litso duhamel - Lycée Duhamel du Monceau

Transcription

litso duhamel - Lycée Duhamel du Monceau
Le courrier de Duhamel du Monceau :
Qui est cet homme dont notre lycée porte le nom ?
Réalisé par les élèves de l’enseignement
d’exploration Littérature et Société s
Reconstruire une statue,
renouveler un patrimoine
Le mercredi 8 février, nous avons
rencontré Madame Le Maire dans son
bureau pour obtenir des renseignements au
sujet de Duhamel Du Monceau et de
l’inauguration de sa nouvelle statue (le 19
février 2011). En effet, le 19 février 1942,
elle a été déboulonnée par l’armée
allemande, qui l’a fait fondre. Ceci fut un
traumatisme pour les Pithivériens, cette
statue ayant appartenue au patrimoine
historique de la ville de Pithiviers.
Cette idée de refaire une statue est
née de la nécessité d’un réaménagement
urbain. En voulant refaire un rond-point,
Madame Le Maire a décidé de remettre en
place la statue de Duhamel du Monceau.
Pour cela, il a fallu retrouver le
moulage d’origine, qui appartenait à la ville
d’Orléans, mais ce moulage étant trop
abîmé, on a choisi un autre procédé. En
effet, au mois de mai 2010, un
professionnel de Grenoble est venu chercher
une miniature de la première statue dans le
but de la numériser, pour retrouver les
proportions d’origine et la reconstruire.
Ce 19 février 2011, tout Pithiviers
est invité à l’inauguration de cette statue,
notamment les jeunes, qui ont le droit de
connaître l’histoire de leur ville. Ce sera un
moment fort pour les personnes ayant connu
l’ancienne statue. Madame Le Maire
souhaite que les habitants de Pithiviers ne
se souviennent pas de Duhamel Du
Monceau seulement comme d’un nom de
lycée, mais comme d’un grand homme, qui
a apporté beaucoup à Pithiviers.
Ainsi Duhamel retrouve sa place et
Pithiviers son passé.
Juliette Pons, Ilona Lemaitre &Valéry
Laure.
Février 2011
Duhamel du Monceau, un homme à
redécouvrir
Le 9 février 2011, nous avons été interviewer des
personnes dans le centre-ville de Pithiviers et avons
constaté que cet homme avait été oublié.
Seulement 55% des personnes interrogées
connaissaient Duhamel Du Monceau (40% de ces
personnes ne le connaissaient que de nom). Les 45%
restants ne le connaissaient pas du tout. Le photographe
ainsi qu’une ancienne professeure au lycée Duhamel Du
Monceau le connaissaient particulièrement bien. Nous
avons aussi interviewé les bibliothécaires qui nous ont dit
que lors du mois de septembre 2010 il y avait eu une
exposition en son honneur. D’ailleurs, certains de ses
ouvrages sont à la bibliothèque. Le photographe de la rue
de la Couronne nous a parlé de sa demeure à
Denainvilliers. Il nous a dit qu’il avait « une grande
collection d’arbres », et qu’il y avait des cadrans solaires
dans sa maison.
Redécouvrons ensemble cet illustre homme à
l’occasion de l’inauguration de cette statue…
Bastien
Assaad
1
Habitouche,
Réda Benabdesslam &Omar El
Mais qui était Duhamel du Monceau : un mystérieux
scientifique ? Un grand littéraire ? Un homme des Lumières ?
fait des études de droit pour satisfaire sa
famille. Une fois sa licence en poche, il
part au Jardin du Roi, où il étudieles
sciences physiques et naturelles.
En 1728, l’Académie des sciences
lui confie l’étude de « la mort du safran »,
une maladie contagieuse qui ravage les
cultures du Gâtinais. Il met en évidence
l’existence d’un champignon parasite. La
démarche qu’il utilise pour cela est inédite,
et le mémoire qu’il publie lui permet
d’entrer à l’Académie des sciences, dont il
deviendra adjoint chimiste le 22 janvier
1728. En 1739, Maurepas le nomme
Inspecteur général de la marine. A la suite
de cette nomination, il entreprend de très
nombreux déplacements dans les ports.
Henri-Louis Duhamel était donc un
homme discret, qui n’aimait pas les
mondanités, et qui est, pour autant qu’on le
sache, resté célibataire. Il était doté d’une
grande capacité de travail, et a fait des
recherches dans des domaines variés,
comme l’agriculture, la sylviculture, la
marine et la chimie entre autres. Il a
également écrit un grand nombre d’articles
pour des revues scientifiques, notamment
« Eléments de l’architecture navale » et
« Traité
des
arbres
fruitiers ».
Henri-Louis Duhamel est né en
1700 à Paris. Fils d’Alexandre Duhamel,
un chevalier, et d’Anne Trottier, il a un
frère, Alexandre, qui le secondera dans
toutes ses recherches scientifiques par la
suite, et deux sœurs qui sont décédées très
jeunes, Marie-Anne et Angélique. Sa
famille a, au Moyen-âge, émigré aux PaysBas, pour revenir ensuite en France.
Duhamel réside très souvent et dès son
plus jeune âge au château de
Denainvilliers, propriété familiale depuis le
XVIe siècle. Il achète en 1727 la terre du
Monceau située sur la commune de
Pithiviers-le-Vieil dont il accole le nom à
son patronyme. On ne sait pas grand-chose
sur la vie sentimentale de Duhamel, sinon
qu’il n’a pas été marié et n’a pas eu
d’enfants, hormis le fils de sa sœur que son
frère et lui adoptèrent.
Nous en savons en revanche un peu
plus sur ses études. En 1714, son père
l’inscrit au collège d’Harcourt à Paris, mais
il s’avère qu’il n’est pas un élève très
brillant pour les Lettres classiques. En
effet, il préfère la botanique. Cependant, il
Feteira Marie &Gondange Mélanie
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Lumière sur les méthodes de travail d’un génie pas comme les
autres...
affectionnaient aussi de visiter de nombreux
ateliers et manufactures de la ville ce qui lui servit
plus tard pour un ouvrage intitulé la Description
des Arts et des Métiers.
Duhamel avait plusieurs collaborateurs
comme Jean Grosse (avec qui il établit une table
dans laquelle ils classèrent les différents " tartres
solubles "), Buffon qui était son ami mais
également son rival. Il rendit par ailleurs plusieurs
philosophes jaloux à l’image de Diderot qui dit
«Ce Duhamel a inventé une infinité de machines
qui ne servent à rien ; écrit et traduit une infinité
de livres sur l'agriculture, qu'on ne connaît plus ;
fait toute sa vie des expériences dont on attend
encore quelque résultat utile » alors qu’il utilisa
lui-même plusieurs de ses inventions pour
L’Encyclopédie.
Duhamel du Monceau démontra son grand
talent d’observateur, son esprit novateur dans
l’analyse et dans la rigueur du raisonnement, son
sens pratique et son souci permanent du bonheur
de ses contemporains. Ces qualités s’exprimèrent
pendant toute sa vie et se retrouvent encore de nos
jours au sein de l’imposante production écrite que
cet inlassable travailleur a laissé à la postérité.
Malgré les jalousies, Duhamel a été un
modèle pour plus d’un…
Duhamel Du monceau avait fait de sa
demeure de Denainvilliers un lieu de travail. Il y
vivait avec son frère Alexandre avec qui il
partageait ses expériences, surtout pendant l'été où
le temps se prêtait particulièrement aux
expérimentations et au bricolage en plein air.
Une de ses premières expériences porta sur
le safran. Il découvrit que l’agent de la maladie
était un parasite des bulbes de safran et il proposa
d’isoler les champs contaminés par des saignées
creusées dans le sol afin de protéger les zones
saines.
Ils créaient aussi de nouvelles espèces
végétales qu’ils plantaient par exemple à Vrigny.
Mais lorsque le beau temps se faisait rare, ils
construisaient plusieurs de leurs inventions à
l'intérieur de la maison, par exemple le cadran
solaire qui se trouve toujours dans l'escalier de
cette demeure. En 1728, Alexandre aménagea
également un laboratoire de chimie pour son frère
dans le domaine familial, pour lui permettre de
réaliser de ses expériences.
Henri-Louis Duhamel Du Monceau et son
frère écrivirent beaucoup d’articles et d’ouvrages
sur chacun de leurs domaines de prédilection. Ils
publièrent ainsi les différents résultats de leurs
travaux à travers plusieurs ouvrages comme l’Avis
pour le transport par mer des arbres, des plantes
vivaces, des semences, des animaux et différents
autres morceaux d’histoire naturelle …
Ils
Marie Martins, Aurélien Massieux &Léa Gomes
Da Silva
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Durant ses expériences, il réalise de
nombreuses maquettes, comme celle du semoir et
de la charrue. De plus, il fait des tests à Pithiviers,
entre autres sur les modalités d’une diminution de
la densité de semis.
En dehors de son château de
Denainvilliers, la tour octogonale, transformée en
pigeonnier au 19ème, était en réalité le premier
"moulin à la polonaise" (séchage du grain par air
chaud) inventé par Duhamel.
Duhamel, un agronome au
service du Pithiverais
Duhamel, avec l’aide de son frère, a
réalisé
de
nombreuses
expériences
sur
l’agriculture.
Sa première recherche personnelle porte
sur la « mort du safran ». Son travail lui vaut
d’être élu à l’Académie des Sciences.
Afin de réaliser ses expériences, Duhamel
suit l’exemple de J. Tull, grand agronome anglais
de XVIIème siècle, dont il a auparavant traduit un
ouvrage, en 1748.
Animé par une démarche de filière,
Duhamel fait de nombreuses expériences sur la
conservation des céréales par ventilation
mécanique forcée.
Tous leurs résultats sont retranscrits dans
le « traité de la culture des terres », et le « Traité
de la conservation des grains » publiés en six
volumes, de 1750 à 1761 à Paris. Ces ouvrages
constituent les premiers grands ouvrages français
sur l'agriculture depuis Olivier de Serres. Dans
ces traités, il évoque également les feuilles, leurs
organes de respiration. Le « traité de la culture
des terres » est un ouvrage qualifié comme simple
de lecture, avec un langage facile à comprendre,
afin que ce ne soit pas un livre trop spécialisé.
Il réalise également des expériences dans
son château. Pour tester de nouvelles pratiques
culturales, Duhamel et son frère transforment
leurs terres en ferme expérimentale. Le but de
leurs expériences est de lutter contre les famines et
d’améliorer les conditions de vie de l’humanité
qui ne les laissent pas indifférents. Ils font
plusieurs tests sur la profondeur des labours, les
apports d’engrais…
FlorianeRoger&ChouroukBenMaaouia.
Un pithiverien au service de la marine
En 1732, Maurepas, ministre de la marine, consulte l’académie des sciences pour
connaître le meilleur procédé pour courber le bois de construction. Duhamel ayant conduit de
nombreux travaux sur le sujet, Buffon et lui se voient attribuer le dossier. Leur collaboration
dura jusqu'à ce que Buffon évince Duhamel et se fasse nommer directeur du jardin du Roi,
poste devant revenir de droit à Duhamel par volonté Royale.
Duhamel du Monceau est alors nommé inspecteur de la marine de 1739.
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Il améliora la qualité et les
performances de la flotte française. Il
compara également les techniques de
construction, établit de nombreux plans
des ports. En tant qu’inspecteur, il sera
spécialiste dans la filière bois et il
améliorera les coques des navires. La
technique la plus connue qu’il inventa fut
la chauffe du bois pour les courber. En
1750, il rédige un manuel pratique : « Les
éléments d’architecture navale » ou « Le
traité de la construction pratique des
vaisseaux », paru en 1752 et où sont
recueillies les informations des maîtres
constructeurs. Le succès s’avère mondial !
Il fait le plus souvent construire à ses frais des maquettes de navires. Il crée en 1741
une école de marine qui deviendra en 1765 l’école des ingénieurs constructeurs, ancêtre de
l’école du Génie maritime. Il fait don de ses maquettes au Roi en 1748 puis elles sont exposés
dans la bibliothèque du Louvre. Il a de nombreux mérites tels que l’introduction des principes
de la physique et des mathématiques dans la formation technique. Il améliora le cordage, les
cales, la conservation des vivres et oeuvra pour des aménagements plus fonctionnels des
arsenaux. Il sera pour tout cela couronné de succès ! C’est en partie grâce à lui que la marine
française occupera le premier rang.
Il écrira aussi de nombreux ouvrages comme « le Traité des pêches » avec Delamarre
(moine érudit dans le loiret) comprennant 4 tomes.
Marine Gsell&NicoleTcha.
Les progrès de la sylviculture
Duhamel commence à s’intéresser très jeune aux arbres, plus
principalement aux arbres fruitiers. Il monte une collection
d’arbres à Vrigny où se trouvent 692 espèces en 1784 et où il
étudie de nouvelles espèces et fait des expérimentations.
Il publie de nombreux ouvrages pour faire part de ses découvertes
comme la découverte de l’existence de deux sèves en 1744. Puis,
en 1752, il écrit avec La Galissonière Avis pour le transport par
mer des arbres, des plantes vivaces, des semences, des animaux et
différents autres morceaux d’histoire naturelle pour l’importation
d’espèces exotiques des colonies françaises d’Amérique du nord.
Le traité des Forêts constitue son ouvrage majeur. Les deux premiers ouvrages présentent
l’ensemble des connaissances de l’époque en matière de production végétale et
d’arboriculture, dont le Traité des arbres et des arbustes (1755) qui est une flore raisonnée.
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Le traité de la physique des arbres fait un état des connaissances en
physiologie végétale. Les trois dernières parties du Traité des forêts ont
pour objet l’exposé des techniques forestières, le commerce et l’industrie
du bois… Duhamel s’engage aussi pour la protection des forêts à une
époque où la situation forestière est préoccupante en France. Il propose
de nouvelles façons de gérer la production de bois et œuvre pour la
régénération des massifs forestiers en travaillant sur l’acclimatation
d’arbres qui n’étaient pas présents en Europe et par la pratique des semis
et marcottages pour multiplier les espèces.
Traité des arbres et arbustes de Duhamel du Monceau (1755-1767)
Amaury Cherchour, Marine Dumont& Mégane Beets
d’acide, la nature d’une liqueur colorante
fournie par le pourpre (coquillage), la
calcination de pierres calcaires, la nature
de « la base du sel marin » …
L’influence de Duhamel du
Monceau sur la chimie
Son premier sujet d’étude fut la
solubilisation et la purification des sels de
tartre. Il établit que les « terres alcalines »
peuvent rendre le tartre soluble alors que
les autres ne font que le purifier. Duhamel
et son collaborateur Jean Grosse
établissent une table pour classer les
différents « tartes solubles ».
C’est à Duhamel que revient le
mérite de la séparation de la soude et de la
potasse, ainsi que la découverte de la
cristallisation du carbone de potassium.
En 1774, Duhamel reprend ces
travaux pour une notice sur l’Art du
savonnier et montre que le savon noir,
mou, est obtenu avec du carbonate de
potassium alors que le savon dur est
fabriqué avec des sels de sodium.
Duhamel a étudié différents
thèmes : la fabrication de l’éther
diéthylique par action de l’acide sulfurique
sur
l’alcool
éthylique,
les
sels
d’aluminium, leurs dérivés par action
Justine Duro, Laura Assunçao &
Zélia Fougère.
Laboratoire de Lavoisier. Parrainé par Henri Louis Duhamel du Monceau, grand ami de son
père, il est élu membre de l'Académie des sciences le 18 mai 1768.
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Duhamel Du Monceau, une
Lumière dans l’ombre !
Henri Louis Duhamel Du Monceau
vécut au XVIIIème siècle, soit le siècle des
Lumières…
Le mouvement des Lumières est un
courant intellectuel qui prône la raison,
centré sur la philosophie, la littérature, la
géographie… Ce mouvement européen
cherche à faire la somme de toutes les
connaissances de l’époque afin de lutter
contre
l’obscurantisme.
Un
des
aboutissements de cette culture du savoir
est l’Encyclopédie.
Duhamel Du Monceau a consacré
sa
vie
aux
sciences,
et
plus
particulièrement à l’invention de nouvelles
techniques permettant d’améliorer les
conditions de vie des habitants. Il publia de
nombreux
ouvrages,
à
vocation
scientifique, mais ne versa jamais dans la
littérature contrairement à la plupart des
philosophes des Lumières. Ses ouvrages
scientifiques lui valurent d’être édité en
plusieurs langues et furent diffusés à
l’échelle européenne, chose relativement
rare à l’époque. Il s’est notamment investi
dans la sylviculture, l’agronomie, la
marine, la chimie et la physique.
Duhamel Du Monceau avait donc
un rapport
assez étroit avec les
philosophes des Lumières : comme eux, il
faisait primer la raison car ses travaux et
ses pensées relevaient strictement du
rationnel et il partageait leur ambition
d’aider son prochain en éclairant ses
contemporains. Ses idées sont même
exploitées dans l’Encyclopédie comme par
exemple l'utilisation du semoir préconisée
par Duhamel Du Monceau, que l’on peut
observer sur l’illustration suivante:
De plus, il avait établi des liens
amicaux avec certaines personnalités des
Lumières comme Diderot, Franklin,
Condorcet qui fit son éloge funèbre…
Charles-Pierre Colardeau écrit même de
lui :« né sans ambition, porté par goût vers
les travaux de la campagne où semblait
l’appeler son amour pour la tranquillité, il
destina son temps et les connaissances
qu’il avait acquises à l’utilité des habitants
de ses terres ».Cela montre l’importance
accordée à Duhamel de la part des auteurs
des Lumières.
Malheureusement Duhamel Du
Monceau n’est de nos jours pas reconnu : il
est resté dans l’ombre des Lumières, même
s’il a participé à l’agitation intellectuelle de
son temps. En effet, il s’est intéressé à de
trop nombreux domaines et cette
dispersion a rendu difficile son intégration
à un registre bien précis, ce qui a nuit à sa
notoriété. Ce n’est donc pas un philosophe
des Lumières à proprement parler bien
qu’il en eut l’étoffe… On pourrait plutôt
dire que c’est un scientifique lumineux prêt
à aider la société dans tous les domaines.
Pierre Ducellier, Yoann Mahaud, Maxime
Piau &Nahuel Reinoso.
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Duhamel reprend sa place après 69 ans d’absence !
Au cours du XVIIIe siècle,
Duhamel du Monceau, grand scientifique,
mathématicien,
botaniste,
écrivain,
inventeur, chimiste et agronome, était
connu de tous et réputé pour ses traités
variés. Il était l’un des hommes les plus
instruits d’Europe. Certaines personnes
venant de pays étrangers parcouraient des
kilomètres pour le voir. Il était respecté et
recommandé pour son intelligence et son
efficacité dans toute l’Europe. Ses livres
ont été traduits dans plusieurs langues
différentes ce qui était rare à l’époque.
Duhamel du Monceau ayant un
domaine dans la région, il a été reconnu
comme une célébrité locale.
La première statue fut construite le
1eroctobre 1893, grâce à une souscription
publique, pour remercier Duhamel du
Monceau de tous ses travaux et lui rendre
hommage. Cette statue fut sculptée par
Jules Blanchard. La nouvelle statue sera
reconstruite grâce à une statuette de
86,5cm conservée au Musée d’Art et
d’Histoire de Pithiviers dont l’empreinte
numérique a permis de construite un
nouveau moule.
Certains de ses ouvrages sont
précieusement
conservés
par
la
bibliothèque de Pithiviers mais rares sont
les occasions où ils sont montrés au public.
200 ans après sa mort, en 1982, des
soirées ont été organisées pour que la
population locale se remémore son
existence et ses travaux qui ont tant
apporté à notre société.
En 1989, un nouveau lycée a été
construit à Pithiviers : le nom de Duhamel
du Monceau, désigné par les enseignants et
voté à la majorité, a été choisi pour
éterniser sa mémoire.
En 2000, le tricentenaire de
Duhamel fut fêté. En cette occasion, la
Poste a édité un timbre pour éterniser la
gloire de Duhamel du Monceau. Ce timbre
fut dessiné par Jean-Paul VéretLemarinier, gravé par Pierre Albuisson.
Le lycée Duhamel du Monceau
planta aussi un arbre, le Liquidambar
d’Orient, implanté en France par Duhamel.
Cet arbre fut planté pour prouver que le
savoir qu’a apporté Duhamel du Monceau
est toujours dans nos mémoires.
Madame Le maire, Mme Bonneau,
a décidé de reconstruire une statue à son
effigie, statue qui a été détruite par les
Nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
Elle permet de rappeler que M. Duhamel
du Monceau nous a permis de progresser
dans la modernité.
Ainsi, grâce à cette commémoration
nous espérons que Duhamel du Monceau
retrouve la place qu’il mérite.
Copyright : Communication Mairie de
Pithiviers
Sabrina Livis, Mégane Cheval, Margaux Kerbart &Ivana Jovic.
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