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Correspondance presque complète d’Erik Satie – Jeudi 31 mars 2016
JEUDI 31 MARS 2016 – 20H30
AMPHITHÉÂTRE
Correspondance presque complète d’Erik Satie
Gymnopédie n° 1
Je te veux – extrait de Quatre Mélodies
Allons-y Chochotte
La Diva de l’Empire – extrait de Quatre Mélodies
Le Picador est mort – extrait de Neuf chansons de cabaret et de caf’ conc’
Le Veuf
J’avais un ami
Daphénéo – extrait de Trois Mélodies
Air du poète – extrait de Ludions
Spleen – extrait de Ludions
La Statue de bronze – extrait de Trois Mélodies
Chez le docteur
Sur un mur – extrait de Nouvelles Pièces Froides
Rêverie nocturne n° 1
Gnossienne n° 4
Le Chapelier – extrait de Trois Mélodies
L’Omnibus automobile
Les Anges
Élégie
Je suis chauve
Extraits de Erik Satie. Correspondance presque complète – Réunie et
présentée par Ornella Volta (© Éditions Fayard/IMEC) et de Mémoires d’un
amnésique (© Ombres)
Léa Trommenschlager, soprano
Guillaume Andrieux, baryton
Jacques Hadjaje, comédien
Michalis Boliakis, piano
Jean Bellorini, mise en scène
Clémence Pernoud, costumes
Spectacle présenté en partenariat avec l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence.
FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 21H40.
Il existe de Satie mille boutades profondes qu’il nous expédiait par
pneumatique avec son écriture chinoise. Il ne lisait pas nos réponses.
Après sa mort, sous des couches de poussière, on découvrit dans
sa chambre d’Arcueil des centaines d’enveloppes non ouvertes
s’accumulant par couches comme on découvre sous terre les ruines de
civilisations successives.
Jean Cocteau
« Tout le monde vous dira que je ne suis pas un musicien. C’est juste.
Dès le début de ma carrière, je me suis, de suite, classé parmi les
phonométrographes », révèle Erik Satie dans ses Mémoires d’un amnésique.
Né le 17 mai 1866, il fait pourtant ses études au Conservatoire de Paris
dont il ne tarde pas à renier l’enseignement. À Montmartre, il fréquente les
chansonniers et l’avant-garde artistique : Picasso, Picabia et Tristan Tzara.
Si les musicologues distinguent dans son œuvre une première période
gothique avec les Ogives, Alphonse Allais relève ensuite un versant plus
«esotérik » correspondant au moment où le compositeur fréquente la
secte de la Rose-Croix. Mais la période « Satierik », expression de Picabia,
demeure la plus connue. Pour autant, Satie décède dans la plus grande
pauvreté le 1er juillet 1925 à Paris, entouré de ses disciples de l’École
d’Arcueil. Si le compositeur a abordé de nombreux genres et notamment
le répertoire pour piano, ses mélodies restent une part relativement
méconnue de son œuvre, mis à part la célèbre Diva de l’Empire. Résolument
humoristiques, elles reflètent l’influence du music-hall et des cafés-concerts
montmartrois avec un jeu récurrent sur les sonorités que l’on retrouve
dans la « gouénouille améouicaine » ou encore avec la définition, dans
Daphénéo, d’un « oisetier », arbre à oiseaux et non à noisettes. Bien que
plusieurs d’entre elles aient été créées par de grands interprètes comme la
mezzo-soprano Jeanne Bathory, Satie n’hésitait pas à considérer certaines
de ses mélodies comme de « rudes saloperies » uniquement destinées à lui
assurer une maigre subsistance.
Anne Le Nabour
Extrait du programme de salle du Festival d’Aix-en-Provence, reproduit avec son
aimable autorisation.
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Léa Trommenschlager *
La soprano Léa Trommenschlager
obtient ses diplômes au Conservatoire
de Strasbourg auprès d’Henrik Siffert
et de Françoise Kubler ainsi qu’à la
Musikhochschule Hanns Eisler de
Berlin avec Norma Sharp. Elle bénéficie
également des conseils de Jacques
Chuilon,
Dietrich
Fischer-Dieskau,
Christine Schäfer, Dawn Upshaw et Ian
Bostridge. En 2011, elle est lauréate
HSCB de l’Académie du Festival d’Aix-enProvence. À l’opéra, on a pu l’entendre
dans l’opéra d’Arthur Lavandier De la
terreur des hommes créé à Paris avec
l’Ensemble Le Balcon, ainsi que dans
le rôle de Cleopatra (Giulio Cesare de
Haendel) à Berlin. En 2012, elle poursuit
la tournée du spectacle Correspondance
presque complète d’Erik Satie mis en
scène par Jean Bellorini. En 2013, elle
chante dans Wie man findet, was man
nicht sucht au Tischlerei de la Deutsche
Oper de Berlin (mise en scène de Michael
Höppner), ainsi que le rôle-titre d’Ariane
à Naxos de Richard Strauss avec Le
Balcon sous la direction de Maxime
Pascal à l’Athénée à Paris (mise en
scène de Benjamin Lazar), puis incarne
Fiordiligi dans Così fan tutte (mise en
scène de Margita Zalite) au Tischlerei
de la Deutsche Oper de Berlin. En 2014,
elle intègre la production Doppelgänger
(mise en scène de David Marton) créée
au Schauspiel Stuttgart. Durant l’été
2014, elle est invitée à se produire en
récital au Festival d’Aldeburgh, au
Festival Samuel Beckett « Happy Days »
à Enniskillen avec le pianiste Julius Drake
et au Festival d’Aix-en-Provence où elle
chante notamment les Vier letzte Lieder
de Richard Strauss sous la direction
d’Alain Altinoglu. La saison passée, on a
pu l’entendre notamment à l’Opéra de
Lille, au Théâtre de l’Athénée à Paris,
au Konzerthaus de Berlin, au Théâtre
du Châtelet, au Théâtre des Salins à
Martigues, au Schauspiel de Stuttgart, à
La Criée à Marseille, ainsi qu’au Festival
Tchekhov de Moscou. Après une tournée
en Allemagne ce printemps, où elle
interprète la Symphonie n° 4 de Mahler
sous la baguette de Johannes Klumpp,
Léa Trommenschlager fera ses débuts cet
été dans le rôle d’Elvira (Don Giovanni)
sous la direction de Marc Minkowski, et
sera à la rentrée 2016 à l’Opéra de Lille
pour la création de l’opéra d’Arthur
Lavandier Le Premier Meurtre.
Guillaume Andrieux
Guillaume Andrieux débute le chant à
la maîtrise de l’Opéra National de Lyon
sous la direction de Claire Gibault et
se produit dès son plus jeune âge avec
des chefs tels que William Christie, Kent
Nagano ou encore John Nelson. Il étudie
ensuite la danse (claquettes et modern
jazz) avec la Compagnie Sylvie Kay et
le chant au Conservatoire National de
Région de Lyon, avant d’intégrer le
Conservatoire de Paris (CNSMDP),
dont il sort diplômé en 2010. Très vite,
il est invité pour des productions telles
que Didon et Enée de Purcell (rôle
d’Énée) au Festival d’Ambronay, The
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Rape of Lucretia de Britten (rôle de
Tarquinius) et Le Nozze di Figaro (Le
Comte Almaviva) au Conservatoire de
Paris, L’Ivrogne corrigé de Gluck (Cléon)
à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Paris,
L’Enfant et les Sortilèges (L’Horloge et Le
Chat) pour ses débuts au Festival d’Aixen-Provence et à la Salle Pleyel, Les
Enfants terribles de Philip Glass (Paul)
à l’Opéra National de Bordeaux, au
Teatro Arriaga de Bilbao et au Théâtre
de l’Athénée à Paris, Dr. Miracle de
Bizet (Le Podestat) avec l’Orchestre
Régional d’Avignon, Le Voyage d’hiver
et Le Balcon de Peter Eötvös (Roger)
avec l’Ensemble Le Balcon de nouveau
à l’Athénée, Die Zauberflöte (Papageno)
à l’Opéra de Metz et à l’Opéra National
de Lyon, La Dispute de Benoît Mernier
(Mesrin) à La Monnaie de Bruxelles, La
Vie Parisienne (Bobinet et Gardefeu,
respectivement à l’Opéra de Toulon
et à l’Opéra National du Rhin), ainsi
que le rôle-titre de Aben Hamet de
Théodore Dubois avec l’Atelier Lyrique
de Tourcoing sous la direction de JeanClaude Malgoire (cette production
a fait l’objet d’un enregistrement
discographique). Récemment, il s’est
notamment fait remarquer dans son
premier Pelléas (Pelléas et Mélisande)
avec Jean-Claude Malgoire à Tourcoing,
avec l’Orchestre Symphonique de
la RAI de Turin ainsi qu’à l’Opéra de
Toulon, dans les rôles du Chanteur de
Sérénade (Les Caprices de Marianne de
Sauguet) en tournée française (Reims,
Marseille, Tours, Rennes), de Bassanio
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(Le Marchand de Venise) à l’Opéra de
Saint-Étienne, de Mercutio (Roméo et
Juliette) à l’Opéra de Metz… En oratorio,
Guillaume Andrieux s’est produit dans la
Passion selon saint Matthieu de Bach,
Le Messie de Haendel, ainsi que les
Requiem de Fauré, Duruflé et Brahms.
Il se consacre également au répertoire
du lied et de la mélodie sous les conseils
de Ruben Lifschitz et se produit en
récital avec Michael Guido notamment
à l’Opéra-Comique, à l’abbaye de
Royaumont et à l’Athénée. Parmi ses
projets, citons la reprise des Caprices
de Marianne (Le Chanteur de Sérénade)
à Bordeaux, Saint-Étienne et Limoges,
Roméo et Juliette (Mercutio) à l’Opéra
de Hong-Kong et La Vie Parisienne
(Gardefeu) à l’Opéra de Saint-Étienne,
puis Pelléas en version de concert au
Théâtre des Champs-Élysées.
Jacques Hadjaje
Jacques Hadjaje joue de nombreux
spectacles, sous la direction de Georges
Werler,
Nicolas
Serreau,
Gilbert
Rouvière, François Cervantès, Patrice
Kerbrat, Jean-Pierre Loriol, Florence
Giorgetti, Sophie Lannefranque, Richard
Brunel, Robert Cantarella, Romain
Bonnin, Balázs Gera, Carole Thibaut,
Gérard Audax, Michel Cochet, JeanYves Ruf, Jean Bellorini, Thierry Roisin,
Pierre Guillois, Aymeri Suarez-Pazos,
Alain Fleury, Isabelle Starkier… Il se
produit, durant la saison 2015-2016,
dans plusieurs spectacles mis en scène
par Jean Bellorini : la reprise de Liliom
de Ferenc Molnár (TNP Villeurbanne et
tournée) et de Correspondance presque
complète d’Erik Satie (TGP Saint-Denis et
Philharmonie de Paris), et la création des
Frères Karamazov d’après Dostoïevski
(Festival d’Avignon 2016). Il écrit La
Mouche et l’Océan (mise en scène
Anne Didon, Théâtre de l’Opprimé), et
Lucien (tournée). Dis-leur que la vérité
est belle (publié chez Alna), Entretemps, j’ai continué à vivre et Adèle a
ses raisons (publiés chez L’Harmattan)
ont été joués au Lucernaire, au Festival
d’Avignon et en tournée. Il écrit aussi
des textes de commande, comme Les
Enfants d’Ulysse pour l’Opéra Bastille.
Il reçoit plusieurs bourses d’écriture :
Centre National du Livre (2000 et 2011),
DMDTS (2003), Beaumarchais-SACD
(2012). La joyeuse et probable histoire
de Superbarrio que l’on vit s’envoler
un soir dans le ciel de Mexico est jouée
en mars et avril 2016 au Théâtre 13.
Il met en scène L’Échange de Claudel
au CDN de Nancy, À propos d’aquarium
d’après Karl Valentin au Théâtre de
Proposition (Paris), Innocentines de
René de Obaldia en tournée et plusieurs
créations d’auteurs contemporains dont
Catherine Zambon ou Valérie Deronzier.
Il assure également la mise en scène
de ses propres textes. Il enseigne dans
plusieurs écoles de formation d’acteurs
(École Claude Mathieu, Le Magasin…),
dirige des ateliers d’écriture et de jeu
pour amateurs (TEP, Théâtre du Peuple
de Bussang…) ou en milieu scolaire
(Maison du Geste et de l’Image…), ainsi
que des stages professionnels sur le
travail du clown (La Manufacture – Haute
École de Théâtre Suisse Romande,
Lausanne ; Le Lido – Centre des arts du
cirque de Toulouse ; TGP Saint-Denis).
Michalis Boliakis *
Michalis Boliakis étudie au Conservatoire
de Paris (CNSMDP) avec Bruno Rigutto
et Anne Queffélec en piano et avec Erika
Guiomar en direction de chant. En 2007,
il obtient le Prix d’honneur de l’Académie
d’Athènes sur concours national, la
bourse d’études de la Fondation Leventis
ainsi que celle de l’État grec (Fondation
IKY). En décembre 2010, il interprète le
Concerto n° 1 de Brahms avec l’Orchestre
de la RATP sous la direction de Martin
Lebel, œuvre qu’il reprend en avril 2011
avec l’Orchestre National d’Athènes au
Megaron, à Athènes. En juillet 2011, il
est nommé Lauréat HSBC de l’Académie
du Festival d’Aix-en-Provence. Depuis,
il est régulièrement invité au Festival
d’Aix-en-Provence, en tant de pianiste
répétiteur-chef de chant et interprète.
Entre 2012 et 2015, il a participé à L’Enfant
et les Sortilèges de Ravel, Rigoletto de
Verdi, A Midsummer Night’s Dream de
Britten, Die Entführung aus dem Serail
de Mozart. En juillet 2016, il se produira
au Festival en récital avec la chanteuse
Chloé Briot. Depuis 2013, il collabore
avec le metteur en scène Jean Bellorini
en tant que compositeur de musique
de scène et interprète dans La bonne
âme du Se-Tchouan de Brecht (Prix de la
meilleure musique de scène du Syndicat
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de la Critique) et Cupidon est malade de
Pauline Sales. Actuellement, il participe
à la nouvelle création de Jean Bellorini
d’après Les Frères Karamazov prévue
pour l’été 2016. Depuis septembre 2012,
il est assistant de la classe de chant
d’Isabelle Guillaud au Conservatoire de
Paris.
Jean Bellorini
Né en 1981, Jean Bellorini a été formé
à l’École Claude Mathieu. Avec sa
compagnie Air de lune, créée en 2003, il
a été accueilli au Théâtre du Soleil puis
associé au centre dramatique national de
Toulouse et au centre dramatique national
de Saint-Denis. En 2002, il conçoit et met
en scène Piaf, l’Ombre de la rue, spectacle
créé à Paris (Théâtre du Renard), repris à
Avignon et depuis en tournée dans toute
la France. En 2003, il met en scène La
Mouette de Tchekhov assisté par Marie
Ballet au Théâtre du Soleil. Depuis 2003,
il dirige les Auditions Promotionnelles
de l’École Claude Mathieu, spectacles
construits sur mesure pour une sélection
d’élèves sortant de l’école. En 2004, il
met en scène avec Marie Ballet Yerma de
Lorca au Théâtre du Soleil, spectacle dont
il compose la musique. Il compose aussi
la B.O. de Adèle a ses raisons de Jacques
Hadjaje (Théâtre 13, Paris et Avignon,
puis le Lucernaire en 2007). Depuis 2005,
il enseigne à l’École Claude Mathieu.
En 2006, il met en scène Oncle Vania de
Tchekhov au Théâtre de la Faisanderie
à Chantilly. Le spectacle est repris en
2007. En 2008, il met en scène avec Marie
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Ballet L’Opérette, un acte de L’Opérette
imaginaire de Valère Novarina, au
Théâtre de la Cité Internationale –
le spectacle sera repris en tournée.
Depuis 2008, il intervient au CRR pour
Le Jeune Chœur de Paris dirigé par
Laurence Equilbey, dans le cadre de
cours d’interprétation pour chanteurs
lyriques. Jean Bellorini crée au TGP-CDN
de Saint-Denis une adaptation théâtrale
pour deux voix du roman de Victor Hugo
Les Misérables. Ce spectacle sera repris
en janvier 2010 au Théâtre National de
Toulouse Midi-Pyrénées et au TGP-CDN
de Saint-Denis. En 2009, il met en scène
Barbe-Bleue d’Offenbach (création à
l’Opéra de Fribourg, repris en tournée).
En 2010, il adapte avec Camille de
La Guillonnière et met en scène Tempête
sous un crâne, spectacle d’après
Les Misérables de Victor Hugo, au Théâtre
du Soleil (spectacle repris en tournée).
Il met également en scène au Théâtre
du Soleil En ce temps-là, l’amour… de et
avec Gilles Ségal. En 2012, Jean Bellorini
crée au Théâtre National de Toulouse
Midi-Pyrénées Paroles gélées, d’après
l’œuvre de François Rabelais, présenté
au TGP-CDN de Saint-Denis, puis en
tournée. En 2013, il met en scène Liliom
de Ferenc Molnár dans une fête foraine
au Festival Le Printemps des Comédiens
à Montpellier. En 2013, Jean Bellorini
dirige dix-huit comédiens et musiciens
dans La Bonne Âme du Se-Tchouan de
Bertolt Brecht, spectacle créé au Théâtre
National de Toulouse Midi-Pyrénées,
présenté à l’Odéon-Théâtre de l’Europe,
puis en tournée. Le 1er janvier 2014, Jean
Bellorini devient directeur du Théâtre
Gérard Philipe, centre dramatique
national de Saint-Denis. Jean Bellorini a
reçu le Prix Jean-Jacques Gautier 2012
de la SACD et le Prix de la révélation
théâtrale 2012 décerné par le Syndicat
de la critique. Paroles gelées a reçu le
Prix de la mise en scène au Palmarès
du Théâtre 2013. En 2014, Jean Bellorini
reçoit le Molière du meilleur spectacle
pour Paroles gelées et le Molière de la
mise en scène pour Paroles gelées et
pour La Bonne Âme du Se-Tchouan de
Bertolt Brecht. Parmi ses projets récents
ou à venir, citons Le Suicidé de Nikolai
Erdman (création au Berliner Ensemble
en février 2016) et Karamazov, d’après Les
Frères Karamazov de Dostoïevski (2016).
Clémence Pernoud
Originaire
de
Paris,
Clémence
Pernoud est diplômée en droit et
management culturel puis en création
scénique à ESMOD International Paris.
Elle commence par assister des
créateurs costumes sur des productions
d’opéra, notamment au Festival d’Aixen-Provence, où elle collabore avec
John Bright pour The House Taken
Over mis en scène par Katie Mitchell,
avec Kaye Voyce pour Le Turc en Italie
mis en scène par Christopher Alden
et avec Laura Hopkins pour Alcina,
de nouveau avec la metteur en scène
Katie Mitchell. Elle est également
associée à Pascale Lavandier pour les
productions du Balcon, à l’Athénée
Théâtre Louis-Jouvet à Paris et à l’Opéra
de Lille. Parallèlement, elle signe ses
propres costumes sur différents projets
scéniques et cinématographiques. Elle
participe régulièrement à des projets
de La Fémis. C’est dans ce cadre
qu’elle signe les costumes de Nouveau
Monde, réalisé par Luzie Loose, Le Vol
de cigogne, réalisé par Iris Kaltenback,
et Beach Boys de Jérémie Sein. Elle est
créatrice associée au réalisateur Laurent
La Rosa qu’elle accompagne dans
ses projets filmiques et publicitaires,
notamment pour les campagnes Celio
Club et dernièrement pour la campagne
Myrtle Beach National tournée aux
États-Unis. Pour la scène, elle a signé ses
premiers costumes pour Jean Bellorini
dans une pièce de théâtre musical
pour le Festival d’Aix-en-Provence.
C’est à Aix-en-Provence qu’elle a fait la
rencontre de Vincent Huguet avec qui
elle collabore depuis régulièrement.
Citons notamment Encor sur le pavé
sonne mon pas nocturne, pour le Festival
d’Aix-en-Provence, Love I Obey, avec la
chanteuse Rosemary Standley, créé à la
Scène Nationale d’Alençon puis repris
à la Philharmonie de Paris et en tournée
dans toute la France. Prochainement,
elle travaillera de nouveau avec Vincent
Huguet à l’Opéra de Rouen, à l’Opéra
de Bordeaux et avec l’Ensemble
Correspondances. Elle cosignera la
prochaine production du Balcon, un
opéra d’Arthur Lavandier mis en scène
par Ted Huffman à l’Opéra de Lille.
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Académie du Festival d’Aix
L’Académie du Festival d’Aix est un
centre de perfectionnement vocal et
instrumental de référence, un atelier
de réflexion, d’expérimentation et
de création d’opéra et de formes
innovantes, et un lieu de développement
professionnel pour les jeunes artistes.
Elle leur offre la possibilité de participer
à des résidences, de se produire lors de
concerts ou productions d’opéra dans le
cadre du Festival d’Aix, puis en tournée
tout au long de l’année, en France et à
l’étranger.
* Lauréats HSBC de l’Académie
Attaché à l’accompagnement des
jeunes talents, HSBC s’associe depuis
2006 à l’Académie du Festival d’Aix-enProvence. Chaque année, la direction
artistique du Festival sélectionne une
nouvelle promotion de chanteurs,
pianistes, chefs de chant et ensembles de
musique de chambre. Le Groupe HSBC
France soutient ces jeunes artistes, les
Lauréats HSBC, choisis parmi les talents
les plus prometteurs de l’Académie, qui
poursuivent ainsi l’expérience acquise
lors du Festival en se produisant lors de
récitals et concerts aussi bien en France
qu’à l’étranger.
Ce spectacle est une production
de l’Académie du Festival d’Aix, en
collaboration avec le Théâtre Gérard
Philipe – Centre dramatique national.
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150e anniversaire de la naissance
d’Erik Satie
Entre le 17 mai et le 21 juin, la
mairie d’Arcueil organise diverses
manifestations à l’occasion du 150e
anniversaire de la naissance d’Erik
Satie, qui a vécu et est enterré sur la
commune.
Renseignements
auprès
culturel : 01 46 15 09 77
Arcueil.fr
du
service
Le Festival d’Aix-en-Provence à la Philharmonie de Paris
Le Festival d’Aix-en-Provence et la Philharmonie de Paris poursuivent leur
partenariat initié en 2014, afin de présenter à Paris une série de spectacles
musicaux issus de la programmation du Festival d’Aix et accordant une large
place aux artistes de son Académie.
Chaque printemps le public parisien peut ainsi découvrir une programmation
représentative de la créativité festivalière pour un Festival d’Aix… à la
Philharmonie de Paris.
Quant à la 68ème édition du Festival d’Aix-en-Provence, rendez-vous à Aix du
30 juin au 20 juillet 2016, avec au programme :
Così fan tutte de Mozart / Louis Langrée, Jérémie Rhorer – Christophe
Honoré
Pelléas et Mélisande de Debussy / Esa-Pekka Salonen – Katie Mitchell
Il Trionfo del Tempo e del Disinganno de Haendel / Emmanuelle Haïm –
Krzysztof Warlikowski
Œdipus Rex / Symphonie des Psaumes de Stravinski / Esa-Pekka Salonen –
Peter Sellars
Kalîla wa Dimna de Moneim Adwan / Zied Zouari – Olivier Letellier
Ce spectacle sera présenté à la Philharmonie de Paris le 19 mai 2017 en Salle des
concerts de la Cité de la musique.
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MÉ LO MANES
E N GAG ÉS
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