PROGRAMMATIONS DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM

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PROGRAMMATIONS DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM
PROGRAMMATION DES ARCHIVES FRANCAISES DU FILM
Mai 2007
Festival cinematografico internazionale Schermi d'Amore à Verone en Italie, projette dans sa
11ème édition du 26 avril au 6 mai 2007
http://www.schermidamore.it/index.htm
Quelque part, quelqu’un, de Yannick Bellon, 1972, France, 96 mn,
avec Loleh Bellon, Roland Dubillard, Hugues Quester, Hélène
Dieudonné & Claude Lévi-Strauss.
Paris, 1972 : ville inhumaine où les destins se croisent, sans toujours
se reconnaître. Raphaëlle est architecte, mais a perdu l'enthousiasme
de sa jeunesse. Elle cherche, en vain, à sortir de sa déchéance
Vincent, courtier le jour et écrivain la nuit, qui se détruit par l'alcool. Il y
a aussi un couple d'amoureux, qui se séparent, et un vieux couple,
chassé du quartier où ils habitent.
Colette, documentaire de Yannick Bellon, 1952, France, 30 mn.
Dans son appartement du Palais-Royal, l'écrivain Colette
s'entretient avec son mari Maurice Goudeket, qui lui fait part
de son désir de tourner un film sur elle. Clouée dans son « litradeau » en raison d'une arthrite de la hanche, elle se fait
prier malgré l'intérêt qu'elle porte à sa propre biographie. Elle
passe en revue les diverses maisons qu'elle a habitées
depuis son enfance. Les photographies des personnages qui
ont compté dans sa vie défilent, Willy, sa mère Sido, Christine
Kert, le pantomime Georges Wague. Jean Cocteau, son
voisin et ami, lui rend visite.
Goémons, documentaire de Yannick Bellon, 1948, France, 24 mn.
Les goémoniers de l'île de Béniguet mènent une vie rude.
Durant les mois d'hiver, ils récupèrent le goémon échoué pour
la fabrication des pains de soude. Les tempêtes du mois d'avril
ramènent du fond le goémon, qui servira d'engrais et de
combustible. Au mois de mai, à marée basse, les goémoniers
arrachent des rochers le goémon noir destiné à la cuisine. Les
beaux jours attirent sur l'île des gens du continent qui
ramassent des galets et du varech.
PaceWaldenstein Gallery de New York projette à l’occasion de l’exposition « Picasso, Braque
and Early Films in Cubism » jusqu’au 23 juin 2007
La Statue d’épouvante, réalisateur inconnu, 1913, France, production Eclipse, 32 mn.
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Floria, la fille du sculpteur Paoli, fréquente secrètement Robert Montenay, dont elle est follement
éprise. Aussi, la lettre de rupture qu'elle reçoit la plonge dans le plus grand désarroi. Son père, qui ne
soupçonne pas sa peine, la prend comme modèle pour son œuvre intitulée « Mélancolie ». Rongée
par le chagrin, elle meurt quelques mois plus tard, et Paoli découvre dans sa main la lettre qui a causé
sa perte. Peu après, Robert visite l'atelier du sculpteur avec sa nouvelle fiancée. Fasciné par la statue
de Floria, il l'achète à Paoli, qui se propose de la lui livrer. En réalité, le vieil homme l'a reconnu et
prépare sa vengeance. La veille de son mariage, Robert dévoile la statue devant ses invités et
découvre le cadavre de Floria. Rejeté par sa fiancée, il s'enfuit, couvert de honte.
Projection dans le cadre d’une carte blanche aux AFF à la 2ème édition de la « Semaine de
cinéma », co-organisée par « Autour du 1er mai », « Peuple et Culture » et le cinéma Le Palace
de Tulle du 27 avril au 5 mai 2007
http://autourdu1ermai.fr/
A nous jeunes, documentaire de Paul de Roubaix, 1943, France, 13 mn.
Les années de guerre ayant aussi saigné le monde paysan, le service civique rural fait appel aux
adolescents citadins pour mener à bien les travaux agricoles et éveiller en eux le sens de la
communauté nationale. Ces ouvriers, apprentis ou étudiants se familiarisent avec le maniement des
machines agricoles et découvrent la rudesse du travail de la terre. Ils apprennent à se contenter d'une
nourriture frugale. Pendant la moisson, ils s'initient à la technique de chargement d'une charrette de
gerbes. De retour à la ferme, ils participent à la mise en gerbier et au battage, mais il leur faut aussi
s'occuper des bêtes. En Champagne, en Bourgogne et dans le Bordelais, le service civique rural
fournit aussi des équipes de jeunes pour la vendange et la vinification. Ils sont envoyés dans les
plaines de Brie, à l'automne, pour la récolte des pommes de terre. D'autres, enfin, font la campagne
des betteraves, en hiver, dans le Nord. Un rapprochement entre les citadins et les paysans est ainsi
né de cette expérience.
Comment voyage une lettre, documentaire d’Albert Mourlan, 1931, France, 24 mn.
Une lettre adressée à Monsieur Dubois, à Saint-Véran, dans les Hautes-Alpes, sert de point de départ
pour suivre l'itinéraire d'une lettre à travers la France. Quelques exemples soulignent l'importance
d'une adresse bien rédigée, qui permet au courrier d'arriver rapidement à son destinataire.
Les Postillons du Limousin, documentaire de Jacques Berr, 1941, France, 13 mn.
En 1941, pour pallier la fermeture de gares dans certains villages, les jeunes ont créé les Postillons du
Limousin. Afin de soutenir cette initiative, l'Etat a mis à la disposition de leur organisation des chevaux
et un centre de formation aux métiers de palefrenier, conducteur ou éleveur. Les postillons assurent
ainsi un service de messagerie régulier entre les villages, qui désormais ne sont plus menacés
d'isolement. Devant l'essor de leur activité, une ferme abandonnée leur est offerte. Certains postillons
se mettent au service des fermiers sans moyen de transport, tandis que d'autres collectent, avec la
Croix-Rouge, des livres destinés aux prisonniers.
Prix et profits, docu-fiction d’Yves Allégret, 1932, France, 18 mn.
Après avoir récolté des pommes de terre avec sa famille, un paysan
calcule qu'il lui faut trois cents francs pour acheter des outils et des
vêtements pour ses enfants. Mais, après avoir marchandé, le
grossiste n'achète sa charrette pleine que deux cents francs, soit vingt
centimes le kilo. Le nécessaire pour cultiver lui coûtant cent quatrevingt-dix francs, le paysan doit faire le sacrifice des vêtements
destinés à ses enfants. Il est la première victime du système
marchand. Les profiteurs sont le grossiste, qui vend les pommes de
terre aux Halles de Paris trente centimes le kilo, le mandataire des
Halles qui les propose à cinquante centimes à l'épicier, et l'épicier lui-même qui double le prix à
l'étalage. Au bout du système, la deuxième victime est le consommateur prolétaire, qui achète le kilo
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de pommes de terre à un franc. Il ne reste plus qu'une solution aux paysans et prolétaires, victimes
exploitées et abusées, s'unir et supprimer les profiteurs.
Sème… paysan !, documentaire de Jean Piat et Edouard Rombeau, 1945, France, 11 mn.
Entre les deux guerres, le monde ouvrier et le monde paysan n'ont pas eu à supporter les mêmes
privations. En 1945, les villes françaises sont touchées par la pénurie. François Tanguy-Prigent,
ministre de l'Agriculture dans le gouvernement provisoire, incite les paysans à aider les ouvriers dans
le besoin.
Hommage à Yannick Bellon à la Cinémathèque de Suisse à Lausanne
www.cinematheque.ch
Jeudi 3 et vendredi 4 mai 2007 :
Quelque part, quelqu’un, de Yannick Bellon, 1972, France, 96 mn, avec Loleh Bellon, Roland
Dubillard, Hugues Quester, Hélène Dieudonné & Claude Lévi-Strauss.
Colette, documentaire de Yannick Bellon, 1952, France, 30 mn.
Goémons, documentaire de Yannick Bellon, 1948, France, 24 mn.
Columbia College, Northwestern University, Gene Siskel Film Center et Center for Film Studies
at University of Chicago rendent hommage au producteur et réalisateur Ebrahim Golestan
http://www.colum.edu/
Dimanche 6 mai :
Khaneh siah ast / La Maison est noire, documentaire de Forough Farrokhzad, 1963, Iran,
production : Studio Golestan, 21 mn.
Malgré la lèpre, la vie continue dans ce village-hôpital dans le nord-ouest de l'Iran où tous les patients
sont atteints par cette maladie.
Filmoteca Española projette dans son cycle « Cinéma et design » du 15 au 27 mai 2007
http://www.mcu.es/cine/MC/FE/CineDore/Programacion.html
L’Inhumaine, de Marcel L’Herbier, 1924, France, 134 mn, avec Georgette Leblanc, Jaque Catelain,
Marcelle Pradot & Philippe Hériat.
Dans sa demeure aux lignes futuristes, la cantatrice Claire Lescot
tient un salon à la clientèle internationale et ne vit que pour son
art. Frank Mahler, homme d'affaires américain, Kranine, le
théoricien d'un mouvement "humanitaire", et le maharadjah Djorah
de Nopur s'y côtoient dans une rivalité ouverte, dont Claire est
l'enjeu. Ingénieur passionné de mécanique, de science et de sport,
Einar Norsen est le plus fervent admirateur de celle qu'on
surnomme l'Inhumaine. Il arrive au volant d'un bolide et doit ronger
son frein, pendant que les prétendants rivalisent de propositions.
Einar menace de se tuer si elle persiste à le dédaigner. Il quitte la
réception furieux, se lance à vive allure sur la route et perd le
contrôle du véhicule, qui plonge dans le fleuve. Une jeune paysanne qui l'a croisé vient confirmer
l'issue fatale. Après hésitation, Claire maintient son récital au théâtre des Champs-Elysées. Kranine y
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attise le scandale mais le public, d'abord partagé, lui fait un triomphe. Elle vient de refuser un entretien
avec le prince Djorah quand un homme vient dans sa loge l'inviter à reconnaître le corps d'Einar. Dans
le laboratoire, une douleur humaine la submerge près du défunt. Celui-ci surgit alors derrière elle,
révélant ainsi la supercherie. Claire, que la féerie de la science attire, revient le lendemain, et Einar lui
fait entrevoir les possibilités de la transmission de l'image et du son. A la sortie du concert suivant, le
prince la menace et introduit un reptile dans sa voiture, dont il remplace le chauffeur. Il la laisse
mourante dans les bras d'Einar. La pleine activité de son laboratoire va assurer le sauvetage de
Claire, désormais pleine d'humanité.
Le Vertige, de Marcel L’Herbier, 1926, France, 130 mn, avec Emmy Lynn, Roger Karl, Jaque Catelain
& Andrews Engelmann.
A Petrograd, en 1917, le général Mikailoff entretient une brillante
société pour distraire sa jeune femme Natacha, qui l'a épousé
sous la contrainte. Les combats révolutionnaires sont tout
proches. Il a chargé d'une mission chez les insurgés le souslieutenant Dimitrief Dimitrievitch. Une photo de lui dans les
papiers de Natacha fait naître la jalousie. Le général abat
Dimitrief, rentré sans ordres ni rapport, sous les yeux de
Natacha, tenue à l'écart par son ordonnance Petroff. Réfugiés
sur la Côte d'Azur, elle fait la connaissance d'Henri de Cassel,
portrait vivant de Dimitrief. Rentré à Paris, tout dans son
appartement lui rappelle le défunt. Le vertige la saisit. Son père
la somme sous la menace de justifier ses absences. Un médaillon de Dimitrief fait comprendre à Henri
qu'elle l'aime toujours à travers lui. Le diplomate Charençon réunit les protagonistes au cours d'une
réception. Le général menace Henri d'un poignard. Natacha prévient la mère d'Henri du danger qui
plane sur lui. Il s'introduit dans la propriété provençale où le couple vit reclus. Alors qu'un duel va les
opposer, le général est terrassé par une embolie. Les amants sont libres.
Sylvie et le fantôme, de Claude Autant-Lara, 1946, France, 97 mn, avec Odette Joyeux, François
Périer, Julien Carette, Pierre Larquey, Louis Salou, Jean desailly, Jacques Tati & Gabrielle Fontan.
La romantique Sylvie rêve d’un amour éthéré avec le fantôme attitré du château paternel. Anxieux,
son père engage un faux fantôme en location, mais un jeune homme charmant et un voleur désinvolte
profitent de la situation. Sylvie essaie de débrouiller l’écheveau de ses sentiments tandis que le vrai
fantôme, tendre et désabusé, regagne une lointaine étoile.
Filmarchiv Austria de Vienne projette dans sa rétrospective Erich von Stroheim du 16 mai au
17 juin 2007
www.filmarchiv.at
L’Alibi, de Pierre Chenal, 1937, France, 83 mn, avec Erich von Stroheim, Louis Jouvet, Albert
Préjean, Maurice Baquet, Jany Holt & Roger Blin.
Un télépathe qui vient d’assassiner un homme, se crée un alibi avec l’aide d’une entraîneuse à qui il
offre beaucoup d’argent. Le chef de la police est persuadé que la jeune femme ment et pour la faire
avouer, il envoie un jeune inspecteur lui jouer la comédie de l’amour. L’inspecteur se laisse prendre au
jeu, la jeune femme lui pardonne et l’assassin se suicide.
La Foire aux chimères, de Pierre Chenal, 1946, France, 97 mn, avec Erich von Stroheim, Madeleine
Solgne, Margo Lion, Annette Poivre & Dora Doll.
Un graveur de réputation internationale arrive à fabriquer de faux billets pour l’amour d’une femme.
Celle-ci est une aveugle qui ne peut s’apercevoir de la laideur du graveur atrocement défiguré. Un
lanceur de couteaux dont elle était la partenaire dans les fêtes foraines l’aime en secret. Une
opération réussie révèle à la jeune femme le visage de l’homme qui la comblait…
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Minuit… quai de Bercy, de Christian Stengel, 1953, France, 93 mn, avec Erich von Stroheim,
Madeleine Robinson, Philippe Lemaire, Mary Marquet & Louis Seigner.
Une concierge peu farouche est assassinée. La police interroge les locataires. L’inspecteur Brenot est
assisté par la jolie Irène, nouvellement installée dans l’immeuble. En fait c’est Irène, qui avait travaillé
dans une maison close avec la concierge, qui a commis le meurtre.
Portrait d’un assassin, de Bernard-Roland, 1949, France, 89 mn, avec Erich von Stroheim, Maria
Montez, Arletty, Jules Berry, Pierre Brasseur, Marcel Dalio, Marcel Dieudonné & les Fratellini.
La belle Lucienne est un impresario redoutable, sorte de mante religieuse. L’acrobate Fabius est
poussé par elle à exécuter le looping de la mort. Un ancien amant de Lucienne met en garde Fabius
contre cette femme maléfique, lui-même est au bout de la déchéance. Fabius n’écoute rien et laisse
sa femme mourir à l’hôpital…
Tempête, de Bernard-Deschamps, 1939, France, 96 mn, avec Erich von Stroheim, Annie Ducaux,
Arletty, Marcel Dalio, Henri Guisol, Julien Carette, André Luguet & Jean Debucourt.
Un escroc international est surveillé par la police. La femme du chef de la police est soupçonnée par
son mari de rencontrer le bandit en cachette. Son secret ? Elle est la fille de cet homme qui voulant
récupérer des photos qui pourraient la compromettre, est abattu par le maître-chanteur.
Ultimatum, de Robert Siodmak et Robert Wiene, 1938, France, 78 mn, avec Erich von Stroheim, Dita
Parlo, Michèle Alfa, Abel Jacquin & Aimos.
En 1914, durant les jours qui suivent l’assassinat de Sarajevo, alors que la menace de la guerre plane
sur l’Europe, un officier autrichien essaie vainement de sauver son ami, officier serbe en mission en
Autriche. A Vienne, seule et inconsolable, une jeune femme pleure son amour détruit.
Projection au Festival de Cannes dans le cadre de Cannes Classics Du 16 au 27 mai 2007
www.festival-cannes.fr
La Bandera, de Julien Duvivier, 1935, France, 103 mn, avec Jean Gabin, Viviane Romance,
Annabella, Robert Le Vigan, Pierre Renoir, Aimos, Margo Lion & Gaston Modot.
Aventures d'un criminel parisien, Gilieth, qui va s'engager dans la Légion espagnole. Un policier,
Lucas, le rejoint. Après une explication, ce dernier a la certitude d'avoir mis la main sur celui qu'il
cherchait. Mais un ordre arrive : il faut occuper un point dangereux dans la montagne et on demande
des volontaires. Les deux hommes s'offrent. Entre temps, Gilieth s'est marié avec une Marocaine,
Aïscha. Le criminel trouvera la mort au poste du devoir et rachètera ainsi par son courage sa vie
coupable.
Projection à la séance mensuelle de l'Association Française de Recherche sur l’Histoire du
Cinéma (AFRHC), à la Cinémathèque Française
www.cinematheque.fr
Jeudi 31 mai 2007, à 20h45 :
Quand le cœur chante, de Bernard-Roland, 1938, France, 41 mn, avec Jean Jal & Maurice Martelier.
Un jeune homme riche rachète un cabaret en faillite et le transforme en bal musette.
Suivi de :
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Bagnes d’enfants / Gosses de misère, de Georges Gauthier, 1933, France, 72 mn, avec André
Marnay & Bernard Roussillon.
Envoyé en maison de correction pour un petit délit, un étudiant essaie de s’échapper.
Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) projette dans le cadre d’une exposition
sur les transports, en collaboration avec Générali, d’avril au juin 2007
www.cnam.fr
Le vieux port de Marseille, de Georges Demeny, 1897, France, prod. : Gaumont, 1 mn.
Circulation intense sur le port de Marseille, où passants, carrioles, charrettes et omnibus se croisent.
A l'arrière d'un transporteur, on lit une publicité « Old Manada Rum » ; à quai, on peut voir une armada
de voiliers et de bateaux à vapeur.
Voitures automobiles, de [Georges Demeny], 1897, France, prod. : [Gaumont], 26 mètres.
Dans une avenue bordant un parc, une foule endimanchée, majoritairement masculine, regarde
passer un défilé de véhicules automobiles de toutes tailles et de toutes formes, sur lesquels sont
installés beaucoup de passagers. Quelques cyclistes se sont mêlés au cortège.
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