comédien - Théâtre Marie
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comédien - Théâtre Marie
Sam Harkand & cie présente un spectacle tout public pour masques et marionnettes écrit et mis en scène par Patrick RABIER Sam Harkand & cie présente En co-production avec •Texte et mise en scène Patrick RABIER •Composition et mise en sons Richard ROZENBAUM •Masques, perruques, marionnettes et costumes Cédric PERA •Décors Mathieu HOLDERBACH •Création lumière Vincent GUIBAL Avec Magali BAZART Sébastien DEHAYE Marianne FONTAINE Sylvain MOULY Caroline PUYET Frédérique SOULOUMIAC 02 Wilma manipulant Yon Brizna, Judiciaire principal et Ivan Von Mirador, Suprême Directeur. sommaire Sam Harkand & cie 04 D’où est-ce qu’ils sortent ? Cavale - le cabaret grotesque 06 C’est quoi cette histoire ? 07 Et ça va ressembler à quoi ? 10 Profils 14 Conditions techniques / Tarif 15 Contact 16 Sam Harkand & cie Ils ont laissé quelques traces… Yoris, meneur de revue. 03 D’où est-ce qu’ils sortent ? Lifar manipulant Wilhelm Ostréon, le Gouverneur. La compagnie est née en septembre 1990 sous l’impulsion de Patrick Rabier qui est toujours aux commandes artistiques et à la mise en scène. Elle a grandi entre spectacles jeune public et spectacle pour public adulte, avec une spécificité qui s’est affirmée très vite : le jeu masqué. Au fil du temps un univers singulier s’est dessiné de plus en plus précisément : le grotesque, incarnation parfaite de la tragi-comédie chère au metteur en scène, puisqu’il est la ren On me demande régulièrement «pourquoi : Sam Harkand & Compagnie ?». contre entre le rire et le morbide. Avec l’aide de Cédric Pera, des masques grotesques ont été créés spécialement pour les spectacles de la compagnie, conjugaison du masque de Commedia dell’Arte et maquillage du cinéma muet expressionniste. Puis les marionnettes sont venues compléter la galerie de personnages de Sam Harkand & Cie, toujours fidèles à l’univers visuel de la compagnie. Enfin le retour aux sources de ce type de jeu et de mise en scène : le clown et le bouffon. Lorsque j’étais enfant, j’ai longtemps cru que la ville de Samarkand était une ville imaginaire puisqu’une histoire extraordinaire que l’on m’avait racontée s’y déroulait. J’ai appris au collège qu’elle existait et qu’elle se trouvait en Uzbekistan; mais elle est restée pour moi un symbole du monde imaginaire. «Et Compagnie» parce que j’ai toujours pensé que l’on ne fait rien de durable tout seul, et qu’une création théâtrale ne peut exister que grâce à une équipe; qu’elle ne peut s’enrichir que grâce aux rencontres avec le public et avec d’autres artistes, grâce à l’échange. De plus, j’ai appris par la suite que le nom «Samarkand» tenait son origine du sanskrit qui signifie «ville de la rencontre». Il n’y a finalement pas de hasard ! Ladies and gentlemen… 04 Ces dernières années vous avez peut-être vu : • 2000/2004 Le Misanthrope, Comédie Masquée d’après Molière (masques grotesques et un clown) • 2001/2003 Dweedom, la Petite Sorcière (jeune public avec masques et marionnettes) • 2002/2004 Pataquès et Baraques de Clowns (trio de clowns) • 2003/2006 La Légende du Grand Imaginateur (jeune public, clown, masque et marionnettes) • 2005 Clown Celebrity (quintet de clowns, pièce courte) • 2004/2008 Arturo Ui, Farce Bouffonne (bouffons, masques et marionnettes) actuellement en tournée. En 2000, Sam Harkand & Cie ouvre le théâtre Marie-Jeanne, programmation pour clowns, masques, marionnettes et cabarets. Madeline et Anton démunis face à Mme Krall, haut responsable des emplois. Fellula et Suzila, danseuses et jumelles. 05 C’est quoi cette histoire ? Wilma, dompteuse. C’est une cavale éperdue des derniers membres du cabaret Amantillado qui se sont enfuis de leur pays pour se réfugier en France. De ville en ville, sous leurs masques et avec leurs marionnettes, ils vont, chantant et dansant, raconter leur histoire. C’est l’histoire de leur pays, quelque part, qui a décidé d’abolir la pauvreté. Pour cela, il a élu à sa tête un fantoche entouré d’une équipe de requins aux dents longues. Très rapidement, la population se trouve prise au piège de la course à la richesse par des spécialistes de la communication et de la finance. Pour les artistes du cabaret, le mot d’ordre devient alors : éveiller les consciences. Le tavernier et Dalgor, magicien. 06 Les personnages principaux sont ceux qui se présentent devant nous comme six saltimbanques étrangers en cavale. Ne pouvant plus jouer leur revue à succès faute de personnel, ils ont tout de même remonté leur décor de cabaret, rassemblé leurs costumes, accessoires, masques et marionnettes de créations passées pour nous jouer l’histoire de leur vie comme ils savent si bien le faire : en théâtre, danse et chanson ! Lifar, jongleur et acrobate. Et ça va ressembler à quoi ? Ces personnages appartiennent au monde du masque grotesque. Des corps aux formes exacerbées, des visages marqués, exagérément expressifs, une surenchère de couleurs ou de noir et blanc : nous sommes dans le monde de l’excès, de l’affirmation du personnage par l’expression physique. Ces six saltimbanques appartiennent à la famille des clowns Yoris et Sisko, son meilleur ami. 07 et des bouffons. Ils affirment le jeu qu’ils nous donnent, affirment la fable et servent de miroir - à peine déformant - au public. Böm, homme à tout faire. Comme dans les pièces de Bertolt Brecht et Kurt Weill, l’histoire oscille entre scènes jouées et scènes chantées. Nous sommes conviés à suivre les aventures d’une troupe de cabaret donc quoi de plus naturel que d’assister à un cabaret ! Mais c’est pour des raisons brechtiennes que cette forme théâtrale est utilisée : La théorie générale de Brecht est connue sous le nom de «Verfremdung» (la distanciation), suite logique des travaux du russe Meyerhold sur la «biomécanique». Zorg, face à l’hécatombe. L’agent Zigma. «Distancier, c’est transformer la chose qu’on veut faire comprendre, sur laquelle on veut attirer l’attention, de chose banale, connue, immédiatement donnée, en une chose particulière, insolite, inattendue. Pour passer d’une chose connue à la connaissance de cette chose, il faut la tirer hors de sa normalité et rompre avec l’habitude que nous avons de considérer qu’elle se passe de commentaire.» (Bertolt Brecht) 08 Brecht, en raison de ses convictions et son engagement politiques, veut faire de la scène une tribune. Il cherche à détruire l’illusion réaliste qui endort l’esprit critique et entretient le spectateur dans une totale passivité. Le spectateur ne doit pas s’oublier en s’identifiant au héros ; il ne doit pas vivre ce que vivent les personnages, mais les mettre en question. C’est ce que l’on appelle le théâtre épique : il s’adresse à la raison plus qu’à l’affectif (mais il n’est pas dénué de sentiments !). Ainsi le spectateur n’est pas un simple consommateur de représentation, mais un observateur qui, en se divertissant, déchiffre un message politique. Sans sa participation active, la représentation est incomplète. «Pour Brecht, la scène raconte, la salle juge ; la scène est épique, la salle est tragique. Or c’est cela la définition même du grand théâtre populaire.» Roland Barthes (Essais critiques) Pour mettre en forme sa théorie Brecht s’inspire également du théâtre antique (le chœur). Du chœur il prend le principe du récitant (le coryphée) : mais chez lui ce n’est pas un rôle à part entière ; chaque personnage joue tour à tour ce rôle pour raconter (ou chanter) l’histoire dans laquelle il joue, faire des raccourcis, et casser ainsi toute continuité réaliste. C’est donc suivant ce même principe que notre pièce est construite. Un prologue d’abord chanté puis en adresse directe au public où les comédiens annoncent qu’ils vont jouer une histoire – ici, c’est la leur, celle de leur exil forcé. Ils endossent ensuite le costume de leur rôle. La différence ici, c’est que chaque comédien va jouer plusieurs rôles, ajoutant ainsi un commentaire implicite sur le personnage qu’il interprète suivant qu’il se masque ou donne vie à une ou plusieurs marionnettes. Chacun vient commenter régulièrement cette histoire soit par un court monologue, soit par une chanson qui vient enrichir la scène passée, la conclure ou annoncer la scène suivante. Pour ce qui est des chansons, elles seront toutes des chansons existantes mais revisitées. Chansons françaises ou étrangères, elles seront toutes chantées en français puisqu’elles sont là pour raconter quelque chose au public, qui doit donc forcément les comprendre. La façon dont sera revisitée la chanson aidera aussi à mieux la réentendre grâce à la cohabitation entre changement et familiarité. Ainsi nous entendrons tour à tour accompagnées en direct par les comédiens-musiciens : les Doors, Léo Ferré, Téléphone, Alain Bashung, Alain Souchon, Kurt Weill et même une parodie de Madonna ! L’atmosphère est très inspirée du Berlin des années 30 et de ces cabarets underground qui fleurissaient dans ces années. Visuellement les personnages et le décor trouvent leur origine dans les tableaux de Otto Dix, Grosz, les films de Fellini ou les mises en scène des cabarets de Karl Valentin. C’est un peu la rencontre entre Freaks de Tod Browning et Cabaret de Bob Fosse. Muta Gala, femme à barbe du cabaret, Hilda Ciolla, au service de l’ agent Zigma et Milva Tortora, journaliste indépendante. 09 Profils metteur-en-scène Philippe Chevalier, Odile Cazes…) et le chant lyrique (avec Jean-Louis Devèze-Casado). Après plusieurs expériences en tant que comédien, il désirait passer à la mise en scène. C’est pour cela qu’il a créé Sam Harkand & Cie en 1990 avec une équipe d’artistes et de techniciens du spectacle rencontré au fil des créations. Pour savoir ce qu’il a fait ensuite, il suffit de se reporter à l’historique de la compagnie pour laquelle il travaille la quasi-totalité de son temps : il y met en scène des spectacles de clowns, de masques ou de marionnettes, formes qu’il enseigne également aux amateurs comme aux professionnels ; il écrit également certains des spectacles. metteur en sons de Bourges, de la Biennale des jeunes créateurs de Sarajevo…), qui se produit au festival d’Avignon dans une pièce musicale, et réalise plusieurs disques et tournées (Chaînon manquant - Cahors, festival Mimi - Marseille, …). Depuis 2002, il participe à diverses formations ; HomosuperieuR (Rock extravagant), Kollectif K (électro), Ha oui mais Non ! (Guinguette moderne), les HoM-KüB (Jazz-Rock)… Parallèlement programmeur en MAO, il compose et arrange pour d’autres projets (musiques Cubaine, Antillaise,…) et signe la Bande Originale du film « El Bab » (courts métrages d’animation). Sa première collaboration avec Patrick Rabier remonte à l’an 2000. Associé à Sébastien Smither, il co-signe pour Sam Harkand & Cie les musiques du « Misanthrope – Comédie Masquée » (2000), et de « La Légende du Grand Imaginateur » (2003). Il a commencé par des études littéraires, d’abord en Lettres Supérieures au lycée Thiers de Marseille, puis en licence d’anglo-américain à Aix-en-Provence. Mais c’est le théâtre, qu’il pratiquait sans interruption depuis le lycée qui a eu sa préférence. Il a donc quitté l’université pour suivre une formation de comédien dans des ateliers et stages professionnels dont les plus marquants ont été ceux menés par Françoise Merle (pratique du masque neutre, du demi-masque et du clown), Lutwik Flazsen (école Grotowski), Franck Dinet (élève de Jacques Lecoq et directeur du théâtre Le Samovar à Paris), Christophe Galland, Claude-Alice Peyrottes… Mais en parallèle, il a également pratiqué assidûment la danse (avec William Petit, Suzon Holzer, Il commence à huit ans par la musique classique et le saxophone, au conservatoire d’Avignon. Durant son adolescence, il monte ses premiers groupes de rock, et débute en autodidacte le piano et la guitare, qui deviendra son instrument de prédilection. Il s’initie à la composition et à l’arrangement pour son trio de Funk, le « Spéléo Groove Band », et découvre l’écriture polyphonique et le contre point. Il étudie alors le jazz de 1990 à 1996, au sein de plusieurs écoles telles que l’AJMI (Avignon), le JAM (Montpellier), l’IMFP (Salon-de-Provence), et la musique assistée par ordinateur, à l’IMSE (Marseille). En 1995, il aborde de façon professionnelle le milieu Jazz-Rock français en co-fondant le « Güs Weg Watergang » (Lauréat du Tour en région, du Printemps 10 comédienne scolaire ou en para-scolaire ; en parallèle elle participe à la plupart des créations principalement mises en scène par Laurence Janner dont «Alice au Pays des Merveilles» (1996), «Don Quichotte» (1996), «Peter Pan» (1997), «Les Sorcières de la Rue Mouffetard» (1997), «Moby Dick» (1999), «Le Petit Prince» (2001), «Rumpelstilskin, le Petit Lutin» (2002)… Indépendamment du Badaboum Théâtre, elle décide de créer des performances théâtrales, d’où est né la saison dernière «Le Cabaret de la Princesse Fleep». C’est le clown qui l’a mener jusqu’au théâtre Marie-Jeanne : après un premier stage à Paris avec Serge Poncelet, elle rejoint celui de Sam Harkand & Cie en 2005 et décide de rester en atelier la saison suivante. C’est là que Patrick Rabier remarque son aisance avec ce type de travail théâtral et lui propose de rejoindre l’équipe de cette nouvelle création. comédien lie, Croatie, Suisse…). Tout en créant des numéros de théâtre acrobatique, de jonglage, d’échassier, il continue de parfaire sa formation d’abord à l’école «Le Théâtre Acrobatique» (13) puis en suivant la Formation Professionnelle aux métiers des Arts du Cirque au théâtre Cirqule de Genève (Suisse) de 2001 à 2003. Il se forme aussi à la pratique des claquettes, de la guitare et de l’accordéon. C’est à cette même époque qu’il participe à plusieurs stages de clown de Sam Harkand & Cie. Patrick Rabier appréciant son travail et son énergie, une idée de collaboration pour une création avec lui et l’Estock Fish naît d’une discussion autour des formes de cabaret sous chapiteau. Mais les obligations de chaque structure ne permettent pas à ce projet de voir le jour. C’est pour cela que Patrick Rabier est revenu le chercher pour ce projet. comédienne au milieu des années 90. Outre la formation elle participe, à partir de 2001, à diverses créations théâtrales avec la compagnie de l’Egrégore (La Trilogie de la Villégiature - Carlo Goldoni, La guerre et la Monde - Maïakovski / Mademoiselle), avec Léda Atomica Musique (El Kabaré ), avec le Badaboum Théâtre (Rumpelstiltskin le petit Lutin), avec Nini Cabarets (Cabaret Surréaliste Desnos), avec la Compagnie Jubilo Label Bleu de Wladislas Znorko. Enfin elle crée son propre spectacle en 2006, La Traversée, un solo produit par sa compagnie, Avril 65. C’est à la suite de la programmation de Cabaret Surréaliste Desnos au théâtre Marie-Jeanne, que Patrick Rabier lui propose de se joindre à la création de Cavale. Passant d’abord par un DEUG d’histoire à l’université de Perpignan en 1990, elle va décider, deux ans plus tard, de s’orienter vers l’animation (diplôme d’animatrice qualifiée à Menton). C’est là qu’elle a sa première expérience sur les planches dans «les Toiles de Rêves» mis en scène par Cathy Dreumont au théâtre de Menton. Elle se dirige donc vers le théâtre en préparant un BEATEP option théâtre à l’ADREP de Pertuis en 1994. C’est en 1995 qu’elle débarque à Marseille. Un stage puis un spectacle de Commedia dell’Arte avec Brigitte Arnaud, puis la rencontre avec le Badaboum Théâtre cette même année. Là son temps va se partager entre enseignement et création : elle forme des groupes d’enfants et d’adolescents qu’elle met ensuite en scène dans diverses créations d’ateliers en milieu C’est par l’animation auprès d’enfants que commence, en 1993, son expérience professionnelle, qui s’accompagne, en 1996, d’un DEUG de psychologie validé à l’Université d’Aix-en-Provence. En parallèle il prend des cours de jonglage à l’atelier de la Fonderie (Aix) et participe à divers spectacles de rue, notamment avec le Fire Circus en 1997. En 1998/99 il entre à l’école de cirque loisirs ‘O Salto’ de Puyricard et continue le jonglage avec Jérome Thomas. Il intègre la compagnie Estock Fish en 1999, avec laquelle il participe à diverses animations et spectacles depuis, dont « Cirquon’sun un peu » en 2000 et «L’Escrock Circus» en 2002. En 2000, il crée sa propre compagnie «Felix The Hat» avec laquelle il part très vite en tournée (Corse, Ita- Après avoir été plusieurs années professeur des école tout en pratiquant le théâtre et la musique, elle décide un jour de suivre la voie artistique. Elle parfait sa formation dans ses domaines de prédilection : elle pratique chant avec Marie Démon (Léda Atomica Musique), le clown avec Hervé Haggaï (compagnie Echappée Belle Théâtre), la danse (1 an de flamenco, 1 an de Hip Hop avec Miguel Nosibor + initiation à la danse contemporaine et à la danse africaine), le piano (au conservatoire d’Aubagne) ainsi que l’accordéon chromatique. Sa première rencontre avec Sam Harkand & Cie s’est faite à l’occasion d’ateliers de jeu masqué et de cabaret 11 comédien reprendre le rôle d’Alceste dans «Le Misanthrope, Comédie Masquée» créée l’année précédente. En parallèle il poursuit sa formation avec d’autres compagnies : stages de chants, stages de marionnettes (notamment avec Coatimundi-Avignon), un atelier «théâtre pour sourds et entendants» dirigé par Joël Chalude. En 2003, il est engagé pour «Le Secret de l’Impasse» par la Cie Point à la Ligne. Mais il participe également à toutes les autres créations de Sam Harkand & Cie : «La Légende du Grand Imaginateur», «Arturo Ui, Farce Bouffone» et «Clown Celebrity». comédienne Barbin, Benoît Guibert, Daniel Martin, François-Xavier Hoffman et Françoise Merle. C’est avec elle que, durant un stage à la Cartoucherie de Vincennes, son clown se révèle définitivement. Puis elle passe aux arts de la rue : en 2001, elle arrive à Marseille pour collaborer avec Generik Vapeur puis avec la compagnie Artonik. C’est grâce à Françoise Merle que ses pas la mènent jusqu’au théâtre MarieJeanne où elle fait la connaissance de Patrick Rabier lors d’un stage de clown. Un univers semblable et des envies artistiques communes les amènent à traveiller ensemble d’abord sur «Arturo Ui, Farce Bouffonne» puis sur une pièce courte de clowns «Clown Celebrity». comédienne théâtre gestuel avec Philippe Phénieux et Stéphane Lefranc, la marionnette avec Jean-Claude Leportier (Cie Coatimundi), le masque balinais avec Lionel Briand… Alors décidée à s’affirmer en tant que professionnelle, elle participe à des impromptus de clowns pour Sam Harkand & Cie, intègre la compagnie Alien Australopithèque le temps d’une création pour le Printemps des Musées et crée sa propre compagnie (la Cie du Yak, compagnie de cabaret-théâtre avec laquelle elle crée notamment «Exit Détritus !», spectacle jeune public). C’est en 1999 qu’elle intègre Sam Harkand & Cie et rejoint l’équipe du «Le Misanthrope, Comédie Masquée» en 2001, puis joue dans «Arturo Ui, Farce Bouffonne» depuis 2004 et «Clown Celebrity» en 2005. Outre son activité de comédienne, elle pratique de haïkido, le chant et le violon. Son parcours artistique a débuté par l’intermédiaire de la musique (guitare et djumbé). Puis, en 1997, il s’oriente vers le théâtre. C’est là qu’il croise la route de Sam Harkand & Cie pour un stage de clown. Il décide alors de continuer par des ateliers réguliers qui lui permettront de participer à plusieurs créations d’élèves et à diverses animations proposées par la compagnie. En 2001, lui reconnaissant u réel talent dans cette forme d’expression théâtrale, Patrick Rabier lui propose d’être l’un des trois clowns de «Pataquès et Baraques de Clowns» et de C’est en 1990 qu’elle fréquente son premier cours de théâtre, au lycée Molière à Paris, où elle vit deux années intenses. Dirigée par Yves Steinmetz, la classe théâtre est jumelée avec la Comédie Française. En 1995, elle découvre son propre clown lors d’un atelier à Lille avec Philippe Despature (formé par Mario Gonzalès). Sa première et unique année de DEUG théâtre à Nanterre la met sur la route de Jean-Louis Besson, Grégoire Ingold et surtout, Nicole Félix qui l’aide à peaufiner son clown et lui apprend les rudiments de la Commedia dell’Arte. Elle entre au Cours Florent en 1998 et y reste jusqu’en 2000. Elle y travaille avec Jean-Damien Tout a commencé en 1995. A cette époque, elle sortait de cinq années d’études en arts graphiques et travaillait dans la pub. Un ami la décide à le suivre dans un cours de théâtre : d’abord l’initiation à l’Athanor Théâtre, puis les ateliers amateur de Sam Harkand & Cie : le conteur-acteur, le masque neutre, le demi-masque, le clown. En 1997, elle est engagée dans deux compagnies de théâtre jeune public de Marseille : le Petit théâtre et la compagnie du Funambule. Elle travaille toujours avec cette dernière pour qui elle a joué dans diverses créations («Le Tour du Monde en 80 jours», «Don Quichotte en Tournée» et actuellement «l’Affaire de la Sardine»). Elle a ajouté à tout cela d’autres formations : le clown avec la compagnie du Grain (Brice de Charentenay) et Monique Cappeau, le 12 costumier, facteur de masques et de marionnettes, maquilleur la création de masques et de marionnettes, répondant aux désirs scénographiques de Patrick Rabier. En parallèle, il suit des ateliers de clown et de jeu masqué pour approfondir son approche et découvre un univers qui, depuis, lui colle à la peau : celui du clown lors d’une formation avec Françoise Merle. Après ces années de formation, il est convié par Patrick Rabier à rejoindre l’équipe des comédiens professionnels dans plusieurs spectacles : «De l’Autre Côté de l’Histoire» (1998) et Dweedom (2000), en ce qui concerne le jeune public, mais également «Le Misanthrope, Comédie Masquée» (2000), «Pataquès et Baraques de Clowns» (2002), «Arturo Ui, Farce Bouffonne» (2004) et «Clown Celebrity» (2005). décorateur décors de théâtre, notamment pour la compagnie Jour de Rêve. Depuis 2000, les ateliers de construction du Festival International d’Art Lyrique d’Aix emploient très régulièrement ses services. C’est en 1999 qu’il est présenté à Sam Harkand & Cie pour seconder la réalisation du décor du «Misanthrope». C’est à lui qu’ira la préférence de l’équipe artistique pour la réalisation des futurs décors pour «Dweedom» (2001), «Pataquès et Baraques de Clowns» (2002) et «La Légende du Grand Imaginateur» (2003). Après une pause de presque trois ans où le Festival d’Art Lyrique a pris le plus clair de son temps, il revient chez Sam Harkand & Cie pour cette nouvelle création. créateur lumière ou à la reprise de spectacles de théâtre, de magie, de danse orientale ou contemporaine, spectacles musicaux, choraux, déambulatoires, sons et lumières. C’est en 1999 qu’il croise la route de Sam Harkand & Cie pour la reprise d’une régie lumière d’un spectacle jeune public. Depuis il assure la régie lumière de tous les spectacle de la compagnie. Mais il continue de collaborer avec la Cie des Art’s Felus («La Maison Accidentée», nouveau cirque), 200 Itinéraires («P12», danse et performance plastique pour le très jeune public), la Cie de Briques et de Broc («Mon Corps Bantou»), et pour plusieurs création avec la Cie Jour de Rêve et Anno Vitale. C’est en 1993 qu’il débarque chez Sam Harkand & Cie, ne connaissant le théâtre que d’un point de vue de spectateur non averti ; il est alors étudiant en Arts Appliqués (Saint Exupéry – Marseille), lorsque Patrick Rabier lui confie la communication de la compagnie, créant dès lors les prémices de son identité visuelle. Ayant une envie irrépressible de «toucher à tout», il saisit toutes opportunités qui s’offrent à lui, commençant par la création de costumes et de décors pour les créations amateurs ou professionnelles de Sam Harkand & Cie. S’en suivent Ses études passent par un BEP Electro-technique, un CAP et une BEP de Menuiserie et Agencements et enfin un CAP de Bois et Matériaux Associés. D’abord apprenti ébéniste, il suit des stages de perfectionnement (CFA) en menuiserie et ébénisterie et vit donc dans ce domaine ses premières expériences professionnelles. Il arrive peu à peu à combiner expériences artisanales et penchants artistiques. Il commence dans le cinéma où il est, entre autres, machiniste-constructeur pour le film «Les Enfants du Siècle» (Studios de la Plaine Saint-Denis – Alexandre Films). Il touche à la régie lumière et à la scénographie sur des projets divers avec les compagnies Traffic d’Art, Kordax, le Théâtre de la Petite Porte, Phocimètre… Depuis 1999, il conçoit et réalise des Il a commencé sa formation à la lumière avant d’obtenir son baccalauréat Lettres et Mathématiques en 1994, en secondant l’éclairagiste Françoise Rouan dans ses travaux. Ses premières expériences autonomes avec des compagnies amateurs ou professionnelles datent de 1995, période pendant laquelle il suit les cours du DEUST, formation de base aux métiers du spectacle, jusqu’en 1998. Il collabore ensuite en tant qu’éclairagiste, régisseur lumière, régisseur général ou régisseur plateau avec diverses compagnies ou formations (Traffic d’Art, La Variante, Bamboo Orchestra, No Quartet, Soupape Oui-Da, Jour de Rêve, 200 Itinéraires, Les Art’s Felus, Kordax…). Il a également participé à la création 13 Conditions techniques • Espace scénique minimal : ouverture : 11m profondeur : 9 m hauteur : 4 m • Temps : montage : 8 h démontage : 2 h • Matériel lumière : puissance électrique : 380 V triphasé, 125A/phase 36 Gradateurs 10A pupitre 36 ou 48 circuits, deux préparations manuelles, mémoire, chenillard et flashes 8 x PC 2 KW 24 x PC 1Kw 24 x PAR64 10 x découpe type 614 2 x BT 500w • Matériel son : 6 récepteurs HF 2 boîtiers directs actifs 3 SM57 système de diffusion complet, adapté à l’espace + retours de scènes 1 lecteur CD Tarif 5300 € net défraiement : tarifs en vigueur 14 Contact Sam Harkand & cie • Théâtre Marie-Jeanne 56 rue Berlioz 13006 Marseille tel : 04 96 12 62 91 portable : 06 64 36 87 50 fax : 04 96 12 62 94 mail : [email protected] hyperliens : chargé de diffusion http://cavale.hautetfort.com http://myspace.com/samharkand http://theatre.mariejeanne.free.fr relations extérieures du théâtre marie-jeanne 15 Ils ont laissé quelques traces de leur passage… 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29