Couperin.
14/Gennevilliers magazine - mars 2009
6
14
7
4
5
Investissement pour 2009 : 370 000 euros.
DosSier
aménagement
7 Extension des jardins familiaux
à l’arrière du cimetière.
8 Centre nautique, « à vocation sports et loisirs » :
les travaux, sur plus de 8 000 m2, commencés en février
2008, se terminent cet été. Cet équipement comprendra
un bassin sportif, un bassin de loisirs et une pataugeoire,
ainsi qu’un espace de remise en forme (deux salles
fitness, une salle cardio-training, sauna et hammam).
Livraison pour septembre 2009.
Investissement pour 2009 : 7 millions d’euros
(17 millions sur deux ans).
9 Aménagement centre-ville : les études se poursuivent
sur les espaces publics et les commerces.
5
Investissement pour 2009 : 100 000 euros.
10 Subvention d’un montant de 500 000 euros à la Société
coopérative HLM pour sa première opération de
location-accession à la propriété, Le Clos Griffon,
dont la première pierre est posée ce 5 mars prochain.
11 Subvention à l’OPH (ascenseurs, sécurité dans les
parkings, réhabilitation de l’ILN avenue Gabriel-Péri).
Investissement pour 2009 : 2,8 millions d’euros.
12 Restructuration du groupe scolaire Henri-Wallon et
Joliot-Curie. Travaux prévus pendant les vacances
scolaires de printemps et d’été.
8
Investissement pour 2009 : 450 000 euros.
10
13 Agrandissement de l’école Louise-Michel.
La restructuration comporte la construction de deux
classes supplémentaires, et l’agrandissement du centre
de loisirs et de la restauration. Les travaux commencent
en juin pour une mise en service en septembre 2010.
9
Investissement pour 2009 : près de 520 000 euros.
14 Lancement du chantier de l’Hôtel Régional des CFA
par la Région et la CCIP.
Achat des terrains par la Ville : 2 millions d’euros.
11
15 Réhabilitation de la propriété des Gets. Travaux prévus
de mai 2009 à mai 2010.
Investissement pour 2009 : plus de 520 000 euros.
13
15
Réhabilitation de la propriété des Gets.
Équipements publics :
271 opérations,
plus de 8,6 millions d’euros
De nombreux chantiers d’entretien et d’amélioration du patrimoine bâti
et des espaces publics de la ville se poursuivent tout au long de cette
année 2009, pour un montant de 8,6 millions d’euros. Ce sont 271
opérations de toutes tailles et de toutes natures, dont, notamment :
• Les travaux dans la tour administrative,
en particulier à la démarcherie ;
• l’isolation thermique du gymnase Paul-Langevin ;
• la poursuite de la réhabilitation du gymnase Joliot-Curie ;
• la réfection des sanitaires de cour des écoles Denis-Diderot B ;
• la réhabilitation intérieure des bâtiments sur les écoles maternelles
Aguado, Grésillons, Denis-Diderot, Paul-Langevin et
les écoles primaires Paul-Langevin B, Anatole-France A et B ;
• la poursuite de la réhabilitation technique du Théâtre ;
• la réfection du Tamanoir (1e tranche)…
Gennevilliers magazine - mars 2009 /15
DosSier
Un plan de relance…
… ou un plan de commun
n Dans le cadre du plan de relance de l’économie pour aider les entrepri-
ses et les investissements publics, le président de la République a demandé
aux préfets de relayer auprès des collectivités locales un appel pour les
projets propres à leurs Villes.
Pourtant la mise en place de ce plan soulève un certain nombre de questions : les crédits fléchés portent pour beaucoup sur des projets en retard de
financements par l’État ou le Département. De plus et surtout, le plan de
relance ne comporte aucun volet social sur le long terme.
D
ans ses propositions émises dès
le mois de janvier dernier, la
Ville a demandé l’accélération
du plan de rénovation urbaine (Anru),
le renouvellement de la convention de
l’éradication de l’habitat insalubre et
le financement de ces opérations. Ont
été inscrites plusieurs opérations de
l’Opah-ru (programmes d’amélioration
de l’habitat et de rénovation urbaine) ;
des programmes de constructions, réhabilitation et résidentialisation de logements sociaux (dont la réhabilitation
et la résidentialisation de l’ILN, avenue
Gabriel-Péri, la résidentialisation de 500
logements du quartier des anciennes
Agnettes, ainsi que la réhabilitation de
36 logements, rue Marcel-Lamour, la
construction de logements, boulevard
Camélinat, rue Félicie, rue du Pont-d’Argenteuil…) ; et aussi des programmes
d’accession sociale à la propriété, rue
Marcel-Royer (par la coopérative HLM
Boucle-de-la-Seine). La Ville a également inscrit une demande de financements complémentaires qui permettrait
d’accélérer la reconstruction du Centre
municipal de santé, rue de la Paix. Au
total, sur l’ensemble de ces opérations,
la demande de la Ville auprès de l’État
s’élève à 9,2 millions d’euros.
A également été ajouté, à cette liste la
question du transport, du fonctionnement de la ligne 13 du métro, de son
prolongement jusqu’au Port, et de son
dédoublement.
En outre, toujours dans le cadre de ce
plan, l’État s’est engagé à verser aux
collectivités un remboursement anticipé
de la TVA 2008. Pour Gennevilliers,
celui-ci s’élève à 3,6 millions d’euros.
Toutefois, pour les collectivités locales,
sollicitées pour participer, elles aussi,
16/Gennevilliers magazine - mars 2009
Les locataires de l’ILN, av. Gabriel-Péri, demandent à l'État le respect de ses engagements.
par leurs investissements à la relance de
l’économie, ce remboursement anticipé
est assorti de conditions. En clair, pour
percevoir un remboursement anticipé de
la TVA 2008, la Ville doit réaliser cette
année 2009 un montant d’investissement
supérieur à la moyenne de ses investissements réalisés les quatre années précédentes, soit plus de 30 millions d’euros.
De son côté, le Conseil général, dans le
même cadre, s’est engagé à augmenter
son budget d’investissement. Là aussi,
la Ville a pris rang pour bénéficier d’une
partie des 100 millions d’euros du plan
de relance annoncé par M. Devedjian.
Toutefois après sa rencontre avec le
président du conseil général, le maire
Jacques Bourgoin reste très dubitatif
sur la réponse à ses demandes, concernant l’habitat insalubre, les transports,
le financement de logements sociaux,
la construction du CMS, le réaménagement de voiries, de parcs de stationnements, de la gare routière…
Aucune mesure sociale
Le maire est tout aussi sceptique sur la
mise en place du plan national. Comme
nication?
il l’a souligné, lors du dernier conseil
municipal, plus que d’une politique nouvelle, “il s’agit d’abord d’un rattrapage
sur des dossiers en cours, qui attendent
déjà les financements de l’État.” Tel
le renouvellement de la convention de
résorption de l’habitat insalubre, diverses opérations de rénovation urbaine au
Luth et aux Grésillons, le financement
de la réhabilitation de l’ILN – financement d’État que les locataires appellent
de leurs vœux et au sujet duquel ils ont
récemment pétitionné.
“Et surtout, le plan de relance ne comporte aucun volet social pérenne, regrette Jacques Bourgoin. Alors même que
les populations sont confrontées de plein
fouet à la crise économique.” De même,
concernant les grands projets transports,
reste d’actualité le prolongement de la
ligne 13 du métro jusqu’au Port de Gennevilliers. La Ville est donc désormais
en attente de la signature d’une convention avant le 15 avril concernant le remboursement de la TVA, et en attente de
réponse fin mars sur les demandes de
financement des projets Anru. Autant de
réponses attendues pour démontrer que
le plan de relance n’est pas un simple
plan de communication.
Danièle Salque
Non aux effets d’annonces…
oui aux décisions concrètes
L
’élaboration du budget pour
une ville est toujours une
épreuve de vérité. C’est là
que se révèlent les vrais
« fondamentaux » d’une
collectivité, son ambition réelle… et surtout
les moyens de son ambition. De ce point de
vue, le cap proposé par
le budget 2009 est éclairant. D’abord il maintient la barre, essentielle
par ces temps difficiles,
des priorités sociales et
de la solidarité. Contrairement à la tendance
affichée par la plupart des villes des
Hauts-de-Seine, il n’y aura pas, à
Gennevilliers, d’augmentation des
impôts locaux au-dessus de l’inflation. Ensuite, nous poursuivons avec
constance nos efforts pour le développement local, en y consacrant d’importants investissements, plus encore
que les années précédentes. Il suffit
de se promener dans nos rues pour y
croiser un nombre impressionnant de
chantiers divers. Beaucoup amélioreront sensiblement notre qualité de vie.
Pour autant, tout va-t-il pour le mieux
dans le meilleur des mondes ?… Cer-
DosSier
Le mot du Maire
tainement pas ! La crise est là, nous
le sentons bien. Elle appelle de notre
part beaucoup de réactivité face aux
difficultés des familles,
surtout les plus fragiles.
Nous avons fait savoir
aux autorités publiques,
à l’État, au Conseil général, la totale disponibilité de la Ville pour
apporter notre pierre à
la relance et au redémarrage de l’économie. Nos
dossiers sont prêts, pour
donner un coup d’accélérateur à la rénovation
urbaine, à la résorption
de l’habitat indigne, à la rénovation
de bâtiments. L’heure n’est pas aux
effets d’annonces mais aux décisions
concrètes. C’est ce que nous attendons des pouvoirs publics et notamment du gouvernement. Quant au
projet annoncé par le président de la
République de suppression de la taxe
professionnelle, celle qui représente
75 % des recettes fiscales de la Ville,
il est tout simplement inacceptable !
Jacques Bourgoin,
Maire de gennevilliers,
conseiller général des Hauts-de-seine.
TAxE pROFESSIONNELLE
De graves menaces sur les finances
communales
Le 5 février dernier, le président de la
République a annoncé la suppression
de la taxe professionnelle à compter de
2010. Une annonce qui intervient alors
que dans le cadre du Plan de relance de
l’économie, l’État sollicite les collectivités locales pour contribuer elles aussi
à l’effort de relance par leurs investissements.
D’un montant de 47 millions d’euros
(sur 70 millions de recettes fiscales
totales), la taxe professionnelle perçue
par la Ville représente près de 67 %
des taxes locales. Elle est la principale
source de financement des équipements collectifs et des services à la
population. “Si la suppression devait
se confirmer, ce serait un coup très
dur porté aux collectivités, s’insurge
Olivier Mériot, adjoint au maire délégué
aux Finances. Les conséquences en
seraient extrêmement lourdes pour les
investissements et les services rendus
à la population.”
Avec la suppression de la TP, la Ville se
verrait privée de 35,5 millions de ses
recettes par an (210 millions sur un
mandat), ce qui représente le coût, chaque année, de deux centres nautiques,
ou de six écoles maternelles.
Une perte qui serait compensée, assure-t-on à Matignon. Mais par quoi ?
La taxe carbone ? Comment ? Payée
par qui ? Les entreprises ? Les particuliers ? Le transfert de fiscalité en partie
vers les ménages pénaliserait encore
davantage ces derniers déjà durement
touchés par la crise économique et financière mondiale. Mais qui plus est,
cela ne suffirait pas à la compenser. Les
réformes qui se sont succédé, ces dernières années, d’exonération partielle
de la taxe professionnelle par des plafonnements et dégrèvements, ont déjà
entraîné pour la Ville une perte substantielle de ses ressources, de moins en
moins compensée par les subventions
d’État.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /17
Serge Boimare :
“Il faut relancer la
machine à penser”
n Le 9 mars prochain, dans le cadre des As-
sises de la réussite, Serge Boimare, directeur
pédagogique du Centre médico-psychologique
Claude-Bernard, à Paris, animera une conférence-débat. Depuis plus de trente ans, cet ancien instituteur spécialisé met en pratique une
démarche psychopédagogique auprès d’enfants
et d’adolescents qui ont pour point commun de
refuser avec force les apprentissages scolaires.
Interview.
genMag. votre dernier livre s’intitule
« Ces enfants empêchés de penser »*,
de quoi s’agit-il ?
Serge Boimare. L’échec scolaire a tou-
jours existé, ce qui est important, c’est
la façon de l’appréhender. On voit souvent l’échec scolaire comme la cause
de lacunes, de manques, alors que, pour
moi, l’empêchement de penser en est la
cause majeure. Environ 15 % des élèves
scolarisés sont concernés. L’empêchement de penser caractérise des enfants
qui ne peuvent pas affronter le doute,
qui constitue un moment clé de l’apprentissage, sans déclencher en eux des
sentiments parasites. Dès qu’ils font
un retour à eux-mêmes pour chercher,
dès qu’ils veulent s’appuyer sur leur
monde intérieur, ils réactivent des émotions excessives et réveillent des peurs
infantiles. Ces intrusions gênent leur
fonctionnement intellectuel, parasitent
leur comportement et sont à la source de
nombreux dérèglements que nous allons
prendre à tort pour les causes de l’échec
scolaire.
Comment peut-on repérer ces enfants ?
S. B. Trois signaux doivent nous alerter.
Le premier, c’est une difficulté persistante de l’enfant, malgré une aide personnalisée. Le second, c’est un type de
comportement qui perturbe la situation
18/Gennevilliers magazine - mars 2009
d’apprentissage dès qu’il y a nécessité
de chercher ou de réfléchir : agitation,
instabilité, endormissement, troubles
somatiques (maux de tête, de ventre,
nausées, crampes). Troisième signal,
l’auto-dévalorisation qui paralyse le
fonctionnement intellectuel, « je suis
nul », « j’y arriverai jamais ». L’élève
s’attaque lui-même et s’attribue l’échec.
Il se sent persécuté par l’apprentissage
donc dévalorise le travail qui est propro
posé, devient provocant, agressif, insoinso
lent et attribue l’échec au contenu et à
l’enseignant, « C’est nul ce qu’on me
fait faire ! ». Lorsque ces trois signes
sont repérés chez le même enfant, inin
contestablement, nous sommes devant
l’empêchement de penser.
* « Ces enfants empêchés de penser »,
éditions Dunod. Serge Boimare est éga
également l’auteur de « L’enfant et la peur
d’apprendre » chez le même éditeur.
“Lire quoi ? les textes mythologiques, les textes fondateurs,
les récits… Tout ce qui met du scénario et de la forme sur
les inquiétudes fondamentales des enfants en échec scolaire.
La mythologie pose les questions d’identité, de place
dans le groupe ; les contes renvoient aux angoisses
et inquiétudes primaires.”
Par Fabienne Dagouat
tidienne. Il faut être à distance de leurs
centres d’intérêts habituels, car si on
reste collé à tout cela, on n’avance pas.
La meilleure façon est d’apprendre la
lecture avec des textes forts, initiatiques
qui alimentent leur imaginaire et mettent
en scène les grands héros traditionnels
qui portent les valeurs fortes de notre société (la vie, l’amour, la mort, le respect,
l’origine de l’humanité…). Cette distance est dans la culture et le nourrissage
par la lecture faite par l’enseignant. Ensuite, il faut les faire parler de ce qu’ils
ont entendu, compris, interprété pendant
la lecture à voix haute de l’enseignant.
Cela contribue aussi à recréer la dimension groupale par l’échange, la mise en
commun. C’est un ressort capital du
travail intellectuel, un entraînement de
base qui relance la machine à penser.
“Échec scolaire
et empêchement
de penser”
UNE CONFÉRENCE-DÉBAT DE
SERGE BOIMARE
lundi 9 mars, à 18 h 30
salle du conseil municipal.
Quelle solution l’école peut-elle proposer pour ces enfants ?
S. B. Ce problème ne va pas se résoudre
avec des cours supplémentaires. En effet,
tout soutien scolaire ou approche traditionnelle en petit groupe pour refaire les
mêmes exercices, reprendre des notions
passées, peut aider les élèves qui ont besoin d’un coup de pouce ponctuel, mais
pas ceux qui sont en très grande difficulté. Pour ces élèves-là, il faut s’appuyer
sur une pédagogie qui relance l’activité
de penser. Cela doit se construire dès le
plus jeune âge, en utilisant deux leviers.
Le premier consiste à relier la présentation des savoirs fondamentaux à un
apport culturel intensif, sous forme, par
exemple, de lecture à haute voix par
l’enseignant. D’abord parce que c’est la
meilleure chance de retrouver l’intérêt
de ces enfants pour la connaissance, ensuite parce que c’est ce qui va leur permettre d’enrichir leur monde intérieur et
d’alimenter leur imaginaire. Le second
levier, c’est un entraînement quotidien à
parler, pour arriver, peu à peu, à échanger, à débattre et à argumenter.
Comment aborder alors la lecture ?
S. B. Pour intéresser ces enfants, on ne
doit pas choisir des textes ou des activités qui mettent en scène leur vie quoGennevilliers magazine - mars 2009 /19
Redonner aux jeunes
le goût de lire
n Savoir lire est, avec l’écriture et le langage, l’une des priorités de
l’école. Pourtant, nombre d’élèves ne maîtrisent pas ces compétences.
Dans le cadre des Assises de la réussite, la réflexion se poursuit autour
de la mise en place et de l’acquisition de ces apprentissages fondamentaux par les jeunes Gennevillois. Témoignages.
Jérôme Baud,
DOCUMENTALISTE AU CDI
DU COLLèGE LOUIS-pASTEUR.
Pour beaucoup d’élèves, le nombre de
pages est le premier critère de choix d’un
livre. Pour eux, « lire c’est compliqué »,
« Il faut faire des efforts », cela reste associé au travail scolaire. J’essaye de leur
proposer différentes formes de lecture, à
travers des magazines, des livres-jeux, des
BD, des mangas. Il faut mettre l’accent
sur la lecture utile, nécessaire dans la vie
de tous les jours. Certains jeunes choisissent uniquement un genre de livres qu’ils
connaissent, cela les rassure. L’intérêt du
CDI, c’est de toucher tous les enfants, y
compris ceux qui ne lisent jamais. n
Corinne Dupuis,
DIRECTRICE DE LA MAISON DE L’ENFANCE
DES AGNETTES.
Les enfants adorent qu’on leur lise des
histoires. Mais la plupart d’entre eux ne
peuvent pas aborder seuls la lecture,
d’autant plus que cela les renvoie au cadre scolaire. Nous mettons en place un
certain nombre de projets et d’ateliers
dont l’objectif est de les amener à lire
par le biais d’explication de règles de
jeux de société, la création de pièces de
théâtre, la reproduction de dessins de
livres. La compréhension du monde qui
nous entoure passe par la lecture. Savoir
lire doit faire partie du projet de réussite
de ces enfants pour qu’ils deviennent
des citoyens accomplis. n
20/Gennevilliers magazine - mars 2009
Emmanuelle Talon,
pROFESSEUR DES ÉCOLES,
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE JOLIOT-CURIE.
La lecture, c’est un peu comme le sport, il
faut s’entraîner, avec plaisir, afin d’obtenir des résultats. Certains élèves de CM2
ont encore des difficultés à déchiffrer les
mots, à en comprendre le sens. J’essaye
de les accompagner dans cette recherche
de vocabulaire, tout en leur donnant une
vision d’ensemble du texte. Il faut aider
les élèves à avoir une attitude de lecteurs
qui se posent des questions, stimuler
leur imaginaire, organiser des débats et
les amener à dépasser leur univers quotidien. Appréhender la dimension plaisir
du livre, c’est aussi mettre en place des
projets autour d’une œuvre, changer les
lieux d’études, aller à la bibliothèque,
exploiter la BCD de l’école, créer des
échanges entre élèves de classes différentes. n
Nelly Polixène,
INSpECTRICE DE L’ÉDUCATION NATIONALE.
Je crois qu’il faut poser en préambule que
la première finalité de la maternelle, sur la
question de la lecture, c’est bien de préparer les élèves aux apprentissages fondamentaux qui seront développés au cours
préparatoire ; préparer et non anticiper. Si
l’on exerce trop tôt une pression sur les
apprentissages, c’est au risque de générer
de l’échec scolaire.
L’acquisition du lexique entendu, la découverte des supports de l’écrit, la capacité à
distinguer les sons de l’oral — les syllabes
puis les phonèmes —, la familiarisation avec
le code alphabétique sont totalement prédictives d’un apprentissage de la lecture
réussi.
Apprendre à lire, c’est apprendre à identifier
des suites de mots et à en comprendre le
sens. Les élèves, au CP, doivent donc parvenir à une identification des mots suffisamment rapide et efficace par le décodage et
l’encodage. Il faut savoir en effet que c’est
par l’écriture, bien plus encore que par la
lecture que les régularités sont mises en
mémoire.
C’est l’interaction entre les données propres au texte écrit — le décodage — et
les connaissances du lecteur — fonctionnement de la langue et connaissance du
monde — qui constitue l’acte de lire. Cet
apprentissage de la lecture se poursuivra
tout au long de la scolarité de l’élève, dans
une recherche de compréhension de plus
en plus fine. n
Catherine Borie,
DIRECTRICE DES BIBLIOTHèQUES MUNICIpALES.
Rappelons aux parents l’importance de mettre des livres dans les mains des enfants dès le plus jeune âge. Nous avons effectué un important travail de sensibilisation auprès des PMI, des crèches, des haltes-garderies, des assistantes
maternelles pour que les bébés aient accès aux livres. La langue du récit est essentielle pour que l’enfant mette des mots sur ses émotions, s’identifie à un héros
et construise sa personnalité. S’approprier et jouer avec cette langue est fondamental pour passer plus tard à un apprentissage réussi de la langue écrite. Lire
c’est progressivement comprendre, construire du sens, pour peu que l’on procure
à l’enfant des textes forts et de qualité. Il faut immerger l’enfant dans un bain de
lecture. Quoi de plus simple que de lui raconter une histoire ? La lecture, c’est le
premier outil, celui qui renvoie et donne accès à tous les autres. n
Lire au collège
C’est le nom de l’opération organisée depuis plusieurs années par la bibliothèque municipale, en partenariat avec les documentalistes et les professeurs de français des collèges.
Les bibliothécaires sélectionnent une dizaine de livres récents et viennent ensuite les
présenter et lire des extraits dans la dizaine de classes participant au projet. “On encourage les élèves à lire ces ouvrages, explique Jérôme Baud, puis on en discute ensemble
en classe.” La dernière séance est consacrée à la rencontre avec l’un des auteurs. “C’est
un moment important, souligne Catherine Borie, parce que ces jeunes n’imaginent pas
qu’un écrivain peut être quelqu’un de vivant, proche de leurs préoccupations.” Chaque
élève reçoit un livre de l’écrivain, qu’il peut faire dédicacer. Cette année, « Lire au collège »
accueillera deux auteurs : Claudine Galéa, vendredi 29 mai, et Anne Vantal, les jeudi
4 et vendredi 5 juin.
Michèle Rigal,
INSTITUTRICE EN RETRAITE.
J’ai le sentiment qu’on brûle les étapes de l’apprentissage. Pour donner à
un enfant le goût de lire, il faut aussi
créer une envie, lui donner le désir de
découvrir le monde qui l’entoure. On
a tué la curiosité chez l’enfant. Souvent, les élèves s’ennuient à l’école,
ils n’ont pas envie d’apprendre. Il faut
les sortir, les emmener au musée, les
nourrir de culture. Dans le quartier
du Luth où j’habite, l’été, les bibliothécaires s’installent dehors pour lire
des ouvrages aux enfants. Souvent, je
vois des jeunes qui viennent, discrètement, les écouter. Je pense aussi que
les enseignants sont démunis face à
un système éducatif qui est devenu
une course à l’évaluation. n
Agenda
samedi 7 mars :
Café de la réussite, 9 h 30 - 12 h.
Aux Agnettes : Club Agir.
Au Village : Ferme de l’horloge,
accueil dès 9 h autour
d’un petit-déjeuner.
Mardi 10 mars :
Débat avec les jeunes : thème
“la réussite”, à 20 h, en mairie.
Mardi 17 mars :
2e Forum de la réussite, à 20 h,
en mairie. Présentation du film
“Les jeunes et la réussite”.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /21
EspacesVerts
n Passées les rigu-
eurs de l’hiver, l’annonce du printemps
balaye peu à peu le
souvenir de la ville
enneigée. Espaces
verts, parcs, jardins,
massifs, voici venu
le temps des plantations, nouvelles pratiques écologiques à
l’appui.
A
lors que les massifs d’hiver composés de plantes bisannuelles
(myosotis, pensées, giroflées)
sont en train de s’épanouir et les bulbes
(crocus, jonquilles, narcisses, tulipes)
prêts à fleurir, les jardiniers sont déjà en
train de commander les plantes pour les
massifs d’été. De même, les arbustes et
les arbres sont mis en terre en hiver lors
du repos végétatif, lorsque les arbres
n’ont plus de feuilles.
Les plantes annuelles commandées aux
pépiniéristes sont livrées, de façon échelonnée, aux serres municipales sous forme de plantules. Là, elles sont repiquées,
arrosées, fertilisées. Quelques semaines
plus tard, les jardiniers vont commencer
à les installer, massif par massif. Ce travail va s’échelonner de la fin avril à la
fin juin, à raison d’environ 35 plantes au
Arbres et arbustes seront bientôt plantés…
mètre carré. Les premiers massifs, esplanade Henri-Rol-Tanguy (monument aux
morts) et le cimetière, devront être prêts
pour les cérémonies du 8 mai, pour une
floraison qui durera tout l’été jusqu’en
septembre.
Côté tendances, il en va des plantes
comme des collections de haute couture.
Actuellement, les plantes vivaces ont le
vent en poupe. Il faut dire qu’elles offrent de nombreux attraits : une palette
de couleurs, de formes et de textures
illimitées ; une longévité de plusieurs
années, contrairement aux annuelles ou
aux bisannuelles, soit un coût environnemental non négligeable et enfin une faible consommation en eau. À l’honneur
également, les graminées ornementales
comme le pennisetum pourpre ou le stipe
cheveux d’ange. Avec leur graphisme et
leur légèreté, elles apportent une note
sauvage et un esprit champêtre aux massifs de la ville.
Réduire
les produits chimiques
Aujourd’hui, le fleurissement et l’embellissement de la Ville vont de pair
avec la prise en compte de méthodes
plus économiques et plus respectueuses
de l’environnement et de la biodiversité.
Depuis plusieurs mois, la Ville a ainsi
considérablement réduit son utilisation
de pesticides (insecticides, fongicides,
herbicides) afin d’assurer une meilleure
protection de l’environnement en diminuant la pollution de l’eau et du sol.
Cela s’accompagne d’un changement de
méthode en matière de désherbage, en ne
faisant plus systématiquement la chasse
A l’honneur cette année, les graminées ornementales…
22/Gennevilliers magazine - mars 2009
EspacesVerts
Mille et une
plantes
De novembre à mars, 5 500
arbustes ligneux ont été
plantés ainsi qu’une soixantaine d’arbres. 85 000 bulbes mis en place à l’automne commencent à sortir de
terre, tandis que les 70 000
plantes annuelles, sauges,
géraniums, bégonias, dahlias, roses d’Inde, qui seront plantées au mois de mai
agrémenteront les massifs
d’été.
aux herbes spontanées, en désherbant
manuellement et en limitant le développement des « mauvaises » herbes autour
des plantes, arbres et arbustes par le recours au paillage. Technique qui consiste
à recouvrir la terre de matériaux organiques ou minéraux afin de la protéger et
de limiter considérablement la levée des
graines de plantes adventices (mauvaises herbes). Actuellement, la Ville utilise
notamment ses résidus de bois d’élagage
comme paillage. Selon la nature du sol et
des plantes qui y poussent, ce paillage,
appelé bois de rameaux fragmentés, peut
être plus ou moins finement calibré et de
différente origine. Le service des espaces
verts s’approvisionne également en cosses de sarrasin, issues de la production de
farine bretonnes. Pailler les massifs est
d’autant plus intéressant que cela permet
de retenir l’humidité pendant la période
estivale, de protéger des fortes gelées
l’hiver, d’éviter les phénomènes de battance (tassement de la terre sous l’action
de la pluie) et permet à la terre de rester
aérée. Sa décomposition lente en humus
favorise également l’enrichissement du
sol. En 2008, près de 500 mètres cubes de
paillage ont été utilisés à Gennevilliers.
Concernant le désherbage des parties minérales et des allées, les agents chargés de
l’entretien des espaces verts et de la voirie travaillent désormais de concert pour
maîtriser la repousse des herbes spontanées. Mais point de désherbant à l’horizon, la bonne vieille méthode du désherbage manuel prime, avec utilisation
de la traditionnelle binette si nécessaire
! En effet, c’est le regard collectif sur notre cadre de vie urbain qui doit changer.
Aujourd’hui, la présence de plantes indésirables dans la ville ne doit plus être systématiquement perçue comme un défaut
d’entretien.
Autre nouveauté, la plantation de gazon
fleuri, d’aspect naturel et d’entretien facile. On en trouve au pied de certains arbres
et bientôt au sein du jardin Chenard-etWalcker. Les mélanges semés à Gennevilliers associent graminées et fleurs des
champs, mauves, centaurées, échinacées,
coquelicots, pâquerettes, choisis selon
des critères qui associent hauteur, camaïeu de couleur et durée de floraison.
Le gazon fleuri favorise, par ailleurs, la
venue des papillons et des insectes qui,
à leur tour, empêchent la prolifération de
chenilles ou pucerons, et donc évitent le
recours aux insecticides
Fabienne Dagouat
Gennevilliers magazine - mars 2009 /23
RestoDuCœur
Une misère qui
n La 23e campa-
gne des Restaurants
du Cœur n’annonce
hélas pas des lendemains meilleurs,
étant donné la hausse des familles secourues. Au-delà de
l’aide alimentaire,
l’association est aussi un maillon important de l’accompagnement social des
personnes en difficulté.
A
lors que la campagne hivernale
des Restaurants du Cœur ne
s’achèvera que fin mars, Jacques Chabault, responsable du Resto de
Gennevilliers, qui accueille aussi des
personnes de Villeneuve-la-Garenne et
d’Asnières, a déjà comptabilisé 200 familles de plus que l’an dernier à la même
époque (mi-février). Si 700 familles
étaient inscrites début décembre, 1 050
étaient reçues mi-février, dont 40 % de
nouvelles par rapport à l’année dernière. 14 500 repas ont été servis lors des
quatre distributions hebdomadaires de
la semaine du 9 au 13 février. Parmi les
375 familles majorées, c’est-à-dire qui
touchent moins de la moitié du barème
établi par les Restos, on dénombre 151
personnes seules qui touchent moins de
300 euros par mois pour vivre !
Koubi, Gennevillois de 53 ans, ne travaille plus en raison d’un handicap. “Je
suis venu aux Restos sur les conseils de
ma sœur qui avait eu l’occasion de travailler avec eux, raconte-t-il. Je viens
deux fois par semaine. Je rencontre des
gens, je les aide. Depuis que je viens
ici, je réussis à mettre 40 euros de côté
sur les 660 que j’ai par mois.” Fatima
est venue ce matin-là avec deux amies
de différents quartiers de Gennevilliers.
24/Gennevilliers magazine - mars 2009
Sans travail, elle doit nourrir ses quatre
enfants de 18 mois à 10 ans. “Je prends
tout ce qu’on me donne. Les bénévoles
sont très gentils. Ce qui est bien, c’est
qu’on discute aussi.”
Bien avant l’ouverture à 8 h 30, et alors
que les bénévoles déchargent les marchandises et mettent en place les produits du circuit alimentaire (des légumes
aux surgelés) dans la grande salle et les
espaces café, inscriptions et vêtements
dans une salle voisine, la file d’attente se
forme calmement dans la cour de l’ancienne école Gallieni. Chaque personne
bénéficiaire a droit à six repas hebdomadaires. À Gennevilliers, en partenariat
avec le centre de prévention santé, une
diététicienne est présente deux fois par
semaine pour faire connaître les produits
proposés à des personnes qui n’ont pas
toutes des habitudes culinaires françaises traditionnelles, apprendre à les cuisiner mais aussi prodiguer des conseils
de diététique.
RestoDuCœur
i n’en finit pas
La motivation des bénévoles
Un autre projet, avec l’ASDES (réseau
Accès aux soins, aux droits et éducation
à la santé), pourrait amener le Resto à
devenir un point-relais vers l’accès aux
soins en repérant les familles qui en sont
privées. En effet, les Restaurants du
Cœur ne souhaitent pas être considérés
uniquement comme pourvoyeur d’aide
alimentaire. Lors de l’inscription, le
dossier détaillé rempli par le bénéficiaire potentiel permet de vérifier les droits,
d’aider dans des démarches administratives, d’orienter, voire de guider vers
une réinsertion, en tout cas, de rentrer en
confiance. L’engagement social compte
autant que le don de nourriture pour les
75 bénévoles que compte le Resto de
Gennevilliers.
Michel Borie a toujours participé à la
vie associative de la ville. Depuis quatre
ans qu’il est à la retraite, il a choisi les
Restos du Cœur pour différentes raisons
personnelles, “mais par solidarité plutôt que par charité.” Ce qu’il remarque
cette année : “De plus en plus de retraités, de jeunes qui gagnent peu, de gens
qui ont fait des études, de familles monoparentales…” Aux inscriptions, dont
il s’occupe plutôt cet hiver, Michel dit
avoir “ressenti plus de détresse que les
autres années. Le plus difficile à l’accueil, poursuit-il, est d’arriver à comprendre les besoins des gens, ne rien
rater. Ce n’est pas qu’alimentaire, car il
arrive de devoir remonter le moral lorsque les pépins arrivent.”
Geneviève Jadart, qui accompagne
les bénéficiaires le long du circuit des
produits alimentaires, est à l’évidence
contente d’aider autrui. “Vous savez, à
76 ans, j’ai connu la guerre, des moments difficiles, alors rendre service me
semble évident. Et puis ici, on discute
avec les gens, on noue des liens.” Si les
bénévoles sont majoritairement des retraités, quelques étudiantes et même des
salariés ont rejoint les Restos. D’ailleurs,
un Resto bébés (0 à 18 mois), situé à Asnières, dépend de celui de Gennevilliers
et fonctionne avec certains des bénévoles de l’école Gallieni. Enfin, pour achever la campagne 2008-2009, la collecte
nationale des Restaurants du Cœur se
déroulera samedi 7 mars, au magasin
Carrefour pour ce qui concerne Gennevilliers.
Jean-Michel Masqué
Contacts : 3 bis, avenue Gallieni (arrêt de bus
« Quatre-Chemins »), tél. 01 55 02 00 16.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /25
EnvironNement
Encombrants
Collecte unique chaque
n À vos agendas, Post-it et autres pense-bêtes, la collecte des objets
encombrants s’effectuera désormais le premier lundi de chaque mois,
dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Première collecte, le
6 avril prochain.
Samedi 4 avril, à Nanterre,
le centre de tri des collectes sélectives du Syctom de
l’Agglomération parisienne
ouvre ses portes au public,
de 10 h 30 à 17 heures.
Départ de visite toutes
les 20 minutes. Centre du
Syctom, 16, rue Lavoisier.
Navettes gratuites au départ
de la station RER A, RueilMalmaison à 10 h 30, 11 h 30,
13 h, 14 h, 15 h et 16 h.
www.syctom-paris.fr
P
lus de 600 tonnes d’objets encombrants sont ramassés chaque
année à Gennevilliers. Actuellement, cette collecte a lieu sur deux
jours : le secteur ouest de la ville est
collecté le mardi qui précède le dernier
mercredi du mois et le secteur est le dernier mercredi du mois. La limite entre
les deux zones étant l’avenue GabrielPéri et la rue Jean-Jaurès. Aujourd’hui,
26/Gennevilliers magazine - mars 2009
cette organisation a besoin d’être modifiée pour gagner en efficacité. En effet,
certains habitants ne s’y retrouvent pas
entre le secteur dont ils dépendent et le
jour de collecte correspondant, d’autres
profitent du week-end pour débarrasser
sous-sol ou placards de leur bric-à-brac.
Résultat, une quantité d’objets aussi hétéroclites que disgracieux s’amoncellent
sur la voie publique dès le dimanche
soir. À cela s’ajoute la présence de déchets qui ne sont pas considérés comme
des encombrants, tels les déchets verts
(tonte de gazon, feuilles, branchages),
les pots de peintures, les batteries, le
verre, les gravats, le bois, qui ne peuvent
être récupérés dans le cadre de la collecte des encombrants et dont la présence
dégrade l’environnement urbain. Annuellement, les agents du service Gen-
nevilliers propreté collectent environ
2 600 tonnes de déchets, parmi lesquels
ceux issus de dépôts sauvages. Cela se
traduit par un détournement de leur mission d’origine, une perte de temps, des
trajets supplémentaires pour les camions
de ramassage et un surcoût pour la collectivité. Pour remédier à cet état de fait,
un nouveau mode de fonctionnement a
été envisagé. À compter du 6 avril prochain, la collecte des objets encombrants
se fera le premier lundi de chaque mois
sur l’ensemble de la ville. Le ramassage,
effectué par quatre bennes tasseuses,
dès 6 heures du matin, s’adaptera
ainsi aux besoins des habitants,
qui auront tout loisir, durant le
week-end, de se débarrasser de
leur canapé fané, chaise cassée et
autre commode déglinguée.
EnvironNement
premier lundi du mois
Une collecte spécifique
Le “un pour un”
Depuis novembre 2006, ce dispositif prévoit que pour tout achat d’un
appareil électrique ou électronique
neuf, le vendeur doit reprendre gratuitement l’équipement usagé du même
type. Cette réglementation instaure le
principe de responsabilité élargie du
producteur. Le coût de la collecte et
du traitement d'un produit usagé est
ainsi inclus dans son prix de vente, via
une écotaxe. Une fois collectés, les
appareils électriques et électroniques
en fin de vie sont envoyés par les distributeurs dans des structures spécialisées où ils sont ensuite soigneusement désassemblés, dépollués, puis
recyclés. Les substances nocives sont
ainsi correctement traitées ; les matériaux recyclables, comme les métaux
ou le verre des tubes cathodiques, récupérés et recyclés, afin d'économiser
des ressources naturelles. On estime
que sur environ 1,7 million de tonnes
de DEEE produites chaque année, la
moitié provient des ménages, soit 14
kg/an/habitant. Et d’ici dix ans, on
prévoit que ce volume aura doublé.
Par ailleurs, à dater du 1er janvier 2010,
les DEEE (déchets d’équipements élecélec
triques et électroniques), mélangés avec
les objets encombrants et transportés
dans une benne tasseuse, ne seront plus
acceptés dans les centres de tri du Syctom (Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne). D’où la décision,
par la Ville, d’organiser, dès maintenant,
une collecte spécifique de ce type de
déchets dans le cadre de la collecte des
encombrants. Ainsi, le premier lundi de
chaque mois également, deux véhicules
utilitaires équipés d’un hayon collecteront sur toute la ville ces DEEE (sont
concernés le gros et petit électroménager, du réfrigérateur au sèche-cheveux ;
les appareils hi-fi : téléviseurs, lecteurs
DVD, caméscopes ; les équipements informatiques et de télécommunication :
ordinateurs, téléphones fixes et portables, consoles et accessoires de jeux vidéo…). Lesquels seront ensuite acheminés à la déchèterie.
Fabienne Dagouat
Un geste civique
Vous souhaitez vous débarrasser rapidement d’un vieux matelas, de quelques sacs de gravats ou d’un congélateur qui vient de rendre l’âme, sans
attendre le prochain jour de collecte ?
Ayez le réflexe déchèterie. C’est simple, rapide et gratuit. La déchèterie
est ouverte à tous les Gennevillois.
Il suffit de se munir d’un justificatif
de domicile et d’une pièce d’identité,
lors de la première visite. Un badge
est alors délivré pour les futurs dépôts. Ouvert du lundi au samedi, de 9
heures à 18 h 30.
93, rue des Cabœufs.
Tél. 01 40 80 74 26.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /27
RecenSement
n Le 21 février s’est
achevée la campagne
annuelle du recensement rénové. En
un mois, trois mille
personnes ont été
« visitées » par neuf
agents recenseurs.
Une confirmation, la
population continue
d’augmenter. Les résultats analysés influeront sur les décisions publiques de la
commune en terme
de planification de
logements, de répartition spatiale et
sociale, de financements également.
Ils ont compté sur
L
a campagne 2009 de recensement
partiel s’est achevée le 21 février
sur la ville. Comme il est désormais de mise depuis 2006, l’équivalent
de 8 % de la population a reçu à son domicile la visite de l’un des neuf agents
recenseurs formés par la Mairie. Environ
3 000 personnes dans 1 400 logements
répartis sur Gennevilliers avaient été
désignées par tirage au sort de l’Insee.
Elles ont rempli une feuille de logement
et un bulletin individuel sur des thématiques précises et répondu à des questions qui ne l’étaient pas moins. Le sexe,
l’âge, le nombre d’enfants, la situation
professionnelle et familiale, la composition du ménage, les transports utilisés,
les conditions de logement, etc. Toutes
ces informations sont confidentielles. La
Commission nationale de l’informatique
et des libertés (Cnil) veille à ce qu’elles
le restent.
Au final néanmoins, une belle moisson
d’informations a été collectée. Centralisées localement en mairie, elles seront
ensuite transmises à l’Institut national de
la statistique et des études économiques
(Insee). L’organisme est le seul habilité
à exploiter les questionnaires. “Quelles
28/Gennevilliers magazine - mars 2009
que soient les communes en France, les
résultats éclaireront les décisions publiques sur les besoins en matière d’équipements collectifs comme les écoles, les
hôpitaux, les gymnases, etc.”, explique
Etienne Kosianski, démographe et coordinateur du recensement à la mairie. Ils
aident également les bailleurs à mieux
évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèle
v
RecenSement
vous
ou les disponibilités de main-d’œuvre,
ou les associations à mieux répondre
aux besoins de la population. C’est aussi
la perspective pour les communes en
expansion démographique de bénéficier de nouvelles dotations financières, et d’augmenter le nombre de leurs
conseillers municipaux.
Des données
plus fraîches
Rappelons que le comptage traditionnel, organisé auparavant tous les neuf
ou dix ans sur toute la France auprès
de l’ensemble de la population, a été
abandonné dans les communes de plus
de 10 000 habitants. “Aujourd’hui, tout
change plus vite et nous avons besoin de
données plus fraîches, surtout les grandes villes.” Le statut précédent a laissé
place à un recensement annuel mené par
tranche de cinq ans sur un échantillon de
la population. L’objectif reste le même,
nous compter un par un pour savoir
combien nous sommes.
En cinq ans, 40 % de la population de
Gennevilliers a été recensée. “Les quatre
recensements précédents avaient souligné une augmentation de la population
légale à Gennevilliers portant celle-ci à
43 459 habitants”, ajoute Etienne Kosianski. Ils étaient 42 600 en 2005. Celui
qui s’achève permettra de confirmer et
d’affiner les tendances déjà identifiées.
Ainsi, certains quartiers ont perdu des
habitants. “C’est le cas du Luth, précise
le démographe. Cette situation est liée à
la rénovation de la cité. La percée Beaumarchais, la destruction de l’immeuble
Toit et Joie et celui de Gérard-Philipe
ont diminué l’offre de logements.” A
contrario, d’autres quartiers ont gagné
en population, comme Chandon-BrenuSévines où de nombreuses constructions
continuent à sortir de terre.
Frédéric Lombard
Farida, agent recenseur : “Mission accomplie !”
Farida Terki a le sourire. L’agent recenseur a bouclé avant l’heure la tournée des 163 logements que l’Insee
lui avait confiée dans le quartier du Fossé-de-l’Aumône. La tour Saint-Just, la place Jules-Guesde, un hall
rue Mozart et deux pavillons étaient son périmètre d’intervention.
Une parfaite connaissance du terrain, un bon sens de l’organisation et une rigueur d’arpenteur ont été,
cette année encore, ses meilleurs outils. Mais Farida n’a pas chômé. “J’ai mis le paquet dès les premiers
jours afin de remettre au plus tôt un maximum de formulaires aux gens, que je suis allée ensuite récupérer
remplis, les uns après les autres, à leur domicile”, explique-t-elle. C’est sa tactique gagnante. Si sa carte
tricolore lui a ouvert bien des portes, elle a pu compter sur le relais efficace des gardiens d’immeuble qui
n’ont pas manqué de relayer l’information sur les précieux formulaires. “Tous les habitants concernés
étant au courant de ma venue, je n’ai pas essuyé de refus particulier. J’ai trouvé les gens accueillants.” Un
café par-ci, un petit gâteau par-là, de quoi donner du cœur à l’ouvrage et combler son goût des autres. “Je
consacrais trois heures par soir, après mon travail, au recensement.” Avec un intérêt marqué. “Je m’intéresse à ma ville et
j’avais envie de sentir avant tout le monde les évolutions d’un quartier à l’autre”, ajoute-t-elle.
En 2008, elle avait opéré au Luth. C’est sa sixième participation depuis 1990. “L’annualisation du recensement rend les statistiques plus cohérentes, donne un meilleur aperçu de l’évolution démographique et nous rend la tâche moins stressante”,
note Farida, qui avait déjà recensé au Fossé-de-l’Aumône, il y a cinq ans. Elle tente une première analyse à chaud. “Par rapport
à 2004, je trouve que le quartier a vieilli dans son ensemble et que la population y est plutôt stable”, estime-t-elle. L’étude
pointue des données recueillies confirmera ou informera son ressenti. Mais en 2010, elle postulera encore au recensement
dans sa ville.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /29
HistOire
Un parc qui a cherché sa voie
n Du projet à sa réalisation, il faut parfois plusieurs années… L’amé-
nagement du parc des Sévines a connu plus de cinquante ans de rebondissements avant d’aboutir à l’agréable lieu de sports et de loisirs qu’il
est aujourd’hui.
… Des parachutistes.
… Une tour de parachutage.
I
l en aura fallu des années pour que
le parc des Sévines, tel que nous
le connaissons aujourd’hui, trouve
sa vocation définitive de lieu voué aux
sports, aux fêtes communales et aux
simples promenades ! Le mot « Sévines » lui-même semble remonter, d’après
Henri Lecourtois, qui a étudié au début
des années soixante-dix la topographie
de Gennevilliers, au temps où une partie
du territoire communal était plantée de
vignes autour de la « Croix des Vignes »,
« Sévines » signifiant simplement « sept
vignes ». Dès son accession aux affaires,
en 1934, la municipalité de Jean Grandel
envisage la réalisation d’un parc des sports
à l’emplacement des anciennes carrières
30/Gennevilliers magazine - mars 2009
Le sculpteur Henri Marquet…
de la rue des Cabœufs. En novembre 1936,
un projet d’aménagement prévoit la réalisation « d’une piscine d’été, d’un gymnase,
d’un jardin public et de jeux de plein air ».
Les premières expropriations aux dépens
de la société « Carrières de Gennevilliers »
et de propriétaires d’immeubles ou de terrains ont lieu dans les années qui suivent.
Pourtant, la déclaration de guerre met fin
au projet, le préfet de la Seine indiquant,
le 14 septembre 1939, “en raison des circonstances actuelles, j’estime qu’il n’y
a pas lieu de poursuivre l’instruction de
cette affaire”, c’est-à-dire l’aménagement
d’un parc des sports.
Après guerre, l’idée est reprise par le
nouveau maire Waldeck L’Huillier, en
1947. Le site envisagé pour ce parc des
sports est toujours les anciennes carrières de la rue des Cabœufs. En 1949 et
1950, des travaux de viabilisation sont
engagés. On trouve sur ce parc un terrain de football stabilisé, une plateforme
de basket, un square ainsi qu’une tour
de parachutage (voir son histoire dans
Gennevilliers Magazine, décembre 2000,
p. 24-25). Aujourd’hui, et depuis 1967,
c’est le gymnase Auguste-Delaune qui
occupe l’emplacement de cette étonnante
tour, œuvre du ministère de l’Air inaugurée en 1946.
Les 9 et 10 avril 1950, le parc, auquel a
été donné le nom de Staline, est officiellement inauguré, avec de nombreuses ren-
HistOire
contres sportives de haut niveau. Au fil des
années cinquante, le budget sportif de la
Ville augmente et les aménagements sur
le parc des sports s’enchaînent avec deux
nouveaux terrains de football. Pourtant, le
projet de piscine en plein air ne peut être
mené à bien, faute de crédits ou de subventions complémentaires. Entre-temps,
la municipalité a dû se tourner vers la
construction d’équipements sportifs attachés aux groupes scolaires qui accueillent
la nombreuse jeunesse gennevilloise issue
du « baby-boom ».
Menacé par l’A15
L’extension du parc des sports reprend à la
fin des années soixante puisque sortent de
terre tour à tour le gymnase Auguste-Delaune (1967), les premiers courts de tennis
(1970) et le skate parc.
Mais, fin 1975, la Ville reprend la gestion
du parc de loisirs et étudie la jonction de ce
parc avec le square Auguste-Delaune voisin en coupant la rue du Moulin-de-Cage,
ce qui sera fait quelques années plus tard.
L’existence de cet ensemble d’espaces
verts et sportifs est menacée, à la fin des
années soixante-dix, par un des projets de
tracé de l’A15 qui envisageait de le couper
en deux ! Au contraire, le nouveau parc
des sports et des loisirs, désormais identifié comme parc des Sévines, voit l’inauguration de son centre équestre en 1980 et
l’ouverture de quatre courts de tennis. Un
peu plus tard, un sculpteur et des jeunes
Gennevillois aménagent une aire de jeux.
Désormais, le parc des Sévines est voué
à l’équitation, à la boxe et l’haltérophilie
(gymnase Auguste-Delaune), au tennis
et au football, auxquels se sont joints au
fil des ans pétanque, boules lyonnaises
et roller. Mais la promenade y est aussi à
l’honneur ainsi que les fêtes populaires de
La Voix populaire ou de la municipalité.
On se souvient encore de la fête médiévale
du 21 juin 2003, célébrant les 700 ans de
Gennevilliers, ou de la fête des anges de
juin 2008 !
Un projet d'aménagement …
Le projet définitif …
Jean-Michel Masqué
Des vignes …
et finalement un parc…
Gennevilliers magazine - mars 2009 /31
EntrePrises
Le Delage
GRTgaz au qua
L
ocalisé à Clichy, dans une ancienne usine à gaz depuis 1971, le
Centre d’ingénierie de GRTgaz,
lui-même filiale du groupe GDF Suez,
a déménagé fin 2008 dans l’immeuble
de bureaux « Le Delage », bâti sur l’ancien site des usines Chausson. Ce Centre d’ingénierie abrite non seulement
les départements Projets, Technique et
Fonctions d’appui (RH, gestion, communication…) mais aussi l’agence Paris-Normandie, qui compte deux autres
sites à Rouen et Marne-la-Vallée.
Le Centre d’ingénierie devant libérer
ses locaux de Clichy, le choix du site de
Gennevilliers s’est fait pour des raisons
de proximité avec l’ancien siège, avec la
direction générale de GRTgaz installée
à Paris, à la limite de Levallois, et avec
le domicile des agents qui habitent pour
la plupart dans les Yvelines et le Vald’Oise. La superficie de 10 000 m2 correspond à celle dont disposait le Centre
d’ingénierie à Clichy. “Nous avons préparé ce déménagement comme un projet,
précise Michel Chapon, directeur adjoint
du Centre, en organisant des visites sur
32/Gennevilliers magazine - mars 2009
n Le Centre d’ingé-
nierie de GRT gaz,
expert dans le domaine du transport
du gaz naturel, s’est
installé à Gennevilliers fin 2008.
Filiale de GDF Suez,
son savoir-faire est
reconnu en France.
place et en communiquant largement.”
Des moyens de transport proches, un
restaurant interentreprise et une salle de
fitness complètent les services que les
employés trouvent à Gennevilliers.
Le Centre d’ingénierie pilote les projets
de construction et de rénovation, et réalise les équipements de GRTgaz pour
le transport du gaz naturel. Ces équipements sont des gazoducs, canalisations
assurant le transport du gaz naturel sous
haute pression et à longue distance, des
stations de compression, installations
qui compriment le gaz pour le maintenir à la pression souhaitée, et des stations d’interconnexion, installations
qui connectent plusieurs gazoducs pour
orienter le gaz transporté dans différentes directions. Cela constitue le pilotage
permanent d’une cinquantaine de projets
d’envergure nationale et d’environ 600
projets d’envergure régionale.
La pose d’un gazoduc, par exemple,
nécessite plusieurs étapes : décision de
réalisation, concertation-consultation,
état des lieux avant travaux, construction d’une piste de travail pour le passage des engins, préparation des tubes,
soudage des tubes, protection de la canalisation contre la corrosion, ouverture
de la tranchée, mise en fouille (dépose
du gazoduc au fond de la tranchée), remblaiement, remise en état du terrain, état
des lieux après travaux. Pour repérer la
canalisation dans le sous-sol, des bornes
jaunes sont installées. Un gazoduc est
EntrePrises
atrième étage
Michel Chapon,
directeur adjoint du Centre
une canalisation faite de tubes d’acier
qui supporte des pressions allant jusqu’à
90 bars, et est enterrée à un mètre de
profondeur minimum.
Le stockage aussi
Le Centre d’ingénierie travaille aussi
pour GDF Suez, filiale Storengy, dans le
domaine des stockages souterrains (aquifère pour le stockage dans des roches
poreuses, et salin pour le stockage dans
des cavités salines). Ce stockage permet
de conserver du gaz naturel d’une saison
à l’autre pour répondre à la demande. Il
existe 14 sites de stockage souterrain en
France situés entre 400 et 1 600 mètres
de profondeur. Ils peuvent renfermer
plus de quatre mois de consommation
nationale.
Parmi les grands projets qui sollicitent
en ce moment l’expertise du Centre
d’ingénierie, on note la construction
d’un gazoduc, dit liaison Beauce-Mantois, entre Saint-Arnoult-des-Bois (28)
et Fontenay-Mauvoisin (78). Il devrait
renforcer la canalisation existante « artère de Beauce ». Le Centre planche aussi
sur l’étude de raccordement au réseau
du futur terminal méthanier d’Antifer
(76) par une nouvelle canalisation, dite
« artères Caux-Roumois », entre SaintJouin-Bruneval (76) et Saint-Pierre-duBosguerard (27). En fonction des différentes études techniques d’impact et de
sécurité, du temps de concertation et des
différents délais d’enquête et d’autorisation, un tel projet atteint une durée d’environ quatre ans. Le Centre d’ingénierie
peut également intervenir sur des projets
internationaux engagés par le groupe
GDF Suez.
Jean-Michel Masqué
* TWh : Terawattheure.
Le watt-heure est l’unité de mesure
d’énergie correspondant à la quantité
produite en 1 heure par une machine d’1 watt.
1 Kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh.
1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh.
1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh.
1 Terawattheure TWh = 1 000 GWh.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /33
EcoNomie
Mission locale
Les horaires de la Mission locale
(5, rue des Chevrins) ont changé. Elle
est désormais ouverte de 14 heures
à 17 heures, les lundis et mercredis,
les vendredis jusqu’à 16 h 45, et les
jeudis jusqu’à 19 h 30. Elle est fermée le mardi après-midi. Les horaires
du matin sont inchangés : de 9 heures à 12 h 15, du lundi au vendredi.
Tél. 01 41 21 40 20.
21 et 22 mars
Maison du tourisme
Les numéros de téléphone de l’accueil de la Maison du tourisme, située
au 58, rue Pierre-Timbaud, changent.
OTSI (Office de tourisme-Syndicat
d’initiative) : 01 40 85 48 11 ; otsi@
ville-gennevilliers.fr
OML (Office municipal des loisirs) :
01 40 85 48 12 ; [email protected] ; fax commun aux deux structures : 01 47 98 63 94.
Créateur
d’entreprise
En février dernier, lors du Salon des
entrepreneurs, Jean Picoz, jeune créateur de 26 ans installé à la pépinière
d’entreprises de Gennevilliers, a reçu
un chèque de 7 000 euros. Ce prêt
d’honneur, accordé par l’association
Hauts-de-Seine Initiative, doit l’aider à
financer la création de son entreprise
de livraison de paniers de fruits et légumes frais dans les entreprises.
Devenir cadet
Dans le cadre du dispositif « Les
cadets de la République-option Police nationale », mis en place dans
le Département des Hauts-de-Seine,
la direction départementale de la Sécurité publique lance un appel à candidatures pour l’année 2009-2010.
Cette formation a pour objectif de
préparer des jeunes aux concours de
gardien de la paix. Les dossiers de
candidatures sont à retirer dans tout
commissariat de police des Hautsde-Seine ou au centre départemental
des stages et de la formation, 303,
rue de la Garenne, à Nanterre. Tél. 01
41 19 26 30.
On recrute
L’Insee recrute un enquêteur pour ses
études auprès des ménages. Secteur
à pourvoir : Argenteuil, Taverny et
les communes aux alentours dont
Gennevilliers. Les enquêteurs sont
sous contrat à durée déterminée le
temps nécessaire à la réalisation de
l’enquête auprès des ménages prévenus par un courrier officiel. Candidature (lettre de motivation + CV) à
adresser, avant le 16 mars, à l’Insee
Haute-Normandie, 8 quai de la Bourse, 76037 Rouen cedex. Renseignements auprès de Pascal Julien, au 02
35 52 49 89.
34/Gennevilliers magazine - mars 2009
C’est la fête
du printemps
À
l’occasion du printemps, l’Association des commerçants des
marchés de Gennevilliers et les
50 commerçants et artisans des marchés
des Grésillons et du Village invitent à
deux jours de fête. Ce sera un moment
de convivialité et d’animations, pour
découvrir ou redécouvrir une grande variété de produits venant de tous les coins
de France.
Des bons d’achat d’une valeur de 5 et
10 € seront à gagner par des jeux ques-
tions/réponses (jeu gratuit sans obligation d’achat). Également à gagner un
dîner-croisière sur la Seine pour deux
personnes, grâce aux bulletins de participation à demander aux commerçants
des deux marchés, avec tirage au sort en
fin de matinée les samedi 21 et dimanche 22 mars. n
Renseignements à la Maison du tourisme, 58, rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 18.
(Jours et adresses des Marchés en page 47).
Mission locale
« Carnet de voyage »
C
arnet de voyage, tel est l’intitulé
d’une nouvelle opération initiée
par la Mission locale depuis début février, qui consiste à accompagner
des jeunes dans leur parcours vers le
monde de l’emploi. Un « voyage » qui
peut aller de la recherche d’un CAP à
l’obtention d’un bac + 5.
Munis d’un carnet où ils notent leurs
impressions, ils vont voyager durant
deux semaines vers des endroits connus
pour certains et nouveaux pour d’autres,
tels que la Mairie de Gennevilliers, la
Direction départementale du ministère
de la Jeunesse et des Sports, la Cité des
sciences, diverses entreprises gennevilloises… Encadrés plus particulière-
ment par le Théâtre de Gennevilliers, et
des entreprises gennevilloises comme
Franz Electrolyse, les jeunes vont, au
long de ce parcours, faire des exercices
d’expression corporelle nécessaires lors
d’un entretien d’embauche, mais aussi
rédiger des lettres de motivation, essentielles dans l’obtention d’une formation
ou d’un emploi.
Ce parcours a pour objet de faire rencontrer des cadres, directeurs d’entreprise ou
jeunes entrepreneurs. Mais c’est avant
tout le partage et la richesse d’expériences entre ce groupe de jeunes du Carnet
de Voyage et l’amitié naissante entre eux
qui détermineront le voyage de chacun.
À suivre dans GenMag… n
Photo © CG 92 - Tony Frank
Une
légende
vivante
CultUre
Ure
Par Martine Chaymotty
Auteur de quantité de chansons inoubliables
devenues des classiques, Hugues Aufray
traverse les générations, est indifférent aux modes
et reste fidèle à lui-même et à son public,
lequel a rendez-vous avec lui vendredi 27 mars,
à la salle des fêtes, dans le cadre du Festival Chorus.
Debout les gars !
Gennevilliers magazine - février 2009 /35
CultUre
CONCERT
n HUGUES AUFRAY, VENDREDI 27 MARS, À LA SALLE DES FÊTES
Droit dans ses Santiags
L
e chiffre 9 revient souvent dans
la vie d’Hugues Aufray. Il sort
son premier 45 t en 1959. Il est
né en 1929. Il fête donc ses 80 ans en
2009. Ce pionnier de la world music
célèbre ses cinquante ans de carrière
et a donné naissance à toute une génération de chanteurs à guitare (Renaud,
Francis Cabrel, Yves Simon, Maxime
Leforestier…). Il a adapté quantité de
chansons sud-américaines, irlandaises,
canadiennes, américaines, a découvert
une pépite de la folk-song : Bob Dylan, et a créé moult tubes devenus des
classiques : Santiano, Debout les gars,
Hasta Luego, Dès que le printemps revient, Céline, Adieu Monsieur le professeur, Il faut ranger ta poupée… Dans
le répertoire d’Hugues Aufray, chaque
chanson a une histoire. Le célébrissime
Stewball – qui veut dire boulette de ragout – lui a été inspiré par un cheval
qui buvait du vin ! Santiano a été adaptée du folklore anglais. Hasta Luego a
été écrit pour la lutte contre la drogue.
En 1966, au Palais des Sports, il chante
Les Crayons de Couleurs pour Martin
Luther King, au cours d’un gala contre
le racisme. La même année, il fait son
premier Olympia où, en première partie, figure Marianne Faithfull. En 1970,
il compose Tendez-lui la main pour le
Comité français contre la faim, organise deux concerts à l’Olympia pour faire
connaître aux médias la mucoviscidose. Emmené par Renaud, il participe au
disque Chanteurs sans frontières pour
l’Ethiopie. Amoureux des chevaux, il
crée des stages d’équitation pour les
enfants, et, en 1997, on inaugure une
école qui porte son nom à Montauban.
Ouf… Une vie bien remplie pour cet
écologiste convaincu, qui préfère passer le plus clair de son temps dans sa
ferme en Ardèche, entre poules, chèvres, ânes et tracteur. Hugues reste
Aufray. n
A 20 h 30.
Réservations au 01 40 85 64 55.
CONCERT
Sonore et visuel
Dominique Blais expose à la galerie
Edouard-Manet jusqu’au 11 avril, sous
le titre « Décélération », un ensemble
de pièces à la croisée des arts visuels
et sonores (voir GenMag de février).
Ici, une vidéo, « Transposition », dont
l’image se concentre sur l’exécution
d’une improvisation musicale jouée
par le trompettiste canadien Gordon
Allen. Là, une douzaine de cymbales,
« Les Disques », moulées en terre et
suspendues à des filins d’acier. Plus
loin, une centaine de câbles, « Transmission », envahit l’espace. Enfin,
« Les Cordes », un câble électrique,
dont un fragment est constitué d’un
néon éclairé… Une expo contemplative et poétique.
3, place Jean-Grandel, au Village.
Du mardi au vendredi, de 14 h à 18 h
30, le samedi, de 14 h à 19 h et sur
rendez-vous. Tél. 01 40 85 67 40.
Avis aux
collectionneurs !
L’association numismatique de Gennevilliers organise, avec le concours de
la Ville, son Salon toutes collections,
samedi 21 mars, à l’Espace Grésillons.
Une vingtaine d’exposants sont attendus de 9 h à 18 h. Buvette et sandwiches
sont prévus pour les petits creux et
les grandes soifs. L’entrée est gratuite.
Renseignements et inscriptions
auprès d’Henri Le Lay, au 06 10 89 84
62 ; e-mail : [email protected]
30-40, rue François-Kovac.
n EN MARS, AU TAMANOIR
Fanfare hollandaise, hip-hop yiddish
C
e mois-ci, au Tamanoir, on
ouvre grand les frontières. De
véritables bêtes de scène viennent nous débiter leurs rythmes déjantés et survoltés. Le printemps va être
chaud !
Samedi 14, à 20 h 30, De Kift et Poney
Club. Issu de la vague punk des années
80 et fondé en 1988, De Kift (la jalousie, en flamand) est une fanfare hollandaise à la mise en scène théâtrale.
Les textes sont scandés ou chantés en
chœur, la musique est un savant mélange de rythmes électriques. Essentiellement instrumentale, la musique jazzfolk de Poney Club s’appuie sur de
constants changements d’ambiances et
de rythmes : on passe d’une accalmie
méditative à une cavalcade bruitiste.
C’est cependant lorsqu’ils ruent dans
les brancards que ces poneys se montrent les plus convaincants.
Samedi 21, à 20 h 30, So Called et
Pulpalicious, dans le cadre du festival Chorus des Hauts-de-Seine. Qui
ose faire une reprise gipsy-électrique
36/Gennevilliers magazine - mars 2009
So Called
et sans paroles du Billie Jean de Mickael Jackson ? Réponse : Josh Dolgin,
leader du groupe So Called, canadien
et agitateur patenté, bien décidé à exploser les musiques traditionnelles
juives à coups de beats tranchants. Il
a inventé là une « tuerie » : le hip-hop
yiddish. Yala ! Qui utilise les platines
comme des instruments de musique ?
Les quatre membres de Pulpalicious, un
« scratch band » performant, où chacun
joue son répertoire. “La recette se travaille comme en cuisine : on crée, on
goûte, on sélectionne, on fait déguster,
indiquent Mr Style, Access, Prims et
Don Hutch. ça se construit, ça mûrit et
ça prend des tournures auxquelles on
n’aurait même pas pensé !”
Samedi 4 avril, à 20 h 30, La Casa. Pierre Le Feuvre et Jean-François Péculier
ont mis deux ans pour trouver la bonne
formule de La Casa : un son acoustique
électro bidouillé, mais folk dans l’esprit. On part pour une balade à travers le
désert, où se côtoient lignes de guitares
arides et sèches et trompettes inspirées,
façon mariachi. Sur leur premier album
autoproduit, intitulé Les Trucs abîmés,
figure Go, go, go, balade mélancolique
qui peut aussi s’écouter à l’ombre des
cactus. n
27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
n SAMEDI 21 MARS, À LA BIBLIOTHèQUE ANDRÉ-MALRAUx
Et si l’on parlait d’amour
P
our la 14e édition des rencontres
littéraires du Luth, la bibliothèque André-Malraux organise un
concert littéraire et convie la romancière Alice Ferney, adepte du roman
classique dont elle exploite avec brio
la veine introspective. La féminité, la
différence des sexes, la maternité, le
sentiment amoureux sont ses thèmes
de prédilection. Ses personnages sont
d’illustres anonymes dont le lecteur
pénètre les vies sans fausse pudeur ni
atermoiement, mais avec émotion et
poésie. Pas à pas, le lecteur s’identifie à ces êtres qui vivent et souffrent
des vies comparables aux nôtres. Alice Ferney est l’auteur, entre autres,
de L’Elégance des veuves (1995), La
Conversation amoureuse (2000), Dans
la guerre (2003), Les Autres (2006).
Son dernier ouvrage, Paradis conjugal, est paru en 2008. La rencontre est
suivie d’une vente-dédicace. Un buffet
(participation de 5 euros), concocté par
l’association Cuisines du Monde, est
proposé, et pour lequel la réservation
est indispensable au 01 40 85 60 73 ou
01 47 94 09 24. n
À 18 heures.
28, avenue Lucette-Mazalaigue.
THEATRE
n DU 6 AU 22 MARS
Concert littéraire
CultUre
14e RENCONTRE LITTÉRAIRE
« Je me suis remise à l’attendre »,
tel est le titre – énigmatique – de
ce concert littéraire avec Frédérique Bruyas pour la lecture, accomviolonpagnée par Adeline Lecce au violon
celle. Frédérique Bruyas appréhende
chaque texte comme une « partition de
paroles », quel que soit le répertoire :
classique ou contemporain. Pour elle,
la voix-instrument doit être au service
de l’écriture pour révéler ce qui fait
la chair d’une pensée. Elle donne à
chaque fois une version singulière et
pourtant si semblable de l’amour mis
en texte par des femmes telles Camille Laurens, Sylvie Germain, les deux
Marguerite, Yourcenar et Duras, Alice
Ferney. La présence du violoncelle, exigeante et âpre, participe d’une même
émotion.
n DU 18 MARS AU 11 AVRIL
Portrait/Portrait Sable
et Soldats
D
epuis 2007, à l’invitation
de Pascal Rambert, Rachid
Ouramdane, danseur et chorégraphe, est artiste associé du Théâtre
de Gennevilliers. Après « Surface de
réparation », créée avec douze sportifs
gennevillois, l’association continue.
Rachid vient aux ateliers d’écriture de
Pascal et fait des phrases (de danse) au
milieu de (phrases) de texte. En associant phrase de danse et phrase de texte, corps, sujets, figures, mouvements,
gestes se répondent, donnant matière à
un spectacle, « Portrait/Portrait ». Dans
ces quatre créations chorégraphiques,
on perçoit les préoccupations du chorégraphe : la construction des identités contemporaines, la violence des
conflits armés, la rencontre de l’autre,
la mémoire… La technologie, aussi,
est convoquée notamment pour le solo,
« Les Morts pudiques », forme d’autoportrait construit à partir de fragments
d’histoires collectées sur le Net. À partir de textes et interviews récoltés lors
de plusieurs voyages au Vietnam, il crée
« Loin… », où là encore la forme solo
est utilisée comme lieu de résonance de
multiples individus. « De mes propres
mains », écrit par Pascal Rambert pour
un homme, est joué ici par une femme,
“parce que le sentiment de mélancolie
ou de rapports difficiles aux relations
humaines est aussi bien partagé par les
É
hommes que les femmes.” « Un Garçon
debout », enfin, interroge sur la capacité que nous avons de regarder un individu sans entrer dans des problématiques identitaires. n
Du 6 au 13 mars : « Loin… » et « De mes
propres mains ». Du 17 au 22 mars :
« Les Morts pudiques » et « Un Garçon
debout ». Représentations les mardis,
mercredis, jeudis, vendredis, samedis à
19 h 30 ou 20 h 30, le dimanche à 15
heures ou 16 heures. Relâche le lundi.
Réservations au 01 41 32 26 26. 41,
avenue des Grésillons.
crite en 2004, jouée en 2005
à l’Agora Theater de Tokyo,
la pièce « Sable et Soldats »
du Japonais Oriza Hirata, traite de
l’envoi de forces défensives en Irak.
L’auteur met en scène des soldats qui
marchent interminablement dans le
désert. Des conversations drôles et
absurdes se succèdent entre les militaires obligés de marcher simplement
devant eux et les civils de passage
(un père, et sa fille, à la recherche de
sa femme, un couple en voyage de
noces…), mettant ainsi en évidence
l’absurdité des existences humaines
au champ de bataille. “C’est le roman d’Ashihai Hino, « Le Blé et les
Soldats », décrivant l’absurdité du
bourbier de la guerre sino-japonaise,
qui a servi de motif pour l’écriture de
« Sable et Soldats », indique Oriza
Hirata. Le seul point commun entre
les deux est que les soldats continuent d’avancer dans un bourbier.
Ici, c’est d’autant plus un bourbier
que le désert est sec.” n
Représentations les mercredis, vendredis et samedi, à 20 h 30 ; les mardis et jeudis, à 19 h 30 ; le dimanche,
à 15 heures. Relâche le lundi. Réservations au 01 41 32 26 26. 41, avenue des Grésillons.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /37
CultUre
Par Jacques Déniel,
directeur du cinéma Jean-Vigo.
CINÉMA
CIN
n UN FILM/UN BUFFET/UN CONCERT
La Bataille de Culloden
D
ocumentaire filmé dans le style
des actualités, le film de Peter
Watkins retrace le déroulement
et les conséquences de la bataille de
Culloden, en 1746, au cours de laquelle l’armée du prince Charles Edouard
Stuart, majoritairement composée de
membres des clans écossais des Highlands, est écrasée en à peine plus
d’une heure par l’armée britannique
fidèle au roi George II de Grande-Bretagne. Watkins insiste sur la répression
menée par le gouvernement britannique
après la bataille, dont l’objectif avoué
était de détruire entièrement le système
des clans afin de prévenir toute nouvelle rébellion dans les Highlands.
Le réalisateur y poursuit sa recherche
quant à la manière de représenter l’histoire : dans le style du documentaire,
caméra à l’épaule (sa « caméra liberté »), comme si le cameraman se trouvait effectivement sur le champ de bataille, au cœur de l’action, interviewant
les soldats en direct et commentant en
voix off ce qui se passe. Pour beaucoup
descendants directs des Highlanders
tués à Culloden, les acteurs écossais y
reconstruisent leur propre histoire. Le
film, sorti en 1964 et salué par la critique, a été primé (British Screenwriters
Award of Merit). n
Samedi 7 mars.
À 18 heures : le film « La Bataille de
Culloden », de Peter Watkins.
À 19 h 30 : buffet par « Mon Oncle ».
À 21 heures : concert de musique écossaise de Patrick Molard.
Cinéma
Jean-Vigo
1 rue Pierre-et-Marie-Curie Bandes-annonces sur www.ville-gennevilliers.fr
Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43 (0,34 euros la mn).
Bellamy, mercredi 4 à 14 h 30 et 20 h 30, jeudi 5 et vendredi
6 à 18 h 15 et 20 h 30, samedi 7 à 15h, 17h et 21h, dimanche
8 à 14h, 16 h 15 et 18 h 30, lundi 9 à 18 h 15, mardi 10 à 18
h 15 et 20 h 30. The Wrestler (vo), mercredi 4 et lundi 9 à
18 h 30 et 20 h 30, jeudi 5 et mardi 10 à 20 h 30, vendredi 6
à 18 h 30, samedi 7 à 14h et 16h, dimanche 8 à 14h et 16 h
15. Elève libre (int. aux moins de 12 ans) mercredi 4, jeudi
5, dimanche 8 et mardi 10 à 18 h 30, vendredi 6 et lundi 9
à 20 h 30. La Bataille de Culloden (vo) (int. aux moins de
12 ans), samedi 7 à 18h, concert de Patrick Molard, à 21h.
Le Bonhomme de neige, mercredi 4 à 15h, samedi 7 à 14h.
Gran Torino (vo), mercredi 11 à 14 h 30, 18 h 15 et 20 h 30,
jeudi 12, vendredi 13, lundi 16 et mardi 17 à 18 h 15 et 20 h
30, samedi 14 à 14h, 16 h 15, 18 h 30 et 21h, dimanche 15
à 16h et 18 h 30. Le Temps des amoureuses, mercredi 11,
dimanche 15, lundi 16 et mardi 17 à 18 h 30, vendredi 13 à
20 h 15 *, samedi 14 à 16 h 15. LOL, mercredi 11 et vendredi
13 à 18 h 15, jeudi 12 à 18 h 15 et 20 h 30, samedi 14 à 18h et
21h, dimanche 15 à 14h et 16 h 15, lundi 16 et mardi 17 à 20
h 30. Niko, le petit renne, mercredi 11 à 14 h 30, samedi 14
et dimanche 15 à 14h. Coco, mercredi 18 à 14 h 30, 18 h 30
et 20 h 30, jeudi 19, vendredi 20, lundi 23 et mardi 24 à 18 h
38/Gennevilliers magazine - mars 2009
Patrick Molard,
maître
de cornemuse
Il a soufflé dans sa première cornemuse à l’âge de 14 ans, au bagad de
Saint-Malo où il est né en 1951. Disons qu’au chapitre musique écossaise, Patrick Molard en connaît un
sacré rayon. Il a vingt ans quand il
part pour Aberdeen, devenant l’élève des deux sonneurs personnels
de la reine d’Angleterre au château
de Balmoral. Il étudie une centaine
de pièces de ceol mor (prononcer
kiol mor) ou piobaireachd (pibroch)
(1) et devient musicien professionnel. Il tourne en Europe, commence
la pratique du uilleann-pipe (2) irlandais et s’intéresse aux différentes
facettes de la musique celtique en
général. C’est le pibroch, auquel il a
consacré sa vie, qui reste sa musique préférée. Cette forme musicale
se singularise par l’expression d’un
thème, suivi de variations dont le
déroulement obéit à une construction préétablie. L’ambiance que dégagent ces pièces est semblable à
la force du raga indien, des chants
inuit, des mélodies berbères ou du
chant grégorien.
(1) Piobaireachd : ou Ceol Mor,
grande musique remontant au XVe
siècle pour cornemuse écossaise.
(2) Uilleann-pipe :
cornemuse irlandaise à soufflet.
SÉANCES
DU 4 FEVRIER AU 3 MARS
30 et 20 h 30, samedi 21 à 14h, 16h, 18h et 21h, dimanche 22
à 14h, 16h et 18h. Slumdog Millionaire (vo), mercredi 18,
vendredi 20 et mardi 24 à 20 h 30, jeudi 19 et lundi 23 à 18 h
15, samedi 21 à 18h, dimanche 22 à 14h et 16 h 15. 35 rhums
(vo), mercredi 18, dimanche 22 et mardi 24 à 18 h 30, jeudi
19 et lundi 23 à 20 h 30. Un jour sur Terre, mercredi 18 à 14 h
30, samedi 21 à 14h. Deux soirées Andy Warhol : Empire,
vendredi 20 à 18h * et Chelsea Girls, à 20h *. Poor Little
Rich Girl, samedi 21 à 16h * et The Velvet Underground
and Nico, à 21 h 15 *. Welcome, mercredi 25 à 14 h 30, 18 h
15 et 20 h 30, jeudi 26 à 18 h 30 et 20 h 30, vendredi 27 à 18
h 15, samedi 28 à 16 h 15 et 21h, dimanche 29 à 14h et 16 h
15, lundi 30 à 18 h 30, mardi 31 à 20 h 30. Ricky, mercredi
25, vendredi 27 et lundi 30 à 20 h 30, jeudi 26 et samedi 28
à 18 h 30, dimanche 29 à 16 h 30 et 18 h 30, mardi 31 à 18
h 15. Harvey Milk (vo), mercredi 25 et mardi 31 à 18 h 15,
jeudi 26 et vendredi 27 à 20 h 30, samedi 28 à 14h, 18 h 45 et
21h, dimanche 29 à 14h et 18 h 30, lundi 30 à 18 h 15 et 20 h
30. Le Petit fugitif, mercredi 25 à 14 h 30, vendredi 27 à 18
h 30, samedi 28 à 14h et 16h, mardi 31 à 20 h 30.
* Séances en présence du cinéaste ou d’invités.
n CYCLE ANDY WARHOL
L
’occasion était trop bonne.
Une heureuse association entre la galerie Edouard-Manet
et le cinéma Jean-Vigo permet de se
pencher sur la vie et l’œuvre d’Andy Warhol, chef de file incontesté
du pop art, auquel le Grand palais
consacre une exposition qui s’ouvre
le 18 mars. n
Mercredi 18 mars, à 19 h 30, à la
galerie Edouard-Manet, une conférence sur le plasticien multiplicateur d’images est donnée par Julien
Fronsacq, critique d’art et commissaire d’exposition au Palais de Tokyo. 3, place Jean-Grandel.
CULTURE
À DOMICILE
Spectacles en appartement
disponibles en mars
C’est nouveau ! À partir de ce
mois, il est possible d’assister
à un spectacle chez un Gennevillois. Il suffit de contacter
Dominique ou Guillaume, à la
MDC (voir ci-dessous).
Mogrr…
Théâtre d’objets et de marionnettes.
Mogrr ? Ce n’est pas le grand bonhomme élastique qui pousse un chariot, tel un marchand de glace improbable. Ce n’est pas non plus le
nom d’un des quatre petits monstres
qui travaillent dans cette minuscule
baraque délabrée. Non, non. Mogrr,
c’est le patron qui, à force d’user et
d’abuser de son autorité, en vient à
se prendre pour un ogre. Un drame
forain jubilatoire qui porte un beau
regard sur la différence et la monstruosité. Cette fantastique création de
Julien Aillet se joue uniquement les
jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21,
en après-midi et en soirée.
vie meilleure. Mirage d’un parcours, sur fond d’événements historiques, qui mène Baba la France,
au fil de vingt années, à accomplir
les épreuves d’un destin moins
glorieux qu’il ne l’avait rêvé. Rachid Akbal convoque les âmes et
les bêtes, saute, danse, rumine,
pleure, éclate de rire. On fait de
même.
Chichinette,
Lapotasse
et Piégelé
Baba, La France
Grand guignol déjanté.
Tiens, on sonne à la porte ! Voici
Chichinette, Lapotasse et Piégelé,
trois personnages échappés de
chez Georges Courteline, nostalgiques de la Belle Époque. Leur
existence est un vaudeville perpétuel qui se joue dans le décor idéal
de votre domicile, de la cuisine au
salon, en passant par la chambre…
“La frontière entre votre réalité et
notre fiction devient floue, ténue,
préviennent les trois acolytes. Estce nous qui sommes dans votre
salon ? Est-ce vous qui êtes dans
notre pièce ? Peu importe, faites
comme chez vous !” Un spectacle
créé spécialement pour « Culture à
domicile ».
Contes d’Algérie.
Kaci, un enfant, fait de son père,
Baba la France, un Hercule de péplum. Il nous livre sa vision proche
de la mythologie, des exploits d’un
père algérien indigène qui, en 1948,
rejoint la métropole en quête d’une
Réservations des spectacles
auprès de Dominique Hermann, au
01 40 85 64 50 (courriel : dominique.hermann@ville-gennevilliers.
fr) ou Guillaume Deloire, au 01 40
85 60 76 (courriel : [email protected]).
Vendredi 20 mars, au cinéma
Jean-Vigo, projection de deux
films d’Andy Warhol : à 18 heures,
« Empire » (extrait de 50 mn) ; à 20
heures : « Chelsea Girls » (3 h 20).
Samedi 21 mars, de 16 heures à
18 h, mise en perspective de Warhol
dans le cinéma des années 60, par
Jacques Déniel, directeur du cinéma, suivie de la projection de « Poor,
Little, Rich Girl » (1 h 10). De 18 heures à 19 heures : visite de l’exposition « Décélération » de Dominique
Blais, à la galerie Edouard-Manet.
De 20 heures à 21 heures : buffet
par « Mon Oncle ». De 21 h 15 à 23
heures : projection de « The Velvet
Underground and Nico » (1 h 10).
CultUre
CINÉMA ET pOp ART
SpECTACLES JEUNE pUBLIC
Moi, j’aime
C’est une balade comme on peut en faire parfois
les yeux en l’air, une rêverie qui nous emmène
partout et nulle part, mais dont on garde l’empreinte. Les deux comédiennes de l’association
De-ci-De-là, Aude Maury (chant et accordéon) et
Karin Palmieri (chant), promènent les petits – dès
1 an – dans un monde de sons, de chansons,
d’images et d’objets. Une histoire qui ne s’arrête
pas quand la lumière s’éteint. Une séance « Racontines », consacrée aux chansons et comptines du spectacle, se tient samedi 7 mars, de 10 h
30 à 11 h 30, à la bibliothèque-François-Rabelais.
Samedi 14 mars, à 16 heures et 17 h 30, et dimanche 15 mars à 11 heures, à la Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard.
Spectacle dans le cadre du Festival Chorus.
ça dépend
Une rencontre entre une danseuse entendante, Marie-Agnès Arlot, et un comédien sourd,
Laurent Valo, voilà qui va plaire aux tout-petits.
« ça dépend » est une sensibilisation au théâtre,
à la danse, à la Langue des signes française. ça
se raconte avec la voix, avec les doigts, avec tout
le corps… ça peut même se danser. ça dépend.
Et c’est pas une farce.
Mercredi 1er avril, à 10 heures, et samedi 4 avril à
16 heures et 17 h 30, à la MDC. Atelier pour les
familles assistant au spectacle, samedi 4 avril, à
10 h 30.
Le Tour du monde en 80
voix
Vous êtes prêt pour un son périlleux ? Khalid K,
lui, ne recule pas devant la perspective. Sa profession ? Bruiteur, chanteur, musicien, conteur,
Khalid construit son après son des paysages
sonores d’ici et d’ailleurs. Il est seul, armé de sa
voix, de trois boîtiers enregistreurs et de quelques accessoires. Les enfants, dès 6 ans, sont
conviés à un drôle de voyage : un tour du monde
en 80 voix.
Samedi 7 mars, à 15 heures, au Tamanoir, 27,
avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /39
SportS
n
Aurore Compagnon
N
ous vous racontions, en
début d’année (Gennevilliers Magazine, n°
188, p. 40-41), comment le sport
collectif a su se conjuguer au féminin à Gennevilliers. Il existe
aussi, dans les sports individuels,
de jeunes championnes qui font
honneur à l’esprit sportif de notre ville. En ce mois printanier,
où l’on célèbre la Journée internationale du droit des femmes, le
8 mars, nous avons voulu vous
présenter quelques représentantes
de ce sport au féminin qui gagne.
Du handball au rugby
“Un ami qui pratiquait le rugby a
insisté pour que j’essaie ce sport.
En une séance, j’ai été conquise
et cela fait dix ans que j’y joue.”
Françoise Gomez ne regrette
pas d’être passée du handball au
rugby puisque, après avoir re-
Françoise Gomez
joint le CSMG comme troisième
ligne centre ou aile, elle a rejoint
l’équipe de France de rugby à 7
avec laquelle elle participera à la
coupe du Monde à Dubaï, les 6 et
7 mars. “Ce qui m’a tout de suite
plu dans le rugby, c’est le combat”, indique la jeune femme.
Remarquée par le coach national
lors de ses prestations en sélection régionale, Françoise a rejoint
l’équipe de France créée il y a à
peine deux ans. “À 7, le rugby
est très physique et technique,
plus intense, plus tactique et plus
instantané, ce qui le rend peutêtre plus accessible au public”,
estime-t-elle. Cette professeur
coordinatrice de la mission générale d’insertion de l’éducation
nationale dans les Hauts-de-Seine
s’est installée à Gennevilliers, il
y a trois ans. Avec son équipe de
rugby à 15 du CSMG, elle parti-
cipe au championnat de France 1re Division (groupe
B), qui est le second niveau national avant le championnat Élite. Elle vient d’acquérir le statut de sportive de haut niveau, ce qui ne s’est pas encore traduit
par un allégement de ses horaires de travail et rend
La détermination des
40/Gennevilliers magazine - mars 2009
La GR pour passion
Depuis l’âge de 3 ans, Aurore
Compagnon, qui en a aujourd’hui
12, fait de la gymnastique rythmique (GR). Elle a commencé les
compétitions il y a trois ans. L’an
dernier, son équipe a décroché la
première place des championnats
de France et, le 24 janvier dernier,
aux championnats de France individuels, à la corde et mains libres, Aurore a terminé seconde.
Une magnifique progression pour
cette jeune collégienne qui s’entraîne plus de quatre heures par
semaine. “J’étais super-contente
de cette deuxième place, avoue
Aurore, et ma famille aussi. J’ai
même appelé ma copine Fanny,
qui fait de la gym avec moi depuis
SportS
encore plus difficile sa préparation. Avant de s’envoler pour Dubaï, l’équipe de France a préparé
la coupe du Monde par un tournoi
en Espagne. Le sport fait aussi
voyager !
toute petite, car c’était le jour de
son anniversaire ! J’aime la GR
parce que j’aime bien sourire, me
grandir, faire le spectacle devant
un public.” Aurore, qui préparait ces derniers temps une compétition de cerceau par équipe,
n’oublie jamais d’associer à ses
performances ses trois professeurs Élodie, Sarah et Chloé.
Le combat
dans la peau
Après avoir essayé le tir à l’arc,
Latifa Idoubihi s’est tournée, à
l’âge de dix ans, vers le karaté
parce qu’elle avait toujours désiré
pratiquer un sport de combat. “Ce
que je préfère, c’est le combat,
indique la jeune fille, aujourd’hui
âgée de quatorze ans. Je me défoule. J’essaie de participer à
toutes les compétitions possibles.” Elle a déjà atteint les premières marches du podium départemental dans sa discipline avec
deux titres de championne et trois
Latifa Idoubihi
Cindy Lescanne
de vice-championne. Il y a trois ans, Latifa a terminé
cinquième de la coupe régionale et n’a été éliminée,
l’an dernier, qu’en quart de finale du championnat de
France. Déterminée, et bien décidée à poursuivre le
karaté le plus longtemps possible, Latifa s’entraîne
de trois à quatre fois par semaine au sein de son club
Karaténergy. Elle trouve malgré tout le temps de taper quelques balles de tennis de table avec l’AS du
collège Pasteur.
Troisième lors des derniers championnats de France
de tae kwon do, en février, dans sa catégorie des - 47
kg, Cindy Lescanne faisait déjà partie de l’équipe féminine qui avait terminé seconde de l’Open de France en octobre dernier. C’est en suivant son entraîneur,
Fernando Ramos, de Goussainville à Gennevilliers,
que Cindy a pris une licence au CSMG il y a près
de cinq ans. Cette étudiante de 19 ans pratique le tae
kwon do, « la voie du pied et du poing », depuis une
dizaine d’années à la suite de son frère aîné. Malgré
des études en première année de BTS Banque, qui se
concilient difficilement avec un entraînement de haut
niveau, Cindy prépare l’Open d’Allemagne qui se déroulera le mois prochain. Comme les autres sportives
présentées ici, on sent chez Cindy la calme et lucide
volonté des championnes.
championnes
Jean-Michel Masqué
Gennevilliers magazine - mars 2009 /41
SpOrtS
Lundi 2
Pétanque
Mercredi 4
Concours triplette
de Victor-Hugo
FOOTbALL - Stade du Luth
20h : Suburbaine/Grand Stade
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Suresnes (seniors-4)
Samedi 7
FOOTbALL - parc des Sévines
10h30 : CSMG/CSM Puteaux (poussins)
14h : CSMG/Voltaire Châtenay (benjamins-1)
16h30 : CSMG/Colombienne (13 ans-1)
14h : CSMG/Issy FC (benjamins-2) :
16h30 CSMG/Sèvres 92 FC 3 (13 ans-3)
RUGby - Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/Box Ernest (folklo)
15h : CSMG/Clichy (cadets)
bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie
16h : CSMG/Villeneuve-la-Garenne
(benjamines F) - 18h : CSMG/Courbevoie
(seniors-2)
PéTANQUE - Fossé-de-l’Aumône
13h-20h : concours de doublette
Dimanche 8
FOOTbALL - parc des Sévines
9h30 : CSMG/Clichy USA (vétérans-2)
13h30 : CSMG/Olympique de Neuilly
(15 ans-3) - 15 h30 : ATMF/Grenelles
9h30 : Olympique gennevillois/PTT Paris 16
As5 Stade du Luth - 9h30 : TCG/TC Sceaux
RUGby - Stade Claude-Luboz
15h : CSMG/Bobigny (seniors féminines)
bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie
15 h 30 : CSMG/Montrouge (seniors filles)
VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte
16h : CSMG/Meudon (seniors filles)
PLONGéE - piscine
14h : plongée Handisport
Lundi 9
FOOTbALL - parc des Sévines
15h : ASPTT Gennevilliers/ASPTT Paris 17
Mardi 10
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Clichy (seniors-4)
Vendredi 13
RUGby - Stade Claude-Luboz
21h : CSMG/Les « Papys » (folklo)
Samedi 14
bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie
14h : CSMG/Issy-Vanves (benjamins-1)
16h : CSMG/Rueil (minimes-1)
18h : CSMG/JSF Nanterre (cadets-1)
20h30 : CSMG/Rungis (seniors-1)
Dimanche 15
RUGby - Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/Clamart (juniors)
Lundi 16
FOOTbALL - parc des Sévines
terrain n° 1 - 15h : ASPTT Gennevilliers/
ASPTT Creil
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CMSG/Montrouge (seniors-2)
42/Gennevilliers magazine - mars 2009
D
e 7 ans à 83 ans, l’association
de pétanque Victor-Hugo a attiré cette année 106 licenciés.
Elle organise, samedi 21 mars (début
des inscriptions à 13 h 30, boulodrome
de la rue Frédéric-Chopin), son premier
concours départemental de l’année, à
savoir un concours triplette. Une buvette proposera boissons et barbecue en
ce deuxième jour du printemps. Quatre
autres concours se succéderont : promotion doublette (4 avril), qualification vétérans triplette (23 avril), départemental
doublette (19 septembre) et promotion
triplette (3 octobre). n
Contacts : 01 47 33 50 95, 06 16 05
62 01 ou Monique Vaesken, 16, rue du
8-Mai-1945.
Badminton
Assurer le maintien
et la relève
L
es années se suivent mais ne se
ressemblent pas. C’est ce qu’on
doit se dire à la section badminton du CSMG. En effet, l’équipe 1, qui
dispute le championnat régional 3A, a
vu son effectif complètement remanié
en début de saison, avec de nombreux
départs « à la retraite » et forcément des
arrivées, notamment la venue de la talentueuse Laetitia Langlois. Ces nombreux changements pourraient expliquer
les difficultés qu’a rencontrées l’équipe
à l’entame de la saison. En ce moment,
versés dans la poule des « play down »,
les sept joueurs emmenés par le capitaine Cédric Alaux essaient d’assurer le
maintien de leur équipe à ce niveau régional. Un match décisif verra les Gennevillois affronter l’équipe de Cergy
dans la salle du club Lin Nam, à Paris, le
7 mars. L’équipe 2 (Départementale 1)
est tombée dans un groupe très relevé et
doit aussi assurer son maintien. L’équipe 3 (Départementale 2A) se débrouille
plutôt mieux et occupe la quatrième
place de sa poule. L’équipe 4 (Départementale 3C) n’a pas les mêmes enjeux
puisqu’elle est composée de joueurs qui
commencent juste à se frotter à la compétition. Le jeune président du club et
membre de l’équipe fanion, Gaël Dolhain, a d’autres raisons de se réjouir,
qui nous confiait que cette saison a vu
le nombre de compétiteurs augmenter
par rapport aux saisons passées, grâce
notamment aux stages organisés en partenariat avec le service des sports de la
Ville pendant les vacances scolaires. Un
bon moyen de repérer les vocations potentielles. Le nombre d’adhérents reste
sensiblement le même que l’an passé
avec une centaine d’inscrits. Depuis la
saison dernière, un entraîneur qualifié,
Vincent Poteaux, prend en charge les
compétiteurs jeunes et adultes tous les
jeudis soir. Cette saison a vu l’éclosion
de plusieurs jeunes talents prometteurs,
Sylvain Villier, second benjamin des
Hauts-de-Seine, Lucille Garnier, volant
d’or à Courbevoie début février et classée parmi les cinq meilleures minimes
du département, mais aussi Guillaume
Binet, Auxane Thouary et Antony Lainé.
Pas de doute, la relève est là ! n
Contacts : 06 24 27 07 07
et csmgbadminton.free.fr
Mercredi 18
Rencontres sportives
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Nanterre (seniors-4)
Du vendredi 20 au mardi 31
ANiMATiONS SCOLAiRES - Stade C.Luboz 8h30-16h : béret rugby et balle
ovale
SpOrtS
Scolaires
Vendredi 20
RUGby - Stade Claude-Luboz
21h : CSMG/Les « Blérovingiens » (folklo)
Samedi 21
FOOTbALL - parc des Sévines
10h30 : CSMG/Nanterre (poussins-2) 14h :
CSMG/Nanterre (benjamins-1) 16h30 :
CSMG/Villeneuve-la-Garenne (13 ans-2)
16h30 : CSMG/Olympique de Neuilly (13
ans-4)
T
ous les ans à Gennevilliers, les
rencontres sportives scolaires,
organisées par le conseiller pédagogique EPS de la circonscription,
avec le soutien des éducateurs sportifs
municipaux, touchent au total 12 000
élèves des classes élémentaires. Les premières de l’année se dérouleront du 20
mars au 2 avril autour de jeux de rugby,
le béret rugby (jeu à un contre un) et la
balle ovale (jeu par équipe). 106 classes
gennevilloises se sont d’ores et déjà inscrites. “La finalité, indique le conseiller
pédagogique, Philippe Annic, est de faire se rencontrer différentes classes et de
donner un aboutissement au travail scolaire effectué en amont dans les cours
d’EPS.” Pour chaque niveau de classe
(du CP au CM2), un vrai tournoi d’une
journée est organisé. Après avoir goûté
un sport de contact comme le rugby, les
enfants participeront en mai à d’autres
rencontres scolaires autour du basket
et de l’ultimate, des sports d’évitement.
“Ces rencontres créent une dynamique sur la ville et pour la pratique de
l’EPS à l’école, estime le conseiller pédagogique. Il est ainsi possible d’établir
une programmation cohérente en vue
de ces rencontres et de créer des relais
avec l’École municipale des sports et les
clubs sportifs de la Ville.” Un projet de
DVD sur les rencontres scolaires est à
l’étude pour la fin de l’année. n
Stade du Luth 10h30 : Entente sportive gennevilloise/Racing 92 (poussins) 14h : Entente
sportive gennevilloise/CSM Puteaux (benjamins) 16h : Entente sportive gennevilloise/
Seizième Es 2 (13 ans)
bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie
18h : CSMG/AS Meudon (seniors-3)
20 h 30 : CSMG/CSM Puteaux (seniors-2)
bASkET HANDiSPORT - Gymnase des Grésillons
17h : CVHG/Cergy-Pontoise
VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte
21h : CSMG/Charenton (seniors masculins R3)
PéTANQUE - Rue Frédéric-Chopin
13h : concours départemental triplette
Dimanche 22
FOOTbALL - Stade Louis-Boury
13h30 : CSMG/Pouchet Paris 17 (18 ans-2)
15h30 : CSMG/Nanterre ES (seniors-1)
parc des Sévines 9h30 : CSMG/FC 92-2 (vétérans-2) 13h30 : CSMG/Voltaire Ss (15 ans-2)
15 h 30 : AS Fossé/Paris Benfica - 9 h 30 :
Amicale 92/PTT Paris 16 As 5
Stade du Luth 13h30 : CSMG/Levallois
(18 ans-3) 15h30 : CSMG/Ville-d’Avray
(seniors-3)
bASkET-bALL - Gymnase Joliot-Curie
15h30 : CSMG/Val-de-Seine (seniors filles)
VOLLEy-bALL - Gymnase Gustave-Caillebotte
14h : CSMG/Voltaire (seniors espoir masculin)
PLONGéE - piscine 14h : plongée Handisport
Lundi 23
FOOTbALL - parc des Sévines
15h : ASPTT Gennevilliers/Paris 16
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Rueil (seniors-2)
Mercredi 25
bADMiNTON - Gymnase Edouard-Vaillant
20h : CSMG/Colombes (seniors-4)
Samedi 28
FOOTbALL - parc des Sévines 10h30 : CSMG/
Villeneuve-la-Garenne (poussins-2) - 14h :
CSMG/Olympique de Neuilly (benjamins 1)
Stade du Luth 10h30 : Entente sportive gennevilloise/Courbevoie Sports (poussins)
14h : Entente sportive gennevilloise/Courbevoie Sports (benjamins)
Gennevilliers magazine - mars 2009 /43
www.ville-gennevilliers.fr
l’actualité locale
en images
44/Gennevilliers magazine - mars 2009
Pratique
DU 2 MARS AU 11 AVRIL
Inscriptions scolaires 2009-2010
n Tous les ans, ça recommence ! Si l’école est obligatoire, l’inscription aussi.
Mille chœurs
pour
un regard
Chaque année, Retina France organise des concerts de chorales, qui permettent de financer des programmes
et bourses de recherche, et de mieux
faire connaître au public les maladies
de la vue. L’association, qui fête cette
année ses 25 ans, fait appel aux ensembles vocaux, batteries fanfares,
chorales d’enfants et autres orchestres pour chanter bénévolement leur
répertoire lyrique, sacré, populaire ou
classique, à l’occasion de concerts
donnés dans toute la France au profit de Retina France. Pour 2009, le
parrain de la manifestation est le ténor Ruben Velasquez, qui a composé
une chanson originale. Les chorales
participantes sont invitées à inscrire
cette chanson à leur programme. Cet
événement choral a lieu les 20, 21 et
22 mars. Renseignements et inscriptions au 0 810 30 20 50 ; retina.fr
Festival
de chorales
Organisé par la chorale Amitié, le Festival de chorales de Gennevilliers se
tient samedi 21 mars, à 17 heures,
à la salle des fêtes. Sont invitées la
chorale gospel et soul du Tamanoir,
le chœur des enfants de Sainte-Geneviève, le Dobel Canto, chorale du comité régional d’entreprise de la RATP,
Accro d’Jazz et, bien sûr, la chorale
Amitié. Renseignements : 06 81 33
95 25. Entrée libre. 177, avenue Gabriel-Péri.
Planète
Sciences
L’association Planète Sciences, qui
fait rimer sciences avec vacances,
organise des séjours scientifiques
et techniques pour les jeunes de 8 à
18 ans. Elle propose cette année une
trentaine de séjours, en juillet et en
août. De nombreuses activités sont
proposées, entre autres : construire
et lancer des fusées expérimentales ou des ballons stratosphériques
avec le soutien du Cnes, réaliser et
tester des robots pour les Trophées
de la robotique, participer à la Nuit
des étoiles… Les inscriptions sont
en ligne sur www.vacances-planetesciences.org
V
ous devez donc inscrire à l’école élémentaire les enfants qui
auront 6 ans, au plus tard le mercredi 2 septembre 2009, et qui ne sont
pas scolarisés en maternelle à Gennevilliers.
Vous pouvez inscrire à l’école maternelle les enfants qui auront 2 ans révolus
à la date de la rentrée scolaire (mercredi
2 septembre 2009). À noter que les enfants qui auront 2 ans après la date de la
rentrée scolaire pourront être inscrits à
compter du jour de leurs 2 ans, jusqu’au
31 décembre 2009.
Attention : l’inscription en mairie est
faite uniquement par la mère, le père ou
le tuteur légal de l’enfant ; elle ne vous
assure pas une place à l’école.
M. C.
Les inscriptions sont prises du lundi
2 mars au samedi 11 avril, au service
accueil-démarcherie, au rez-de-chaussée de la mairie. Du lundi au mercredi,
de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à
17 heures ; le jeudi, de 8 h 30 à 11 h 30
et de 15 heures à 18 h 30 ; le vendredi,
de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 15
h 30 ; le samedi, de 8 h 30 à 11 h 30.
Tél. 01 40 85 62 55.
Liste des pièces à fournir
Famille
COMPOSiTiON DU FOyER
Livret de famille complet ou actes de
naissances (parents et enfants). Pièces
d’identité des deux parents.
SéPARATiON
DiVORCE
Jugement. En l’absence de jugement,
une attestation est à remplir sur place
par les deux parents définissant les
modalités de garde.
TUTELLE OU ADOPTiON
(si l’enfant vous est confié) Décision
de justice, ou déclaration de nomination de tuteur, ou autre document officiel de garde.
CERTiFiCAT
DE RADiATiON
Si l’enfant était scolarisé dans une
autre commune.
Santé
VACCiNATiONS
Carnet à jour pour DT polio (BCG fortement recommandé sur l’Ile-de-France).
Domicile
LOCATAiRES
Bail de location ou dernière quittance
de loyer.
PROPRiéTAiRES
Attestation de propriété et justificatif
de domicile de moins de 3 mois.
PERSONNES HébERGéES
2 justificatifs administratifs (attestation
de paiement de prestations CAF, ou dernier avis d’imposition, ou notification
des versements Assedic, ou attestation
de carte Vitale) + attestation d’hébergement signée par l’hébergeant + photocopies de ses justificatifs de domicile
+ photocopie de sa pièce d’identité.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /45
CourRier
Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas de nous
autoriser à reproduire un extrait de votre lettre avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence
ou votre quartier. Vous pouvez aussi nous adresser un courrier électronique à [email protected]
Travaux
Est-il exact qu’il faut demander un permis de construire avant de faire des travaux chez soi ? Mes travaux ne concernent que de petits aménagements de
portes et fenêtres.
L.T.,
les Grésillons.
Tout dépend de la nature des travaux
que vous souhaitez faire. Certains sont
soumis à une demande de permis de
construire ; d’autres aménagements
doivent faire l’objet d’une simple déclaration de travaux. Vous devez pour
ce faire retirer une demande auprès de
la Direction du droit des sols (15e étage
en mairie), qui pourra également vous
conseiller sur la marche à suivre.
GenMag
Attention :
à compter du
6 avril prochain,
la collecte
des encombrants
se fera le premier
lundi de chaque
mois sur
l’ensemble
de la ville
(VOIR p. 26-27).
Il m’arrive de
vouloir retrouver
un article paru
dans le magazine. Est-il possible
de se procurer les
anciens numéros
de GenMag ?
B. R.,
le Village.
Janvier 2009
Gennevilliers
n°188
Magazine
Bonne année
FT"TTJTFTEF
BOOnFE
MBSnVTTJUF
Vous pouvez retrou-ver tous les numé
numé- ros parus depuis
mai 2002 sur le site de la Ville : www.
ville-gennevilliers.fr/cpi/archives/archivesf.htm. Le magazine est aussi en accès
libre aux archives. Vous pouvez aussi,
bien sûr, vous adresser à la rédaction.
LES ENCOMBRANTS
Passages en mars :
mardi 24 et mercredi 25
Attention, en cas de non-respect du jour
de ramassage, vous risquez une amende de 762 e
Secteur 1 (mardi) :
Fossé-de-l’Aumône, Chevrins, Cité-jardin, Agnettes et Luth.
Secteur 2 (mercredi) : Village, Chandon-Brenu,
Sévines, Grésillons, pont de Saint-Ouen et Barbanniers.
Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10
Gennevilliers Magazine Mars 2009 no190
177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr
n Directeur de publication : Olivier Mériot n Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85)
[email protected] n Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85
64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) n Photographes :
Didier Comellec - Christophe Couffinhal n Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) n Publicité : HSP (01 55 69 31 00) n Dépôt
légal : mars 2009.
46/Gennevilliers magazine - mars 2009
5SJ :BO O
hMB
TBMMF EFT GpUFT
Dimanche 1er mars : Laffaille, 78, avenue Gabriel-Péri.
Dimanche 8 mars : Motaouakkil, centre commercial du Luth, 22, avenue du Luth.
Dimanche 15 mars : Nizard, 21, rue Félicie.
Dimanche 22 mars : Nouraly, 5, rue Victor-Hugo.
Dimanche 29 mars : Réveillé, 18, rue Paul-Vaillant-Couturier.
Dimanche 5 avril : Stein-Bernard-Benwaiche, centre commercial Carrefour,
21, rue Louis-Calmel.
Urgences
18
Sapeurs-pompiers :
Service médical d’urgence :
Samu social :
(numéro national gratuit)
15
115
Commissariat de police :
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale :
01 42 42 02 42
SOS médecins 92 :
01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et urgences médicales) :
01 46 03 77 44
Centre antipoison :
01 40 05 48 48
Hôpital Louis-Mourier :
01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon :
01 40 87 50 00
Hôpital Max-Forestier :
01 47 69 65 65
Femmes victimes de violences 92
01 47 91 48 44
de 9 h 30 à 17 h 30
SOS suicide :
01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires :
01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée :
(24h/24)
Écoute Enfance :
(8h30/23h)
119
0800 00 92 92
Clinique Chandon :
01 47 98 79 35
Urgences dentaires :
01 47 78 78 34
SOS vétérinaires :
01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile :
(24h/24)
01 47 46 09 09
Fichier canin :
(identification tatouages)
SPA :
EDF :
GDF :
01 49 37 54 54
01 47 98 57 40
0810 333 092
0810 433 192
Violences conjugales Femmes
info services
39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30
Mairie de Gennevilliers : 01 40 85 66 66
Pratique
Santé
UtiLe
Pharmacies de garde
CMS - 3, rue de la Paix
01 40 85 66 50
- 80, avenue Chandon :
01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
CDAG
- Centre de dépistage anonyme
et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique
- 01 41 47 94 80
Hôpital St-Jean
- 01 40 80 66 66
Vie libre
- 06 75 99 67 15
Drogue info-service
- 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire en alcoologie)
- 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins aux toxicomanes)
01 47 99 97 16
Siadpa (Service Infirmier d’Aide
à Domicile aux Personnes Agées)
- 01 40 85 65 75
Les Marchés
Une cinquantaine de commerçants
à votre service, cinq fois par semaine,
de 8 heures à 13 heures.
Aux Grésillons :
les mercredis et samedis,
39, avenue des Grésillons
Au Village :
les mardis, vendredis et dimanches,
62, rue Pierre-Timbaud.
n En mairie n En dehors de la mairie
n Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
n Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
n Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
n Permis de construire (15 étage)
01 40 85 63 84
e
n Club “11-14” (8e étage)
01 40 85 65 59
n Service jeunesse (8 étage)
01 40 85 65 60
e
n Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
n Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
n Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
n Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
n Maison des sportifs
01 41 21 22 60
n Assedic
08 11 01 01 92
n Centres de loisirs maternels
(7e étage)
01 40 85 64 47
n Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
n Plie
01 40 85 66 04
n Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
n Action sociale retraités
(rez-de-chaussée, mairie)
01 40 85 65 96
n Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
n Service vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
n Centre des impôts (4 étage)
01 40 85 43 00
e
n Circonscription vie sociale
assistantes sociales
01 41 21 14 50
n Mission locale
01 41 21 40 20
n ANPE
01 41 47 22 40
n Coordination gérontologique
01 40 85 67 25
n Maison du tourisme
Office municipal des loisirs
01 40 85 48 12
Office de tourisme
Syndicat d’initiative
01 40 85 48 11
n Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 40 80 74 26
Gennevilliers magazine - mars 2009 /47
LIBRE EXPRESSION LIBRE EX
Les groupes
du conseil municipal
s’expriment sur les thèmes
de leur choix
Groupe communiste,
alternative citoyenne et républicain
Élus socialistes et républicains
Les Verts
Arielle Vermillet-Parry
Farid Bounouar
Richard Merra
Un budget solidaire
et ambitieux
Qui va encore payer ?
Démocratie participative :
penser globalement
et agir localement
Le budget 2009 que nous avons voté le
4 février dernier est un bon budget, il témoigne d’une gestion rigoureuse et ambitieuse pour notre ville et ses habitants.
De la réussite pour nos jeunes à l’environnement et la qualité de vie, notre ville
investit, agit contre les inégalités (actualisation du quotient familial), et maintient un service public municipal fort au
service des Gennevillois.
Pourtant, nous vivons un contexte marqué par une crise économique et financière grave. Ce n’est pas au monde du
travail et à la population de payer alors
que les entreprises du CAC 40 engrangent 85 milliards d’euros de profit. La
seule mesure concrète serait la suppression de la taxe professionnelle… superbe
cadeau aux grands groupes ! Sur les salaires, l’emploi, les services publics, le
message est clair, ce gouvernement doit
changer de cap.
Nous soutenons les mobilisations indispensables dans l’enseignement, la recherche, la santé que Mme la Ministre
Bachelot est en train de brader, les imposants mouvements en Guadeloupe et
Martinique contre la vie trop chère, trop
dure. Salaires de misère, monopole et
prix scandaleux, ils enlisent tous projets
de développement. Enfin, cerise sur un
gâteau bien amer, le gouvernement réduit
de 42 % le budget du Planning familial,
la suppression des actions d’information
et d’éducation des jeunes. Assez !
Les Gennevillois échangent aujourd’hui
pour construire une charte de la participation citoyenne, quelle leçon pour ceux
qui gouvernent plus sourds que jamais
aux aspirations du peuple, les élus CACR
s’y investissent pleinement parce qu’une
démocratie vivante est un levier fort pour
l’avenir.
48/Gennevilliers magazine - mars 2009
La taxe professionnelle représente à Genne
Gennevilliers plus de la moitié des recettes fiscales.
Cet impôt est prélevé sur l’ensemble des entreprises qui sont installées à Gennevilliers.
Ces recettes ont permis, jusqu’à présent, à la
municipalité de compenser le désengagement
de l’État pour aider les plus fragilisés par la
crise, mais aussi investir pour renforcer les
services publics municipaux, les actions de
solidarité : halte-garderie, cantines, santé,
culture, activités socio-éducatives, sport, vie
associative, actions en faveur des personnes
âgées, des handicapés, des jeunes, CCAS.
La décision de Nicolas Sarkozy de supprimer la taxe professionnelle dès 2010, dans
les conditions énoncées par lui, est pour les
socialistes une faute économique lourde de
conséquences.
Nicolas Sarkozy n’a assorti cette décision
d’aucune mesure claire susceptible de financer la suppression de cette taxe : il s’en est
tenu à évoquer une vague « taxe carbone »
dont on ignore la destination.
Pour Gennevilliers, la situation est dramatique compte tenu de notre forte « dépendance » à la taxe professionnelle. Le groupe
socialiste pense donc souhaitable de se rassembler pour conduire toutes les actions
destinées à interpeller le gouvernement. Des
projets sur la ville sont engagés, avec quoi
allons-nous les payer ?
Les élus socialistes de Gennevilliers sont favorables à une réforme globale de la fiscalité locale, qu’ils considèrent effectivement
comme injuste socialement et inefficace économiquement ; cela intègre des évolutions
concernant la taxe professionnelle.
Mais une telle réforme appelle mesure et
responsabilité. Les élus socialistes n’accepteront pas l’improvisation au pouvoir, dangereuse pour le devenir des territoires, de la
solidarité et du pouvoir d’achat de chacun.
Vous pouvez prendre contact ou rendez-vous
avec les socialistes de Gennevilliers, au 01
40 85 62 35, et consulter le site du contre
plan de relance sur www.agirvraimentcontrelacrise.fr
Faut-il penser globalement et agir locale
localement, ou doit-on inverser ces deux termes.
« L’agir localement » est souvent l’unique levier sur lequel on appuie la démocratie participative. L’espoir étant de trouver de l’exemplarité dans la « réalité du terrain ».
Cette approche est une facilité intellectuelle
dont le principal intérêt est de réduire ce qui
est complexe à ce qui est simple et visible.
Elle enferme souvent dans une pensée réductrice qui mène à des généralisations abusives.
Développer une démocratie participative impose de choisir l’ordre de ces deux termes.
« Penser globalement et agir localement »
sont deux concepts qui sont liés par un rapport dialectique.
En effet, nous sommes tous dotés de facultés
intellectuelles, et comme les informations
circulent autour du monde à la vitesse de la
lumière et sont accessibles à chacun, nous
pouvons tous nous arroger le droit de penser
globalement.
Mais, une deuxième idée vient contrebattre
la première. À savoir que l’apparente harmonie de l’entendement humain s’est, au cours
des temps, fragmentée en d’innombrables
variantes culturelles qui ont fini par laisser
penser que l’unité de l’espèce humaine était
une vue de l’esprit.
Être citoyen nécessite de concilier ces deux
constats en apparence contradictoires. C’est
cette nécessité qui fonde l’engagement des
Verts de Gennevilliers dans le processus de
démocratie participative initié par la majorité
municipale.
S’il y a bien des vérités d’ordre général accessibles à tous, leurs réceptions sont cependant toujours particulières. Si par conséquent
la mise en forme des décisions politiques
globales doit toujours comporter la capacité
d’adaptation à des paramètres particuliers, il
serait malhonnête de les réduire à cela.
Laisser croire que penser localement fonde
l’agir globalement est plus reposant pour
l’esprit d’un dirigeant politique mais cela
conduit à l’échec, voire aux conflits d’intérêts.
PRESSION LIBRE EXPRESSION
Les contributions
publiées
dans ces pages
n’engagent pas
la rédaction
de Gennevilliers
Magazine
Union des Gennevillois
contribution
non
communiquée
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Taoufik Halem
Christian Cléro
Pour un budget
de justice sociale !
Budget de la Ville,
la crise économique
Lors du dernier conseil municipal consacré
au budget de notre ville, nous avons proposé de donner la priorité à l’action sociale
par la mise en place d’un véritable quotient familial, plus juste : si la crise frappe
d’abord ceux qui sont déjà dans de grandes
difficultés – femmes seules avec des enfants, emplois à temps partiel, précaires,
chômeurs, jeunes –, les familles avec des
revenus moyens sont aussi durement touchées par la crise et l’augmentation du coût
de la vie ! Et le quotient actuel ne permet
pas d’en tenir compte.
Le logement social doit être la priorité, les
logements en chantier sur notre ville servent d’abord à reloger les démolitions, les
3 000 demandeurs doivent attendre plus
longtemps, ce qui est insupportable !
Nous avons réclamé sans être entendus une
navette de bus interquartier, qui permettrait
d’assurer un service de proximité entre les
quartiers et de pallier les dysfonctionnements de la ligne 138 !
Concernant les jeunes, nous continuons à
réclamer une Maison des jeunes et des lieux
de vie pour les jeunes dans les quartiers.
La situation devient urgente ! Des violences, ces derniers temps, entre les jeunes des
quartiers du Luth et des 3F nous inquiètent,
n’attendons pas qu’un accident grave ait
lieu.
Nous avons réclamé, face à la crise, aucune
augmentation des impôts, mais cette année encore l’augmentation sera au niveau
de l’inflation, beaucoup d’entre nous ne
connaissent pas d’augmentation de salaire,
notre pouvoir d’achat va encore être gravement touché !
L’annonce du président de la République de
la suppression de taxe professionnelle nous
inquiète : à Gennevilliers, elle représente
près de 70 % du budget de notre ville !
Vous pouvez compter sur la volonté du
groupe Gennevilliers pour tous pour donner un véritable coup de barre à gauche à
Gennevilliers !
Lors du Conseil municipal du 4 février,
Monsieur le Maire nous a proposé d’approuver le budget primitif pour l’année
2009. Dans ce budget nous ne voyons pas
de moyens mis en œuvre pour assurer davantage la sécurité, en créant une police
municipale, ce que j’avais proposé lors
de la campagne des municipales. Nous ne
voyons pas non plus une évolution nette
vers l’accession à la propriété pour les
gens qui souhaitent devenir propriétaires,
nous ne voyons pas non plus la construction de logements intermédiaires pour loger des gens ayant des revenus moyens, ce
qui donnerait à notre ville une population
de classes sociales diversifiées, ce qui inciterait à faire venir des commerces de proximité. Donc, nous nous sommes abstenus et
sur le chapitre des associations nous avons
voté pour, sauf pour les subventions allant
aux syndicats, car pour nous, les syndicats
doivent vivre par les subventions qu’ils reçoivent de l’État, les adhésions et les dons
personnels et non par nos impôts locaux.
Nous pensons que le gouvernement gère
la crise financière et économique avec
beaucoup de courage et de détermination,
d’ailleurs nous pouvons remarquer qu’actuellement la France résiste mieux que certains de nos voisins européens. Le gouvernement a choisi de soutenir les banques de
façon à protéger l’épargne des Français, en
donnant aussi des garanties à celles-ci pour
venir en aide aux entreprises de façon à
éviter un certain nombre de licenciements.
L’objectif premier du gouvernement est de
maintenir au mieux l’emploi (1 000 projets
pour le plan de relance économique ont
été identifiés dans toute la France, et vont
démarrer bientôt). Le gouvernement est en
train de prendre un grand nombre de mesures pour soutenir les gens ayant de faibles
revenus, les PME, etc.
Gennevilliers magazine - mars 2009 /49
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Élus en charge des quartiers
Conseillers municipaux délégués
M
Anissa Ben Lahcene - Vie associative.
M
Corinne Luxembourg - Jeunesse.
M
Joëlle Mutis - Retraités, coordination gérontologique,
actions intergénérationnelles.
M
Laurent Noël - Sécurité publique liée aux installations
classées.
M
M
M
Marc Hourson - Chevrins M Martine Monsel - Luth
Yasmina Attaf - Agnettes M Muriel Goudou - Grésillons
Olivier Mériot - Village
M
M
Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône
Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines
Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques
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M
M
Anne-Laure Perez - Conseil consultatif des services
publics.
M
Marcelle Rohr - Associations caritatives et épicerie sociale.
Votre député
Vos conseillers généraux
Roland Muzeau
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
www.roland-muzeau.org
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www.patrice-leclerc.org
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Député, premier adjoint
50/Gennevilliers magazine - mars 2009
(canton nord)
(canton sud)