Ich kann`s complète
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Ich kann`s complète
Sybille Renoncé Réussir la transition collège - lycée en allemand Revoir les bases Réussir à communiquer 1 - Wer bin ich ? se présenter se décrire parler de sa famille saluer : Begrüßung und Abschied conseils pratiques pour mieux apprendre 2 - Was ich mag … parler de ses goûts parler de ses capacités savoir utiliser les verbes modaux exprimer son opinion les loisirs en Allemagne : Vereine, Ferien, Reisen 3 - Was wollen wir machen ? faire des propositions exprimer le refus exprimer l'acceptation poser des questions les invitations : Kaffeetrinken, Abendbrot, Geburtstag 4 - Wann soll ich kommen ? fixer un rendez-vous l'expression du temps construire des phrases déclaratives communiquer au téléphone : "Auf Wiederhören" 5 - Wie war das ? exprimer une action passée savoir conjuguer les verbes au présent, au prétérit et au parfait un peu d'Histoire : Geschichte 6 - Kannst du mir helfen ? chez le médecin (le corps humain) identifier dans une phrase qui fait quoi savoir décliner l'article défini la protection de l'environnement : Alles Müll ? 7 - Wer ist der Größte ? parler du collège / lycée parler de ses relations avec les autres exprimer la comparaison le système scolaire allemand : das deutsche Schulsystem 8 - Warum ? exprimer la relation de cause à effet exprimer et justifier son accord / son désaccord exprimer des félicitations et des voeux les fêtes : die Gemütlichkeit 9 - Wenn ich das gewußt hätte ! exprimer l'hypothèse / la supposition exprimer le souhait Contes et légendes : Es war einmal … 10 - Wo bin ich ? l'expression du lieu déplacement ou séjour ? demander son chemin indiquer le chemin les pays les "Länder" allemands 11 - Wer ist der Mann, der Türkisch spricht ? les nationalités et les langues quand on n'a pas compris les pronoms relatifs les étrangers en Allemagne : Ausländer 12 - Zwar weiß ich viel, doch möcht' ich alles wissen ! exprimer l'opposition et la concession exprimer un but, une finalité les célébrités : berühmte Deutsche 1 - Wer bin ich ? se présenter se décrire parler de sa famille saluer : Begrüßung und Abschied Pour pouvoir se présenter ou parler de ses amis et de sa famille, on a tout d'abord besoin de deux verbes : être et avoir. pronoms personnels ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie être - sein bin bist ist sind seid sind avoir - haben habe hast hat haben habt haben Avec ces verbes, on peut déjà dire beaucoup de choses : Ich bin Pierre Dupont. ou : Mein Name ist … Meine Adresse ist … Ich bin 15 Jahre alt. (ou : Ich heiße …) (En allemand on n'a pas d'âge on l'est !) (pour les filles : Ich bin Französin.) ( = je mesure …) Ich bin Franzose. Ich bin 1 Meter 80 groß. Ich bin groß / klein. Ich bin kontaktfreudig. (= sociable) Ich bin sympathisch / intelligent / cool. Ich bin gut in Mathe. ( = je suis bon en maths) Ich habe schwarze Haare. ( = les cheveux) Ich habe blaue Augen. ( = les yeux) Ich habe einen Bruder / eine Schwester. ( = un frère / une sœur) Ich habe viele Freunde / Freundinnen. ( = beaucoup d'ami/e/s) Wir haben einen Hund / eine Katze. ( = un chien / un chat) Egalement très utiles lorsque l'on doit se présenter, sont les verbes suivants : ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie venir kommen komme kommst kommt kommen kommt kommen aller gehen gehe gehst geht gehen geht gehen habiter wohnen wohne wohnst wohnt wohnen wohnt wohnen parler sprechen spreche sprichst spricht sprechen sprecht sprechen C'est un verbe avec une conjugaison particulière : il change de voyelle pour "du" et "er, sie, es" (voir chapitre 5 : Les verbes forts). Avec ces verbes, on peut donner d'autres informations : Ich spreche Deutsch / Englisch / Spanisch / Französisch. Ich komme aus Frankreich. Ich wohne in Paris. Ich gehe aufs Gymnasium (= le "collège + lycée" en Allemagne). Mais tu n'as peut-être pas trouvé tous les renseignements que tu aimerais donner ? Voici un choix de quelques qualités … et quelques défauts : Attention : En allemand, les attributs sont invariables. On dit " Er ist schön." mais aussi " Sie ist schön." ! D'abord, les attributs qui sont comme en français (ou presque) : sensibel, impulsiv, tolerant, optimistisch, pessimistisch, aktiv, dynamisch, realistisch, spontan, kreativ, nervös, logisch, diskret, arrogant … Et maintenant quelques autres : ordentlich / unordentlich aufmerksam / unaufmerksam höflich / unhöflich geduldig / ungeduldig freundlich / unfreundlich glücklich / unglücklich fleißig / faul neugierig / gleichgültig fröhlich / traurig offen / verschlossen mutig / feige kontaktfreudig / schüchtern schlau / dumm ordonné / désordonné attentif / inattentif poli / impoli patient / impatient aimable / pas aimable heureux / malheureux travailleur / paresseux curieux / indifférent joyeux / triste ouvert / renfermé courageux / lâche sociable / timide malin / bête Mais tu es peut-être trop modeste ( = bescheiden) pour parler de tes qualités ? Alors, tu peux en charger tes ami/e/s en utilisant les verbes dire et trouver : ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie dire - sagen sage sagst sagt sagen sagt sagen trouver - finden finde findest findet finden findet finden Le radical (ce qui reste d'un verbe quand on a enlevé le "-en") de "finden" se termine sur un "-d". Pour rendre certaines formes du verbe prononçables, on rajoute un "e-intercalaire" pour "du", "er, sie, es" et "ihr". On fait d'ailleurs la même chose pour les verbes dont le radical se termine sur "-t" (comme par exemple répondre antworten.) Meine Freunde / Freundinnen sagen, ich bin … Mes ami/e/s disent que je suis … Meine Freunde / Freundinnen finden mich … Mes ami/e/s me trouvent … Parlons maintenant de ton apparence (das Aussehen) : Pour les filles, les Allemands vont plutôt dire : Sie ist schön. ou Sie ist hübsch (jolie). Pour les garçons on dira : Er ist gutaussehend. (une combinaison de "gut" et du verbe "aussehen") On peut donc aussi dire : Er sieht gut aus. Le mot "aus" à la fin de la phrase est une particule séparable (quand on conjugue le verbe, cette particule est envoyée à la fin de la proposition). Et, comme tu l'as certainement déjà remarqué, le verbe "sehen" (= voir) fait partie des verbes forts comme "sprechen" (= parler) : ich du er, sie, es wir ihr sie parler - sprechen spreche sprichst spricht sprechen sprecht sprechen voir - sehen sehe siehst sieht sehen seht sehen Et voici d'autres éléments pour décrire l'aspect de quelqu'un : Sie / er ist klein / mittelgroß / groß. Elle / il est petit/e - de taille moyenne - grand/e. Sie / er hat kurze / mittellange / lange Haare. Elle / il a les cheveux courts - mi-longs - longs. Sie / er hat blonde / rote / braune / schwarze Haare. Elle / il a les cheveux blonds - roux - marrons - noirs. Sie / er hat blaue / braune / grüne / graue Augen. Elle / il a les yeux bleus - marrons - verts - gris. Sie / er ist dick / vollschlank / schlank / dünn / mager. Elle / il est gros - enrobé/e - svelte - mince - maigre. Sie / er trägt eine Brille. Elle / il porte des lunettes. Attention : En allemand, les adjectifs précèdent le nom auquel ils se rapportent. Mais ainsi, on peut les enchaîner : Er hat kurze schwarze Haare. Sie hat schöne große blaue Augen. Le verbe porter - tragen (Er trägt eine Brille.) est aussi utilisé pour vêtements les : Ich trage eine Jeans. Je porte un jeans. Du trägst eine grüne Jacke. Tu portes une veste verte. Er trägt eine schwarze Hose. Il porte un pantalon noir. Elle porte une robe jaune. Sie trägt ein gelbes Kleid. Es trägt einen blauen Pullover. Il porte un pull-over bleu. Wir tragen Turnschuhe. Nous portons des baskets. Ihr tragt ein rotes Hemd. Vous portez une chemise rouge. Sie tragen ein weißes T-Shirt. Ils / Elles portent un t-shirt blanc. "tragen" est un verbe fort et il fait partie du groupe le plus simple : Les verbes forts en "-a-" qui prennent une inflexion (le fameux "Umlaut") pour "du" et "er, sie, es". Enfin, tu pourras présenter les membres de ta mein Bruder ich famille : meine Schwester meine Eltern : meine Mutter und mein Vater meine Großeltern : meine Großmutter und mein Großvater En Allemagne, les enfants appellent leurs parents le plus souvent "Mutti und Vati" ou bien "Mama und Papa". Les grands-parents sont appelés "Oma und Opa" ou "Omi und Opi". Les frères ( = die Brüder) et les sœurs ( = die Schwestern) sont regroupés sous l'appellation : die Geschwister Ich habe einen Bruder / eine Schwester. Ich habe zwei Brüder / zwei Schwestern. Ich habe keinen Bruder / keine Schwester. (pas de …) Tu peux réutiliser "klein / groß" pour dire que tu as une petite sœur : Ich habe eine kleine Schwester. ou un grand frère : Ich habe einen großen Bruder. Si tu n'as pas de frères ou de sœurs, tu es enfant unique : Ich bin ein Einzelkind. (l'enfant = das Kind) Tes parents diront que tu es leur fille ou leur fils : Sie ist unsere Tochter. Er ist unser Sohn. tes grands-parents diront que tu es leur petite-fille ou leur Et petit-fils : Sie ist unsere Enkeltochter (ou : Enkelin). Er ist unser Enkelsohn ( ou Enkel). Mais peut-être fais-tu partie de ce que les Allemands appellent "eine Patchworkfamilie" (une famille recomposée) ? la belle-mère (la femme de ton père) = die Stiefmutter le beau-père (le mari de ta mère) = der Stiefvater Restent les "Geschwister" de tes parents : der Onkel (pluriel : die Onkel) und die Tante (pluriel : die Tanten). saluer : Begrüßung und Abschied En Allemagne, on se serre la main plutôt que de se faire la bise. Mais cette coutume française est quand même à la mode entre les jeunes Allemands qui sont déjà partis en France. Il est également fréquent entre jeunes de juste lever un peu la main - où de ne rien faire du tout. Le fait de se serrer la main remonte à un passé assez lointain quand il valait mieux bloquer la main droite de l'autre pour s'assurer qu'il ne tire pas soudainement son arme. Ce geste assure également une certaine distance interpersonnelle, c'est à dire la distance dont on a besoin pour se sentir à l'aise. Les peuples latins interprètent cette distance malheureusement souvent comme un signe de froideur - encore un malentendu né d'une méconnaissance des coutumes de l'autre. Pour illustrer jusqu'où peut mener cette méconnaissance, voici une petite anecdote : Dans un club hippique de São Paulo au Brésil, on était constamment obligé à renforcer et à rehausser la balustrade de la terrasse puisqu'il arrivait souvent que des Européens du Nord et des Américains du Nord tombaient à la renverse par-dessus la barrière. En cherchant les causes de ce phénomène, on a trouvé que ces personnes reculaient à chaque fois que leur interlocuteur brésilien s'approchait. Car ce dernier avait l'habitude de s'approcher de l'autre lors d'une discussion et même à lui mettre une main sur le bras pour donner de l'insistance à ses paroles - un style communicatif que l'autre ne connaissait pas et qui le mettait mal à l'aise. se dire "bonjour" Pour ( = sich begrüßen), il existe plusieurs formes selon le moment de la journée, la région de l'Allemagne et le statut de chacun des interlocuteurs. Dans les tableaux de conjugaison, tu as déjà vu le "Sie" avec une majuscule : C'est la forme de politesse pour une ou plusieurs personnes que l'on vouvoie. En général, on vouvoie toute personne adulte que l'on ne connaît pas. moment de la journée entre amis / entre jeunes le matin jusqu'à 10 h Hi ! (prononcé en environ anglais) Hallo ! Na ? Tach ! Moin ! (au Nord) Grüß dich ! (au Sud) + Wie geht's ? (réponse : "Gut. Und dir ?" ou si ça va pas: "Och, so lala." ou : "Schlecht !") après 10 h version formelle Guten Morgen ! Grüß Gott! (au Sud) + Wie geht es Ihnen ? (réponse : "Danke gut. Und Ihnen ?" mais si ça va pas fort : "Ach, leider nicht so gut." et on donne des explications) comme avant 10 h, Guten Tag ! sauf que "Moin !" Grüß Gott! (au Sud) devient "Moin-moin !" à midi Mahlzeit ! l'après-midi Guten Tag ! Grüß Gott! (au Sud) le soir Guten Abend ! Grüß Gott! (au Sud) En Autriche, on dit d'ailleurs "Servus !" et en Suisse "Gruezi !". se dire "au revoir" Pour ( = sich verabschieden), c'est presque la même chose : moment de la journée toute la journée entre amis / entre jeunes version formelle Auf Wiedersehen ! Tschau ! Bis dann ! ( = à la prochaine) Bis nachher ! ( = à tout à l'heure) Mach's gut ! Wiederseh'n ! Guten Appetit ! Tschüss ! (plutôt au Mahlzeit ! Nord) à midi Gut' Nacht ! Nacht-nacht ! le soir du Gute Nacht ! Sie A propos du " " et du " " : Dans une relation plus formelle où l'on se vouvoie ( = sich siezen), c'est toujours la personne la plus âgée qui doit proposer de se tutoyer ( = sich duzen) et souvent cela donne lieu à Brüderschaft trinken un petit rite, le " " (boire à la fraternité). Chacun prend un verre, on croise les bras côté verre, on boit en même temps et ensuite, on dit son prénom. Parfois, c'est à cette occasion que l'on se fait une bise. Quelques conseils pratiques pour mieux mieux apprendre Ce livre ne pourra t'aider durablement que si tu investis un peu de travail de ton côté. Voici, ce que tu peux faire : Faire des fiches de vocabulaire Recopie les nouveaux mots sur des fiches en les regroupant par champs lexicaux, par exemple "la famille - die Familie", "l'apparence - das Aussehen", … Ces fiches - que tu compléteras au fur et à mesure - te serviront tout au long de ta "carrière scolaire" pour réviser. A savoir, que le vocabulaire ne se fixe durablement que s'il est repris et utiliser régulièrement. Note le vocabulaire en deux colonnes - une pour la signification en français, l'autre pour le mot en allemand. Comme ça, tu pourras cacher la "colonne allemande" par une feuille blanche sur laquelle tu écriras tous les mots que tu as bien retenus - opération renouvelable jusqu'à ce que tu les connaisses tous … S'il y a des mots que tu as du mal à retenir, marqueles par une petite croix au crayon à papier. Si tu n'y arrives pas après trois tentatives, tu les noteras sur une petite fiche autocollante que tu mettras à un endroit stratégique : Sur le frigo, le miroir de la salle de bains, ton bureau … Travailler avec des couleurs Lorsque tu apprends le vocabulaire, il est important de retenir pour chaque nom l'article qui va avec - et ce n'est pas toujours facile, puisque les Allemands ont 3 genres (masculin "der", féminin "die" et neutre "das") et qu'un mot qui est féminin en français ne l'est pas forcément en allemand. Pour mieux retenir les articles, choisis une couleur différente pour chaque genre. Quand tu noteras par exemple "der Freund", tu écriras "der" en bleu, pour "die Tochter", tu écriras "die" en rouge et pour "das Aussehen", tu écriras "das" en vert. Certes, ça prendra un peu plus de temps mais c'est un investissement profitable car chaque erreur d'article entraîne forcément des erreurs de déclinaison par la suite. Faire des phrases avec le nouveau vocabulaire Tu retiendras plus facilement des nouveaux mots si tu les intègres dans tes propres phrases. Essaie d'écrire une petite histoire personnelle avec les mots de chaque champ lexical. Plus tu personnalises le contexte de ces mots, mieux tu te les rappelleras. Faire des tableaux de conjugaison Petit à petit, tu découvriras des similitudes entre les schémas de conjugaison des verbes (les verbes réguliers, dites "faibles" / les verbes réguliers avec un "e"-intercalaire comme "antworten" / les verbes modaux / les différents groupes de verbes avec un changement de voyelle, dites "forts"). Pour chaque groupe, tu peux faire un tableau comme ceux proposés dans le chapitre précédent. Trop souvent, on ne connaît que la forme de "er, sie, es" et pourtant, dans la vie courante ce n'est pas la forme la plus utilisée. Faire une "boîte à verbes" Il existe une façon d'apprendre les verbes forts qui est plus amusante et plus efficace que des listes : C'est la "boîte à verbes". Pour ce faire, tu prendras des petites fiches cartonnées de format A6 (148 mm sur 105) et tu les plieras au milieu. Sur un des côtés extérieurs (l'ouverture vers toi), tu écriras la signification du verbe en français. A l'intérieur, tu écriras l'infinitif en allemand, ensuite les formes conjuguées à la troisième personne du singulier (er) au présent, au prétérit et au parfait. Tu peux y ajouter des mots qui sont dérivés de ce verbe et des expressions. Exemple : sprechen er spricht er sprach er hat gesprochen die Sprache - la langue die Fremdsprache la langue étrangère Bitte sprich lauter ! Parle plus fort, s.t.p. Tu mettras toutes ces fiches dans une boîte et pour les apprendre ou les réviser, tu tireras des fiches au hasard : Si tu as bien su le verbe, tu mets la fiche de côté, sinon tu la remets dans la boîte. L'objectif est de vider la boîte … Travailler en équipe Le travail avec la boîte est bien mieux si on est à deux : Chacun tire des fiches pour l'autre qui gardera celles auxquelles il a bien répondu. Celui qui a le plus de fiches à la fin a gagné. Si tu connais quelqu'un qui a le même objectif que toi, un travail en équipe peut être très motivant mais il faut bien choisir la personne ! Déterminer quand et comment tu travailles le mieux Il faut se donner les moyens de réussir et un environnement agréable en fait partie. Aménage-toi un endroit où tu peux travailler tranquillement et dans de bonnes conditions. Choisis par exemple des stylos qui te plaisent. Il est important que ce travail soit un moment agréable et non pas une contrainte. Tu as peut-être aussi remarqué qu'il y a des heures dans la journée où tu arrives mieux à te concentrer qu'à d'autres. Fixe-toi un "rendezvous avec l'allemand", par exemple un jour sur deux de 10 à 11 heures et essaie de t'y tenir. N'écoute pas la radio et ne laisse pas tourner la télévision pendant que tu travailles, mais écouter un disque que tu connais bien peut augmenter la capacité de concentration. Prévois une activité qui te fait plaisir pour après - en récompense d'un travail bien fait, 2 - Was ich mag … parler de ses goûts parler de ses capacités savoir utiliser les verbes modaux exprimer son opinion les loisirs en Allemagne : Vereine, Ferien, Reisen Au chapitre précédent, tu as appris la conjugaison du verbe "trouver" = finden. Ce verbe te servira à parler de avec les mots suivants : ☺ tes goûts, il suffit de le combiner toll super Spitze genial klasse fantastisch nicht so toll nicht so gut so lala mittelmäßig nicht gut uninteressant blöd doof langweilig (ennuyeux) et les mots réservés aux jeunes : nicht so prickelnd cool bescheuert geil Schrott fett (selon l'intonation, ça peut être positif ou négatif) fett Si quelqu'un te pose la question : Wie findest du Tennis ? - tu répondras : Ich finde Tennis toll ! Ich finde Tennis nicht so toll ! Ich finde Tennis langweilig ! Pour dire que tu aimes ou que tu n'aimes pas quelque chose, il faut distinguer les choses (par exemple les films, les plats …) : Ich mag Pizza gern. et les activités (les verbes) : Ich spiele gern Fußball. les choses verbe modal Pour , on utilise le (qui exprime le mode de l'action comme vouloir faire quelque chose ou savoir faire quelque chose) "mögen" . Voici sa conjugaison : verbe modal (ou : verbe de modalité) ich mögen - aimer bien quelque chose ou une personne m ag du magst er, sie, es m ag mögen mögt mögen wir ihr sie singulier pluriel Tous les verbes modaux sont conjugués selon ce schéma : changement de voyelle pour toutes les personnes au singulier pas de terminaison pour "ich" et "er, sie, es" conjugaison régulière au pluriel Attention : N'utilise jamais le verbe modal "mögen" avec un autre verbe : Il est réservé aux choses et aux personnes. Pour dire que tu aimes bien faire quelque chose, c'est le verbe + gern ! Comme pour "finden", il existe différents degrés dans la façon apprécier quelque chose, par exemple le film "Le Seigneur d' des Anneaux" : Ich mag "Der Herr der Ringe" wahnsinnig gern. (langage parlé) Ich mag "Der Herr der Ringe" sehr gern. Ich mag "Der Herr der Ringe" nicht so gern. (pas tellement) Ich mag "Der Herr der Ringe" nicht. Ich mag "Der Herr der Ringe" überhaupt nicht. (pas du tout) Si tu veux dire à quelqu'un que tu l'aime bien : Ich mag dich ! Si tu l'aime : Ich liebe dich ! les activités Pour , c'est presque la même chose mais au lieu de te servir de "mögen", tu n'utiliseras que le verbe "normal" + jouer = "spielen" l'appréciation. Prenons par exemple le verbe (un verbe tout à fait régulier) qui sert pour tous les sports avec une balle ou un ballon : Ich spiele gern Tennis, Fußball, Golf, Basketball, Handball. Ich spiele wahnsinnig gern Fußball. Ich spiele sehr gern Fußball. Ich spiele nicht so gern Fußball. Ich spiele nicht gern Fußball. D'ailleurs, si on prononce en français le mot "handball" autrement que "football", c'est justement parce que "handball" vient de l'allemand et "football" de l'anglais et que la prononciation d'origine de "ball" a été gardée. Si tu aimes aller au cinéma, tu diras : Ich gehe gern ins Kino. Tu vois que le petit mot "gern" vient toujours après le verbe conjugué. Mais tu ne passes certainement pas tout ton temps à manger des Pizzas et à jouer au foot ! Voici donc d'autres activités : les loisirs = die Freizeitbeschäftigungen (frei = libre / die Zeit = le temps / die Beschäftigung = l'occupation) fern/sehen regarder la télé (un verbe à particule séparable comme aus/sehen voir 1er chapitre) computern faire de l'ordinateur Musik hören écouter de la musique Musik machen faire de la musique Freunde / Freundinnen treffen rencontrer des amis/des amies lesen lire faulenzen = nichts tun ne rien faire einen Einkaufsbummel machen faire du shopping Rad fahren faire du vélo wandern faire des randonnées ins Kino gehen aller au cinéma in die Disco gehen aller à la discothèque spazieren gehen faire une promenade Sport treiben faire du sport skaten faire du roller joggen faire du footing schwimmen nager Fußball spielen jouer au foot reiten faire de l'équitation tanzen danser Certainement, il y a parmi toutes ces activités quelques-unes que tu préférer" mais préfères. En allemand, on n'utilise pas le verbe " le comparatif et le superlatif de "gern" : Ich höre gern Musik. J'aime bien écouter de la musique. Ich lese lieber. Je préfère lire. Ich gehe am liebsten in die Disco. Ce que j'aime le plus, c'est d'aller à la discothèque. Ich mache gern einen Einkaufsbummel. Ich treffe lieber Freunde. Ich sehe am liebsten fern. Il arrive aussi que quelqu'un se renseigne sur ce que tu sais faire et qu'il te demande alors : Kannst du skaten ? (Sais-tu faire du skate ?) Et voilà un deuxième verbe modal (il en existe 6 au total) : können verbe modal (ou : verbe de modalité) ich können - pouvoir / savoir faire quelque chose / être capable de kann du kannst er, sie, es kann wir ihr sie können könnt können singulier pluriel Comme en français, le verbe de modalité n'exprime pas l'action elle-même mais seulement le mode dans lequel elle sera ou non exercée. "Ich kann skaten." veut dire que j'en suis capable, que je sais le faire mais ça ne veut pas dire que je le fais ! Attention : Une erreur très fréquente qui horripile tous les professeurs d'allemand, c'est d'utiliser le verbe "wissen" = savoir avec un autre verbe à l'infinitif. Savoir faire = können. Savoir tout court = wissen. Je sais. = Ich weiss. Je sais faire du vélo. = Ich kann Rad fahren. wollen" Un autre verbe modal très utile, c'est " l'intention de faire quelque chose. verbe modal (ou : verbe de modalité) ich wollen - vouloir / avoir l'intention de faire quelque chose will du willst er, sie, es will wollen wollt wollen wir ihr sie Ich will in die Disco gehen. Willst du mitkommen ? = vouloir, avoir singulier pluriel J'ai l'intention / je veux aller à la discothèque. Veux-tu venir avec moi ? (As-tu envie de venir) Attention : Ne pas confondre "ich ich will" will avec le futur en anglais "I will" ! Attention aussi à la valeur "affective" de ce verbe : "ich ich will" will est ressenti comme une affirmation très forte de sa volonté et peut être pris comme malpoli. Comme en français, il vaut mieux dire "je voudrais = ich möchte". (Juste à titre d'information : "möchten" est le subjonctif II du verbe "mögen".) Maintenant, il ne te reste plus que 3 verbes modaux à apprendre. D'abord "dürfen" : verbe modal (ou : verbe de modalité) dürfen - pouvoir dans le sens d'être autorisé / d'avoir le droit ou la permission de faire quelque chose ich darf du darfst er, sie, es darf dürfen dürft dürfen wir ihr sie singulier pluriel Ich will in die Disco gehen, aber ich darf nicht. Je veux aller à la discothèque mais je n'en ai pas le droit / la permission. En Allemagne, il existe d'ailleurs une marque de produits allégés qui s'appelle "Du darfst !" = Tu peux ! Tu as le droit … Et l'avant-dernier verbe modal "müssen" : verbe modal (ou : verbe de modalité) ich müssen - devoir / être obligé de faire quelque chose sans avoir le choix / il faut que muss du musst er, sie, es muss müssen müsst müssen wir ihr sie Ich muss jetzt nach Hause ! Il faut que je rentre. Ou par exemple à la fin d'une lettre : Ich muss jetzt schließen. Il faut que je te laisse. singulier pluriel Et enfin, il reste le dernier verbe de modalité "sollen" : verbe modal (ou : verbe de modalité) ich du er, sie, es wir ihr sie sollen - devoir dans le sens que quelqu'un me le demande mais que j'ai le choix de le faire ou non soll sollst soll sollen sollt sollen singulier pluriel C'est l'unique verbe de modalité qui n'a pas de changement de voyelle au singulier ! Pour bien faire la différence entre les verbes verbes "müssen" et "sollen" qui tous les deux peuvent se traduire par "devoir", il suffit de penser à l'école. Un professeur va dire : "Ihr müsst eure Hausarbeiten machen !" Et il veut dire par là qu'il faut que vous fassiez vos devoirs - vous devez le faire - c'est une obligation ! Mais les élèves vont se dire : "Wir sollen unsere Hausaufgaben machen." C'est à dire : il faudrait que nous les fassions parce que le professeur nous l'a demandé - mais nous n'aurions peut-être pas le temps ou pas envie … Pour t'aider à mieux retenir les verbes modaux, tu peux apprendre l'histoire suivante : ich soll mein Zimmer aufräumen (ranger ma chambre). Aber ich will nicht. Aber dann (mais alors) darf ich nicht ins Kino gehen. Und ich muss doch (pourtant) ins Kino gehen, weil Martin auch da ist (est là aussi). Und ich mag Martin. Vielleicht (peut-être) kann ich einfach alles in einen Karton tun (mettre tout dans un Mutti sagt, carton) ? Est-ce que tu te rappelles le début de ce chapitre ? On disant "Ich finde das toll !" ou "Ich mag das überhaupt nicht !", tu donnes ton appréciation personnelle d'une façon très directe et en forme d'un jugement de valeur. Mais ce n'est pas toujours suffisant. Lors des cours d'allemand et ailleurs, on te demandera souvent NEIN! ton opinion, ton avis ( = die Meinung). Voici quelques outils qui te serviront toujours : La façon la plus "allemande" Meiner Meinung nach ist Sport wichtig. e (Attention : le verbe est en 2 position !) A mon avis, le sport est important. La version plus compliquée et plus lourde : Meine Meinung ist, dass Sport wichtig ist. (Le "dass" renvoie le verbe à la fin !) Mon avis est que le sport est important. La version la plus simple : Ich meine, Sport ist wichtig. Je suis de l'avis que le sport est important. Et deux variantes : Ich denke, dass Sport wichtig ist. Je pense que le sport est important. Ich glaube, dass Sport wichtig ist. Je crois que le sport est important. Egalement beaucoup utilisé : Es stimmt, dass Sport wichtig ist. Il est exact que le sport est important. Es ist richtig, dass Sport wichtig ist. Il est vrai que le sport est important. Es ist falsch, dass Sport wichtig ist. Il est faux que le sport est important. les loisirs en Allemagne : Vereine, Ferien, Reisen En Allemagne, quand on parle de loisirs, le maître mot est "der Verein" (l'association). Il existe plus de 300.000 "Vereine" et on dit que dès que trois Allemands se rencontrent, ils fondent un "Verein". Un Allemand sur trois est "Mitglied in einem Verein" (membre d'une association). Souvent, il s'agit d'une association sportive "der Sportverein" mais il y a aussi des sports dont les adeptes ne sont pas organisés comme les 14 millions de personnes qui font du roller. Et parmi les associations "non sportives", on trouve les "Briefmarkensammlervereine" (philatélistes), "Karnevalsvereine" et surtout les "Schützenvereine" (des clubs de tir) qui existent même dans des petits villages et qui organisent une fois par an une grande fête "das Schützenfest" (comme une fête foraine) lors de laquelle est couronné le "Schützenkönig", celui qui a gagné le concours annuel de tir. Les Allemands aiment aussi voyager ("reisen") : en 2000, ils ont entrepris 62,2 millions de voyages d'au moins 5 jours ! Et devine quelle était leur destination préférée ? La France, bien sûr ! Ce n'est pas pour rien que l'expression "vivre comme un coq en pâte" se dit en allemand "wie der liebe Gott in Frankreich leben" (vivre comme le bon dieu en France) ! Dans la presse allemande, les Allemands sont souvent appelés les "Reiseweltmeister" - les champions du monde en voyages - à défaut de l'être au foot mais on verra en 2006 quand la coupe du monde sera organisée en Allemagne … On voit bien que les Allemands aiment partir en vacances (die Ferien) mais la rentrée des classes n'est pas un événement national comme en France. Probablement, parce que tous les Allemands ne partent pas et ne reprennent pas en même temps : les 16 Länder qui constituent la République Fédérale d'Allemagne ont un calendrier de vacances qui permet des départs et des retours différés. On ne peut donc pas traduire le mot "rentrée" : En allemand, on parle tout simplement de "Ferienende" (fin des vacances) ou de "Schulanfang" (début de l'école) … 3 - Was wollen wir machen ? faire des propositions exprimer le refus exprimer l'acceptation poser des questions les invitations : Kaffeetrinken, Abendbrot, Geburtstag Maintenant que tu es capable de te présenter et de parler de ce que tu aimes faire et de ce que tu sais faire, il est temps de passer du monologue au dialogue. Prenons l'exemple du cinéma : C'est quand même nettement plus amusant d'y aller à plusieurs. Mais comment s'y prendre ? Comment proposer une activité ? La façon la plus ouverte, c'est sans doute de commencer par une question qui n'engage à rien : Was wollen wir machen ? Qu'est ce qu'on fait ? (Comme tu l'as vu au chapitre précédant, "wollen" exprime l'intention.) Ensuite, tu enchaînes avec ce que tu aimerais faire : Ich hätte Lust ins Kino zu gehen. Und du / ihr ? J'aurais envie d'aller au cinéma. Et toi / vous ? Kino ? Ja Attention : En allemand, les pronoms personnels renforcés comme "moi", "toi", "lui" n'existent pas. A l'oral, l'accent de la phrase porte un peu plus sur le "ich", "du" ou "er" mais à l'écrit, ça ne se voit pas. Si quelqu'un demande "Wer will mitkommen ?" - "Qui veut venir ?", la réponse est "Ich !!!" tout simplement. Mais tu peux aussi faire une proposition plus directe : Ich gehe heute Nachmittag ins Kino. Kommst du mit ? Je vais au cinéma cet après-midi. Tu veux venir avec moi ? Hast du Lust, ins Kino zu gehen ? As-tu envie d'aller au cinéma ? Wollen wir ins Kino gehen ? On va au cinéma ? Was hältst du davon, ins Kino zu gehen ? Et aller au cinéma, qu'en penses-tu ? Ce qu'il faut retenir surtout, ce sont : le verbe "mitkommen" C'est un verbe à particule séparable comme "aussehen" (voir chapitre 1) : ich komme mit, du kommst mit … Traduit mot à mot, il veut dire "venir avec". Quand je dis "Kommst du mit ?" - on peut le traduire par "Tu viens avec moi ?" ou "Tu m'accompagnes ?" mais le plus souvent ça correspond tout simplement à "Tu viens ?" l'expression "Lust haben zu + infinitif" - avoir envie de On conjugue le verbe "haben" et on place le "zu" devant l'infinitif (comme le "de" en français) : Ich habe Lust Fußball zu spielen. Du hast Lust in die Disco zu gehen. Lorsqu'il s'agit d'un verbe séparable, le "zu" est inséré : Er hat Lust mitzukommen. à particule Puisque le mot "die Lust" est un nom (aussi appelé un substantif), la négation est "keine Lust" : Ich habe keine Lust ins Kino zu gehen. Attention : La négation d'un verbe est "ne … pas" = "nicht" ! La négation d'un nom est "pas de" = "kein, keine …" (en fonction du genre et du cas) ! Bien sûr, le verbe "proposer quelque chose" existe aussi en allemand : "vorschlagen" (particule séparable et verbe fort : ich schlage vor, du schlägst vor …) - mais il est peu utilisé dans une conversation. Qui aurait l'idée de dire entre amis : "Je propose d'aller au cinéma." - "Ich schlage vor, ins Kino zu gehen." ? Quand on a fait une proposition, on s'expose au risque d'un refus plus ou moins direct : a) très poli : "Tut mir Leid, ich habe leider keine Zeit !" (Désolé, je n'ai malheureusement pas le temps.) b) avec regret : "Ach schade, heute Nachmittag kann ich nicht." (Dommage, cet après-midi, je ne peux pas.) ou : "Ach so ein Pech, heute Nachmittag kann ich nicht." (Pas de chance, cet après-midi, je ne peux pas.) c) très direct : "Och nein, dazu habe ich keine Lust !" (Oh non, je n'en ai pas envie !) Ou en langage plus familier : "Darauf habe ich keinen Bock !" Parfois, l'autre reste indifférent(e) : Das ist mir (total) egal ! Von mir aus ! Meinetwegen ! Warum nicht. Et au meilleur cas, il / elle l'enthousiasme : Ça m'est (complètement) égal ! Si tu veux ! Soit ! Pourquoi pas. accepte - et peut-être même avec de Oh ja ! Das ist eine gute Idee ! C'est une bonne idée ! (Le plus souvent utilisé en version courte : "Gute Idee !") Gerne ! Volontiers. / Avec plaisir ! Einverstanden. D'accord. Ja, O.K. ! Können wir machen. Ça peut se faire. Peut-être as-tu remarqué que les propositions ( = "die Vorschläge") se font le plus souvent sous forme de questions "die Frage" - pluriel : "die Fragen"). Et là, tu peux ( distinguer deux formes : les questions globales et les questions avec un pronom interrogatif. questions globales Les sont les plus faciles puisqu'il suffit d'inverser le verbe et le sujet comme en français - mais sans tiret ! Du hast Lust mitzukommen. Hast du Lust mitzukommen ? Willst du mitkommen ? Hast du Zeit ? Spielst du gern Fußball ? Darf ich ins Kino gehen ? Wollen wir in die Disco gehen ? Kannst du schwimmen ? Magst du Pizza ? questions partielles (avec un pronom interrogatif) s'appellent en allemand "W - Fragen" parce que les pronoms Les interrogatifs commencent par un "w". En allemand, toutes ces questions se font comme les questions globales avec une inversion sujet-verbe (le pronom interrogatif occupe la première place, le verbe la deuxième). D'abord, les questions qui se réfèrent à Wer kommt mit ? Wen sehe ich ? Wem gehört das Buch ? Wessen Auto ist das ? une personne : Qui est-ce qui (sujet) vient ? Qui est-ce que (COD, accusatif) je vois ? A qui (COI, datif) est le livre ? C'est la voiture de qui (appartenance, génitif) ? Puis, les questions qui concernent les choses : Connais-tu le vasistas ? C'est justement la transcription de la question allemande : "Was ist das ?" - Qu'est-ce que c'est ? was ? = qu'est-ce que / quoi ? Was wollen wir machen ? Was soll ich kaufen ? Que fait-on ? Qu'est-ce que je dois acheter ? Ensuite, les questions concernant celui qu'il fait …) : le temps (celui qui passe, pas le moment : Wann kommst du ? l'heure : Wie spät ist es ? Quand est-ce que tu viens ? Quelle heure est-il ? la fréquence : Wie oft gehst du ins Kino ? la durée Wie lange bleibst du ? Combien de fois vas-tu au cinéma? Combien de temps est-ce que tu restes ? Puis, les questions concernant le lieu : le lieu où on est (le séjour) : Wo wohnst du ? Où est-ce que tu habites ? le lieu où on va (la destination) : Wohin fährst du ? Où vas-tu ? le lieu d'où on vient (l'origine, la provenance) : Woher kommst du ? D'où viens-tu ? Après "Wer ? - Wo ? - Was ? - Wann?", il ne te question balise" : manque plus qu'une seule " "Warum ?" - pourquoi ? Comme en français, ce sont ces questions qui "balisent" un texte, c'est à dire qui permettent dont saisir l'essentiel en résumé : Wer sind die Hauptpersonen ? Qui sont les personnages principaux ? Wo spielt die Szene ? Wann spielt die Szene ? Was machen die Personen ? Warum machen sie das ? Où est-ce que la scène se déroule? Quand est-ce que la scène se déroule ? Que font les personnages ? Pourquoi le font-ils ? Mais en dehors des cours, dès que l'on rencontre de "vrais Allemands / Allemandes", d'autres questions sont bien plus intéressantes comme par exemple : Wie heißt du ? Wie alt bist du ? Woher kommst du ? Wofür interessierst du dich ? Was machst du heute Abend ? Wann wollen wir uns treffen ? Comment t'appelles-tu ? Quel âge as-tu ? D'où viens-tu ? A quoi t'intéresses-tu ? Que fais-tu ce soir ? Quand est-ce qu'on se donne rendez-vous ? Et il y a quelques questions qui se posent souvent quand on fait des courses dans un magasin : Wie viel kostet das ? Combien ça coûte ? Was macht das ? Ça fait combien ? Wo finde ich den Zucker ? Où puis-je trouver le sucre ? Les pronoms interrogatifs "wie" (comment) et "wo" (où) sont à la base d'autres pronoms interrogatifs composés : wie + adjectif / adverbe wie alt ? - quel âge ? wie groß ? - quelle taille (combien mesure …) ? wie lange ? - combien de temps ? wie viel ? - combien ? wie schnell ? - à quelle vitesse ? et d'autres … wo + préposition Certains verbes sont toujours reliés à une préposition (on les appelle des verbes à rection prépositionnelle), comme : sich interessieren für s'intéresser à denken an penser à Angst haben vor avoir peur de sich freuen über se réjouir de sich kümmern um s'occuper de Dans ces cas, quand on pose une question, on colle le pronom interrogatif "wo" devant la préposition : Wofür interessierst du dich ? A quoi t'intéresses-tu? Woran denkst du ? A quoi penses-tu ? Wovor hast du Angst ? De quoi as-tu peur ? Worüber freust du dich ? De quoi te réjouis-tu ? (Pour des raisons de prononciation, on rajoute le "r" dans "wo-r-an" et "wo-r-über" pour ne pas enchaîner deux voyelles.) Petit entraînement : jemanden kennen lernen - faire connaissance Plus on utilise des mots ou des expressions, mieux on les retient. Si tu veux fixer ce que tu as appris jusqu'à maintenant, écris un dialogue. Imagine que tu rencontres un Allemand / une Allemande pendant les vacances. Comment peux-tu entamer une conversation ? Qu'est-ce que tu pourrais raconter sur toi, quelles questions pourrais-tu poser à l'autre ? les invitations : Kaffeetrinken, Abendbrot, Geburtstag "die Einladung" Une proposition particulière, c'est l'invitation : . Si tu veux inviter quelqu'un ( = "einladen" : verbe fort à particule séparable - ich lade ein, du lädst ein, er lädt ein …), tu diras : "Komm, gehen wir ins Kino ! Ich lade dich ein." ou plus poliment sous forme de question : "Darf ich dich ins Kino einladen ?" Tu te rappelles certainement que le verbe modal "dürfen" exprime la permission, le droit de faire quelque chose. "Darf ich ?" peut donc se traduire par "Puis-je ?" avec la notion d'une demande de permission. Regardons maintenant les occasions auxquelles un/e Allemand/e pourrait t'inviter. Mais avant de parler de l'invitation la plus typique, il faudrait répondre à la question suivante : Quelle est la boisson la plus consommée en Allemagne ? Non, ce n'est pas la bière, c'est le café (mais la bière occupe tout de même la deuxième place) ! Ça n'a donc rien d'étonnant que l'invitation la plus fréquente soit celle d'aller boire un café : "Wollen wir einen Kaffee trinken gehen ?" ou : "Kommst du mit einen Kaffee trinken ?" Le lieu où on boit le "Kaffee" est d'ailleurs souvent … "ein Café" ! Et les gens qui en boivent beaucoup sont appelés "die Kaffeetanten". En Allemagne, ce n'est pas dans les mœurs d'inviter quelqu'un prendre l'apéritif à la maison mais on invite souvent quelqu'un au "Kaffeetrinken" vers 16 heures. A cette occasion, on sert du café, du thé ou du chocolat chaud, accompagnés de gâteaux (rappelez-vous la fameuse Forêt Noir … ). On prête beaucoup d'attention à la décoration de la table : la nappe, les serviettes en papier, les bougies, les fleurs et toutes sortes de petites choses selon l'inspiration et la saison ( à Pâques il y aura des petits lapins, à Noël des branches de sapin …). Un autre repas traditionnel mais auquel on convie rarement un invité, c'est le "Abendbrot", le dîner. Ce mot est composé de "der Abend" (= le soir) et "das Brot" (= le pain) puisqu'on mange à cette occasion des tranches de pain tartinées de beurre ou de margarine et sur lesquelles on met des tranches de charcuterie ( = "der Aufschnitt" du verbe fort "schneiden = couper) ou du fromage. Il existe une offre très riche en variétés de pain et de charcuterie puisque personne n'a envie de manger tous les soirs la même chose. L'inconvénient, c'est le temps d'attente chez le charcutier lorsque la personne devant demande une petite tranche de ceci, une petite tranche de cela et se renseigne sur différentes spécialités. Par contre, dans de plus en plus de familles, la tradition du "Abendbrot" est en train de se perdre puisque chaque membre a son emploi du temps bien chargé et les repas ne sont plus forcément pris en commun. Mais si tu es invité/e à un repas, il existe toujours les mêmes règles : on apporte un petit quelque chose, de préférence des fleurs on remercie de l'invitation "Vielen Dank für die Einladung !" on souhaite "Guten Appetit !" (la réponse est "Danke, gleichfalls !" - ce qui correspond à "Vous de même !") on attend que le hôte commence à manger on dit que c'est délicieux "Das schmeckt sehr gut !" on répond à la question "Möchtest du noch etwas … ?" - "Nein, danke. Ich bin wirklich wirklich satt !" quand on a assez mangé. Lors des repas, on boit souvent de l'eau gazeuse Mineralwasser" "das (aussi appelée "der Sprudel" ou "das Selters") et si tu veux de l'eau plate il faut le préciser "Ich hätte bitte gern ein stilles Wasser" (traduction mot à mot : une eau silencieuse) Pour les élèves un peu plus âgés ainsi que pour les étudiants, il existe un lieu de rendez-vous très important : "die Kneipe", un genre de bistrot où on rencontre régulièrement ses amis. Nous avons déjà parlé des malentendus qui peuvent naître des différences culturelles. Quand un Allemand / une Allemande te dit : "Komm doch mal vorbei !" (Passe chez moi si tu es dans le coin.) ce n'est pas une invitation "officielle". Cette phrase signale que l'autre est intéressé par la poursuite de la relation sans trop s'engager pour le moment. Il ou elle serait assez étonné/e de te voir "débarquer à l'improviste". Mieux vaut l'appeler avant d'y passer pour convenir d'un rendez-vous. La majorité des invitations est certainement prononcée à l'occasion d'un anniversaire : "der Geburtstag" ("die Geburt" = l'anniversaire + "der Tag" = le jour) qui se doit d'être dignement fêté ( = "feiern"). Mais on ne le fête jamais d'avance parce que ça porterait malchance. "Geburtstagsfete" Lorsque tu es invité/e à une "Geburtstagsfeier", tu apportes un petit cadeau et tu dis : ou "Herzlichen Glückwunsch zum Geburtstag!" (das Herz = le cœur, das Glück = le bonheur, der Wunsch = le souhait : je te souhaite du bonheur de tout mon cœur) Attention : Dans les mots composés, c'est toujours le dernier mot qui donne l'article : die Geburt + der Tag = der Geburtstag das Glück + der Wunsch = der Glückwunsch. D'ailleurs, à l'instar de "die Einladung", tous les mots qui se terminent sur -ung sont féminins, ainsi que les mots sur -heit, -keit, -schaft, et -ion. 4 - Wann soll ich kommen ? fixer un rendez-vous l'expression du temps construire des phrases déclaratives communiquer au téléphone : "Auf Wiederhören" rendezrendez-vous" existe également en allemand mais il est Le mot " utilisé uniquement pour les rendez-vous amoureux. Lorsque tu dis : "Ich habe heute ein Rendezvous.", on sait tout de suite que ce n'est pas un rendez-vous chez le médecin ("Ich habe einen Termin beim Arzt."), ni un rendez-vous avec des copains ou copines ("Ich bin mit meinen Freunden / Freundinnen verabredet."). En général, on utilise "sich verabreden" = se donner rendez-vous et "die Verabredung" = le rendez-vous. D'ailleurs, la relation entre le verbe "sich verabred-en" et le nom / le substantif "die Verabred-ung" devraient te rappeler celle entre "einlad-en" et "die Einlad-ung". Mais comment est-ce qu'on s'y prend pour se donner rendezrendez-vous ? Comme en français, il faut fixer une heure et un lieu. Et là, tu te serviras des questions apprises au chapitre précédent : Wann wollen wir uns treffen ? Und wo (wollen wir uns treffen) ? Quand est-ce qu'on se donne rendez-vous ? Et où ? Ou d'une façon plus générale : Wann kannst du ? Quand est-ce que tu es disponible ? ( Traduit mot à mot : Quand est-ce que tu peux ?) Wann passt es dir am besten ? Quand est-ce que ça te convient le mieux ? Te rappelles-tu le verbe modal "sollen" ? Dans les deux questions suivantes, il exprime justement une demande : Tu demandes ce que ton interlocuteur souhaite. Wann soll ich kommen ? Quand est-ce que tu veux que je vienne ? Soll ich dich abholen ? Veux-tu que je vienne te chercher ? Ou si tu préfères que l'autre vienne te chercher : Kommst du bei mir vorbei ? Tu passes me prendre ? Il se peut que le rendez-vous proposé ne te convient pas. Dans ce cas, tu te sers du petit mot "leider" qui exprime un regret et que tu as déjà vu au chapitre 3 (faire des propositions) : Da kann ich leider nicht. Désolé(e), là je ne peux pas. Das geht leider nicht. Désolé(e), ça ne sera pas possible. Da habe ich leider schon etwas vor. Désolé(e), j'ai déjà quelque chose de prévu. Ensuite, le mieux c'est de faire une contre-proposition : Aber wie wäre es mit … Mais qu'est-ce que tu penses de … Ce qui te manque pour fixer l'heure du rendez- les expressions du temps comme l'heure, les jours de la semaine et d'autres. vous, ce sont justement Commençons par l'heure (= "die Uhrzeit", mot composé de "die Uhr" - la montre + "die Zeit" - le temps) : Ich komme um 10 Uhr. Wir treffen uns um 20 Uhr. Attention : En allemand, l'heure que l'on indique, c'est le même mot que la montre : "die Uhr". Mais l'heure dans le sens d'une durée de 60 minutes, c'est "die Stunde" (pluriel : "die Stunden") ! Si tu as appris l'anglais, tu sais que les Anglais font la même différence : at 10 o'clock - mais : It took 1 hour. Dans le contexte d'un rendez-vous, la préposition "um" indique déjà qu'il s'agit d'un horaire et les Allemands se contentent souvent de dire : "Ich komme um 10." Avant de continuer, il est utile de revoir les nombres - "die Zahlen": Null eins zwei drei vier fünf sechs zehn elf zwölf dreizehn vierzehn fünfzehn sechzehn ("sechs" perd le "s") sieben siebzehn ("sieben" perd le "-en") acht achtzehn neun neunzehn zwanzig einundzwanzig dreißig einunddreißig zweiundzwanzig zweiunddreißig dreiundzwanzig … vierundzwanzig fünfundzwanzig sechsundzwanzig siebenundzwanzig achtundzwanzig neunundzwanzig Les Allemands commencent donc par la fin : 19 = neuf-dix (comme les Anglais : nineteen) 21 = un et vingt Mais rassure-toi : Une fois la logique bien comprise et acceptée, ça ne pose plus de problème. D'ailleurs, apprendre les nombres en français est aussi difficile pour les Allemands que l'inverse et la logique française est très déconcertante pour les étrangers : pour un Allemand, quatre-vingt-dix est un calcul et non pas un nombre ! Après le nombre trente, le système est très simple : C'est comme les dizaines mais à la place de "-zehn", on met "-zig" : vierzig - fünfzig - sechzig - siebzig - achtzig - neunzig. Le "h" après une voyelle prolonge celle-ci. Dans "zehn", on prononce donc un "é" très long. Néanmoins, il n'est pas toujours facile de faire la différence entre "fünfzehn" et "fünfzig" si l'interlocuteur n'articule pas bien ou parle très vite mais le contexte aide aussi à faire la différence, par exemple quand il s'agit de l'âge. pas sûr(e) d'avoir bien compris Si tu n'es , il vaut mieux demander de répéter ou de parler plus lentement : Das habe ich nicht verstanden. Kannst du bitte wiederholen ? (ou : Können Sie bitte wiederholen ?) Kannst du bitte langsamer sprechen ? (ou : Können Sie bitte langsamer sprechen ?) Mais revenons à l'heure. Aujourd'hui, on peut très bien indiquer l'heure à la façon digitale, ce qui simplifie les choses : Es ist 10 Uhr 45. Toutefois, il vaut mieux connaître au moins le quart ( = "das Viertel") et la demie ( = "halb", qui est un adjectif). Car "Es ist 10 Uhr 45." se dit aussi : "Es ist Viertel vor 11.". Et "Es ist 10 Uhr 30." se dit aussi : "Es ist halb elf.". Encore un cas où la logique allemande diffère de la logique française car les Allemands se réfèrent à l'heure qui vient dès qu'il fait l'heure plus 25 minutes. 10 Uhr Viertel nach 10 Viertel vor 11 halb 11 Si tu ne veux pas aussi précis(e), tu indiqueras plutôt un moment dans la journée : der Morgen der Vormittag der Mittag der Nachmittag der Abend die Nacht le matin la matinée (traduit mot à mot : avant-midi) le midi l'après-midi le soir la nuit Attention : Pour dire "cet après-midi", "ce soir" etc., les Allemands utilisent le mot "heute" (qui veut dire "aujourd'hui") : Wollen wir heute Nachmittag ins Kino gehen ? Si on allait au cinéma cet après-midi ? Was machst du heute Abend ? Que fais-tu ce soir ? Ich komme heute Abend um 8. Je viendrai ce soir à 8 heures. Ces moments de la journée sont utilisés avec la préposition "am" dès que l'on ne parle plus d'un rendez-vous ("heute Abend, morgen Abend") : Am Morgen stehe ich früh auf. Le matin, je me lève tôt. ou : Morgens stehe ich früh auf. Tous les matins … Am Nachmittag treibe ich Sport. ou : Nachmittags treibe ich Sport. L'après-midi, je fais du sport. Attention : La nuit ("die Nacht") est une exception : on dit "in der Nacht" comme si c'était un lieu dans lequel on serait entré. Peut-être, nos ancêtres l'ont-ils justement ressenti ainsi : on dit bien que l'on est "dans le noir" ! Si ton rendez-vous n'est pas dans la journée même, il te faudra indiquer le jour ( = "der Tag") : morgen demain übermorgen après-demain Les jours de la semaine (= "die Wochentage") : Montag Dienstag jour de la lune (= "der Mond") : lundi jour du dieu germanique Thingsus : mardi (en français c'est le jour du dieu romain Mars) Mittwoch milieu de la semaine ("die Mitte" + "die Woche") : mercredi (en français c'est le jour du dieu Mercure) Donnerstag jour du dieu germanique Thor qui se servait du tonnerre (= "der Donner") : jeudi (en français c'est le jour de Jupiter) Freitag jour de la déesse germanique Freya : vendredi (en français c'est le jour de la déesse de Vénus) Samstag (au Sud) ou Sonnabend (au nord) veille du "Sonntag" : samedi (en français c'est le jour du dieu Saturne) Sonntag jour du soleil ("die Sonne") : dimanche (en français c'est le jour du Seigneur) On constate que les jours de la semaine correspondaient à l'origine aux 7 planètes (le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne) qui se rapportaient ellesmêmes aux dieux romains. En allemand, leur nom a souvent été transformé selon le dieu germanique qui avait les mêmes pouvoirs que le dieu romain (Jupiter avait comme arme la foudre et Thor le tonnerre …), à l'exception du "Mittwoch" et du "Samstag" (qui vient du mot "Sabbat"). La préposition utilisée pour les jours de la semaine, c'est "am", comme pour les moments de la journée : Was machst du am Samstag ? Am Dienstag habe ich Geburtstag. Kommst du zu meiner Party ? Am Mittwoch gehe ich ins Schwimmbad. Kommst du mit ? les dates : La préposition "am" est également employée pour Beethoven wurde am 17. Dezember 1770 geboren. Mein Geburtstag ist am … Poursuivons avec les mois ( = "die Monate) : Januar - Februar - März - April - Mai - Juni - Juli - August September - Oktober - November - Dezember. Lorsque l'on parle d'un mois, on emploie la préposition "im" : Ich habe im Juli Geburtstag. Im August fahre ich nach England. saisons Jahreszeiten Et puis les (= "die ", traduit mot à mot : les temps de l'année) : der Frühling - der Sommer - der Herbst - der Winter. Et même si on ne sait compter que jusqu'à cent, il est utile de savoir indiquer une année (= "das Jahr"): 1987 = neunzehnhundertsiebenundachtzig 2003 = zweitausenddrei (le "und" dans les nombres ne sépare que les entités et les dizaines) Attention : Il n'y a pas d'article devant les années !! Beethoven wurde 1770 geboren. Petit récapitulatif des prépositions à utiliser : préposition um am pour exprimer l'heure un moment de la journée un jour de la semaine une date le week-end im / le mois la saison l'année exemple Ich komme um 10 Uhr. Am Nachmittag gehe ich ins Kino. Am Montag habe ich nichts vor. Am 20. Oktober schreiben wir eine Klassenarbeit. Was machst du am Wochenende ? Im Juli sind Ferien. Im Winter fahre ich Ski. 2000 war in Hannover die Expo. compléments de temps, Dans le cadre des il te manque encore quelques-uns : Tu as déjà vu "heute" (= aujourd'hui) et "morgen" (= demain). Alors, il te manque logiquement … "gestern" (= hier). Tu as vu "die Woche" (= la semaine), "der Monat" (= le mois) et "das Jahr" (= l'année). Deux adjectifs te seront alors utiles : letzte Woche / letzten Monat / letztes Jahr = la semaine dernière … nächste Woche / nächsten Monat / nächstes Jahr = la semaine prochaine … D'ailleurs, si tu veux parler d'un événement événement à venir, tu diras : In 2 Wochen habe ich Ferien. Dans 2 semaines, je serai en vacances. (En allemand, ce genre de complément de temps suffit pour signaler qu'il s'agit de l'avenir et on n'a pas besoin de mettre le verbe au futur.) S'il s'agit d'un événement du passé : Vor 2 Wochen war ich in Deutschland. Il y a 2 semaines, j'étais en Allemagne. Bien évidemment, ça marche de la même façon pour les heures, les mois et les années. Les compléments de temps qui indiquent l'ordre chronologique des événements événements sont probablement ceux am Anfang zuerst dann danach später am Ende schließlich que l'on utilise le plus : au début d'abord ensuite puis plus tard enfin finalement En lisant toutes ces phrases commençant par un complément de temps, tu as peut-être remarqué des différences entre la construction d'une phrase déclarative (ça veut dire : une phrase normale …) en français et en allemand : Heute Abend gehe ich ins Kino. Ce soir, je vais au cinéma. Même si ça a l'air d'être un élément parfaitement insignifiant, la virgule fait une énorme différence : Elle sépare le complément de temps (et d'ailleurs aussi le complément de lieu …) du reste de la phrase. Et alors, ce reste se construit comme si rien n'était : d'abord le sujet, ensuite le verbe conjugué. En allemand, on ne met pas de virgule après le complément et en respect de la règle de construction des phrases déclaratives qui dit que le verbe conjugué vient en deuxième position (la fameuse règle du V2), on inverse le verbe et le sujet. Rien de tel qu'une petite virgule après un complément dans une phrase en allemand pour rendre un professeur furieux car l'erreur de construction suivra presque fatalement … Bien que cette règle du V2 soit très simple, la construction des phrases reste une source d'erreurs fréquentes. Premièrement, parce qu'il faut y penser et deuxièmement, puisqu'il faut reconnaître ce qui est en première position pour pouvoir mettre le verbe conjugué en deuxième position … La première position de la phrase peut être occupée par un ou plusieurs mots et on peut y trouver aussi bien le sujet que le complément d'objet direct ou indirect ou un complément de temps ou de lieu (ce qui rime avec V2 …) ou une phrase subordonnée. Prenons comme exemple la phrase Dans 2 semaines, je vais à Berlin avec mon frère. Selon l'élément sur lequel je veux insister et qui se trouvera en première position, j'ai plusieurs possibilités de construction : première position deuxième position Ich fahre In 2 Wochen fahre Nach Berlin fahre Mit meinem Bruder fahre Weil ich Lust habe, fahre (Parce que j'en ai envie …) in 2 Wochen mit meinem Bruder nach Berlin. ich mit meinem Bruder nach Berlin. ich in 2 Wochen mit meinem Bruder. ich in 2 Wochen nach Berlin. ich in 2 Wochen mit meinem Bruder nach Berlin. Attention : En allemand, dans une phrase déclarative, le sujet doit toujours resté à côté du verbe : si le sujet ne se trouve pas devant le verbe, il le suivra immédiatement. Puisque le verbe vient en deuxième position, on ne peut pas enchaîner plusieurs compléments en début de phrase. A la base du vocabulaire que tu as appris jusqu'à maintenant, essaie de construire toutes les phrases possibles avec les mêmes éléments. Par exemple : ich - Roller fahren - im Park - am Mittwoch - mit meinen Freunden. Sers-toi dans un premier temps d'un tableau à trois colonnes : il t'aidera à penser au V2 et te facilitera les choses. communiquer au téléphone : "Auf Wiederhören" Habituellement, un Allemand ne dira pas "Hallo ?" quand il décroche son téléphone mais il dira son nom. Ainsi, l'interlocuteur sait tout de suite à qui il a affaire et il n'y a pas de malentendus. Une autre différence, c'est une expression propre aux conversations téléphoniques : Quand on a terminé, on ne dit pas "Auf Wiedersehen." ("sehen" = voir) mais puisque l'on ne s'est pas vus mais seulement entendus (= "hören") on dira : "Auf Wiederhören." Mais entre amis, on dira aussi "Tschüß." ou "Mach's gut !" ou "Bis dann !". Une autre particularité du réseau téléphonique en Allemagne, c'est "die Vorwahl" (du verbe "wählen" = composer + "vor" = avant, devant) : chaque ville a son propre indicatif qui commence toujours par 0. En appelant un Allemand de l'étranger, il ne faut pas composer ce zéro. Prenons comme exemple la ville de Hanovre (Hannover) dont l'indicatif est le 0511. En appelant de la France on composera 00 (le réseau international) 33 (l'indicatif de l'Allemagne) et ensuite 511 (l'indicatif de Hanovre). Mais si tu te trouves en Allemagne, tu composeras 0511 et ensuite le numéro de ton correspondant. Si tu ignores son numéro, tu pourras toujours appeler "die Auskunft" (= les renseignements) dont le numéro est affiché dans toutes les cabines. Comme en France, on se sert le plus souvent d'une Telefonkarte") dans les Telefonzelle"), mais il existe encore carte téléphonique (= "die cabines (= "die quelques cabines à pièces. Puisque le téléphone portable (= "das Handy", mot emprunt à l'anglais et donc prononcé comme en anglais) est très répondu, les cabines servent de moins en moins. Voyons de quoi tu pourrais avoir besoin pour réussir une communication téléphonique ( "der Anruf" - l'appel ). Une fois que ton interlocuteur a dit son nom, tu diras : "Guten Tag (ou "Hallo" si c'est un ami), hier ist …. Ich rufe aus Frankreich an." (= J'appelle de la France. Il vaut mieux le préciser tout de suite pour éviter que la communication dure trop longtemps et pour que l'autre prenne en compte le fait que tu auras peut-être quelques difficultés à comprendre et à t'exprimer.) Si tu veux parler à une autre personne, tu demanderas : "Könnte ich bitte mit … sprechen ?" En cas de malchance, c'est à dire si la personne à qui tu voulais parler n'est pas là, on te répondra : "… ist leider nicht da. Soll ich ihm (pour un garçon) / ihr (pour une fille) etwas ausrichten ?" (… n'est pas là. Veux-tu lui laisser un message ?) Si tu veux laisser un message : "Ja, gerne. Könnten Sie ihm bitte sagen, dass …" - mais c'est déjà un peu compliqué. C'est plus simple de dire : "Nein danke. Ich rufe später noch mal an." (Non merci, je rappellerai plus tard.) On peut aussi tu demander : "Soll er / sie dich zurückrufen ?" (= Veux-tu qu'il / elle te rappelle ?) "Ja, bitte." ou : "Nein, danke. Das ist nicht nötig." (= ce n'est pas nécessaire) Si tu t'es trompé(e) et c'est une personne inconnue qui décroche, tu diras : "Oh, Entschuldigung. Ich habe mich verwählt." Lorsque tu appelles quelqu'un en Allemagne, note ce que tu veux dire sur un papier, c'est plus sûr et plus sécurisant. Et souviens-toi des petites phrases que tu as apprises pour demander à l'autre de parler plus lentement ou de répéter … 5 - Wie war das ? exprimer une action passée savoir conjuguer les verbes au présent, au prétérit et au parfait un peu d'Histoire : Geschichte Certes, les situations de communication se déroulent le plus souvent "im hier und jetzt" (= ici et maintenant). Néanmoins, on peut être amené à parler du passé. En allemand, il existe comme en français plusieurs temps du passé : en français en allemand le passé composé le parfait il est venu, il a joué qui est le temps le plus utilisé lors des conversations courantes et qui se compose comme le passé composé d'un auxiliaire (avoir ou être) au présent et d'un participe passé : er ist gekommen, er hat gespielt le passé simple le prétérit il fut, il eut qui est le temps du récit, le plus souvent utilisé dans les textes littéraires : er war, er hatte l'imparfait le prétérit ou le parfait il disait (habitude) en allemand, on ne distingue pas les actions brèves et les actions répétitives er sagte (à l'écrit) ou er hat gesagt (à l'oral) le plusplus-queque-parfait le plusplus-queque-parfait il était venu qui se compose comme le plus-que-parfait français d'un auxiliaire au prétérit (avoir ou être) et d'un participe passé er war gekommen Peut-être connais-tu déjà la représentation du temps en forme d'une ligne ? C'est en effet la façon la plus simple pour visualiser le temps qui passe : le passé autrefois früher hier gestern le présent maintenant jetzt le futur demain morgen Lorsque tu racontes un événement du passé, tu te places à un endroit précis sur cette ligne. C'est de quelque sorte ton point de vue temporaire. Tous ce qui s'est passé encore avant ce moment du passé, sera au plus-que-parfait (aussi appelé "le passé antérieur"). le moment où tu racontes … … ce qui s'est passé hier … … mais avant, il s'est passé … Par exemple : Gestern bin ich nach Hause gekommen und da war ein Brief von der Schule angekommen. (Hier, je suis rentré et là, une lettre de l'école était arrivée.) Mais rassure-toi : on ne se sert que rarement du plus-que-parfait. Par contre, la maîtrise du parfait et du prétérit est indispensable. Il est vrai, qu'un interlocuteur qui veut bien faire des efforts pour te comprendre peut se contenter d'un indice comme "gestern" ou "letztes Jahr" pour savoir que tu parles du passé. Mais même dans ce cas, il persiste le danger d'un malentendu. Commençons par le temps le plus simple : le parfait (le passé composé) Puisque tu sais déjà conjuguer les auxiliaires "haben" et "sein" au présent, tu n'as plus qu'à apprendre la formation du participe passé. Regarde : "gespielt, gemacht, gezeigt, gesagt, gekauft". Ce sont les participes passés de quelques verbes faibles. Saurais-tu faire selon le même principe le participe passé de "leben" (vivre) ou "wohnen" (habiter) ? Félicitations, c'est ça : "gelebt" et "gewohnt" ! Pour tous les verbes faibles, la règle générale est donc : participe passé = ge + radical + t (ce qui revient à faire : ge + 3e personne du singulier …) Maintenant, tu te poses probablement la question : "Qu'est-ce que c'est : un verbe faible ?" Un verbe faible est un verbe qui se conjugue "normalement", contrairement aux verbes forts qui ont des changements de voyelle. Puisque l'on ne peut pas distinguer un verbe faible d'un verbe fort à l'infinitif, il faut avoir appris la liste des verbes forts pour savoir à quel genre de verbe on a affaire. Mais les verbes faibles sont quand même majoritaires. Revenons au participe passé. Comme toute règle, celle-ci aussi a des exceptions … Les Allemands ont un genre de "stock de verbes de base". En y ajoutant des particules, on obtient un nouveau verbe, par exemple : machen - faire mitmachen - participer (Ich mache mit ! - Je participe !) vermachen - léguer (Er vermacht seinem Sohn ein Haus.) ou kaufen - acheter einkaufen - faire des courses (Er kauft ein. - Il fait des courses.) verkaufen - vendre (Ich verkaufe mein Auto.) As-tu remarqué une différence entre les exemples ? En effet, il existe des particules séparables qui vont à la fin de la phrase quand le verbe est conjugué (elles sont alors séparées du verbe) et les particules inséparables: be-, emp-, ent- er-, ge-, miß-, ver-, zerPour les retenir, le mieux est de les réciter plusieurs fois à voix haute on y mettant un rythme "rap". Quel rapport avec le participe passé ? Attention : On ne rajoute pas de "ge-" devant un verbe à particule inséparable. On dira donc : Ich habe einen Pullover gekauft. Mais : Er hat sein Haus verkauft. Par contre, étant donné que je peux séparer les autres particules du verbe, j'insère le "ge-" entre la particule et le verbe : Ich habe mitgemacht. Ich habe zugehört. Ich habe eingekauft. Un autre groupe de verbes ne prend pas de "ge-" : Ce sont les verbes d'origine française qui se terminent sur "-ieren", comme telefonieren (er hat telefoniert), organisieren (er hat organisiert), reparieren (er hat repariert), … Comme nous l'avons déjà dit, le parfait est composé d'un auxiliaire ("haben" ou "sein") + le participe passé. Comment choisitchoisit-on l'auxiliaire qui convient ? Dans la majorité des cas, les Allemands font exactement comme les Français : Tous les verbes qui qui expriment un changement de lieu (déplacement) ou d'état, forment le parfait avec l'auxiliaire être. Mais les Allemands appliquent cette règle plus sévèrement. A savoir, que par exemple le verbe "scheitern" (échouer) exprime bien un changement d'état (je réussissais jusque là …) et se fait donc avec "sein" : Ich bin gescheitert. Pour être sûr que tout est bien compris, voici deux exemples de conjugaison d'un verbe faible au parfait : ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie spielen - jouer scheitern - échouer habe gespielt hast gespielt hat gespielt haben gespielt habt gespielt haben gespielt bin gescheitert bist gescheitert ist gescheitert sind gescheitert seid gescheitert sind gescheitert Attention : Le participe passé n'est pas variable même après "sein" !! Pour une fois, c'est plus simple en allemand … Et maintenant : ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie Le prétérit des verbes faibles sagen – dire antworten - répondre sag – te sag – test sag – te sag – ten sag – tet sag – ten antwort - e - te antwort - e - test antwort - e - te antwort - e - ten antwort - e - tet antwort - e - ten Dans la conjugaison de "antworten", tu as certainement reconnu le fameux "e - intercalaire" qui rend la forme "prononçable". Sinon, la formule est simple pour les verbes faibles : le radical + la terminaison du prétérit. Après les verbes faibles, il va falloir s'occuper des verbes forts. A la fin de tous les manuels scolaires, tu trouveras une liste plus ou moins exhaustive. Face à l'étendu de ce qu'il faudrait apprendre, le découragement gagne souvent même les plus assidus. Mais si tu veux bien t'y mettre, tu constateras que tu pourras t'exprimer correctement enrichir ton vocabulaire énormément (Ce sont les verbes dont on a le plus besoin !) comprendre un texte (reconnaître le verbe qui se cache derrière une forme "bizarre" qui ne ressemble à rien …) muscler ta mémoire. C'est donc un effort qui paye !! faciliter les choses, tu trouveras par la suite une liste où les plus courants des verbes forts sont classés par ressemblance, c'est Pour te à dire par schémas de conjugaison communs. Mais d'abord, un petit rappel comment les conjuguer, à l'exemple d'un verbe que tu as déjà vu : présent ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie sehe siehst sieht sehen seht sehen sehen - voir prétérit sah sah - st sah sah - en sah - t sah - en parfait habe gesehen hast gesehen hat gesehen haben gesehen habt gesehen haben gesehen La liste t'indique le changement de voyelle qu'il faut retenir : au présent ce changement - s'il a lieu - ne concerne que "du" et "er, sie, es". Il n'y a jamais de changement de voyelle pour les personnes du pluriel ("wir, ihr, sie") au prétérit la liste t'indique le radical qui est en même temps la première et troisième personne du singulier ("ich" et "er, sie, es") au parfait, il suffit d'apprendre le participe passé qui se termine sur -en et non sur -t comme celui des verbes faibles. Premier groupe : les verbes forts en "a" comme "Apfel" Infinitif Présent Prétérit Parfait a ä i/ie fallen gefallen fangen an/fangen halten lassen verlassen laufen raten fällt gefällt fängt fängt an hält lässt verlässt läuft rät fiel gefiel fing fing an hielt ließ verließ lief riet ist gefallen hat gefallen hat gefangen hat angefangen hat gehalten hat gelassen hat verlassen ist gelaufen hat geraten schlafen schläft schlief hat geschlafen a ä u a fahren fährt fuhr ist gefahren fahren fährt fuhr hat gefahren erfahren erfährt erfuhr hat erfahren ein/laden schlagen tragen wachsen waschen lädt ein schlägt trägt wächst wäscht lud ein schlug trug wuchs wusch hat eingeladen hat geschlagen hat getragen ist gewachsen hat gewaschen a tomber plaire attraper commencer tenir laisser quitter courir conseiller, deviner dormir aller (en véhicule) conduire (un véhicule) apprendre une nouvelle inviter battre,frapper porter grandir,croître laver Les verbes forts en "a" ont tous - sans exception - : au présent un ä au parfait, leur participe passé se fait sur a à la deuxième et troisième personne du singulier ("du" et "er, sie , es") : (en principe : ge+infinitif …) : gefahren, gefallen … Tous les règles concernant les particules séparables et inséparables, le "e-intercalaire" ainsi que le choix de l'auxiliaire s'appliquent indifféremment aux verbes forts comme aux verbes faibles. Deuxième groupe : les verbes forts en "ei" comme "das Ei" Infinitif Présent Prétérit Parfait ei ei ie ie bleiben scheinen schreiben schreien schweigen steigen ein/steigen treiben verzeihen bleibt scheint schreibt schreit schweigt steigt steigt ein treibt verzeiht blieb schien schrieb schrie schwieg stieg stieg ein trieb verzieh ist geblieben hat geschienen hat geschrieben hat geschrien hat geschwiegen ist gestiegen ist eingestiegen hat getrieben hat verziehen rester briller,sembler écrire crier se taire monter monter (dans) faire du sport pardonner et : ei i beißen gleichen greifen leiden reiten beißt gleicht greift leidet reitet biß glich griff litt ritt hat gebissen hat geglichen hat gegriffen hat gelitten ist geritten schneiden streiten schneidet streitet schnitt stritt hat geschnitten hat gestritten ei i mordre ressembler saisir souffrir monter (à cheval) couper se disputer Ces verbes forts en "ei" n'ont aucun changement de voyelle au présent. présent Ensuite, pour le prétérit et le parfait il faut distinguer deux groupes : le groupe "ie", c'est à dire avec une voyelle longue et le groupe "i" avec une double consonne après le "i" ce qui raccourcit la voyelle (p.ex.: er litt, er hat gelitten) Troisième groupe : les verbes forts en "e" comme "essen" Infinitif Présent Prétérit Parfait e i/ie a e essen fressen vergessen geben geschehen lesen sehen treten isst frisst vergisst gibt geschieht liest sieht tritt aß fraß vergaß gab geschah las sah trat hat gegessen hat gefressen hat vergessen hat gegeben ist geschehen hat gelesen hat gesehen hat getreten e i/ie a o befehlen brechen empfehlen erschrecken helfen nehmen sprechen stehlen sterben treffen befiehlt bricht empfiehlt erschrickt hilft nimmt spricht stiehlt stirbt trifft befahl brach empfahl erschrak half nahm sprach stahl starb traf hat befohlen hat gebrochen hat empfohlen ist erschrocken hat geholfen hat genommen hat gesprochen hat gestohlen ist gestorben hat getroffen werfen wirft warf hat geworfen e e i a gehen geht ging ist gegangen e e a a stehen verstehen steht versteht stand verstand hat gestanden hat verstanden manger (humain) manger (animal) oublier donner arriver/se passer lire voir marcher, entrer ordonner briser,casser recommander s'effrayer aider prendre parler voler,dérober mourir rencontrer, atteindre jeter, lancer Exceptions : aller (à pied) être debout comprendre Attention : las Le prétérit de "lesen" est " " ("lass" serait l'impératif de "lassen" !!) Quatrième groupe : les verbes forts en "i" comme "der Igel" Infinitif Présent Prétérit Parfait i i a o beginnen gewinnen schwimmen beginnt gewinnt schwimmt begann gewann schwamm hat begonnen commencer hat gewonnen gagner ist geschwommen nager i i a u finden gelingen singen springen stinken trinken verschwinden zwingen findet gelingt singt springt stinkt trinkt verschwindet zwingt fand gelang sang sprang stank trank verschwand zwang hat gefunden trouver ist gelungen réussir hat gesungen chanter ist gesprungen sauter hat gestunken sentir mauvais hat getrunken boire ist verschwundendisparaître hat gezwungen forcer,obliger i i a e sitzen bitten sitzt bittet saß bat hat gesessen hat gebeten ie ie o o fliegen fliehen frieren riechen schießen schließen verbieten verlieren ziehen anziehen fliegt flieht friert riecht schießt schließt verbietet verliert zieht zieht an flog floh fror roch schoss schloss verbot verlor zog zog an ist geflogen ist geflohen hat gefroren hat gerochen hat geschossen hat geschlossen hat verboten hat verloren hat gezogen hat angezogen ie ie a e liegen liegt lag hat gelegen être assis prier, demander qqch voler fuir avoir froid sentir tirer(fusil) fermer interdire perdre tirer mettre un vêtement être couché Courage ! C'est le groupe avec le plus de voyelles différentes mais au moins il n'y a pas de changement de voyelle au présent ! Cinquième groupe : les verbes forts qui restent … Infinitif Présent Prétérit Parfait o o a o kommen kommt kam ist gekommen o ö ie o stoßen stößt stieß hat gestoßen ö ö o schwören schwört schwor hat geschworen jurer venir heurter o u u ie u rufen ruft rief hat gerufen u u a a tun tut tat hat getan ü ü o o lügen lügt log hat gelogen appeler faire mentir Sixième groupe : les verbes faibles irréguliers (verbes mixtes) Ces verbes sont appelés "mixtes" parce qu'ils ont un changement de de voyelle comme les verbes forts mais une terminaison comme les verbes faibles : brennen bringen denken kennen nennen rennen senden wenden brennt bringt denkt kennt nennt rennt sendet wendet brannte brachte dachte kannte nannte rannte sandte wandte hat gebrannt hat gebracht hat gedacht hat gekannt hat genannt ist gerannt hat gesandt hat gewandt brûler apporter penser connaître nommer,appeler courir envoyer tourner Les verbes mixtes sont conjugués selon le schéma suivant : denken - penser présent ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie denk - e denk - st denk - t denk - en denk - t denk - en prétérit prétérit dach - te dach - test dach - te dach - ten dach - tet dach - ten parfait habe gedacht hast gedacht hat gedacht haben gedacht habt gedacht haben gedacht Et voici, enfin, le dernier groupe ! Septième groupe : les auxiliaires sein - être ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie haben - avoir ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie werden devenir ich du er, sie, es wir ihr sie, Sie présent bin bist ist sind seid sind prétérit war war - st war war - en war - t war - en présent habe hast hat haben habt haben présent werde wirst wird werden werdet werden prétérit hat - te hat - test hat - te hat - ten hat - tet hat - ten prétérit wurde wurdest wurde wurden wurdet wurden parfait bin gewesen bist gewesen ist gewesen sind gewesen seid gewesen sind gewesen parfait habe gehabt hast gehabt hat gehabt haben gehabt habt gehabt haben gehabt parfait bin geworden bist geworden ist geworden sind geworden seid geworden sind geworden En allemand, il existe 3 auxiliaires : "werden" sert à former le futur (auxiliaire au présent + infinitif) et le passif (auxiliaire + participe passé) "sein" et "haben" servent à former le parfait (auxiliaire au présent + participe passé) et le plus-que-parfait (auxiliaire au prétérit + participe passé) Mais comment retenir tous ces verbes durablement ? D'abord, il vaut mieux procéder groupe par groupe et passer au suivant seulement quand on a bien mémorisé le précédent. Pour ce faire, il y a différentes méthodes : attribuer à chaque groupe une couleur créer une "boîte à verbes" (voir la fin du 1er chapitre) conjuguer pour chaque groupe quelques verbes entièrement inventer pour chaque groupe un personnage et écrire une histoire en se servant de tous les verbes du groupe : Die Katze Käthe verlässt ihr Haus. Aber sie fällt, weil sie zu schnell läuft … si c'est trop difficile, tu imagines seulement ce personnage en train de faire toutes les activités représentées par les verbes du groupe essaye de transposer des textes de ton manuel au présent, au prétérit ou au parfait (Attention : Le participe passé se trouve en dernière position dans une phrase !) se créer un programme de révision des verbes sur ordinateur réviser les verbes régulièrement. un peu d'Histoire : Geschichte Ceci n'est pas un manuel d'histoire et la place manque pour te raconter toute l'histoire de l'Allemagne. C'est bien dommage car il y a beaucoup de choses que l'on comprend mieux quand on la connaît. Mais ici, nous sommes obligés de nous limiter à l'essentiel. Tu as certainement déjà entendu parler du IIIe Reich qui désigne la période du national-socialisme. Mais est-ce que tu t'es déjà posé la question ce qu'était les deux précédents ? En fait, le Ier Reich a été fondé en 962 par l'empereur Othon Ier le Grand (936-973) et il s'appelait … Le Saint Empire romain germanique ! Le IIe Reich est celui de Guillaume Ier (1871-1888) et fut proclamé dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles - une humiliation pour les Français qui avaient perdu la guerre francoallemande de 1870/71. En remontant dans le temps - jusqu'au Moyen Age - il existe d'ailleurs un autre empereur qui mérite ton intérêt puisque son histoire ressemble plutôt à un roman d'aventures : Frédéric II (12121250) que l'on surnommait "Stupor mundi", l'étonnement du monde - tout un programme. Et peut-être as-tu déjà vu une plaque d'immatriculation allemande ? Elles indiquent toujours la ou les premières lettres de la ville. Et là, on constate que la plaque de Hambourg comporte un "HH" et celle de Brême un "HB". Si tu veux savoir pourquoi, cherche dans une encyclopédie "La Ligue Hanséatique" - encore une histoire passionnante du Moyen Age ! Il se peut que tu aies aussi entendu parler des protestants au Nord de l'Allemagne. Ce ne sont pas des râleurs invétérés mais simplement des personnes ayant adopté la religion protestante, issue des 95 thèses dirigées contre Rome que Martin Luther afficha en 1517 à Wittenberg. Le destin d'un homme très célèbre est lié à ces événements : Johannes Gutenberg qui inventa l'imprimerie. Ensuite, on retiendra le nom de Frédéric II le Grand (1740-1786), roi de Prusse et ami des philosophes - dont Voltaire. Son histoire vaut aussi quelque attention non pas seulement parce qu'il est une grande figure du despotisme éclairé mais parce que son histoire personnelle est fascinante. S'il y a une date à retenir qui marqua l'histoire allemande, c'est bien celle du 9 novembre : le 9 novembre 1918 avec l'abdication de l'empereur Guillaume II, suite à une révolution (et oui - les Allemands en ont eu aussi ! Certes, bien plus tard et bien moins importante que la révolution française, mais quand même !) et suivie par la déclaration de la première république allemande : La République de Weimar. Tu te rappelles où a commencé le IIe Reich ? Exact, à Versailles. Et c'est là où les Allemands - après avoir perdu la Première Guerre Mondiale (1914-1918) - signent l'armistice : Le traité de Versailles, ressenti comme humiliation par la droite conservatrice et les militaires qui parlent d'un "coup de poignard dans le dos" pour expliquer la défaite. le 9 novembre 1938, appelé "la nuit de cristal", un pogrom qui marqua le début de la persécution systématique de la communauté juive allemande qui mena à la Shoah. Le nationalsocialisme (1933 - 1945) est certainement le chapitre le plus sombre de l'histoire allemande et tu trouveras une multitude d'informations sur le net et dans les livres. Si tu as le temps, essaye aussi de trouver des informations sur un groupe de jeunes résistants allemands "La Rose blanche" (die Weiße Rose). le 9 novembre 1989, la chute du mur de Berlin, suivie par la Réunification le 3 octobre 1990 (Depuis, c'est la fête nationale allemande.). C'est une ré-unification car depuis 1949, l'Allemagne était séparée en deux états : la RFA (= BRD) à l'ouest et la RDA (= DDR) à l'est. Tout ceci n'est qu'un petit aperçu de quelques événements et est loin de faire le tour de l'histoire de l'Allemagne. Mais peut-être te donnera-t-il envie de t'y intéresser davantage ? 6 – Kannst du mir helfen ? chez le médecin (le corps humain) identifier dans une phrase qui fait quoi savoir décliner l'article défini la protection de l'environnement : Alles Müll ? „Wie geht es dir ?“. est : „Danke, gut. Und dir ?“. Mais parfois, Certainement, on t’a déjà posé la question : D’habitude, la réponse ça ne va pas du tout … Au premier chapitre, tu as déjà vu une des réponses possibles : „Mir geht es schlecht.“ Mais dans ce cas, il faut s’attendre à quelques questions de l’interlocuteur comme par exemple : „Oh, was hast du denn ? Bist du krank ?“ (Qu’est-ce que tu as ? Tu es malade ?) Et là, il faudra savoir expliquer. Pour cela, regardons un peu les différentes parties du corps : die Hand (die Hände) der Kopf der Arm (die Arme) der Hals die Schulter der Bauch das Bein (die Beine) der Fuß (die Füße) Lorsque tu as mal quelque part, tu diras simplement : „Ich habe Kopfweh.“ ou „Ich habe Halsweh.“ etc. Ce petit mot „weh“ dans „Halsweh“ se retrouve dans l’expression „weh tun“, exactement comme en français : « mal à la gorge » et « faire mal ». D’où la question : „Wo tut es dir weh ?“ D’ailleurs, est-ce que tu savais que les Allemands ne disent pas « aie » quand ils ont mal mais „au“ ou „aua“ ? „Bist du krank ? Dann musst du zum Arzt gehen !“ (der Arzt = le médecin) Bien évidemment, il y a aussi beaucoup de femmes médecins : „die Ärztin“ (pluriel : Ärztinnen). Cette forme devrait te rappeler „der Freund / die Freundin / die Freundinnen“ ou „der Schüler / die Schülerin / die Schülerinnen“. A savoir que –in est la terminaison du féminin pour les métiers et d’autres activités. Chez le médecin, tu as „einen Termin“ et non pas „ein Rendez- vous“. Ses horaires de consultation s’appellent „die Sprechstunden“ et tu connais déjà les deux mots dont celui-ci est composé : „sprechen“ et „die Stunde“. Lorsque tu consultes un médecin, il faut parfois faire preuve de patience, d’où le mot „der Patient“. Le mot qui désigne le cabinet d’un médecin est également d’origine étrangère : „die Praxis“. Ne sois pas étonné si tu quittes le médecin avec „das Rezept“ : c’est l’ordonnance. Si le mot allemand ressemble au mot français « la recette », c’est parce que autrefois, le pharmacien ou apothicaire (la pharmacie = „die Apotheke“) préparait les remèdes justement selon une recette que le médecin indiquait sur son ordonnance. Mais ne cherche pas l’enseigne française des pharmacies, la croix verte. En Allemagne, c’est une enseigne rouge : Parmi toutes les formations professionnelles, celle qui est demandée le plus par les filles allemandes, c’est d’être l’assistante d’un médecin : „die Arzthelferin“, encore un mot composé dont tu peux retrouver facilement les éléments. Et au chapitre trois, tu as déjà appris que c’est le dernier mot d’un mot composé qui donne l’article. A propos des mots composés : Peux-tu trouver la signification de der Tierarzt (das Tier / die Tiere = l’animal) der Kinderarzt der Zahnarzt der Zahn (die Zähne) der Frauenarzt der Hautarzt (die Haut = la peau) der Augenarzt das Auge (die Augen) der Hals-Nasen-Ohrenarzt ? die Nase das Ohr (die Ohren) Certainement, tu as trouvé les significations : le vétérinaire, le pédiatre, le dentiste, le gynécologue, le dermatologue, l’ophtalmologue, l’oto-rhino-laryngologiste (comme quoi, l’allemand peut être bien plus simple que le français …). Retrouver la signification de mots composés ressemble à un jeu de piste dont voici les règles : 1. décomposer le mot 2. retrouver la signification de chaque élément 3. inverser l’ordre des mots et en faire une définition qui permet de trouver le mot français qui y correspond. A la base du mot „krank“, sont formés d’autres mots composés : das Krankenhaus, (la maison des malades = ?), der Krankenwagen (la voiture pour les malades = ?), die Krankenschwester (= l’infirmière, en allemand „die Schwester“ puisque autrefois, c’était des religieuses qui s’occupaient des malades). Peut-être as-tu remarqué dans l’expression „zum Arzt gehen“ le mot „zum“. En fait, c’est la contraction de la préposition « zu » et de l’article „dem“. Il s’agit de l’article masculin „der“ décliné au datif. Mais qu’est-ce que c’est : le datif ? Contrairement au français, l’allemand est une langue à déclinaisons (c’est justement ce changement de terminaison qui touche les articles, les adjectifs et d’autres déterminants) comme le latin, le grec ancien ou le russe. Inutile alors, de chercher la raison de ces changements, c'est-à-dire les cas (nominatif, accusatif, datif et génitif), dans ta propre langue : ils n’y existent pas. Que ce soit en français ou en allemand, tous les éléments d’une phrase ont une fonction et c’est ce qui permet de comprendre la signification de la phrase. Ainsi, tu sais qu’un verbe exprime une action, qu’un complément de lieu t’indique où ça se passe, qu’un complément de temps te renseigne sur la durée, la fréquence ou le moment où l’action se déroule, que le sujet désigne la personne qui fait l’action (qui est-ce qui ?) que le complément d’objet direct indique un objet ou une personne directement impliqué/e dans l’action (qui est-ce que / quoi ?), que le complément d’objet indirect (ou secondaire) indique le destinataire de l’action (à qui ?). En français, cette fonction n’est pas signalée par une déclinaison. C’est principalement la place de l’élément dans la phrase qui permet de reconnaître sa fonction. Prenons un exemple : Le père achète un chien à l’enfant. Pour savoir que le sujet n’est pas le chien mais le père, il suffit de regarder la position de l’élément dans la phrase et puis tes connaissances sur le monde te disent qu’un chien n’achète rien. Le chien est donc le COD (qui/quoi = complément d’objet direct). Et la préposition « à » t’indique le COI (à qui ? = complément d’objet indirect). Dans la même phrase en allemand : „Der Vater kauft dem Kind einen Hund.“ la terminaison „m“ de „dem“ indique le COI (= le cas datif) et la terminaison „en“ de „einen“ indique le COD ( = le cas accusatif). A chaque fonction correspond donc un cas : le sujet le nominatif le COD l’accusatif le COI le datif. Dans l’exemple ci-dessus, le verbe „kaufen » est suivi de deux objets : la chose que j’achète et la personne à qui je l’achète. D’autres verbes fonctionnent de la même façon : montrer quelque chose à quelqu’un jemandem etwas zeigen (comme souvent, l’ordre des éléments est inversé) expliquer quelque chose à quelqu’un : jemandem etwas erklären (expliquer = rendre clair – „klar“) donner quelque chose à quelqu’un : jemandem etwas geben dire quelque chose à quelqu’un : jemandem etwas sagen Chaque fois que tu utiliseras un verbe qui est suivi de deux objets, la chose sera à l’accusatif et la personne au datif. Attention : Très souvent, on a envie de retrouver les éléments de la phrase française aussi en allemand. Ainsi, on a tendance à vouloir traduire « à quelqu’un » par une préposition + nom. Mais le datif équivaut justement les deux éléments « à quelqu’un » : à mon père = meinem Vater à ma mère = meiner Mutter Donc pas besoin de rajouter une préposition ! Regardons maintenant les terminaisons de l’article défini, autrement dit les déclinaisons ou marques du cas : cas : cas : nominatif accusatif cas : cas : datif génitif génitif fonction : fonction : fonction : fonction : sujet COD COI / COS question : question : question : qui est-ce qui ? qui est-ce que ?/quoi ? à qui ? der de n die die das das die (pluriel) die (pluriel) m der dem den [nom]+n de appartenance (les pages du livre, la réaction des parents, le livre de mon père) s [nom]+s der des [nom]+s der de En regardant ce tableau, tu peux constater que l’accusatif n’est visible que sur les mots masculins au singulier : n „der“ devient „de “ le datif change tout, mais la marque la plus fréquente ou « typique » du datif est le m le génitif n’impose que deux changements et la marque la plus fréquente ou « typique » du génitif est le s. Tu retrouveras ces marques de cas sur les articles indéfinis, les démonstratifs et d’autres déterminants. Aussi, tu les as déjà vus sur les pronoms interrogatifs „wer, wen, wem“. dem Mädchen eine Blume. Er gibt der Frau einen Kuss. Er gibt den Kindern den Plan. Er erklärt Si tu connais bien le tableau de déclinaisons de l’article défini, tu sauras reconnaître les mêmes terminaisons par exemple dans le tableau de l’article indéfini : cas : cas : nominatif accusatif cas : cas : datif génitif fonction : fonction : fonction : sujet fonction : COD COI / COS question : question : question : appartenance qui ? qui est-ce que ?/quoi ? à qui ? ein eine eine eine ein ein n m einer einem eine s s einer eines [nom]+s eine [nom]+ En allemand, il n’y a pas d’articles indéfinis au pluriel. Reste maintenant le tableau de déclinaisons déclinaisons des pronoms personnels : cas : cas : cas : nominatif accusatif datif fonction : sujet question : fonction : COD question : fonction : COI / qui ? qui est-ce que ?/quoi ? question : COS à qui ? ich mich mir du dich dir er ih n m ihr ihm ih sie sie es es wir uns uns ihr euch euch sie (pluriel) sie ih ne n Le choix du cas fonctionne selon les règles déjà évoquées pour l’article défini : lch sehe ihn. Je le (qui ? ou quoi ?,COD) vois. Du gibst mir das Buch. Tu me (à qui ?, COI) donnes le livre. Et là, tu es en droit de te demander pourquoi on dit : „Wie geht es dir ?“ (Comment tu vas ?) Parce que la logique française et la logique allemande ne sont pas identiques. En fait, la formule allemande vient du verbe „ergehen“ et il faudrait la traduire par : «Qu’est ce qui t’arrive (à toi = datif) ?» A cause de cette différence de logique, tu devras retenir quelques verbes qui ne sont pas liés au même cas en français et en allemand. La majorité des verbes est liée à la même fonction (au même cas) qu’en français : complément d’objet direct accusatif Ich sehe den Garten. voir qui? ou quoi? entendre qui? ou quoi? Ich höre den Wagen. Ich esse einen Hamburger. manger quoi? Ich trinke einen Kaffee. boire quoi? Pour que l’accusatif soit „visible“, il ne s’agit dans ces exemples que de mots masculins … Les verbes liés à l’accusatif en allemand, contrairement au français, sont : brauchen avoir besoin de jdn sprechen parler à qqn complément d’objet indirect datif Ich gebe ihm das Buch. donner à qui ? Ich bringe meinem Vater die Zeitung. apporter Ich schenke dir eine Blume. offrir montrer Du zeigst mir deinen Freund. Es gefällt mir. plaire Rappelle-toi la règle : Un verbe lié à deux objets la chose à l’accusatif la personne (à qui) au datif ! Les verbes liés au datif, contrairement au français, sont : begegnen folgen glauben helfen gratulieren danken zu/hören rencontrer suivre croire aider féliciter remercier écouter Ich begegne ihm. Er folgt mir. Ich glaube dir. Du hilfst mir. Ich gratuliere dir ! Ich danke ihnen. Wir hören ihr zu. Et la logique dans tout ça ? Si, si. il y en a une. Lorsque tu écoutes, il y a ce que tu écoutes (la chose) et la personne que tu écoutes. Lorsque tu aides quelqu’un, il y a ce que tu fais (la chose) et la personne que tu aides. Lorsque tu crois quelqu’un, il y a ce qu’il dit (la chose) et la personne que tu crois. Apprendre les tableaux de déclinaisons par cœur est une nécessité absolue mais ce n’est pas suffisant. Entraîne-toi à faire des phrases et surtout à reconnaître dans un texte qui fait quoi : Peter ist ein zwölfjähriger Junge. Seine Eltern haben ihm einen Hund geschenkt. Jetzt muss Peter sich um ihn kümmern. Er führt ihn jeden Tag dreimal aus und füttert ihn. Sais-tu reconnaître les pronoms personnels qui se réfèrent à Peter et ceux qui se réfèrent au chien? Peter ist ein zwölfjähriger Junge. Seine Eltern haben ihm (Le pronom personnel est un masculin au datif. On vient de parler de Peter. C’est donc forcément lui !) einen Hund geschenkt Jetzt muss Peter sich um ihn (Le pronom personnel est un masculin à l’accusatif. Peter vient d’être nommé expressément et ses parents seraient au pluriel. C’est donc forcément le chien dont on parle.) kümmern. Er (C’est Peter, car on ne change pas de sujet sans avoir donné au lecteur l’information nécessaire pour identifier un changement. On aurait donc nommé une nouvelle personne avant de la remplacer par un pronom.) führt ihn (Le deuxième masculin dans ce texte est toujours le chien car les parents sont toujours au pluriel et qu’aucun autre masculin n’a été introduit …) jeden Tag dreimal aus und füttert ihn. Conseil : Fais-toi des photocopies de quelques textes de ton manuel scolaire d’allemand et choisis une couleur par personnage. Ensuite, tu procèdes comme dans l’exemple. C’est un excellent moyen de s’entraîner à la compréhension de textes ! La protection de l’environnement : Alles Müll ? Depuis 1986, il existe en Allemagne un ministère de l’environnement, „das Umweltministerium“ („um“ = autour + „die Welt“ = le monde). Rien que la composition du mot allemand montre déjà une certaine conscience de l’importance de l’environnement : C’est le monde qui nous entoure. Et on a compris qu’il faut le protéger, ce qui a donné naissance au mot : „Umweltschutz“. En Allemagne, l’origine de cette préoccupation remonte aux années 70, lorsque certains citoyens („die Bürger“) ont fondé des comités, „die Bürgerinitiativen“. Ces associations spontanées de citoyens existent d’ailleurs toujours pour lutter contre des projets régionaux ou nationaux, comme les centrales nucléaires, la construction de routes ou d’aéroports par exemple. Les initiatives les plus actives étaient à l’époque celles du mouvement anti-nucléaire : „die AntiAnti-AtomkraftAtomkraft-Bewegung“. De ces comités de citoyens, est né en 1979 un parti : les Verts, „die Grünen“, le parti des écologistes qui est entré pour la première fois au Bundestag (le parlement allemand) en 1983. Leur symbole, c’est la fleur de tournesol. Et voici quelques mots préoccupe les Allemands : clés pour mieux comprendre ce qui „der saure Regen“ – la pluie acide due à la pollution de l’air („die Luftverschmutzung“) par les gaz d’échappement et qui a provoqué … „das Waldsterben“ – la mort des forêts. Certaines régions boisées de l’Allemagne sont particulièrement atteintes, comme „der Harz“ en Basse-Saxe, mais aussi la fameuse Forêt –Noire. „das Ozonloch“ – le trou dans la couche d’Ozone. Dans le domaine de la protection du climat, l’ennemi numéro un était le C.F.C., le chlorofluorocarbure, un gaz contenu dans les atomiseurs par exemple. C’est pourquoi ce gaz est interdit depuis 1995. Mais on a également imposé des filtres à l’industrie pour limiter les émissions nocives. „die Bioläden“ – les magasins biologiques où on ne peut acheter que des produits issus de cultures biologiques et des produits d’alimentation complète („Vollkornernährung“). „die Müsliesser“ – les « mangeurs de Müesli », c’est justement l’appellation un peu moqueuse pour les gens qui ne se nourrissent que de ce genre de produits. „die Jutetasche“ – le sac en tissu réutilisable et qui remplace les sacs en plastique. Mais plus souvent encore, on voit des paniers. „die Abfallvermeidung“ – l’évitement des déchets, c'est-à-dire : Au lieu de chercher un traitement des déchets qui ne nuît pas à l’environnement, on essaye plutôt de les éviter. Ainsi, on peut par exemple laisser les emballages („die commerçant. „Müll trennen“ Verpackungen“) chez le – trier les ordures. Dans chaque ménage, on a soit des poubelles („Mülltonnen“) de différentes couleurs, soit des sacs (que l’on doit acheter) différentes selon les ordures que l’on doit y mettre. Recycler est le mot d’ordre et les produits recyclables sont signalés par … „der grüne Punkt“, un sigle également connu en France. Les Allemands sont fiers d’être l’environnement. „umweltbewusst“ „umweltbewusst“ – conscients de 7 - Wer ist der Größte ? parler du collège / lycée parler de ses relations avec les autres exprimer la comparaison le système scolaire allemand : das deutsche Schulsystem Tu passes beaucoup de temps à l’école et il est important de savoir en parler. En plus, si tu as la chance de participer à un échange („der Austausch“), tu seras amené à expliquer les différences entre le système scolaire français et le système allemand. Tout commence par le mot „die Schule“ Schule“ qui est à la base de beaucoup de mots dérivés ou composés. Un mot dérivé se fait à la base d’un autre mot en y ajoutant par exemple un préfixe (une syllabe qui vient devant). Tu en as déjà vu plusieurs : Les particules séparables („mitkommen“) et inséparables (be-, emp-, ent-, er-, ge-, miss-, ver-, zer-). Mais on peut aussi rajouter un suffixe (une terminaison). D’habitude, lorsque l’on rajoute quelque chose à la fin du mot, la voyelle prend un « Umlaut », une inflexion : die Schule – l’école der Schüler – l’élève. Ce rajout de lettres à la fin du mot s’appelle une extension à droite. La terminaison –en indique en général qu’il s’agit d’un verbe à l’infinitif et la terminaison – er est fréquente pour indiquer une personne qui exerce une activité. Par exemple : die Arbeit – le travail backen – cuire au four leiten – diriger fahren – conduire lehren – enseigner das Spiel kaufen – acheter laufen – courir der Arbeiter – le travailleur der Bäcker – le boulanger der Leiter – le directeur der Fahrer – le conducteur der Lehrer – le professeur der Spieler – le joueur der Käufer – l’acheteur der Läufer – le coureur Même si tu crées un mot qui n’existe pas, on te comprendra quand même sans problème. Alors, n’hésite pas ! Revenons au mot „Schüler“. Tu sais déjà faire le féminin de ce mot, ainsi que le pluriel : der Schüler – pluriel : die Schüler die Schülerin – pluriel : die Schülerinnen. Et tu peux faire la même chose pour les professeurs : der Lehrer – pluriel : die Lehrer die Lehrerin – pluriel : die Lehrerinnen En Allemagne, on ne distingue pas les principaux et les proviseurs : Ils sont tous manuel „Schulleiter“, scolaire, c’est puisqu’ils dirigent „eine Schule“. Ton „das Schulbuch“, la rentrée „der Schulanfang“ („an/fangen“ = commencer), le systéme scolaire „das Schulsystem“, le cartable „die Schultasche“ („die Tasche“ = le sac) et un ami que tu vois principalement à l’école est logiquement „der Schulfreund“. Là aussi, tu sais déjà faire le féminin et le pluriel. „das Schulgebäude“. Et la cour journée que tu passes à l’école est „der scolaire „das Schuljahr“. En Allemagne nous avons l’obligation scolaire, „die „die L’école en tant que bâtiment, c’est „der Schulhof“. Une Schultag“ et l’année comme en France, Schulpflicht“, c'est-à-dire que chaque enfant doit être scolarisé. Attention : Quand tu vas à l’école, tu dis : „Ich gehe zur Schule.“ ou „Ich gehe in die Schule.“. Lorsque tu y es : „Ich bin in der Schule.“. Un autre mot qui est à la base de beaucoup d’autres, c’est Klasse“. „die „die Klassenarbeit (-en pour le pluriel)“, tu as „der Klassenkamerad“ (-en / -in /-innen). Peutêtre es-tu même le délégué „der Klassensprecher“, celui qui parle au nom de la classe. Tu as forcément un professeur principal „der Klassenlehrer“ et tu te trouves dans „der Klassenraum“. Les conseils à la fin du trimestre s’appellent „die Klassenkonferenz“ Tu écris des devoirs surveillés (-en pour le pluriel). Si un Allemand te dit : „Ich bin in der ersten Klasse.“, il n’est pas en Première mais il commence juste l’école primaire. Car les Allemands commencent à compter les classes à partir de la première année jusqu’à la treizième („die dreizehnte Klasse“), la classe où on passe le baccalauréat, „das Abitur“. Les professeurs aussi donnent des mots composés. Tu reconnaîtras facilement : der Deutschlehrer, der Englischlehrer, der Mathelehrer, der Sportlehrer, der Physiklehrer … Un peu plus difficile, si on ne connaît pas encore les matières („das Fach – die Fächer“) : der Geschichtslehrer Geschichtslehrer (die Geschichte – l’Histoire), der Erdkundelehrer (die Erdkunde die Erde = la terre + die Kunde = la connaissance la géographie), der Kunstlehrer (die Kunst = l’art). Un professeur qui est plus rare en France : „der Religionslehrer“ : En Allemagne, c’est une matière obligatoire. Tous ces professeurs se retrouvent dans leur salle : „das Lehrerzimmer“. Et ils suivent le programme : „der Lehrplan“. „der Stundenplan“. Il t’indique les heures de cours, „die Unterrichtsstunden“ (der Unterricht = les cours en général, die Stunde = l’heure de cours). Ta journée est rythmée par l’emploi du temps, Si tu veux raconter ta journée, tu dis : Am Montag habe ich in der ersten Stunde Deutsch. In der zweiten Stunde habe ich Mathe. Und in der dritten Stunde habe ich Sport. Manque encore un moment très important de la journée : la „die Pause“ ! En Allemagne, il existent „die kleine Pause“ (l’intercours de 5 minutes) et „die große Pause“ (une première récréation, après 2 heures de cours qui dure 15 minutes, une deuxième après 4 heures de cours qui dure 20 minutes). „Und wie ist deine Schule ?“ Elle est comment, ton école ? Meine Schule ist … klein groß modern / neu alt angenehm unangenehm hell (clair, lumineux) dunkel (sombre) eng (étroit) geräumig (spacieux) „Wie findest du die Schule?“ (en général) Cette question te permet d’utiliser les mots que tu as appris au chapitre 2. Ich finde die Schule … interessant uninteressant / langweilig schwer (difficile) leicht (facile) gut doof Si tu aimes bien aller à l’école, tu pourras dire : Mir macht Schule Spaß. Mir gefällt die Schule. Ich gehe gern zur Schule. Sinon : Mir macht Schule keinen Spaß. Mir gefällt die Schule nicht. Ich gehe nicht gern zur Schule. Mais ce serait vraiment dommage : „Das ist schade!“ Peut-être es-tu bon élève : „Ich bin ein guter Schüler / eine gute Schülerin“. Et peut-être es-tu excellent/e dans certaines matières (ma matière préféré : „mein „Ich bin gut in Deutsch und Mathe. Aber ich bin schlecht schlecht in Geschichte und Französisch.“ Ce qui nous fait penser Lieblingsfach“) : aux notes „die Note/Noten oder die Zensur/ Zensuren“. Par exemple: „Ich habe gute / schlechte Zensuren in Englisch.“ En Allemagne, tu serais très content/e d’avoir 1 en physique : C’est la meilleure note „eine Eins = sehr gut“. La plus mauvaise note, c’est un 6, „eine Sechs = ungenügend“. D’habitude, avec un 6 sur ton bulletin („das Zeugnis / pluriel : die Zeugnisse“) de fin d’année, tu dois redoubler : „Du musst die Klasse wiederholen !“ Le plus souvent, on utilise une autre expression dans ce cas : „sitzen bleiben“ (On conjugue le dernier verbe : ich bleibe sitzen.). Cette expression date du temps des classes uniques qui regroupaient tous les niveaux dans une seule classe. Un élève qui ne passait pas au niveau supérieur restait à sa place, celle qu’il avait déjà occupée l’année d’avant. Le redoublement est annoncé aux parents par la fameuse lettre bleue – qui d’ailleurs n’est plus bleue du tout mais qui est toujours aussi redoutée : „der blaue Brief“ Brief“. Les enfants qui savent qu’ils auront cette lettre ont souvent peur de la réaction des parents : „Sie haben Angst vor der Reaktion der Eltern. Angst haben vor + datif “ Ils craignent de se faire disputés : „Sie werden ausgeschimpft.“. Malheureusement, les résultats scolaires donnent souvent lieu aux disputes : „der Streit sich streiten mit + datif“. Parfois, ça se termine par une punition, „die Strafe – jdn bestrafen“ ou par des cours particuliers, „die Nachhilfestunde – pluriel : Nachhilfestunden“. Mais tu n’as certainement rien à craindre puisque tu travailles bien : „Du bist fleissig.“ et non pas (paresseux). Et certainement „faul“ aussi „aufmerksam“ (attentif) et jamais „frech“ (insolent). Tu ne fais que peu d’erreurs, „der Fehler – pluriel : die Fehler“ et tu fais toujours tes devoirs à la maison, „die Hausaufgabe, die Hausaufgaben“. En plus, tu écoutes toujours le professeur : „Du hörst dem Lehrer immer zu.“ Naturellement, tu es toujours à l’heure, „pünktlich“ et tu te concentres, „sich konzentrieren“. pluriel : Et puis, tu t’entends certainement bien avec tes parents : „Ich verstehe mich gut (sich gut / schlecht verstehen mit + datif). Et ils te font mit meinen Eltern.“ confiance : „Sie vertrauen mir.“ (vertrauen + datif) et ils t’aident : „Sie helfen mir.“ (helfen + datif). Vous avez „ein gutes Verhältnis haben“. donc une bonne relation : Revenons aux systèmes scolaires en France et en Allemagne. Pour pouvoir comparer, „vergleichen mit + datif“, tu as besoin de savoir faire un comparatif de supériorité. C’est très simple : Tu prends l’adjectif, tu y rajoute nécessaire et tu colles la terminaison –er à la fin. groß größer klein intelligent intelligenter dumm modern moderner alt schwerer leicht schwer fleißig fleißiger faul lang länger kurz un « Umlaut » si kleiner dümmer älter leichter fauler kürzer Juste quelques exceptions à gut besser gern lieber viel mehr hoch (haut) höher retenir : Attention : N’écris jamais « mehr + adjectif » pour traduire « plus grand, plus cher, etc. ». Il s’agit d’un comparatif qui ne se fait pas de la même façon en français et en allemand. « plus + adjectif que » = adjectif + er (+ Umlaut le cas échéant) als Si tu veux dire que tu as de meilleures notes que ton frère : Ich habe bessere Noten als mein Bruder. Tu travailles mieux que les autres: Ich bin fleißiger als die anderen. Tu es plus grand/e que ta soeur : Ich bin größer als meine Schwester. Si tu n’es pas seulement plus grand/e mais le plus grand ou la plus grande, il s’agit d’un superlatif : Ich bin die / der Größte! Ich bin die / der Beste! Ce qui nous donne : groß größer kleiner klein arm (pauvre) ärmer lang länger der/die Größte der/die Kleinste der/die Ärmste der/die Längste Le superlatif, c’est donc Adjectif + ste (+ Umlaut le cas échéant) Et on retrouve les mêmes exceptions : gut besser gern lieber viel mehr hoch höher der/die Beste der/die Liebste der/die Meiste der/die Höchste Mais on utilise encore plus souvent une autre forme du superlatif, l’adverbe : am größten, am längsten, am intelligentesten (le „e-intercalaire“ pour que le mot soit prononçable …), am besten, am liebsten, am meisten … Par exemple : Deutsch kann ich am besten. Am liebsten spiele ich Basketball. Parfois, on constate en comparant que deux choses ou personnes sont similaires. C’est le comparatif d’égalité qui est encore plus simple : Mein Hund ist genauso groß wie dein Hund. Ich habe genauso viel CDs wie du. Attention : En allemand, il n’existe pas de pronom personnel renforcé (toi, moi, …) ! Après le „wie“, c’est un nominatif. Un petit conseil conseil : N’oublie pas de recopier tous les nouveaux mots sur des fiches thématiques (les champs lexicaux). Ecris-les en deux colonnes et surtout apprends-les toujours avec leur article ! Tu peux aussi les écrire sur des petits cartons que tu mettras dans une « boîte à révisions » mais cette méthode-là prend beaucoup plus de temps. En tout cas, il faut réviser régulièrement pour que les mots puissent se fixer dans ta mémoire. Lis-les à haute voix et fais des phrases. Si tu as du mal à retenir certains mots, écris-les sur des petites fiches autocollantes que tu mettras sur le frigo, le miroir de la salle de bains, partout où tu passes et où tu peux les voir régulièrement. Imagine-toi des scènes autour de ces mots pour leur donner vie. le système scolaire allemand : das deutsche Schulsystem Comme toute société, la société allemande a elle aussi évolué. Aujourd’hui, le système scolaire s’adapte aux nouvelles données et il est obligé d’évoluer. Petit à petit, les différences avec la France s’estompent. Pour comprendre le système traditionnel, il faut connaître surtout un fait de société qui a beaucoup changé : le travail des femmes. Pendant longtemps, les femmes allemandes essayaient de rester le plus longtemps possible à la maison pour s’occuper de l’éducation des enfants. C’est pourquoi il n’y avait que peu de structures d’accueil pour les petits et qu’il n’existe pas d’Ecole Maternelle en Allemagne. A partir de l’âge de 3 ans, les enfants peuvent aller au „Kindergarten“ (mais ils manquent de places). Leur première rentrée « officielle » ne „mit sechs Jahren“. On dit, qu’à ce de la vie commence : „der Ernst des se fait qu’à l’âge de six ans, moment-là, le côté sérieux Lebens beginnt“. Pour leur rendre ce début plus doux, les parents leur offrent un grand cornet rempli de gourmandises, „die „die Zuckertüte“ Zuckertüte“, mais aujourd’hui, on y trouve aussi des jouets ou des jeux électroniques … Les enfants rentrent donc dans leur première classe, „Sie gehen in die erste Klasse“, de primaire, „die Grundschule“ l’école (littéralemant traduit : l’école de base). Ici, ils passent 4 années s’ils ne redoublent jamais. Ensuite, dans certains Länder, ils vont pendant deux années dans des classes qui doivent les orienter pour la suite („die Orientierungsstufe“ Orientierungsstufe“). Dans d’autres Länder, on les dirige tout de suite après leur quatrième année d’école („die vierte Klasse“), donc à l’âge de 9 ou 10 ans, vers un des trois types d’établissements scolaires qui existent en Allemagne : die Hauptschule die Realschule das Gymnasium Hauptschule“ ne propose qu’une langue étrangère („die Fremdsprache“ = die Sprache - la langue + fremd – étranger) et se termine avec „die neunte Klasse“, à l’âge de 14 ou 15 ans. On y obtient un diplôme, „der Hauptschulabschluß“, qui permet de faire un apprentissage, „eine Lehre machen“. „Die Realschule“ Mittlere Reife“, „Die se termine après la „zehnte Klasse“ avec „die un diplôme qui ne permet pas l’accès aux universités mais qui est plus valorisé que „der Hauptschulabschluß“. Les meilleures élèves vont „auf das Gymnasium“, où ils apprennent deux langues étrangères et passent leur baccalauréat („das Abitur“) après la „dreizehnte Klasse“, à l’âge de 18 ou 19 ans. Mais il existe déjà des Länder, où on passe „das Abitur Abitu “ après la „zwölfte Klasse“ et cette solution sera probablement étendue à toute l’Allemagne. „Das Abitur Abitu “ permet l’accès aux universités (il n’y a pas de grandes écoles en Allemagne, donc pas de cours préparatoires non plus) et on l’appelle aussi „die Hochschulreife“ – la maturité pour rentrer à la haute école, c'est-à-dire l’université, plus simplement appelée „die Universität“. Attention : En allemand, le mot „studieren“ signifie « faire des études universitaires » et ne peut pas être utilisé quand on parle d’un texte à étudier ou des études dans le sens d’une formation scolaire. Théoriquement, il existe des passerelles entre les différents types d’établissements scolaires mais il est très difficile de rattraper le programme (surtout la deuxième langue étrangère) et ça reste plutôt une exception. Par contre, il y a de plus en plus de personnes qui font des études après avoir terminé un apprentissage. Aujourd’hui, un élève sur trois va au „Gymnasium“. En 1960, ils ne représentaient que cinq pourcent ! Mais tous ne font pas forcément des études. Souvent, ils choisissent un apprentissage dans une banque ou dans les assurances. On ne peut que difficilement traduire „das Gymnasium“ puisqu’il correspond à une réalité différente de ce qui se fait en France. Il vaut donc mieux ne pas traduire ce mot, au même titre que l’on ne traduira pas non plus les mots « collège » et « lycée ». A la rigueur, on peut traduire « le lycée » par „die Oberstufe“ (aussi appelé „Sekundarstufe II“) qui désigne les trois dernières années du „Gymnasium“. Lors de „die Oberstufe“, le système de notation change. Au lieu de la notation de 1 à 6 : 1 sehr gut (très bien) 2 gut (bien) 3 befriedigend (satisfaisant) 4 ausreichend (suffisant) 5 mangelhaft (des lacunes) 6 ungenügend (insuffisant), on passe alors à un système de 0 à 15 points. Les élèves de la „Oberstufe“ choisissent aussi les matières de leurs „Leistungskurse“ (qui ont un horaire renforcé et un coefficient plus important au baccalauréat) et de leurs „Grundkurse“. Depuis les résultats choquants des élèves allemands lors de l’étude PISA qui comparait le niveau des élèves du monde entier, on est en train de revoir l’enseignement en Allemagne et on impose des matières, comme l’allemand par exemple, avec un minimum d’heures hebdomadaires obligatoire. D’autres différences entre les deux systèmes : la durée des cours (45 minutes en Allemagne) le nombre de cours (en moyenne que 6 cours, donc que le matin, „nur Vormittags Schule“ - ce qui fait qu’il n’y a pas de cantine à l’école) l’apprentissage d’une langue étrangère obligatoire à partir de la „fünfte Klasse“ en Allemagne la durée des vacances d’été („die großen Ferien“ durent six semaines en Allemagne) l’importance de la rentrée (ce n’est que le début de l’année scolaire pour les Allemands et non pas un événement médiatisé comme en France) le découpage de l’année scolaire et donc le nombre de bulletins (des trimestres et trois bulletins en France, „zwei Semester“ et „zwei Zeugnisse“ en Allemagne) le redoublement (obligatoire en Allemagne si on a deux notes en dessous de „ausreichend“) les matières (pas de regroupement de l’histoire et de la géographie en Allemagne, la matière „Religion“ et des cours d’art „Kunst“ et de musique, „Musik“ que l’on appelle „Nebenfächer“) les programmes (en Allemagne, ils diffèrent selon le Land, car ce sont les Länder qui décident et non pas la fédération, „der Bund“.) la formation des professeurs (en Allemagne, au moins deux matières enseignées par chaque professeur ; ils donnent 25 cours par semaine au „Gymnasium“ et ne sont pas recrutés par concours) la surveillance (puisqu’il n’y a pas de cours l’après-midi ni de cantine en Allemagne, ce sont les professeurs qui surveillent la cours de recréation) Mais il y a de plus en plus de partisans de la „Ganztagsschule“, l’école pendant toute la journée. Ainsi, les élèves ne rentreraient plus à midi, ce qui facilitera les choses pour les familles où les deux parents travaillent. 8 - Warum ? exprimer la relation de cause à effet exprimer et justifier son accord / son désaccord exprimer des félicitations et des voeux les fêtes : die Gemütlichkeit Souvent, lorsque les élèves commentent une image, on entend la phrase suivante : „Er ist traurig, weil er weint. weint.“ A première vue, cette phrase a l’air parfaite : Les verbes sont bien placés et le lien entre traurig (triste) et weinen weinen (pleurer) est évident. Pourtant, c’est justement un exemple de la confusion entre la cause et la conséquence : Il n’est pas triste parce qu’il pleure mais il pleure parce qu’il est triste. La tristesse est la cause et les larmes en sont la conséquence. En fait, l’élève a déduit des larmes visibles sur le dessin que le personnage est triste : „Ich glaube, glaube, dass der Mann traurig ist, weil er weint. weint.“ la conséquence la cause liaison weil introduit une cause. C’est un subordonnant, c'est-à-dire un mot qui est suivi d’une phrase Le mot de subordonnée. Pour signaler qu’une phrase subordonnée commence, les Allemands mettent une virgule : . . . weil . . . [verbe conjugué] . En plus, le subordonnant renvoie le verbe à la fin de la subordonnée. , Mais on peut rectifier la phrase de l’exemple en changeant de mot de liaison : Au lieu de mettre weil qui introduit une cause, on choisira un mot de liaison qui introduit une conséquence, comme deshalb qui veut dire « c’est pourquoi ». Par contre, il faudra aussi changer le verbe de place car subordonnant : deshalb est un adverbe et non pas un „Er ist traurig, deshalb weint er.“ er.“ En parlant de la place du verbe, tu devrais te rappeler le chapitre 4. Tu y avais vu que le verbe vient en deuxième position dans la majorité des phrases. Mais les conjonctions de subordination „…, weil / …, dass / …, …, da / …, ob / …, …, als / …, …, wenn“ et „…, obwohl obwohl“ renvoient le verbe conjugué à la fin de la phrase subordonnée. Attention : La virgule précède la phrase subordonnée et l’annonce. Elle est plus qu’un simple signe de ponctuation : Elle permet d’anticiper et de comprendre la phrase ! Pour réussir l’expression de la relation cause / conséquence, il faut donc trois étapes : identifier ce qui est la cause et ce qui est la conséquence (C’est une question de logique et de bon sens.) choisir le mot de liaison (aussi appelé « le connecteur logique ») qui convient construire la phrase en mettant le verbe conjugué à la bonne place. Voici les mots de liaison et les expressions qui introduisent une cause 1. Avec le verbe à la fin : , weil parce que Er weint, weil er traurig ist. , da puis que Er weint, da er traurig ist. Das liegt daran, dass Cela est dû au fait que Er weint. Das liegt daran, dass er traurig ist. Das kommt daher, dass Cela vient du fait que Er weint. Das kommt daher, dass er traurig ist 2. Avec le verbe en deuxième position (V2) : wegen + génitif à cause de Wegen seines Kummers weint er. (Il pleure à cause de son chagrin) 3. Suivi d’une construction « normale » : sujet + verbe , denn car Er weint, denn er ist traurig. 4. Un adverbe, placé après le sujet et le verbe : nämlich en effet Er weint. Er ist nämlich traurig. (Contrairement au français, on ne commence jamais une phrase par nämlich !) Voici les mots de liaison et les expressions qui introduisent une conséquence 1. Avec le verbe à la fin : , so dass si bien que Er ist traurig, so dass er weint. Die Folge davon ist, dass La conséquence en est Er ist traurig. Die Folge davon ist, dass er weint. 2. Avec le verbe en deuxième position (V2) : , deshalb c’est pourquoi Er ist traurig, deshalb weint er. , also donc Er ist traurig, also weint er. , folglich par conséquent Er ist traurig, folglich weint er. , somit ainsi Er ist traurig, somit weint er. , infolgedessen à la suite de quoi Er ist traurig, infolgedessen weint er. Aus diesem Grund pour cette raison Er ist traurig. Aus diesem Grund weint er. Tu n’es pas obligé de connaître tous les mots de ces listes. Il suffit d’en choisir quelques uns, de préférence ceux qui te plaisent ou qui te semblent le plus facile à utiliser. Ces mots te permettront d’argumenter, d’expliquer et de commenter. Tu amélioras ainsi tes rédactions et tes exposés oraux qui seront plus structurés et plus compréhensibles. En plus, tu comprendras mieux les textes puisque ces liens logiques – comme leur nom l’indique – reflètent la logique des faits, des événements. Lors d’un discussion ou d’un débat, tu pourras maintenant étayer ton opinion (voir chapitre 2) par des arguments. Alors, tu seras probablement confronter à d’autres opinions. D’où la nécessité d’exprimer ton accord ou désaccord : (nicht) einverstanden sein. Si tu es d’accord : Ich bin damit einverstanden, dass … Ich bin mit dem Autor einverstanden. Ich bin mit dir einverstanden. Ich teile seine / ihre / deine Meinung. Das trifft zu. Ich stimme dem Autor zu. Ich stimme dir zu. Das sehe ich genauso. Das denke ich auch. Genau ! Du hast Recht. Sie haben Recht. Das stimmt. Das ist richtig. Je suis d’accord que Je suis d’accord avec l’auteur Je suis d’accord avec toi Je partage son / ton opinion C’est exact. Je suis du même avis que l’auteur. Je suis de ton avis. Je vois les choses de la même façon. Je pense la même chose. Exactement ! Tu as raison. Vous avez raison. C’est juste. C’est excact. Si tu es d’accord – mais avec des réserves : Das ist richtig, aber … Das stimmt zwar, aber … Ich stimme dir nur teilweise zu. C’est exact mais … Certes, c’est vrai mais … Je ne suis d’accord que partiellement. Das überzeugt mich nicht ganz. Cela ne me convainc pas tout à fait. Du hast sicher Recht, aber … Tu as certainement raison mais … Si tu n’es pas d’accord : Ich bin nicht (mit dir / mit Ihnen / mit euch) einverstanden. Ich teile diese Meinung nicht. Ich bin nicht der gleichen Meinung. Da bin ich anderer Meinung. Das scheint mir fraglich. Das kann man bezweifeln. Ich glaube, dass du Unrecht hast. Ich fürchte, du irrst dich. Das überzeugt mich nicht. Das halte ich für falsch. Je ne suis pas d’accord (avec toi / avec vous – forme de politesse, vouvoyer / avec vous – plusieurs personnes tutoyées). Je ne partage pas cette opinion. Je ne suis pas du même avis Je suis d’un autre avis. Ca me semble discutable. On peut en douter. Je crois que tu as tort. Je crains que tu te trompes. Ca ne me convainc pas. Je crois que c’est faux. Tu as peut-être remarqué que l’expression du désaccord se fait avec beaucoup d’égards et de précautions. Si on veut échanger des opinions, on a intérêt à ne pas réfuter l’opinion de l’autre d’une façon trop brusque. Argumenter, ça veut dire que l’on n’affirme pas seulement son point de vue mais que l’on donne des raisons : Du findest Deutsch schwer? Ich bin nicht mit dir einverstanden, denn es ist eine sehr logische Sprache. Folglich kann man die Regeln verstehen und lernen. C’est aussi écouter l’autre car on ne peut réfuter ses arguments que si on les a entendus ! Tu as tout compris ?! Herzlichen Glückwunsch ! Félicitations ! Cette formule est utilisée à beaucoup d’occasions : la naissance d’un bébé la réussite à un examen l’anniversaire un jubilé un mariage On l’écrit souvent comme ça : - lichen Glückwunsch Il faut savoir que herzlich vient du mot « cœur », das Herz. Herz. On peut traduire l’expression littéralement, ce qui donne : Les vœux (der Wunsch, die Wünsche) de bonheur (das Glück) de tout mon cœur ! Pour l’anniversaire, on précisera : Herzlichen Glückwunsch zum Geburtstag ! Puisque le mot „der Geburtstag Geburtstag“ est composé de „die Geburt“ (la naissance) et de „der Tag“ (le jour), il n’est pas utilisé pour l’anniversaire de mariage (der Hochzeitstag) ou autre jour anniversaire d’un événement que l’on veut célébrer (der Jahrestag). Si tu as l’occasion d’aller en Allemagne, rentre dans une papeterie et regarde les cartes de vœux. Tu y trouveras par exemple : Herzlichen Glückwunsch zum Führerschein ! (permis de conduire) Herzlichen Glückwunsch zum neuen Haus ! Herzlichen Glückwunsch zur bestandenen Prüfung ! (l’examen) les fêtes : die Gemütlichkeit A quoi penses-tu quand on te parle de fêtes (das Fest – pluriel : Feste)? A Noël (Weihnachten)? Au fameux Oktoberfest in München (la fête de la bière à Munich)? En effet, il y a beaucoup d’occasions pour faire la fête, „feiern“ feiern . En regardant un calendrier allemand, tu trouveras : Frohe Ostern ! Joyeuses Pâques ! Ce ne sont pas les cloches qui apportent les œufs mais der Osterhase (le lièvre de Pâques). On pense que son origine vient du fait que le lièvre était un symbole des Germains lié au printemps. Il est également un symbole de la fertilité. Mais rien n’est sûr. Et tu ne trouveras pas non plus des poissons en chocolat car la tradition allemande est restée plus liée aux œufs. Autrefois, on mangeait à partir de Pâques tous les œufs que l’on n’avait pas pu manger pendant les 40 jours de Carême : les poules ne cessent pas de pondre pendant ce temps-là ! Mais aujourd’hui, il n’y a que peu de gens qui se tiennent aux restrictions alimentaires du Carême et les œufs sont en chocolat (die Ostereier) que l’on cache dans le jardin pour que les enfants les cherchent (Ostereier suchen). Et toute la maison est décorée avec des branches fleuries auxquelles on a accroché des œufs de Pâques. Le Vendredi Saint (Karfreitag) est d’ailleurs un jour férié en Allemagne mais pas en France. Der erste Mai, Tag der Arbeit On fête le 1er Mai depuis 1919 pour commémorer une grève des ouvriers à Chicago. Mais pour la majorité des Allemands, c’est plutôt la fête du début du printemps et il existe beaucoup de chansons folkloriques autour de ce mois de mai. Bien que le muguet s’appelle en allemand justement „Maiglöckchen“ (clochette de mai) on ne connaît pas la tradition du brin de muguet comme porte-bonheur en Allemagne. Après Christi Himmelfahrt Himmelfahrt, l’Ascension, arrive la Pentecôte où on se souhaite :Frohe Pfingsten ! La Fête-Dieu, Fronleichnam, 60 jours après Pâques, est un jour férié dans les Länder dont les habitants sont majoritairement catholiques, c'est-à-dire au Sud de L’Allemagne. Depuis la nationale, der Fronleichnam – un réunification en 1990, la fête Nationalfeiertag, est célébrée le 3 octobre. La Toussaint, Allerheiligen, n’est - comme jour férié qu’au Sud de l’Allemagne. Et nous voilà, enfin : C’est die Adventszeit qui commence le quatrième dimanche avant Noël. C’est cette période avec ces traditions qui illustre le mieux ce que les Allemands comprennent par „ “, un mot que l’on ne peut pas vraiment traduire car il évoque une ambiance et des émotions qu’aucun mot français ne pourrait rendre de la même façon. D’abord les parfums : ceux des petits gâteaux de Noël, die Weihnachtsplätzchen, qui cuisent au four un dégageant une délicieuse odeur de caramel, de cannelle, d’anis et d’amandes, ensuite ceux des branches de sapin, die Tannenzweige, et des bougies, die Kerzen, et puis celui des oranges qui autrefois faisaient partie des cadeaux car ces fruits exotiques valaient très cher. Ensuite le plaisir des yeux : la maison décorée avec des bougies qui créent une lumière si douce, des branches de sapins, des petites figurines en céramique ou en bois que l’on ressort qu’à cette occasion, des étoiles et surtout la couronne avec les quatre bougies, der Adventskranz. Le premier dimanche, on n’allume qu’une bougie, le dimanche d’après deux et ainsi de suite. L’attente excitante de la fête de Noël prend ainsi forme. gemütlich Le 1er décembre, les enfants reçoivent leur calendrier d’advent, der Adventskalender, et ouvrent, jusqu’au 24 décembre, chaque matin une fenêtre. Avec un peu de chance, derrière se cache un chocolat. Le 6 décembre, c’est „der Nikolaustag“. La veille, les enfants mettent une chaussure ou une botte devant leur porte et le matin ils y trouvent des gourmandises et parfois même un petit cadeau. Les enfants qui n’étaient pas sages craignent d’y trouver une férule avec laquelle Saint Nicolas les punira. Le 24 décembre, c’est Heiligabend. Traditionnellement, les parents décorent le sapin de Noël, der Weihnachtsbaum, le matin et les enfants ne le découvriront que le soir quand toutes les bougies seront allumées. Dessous sont disposés les cadeaux, joliment emballés dans du Geschenkpapier. L’emballage fait partie du cadeau et chacun s’applique à faire un cadeau que l’on ose à peine ouvrir, tellement il est beau. On dit aux enfants que c’est le Père Noël, „der Weihnachtsmann“, qui leur a apporté ces cadeaux. Mais contrairement à la tradition américaine, il n’arrive pas par la cheminée, il sort de la forêt : „Von drauß’ vom Walde komm’ ich her…“ - même si la forêt la plus proche se trouve à des dizaines de kilomètres, tradition oblige. Au Sud de l’Allemagne, c’est „das Christkind“, l’enfant Jésus, qui s’en charge. On se souhaite „Frohe Weihnachten !“ ou „Frohes Fest !“. En Allemagne, les deux jours suivants, le 25 et le 26 décembre sont fériés ce qui permet d’aller voir les grands-parents maternels et paternels – une tradition bien pratique. Lors de cette fête familiale, le repas traditionnel est l’oie rôtie : „der Gänsebraten“. Mais le repas a moins d’importance qu’en France. D’ailleurs, la majorité des enfants s’est tellement gavé de gourmandises qu’ils n’ont plus faim. Alors, „gemütlich“ reflète toute cette ambiance chaleureuse et intime où on se sent bien, parfaitement à l’aise sans penser aux problèmes. Le soir de la Saint Sylvestre, „der Silvesterabend“ Silvesterabend“, la veille du Nouvel An, c’est une grande fête que l’on ne passe pas forcément en famille. On décore souvent la pièce avec des „Luftschlangen“ (des serpentins), parfois, on met un petit chapeau en carton. A minuit, tous les convives trinquent avec un verre de Sekt, le vin mousseux allemand, en disant „Prosit Neujahr !“ ou „Frohes Neues Jahr !“. On peut lancer des confettis et souffler dans des « langues de belle-mère ». Et puis tout le monde sort dehors pour regarder ou faire „das Feuerwerk“ avec des pétards et des fusées. C’est un reliquat du temps où on faisait le plus de bruit possible pour chasser les mauvais esprits. Le 6 janvier, l’Epiphanie, „die Heiligen Drei Könige“ (jour férié seulement dans 3 Länder) marque le début de „die Fastnacht“ à Mainz (Mayence), „der Karneval“ en Rheinland (Rhénanie) et du „Fasching“ à München (Munich). On appelle cette période „die tollen Tage“, les journées folles. Au Sud de l’Allemagne c’est un événement d’une grande importance, surtout „der Rosenmontagsumzug“, un défilé de chars décorés pendant lequel toute la population fait la fête dans la rue. Bien sûr, d’autres fêtes ont de l’importance pour la famille : le baptême, „die Taufe“, la communion, „die Erstkommunion“ chez les catholiques et la confirmation, „die Konfirmation“ chez les protestants. Mais on fête également „das Richtfest“ lorsque la charpente d’une nouvelle maison est terminée et surtout le baccalauréat, „die Abiturfeier“, avec un bal très « chic » : les filles mettent une robe longue et les garçons un beau costume. C’est un moyen d’honorer l’importance de l’événement. 9 - Wenn ich das gewußt hätte ! exprimer l'hypothèse / la supposition exprimer le souhait Contes et légendes : Es war einmal … Nous ne communiquons pas toujours que sur des faits avérés. Souvent, nous sommes dans une situation où nous émettons une hypothèse, une supposition. Par exemple face au retard d’un ami, nous cherchons une explication et nous pouvons supposer qu’il a raté le bus ou lorsque l’on nous invite, nous ne sommes peut-être pas encore sûrs de pouvoir venir. Parfois, nous ne voulons pas prendre une décision tout de suite et nous donnons une réponse évasive. Dans tous ces cas, nous exprimons une hypothèse ou une supposition et le choix de l’adverbe signale notre degré de certitude. Prenons l’exemple de Peter qui n’est pas au rendez-vous. Une explication possible, c’est qu’il a raté le bus (du moins sûr au plus sûr) : peut-être, éventuellement Möglicherweise hat Peter den Bus verpasst. (möglich = possible) peut-être Vielleicht hat Peter den Bus verpasst. probablement Vermutlich hat Peter den Bus verpasst. (du verbe „vermuten“ = supposer) vraisemblablement Wahrscheinlich hat Peter den Bus verpasst. (vrai = wahr / scheinen = sembler) certainement Bestimmt hat Peter den Bus verpasst. sûrement Sicher hat Peter den Bus verpasst. (sicher = sûr) Comme d’habitude, le verbe se trouve en deuxième position, après l’adverbe. Mais on peut également placer l’adverbe en troisième position, après le sujet et le verbe : Peter hat vielleicht den Bus verpasst. Peter hat sicher den Bus verpasst. Ces adverbes sont aussi très utiles lors d’un commentaire de texte puisqu’une interprétation va audelà de ce qui est écrit et rentre dans le cadre des hypothèses. Si tu veux te lancer dans des phrases plus complexes, tu peux également employé des subordonnées (Attention : Le verbe conjugué est renvoyé à la fin de la subordonnée !) : Il est possible que … Es ist möglich, dass Peter den Bus verpasst hat. Il est sûr que … Es ist sicher, dass Peter den Bus verpasst hat. ou : Il se peut que … Es kann sein, dass Peter den Bus verpasst hat Il se pourrait que … Es könnte sein, dass Peter den Bus verpasst hat. „Es könnte sein, dass …“ : En français, c’est un conditionnel et en allemand un subjonctif II. Tu as certainement déjà utilisé ce mode sans le savoir en disant : „Ich möchte bitte ein Eis.“ (Je voudrais une glace, s’il vous plaît.). En fait, si tu cherchais „möchten“ dans un dictionnaire, tu serais renvoyé sur le verbe „mögen“ car „ich du verbe „mögen“. möchte“ est le subjonctif II Le subjonctif II correspond au conditionnel français est un mode et non pas un temps (Ce n’est pas le passé du subjonctif I !!!) l’hypothèse, le souhait, la ce mode est celui de l’irréel : condition irréalisable. irréalisable. Lorsque l’on rencontre dans un texte un verbe au subjonctif II, on sait tout de suite que l’on est dans l’irréel ce qui est très important pour réussir les exercices de compréhension du genre „richtig oder falsch ?“. Regardons de quelle façon on forme le subjonctif II. D’abord, il faut connaître les formes des 3 auxiliaires : sein haben werden ich wäre hätte würde du wär[e]st hättest würdest er, sie, es wäre hätte würde wir wären hätten würden ihr wär[e]t hättet würdet sie wären hätten würden Est-ce que tu as reconnu la forme de ces verbes qui est à la base du le prétérit : „ich war, ich hatte, ich wurde“. On y a rajouté des „Umlaut“ et pour le verbe „sein“, on a également rajouté les terminaisons du subjonctif : -e -est -e -en -et -en subjonctif II ? Exact, c’est En effet, pour les verbes forts, le subjonctif II se forme Le radical du prétérit (la forme que tu as appris dans la liste pour „er“) „er“) + Umlaut si possible + terminaisons du subjonctif. Et c’est une des raisons pour laquelle tu exactement de cette façon : as dû apprendre le prétérit des verbes forts … Voici quelques exemples : sehen prétérit : er sah subjontif II : er sähe nehmen prétérit : er nahm subjontif II : er nähme geben prétérit : er gab subjontif II : er gäbe fahren prétérit : er fuhr subjontif II : er führe Quand on ne peut pas ajouter le „Umlaut“, on rajoute juste la terminaison : gehen prétérit : er ging subjontif II : er ginge. Connaissant les terminaisons et la base du subjonctif II (prétérit + Umlaut si possible) pour les verbes forts, tu n’as pas besoin d’apprendre la conjugaison de tous ces verbes au subjonctif II. Voici, quand même quelques exemples : ich du er, sie, es wir ihr sie essen äße äßest äße äßen äßet äßen kommen käme kämest käme kämen kämet kämen schlafen schliefe schliefest schliefe schliefen schliefet schliefen En général, les Allemands remplacent ces formes par würden + infinitif quand ils parlent. Néanmoins, il est important de reconnaître ces formes dans un texte pour ne pas prendre pour un fait réel ce qui n’est qu’une supposition, un souhait, un conseil ou une condition irréalisable. Par contre, les formes du subjonctif II des verbes de modalité sont toujours employées : ich du er, sie, es wir ihr sie dürfen dürfte dürftest dürfte dürften dürftet dürften müssen müsste müsstest müsste müssten müsstet müssten können könnte könntest könnte könnten könntet könnten Tu as déjà vu le subjonctif II „de mögen er möchte“. Pour „wollen“ et „sollen“, le subjonctif II est identique au prétérit. (er wollte, er sollte). Pour tous les verbes faibles et mixtes, il suffit de conjuguer „werden“ au subjonctif II (er würde) et de mettre l’infinitif de l’autre verbe à la fin de la phrase : er würde kaufen, ich würde sagen, sie würden denken ... En général, tu utiliseras le subjonctif II à la place du conditionnel français : Je dirais que c’est juste. = Ich würde sagen, dass es richtig ist. On pourrait aller au cinéma. = Wir könnten ins Kino gehen. Je ne le ferais pas. = Das würde ich nicht machen. J’aimerais bien rester au lit. = Ich würde gerne im Bett bleiben. Dans la dernière phrase, on sous-entend « à ta place » et c’est une formule assez fréquente pour donner un conseil : A ta place, je ne viendrais pas. An deiner Stelle würde ich nicht kommen. A sa place (personnage féminin), je n’aurais pas réagi comme ça. An ihrer Stelle hätte ich nicht so reagiert. A sa place (personnage masculin), j’aurais fait autrement. An seiner Stelle hätte ich es anders gemacht. Comme en français où, pour former le passé du conditionnel, on met passé du subjonctif II simplement l’auxiliaire au conditionnel, le suit la même logique en allemand : Er wäre gekommen, aber er hatte keine Zeit. Il serait venu, mais il n’avait pas le temps. Ich hätte dich angerufen, aber ich hatte mein Handy vergessen. Je t’aurais appelé mais j’avais oublié mon portable. Si en général, le subjonctif II remplace le conditionnel français, il remplace aussi souvent le prétérit comme par exemple dans l’expression du souhait : Si seulement il était venu ! Wenn er doch gekommen wäre! Si seulement j’avais plus de temps ! Wenn ich doch mehr Zeit hätte! Si seulement je savais jouer au piano ! Wenn ich doch Klavier spielen könnte! Si seulement il venait ! Wenn er doch käme! A la place de „doch“, on trouve aussi „nur“ ou une combinaison des deux: „doch nur“. „Wenn ich doch nur besser aufgepasst hätte!“ (Si seulement j’avais fait mieux attention!) Les éléments indispensables sont le „Wenn + subjonctif II à la fin + point d’exclamation“. C’est presque la même chose pour les conditions irréalisables : Wenn ich reich wäre, würde ich einen Porsche kaufen. Si j’étais riche, j’achèterais une Porsche. Wenn er nicht so viel reden würde, wäre der Film interessanter. S’il ne parlait pas autant, le film serait plus intéressant. Ces phrases contenant une composées de deux parties : condition irréalisable, sont 1. La condition impossible à réaliser - soit dans l’immédiat soit dans l’absolu. Elle est introduite par „wenn“ et le verbe au subjonctif II se trouve à la fin (C’est une subordonnée). A l’écrit, il faudrait mettre les auxiliaires, les verbes de modalité et les verbes forts systématiquement au subjonctif II et utiliser würden + infinitif seulement pour les verbes faibles : Wenn er käme, … Wenn wir könnten, … Wenn er Lust hätte, … Wenn er die CD kaufen würde, … 2. La conséquence qui s’en suivrait si cette condition était réalisé réalisée. Elle est séparée de la subordonnée par une virgule et commence par le verbe au subjonctif II : les auxiliaires et les verbes de modalité systématiquement au subjonctif II et würden + infinitif pour les verbes forts et les verbes faibles. …, könnten wir schwimmen gehen. …, würden wir kommen. …, wäre er hier. …, würde er sie mir schenken. Nous sommes aussi dans l’irréel en disant que quelqu’un ou quelque chose est ou fait comme si (so tun, als ob …): Er tut so, als ob er aufmerksam wäre. Il fait comme s’il était attentif (mais il ne l’est pas !). Sie lächelt, als ob es sie nicht ärgern würde. Elle sourit comme si ça ne l’énervait pas. Si la construction avec le „ob“ (qui crée une subordonnée avec le verbe conjugué à la fin) te semble trop difficile, tu peux le supprimer : Er tut, als würde er arbeiten. Il fait comme s’il travaillait. le choix entre „wenn“, „wann“, „als“ et „ob“ Souvent, pose un problème. Mais tu as bien vu que c’est le plus souvent la conjonction „wenn“ puisqu’elle introduit une condition (réalisable ou non) et c’est le cas le plus fréquemment utilisé lors d’une discussion et lors d’une rédaction. Néanmoins, il vaut mieux connaître les règles qui régissent ce choix : 1. quand a) Il s’agit d’une question. C’est donc le pronom interrogatif „wann“ qui n’est utilisé que dans une question : Wann kommst du ? b) On peut remplacer « quand » par « lorsque ». Soit il s’agit d’un fait unique (+ passé) et il se traduit par „als“ : Als das Telefon klingelte, stand er unter der Dusche. Lorsque le téléphone sonna, il était sous la douche. Attention à la traduction de : Quand j’étais enfant. Als ich ein Kind war … On n’est enfant qu’une seule fois dans sa vie même si ça dure plusieurs années. On ne peut pas être enfant, puis adulte pour redevenir enfant, puis adulte et ainsi de suite. Cela reste donc un fait exceptionnel et non pas répétitif. Soit il s’agit d’une habitude, d’un fait répétitif (+ présent ou futur) et il se traduit par „wenn“ : Wenn es regnet, nehme ich meinen Regenschirm mit. Lorsqu’il pleut, j’emmène mon parapluie. 2. si à) Il s’agit d’une condition (réalisable ou non) „wenn“. Wenn du kommst, vergiss den Zahlenkode nicht. Si tu viens, n’oublie pas le code. Wenn du Zeit hast, komm doch vorbei. Si tu as le temps, passe me voir. Wenn du ein Rockstar wärst, würden dich alle Leute kennen. Si tu étais une star du rock, tout le monde te connaîtrait. b) Le « si » est précédé de « demander » ou « ne pas savoir / ne pas être sûr » (incertitude) ou il introduit une question indirecte „ob“. Ich weiß nicht, ob ich kommen kann. Je ne sais pas si je peux venir. Er fragt sich, ob er seine Telefonkarte hat. Il se demande s’il a sa carte de téléphone. Contes et légendes : Es war einmal … L’irréel, ce n’est pas seulement le subjonctif II, mais aussi les contes de fées et les légendes qui sont – avouons-le – nettement plus plaisants … En allemand, les contes de fées commencent par „Es war einmal …“ et ils se terminent par une vérité de La Palisse : „Und wenn sie nicht gestorben gestorben sind, dann leben sie noch heute.“ heute.“ (Et s’ils ne sont pas morts, ils vivent encore aujourd’hui.) En effet, ces deux phrases signalent bien une des particularités des contes de fées : Ils ne se déroulent ni dans un lieu ni à un moment précis. C’est justement ce qui les rend intemporels. En Allemagne, c’était les frères Grimm (die Gebrüder Grimm) qui ont fixé le sens actuel du mot „das Märchen“ (conte de fées) avec leurs Kinder- und Hausmärchen (1812 et 1815). Märchen vient du mot „die Mär“, le récit d’un événement ou d’une nouvelle, une racine que l’on retrouve encore dans le mot français « cauchemar ». Jakob et Wilhelm Grimm ont sillonné, sac au dos, les régions allemandes pour faire raconter les vieilles femmes toutes les histoires que l’on se transmettait depuis des générations. Leur collection de contes de fées (Volksmärchen : contes du peuple) n’avait pas une vocation didactique comme celle de Perrault (antérieur de plus d’un siècle aux Grimm). Ils voulaient préserver ce patrimoine culturel, sachant que la transmission orale était menacée par la disparition. Tu connais certainement beaucoup de ces contes mais en lisant la version des frères Grimm, tu constateras des différences qui sont très intéressantes. Nommons quelques contes connus qui ont inspiré beaucoup d’auteurs et entre autres aussi Walt Disney : Schneewittchen Blanche Neige „Spieglein, Spieglein an der Wand: Wer ist die Schönste im ganzen Land?“ (Miroir, mon beau miroir: Qui est la plus belle?) Aschenputtel Cendrillon „Die Guten ins Töpfchen, die Schlechten ins Kröpfchen.“ (Les bonnes dans la petite gamelle, les autres dans le gésier.) Rotkäppchen und der böse Wolf Le Petit Chaperon Rouge „Großmutter, warum hast du so große Ohren?“ – „Damit ich dich besser hören kann!“ (Grand-mère, pourquoi as-tu de si grandes oreilles? Pour mieux d’entendre.) Hänsel und Gretel „Knusper, knusper, knäuschen. Wer knuspert an meinem Häuschen?“ – „Der Wind, der Wind, das himmlische Kind!“ (Qui grignote ma maison? – C’est le vent, l’enfant célèste.) Der Froschkönig Le Roi Grenouille Dornröschen La belle au Bois Dormant et beaucoup d’autres … Tous les contes de fées traditionnels ont le même schéma : une situation de départ qui met en scène le jeune héro ou l’héroïne une tâche à accomplir des obstacles qu’il faut surmonter des rencontres avec des amis (l’aide) ou des ennemis (les dangers) le Happy end. Et puis, il y a la magie et les personnages imaginaires : des dragons, des sorcières, des fées, des princes et des princesses. On parle et/ou comprend le langage des animaux, une oie pond des oeufs d’or, les grottes sont magiques, les châteaux envoûtés, les forêts dangereuses … De quoi faire rêver – mais pas seulement. Le psychanalyste Bruno Bettelheim a défendu la nécessité de raconter des contes de fées aux enfants en disant qu’ils permettent à l’enfant d’être mis en présence de toutes les difficultés fondamentales de l’Homme : l’angoisse, la mort, l’agressivité, l’ambivalence. Il explique la présence de la marâtre par le fait que l’enfant est parfois fâché contre sa mère mais qu’il a peur de ces sentiments. Le fait de faire coexister dans les contes la maman et la marâtre lui permet de vivre ces sentiments négatifs tout en continuant à voir dans sa maman la protectrice aimante. A part les contes, les Allemands ont aussi des légendes régionales mais qui sont souvent connus dans toute l’Allemagne : Störtebecker, un corsaire qui après avoir été décapité aurait réussi à libérer quelques-uns de ses complices en passant devant eux sans tête (ce qu’il avait négocié auparavant …) Die Bremer Stadtmusikanten, un âne, un chien, un chat et un coq chassés de chez eux étant trop vieux pour encore servir leurs maîtres et qui forme un orchestre infernal dont la musique chasse des bandits de leur repère où ils s’installent par la suite pour y vivre heureux jusqu’à la fin de leur vie. Die Heinzelmännchen von Köln, des nains qui, la nuit, faisaient le travail des habitants de Cologne jusqu’à ce que la femme du tailleur essaie de les piéger pour pourvoir les voir, après quoi, ils ne sont plus jamais revenus. Der Rattenfänger von Hameln, le flûtiste qui avait débarrassé les habitants de Hameln des rats mais que l’on ne voulait pas payer. Sur quoi, il a emmené dans la montagne tous les enfants, envoûtés par le son de sa flûte, et on ne les a jamais revus. Die Loreley, une Sirène assise sur un rocher dans le Rhin, qui peignait sa longue chevelure et attirait les bateliers avec son chant jusqu’à ce qu’ils s’échouaient sur le rocher. Die Walpurgisnacht, une nuit où toutes les sorcières ont rendez-vous au sommet d’une (petite) montagne, appelé der Brocken (dans le Harz), pour y danser et fêter des orges avec le diable. Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive mais elle te donnera peut-être envie de lire des recueils de contes et de légendes. Si tu aimes les mythes, lis aussi „Die Nibelungen“, l’épopée germanique écrite vers 1200. On y raconte les exploits de Siegfried qui a baigné dans le sang d’un dragon pour devenir invulnérable. „Viel Spaß !“ 10 - Wo bin ich ? l'expression du lieu déplacement ou séjour ? demander son chemin indiquer le chemin les pays les "Länder" allemands Lorsque tu veux exprimer un lieu, tu as besoin de connaître les prépositions. Au chapitre 6, tu as déjà vu la préposition „zu“ qui est toujours suivie du datif : „ Ich gehe zum Arzt. “ Dans cette phrase, tu as exprimé un déplacement (le directif). Mais si tu es chez le médecin, tu exprimes un séjour (le locatif) et la préposition change : „ Ich bin beim Arzt. “ La préposition „bei“ fait comme „zu“ partie des prépositions qui sont toujours suivies du datif : aus – bei – mit – nach – seit – von - zu Pour les retenir, le mieux, c’est de les répéter plusieurs fois de suite à haute voix. Attention à la prononciation de „seit“ : le « s » se prononce comme un « z ». Mais il faut surtout pas confondre la préposition « depuis = seit » avec le nom « le temps = die Zeit » ! Et voici leur signification : aus (sortir) de Cette préposition indique souvent une provenance, une origine : Ich komme aus Frankreich. bei (être) chez, près de Ich war bei meiner Freundin. Montluel liegt bei Lyon. mit avec Die Kinder spielen mit dem Ball. nach (aller) à, après Ich fahre nach Berlin. Nach dem Essen gehe ich spazieren. seit depuis Ich lerne seit zwei Jahren Deutsch. von de Cette préposition exprime le plus souvent une appartenance. Es ist ein Foto von meinem Vater. zu (aller) chez Ich gehe zu meiner Freundin. Regarde bien la traduction de « chez » : en allemand, il faut distinguer le déplacement et le séjour. Si tu vas chez une personne, c’est « zu », si tu es chez une personne c’est « bei ». Ainsi, quand tu vas chez le boulanger, tu diras : „Ich gehe zum Bäcker.“ Et pour dire que tu y as acheté du pain : „Ich habe das Brot beim Bäcker gekauft.“ Tu dois aller à la police ? „Ich gehe zur Polizei.“ Tu y étais? „Ich war bei der Polizei.“ Attention : Il existe une exception à cette règle ! Ich bin . Je suis chez moi. MAIS : Ich gehe . Je rentre chez moi. Normalement, la maison, c’est „ “. Uniquement dans les deux expressions « zu Hause » et « nach Hause », on trouve le « e » à la fin. On peut combiner ces expressions avec „zu mir / bei mir“ (ou „zu dir / bei dir, zu ihr / bei ihr …“): Bei mir zu Hause essen wir kein Fleisch. (chez moi à la maison) zu Hause nach Hause das Haus Si en français, tu vas chez le boulanger mais à la boulangerie, les Allemands utilisent la même préposition pour le commerçant et le magasin : der Bäcker – die Bäckerei (boulangerie) der Konditor – die Konditorei (pâtisserie) der Metzger – die Metzgerei (charcuterie) der Schlachter – die Schlachterei (boucherie) Les mots qui se terminent sur –ei sont féminins. Et oui, la police, c’est „die Polizei“ : mais après « zu » et « bei » suit un datif et « die » devient « der » ! La distinction entre un déplacement et un séjour est encore plus importante pour les neuf prépositions spatiales, aussi appelées prépositions mixtes. Elles indiquent une position d’une personne ou d’une chose par rapport à une autre chose ou personne : hinter vor in derrière devant dans unter auf sous sur über au-dessus zwischen neben an entre à côté contre Elles sont aussi appelées les prépositions mixtes puisqu’elles peuvent être suivies de l’accusatif ou du datif : une préposition mixte + un verbe qui exprime un accusatif (directif : une préposition mixte + un verbe qui exprime un déplacement séjour datif (locatif : ) ⊗) Par exemple: ⊗ ⊗ Ich gehe ins Kino. (contraction de in + das = ins) Ich bin im Kino. (contraction de in + dem = im) Ich hänge das Poster an die Wand. (die Wand = le mur) Das Poster hängt an der Wand. Voici un petit tableau pour mieux distinguer les verbes de déplacement et de séjour mais cette liste n’est pas exhaustive : auf, unter, über, hinter, vor, in, neben, zwischen, an verbes de déplacement verbes de séjour + datif + accusatif (Wo ?) (Wohin ?) gehen – aller à pied fahren – aller (moyen de transport) fliegen - voler (sich) setzen – (s’) asseoir (sich) stellen – (se) mettre debout (sich) legen – (se) coucher hängen (verbe faible) – accrocher sein - être wohnen - habiter leben – vivre bleiben - rester sitzen – être assis stehen – être debout liegen – être couché hängen (verbe fort : hing – hat gehangen) – être accroché Attention Quand tu veux traduire « il y a » pour indiquer ce qui se trouve par exemple sur une image, il faut bien indiquer la position : Auf dem Bild steht ein Mann. Auf dem Foto sitzt eine Frau. La notion du déplacement est plus pointue en allemand qu’en français. Lorsque tu dis : « Je cours au parc. », rien n’indique si tu t’y rends en courant ou si tu y fais ton footing. En allemand, c’est le cas qui fait la différence : Ich laufe in den Park. (déplacement : je m’y rend) Ich laufe im Park. (séjour : je ne sors pas du parc) Attention La préposition « in » est utilisée pour un lieu plus ou moins fermé dans lequel on peut rentrer. Ainsi « Je me promène dans la rue. » ne peut pas se traduire par « in der Straße » : Ich gehe auf der Straße spazieren. Après les prépositions suivies du datif et les prépositions mixtes, il reste … les prépositions suivies de l’accusatif : durch (à travers, par) – für (pour + nom) – gegen (contre, vers) – ohne (sans) – um (autour de) Connaître les prépositions t’aidera aussi à déduire le sens de quelques mots composés puisque les prépositions servent aussi comme particules séparables ou inséparables. Prenons par exemple le mot « umarmen ». Il est composé de « um », « arm » et « en », la terminaison d’un verbe à l’infinitif. « um = autour » et « der Arm = le bras ». Mettre les bras autour de quelqu’un : embrasser. Pour exprimer un lieu, tu n’auras pas besoin de toutes les prépositions. Il te faudra : les prépositions mixtes parmi les prépositions suivies du datif : aus, bei, nach, von, zu parmi les prépositions suivies de l’accusatif : durch, um Par exemple: Ich komme aus Frankreich. Ich wohne in Paris, bei meinen Eltern. Ich gehe aufs Gymnasium. Revenons un peu sur les contractions préposition/article : das (accusatif) der (datif) dem (datif) les mixtes, sauf zur les mixtes sauf zwischen auf, neben et durchs, fürs, ums zwischen beim, vom, zum Bien sûr, les compléments circonstanciels de lieu sont très importants pour la compréhension d’un texte puisqu’il faut bien comprendre où une personne ou une chose se trouve (Wo ?), d’où elle vient (Woher ?), où elle va / où on la pose (Wohin ?). Mais la situation dans laquelle tu en as le plus besoin, c’est pour demander le chemin : nach dem Weg fragen. Peut-être as-tu un plan de ville (der Stadtplan) ? Mais on ne trouve quand même pas toujours ce que l’on cherche. Alors, il faut le demander à quelqu’un : Entschuldigen Sie bitte, können Sie mir sagen, … Entschuldige, bitte. Kannst du mir sagen, … … wie ich zum Bahnhof (la gare) komme? … wo ich eine Telefonzelle finde? Entschuldigen Sie bitte! … Wo ist das Landesmuseum? Ich möchte zur Nicolai-Kirche (die Kirche - l’église). Ich brauche (avoir besoin de) einen Arzt. Gibt es hier in der Nähe (près d'ici) eine Post? Könnten Sie mir das bitte auf dem Stadtplan zeigen (montrer)? Demander, c’est facile. Encore faut-il comprendre les explications ! Den Weg beschreiben – expliquer le chemin. der Weg - le chemin die Straße - la rue … der Platz - la place der Eingang - l'entrée der Ausgang - la sortie rechts - à droite links - à gauche Pas de préposition devant „rechts“ et „links“ !! geradeaus - tout droit Gehen Sie immer geradeaus. – Allez toujours tout droit. gegenüber (+ datif) - en face vor / hinter / neben - devant / derrière / à côté Der Bahnhof ist rechts von der Haltestelle. – La gare est à droite de l’arrêt (bus ou métro). Souvent, les Allemands n’utilisent pas de verbe puisque la préposition ou la direction indique déjà le déplacement : die erste/zweite/dritte/vierte… Straße links - la première … à gauche an der Kreuzung rechts - au carrefour, à droite an der Ampel links - au feu à gauche (die Ampel – le feu tricolore) am Rathaus rechts - à la mairie, à droite an der nächsten Kreuzung links - au prochain carrefour à gauche um die Ecke links – au coin à gauche D’autres indications se font avec un verbe : über den Platz / die Straße / die Kreuzung / die Brücke gehen - traverser la place / la rue / le carrefour / le pont bis zur Apotheke gehen - aller jusqu'à la pharmacie an / vor der Kirche vorbei gehen - passer devant l'église am Park entlang gehen - longer le parc ab/biegen (bog ab - ist abgebogen) - tourner Entraîne-toi avec un plan de ta ville! Parfois, vu la longueur des explications, tu pourrais demander si c’est trop loin pour y aller à pied : Ist das sehr weit? Kann man zu Fuß dorthin gehen? Prenez plutôt le bus / le métro. Nehmen Sie am besten den Bus / die U-Bahn! Mais quelle ligne faut-il prendre ? Mit welcher Linie muss ich fahren? Faut-il changer ? Muss ich umsteigen? Est-ce bien le bus pour Potsdam ? Ist das der Bus nach Potsdam? Viel Glück! Mais même lorsque l’on ne comprend pas tout, voyager (reisen), c’est agréable ! Peut-être rêves-tu d’aller ailleurs qu’en Allemagne ? En allemand, les pays (das Land – die Länder) n’ont généralement pas d’article. : Deutschland l'Allemagne Frankreich la France England l’Angleterre Dänemark le Danemark Belgien la Belgique Holland la Hollande Italien l’Italie Spanien l’Espagne Griechenland la Grèce Polen la Pologne Österreich l’Autriche Et les continents non plus : Amerika l’Amérique Australien l’Australie Afrika l’Afrique Asien l’Asie. Lorsque tu y vas, c’est la préposition « nach », si tu y es, c’est « in » : Ich fahre nach Deutschland. Mais : Ich lebe in Frankreich. Quelques pays ont un article : masculins : der Iran – l’Iran der Irak – l’Irak féminins : die Schweiz – la Suisse die Türkei – la Turquie die Tschechische Republik die Slowakei neutre : das Kosovo (das Elsass – mais ce n’est pas un pays…) au pluriel : die USA die Vereinigten Staaten – les Etats Unis die Niederlande – les Pays Bas Pour ces pays, c’est toujours « in », mais lorsque tu y vas, l’article est à l’accusatif (logique : c’est un déplacement) et lorsque tu y es, l’article est au datif (logique : c’est un séjour). ⊗ ⊗ ⊗ Er fährt in die Vereinigten Staaten. Er lebt in den Vereinigten Staaten. Im Sommer fahren wir in die Türkei. In den Ferien war ich in der Türkei. Ich möchte gern ins Kosovo fahren. Ich habe Freunde im Kosovo. Attention Pense à la contraction préposition / article ! Si tu veux indiquer la provenance de quelqu’un, c’est le plus simple : C’est toujours « aus + datif ». Bon voyage ! Gute Reise ! les "Länder" allemands Non, ce n’est pas une erreur ! Le mot « Land, pl. Länder » figure bien dans le Larousse et ne se traduit pas parce qu’il correspond à une réalité typiquement allemande. La traduction par « Etat » ou parfois même par « région » ne rend pas cette réalité. Tu as certainement déjà vu le nom complet de l’Allemagne : la République Fédérale d’Allemagne, la RFA, „die Bundesrepublik Deutschland, die BRD“ En effet, l’Allemagne est une fédération de 16 Länder qui ont une grande autonomie : Ils ont chacun sa propre constitution, son gouvernement, son premier ministre (der Ministerpräsident), son parlement (der Landtag), sa capitale, sa police et sa justice, son ministère de la culture qui décide par exemple des programmes scolaires, son ministère de l’environnement … Ils forment ensemble une fédération : der Bund. Les mots qui commencent par Bundes-… te signalent les institutions qui sont régis sur le plan national : die Bundesliga (la première division, connue par tous les fans de foot …) der Bundespräsident (Johannes Rau, mais sa fonction n’est pas comparable au Président Français) der Bundeskanzler (le chancelier, Gerhard Schröder) die Bundeswehr (l’armée) die Bundesbank (la banque) der Bundesbürger ( le citoyen) das Bundesgericht (la cour fédéral) die Bundeshauptstadt (Berlin) die Bundesministerien (les ministères fédéraux) der Bundestag (le parlement fédéral) … Les lois de la fédération sont prioritaires par rapport aux lois des Länder et la constitution de l’Allemagne, „das Grundgesetz“, est valable pour tous. Cette constitution a été décidée en 1949 pour les trois zones d’occupation de l’ouest (française, anglaise et américaine) qui formaient la BRD, faite de 11 Länder (depuis que les habitants de la Sarre ont fait un référendum en faveur de leur appartenance à l’Allemagne en 1957). La même année, la zone d’occupation soviétique devint la République Démocratique Allemande, la RDA (die Deutsche Demokratische Republik, die DDR). La constitution de l’Allemagne stipulait déjà lors de sa création l’objectif d’une réunification qui a finalement eu lieu 41 années plus tard, le 3 octobre 1990 (Depuis, le 3 octobre est le jour de la fête nationale). Depuis la réunification, la fédération comporte 16 Länder : les 11 anciens Länder (die elf alten Bundesländer) Bade Wurtemberg (Baden – Würtemberg) Bavière (Bayern) Berlin (à l’époque que Berlin Ouest) Brème (Bremen) Hambourg (Hamburg) Hesse (Hessen) Basse-Saxe (Niedersachsen) Rhénanie du Nord – Westphalie (Nordrhein – Westfalen) Rhénanie-Palatinat (Rheinland – Pfalz) Sarre (Saarland) Schleswig-Holstein (Schleswig – Holstein) et les 5 nouveaux Länder de l’ancienne RDA (die fünf neuen Bundesländer der ehemaligen DDR). Brandebourg (Brandenburg) Mecklenburg-Vorpommern (Mecklenburg – Vorpommern, aussi affectueusement appelé „MacPom“) Saxe (Sachsen) Saxe-Anhalt (Sachsen –Anhalt) Thuringe (Thüringen) Malheureusement, il n’y a pas assez de place dans ce livre pour parler de chaque Land avec ses particularités. Mais ils valent tous le détour pour connaître leurs traditions, leurs paysages si variés, leurs dialectes, leur cuisine (Et si !! C’est une méchante rumeur que la cuisine allemande ne serait pas bonne !!) et les monuments à visiter absolument. J’aurais l’impression de commettre une injustice en citant quelques-uns puisque j’aurais omis de nommer les autres. Il est vrai que l’Allemagne ne fait pas partie des destinations touristiques à la mode mais c’est bien dommage ! Si ce nombre de 16 Länder te semble beaucoup, ça te consolera peut-être de savoir qu’en 1815 il y avait 39 Etats qui formaient la Confédération Germanique (der Deutsche Bund) : des Royaumes, des Grands-duchés, des Duchés, des principautés et des Villes Libres. Cette confédération n’a été dissoute qu’en 1866. En effet, l’Histoire de l’Allemagne n’est pas seulement très intéressante mais elle permet surtout de mieux comprendre l’existence des Länder. Prenons par exemple les 3 Länder qui sont des villes : Hamburg, Bremen et Berlin. On les appelle „Stadtstaaten“ (die Stadt = la ville, der Staat = l’Etat). Hamburg und Bremen étaient des „Reichsstädte“, des Villes Libres (pour Hamburg par exemple depuis 1510) avec des privilèges et un statut particulier. Mais Hamburg et Bremen sont également des „Hansestädte“, comme Lübeck, Wismar, Stralsund et Rostock. Lorsque tu regarde une plaque d’immatriculation d’une voiture de Hambourg, tu y trouves non pas juste le « H », mais « HH » : Hansestadt Hamburg. Pour Bremen, la plaque est « HB », pour Lübeck « HL » ... L’histoire de la Hanse est passionnante. Certes, il existait déjà depuis la Préhistoire des échanges commerciaux mais avec la création d’une association de marchands (die Hanse) vers 1280, ce commerce correspondait presque à ce que l’on appelle aujourd’hui la mondialisation. Les marchands obtiennent des princes et des souverains des privilèges garantissant un cadre juridique qui favorise les échanges. Au milieu du 13e siècle, la Hanse détient quasiment le monopole des échanges commerciaux avec Londres, Bruges, Bergen, Hambourg, Lübeck, Reval et Novgorod. De la Russie on faisait venir des fourrures et de la cire, de la Pologne des céréales, de la Scandinavie du poisson, de la France du sel (une denrée très chère à l’époque !) et du vin. La Hanse était aussi une défense efficace car à l’époque les routes étaient si peu sûres que les voyageurs faisaient leur testament avant de partir. L’histoire de la Hanse ne se termine qu’en 1669 suite à des combats de plus en plus politiques. Si tu regardes les blasons des Länder, tu y trouves beaucoup de symboles de la force, de la puissance ou de l’endurance comme le lion, l’aigle, le cheval, l’ours ou le taureau. Mais on y trouve aussi des portes de ville, des clés, des couronnes ou des épis (qui montrent la richesse et la fertilité des terres par exemple de la Saxe – Anhalt). Le mieux, c’est d’aller en Allemagne dès que tu peux pour te faire une idée par toi-même et aussi pour profiter de toutes les occasions afin de mettre en pratique tout ce que tu as appris ! 11 - Wer ist der Mann, der Türkisch spricht? les nationalités et les langues quand on n'a pas compris les pronoms relatifs les étrangers en Allemagne : Ausländer Continuons à voyager un peu. Puisque tu connais les noms des pays, tu n’auras pas de mal à identifier les habitants : Ein Engländer kommt aus … ? Seine Frau ist eine Engländerin. Und sie sprechen Englisch. Dieser Mann ist Amerikaner. Seine Frau ist ……….. ? Und sie sprechen Amerikanisch. Par contre, pour les Français, c’est un peu différent : Der Mann ist Franzose. Seine Frau ist Französin. Und sie sprechen Französisch. Tu as certainement remarqué que la langue se termine toujours par –isch. En fait, c’est l’adjectif mais que l’on écrit avec une majuscule : Englisch, Französisch. La seule exception, c’est l’allemand : Deutsch. Attention Contrairement au français, l’adjectif ne désigne pas l’habitant. En regardant les terminaisons, on peut classer les noms des habitants en trois groupes : le pays l’habitant das Land der Einwohner Deutschland der Deutsche die Deutsche - e / - in Frankreich Dänemark Griechenland Polen der Franzose die Französin der Däne die Dänin der Grieche die Griechin der Pole die Polin - er / - erin Spanien Italien Österreich England Holland Belgien Amerika Afrika der Spanier die Spanierin der Italiener die Italienerin der Österreicher die Österreicherin der Engländer die Engländerin der Holländer die Holländerin der Belgier die Belgierin der Amerikaner die Amerikanerin der Afrikaner die Afrikanerin la langue ( = l’adjectif) die Sprache ( = das Adjektiv) Deutsch - isch Französisch Dänisch Griechisch Polnisch - isch Spanisch Italienisch Österreichisch Englisch Holländisch Belgisch Amerikanisch afrikanisch (la langue n’existe pas) Lors d’un séjour en Allemagne, on te demandera probablement : Sprichst du Deutsch ? ou Sprechen Sie Deutsch ? Ta réponse dépendra de ce que tu auras appris : Ja, kein Problem ! Ja, ich kann Deutsch ganz gut, aber bitte sprechen Sie langsam ! Ja, ein bisschen. (un peu) Nein, nur sehr wenig. (très peu) Nein, leider nicht. (malheureusement pas). Si tu ne peux (ou ne veux) pas parler allemand, tu pourras bien sûr proposer une autre langue : Sprechen Sie Französisch ? Sprechen Sie Englisch ? Mais ce serait bien dommage ! Lors d’un voyage en Allemagne, n’oublie surtout pas que tu n’es pas à l’école ! Personne ne te donnera une note, personne ne te jugera. Ce qui compte, c’est de se faire comprendre et quelques erreurs n’empêchent pas la compréhension. Tout le monde apprécie l’effort d’un étranger qui essaye de parler la langue du pays où il se trouve. Et les Allemand(e)s adorent l’accent français … Alors, il ne faut pas avoir peur et chercher à sortir que des phrases grammaticalement parfaites ! Au contraire : Il faut se lancer ! Si tu manques de vocabulaire, tu peux toujours faire des gestes pour montrer ce que tu voudrais dire. En allemand, ça s’appelle : mit Händen und Füßen sprechen. Même si parfois, il y a un malentendu (das Mißverständnis), c’est l’envie de communiquer et la volonté de comprendre l’autre qui garantissent le succès. Et si vraiment tu n’as pas du tout compris ce que l’on essaye de te dire, tu utilises le vocabulaire que tu as déjà appris au chapitre 4 : Entschuldigung, das habe ich nicht verstanden. (Pardon, je n’ai pas compris.) Können Sie / Kannst du das bitte wiederholen? (Pourriez-vous répéter, s’il vous plaît ?) Können Sie / Kannst du bitte langsamer sprechen? (Pourriez-vous parler plus lentement ?) Können Sie / Kannst du bitte deutlicher sprechen? (Pourriez-vous parler plus distinctement ?) Was bedeutet „[le mot inconnu)“ ? (Que signifie …) Si tu as un petit dictionnaire, tu montres le mot ou tu demandes que l’on te le montre : Können Sie mir das Wort bitte im Lexikon zeigen ? Si le « système D » fonctionne très bien pour communiquer dans le pays, il n’en est pas de même à l’écrit - que ce soit pour comprendre un texte ou pour s’exprimer – et même à l’oral lorsque l’on se sert d’un registre un peu plus élaboré. On peut observer que les Allemands utilisent souvent des phrases relatives. Par exemple : Der Film, den ich gestern gesehen habe, war sehr gut. Tu as déjà vu l’importance des virgules pour la construction des phrases. En regardant l’exemple ci-dessus de plus près, tu remarqueras que cette phrase est composée de deux propositions : Der Film war sehr gut. (Le film était très bien.) ,den ich gestern gesehen habe, (que j’ai vu hier) „Der Film war sehr gut“ est la phrase d’accueil dans laquelle est insérée la relative qui est en même temps une phrase subordonnée avec le verbe à la fin. Elle s’appelle « une phrase relative » car elle apporte une information relative à un élément de la phrase d’accueil. La relative est introduite par un pronom relatif qu’il faut savoir choisir. Mais comment ? Regardons encore une fois l’exemple. Si on remet à la place du pronom relatif l’élément qu’il remplace et si on met les éléments de la phrase dans l’ordre qui convient, on obtient : Ich habe den Film gestern gesehen. „den Film“ est un accusatif (COD) puisque le verbe „sehen“ est suivi de ce cas. Le pronom relatif est donc choisi en fonction du genre et du nombre de l’élément qu’il remplace du cas que le verbe de la phrase relative nécessite ou de la préposition qui le précède : Der Freund, mit dem ich im Kino war, hat sich gut amüsiert. C’est pourquoi il faut savoir quel cas suit quel verbe (helfen + datif, brauchen + accusatif, …) et quel cas suit quelle préposition (aus – bei – mit – nach – seit – von – zu = datif, …). Si tu n’es pas encore très sûr de toi, revois les chapitres 6 et 10. A première vue, ça a l’air un peu compliqué mais seulement parce que tu n’es plus conscient des choix que tu effectues dans ta propre langue. Pourtant, tu distingues bien entre un pronom relatif sujet (la femme qui traverse la rue) ou COD (la femme que je vois). Et tu choisis bien certains pronoms relatifs en fonction du genre et du nombre de l’élément auquel ils se réfèrent (à laquelle, duquel, auxquels, …). Et voici une bonne nouvelle : En allemand, la majorité des pronoms relatifs sont identiques aux articles définis. NOMINATIF sujet ACCUSATIF COD DATIF COI qui que à qui ? et après : et après : aus – bei – mit – nach – seit – von – zu ainsi qu’après: in – über – auf – unter – vor – hinter – neben – an – zwischen + un verbe de séjour durch – für – gegen – ohne – um – wider ainsi qu’après : in – über – auf – unter – vor – hinter – neben – zwischen – an + un verbe de déplacement der die das die den die das die dem der dem denen GENITIF appartenance, partie de dont dessen deren dessen deren Ne correspondent pas aux articles définis : le datif pluriel « denen » (on y retrouve les « n » de « den [nom]+n ») et le génitif. En fait, le plus difficile c’est de penser à ne pas traduire systématiquement « que » par „was“ mais de bien se rendre compte quand il s’agit du pronom relatif. Regardons quelques exemples : Der Hund, der sich freut, heißt Waldi. Le chien qui est content s’appelle Waldi. Le pronom relatif remplace „der Hund“ et est le sujet de la relative. C’est donc „der“. Der Hund, den ich vor dem Regen schütze, gehört mir. Le chien que je protège contre la pluie m’appartient. Le pronom relatif remplace „der Hund“ et est le COD (protéger qui ou quoi) de la relative. C’est donc „den“. Der Hund, mit dem ich spazieren gehe, mag den Regen nicht. Le chien avec lequel je me promène, n’aime pas la pluie. Le pronom relatif remplace „der Hund“ et est précédé par „mit“ (cette préposition est suivie du datif). C’est donc „dem“. Der Hund, dessen Besitzer ich bin, freut sich. Le chien dont je suis le propriétaire, est content. Le pronom relatif remplace „der Hund“ et il exprime une appartenance ( = génitif). C’est donc „dessen“. Attention : Au génitif, il n’y a pas d’article après le pronom relatif ! « dont je suis le propriétaire » = dessen Besitzer Utiliser des pronoms relatifs, c’est améliorer son style qui devient plus fluide. Au lieu de faire deux phrases qui se réfèrent à la même personne ou chose (Meine Eltern haben mich gut erzogen. Ich bin ihnen dankbar.), on fait une phrase relative : Ich bin meinen Eltern, die mich gut erzogen haben, dankbar. Certes, il faut s’entraîner un peu pour réussir ce genre de phrases. les étrangers en Allemagne : Ausländer Si un jour, tu t’installais en Allemagne, tu ferais partie d’un groupe assez important : environ 110000 Français vivent en Allemagne. Ils font partie des 7,34 millions d’étrangers (8,9% de la population) qui ont choisi de vivre en Allemagne. Parmi eux, les Turcs (die Türken) forment le groupe le plus nombreux : ils sont 1,91 millions et représentent 26,1% de la population étrangère. Bien que 35,5% des Turcs soient nés en Allemagne, ce n’est pas pour autant qu’ils aient la nationalité allemande. Car contrairement au droit du sol qui est en vigueur en France, il ne suffit pas d’être né en Allemagne pour avoir la nationalité allemande (die deutsche Staatsangehörigkeit : der Staat = l’état / angehören = appartenir à). Jusqu’en janvier 2000, l’Allemagne appliquait le droit du sang : seulement un enfant dont la mère et/ou le père avaient la nationalité allemande pouvait être Allemand. En plus, l’Allemagne n’acceptait pas la double nationalité. Aujourd’hui, les enfants qui naissent de parents étrangers sur le sol allemand, ont la double nationalité jusqu’à l’âge de 18 ans (date à laquelle ils doivent se décider pour une seule) si un des parents vit en Allemagne depuis 8 ans. Les adultes peuvent demander la nationalité allemande sous condition de vivre en Allemagne depuis 8 ans, de renoncer à leur nationalité d’origine, de réussir un test de langue et de ne pas avoir de casier judiciaire. Mais pourquoi est-ce que ce sont les Turcs qui forment le groupe d’étrangers le plus important ? La Turquie (die Türkei) est loin et n’est pas non plus une ancienne colonie de l’Allemagne. La réponse se trouve dans l’Histoire. A la fin des années cinquante, l’industrie allemande a connu un tel essor que l’on parlait du « miracle de l’économie allemande » (das deutsche Wirtschaftswunder). Mais après la construction du mur de Berlin, l’afflux de maind’œuvre nécessaire à cet essor était stoppé net. Cette année-là, il n’y avait que 180 000 chômeurs en Allemagne mais 500 000 offres d’emploi. Les secteurs de l’industrie qui avaient le plus besoin de main-d’œuvre non qualifiés, c’étaient l’industrie automobile, les mines et la métallurgie. Alors, le 30 octobre 1961, l’Allemagne signa un contrat avec la Turquie pour faire venir de jeunes travailleurs turcs qui ne devaient rester que 2 ans pour ensuite être remplacés par d’autres (das Rotationsprinzip). L’intérêt de la Turquie était d’obtenir de devises (les virements des salariés turcs en Allemagne atteignaient 1,4 milliards d’Euros en 1985) et de pouvoir profiter du savoir-faire acquis en Allemagne pour faire progresser leur propre industrie. Déjà au mois de novembre 1961, les premiers 2500 „Gastarbeiter“ (travailleurs invités) arrivèrent. Mais au lieu de repartir comme prévu, ils restaient en Allemagne car le principe de rotation était ni pratique pour eux ni pour les deux états. Seulement, rien n’était prévu pour les aider à s’intégrer. L’auteur suisse Max Frisch a bien résumé le problème : « Wir riefen Arbeitskräfte, und es kamen Menschen. » (Nous avons appelé de la main-d’œuvre et ce sont des Hommes qui sont venus.) Lorsque en 1973 commença le choc pétrolier (die Ölkrise), c’étaient justement les secteurs qui avaient embauché le plus de travailleurs immigrés qui étaient touchés par la récession, donc par le chômage. L’Allemagne ne faisait donc plus venir de Turcs. Mais beaucoup de « Gastarbeiter » ne voulaient plus retourner dans leur pays. En 1974, le gouvernement allemand les autorisait à faire venir leur famille ce qui faisait accroître le nombre de Turcs de 740 000 en 1973 à 1 million une année plus tard. Les enfants et petits-enfants des « Gastarbeiter » (die zweite und dritte Generation) ont grandi dans les deux cultures et n’ont pas toujours réussi à résoudre ce problème d’identité. Lorsque l’on regarde les statistiques sur la réussite scolaire, les différences sont flagrantes : seulement 10% des jeunes Turcs en Allemagne passent leur bac contre 25% des jeunes Allemands. Et fait plus grave encore : 40% des jeunes Turcs n’ont aucune formation professionnelle. Un autre groupe important bien que l’on ne les compte pas officiellement parmi les étrangers puisqu’ils ont un passeport allemand, ce sont les « Aussiedler » (1,7 millions). Ils sont les descendants des minorités allemandes vivant dans les pays de l’est (la Russie, la Pologne, la Roumanie), arrivés massivement après la réunification en 1990. Mais bien qu’ils aient droit à un passeport allemand, ils ne parlent pas forcément l’allemand. 15% des étrangers en Allemagne sont des personnes qui étaient obligés de fuir leur pays et qui ont demandé et/ou trouvé asile (die Asylbewerber). L’année 1992 est une année noire dans l’histoire de l’Allemagne. Le nombre d’actes de violence contre des étrangers a atteint cette année-là son paroxysme. Les noms des villes de Mölln, Rostock ou Solingen restent dans la mémoire des Allemands pour avoir été le lieu de crimes racistes sordides. Suite à ces crimes, beaucoup d’Allemands ont participé à des manifestations pacifiques contre le racisme pour montrer que la majorité des Allemands n’est pas xénophobe. C’est dans les Länder où vivent le moins d’étrangers que la xénophobie (die Fremdenfeindlichkeit, fremd = étranger, der Feind = l’ennemi) est la plus grande, c'est-à-dire surtout à l’est de l’Allemagne où en plus le taux de chômage est le plus élevé. Beaucoup d’associations et d’initiatives combattent le fléau du racisme et de l’extrême droite. Elles appellent à rester vigilant, à combattre les idées racistes, à développer de plus en plus ce que l’on appelle « Zivilcourage » : le courage d’intervenir au lieu de regarder ailleurs quand quelqu’un est victime d’actes xénophobes. Si ce sujet t’intéresse, tu devrais aller sur le site « www.basta-net.de » qui informe très bien sur les causes et les conséquences de la xénophobie, des préjugés jusqu’aux actes criminels. 12 - Zwar weiß ich viel, doch möcht' ich alles wissen ! exprimer l'opposition et la concession les célébrités : berühmte Deutsche “Zwar weiß ich viel, doch möcht' ich alles wissen !“ « Certes, je sais beaucoup de choses, mais je voudrais tout savoir ! » Cette fameuse citation du drame « Faust » de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) exprime une concession. Dans le célèbre drame de Goethe, Faust a étudié toutes les sciences de son époque pour enfin trouver une réponse à la question existentielle de l’Humanité : Quel est le sens de notre vie ? Mais ses études l’ont déçu. D’où sa phrase qui contient deux propositions : la principale (certes, je sais beaucoup de choses) et la concessive (mais je voudrais tout savoir). La concessive indique une opposition ou une restriction à l’action exprimée par la principale. Car bien que Faust ait déjà appris pratiquement tout ce que l’on pouvait savoir à l’époque, il n’a toujours pas trouvé de réponse à sa question. C’est pourquoi il pactisera avec le diable qu’il croit capable de l’aider. Le personnage du Docteur Faust a réellement existé. Il a probablement vécu de 1480 à 1540. Il n’était pas aussi instruit que le Faust du drame et il était plutôt un charlatane qui abusait de la naïveté des gens en faisant croire qu’il pouvait faire apparaître des personnages mythiques. Savoir exprimer une opposition, une concession ou une contradiction permet de mieux structurer son argumentation et de faire ressortir des informations importantes. Prenons un exemple plus simple de deux faits contradictoires : Peter est malade. (Peter ist krank.) Il est allé à l’école. (Er ist zur Schule gegangen.) Il y a contradiction entre les deux faits, car normalement, Peter aurait dû rester au lit. Voyons comment on peut exprimer cette opposition : obwohl – bien que Une conjonction de subordination qui renvoie le verbe conjugué à la fin : Obwohl Peter krank ist, ist er zur Schule gegangen. Peter ist zur Schule gegangen, obwohl er krank ist. Si tu commences ta phrase par „obwohl“, la phrase subordonnée occupera la première position et après la virgule on enchaîne par l’inversion « verbe – sujet » pour que le verbe de la principale se trouve comme il faut en deuxième position. Mais tu peux aussi bien commencer par la principale. trotzdem – quand même Un adverbe qui occupera la première position, suivi du verbe : Peter ist krank. Trotzdem ist er zur Schule gegangen. dennoch – pourtant Un adverbe qui occupera la première position, suivi du verbe : Peter ist krank. Dennoch ist er zur Schule gegangen. zwar …. , aber – certes, … , mais „zwar“ est un adverbe qui peut occuper la première position, suivi du verbe ou la troisième position (ce qui est plus courrant). « aber » ne change rien à la construction d’une phrase et est suivi de « sujet – verbe »: Peter ist zwar krank, aber er ist zur Schule gegangen. trotz + [nom au génitif] – malgré + [nom] Une préposition suivie du génitif. Dans notre exemple, il faut transformer le verbe en nom (Malgré sa maladie …) : Trotz seiner Krankheit, ist Peter zur Schule gegangen. Lorsque tu compares deux faits, deux choses ou deux personnages, tu peux faire ressortir les différences : Peter und sein Bruder sind krank. während – tandis que Une conjonction de subordination qui renvoie le verbe conjugué à la fin : Während Peter zur Schule geht, bleibt sein Bruder zu Hause. dagegen – par contre Un adverbe qui suit le sujet : Peter geht zur Schule. Sein Bruder dagegen bleibt zu Hause. Im Gegensatz zu contrairement à - [nom au datif] - Un groupe prépositionnel qui occupe la première position, suivi du verbe : Im Gegensatz zu seinem Bruder, geht Peter zur Schule. Im Unterschied zu + [nom au datif] - à la différence de Un groupe prépositionnel qui occupe la première position, suivi du verbe : Im Unterschied zu seinem Bruder, geht Peter zur Schule. Tu auras besoin de ces expressions, par exemple pour comparer les systèmes scolaires français et allemand : Während deutsche Schüler nachmittags meistens frei haben, gehen französische Schüler den ganzen Tag zur Schule. Im Gegensatz zu französischen Schülern, essen deutsche Schüler nicht in der Kantine, sondern zu Hause. (nicht … sondern = non pas … mais) La conjonction la plus utilisée pour exprimer une c’est sans doute « mais » : opposition, aber L’avantage de ce connecteur logique, c’est qu’il ne change rien à la construction de la phrase : elle est introduite par « aber » puis suit le sujet et ensuite le verbe. Er wartet auf einen Brief, aber sie schreibt nicht. (Il attend une lettre mais elle n’écrit pas.) Er fährt ans Meer, aber er kann nicht schwimmen. (Il va à la mer mais il ne sait pas nager.) Attention : N’oublie pas la virgule devant « aber » pour séparer les deux propositions ! A présent, tu connais pratiquement tous les connecteurs logiques qui t’aideront à bien t’exprimer, c'est-à-dire à structurer ton discours ou ton texte de façon à ce qu’ils soient compréhensibles et clairs pour les autres. Il ne reste qu’un seul cas de figure : le but ou la finalité. Si dans le drame de Goethe, Faust pactise avec le diable, c’est afin qu’il l’aide. Son action a donc un but précis, une fin. Prenons un autre l’exemple, celle d’un coureur qui veut gagner une course. Deux genres de phrases permettent d’exprimer cette finalité en français comme en allemand : 1. une phrase infinitive avec « afin de » ou « pour + infinitif » : Il s’entraîne afin de gagner la course. Il s’entraîne pour gagner la course. En allemand, c’est aussi une infinitive et elle est introduite par „ “: um … zu Er trainiert, um das Rennen zu gewinnen. Une infinitive ne comporte pas de verbe conjugué parce qu’elle n’a pas de sujet. Mais on comprend bien que c’est la même personne (le sujet de la principale) qui s’entraîne et qui veut gagner la course. En allemand, l’infinitif se trouve à la fin de la proposition et il est précédé du « zu ». S’il s’agit d’un verbe à particule séparable, le « zu » est inséré entre la particule et le verbe : Er kommt, um mich einzuladen. (Il vient pour m’inviter.) Attention : Ne confonds surtout pas la préposition « pour » qui est suivie d’un nom ( = für + [nom + accusatif]) avec le connecteur « pour », synonyme de « afin de » et qui est forcément suivi d’un verbe à l’infinitif (um … zu + infinitif) ! Passons à l’autre genre de phrases exprimant un but : 2. une subordonnée avec « pour que ». Il s’entraîne pour qu’il gagne. En allemand, on retrouve exactement le même principe, c'est-à-dire une subordonnée introduite par „ “: damit Er trainiert, damit er das Rennen gewinnt. Une subordonnée comporte un sujet et un verbe conjugué qui, en allemand, se trouve à la fin de la subordonnée. L’avantage de cette construction par rapport à l’infinitive, c’est qu’elle peut comporter deux sujets différents : Ich rufe dich an, damit du kommst. (Je t’appelle pour que tu viennes.) les célébrités : berühmte Deutsche En parlant de Goethe et de son drame « Faust » : Combien d’Allemands célèbres connais-tu déjà ? Et de combien de produits allemands ou d’inventions faites par des Allemands te sers-tu sans le savoir ? Les noms qui suivront ne sont qu’un petit échantillon et la liste ne peut pas être exhaustive par manque de place. Commençons par un des personnages le plus célèbre actuellement : Michael Schumacher, le pilote de Formule-1. Et s’il te plaît : ne copie pas les journalistes qui prononcent son prénom « à l’anglaise » ! Il ne s’appelle pas Mikael, mais Michael, et le « ich » dans sans nom se prononce exactement comme le pronom personnel. N’oublions pas Claudia Schiffer, le Top-modèle née à Hambourg qui est devenue l’égérie d’une marque française de voitures. Si on sait généralement que ces deux personnages sont d’origine allemande, qui savait que deux des grands metteurs en scène à Hollywood sont aussi des Allemands : Wolfgang Petersen (Air Force One avec Harrison Ford, Troubles avec Greta Scacchi et Tom Berenger, La Tempête avec George Clooney, Outbreak avec Dustin Hoffman) et Roland Emmerich (Independance Day, Deep Impact, Armageddon, Le Patriot avec Mel Gibson et enfin « Godzilla »). Ils ont suivi l’exemple de l’Autrichien Fritz Lang qui a tourné des films qui, aujourd’hui, sont des références cinématographiques : Métropolis (1927) et « M le maudit » (1931). Lorsque l’on parle de cinéma, il ne faut surtout pas oublié Marlene une vraie star, plus encore, un mythe. Actrice (L’Ange bleu, Désir, El Morocco, L’Impératrice Rouge, …) et chanteuse, elle a accompagné les troupes américaines qui combattaient l’Allemagne Nazie. Elle a reçu la Légion d’Honneur et une place à Paris, ville où elle est morte en 1992 à l’âge de 91 ans, porte son nom. Dietrich, Mais c’est surtout dans le domaine scientifique que les Allemands ont brillé, dont voici quelques exemples : Alfred Wegener (la dérive des continents) Konrad Röntgen (les rayons X) Heinrich Hertz (les ondes électromagnétiques) Robert Koch (Bazille de la tuberculose) Max Planck (la physique quantique) Albert Einstein (la théorie de la relativité) Sigmund Freud (la psychanalyse) Graf Zeppelin (le dirigeable) Johannes Gutenberg (l’imprimerie) Otto Lilienthal (l’avion) Ferdinand Braun (le « grand-père du portable ») Georg Simon Ohm (mesure de la quantité d’électricité) Otto Hahn (l’isomérie nucléaire) Peut-être rêves-tu de conduire un jour une Porsche ? Ce qui est aujourd’hui connue comme une marque de voitures est en fait le nom d’un ingénieur qui d’ailleurs a inventé la fameuse « Coccinelle » de Volkswagen : Ferdinand Porsche. Et oui, la coccinelle est en fait une Porsche ! Et quand on a une voiture diesel, il faudrait avoir une petite pensé pour un autre ingénieur allemand, d’ailleurs né à Paris : Rudolf Diesel qui conçut et réalisa le moteur qui porte toujours son nom. Et « Mercedes » ? C’est le nom de la fille d’un homme très riche et passionné des voitures de l’entreprise Daimler au point d’en achter 36 à la fois, Emil Jellinek. Et cette entreprise était à l’époque justement dirigée par Gottlieb Daimler qui expérimenta dès 1885 le premier moteur léger à essence et à haute régime. Son partenaire à l’époque était l’ingénieur Wilhelm Maybach et c’est pourquoi le modèle de Daimler-Chrysler avec le moteur le plus puissant du monde (550 ch) s’appelle … « La Maybach », sortie en Juin 2002. Souvent, derrière le nom d’un produit, se cache une personne. Comme pour la marque « adidas » : c’est Adolf Dassler, sportif passionné, qui fabriqua sa première chaussure de sport en 1920 et qui voulait que chaque sportif ait la chaussure parfaitement adapté à sa discipline sportive. Et « Haribo » ? C’est l’abréviation du nom du créateur de la marque, Hans Riegel, et de sa ville Bonn. Et les jeans « Levi’s » ont été inventé par Loeb Strauss, né en 1829 dans la petite ville Buttenheim en Bavière et qui a émigré aux Etats-Unis en 1848. Il y a aussi la marque « Melitta « , appelée ainsi d’après le prénom de la femme qui inventa le premier filtre à café : Melitta Bentz. D’autres produits et marques d’origine allemande sont Nivea Nivea (du latin « nivis » qui veut dire « neige »), d’abord une crème inventée en 1911 par Oskar Troplowitz le stick Labello, comme la marque Nivea, c’est la firme Beiersdorf qui développa ce produit (en 1909 !) Playmobil (les jouets) Uhu (les colles) Hansaplast Hansaplast (les pansements) Bahlsen (les petits gâteaux) Birkenstock (les sandales) l’Aspirine les Stabilos, Pelikan, Mont Blanc Werther (les bonbons) Miele, AEG, Bosch, Siemens, Metabo, Kärcher Ravensburger (les jeux) Schwarzkopf (les shampooings) Nutella (la marque, non pas le contenu qui est une invention italienne) et enfin, le nounours mondialement connu : le « Teddybär » de la société Steiff qui l’a appelé ainsi en 1903 pour faire honneur à Theodore (Ted) Roosevelt Si tu regardes bien, tu trouveras certainement d’autres produits en faisant les courses. Mais ne négligeons pas la culture ! D’abord la littérature. Les deux auteurs les plus célèbres sont Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) et Friedrich von Schiller (1759 -1805) qui étaient amis. Aujourd’hui, ils sont considérés comme les grands classiques de la littérature allemande mais à leurs débuts ils étaient de jeunes hommes révoltés. Goethe n’a d’ailleurs pas seulement écrit des drames, des poèmes et des romans (« Les souffrances du jeune Werther » par exemple qui à l’époque a déclenché une vague de suicides) mais il a découvert un minerais, le Goethit et un os de la mâchoire jusque là inconnu. Il a aussi développé une théorie des couleurs. D’autres noms (pour n’en citer que quelques-uns) à retenir sont : Heinrich Heine (1797 – 1856) Thomas Mann (1875 – 1955) Berthold Brecht (1898 – 1956) Heinrich Böll (1917 – 1985) Günter Grass (né en 1927, Prix Nobel en 1999) Parmi les auteurs contemporains, Patrick Süskind (Le Parfum) et Bernhard Schlink (Le Liseur) ont eu beaucoup de succès en France. Beaucoup de grands philosophes étaient des Allemands : Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 – 1716) Immanuel Kant (1724 – 1804) Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770 – 1831) Friedrich Nietzsche (1844 – 1900) Martin Heidegger Heidegger (1889 - 1976) Et la musique ! Bach, Händel, Beethoven, Schubert, Schumann, Liszt, Brahms, Jacques Offenbach (Et oui : le maître de l’opérette au nom si français est né en Allemagne !) Mahler, Strauss, Wagner et Orff ne sont que les plus connus. Et pour terminer : la peinture. Malheureusement, tu ne trouveras ici que les noms des peintres et non pas leurs tableaux. Mais si tu t’intéresses à l’art, tu pourras aller sur Internet où tu les découvriras (par exemple le site www.abcgallery.com). D’abord Albrecht Albrecht Dürer (1471 – 1528), peut-être le peintre allemand le plus connu. Il a fait beaucoup de gravures et c’est lui surtout qui a peint le premier autoportrait en 1500. Car à l’époque, seuls les rois ou d’autres personnages très importants avaient droit à leur portrait. Alors un peintre … ! Cet autoportrait confirme l’importance grandissante que l’on accordait à l’individu. Lucas Lucas Cranach (1472 – 1553) Matthias Grünewald (1475 – 1528). Si tu as l’occasion d’aller en Alsace, tu pourrais admirer l’autel de Isenheim, un vrai chefd’œuvre. Hans Holbein, le Jeune, (1497 – 1543), peintre de la Renaissance qui utilisait la technique de l’anamorphose (une tête de mort sur le tableau « Les ambassadeurs » qui n’est visible que sous un certain angle). le romantique Caspar Caspar David Friedrich (1774 – 1840), connu surtout pour son tableau « Les falaises de craie de Rügen » Carl Spitzweg (« Der arme Poet »), 1808 - 1855 N’oublions pas es peintres expressionnistes comme : Franz Marc (1880 – 1916) Emil Nolde (1867 – 1956) August Macke (1887 – 1914) et enfin, le peintre surréaliste Max Ernst (1891 – 1976). J’espère que cette longue énumération de noms célèbres ne t’a pas trop ennuyé et que - tout au contraire – tu auras envie de savoir plus sur eux. Viel Spaß bei deiner Suche !