DVD - Audio
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Une idée/service TACET DVD - AUDIO ! REAL SURROUND SOUND Tout ce qu’il faut absolument savoir Ce qu’il faut vérifier (par exemple, lors de l’achat d’un appareil) Les réponses aux questions qu’on nous pose le plus souvent à propos des DVD-Audio TACET en « Real Surround Sound » aux questions qu’on nous pose le plus souvent à propos des DVD-Audio TACET en « Real Surround Sound » Les DVD Audio TACET peuvent être lus sur tous les systèmes DVD Surround. Table des Matières - Le DVD audio, qu’est-ce que c’est ? page 3 - Qu’apporte le Real Surround Sound ? page 5 - Qu’est-ce qu’un régisseur musical et en quoi son rôle diffère-t-il page 5 de celui d’un Tonmeister, d’un producteur artistique ou d’un ingénieur du son ? - Entendre la musique provenir de l’arrière – n’est-ce pas un peu page 7 dérangeant ? - Les DVD TACET sont-ils des DVD Audio ou des DVD Vidéo ? page 8 - De quel type de lecteur de DVD ai-je besoin ? page 8 - Les DVD TACET peuvent-ils être lus sur un lecteur de SACD ? page 8 - Comment dois-je régler mon lecteur de DVD Vidéo ? page 8 - Puis-je encore utiliser mon ancien amplificateur stéréo ? page 9 - Quel type d’amplificateur Surround dois-je acheter ? page 9 - Me faut-il un décodeur ? page 9 - Comment brancher le lecteur de DVD à l’amplificateur page 9 Surround ? - Comment régler mon amplificateur Surround ? page 10 - Puis-je utiliser mes vieilles enceintes ? page 10 - Combien d’enceintes faut-il ? page 10 - Comment placer les enceintes ? page 11 - Quelle est la résolution des DVD Audio TACET ? page 11 - Qui est TACET ? page 12 - Les productions audio TACET page 13 Le DVD Audio, qu’est-ce que c’est ? Le DVD Audio permet enfin de s’affranchir des limites induites par la restitution sur deux canaux seulement. Autrement dit, la musique ne provient plus de deux enceintes situées devant l’auditeur (comme c’est le cas en stéréo conventionnelle), mais de plusieurs enceintes, donc de tous les côtés. C’est grâce à ces canaux de restitution supplémentaires qu’on peut restituer le son en Surround. Extérieurement, un DVD-Audio ressemble beaucoup à un CD ou à un CD-ROM. Pourtant, sa structure physique est différente, ce qui lui permet d’offrir une capacité de stockage d’informations bien supérieure. Ce support de grande capacité a été développé à l’origine pour l’informatique (DVD-ROM, DVD-R/RW) et le marché de la vidéo (DVD Vidéo). Le DVD Audio n’est donc pas seulement un nouveau support pour le son : il fournit l’occasion d’une remise à plat complète de tout ce qui s’est fait jusqu’à présent, et, grâce au TACET Real Surround Sound, induit une nouvelle philosophie, de nouveaux comportements et une nouvelle recherche esthétique. Le son qu’on entend devient « Surround » (du verbe anglais « entourer ») : les informations sonores enveloppent l’auditeur, qui se trouve ainsi, dans le meilleur des cas, immergé au beau milieu de la musique. Le matériau musical lui-même gagne en transparence, la composition dévoile ses merveilles et ses subtilités. Du point de vue de la technologie d’enregistrement, le DVD (initiales de Digital Versatile Disc, disque numérique universel) offre infiniment plus de possibilités que le CD conventionnel. La mise en son musicale peut désormais faire intervenir la notion de volume physique ; les canaux et enceintes arrière restituent des informations de spatialisation caractérisant la salle où l’enregistrement s’est déroulé. Résultat : l’auditeur se trouve littéralement transporté dans la salle de concert (ou tout autre lieu). De telles informations sont essentielles pour une impression de réalisme. Mais le son multicanal va bien au-delà de cette “simple” dimension spatiale. On peut très bien s’arrêter là, mais ce serait n’utiliser qu’une partie des possibilités de ce nouveau procédé. Chez TACET, nous établissons une distinction entre le son Surround conventionnel et le “TACET Real Surround Sound”. Dans ce dernier, tous les canaux sont d’une importance égale ; autrement dit, toutes les informations musicales sont réparties équitablement entre eux. Le nombre de canaux va jusque cinq plus un. Chaque canal utilisé sert à la musique, il ne contient pas que des information d’ambiance spatiale (à part quelques exceptions où ce choix est délibéré : par exemple, un récital d’orgue sans aucun autre instrument, où le volume de l’église “accompagne” le jeu de l’organiste, et où le côté spatial lui permet de se déployer pleinement). L’impression d’être présent dans la salle est aussi parfaitement restituée par des enregistrements contenant de la musique sur tous les canaux. Dans l’esprit de ceux qui apprécient le TACET Real Surround Sound, un son Surround qui utiliserait pleinement les deux canaux avant mais n’utiliserait les canaux arrière que pour recréer une atmosphère sonore n’est pas un “vrai” Real Surround Sound. Dans les productions audio sur DVD TACET, l’auditeur se retrouve au beau milieu de l’événement acoustique/musical, avec les musiciens. Une authentique restitution musicale multicanal en Real Surround Sound va bien au-delà de la simple « tridimensionnalité sonore” : elle sert la musique. L’auditeur “vit” la musique comme les musiciens la vivent eux-mêmes, chacun écoutant idéalement tous les autres. L’ingénieur du son Tonmeister ou plutôt “régisseur musical” (voir question suivante), après discussion avec les musiciens, détermine où l’auditeur devrait s’asseoir parmi les instrumentistes : au beau milieu, ou ailleurs. Par exemple, l’auditeur peut écouter les solistes jouer devant lui, répartis de gauche à droite, avec l’orchestre jouant derrière lui. Dans ce cas, il perçoit l’orchestre comme les musiciens : les sons proviennent de l’arrière. Autre possibilité : disposer les solistes à l’avant gauche, avant droit, arrière gauche et arrière droit, les sons de l’orchestre provenant de tous les côtés. Encore une autre possibilité : un groupe d’instruments solistes à gauche et l’autre à droite, les instrumentistes s’échelonnant de l’avant à l’arrière. Les possibilités de “mise en sons” (mise en scène acoustique) musicale sont d’une diversité quasi-infinie. Vous pouvez écouter tous ces exemples sur le DVD TACET D101, consacré aux Concertos Brandebourgeois de JeanSébastien Bach. Cette mise en sons ne peut fonctionner qu’avec le TACET Real Surround Sound, qui accorde une importance égale à tous les canaux, et les utilise de façon créative. Jusqu’à présent, les autres formes de son Surround ne constituent en fait qu’une extension de la stéréophonie. Techniquement, artistiquement et au niveau du son, le TACET Real Surround Sound (sur DVD Audio) est la concrétisation de la vieille idée de l’enregistrement parfait. Il permet de vivre la musique plus intensément, de la comprendre plus directement. Les DVD Audio TACET, en TACET Real Surround Sound, ne demandent pas d’équipement DVD spécifique : ils peuvent être lus sur n’importe quel lecteur de DVD Vidéo relié à une installation Surround, y compris sur les combinés DVD/ampli/tuner appelés, dans le commerce, « Home Theater in a box » ! Le slogan mettant en valeur l’efficacité des DVD Audio TACET est : « Spectaculaire dans la subtilité ». Disposition des musiciens pour les Concertos Brandebourgeois 2, 3, 4 et 5 (DVD TACET D101) Qu’apporte le Real Surround Sound ? Qu’est-ce qu’un régisseur musical et en quoi son rôle diffère-t-il de celui d’un Tonmeister, d’un producteur artistique ou d’un ingénieur du son ? La musique enregistrée sur les DVD Audio en TACET Real Surround Sound est “mise en scène”, ou plus exactement “mise en sons”, au sens acoustique du terme. L’auditeur se retrouve transporté au beau milieu de l’événement acoustique, il entend la musique provenir de plusieurs canaux, donc de plusieurs enceintes. Toutefois, la musique n’est pas répartie n’importe comment sur ces canaux : c’est le régisseur musical (le terme original allemand est “Musikregisseur”, NDT) qui, dès le début, décide de leur utilisation. Dans ce but, il fait appel à sa créativité, à son bon goût et accorde une attention soutenue et prudente aux intentions du compositeur. Un bon régisseur musical connaît tous les secrets de la partition. Sa mise en sons musicale ne doit pas aller à l’encontre de la partition : au contraire, la partition doit la justifier. De surcroît, le nombre de canaux accru autorise certaines libertés et expérimentations pour mieux servir la partition. Mais pour éviter toute incompréhension, ce sont les musiciens qui déterminent l’aspect artistique : la façon dont la musique est jouée est celle qu’ils jugent la meilleure. Le côté multicanal permet aussi de concrétiser, pour la première fois sur un support enregistré, les intentions du compositeur. C’est une autre raison pour laquelle le TACET Real Surround Sound est plus qu’une simple extension de la stéréo. Non seulement il offre davantage d’atmosphère dans la spatialisation, mais il permet d’accéder à une nouvelle dimension d’écoute. Là encore, on peut parler de “mise en sons” : la musique peut, pour la première fois, se déployer librement autour de l’auditeur, grâce à un son vraiment multicanal, distribuant les informations musicales sur les plusieurs canaux. Voilà l’originalité du son multicanal TACET Real Surround Sound. Une nouvelle profession est donc apparue : celle de régisseur musical. Elle constitue une extension du Tonmeister, de l’ingénieur du son classique, grâce à une dimension supplémentaire : l’ambition créative, et les capacités nécessaires. La technologie a évolué, les habitudes et les aspirations des auditeurs mélomanes changent, la profession d’ingénieur du son classique doit donc évoluer à son tour. Le travail des Tonmeister reste jusqu’ici très méconnu de la plupart des mélomanes amateurs de musique enregistrée. Ces dernières années, les critiques de disques prennent davantage en compte cet aspect, inséparable de tout enregistrement. Le concept de “mise en sons”, de “mise en scène musicale” donne aux critiques de disques un nouveau sujet de discussion, de nouveaux aspects à commenter et à juger. Les Tonmeister exercent un métier complexe et requérant des connaissances pointues dans de nombreux domaines. Quel lieu d’enregistrement choisir pour telle ou telle musique ? Où placer les micros, à quelle distance, dans quelle direction, pour capter le meilleur son possible ? Quel équipement technique choisir ? Dans quelles circonstances les instruments sonnent-ils le mieux ? Comment obtenir le meilleur équilibre possible entre les sources sonores ? Comment contrôler l’impression de distance (avant-plan, plan moyen, arrière-plan) ? Quels effets acoustiques ou pseudo-acoustiques doivent être utilisés ? Comment doser la réverbération de la salle ? Quelle “image sonore” désire-t-on obtenir ? Le Tonmeister supervise et coordonne toute la production. Les artistes ont leurs propres conception quant à la façon de jouer la partition : le Tonmeister s’assure que l’enregistrement qui figurera sur le disque rend justice à cette conception. Mais, ce faisant, les intentions du compositeur sont-elles respectées ? Les prises (enregistrements) “illogiques” ou “inintéressantes” doivent-elles être discutées, et refaites si nécessaires ? Le Tonmeister se met à la place du public, absent de la séance d’enregistrement, et écoute chaque nuance. Il est l’animateur du projet, même avec les plus grands artistes. Il supervise les tempi, vérifie la justesse, l’homogénéité de la couleur et du volume sonores – un aspect essentiel dans l’éventualité de montages ultérieurs, qui assure que le passage d’une prise à l’autre sera imperceptible. Le Tonmeister est à la fois le partenaire et le commentateur de l’événement que constitue la séance d’enregistrement. Il doit préserver celle-ci de toute pollution sonore : bruit d’ambiance dans le local, bruits parasites émis par le matériel d’enregistrement, toux, bruits de partitions tournées, chaises qui grincent… C’est le plus souvent à lui qu’il revient d’assembler les meilleures prises pour construire la version définitive de l’enregistrement, celle qui sera gravée sur disque. Avant, pendant et après le montage, il tient compte des remarques des musiciens, et procède aux modifications désirées et nécessaires. Un régisseur musical doit posséder, à la base, les mêmes capacités et les mêmes connaissances qu’un Tonmeister. Mais son rôle de “régisseur musical” chez TACET lui impose encore d’autres tâches. Son rôle consiste en effet, en plus, à superviser la “mise en sons” acoustique. Comment répartir les différents instruments – ou groupes d’instruments – dans la salle ? Quels sons, ou mélanges de sons, doivent correspondre à tel ou tel canal ? Comment inclure l’ambiance de la salle ? Que doivent rechercher et essayer les interprètes afin de donner à l’auditeur final, “entouré” de sons, un plaisir maximal ? De façon à ce qu’il puisse se laisser “emporter” par la musique, qu’il soit transporté ailleurs, entièrement. La musique ainsi “mise en sons”, écoutée sur DVD TACET Real Surround Sound, apporte une plus-value incontestable à l’auditeur, et étend son horizon musical de façon insoupçonnable. Un bon exemple : l’enregistrement de l’Octuor à cordes opus 20 et du Quatuor à cordes opus 44 de Félix Mendelssohn, joué par les Quatuors Auryn et Minguet (DVD TACET D94). Jamais auparavant on n’a pu entendre cet octuor comme s’il était joué par quatre (!) trios à cordes (!). Quel que soit son emplacement par rapport aux enceintes, l’auditeur entend toujours un trio à cordes : Position des musiciens pour l’Octuor de Mendelssohn (DVD TACET D94) Le résultat : un splendide équilibre entre les instruments aigus et les instruments graves, dans toutes les directions. Si, mentalement, on coupe le son perçu de partout en deux moitiés, quel que soit l’endroit où on a pratiqué la coupe, on entend un quatuor à cordes. L’œuvre, dans son écriture elle-même, se prête à toutes sortes de combinaisons de ce genre. Celle la plus pratiquée par Mendelssohn est celle indiquée dans le schéma ci-contre. Il suffit de jeter un coup d’œil à la partition pour se rendre compte de la complexité de son écriture. Grâce à une mise en sons acoustique bien pensée, pour la première fois, il est possible de “suivre” sans aucune confusion les lignes mélodiques ou les parties qui passent d’un instrument à un autre. Autre point à noter : les membres d’un octuor se sentent plongés dans un véritable orchestre par rapport à un quatuor à cordes. Pour l’auditeur, cette sensation ne peut pas être reproduite par un enregistrement stéréophonique : le plus souvent, les violoncelles et les altos, installés côté à côte, se contrarient au niveau du son. Une disposition circulaire des instruments, plus ouverte et écartée, leur juxtaposition inhabituelle (les deux altos et les deux violoncelles se situent désormais chacun à l’opposé l’un de l’autre, au lieu d’être à côté l’un de l’autre) et la reproduction sur plusieurs canaux – avec l’auditeur qui se trouve au beau milieu – évite toute confusion sonore. Les intentions et les souhaits du compositeur apparaissent alors en toute clarté. Entendre la musique venir de l’arrière – n’est-ce pas un peu dérangeant ? Cela n’a rien de dérangeant, il suffit de s’y habituer. Après tout, la « musique à l’arrière » existe depuis des siècles. Mais le terme « musique à l’arrière » est inadéquat pour décrire ce qu’on ressent en écoutant le Real Surround Sound. La musique provient à parts égales de toutes les enceintes, en d’autres termes, aussi de l’arrière ; et même, dans certains enregistrements, elle ne vient que de l’arrière. On revient ici au concept de mise en scène acoustique de la musique. Les musiciens ont toujours été habitués à ce fait : les solistes se tiennent devant la scène, et ils entendent l’accompagnement derrière eux – se sentant appuyés, portés par cette sécurité dans leur dos. Avec le Real Surround Sound TACET, l’auditeur peut se mettre à la place du soliste ou d’un instrumentiste. Un petit groupe de musiciens jouant à la maison aura aussi tendance à se disposer en cercle, pour mieux se voir : chacun entend alors le son des autres provenir de différents côtés, et parfois de derrière. Pendant l’ère baroque, le seigneur et sa cour, lorsqu’ils allaient à l’opéra, entendaient bien sûr les chanteurs et l’orchestre jouer devant eux. Voilà pourquoi l’écoute frontale est devenue familière à bien des auditeurs : elle permet, de plus, de satisfaire davantage de spectateurs. Mais lors de banquets, par exemple, les musiciens étaient disséminés un peu partout. Le seigneur s’asseyait où il voulait, et écoutait la musique de l’endroit qu’il préférait. À la Renaissance, dans les cathédrales, les musiciens d’église étaient placés dans des endroits très divers. La musique venait de derrière, ou de derrière et du dessus. Dans une église, la musique jouée à l’orgue provient souvent de l’arrière. En fait, l’écoute frontale, où tous les instrumentistes prennent place devant les auditeurs, est une habitude héritée de l’époque romantique, où le public bourgeois était toujours plus nombreux. Les DVD TACET sont-ils des DVD Audio ou des DVD Vidéo ? Les deux. Les données sonores y sont enregistrées deux fois. Une fois en PCM linéaire haute résolution, à l’intention des « vrais » lecteurs de DVD audio, et une fois au format Dolby Digital, faisant intervenir un processus destructif de réduction de débit numérique de données, à l’intention des lecteurs de DVD Vidéo. Les lecteurs de DVD reconnaissent d’eux-mêmes le format qui leur est destiné, et le lisent automatiquement. Et si vous passez un DVD TACET sur votre lecteur de DVD Vidéo, sachez qu’il ne contient pas de données images. Tout pour la musique ! À quoi servirait une image sur un DVD Audio ? De quel type de lecteur de DVD ai-je besoin ? Les DVD Audio TACET peuvent être lus sur tous les lecteurs de DVD. Toutefois, la meilleure qualité sonore sera obtenue avec des lecteurs de DVD Audio. Pour ceux qui pensent à l’aspect pratique, il est tout à fait intéressant d’envisager l’achat d’un lecteur de DVD dit « universel ». Un tel lecteur est capable de lire tous les supports numériques de 12 cm de diamètre : CD, SACD, DVD Vidéo et DVD Audio, en en tirant à chaque fois la meilleure qualité possible. Assurez-vous qu’il dispose de 5 + 1 sorties analogiques – ce qui est quasiment toujours le cas. Et n’oubliez pas que pour pouvoir écouter des sources sonores en Surround, il faut disposer en plus d’un amplificateur multicanal et de 5 enceintes plus un caisson de graves. Les DVD TACET peuvent-ils être lus sur un lecteur de SACD ? Oui – à condition que ce lecteur de SACD soit compatible avec la lecture des DVD Vidéo. TACET a choisi le DVD comme support musical parce qu’il a été conçu dès l’origine pour le son multicanaux – tant le DVD Vidéo que le DVD Audio. Comment dois-je régler mon lecteur de DVD Vidéo ? Sur presque tous les lecteurs DVD, on peut choisir la prise de sortie de son choix. Attention à ce que le lecteur n’effectue pas un sous-mixage (downmix) du son multicanaux en deux canaux, ce qui est la programmation d’usine de certains modèles. Dans ce cas, la musique enregistrée sur les différents canaux du DVD est mélangée et arbitrairement réduite en deux canaux. À l’inverse, les lecteurs de DVD Audio sont, eux, programmés pour toujours sortir en 5+1 canaux, ce qui est correct. Important : l’écran ou les indicateurs du lecteur de DVD Vidéo doivent afficher “Dolby Digital”, et non “Dolby Pro Logic” ou “Dolby Surround”. Puis-je encore utiliser mon ancien amplificateur ? Non. Si vous aviez deux amplificateurs stéréo supplémentaires, vous pourriez théoriquement les utiliser pour restituer un DVD en 5.1, mais vous auriez des problèmes à chaque fois que vous désireriez modifier le niveau d’écoute. Par ailleurs, il existe des lecteurs de DVD Vidéo pourvus d’un connecteur numérique et d’un seul jeu stéréo de prises analogiques : dans ce cas, vous n’entendriez rien sur les enceintes arrière ! Dans ce cas, le connecteur numérique du lecteur DVD est inutile, puisqu’un amplificateur stéréo conventionnel ne dispose pas d’entrée numérique. Quel type d’amplificateur Surround dois-je acheter ? Si c’est possible, achetez-en un muni de 5+1 entrées analogiques (ou davantage) et d’une entrée numérique. Vous serez ainsi paré à toute éventualité. Si votre lecteur de DVD Vidéo est dépourvu de sorties analogiques 5+1, il faut que votre amplificateur Surround intègre un décodeur – voir question suivante. Et s’il assure des fonctions de bass management (gestion des graves), c’est un point intéressant. Me faut-il un décodeur ? Si vous désirez écouter vos DVD TACET Real Surround Sound sous forme de DVD Audio, aucun décodeur n’est nécessaire. Si vous désirez écouter vos DVD TACET Real Surround Sound sous forme de DVD Vidéo, parce que vous ne possédez pas de lecteur de DVD Audio, alors un décodeur Dolby Digital est nécessaire. En effet, sur les DVD Vidéo, le son multicanal est encodé au format Dolby Digital ou dts. Le gain de place ainsi obtenu pour les données audio permet de consacrer plus de données à l’image. Ce n’est pas le cas sur les DVD Audio, puisque par définition toute la capacité du support DVD est dans ce cas consacrée aux données audio. Le plus souvent, les amplificateurs Surround intègrent aujourd’hui pratiquement toujours des décodeurs Dolby Digital, et souvent des décodeurs dts. La liaison audio entre le lecteur de DVD Vidéo et l’amplificateur s’effectue alors en numérique, via un câble spécifique. On trouve également beaucoup de lecteurs de DVD Vidéo intégrant un décodeur Dolby Digital. Dans ce cas, la liaison avec l’amplificateur Surround s’effectue via 6 câbles. Si ni votre amplificateur ni votre lecteur n’intègrent de décodeur, il vous faudra en trouver un modèle autonome : vous y entrez en numérique, vous en sortez en 5+1 analogique (soit 6 câbles de liaison). Comment brancher le lecteur de DVD à l’amplificateur Surround ? Si c’est un lecteur de DVD Audio, nous vous recommandons de relier ses 5+1 sorties analogiques dans les entrées correspondantes de l’amplificateur. Dans le cas d’un lecteur de DVD Vidéo dépourvu de sorties analogiques multicanal, c’est sa sortie numérique qu’il conviendra de relier à une entrée numérique de l’amplificateur ou du décodeur. Comment régler mon amplificateur Surround ? Dans le cas d’un lecteur de DVD Audio, utilisez les 5+1 entrées séparées. Réglez l’amplificateur sur “External Decoder Input” ou “External Decoder” (entrée décodeur externe). Ce ne sont là que deux des noms possibles : en cas de doute, n’hésitez pas à consulter le mode d’emploi. Dans le cas d’un lecteur de DVD Vidéo, réglez l’amplificateur Surround sur “DVD” ou “Digital Input” (là encore, référez-vous au mode d’emploi pour le terme exact utilisé). L’amplificateur se charge alors tout seul des réglages nécessaires. Vérifiez bien qu’il n’indique pas “Dolby Pro Logic”, ni “Dolby Surround” : l’écran ou l’indicateur doit afficher “Dolby Digital”. Si la mention “Dolby Pro Logic” ou “Dolby Surround” apparaît, ou quoi que ce soit d’autre, vérifiez votre lecteur de DVD Vidéo et assurez-vous qu’il possède effectivement une sortie permettant de récupérer les 5+1 canaux. Réglez tous les canaux à un niveau d’écoute identique – sans aucun décalage temporel, sur aucune enceinte. Ne modifiez les niveaux relatifs des canaux que si vous décelez des différences de volume sonore entre les enceintes. Encore une fois, n’utilisez jamais les fonctions de décalage temporel (“délai”, “retard”…). Et n’activez surtout pas les fonctions du style “Movie Theatre”, “Disco”, “Rock Concert”, “Concert Hall” ou autre. Puis-je utiliser mes vieilles enceintes ? Bien sûr. Avec la stéréo, il a toujours été vital de disposer de deux enceintes identiques. De ce point de vue, la restitution de son multicanal (Surround) est plus “tolérante”. Les autres enceintes ne doivent pas nécessairement être identiques aux deux enceintes stéréo. Si elles le sont, c’est parfait. Par conséquent, aux deux enceintes que vous possédez déjà, il faut en ajouter trois et, si nécessaire, un subwoofer (caisson de graves). Les deux enceintes sont les deux seuls maillons actuels de votre chaîne hi-fi que vous puissiez recycler en son Surround : les lecteurs de CD ou amplificateurs stéréo ne conviennent pas. Si les enceintes arrière ne sont pas identiques aux enceintes avant, ce n’est pas très grave : la mise en sons” des enregistrements TACET s’y prête sans problème. La qualité des enceintes arrière est très bonne aujourd’hui, bien suffisante pour un son Surround d’un standard élevé. L’effet provient davantage de l’aspect “multicanal”. Combien d’enceintes faut-il ? Pour apprécier pleinement la finesse des DVD, il faut un système doté de plus de deux enceintes. Les systèmes Surround les plus vendus aujourd’hui sont au standard 5.1 : ils disposent de 5 enceintes et d’un caisson de graves (subwoofer). Le subwoofer est utilisé pour « renforcer » les enceintes dans le grave, par l’intermédiaire d’une fonction dite « bass management » présente sur pratiquement tous les amplificateurs Surround. Les DVD Audio TACET ont été conçus pour de tels systèmes. Pour des raisons musicales, certains enregistrements n’utilisent pas tous les canaux. Par exemple, le canal dédié au subwoofer est souvent inutilisé. Il n’est pas nécessaire de procéder à quelque réglage que ce soit : ce canal a été prévu au départ pour les mixages cinéma, afin de pouvoir reproduire l’énorme énergie dans les graves nécessaire aux explosions, aux effets violents, etc, qui sont en mixage cinéma regroupés sur un canal spécifique, le LFE (Low Frequency Effects). Comment placer les enceintes ? Autour d’un cercle imaginaire dont vous, l’auditeur, occupez le centre. Plus les enceintes sont réparties uniformément autour de ce cercle (autrement dit, elles devraient toutes se trouver à la même distance angulaire l’une de l’autre), mieux c’est. Si deux enceintes adjacentes sont trop éloignées ou trop proches, la perception de la direction est brouillée. La qualité du son, le respect des couleurs des sonorités et le plaisir musical restent identiques. Autre asoect important : pour une restitution Surround optimale, les cinq enceintes doivent être placées à une hauteur identique. ainsi… ou ...ainsi Quelle est la résolution des DVD Audio TACET ? La combinaison 5 canaux pleine bande/1 canal d’effets graves (subwoofer) est le format Surround le plus répandu au monde. Les enregistrements TACET Real Surround Sound sont compatibles avec ce format. Les DVD TACET peuvent être lus sur tous les systèmes Surround, et sur tous les lecteurs de DVD. Sur les enregistrements TACET Real Surround Sound, chaque canal offre une meilleure qualité sonore que ceux d’un CD stéréo ! En effet, ce dernier possède une fréquence d’échantillonnage de 44.1 kHz, alors que celle des DVD Real Surround TACET est de 48 kHz ou 96 kHz. Et au lieu des 16 bits du CD stéréo, la résolution numérique des DVD Real Surround TACET est de 24 bits – 256 fois supérieure ! Enregistrer à une fréquence d’échantillonnage de 96 kHz prend évidemment plus de place sur le DVD. Pourtant, ni le nombre de canaux, ni la durée d’enregistrement n’en souffrent, grâce à un procédé technologique spécifique : le MLP (Meridian Lossless Packing), un algorithme de compactage des données – autrement dit, une réduction non destructive du débit numérique de données. Grâce au MLP, les données audio d’un enregistrement à 96 kHz occupent moins de place sur le DVD, ce qui permet de rester en 5.1. Au décodage, on retrouve, bit pour bit, les données de l’enregistrement original, de très haute résolution. Qu’ils soient produits en 48 ou 96 kHz, les DVD TACET offrent tous un son d’une excellente qualité. Normalement, les lecteurs de DVD Audio indiquent combien de canaux sont utilisés pour la restitution musicale, ainsi que la valeur de la fréquence d’échantillonnage. Même si vous ne lisez « que » 48 kHz, pas d’inquiétude : la qualité audio ainsi obtenue est déjà excellente. En ce qui concerne le 96 kHz, la controverse fait rage en ce moment : cette très haute valeur de fréquence d’échantillonnage propose-t-elle une réelle amélioration sonore, incontestable, perceptible par toutes les oreilles ? Les diverses contributions à ce débat très académique sont parfois amusantes, toujours intéressantes. De toute façon, les aspects les plus cruciaux dans la réussite d’un enregistrement restent l’attention et la créativité portées lors de la prise de son, la maîtrise des instrumentistes, et bien sûr le savoir-faire et l’expérience du régisseur musical dans le domaine du Real Surround Sound. Le livret de chaque production en TACET Real Surround Sound sur DVD mentionne les options adoptées lors de l’enregistrement, par écrit et avec des schémas, voire des extraits des partitions. Les mélomanes se plaignent souvent de l’indigence du contenu informatif des livrets des autres DVD Audio classiques disponibles sur le marché : on n’y trouve quasiment rien sur le côté Surround, sur les intentions recherchées lors de la prise de son, comment la musique a été enregistrée, pourquoi… Tout cela figure dans le détail de chacun des livrets des DVD Audio TACET. Par ailleurs, sur les boîtiers de ses DVD, TACET indique de façon claire et parfaitement visible qu’il s’agit bien d’un DVD Audio, enregistré en Real Surround Sound, afin d’éviter tout malentendu ou confusion auprès des acheteurs, mais aussi pour bien affirmer, de façon active, que ce DVD est en Real Surround Sound, donc qu’il a demandé un travail intensif. Qui est TACET ? TACET est une maison de production discographique, pionnière des productions sur DVD Audio appliquant le concept de Real Surround Sound. C’est également le nom commercial d’un label discographique commercialisant des CD, des DVD Audio et des disques vinyle. TACET est, dès le départ, fidèle à une conception vraiment “multicanal” du DVD Audio, par opposition à une politique de “stéréo améliorée”. La firme travaille sur le DVD Audio depuis 1997, avec une conception novatrice et créative du son Surround. La première référence DVD est apparue au catalogue en 2000 : une dimension symbolique qu’on peut difficilement ignorer. TACET a été fondée en 1989. C’est une petite maison de disques, installée dans Bad Cannstatt, à Stuttgart, dans les environs du Kurpark. Depuis le début, le mot-clé chez TACET est “innovation”, à la fois d’un point de vue musical et d’un point de vue technique. Les productions TACET s’adressent aux auditeurs exigeants, qu’ils apprécient plus particulièrement le support CD, le disque noir ou le DVD Audio. Ce qui ne signifie pas que les enregistrements ne sont destinés qu’à une minorité des mélomanes classiques : au contraire, le nombre de convertis va sans cesse croissant – car les productions TACET permettent de redécouvrir la musique. Avec tout le feu ou le charme sensuel des interprétations, et dans toute leurs plénitude et leur naturel. Les productions TACET sont de qualité audiophile, et suscitent souvent des critiques dithyrambiques dans la presse musicale spécialisée, à la radio et dans la presse quotidienne. L’homme aux manettes n’est ni un gestionnaire, ni un PDG, mais le fondateur et propriétaire de TACET lui-même : Andreas Spreer, musicien et Tonmeister diplômé de l’école de Dortmund. Il s’est vu décerner, en décembre 2002, le Prix de la Critique de Disques Allemande, pour avoir « créé l’une des plus impressionnantes productions multicanaux dans le domaine de la musique classique ». Une distinction dont la remise officielle constitua pour lui un grand honneur. En termes de son, TACET est toujours en quête d’un résultat plus “naturel”. Sur CD, ce résultat est, de façon surprenante, souvent atteint avec un minimum d’efforts techniques, mais avec un maximum de préparation technique et un choix minutieux des tout meilleurs équipements disponibles. Une pensée novatrice (par exemple, en ce qui concerne les DVD Audio), des connaissances et des capacités hors du commun permettent à TACET de proposer des expériences et des événements musicaux non seulement impressionnants, mais aussi parfaitement convaincants. TACET est synonyme de concepts artistiques inhabituels (sur CD et sur DVD Audio), de personnalités musicales exceptionnelles et de son de qualité audiophile. Les techniques d’enregistrement sont mises au service des intentions du compositeur, et concourent à la clarté des idées des musiciens. C’est encore plus évident sur les DVD Audio, encore plus transparents et d’une sensualité sonore plus affirmée que sur les CD TACET. Le son TACET est authentique, sensuel et subtil, et encore plus efficace sur DVD. Version 2.0 © 2003 TACET Conception et texte original : Ulrich Oesterle Rédacteur en Chef/Responsable éditorial : Andreas Spreer Traduction française : Franck Ernould Toutes les précisions techniques sont données dans l’état actuel de nos connaissances, elles peuvent être soumises à l’évolution technologique. Aucune responsabilité ne sera acceptée. Pour plus d’informations, reportez-vous tous les mois à notre site Web, www.tacet.de Productions sur DVD Audio signées TACET - lisibles sur n’importe quel système Surround muni d’un lecteur de DVD Vidéo. TACET D94 Félix Mendelssohn-Bartholdy: Octuor en mi bémol majeur op. 20 / Quatuor en ré majeur op. 44 n°1 Quatuor Auryn, Quatuor Minguet TACET D101 Jean-Sébastien Bach Les Concertos Brandebourgeois, BWV 1046 - 1051 Enregistrement intégral, durée d’écoute >94 minutes Orchestre de Chambre de Stuttgart TACET D106 Franz Schubert : Quintette avec piano “La Truite”, D667 Quatre Impromptus pour piano, D899 Quatuor Alvarez / Carmen Piazzini, piano TACET D107 Wolfgang Amadeus Mozart: Les Quatuors avec flûte Trio Gaede / Wolfgang Schulz, flûte TACET D108 Jean-Sébastien Bach : les Motets BWV 225 à 229 Ensemble Vocal de Saxe / Direction : Matthias Jung TACET D110 Franz Schubert : Quintette à cordes en ut majeur, D956 Quatuor Auryn / Christian Poltéra, second violoncelle TACET 111 Jean-Sébastien Bach: Concertos pour violon et autres instruments Orchestre de chambre de Stuttgart / solistes : Benjamin Hudson etc. TACET D112 Trios avec piano romantiques, Vol. 3 Frédéric Chopin : Trio en sol mineur, op. 8 Niels W. Gade : Nouveletten op. 29, Trio en fa majeur op. 42 Trio Abegg TACET D116 The Gaede Trio Series Vol. VIII: W. A. Mozart: Die Klavierquartette KV 478 und 493 Gaede Trio, Markus Schirmer TACET D118 Debussy, Fauré, Ravel : Quatuors à cordes Quatuor Auryn En préparation : TACET D127 S. Rachmaninov : Trio avec piano « Trio élégiaque » en sol mineur P.I. Tchaïkovski : Trio avec piano en la mineur, op. 50 Trio Abegg TACET D115 L. v. Beethoven : Octuor en mi bémol majeur op. 103, Septuor en mi bémol majeur op. 20 Camerata Freden TACET GmbH Daimlerstr. 40 D-70372 Stuttgart Fax: 07 11/55 72 53 Email: [email protected]