kentucky department of education job listings
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• • • OPERATIONS RELIEES A LA SECURITE • DES INFRASTRUCTURES • • • • • + Ministère des Transports Direction expertises et normes Service des relevés techniques ((R em • SECTION SECURITE DES INFRASTRUCTURES SERVICE DES RELEVES TECHNIQUES le 4F:',i)e:777euNif"4* -.4,1 vs;si e • ouwaour- » Ità lerL fr7. seilr rào - eri*. • OPERATIONS RELIEES A LA SECURITE 0 DES INFRASTRUCTURES • • • • Préparé par: Denis Laplante, M. ing. Transports Chef, Section sécurité des infrastructure SERVICE DES RELEVES TECHNIQUES AVRIL 1982 c:RUD rR GE. Ew 553 - ‘ c5 s.2./c 4/ceD COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE ET LE FONCTIONNEMENT DES OPÉRATIONS RELIÉS À LA SÉCURITÉ DES INFRASTRUCTURES L'historique du cheminement suivi par cette préoccupation que constitue la sécurité routière au Ministère des Transports démontre à quel point un malaise a toujours existé et existe d'ailleurs toujours pour simplement situer cette préoccupation dans l'organisation. La complexité du phénomène, en apparence simple, ajoutée aux divers cadres de discussion (morale, technique, économique, politique de sécurité routière, politique de transports et politique sociale), auxquels on ne peut absolument pas éviter de rattacher toute discussion, sont au coeur même du malaise que nous éprouvons. Partant de la prémisse que l'objectif que l'on cherche à atteindre est de diminuer, par les moyens les plus efficaces et les plus rentables, d'abord la gravité des accidents et ensuite le nombre, le présent rapport exposera les moyens que nous croyons essentiels pour rencontrer ces objectifs dans le cadre de notre mandat. Ces moyens se situeront au niveau de la structure et des méthodes de fonctionnement, afin que collectivement, les actions posées par le ministère dans le domaine de la sécurité soient à la fois cohérentes et toujours conciables avec les aspects moral, technique et économique. À la limite, cette démarche, bien que très ponctuelle, • n'en est pas moins l'expression d'une vision plus globale du problème des accidents de la route qui, si elle n'est pas exacte, a au moins le mérite de constituer une base de discussion, ce qui n'existe pas . . / • actuellement dans le ministère. Faire la preuve de cette incohérence exigera nécessairement que nous exposions certaines situations auxquelles on pourra malheureusement rattacher une identité. C'est pourquoi,nous tenons à préciser que les situations décrites sont le fait du cadre dans lequel sont appelés à évoluer les dizaines sinon les centaines d'intervenants dans le dossier de la sécurité et ne sont généralement pas reliés - à une volonté individuelle. En résumé, nous viserons à démontrer que la préoccupation que constitue la sécurité routière au Ministère des Transports doit être clairement identifiée à un secteur spécifique du Ministère et non demeurée diffuse dans la structure. 'PROBLÉMATIQUE Nous considérons que la structure actuelle en plus de causer des problèmes d'ordre techniques sur lesquels nous reviendrons, ne respecte pas les deux principes suivants: Nul ne peut servir deux maîtres à la fois Nul ne peut tout connaître dans un monde de plus en plus spécialisé et complexe. . . / 3. 1. TECHNIQUE Il y a plusieurs années, le Ministère des Transports a arrêté son choix sur un système de localisation des accidents et sur un système de traitement des données d'accidents, qui se voulait à la fois le plus efficace et le plus économique. Il avait été prévu à l'époque (1975), que nous aurions atteint en 1980 ou même avant, le rythme de croisière en matière de sécurité routière. Or en 1982, nous nous retrouvons avec même moins de personnel permanent qu'en 1975. Il est donc normal qu'après sept (7) ans d'opérations (avec nouveau formulaire d'accident depuis quatre (4) ans), que nous nous retrouvions en 1982 avec certaines «difficultés». Le système que le ministère possède pour gérer la sécurité routière est, à notre avis, excellent à de nombreux points de vue, mais de là à croire que l'on puisse maintenant opérer comme l'état de la Californie qui, aux seules fins de codification et localisation des accidents, emploie trente (30) personnes, il y a un fossé très large et infranchissable. La structure du secteur sécurité doit refléter ces choix, ce qui en pratique, se traduit par les exigences suivantes: 1.1 On ne peut séparer les phases de localisation des accidents, d'identification des points dangereux, d'analyse des accidents, d'évaluation de l'efficacité des mesures prises et même celle des recommandations. . . / 4. Assez ironiquement, nous constatons un envoutement certain dans tous les secteurs du ministère pour la sécurité routière, au point même d'accomplir les tâches qui, en principe et pour des raisons très pratiques relèveraient normalement du Service des relevés techniques. Il faut dire qu'avec un seul technicien permanent, nos délais de réponse peuvent être longs. L'envers de la médaille c'est aussi que l'aspect sécurité constitue trop souvent une justification de dernière analyse, pour laquelle on n'a parfois plus le temps d'effectuer une étude. (a) Le fait que nous ayons effectué 370 passes d'ordinateur en 1981, à la seule fin de fournir des copies de rapports d'accidents pour que d'autres entités administratives effectuent de études ponctuelles ou d'envergures, en est une preuve éclatante. (b) A plusieurs reprises, nous avons refusé de fournir des données et copies de rapports d'accidents que nous savions totalement inutiles et qui nous auraient demandés plusieurs semaines de travail. Ces demandes visaient à effectuer des études avant-après de façon à prouver l'efficacité de certains travaux. Pour bien montrer le ridicule de la situation, nous avons à une occasion fourni ces données puisque notre interlocuteur s'avouait indifférent à la présence du constat à l'amiable qui automatiquement prouverait, bien sûr, son point. (Voir extraits no (1) sir la façon de mener une étude avant-après. (c) Le programme de traitement des données d'accidents qui évolue constamment vise à effectuer les tâches décrites précédemment. On comprend mal alors que l'on fournisse • purement et simplement des formulaires d'accidents qui devront être analysés à la main. Un formulaire d'accidents contient soixante (60) variables explicatives d'intérêt pour • nous,qui se divisent elles-même en deux cent soixante (260) champs d'information. 1 ces variables s'ajoutent bien sûr douze (12)codes qui • visent plus particulièrement la localisation des accidents, mais il serait trop long d'abo?der ce dernier sujet. Banque de données et préoccupation pour la sécurité doivent donc,d'un point de vue purement technique, faire un tout. À long terme, il sera bien sûr possible de déconcentrer certaines activités, mais cet aspect fait partie d'un autre cadre de discussion. 1.2 Faire des recommandations qui se veulent d'augmenter la sécurité, constitue une phase qui à notre avis ne peut se dissocier des autres phases. Il serait trop long d'exposer ici tout le processus normal que doit suivre un dossier. Le document ci-joint (2),bien qu'imparfait à certains points de vue, donne qu'en même une bonne idée des outils nécessaires à celui qui veut s'accoeplir de cette tâche. (a) Il faut d'abord déterminer 1/ampleur du problème, le situer par rapport aux autres problèmes de sécurité et poser un jugement sur la possibilité d'agir sur le nombre et la gravité des accidents. (h) Il faut ensuite se référer à des études avant-' après de façon à vraiment connaître l'efficacité des moyens proposés. La seule et unique étude scientifique que nous connaissions au Québec, nous l'avons réalisée avec le rainurage du boulevard Décarie. 2. CONNAISSANCE Il est à notre avis, tout à fait normal qu'un employé (ou un secteur d'activité) dont la préoccupation première est la circulation, la construction, l'entretien, l'environnement ou la planification, et sur laquelle d'ailleurs il doit rendre des comptes, ne puisse en même temps tout connaître de la sécurité et cherche de ce fait à simplifier à limiter le champ de sa connaissance dans ce dernier domaine. On cherchera alors à recourir à des indices qui se veulent commodes et de réunir dans un seul chiffre, une explication à un phénomène fort complexe. Ainsi, le taux d'accidents' se voudra dans un dossier, d'expliquer l'insécurité d'une route à 4 voies contigues, alors que dans un autre ce même taux permettra d'expliquer l'influence d'une autre variable. Par analogie, c'est tout comme si le nombre de malades par hopital reflétait la nature de la maladie ou pire encore, permettait d'identifier un remède commun pour tous les malades. 2.1 Nous ne pouvons cacher notre étonnement lorsque divers secteurs du ministère qui, ayant choisi (comment?) par exemple le taux d'accidents comme indice de décision dans un dossier nous demandant des explications sur la façon même de calculer ce taux. 2.2 II est encore plus renversant qu'on nous demande de fournir verbalement des listes de «points dangereux» afin que des mesures soient prises, alors que notre interlocuteur ne peut même pas en articuler une définition, ni même situer cette étape dans le cheminement d'un dossier. 2.3 Les batailles plus ou moins importantes entre la Direction de la Planification d'une part et la Direction du Génie d'autre part, nous donnent la très nette impression que nous sommes devenus comme des «marchands de canons», sauf que nous ne fournissons pas le mode d'emploi des munitions que nous distribuons à droite et à gauche. . . / 8. Il est d'autre part normal dans un tel contexte que prolifèrent ce que nous qualifions de théories accommodantes, qui malheureusement engendrent des contradictions et ajoutent encore davantage à un dossier pourtant déjà fort complexe. Si l'on considère que l'unité de pensée est nécessaire en matière de circulation, d'environnement, de planification, etc., la même posologie devrait aussi s'appliquer en matière de sécurité. 3. STRUCTURES 3.1 «Nul ne peut servir deux maîtres à la fois ... » et cette maxime doit se refléter à travers les structures du ministère, c.a.d., que la préoccupation sécurité doit être entièrement dévolue à une unité administratiiiê spécifique, au même titre que peuvent l'être les autres préoccupations du ministère. 3.2 L'avantage d'être intégré au Service des relevés techniques réside dans le fait que la localisation des accidents est au coeur même du système et cette situation permet de mieux coordonner les activités reliées à cet élément du système. . . / 3.3 Cette «nouvelle» section sécurité, élargie dans son mandat, a avantage à être située hors des structures de services qui à la base ont d'autres préoccupations qui, dans P la majorité des cas sont étrangères ou en parfaite contradiction avec des objectifs de sécurité. Dans un dossier, il deviendra alors possible de 'soumettre, au chargé de projet, une évaluation de la sécurité,que présentent les diverses options d'un projet et ce, sur le même pied que les autres préoccupations. Voir exemple récent: {Référence (5)1 (a) Tunnel végétal (h) Intersection Rabastalière et des Cèdres. , 3.3.1 Refuser de modifier les feux de circulation à cause de délais trop longs, constitue un choix entre mobilité et sécurité. 3.3.2 Respecter à 50% le cahier des normes en ce qui concerne la construction de certains éléments, qui se veulent d'augmenter la sécurité, constitue aussi un genre de choix. e„. 3.3.3 Réaliser des travaux au nom de la sécurité, mais sans qu'il n'y ait même aucune étude pour vérifier le nombre, la gravité et les circonstances des accidents, constitue une position indéfendable sur tous les plans de • • / discussion,qu'il soit morale, technique, économique et politique d'intervention dans le dossier sécurité. La structure des budgets n'est évidemment pas étrangère à cette situation. PERSONNEL Étant donné que le principal problème qu'on rencontre en matière de sécurité en est un de personnel compétent, nous avions prévu dès 1975 qu'une équipe compétente devrait progressivement être formée et qu'en 1979 ou 1980, nous pourrions alors disposer d'un noyau solide, (voir (3): Management of Accident Data Systems) de spécialistes qui, en plus de bâtir le système à partir de ce que nous considérons n'être que les fondations, nous permettrait maintenant d'avoir un certain rythme de croisière. Or en 1982, nous nous retrouvons non seulement sans le personnel nécessaire, mais il est moins nombreux qu'en 1975 (un technicien permanent et un agent de bureau). Ceci explique l'origine de plusieurs maux qui,malheureusement, ne pourront être discipés du jour au lendemain par un apport massif de personnel. Nous en sommes toujours aux fondations et il faut bâtir l'édifice. 11. CONCLUSION Tôt ou tard, il faudra nécessairement que le Ministre des Transports dispose d'une équipe de spécialistes en matière de sécurité routière, capables de répondre à des questions qui ne manquent pas de devenir de plus en plus précises, de mieux en mieux articulées et de moins en moins superficielles. Les hautes autorités du ministère doivent aussi disposer d'une source privilégée d'informations, en matière de sécurité routière, afin d'être mieux informés sur l'aspect particulier des infrastructures. D'un point de vue purement scientifique, plusieurs points de la dialectique tenue actuellement en matière de sécurité routière sont irréconciliables avec les connaissances acquises au niveau des infrastructures. Cette connaissance est un outil dont n'ont jamais ' disposé les autorités du ministère pour appuyer leur décision en matière de politique de sécurité routière. Avant 1975, il n'y avait même aucun système de repérage des accidents. D'un point de vue purement logique et économique, il va de soit qu'un élément de solution ne doit pas être retenue en fonction de son degré de participation à la cause d'un accident, mais bien en fonction des résultats (analyse bénéfices/coûts) que doit pioduire à court, à moyen et à long terme, chaque dollar investit. Il est 12. d'ailleurs étrange qu'en matière de sécurité routière, aucun des intervenants (Policier, RAAQ, Êcoles ... etc.) y compris d'ailleurs le Ministère des Transports, ne soit obligé de justifier chaque dollar dépensé (et ceux qui ne sont pas dépensés par les manufacturiers d'automobiles) sur une base bénéfices/coûts (et non des causes), les programmes qui se veulent en principe d'augmenter' la sécurité du public voyageur. Avec la crise économique que nous vivons, ajoutée à cette ère nouvelle oû les principales préoccupations en matière de transports routiers seront l'optimisation des infrastructures existantes et l'amélioration de la sécurité, on imagine mal que des fonds de plus en plus important pourront être investis sans aucune justification. Un projet qui se veut d'améliorer 7 principalement la sécurité doit montrer des résultats. Il est d'ailleurs tout à fait faux de prétendre qu'il n'existe pas de méthodes de vérifier l'efficacité des actions prises en matière de sécurité routière. Un système qui ne dispose d'aucun feedback devient, à notre avis, auto—suffisant. À notre humble avis, le ministère n'est pas prêt actuellement à affronter les divers défis qui lui sont posés en matière de sécurité routière. 13. Il est vrai que le Ministère des Transports investit des sommes d'argent'très importantes avec l'objectif d'augmenter la sécurité du public voyageur. Les suggestions contenues dans le présent rapport visent donc à faire en sorte que ces investissements soient rentables au plan de la sécurité et s'inscrivent dans un cheminement logique. Denis Laplante, M.ing. Transports Service des relevés techniques Section sécurité des infrastructures 201, Crémazie est, ler étage Montréal, (Québec) H2M 1L2 DL:al • Référence additionnelle: (3) NOTE: Les documents ci—joints (4) démontrent que sous le vocable sécurité routière se cache une terrible bataille économique et politique, dont il faut demeurer conscient et qui n'est pas sans teinter le débat et les statistiques. '4' I • otault 'de RECHE CH ROU IERE mét o.es év lua o es es res corre ves e s rité rou °ère 102 RAPPORT PRÉPARÉ PAR UN GROUPE DE RECHERCHE ROUTIÈRE DE L'OCDE JUIN 1981 ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES • • L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), qui a été instituée par une Convention signée le 14 décembre 1960, à Paris, a pour objectif de promouvoir des politiques visant : à réaliser la plus forte expansion possible de l'économie et de l'emploi et une progression du niveau de vie dans les pays Membres, tout en maintenant la stabilité financière, et contribuer ainsi au développement de l'économie mondiale ; à contribuer à une saine expansion économique dans les pays Membres, ainsi que non membres, en voie de développement économique ; a contribuer à l'expansion du commerce mondial sur une base multilatérale et non discriminatoire, conformément aux obligations internationales. Les Membres de l'OCDE sont : la République Fédérale d'Allemagne, l'Australie, l'Autriche. la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Turquie. Also available in English under the tille: METHODS FOR EVALUATING ROAD SAFETY MEASURES © OCDE, 1981 Les demandes de reproduction ou de traduction doivent être adressées à : M. le Directeur de l'Information, OCDE 2, rue André-Pascal, 75775 PARIS CEDEX 16, France. • r. • • lb 111 • AVANT-PROPOS Le Programme de Recherche Routière comprend deux principaux domaines d'activités : la promotion de la coopération internationale en matière de recherche dans le domaine des transports routiers ; la coordination des moyens de recherche dont disposent les pays Membres et l'interprétation des résultats des expériences communes ; la Documentation Internationale de Recherche Routière, système coopératif documentaire assurant l'échange systématique des informations sur la littérature scientifique et les programmes de recherches en cours dans les pays Membres. Le programme actuel a pour but de définir les bases scientifiques et technologiques nécessaires aux Gouvernements pour prendre leurs décisions sur les problèmes routiers les plus urgents : développement et évaluation des stratégies de transports intégrés dans les zones urbaines 1 et suburbaines, compte tenu des exigences économiques, sociales, énergétiques et d'environnement ; mise au point et.amélioration des systèmes de régulation et de signalisation de la circulation routière tant en zone urbaine qu'en rase campagne afin d'optimiser l'exploitation des routes et accroître la qualité des services offerts aux usagers de la route ; élaboration, organisation et mise en oeuvre de stratégies globales communes en matière de sécurité routière ; planification, conception, construction et entretien de l'infrastructure routière, compte ' tenu des développements et des besoins d'ordres économique, social et technique. RESUME ANALYTIQUE • • Le Groupe de Recherche sur les "Méthodes d'évaluation des mesures correctives de Sécurité Routière" a été créé dans le but d'examiner les techniques les plus appropriées pour évaluer l'efficacité des mesures de sécurité et pour déterminer leurs priorités. L'étude, à laquelle ont participé des experts de 15 pays, traite du problème de l'identification des mesures de sécurité routière dans le contexte actuel des politiques et des prises de décision dans ce domaine et énonce les divers critères d'évaluation de leur impact. La plus grande partie de l'étude est consacrée aux méthodes pour déterminer l'efficacité des mesures de sécurité ainsi que les techniques pour les évaluer et décider de leur priorité. Le Groupe s'est efforçé d'examiner l'utilisat . ion de ces processus d'évaluation dans les pays Membres, en présentant un certain nombre d'évaluations récemment effectuées. Pour terminer, le rapport donne une liste de conclusions et recommandations destinées aux responsables des prises de décision dans le domaine de la sécurité routière et de la mise en oeuvre des contre-mesures relatives aux accidents ; il présente également un ensemble de besoins de recherches futures. 3 • 111 PREFACE Les actions de sécurité routière sont menées à l'aide d'un grand nombre de programmes et d'activités diverses qui mettent en jeu des ressources considérables d'origine publiques et privées. Celles-ci englobent des fonds publics affectés aux aménagements routiers mais également des dépenses supportées par l'usager en raison des pertes de temps entraînées par les limitations de vitesse. Des considérations relatives à l'efficacité économique soulignent le besoin d'évaluer de manière aussi précise que possible, à la fois pour établir les impacts de toutes ces actions afin d'établir une liste des priorités dans l'application des mesures de sécurité routière et pour indiquer le niveau global des ressources justifiables à mettre en oeuvre au niveau de la sécurité routière en tenant compte des autres objectifs politiques. Toutefois, il existe d'importants problèmes conceptuels et pratiques pour identifier et mesurer les impacts des mesures de sécurité ainsi qu'au niveau de la transposition de tels impacts en termes de valeurs sociales correctes susceptibles d'être prises en compte dans différentes formes de bilans coût-efficacité. Dans le passé, ces obstacles ont conduit à empêcher les tentatives d'évaluation des mesures de sécurité routière ou, pour le moins, suscité des incohérences dans les pratiques d'évaluation. Il t'ensuit que dans les pays Membres, les efforts d'évaluation des impacts des mesures restent limités et les priorités pour des actions futures sont définies en l'absence d'évaluation formelle. Par contre, au niveau théorique, on constate ces dernières années qu'une attention considérable a été donnée aux concepts et aux méthodes appropriés d'évaluation et on observe que l'expérience s'accroît au plan de leur application pratique. Le rapport passe en revue ces travaux et examine les diverses méthodologies de recherche et d'arealyses statistiques employées pour estimer l'efficacité des mesures de sécurité routière ainsi que d'autres techniques d'évaluation économiques et méthodes de classification des priorités. L'étude débouche sur de nombreuses recommandations sur les méthodes à envisager ' et leurs applications, ainsi que sur les exigences en matière de données et propose des axes de recherches futures. Le Groupe met l'accent sur le fait que pour que les résultats d'une expérience soient valides au niveau du choix des mesures, leur évaluation doit être reconnue à part entière comme une composante de leur mise au point et de leur mise en oeuvre. Le rapport devrait contribuer à• aider les responsables dans les pays Membres de l'OCDE à améliorer les procédures d'évaluation en usage de l'efficacité des contre-mesures d'accident envisagées ou mises en oeuvre, et améliorer les techniques utilisées pour la rationalisation des choix budgétaires dans le domaine de la sécurité routière. • TABLE DES MATIERES Page 8 Chapitre I INTRODUCTION 1.1 1.2 Cadre général Objectifs et contenu du Rapport IDENTIFICATION DES MESURES DE SECURITE ROUTIERE 11.3 Introduction Le problème des accidents de la route 11.2.1 Identification des problèmes 11.2.2 Exposition au risque Identification et classification des mesures de sécurité 11.3.1 Critères d'identification 11.3.2 Classification des mesures de sécurité Chapitre III CRITERES D'EVALUATION DE L'IMPACT DES MESURES DE SECURITE ROUTIERE • 111.1 Introduction 111.2 La mesure et les critères de sécurité 111.2.1 Critères directs de sécurité . . 111.2.2 Critères de sécurité et variables intermédiaires 111.2.3 Autres critères de sécurité (y compris ceux qui sont subjectifs) 111.3 Relations entre les accidents et les variables 111.3.1 Accidents et variables intermédiaires 111.3.2 Accidents et conflits 111.3.3 Accidents et autres variables 111.4 Résumé Liste des références Chapitre IV IP 9 10 10 10 10 11 12 12 12 16 16 16 16 17 19 22 23 23 24 24 25 26 27 METHODES POUR DETERMINER L'EFFICACITE DES MESURES DE SECURITE ROUTIER IV.]. 8 10 Chapitre II 11.1 11.2 8 Introduction IV.1.1 Objectifs de ce chapitre IV.1.2 Identification des variables concernées rv.1.3 Populations et échantillons IV.1.4 Interaction entre les mesures 27 27 27 27 28 29 Page IV.2 Problèmes de mesure IV.2.1 Accidents et victimes IV.2.2 Variables intermédiaires et autres variables IV.2.3 Fiabilité des données IV.3 Plans d'étude IV.3.1 Expérimentations planifiées IV.3.2 Etudes avant-après sans affectation aléatoire des sujets IV.3.3 Etudes avant-après avec zone de contrôle IV.3.4 Etudes avant-après sans témoin de référence IV.3.5 Etudes de corrélation IV.3.6 Enquêtes générales d'accidents IV.3.7 Dimensions d'échantillons exigées IV. 4 Méthodes d'analyse IV.4.1 Objectif général et philosophie des méthodes IV.4.2 Distribution de probabilité des variables observées . . . 11/.4.3 Expérimentations planifiées IV.4.4 Etudes avant-après sans affectation aléatoire 11/.4.5 Etudes avant-après avec zones de contrôle IV.4.6 Etudes avant-après sans témoin de référence IV.4.7 Etudes de corrélation IV.4.8 Enquêtes générales d'accidents Liste des références 29 29 30 31 31 32 34 35 36 37 38 39 41 41 44 45 46 47 48 49 49 49 53 Chapitre V METHODES D'EVALUATION ET CHOIX DES PRIORITES 53 V.1 53 Généralités V.1.1 Méthodes d'évaluation V.1.2 Problèmes généraux de l'évaluation en termes monétaires . V.1.3 Méthodes d'évaluation pour aider à la prise des décisions politiques V.1.4 Les méthodes d'évaluation et leur champ d'application . . V.2 Valeur sociale des avantages des mesures de sécurité routière . • V.2.1 Eviter les décès et réduire la gravité des lésions V.2.2 Réduction des dégâts matériels V.2.3 Limitation d'autres coûts inhérents aux accidents V.2.4 Limitation de la douleur et de la souffrance V.2.5 Effets dans des domaines autres que la sécurité V.3 Valeur sociale des coûts et des aspects négatifs des mesures de sécurité routière V.3.1 Principe du coût d'opportunité V.3.2 •Types de coûts V.4 Modèles de choix des priorités V.4.1 Analyse coûts-avantages V.4.2 Analyse coût-efficacité V.4.3 Analyse multicritère Liste des références • 6 53 54 55 55 56 56. 60 60 60 61 61 61 62 63 64 67 70 72 . 'Ceeeetei, • " Chapitre VI , EMPLOI ACTUEL DES PROCESSUS D'EVALUATION DANS LES.PAYS MEMBRES VIA Introduction VI.2 Processus d'évaluation et modèles servant à la prise des décisions dans la pratique VI.3 Valeurs économiques utilisées VI.3.1 Bilan synoptique par pays VI.3.2 Discussion VI.4 Evaluation et choix des priorités dans la pratique Liste des références • • 74. 77 77 82 82' 87 91 VII.1 VII.2 VII.3 VII.4 VII.5 91 91 92 92 93 Généralités Identification des mesures de sécurité Critères d'évaluation de l'impact des mesures de sécurité . . . Méthodes de détermination de l'efficacité des mesures de sécuritéli: Méthodes d'évaluation et choix des priorités 95 SUGGESTIONS POUR DES RECHERCHES FUTURES 95 VIII.1 VIII.2 VIII.3 VIII.4 Généralités Identification des contre-mesures de sécurité Critères d'évaluation de l'impact des mesures de sécurité Méthodes de détermination de l'efficacité des mesures de sécurité V/II.5 Méthodes d'évaluation et choix des priorités Référence • 74 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Chapitre VIII • 74 91 - Chapitre VII • Page 74 95 95 95 96 96 97 ANNEXES : A - QUELQUES EXEMPLES D'EVALUATION DANS DES PAYS MEMBRES B - UN PROBLEME DE COMBINAISON DES FREQUENCES D'ACCIDENTS 98 112 Liste des Membres du Groupe 113 Liste des publications de la Recherche Routière de l'OCDE 116 et • • • • 7 INTRODUCTION 1.1 CADRE GENERAL Une gestion efficace des activités en matière de sécurité routière exige que l'on mette en oeuvre les programmes qui maximisent la sécurité en fonction des contraintes budgétaires. Il convient d'évaluer les programmes en comparant de la même manière les avantages et les coûts sociaux qu'ils impliquent en vue de les classer par ordre de priorité et de fixer globalement le niveau de la sécurité routière par rapport aux autres objectifs des politiques. Toutefois, l'identification et l'évaluation des effets des mesures de sécurité roue. tière posent d'importants problèmes conceptuels et pratiques ; de surcroît, d'autres problèmes surgissent lorsqu'il s'agit de déterminer les valeurs à affecter aux coûts et aux avantages de telles mesures et propres à être intégrées dans une analyse formelle. En pratique, il s'avère extrêmement difficile de mettre en lumière l'incidence des mesures de sécurité sur les accidents corporels et de matériels, en raison principalement de la diversité des facteurs à l'origine de ces accidents, de la variabilité de beaucoup de ceux-ci et de celle qui en résulte pour la relation accidents/dommages corporels. On ne peut mettre en évidence l'effet propre d'une mesure particulière qu'une fois pris en compte l'ensemble des facteurs externes ainsi que la variabilité inhérente des ,accidents. Au niveau des recherches il faut donc concevoir avec soin les expériences en matière d'évaluation et se livrer à une analyse statistique prudente des fréquences ou des taux d'accidents matériels et corporels qui en résultent. L'évaluation économique des mesures nécessite dès lors que l'on tienne compte d'une valeur sociale appropriée pour les ressources consommées et les avantages réalisés. Ce faisant, il convient d'inclure les ressources et les avantages que l'on ne trouve pas sur le marché et qui n'ont donc aucune valeur monétaire usuelle, et c'est notamment le cas de la réduction du nombre de morts et de blessés. Il s'agit également de choisir entre les divers modèles de décision possibles, c'est-à-dire d'opter soit pour une analyse coûtbénéfice traditionnelle, soit pour un type ou un autre d'analyse' coût-efficacité. Il faut aussi résoudre d'autres questions annexes liées à l'analyse économique, à savoir choisir le taux d'actualisation des coûts et des avantages futurs ainsi que la "durée de vie" appropriée pour une mesure donnée. Enfin, il peut être nécessaire d'avoir beaucoup d'esprit de suite et de clairvoyance pour planifier le travail d'évaluation et l'incorporer dans le processus de sélection et de mise en oeuvre des mesures de sécurité. En raison de l'ensemble de ces difficultés auxquelles se heurte le processus d'évaluation, il est rare que soient systématiquement menées des évaluations statistiques et économiques des mesures de sécurité, bien qu'il soit encore courant de rencontrer dans la littérature consacrée aux questions de sécurité routière des tentatives d'évaluation 8 ayic feee,» 11, -4& : inadéquates : Des "évaluations" comparant les accidents avant et après l'adoption d'une mesure et proclamant une "réduction" sont citées sans qu'il ne soit fait référence aux contrôles exercés sur d'autres variables explicatives externes (telles que les volumes de circulation, les conditions climatiques ou l'état de la route) ou sans tester statistiquement l'évolution observée par rapport aux fluctuations prévisibles. D'autres éeluations couramment rencontrées analysent l'incidence des mesures sur une quelconque variable "intermédiaire" supposée faire partie de la chaîne causale des accidents matériels et corporels (telles que la condition physique, l'attitude ou le comportement du conducteur, l'état ou les performances du véhicule) alors que la relation existant entre cette variable et les accidents matériels et corporels n'est pas déterminée. Dans de telles circonstances, l'utilisation des techniques statistiques les plus sophistiquées ne permet pas de prouver l'efficacité d'un programme en tant que mesure de sécurité routière. 1.2 OBJECTIFS ET CONTENU DU RAPPORT • • • • • • • Le principal objectif du Groupe a été de recommander des techniques appropriées pour évaluer l'efficacité des mesures de sécurité et déterminer leur priorité relative. La méthode du Groupe, pour la rédaction du rapport, a consisté à étudier l'ensemble des étapes de l'évaluation, en passant en revue les développements des techniques ainsi que leurs bases conceptuelles, à recenser les techniques d'évaluation en vigueur dans les pays membres, puis, finalement, à présenter ses recommandations quant à ces techniques. Les exigences en ce qui concerne les données nécessaires et les recherches méthodologiques à entreprendre ont été révélées et font aussi l'objet de recommandations dans ce rapport. ,Le Groupe a volontairement évité de dresser un catalogue des résultats des évaluations, au risque de décevoir peut-être un certain nombre de lecteurs. Le Groupe a jugé que les conditions de circulation, le cadre institutionnel et les mesures de sécurité existantes sont suffisamment différents selon les pays pour que les résultats des évaluat -ions de ces mesures n'aient une signification stricte que dans le contexte où ils sont obtenus. Dresser un tel catalogue pourrait être trompeur. Ceci étant, au cours de ses travaux, le Groupe a passé en revue un nombre important d'études d'évaluations, auxquelles il est fait référence et qui servent à illustrer ce rapport. Le Chapitre II du rapport illustre la variété des problèmes de sécurité routière et s'efforce de classer les solutions possibles. Le Chapitre III aborde ensuite les questions fondamentales des critères permettant d'identifier les problèmes que posent les accidents et, par extension, les critères en fonction desquels est évaluée l'efficacité des mesures de sécurité. La "sécurité" et son évolution doivent être définies et décrites. Les Chapitres IV et V constituent le coeur de cette étude des méthodes d'évaluation. Le premier traite des techniques de recherche sur la conception et d'analyse statistique nécessaires pour établir l'efficacité des mesures pour améliorer la sécurité. Le second aborde les techniques d'évaluation économique permettant de suggérer les priorités pour allouer les ressources entre les différentes mesures. Le Chapitre VI recense les pratiques d'évaluation des pays membres et décrit certaines des principales hypothèses avancées au sujet de la valeur monétaire des accidents matériels et victimes évités. Le rapport conclut en présentant, d'une part, ses recommandations générales dans le Chapitre VII et, d'autre part, dans le Chapitre VIII, ses recommandations quant aux recherches futures. 9 • • II IDENTIFICATION DES MESURES DE SECURITE ROUTIERE • 11.1 INTRODUCTION L'objectif de ce rapport a été défini en ces termes : "mise au point de recommandations pour l'évaluation des mesures de sécurité routière, afin de promouvoir une répartition optimale des ressources disponibles dans le cadre de la gestion de la sécurité routière". D'une manière générale, les recherches en matière de transport, y compris celles relatives à la circulation ou la sécurité routière, visent à servir de base aux chchix des stratégies et aux prises de décisions dans ces domaines. Les relations entre le politique et le scientifique sont en général les suivantes : le but du décideur est d'influencer le monde réel de manière à promouvoir une évolution qui soit favorable à l'un ou plusieurs de ses objectifs poursuivis. Par contre, le scientifique s'efforce de mettre au point un modèle de la réalité. Les effets des modifications en sortie du modèle sont considérés comme une prévision des effets que produiraient ces modifications dans la réalité. Dans beaucoup de travaux de recherche routière, la réalité à étudier concerne les transports, la circu lation ou la sécurité. Dans la présente étude, on s'intéresse, toutefois, à celle correspondant au processus de la prise des décisions. Le rapport fait le point sur l'état des connaissances étant donné que le développement de ces processus est encore en pleine évolution. Les développements futurs exigeront une coopération étroite entre les responsables politiques et les chercheurs, non seulement parce que les processus de prises de décisions les plus avancées dans ce domaine (tels que analyses coût/efficacité et multicritères) se fondent à la fois sur les résultats quantitatifs des études concernant les effets des mesures et sur les poids relatifs à attribuer à ces effets pour quantifier les jugements des décideurs, mais également parce que pour ces études le soutien des décideurs est souvent essentiel. • 11.2 LE PROBLEME DES ACCIDENTS DE LA ROUTE 11.2.1 i, Identification des problèmes Une partie considérable de la population des pays ayant un taux de motorisation élevé est impliquée chaque année dans des accidents de la circulation. Un taux de 10 % n'est pas inhabituel. Les taux des blessés peuvent facilement dépasser cinq pour mille ha, bitants, et ceux des tués sont susceptibles de.dépasser quinze pour cent mille habitants. Ces chiffres globaux indiquent bien l'ampleur du problème dans son ensemble, mais ils ne permettent pas d'en identifier la nature de manière suffisamment détaillée pour faire ressortir des remèdes éventuels. A cette fin, il est nécessaire de classer les accidents de différentes manières, pour déterminer où et quand surviennent les accidents, 10 et qui sont les personnes impliquées, et pour trouver si certains facteurs ou certains usagers de la route ont une représentation supérieure à la moyenne dans les statistiques d'accidents, compte tenu de leurs taux de présence sur la route et des conditions de la circulation. Le tableau 11.1 donne des exemples de définitions utilisées dans sept pays pour la classification selon les caractéristiques du réseau routier et les donrees d'accidents. La répartition spatiale des accidents pourra être étudiée au moyen d'une classification selon la nature générale de l'environnement (en agglomération ou en rase campagne, par exemple) et selon des caractéristiques plus fines relativement à la route (section courante ou carrefour, classe de route). Etant donné la complexité de l'environnement urbain, il n'est pas surprenant de trouver que bien plus de la moitié des accidents d'un pays se situent en agglomération et plus particulièrement en intersection. L'étude de la répartition temporelle des frequences accidents révèle une correspondance avec les périodes de pointe du trafic et, lorsqu'on les rapporte aux volumes de circulation, avec les conditions climatiques défavorables et l'état de la chaussée. Une classification selon les usagers de la route indique que les occupants des voitures particulières représentent, dans les pays développés, le groupe de victimes le plus important ; une répartition tenant compte également du type de l'environnement fera ressortir toutefois les principaux problèmes rencontrés par les piétons daps les agglomérations. L'étude de l'exposition au risque des divers groupes d'usagers de la route montre que les conducteurs des véhicules à deux roues encourent des risques élevés compte tenu du kilométrage parcouru. Le concept de l'exposition au risque sera examiné ci-après. 11.2.2 Exposition au risque De nombreuses publications représentent le nombre d'accidents comme le produit d'une mesure de l'exposition par le risque ramené à l'unité de cette mesure. Dans le cas de la circulation routière, on utilise le plus couramment le produit du kilométrage parcouru par le taux d'accidents, ou quelquefois par le taux des blessés ou des tués. Un fondement d'une telle formulation résulte du fait que les différences de fréquence d'accidents, aussi bien à l'intérieur d'une classe de route donnée qu'entre classes de routes différentes, sont bien plus grandes que les différences de taux.d'accidents. Il est possible de réduire les fréquences d'accidents soit au moyen des mesures qui font décroître les facteurs de risque sans changer la mobilité, soit au moyen de mesures qui entraînent une diminution de mobilité sans modifier les facteurs de risque. Cette remarque concerne aussi bien la prise des décisions que les études sur l'efficacité des mesures. Il est souvent reconnu que la mobilité des véhicules à moteur devait être réduite pour de multiples raisons, mais aucune tentative sérieuse n'a été prise dans ce sens sur une grande échelle. De telles actions n'ont été entreprises qu'occasionnellement, lorsque la situation locale exigeait, par exemple, une réduction du trafic de transit. Le marché de la mobilité n'est pas encore saturé et il en résulte que l'accroissement annuel de la mobilité est supérieur à celui de la population. Manifestement, l'accroissement de la mobilité représente encore un objectif politique, ou éventuellement un but ppur de nombreux usagers. A noter cependant que les mesures destinées à réduire localement la mobilité sont susceptibles d'entraîner une accélération de sa croissance dans d'autres endroits. ••••• ••••••••• ••• •• ••••• • ••••••«.' •••••••• emmi Les variations de l'exposition au risque et de la mobilité jouent un.rôle également important lors des études sur l'efficacité des mesures de sécurité. Si l'on étudie l'efficacité d'une mesure de sécurité visant à réduire un facteur de risque au moyen d'une étude "avant-après" sur la base des fréquences d'accidents avec un groupe "traité" et un groupe "témoin", il est possible que l'estimation des effets de la mesure soit sous ■ 11 ■•■• ■ ■ ■ ■ ou surestimée si la mobilité ne s'accroît pas à un même rythme dans les deux groupes. Ce type d'erreur peut être systématique si l'accroissement de la mobilité dans le groupe "traité" est affecté par la mesure envisagée. Le seul moyen d'éviter ce genre d'erreur consiste à vérifier si le développement de la mobilité est différent dans les deux groupes. 11.3 IDENTIFICATION ET CLASSIFICATION DES MESURES DE SECURITE 11.3.1 Critères d'identification L'une des étapes importantes du processds de la prise des décisions est celle où l'on doit choisir les mesures à prendre, c'est-à-dire où l'on décide si une mesure donnée doit être identifiée comme une mesure de sécurité routière. Une mesure de sécurité routière peut être définie comme : 0 e a) h) c) d) une une une une mesure visant à améliorer la sécurité, mesuremodifiant la sécurité, mesure améliorant effectivement la sécurité, mesure améliorant principalement la sécurité. Bien que ces diverses définitions se recouvrent en partie, chacune d'entre elles est susceptible de conduire à des ensembles différents de mesures à évaluFr. La nature de ces ensembles dépendra également de la définition même de la sécurité : les nombres et les taux d'accidents et de victimes, la gravité des accidents et des blessures sont des critères courants de l'amélioration de la sécurité. En plus des grandeurs cidessus ou en remplacement de celles-ci, on peut également utiliser les nombres et la gravité des conflits. L'ensemble des mesures choisies pour une évaluation est également déterminé par le critère adopté pour caractériser les impacts de sécurité. 11.3.2 Classification des mesures de sécurité 0 On considère parfois que l'insécurité routière constitue une malà -die qu'il convient de guérir, c'est-à-dire qu'il faut y trouver un remède. En fait, cette situation s'apparente davantage à l'ensemble des maladies dont chacune exige un traitement particulier. Dans un tel cas, il peut être très utile d'établir un système de classification basé sur les divers remèdes. Il existe plusieurs méthodes pour classer les différentes activités dans le domaine de la circulation et de la sécurité. Dans le cadre de la gestion de la circulation, on utilise fréquemment les rubriques suivantes : circulation, sécurité, construction. Cette classification sort du cadre strict d'une politique de sécurité routière. De nombreuses décisions prises par les autorités routières ont cependant une incidence sur la sécurité, ainsi que sur une ou les deux autres rubriques ci-dessus. Les méthodes dont on dispose pour classer les mesures de sécurité sont les suivantes : a) selon la composante du système : usager de la route véhicule route b) selon les administrations responsables de : l'application de la réglementation la formation la technique. 12 Il peut paraître utile d'y ajouter la législation le c) selon les effets attendus réduction des nombres d'accidents, avec les sous-ensembles suivants : réduction de l'exposition au risque réduction du risque réduction des conséquences des accidents, avec les sous-eneembles suivants : réduction de la gravité .des blessures réduction des incapacités permanentes consécutives aux blessures. le La méthode (a) est utile aussi bien pour la prise des décisions que pour les recherches. La méthode (b) s'adresse davantage aux décideurs et la méthode (c) aux chercheurs. Il semble que l'on ait besoin d'un système de classification bidimensionnel pour la prise des décisions et d'un autre pour la recherche, ou encore d'un système à trois dimensions utilisable dans les deux cas. • • 13 tt.= ee." za• e 'rtn. ertg III CRITERES D'EVALUATION DE L'IMPACT DES MESURES DE SECURITE ROUTIERE • 111.1 • • INTRODUCTION Les mesures de sécurité routière peuvent avoir des effets très divers en dehors de ceux prévus sur les accidents et les victimes de ceux-ci. Lors de l'évaluation exhaustive d'un projet, il est important de faire intervenir ces effets qui ne sont pas du ressort du domaine de la sécurité, afin de ne pas surestimer ou sous-estimer ses avantages et ses coûts. Les ordres de priorité des mesures tels qu'ils sont établis par les décideurs se fopdent souvent sur les nombres d'accidents ou de victimes. On admet toutefois g.ans de nombreux pays qu'il existe un besoin de critères quantitatifs plus fins pour évaluer l'impact des mesures de sécurité routière, en partie par suite des restrictions budgétaires et par suite du souhait de s'assurer ultérieurement de leur efficacité. Conjointement avec les critères plus objectifs fondés sur les accidents et les victimes, les chercheurs et les administrateurs emploient un certain nombre de critères intermédiaires et subjectifs dans le processus de prise de décision lorsque les accidents sont peu nombreux. La validation de ces critères intermédiaires et subjectifs par rapport aux accidents pose encore des problèmes. Ce chapitre décrit les divers types de critères et de variables de sécuAté (Section 111.2) et traite du problème de la mesure et des besoins de données à la fin de chaque sous-paragraphe. Les relations entre les diverses variables sont indiquées à la Section 111.3 et la Section 111.4 comprend un aperçu des critères et variables susceptibles d'être mis en oeuvre lors de l'évaluation des effets des mesures de sécurité. 111.2 dl 40 LA MESURE ET LES CRITERES DE SECURITE Lors des évaluations, les critères de sécurité peuvent être utilisés comme base des objectifs de sécurité routière, en effectuant une comparaison de diverses variantes de mesures possibles au moyen d'une analyse coûts-avantages, par exemple. Ces critères peuvent être fondés sur une mesure du risque encouru et de ses conséquences et non pas uniquement sur les nombres d'accidents et de victimes. Le risque est un outil intéressant pour les scientifiques lors des comparaisons internationales. Cependant, on utilise encore les accidents matériels et les victimes dans le processus de prise de décision. Le risque encouru par un usager de la route ou par un groupe d'usagers est défini comme le nombre des accidents ou des victimes, rapporté à l'exposition. Cette -aernière doit, par hypothèse, décrire directement ou indirectement les situations de circulation qui correspondent à celles des accidents. Lorsque l'exposition est donnée, la probabilité d'un accident dépend du risque. Celui-ci décroit si de meilleures dispositions sont prises pour éviter les accidents. 16 .1 Pour mesurer les conséquences en termes de blessures (gravité) on peut retenir le rapport du nombre de blessés par le nombre total des accidents. Les conséquences d'un accident peuvent être très variées allant des blessures bénignes aux cas très graves et elles seront d'autant moins importantes qu'une meilleure préparation à leur réduction aura été faite. L'un des problèmes rencontrés lorsque l'on mesure les effets d'une mè'iure de sécurité résulte de ce que les systèmes d'enregistrement des accidents ont tendance à être basés partiellement sur leurs conséquences. Il en résulte que les accidents n'ayant eu que , des conséquences légères ne seront pas intégrés dans les statistiques ou qu'ils n'y seront pas considérés comme tels. Le Tableau 111.1 indique un exemple de classification à double entrée des mesures et des problèmes de sécurité correspondants. La relation entre les diverses expressions et les accidents ou les victimes est la suivante : • • es.. Nombre d'accidents qpxposition)x(Risque)x[Conséquences des accidents) accident accident Véhicule x km x véhicule x km accident le. Nombre de victimes =(Exposition)x(Risque)x [Conséquences sur les usagers de la route) accident blessés véhicule x km x 2 véhicule x km accidents -0 et: • ' ,i'‘'••• Afin de pouvoir expliciter la relation entre les divers types de critères de sécurité , on distingue les critères "directs", "intermédiaires" et "autres". Les critères directs sont fondés sur les données concernant les accidents et les victimes. Les critères intermédiaires sont fondés sur les facteurs de la chaîne causale qui peuvent être modifiés par les mesures de sécurité. Les "autres" critères de sécurité se rapportent à des facteurs (tels que l'exposition..) qui peuvent influencer les accidents/victimes indépendamment des mesures de sécurité (bien que la modification de ces facteurs soit parfois un objectif d'une mesure de sécurité). Ainsi la crise de l'énergie du début desannées 70 - qui a-coincidé avec la mise en place généralisée de limitation de vitesse - a considérablement influencé l'exposition. La Figure 111.1 indique les relations entre les mesures et les critères de sécurité. Une autre distinction importante doit être faite entre les critères objectifs (nom- I bre d'accidents, par exemple) et subjectifs ("perception du danger", par exemple). Les premiers constituent en général une meilleure base scientifique d'étude. Les mesures de sécurité peuvent avoir d'autres effets que ceux attendus sur les accidents et les victimes et elles sont également susceptibles d'avoir une incidence sur des variables ne ressortissant pas du domaine de la sécurité. L'idéal consisterait à mesurer toutes les variables en liaison directe avec les effets sociaux et économiques d'une mesure de sécurité. Celle-ci et les variables qui lui sont liées jouent un rale crucial lors des études d'évaluation, puisque toutes les mesures de sécurité visent essentiellement ! à réduire la fréquence des accidents et des blessés. Cette rubrique sera dès lors centrée sur ces critères, mais les "accidents et/ou les victimes" peuvent être remplacés par d'autres variables auxquelles on pourra rattacher de manière analogue les variables "intermédiaires" et "autres". 111.2.1 Critères directs de sécurité Les critères directs de sécurité se fondent sur le nombre d'accidents ou de victimes. Toutefois, il n'est pas suffisant de quantifier le problème de la sécurité en comptant simplement le nombre des accidents ou leurs victimes, il faut tenir compte également du facteur de risque. 17 Tableau 111.1 CLASSIFICATION A DOUBLE EITREE DES MESURES • Facteurs contributifs touchés par mesure Caractéristiques de sécurité medi fiées Exposition • Risque • Conséquences d es accidents Usagers de la route DE SECURITE ROUTIERE Véhicules Caractéristique des rues et des routes . Séparation des diverses caté- Variation des distances pargories d'usagers de la route. courues par les véhicules, Variation du nombre de déRéglementation de la cirplacements. culation des véhicules. Planification régionale de la régulation du trafic. Amélioration du réseau dimiruant la longueur des déplacements. Amélioration de l'éducation, de l'informdtion et du comportement des usagers de la route, compte tenu du Code de la Route. Amélioration du réseau de routes, de rues et de la circulation. Limitation des vitesses. Entretien des rues et des routes. Equiperents individuels de protection (ceintures et casques de sécurité). Cours de secourisre, Figure 111.1 Mesures axées sur l'évitement des collisions, Régulateur de vitesse sur les véhicules. Equipement des véhicules (pneus à clous, feux de croisement pendant le jour, etc..). Amélioration de la tolérance aux collisions. Régulation des vitesses des véhicules. i! 'Bords de la route moins agressifs. Bornes d'appel. RELATION ENTRE LES MESURES DE SECURITE ROUTIERE ET DIVERS CRITERES INDICA TEURS SUFUECT1FS POUR LES CRI TERES INTERAE DIAIRES DE SE CURI TE vARIA TI Cm DES CRI TE RES TERMEDIAIRES INDICATEURS OBJECTIFS POuR LES CRITERES DE TE RUE MAIRES DE SECURITE MESURES DE SECuRI TE ROUI I E RE DIRECTEMENT vAR.TION DES CRITERES FINALS ACCIDENTS / VICTImES VARJABON INDE PENDANTE DEC AUTRES . CRITERES 18 - INDICATEURS OBJECTIFS POUR LES CUITEREZ DIRECTS DE REWRITE CRITERES DE IECDR ITZ R DUT IERE e.a5U,ra • Les accidents doivent être distingués selon qu'ils sont considérés comme un problème de santé pour la collectivité ou comme un facteur de risque dans les transports. Les accidents de la circulation dans le cadre du problème de la santé peuvent être mesurés par comptage du nombre des blessés par an et pour 100.000 habitants, appartenant à une classe d'âge donnée. La gravité du problème peut résulter d'un haut niveau d'exposition ou d'un haut niveau de risque. Si on veut réduire cette gravité, il est néceCsaire de faire diminuer soit l'exposition (circulation), soit le niveau de risque. Le niveau de risque encouru sur la route doit être mesuré relativement à la population soumise au risque, par exemple en termes des nombres de victimes par personnes x km ou par personnes x heures passées dans la circulation. Ces mesures permettent de comparer le risque inhérent à la circulation et celui encouru dans le cadre d'autres activités. Il est souvent diffi0/490-reew W1- -r' cile, toutefois, d'utiliser les mesures de l'exposition les plus appropriées, étant donné les lacunes des statistiques relatives au trafic. C'est pour cette raison que l'on introduit des variables de remplacement agrégées comme le nombre de véhicules, les kilomètres de route, les véhicules x km, etc. La question de savoir dans quelle mesure ces variables de remplacement de l'exposition sont effectivement susceptibles de servir de fondement pour les critères de sécurité dépend de la nature des mesures de sécurité envisagées. Le Tableau 111.2 tente de décrire la relation entre les mesures relatives au système véhicule/usager/route, les caractéristiques des accidents de la route et les critères de sécurité routière. Ce tableau ne comprend que les critères objectifs de sécurité. • j • eae., • ■•• • -e Les données sur les nombres d'accidents et/ou de victimes sont essentielles, puisque les mesures de sécurité routière ont précisément pour but d'en réduire l'ampleur. De fait, il est nécessaire de prendre en compte l'ensemble des informations contenues dans les dossiers des accidents. Il est possible également de recueillir et de prendre en compte des données supplémentaires décrivant les sites des accidents, à savoir les caractéristiques géométriques de la route et l'exposition de la circulation (vitesse moyenne, débits de trafic). Il arrive parfois que les données pertinentes sur les accidents soient si peu nombreuses que leur utilité est limitée à court terme ; dans de tels cas, il peut être souhaitable de prendre en compte des variables intermédiaires, comme les conflits de la circulation ou les presqu'accidents (1,2) x • Outre la difficulté inhérente au fait que certains types d'accidents ne sont pas enregistrés, ce qui peut entraîner une possibilité de biais dans lès fichiers d'accidents et de victimes (voir la rubrique IV.2), l'absence générale de données détaillées et précises Sur les déplacements et la circulation soulèvent également un problème important pour les critères directs de sécurité (voir pour tous les critères de sécurité), par exemple la classification des données par catégories d'usagers de la route, selon le type de route, selon l'heure du jour, etc. Il est souhaitable d'encourager le recueil régulier de ces mesures - d'exposition, car elles sont nécessaires pour une estimation appropriée du risque. Il existe un besoin de mise au point ou d'amélioration des systèmes de recueil des données sur la circulation dans les pays Membres, afin de répondre à ces observations. 111.2.2 Critères de sécurité et variables intermédiaires Les critères de sécurité intermédiaires (comme les conflits de la circu- lation (1,2,15)) se fondent sur la variation des variables intermédiaires. On peut considérer que ces indicateurs sont intermédiaires entre les mesures primaires de sécurité et le risque qui en résulte. le Voir liste des références à la fin du Chapitre III. 19 Tableau 111.2 RELATIONS ENTRE IFS MESURES DE SECURITE ROUTIERE, LES DONNEES SUR IFS ACCIDENTS DE LA ROUTE ET I.F.S CRITERES DE SECURITE Mesures visant - sur les accidents Donnes la route d'exposition concernant la circulation Critères directs de sécur it é routière Type d'accident selon la nature des dommages par type de véhicule. Nombre de véhicules par catégorie de route. Composition du trafic par catégorie de route. Nombre et distribution des véhicules selon le type de véhicule, Taux d'accident (acc/vehxkm) par type .de véhicule ou par nature des dommages selon le type de route. leur comportement Manoeuvres ayant entralné un accident (à un ou plusieurs véhicules, collision arrière, etc.) Nombre et distribution des manoeuvres par km de route de chaque catégorie (en section/en intersection). Nombre et distribution des manoeuvres selon le groupe d'usagers ou par million de véhicUles, Taux d'accident selon le type. de manoeuvres, taux de conflits selon le type de manoeuvre par catégorie de route. la catégorie impliquée Voiture/camion/bus 2 roues à moteur Bicyclette Piéton Nombre et distribution des personnes impli.quées par km de route de chaque catégorie (groupe d'âge/élément de circulation). Nombre et distribution des usagers impliqués dans les accidents selon le groupe d'usagers ou par million d'usagers. Taux d'accident par groupe d'usagers. la gravité des accidents Tués Blessés Dégâts matériels Nombre de tués, blessés, dégats matériels par km de route de chaque catégorie. Nombre et distribution des divers types de blessures selon le groupe d'usagers ou par million d'usagers. Taux d'accident selon le type de blessures. la route Localisation et caractéristiques du lieu de l'accident (en section/ en intersection), Nombre et distribution des caractéristiques géométriques par km de route de chaque catégorie. Nombre et distribution des types de véhicule par km de route de chaque catégorie - distances parcourues - vitesses des véhicules Taux d'accidnt selon la catégorie de la route. les autres facteurs Circonstances des accidents - conditions atmosphériques - conditions d'éclairage. Longueur de route avec un éclairage public par km de route de chaque catégorie, . Nombre et distribution des types de véhicules selon la catégorie de route et l'heure. Variation des taux d'ac cidents selon l'heure. le groupe d 'usagers de la route I le véhicule . De fait, il existe une longue chaîne de facteurs entre les décisions au niveau du public et la modification induite du risque personnel. Ces effets sont assez bien connus grâce aux études statistiques et empiriques dans ce domaine. Dans de nombreux cas, toutefois, la quantification de ces mesures semble avoir été faite de manière très grossière. Ces critères peuvent être rapportés aux véhicules (par ex. la proportion des véhicules munis d'un certain élément de sécurité ou les variables décrivant l'état du véhicule), à l'usager de la route (leur état physique, ou la fréquence relative de certaines actions de conduite) et à la route (pourcentage des routes équipées de certains éléments de sécurité). • • Certains de ces critères se fondent sur des variable r non influencés par la mesure de sécurité, mais susceptibles d'évoluer pour d'autres raisons de manière à avoir une incidence sur les variables finales ou intermédiaires. Il peut être utile de les déterminer de manière quantitative afin de rendre l'analyse plus fine. Par exemple, une modification du processus de délivrance des permis de conduire ou d'immatriculation des véhicules est susceptible d'avoir un effet sur la mobilité de quelques groupes d'usagers de la route tandis qu'une variation du coût de fonctionnement des véhicules (taxe routière, coût du carburant ou frais d'entretien) peut entraîner une évolution générale de la mobilité et de la sécurité routière. Le Tableau 111.2 montre que les mesures de sécurité peuvent être orientées vers le véhicule, l'usager de la route (groupes) et la route (et l'environnement). On peut distinguer trois types de mesures concernant les usagers de la route : • Mesures visant à modifier le comportement des usagers Mesures visant certains groupes d'usagers en particulier Mesures relatives à la gravité des accidents impliquant un groupe d'usagers. • ..- ' i009 ‘ Cethell. ote: Les informations concernant le comportement des usagers de la route peuvent être recueillies au moyen d'études de trafic où l'on enregistre les manoeuvres effectuées et les vitesses pratiquées. Il est souhaitable de rassembler également des renseignements sur les effets des réglementations nouvelles et des campagnes de publicité, par exemple en ce qui concerne le port de vêterierts réfléchissants par les piétons ou le fait pour les véhicules de rouler avec leurs feux de route en plein jour. L'usage obliRatoire de la ceinture de sécurité est un exemple d'une mesure visant à réduire les conséquences des accidents, dont l'évaluation appropriée exige des informations quantitatives sur le taux de port des ceintures de sécurité et sur l'attitude du public vis-à-vis du port de celle-ci. Les mesures relatives aux véhicules, comme l'installation d'un nouvel équipement ou l'instauration de contrôles périodiques, peuvent avoir une incidence sur certaines catégories de véhicules munies de certains dispositifs particuliers ou présentant des défauts. Les évaluations exigent des informations sur le nombre et la distribution de ces types de véhicules, rapportés à d'autres groupes de véhicules. Les mesures inhérentes à l'"environnement routier" peuvent être de deux types : le premier vise à agir sur le comportement des usagers de la route ou à les aider (par exemple, installation de panneaux), le second consiste à éliminer simplement le danger (par exemple, rectification d'un virage). Bien que les mesures de ce second type ne reposent pas pour leurs effets sur une modification des comportements, elles sont néanmoins capables d'induire de tels changements. On peut penser que les véhicules auront tendance à rouler plus rapidement si un virage est redressé ou un mauvais revêtement réparé D'un autre côté,les mesures du premier type sont susceptibles d'agir sur la distribution _ fondamentale des risques encourus sur_ la route ; l'installation d'un panneau pourra créer un point dangereux s'il est placé mal à propos. Selon le sens qui lui est donné dans ce. Contexte, le comportement des usagers de la route peut englober le débit et la distribu tion de la circulation qui pourront être modifiés notablement si de nouvelles routes sont construites ou par une limitation des accès sur les routes déjà en service. Il est plus facile et plus rapide d'obtenir en grandes quantités des informations relatives à la plupart de ces variables intermédiaires, qu'en ce qui concerne les accidents et les victimes. Elles sont donc utiles dans la mesure où ce sont des indicateurs plus rapidement accessibles de l'efficacité d'une mesure. Les données relatives aux variables intermédiaires peuvent servir également pour expliquer les raisons des évolutions observées dans le cas des variables directes. Certains autres paramètres sont tout à fait indépendants de la mesure de sécurité, mais leur variation est susceptible d'avoir une incidence sur les variables directes et intermédiaires. Comme cela a déjà été indiqué, la bonne connaissance des données quantitatives à cet égard peut être utile pour rendre une analyse plus fine. A titre d'exemple, on peut citer le nombre de conducteurs reçus au permis de conduire (ou de véhicules immatriculés), après application d'une nouvelle méthode fondée sur les tendances des coûts de fonctionnement des véhicules ("crise de l'énergie"). Lors des analyses sur les accidents, les conditions atmosphéffiiques et d'éclairement sont des exemples de variables "perturbatrices" pour lesquelles il faut disposer d'informations afin d'éliminer leurs effets au cours de l'évaluation. Le recueil d'in formations sur lesfluctuations de telles variables n'est pas forcément nécessaire si l'étude peut être conçue avec des "témoins" dont on peut penser qu'ils subissent la même influence de ces variables que les sujets "traités". 111.2.3 Autres critères de sécurité (y compris ceux qui sont subjectifs) En plus des critères objectifs fondés sur les accidents et les victimes, les chercheurs et les décideurs s'intéressent davantage actuellement aux critères subjectifs dans le processus de prise de décision. Les critères subjectifs de sécurité sont basés sur les opinions et la perception des risques des usagers de la route, face aux mesures de sécurité. Les usagers ont des opinions très variables en ce qui concerne la nécessité et l'efficacité des mesures de sécurité. On peut considérer que ces divers degrés d'acceptation des mesures constituent des critères subjectifs de sécurité susceptibles de jouer un rôle très important lors de la formulation des politiques de sécurité routière. Les chercheurs souhaitent fortement recueillir davantage d'informations quantitatives en ce qui concerne l'opinion des usagers de la route. Comme exemples de ces critères on peut citer l'étendue des connaissances sur les résultats de certaines campagnes de sécurité et les changements observables d'attitudes vis-à-vis des mesures de sécurité. Pour les variables associées aux critères subjectifs de sécurité routière, il s'agit d'effectuer la mesure des opinions et de la perception du risque des usagers. On peut recueillir les données à propos de ces opinions au moyen d'enquêtes sur route ou à domicile. L'échantillon des usagers de la route doit êtreimportant, étant donné la cliver. sité notable des opinions parmi ceux-ci. Une autre . difficulté est inhérente lau fait que le groupe cible est souvent peu important. . Les opinions observées par les associations concernées jouent un rôle considérable lors du processus des prises de décision. Il est très difficile, toutefois, d'obtenir une quantification de ces variables. 22 111.3 RELATIONS ENTRE LES ACCIDENTS ET LES VARIABLES L'utilisation des variables intermédiaires comme indicateurs principaux de l'efficacité d'une mesure suppose qu'il existe une corrélation étroite entre celles-ci et les fréquences des accidents ou des victimes. La validité de ces relations est naturellement différente d'une variable à l'autre. Dans un petit nombre de cas, il existe des >relations fonctionnelles bien établies qui permettent une transcription directe des variations de la variable intermédiaire, en termes de gains de sécurité. 111.3.1 Accidents et variables intermédiaires Des preuves d'un lien entre certaines variables intermédiaires et le risque d'accident proviennent d'études comparatives détaillées comportant des échantillons assortis d'usagers de la route ou de véhicules impliqués ou non dans un accident. Lorsque les . deux échantillons sont bien appariés eu égard à certains facteurs susceptibles d'introduire des distorsions (comme l'âge, le sexe, l'heure du jour et le lieu d'échantillonnage), on peut alors obtenir une estimation fiable de la relation avec le facteur étudié. L'étude de Borkenstein et al (3) sur le taux d'alcoolémie dans le sang (et huit autres facteurs) est peut-être la mieux réussie dans le genre : on s'est efforcé de recueillir avec beaucoup de soin un échantillon témoin ayant des caractéristiques analogues à celles desEaccidentés. L'analyse de ces données a mis en évidence une relation fonctionnelle entre le risque d'accident et le taux d'alcool dans le sang (T.A.S.) ; il apparaît ainsi que le risque d'accident s'accroît nettement lorsque le T.A.S. est supérieur à 0,5 g/litre et qu'il augmente très fortement si le T.A.S. est au-dessus de 0,8 g/l. (Une analyse effectuée ultérieurement par Allsop (4) a montré que cette relation dépendait également de l'âge et de l'expérience vis-à-vis de l'alcool). Une étude analogue sur le T.A.S. et le risque d'accident a été effectuée en Norvège par Christensen, Fosser et Glad (5) : leur échantillon témoin et le groupe "traité" n'ont pas été assortis aussi bien en ce qui concerne l'heure du jour et le lieu, et cela peut expliquer en partie les différences très impoAantes observées entre les T.A.S. des personnes accidentées et ceux de l'échantillon témoin. Kallberg (6) a mis en oeuvre une technique analogue lors d'une étude exploratoire sur l'âge, l'expérience des conducteurs et certaines caractéristiques des véhicules comme le type, l'ancienneté et la couleur. De même que pour (5), il ne semble pas que les échantillons des conducteurs et des véhicules accidentés et ceux du groupe témoin aient été assortis au plan de l'heure et du lieu. Une stratification convenable des données lors de l'analyse suffira souvent à résoudre ces problèmes, même si les données recueillies ne sont pas bien appariées. Les études exploratoires comme celle-ci visent généralement à obtenir des indications générales en vue d'identifier les facteurs jouant un râle important dans la génese des accidents et non pas à estimer de manière précise la relation entre ces facteurs et le risque d'accident. Il arrive, néanmoins, que des travaux de ce genre soient parfois les seuls fondements de certaines relations. Dans le domaine de la sécurité secondaire (réduction du risque de blessure, l'accident ayant eu lieu), de nombreuses études ont été consacrées à la protection des occupants des voitures, particulièrement à l'efficacité des ceintures de sécurité. Hobbs (7) a étudié les blessures reçues par des personnes portant ou non la ceinture, impliquées dans un certain nombre d'accidents dont l'une au moins des victimes a été admise à l'hôpital. On a estimé sur cette base que le port de la ceinture permettait de réduire le risque de blessure grave de 45 - % environ. Bien entendu, une telle étude n'est pas exhaustive du fait de l'omission des accidents sans victime admise à l'hôpital, mais cette restriction n'entraînera vraisemblablement que des biais pour estimer les 'réductions des nombres de blessés légers plutôt que celles de blessés graves. Une relation entre les taux de port de la 23 1 • ceinture et le nombre des victimes sera mieux prouvée si elle se fonde sur une étude des événements consécutifs à un changement de la législation concernant le port de la ceinture, lorsqu'on a observé un accroissement important du taux de port de la ceinture ayant coincidé avec une réduction de la fréquence des blessés (particulièrement des blessés graves). Ces études a posteriori sur les mesures elles-mêmes sont souvent le meilleur moyen de prouver ces relations, sous•Mmemagraw réserve que l'on ait tenu compte à ;a fois des m... 17•••• variables intermédiaires et des accidents. Cela a souvent été le cas lors des évaluations des limitations de vitesses, qui ont mis en évidence une forte corrélation entre les vitesses des véhicules (particulièrement celles situées dans la partie supérieure de la distribution des vitesses) et le risque d'accident. Scott (8) a indiqué le résultat suivant lors d'un tour d'horizon sur la question : lorsque la limitation de vitesse a provoqué un changement de celles-ci, il en est résulté normalement un changement dans la fréquence des accidents ; par contre lorsque la mesure n'a provoqué aucune amélioration apparente de la ...écurite, une etude des vitesses révèle en général qu'elles n'ont pas été modifiées. De manière générale, la relation entre le risque d'accident et certains aspects plus détaillés du comportement des usagers de la route n'a pas encore été établie. 1■ • ■ ■ 111.3.2 Accidents et conflits Les recherches sur une relation entre accidents et conflits sent délicates vu la difficulté de mesurer un conflit. Les chercheurs de différents pays se sont mis d'accord pour une définition du terme "conflits de trafic" x ou "presqu'accidents", mais leurs moyens pour identifier un conflit (instructions données aux observateurs sur le terrain, autres moyens de mesures) varient d'un pays à l'autre. Il en est de même pour la classification' de pes de conflits, notamment en ce qui concerne leur degré de gravité. Un autre aspect concerne la question à savoir si le conflit ne reflète pas une mesure de l'exposition, plutôt qu'une mesure d'une fréquence d'accidents de tel ou tel type (corporel, matériel). Les résultats obtenus par certains chercheurs ne sont donc pas généralisables. Older et Spicer (2) indiquent qu'en rase campagne seuls les ebnflits graves (ceux impliquant un "freinage violent ou de S manoeuvres d'évitement") sont bien corrélés avec les accidents ; il semble que les conflits légers dépendent davantage de la densité de la circulation. En France aucune corrélation n'a pu être trouvée en rase campagne. Aux carrefours urbains, le rapprochement entre accidents corporels et conflits a montré que la probabilité d'accident varie avec le type de conflit. Dans ce contexte il convient de noter que les conflits sont beaucoup moins nombreux en rase campagne et que l'application de la méthode, encore expérimentale, est alors beaucoup moins envisageable en règle générale. 111.3.3 Accidents et autres variables Le meilleur moyen de neutraliser les "autres variables, qui ne sont pas censées être touchées par une mesure de sécurité, mais qui sont néanmoins susceptibles d'évoluer et d'avoir une incidence sur les fréquences d'accidents, consiste à choisir un groupe "témoin" convenable. (Voir Chapitre IV). Lorsque cela est impossible, la question de savoir dans quelle mesure on peut pallier leur influence perturbatrice, est liée à la plus ou moins bonne connaissance de leur relation avec le risque d'accident et à la lisponibilité de données à leur sujet couvrant la période d'étude. x Un conflit de trafic est une situation décelable dans laquelle deux ou plusieurs usagers de la route s'approchent l'un à l'autre, tant dans l'espace que le temps, dans une telle mesure qu'une collision est imminente si les mouvements des usagers restent inchangés. 24 1 1 y, • Le débit de circulation est peut-être la plus importante des variables de ce type, en ce sens que c'est celle dont il faut tenir compte le plus fréquemment. (Dans ,certains cas, elle peut être une variable intermédiaire dont on s'attend qu'elle subisse les effets de la mesure, mais il s'agit le plus souvent d'une variable "perturbatrice" et c'est bien le sens utilisé ici). Des recherches extensives ont été entreprises,à cet égard, mais il n'existe toujours pas de relation fiable et solide entre le débit de circulation et la fréquence des accidents. L'hypothèse la plus fréquemment admise par les chercheurs souhaitant graduer leurs données d'accidents en fonction des variations du trafic est que la fréquence des accidents est directement proportionnelle au débit de la circulation. De nombreux travaux ont montré que cette hypothèse est trop simpliste ; même des considérations purement théoriques (9) montrent qu'elle est peu vraisemblable. Kihlerg et Tharp (10) ont établi que la fréquence des accidents à un seul véhicule est proportionnelle à une puissance inférieure à un du débit de circulation et que le nombre des accidents impliquant plusieurs véhicules est proportionnel à une puissance comprise entre un et deux du débit de circulation. Néanmoins, une relation linéaire (ne passant pas nécessairement par l'origine) entre les fréquences d'accidents et le volume du trafic peut très bien être admissible sur de petits domaines de variation de celui-ci. Lors des études concernant certaines situations de circulation particulières, il est souvent nécessaire d'utiliser un paramètre plus fin que le débit total pour décrire le trafic. Par exemple, on a pu établir une relation entre le nombre des accidents survenus dans un carrefour (11,12) et la moyenne géométrique des flux de trafic en conflit. Les variations climatiques peuvent également jouer un rale important. Coding (13) a indiqué que pendant les périodes de pluie et sur route mouillée le risque, d'accident augmentait d'environ 50 %. Au Royaume-Uni, l'incidence de la neige et du verglas est encore plus importante, mais ces phénomènes ont un effet moins important pour expliquer les variations à long terme (par exemple annuelles) des fréquences des accidents, étant donné leur caractère relativement rare. Le récent rapport du Groupe de Recherche Routière de l'OCDE sur la sécurité routière de nuit a établi, sur la base des données fournies par les pays Membres, que les effets combinés de l'obscurité et de chaussées mouillées sont particulièrement dangereux (14). 511, • • • 111.4 • le PO' RESUME Il est nécessaire de recueillir des données quantitatives sur les effets des mesures de sécurité routière. Elles devront être enregistrées de manière homogène et continue, afin de permettre aux chercheurs et aux administrateurs d'évaluer ces effets de manière plus fine. Des critères et variables "intermédiaires" et "autres" sont utilisés de plus en plus souvent pour décrire les effets des mesures de sécurité, étant donné que les données sur les accidents sont parfois assez rares et qu'on a besoin de résultats rapides. Très peu de variables intermédiaires ayant été corrélées de manière fonctionnelle avec les fréquences d'accidents, les études analysant seulement de telles variables ne peuvent pas quantifier de manière fiable les avantages pour la sécurité résult4.nt d'une mesure. Cela ne signifie pas, bien entendu, que ces travaux sont sans intérêt, mais qu'il vaut mieux les considérer comme des études "intermédiaires". Il est souhaitable d'entreprendre de nouveaux travaux dans ce domaine. Un autre point important est que l'on peut rarement transposer d'un lieu à un autre les preuves d'une relation établies au niveau local, étant donné la variabilité des conditions e r de conduite, de la législation et du comportement des usagers de la route d'un pays à un autre, qui est susceptible de faire modifier ces relations. 25 LISTE DES REFERENCES PERKINS, S.R., "GMR traffic conflicts technique - procedures manual", General Motors Research Publication 895, Detroit, 1969. OLDER, S.J. et B.R. SPICER, "Traffic conflicts - a development in accident research", Human Factors 18 (4), 335-350, 1976. BORKENSTEIN, R.F., R.F. CROWTHER, R.P. SCHUMATE, W B. ZIEL et R. ZYLMAN, "The role of the drinking driver in traffic accidents", Indiana University, Department of Police Administration, 1964. ALLSOP, R.E., "Alcohol and road accidents", Road Research Laboratory Report LR6, Crowthorne, 1966. CHRISTENSEN, P., S. FOSSER et A. GLAD, "Drunken driving in Norway", Institute of Transport Economics, Oslo, Mai 1978. KALLBERG, V.P., "Relation of the driver's experience and the vehicle qualities to the accident risk in fatal accidents", Technical Research Centre of Finland, Road and Traffic Laboratory, Report 40, Espoo 1978. HOBBS, C.A., "The effectiveness of seat-belts in reducing injuries to car occupants", Transport and Road Research Laboratory Report LR 811, Crowthorne 1978. SCOTT, P.P., "Speed Limits and Road Accidents", 'TRAFFEX 77' Traffic Engfneering and Road Safety Conference, Stoneleigh, Warwickshire, Avril 1977. SMEED, R.J., "Some statistical aspects of road safety research", Journal of the Royal Statistical Society, Series A, 112 (1), 1-34, 1949. *10. KIHLBERG, J.K. et K.J. THARP, "Accident rate as related to design elements of rural highways", Highway Research Board Report 47, Washington D.C., 1978. COLGATE, M.G. ét J.C. TANNER, "Accidents at rural three-way junctions", Road Research Laboratory Report LR 87, Crowthorne 1967. HAKKERT, A.S. et D. MAHALEL, "Estimating the number of accidents at intersections from a knowledge of the traffic flows on the approaches", Accident Analysis °Al Prevention 10, 69-79, 1978. CODLING, P.J., "Weather and Road Accidents. Climatic Resources and Economic Activity", Newton Abbot, (David and Charles Holdings), pp 205-222, 1974. OCDE, Recherche Routière, "Sécurité routière de nuit", OCDE, 1980. OCDE, Recherche Routière, "Points dangereux : identification et élimination", OCDE, 1976. 26 , • IV METHODES POUR DETERMINER L'EFFICACITE DES MESURES DE SECURITE ROUTIERE IY.1 INTRODUCTION IV.1.1 Objectifs de ce chapitre Tarrants et Veigel (1) x donnent des recommandations très détaillées sur l'évaluation d'un programme de sécurité routière ; celles-ci concernent notamment le choix des mesures justifiant une étude quantitative approfondie (on estime que certaines mesures ne méritent pas une telle dépense), les divers niveaux de l'évaluation (à partir d'un avis éclairé) et la présentation des résultats. L'objectif du présent chapitre est plus étroit. Le point de dépasera l'action de sécurité dont il faut évaluer les résultats de manière quantitative. On traitera ensuite essentiellement des plans d'étude et des processus d'estimation susceptibles d'être adoptés. Les sections suivantes de ce chapitre seront organisées comme suit : la rubrique IV.2 décrit quelques problèmes auxquels on peut se trouver confronté lors du recueil ' des diverses données ; les plans d'études pouvant être adoptés sont décrits à la section ; enfin, la section IV.4 traite des méthodes d'analyse. Il y a lieu de noter que les pas cités ne sont que des exemole?; en aucune façon, ils ne constituent une bibliographie sur le sujet. - 0 rom on Yn o 0 1976. • • • IV.1.2 Identification des variables concernées Une analyse concluante des programmes d'action en matière de sécurité routière peut rencontrer de nombreux obstacles (2) ; en particulier, il est nécessaire de souligner la nécessité d'effectuer des mesures quantitatives de l'efficacité car on a souvent tendance à substituer l'opinion des experts à une évaluation appropriée. Dans l'évaluation quantitative, la première étape est d'identifier tous les effets possibles des mesures de sécurité. Un remède peut avoir de nombreux autres effets 'que ceux souhaités sur les accidents et pour les victimes ; par exemple, les temps de parcours et les coûts de déplacement peuvent être influencés de manière positive par la construction de nouvelles routes ou de manière négative par des mesures qui réduiraient la mobilité sur les routes existantes. (Réciproquement, des mesures qui n'auraient pas été Prises à l'origine pour améliorer la sécurité peuvent apparaître néanmoins bénéfiques pour celle-ci). Si on désire estimer le bénéfice économique global d'un programme, tous ses effets doivent être étudiés. Ceci sera souvent une tâche gigantesque et l'anaàyste peut se contenter d'une analyse des bénéfices sur le plan de la sécurité, complétée si possible par ses principaux effets secondaires et il prendra simplement note de l'existence possible d'autres effets. Un exemple'U'évaluation globale" provient des Etats-Unis où l'Interstate Highway System fournit des avantages importants et mesurables de sécurité, mais qui ne suffisent pas à contrebalancer les coûts du système. x Voir la liste des références à la fin de ce Chapitre. 27 • • • • • Alors que ce chapitre porte sur les méthodes pour déterminer l'efficacité des mesures en termes de variables liées à l'évaluation de la sécurité (accidents, victimes et indicateurs intermédiaires de sécurité), de nombreuses méthodes pourraient être utilisées directement pour évaluer l'impact sur, n'importe quelle variable pertinente : il n'existe pas de réelles différences de principe, seul le type de données est différent, ce qui peut entraîner des méthodes d'analyse modifiées (voir section 4 de ce chapitre). Après avoir identifié les effets, on peut décider des seules variables particulières à mesurer. Comme il est décrit au Chapitre III, une mesure peut influencer les accidents et les victimes par ses effets sur une succession de variables intermédiaires et d'autres variables peuvent avoir un effet "parasite" si elles ne sont pas "contrôlées" dans l'étude envisagée (comme décrit plus loin dans ce chapitre). Le contexte général dans lequel les actions sont effectuées devrait déterminer le choix des variables à mesurer. Il peut être utile de classer les remèdes en fonction des points sur lesquels ils peuvent avoir une influence : (a) exposition au risque (ex. séparation des catégories d'usagers de la route), (b) risque pour une exposition inchangée (ex. la plupart des campagnes d'information, amélioration du système de freinage des véhicules, rectification des virages) ; (c) conséquences d'un accident - "accident" dans ce contexte n'implique pas nécessairement des blessures ou des dommages personnels, mais peut être simplement "une sortie de route" (ex.législation sur les ceintures de sécurité, rembourrage intérieur des véhicules, suppression des obstacles latéraux).- C'est une dimension supplémentaire de classification, s'ajoutant à celle décrivant les mesures concernant les usagers de la route, les véhicules ou l'environnement de la route. Il est à noter aue dans le cas (a) l'exposition est une variable intermédiaire sur laquelle l'action de sécurité a une influence et il serait utile de recueillir des données sur cette exposition. D'autre part, dans les cas (b) et (c), l'exposition n'est pas supposée varier a cause du remède mais seulement en tant que variable "parasite". Si elle ne peut pas être "contrôlée" par un plan d'étude elle doit faire l'objet d'observations afin de permettre que 1 on puisse prendre en compte éventuellement les effets de sa variation. IV.1.3 Populations et échantillons Deux questions peuvent se poser : Pourquoi de toutes façons souhaitons-nous utiliser des études structurées d'évaluation et des procédures de déduction ? Les résultats ne "parlent-ils pas d'eux-mêmes ?". La réponse à cette deuxième question est : C'est possible, mais seulement dans la mesure où ils s'appliquent aux cas particuliers étudiés. Le problème est de déduire des règles générales à partir _d'un certain-nombre de cas particuliers qui peuvent s'appliquer plus largement. Dans ce but il peut être utile de garder présents à l'esprit les concepts ci-après : population - ensemble des individus possibles auxquels une action peut s'appliquer ; ou toutes les valeurs possibles d'une variable qui pourrait résulter d'une telle application ; échantillon - un groupe d'individus sur lesquels peuvent se fonder des jugements d'efficacité ; individu - "cas" individuel ou "sujet" donnant une valeur de chaque variable à étudier. • Naturellement, les analystes souhaitent que leurs échantillons fournissent des informations fiables et représentatives sur les populations à considérer. C'est pour eette- raison qu'une bonne conception de l'étude revêt de l'importance. 28 se' el... 4m. IV.1.4 Interaction entre les mesures Il est possible que deux (ou plusieurs) actions de sécurité aient des interactions, par le fait qu'elles pourraient être appliquées simultanément dans quelques cas et que leurs effets cumulés ne pourraient pas forcément être la somme de leurs effets individuels. La plus grande difficulté rencontrée pour analyser l'interaction de ;es effets est probablement de reconnaître la possibilité de son existence ! Une fois ceci admis, on peut alors étudier cette interaction sans changer grand chose dans le principe à ce qui est expliqué dans les autres sections de ce chapitre. Toutefois, le volume des données nécessaires peut augmenter, souvent au delà d'un niveau acceptable dans la pratique. IV.2 PROBLEMES DE MESURE • • • IV.2.1 Accidents et victimes Dans la plupart des pays, la principale source des données sur les accidents et les victimes de ceux-ci est le fichier des rapports de police. Bien entendu, tous les accidents ne sont pas enregistrés et il en résulte que l'information fournie aux chercheurs ne couvre qu'une partie des accidents. Plusieurs enquêtes ont été réalisées pour estimer la proportion des accidents connus d'après le processus normal de recueil et également pour établir des recommandations afin d'améliorer la situation. Roosmark et Fraki (3) ont trouvé que 30 à 40 % des accidents Corporels et 85 % des accidents matériels étaient restés inconnus de la police et ces proportions étaient légèrement plus élevées en rase campagne que dans les villes. Cette indication selon laquelle les accidents des statistiques officielles ne sont pas représentatifs du total réel constitue, dans le cas de nombreuses études, un aspect plus préoccupant que la notification partielle de l'ensemble de ces accidents. Ce biais a été montré de manière très nette par Grattan et Keigan (4) lors d'une étude sur les victimes d'accidents de la route admises à l'hôpital, qui établit que la prceportion des victimes dont la police n'avait pas eu connaissance dépendait beaucoup de la catégorie des usagers de la route ; les accidents impliquant des cyclistes étaient particulièrement sous-représentés dans les fichiers de la police : moins de 50 % d'entre eux y étaient indiqués. Bien entendu, le taux de notification augmentait avec la gravité des blessures subies. Certains ont proposé d'utiliser les fichiers des compagnies d'assurances comme source complémentaire. Kallberg (5) a trouvé que seulement 30 à 40 % des accidents (y compris les accidents matériels) avaient été enregistrés à l'Office Central des Statistiques de Finlande, alors que les compagnies d'assurances avaient eu connaissance de 70 à 80 %. • Il est improbable que le taux de déclaration des accidents aux instances officielles soit le même dans tous les pays, étant donné que les législations sont très variables à l'égard du recueil des données sur les accidents d'un pays à l'autre. Cette situation aura une incidence plus ou moins importante sur l'interprétation des résultats des études de sécurité sselon le type de celles-ci. Dans de nombreux cas, des travaux viAnt à une comparaison des accidents en divers lieux et à des heures différentes ne peuvent ieet.5 être entrepris qu'avec l'hypothèse que le taux de déclaration des accidents n'ehtraine aucun biais dans les comparaisons. L'analyse est susceptible de devenir moins fine si le nombre des accidents connus est trop faible. ,70; tierweib 29 EDS iregtimume . unemavnesa. e3 riéCC. / . IV.2.2 Variables intermédiaires et autres variables L'une des principales difficultés rencontrées lors de l'étude de ces varia- , bles dans les études avant et après est que souvent il n'existe aucune information disponible pour la période "avant". Les variables les plus utiles sont celles qui donnent des informations sur 1 la circulation, par ex.volume du trafic, densité et vitesses. Ces informations peuvent être utilisées comme données de contrôle si la. situation du trafic a changé entre la période "avant" et "après". Il existe une manière plus directe d'utiliser les informations sur le trafic, c'est de créer des données d'exposition pour comparer les situations de risque avant et après l'application d'une mesure. Le besoin de données d'exposition est évident étant donné les variations dans la circulation entre les différentes périodes de temps et/ou les diverses zones ou sections de routes lorsqu'il n'est pas possible d'effectuer des mesures avec contrôle. Les données d'exposition les plus couramment citées sont les véhicules-km et les personnes-km. Dans de nombreux pays, des systèmes de comptage du trafic sont utilisés ou envisagés pour estimer la répartition des débits dans le temps et dans l'espace (43). De nombreux pays essaient également de mettre au point des systèmes de données sur la circulation utilisant différentes méthodes pour obtenir des informations sur l'exposition pour les divers groupes d'usagers : par exemple données d'exposition pour les, conducteurs en fonction de l'âge et du sexe, et aussi pour les usagers de la route vulnérables (piétons, cyclistes et conducteurs de cyclomoteurs). Les informations sur les groupes non protégés sont souvent recueillies par interviews (43,44). Ce type d'investigation est très important pour la sécurité de la circulation bien que, dans certains cas, les informations correspondantes (par ex. renseignements sur les motifs de déplacement) ne soient pas disponibles pour les données d'accidents (45). Il est nécessaire de disposer de données sur l'exposition pour les calculs de risques lors de l'estimation définitive de la sécurité routière. Il est donc très intéressant d'avoir des systèmes de recueil plus ou moins continus pour contrôaer les modifications dlexposition des différentes Catégories de véhicules et groupes d'usagers de la route car les mesures de sécurité concernent souvent plus spécialement des catégories de véhicules ou d'usagers particuliers. Il apparaît toutefois qu'aucun pays n'a un système de recueil des données d'exposition continues et complètes et l'absence d'un tel système reste un obstacle majeur à l'identification des problèmes et à l'évaluation des programmes de sécurité. Parmi les autres variables, les informations météorologiques et les conditions d'éclairement sont particulièrement intéressantes, car il est possible d'obtenir celles-ci indépendamment de la période d'application d'une telle mesure. Il est également possible de relier ces informations aux débits de circulation pour différentes conditions de temps et d'éclairement (en utilisant les données d'un système de comptage du trafic) et de comparer les taux d'accidents dans ces diverses conditions. Si un système de base de recueil des données du trafic existe, il est toujours possible de compléter les données disponibles par des observations supplémentaires et donc d'évaluer d'autres variables intermédiaires, telles que les personnes-km pour les conducteurs et passagers avec ou sans ceinture de sécurité, ou les personnes-km pour les conducteurs de cyclomoteurs avec ou sans casque de protection. D'autres mathodes pour obtenir ces informations comprendraient des études séparées sur le pourcentage de conducteurs attachant leurs ceintures ou de conducteurs de cyclomoteurs portant un casque de protection. De telles études sont toutefois limitées en ce qui concerne la possibilité d'estimer les taux d'accidents. li e De nombreuses variables parmi les plus détaillées, particulièrement celles décrivant le comportement de l'usager de la route, sont difficiles à mesurer en dehors du laboratoire. Cependant, lorsque ces variables ne sont pas étudiées sur le terrain, on peut évidemment douter de leur pertinence dans des conditions réelles de circulation étant donné que certains aspects liés à l'espace routier et leurs effets ont été neutralisés. Le problème des faibles fréquences d'accidents a des implications'sur la structure de l'étude, qui seront examinées à la section 3. C'est la principale raison pour considérer le concept de conflits. Ceux-ci présentent leurs propres difficultés particulièrement en ce qui concerne leur définition qui devrait être formulée pour que des observateurs différents puissent produire des comptages similaires, et le nombre du personnel nécessaire pour effectuer des observations de grande envergure. IV.2.3 Fiabilité des données La détermination de la fiabilité des données est une tâche particulièrement importante lorsque l'analyse réunit des informations d'origines diverses. Par exemple„ plusieurs études sur les accidents ont été utilisées pour évaluer les marquages de rive sur les chaussées. Certaines études portent sur de très petits échantillons d'accidents ; d'autres ne comportent pas de groupe témoin ou présentent divers défauts. Deux d'entre elles (6,7) ont employé toutefois une technique avant-après et des groupes témoins choisis — — au hasard et leurs échantillons ont des effectifs suffisants au plan statistique. Il est bien évident que ces derniers travaux devraient se voir attribuer un poids plus important lors d'un tour d'horizon comparatif et l'élaboration des conclusions globales. On peut utiliser une méthode consistant à mettre en oeuvre l'ensemble des études et des informations connues et de leur assigner une note individuelle ou par groupe, selon la fiabilité des données de base et du plan d'étude. Par exemple, Solomon et al (8) ont proposé le schéma suivant : Fiabilité des travaux Note 10 30 50 70 90 Aucun support en terme de données Données médiocres, études assez mal réalisées ou couvrant un domaine d'intérêt très restreint. Des jugements techniques ; quelques informations explicatives ou données d'assez bonne qualité. Données de bonne qualité ; étude présentant quelques défauts et/ou domaine d'intérêt restreint. Données excellentes ; étude bien conduite et bien contrôlée ; domaine d'intérêt étendu. IV.3 PLANS D'ETUDE Les plans décrits dans cette section sont présentés par ordre de fiabilité générale décroissante. Cette hiérarchie n'est pas rigide : il est possible qu'une étude avant-après avec un groupe témoin mal assorti soit moins fiable qu'une étude comparative bien construite, portant sur deux groupes de sites, dont les uns possèdent une caractéristique donnée et les autres sont des témoins. Une telle étude avant-après sera même asseZ r dangereuse, car elle risque de donner, à tort, une impression de fiabilité. 31 9 • • Les quatre premiers types de conception d'études décrits ici concernent tous la mise (par exemen oeuvre d'une mesure de sécurité et l'observation d'un critère de réponse ple la fréquence des accidents) indiquant le changement obtenu. Dans la cinquième approche, on étudie la corrélation du ou des critères de jugement choisis avec la ou les variables décrivant les divers niveaux de "traitement" possibles lorsque les deux varient dans le cadre d'un échantillon de sujets existant (ex. les fréquences d'accidents et les débits de trafic peuvent être étudiés puisqu'ils varient dans le temps et dans l'espace, les "causes et effets" possibles étant déduits de la corrélation). Les études des effets des actions prises impliquent une comparaison entre l'évolution consécutive à une mesure et la variation prévisible en l'absence de celle-ci. Cette nécessité d'estimer de manière fiable une réponse "attendue" constitue la principale difficulté , lors de la conception et de l'analyse des études de ce type et c'est pour cette raison que l'on a élaboré certaines recommandations, comme indiqué ci-après. Il y a lieu de souligner que le texte ci-après n'est qu'un canevas. Des documents complets concernant des plans expérimentaux (ex Davies (9)) et des plans d'enquêtes (ex Moser et Kalton (10)) sont disponibles. Quand l'opinion exprimée sera une variable décrivant la réponse à l'action prise (par exemple l'estimation des "impressions de sécurité" ou des connaissances en matière de sécurité routière), alors la conception du questionnaire est importante si les réponses ne sont pas ambigües, biaisées ou vagues. De nombreux ouvrages sur la structuration des enquêtes donnent aussi des conseils sur ce sujet, et on ne trouvera ici aucun détail supplémentaire car ce problème est assez spécialisé. Chacune des sous-sections ci-après est présentée selon le même cadre : le paragraphe d'introduction décrit l'étude, avec quelques variations et perfectionnements possibles ; vient ensuite une brève description des avantages et inconvénients ; enfin, un ou deux exemples sont décrits avec quelque détail (tous les exemples proviennent de rapports publiés, afin de permettre au lecteur d'obtenir des informations complémentaires s'il ne désire). IV.3.1 Expérimentations elanifiées En bref, elles consistent à choisir un échantillon dans la population étudiée (jeunes cyclistes, véhicules d'un type particulier, sites routiers avec certaines caractéristiques, etc.), à affecter les sujets de manière aléatoire" à l'un ou l'autre des deux groupes et à mettre en oeuvre le "traitement" (mesure de sécurité) sur l'un d'entre eux en gardant l'autre comme témoin''. La comparaison des réactions mesurées dans les groupes expérimentaux et témoins permet de quantifier les effets du traitement, en admettant que la réaction des groupes expérimentaux aurait été analogue à celle des groupes témoins s'ils n'avaient reçu aucun traitement. Ce plan peut être amélioré de plusieurs manières. En particulier, il peut être souhaitable de répartir les sujets d'un échantillon hétérogène en plusieurs sousgroupes homogènes (en "strates" selon la terminologie courante) et de mettre en oeuvre alors seulement le processus ci-dessus de sélection aléatoire à l'intérieur de chaque strates. • x : Variable expliquée : une variable vraisemblablement influencée par le traitement, et mesurée pour obtenir une indication de l'efficacité de celui-ci. xx : Affectation aléatoire : affectation des unités statistiques à des groupes (voir IV.1.3 c) ou des traitements de groupes d'unités d'une manière ne dépendant pas des caractéristiques de ces unités. xxx : Il est facile d'étendre cette méthode et de constituer n+1 groupes, dont n recevront n niveaux du traitement et le (n+1) ème restant le témoin. 32 • '4' I PHASE IV- CONTROLE DU PROGRAMME PHASE I - IDENTIFICATION DES LIEUX DANGEREUX (DEPART DONNEES DE BASE ( ) ) 4.1 4.21 7.31 INVENTAIRE OES ACCIDENTS CALCUL DES TAUX CONTROLE GLOBAL DES POUR LES ROUTES D'ACCIDENTS ET DES RURALES TAUX DE GRAVITE COUTS -AVANTAGES DU PROGRAMME 4.3 7.2 IDENTIFICATION DE CONTROLE DES EFFETS DE LA MESURE SUR LES TAUX ET SUR LA GRAVITE DES ACCIDENTS TRONCON DE 0.5km POUR LES BESOINS DE L'ANALYSE -P45 TiCrzt_ lOt5 FIN Ereiceent de t- rt V (7..e.i IDENTIFICATION DES LIEUX CORRESPONDANT AUX CRITERES DE APPORT OU D TAUX IDENTIFICATION DES LIEUX 5 SE,GrEcioZ5 pe,s(6 ft.) d u rr.a.v CONTROLE DU COUT DE CHAOUE MESURE CORRECTIVE PHASE III- ANALYSE DES MESURES CORRECTIVES ET ETABLISSEMENT DES PRIORITES EN CE QUI A TRAIT AUX LIEUX A AMELIORER 6.7 MISE EN OEUVRE DES MESURES CORRECTIVES AUX ENDROITS CHOISIS PHASE II - IDENTIFICATION DES DANGERS 5.11 VERIFICAT ION DU BUDGET O 'AMEL IORATION non / RECUEILLIR LES RAPPORTS D'ACCIDENT DE TOUS LES LIEUX DANGEREUX 6.5 ANALYSE DES DONNEES ANTERIEURES SUR LES 1 DETERMINER LES PRIORITES CONCERNANT ACCIDENTS LES LIEUX A AMELIORER 6.4 ANALYSE PHYSIQUE ET ETABLIR LES PRIORITES DES MESURES CORRECTIVES POUR CHAQUE ENDROIT OPERATIONNELLE DES DON NEES SE non ? MISE AU DOSSIER POUR CONSULTATION ULT E RI EURE LE DANGER DE LA ROUTE PEUT- IL ETRE IDENTIFIE DiViSC., 2. 4.mil.t..V9E.5 6-2 I DETAILLEE 7751 GENERALE ANALYSE DES COUTS • ANALYSE DES COUTS - AVANTAGES RENTABILITE ggANTAGES 7 dt., P.A.ue coulJettiatr.... SE5 CHOIX DU TYPE D'ANALYSE DE MESURES CORRECTIVES CHOIX DES MESURES CORRECTIVES eFF e-rs . FIGURE 3.1 SCHEMA POUR LA METHODOLOGIE D'AMELIORATION A PEU DE FRAIS DE LA SECURITE ROUTIERE 9 NHTSA Advisory Committee Members Question R & D Priorities Priorities established for the federal traffic safety research and development (403) programs have been challenged by the chairperson of the National Highway Safety Advisory Committee. In a letter to Joan Claybrook, head of the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), Lynne Smith observed that the priorities for the 403 program for the next fiscal year are "extremely questionable." She explained she was expressing some views of a few committee members as well as her own opinions. The priorities established by NHTSA were stated in a March 1978 report to the Senate Appropriations Committee as (1) deterring the driver from unsafe behavior, (2) increasing driver knowledge and performance in safe vehicle operation, (3) improving safety for pedestrians and bicyclists, (4) achieving safe vehicle performance, and (5) improving post-accident safety. • A 'MAJOR IMPACT' ON SAFETY? Explaining the top priority selected, NHTSA comniented in the report to the Senate: "Research on [ driver] skill assessment and improvement can . . . offer the potential for a major impact on highway safety." But Smith cited a Department of Transportation report in 1970 which concluded: ".. os0 the-direetfo- n_ Ligïü..elthEddnjbeinEffe-Ftive or ôt: :indeterminable effectiveness or exceedin ex ensive 'from a cost-benefit point of vi6Ve — ,e$fthe availability ofdemonstrably more effective and less cos ya a iveIt is our firm opinion that if much of the resources ->— money, manpower, and legislative and public support — now devoted to the ($. identification and correction of human 'error' were redirected to a clearer understanding and modification of the driver's and pedestrian's environment (this term being used in its very broadest sense), progress in the • reduction of losses due to crashes would be substantially accelerated." e • • Alt efAlthimigh this conclusion ..was drawirtight ears - age Smith said, "I kiii)Weiho'conviriehireVidenste ir signifieantiv alteringjsa e s nver se avior has increasedsince therr PRIORITIES MIGHT WELL BE REVERSED As an example of the misapplication of funds, the letter noted that only $370,000 is designated in the 1979 budget for emergency medical services activities, while $1.2 million is allotted for "public education" programs. "The demonstrated relative effectiveness of these two activities in reducing the human damage resulting from highway travel ought to dictate a reversai of these priorities," Smith observed. ■ Two false notions apparently contributed to the NHTSA priorities, Smith said.rUintietendilietliat7 ' 'the de:. ce t which a ':'safety çproblem' is known .to be a 'cause' of cr h shduld dietate -the - minime. f - era chas% is daced one .expenditure o e or o a 1 • s. cm, s e ex slamed. As an exam - ,:-deterring • nvers rom unsa • avior because accordin • to the NHTSA.:report:-'.Vtiri§ffe• -tarivin upto 80ercer . A more subtle example, she pointed out, is another p ji_91._emiideiitey statement in the report that "safety belt programs . constitute the most immedietely available , and cost-effective countermeasure for highway safety." Smith commented, "It may be that safety belt:use js the most immediately available and cost-effective countermeasure, but safety bel(prog -raTizisare demonstrably flot." prograrns" automatically should be The other "false notion" Smith cited was that states' continued. She agyeed that investment in current programs ca tnnot be ignored when s-étting future priorities, but argued that many current programs have never been properly evaluated for effectiveness, - much less cost-effectiveness." • Status Report August 21, 1978 '4' I TRANSPORTATION RESEARCH • Number 233, November 1981 ISSN 0097-8515 J Transportation Research Board, National Academy of Sciences, 2101 Constitution Avenue, N.W., Washington, DC 20418 • MANAGEMENT OF ACCIDENT DATA SYSTEMS mode 1 highway transportation subject area 51 transportation safety • Report of a Workshop Sponsored by the Committee on Planning and Administration of Transportation Safety of the Transportation Research Board, held in Kings Island, Ohio, August 4-6, 1981. Program Commit tee Wayne S. Ferguson, Virginia Highway and Transportation Research Council, Chairman Thomas A. Hall, Federal Highway Administration Ronald D. Lippe, Maryland Department of Transportation Sam E. Luebbert, National Highway Traffic Safety Administration John L. Staha, Texas State Department of Highways and Public ,Transportation • SPONSORSHIP OF THIS CIRCULAR Eirm Dr: DoomtlIMION DEC 21 1981 TRAtiSPORTS QUÉBEC • GROUP 1--TRANSPORTATION SYSTEMS PLANNING AND ADMINISTRATION Kenneth W. Heathington, Transportation Conter, University of Tennessee, Chairman Committee on Planning and Administration of Transportation Safety Robert L. Marshall, Central Missouri State University, Chairman James E. Aaron, Robert R. Coleman, Louis R. De Carolis, Wayne S. Ferguson, James L. Foley, Jr., Charles A. Goodwin, William C. Grenke, Thomas A. Hall, A. Dewey Jordan, Ronald D. Lipps, Nils A. Lofgren, Sam E. Luebbert, Monroe M. Mayo, A. James McKnight, Ernie Oliphant, Clinton H. Simpson, Jr., Cordell Smith, John L. Etaha, Jerry D. Stemler, Jack K. Weaver Kenneth E. Cook, Transportation Research Board, Staff Representative • il PREFACE This summary of conference proceedings reflects, as objectively as possible, the views expressed by the participants. The views presented, therefore, are not necessarily those of any one of the participants but, rather, a summary of the points presented by the group. A final section contains edited versions of the papers presented by each conference speaker. Due to length constraints, it was necessary to omit detailed discussions of the vazious computer programs used for data analysis. Complote documentation for each prograrn presented is available from the specific conference paper authors. CONTENTS Summary Opening Remarks, Robert L. Marshall 4 Keynote, Patricia F. Waller 4 Challenge to the Conference: The FHWA Perspective, Edwin M. Wood 4 Challenge to the Conference: The NHTSA Perspective, Robert B. Voas Introduction and Conference Purpose, Wayne S. Ferguson 7 Traffic Records Analysis in Texas, 'Barry Lovelace and John Staha 7 I State-of-the-Art Techniques for Cost-Effective Solutions, Martin R. Parker, Jr 9 Using Data Analysis and Reporting Techniques (DART) for Problem Identification, John W. Larmer 10 Use of RAPID for Problem Identification and Evaluation, David B. Brown 11 Accident Data: A Limited Tool for Evaluation, A. James McKnight 12 Minimum Resources Requirecl for Problem Identification, Goal Setting, and Program Evaluation, Jerry G. Pigm 13 Data Analysis and Interpretation Problern is, James Nugent 16 Management Use of Accident Traffic Statistics and Safety-Related Data: A State Perspective, John A. Pachuta 17 Problern Identification: The GAO Perspective, Dennis J. Parker 18 Goal-Setting Problerns, B. J. Campbell . 19 Management Use of Accident Statistics: Administrative and Organizational Problems, Cordell Smith 19 Establishing the Level of Analysis Required te Adequately Administer Safety Programs, I3ennie R. Maffet 20 Use of Accident Statistics in Michigan, Thomas L. Maleck 21 Model Traffic Records System, Dan Kaufman . 22 ■ • • ADAAS and Use of Safety-Related Data Files, James O'Day 23 Closing Remarks, Robert L. Marshall 24 Participants 26 ■ 1 SUMMARY Accident statistics and safety-related data have traditionally been used to answer three basic questions: What are the problems? What are the solutions and do the solutions work? Consequently, the major focus of the problem identification process bas been on determining who is involved in accidents, where accidents happen, and why they occur. Despite the large surns of money that have been spent to clevelop programs to answer these questions, the accident rate on our nation's highvvays remains one of the major health and economic problems in the United States today. Highway safety agencies are now faced with another problern: Funding levels for FY 1982 have been drastically reduced. As a result, highway safety programs must now be developed flot only to use accident data to tneet safety goals, they must also produce tangible results and at the same time focus limited dollars in the areas where they will do the most good. In response to the need to explore this important ares, the Transportation Research Board conducted a national conference sponsored by the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) and the Federal Highway Administration (FHWA) to define the state of the art and discuss techniques for using data ta identify safety problems and evaluate programs and countermeasures to alleviate these problems. Conference participants represented federal and state groups and private consultants concerned with highway safety programs. While a variety of views and opinions were expressed, the following basic questions were clearly of concern: correct data-collection techniques produce usable information? What procedures are states using to colleet data? What problerns are they facing? What problems result from the conflicting needs of various groups who use the data? Does daia evaluation result in cost-effective solutions? What are the problems in evaluating the data? Can adequate exposure data bu developed? What is the role of data in highway safety planning and analysis? What questions should be asked and what kinds of data do they require? Are integrated data systems necessary? Do This summary of conference proceedings reflects, as objectively as possible, the views expressed by the participants in an attempt to answer these questions. DATA COLLECTION Do current data-collection techniques produce usable information? Most speakers addressed the problem of data collection and the inadequacy of accident, exposure, and evaluation data for safety analysis. It was generally acknowledged that data obtained from accident reports were inaccurate, unreliable, incomprehensive, and incomplete. These problems were described: Data from accident records are incoinplete. Because of minimum reporting thresholds for property damage and injury, only certain accidents are reportable. And only about two-thirds of ail reportable accidents are shown on official records. It was pointed out that such selective reporting, although not necessarily biascd, can generate misleading results. The accidents of women and eider drivers, for example, are reported less often than those of young male drivers. • Data from accident reports are flot comprehensive. The data are lirnited to the number of variables that can be used to describe the accident. Police reports are limited by the other duties the investigating of ficer must perform. Data from accident reports are often inaccurate. Few police of ficers have training in accident reconstruction, and those who do often lack the turne te gather and analyze data. In addition, staternents from witnesses and drivers are often conflicting and unreliable. Data from accident reports are inadequate. Other data are needed on exposure before conclusions can be drawn. Another of the problems inentioned was the fact that accident data are frequently unreliable for particular subpopulations. In some states, for instance, data on motorcycle and rnoped accidents are cornbined, even though their characteristics vary. The lack of timeliness in reporting data by some agencies was also mentioned as a problern. As a result of these delays, data are sometimes a year or more nid before they are available for problem analysis. Adequate exposure data were cited as being extremely difficult to gather. Data on vehicle miles traveled (VMT), vehicle registration, and driver licensing are most frequently used for normalizing accident statistics. However, numbers of licensed drivers and vehicles are frequently flot available for some types of vehicles or for political subdivisions below the state level. Also, since VMT figures are often obtained from gasoline tax revenues, they are generalized data with low statistical value. In addition, the number of smaller cars on the roadways and fluctuations in the availability and cost of fuel have raised questions on the validity of any VMT estimate based on gasoline taxes. Although the need for other kinds of exposure data on population, miles of roadway, miles driven by sex or age, time of day or area, average daily traffic, amount of driver training, vehicle defects, and purpose of travel was reiterated, there was little discussion of the reasons such data were difficult to obtain or how a better data gathering system could be implernented. In addition to these problems, an additional complication was cited in relation tu the collection of control and evaluation data: that of programs that are improperly organized or too poorly funded to permit the collection of evaluation or control data. It was agreed that the costs of evaluation are flot insignificant. One speaker suggested that while minimum costs of evaluation need not exceed 10 percent of the total project cost, projects requiring considerable data collection could cost more. A number 'of concerna were expressed regarding the problems of, gathering data into state or national data systems. One speaker noted that state records systems were generally flot designed for safety analysis-but rathei had evolved in response to the specific and varied requirements of many'agencies. Thus, data files are maintained by a number of different agencies, each of which has designed its data files to meet its particular needs. Such data are difficult tu integrate, and tnuch cannot be used effectively for safety analysis. Manipulations to develop useful files are therefore extremely time consuming and costly. Suggested solutions to some of %ese data inadequacy problerns touch on some important issues concerning the types and levels of data necessary for program planning. One speaker from FHWA recomrnended including propertydamage-only (PDO) accidents in the records systems. Some states, under pressure to reduce expenses, have considered eliminating these records Irons the system. It was felt that this could impair a state's ability to identify high-hazard locations and design counterrneasures—that several injuries would have to occur before a specific location would be recognized as high hazard. Other speakers acknowledged that minimum thresholds of property damage contribute to the inadequacies of acci- 2 dent data. They seerned to feel that elirninating such data prevented the system from being inundated with minor statistics that had no real benefit. Another speaker suggested that another issue is whether something can be donc to improve the reliability of accident data. One way ta do this would be to restrict questions on accident reports ta gather only vital data about the accident—who, what, where, and how bad. It was acknowledged that agencies and police have other fonctions and priorities, and that the responsibilities and needs of these groups must be accommodated if safety agencies want reliable data. Other peripheral information (such as the driver% occupation, etc.) is generally flot critical ta evaluation. When such information is needed, it can be obtained from other sources. It was suggested that drivers' reports required by insurance companies and information from files now maintained by a nurnber of different agencies could he the sources of supplernental data. Those recomtnended for consolidation include: The accident file now rnaintained by state police. The driver file now maintained by the licensing agency. The vehicle file maintained by the registering agency. The road file maintained by state and local highway depart monts. It was felt that eroviding more access ta these files would increase the amount of information available for analysis, reduce the need for extensive data collection, and provide information to contrai for exposure. Also addressed was the need to eliminate the duplication of data and increase access to the files maintained by various agencies. For instance, it was suggested that a single agency should be made responsible for data collection and dissetnination and for coordinating the efforts of federal and state governments. In Pennsylvania, such a system bas been implemented; the Accident Records System provides a two-way exchange of information with the licensing, vehicle registration, and roadway information files. A word of caution was frequently interjected, however. It was noted that the Pennsylvania program, while described as secure in terms of output, is nonetheless constrained by the limitations of input data. Another speaker warned that the tue has passed when records systems would have been toast amenable to consolidation and that making such changes now would be prohibitively expensive. Several speakers aise warned against waiting for the development of integrated data systems. It was pointed out that although developing an integrated data base may Lie an ultimate goal, safety analyses shoulci not be deferred. Most states have botter information than decision rnakers have traditionally used, and we cannot afford ta wait until the idrzal records system is developed. Kwas cautiaéd that thé tisefultiesS'of highway records systems is often constrained by the ability of planners to access and analyze the data.. EVALUATION PROBLEN1S 0-6-es data évaluation result iii —éostzeffe-ctive solutions? The consensus of the conference seerns to be that this may not be possible given ouï current techniques. It was generally acknowledged that few safety programs could dernonstrate quantitative improvements—that the effects of rnost programs are marginal and that only rarely can a dramatic reduction in injuries or fatalities be seen. It was also acknowledged, however, that despite their shortcomings, accident data are the best available criterion for evaluating program impact. They are the sole conimon denorninator for con3paring prograrns with different irnme- diate objec.tives and they are the criteria most readily expressed for cost/benefit analyses. One of the principal problerns seems ta stem from the tact that, where data are used ta define the problems, success is cletermined in numerical terms. The results must lie concrete; prop-ams must show reductions in accidents, in injuries, in fatalities. And obtaining measurable results appears to ho difficult, if not impossible. Part of the problem, as several speakers pointed out, may be one of definition. For many projects, either the sample is too small to show a measurable impact or the impact itself is too small ta be measured. And the smaller the impact, the more precise the measure must be. \Vidie some projects may in fact be cost effective, the measures may he often too expensive ta reflect it. Truc impacts may aise be obscured by differences in exposure or other accident-related factors that couic' be identified and controlled with botter data. Different data treatments used in evaluation may provide different conclusions as to the success or failure of a project. NHTSA used the decline of fatality rate per vehicle mile as evidence of the success of national safety prograzns; GAO used the increase in the absolute number of fatalities as evidence of its failure. Exposure data are essential in identifying problems and countermeasures, and they must be considered in judging the success of a safety program. But it was agreed that the inadequacy of such data bas created problems at ail stages of program planning. Specifically cited were problems in determining the significance of overrepresentation, identifying target groups, testing hypotheses, and identifying cost-effective countermeasures. The lack of properly trained personnel was also mentioned by many speakers as an impediment to evaluat ion. It was pointed out that two kinds of expertise are requireddata analysis and highway safety management. Sanie states have used a team planning approach in order to combine these skills. Pennsylvania has reorganized its Department of Transportation into a new bureau that combines both analysis and program planning functions. It vas pointed out that as prograins move frein changes in vehicles and highways to making changes in the way people drive, countermeasures can make a difference of a few accidents per thousand drivers. ttleifieVei, - môdifying fliuman behavior is an expensive and "difficult task; in.fact, it' has been relatively ineffective in reducing the accident tau. -Effective and efficient use of avallable resources re.quiree that countermeasures be irnplemented, flot where the' isroblem is greatest, but where.they do,the toast good. Even if safety agencies coulrl identify problem arcas and were ta develop counterzneasures, it was acknowledged that they probably still could not determine the impact of individual projects. And without quantifiable impacts, they cannot sell their concepts and programs ta their state legislatures, ta the administration, and ta Congress. If -v-vail Icautioned; hciviever;that effectiveneSs and economic analy'ses should be conducted ta determine whether or flot safety projects are justifiable—not ta justify their seiection. One speaker suggestéd that" intensive impact - evaluations of selected programs could be performed on a national scale. The product of these evaluations could be observable, measurable impacts ta demonstrate the effectiveness or ineffectiveness of highway safety prdgrarns. However, another speaker mentioned that national efforts ta quantify impacts have sometimes produced vague and inconsistent findings that have led states to question, perhaps prematurely, the value of established, existing programs. An example of this is the motor vehicle inspection program. Alter more than 10 years of evaluation and the expenditure of millions of dollars, the accident reduction potential of tinsse progratns still has not been conclusively demonstrated. Under the impression that no conclusion is a negative conclusion, several states have repealed or abolished inspection requirernents, sanie of which had been in place for 'more than 40 years. 3 ANALYTICAL TECHNIQUES What is the role of data in highway safety planning and analysis? Many participants felt that ton little effort bas been place(' on using analytical techniques for safety analysis. One speaker mentioned that some of the evaluation techniques currently being used are very elementary. It was noted that both user-oriented computer packages and simple manual procedures are available for conducting project and program evaluation. A number of speakers presented surnmaries of the automated packages currently being used. Arnong those discussed weret The Data Analysis and Reporting Techniques System (DART), which was developed by GENASYS Corporation to assist in the problem identification process for the acquisition, selection, and analysis of state accident data. A major objective of DART is to overcome the lack of integrated data resulting [rom poor communication between state agencies and to provide a mechanism for upgrading the traffic records system as integration capability is achieved: The Records Analysis for Problem Identification and Definition System (RAPID), which was designed to process state accident data by userspecified information needs. RAPID requires no previous computer luiowledge; the user is guided through the process by responding to simple queries and interacting with the computer. The Michigan Dimensional Accident Surveillance (MIDAS) Mode!, which was developed to analyze the state's trunkline system. Two generations of the model have been developed: MIDAS-I, which groups all roadway segments with identical physical characteristics, and MIDAS-II, which treats roadway segments of variable lengths. requires no prior data processing experience; the user entera the system with a simple command and selects operations [rom a menu of options. CASESTUDY and TAP, the Traffic Accident Profile, which are two computer systems used by the state of Texas for micro-level analysis of traffic record data. CASESTUDY aggregates information on individual accidents to identify problems in specific areas; TAP melds engineering, enforcement, and education programs. MTRS, the Mode! State Traffic Records System, which is heing developed by A.F. Austin and Associates for the Alabama Office of Highway and Traffic Safety. The objectives of MTRS are to integrate information and operations of various systems and state agencies and reduce duplication of data, and to encourage comprehensive planning and evaluation throughout the state. ADAAS is a set of computer files used at the University of Michigan to analyze a variety of highway safety problems. ADAAS contains a large volume of separate accident and other files. While there was general agreement that some type of analytical technique is necessary to evaluate accident data, there was no consensus as to the type of technique that should be used nor the type of data that should be includéd. Some participants felt that large volumes of data were very necessary, white others felt that these large numbers ,of data may contribute to the fact that the analysis results often reflect a zero impact. Still others felt that this zero impact was the result of highly disaggregated data, white some telt many of the problems in data analysis were the result of the data being too aggregated. As a result, the questions regarding the role of data 'in problem identification, the type of data that should be collected, and the value of integrated data systems remain unanswered. It was tnentioned, however, that the current impediments to achieving safety results will not be overcome quickly or easily. It was estirnated that improvement .of safety programs would have taken at least 10 years with previous funding levels. As state budgets are reduced, it will become more imperative for safety administrators to improve both the efficiency of thèir operations and the effectiveness of their safety prograrns. The challenge to safety adrninistrators is to develop more effective techniques to improve safety at a reduced cost. titete,..S5yetifIC OY..J 4 Ilt.ht,c34.4. lecxelt. OPENING REM ARICS Robert L. Marshall, School of Public Services and Missouri Salety Center, Central Missouri State University This conference is being sponsored by the National Highway Traffic Safety Administration and the Federal Highway Administration and conducted by the Transportation Research Board of the National Research Council. These three organizations have worked cooperatively on a number of projects of tnutual concerts over the years. This particular conference concerna a subject critical to the varions state and government agencies. Its specific objectives are To provide impetus for state program managers to rnaximize their use of safety data available within the states to effectively and efficiently administer their program s; To present, discuss, and evaluate analytical techniques that augment the state& capabilities for using data to identify problerns, set goals, develop programs, establish priorities for projects, and evaluate highway safety progratns, projects, and counterrneasures; and Te establish the level of data analysis necessary to adequately administer state safety programs under the process approach to managing highway safety. lums-ni" u)C-0 R.C.. U■ ANS C..ALISC e.cr—■ murs .a.u:)9_,,s eu' tft, rat.140 *-nL, t-effecer Unfortunately, Théi"(TfaCtors cannot alWays be identified. Our current data systems either do net include the necessary information, or the data are included in a form that does not readily permit retrieval and analysis. An adequate data records system, therefore, is our starting point. With an adequate system to link motor vehicle crash information to detailed injury and cost information, we can identify the kinds of crashes that lead to the more costly injuries. With a system to link data on driver licensing, training, and history with information on judicial proceedings and accidents, we can look for problern arasa in our current programs. efiiiiieôf - ,‘ouretràffic7safetyileprpgrainfigatembasedhorett2e Or king/ litolléaèewisdom and x b est jUdgmentitifiithét ne tififtliefiëidffleiftlia With sound data, we can know the effectiveness of these programs and can make decisions on irnplementing new programs that may entail the commitment of scarce resources or raise controve.rsial questions of individual rights. ITT ,re-caeFqrla.""FereibléEtirielpiiiiiietivand CWe.:77---" ,guigre-s",..7vitiniejl;ktierdata. As agency budgets are cut, traffic accident data systems, like everything else, are being closely scrutinized. We will be required as never before to justify our data-collection and storage. programs. Justification may be difficult, as the data system itself cannot reduce accidents. feffectiyeness:ef ,our highwaysafety,programdandftordëcidélZ lim1teddblIax We will have to eove-7bepend 4 o translate our need for better accident #statistics into costs and benefits. To rneet the challenge, we will have te pool our expertise and develop innovative approaches to identifying and solving highway safety problems. KEYNOTE Patricia F. Waller, University of North Carolina psset)S1 §- 17611:ottrelighwaf UtraiTSTS -6iteioiirsystem---en-th-e ecistioUailuteu;areihighe Local, state, and federal governments have spent enormous sums of money on the highway transportation system, flot just for the highways thernselves but also for the supporting programs and institutions nocessary to maintain the system. And virtually ail segments of society have invested heavily in the vehicles that use the highway system. In spite of this, the area of highway safety has been neglected in relation to its importance. Injuries from motor vehicle accidents are a major health and economic problern in the United States and are the leading cause of death for persons between the ages of 6 months and 40 years. Children from 1 through 14 are more than 100 tirnes more likely te die from motor vehicle injuries than from tuberculosis, diphtheria, whooping cough, strep throat, scarlet fever, polio, measles, and typhus combined. Motor vehicle injuries account for more new cases et par a pi e gia and quadriplegia than ail other causes conshined; they are the leading cause of hcad injuries, epilepsy, ami death in the peacetime military. According to a recent report in the American Journal of Public Health, more (han 1.5 million persans suffér from cancer, coronary heart disease, and stroke each year, but more titan 4 million will be injured in motor vehicle accidents. The costs of rnotor vehicle injuries, second only te those of cancer, exceed $20 billion per year. These costs are for ernergency rnedical aid, hospital care, rehabilitation, lest wages, and other direct and indirect costs. The)' do net include costs of property damage or of the enforcement, judicial, penal, and other administrative systems that are called on to deal with the consequence.s of motor vehicle accidents. Highway safety becomes an issue when 4heuhighwaye transportation7,11Taller and injury or death results. It is t that -Te-bié v able te identify the factors leading te -te failure so that we can invest • irr CHALLENGE To THE CONEMENCE: 111E FHWA PERSPECTIVE Edwin M. Wood, Federal H ighway Administration d,e 0 et• State highway records systems have improved markedly since 1970 when the fe.deral government provided separate funding for safety irnprovement. In l97, 30 states had‘‘'. . • e location reference systems that included ail federal-aid \i\S highways; •by 1981, at least 46 states had such systems. 0).) Only 10 suites could correlate traffic volume and accident data in 1976; today, 45 states have this capability, and more than half th can also correlate highway inventory data with accident records. The investments made by local, state, and ferlerai governments in traf fic, accident, and highway records systems have been substantial. NIITSA bas been responsible for most nf the ferlerai grant money invested in traffic records systems, but silice 1973 FHWA bas also clevoted more thon $32 million of its 402 frinds t accident data collection and records analysis. To help insprove the use of traffic records in developing highway safety prograrns, FHWA bas named the link between accident data and traffic and highway inventory data as an emphasis area. The study of these data will help detertnine exposure rates and the safety performance of geometric features and highway hardware. The need for traffic safety data and analysis capability is incre.asing with changing types and sires of vehicles. The standard passenger car is becoming smaller and lighter. The trucking industry is increasing pressure to allow multiple trailers and heavier payloads. Motorcycle travel and rnoped sales are rising at a rapid rate. State highway data systems 5 must provide the facts needed te identify problems resulting from the changing vehicle mix, to design counterrneasures, and to develop, implernent, and evaluate highway safety programs. Ta get these facts, we rnay need to modify our present record systems. In spite of progress and increased need, recent gains may be eroding. Although state and Federal financial resources have remained relatively constant over the past few years, inflation has reduced real buying power. States can afford only essential and effective highway safety improvements, and these uses must compete with other highway budget items for available funds. Al the same time, the administration has stated ils intention to return decision-mahing authority to state and local governrnents and bas eliminated separate funding categories that require a prescribed level of funding for specific program areas. This seeming reduced ernphasis on safety bas led some states te tighten their budgets by reducing the data to be included in their records systems. This is a false econorny. Every effort should be made to improve rather than reduce information going into records systems. Since safety programs will now have to compote with alternative uses, management bas an increased need for records systems that will help blentify problerns, evaluate results, and provide justification for highway safety improvernents. The challenge to the state highway safety agencies is clear. To irnprove their decisionrnaking capability they must Increase the usefulness and responsiveness of accident, traf fie, and highway records systems. Records systems must provide information needed for good safety management and justification of countermeasures. This information must be in a form that will allow rneaningful analysis. Make full use of available information. States cannot afford to wait outil they have the ideal records system. Most states have better information than decision makers have traditionally used. States must use the best information now available ta improve decisions, work closely with the records system staff ta identify what information is available, and begin using information even white it is being refined and irnproved. Improve communication between decision makers and records systems management. The records system should serve decision makers, but management does flot always communicate its needs to the records systems staff. Nor do the records staff always tell management when they find a problem. Include property-darnage-only accidents in the records systems. Under pressure to reduce expenses and in response to reductions in federal funding for categorical safety improvements, some states have considered the elimination of propertydamage-only accidents frorn the records systerns. This would be a mistake. The effectiveness of the accident records system in helping to identify highhazard locations and to design appropriate countermeasures would be drastically reduced. Several injuries (and perhaps fatalities) would have tu accu'. before the hazardousness of a specific location would be recognized. Assess the potential for success before systems are implemented. Knowing the accident problem does not always help identify appropriate countermeasures. For example, driver errors and alcohol are often identifie(' as major factors in traffic accidents, but trying to convince drivers that they should not make errera or drink alcohol is not necessarily an effective solution. Modifying human behavior is an expansive and difficult task and, in tact, it bas been ineffective in reducing the accident toi!. Effective and efficient use of available re.sources requires that counterrneasures be implernented, flot where the problena is greatst but rather where the countertneasure will produCe the most benefit. Improve the compatibility of state records systems. The hindsight of some states can serve as the foresight of others. Pitfalls can be avoided and more rapid progress can be made at a considerable savings. Good identification of safety needs and comprehensive evaluations are expensive. Each state should not need to prove the extent of each problem or the worth of each solution. By improving the cornpatibility of state records Systems, states can share information and avoid unnecessary expense. The Office of Nighway Safety will work with interested states to develop compatible records systems. Identify "must hazardous elements" for safety upgrading. State records systems must be used to detect hazardous elements as well as high accident States must give more attention to locations. preventing accidents involving highway elemen'ts that have been identified through accident records as being hazardous. The Office of Highway Safety is working ta enhance traffic records capabilities of state and local governments. Efforts will be concentrated on providing technical assistance (including assistance in developing training programs), serving as a clearinghouse for new technology, and initiating multistate analyses to identify probletns and evaluate results. We have made a trernendous investment in state traffic records systems. Now it is tirne to make that investrnent pay dividends. We must increase the use of the data we already have and continue to plug the data gaps. We must work together across state and local linos. We must share our experience and support each other in this effort. We have a common goal—to make our safety prograrns more effective. Our records systems can help us accomplish this goal. The FliWA is cornmitted to supporting improvoment of traffic records systems through increased technical support. CHALLENGE 110 THE CONFERENCE: THE NIITSA PERSPECTIVE Robert B. Voas, National Highway Traffic Safety Administration The task before this conference is simple and compelling. We are here to help states plan their safety programs scientifically on the basis of accident data, that is, to help them put safety efforts and fends where tbjective data indicate the safety problern is worst. Two recent developrnents have made this task critical: the 60 percent reduction in the FY 1982 budget for the state and comtnunity highway safety prograrn and the recent U.S. General Accounting Office criticism of the current problem identification process prescribed by NHTSA. The reduction in funding bas required limiting federal support ta a few areas. Federal funds can still be used for state data systems, but the funding of administrative costs for ail highway safety programs is no longer permitted. As a result, program planning activities will probably be shifted to state budgets. This may mean less money for problern 6 identification; however, if this activity can be shown to increase the efficiency with which safety fonds are spent, it should survive the transition from federal to state support. Safety problem identification takes place at the national, state, and community levels. At NHTSA headquartera, new safety problems are cietected and analyzed as part of the research and development efforts, and state data and national trends are analyzed to assist states with their problem identification programs. In state planning agencies, highway safety problerns are studied for the state as a whole and for the counties and districts applying for safety grants. In the counties and cornmunities selected for grants, problems are analyzed to specify local problems and to help plan police patrols, roadway improvements, and educational prograins. If record systems are adequate, if methods of accessing these systems and analyzing data are effective, and if competent personnel are available at each of these three levels, then the problem identification process can be an effective means of managing the nation's safety program. But there are a number of difficulties inherent in the problem identification process. These can be grouped into three areas: administrative, mechanical, and technical. ADMINISTRATIVE ISSUES Pressure for Concrete Results 9 Safety specialists have always been under some press re to demonstrate concrete results; however,iiirtlie —aatrtbe-y7 lilv-éniçaii:«âblè:tr,:justi/y2program-erter.the 4basis_o intaiiibletbals-as7thé,iin-p-FE•Têtilintnif,è drilièr.knoWledgé-,er,"7 ithe'eficlencrOf -safety - systenly. These justifications are flot likely to be .adequate for -management that relies on objective statistical data. Once the prohlem identification process has isolated a target group and if funds are provided for safety programs on the hasis of this analysis, administrators, legislators, and the public will naturally expect a reduction in the number of accidents involving this target group. Programs will have to produce tangible results. Reduced Emphasis on Support Activitiea This problem is a corollary of the first. If success is to be judged by reductions in accidents, support activities will be deemphasized. It is difficult to demonstrate the accidentreducing potential of a better driver licensing data system, an improved police communication system, or a better breath tester. Such projects will lose out to selective traffic enforcement projects that are more clearly defined in the problern identification process and can show a measurable impact on accidents. Emphasis on Large Rather than Small Project% The problem identification process can lead to an overemphasis on large projects. Because most safety programs cari achieve a 10 or 15 percent improvement at must, the projects must cover a large number of accidents to produce a statistically significant reciuction in crashes. If accident reduction is the criteria for program support, then small projects in srnall cornmunities will be out, and large . projects in major urban areas will bis in. Inadequate Opportunity for Program Evaluation Careful analysis of the causes of accidents and the isolation of target groups may improve program evaluation; however, the many practical restraints to evaluating programs are likely te remain and may even be made worse by recent reductions in funds. Having performed a sophisticated analysis to plan a project, the scientist may find that the project is carried out in a rnanner that makes evaluation itnpractical or that funding for evaluation or the collection of control data is inadequate. However, the need for continued scientific research should not be allowed to conflict with state safety program goals. For example, researchers have been critical of the ASAP program for failing to fund control sites and carry out research designs. They saw the project as a research effort. NHTSA, on the other hand, saw ASAP as an action program designed te stimulate state attention to the alcohol problem• = .04E-di 1A.I\TIFAT=i7z-s- 1. Incomplete Data. L._ a According to a recent report cornparing insttrance daims with state accident data, one-third of reportable crashes goes unreported. Because the reporting of propertydamage-only accidents is known to bis incomplete and because the required reporting le.vels are affected by inflation and legislative changes, niost states have relied on injury-accident rather titan total accident data. These data are by definit ion incomplete. Incomplete reporting is not necessarily highly biased reporting. For example, we have bison studying blood alcohol concentration (BAC) reports sent to state accident reporting systems. In 10 states, BAC data were available on 80-85 percent of fatally injured drivers; in the remaining 40 states, information was available on 30-35 percent. Despite the large difference in percent reporting, the proportions of drivers with an Mega' BAC were approxitnately the sanie. On the °tater hand, selective reporting can result in mislearling data. For example, the accidents of women and older drivers tend to be reported less often than the accidents of younger, male drivers. Differences such as these could be particularly misleading in problem analysis. ro7=epostir e_ Data Lac I The Jack of adequate exposure data for nortnalizing accident information is a major limitation to problem identification. Driver licensing, vehicle registration, and vehicle miles of travel (VMT) are the most frequently u.sed information for normalizing accident data. However, the nurnber of smaller cars on our roadways bas made suspect any ValT estimates based on gasoline taxes. Numbers of licensed drivers aad licensed vehicles are frequently not available for political subdivisions below the state level and for some types of vehicles, such as motorcycles. Accurate data on numbers of vehicles are frequently not available even at the state level. tEofApplyamedPesonnel7 T'Many statesafety-offices-use-lx)th•data-analystsr -who-calrn tup data for_the'useiof ; ,others, and•highwà3P safet. Y• manage-j . ... . .e . Toe nt specialists, who_are responsible for,planning but haveti. .,.„. little experience_with _data systems_or 'data .analysis.A ....--:-A . etrPlet-e - e.i. of skills'is' neecied "for pioblem tdentification. i identif cat ion. .›. ..fio •get-around'this problerranYstatés71=ri; iiInniiid lapproac.E-7----.. ___ 7 t'cirÀ71e-crti `rTrci- tet "--l n A good state highway safety record system is the foundation for problem analysis, but the usefulness of such a system is litnited by the ability of the planners to access and analyze data. This conference will consider severl access systems that have been developed especially for highway safety research and management and for standard statistical packages available for data analysis. TECHNICAL ISSUES Highway safety problems can he defined through a number of different methods: through statistical comparisons between areas or tue series comparisons within a single area; through absolute number of crashes or accident rates 7 based on no_rtnaliiing.data;,and,through,trends.or changes in trends. Eia method ii;ovide;a different resultj For "t‹ -a'rriraléril`c-Écir-diiireiôàbr,o'hité-`iiiImbers, male drivers between the ages of 16 and 35 are highly overrepresented in weekend nighttime accidents. But if the data are normalized, then teenage drivers are overrepresented on a per-vehicle-mile basis and aider drivers are overrepresented because they drive more frequently at night. Normalized data also suggest different countertneasures. For the teenage driver, the probletn is one of skill or attitude, and training may be a useful countermeasure. For the male driver between 20 and 35, the problern is one of nighttime exposure, and the countertneasure would involve reducing that exposure. For the elderly driver, the problem is a combination of low exposure with increased risk per mile or unit of exposure. Different data treatments can determine the success or failure of a safety prograna. For example, NHTSA has pointed to the declining fat ality rate per 100 million vehicle miles as evidence of the success of national highway and motor vehicle safety programs; in its critique of the grant program, the U.S. General Accounting Office emphas. the increase in absolute numbers of fatalities since 1965 and therefore questioned the value of the program. ar-alsolrdi f fere-dependin g 7-onj (Mi c y - conairlét rhetherithdifàèüe,is'on - total *ekposure Or on risk per . unit-ofi Po;urerFor example, a recent study claitned that driver é education was causing teenage fatalities. While teenagers in fact have a higher rate of accidents per mile driven, rnost of the increase in fatalities cited in the study was due flot ta a change in risk per mile, but rather ta increased exposure resulting tram the availability of high school driver educat ion. How Hien shah l ‘ve use accident records for problem analysis and planning? The accident record systems tend themselves to analysis of total numbers of accidents, and our methods of correcting the exposure are relatively weak. If we use total numbers of accidents as out; measure of success, we tnay find ourselves defining alternative transportation systems (mass transit) as highway safety prograrns. This may be appropriate; then again, we may net want to spend our•limited safety funds on mass transit. In ail probability, there is no single measure applicable to ail situations. But it will he our task to find apprcapriate ways of using accident statistics to define problems and to manage highway safety programs. a substantiel retreat frorn the cornmitments of resources to highway safety that began in 1966-1967. And we need to ask, Have we in the state and cornmunity programs donc our jobs so well that further effort is flot needed? 'Or have we donc so poorly that further financial commitment seems, in investment terms, a poor risk? I am afraid that the answer is, Vie don't know. I believe that the U.S. General Accounting Office noted in its•October 1980 report to Congress that the state and community highway safety programs are a poor investment alternative in thèse days of lowered expectations of government. If we were business people meeting hère today ta discuss the condition of our cornpanies or our industries and the prospects were for 65-70 percent reductions in operating revenues, it is altnost a certainty that we wuuld imow precisely how and why we had corne to this position. We would be working on recovering ocr. lost markets and lost customers. perthoso , tirtis'prons tint - and sellteg'it9proved r transportatimr.safetr thrOughethe.stateeand7,ecomrnœnity I grants .program ,. do:ncitknow ,what ..hâs,,been ;successful.arid what has,t:!ot.„,I,think part l of 'llie;problera.,:derive-s:;froin:thej-s. fiet e,that.W. e.have not recegnized that the ; bits and pieces of.. i higliira-y:Saiety jiii-or m at ion ,we collectand ,maintain , must , be . r orgamzed.into,a.management „information system„,to,effecz,......, iveljr,;'plan,'"analyze7ând overSee - thé hièhway transportation . .: t -eji%inern--.1-i-W7h'it-ve not defi'rie`d'otir" —problertieCleelYikili . ecrid .etrified those factors arnenable to countermeasures through the grant system. Industry spends millions analyzing its products and its markets and carefully tailoring its short- and long-range plans ta the changing environment. In comparison, we spend a pittance on identifying and ahalyzing those Characteristics of the highway traffic crash problem so that we can sharply focus on the geais and objectives of our spending progratns. If we are ever to sharpen the focus of our programs, we Must find a way to make our management information systems more useful. We hope this conference wiliprovide a start. -i TR AFFIC RECORDS AN ALY SIS IN TEX AS Barry Lovelace and John Staha, Texas State Department of ilighways and Public Transportation INTRODUCTION AND CONFERENCE PURPOSE Wayne S. Ferguson, Virginia Ifighway and Transportation Research Council When the need for this conference was established by the Transportation Research Boards Committee about a year and One-half ago, we did not envision the environment in which highway safety practitioners would find themselves today. Certainly the need to curb inflation and ta prornote real economic growth is of such national significance that, if deep cuts in federal spending are now necessary in many areas of federal activity, we would flot argue that this program alone ought to be exempted. Vie would maintain, I believe, that =successful programs ought to be cut and successful ones sustained. Have we been successful? Apparently, rnany people think not. We need to a.ssess hoth where we are and how we got here. To be sure, things are not as bad as they might be. But the funding levels proposed for FY 1982 and beyond reflect In Texas we use the traffic record as a source of data for three levels of problem identification and analysis: macro, midrange, and micro. This three-layer concept bas been adopted as a means for "layering" into problem identification for decision rnaking. The purpose of the macro level is for statewide cornparisons and problena assesstnent. It consists of probletn identification by using the Fatal Accident Reporting System (FARS) at a gross level and will not be discussed here. The mictrange level is the basis for resource allocation; the riicro levet is used for treatrnent. Texas uses different techniques for each: SAVE CITY/SAVE COUNTY is a decision model used for midrange analyses. Cities and countie's are rank-ordered by accident count and rate tO form a basis for resource allocation. CASESTUDY • and Treffic Accident Profile (TAP) are two computer programs used for rnicrolevel analyses. The purpose of CASESTUDY is to retrieve information on individnal accidents to TAP melds identify problerns in specific areas. 8 engineering, enfoncement, and education in an effort to get programs to work together. Summaries of each of these techniques follow. SAVE CITY/SAVE COUNTY INDEX 111 922• 41) hasere n âaclomatic 'ire an aceidenifteee eMonment islriteenliecleinb"lebir ei.:Pos>ifee Taken to its extreme, the concept bas corne to mean that accident reduction is equally important in ail environments, the scale of the problem and cost/benefit notwithstanding. Applied to the allocation of traffic safety resources, this has meant that any comrnunity or cligible agency has an equal daim on available resources, and appropriate rnechanisms have been developed to ensure distribution on that basis. The Texas FY 1982 Highway Safety Plan is a major departure from the traditional values of the traffic safety field. Texas receives one of the largest state allocations of NHTSA resources, but even this levet of funding is inadequate, primarily because of the geographic scope of Texas and the unique problems it presents. Beginning from a premise that each district office of the Texas State Department of Highways and Public Transportation bas some traffic safety problems severe enough to ment funding, the Save City/Save County program was developed with the assistance of the Texas Transportation Institute (TTI)• Save City/Save County is a decision inotiel based on the assumption that a certain number of traffic accidents will occur re.gardless of the level of effort or the relative effectiveness of countermeasures. Communities aboya the median occurrence level ohviously have more severe problems thon those falling below the inedian. Such a measure of need is absolute; it faits to show relative severity for purposes of comparison. To alleviate this problem, a set of formulas was developed that assigns weights to two common factors (accident rate and !nimber of accidents) te construct an index of potentiel accident savings for each city or county. It should b emphasized that these accident savings figures are not finite; they have no intrinsic rneaning and do net represent accurate projections of anticipated reduction in the occurrence of accidents. They are, however, relative rankings of severity. These rankings are used as a basis for the selection of candidate sites. CASESTUDY • • • Traffic safety analysts frequently find that they need cletailed information on narrowly defined subsets of a state's accident data base. A traffic engineer in Texas, for example, may be interested in analyzing accidents along a 5-mile stretch of Interstate highway. An engineer for a maton vehicle manufacturer may be interested in learning more about single vehicle roll-over accidents for a given make or rnodel of car. A driver education teacher may desire information on nighttime accidents involving novice drivera. If the subset of accidents at issue is small, it is often possible to retrieve ail of the individuel accident reports contained within that subset for a period of one or more 'years. If the subset contains no more than a few hundrecl accident reports, it is feasible to go to the state agency in charge of maintaining these reports and request a photocopy of each.• Individuel accident reports are typically identified and retrieved by accident case number rather Chan by location, vehicle rnake and model, or time of day. To analyze small subsets of the Texas accident data base without having te retrieve individuel accident reports, TTI bas developed a computer program known as CASESTUDY. In using CASESTUDY, an analyst define.s a subset of accidents, such as fatal rnotor accidents, those that occur on Interstate highways between certain hotu-s, or accidents involving pedestrian or bicycle casualties. This subset may be further defined by a variable or combination of variables related te accident, driver, vehicle, or casualty. Once the subset of accidents is defined, the CASESTUDY program is rue. Program output includes a single sheet of paper for each accident under consideration. These individuel sheets of paper are referred te as case studies or paoxy. reports, i.e., proxies for the investigating officer's accident report. Half of each proxy report provides information on a particular accident. Included are l variables such as lime of day, day of week, monts of year, 1 county, road, type, severity levet, weather conditions, road surface conditions, location, and number of people injured in the accident. The other hait contains details on the first three drivers and vehicles involved in the accident. Information includes vehicle make, style, year, type; vehicle defect; contributing factors ta the accident; and driver's age, sex, and race. Each proxy report contains an accident case number. If the analyst desires additional information on a particular accident—information that appears on the investigating officer's accident report but net on the proxy report—that accident can be accessed by case number through the Texas Department of Public Safety (DPS). Identification of the case number is particularly important given the size of the accident file: during calendar year 1980, DPS encoded reports on approximately 480 000 accidents. The CASESTUDY program is then used to summarize the information contained in the proxy reports. This surnmarization consista of univariate printouts of ail the variables in the proxy report. A subset of 100 accidents would produce 100 pages et proxy reports and several summary pagre: of univariatc tables dieplaying accident, vehicle, and driver information relevant to those 100 accidents. One major proble.m in Texas is the amount and type of data that are being collected. As previously noted, the file 711efer,efeeirififiriP,171t is very large and difficult to mesh. -irrele vent • in foefreat-e5rFaitéliaraitiiif 't thita 1s beinz, recorded visile importantinformation,reg,arding thea trehicle iseot: Regardless of these problems, however, the summary information provided by CASESTUDY, along with the individuel proxy reports, is of assistance to local traffic engineering and enfoncement personnel in suggesting when, where, why, and how accidents occur. And the information contained in the CASESTUDY report—supplemented by law enfoncement experience and engineering judgrnent—will help in selecting countermeasures te reduce the frequency and severit y of accidents. TP AFFIC ACCIDENT PROFILE In Traffic Accident Profile provides information on a city's traffic accident problems and suggests possible countermeasures. Its primary uses are to identify the types of engineering work that are necessary and to define the operational development of police plans. TAP is must effective for medium to large cities (e.g., accidents by time of day and day of week by weather conditions). In smaller cities the celle used for analysis are so small that ail significance is lost. Target areas are defined by an iterative process after an arbitrary decision bas ben made regarding the number of arecs te be evaluated in each city. Target area analysis involves the following four steps: 1. Identifying target areas on the basis of accident lutais (this involves selecting the 10 streets in a local juriscliction with the highest number of accidents); Z. Generating tables for each of the 10 target areas on factors that might affect accidents in the Larget area; Making commands on traffic safety probleins suggested by the tables; and Recornmending potentiel counterrneasures in the areas of enfoncement, engineering, or cducation. 9 • Analysis of taxget area tables is a subjective procedure supported by a general knowledge of traffic safety programs. The main factors used to identify apparent traffic safety problems are the percentage and the frequency of accidents in each cell. The traffic accident file constitutes an exceptionally rich source of information. It should not be overlooked as a resource fur multiple purposes: policy analysis, resource allocation, problem identification, and cowitermeasure design. • highway safety. For example, no major highway construction program, such as the interstate system, is contempla t cd. 3. Safety budgets at the state and local level are likely to be reduced as funds are spent on more pressing issues such as maintaining essential services. Given existing and future constraints, it is imperative that safety aciministrators improve the efficiency of their operations and the effectiveness of their safety projects and progratns. Fortunately, the analytical techniques and technical equipment for achieving success are available. The challenge faced by safety adrninistrators is to apply stateof-the-art methods to increase the probability of impiementing cost-effective solutions. In inany cases, the techniques are not labor intensive, nor do they require large capital investtnents for implementation. While the level of effort is often a fonction of the sise and safety responsibilities of an agency, a number of techniques are applicable for ail agencies. Some of the most pertinent measures are described below. STATE-OF-THE-ART TECHNIQUES FOR COST-EFFECTIVE SOLUTIONS Martin R. Parker, Jr., Progr essive Consultants Corporation PLANNING TECHNIQUES The U.S. General Accounting Office bas suggested that the Highway Safety Program has achieved only limited success in reducing the number and severity of accidents. The problerns itnpeding the development of effective safety programs have been identified for many years. Some of the eàidi Péàbleme-dre as follows: • Program administrators must establish an efficient procedure for using accident data to rneet safety goals. In the planning phase, the administrator must have a data base capable of identifying specific safety problems and evaluating project impacts. The results of coinpleted research and data bases such as National Accident Sampling System may fill the need. White developing an integrated data base may be an ultimate goal of a safety agency, safety analyses simula flot be deferred, until the base is completed. Local agencies can and should identify many important safety problems with existing data sources. The direct measures of safety-accident reportsare ificeim-pleferineceura telyyrepor tee and coded,-) encl - biaseei They alsocfluctuate widely ftorn year ta year at a location. Thus,it is difficUlt to useaccident records -- to accurately identify safety goals and problems-. Few administrative and effectiveness evaluations of safety projects have been conducted by using (sciund -dnalytical techniques.- fln most casés, thé itnpacts of projects on safety have not been deter-r' - • ANALYTICAL TECHNIQUES ' Too often, little effort has been placed on using analytical techniques for safety analysis. F04 example, many safety effectiveness evaluat ions are currently being conducted simply as a comparison of the before-and-after accident frequencies. A number of user-oriented automated packages are available for more sophisticated analysis, but not ail techniques require installation of complote packages. Simple manual procedures for conducting project and program evaluations have been developed by the Federal Highway Administration. The National Highway Institute will provide the rnanual and training course at no cost to the states. fnined.. Accident records systems â.re• generally not7de'- -, Signed for safety analysis.' There is considerable eduplication -of accident records and safety-related data, and much of the available data is tint used foisafety plirposes. Research results obtained from studios conducted by federal and state agencies, universities, and other agencies are not used effectively ta improve o safety programs. Many safety administrators- trelieve that eer./... dollar spent on safety is worthwhile. d Many agencies do flot have personnel adequately e • tee. Deadtetiok • trained to conduct safety analyses. Effectiveness and economic analyses are often conducted ta_lastilz the selection of safety projects rather than to determine whether projects are justifiable. Every state has made progress implernenting safety programs during the past 80 years; achieving further significant reductions in accidents and their severity during the next several decades may be impossible. A more realistic goal may be to maintain the current accident rate or number of accidents per 100 000 population (or registered vehicles). This pessimistic view is, in part, supported by the follawing observations: The current impedirnents to achieving safety results cannot be overcome immediately. Even with pro1981 safety funding levels, it would take 10 years or more to upgrade safety programs to the point where significant rneasurable results could be shown. There are no major developments envisioned within the foreseeable future that will lead to irnprovements in 1-1412-SON-NE- L , 4- Safety analyses carinot be accomplished without properly trained personnel. Although desirable, it is flot absolutely necessary that professional engineers make up the majority of the staff. It is essentiel, however, that the performance tif the staff be measured. A measure of staff performance is provided by the answers te the following questions: Do staff members have access to and use professional journals such as those published by the Transportation Research Board and Institute of Traffic Enginecrs to upgrade or irnprove their safety anarsis? Is the staff actively involved with other safetyrelated agencies and with the public? When did the staff last attend a .safety training course or seminar? When did the staff last use a new or more efficient method to conduct safety analysis? If the answers 'to -tlie first fwo question-s—are irnmediate corrective administrative action is necessary. , If the answers.to questions 3 and 4 are "lest week", the safety program is likely to be operating efficiently. 10 TECHNIQUES FOR COST/BENEFIT ANALYSIS rfieelliegiedlinUnnof ail safety projects is to reduce accidents in the most cost-effective mannes. The use of the incremental cost/benefit ratio and of dynamic and integral prograrnming is appropriate for selecting safety improvements that will optimize safety benefits for every dollar spent. Dynamic programming is an optimization technique that transfers a multistage decision problem in a series of one-stage decision problems. It is used to allocate money to obtain the maximum possible benefits under a fixed-budget. The three possible levels of dynamic programming are; 1. Single-stage (used to evaluate a single project with several alternatives), Z. Multistage (involves selection among several projects with several alternatives each), and 3. Multistage with a time factor (used where several alternatives are considered and various tue periods are involved). Basic input into the dynamic programrning model consists of (a) initial costs and maintenance costs for cadi project alternative, (b) accident benefits for each project alternative, and (c) budget available for improvements. Dynamic programrning can take advantage of greater beneLits by choosing a project that will yield greater benefits, even though it shows a lower cost/benefit ratio Oran another alternative. Therefore, expenditure for a group of projects chosen by dynamic proglamming can yield greater dollar benefits than expenditure for the sanie projects chosen through the cost/benefit technique. In sanie instances, the saine projects will bc selected. The optimal selection of projects is sometimes fairly obvious by using manual techniques; however, where many projects are involved, computer analysis must be used. USING DATA _ANALYSIS AND REPORTING TECHNIQUES (DART),FOR PROBLEM IDENTIFICATION John W. Lartner, GENASYS Corporation The Data Analysis and Reporting Techniques (DART) system was developed by GENASYS Corporation ondes a series of NIITSA contracts. It is a computer software statistical system that was specifically designed to assist in the problem identification process for the acquisition, selection, and analysis of state accident data. The objective of the DART system is ta overcome the lack of integrated data that resulted from poor communication betwe.en state agencies. Historically, a state agency designed a traffic records system to meet its particular needs. Other agencies requiring the sanie information were rarely consulted. As a result, several components of the overall traffic records system were developed, and each was organized and operated differently. This presented a basic problem in the development of an integrated system. DART was thus developed in an effort tu deal with these partially integrated traffic records systems. While there was little doubt that a tool for analysis was needed immediately within the highway safety management program, it was unlikely that an integrated traffic records system would be a reality within the near future. DART was designed to address this problem; consequently, it allows for upgrading of the traffic records system as integration capability is achieved. An initial decision was made to create a subsystem that would requise information frorn ail the other data subsystems. Thus, the safety analysis and reporting system required group analysis of accidents so that the problem identification proce.ss could be implemented. This empliasis on problem identification has placed the burden on states to develop botter data, bettes records systerns, and bettes data analysis capabilities. However, dependence on accident records systems has revealed the inadequacy of rnany state systems te support a coordinated problern identification process. The analytical techniques used by many states are merely elementary analyses—an indication of a potential problem. The use of DART in the problem identification process is one way tu irnprove a state's analytical capability. Problem identification is simply an iterative process of comparative analyses that narrows the potential problem populations until the true problem is identified. The effectiveness of countermeasures con be evaluated by performing the sanie analysis after a period of time has passed. Analysis through use of the DART system must be performed on a static data file. At least one full year—ideally multiple years—of data is used to develop trends and to evaluate the impact of ongoing programs. The first step is to produce a full file univariate that will show areas of high accident involvernent. A full file univariate is a one-way frequency distribution of each data clament present on the data file. The file also reduces each subset of ail data elements to a relative percentage or weight in the overall population under analysis. High involvement does not necessarily mean that a problem lias been identified; this step in the process is designed to lead the researcher on loto comparative analysis. The next stop in our problem identification process is to isolate the potential problem groups highlighted on the univariate and to look at attributes that rnay contribute to their accidents. The researcher may decide to break the groups down further—for exarnple, into males and females within specific counties. The selection process allows a comparison of county versus county, male versus female, etc., by any attribute selected and in any combination. The HART output of such a comparison of accidents would be a table showing these figures. The frequency of accidents by each age group can thon be compared, ami any discrepancies can Ire determined. Each age group is reduced to a common denominator, that is, to its relative weight percentage within the population. 13y using this common denominator as the basis for comparison, it can be surmised that potential problems rest within different age groups by sex. The DART report would bc (a) a table showing both accident frequencies for males and females in each age group and the percentages representing those frequencies, and (b) a graph comparing the percentThe cornparison highlights overrepresentation in variou.s age groups. The process has thus far succeeded in illustrating vast differences between males and females by age group. In order to establish what can be expected, these facts must nove be compared with normalizing data. Normalizing data are external factors used to determine the appropriate weight to be given to the accident figures for each sex and age group. If further analysis is to be based on exposure., one criterion that may establish exposure to acéldents would bc the number of licensed male and fernale drivers. The computer would be asked to supply a report on the nurnber of licensed drivers by sex and age. In the next step, the number of licensed drivers by sex and age is reduced to a weight (percentage) within the population 16 to 30 yearS of age. The percentage of accidents involving males cari then be compared against that of male licensed drivers, and the percentage of accidents involving females against that of female licensed drivers. The DART graphs showing these comparisons veould indicate the extent of overre.presentation in particular age groups with respect to exposure. Il The.main thrust of this presentation was to illustrate that DART is a tool that can be used efficiently with accident and related exposure data. The use of such a tool can upgrade the skills of the analyst and uncover areas of data collection that need improvement. The challenge is to broaden the awareness, acceptance, and use of tools such as DART for highway safety management. USE OF U.A.11) FOR PROBLEIVI IDENTIFICATION EVALUATION David B. Brown, Auburn University, Alabama The RAPLD (Records Analysis for Problem Identification and Definition) system is a user-oriented computer system specifically designed to process state accident data. As opposed to a standardized report generator, RAPID enables the user to specify informational needs. By responding to simple queries, the user is guided through the process, interacting directly with the computer. RAPID has two specialized software modules: (a) ACT, which automatically generates priorities among cities within population subgroupings for any user-defined subset of accidents, and (b) ATM, which finds high-accident concentration areas on the roadway for any user-specified accident type. RAPID also draws on the resources of the Statistical Package in the Social Sciences (SPSS), automatically furnishing the appropriate SPSS labels, codes, and ranges, as well as ail control statements and format specifications. No computer knowledge is required to use RAPID. Although RAPID uses a standard statistical package to produce output, the user does flot need to understand how to assemble statistical control statements. This is handled entirely by the RAPID system. RAPID bas been installed for Alabama, South Carolina, Kentucky, Tennessee, and Delaware. It is a portable package that cari be applied to any state's accident data as well as to other types of data where statistical processing is required. It is available on commercial time-sharing systems if state resources do flot permit in-bouse installation. RAPID provides the user with the following capabilities: Create a subset, including variables, of the master data base according to any logical specification. Subsets requested could include ail pedestrian accidents, alcohol-related accidents in a give.n county or city, or motorcycle accidents between milepost 235 and 240 on Interstate 85. Obtain labeled wiivariant frequency distributions for the variables chosen to be included in subsets. The production of total statewide univariant distribution for ail variables falls within this capability. Obtain labeled histograms of frequency distributions. Obtain fully labeled bivariant (crosstab) analyses for any of the subset variables. Perform up to eight levels of naultivariant analyses for any subset produced. For example, in the three-level analysis, a crosstab of accident time of day by day of the week could be produced for ail severity levels. Obtain a correlation table for ail combinations of subject variables. Find high accident locations according to userspecified criteria. (Locations are specified by road codes and tnileposts.) The interactive nature 'of this task enables the user te try any number of alternative criteria in order to obtain the number and type of high accident locations the user needs to work with. Obtain univariant distributions of any or ail variables for the locations found te be high accident locations. (The same capability also exista for any other location specified by the user.) A separate report is produced for each high accident location and for each accident. This condenses the infôrmation for ease of review before location investigations. Obtain any of the reports specified by the above capabilities for any or ail of the high accident locations. Create a logically restricted subset from iuty previously created subset. Because the user can obtain many different logical restrictions (for example, composite geographical areas) from a subset without rereading the master data base, which is usually stored on tape, computer tirne cari be greatly reduced. Integrate demographic information and thereby establish priorities among political subdivisions for varions accident types. For example, RAPID produces priority lista for cities by population grouping according te the number of motorcycle accidents divided by any one of several demographie indexes, such as population, miles driven, or nuinber of registered motorcycles. Obtain further statistical analyses (RAPSTAT), including analysis of variance, breakdown analysis, regression analysis, scatter diagrams, and a variety of student's t-test options. Obtain accident report numbers for any subset of accident records so that hard copy for particular types of accidents can be retrieved. The RAPID systena cari be best eiplained by tracing the data from the origin te the final output report. When a pedestrian accident occurs, an officer in the field records the accident on a standardized form, which is sent to a central point for data entry. Along with thousands of other records, it becomes part of the state's accident records data base, which is generally stored on tape. The accident records data base is generally not constructed with problern identification in mind. In fact, it contains virtually ail of the ''codable" elements from the accident records. Many of these are flot required for problena identification work, and they are generally flot in a form compatible with problem identification. For example, the pedestrian's actuel age is probably coded on the tape, whereas age intervals (e.g., 0-4, 5-7, 8-9, 10-15, 16-21, etc.) would be much more useful for problem identification and cross tabulation. In addition, certain calculations and other data manipulation might be required te satisfy the requirements of problem identification. For these reasons, the data base must be cleaned up before it cari be used for problem identification. This rnay be donc once a year for the data base compiled from the previous year. The program that reformats and puts the data elements loto their proper intervals is known as th%BASE program. The BASE program is then run to create a new tape, the RAPID rnaster data base, which is totally compatible with RAPID formats and objectives. RAPID cari work on any properly forrnatted data base. The arrangement, number, and type of variables are totally flexible and rnay be specified by the user during the development of the BASE program. Since the new, properly forrnatted tape is too large to generate statistical reports efficiently, a subset of the RAPLD master data base can be created on highway speed direct access storage whenever processing is required. This subset cari bu either retained for repeated use (cataloged) or used imrnediately and deleted. 12 Any number of subsets of the RAPID rnaster data base may be established. User commands specify the variables and the logic. For example, the pedestrian accident record might become part of subsets for a statewide pedestrian analysis and for analysis of ail accidents in the city. Residing in a small subset, the data are now ready for quick processing through any of the RAPID processing options-frequencies, histograms, crosstabs, rnultivariant analyses, correlation analysis-or through any of the RAPSTAT options. Data may also be processed through the other RAPID specialized software options. If a user wants to do rnany logical restrictions without going back to the RAPID master data base stored on tape, he or she can logically restrict (rom a previously created RAFID disk subset by using slightly modified commands. The process is quicker than creating the first subset. result is referenced in the RAPID documentation as a restricted subset, which is processed irnmediately by the system and then deleted. An wilimited number of these restricted subsets can be created and processed simultaneoualy from any given subset. The philosophy under which RAPID was developed is quite ta free the user (rom ail unnecessary operations without sacrificing computer efficiency. There are rnany trade-of fs arnong user flexibility, computer efficiency, and simplicity. Quite often an overernphasis on one will lead to a critical sacrifice of the other. 13y understanding what is actually taking place within RAPID as well as the reason for the current RAPID design, the user can better understand and employ the full resources at his or her disposai. 1: ACCEDENT DATAA LIMITED TOOL FOR EVALUATION - A. -Jancleà McKnight, National Public Services Research Institute tried -for hight-Viirsifety pro€,•rarn evalua;lion have been criticized as long as they have been comPiled. The charges leveled against thern are that they are neither representative nor comprehensive nor accurate. They are also inadequate; other data are needed before accurate conclusions may be drawn. Accident•statistics , do flot include ail of the accidentsa that occur. They are flot supposed to. Minimum thresholds of property damage and injury are used in ail accident reporting systems to keep the system from being swamped with statistics on minor accidents that would be of no real benefit to the practitioner or scientist. The problem is that - a large number of the accidents that are supposed to be reported are flot. Drivers surveyed • on their accident experience almost invariably list more reportable accidents than -- are - shown on their official records. ...Only a third of ail insurance daims appears on, state motor vehicle records, even though police are called ,. to the scene about three-fourths of the tue. Can counter- ineasures directed at a population of accidents be legitimately evaluated through a sample of those accidents? Data from accident reports are col - comprehensive. They are linsfte_d to the number of variables that can be used to describe the accident. .Police reports are limited by thenaany other dune-Ji-ire-in ° ice must perform at the accident scene: Drivers' reports are limited by the amount cf -A7.7C1dènt-aati;ircs information the police can request withouiWa drivers somerei2Juz ,Information provided in accident reports is. often inaccurate. Few police have enoe training in eceierent -.--C7.-' r nri s rue-bono determine what realiy happened. - • Those that have the training- ôften - lack the tirne- necéssary 'to gather and analyze the available data. Data sources are often unreliable. Most of the information concerning speeds • and direction, for example, cornes from the people involved. 'Driver reports, boni those given orally to the police and those submitted in written ferra, are frequently distorted by misperception, inability to recall, and simple bias. - Data other than accident data are needed to evaluate the impact of highway safety programs. Other factors such as exposure or outside causes may be responsible for changes in the number or severity of accidents. When the effect of these factors cannot be controlled experirnentally by the way the program is conducted, they must be controlled statistically through the use of data that de.scribe tueur nature and magnitude. Ilowever, vehicle and driver records are kept for on-une, operational use-not for compiling statistics. From the criticisme it tnight seern that accident data were inadequate to assess the impacts of highway safety programs. Actually, accident data have proven sufficiently representative, complete, and accurate to provide sotne measure of the impact of highway safety programs on the real accident experience of people, vehicles, and roads. The -problern arises when,-in the evaluation, impact* isp not found. The effects of most safety prograrns are marginal; only rarely dues a safety program achieve results 7 that could be called drarnatic. As wef_move.froin changes in (the vehicle and highway te changes in the way people drive, we are luchy to find counterrneasures that make a difference of more than a few accidents per thousand drivers, r The smaller the impact, the more precise the measure must be. Of the many programs that have produced no discernible impact, a substantial share could have been shown to be cost-effective hacl a more precise mea-sure of impact been used. The sanie is truc where outside factors are involved. A truc impact may be tnasked by differences in exposure and other accident-related factors that could be identified ami controlled with better data. Despite their shortcornings, accident data are the best available criteria for evaluating program impact. Accidents define safety; for adtninistrators and legislators they are the most convincing evidence of impact. Accidents are also the only common denominator in cornparing programs with different immediate objectives and are the criteria most readily expressed in the dollar ternis needed for cost/benefit analyses. The issue is flot whether accidents are acceptable criteria for evaluating highway safety prograrns; rather, it is what can be donc te improve their reliability as a measure of program impacts. Sanie suggestions include (a) litniting the data, (b) making better use of driver reports, (c) consoli(lating files, and (d) collecting exposure data. THE DATA We neecl te recognize that the agencies we rely on have functions other than serving as data pipelines. We have to do a botter job of accornmodating our requests to what they are able te pi-avide. The job of the traffic police is to keep the street safe. In an accident, they must protect the accident scene, take care of the injured, and sec that datAged vehicles are cleared away so that traffic cari start moving again. Serving as an arm of research and evaluation is the least of their concerns, and their priorities are flot going to change. If we want reliable accident information, we must accornmodate police responsibilities, flot add ta them. One way to do this is te reduce the arnount of information requested. For evaluation, il is must important to know who, what, where, and how bad. If we can collect this information reliahly, we can assess the involvernent of the people, vehides, and ronds toward which otjr programs are directed. Other information, such as whether the sua was out, what direction cars were traveling, or where the 13 vehicle was hit, is flot generally critical to evaluation; when it is, it can be obtained from other sources. We can also limit the kinds of information officers are required to report. We need to eliniinate information that officers cannot collect accurately because they havé tieither the training nor the time. Cutting out information that cannot be relie:1y gathered will reduce the amount of information to be collected without sacrificing the useful,/,',#1/ ness of the reports. If paperwork is reduced, police will be more willing to prepare reports. Therefore, the number of reported accidents will increase. provide control over changes in the num:bers Of people, vehicles, and road location or miles occurring between groups being compared in the evaluation. Most road files already contain a volume of accident information, but the agencies responsible for driver and vehicle files may not welcome the addition of accident information. The highway safety agency could periodically duplicate these files for their own use and add the accident information. With their own files, evaluators could analyze information without having to work around operational uses of the file. MAKING BETTER USE OF DRIVER REPORTS COLLECTING EXPOSURE DATA In most states, drivers involved in accidents that meet minimum damage thresholds are required to furnish reports of accidents to their insurance agencies. These reports duplicate the content if flot the format of the police reports. Prepared under less trying circumstances than the police report, they could be used to provide information 1. currently furnished by the police. Such information would include weather conditions, speed, and the use of restraints. Drivers' reports could also be used to collect information flot currently collected, such as atnount of driving experience, destination, and annual mileage. Certainly, any expansion of the content of the accident reports should be directed toward drivers' reports rather than police reports. In addition, supplementary drivers reports could be used to collect a greater depth of information for selected classes of accidents. Drivers would be selected on the basis of information provided in the routine reports. Selection of forms and addressing of letters would be completely automated. CONSOLIDATING FILES Traffic records are currently maintained in a number of files by a nurnber of different agencies. The most common files are I. An accident file consisting of police reports, generally maintained by the state police; Z. A driver file containing information about drivers and traffic violations, maintained by the agency that issues licenses; A vehicle file containing information about the vehicle, ruaintained by the agency that registers rnotor vehicles; and A road file containing information about road segments and locations, maintained by state and local highway departments. It would be helpful if accident data collected from police reports were made a part of the driver, vehicle, and road files. If the accident information were sufficiently lirnited, it could be recorded in its entirety. This consolidation would have the following advantages: Increased Amount of Information—Since the data in each file would be available, more information could be obtained about the people, vehicles, and roads involved in each accident than could be obtained from accident reports. Limited Data Collection—The accident report would only provide positive identification of the people, vehicles, and locations. All other information, such as driver age, vehicle engine size, and roadway surface, would be drawn from the appropriate files. Control of Exposure—Every time accidents were analyzed, we would know exactly the population on which the accidents were based. Analysis could be made on a per-driver, per-vehicle, and per-roadlocation, or per-road-naile basis. This would Research studies are designed to control differences in exposure arnong groups being cornpared. In evéduation studies, the differences in exposure must be adjusted. In the pa.st, changes in exposure were fairly graduai and predictable from trends of previous years. More recently, however, wide fluctuations in the availability and cost of fuel have produced substantial and unsystematic variations in exposure. Until now, exposure data have been collected almost as an afterthought, but now it must be accorded the same priority as the collection of accident data. Highway departments have donc well in determining exposure of various road segments. This is so largely because the came information (traffic counts) is used for operational purposes. Sonie states have begun to collect odometer readings as a renewal registration requirement te provide estirnates of annuel vehicle mileage. For drivers, esti:mates of miles traveled could be obtained as part of the license renewal process. This source would furnish a third te a quarter sample of the driver population each year. Estirnates of total exposure would be generated from this sample. None of these suggestions will solve problems that limit the usefulness of accident data for evaluation. We are not seeking solutions but ways of arnelioratiing these probletns so that cor truly cost-effect ive programs will be recognized. MINIMUM RESOURCES REQUIRED FOR PROBLEM IDENTIFICATION, GOAL SETTING, AND PROGRAM EVALUATION Jerry G. Pigman, Kentucky Transportation Research Program, University of Kentucky The minimum resources needed te use accident statistics and other data effectively for highway safety prograrn administration are directly related to the problern identification, goal setting, and evaluation tasks outlined in the Highway Safety Program. This program is expected to undergo a number of changes in FY as activities are strearnlined to keep budgets within new funding limits. The new NHTSA guidelines call for significant reduetien in ail activities. Specifically, the problem identification or analysis portion of the state's highway safety plan will be required to be only a three- te five-page surnmary broadly describing the state's highway safety problem, statewide evaluation plans will no longer be required, and the past requirement for one in-depth evaluation each year bas been waived. However, administrative evaluation of each project will still be required to determine whether projects rneet their objectives. In addition, all impact projects will be subjected to some fors of impact evalua-, pu tion, and the data on a minimum number of specified impact rneasures must be provided to NHTSA. It is important to note that a problem identification surnmary will require a thorough analysis of specific program areas before sumrnary data can be presented. Similarly, even though evaluation requirernents will be reduced and some responsibility will be shifted to NHTSA, a significant amount of data for project impact evaluation will have to be collected by the states. PROBLEM IDENTIFICATION White many projects have irnmediate objectives such as increased safety-belt use, reduction in drinking and driving, or compliance with the speed limit, their ultimate goals should be to reduce the frequency and severity of accidents. Die development of effective safety programs requires accurate identification of accident causes. The problem identification process is used to determine the magnitude of various highway safety problems based on accident statistics. h involves the following stops: I. Identification of data sources and collection of data, Collection of normalizing data, Analysis of data, Development of the problem identification report, and Ranking of identified problems. Identification of data sources and collection of the data can be overwhehning tasks. States need adequate technical staff and an accessible computerized accident data base. The major data collection effort will be centered on the accident, driver, vehicle, and roadway files. As an example of the effort required to identify problem areas, Kentucky's prohlern identification report for FY 1982 includes 24 areas that were investigated. This comprehensive problem identification process may be more than the streamlined safety program can justify in the future; however, a data base lias been established that will be of significant value for future prog,rams. It is interesting to note that the areas targeted by NHTSA for FY 1982 funding are the following: alcohol countermeasures, police traffic services, emergency medical services, and traffic records. In addition, other areas that were rnentioned as candidates for funding were occupant restraint and rnotorcycle safety. In comparison, those areas recornmended for safety project irnplernentation in Kentucky's FY 1982 problem identification report were speed-related accidents, alcohol-related accidents, safetybelt use, school-bus accidents, and vehicle defects. The analysis to normalize accident statistics requires data on population, licensed drivers, registered vehicles, miles of roadway, miles driven, and average daily traffic. The most comrnonly used and readily accessible measures of exposure are population and registered vehicles, but mileage driven is particularly important in preventing misinterpretation of data. When mileage data are not available, it becomes necessary to use only population data and to evaluate the results accordingly. Because offices of highway safety most often do not have the capability to collect data on miles driven, highway safety programs must depend on data provided by other state agencies. The analysis plan must specifically identify individuals responsible for analysis and the overall approach. Generally, the problem areas investigated will dictate the level of analysis required. The availability of normalizing data must be deterrnined before the overall analysis plan is implemented. In the first cut or overview, accident rates should be calculated for variole jurisdictional or geographic subdivisions on a statewide basis. At this stage it may be helpful to further segregate the data by population groups. Average and critical rates can then be calculated by population • category, and normalizing data can be used to est ablish the differences in accident frequencies. In the next levet of data analysis, subgroups of drivers, pedestrians, or vehicles, and specific problem areas such as alcohol or speeding, are identified. Additional analysis of subgroups is necessary to identify problern populations by jurisdiction, age, and sex, or problem highway locations. Computer packages or automated data management systems such as DART, RAPID, and ADAAS appear to be necessary for performing the required levels of analysis. Data from national files to compare with state data are a useful supplement. The problem identification report can be prepared in many forms but should include a summary of findings, conclusions, and suggested countermeasures. The findings should present the problern areas investigated, explain briefly why the problems exist, and estirnate their magnitude. The conclusions should be a more refined summary of findings and a precise delineation of the problems. CounterIneasures should be suggested for problems that appear to lave reasonable solutions.' The priority ranking of problerns used to plan countermeasure prograrns should be based on the degree of overrepresentation and the expectation of reasonable counterrneasures to eliminate or reduce the problems. The target population and cost/benefit of the countermeasures shuuld also be considered. Limiting factors In the analysis are the quality and availability of data, the availability of data processing hardware and software, the number and capability of personnel, and tirne and budget. At this time of funding cutbacks, it has hecome even more necessary to establish the minimum resources required tu use accident statistics and safety-related data. The core of an analysis teste should be a technically oriented person who is thoroughly familiar with accident, driver, vehicle, and roadway data files. This person should also have basic statistical capabilities. Generally, the only additional support personnel required are computer programmers, technicians for data surnmary, ami graphie artists for preparing the report. In Kentucky, the reports for FY 1980 and FY 1981 were prepared by the Kentucky Depart ment of Transportation by using two engincers and a support staff. The FY 1982 problem-identification report, which was generally an update of previous reports, was prepared by the sanie staff after being transferred te the University of Kentucky. With background data accurnulated to prepare these reports and the narrowing of the problern areas eligible for funding in FY 1982, it appears that an adequate report could be completed for a reasonable cost in the future. GOAL SETTING Goal setting necessarily depends on problem identification; re - .ii..'rcally, only solutions of identified problems can be singled out as practical goals. Thu.s, while goal setting is basically an administrative process, the decision rnakers must draw on support data from problem identification. The first stop in the goal-setting process is te establish initial goals and objectives for each problern area identified. The NHTSA guidelines for highway safety management prescrit six factors that should be used in determining safety program goals. These are as follows: Cumulative effort of prograrn module impact goals on overall highway safety program impact goals, Relation te support goals, Link tri identified problems, Relation to proposed prograrns and projects, Relation tu program and project evaluat ion, and Available sources. Each program module is based on specific goals set in this stop. When the detailed project development has been completed, the goals and objectives in each problern area 15 should be adjusted to reflect the specific projects and activities planned. M this stage, the reasonableness and cost-effectiveness of the countermeasures should again be considered. The second step to the goal-setting process is to combine the goals for the individual problem axea into overall goals for the highway safety program. Overall goals are not a simple suminary of individual goals; some may overlap. Generally, set ting the initial goals and objectives shottld be the responsibility of the state highway agency with endorsenaent (rom NHTSA regional offices. F=I'A-7(7 I )172 I The purpose of project evaluation is to tneasure the effects of a program or project against the_objectives that it was designed to achieve. 1"SrlicifiCilly, the evaluatiOn is cel- Ilucted for t'he fnllowing reasons"' "-."`"4. To determine the effectiveness of new projerts compared to existing projects, lï: To sec where old projects could be improved or expanded to increase their effectiveness in achicving their objeçtives, To measure the cause-and-eff e ct impact of projects, To discover in quantitative terras what project:: have accomplished and at what cost, To help select alternatives to achieve a project's objec,„tives, and To satisfy state and federal requirements for projet funding. Evaluation may be viewed as a prerequisite to planning and, therefore, as an essential part of the management process. Because evaluation requires hoth a statement of project objectives and a systernatic collection of data on the achievement of objectives, it enables program coordinators and project managers to rnaintain project direction and to gauge short- and long-terna consequences. Therefore, evaluation serves as the basis for change in project effort or emphasis. It allows managers to increase project effectivene ssp y_learm Like all administrat ive-tune tions, evaluat ion -requires 1. time, rnoney, facilities, and personnel. Since there is a very Cldçe rela-tion bot ween evaluation results and management decisions, it is essential that the managers have adequate staff support to perform the analysis and to provide the advice needed for a proper evaluation. The agency size and evaluation requirements will dictate the organisation and sise of the staff. .rit'grifte - can'create- a'separate-evalii-ïtiOn unit-reeptinsible-for -designing »evaluation components for each,.prograna z unit ;or -assign _thebasic responsibi lit y ... .for a evaluation-to a-staff anernber ,responsible, for program 4." . élement.developmentc.À...The .firsi.approach would involvé asseinbling - a highly speci -alzed,staff,including systems*r t. analysts and ioperations researchers. ,Siich a - system is › 'frequentiyit-oo expensive for state safety agencies and has the disadvantage of creating an unmanageable evaluation bureaucracy that could becorne self-serving and unresponsive to management needs. Under the second.approach, the program manager would require support from specialists in evaluation and mathernatical systems analysts hired on a consulting basis. Generally,tsetina t —er-iliie7are required for program evaluation: preitimes knowledge.7of:sfatiiiical pririCrples,-quantitativérirethods-,7 eand7clata pirckersiiie (Eva1uat1onred:tnost7_highWay.:traffice , dafet y priagii.involvésithé!c011ection and analysis of data." , Direct presentation of the data in often very meaningful; however, more complicated approaches that use computerassisted data processing allow more precise and complete evaluation. The appropriate levet of sophistication is usually difficult to determine,se-cfra ,frequent-rnistake7is-atir with the nature - f;thee' ../project,e-This is frequently a probleria when dealing wit -h.outside professional evaluators or in-house staff evaluatori. A state safety agency atternpting to develop and maintain an evaluation capability should include on ifs staff one individual with specific academie training in experirnental design, data analysis, and data presentation. Other specialists should have advanced training in statistics and computer use and should be able to apply their skills in experimental design and research in social program areas. In the carly stages of developing a state evaluation program, personnel with backgrounds in both evaluation and research methodologies will he needed. As they may not be needed fulltime, they ctut be hired as consultants. They will be called on to assist in determining personnel requirements, to provide input in the initial developrnent of evaluation work plans, and to review the evaluation methodology developed by the program staff. Although consultants to provide this type of assistance cala be found in government agencies, these services are more typically performed by universities or the private sector. The cosi of the evaluation must be considered an integral part of program and project costs. Project plans should provide for adequate funding of its evaluation coinponant. Projects generally fall into one of three broad categories: (a) monitoring operations that requise minimal evaluation, (b) projects that provide a definite evaluation plan requiring some data collection, and (c) projects that re.quire a relatively detailed evaluation because of the countermeasures they ernploy (projects in this category may allocate substantial funds for evaluation and may employ outside evaluators). The evaluation costs in these three categories vary greatly, depending on the nature of the project. Costs for projects In the first category should be minimal. Costs for those in the third category may be substantial. To provide the minimum resources to evaluate highway safety programs, evaluation costs need not exceed 10 percent of the total project cost. Exceptions to this guideline may involve sophisticated programs requiring unusual efforts in data collection and analysis. Reduced funcling available for the Higiaway Safety Program in FY 198Z will obviously result in reduced staffing at both the state and federal levels. However, evaluation activities cannot be reduced proportionately because the etnphasis on demonstrating impacts will increase whén future funding for the prograrn is being considered. The need for evaluation will have to be met with the reduced resources. Although NHTSA's new evaluation policy will simplify current procedtums and shift some of the analytical effort (rom the state to the federal level, the states will continue to need tech.nical staff to plan and manage project evaluat ions. The new NIITSA guidelines provide for three types of evaluations: administrative, effectiveness, and state program. Administrative evaluation includes a comparison of planned versus actual performance or activity and the determination of unit cost in achieving the level of activity. This type of evaluation has always been required on ail projects and can usually be achieved through the National Project Reporting System (NPRS). NHTSA data requise- monts will be limited to an initial summary of data from the project agreement and a final collection of minimum data on the performance measures specifite in the project agreement. States will have very little involvement in this type of evaluation because data collection will be the responsibility of the NHTSA regional offices. Effectiveness or impact evaluation includes the determination of the effectiveness of a project in changing behavior or in reducing death and injury on the highway. Data on impact measures have always been required of all impact projects. For this type of evaluation, NHTSA will provide data analysis services when requested by a state. At present, NHTSA requires two types of project impact evaluations. States have been required to collect accident data on conditions before, during, and after the 16 project as part of the evaluation phase of ail projects. In addition, each state has been required to conduct at least one detailed impact evaluation each year. The requirement for the detailed evaluation has been dropped in the new guidelines, and the states are being encouraged to conduct minimal effectiveness evaluations on ail their impact projects. Where the state requires analytical assistance to conduct an impact evaluation, NHTSA will perform analyses atter accident data have been collected. State program evaluation includes a general review and a program summary emphasizing accornplishments, particularly those of innovative and impact projects. Annual and semiannual reports have always been required; however, requirements for semiannual reports will be eliminated, and annual reports will be simplified. Annual reports are expected to be 10 to 10 pages long and they will be issued by the states each year on January 1. DATA ANALYSIS AND INTERPRETATION PROBLEMS James Nugent, Indiana Division of Traffic Safety There are two sides to the problem identification process: the managerial side, which pertains to the way problem identification interacts with the overall state management process, and the technical side, which pertains te the statistical procedures and constraints in data analysis. It is the technical side of problem identification that concerns us here. In practice, the technical aspect of problem identification involves the empirical techniques used ta reveal correlations among accident variables. Correlations, however, do not necessarily relate to causality. A theory or hypothesis must be constructed and tested to explain the correlations, the extent of their association, and how they interact to produce accident conditions. There are, then, two steps in technical problem identification. First, from the current research available, a hypothesis is made of the problems that exist, the circumstances under which they develop, and how they can bu measured. Second, the data gathered from statewide accident records are used to test the hypothesis and to determine the magnitude of the problerns in each locality. At the state level, a number of problerns lima the usefulness of accident records as the primary data source: Accident data are often gathered from a single data-gathering instrument that must serve many needs and agencies. Accident reports are often tuireliable or invalid. Adequate exposure data are often lacking. The real significance of overrepresentation is of ten difficult te establish. TECHNICAL CONSTRAINTS TO PROBLEM IDENTIFICATION Accident Reports As the Sole Data-Gathering Instrument Highway safety agencies often must rely on data from accident report forms that must serve the needs of several agencies. Even when they have input into the development of procedures, the safety agencies still cannot get ail the information they require. Recently, Indiana redesigned its central accident records system. As a part of that process, a cornrnittee of representatives (rom several agencies met te develop a new accident report form that would serve their diverse needs. To prevent the form from becoming unmanageable, each agency was required to justify each data element and _report that would be required. leiriefiiitcf Tràffic Safety, the only—agiricy iiiterestéd in (research- requiring a broad-based information Syritérn, found esuch justification difficulte" COnsequently, the report form that einerged was a compromise. Although far better than the previous form, it fell short of being an adequate instrument for research. Data Validity and Reliability Data gathered from accident reports is often incomplete and unreliable. Indiana, which is not an especially large state, has 125 000 accidents annually; these accidents result in more than 440 000 records on vehicles, drivers, and injured occupants. Roughly two-thirds of the reports on these accidents are generated by an investigative agency, and the remainder is reported by the public. There is little quality control, and it cannot be a.ssumed that the inherent bias of such reports is randornly distributed. Even with training, police often give inaccurate and incomplete reports. Indiana requires every new state and local police officer to be fortnally trained in accident investigation. A report by the Institute for Research in Public Safety, however, demonstrated that police frequently rnisidentify descriptive data, omit relevant information, and exhibit a low sensitivity te accident causation factors. According to one study, even such a simple factor as driver age was incorrectly identified in 11.6 percent of the accidents reviewed. In descriptions of the accident environment, police performance did not excced the chance level of any factors cited. If these are the results of disinterested and professional police officers, it is reasonable to question the reliability of reports from accident participants. Accident data rnay be highy unreliablé for some particular subpopulations. In some states, data on motorcycle and moped accidents are combined. Because the characteristics of the two operators have been shown te be quite different, this mingling of statistics hinders proper assessment of the problern and selection of countermeasures. Similar problerns are involved in obtaining separate data on trucks (and pickups), school buses, and off-road vehicles. A_ny attempt to refine these kinds of data is constrained by a large errer factor. Exposure Data Exposure data used to normalize accident data are based on tirer', travel, events, vehicle attributes, vehicle type, and driver attributes. No one measure can serve ail analytical needs; appropriate data are determined by the hypothesis being tested. For example, motorcycle exposure data are virtually nonexistent. Without exposure data, however, prioritization and comparison becorne problematic. Exposure data are difficult and sometimes impossible to obtain. In Indiana, for example, annual vehicle miles traveled are obtained (rom gasoline tax rewenues, but such broad data are ohviously of low statistical value. The Department of Highways conducts special studies throughout the year, but these do flot provide exposure data by age, sex, vehicle type, vehicle defect, or political subdivision. The lack of exposure data poses severe problems in the identification of target groups. Young drivers, for example, are thought to be overrepresented in accident samples because the proportion of young drivers involved in accidents is greater than the proportion of young licensed drivers. However, the data are flot controlled for vehicle miles traveled by young drivers, miles driven by sex, or the time or area in which the miles are driven. It may be 17 possible to assume that exposure is a constant if comparisons can be made among similar groups, for example, young drivers in certain classes of urban areas controlled for population, registered vehicles, and socioeconomic factors. However, this kind of comparison is frequently impracticable. Indianapolis, for instance, is demographically unlike any other city in Indiana. The lack of data also makes it difficult to test hypotheses. Gasoline supplies most likely affect accident rates, but the effect of fluctuations probably will not be uniform among ail groups. Discretionary travel probably is the most dramatically affected, while commuting patterns may prove relatively inelastic, at least in the short run. Fatality rates, which are thought tu be more sensitive to discretionary travel, may fait. In Indiana, the total number of reported accidents rose by more than 31 000 during 1976-1978, ‘vhile the number of fatal accidents increa.sed by only 50. However, since the state has no reliable estimate of vehicle miles by type of travel, it is net known if the smaller proportional increase in fatalities was the result of a drp in discretionary travel. Adequate exposure data are essential in identifying countermeasures. A problern group may have a high absolute number of accidents, but if it also ha_s a high exposure rate and, hence, a low accident rate, effective countermeasures may involve inordinate expense. Some studios can be conducted without exposure data. For example, the effect of repealing a state's mandatory motorcycle helmet law rnay be determined by comparing the ratio of fatalities to injuries or accidents before and after the lave veas repealed. If helmets had reduced fatalities, the ratio would be expected to increase over tirne. Unfortunately, not many highway safety problems lend themselves to this kind of analysis. Significance of Overrepresentation Even assuming that groups overrepresented in accidents can be statistically isolated, the significance of the figures must stil! be determined. The problem is that comparisons must be made with similar populations, flot the total population. For example, the number of moped accidents has risen over the past four years in Indiana. But because there is no population with which to compare Indiana's sample, a goodness-of-fit test cannot be made, and the significance of the rise cannot be deterrnined. In addition, the isolation of an overrepresented group may or may flot indicate causality—even if a statistical relation among a set of variables can be demonstrated. MANAGEMENT USE OF ACCIDENT TRAFFIC STATISTICS AND SAFETY-RELATED DATA A STATE PERSPECTIVE John A. Pachuta, Pennsylvania Department of Transportation Pennsylvania, like most states, is suffering (rom the shrinking tax dollar—revenues are down, expenses are up. We had experienced a considerable decline in fuel tax and associated revenues even before the current adrninistration's federal budget reductions. To consolidate our resources and increase effectiveness in directing Pennsylania's Highway Safety Program, we have cornbined our operational and program personnel into a single departtnent. As a result, Pennsylvania now bas in place a responsive accident-reporting system that provides useful management information for implementing a statewide highway safety program. HIGHWAY SAFETY ORGANIZATION Until two years ago, Pennsylvania's Section 402 Highway Safety Program was managed by the Highway Safety Group (IISG) of the state's Department of Transportation (Penn DOT), The program manager, as head of this group, reported directly to the secretary of transportation, who was designated the governor's highway safety representative. Although iciealistic in design, this structure was impractical. The 115G was independent of operational areas, but support from these areas was often difficult ta enlist. In addition, IISG was only one of many responsibilities of the state's Secretary of Transportation, and consequently could command little of the secretary's attention. Early in 1980, Transportation Secretary Thomas Larson approved a reorganization of Penn DOT. The IISG was combined with the former Bureau of Accident Analysis and other related, forrnerly independent groups to form the Bureau of Safety Programming. The new bureau was placed tuider the deputy secretary for safety administration (SA)— une of five deputates reporting to the secretary—and Deputy Secretary John J. Zoghy, as hàad of SA, was designated the governor es representative. In essence, this reorganization placed the accident data collectors and users together at the operational level. As in any reorganization, eslablishing new lines of communication, redefining responsibilities, and physically realigning work areas made the work flow awkward at first, but the benefits became apparent alrnost irnmediately. The new organisation has resulted in one of the finest problem identification efforts ta be found in the highway safety plan process, and Pennsylvania is now in a position to devise a performance-oriented highway safety program. DIRECTION OF HIGHWAY SAFETY PROGRAM ACCIDENT RECORD SYSTEM Many highway safety agencies are flot major forces in developing state highway safety policy or in impletnenting highway safety programs. The difficulty of the state agencies in directing highway safety efforts effectively is probably the most serious problem in the national program. Highway safety agencies must be strengthened within their organizational and political milieu. Their statutory authority must be increased and their technical staff must be upgraded. Unified federal guidance is needed in problem identification, program management, and evaluation. As a first step, the federal government should conduct the research to develop accident causation methodology, exposure data, and analytical techniques. This research is properly the province of the federal government and research institutions, while the application of that research should be that of the states. Without federal assistance and cooperation, there is little chance that highway safety agencies will increase their effectiveness. The Pennsylvania Accident Record System (ARS) compiles information on 150 000 reportable rnotor vehicle accidents (including about 2000 fatal accidents) each year. Up to 657 data elements that relate to the driver, vehicle, roadway, conditions, and circumstances of the crash are recorded on each accident record. Accident information is maintained in a "live," year-to-date file accessible for analysis; a threeyear, fixed accident record file provides the basis for highway safety problem identification ad program management. The ARS provides a two-way exchange of information with the operator license (OL), vehicle registration (VR), and Pennsylvania roadWay information system (PARIS) files. The creation of an accident record updates the driver record on the OL file, and the OL checks the validity of driver information on the accident record. Roadway information on the ARS report is checked against the PARIS data base, and incorrect data on the accident location are noted and corrected. 18 DATA ANALYSIS Both MARK IV and DART/OMNITAB are used to run a number of year-end prograrns against our accident data base. These programs provide a number of outputs, including a municipal accident priority rating, which ranks each of Permsylvania's 2564 municipalities; wet-weather accident location clusters under which our skid-testing program is directed (this program recently won praise from the National Transportation Safety Board based on our skidding accident rates); intersection rankings within municipalities; and fixed-object-hit clusters within engineering districts. Our programming capabilities have been expanded to the degree that, for some years now, Pennsylvania bas not had to employ Fatal Accident Reporting System (FARS) analysts. The FARS information is programmatically retrieved from the various data bases, converted to FARS format, and submitted by tape each raonth. With the output side relatively secure, our analyses are now constrained only by the limitations of input data. Data inadequacies are a result of the latitude of interpretations made by those reporting accidents and the lack of understanding in the field concerning how these data are used. By meeting with investigating agencies and by addressing problems in a bimonthly newsletter, we have significantly improved the data input to our system. PROBLEM IDENTIFICATION: THE GAO PERSPECTIVE Dennis J. Parker, U.S. General Accounting Office Why did the U.S. General Accounting Office (GAO) decide to review the highway safety grant program of NIITSA? Once every two years, the GAO auditing groups are required to develop a list of federal prog,rams that should be reviewed for economy, efficiency, and effectiveness. Taking into consideration such factors as the amount of federal money involved and congressional interest, they then list by priority the progratns they hope to review within a given time period. In the June 1978 program plan for the transportation systems and policies issue area, the Highway Safety Audit Group (IISAG) identified as a priority assignment the evaluation of the management and effectiveness of federal highway safety grants to states and local communities. This program covers about two-thirds of NIITSA's annual budget and is of considerable interest te Congress. ' SCOPE OF HIGHWAY SAFETY GRANT PROGRAM REV1EW In May 1979, IISAG began a review of the highway safety grant program and, on October 15, 1980, the group issued a report te the Congress, Highway Safety Grant Program Achieves Limited Success (GED-81-16). This review focuse.d on the activities of state highway safety agencies and summarized the overall accomplishments of the program. The administrative responsibilities and duties of NHTSA's and the Federal Highway Adrninistration's (FIIWA's) headquartera, regional, and division offices were also reviewed. Nine states were included in the review: Maryland, Pennsylvania, Illinois, Ohio, Texas, New Mexico, Colorado, South Dakota, and Utah. These states were chosen because they represent the following variances: • Four of the states are in the West, where motor vehicle fatalities increased 25 percent from 1975 to 1978. Threc of the states are in the Midwest, where fatalities increased 11 percent from 1975 to 1978. Two of the states are in the Northeast, where fatalities increased only 3 percent from 1975 to 1978. About 25 percent of the total $1.3 billion in grant funds allocated through FY 1979 were provided te those nine states. Allocations by state ranged from $6 million te about $50 million. About 25 percent of the recent rnotor vehicle fatalities occurred within those nine states. Fatalities by state ranged from 200 to 3600 annually. As many highway safety officiais as possible were interviewed within the nine states, NHTSA, and FHWA. A nurnber of aspects of the highway safety grant program were discussed, including (a) the ability of federal and state governrnents to perfortn adequate safety planning through data analysis and problem identification techniques and (b) the requirements that affect how the safety grant program is carried out, including rnandating (earmarking) grant funds to specific safety areas. WEAKNF.SS OF THE PROBLEM IDENTIFICATION PROCESS Inatiequate Data State and NHTSA officiais were concerned primarily about the lack of adequate data. The specific problems included lack of trained staff to galber and analyze data; cost of maintaining and updating data; lack of an adequate collection system to ensure uniform, complete, and accurate data; and NHTSA's inability te fill in where state systems are weak. NHTSA and FHWA recognized many of these weaknesses during a joint task force effort to improve the content and quality of state accident data. The following conclusions were outlined in a draft executive summary issued in July 1981, Accident Data Irnprovetnent Plan: I. Accident data are flot collected uniforrnly within ail states. Z. Accident statistics compiled frotn state-furnished information are incornplete. Data elements available for accident analysis vary significantly among states. Routine feedback needed to improve report accuracy is missing in the majority of the states. Adequate accident investigation training is not provided for state and local police officers. Other groups outside of government are concerned with the accuracy and completeness of state accident data. The American Motorcyclist Association, for example, recently issued a second report on the accuracy of current motorcycle statistics. It concluded that uniforrn and representative data, as well as credible exposure data, must be maintained before properly founded motorcycle safety programs can be developed. Lack of Problem Identification Criteria NHTSA's problem identification manual cils for states to generate a large number of reports from their traffic records. However, there are no specific criteria for states te determine how significant a problem must be before grant funds can be used to resolve il. As a result, state officiais also complained that time and rnoney were being wasted on data analyses that would probably flot affect how the funds were spent. The GAO report recommended that the U.S. Secretary of Transportation establish criteria for the levet of analysis necessary to address safety problems and evaluate results and te work with state highway safety agencies to ensure that the criteria are followed. 19 State Versus Federal Priorities NIITSA and FHWA have been encouraging states ta identify their most pressing highvvay safety problems before selecting projects to correct them. In some states, such as Maryland and South Dakota, officiais told GAO inveStigators that they found the problern identification process to be a good way to manage grant funds. Other state officiais, however, complained that the process does flot work; the breakdown occurs, they said, because less than one-third of the grant funds is available to solve different state-identified problerns than those already identified by the federal government. Although federal earmarking of funds is likely to continue even when state problem identification analyses indicate that funds could be better spent elsewhere, the situation should improve. Congress is concerned with the ability of the states to identify and address their highway safety problems. A recent U.S. Senate bill (S. 1377, June 17, 19 9 1) proposes to amend section 402(a) of the Highway Safety Act to read: "Each State shah l have a highway safety program designed to reduce traffic deaths and injuries by identifying its highway safety problems; by adopting rneasures to reduce its highway safety problems, and by evaluating the effectiveness of such measures." off the street and under safe circumstances. There was no basis for forecasting a percentage improvernent that the program was to affect. In fact, when the project was evaluated, no improvement was found. If there were a benefit, it cuuld not be rneasured in terras of subsequent accidents within the size population analyzed. It is casier to set and meet administrative goals than impact goals. A goal of distributing 100 000 posters or of making 50 speeches to an average audience of 30 each is realistic, and the success of the project can be rneasured. If impact goals must be set, however, several rules of thumb may help in setting thern realistically. When a project platiner starts with a program, he or she generally knows how much rnoney can be spent. The pla_nner also has the capability to estimate the cost of an accident. A 19741975 NIITSA estimate was $4000 per accident. Fatalities, injuries, and property damage were factored into this figure. Adjusted for inflation, this figure may be about $6000. By dividing the project arnount by the accident cost, the planner gets a number of accidents that represents the project break-cyan point. For example, for a $60 000 projeCt, the break-aven point (the goal) would be to prevent 10 accidents. Another way to set realistic goals is to determine the size cf change that can be detected with soma statistical significance. Where there is no such basis, setting quantitative goals should be avoided. If the bill is adopted by Congress and subsequently becornes a part of the Highway Safety Act, the requirement for states to identify their highway safety problems will then be firnzly recogriized. MANAGEMENT USE OF ACCIDENT STATISTICS: ADMINISTRATIVE AND ORGANIZATIONAL PROBLEMS Cordell Smith, Colorado Division of Highway Safety . GOAL-SETTING PROBLEMS B. J. Campbell, University of North Carolina About a year ago there was much discussion—and sozne confusion—about setting quantified or numerical goals for programs. Some states saw quantified goals as sornething NHTSA wanted for them, whereas NHTSA telt that it was responding to a need expressed by the states. Basically, goal quantification is an advance statement of how well the planner hopes a program will succeed. The problem is that in many cases there is no objective data to indicate the benefits of a particular program. Frequently, past evaluations and analyses have not been donc, and numbers are pulled out of the air. For instance, 30 percent improvement sounds good, but it is unrealistic and unattainable. Tu bring about such a large improvement would require a higher level of funding than is usually available. Even if the project were funded, the evaluation data might not be sensitive enough to show a definite irnprovement. Actually, the best number to pick for a goal is close to zero. Then, if the data suggest that the impact is somewhere around zero—it rnay not be zero, but it is probably not 60 or 70 percent either—the improvement is probably fairly rnodest. Goals made in advance often have no basis. Program planners do not necessarily know how their countermeasures will work. In one project in North Carolina, a pilot project was set up to teach students a few rudimentary emergency rnaneuvers as part of their driver education. The standard 30 classroom h and 6 h behind the wheel were augmented with additional time behind the wheel during which the students were taught recovery rnaneuvers on the range—i.e., One of the most difficult problems faced by state highway safety managers is the lack of integrated and consistent traffic records. As the national highway safety effort w as being developed, the need for sysiematic records was recognized, but flot emphasized. As policy bas shifted toward improved planning and evaluation, the seriousness of this oversight has becotne apparent. In Colorado, available traffic records are used (a) to identify problerns and set priorities, (b) to evaluate project or program impact, (c) to determine program cost/benefit, (d) to set goals within the departmental management-byobjective program, and (e) to justify programs to state legislators. But, like most states and NHTSA, Colorado is not doing the job that it could in these areas. The data are inadequate, and there are insufficient resources to upgrade our traffic records system. The Colorado records system is used to address these specific questions: Which municipality or county bas the worst accident problem based on vehicle miles of travel, population, miles of road, etc.? Would increased enforcernent affect this problern? Which emergency medical service (EMS) district bas the slowest response time or the best on-scene rnedical care? Why? Who are the people involved in alcohol-related crashes? If we develop a profile, could we intervene at some point before the individual is involved in a serious crash? What is the contribution of the roadway environment to the crash situation? \Vhat is the contribution of the motor vehicle inspection program? « 20 What is the contribution of the use of motorcycle helmets and occupant restraints in preventing serious injury or death? Assuming safety agencies could answer such questions and were to develop cowitermeasure programs, they probably still could not determine the impact of individuel projects. It may flot always be possible to ri:masure the effects of highway safety programa, but without quanti, fiable impacts to show, safety agencies cannot sell their concepts and programs to state legislatures, to the administration, and to Congress. In short, the system fails at the points critical to the continuation of highway safety. WHY DOES IT FAIM State traffic records systems generally evolve in response to specific and varied demanda and requirements. No one could have foreseen their extensive use in planning and evaluating highway safety programa. Consequently, the record systems are often out of date and lack the sophistication to deliver the complex data needed by highway safety researchers. In addition, there is a lack of coordination between the efforts of the federal and state governments. The tirne has passed when records systems veould have been inost amenable to consolidation and change. To make these changes now would be prohibitively expensive. Data inconsistencies result from differing definitions and lack of coordination between strategies, different reporting timeframes, and reporting errors on the part of source agencies. Because each agency designs its data files with specific uses in mind, few data can be integrated and much cannot be used for highway safety analysis at ail. For example, under Colorado law, the Depart ment of Revenue is charged with collecting and maintaining accident record, driver licensing, and vehicle registration files. These files are rnaintained for tax and fee collection, not for highway safety analysis. Hence, the data are not adequate for use by the Division of Highway Safety, and the manipulations that must be performed to develop useful files are tirne-consuming and costly. Lack of timeliness in reporting data by some agencies affects the responsiveness of highway safety programa. Often, as a result of these delays, data are a year old before they are available for problern analyses. Investigating officers are often responsible for the inaccuracy or incornpleteness of data on accident reports. This is a situation that does flot readily lend itself to correction. Although desirable, it would be extremely expensive te train every investigating officer in the state. Most of these problems could be solved with enough money. Funding, however, is simply not adequate to correct most of these shortcomings, and the current national sentiment to reduce the cost of governrnent does not make the future look promising. evaluations would be observable, measurable impacts to dernonstrate the effectiveness or ineffectiveness of highway safety programa. However, application of this approach to projects whose success depends on changes in human driver behavior is difficult. Past efforts at the national level have not resulted in products that are practical or possible to implement at the state level. In many instances, these national efforts to quantify Impacts have produced vague and inconsistent findings that have led state decision makers to question, perhaps prematurely, the value of established, existing programa. An obvious example of this is the motor vehicle inspection program. After more than 10 years and after the expenditure of millions of dollars, the crash reduction potential of these programa still ha_a not been demonstrated conclusively. As a result, decision makers in several states have repealed or abolished inspection requirernents, some of which had been in place for more than 40 years. ,In many instances, NIITSA's research activity has been directed or influenced by political whim. Priorities established by federal adrninistrators result in research and expenditures in axeas that are of questionable value to the states. The result is the atmosphere of criticism characterized by U.S. General Accounting Office reports. The absence of long-range research planning by NHTSA is an impedirnent to proper long-term planning for state highway safety programa. NIITSA research programa now drift with the constantly changing management decisions (or lack of them). When emphasis program areas are established in NIITSA, states should be an integral part of the process. States have the right te expect that such emphasis programa will be based on logic, that the programa will ho supported by evidence of accident reduction, and that evaluation modela containing data requirernents and records system demanda must be made available. Today, driving in the United States is safer than driving anywhere else in the world. Much of this has been accomplished since the passage of the Highway Safety Act in 1966 and the establishment of a State Highwaï Safety Agency. Yet, despite these accornplishrnents, the Highway Safety Program romains the target of criticism—for which the lack of national leadership and lack of a unified national highway safety program are largely responsible. ESTABLISHING THE LEVEL OF ANALYSIS REQUIRED TO ADEQUATF.LY ADMINISTER SAFETY PROGRAMS R. Maffet, Kentucky Department of Transportation WHAT CAN BE DONE? Coordinating efforts of state and federal agencies could alleviate some of the duplication and inconsistencies in reporting. Ideally, one central agency should be responsible for data collection and dissemination. If this is not possible, then coordination between agencies must be established. Innovative prograrns should be developed for on-site accident investigation. These programa could augment the Fatal Accident Report System (FARS) and National Accident Sampling System (NASS). Comprehensive management information systems should be developed for those areas of activity for which few or no data exist. Colorado is doing this with EMS. Data are flot yet available to determine the impact of the program, but the system was designed with this in rnind. Intensive impact evaluations of selected programa could be performed on a national scale. The product of these • We have corne a long way since 1967 when we first started looking at traffic accident statistics. There have been many irnprovernents in highway safety projects, and some of our programa to justify and evaluate these projects have become quite sophisticated. But federal support b shrinking. The question now is, What level of analysis is really necessary? There is no set levet. The National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) and the Federal Highveay Administration (FHWA) have set minimal levels. New programa are being designed, and the suies of the game are changing. But with cuts in funding, states will not support a lot of these activities. It will be difficult to develop and use more sophisticated programa or to irnplement recomrnended improvements. States may even be asked te justify why they need to collect traffic accident data at ail. Thus, the levet of analysis needed cannot be prescribed. It will depend on what the states can afford and what will result in the 21 greatest improvement. States ail have basic tools for problem identification and establishing priorities. Better to use these than to be caught in an all-or-nothing situation. When we leave this conference, we should go back to our states ready to support a coordinated effort. It dues flot have to be a governor's task force. We need to comrnunicate with the people who make decisions and those veho have input into decisions. The times ahead are going to be critical. The opinions on the level of analysis that we need crever a vast spectrum. Somewhere between the extremes is the level of analysis that we can afford and that we can use. We need to look at the resources we have in our own states. We need to sec what level of analysis is necessary to support our highway safety programs and to make irnprovements. USE OF ACCIDENT STATISTICS IN MICHIGAN Thomas L. Maleck, Michigan Department of Transportation The Michigan Department of Transportation bas been storing and analyzing accident data in an automated format for more than 20 years. During this tirne, its analytic capabilities and data resources have steadily improved. The department's systematic analytic tool was the SCREEN systern. Operational in 1971, SCREEN provided tabular reports and an autornated collision diagram. Its sole data sources were traffic volumes and accident reports. The autornated collision diagrams required rnanual coding of the road geometry. The Michigan Department of Transportation relied on minimum threshold numbers or rates of total accidents to identify roadway segments or intersections meriting engineering attention. The problem was that the system identified many of the same sites each yeax without showing a correctable pattern of accidents, while other locations that may have warranted improvement were not flagged for attention. The process was labor-intensive, and small projecis were overlooked. In 1969, work was begun to locate ah l accidents in the state (trunkline and local roads) with a uniforrn system. The Michigan Accident Location Index (MALI) was completed in January 1979 (the trunkline system was completed earlier in 1975). Principal features of the MALI system are the cornillon accident report form used by ail state and local agencies and the accident location system based on street intersections and street narnes. In rnid-1976, the departrnent made a commitrnent to upgrade its ability to locate highway segments with correctable accident patterns and to widen its scope of analysis. The goal was to develop non-labor-intensive procedures for predicting the expected impacts of incremental alterations. A prototype niodel called the Michigan Dimensional Accident Surveillance (MIDAS) was developed for analyzing the state trunkline system (9000 miles). MID AS-I • The first generation mode!, MEDAS-I, rnay be described as a grouping of ail roadway segments with identical physical and accident characteristics into dimensional famihies, each with its own unique distribution and statistical attributes. Physical characteristics used to group roadway segments included posted speed lirnits, presence of traffic signais, lane and shoulder widths, turns, and geometric data derived from the departrnent's photolog (sequential 35mm color photographs taken every 52.8 ft along state trunklines and the 1nterstate system)• Although the photolog is the backbone for referencirig ail other data used in the project, the system has limitations. The precision of indexing the data bas a maximum error of +52.8 ft; the film may be one to three years old; vertical -iurves, grades, and horizontal ctirves cannot be rneasured; and information on crossroads is difficult to obtain. Only one alternative method was found to overcome the deficiencies. The degree of horizontal curvature and delta angle of deflection wa.s obtained from right-of-way maps. Photolog and the right-of-way maps were then used simultaneously to establish mileage points at the beginning and end of e.ach horizontal curve. The location and magnitude of posted speed limits were obtained [rom paper files of departmental traffic control orders (TC0). The photolog was used again to determine a control-section mileage point for the end of each zone. Segments of ruadv;ay flot covered by a TCO were defaulted ta a 55-mph speed limit as provided by state law. The locations of traffic signais and special phasing and turn prohibitions were obtained trona paper files. Because the width of shoulders along a roadway fluctuates, widths were established within the ranges of 0-4, 4-8, 8-10, and 10-12 ft. With MIDAS-I, cells were rigidly structured by discriminating on ail of the discrete variables. The dependent variables were the nurnber of injury accidents (years) per segment for each type of accident. The result was a histogram showing distribution of accident frequencies for a set of constant variables. Recognizable patterns (usually a Poisson distribution) were evident. A typical set of histograms for a family of intersections could show distribution of total, right-angle, left-turn, and nondaylight accidents. MIDAS-I produced 16 000 such histograms. By analyzing each cell for the variance in the number of accidents per segment, outliers could be identified. An outlier is any segment whose dependent variable is of sufficient magnitude, when cornpared with its peers, that the probability of the event occurring, by chance is remote. an the histograms, the outliers are de;ignated by an "0" as opposed ta an "X" for the inliers.) The outliers are most likely a result of an unidentified variable. At tins point, MIDAS-I offered an objective, accurate means of identifying significant açcident patterns, idependent of the magnitude of accidents or accident rate. However, a system was still needed that would permit the evaluation of safety alternatives by predicting the expected number of accidents. The need for reliable accident predictive algorithms necessitated major changes in the methodology. Thus, MIDAS-11 was developed. MIDAS-II With MIDAS-II, roadway segments were reestablished with variable lengths. A segment was created vehenever there was a change in an independent variable. Intersections were treated as ditnensionless points with the same geometric attributes as the encornpassing segments but with additional intersection-related attributes. A roadway segment could encompass zero to several intersections. Also as part of MI]) AS-II, considerable effort was spent in developing user-friendly softwart. No prier dataprocessing experience is necessary. The user enters the system with a simple command, and a menu of options is offered. The user interactively selects the analyses and the desired outputs. The end product of the process, which takes le ss than 5 mm, is a stand-alone report complete with title page. The program is executed in a forrn displayed on the screen of the computer terminal. Exatnple outputs are Intersection profile, Directional analysis with a prediction of the expected nurnber of accidents by type, 22 Overlay of a histogram of accidents with a histogram of volume by hours of the day, Histogram of accidents by day of week, Histogram of accidents by month, Histogram of accidents by year, One-line listings of each accident by approach, Before-and-after analysis by year, and Before-and-af ter analysis by approach. The other principal enhancement of MIDAS-11 is the developrnent of a family of accident-predictive algorithms. RESULTS A number of conclusions were drawn frein the Michigan MIDAS-1:1 modeling experience. For intersection related accidents, the independent variables with the greatest impact on reducing the total variance were signalisation, county, laneage, type of intersection, shoulder width, rightturn la.nes; annual daity traffic, and lane widths. Posted speed litait does not have a consistent impact on reducing the variance (demonstrates nearly equal number of positive and negative relatioaships). Modela for nonintersection accidents did flot have good correlation coefficients. Laneage was the most important independent variable followed by county, posted speed limit, annual daily traffic, and activity density. Meaningful modeling of nonintersection accidents is probably flot feasible without improving the ability te locate accidents more accurately.. Too many highway segments are of insufficient length. The reason for u_sing a variable length segment instead of a uniform length of 0.2 mile is to croate a longer analytic unit. However, by u_sing a variable length actually reduced segment length from 0.2 mile to an average of 0.13 mile. The procedure for predetermining outlying segments may require revision. A segment with a statistically significant nurnber of rear-end accidents was considered an outlier when rnodeling was done net only for rear-end accidents but for ail accident types as well (such as parking accidents). Although volumes were considere.d in the model-building process, highway (segment) capacity was not. Further investigation will be conducted loto the use of volume/ capacity ratios as a predictive variable. A large arnount of the initial variance was explained by the models. It appears that environmental factors may have a large influence on accidents—if a county is an adequate surrogate measure of population density. The error rate of the MIDAS-11 predictions is not known. The absolute standard error is flot large, often about one accident per year. The percentage error, however, is large. Several factors contribute te the problern. First, most segments have no accidents during the study period (often dividing the standard error by a small mean). Second, the predominance of short segments limits the ability to assign nonintersection accidents accurately. (This may explain why the standard error for nonintersection accidents is higher than that for intersection accidents.) Third, accidents are a discrete function and thus tnay attribute to the error since the modela predict a fractional number of accidents. The anticipated use of the models is for predicting the expected change in accidents for each change in one or more independent variables. The relative error between predictions is unknown and may be considerably less than the absolute error. The relations do not necessarily indicate cause and effect. Because of the lack of accessibility, many variables suspected to be important are net included in the rnodel. CONCLUSION The object of this paper was to describe the process Michigan went through, flot to defend it. If there is a better • process, we will use it. However, we are getting extremely good results—much botter than expected. Vie found that modeling separately made a tremendous difference. But the model is already outdated. There are many procedures we want to apply to irnprove our ability to explain what is going on. Software life is about one month to six vveeks. That is how fast it is changing. The process is dynarnic. Software is marginally built so that any one element can be pulled out, changed, and plugged in. That is why Michigan gets concerned when the U.S. General Accou.nting Office says to wait four years to sec what happens. In four years, the people who did the prograrnming and maintain the system will be gone, and we cannot train replacetnents easily. The biggest problem in irnplementing the process is net the data—they cari be gathered if you use some imagination—and flot the math—that is pretty simple. The biggest problem is people. A major problem in implernenting this program was getting people who had both the ability and the dedication te put it together. Even then it took a year te get them trained. Another problem is resistance te change. The people who maintained the previous system will be of little or no help. The problem is getting the users te accept tie new system—to tnake them sec that it is better and faster. MODEI, TRAFFIC RECORDS SYSTEM Dan Kaufnian, A.F. Austin and Associates The Model State Traffic Records System (3vITRS) is being developeci by A. F. Austin and Associates, Inc., in cooperatien with the Alabama Office of Highway and Traffic Safety (01ITS) and NIITSA. The four main objectives for development of the MTRS are I. Te integrate information now stored in different forma and on various systems throughout the state, Z. To integrate operations and information of various state agencies now operating in various parts of the safety system, To reduce duplication of data and operations now tnaintained by separate political or organizational entities, and To de.velop a model that can be transported to other states se that system technology and project experience can be shared. Meeting these objectives will achieve the overall goal of the MTRS, which is to interrelate all traffic safety information and operations se that sound traffic safety programs con be developed, monitored, and evaluated. Without a consolidated traffic safety system, management is taking a shot-in-the-dark approach to determining programs, priorities, and funding. The 'ITRS is being developed as a tool for management in traffic safety planning and evaluation. The MTRS consolidates ail relevant information into a single source system capable of retrieving information on an as-nee.ded basis. The MTRS was developed by using a two-step process: the logical design—identification of what and how it is to be accomplished—and the physical design—the development of the data-processing systetn. The logical design ensures that the system is structured properly te support management. The operational and management decisions identified in the logical design were consolidated into five major program areas: 23 1. The Driver, Pedestrian, and Passenger Safety Program implernents safety activities concerning drivers, pedestrians, and vehicle passengers. The program includes procedures for the driver licensing (including driver history), law enforcement, law adjudication (courts), and driver education projects. Z. The Vehicle Safety Program implements vehicle safety activities including vehicle titling, registration, and inspection projects. The planning, coordination, and evaluation of these activities are included in the Planning and Evaluation Program. The Post-Accident-Response Program is an operational program for emergency medical services (EMS) activities bath before and after an accident. The program includes the decision-and-action procedures for the licensing of EMS personnel and organizations and the implementation of EMS program iznprovements defined in the Planning and Evaluation Program. The Roadway Environment Improvetnent Program consists of the operational activities for designing, constructing, and maintaining highways when these fonctions are performed for safety reasons. The program includes the operational decision-and-action procedures for major roadway design and construction, spot roadway improvements, and roadway maintenance projects. Ail planning and evaluation activities are included in the Planning and Evaluat ion Program. The Safety Planning and Evaluation Program is the nucleus of the MTRS. Planning, coordination, and evaluation of ail prograrns and projects mentioned above are perforined within this prograrn. This program provides state officiais with the means ta make intelligent decisions on the effectiveness of the overall safety program and of the individual elements. The program also points out areas that need further attention. The MTRS data base is implementeci on an IBM 4341 by using the IMS data base management software. The data base consists of the driver, accident, citation, vehicle, and miscellaneous operational files. The EMS files and school bus files reside on microcomputers connected ta the IBM system by high-speed communication unes. Even though EMS, school bus, and roadway files are flot physically resident on the IBM 4341 system, the data are accessible in an on-lime environment and are linked to relevant mainframe data via key fields association. The IBM 4341 software is capable of accessing needed data from any of the distributed systems, and the distributed systems are also capable of accessing relevant data on the mainframe. The MTRS data base contains the following major files: 1. Driver data base, which is used primarily for operational pyrposes. On-lMe statistical programs also use this and relatéd data bases for safety program development, monitoring, and evaluat ion. Z. Accident data hase, which is used primarily for operations and to provide detailed accident report inquiries and reports on request. On-lime statistical programs are also available by using this and related data bases for safety program developrnent, monitoring, and evaluation. 3. Vehicle data base, vvhich is used solely for operational purposes in the on-lino mode. Because the accident report contains vehicle data, the statistical process seldom uses these data except for vehicle inspection information. • These three data bases contain duplicate keys that facilitate analysis of accident frequency as related to (a) type of driver; (b) number of citations and frequency of driver; (c) age and type of vehicle; (d) roadway type, condition, and traffic volume; and (e) citation frequency for selected roadways. Information is extracted monthly to produce a series of accident inventory and analysis reports. The information is matched against the roadway environment file, and the combined data are used to update the statistical analysis data base and accident location master file. At the end of each quarter, the monthly accident and UTC data extract files are rnerged to create quarterly accident and UTC niaster files. These files are then used to generate a series of scheduled reports. In most states, the accident file is extracted and an accident file is created for processing by some type of standard statistical package such as DART, RAPID, or OMNITAB. Although the MTRS uses this technique to create its standard statistical file, linkages to other information files allow MTRS to access driver files; UTC files, vehicle files, statistical table files, and roadway environment files to create an expanded record for each accident. This expanded accident record can then be processed by the statistical package in either an on-une or a batch mode. Summary reports of the monthly and quarterly reports are prepared a_nnually, and the MTRS history tape is created !rom the quarterly rnaster files. A comparison report is prepared to show trends between annual tables on the MTRS statistical table files. Tables are purged as required, and each table is set up for the next year. Cross-reference files, including the node/milepost, the node/railroad, and the milepost/node cross reference files, are updated as information is received and processed. Roadway environment data are updated as road inventories' are taken. • In summary, the MTRS meets its objectives by solving the following problems: Integration of Information—The problem of fragmented and inisrnatched information is resolved by updating ail related data from one input source and by linking related files by common keys. Integration of Operations—Communications and control problerns are resolved by providing automatic system notifications when events occur that affect other operations. Eliznination of Duplication—lhplication of data and operations is reduced by establishing the system on a function rather than an organizational structure. A single file of common data may be updated and shared by multiple agencies that perform similar functions. Comprehensive Planning and Evaluation—Highway safety problems are isolated by applying accident and UTC data supported by roadway environment, driver, and vehicle background information toi to identify (a) location analysis techniques hazardous locations and (b) standard statistical I analysis techniques to identify patterns (bat indicate possible problem areas. ADAAS AND USE OF SAFETY-REWED DATA FILES James O'Day, University of Michigan The Automated Data Access and Analysis System (ADAAS) is a set of computer files used at the University of Michigan for looking at a variety of highway safety problems. It is mot a particularly portable system—the computer pi-0g -ranis ' are, but the installation with ail the data is not. The systern began because questions needed to be answered and the only way ta get answers was to go into the files by hand. So we put together a relatively small data set in a computer system and used a modification of an existing system developed by the Institute for Social Research at the I 24 university as an analysis package. The systems were essentially the type developed ta process interview data, which is What a traffic accident record is. The system has grown in size and complexity. Today about 250 separate accident and other sorts of files are maintained. Because of the volume, they are stored on tape rather than disk. In addition ta Michigan data, we keep data from other states that are particularly interesting to us. We have kept the Washington State data since 1974. Washington has some particularly useful data that were not duplicated by other states. For instance, Washington maintains a record of vehicle occupants, and data are recorded on bath injured and noninjured passengers. Most other states do flot do this. It has been a longstanding practice ta report only the injuries or fatalities on the accident report and to forget about anyone in the car who was not hurt. But Washington State seems ta pay great attention to recording information on everyone in the car. It is useful to have a large battery of data sets in order to be able to answer a variety of questions. State data sets vary in their levai of detail from one state to another, so if information flot in one file is needed, a second source can sornetimes provide it. Some distributions are flot rneaningful at the state levai. For relatively rare events, one might find no occurrences in a year of data from a single state—unless it were a very large state. It is useful in such a case ta look at a large set of national data and to estimate frequencies in a srnaller jurisdiction from that. National data may be useful, too, as a standard of cornparison for a state. Several national data sources are available. people ail over the United States. Detailed questions were asked about every trip on particular days, whether by foot, bicycle, bus, or passenger car. This information was relatively well recorded. Data from this study are useful in developing such information as the number of miles per passenger or per driver as a fonction of the age. One rnay compute (by using a combination of FARS and NPTS) the nurnber of driver or occupant fatalities per mile traveled, which is the ratio of the nurnber of car fatalities (from FARS) divided by the occupant miles (from NPTS)• Using data has become rather cosy over the past 10 years. Computers are set up to do comptez things with simple instructions. The big problern is thinking up the right question. The computer takes away the drudgery and the need ta learn a lot of very fancy programming skills, but it does flot take away the responsibility for thinking. The advantage of a computer is that it allows the user turne to think hard about what the problern is, v..hat the answers mean, and where ta go next. The ADAAS system might best be thought of as a library of information. When I have a question, I can go to the library and look for a book with the data I need. If the data arrangement in published rnaterial is not what I wantand it often is not-1 cari then ask the computer ta rearrange the data for me. If I have enough sources of data, I can usually find some that will give me the information I am after. The library analogy is an apt one; the data sets are comparable to the book on the shelves, the computer is equivalent to the research librarian, but the results can be information arrangeci to your needs more precisely than the normal library can accomplish. National Accident Sampling System (NASS) Fatal Accident Reporting Systern (FARS) National Crash Severity Study (NCSS) Truck Inventory and Use Survey (TIU) National Personal Transportation Study (NPTS) Bureau of Motor Carrier Safety (BMCS) • The National Crash Severity Study includes such information as number of days a crash victim was hospitalized. From this, an estitnate can be made of the number of days hospitalized by accident class or by age group. If this type of information is useful, it is only available on a national basis, and, although there is no ideal way of transferring the data ta a state, reasonable estimates may be made by population ratio adjustment. The Truck Inventory and Use Survey, a census for the U.S. Department of Transportation in 1977, represents the number of trucks in the United States. Data are included on ail types of trucks—from pickup trucks ta large tractor trailers. The information includes whcther the truck had power stecring, radial tires, drive reduction equipment, speed fans, and so on. This information, along with the number of miles traveled by such vehicles in the United States, can be compared with known accident data with the saine characteristics and then used as an exposure data set. To illustrate the use of the Truck Inventory and Use Survey and the exposure data, we can compare the number of miles traveled by tractors with single trailers with miles traveled by tractors with double trailers by type of product they were carrying. Products were grouped into four types: farm, light, heavy, and mixed; and then into three ranges: local, short haul (less than ZOO miles), and long haul. It becomes obvious that double trailers were predorninant in the long-haul, heavy-cargo group. That is just an example of the output of the exposure file. The Truck Inventory and Use Survey is donc nominally every five years, but it typically takes two or more years ta get to the publication stage, so the data are always a few years old. The survey is a relatively straightforward sample and is easy to use. Another useful exposure file is the National Personal Transportation Study, also donc for the U.S. Department of Transportation. This study involved a series of interviews of CLOSENG RE-MARKS Robert L. Marshall, School of Public Services and Missouri Safety Conter, Central Missouri State University I believe the three conference objectives have been met: Ta provide impetus for state program managers ta maximize their use of safety data available within the states ta effectively and efficiently administer their programs Ta present, discuss, and evaluate analytical techniques that augment the states' capabilities for using data Ta establish the level of data analysis necessary ta adequately administer state safety programs Our conference should rnake a significant contribution to highway traffic safety. I have drawn saine conclusions from our discussions that I would like ta slkare with you: The recent GA() report, entitled llighway Safety Grant Program Achieves United Success, may have been based on a nonrepresentative selection of esses, /luis producing biased results. Thercfore, policyinakers should balance their views regartling program effectiveness with other credible evidence of program bene lits. NIITSA and FHWA seern ta disagree on the most basic requirements of a state accident data base (for example, should property-damage-only accidents be included, and, if so, what should the 25 reporting threshold be?). Therefore, they should cooperate in funding research for a sensitivity analysis of the characteristics of traffic safety data elements. The objective of the analysis would be to develop a uniform and consistent model data base for state consideration. Although setting numerical goals for highway safety programs and countermeasures may be reasonable and proper in many cases, in other cases it may be both inappropriate and ill-advised. NHTSA and FHWA should support the development of guidelines and documentation to help administrators select realistic goals for cotuitermeasures. Many existing state traffic records systems are litnited in scope and capability, but the limited fonds available for highway safety argue against making comprehensive and costly alterations in state traffic records systems. Safety agencies L'in and should do more with existing data; they should not let their inability to make major system inaprovernents prevent thern from using such systems for safety management. In developing a • • it must be data base, two points are essential: cost-effective and it must have the capability for repetitive use. The appropriateness of state problern identification efforts may differ significantly for engineering (FHWA 3+ standards) and nonengineering (NHTSA driver and vehicle standards) areas. Federal agencies should reconsider and redefine the réquirements of state problem identification according ta the characteristics and limitations of the data that apply in each case. A high degree of technical and statistical sophistication has been achieved in the traffic records systems of some few states. FHWA and NHTSA should cooperate in efforts to transfer such technology through printed materials, workshops, short courses, and advanced training courses. Much progress has been made in traffic safety over the past 15 years. The fatality rate bas been reduced by nearly 50 percent since the passage of the Highway Safety Act in 1966. The system, I believe, is working. PARTICIPANTS ANDERSON, Roy W. National Transportation Safety Board, Washington, D.C. BALDWIN, Robert L. Missouri Safety Center, Warrensburg BAXTER, David A. Division of Highway Safety, Department of Public Safety, Jefferson City, Missouri BRENNEMAN, James Bureau of Traffic, Ohio Department of Transportation, Columbus BROWN, David B. School of Engineering, Auburn University, Auburn, Alabama BUCKLEY, Thomas J. Division of Highway Traffic Safety, Louisiana State Department of Transportation and Development, Baton Rouge CAMPBELL, B. J. Highway Research Center, University of North Carolina, Chapel Hill COOK, Kenneth E. Transportation Research Board, Washington, D.C. COTTON, Raymond D. Maryland State Police, Pikersville DON LEY, Robert P. School Transportation Section, National Safety Council, Columbus, Ohio EDDY, Howard L. National Highway Traffic Safety Administration (Region X), Seattle, Washington EILAND, Patricia S. A. F. Austin and Associates, Inc., Montgomery, Alabama FERGUSON, Wayne S. Virginia Highway and Transportation Research Council, Charlot tesville GARWOOD, Dennis R. Ohio Department of Highway Safety, Columbus GRAFF, Howard B. New Mexico Transportation Department, Traffic Safety Bureau, Santa Fe GROVES, Charles Ohio Department of Transportation, Bureau of Technical Services, Columbus HOLLAND, Jack P. Ohio State Highway Patrol, Columbus JAWORSKI, Paul S. Maryland State Highway Administration, Bureau of Accident Studios, Glen Burnie KAUFMAN, Daniel State of Alabama Highway Department, Montgomery KELSII, William E. Virginia Highway and Transportation Research Council, Charlottesville KRYCINSK/, Thomas R. Michigan Department of State Police, Office of Highway Safety Planning, Lansing • ' LARMER, Jack Genasys System Corporation, Rockville, Maryland LIPPS, Ronald D. Maryland Department of Transportation, Transportation Safety Division, Baltimore-Washington International Airport . LOVELACE, Barry Texas State Depart ment of Ilighways and Public Transportation, Traffic Safety Section, Au.stin LUEBBERT, Samuel National Highway Traffic Safety Administration, Washington, D.C. MADONIA, Philip P. Illinois Departtnent of Transportation, Springfield MAFFET, Bennie R. Kentucky Department of Transportation, Frankfort MALECK, Thomas L. Michigan Department of Transportation, Laingsburg MARSHALL, Robert L. Central Missouri State University, School of Public Services, Warrensburg McCARTHY, Dan Energy Absorption Systems, Inc., Alexandria, Virginia McKNIGHT, A. James National Public Services Research Institute, Alexandria, Virginia NOWAKOWSKI, Vincent Federal Highway Administration, U.S. Department of Transportation, Washington, D.C. NUGENT, James Division of Traffic Safety, Indiana State Highway Commission, Indianapolis O'DAY, James Highway Research Institute, University of Michigan, Ann Arbor PACHUTA, John A. Bureau of Traf fic Safety Operations, Pennsylvania Depart ment of Transportation, Harrisburg PARKER, Dennis J. U.S. General Accounting Office, Washington, D.C. PARKER, Martin R., Jr. Progressive Consultants Corporation, Southfield, Michigan PIGIVfAN, Jerry G. Transportation Research Program, College of Engineering, University of Kentucky, Lexington PUGH, George J. Colorado Department of Highways, Denver RICHIE, Sami M. National Highway Traffic Safety Administration, Chicago Heights, Illinois ROBERTS, Gwen Bureau of Traffic, Ohio Department of Transportation, Columbus SAFFORD, Robert R. Highway Safety Program, College of Engineering, University of Arkansas, Fayetteville SMITH, Cordell Division of Highway Safety, Colorado Department of Highways, Denver SORTON, Alex Traffic Institute, Northwestern University, Evanston, Illinois STAHA, John L. Traffic Safety Section, Texas Sta.4 Departtnent of Highways and Public Transportation, Austin SWANSON, Kathryn, J. R. Office of Traffic Safety, Minnesota Department of Public Safety, St. Paul SWART, Richard A. Automobile Club of Southern California, Los Angeles TAMANINI, Flory J. Energy Absorption Systems, Inc., Alexandria, Virginia THOMAS, Robert L. Maryland State Police, Pikesville 27 UTHOFF, Richard Highway Safety Branch, Wyoming Highway Departtnent, Cheyenne VOAS, Robert B. National Highway Traffic Safety Administration, Washington, D.C. • • WARD, Anita Marketing Department, Potters Industries, Inc., Hasbrouck Heights, New Jersey WOOD, Edward Federal Highway Administration, U.S. Department of Transportation, Washington, D.C. YOUNG, J. Richard, Jr. Mississippi Highway Department, Jackson '4' I 182 RALPII NADER tère de loi immuable de la nature. « Le modèle d'un véhicule résistant au choc, dit-il en 1963 à une réunion pour la sécurité automobile, ne constitue un moyen de protection contre les blessures et les morts, que pour les vitesses de circulation autorisées actuellement en banlieue. » Quelques secondes plus tard, il reconnaissait dans le même rapport « le peu d'efforts consacrés par l'industrie au problème cle l'absorption des forces » ; il admettait que la responsabilité en incombait à , . l'industrie. Fermement ancré dans, sa position. Stonex--vouze riffairêrttrmartiole-rtech•nique-qui--avai té-présenté - par detnringeieurs Tdel-General-Motors„-à.-la-5"--conference-Stapp? suriertollisions..auttnnobiles,- On-pouvait ; et-Même? . clanrzrimpact-:de7collisiorr -cle--voitures-roulant-à-une- vitesse ,4e.-80-r7 k1lomèTregrheureïr -lesr-eutomobiles—peuvent-êtrer conçues. - dertellerfaçon7que-la:jorce-d'écrasement-soit-absorlyée,... ett"erréllàttlerr'erle r•tiétiëlëration ---diminuée-darur- la'-cabine-'-dei 7 tuttleetitirt'êtriltreâgetletidmniner§tfielltr -cfCceelpnnérinne passagersr. L'opinion de Stcfnex sur les limites imposées à la sécurité d'un modèle, l'apparentait à cet ingénieur du début de ce siècle qui ne voyait pas la nécessité de créer une office des brevets, puisque, à son avis, toutes les idées susceptibles d'être brevetées, l'étaient déjà I Il feignait également d'ignorer que la plus grande partie des accidents à l'origine de blessures graves ou mortelles se produisaient à des vitesses d'impact inférieures à 65 km/h. Il ne voulait pas non plus admettre que, même dans les normes arbitraires de son « plafond très bas », un nombre extraordinaire d'accidents pourrait être évité grâce à des caractéristiques de sécurité plus grandes, comme, par exemple, des systèmes de freinage et cle contrôle et des pneus appropriés. rrIT'SfrirrêtrItilitrITCdet .at - raTt- pfeuve g-tonex en sa qua-lité „- !d'ingénieur 'chargé du .I9roblème de la sécurité automobile, ...peut s'explique i. pay_lesirente années qu'il pa -sgriiiService de General Motors. Pou convaincre ses'; • .;".im " - lupérieurs que leur société, étant le plus important ConstrUC-. I leur automobile au monde, n'avait rien à erdre et IOlirà ej_portant son attention sur e problème du réseau rôutiery, CES, VOITURES QUI TUENT ' 183 Comme_Stonex le disait non sans mélancolie à un.ami :; TtériFrpie je porte au réseau routier etnitlibuera certainement plus que toute autre chose à la sécurité automobile. » t *Lé- Service des relations publiques de - General Moiors se félicite de l'intérêt que porte la société au réseau routier. On commença ce programme de recherches en annonçant que le système routier le plus sûr au monde était le réseau privé de 105 kilomètres que constituaient les terrains d'essais de General Motors, à Milford, Michigan. Cette assertion s'appuyait sur les chiffres d'accidents qui montraient jusqu'en 1958 que les routes de ces terrains d'essais étaient 25 fois plus sûres que les routes publiques. Stonex alla plus loin:. fi expliqua que COghtièht d écurrté. était dû principalement, à J.In contrôle ïér-Cé à l'entrée,.. une •Cii-Cillâtibtr à sens unique -trgtriibMbre :réduit d'obstacles le long des routes Il était ainsi amené à proposer la suppression totale des entraves à la circulation : pierres, rochers, arbres, fossés profonds et pentes raides, poteaux d'éclairage et autres installations des services publics, buttes de ponts, garde-fous actuels, panneaux de simialisation et voitures soit en stationnement soit circulant dans la direction opposée ou arrivant à un croisement. Une fois ces obstacles supprimés, les accidents provoqués par des voitures qui quittent la route ou qui se heurtent en venant d'une direction opposée sera icti prittiglielng?Ilt éliI 'on aine minés. Ces types de collision sont r c m,c(:tiyument de 12 000 et 6 000 décès, chaque année en moyenne. Les routes à sens unique, dont l'accès est réglementé, permettent d'éliminer les accidents de voilnres venant en sens inverse. Quand les bas-côtés de la route sont dégagés, le conducteur peut reprendre le contrôle de son véhicule ou simplement s'arrêter sur le talus au hord de la route, au lieu de s'écraser contre un arbre ou contre un autre obstacle. Selon Stonex, ces 'conditions cle route idéales sont possibles si « ort applique les principes d'une technique hien cormue ». General Motors entreprit sur ses terrains d'essais, un programme de trois ans qui se termina en 1962 et qui était destine à appliquer les idées de Stonex. Le fond des fossés fut )plani, 4.1 40.1.1..atet.r ;mu tVI-s • 184 • CES VOITURES QUI RALPI I NADER les arbres furent arrachés, les pentes aménagées, les dangereuses constructions des garde-fous furent remplacées par d'autres ne présentant aucun danger en cas de collision. Sionex et ses associés choisirent des modèles spéciaux de balisage, de parapets, de ponts et des feux de signalisation suspendus conformes au critère d'une route dégagée de tout obstacle. Les bas-côtés de la route de ces terrains d'essais étaient donc parfaitement dégagés et offraient la possibilité d'empiéter en toute sécurité sur près de 30 m à partir de la chaussée. « Il serait bien difficile de se suicider sur l'accotement de la route de ces terrains d'essai », fit observer fièrement Stoncx. Quand celui-ci étudie le réseau routier américain, il n'est que partiellement satisfait des 66 000 kilomètres dont l'achèvement est prévu pour 1972. Bien que bon nombre de ses suggestions aient été prévues dès 1956, date à laquelle les fonctionnaires fédéraux et locaux définissaient les normes du nouveau réseau routier, Stonex décrit avec une profonde indignation les 5 à 600 000 km de routes américaines existant déjà : «- :Ère-stiraeie- Freferrnotre-.PrestawrroutierretrY-usage--que-nons-en—faisons.A.%, stieertrgas-mieux-conçus,si7nous-avions-décide,de.,tuet;,au tal4 degets-clue--Possihle.7e -tiesteurr-peu ce .que- nous avons.-fal, derneefir-d es-ei nd ic ations-rde-r ce --genre...,« Ts erre -a-kr-cl roi tço. P. «epriarité -à -rdroite-aurzroisernent-tt arrêt -obligatQlre,aue . Mann &tri . stair ">;-tr-rtigIrrinitre --de -você - vcsitt.tru-NrC'est•71e .ï problerne - même des7transpvrts- -qu'i I - nous- faut-1::ésouclrer : Stonex observa même ce problème de la route sous I angle d'une perspective aérienne. Il dit à ce sujet : « Le passager qui survole les villes est frappé de voir l'immense surface représentée par les toits. Dans certaines régions, le paysage se réduit aux toits des maisons et aux chaussées des rues. Pour conserver ces précieux espaces, - aucune raison pratique ne semble s'opposer à un programme à long terme prévoyant la construction de nouvelles routes au-dessus des immeubles dans les quartiers commerciaux ou les quartiers résidentiels fortement encombrés. La chaussée de la route servirait alors de toit. Dans les quartiers centraux des affaires nous pourrions même prévoir dcs tunnels horizontaux qui passeraient à travers les immeubles et rendraient possible la circulation rou- 1R5 Tt1N F Gère au même titre que les tunnels vert icaux qui :.1sureiti la circulation par ascenseur. » Ce résumé d'une étude du réseau routier dirigée par General Motors, constitue la principale publication sur leurs recherches des accidents pendant ces dix dernières années. M. Stonex l'ignore allègrement. Errmer11 - 1963; le - nurna I - rie- I Suciété wileEr7.7 nationale-des-ingénieurs- professionnels; ffillrilco0 commenpirainsi ;.unee-analy cri tique : 1-- rntt-Irimagineresiteune,aussi-grandeéchellerquelque! --chmt-tratissi-,Panai ---confiteque-Yautomobilerfin - fritt,"«grrmWiblettrerteruir exe p leetiass iq ue de v rai t-pas,f tre» iq u Stoneensdressréchmteers ---unedunguer-T-étirtEttioir-datialaquelleoriircitait,six.docuitncatz-,WainigtiestrmignaTrteer"hr . 1titherehomairet ,,eeKrarri.. eiakiMoteraesur4 14 r t cuméhers-réMaiti qUiencerne les contri jutions tee iniques. (iii , s ‘,sécurité du réseau routier. .-- La direction de General Motors atteignait deux objectifs importants en se penchant sur la structure du réseau routier Plutôt que sur celle de la voiture. Tout d'abord elle réalisait une économie certaine. Ce travail n'avait occupé que trois ou quatre ingénieurs qui avaient pour tâche d'examiner, sur les terrains d'essais, quelques voitures lancées contre un garde-fou ou un parapet de pont. Cette activité était destinée à édifier les délégations en visite et à fournir à la société les données qu'elle pourrait inlassablement utiliser dans les documents distribués au cours des réunions techniques. . ie gg-rer ses a 11--6n-Itiong -c.Teute n'en itainait aildiri frais, puisque évidemment ce n'était pas Gene:',; :t-a jtîi paierait les frais du réseau e ' I Motors - mais Je publie • . _ routier., 4-- • Le travail de Stonex représente une importante contribution, aux normes déjà appliquées à la construction du nouveau réseau inter-états. Mais doter les 99 % du réseau routier des caractéristiques apPliqïiées à la voie express de New York, représenterait le plus grand projet de travaux publics de l'llistoire. Modifier ainsi plus des 5 millions et demi de kilomètres qui constituent le réseau routier des Etats-Unis demanderai' trente • ..4.•■ CAtb wptot - - ces 0110 . Nte.MiC1C.%Y't-). "MW E.I23 -1(gLe-.1, pe ,m2- -US Lec.wes ds te4 Jes . 1 13 12.4.1-Patt.-: • 6 • RSV Program May Lead To Upgraded Standards With the second stage of the federal government's Research Safety Vehicle (RSV) program now completed, National Highway Traffic Safety Administrator Joan Claybrook has predicted that the program will lead to upgraded federal safety standards, particularly for protection of pedestrians in crashes and for automobile occupants in side crashes. The RSV program, now in it hird s wei h less than ,000 ounds and suc cras pro ec ion. • th o present standards require anywhere near Claybrook said the RSV program may be expanded to include vans, light trucks and large — but lightweight — cars (sec letter on page 8). The first stage of the RSV program defined goals and set specifications for the experimental vehicles. The second stage included design, development and testing of prototype vehicles. In the third stage, contractors will complete further vehicle design and testing, and produce a nunjber of vehicles for government testing. "These particular models will be designed to exceed the objectives of the current motor vehicle safety standards, serve as a basis for possible future changes in the standards, and meet the 1985 statutory fuel economy requirements of 27.5 miles per gallon. Ail of these program goals are well within industry production capability," NHTSA said. CONTRACTORS Two organizations have signed contracts with the government to participate in the third stage: • • • Status Report The Calspan Research Safety Vehicle June 29, 1977 • • , 7 Calspan Corp., which is working with diihmehasesepom Their vehicle (see photo page 6) isaggiairee weighing approximately 2,700 pounds. Occupant protection is provided with passive, inflatable safety belts. (Calspan, however, is currently investigating use of an air bag instead of the inflatable belt.) According to NHTSA, the Calspan design includes "tires that can run flat at normal highway speeds until a service st r ached " and Minicars, Inc.: The Minicars vehicle (see photo below) weighs 2,150 pounds and includes, according to the agency, "an air bag for crash protection, foam filled body structure members for added protection, a compartmentalized front end that can be easily and inexpensively replaced in the ev .ent of damage, four wheel independent suspension and anti-skid brakes that cut stopping distances 30 percent" when compared to current federal braking standards. The Minicars vehicle also has a radar system that signais a warning if the vehicle is too close to the rear of another vehicle and automatically activates the braking system if a high speed crash is unavoidable. Minicars gives front-seat occupants protection at barrier crash speeds aboveitiamaryand protection in side impacts of more than 011111IIIIIIAccording to NHTSA, "Typically, present-day vehicles provide up to 30 mph frontal protection and 15 to 20 mph side protection, provided the available restraint systems are worn." Minicars said that its car could be built and sold for approximately Meer • NHTSA said that the RSVs have foam filled front ends which reduce damage in low-speed impacts. There is no damage to the front of the car in frontal barrier crashes of 8 mph for the Calspan model and 10 mph for the Minicar version. The front ends are also designed to provide increased pedestrian protection. Tests conducted with child and adult dummies show that, when the Calspan car strikes pedestrians at 20 and 25 mph, the injuries are comparable to impacts by current vehicles at speeds which are 5 to 10 mph lower. • • • • • andegalidesearchSafety Vehicle Status Report • '4' I - Gouvernement du OuébK Minigtèré clës Transport Montréal, le 22 mars 1982 Ministère des Transports • Direction du Transports terrestre des personnes Service du développement a/s Monsieur Guy Charbonneau 700, boul. St-Cyrille est, 24e étage Québec, (Québec) G1R 5H1 Sujet: Sécurité Intersection Route 116 et Rabastalière et des Cèdres St-Bruno de Montarville Monsieur, La présente fait suite à la vôtre du 13 novembre 1981 concernant les deux intersections ci-haut mentionnées. Le présent rapport vise à décrire le plus fidèlement possible les circonstances et les types d'accidents qui surviennent à ces endroits et d'évaluer l'impact qu'auraient diverses solutions visant afin de contrer ou diminuer le nombre ou la gravité des accidents. IMPORTANCE DU PROBLÈME Dans une étude que nous sommes à compléter et dont le but est d'abord d'identifier et de localiser les concentrations, les plus élevées, d'accidents mortels et avec blessés graves, au cours des années 1978-79-80, nous constatons que ces deux intersections apparaissent dans cette liste qui comprend au total 197 codes mercators. Ayant dressé cette liste en ordre décroissant du nombre total d'accidents, on constate qu'un de ces points se situe dans le deuxième tiers alors que l'autre se situe dans le troisièrge tiers. En regroupant les 197 points afin de déterminer les sections de routes qui étaient les plus représentées dans cette liste, on constate que la route 116 vient au cinquième rang (5) parmi toutes les routes numérotées du Québec. (Tronçons 01 et 02 en partie.) Il s'agit donc d'un secteur qui mérite une certaine attention. V-861 (79-06) Ministère des Transports a/s Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -2- Il faut remarquer que cette liste n'a qu'un seul but, c.a.d., identifier les endroits qui devraient être étudiés en priorité. Elle ne permet pas de décider de l'opportunité d'entreprendre des travaux et encore moins de décrire la nature des travaux et de la rentabilité de ceux-ci. Ce rapport comblera en partie ce vide. 1. SECTEUR DE L'AVENUE DES CÈDRES Cette intersection en croix est située dans une pente en courbe. La visibilité en direction «est» est très limitée, ce qui en fait un endroit qu'on peut à juste titre qualifier de potentielle ment dangereux. Le nombre et la gravité des accidents comme nous le verrons sont de beaucoup inférieurs en apparence à l'intersec tion de la route 116 avec la rue Rabastalière et le débit de circulation n'est pas étranger à cette situation. Le secteur étudié et dont les statistiques apparaissent au tableau 1 comprend tout le secteur de l'intersection y incluant 4 la courbe. Tout en gardant à l'esprit que la présence d'une courbe en pente à l'est» de l'intersection n'est sûrement pas étrangère aux accidents qui surviennent à l'intersection même; pour fin d'analyse, il est,par contre,utile de distinguer ces deux secteurs. 1.1 INTERSECTION RUE DES CÈDRES 1.1.1 Fréquence des accidents Le tableau 2 fait état des accidents qu'on peut considérer directement reliés à l'intersection. Le tableau 2A décrit quant à lui les types e d'accidents enregistrés et le problème saute immédiatement aux yeux. Les manoeuvres visant à accéder à la route 116 par la rue des Cèdres sont très dangereuses, particulièrement à l'approche sud. (Voir tableau 2B). . . / 3. ' 'ROUTE '116 AU NIVEAU DE L'INTERSECTION DES CÈDRES À ST-BRUNO-DE-MONTARVILLE EN 1978-79-80-81 STATISTIQUES PAR TABLEAU • ) 1978 1979 1980 1981 Acc. Acc. B.M. D.M.S. Acc. R.G. A.M. Total des Accidents = = = = 1 0 1 0 - 0 0 2 0 - 1 4 5 8 - 16 17 14 9 = = = = 18 21 22 17 Accidents Accidents Accidents Accidents 1 0 1 0 TOTAL = 2 - 2 - 18 - 56 = 78 Accidents 2 • TABLEAU No 2: NOMBRE GLOBAL D'ACCIDENTS (4 ANS) DIRECTEMENT LIÉS AUX PROBLÈMES DE L'INTERSECTION ÉTUDIÉE.-. A.M. Total des Accidents Acc. D.M.S. Acc. B.M. Acc. B.G. = = = = 0 0 1 0 - 0 0 1 0 - 0 2 2 2 - 8 11 5 5 = = = = 8 13 9 7 TOTAL - 1 - 1 - 6 - 29 = 37 Accidents 1978 1979 1980 1981 Accidents Accidents Accidents Accidents ; To ta lV ic t imes NOMBRE GLOBAL D'ACCIDENTS (4 ANS) B less és M ineu rs B less és Graves • TABLEAU No 1: 1 4 9 8 = 1 2 4 = = ,12 = ' 8 0 0 2 0 _ _ _ 2 - 22 = 26 4. TABLEAU No 2-A: S RÉPARTITION DES DIFFÉRENTS TYPES D'ACCIDENTS à L'INTERSECTION ÉTUDIÉE Nombre Type Route (s) 1 1 2 2 4 27 V.A.seul, dérapage, V.A.seul, trou, Collision-arrière, Collision semi-frontale, Collision latérale, Collision à angle droit, sur Des Cèdres Route 116 Route 116 sur Des Cèdres Route 116 116 + Des Cèdres Accident, Accident, Accidents, Accidents, Accidents, Accidents, TOTAL = 37 Accidents 1 1 6 29 Acc. Acc. Ace. Acc. Mortel avec Blessé grave avec Blessés mineurs avec D.M.S. TABLEAU No 2-B: l i DISTRIBUTION DES ACCIDENTS à ANGLE DROIT PAR QUADRANT TOTAL 0-0-2-4 = 6 Acc. 0-0-3-7 = 10 9 1 0-0-1-3 = 4 Acc. 0 O Ô 0-1-2-8 = 11 Acc. 1-1-3-12 = 17 1-0-1-4 = 6 Acc. Ministère des Transports ais Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -5- Il va de soi que les conducteurs en provenance de la rue des Cèdres impliqués dans ce type d'accident, peuvent être à juste titre déclarés coupables de l'accident au sens purement légal. Ce qui est moins évident, toutefois, c'est le partage de cette erreur humaine entre un acte de témérité et une difficulté inhérente au conducteur à percevoir les diverses composantes d'un véhicule qui s'approche rapidement. C'est ce que démontre une étude de Transport Canada pour expliquer que 70% des accidents de motocyclettes sont des collisions à angle droit. L'auteur démontre, en effet, à travers le «principe d'incertitude» découvert en 1927, «qu'il est impossible même en théorie de déterminer simultanément et exactement la position et la vitesse d'un objet en mouvement, à un moment donné». Cette loi de la physique a un effet vraiment vicieux sur la perception du conducteur, puisqu'elle l'amène à sous-estimer la vitesse du véhicule qui s'approche et lui fait surestimer distance. (Des essais ont démontré qu'une vitesse réelle de 130 km/h était estimée à 89 km/h et qu'une distance de 200 m était estimée à 288 m.) Sur une route où il y a un fort débit de circulation à vitesse élevée, il est donc «normal» pour ne pas dire humain, que de telles erreurs se produisent et entraînent des accidents du type «angle droit» et «tourne à gauche». Pour d'autres considérations qui relèvent celles-là de la faiblesse latérale des véhicules, ces collisions sont généralement graves. Il est donc souhaitable que les infrastructures, qui ne sont nullement en cause, permettent de soulager le conducteur de ce type de décision qui ne lui réussit pas toujours. Des feux de circulation, un étagement, remplissent exactement ce rôle. Mieux encore la fermeture pure et simple de l'intersection, lorsque c'est possible, constitue la meilleure solution, puisque le nombre d'accès par kilomètre sur une route a une très grande influence sur la fréquence des accidents. Cette intersection • • • • Ministère des Transports ais Monsieur Guy Charbonneau • le 22 mars 1982 -6- étant située •dans une courbe en pente, l'installation de feux lumineux à cet endroit, est a proscrire. 1.1.2 Conséquence des accidents De façon générale on ne peut pas dire que la gravité des accidents soit tellement élevée à cet endroit. On constate en effet que l'accident mortel implique une bicyclette qui fut heurtée ou heurta un véhicule. On doit avouer ici l'impuissance des infrastructures à agir sur la gravité de ce type d'accident. En ce qui à trait à l'accident avec blessés graves, il est du type collision à angle droit. 1.2 COURBE À L'EST» DE L'AVENUE DES CÈDRES 1.2.1 Fréquence des accidents Le tableau 3 présente des accidents qui sont plutôt reliés à la présence de la courbe en pente. On constate au tableau 4 que presque 50% de ces accidents implique un véhicule qui a traversé la bande centrale. Fort heureusement, seulement trois collisions frontales furent enregistrées et seulement l'une d'elles fut catégorisée «avec blessés mineurs». On note d'ailleurs que les glissières de sécurité installées aux abords de la route semblent avoir joué pleinement leur rôle, puisque nombreux sont les accidents avec glissières où les occupants des véhicules s'en sont sortis totalement indemnes. C'est donc un élément très positif qu'on doit porter au bilan de ce secteur. . • / 7. TABLEAU No ACCIDENTS SURVENUS DANS COURBE ENTRE VIADUC VOIE FERRÉE ET DES CÈDRES.-. A.M. 1978 1979 1980 1981 TOTAL (4 ANS) B.G. B.M. D.M.S. 0 0 1 0 - 0 1 2 4 - 4 2 5 4 = = = = 1 - 7 - 15 = =0= 0 = 0 = 0 - 00 0 0 - 0 1 2 2 - 1 1 2 2 = = = = = 0 5 - 6 = = = = = 1 0 0 0 = 1 - TOTAL 5 3 8 8 Accidents Accidents Accidents Accidents 24 Accidents TABLEAU No : ACCIDENTS OÙ UN VÉHICULE A TRAVERSÉ TERRE-PLEIN CENTRAL, SOIT DANS LA COURBE OU AUX APPROCHES OUEST DE DES CÈDRES.-. 1978 1979 1980 1981 TOTAL 0 - - 1 2 4 4 Accident Accidents Accidents Accidents 11 Accidents Ministère des Transports a/s Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -8- Nous avons enfin noter que deux rapports d'accidents contiennent une information fort utile, qui pourrait peut-être expliquer en partie les nombreux dérapages qui se chiffrent à 33 sur 78 accidents. Il est en effet spécifié, que les dérapages eurent lieu après que les véhicules touchèrent au bord de l'accotement non pavé et mou. Une dénivellation entre la chaussée et l'accotement se traduit généralement sur une route, par de nombreuses pertes de contrôle ou dérapages qui demeurent «inexpliqués». 110 1.2.2 Conséquence des accidents On constate que seulement deux accidents graves sont survenus en quatre (4) ans. Encore une fois une cycliste circulant cette fois sur le bord de la route fut heurtée par un véhicule. L'autre accident (mortel) implique un véhicule qui dérapa dans la courbe et heurta un objet fixe (poteau de signalisation), qui n'était sans doute pas muni d'une base fragile. La conductrice fut tuée sur le coup. Un tel objet fixe, muni d'une base fragile, n'aurait pu éviter que se produise l'accident mais l'impact étant moins violent, les chances de survie aurait été meilleures. En ce qui concerne les accidents (11) où un véhicule a traversé la bande centrale (3 collisions frontales mineures en 4 ans), nous serions d'avis que la pose d'un séparateur de sécurité dans la bande centrale n'est pas justifiée à ce moment-ci. On peut en effet affirmer que le nombre d'automobilistes qui ont traversés la bande centrale sans dommages est beaucoup plus élevé que ne le laissent voir les statistiques. C'est pour cette raison que la présence d'un séparateur augmente généralement le nombre d'accidents, puisqu'il West alors plus possible de se sortir d'un accident. r sans aucun dommage matériel. Cette augmentation du nombre total d'accidents doit être compensée par une diminution importante du nombre d'accidents mortels et avec blessés graves. . . / Ministère des Transports a/s Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -9- Or actuellement il n'y a pas d'accidents graves, ce qui signifie que l'installation du séparateur n'est pas justifiée. 2. INTERSECTION DE LA ROUTE 116 ET RABASTALIÈRE 2.1 Fréquence des Accidents Au premier abord, le tableau 6 présente une image peu reluisante de cette intersection, car le nombre et la gravité des accidents sont relativement élevés. On note par contre l'image complètement différente, par rapport l'avenue des Cèdres, (tableau 7) que présente cette intersection dotée de feux de circulation. La proportion d'accidents «angle droit» et «tourne à gauche» est beaucoup plus faible alors que Toutes choses le nombre de collisions arrières est très élevé. étant égales, nous considérons préférable de favoriser'un aménagement qui, statistiquement parlant, amène des collisions arrières de gravité peu élevée plutôt que des collisions à «angle droit» dont l'issue est incertaine pour le conducteur. Ceci étant dit, cela ne nous empêche pas de favoriser une diminution de chaque type d'accident et, en particulier, les collisions arrières. 2.1.1 Collisions arrières Le tableau 8, qui décrit l'évolution de chaque type d'accident dans le temps, semblerait indiquer que maintenant, l'intersection ne présente plus de gros problèmes en ce qui concerne tout au moins les collisions arrières. Malheureusement cette image réconfortante pourrait être simplement l'effet de la présence du constat à l'amiable. Il y a moins d'accidents simplement parce qu'on ne les compte plus. . . / • • INTERSECTION Route 116 et Ru& RABASTALIERE. accidents. BLESSE BLESSÉ' A N NÉE MORTEL GRAVE LE GER victimes. , D.M. S . la BLESSE/ BLESSÉ TOTAL MORT GRAVE LE(GER • TOTAL 19 78 0 1 1 29 31 0 1 2 3 1979 0 4 7 23 34 0 4 13 17 1980 0 1 5 18 24 0 I 10 H _ 19 81 1 2 2 12 17 1 3 6 10 TOTAL 1 8 15 82 106 1 9 31 41 o • • • • • • e. Route 116 et Rue RABASTALIERE. INTERSECTION accidents. TYPE • : MORTEL D'ACCIDENT 0 r ........›. 4 BLESSE' victimes. t BLESSÉ BLESSE/ D. M.S . GRAVE LÉGER I 4 40 TOTAL 45 • 04 0 3 2 3 8 I 2 6 14 23 09 (e) TOTAL. _ 99 2 3 1 8 15 14 71 TAPI PMI TOTAL GRAVE LÉGER 0 I 6 7 0 3 8 II 1 3 13 17 2 4 6 9 31 41 . . 0 BLESSÉ MORT . 19 95 • 1 • • Ministère des Transports a/s Monsieur Guy Charbonneau • le 22 mars 1982 -12- Nombreux sont les rapports où l'on nous indique que le véhicule sur la route 116 a brulé ou forcé le feu rouge, lors de collisions à angle droit. 2.1.2 Collisions «tourne à gauche» Le tableau 8 est assez clair sur la situation. L'intersection est dotée d'équipements très adéquats et l'accident grave survenu en 1981 démontre clairement que le conducteur n'a pas respecté le feu de circulation. En termes de solution, le maximum a été fait pour éviter ce genre de collision. 2.1.3 Collision à angle droit Nombreux sont les accidents où un véhicule circulant sur la route 116, en direction est-ouest, a brulé le feu rouge ou anticipé le feu vert. Ceci tendrait à démontrer que la vitesse des véhicules étant élevée, ceux-ci n'ont pas le temps de réagir à la phase jaune du feu de circulation. C'est d'ailleurs ce que nous avons observé sur les lieux, alors qu'en l'espace de cinq (5) minutes à peine,deux (2) véhicules, compte tenu de leur vitesse et de la distance de l'intersection, se devaient soit de freiner brutalement ou alors de «forcer le feu rouge», comme l'indiquent les policiers dans leurs rapports. Une étude américaine assez récente ayant démontrée l'impact très important sur la sécurité qu'entraînait la prolongation d'à peine 1,4 secondes sur la sécurité d'une intersection, cette solution pourrait être envisagée avant de passer à des méthodes plus radicales de régler le problème. A la limite, les feux pourraient être rouges à:toutes les approches pendant une seconde, afin d'éviter que le conducteur sur l'avenue Rabastalière ne s'engage trop tôt dans l'intersection. / Ministère des Transports ais Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -13- 2.1.4 Dérapages À deux reprises les feux de circulation furent mis hors d'usage par un véhicule dont le conducteur avait perdu le contrôle. (À noter que cette situation entraîna un ou deux accidents à «angle droit» et «tourne à gauche».) Les mesures dont nous avons fait état précédémment pourraient à notre avis aider à diminuer ce type d'accident. CONCLUSION Ces deux sites se distinguent donc par la gravité des accidents plutôt que par le nombre comme tel. Il s'avère en effet que sur la liste de 1980 des plus grandes concentrations du nombre total d'accidents, ces deux points n'y apparaissent pas, malgré que cette liste en contienne 200. C'est donc dire, qu'à ce dernier chapitre, (nombre total d'accidents) il y aurait eu normalement au moins 200 endroits à étudier avant ce secteur, ce qui n'a rien à voir cependant avec une décision ultérieure qui celle-là serait basée sur une analyse bénéfices/coûts de tous les points (200) étudiés. En ce qui concerne la gravité des accidents, c.a.d., le nombre total d'accidents mortels et avec blessés graves enregistrés, nous avons déjà fait état de la situation et les recommandations qui ont été faites seront, à notre avis, de nature à diminuer ces accidents graves. La perspective d'étagement à cet endroit, si elle faisait du même coup dispraître ces deux intersections, constituerait, pour les raisons déjà mentionnées, un avantage certain du point sécurité tout au moins en principe. Ministère des Transports a/s Monsieur Guy Charbonneau le 22 mars 1982 -14- Il est en effet malheureux que nous ne disposions pas de personnel et de temps pour effectuer des études avant-après de travaux où une ou plusieurs intersections sur une route, auraient été remplacées par un échangeur. Une telle information serait très précieuse à ce moment-ci. Espérant le tout à votre entière satisfaction. Denis Laplante, M.ing. Transports Service des relevés techniques Section sécurité des infrastructures DL al c.c. MM. G. Tessier C. Roy '4' I G:rner,-,(=-.• ou C. Je..bec Ministère des Transports Montréal, le ler mars 1982 Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay Architecte de paysage Services des Tracés 255, Crémazie est, 9e étage Montréal, (Québec) Sujet: Aspect Sécurité: Tunnel végétal, Chemin de la Rivière (rang Bassin) Municipalité St-Bonaventure P. Monsieur, La présente fait suite à votre demande d'évaluatidh de l'aspect sécurité du projet ci-haut mentionné, telle que formulée dans votre rapport du 26 août 1981 et à la suite duquel une visite des lieux fut organisée le 29 octobre 1981. Un certain nombre de solutions semblent avoir été explorées et parmi celles-ci on a retenu le projet qui conserve et passe à travers le tunnel végétal, ce qui a l'avantage de conserver un certain cachet à cette route et répond aussi entièrement à la protection du territoire agricole. La présente a donc pour but tel que demandé par les intervenants dans ce dossier, de mettre en lumière l'aspect sécurité de ce projet et dans la mesure du possible, exposer les solutions qui permettraient de répondre à tous les objectifs en même temps. 1- PROBLÉMATIQUE -(Point de vue sécurité) En résumé, le problème réside dans le fait qu'on désire conserver un tunnel végétal composé d'érables de part et d'autre de la chaussée, dont le diamètre se situe entre 254 mm (10 po.) et 508 mm (20 po.). Ces deux rangées d'arbres créent un couloir qui varie de 7,92 m à 9,75 m et l'espacement entre les arbres, dans les deux rangées, est de l'ordre de 3 m. Cette situation, que nous commenterons un peu plus loin, se complique davantage du fait que la vitesse de design projetée, pour l'ensemble du projet, dans lequel se situe le tunnel végétal sera de l'ordre de 80 à 90 km/h. V•861 (79-06) Ministère des Transports a/s Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -2- Enfin la population de l'endroit a manifesté à deux reprises le désir que cette route gravelée soit dotée d'une couche d'usure. D'après les documents qui nous ont été soumis, le débit de circulation serait de l'ordre de 100 véhicules par jour. On veut doter cette route de deux voies de circulation de 3 m et des accotements de 1 m. 'CHEMINEMENT DU RAPPORT Pour bien cerner toutes les implications de cet aménagement sur le plan de la sécurité, nous considérerons les facteurs de risque reliés aux conséquences des accidents, les facteurs de risque reliés à la fréquence des accidents et, enfin, l'exposition totale aux risques décrits ci-haut. Il faut bien comprendre qu'il sera impossible de faire état de toutes les variables qui composent chacune de ces trois composantes et de décrire les influences tantôt négatives et tantôt positives qu'elles peuvent exercer sur la sécurité. Nous nous limiterons donc à commenter les plus importantes qui à notre avis risquent de faire du projet un succès comme un échec. FACTEURS DE RISQUE RELIÉS À LA FRÉQUENCE DES ACCIDENTS. Comme nous le verrons au chapitre (4), il va de soi qu'un tel endroit épouse malheureusement très bien le qualificatif de point dangereux au niveau des conséquences d'un éventuel accident. La solution qui a été avancée a l'effet de limiter à cet endroit la vitesse à 50 km/h au niveau du tunnel végétal, afin d'éliminer toute possibilité qu'un accident se produise, peut se justifier comme nous le verrons au plan mathématique et même légaliste (normes), mais ferme les yeux sur la réalité du comportement des conducteurs. Cette solution qui en principe ne nécessiterait même pas qu'on installe une glissière de sécurité demeure en effet cohérente avec la situation que l'on rencontre en milieu urbain où l'équation «vitesse-distance des objets fixes» y est semblable. Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -3- 3.1- FACTEURS POSITIFS 3.1.1 Débit de Circulation Le débit de circulation étant très faible, il y a peu de risques de conflits de circulation entre les véhicules. 3.1.2 Historique des Accidents • L'historique des accidents depuis 1974 (7 ans) démontre très clairement que ce n'est pas actuellement un secteur propice aux accidents. Un ou deux accidents très mineurs avec des arbres ont été enregistrés dans le tunnel végétal. Il s'agissait de résidents qui sortant de leur entrée privée ont heurté un arbre. Ainsi toutes choses étant égales, on peut affirmet. que seul un hasard malheureux pourrait faire qu'un accident grave se produise à cet endroit. 3.1.3 Variable Paradoxale La présence d'arbres aussi gros et aussi près de la voie de circulation constitue un danger évident et qui est d'ailleurs perçu par les conducteurs qui, sauf dans quelques cas isolés, deviennent très prudents. Cette hypothèse est d'ailleurs confirmée par une étude Autrichienne qui démontre que la plantation d'arbres des deux côtés de la route augmente le taux de risque de 12% alors qu'une seule rangée révèle une augmentation additionnelle de 59%. La perception (ce qui n'est pas toujours le cas) :d'un danger réel ou imaginaire s'avère donc parfois un facteur très positif du point de vue de la fréquence des accidents car le conducteur réduit sa vitesse, ce qui joue en même temps sur les conséquences des accidents. . . / Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -4- Une telle pratique qui consiste à créer volontairement un danger apparent est cependant parfaitement en désaccord avec la pratique usuelle des ingénieurs et suscite des protestations du public. 3.2 FACTEURS NÉGATIFS 3.2.1 Débit de Circulation Un débit de circulation très faible favorise une vitesse de circulation plus élevée qui a des conséquences sur la fréquence et sur les conséquences d'un accident. 3.2.2 Pose d'une couche d'usure La pose d'une couche d'usure tant réclamée par les citoyens est l'élément qui nous inquiète le plus. Plusieurs indices, dont des conversations avec les chefs de district tendent à confirmer cette étude Anglaise où l'on indique que la simple pose d'une couche d'usure ferait augmenter le nombre d'accidents avec blessures mortelles ou graves dans l'ordre de 65%. On peut expliquer le phénomène du fait que le confort que procurent de tels travaux et qui en principe à la même vitesse de circulation serait un élément de sécurité très appréciable, se traduit parfois pour le conducteur, comme un moyen d'augmenter sa vitesse. Ainsi, si l'on n'a pas prévu en même temps, que la pose de la couche d'usure, le dégagement, l'élimination ou une protection adéquate (s'il y a lieu) des objets fixes rigides, la probabilité d'accidents graves devient réalité. 3.2.3 Homogénéité Le fait qu'on redresse certaines courbes, qu'on améliore les pentes, ajoutera encore à cette possibilité pour le conducteur d'aller plus vite. Or replacé dans le contexte, où, arrivé au Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -5- tunnel végétal, on désire maintenant qu'il ralentisse à la vitesse sécuritaire de 50 km/h, il est difficile de prévoir sa réaction. Le manque d'homogénéité d'une route est généralement reconnu comme une source d'accidents au point qu'un tronçon rectiligne sur une route tortueuse constitue souvent un danger. Ici, nous aurions, par contre, la situation inverse. 3.2.4 Accotements Nous considérons, enfin, qu'il serait dangereux de munir cette route d'une chaussée pavée et d'accotements non pavés. Malgré toute la bonne volonté des préposés à l'entretien, il se produit toujours des dénivellations importantes entre la chaussée et l'accotement, particulièrement dans les courbes (ce qui est le cas). Ces dénivellations entraînent souvent des pertes de contrôle et avec un dégagement de moins d'un mètre entre les arbres et le bord de la chaussée, la collision est pratiquement inévitable. On peut conclure qu'en présence d'un danger de nature à aggraver un accident, il vaut mieux éliminer ce danger ou le diminuer en installant une glissière de sécurité. Il faut être conscient que toute solution qui consisterait à miser sur l'élément fréquence plutôt que sur l'élément des conséquences des accidents repose sur le pari que les facteurs positifs mentionnés ci-haut sauront dominer les facteurs négatifs. Sur le plan théorique, la solution de ne pas paver, pour fins de sécurité, une bonne distance de part et d'autre du tunnel végétal mérite une sérieuse considération. Malheureusement, il s'agit d'une mesure incitative de nature à susciter le mécontentement dans une population qui à deux reprises a réclamé une couche d'usure sur cette route. Cette action qui se veut d'appuyer davantage sur la non homogénéité de la route, risque de devenir le point de focalisation de la cause d'un éventuel accident, même si la cause réel rés-ide ailleurs. Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -6- Enfin, une façon de pouvoir «prédire l'avenir» consiste à vérifier ce qui se passe à des endroits où existent des conditions similaires de végétation et où la chaussée est pavée. Dans une étude que nous sommes à compléter sur le phénomène des accidents avec arbres, nous avons d'abord été surpris de constater qu'une majorité de concentrations d'accidents avec arbres se situait dans des villages et des municipalités où la vitesse affichée est justement de 50 km/h. D'autre part sur le réseau provincial, les deux routes où il y a les concentrations les plus élevées d'accidents avec:arbres affichent une vitesse de 50 km/h et présentent des conditions similaires, mais moins extrêmes que le rang du Bassin. Bien sûr ceci ne constitue pas une preuve scientifique, puisqu'il pourrait exister davantage de sites similaires au rang du Bassin où il n'est jamais survenu d'accidents. Une chose est établie, toutefois, c'est que la possibilité d'accident(s) existe. Par ailleurs, une étude française datant de mars 1978 conclue que le taux d'accidents mortels et le taux d'accidents avec blessés graves sont respectivement de 32% et 22% supérieurs sur une route «plantée» que sur une route «non plantée». Ceci explique le peu d'enthousiasme et le pessimisme que nous entretenons envers ces mesures qui ont la prétention d'être une solution à un phénomène de fréquence d'accident au point même qu'aucun accident ne pourrait se produire. On peut d'ailleurs facilement démontrer que c'est uthopique. 4- FACTEURS RELIÉS AUX . CONSÉQUENCES DES ACCIDENTS (GRAVITÉ) 4.1 Danger des Arbres Il est démontré que la présence d'objets fixes su...les abords de la chaussée est parmi les principaux facteurs pouvant influencer le nombre et la gravité des accidents, lorsqu'un véhicule quitte la chaussée. Une littérature, d'ailleurs très abondante, existe sur le sujet. Le cahier des normes du Ministère des Transports du Québec reflète les conclusions de ces études. . . / Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -7- Il est spécifié à la section 3.8.1.3 de ces normes, que la rangée d'arbres ou l'arbre isolé, de plus de 150 mm de diamètre, doit être considéré, d'un point de vue sécurité comme (a) un obstacle infranchissable ou (b) un objet fixe, au même titre qu'un parapet de ciment, un pylône, ou une coupe de roc, etc. On constate d'ailleurs que sur l'ensemble des accidents avec objets fixes au Québec, en 1978-79-80, les accidents avec arbres occupent respectivement durant ces années les 8e, 7e et 9e rangs, en termes de gravité des accidents, parmi les 28 types d'accidents avec objets fixes. - Bien que le nombre, comme tel, de ces accidents soit relativement peu élevé, il n'en demeure pas moins qu'on enregistre une progression de 40% entre 1978-80. On pourra d'ailleurs juger de l'importance que revêt la présence d'une protection adéquate ou l'élimination pure et simple des objets fixes sur les abords de la chaussée, en considérant que des études entre autres au Centre d'essai de Blainville ont démontré qu'une décélération brusque, (collision avec un arbre, par exemple) à une vitesse de seulement 60 km/h, suffisait pour projeter le cerveau contre la boîte crfiienne et causer des lésions mortelles. Il est donc logique que la procédure, décrite dans le cahier des normes en rapport avec la protection des objets fixes, s'applique aussi aux arbres. La situation, ici, se présente toutefois sous un double aspect. D'une part il y a l'ensemble du projet à considérer et d'autre part, cette section appelée «tunnel végétal» qui tout en étant étudiée de façon isolée, doit aussi être considérée du point de vue de l'ensemble. 4.2 Application des normes À la section 3.8.4.3 du cahier des normes, on y indique qu'à une vitesse de base de 70-80-90 km/h, le dégagemept minimum qui doit exister entre le bord de la chaussée et un objet fixe rigide est de 4,0 m - 5,0 m - 6 m, selon la vitesse. D'après les documents qui nous ont été soumis, la distance entre les deux rangées d'arbres, de part et d'autre de route actuelle, variant de 7,92 m à 9,75 m et la distance entre les bords extérieurs des accotements étant de 8 m sur la route projetée, certains arbres empiéteront donc sur l'accote- ' ment. Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -8- D'autre part, l'installation d'une glissière de sécurité semi-rigide qui ne semble d'ailleurs pas souleverl'enthousiasme à cause de son apparence,pose aussi certains problèmes. On constate, en effet, sous réserve de certaines conditions, qu'en prenant pour acquis un fléchissement de 0,6 m de la glissière semi-rigide (Table 3.8.2.b), il n'y aurait même pas l'espace pour installer la glissière puisque celle-ci empiéterait de 0,1 m sur les voies de circulation. La seule et unique façon en principe de conserver le tunnel végétal serait donc tel que nous en faisions état plus tôt dans ce rapport, d'afficher une vitesse de 50 km/h, ce qui est cohérent avec la situation qu'on rencontre en milieu urbain. L'équation «vitesse-distance des objets fixes» y est en effet semblable. Nous avons cependant vu combien illusoire pouvait être cette solution. C'est pourquoi nous soumettons que la décision finale, que devra prendre le chargé de projet,devrait d'abord épuiser toutes les avenues possibles afin d'éviter un choix dramatique. Pour ce faire, il est cependant nécessaire et utile de situer cette solution parmi toutes les autres et d'en indiquer les influences sur la sécurité. • Nous comprenons après avoir visité les lieux que la protection du tunnel végétal revête une telle importance, c'est d'ailleurs pourquoi nous estimons que la solution qui sera retenue ne devrait pas nous placer dans une situation telle, qu'advenant la mort d'un citoyen de l'endroit, nous soyons alors confrontés devant les pressions populaires, à recourir à des moyens qu'on désire justement éviter; c.a.d., abattre une rangée d'arbres afin de permettre l'installation d'une glissière de sécurité sur l'autre côté. Ministère des Transports a/s Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -9- 'SOLUTIONS'POSSIBLES AU*NIVEAU'DE LA'SÉCURITÉ Ce dossier est un exemple type, mais poussé à l'extrême, qui met en lumière le conflit toujours présent mais pas toujours aussi évident entre protéger l'environnement, le territoire agricole, le maintien d'un niveau de sécurité acceptable sur une route où généralement la population exige d'abord et avant tout, la mobilité. Il est d'ailleurs à remarquer que si,dans les premisses de ce dossier, il avait été indiqué que l'on devait maximiser la sécurité, sur la même chaussée,la recommandation aurait alors été d'abattre tous les arbres,puisque l'installation d'une glissière de sécurité constitue déjà un compromis. Il vaut mieux éliminer un danger que de le protéger par un objet fixe moins dangereux. Cette solution répond à des besoins de sécurité, de mobilité de protection du territoire agricole, mais apporte un impact très négatif au niveau de l'environnement. Sur un méme plan d'égalité, ne rien faire constitue aussi une solution puisqu'en sept (7) ans au moins, elle s'est avérée très efficace sur le plan de la sécurité bien entendu. La seconde solution qui maximise aussi la sécurité aurait été de contourner le danger par une nouvelle route en gardant dans son état actuel l'ancienne route, afin de lui conserver son cachet si un tel objectif rencontre les désirs de la population et du Ministère. Cette solution bien sûr a un impact négatif sur le territoire agricole, mais elle est la seule qui à la fois protège le tunnel végétal et offre un niveau de sécurité maximum. Une troisième solution qui a semble-t-il été explorée au début de ce dossier, se voulait de conserver une rangée d'arbres dans la bande centrale d'une route qui, à cet endroit, aurait été à chaussée divisée. Cette solution est attrayante, puisqu!elle permet de conserver l'homogénéité à la route (même vitesse) et il devient même possible d'installer des glissières de sécurité. Elle entraîne par contre un danger très grand pour quatre (4) résidants qui devront, en effet, effectuer un virage dans une bande centrale obstruée par une muraille d'arbres. Ministère des Transports ais Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -10- La quatrième solution que nous avons abordée plus tôt dans le texte, qui se veut de ne pas paver le tunnel végétal sur une certaine longueur comporte des incertitudes sur le plan de la sécurité dont il faut être conscient, mais entraîne aussi des inconvénients sur le plan de la mobilité. Il ne nous appartient cependant pas de juger si cette diminution de la mobilité est acceptable dans le contexte actuel. CONCLUSION TUNNEL VÉGÉTAL D'un point de vue strictement de sécurité, sans autres considérations, la solution du contournement du tunnel végétal nous apparaît la meilleure. Viennent ensuite sur un même pied d'égalité, dans l'optique de conserver le même tracé, la solution d'abattre tous les arbres et de faire la pose d'une couche d'usure et celle de ne rien faire à cet endroit, c.a.d., conserver le tunnel sans paver cette route, puisque les conditions actuelles ne se prêtent pas aux accidents. Ceci étant dit, nous considérons que la seule base de justification de ce projet, qui se veut de passer à travers le tunnel végétal et de paver cette route et les accotements, repose sur des considérations à la fois économiques et politiques, puisqu'il s'agit de répondre à la question suivante. Peut-on accepter, par exemple, un taux d'accidents mortels astronomique, évalué à 50 accidents mortels/100 millions de véhicules kilomètres (évaluation grossière d'après une étude française), et qui correspond au facteur de risque encouru par chaque individu? Ce taux, par contre, à cause d'une exposition au risque de 100 véhicules par jour sur cette section de 0,76 km, entrainera en principe un accident mortel à tous les 71 ans. Somme toute, même en répondant par l'affirmative à cette question, il devient nécessaire d'avoir une solution de rechange advenant, comme nous l'avons déjà mentionné, qu'un accident grave se produise à cet endroit. . . / Ministère des Transports a/s Monsieur Marcel Tremblay le ler mars 1982 -11- 'ENSEMBLE'DU'SEGMENT DE ROUTE Compte tenu du fait qu'il n'est sûrement pas question d'afficher une vitesse limite de 50 km/h tout le long de ce rang, nous considérons, alors, que le dégagement latéral des arbres isolés ou autres objets fixes non fragiles à partir du bord de la chaussée, devrait respecter le cahier des normes du Ministère, selon la vitesse de base choisie ou encore, on devra investir dans la pose de glissières adéquates. Il serait en effet paradoxal particulièrement du fait qu'il s'agit d'une nouvelle construction et qu'il est encore possible d'agir, qu'on accepte un niveau d'insécurité à cet endroit, que l'on qualifie sur le réseau existant, à des sites similaires,de points dangereux. Espérant le tout à votre entière satisfaction. Denis Laplante, M.ing. Transports Service des relevés techniques Section sécurité des infrastructures DL:al c.c.: MM. R.M. Aubin Clément Roy Gérard Tessier Daniel Waltz Elphege Massé René Paquin Jean-Marie Charest '4' I EXEMPLE TROP SOUVENT RENCONTRÉ D'ANALYSE SUPERFICIELLE EN MATIÈRE DE SÊCURITÉ ROUTIÈRE C'est de cette façon que l'opinion et la connaissance du public, en matière de sécurité routière, se bâtissent. (Voir document, de presse.) S'il est de la compétence de l'appareil légal de déterminer s'il y a eu acte criminel ou non, il en va autrement, à notre avis, de la recherche de solutions. On ne bâtit pas une politique générale à partir d'un cas particulier, à un endroit particulier et avec un conducteur particulier. Il s'agit d'un exemple type où l'on tente encore une fois de compenser inefficacement par les infrastructures, à un problème qui est d'abord et avant tout, celui de la mauvaise construction des véhicules et pour lequel d'ailleurs il existe depuis fort longtemps des solutions (voir documents). Demain un autre accident surviendra à une autre intersection et on recommandera, faute de trouver une lacune quelconque dans le comportement des conducteurs, d'améliorer les infrastructures pour «éviter l'accident». Assez étrangement (contrairement aux états américains, d'ailleurs), il ne nous a jamais été donné de rencontrer des recommandations faisant état de solutions pour diminuer la gravité des accidents et encore moins de solutions visant à améliorer la construction (pas l'entretien) des véhicules. Le présent cas est pourtant assez évident. Si,pour des raisons légales ou politiques, on ne peut rien faire côté véhicule, il y aurait au moins l'avantage que le public serait informé des vrais problèmes. Diver LA TRIBUNE, SHERBROOKE, JEUDI 5 MARS 1981 A3 a —eica 1‘1 ciode •"% ■,, . Le roner du district, Me ichel Durand, doit mettre des recomau ministère des IERBROOKE — 't ingirouretrpreveme , rieetTrbityblevirrettlb a - Vie le 28 Juin à ubier, curé de" la pa. Rot • liera q ue l'abbé Loubier tiç lu-rentre est entrl I ne - d'in -camion- -de age sûr ant e sa ct trans pour traverser le boulevard Bourque. Me Durand a rendu un verdict de mort accidentelle à la suite de son enotite mais avait eces e l'abbé Loubier. âgé de 39 ans. a été constaté à son arrivée à l'hôpital peu après que sa voiture compacte eût été retirée sous, la remorque. Hier. M. Gilles Phaneur, un chauf- leteseibtefjae. '7.PureJ4- fiestre..dc..Jet.t lcurts..e- ...t ifeur de 27 ans d'expérience. a témoigné qu'il venait de sortir de la cour de Kingswav Transport et a stoppé son tracteur sur le terre-plein du boulevard pour laisser passer des voitures à sa droite avant de s'engager dans autre section. I.O-Têmtirque -d'unelongueurde -116 ta voie large de six mètres. M. Phaneul a dit qu'il avait alors aperçu les feux de la voiture de la victime et n'a pas entendu de bruit de freinage. I -1777,1717Tr t èl'rà=iStéraut —Tair onnier dans son véhicule dont les renom-ente-Fane gem b rëllintqut ,lames ont continué à tourner. mi la roue de secol du camion ne rat â Il a éteint avec un extincteur portaatril.;e _ M. l'haneut a mentionné que cela le tracasse de traverser le boulevard liourque à cet endroit où il y avait eu plusieurs accidents antérieurement et où sont situées deux cours de triage. Le constable André Lemire de la police de Rock Forest a raconté que l'abbé Loubier était inconscient et pri- tif le leu qui avait pris naissance sous le capot. M. Lemirnfitiffltienné qu'uneje- morgue a eteet teetmmg, juttr la ZiartiFaricure sous te camion XerileriettlIthdabong ei coroner / rralent a ■..nir trait à !a fre..ersée': par Irq :1111iMle, do bnitlovnt- .1 fl I' 5 4 ;1'7' •••., ,J or' _ I' • "i,f, eilteetti. The Insurance Institute for Highway Safety has released a 15-minute narrated documentary film on the problem of car-into-truck underride crashes. Hundreds of people die and thousands are injured each year in these crashes, which occur when cars crash into and under the backs of trucks. The new IIHS film grimly documents the problem and, through a series of moderate-speed crash tests, shows that present, federally required guards are ineffective. Then, guards that will effectively prevent cars from underriding are shown. (IIHS research and a crash test film, presented at a congressional hearing last year, were in part responsible for the initiation of rulemaking by the Department of Transportation to set improved standards for rear underride protection. See Status Report, Vol. 13, No. 4, March 23, 1978.) As the film points out, until federal and state underride protection standards are in effect, people will continue to suffer needlessly and die. Underride, a I 5-minute, 16 mm color film, is available for free ban from Association Films, Inc., 866 Third Ave., New York, New York 10022. Prints of the film may be purchased for $125 from Harvest Films, Inc., 309 Fifth Ave., New York, New York 10016. Chicago Tribune Photo This scene from the new III1S docutnentary film Underride, of a recent crash on the Eisenhower Expressway in Chicago, clearly shows what happens when a car runs into the back of a truck lacking adequate underride protection. Status Report June 15, 19 78 --■ 5 Federal Rule Called `Sham' , PÀs k. rz.tiettote. mx..UT IIHS Crash Test Research Demonstrates Car-Into-Truck Underride Problem, Solutions, t.D11L.Lari 0 C.) The Insurance Institute for Highway Safety has released the results of a crash test program focused on the deadly problem of car-into-truck underride crashes. Appearing as lead-off witness at a March 16 Senate investigative hearing, the Institute's president, William Haddon, Jr., M.D., presented crash test films and analyses showing that: The 25-year-old federal "rear end protection" standard for devices on the backs of tractortrailers and trucks is "a sham." • 1 , cars crash-tested by the Institute into the rears of tractor1111.11111111.111111111111 trailers equipped with a device meeting t e ederal "rear end protection" standard underrode the trailers. The cars experienced massive passenger compartment intrusion and battering of the occupant test dummies. Effective devices to stop underride have been technologically available for years. As Haddon showed in films, the Institute developed lightweight prototypes of improved rear-end protection devices, which, in crash tests. completely prevented damage to the passenger compartments of impacting cars. (See photos.) Haddon appeared before the Consumer Subcommittee of the Senate Cotnmittee on Commerce, Science and Transportation. He was accompanied by IIHS's senior vice president, A.B. Kelley, who described the Institute's crash test films. The IIHS cra roram ma told the subcom e that In addition to Institute crash test films, Haddon and Kelley showed news and police photos of real-world underride crashes — crashes that resulted in occupant death and decapitation or smashing of the head and upper torso — and photos of contemporary truck and tractor-trailer rear-end designs. Comparing the skimpily shielded rear ends of many of the trucks with photos of automobile front ends, Haddon showed that in their impacts with the backs of trucks and trailers the cars usually are afforded little or no protection from underride and its lethal consequences. Haddon called it a "tragic puzzle" that "both the problem of needless passenger compartment penetration in auto-truck rear underride crashes, have been known for years both to industry and government — yei, net er as ac e e so u tons." "Blood has been shed, heads literally have rolled and countless thousands of Americans been injured because those agencies did flot act. Further inaction would be inexcusable," Haddon warned. • OPTIONS FOR ACTION He identified options for government action as follows: Status Report • March 2.9, 1977 Ô "For trucks and tractor-trailers that will be manufactured and sold in the future, the National Highway Traffic Safety Administration [of DOT] can and must, under its statutory obligation, adopt a performance standard requiring effective protection for automobiles in their impacts into the rear ends of trucks, not only in low and moderate speed impacts but across the entire range of expected travel speeds on today's highways at today's posted limits "For trucks and tractor-trailers already on the highway — at least those in interstatc commerce — the Bureau of Motor Carrier Safety [of DOT] has for decades had the duty and authority to require installation of effective rear-end underride crash protection. Yet BMCS has failed to corne up with anything but its so-called `rear end protection standard,' a piece of regulatory sham that is worse than no standard at all. A-I A-1: A 19 Z6 Ford Granada crashing at f 32.8 mph into the rear of a parked tractor-trailer equipped with a Fruehauf underride guard that meets the current Federal (BMCS) standard. Notice the huge amount of passenger compartment deformation. A-2 A-2: Taken moments after the impact, it shows the huge extent to which the car's structure and the trailer's rear-end structure have deformed to intrude the, ccupant compartment. During the crash, 41-o the occupant dummy's head came into violent contact with the trailer's intruding rear-end structure. Status Report March 29, 1977 • 7 "For people in car crashes who have died or been injured as a result, BMCS can offer no acceptable explanation. But at least for those who will find themselves impacting truck rear ends in the future, for whatever reason, it can move immediately to require effective protection." Haddon pointed out that a "large number of the trucks and tractor-trailers in use do flot corne under federal jurisdiction. Once they have been manufactured and sold, they are regulated for safety and other purposes by state governments. Therefore, the Institute is transmitting to the Governor of each state a copy of our testimony . . . , of the IIHS crash test films, and other technical reports to be submitted to the subcommittee's record in a few days. We are asking each Governor to see that this material is forwarded to the state agency responsible for overseeing the safety of trucks and tractor-trailers . for action." B-1 Bi: A 1976 Ford Granada crashing at 34.1 mph into the rear of a parked tractor-trailer eith-ite improvre prame type underride protection device «gr fdt7' Highway Safety for use in this test series. The gliard withstood the impact sufficiently to prevent the car's passenger compartment from underriding the trailer and being tom open by it. • B-2 • • Sta tus Report March 29, 1977 r;- • '•• 8 (Cone(' from page 4) • four million commercial vehicles subject to BMCS regulations that are currently on the highways. There would also be "an additional 5 million intrastate commercial vehicles, including many farm vehicles, [that] will flot be directly covered," Lamm said. [NHTSA started rulemaking in 1969 with an advance notice proposing "rear underride guards to minimize the probability of injury to occupants of vehicles colliding with the rear of trucks, buses and trailers." After issuing two successive proposais for a standard requiring guards with an 18-inch maximum clearance, NHTSA cancelled its proposed standard in June 1971. ln the notice cancelling the proposai, NHTSA cited a cost-benefit study which, it said, showed that the reduction in lives and injuries would flot "be commensurate with the cost of implementing the proposed requirements." IIHS testimony pointed out that the NHTSA study was based on the incorrect assumption that improved guards would substantially more than existing devices. The IIHS prototypes demonstrate that improved protection caTiré achieved with little or no weight penalty, Haddon said.] Ford asked, "Why isn't NHTSA also proposing a new standard? lt seems odd to me for two agenbies of the same department to have different approaches." Carter replied that NHTSA would "most anxiously follow" whatever FHWA learned "in their study. As with any rulemaking action, if, indeed, new data indicated that rulemaking action was in order for the other vehicles, then we would proceed." An NHTSA standard would apply to the production of ail new vehicles, including those in intrastate business that are flot regulated by BMCS. When Ford asked Lamm how long it would take for FHWA to make a change in their regulation, if they determined a change should be made, Lamm said he had "a feeling that there will be two sides expressed to this question, and it is likely that it will take a good deal of time to evaluate ...." The proposed standard would be issued, he said, when internai departmental review was completed. Carter Warned About Wage And Price Control The chairman of the House Oversight and Investigations Subcommittee has warned President Carter that the President's stated intention of strengthening the role of the Council on Wage and Price Stability may thwart consumer protection measures if the Council continues to operate the way it has in the past. In a letter to the President, Rep. John Moss (D-Calif.) reminded Carter that the Council's statutory "mandate is limited to reviewing and . appraising inflationary impact. It does flot extend te preventing or delaying federal agency action." Moss said that in a recent study of several regula tory agencies, the subcommittee "learned that the Council's participation frequently exceeded this mandate, and amounted to interference in health and safety programs mandated by Congress." (See Status Report, Vol. 11, No. 17, Nov. 2, 1976.) Moss explained that "the Council has, sometimes in public, sometimes in confidential communications, pressured the agencies into major expenditures of time and effort to produce detailed cost-benefit studies, even where such studies are not required under the governing statutes and are flot practicable. The result of these pressures, clearly flot contemplated in the Council's legislative mandate, has been to delay or terminate agency efforts to produce effective consumer protection regulation mandated by the Congress .... "While we do not question the desirability of assessing the impact of regulations while they are still in the proposai stage, we think it inadvisable te prevent needed regulation from going forward pending the Status Report March 29, 1977