L`échophytoAlsace - Chambre d`agriculture d`Alsace

Transcription

L`échophytoAlsace - Chambre d`agriculture d`Alsace
L’échophytoAlsace
n° 9 - avril 2016
DEPHYgrandescultures
En route vers une agriculture économe et performante
Les Fermes DEPHY relèvent le défi
La Chambre d’agriculture d’Alsace avec la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt
(DRAAF) a organisé un colloque DEPHY «Grandes
Cultures» dont le thème était « En marche vers une
agriculture économe et performante ». Cent cinquante personnes étaient réunies le 23 février dernier à Sainte Croix en Plaine, des agriculteurs, des
conseillers, des partenaires et des étudiants. Ce
public, nombreux et très varié, a permis d’enrichir
les débats. Le premier objectif était de restituer
les résultats des travaux des groupes de Fermes
DEPHY alsaciens.
DEPHY signifie «Démontrer, Expérimenter, Produire des références sur le systèmes économes
en phytosanitaires».
DEPHY, un dispositif avec un volet
«Expé» et un volet «Ferme»
Le groupe du Haut-Rhin : systèmes basés sur
la monoculture du maïs (80 % de la surface du
groupe) et avec des IFT faibles (2,1 soit 68 % de
la référence régionale). La réglementation de lutte
contre la chrysomèle avec l’obligation de larvicide
et de rotation (blé avec des traitements fongicides)
a conduit à une augmentation de l’usage des produits phytosanitaires avec un pic en 2013, année
climatiquement très perturbée. L’IFT total moyen
du groupe est alors de 2,78 restant néanmoins
10% en dessous de la référence régionale. Avec la
fin de la lutte obligatoire chrysomèle, l’IFT baisse
(2,43) mais reste supérieur à celui de l’entrée dans
le réseau car la nouvelle PAC exige la présence de
trois cultures sur les exploitations. De nombreux
leviers sont actionnés et les techniques sont mises
en œuvre pour réduire l’usage des produits phytosanitaires par les fermes du groupe
DEPHY Expé regroupe 41 projets de recherches
sur 200 sites qui expérimentent 400 systèmes
de cultures couvrant les principales productions
végétales. Ce réseau teste une forte réduction de
l’usage des produits phytosanitaires.
•DEPHY Ferme se compose de 185 groupes, soit
1900 fermes engagées dans une démarche volontaire de réduction des produits phytosanitaires et
qui échangent en réseau. Ces groupes concernent
toutes les productions agricoles et sont animés
par un ingénieur réseau.
Trois groupes sont à l’œuvre en Alsace. Un
groupe viticole et deux groupes en grandes
cultures dont les résultats ont été largement
commentés et présentés lors du colloque.
Evolution des IFT (Indices de fréquences 
de traitement) des deux groupes DEPHY grandes
cultures.
Le groupe du Bas-Rhin: le système de culture
principal est la rotation à base de maïs, betteraves
à sucre et de blé. L’IFT moyen au démarrage était
de 3,8, soit 128 % de la référence régionale.
Contrairement au groupe haut-rhinois, la lutte
contre la chrysomèle et la nouvelle PAC a très peu
fait évoluer les systèmes de culture. Les actions
mises en place par les agriculteurs ont permis
une baisse de 28 % de l’Indice de fréquence de
traitement (IFT). La baisse s’explique principalement par la réduction de l’usage des insecticides
sur maïs. Par exemple en 2015, 2 exploitants
IFT : Indice de Fréquence de traitement Somme des doses appliquées/doses 
homologuées
IFT régional : IFT de référence issu des
enquêtes des pratiques cultuales réalisées
par les services statistiques du Ministère
de l’Agriculture.
Sommaire
En route vers une agriculture économe et performante
Les Fermes DEPHY relèvent le défi
pages 1-2
Christian SCHOTT - Agriculteur à Schirrhein (67), référent
élu Ecophyto à la Chambre d’agriculture d’Alsace
Marc BENOIT – INRA
Frank LULLIER - Agriculteur dans le Jura
page 2
Trajectoire des fermes DEPHY - Armand HEITZ
De la monoculture à la rotation
page 3
Les évolutions du dispositif FERME DEPHY en 2016
page 4
seulement ont utilisé des larvicides sur maïs et la
moitié des exploitants ont remplacé l’insecticide
par les trichogrammes ou ont fait une impasse
des traitements.
Cette baisse des IFT s’explique aussi par une utilisation moindre des raccourcisseurs en blé liée à
un choix variétal. L’usage des produits phytosanitaires de la betterave n’a pas ou peu évolué pendant cette période.
Cette journée forte intéressante a permis de diffuser les acquis des réseaux DEPHY de la région
complété par des témoignages d’agriculteurs
impliqués dans les groupes alsaciens mais aussi
dans la plaine du Jura.
L’après-midi fut consacré à la présentation des
résultats de plusieurs essais comparant différents
systèmes de cultures à la monoculture de maïs en
mesurant leurs impacts sur différents critères, notam-
Christian SCHOTT - Agriculteur à Schirrhein (67),
référent élu Ecophyto à la Chambre d’agriculture d’Alsace
Pour commencer, j’aimerai exprimer ma déception du peu de reconnaissance des efforts engagés par les agriculteurs de la part du Ministère
en charge de l’agriculture. Les objectifs fixés au
niveau national sont trop ambitieux et déconnectés de la réalité de terrain.
Néanmoins, le message que je souhaite donner à
l’ensemble des agriculteurs présents est de ne pas
se décourager, d’être patient et de continuer à progresser. Le mouvement initié doit se poursuivre et
Marc BENOIT – INRA
Tout d’abord un grand bravo à DEPHY de tenir
un dialogue nécessaire et vivifiant entre agriculteurs et agronomes.
Ce dialogue alimente les réflexions entre les
points de vue d’un agriculteur très compétent
sur son territoire à l’échelle de son exploitation
et celle d’un agronome qui vise à rendre générique les arguments.
Il est important de partager nos acquis avec
les autres membres de notre société (filières,
consommateurs, citoyens…) qui sont concernés
par les références co-construites entre agriculteurs et agronomes. Les enjeux changent, de
nouveaux apparaissent (santé, qualité de l’air).
Les conditions économiques évoluent également avec la mondialisation de l’agriculture et
ses aléas. Tenir une réduction de l’usage des
produits phytosanitaires est un pari difficile.
Pour le réussir, nous devons travailler à l’accrois-
pas seulement au sein du réseau DEPHY. Tous les
agriculteurs doivent chercher à réduire l’utilisation
des produits phytosanitaires. La réduction et la
manière d’y parvenir seront différentes en fonction
des cultures et des exploitations de chacun.
La monoculture de maïs, souvent pointée du doigt de
façon générale, nécessite peu de traitements phytosanitaires. Il ne faut pas de position dogmatique. Je
m’explique : sur mon exploitation, je pratique à la fois
de la monoculture sur sol sableux et sous pivot d’irri-
Pour en savoir plus…
Vous trouverez toutes les présentations sur
http://www.alsace.chambagri.fr
Il a dit
gation, mais aussi
une rotation avec
plusieurs cultures
sur les sols argileux.
L’expérimentation et le travail
des agronomes doivent être poursuivis afin de
nous donner des outils pour continuer d’améliorer nos systèmes de production.
Il a dit
sement de l’autonomie des systèmes de culture
qui sont mis en place.
La maitrise des évolutions des pratiques agricoles est centrale dans Ecophyto. Il faut être
particulièrement attentif à l’équation : « diminution des doses = diminution des impacts »
et vérifier qu’elle soit valide. Il est difficile de
transférer les bonnes pratiques aux agriculteurs
car elles dépendent des types de sol, des systèmes de culture… Une connaissance fine des
typologies d’exploitation peut être un bon outil.
Nos références agronomiques et économiques
doivent être calées sur des territoires qui ont du
sens agronomiquement et non sur des découpages administratifs. Enfin, l’évolution des systèmes peut varier de façon considérable avec
les prix, il est donc important de se rapprocher
des économistes des filières. La réflexion doit être élargie en prenant en compte
Frank LULLIER - Agriculteur dans le Jura
Je me suis installé en GAEC avec mon frère
sur une exploitation de 360 ha dont 201 ha de
cultures avec un élevage de 120 mères charolaises avec leur suite. Les terres sont réparties
sur deux sites à cheval sur les départements du
Jura et de Saône et Loire.
Notre objectif est de tirer un revenu satisfaisant
en utilisant un minimum d’intrants. Nous avons
la volonté de préserver au maximum la vie des
sols pour cela, il est peu travaillé. De préférence,
j’utilise les techniques de semis direct dès que
possible ou la herse rotative derrière le passage
d’un ameublisseur du sol.
La rotation « type » de l’exploitation est de 6 ans
maïs – maïs – soja – blé – colza-blé. Je n’utilise
ment la qualité de l’eau. Ces essais ont été réalisés en
Alsace, en Rhône Alpes et dans la région toulousaine.
le coût des biens
communs : santé
humaine et santé
des écosystèmes. Il
ne faut pas perdre
de vue que la progression de la précision des analyses
(air, eau, corps humain) est très rapide, donc les impacts mesurés des
molécules chimiques vont progresser rapidement. Il
faut garder des matières (eau, sols, végétaux) pour
pouvoir les analyser plus tard et comparer les améliorations des méthodes des chimistes.
Pour finir, je propose de développer nos réflexions d’agronomes avec les régions et les
pays voisins. En somme qu’Ecophyto de la
région Grand Est devienne le « Quai d’Orsay »
agronomique pour Ecophyto France.
Témoignage
pas d’insecticide en végétation, pour la pyrale
du maïs je pose les trichogrammes, et très peu
d’anti-limaces. Je réduis les fongicides en choisissant des variétés de blé peu sensibles aux
maladies et à la verse. Elles sont semées en
mélange pour « répartir » le risque.
Quelques repères
IFT total : 2,03, soit 42 % de la référence
régionale.
IFT herbicide : 1,59
IFT fongicide : 0,44
Je suis assez exigeant en termes
de désherbage
car je ne veux pas
que mes parcelles
se salissent. Pour
diminuer l’utilisation des herbicides, je couvre
les sols au maximum par l’implantation de
cultures associées et de couverts.
Je vais modifier mon assolement en remplaçant le colza par des légumineuses fourragères
comme la luzerne et le trèfle que je pourrai valoriser au sein de mon élevage.
Trajectoire des fermes DEPHY - Armand HEITZ
Témoignage
De la monoculture à la rotation
Installé à Petit-Landau sur les bords du Rhin,
Armand Heitz est membre du réseau DEPHY
Grandes Cultures. Il a fait part de son expérience en matière de réduction des phytos lors
du colloque : les leviers actionnés et les limites
rencontrées.
Un système de culture qui évolue
Je me suis installé en 1993 sur un GFA en fin de
parcours, avant de créer la SCEA Saint-Martin et
de reprendre l’exploitation familiale. Le système
de culture fonctionnait avec 80% de maïs et 20%
de blé, et une irrigation partielle à l’aide de 2
enrouleurs.
Le 2e remembrement de 1991 a permis le regroupement des terres, l’électrification de l’irrigation
et son développement. Le passage à la monoculture de maïs s’effectue naturellement vers le
milieu des années 90 ; le blé est remplacé par du
gel et l’extension de l’irrigation se poursuit.
La réglementation chrysomèle met un coup
d’arrêt à ce fonctionnement en 2011, en instaurant une rotation obligatoire sur toutes les
parcelles et l’obligation d’un larvicide au semis.
Comme je veux éviter l’usage pour les insecticides, j’introduis du blé et du soja dans mon
système de culture pour m’affranchir du traitement au semis.
Les CIPAN sont réintroduites avec le blé, mais
en réalité je les testais déjà avant l’instauration de la première Directive Nitrates. J’étais
déjà sensibilisé aux fuites de nitrates, je veillais
à préserver la structure du sol par un couvert
et à entretenir le taux de matière organique.
J’utilisais préférentiellement des plantes nonprésentes dans mon système de culture initial :
des plantes gélives ou restructurantes comme
le radis ou le tournesol.
En 2015, la nouvelle PAC change peu mon système de culture : 3 maïs – 1 blé ou un soja ; le
soja augmentera dans l’assolement pour arriver
aux 5% de la 3e culture.
L’engagement dans DEPHY
Réduire l’utilisation des produits phytosanitaires
est chez moi une disposition naturelle : un raisonnement économique me porte vers le choix
des produits et leur dose, et je suis sensibilisé
au devenir des matières actives dans le sol.
Mon entrée dans le réseau DEPHY constitue
un challenge à relever, pour limiter l’impact des
pesticides. Mais réduire les phytos n’est pas
simple : cela suppose d’activer un arsenal de
leviers, avec leurs atouts et leurs limites.
Les leviers actionnés : atouts et freins
Le binage.
Je bine le maïs autour du stade 7-9 feuilles.
La technique se pratique assez facilement sur
sol plat, et permet d’associer l’enfouissement
de l’urée à la réduction des désherbants. Si la
météo est défavorable à un moment où le maïs
pousse très vite, un rattrapage est néanmoins
nécessaire. Le temps de travail est augmenté,
et la technique demande un sol sec et sans pluie
ultérieurement.
Je ne bine pas le soja pour ne pas remonter
de cailloux qui pourraient gêner la récolte des
gousses.
Le choix des désherbants
Le passage d’un système de traitement des adventices en prélevée + postlevée, à un système
de traitement en post-précoce avec rattrapage,
m’a permis de fractionner les doses. En observant finement les adventices, je choisis le produit
le plus apte à les éliminer, quitte à ne traiter que
les taches si nécessaire. J’utilise régulièrement un
mouillant.
En fait, substituer de la « post-levée » à de la «
pré-levée » fait suite à plusieurs échecs : échec
de l’action des produits racinaires en printemps
trop sec, phytotoxicité en printemps trop humide. Mais la technique suppose d’adapter ses
habitudes de travail pour réunir les conditions
propices de température et d’humidité : je traite
très tôt le matin, et j’emporte toujours mon
hygromètre.
Pour l’avenir, j’entrevois plusieurs limites au
système : le nombre de matières actives diminue sur le marché et je ne vois pas arriver de
nouvelles matières actives, les nouvelles formulations laissent moins de latitude pour réduire
les doses, et la flore se diversifie indépendamment du système de culture. Je ne pense pas
pouvoir aller beaucoup plus loin en termes de
réduction d’IFT herbicide.
de l’environnement auprès des
enfants, du corps
enseignant
et
des parents.
Le temps de pose reste un frein, d’autant que
la généralisation du broyage des cannes semble
limiter l’impact du ravageur. Je me pose la question de l’opportunité du traitement, fut-il biologique : l’impasse est déjà réalisée sur plus de
80 ha de maïs.
La houe rotative ?
Cet investissement me permettrait éventuellement de supprimer totalement le désherbage du blé, d’effectuer du rattrapage mécanique sur le soja, de désherber à l’aveugle
le maïs entre son semis et sa levée. Pour le
moment, la rentabilité de l’investissement et
les lourdeurs administratives pour bénéficier
d’une subvention me freinent dans cette acquisition.
Valoriser la rotation
La réglementation m’impose une diversification des cultures, j’essaie d’en tirer tous les
avantages. Une culture d’hiver après plusieurs
cultures de printemps me permet de casser le
cycle des adventices de printemps, et de gérer
les vivaces sur chaumes de blé. Inversement,
je ne désherbe quasiment jamais les parcelles
de blé, ou seulement les bordures. La rotation
est également le meilleur moyen pour contrer
la chrysomèle qui reste bien présente dans le
secteur.
Des « trichogrammes pédagogiques »
J’utilise des trichogrammes
depuis 2009 sur une dizaine
d’hectares, et de manière
pédagogique depuis 2010
: des enfants de l’école
primaire, avec instituteurs
et parents accompagnateurs, viennent poser les
trichogrammes sur une
de mes parcelles de maïs.
L’échange me permet de
transmettre l’image d’une
agriculture respectueuse
Rendements
2013-2015
Maïs grain : 136 q
Blé d’hiver : 84 q
Soja : 41 q
Les évolutions du dispositif FERME DEPHY en 2016 :
Réengagement et nouveaux groupes pour
attendre 3 000 exploitations dans le réseau
Après plusieurs années de fonctionnement,
la seconde version du plan Ecophyto conforte
le réseau DEPHY. L’heure est donc au bilan des
actions menées par les groupes afin de proposer un projet de réengagement des agriculteurs
mais aussi des ingénieurs réseau et des structures porteuses.
façon ambitieuse et pragmatique, le
travail engagé par les groupes, d’ancrer
les mutations en cours, d’initier de nouvelles évolutions, ... afin de réduire la dépendance des agriculteurs aux produits
phytosanitaires tout en préservant, voire
en améliorant, leur bilan économique.
L’objectif est bien de poursuivre, de
Le réseau va être élargi à 3 000 exploitations
avec un appel à candidature pour intégrer de
nouveaux groupes. Les
nouvelles orientations du
réseau DEPHY porte notamment sur :
- une articulation avec les
exploitations des établissements d’enseignement agricole qui sont
désormais toutes intégrées dans le réseau,
- une poursuite des
échanges entre les différents type d’agriculture
notamment l’agriculture
biologique,
- un développement du
Les Phytos’News…
22 avril au 1er mai :
Semaine des alternatives aux pesticides : retrouvez le programme sur mission-eau-alsace.org
26 avril à 18 h 30 à Kintzheim (67) :
dispositif afin de couvrir l’ensemble du territoire et des types de production.
Les candidatures sont attendues sur les thèmes
ou démarches suivants :
- la mise en œuvre et le suivi de leviers alternatifs (tout particulièrement le biocontrôle, mais
aussi les variétés résistantes, la diversification, la rotation, l’association d’espèces, les
OAD, le machinisme)
- les approches territoriales ou collectives de la réduction des produits phytosanitaires
- les projets associant agriculteurs et aval des
filières afin de partager les objectifs, favoriser
le rayonnement du dispositif, progresser à la fois sur les pratiques agronomiques et sur la construction des cahiers des charges.
- les projets favorisant les liens et les synergies avec la recherche et les réseaux existants
En complément des projets individuels qui
fixent des objectifs à chacun, il est demandé
aux groupes de construire un projet collectif sur la période 2016 - 2020 qui donne corps au collectif et qui permette de dépasser une
simple juxtaposition de projets individuels.
Les groupes seront sélectionnés en COPIL DEPHY avant l’été pour un démarrage de l’animation en septembre 2016.
Pour en savoir plus…
...sur le nouveau plan Ecophyto :
http://agriculture.gouv.fr/plan-ecophytoreduire-le-recours-aux-produits-phytosanitaires
Table ronde organisée par la MSA du Centre-Alsace sur le thème «Produits phytosanitaires :
agriculture, santé, évolutions»
1 et 2 juin :
Salon Agriculture de Demain sur la ferme du Lycée agricole de Rouffach.
Le rapport ASPA 2014 sur la campagne de mesures des produits phytosanitaires dans l’air est disponible sur le site : http://www.atmo-alsace.net/
medias/produits/Evaluation_des_produits1.pdf
Vos contacts Ecophyto en Alsace
Chambre d’agriculture d’Alsace
DRAAF Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Alfred KLINGHAMMER
11, rue Jean Mermoz
68127 Sainte Croix en Plaine
03 89 20 97 51
[email protected]
Odile ROCHIGNEUX
Site de Strasbourg
14, rue du Maréchal Juin
67070 Strasbourg cedex
03 69 32 51 71
[email protected]
Osez la bio
Pour toute question, un conseiller du
pôle conversion bio Alsace (OPABA,
CARA) vous répond :
[email protected]
ou au 03 89 24 45 35
Mentions légales
Directeur de la publication :
Alfred Klinghammer
Rédacteurs : Florian BAILLY-MAITRE,
Alfred KLINGHAMMER, Odile ROCHIGNEUX,
Jean-François STREHLER.
Crédit photo : CARA.
Conception : SANEP - COCCY / Tél. 03 89 20 98 50