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1 Bleu Rouge Noir Jaune LES SALAIRES DES CHAMPIONS LE MAGAZINE *61 ANNÉE - N 18 878 1,80 e o France métropolitaine (Photo Bernard Papon) AUJOURD’HUI RUGBY TENNIS PARIS - BIARRITZ : LE CHOC ET LA FÊTE MAURESMO CORRIGE HINGIS (Page 15) Le Stade Français de Christophe Dominici (notre photo) accueille ce soir (20 h 45) Biarritz, leader du Top 14, dans un Stade de France archi plein. Un sommet sur lequel flotte un parfum de revanche. (Pages 13 et 14) www.lequipe.fr Samedi 4 mars 2006 M 00103 - 304 - F: 1,80 E 3:HIKKLA=XUV]UZ:?k@d@a@e@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE L’OM DROIT AU CLASH La question de la sécurité des supporters marseillais au Parc des Princes a débouché sur une crise jamais vue dans l’histoire du classique de Ligue 1 : demain, face au PSG, l’OM alignera ses remplaçants et ses réservistes, et ses fans n’iront pas à Paris. (Pages 2 et 3, et notre éditorial) Cliquez sur Orange World Orange, partenaire principal du Accès au portail Orange World sur réseaux et mobiles compatibles (coût d'accès variable selon l'offre choisie). Liste au 0800 830 800 (appel gratuit depuis un poste fixe en France métropolitaine). Crédit photo : Alain MOUNIC/FEP/Panoramic - 4011. communiquons plus L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge et les 7 matchs du week-end de la journée du Championnat. Bleu Rouge Retrouvez en vidéo les commentaires de Fabien Galthié sur la rencontre Stade Français - Biarritz Olympique Jaune Bleu Jaune Avant et après le match, retrouvez en exclusivité Fabien Galthié en aparté. Noir Noir MARSEILLE. – Pape Diouf, le président de l’OM, a pris une décision qui fait du bruit. Entouré de Fabien Barthez (à gauche) et de José Anigo, le directeur sportif du club (à droite), il est venu expliquer pourquoi Marseille ne se rendrait pas au Parc des Princes avec son équipe type pour affronter Paris. « L’équipe pro ne jouera jamais sans ses supporters », a-t-il notamment souligné. (Photo Anne-Christine Poujoulat / AFP) 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) – PARIS-SG - MARSEILLE (demain) L’HUMEUR e La sécurité en question Les dirigeants marseillais mettent en cause les conditions d’accueil de leurs supporters au Parc. PAPE DIOUF a demandé aux supporters marseillais de ne pas faire le déplacement à Paris parce qu’il estime que leur sécurité n’est pas assurée. Le président de l’OM déplore notamment la proximité géographique trop importante entre les fans marseillais et leurs homologues parisiens. Du côté de la capitale, on balaie cet argument. Pour certains dirigeants parisiens, ce PSGOM ne présenterait aucun signe distinctif par rapport à ses prédécesseurs. « C’est un match comme les autres », entend-on au siège du club parisien. Des mesures particulières avaient pourtant été prises afin d’assurer la sécurité des supporters marseillais qui auraient fait le voyage. Parce qu’on a pas oublié que le PSG-OM de 2002, lorsqu’un supporter de l’OM, Geoffrey Dilly, était resté paralysé à vie après avoir reçu un siège lancé par des hooligans parisiens. Ou celui de 1999, lorsque les supporters marseillais avaient saccagé des bus de la RATP. Mais aussi parce que, quoi qu’en disent les dirigeants du PSG, le match de demain s’inscrit dans un contexte singulier. Les forces de l’ordre ne devaient pas seulement se contenter de surveiller les possibles frictions entre Marseillais et Parisiens, mais aussi les foyers de tensions entre Parisiens eux-mêmes. La semaine dernière, au retour de Nantes, des affrontements entre deux groupes de supporters rivaux sur une aire d’autoroute avaient donné lieu à vingt-deux interpellations et fait cinq blessés légers. L’ÉDITO PSG-OM, UN VRAI CHOC… C Reenn Re enne nnes FFootball tb ll (LL 1), 1) reç eçoit ço Strasbourg 1 0 Nantes es 1 1 Staade Frrançaiss RRugby b (Top (T 14), 14 reç eçoit ço Biarritz 3 0 3 5 2 Baayyonnee 18 RRugby b (T (Top 14 14), 11 reç eçoit ço Monpellier Paau RRugby b (Top (T 14 14), reç eçoit ço Brive -1 -1 Cleermonnt FFootball tb ll (LL 2), 2) reeç eço eçoit çoit Amiens Strasbourg Auxerre 2 1 12 8 16 8 7 6 Soochauxx FFootball tb ll (LL 1), 1) reç eçoit ço Bordeaux Lyon Saaint--Éttienn t ne FFootball tb ll (LL 1), 1) reç eçoit ço Nantes Caastres R b (T Rugby (Top 14), 14 Toulousee reç eçoit eç çoit Agen ço FFootball tb ll (LL 1), 1), re reç eçoit ço Nancy Rugby (Top 14), 4) reç eçoit ço Toulon Meetz FFootball tb ll (LL 1), 1) reç eçoit eç çoit Monaco ço 1 0 4 4 La Rochelle Bordeauxx Tours To Boourgoin g n RRugby b (T (Top 14), 14 reç eçoit ço Narbonne Nicce 16 FFootball tb ll (LL 1), 1) 11 reç eçoit ço Lens ACC Ajacc j ccio FFootball tb ll (LL 1), 1) reç eçoit ço Lyon yo Tribune visiteurs Virage Auteuil Au-dessus des marseillais, 1 500 places environ ont été vendues aux amateurs, ayants droit et abonnés du Paris-SG. Filet de sécurité 1 307 supporters marseillais devaient être installés dans la partie inférieure de la tribune, protégés par des filets de sécurité et un plexiglas. Kop Boulogne INTERVIEWÉ hier soir sur Canal + Sport, Pierre Blayau, le président du PSG, s’étonnait de l’absence annoncée de supporters marseillais au Parc des Princes, demain. « La Ligue de football professionnel a rédigé un communiqué sans ambiguïté, a-t-il expliqué. Elle nous donne acte que toutes les mesures de sécurité ont été prises. » Le communiqué est en effet très clair. Il énonce : « La préparation de cette rencontre a donné lieu à un travail préalable associant les services de la préfecture de police, les représentants des deux clubs et les services de la Ligue (…). Tous les aspects concernant aussi bien la sécurité à l’extérieur du stade que dans l’enceinte sportive ont fait l’objet d’un examen approfondi avec les services de la préfecture de police. » Invité également sur le plateau de Canal + Sport, Pape Diouf, le président marseillais, s’est irrité de « la complicité de la Ligue ». Réponse dans le communiqué : « La LFP observe que le représentant de l’OM n’a émis aucune observation quant aux mesures prises pour le placement des supporters du club et leur sécurité. » Et s’étonne donc, en quelque sorte, de cette réaction tardive. Hier soir, un deuxième communiqué de la Ligue annonçait une réunion du bureau du conseil d’administration ce matin pour analyser la situation. 23 12 LA QUESTION D’HIER En France, le public du rugby est-il mieux éduqué que celui du football ? OUI ............................................................................................. 86 % NON ........................................................................................... 14 % (nombre de votants : 72 844) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE et le Paris - Saint-Germain, les deux seuls clubs à avoir offert au football français une Coupe d’Europe, écrivent donc depuis une semaine un nouveau chapitre de leur rivalité, aussi détestable que les précédents, aussi irrespirable que l’odeur d’ammoniac ayant, paraît-il, perturbé la préparation des Parisiens au match aller (1-0 pour l’OM), un dossier finalement classé sans suite. Décidément, ces deux-là n’arriveront jamais à vivre ensemble, quels que soient les hommes qui les dirigent, résolus ou démagogues mais toujours prompts à agiter la corde sensible, celle de la fierté de leurs supporters, à ne froisser sous aucun prétexte. Car perdre la bataille des tribunes, celle de l’orgueil et du pantalon, c’est jouer avec son avenir de dirigeant, alors tout, sauf céder. Depuis quand Marseillais et Parisiens se détestent autant, et pour quelle raison cette rivalité a pris une telle ampleur autour d’un simple match de foot ? À en croire les différents spécialistes de la question, il y aurait un terrain favorable, celui de deux villes qui ne s’aiment pas beaucoup. Et puis il y aurait un stimulant, le business pouvant découler d’une vraie rivalité entre le PSG et l’OM. Une tentation à laquelle les deux poids lourds du foot français de la fin des années 80, Bernard Tapie d’un côté et Canal + de l’autre, n’auraient pas résisté. Comme nous l’expliquaient plusieurs analystes, en marge d’un PSGOM d’octobre 2002, il y aurait d’abord dans cette rivalité quelque chose d’historique. « L’État parisien a toujours toisé Marseille, ses problèmes économiques ou son goût du farniente, estime ainsi le sociologue Christian Bromberger. Or Marseille est une ville fière pour laquelle prouver sa supériorité est importante. » Marseille la fière aurait donc beaucoup de mal avec Paris la moraliste. À l’inverse, c’est l’exhibitionnisme marseillais qui dérangerait Paris, selon le professeur Ruffo, pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille. « Paris-Marseille, c’est le choc de deux grandes mégalomanies, même si je pense que Marseille l’est un peu plus. Pour Marseille, cette représentation par le foot a toujours été plus importante que pour Paris. » Alors qu’elles ne sont pas un obstacle aux affaires, à l’ami- 7 novembre 2004. La vitre côté chauffeur du bus des joueurs marseillais est fracassée par un projectile sur le chemin qui le mène au Parc. José Anigo (au second plan) et les Marseillais disputeront tout de même le match. (Photo Bernard Papon) tié ou à l’amour dans la vie de tous les jours, ces différences culturelles deviennent subitement infranchissables dès qu’il s’agit de foot. Tapie-Canal, l’arrangement ? Alors pourquoi ? Toujours d’après les experts, la montée du hooliganisme au Parc des Princes dans les années 80 aurait accentué le sentiment de rejet de la part des supporters de l’OM, qui aurait fait du Vélodrome un stade plus ouvert au mélange et au brassage que le Parc. Pour les supporters de l’OM, l’image du PSG serait celle-ci : un club sans identité, préfabriqué, sans histoire, prétentieux et auquel même les Parisiens ne sont pas attachés. À l’inverse, l’OM, depuis les travées du Parc des Princes, incarne à travers l’affaire VA-OM la filouterie et l’arrangement. À Paris, on supporterait très mal l’histoire d’amour quasi fusionnelle entre l’OM et son public ; à Marseille, on ne supporterait pas du tout que Paris, en plus du reste, vienne gagner la bataille du foot. Voilà pour la petite histoire, mais si c’était la seule explication, les supporters des deux camps n’auraient pas attendu la fin des années 80 pour se faire la guerre. Car, d’après un ouvrage référence de deux de nos confrères (*), c’est de là que datent les premiers dérapages et cela s’explique très bien. Dans leur enquête, ils désignent Bernard Tapie et Canal + comme les chefs Dhorasoo était convoqué en CFA GUY LACOMBE a tranché, dès hier matin : deux jours après avoir été titularisé par Raymond Domenech lors de France-Slovaquie (1-2), Vikash Dhorasoo a été convoqué pour disputer un match avec la réserve du PSG, aujourd’hui à Quevilly. Match qu’il ne jouera pas puisqu’il a été annulé, dans l’aprèsmidi, en raison de l’enneigement du terrain du club normand… Sanctionné pour avoir quitté le Parc des Princes avant le terme du match Paris-SG - Le Mans (0-1, le 18 février), au cours duquel il avait été remplacé à la mi-temps, le milieu axial parisien n’a jamais été autant en marge du groupe parisien. D’autant que l’autre joueur écarté après Le Mans, Jérôme Rothen, réintègre le groupe face à l’OM, une semaine après avoir joué avec la réserve contre Dieppe (0-0). Un match pour lequel Dhorasoo avait déclaré forfait au dernier moment, faisant état de douleurs au dos qui avaient laissé sceptique en interne. Visiblement, Lacombe semble décidé à faire jouer Dhorasoo au moins une fois avec la réserve avant de le reprendre dans son groupe. Pour le coach, il en va sans doute de sa crédibilité, d’autant qu’il n’ignore pas les critiques dont l’international est l’objet parmi les autres joueurs pour ne pas s’être excusé devant le groupe. En perdurant ainsi, le malaise Dhorasoo nourrit désormais l’hypothèse d’un départ du joueur en fin PAGE 2 de saison, alors qu’il lui restera encore un an de contrat. À la question « Y a-t-il un début de divorce ? » Pierre Blayau, le président du PSG, répondait, hier soir, sibyllin : « Je vous laisse apprécier… » Par ailleurs, si Letizi sera bien dans les buts à la place d’Alonzo (cuisse), l’incertitude continue de planer autour de la participation de Yepes (mollet), qui s’est contenté de courir, hier matin. Kalou, lui, ne ressent plus de douleur à un orteil et sera apte à participer à la mise en place à huis clos qui aura lieu, ce matin, au Camp des Loges, où Pierre Blayau rendra visite aux joueurs. – J. T. d’orchestre d’une rivalité marketing savamment montée en épingle à des fins économiques. En résumé : plus ils sont rivaux, plus ils font monter la sauce, les enchères, le business et l’intérêt d’un Championnat de France à l’époque sous la mainmise de l’OM et de Bernard Tapie, lequel n’a jamais été hostile au rachat du PSG par Canal +, pourtant discutable au niveau de l’éthique. Deux témoignages accréditent la thèse du partage du gâteau. Le premier d’Alain Cayzac, toujours dirigeant au PSG, lequel avouait en 2003 que « PSG-OM, ce sont des gens intelligents qui se sont entendus pour réaliser une bonne affaire ». Le second est signé Thierry Gilardi, hier à Canal +, aujourd’hui journaliste vedette à TF 1. « Les dirigeants de Canal + ont clairement voulu coorganiser avec Tapie cette rivalité qui était bonne pour nous. » Depuis, on est allé d’escalades en dérapages, en passant par les menaces, les insultes, les coups bas et la blessure d’un homme, supporter de l’OM, aujourd’hui handicapé. Demain, c’est avec son équipe réserve que l’OM a pour l’instant décider de monter à Paris. Cela fait belle lurette que le business plan « OM-PSG » a échappé à ses créateurs. RÉGIS TESTELIN (*) OM-PSG, PSG-OM, les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, de Jean-François Pérès et Daniel Riolo, éditions Mango Sport. EN DIRECT suivez tous les matches sur www.lequipe.fr FAITES LE TOUR DES STADES SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Brest Filets de sécurité La LFP appuie le PSG Ancestrale et sociologique pour les uns, artificielle et cynique pour les autres, la rivalité OM-PSG est sans fin. avec 1 -2 Virage Auteuil DAMIEN DEGORRE Incapables de vivre ensemble Lille FFootball tb ll (LL 1), 1) reçoit re ç Le Mans ço Le Havree Tribune visiteurs dans la partie inférieure du virage occupé par les supporters de l’équipe adverse (voir infographie). L’objet principal du litige porte sur les places de la tribune supérieure, qui surplombe celle qui avait été réservée aux supporters de l’OM. Ces places ont été vendues à la section amateur, aux ayants droit et autres abonnés et un renforcement du nombre de stadiers a été prévu. La Ligue et le directeur de la sécurité de l’OM ont d’ailleurs validé le dispositif mis en place. Rien ne garantit cependant que des supporters de Boulogne ne soient pas parvenus à s’en procurer au marché noir. Le responsable de la sécurité assure cependant que le dispositif prévu ne présente aucun risque : « Toutes les mesures de sécurité ont été prises puisque leur tribune est encagée. Il y a un filet de protection qui les entoure et un Plexiglas a été dressé au-dessus. On se situe exactement dans la même configuration que l’an passé. » Bleu 6 2 2 -4 Tribune des supporters du Paris-SG Voici le détail des mesures qui avaient été prises afin de sécuriser la rencontre dans et à l’extérieur du Parc des Princes. Après la réunion de mercredi dernier LA PLACE DES MARSEILLAIS AU PARC DES PRINCES Dans un premier temps, mille billets avaient été vendus aux supporters de l’OM. « Il y a un accord de réciprocité entre les deux clubs sur ce contingent », affirme Jean-Philippe D’Hallivillée, directeur de la sécurité du PSG. Mais depuis plusieurs jours Marseille réclamait cinq cents tickets supplémentaires. « On a répondu que c’était impossible », assurait Jean-Philippe D’Hallivillée, hier, en début d’après-midi. Avant d’appeler l’Agence France Presse, une heure plus tard, et de déclarer que 307 places supplémentaires seraient allouées à l’OM. Ces 1 307 fans auraient été installés Plexiglas Plexiglas positionnées dans l’enceinte ainsi qu’aux abords immédiats des tribunes. Un peu plus de 1 200 policiers et gendarmes mobiles seront affectés à ce match, l’un des plus importants dispositifs jamais mis en place sur une telle rencontre. Jaune Rouge Jaune Cherbourg 3 0 police, par petites vagues, jusqu’au Parc où une tribune sécurisée leur était réservée. Le dispositif de vidéo surveillance sera maintenu à l’intérieur comme à l’extérieur du stade, même si les Marseillais ne font pas le déplacement. Par ailleurs, plusieurs sections de maintien de l’ordre seront pré- La tribune à risques L’ARRIVÉE DES MARSEILLAIS À PARIS LA MÉTÉO 2 -3 voirs publics. À ce point de rendezvous, les bus transportant les Marseillais auraient été escortés, sous protection policière, jusqu’à leur entrée dans Paris, aux abords du Parc des Princes, puis regroupés dans une zone placée sous surveillance. À leur descente des bus, ils auraient été accompagnés par la Noir Bleu Noir ONNAISSEZ-VOUS Marek Amiri, Papa Moustapha Diop, Alain Cantareil, Gary Bocaly, Vincent Gastine et Mame N’Diaye ? Non ? Qu’à cela ne tienne, rendez-vous au Parc des Princes, demain, à 17 heures. Ces jeunes gens, qui jouent au football, vous seront présentés par le speaker du stade, quelques minutes avant le coup d’envoi de la rencontre Paris-Saint-Germain - Olympique de Marseille, match décalé de la 29e journée du Championnat de France de Ligue 1. Ils seront l’OM. Si ces réservistes et ces équipiers de CFA 2 ont été dépêchés en terre capitale pour défendre la cinquième place de leur équipe au classement et continuer à entretenir l’espoir d’une qualification en Ligue des champions, c’est que les dirigeants de l’OM ont refusé d’y envoyer les titulaires pour raisons de sécurité. De même, ils ont demandé aux supporters phocéens de ne pas effectuer ce déplacement, par peur de voir se répéter, avec plus de force encore, les débordements passés. Les assurances puis la colère de la Ligue du football professionnel (LFP) n’auront servi à rien. Elle ne pourra même pas user de son pouvoir disciplinaire. Demain, l’OM disputera le match sans qu’aucune atteinte au règlement puisse lui être reprochée. Mais quel sens cette rencontre a-t-elle encore ? Que feront les Parisiens la saison prochaine au Stade-Vélodrome ? S’agit-il là du premier épisode d’un nouveau conflit entre les deux meilleurs ennemis du Championnat ? Et si on décidait plutôt qu’il s’agissait du dernier acte d’une triste litanie d’événements dont le football français ferait bien de se passer, lui qui aspire à toutes les respectabilités – sportive, sociale, boursière. Qu’on prenne à bras-le-corps le problème des supporters violents, qu’on ramène le spectacle sportif au centre des préoccupations, qu’on en finisse avec ces querelles de villages d’une autre époque, qu’on accepte enfin l’idée que le meilleur peut gagner. Tout à l’heure, ce soir, à 20 h 45, le rugby va vivre un des sommets de son calendrier : Stade Français - Biarritz. Dans les tribunes du Stade de France, ils seront près de 80 000 à célébrer l’occasion, unis par le même plaisir. Sur la pelouse, ils seront 30 à s’affronter, animés par la même envie de victoire. On ne craint nul accident autre que musculaire, nulle manifestation de haine. Par ailleurs, on ignore tout du nombre de CRS postés dans les environs. entre la préfecture de police de Paris, Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité marseillais, et Jean-François Meaudre, le président du directoire du PSG, un programme de prise en charge des supporters de l’OM avait été mis en place. Un horaire de leur arrivée au péage d’autoroute avait ainsi été fixé entre le club et les pou- 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) – PARIS-SG - MARSEILLE (demain) e L’OM sort sa réserve Pape Diouf l’a annoncé hier : face à Paris, demain, les Marseillais aligneront une équipe de CFA 2 renforcée. Un Paris-SG - Marseille sera-t-il un jour un match comme un autre ? La rencontre de demain, entre le huitième (PSG) et le cinquième (OM) de Ligue 1, a encore dépassé le cadre habituel d’un match de Championnat. Prétextant que les conditions de sécurité pour l’accueil de leurs supporters ne sont pas réunies, les dirigeants marseillais ont décidé d’envoyer une équipe de remplaçants. Des filets de sécurité, une surveillance policière accrue : le dispositif de sécurité mis sur pied pour protéger les Marseillais, le même que l’année passée, semblait convenir aux deux camps. Hier après-midi, il ne semblait plus suffisant aux dirigeants de l’OM. (Photo Bernard Papon) L’OM l’a déjà fait… le PSG aussi MARSEILLE – de notre correspondante Quesnel Amiri Diop André Luis Delfim Civelli Cantareil Bocaly Gastine Ma. N’Diaye Gimenez LA QUESTION DU JOUR Êtes-vous d’accord avec la décision de l’OM de ne pas aligner ses titulaires face au PSG ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS). L’OM va donc présenter une équipe de jeunes encadrés de joueurs plus expérimentés comme Delfim, Civelli, Quesnel ou Giménez, et emmenée par Albert Emon, « ce qui permettra à Jean Fernandez, toujours convalescent, de récupérer », explique Pape Diouf. José Anigo, lui, prendra place en tribune « parce que ce n’est pas un banc où j’ai envie de m’asseoir. Nous avions commis l’erreur de jouer l’année dernière après avoir eu très peur en arrivant au stade (le bus emmenant les joueurs marseillais au blèmes que les Parisiens. Là, ils seront entre eux. » Dans ce concert à l’unisson, il manquait tout de même la voix d’un des principaux intéressés, Guy Cazadamont. Le responsable de la sécurité de l’OM est l’homme qui a envoyé les deux fax successifs de demandes de places au PSG et qui a donné son aval aux conditions d’accueil des supporters marseillais après une visite au Parc des princes. Hier, il était injoignable. Il pourrait s’exprimer dans les jours qui viennent, à son retour de Saint-Pétersbourg, où il est allé préparer le match de Coupe de l’UEFA. Un déplacement qu’il a maintenu contre l’avis de ses dirigeants. HÉLÈNE FOXONET Pape Diouf a fini par céder à la pression des groupes de supporters, contre l’intérêt sportif du club. LES JOURS D’AGITATION À L’OM, les nouvelles vont vite. Hier après-midi, une heure et demi avant l’annonce par Pape Diouf de l’envoi de l’équipe de CFA 2, sans les supporters, à Paris, la rumeur fusait déjà dans Marseille. Diffusée par les représentants des groupes de supporters de l’OM, qui ont eu un rôle important pendant trois jours. Au départ, le déplacement du club marseillais à Paris s’annonçait sans histoires. Du côté de l’OM, on suivait de loin le feuilleton des bagarres permanentes entre certains supporters des tribunes Boulogne et Auteuil. Cela avait valu l’avancement du match dans la journée (17 heures au lieu de 21 heures). La médiatisation allait se concentrer autour du Paris-SG. Et l’affaire de l’ammoniaque dans le vestiaire parisien à l’aller, terminée par une sorte de non-lieu pour l’OM, n’allait même pas ressortir. Mais en trois jours, c’est le club marseillais qui a fait à son tour l’événement. Alors que l’OM avait fait une demande classique de 1 000 places pour ses supporters, suivant en cela les accords tacites entre les deux clubs depuis plusieurs années, les groupes marseillais ont, en milieu de semaine, fait valoir que leurs homologues lensois et stéphanois avaient bénéficié d’un quota plus important au Parc des Princes. Le quotidien marseillais La Provence s’est fait l’écho de la demande supplémentaire de places réclamée par les groupes de supporters marseillais et a contacté le directeur de communication du Paris-SG, Jean Philippe d’Hallivillée afin de connaître la faisabilité de cette demande. Or ce dernier a opposé un règlement de la LFP pour considérer hors délais une telle demande. Problème, ce règlement n’existe pas… Ce que La Provence a relevé. Les groupes de supporters leurs). La Ligue étant autant responsable que le PSG dans cette affaire, il semble évident qu’on va bien se faire “marraver” (avoir) mais bon ! Faudra que quelqu’un m’explique ce soudain acharnement à propos de la sécurité des supporters. » Sur omnet.fr, un autre supporter est également surpris : « Vraiment, ça me dépasse. Il n’y a aucune différence (dans les conditions de sécurité) entre ce match PSG-OM et celui de la saison passée. On va leur offrir trois points en envoyant la “CFA 2”. Et l’OM n’a pas les moyens de les donner ! » Sur omforum.com, même mécontentement : « C’est du bidon, cette décision ! Est-ce que les joueurs sont d’accord ? Moi, je pense que Ribéry, Lamouchi, Cana, Maoulida et consorts veulent trop jouer ce match (voir par ailleurs le discours de Barthez) ! On vise une place en Ligue des champions et les dirigeants veulent fausser le Championnat et nous tirer une balle dans le pied pour une pauvre histoire de quota de places ? C’est du grand n’importe-quoi. » marseillais se sont alors rendus au siège de l’OM afin de manifester leur mécontentement. Le débat se déporte sur la sécurité Pape Diouf s’est saisi du dossier afin de leur donner satisfaction. Du côté de la LFP, on faisait savoir que cette demande n’était pas de son ressort ; au Paris-SG, on indiquait dans un premier temps qu’il n’était pas possible d’augmenter ce quota. À partir de là, le débat a dévié et tourné autour de la sécurité des supporters marseillais, installés dans le carré visiteurs du Parc des Princes, divisé en deux parties dans un quart de virage, avec une partie basse (où il était prévu de placer les 1 000 Marseillais), surmontée depuis la saison dernière d’une protection avec plexiglas et filet afin d’éviter le jet de projectiles (voir page 2). Une installation que les dirigeants de l’OM avaient estimé suffisante il y a un an pour le ParisSG-OM, mais que Pape Diouf considère aujourd’hui comme dangereuse. Depuis, le Paris SG a octroyé un contingent de places supplémentaires (porté à 307 hier) que Pape Diouf a considéré comme insuffisant. Car il était soumis à la pression des groupes de supporters décidés à venir à 2 000 au Parc. Plutôt que d’en laisser la moitié monter à Paris sans billets, le président de l’OM a obtenu des groupes qu’ils renoncent au déplacement. Au prix de l’envoi de l’équipe de CFA 2 à la place des titulaires. Hier, les groupes de supporters se sont félicités de la fermeté et du soutien du président de l’OM. Mais pour lui, ce succès peut être de courte durée : c’est aussi la troisième place, et la Ligue des champions, qu’il met en jeu. – D. Ro. FABRICE PANCRATE et les autres joueurs parisiens assurent ne pas être troublés quant à eux par la décision de l’OM. « Un problème pour les spectateurs » Si certains groupes officiels soutiennent la position de Pape Diouf, la base est plus réticente. lysie d’une jambe. Sur omplanete.com, par exemple : « Diouf a raison car il suffit que des supporters balancent des trucs enflammés, par exemple, et ça va passer au travers (des filets de protection) et je vous explique pas le carnage avec les drapeaux, les “tifos” de nos groupes, que des trucs inflammables... Nos dirigeants ont largement raison. Le PSG n’avait pas le droit de vendre ces places pour des raisons de sécurité. » Un argument sur la sécurité qui étonne sur opiom.net : « Ce n’est pas une première, remarquez : en 1969, l’OM a envoyé son équipe réserve jouer contre le Red Star (voir par ail- Anigo : « Un coup financier » Parc était tombé dans un guet-apens et avait été sérieusement caillassé par des hooligans parisiens). Nous ne referons pas la même erreur cette année. Nous n’avons pas peur pour la sécurité des joueurs mais il faut que les Parisiens disent la vérité. Ils ont préféré vendre les places attribuées aux Marseillais pour faire un coup financier. Mais nous pensons que nous ne pouvons pas mettre nos supporters en danger. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. On a voulu faire bouger les instances, personne n’a bougé, on en tire les conclusions. » La seule chose positive qu’il y voit, c’est que les « Marseillais ne donneront pas l’occasion de déplacer le problème. Nos supporters, en général, ne posent pas les mêmes pro- Trois jours de palabres… Les supporters marseillais partagés AVANT SA CONFÉRENCE de presse d’hier après-midi, Pape Diouf a reçu les représentants de huit groupes de supporters marseillais, lesquels, pour la plupart, se félicitent de la position de leur président. Il n’en va pas toujours de même sur les différents forums Internet de supporters de l’OM, particulièrement actifs et où s’exprime la parole de la base. L’argument de la sécurité au Parc des Princes est toutefois perçu comme un sujet sensible, avec le rappel de l’invalidité de Geoffrey Dilly, le supporter de l’OM victime d’un jet de siège le 13 octobre 2002, qui avait subi une fracture du crâne et la para- à la Ligue des champions : « Il reste de nombreux matches, nous irons récupérer les points ailleurs si besoin est. » Du côté des « Fous de l’Ohaime », la stratégie présidentielle est critiquée : « Ri-di-cule ! Envoyer la “CFA 2”, ma foi, si ça l’amuse, tant mieux. Dire aux groupes de supporters de ne pas monter et, surtout, que les groupes acceptent de ne pas monter, je trouve ça lamentable. » Sur omplanete.com encore, cette demande ne paraît pas dénuée d’arrière-pensées : « Diouf, tu l’entends pas de toute la saison et il sort sa quinte flush royale pour PSG-OM. Ce coup, c’est à la rigueur mieux que de gagner contre le PSG, il s’est mis les supporters dans la poche en deux temps, trois mouvements. » Pour finir, ce pronostic sur omnet.fr : « Je vois bien le coup de bluff de (Pape) Diouf : il dit qu’il va faire jouer la “CFA 2” contre le PSG, du coup, aucun supporter marseillais ne va aller au Parc et il se ramène finalement avec l’équipe habituelle au dernier moment. Il n’y aura que des supporters parisiens dans les tribunes (ils pourront se taper dessus entre eux s’ils veulent). » – D. Ro. SAMEDI 4 MARS 2006 « EN TANT QUE JOUEUR, je m’en fous. Ce sera plus un problème pour les spectateurs et les téléspectateurs. » Hier, en début de soirée, Fabrice Pancrate livrait une idée assez claire des réactions qu’inspire au vestiaire parisien la décision de l’OM de ne pas se présenter à Paris, demain, avec sa meilleure équipe. « Ce que je sais, ajoutait l’attaquant parisien, c’est qu’il y aura onze joueurs avec le maillot de l’OM en face de nous et qu’il faudra faire en sorte qu’ils repartent de Paris avec une défaite. » Jusqu’à hier après-midi, les joueurs du PSG avaient très peu évoqué entre eux les menaces brandies par l’OM depuis le début de la semaine. Mais leurs points de vue semblaient assez proches hier, à écouter Modeste M’Bami : « Nous, on est concentrés sur notre match, dont on doit sortir vainqueurs. Si les Marseillais cherchent à nous déstabiliser avec cette histoire, je peux vous assurer que ça ne marche pas. » David Rozehnal se situait sur la même longueur d’onde : « Le choix de l’OM ne nous empêchera pas d’effectuer notre travail normalement. Mais je suis surpris. Je n’avais jamais entendu parler d’une telle histoire dans ma carrière. » Le défenseur international tchèque se montrait sceptique quant aux raisons de la colère marseillaise, notamment au sujet du quota de places alloué aux supporters de l’OM : « Pour moi, cette histoire de tickets ne justifie pas d’envoyer l’équipe B. Je sais qu’il est toujours mieux de pouvoir compter sur le soutien du plus grand nombre de supporters possible. Mais ce match se joue à Paris, pas à Marseille. » Et Rozehnal d’ajouter : « Ce qu’a décidé Marseille n’est pas très professionnel. Peut-être que les Marseillais imaginent nous perturber. Moi, je peux vous dire qu’on sera prêts pour les affronter et prendre les trois points de la victoire. » Blayau : « L’événement est gâché » Très sollicité hier soir par les médias, Pierre Blayau s’est déclaré « stupéfait, consterné et triste ». Pour le président du PSG, la décision prise par les dirigeants marseillais représente « un mauvais coup porté au football et elle ne [lui] semble pas justifiée ». Pierre Blayau se référait beaucoup aux différentes réunions qui s’étaient tenues, ces derniers jours, entre le PSG, la préfecture de police, la Ligue du football professionnel (LFP) et le responsable de la sécurité de l’OM : « C’est vrai que des divergences sont apparues au cours de ces rendez-vous. Mais elles avaient toutes été levées. Tout a été fait dans le respect des règlements de la Ligue. C’est le cas, notamment, de notre décision des vendre des places à nos supporters dans la tribune qui surplombe l’espace réservée aux supporters de l’équipe visiteuse. » Hier, Pierre Blayau expliquait également ne pas avoir traité directement ce dossier, qui était géré par Jean-François Meaudre, le président du directoire du PSG. Blayau, qui préside le conseil de surveillance du club, estime que « le club a fait correctement son travail ». Il s’est refusé à porter un jugement sur le choix de l’OM, se contentant d’un sentiment : « PSGOM est un événement pour la France du football. Et cet événement est gâché. » JÉRÔME TOUBOUL Pas de sanction prévue En envoyant une équipe mixte ou B au Parc des Princes demain, l’OM ne risque aucune sanction règlementaire ou financière. Les règlements de la Ligue du football professionnel (LFP) ne prévoient en effet aucune obligation en ce qui concerne l’équipe alignée lors d’un match de Ligue 1, sauf lors des deux dernières journées ou pour les rencontres qui précèdent un tour de Coupe de France ou de Coupe de la Ligue (les clubs peuvent incorporer au maximum quatre joueurs qui n’ont pas participé à l’un des quatre matches précédents), mais ce n’est pas le cas ici. Par contre, si les dirigeants marseillais avaient décidé de ne présenter aucune équipe à Paris, l’OM aurait évidemment été reconnu forfait (défaite 0-3). Ce forfait aurait d’ailleurs été accompagné d’une indemnité à verser au PSG. Les joueurs voyageront en train Les dirigeants marseillais ont adopté également pour ce match l’organisation d’un déplacement effectué par l’équipe de CFA 2. Au contraire des pros, qui se mettent au vert la veille du match, les joueurs retenus partiront demain en train pour Paris. Le groupe sera désigné aujourd’hui, sachant que l’OM joue également une partie importan te en Co upe Ga m ba rdella dimanche à Ajaccio et un match de CFA 2 cet après-midi à Corte. – H. F. 1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.fr PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’équipe probable équipe de jeunes, ce qui nous permet de respecter le règlement et les engagements pris pour les billets vendus, Canal +, etc. Nous, nous sommes respectueux de la loi sportive, nous présenterons une équipe qui ne fera pas de la figuration. » Fabien Barthez a confirmé que les joueurs étaient solidaires de leurs supporters : « Bien sûr qu’en tant que compétiteurs, on a envie de jouer tous les matches. Mais "monter" à Paris sans nos supporters alors qu’ils sont partout avec nous, ce serait comme les abandonner. La priorité, c’est leur sécurité. Nous somme solidaires du club et de nos fans. On reste tous soudés. » Le gardien de l’OM, qui regardera la rencontre à la télévision, ne craint pas de pénaliser son club dans la course Bleu C’est ainsi qu’à 15 heures, dans une réunion prévue dès mardi avec les responsables des clubs de supporters, Pape Diouf les assurait de son soutien plein et entier. Et, dans la foulée, il leur demandait de ne pas se rendre à Paris parce que leur sécurité n’était pas assurée. Pour les assurer de la solidarité du club à leur égard, il leur annonçait également que s’ils acceptaient de ne pas se rendre à Paris, le club prendrait la décision d’aligner une équipe bis composée de joueurs de l’équipe réserve et de se faisaient une joie de "monter" à Paris mais, devant l’impossibilité du PSG de fournir 2 000 ou 1 500 places à nos supporters et d’assurer leur sécurité, nous avons préféré prévenir plutôt que guérir et éviter un carnage qui se serait produit avec des supporters sans billet dans la capitale ou dans le stade. On ne peut pas dire que nous ne prenons pas nos responsabilités. » Après avoir fustigé l’indifférence de la Ligue, « qui n’a pas su faire respecter par le PSG les règlements à propos des conditions de sécurité » – ce que contredit totalement la LFP (voir page 2) –, Pape Diouf a ensuite expliqué la position des joueurs, qui « ont compris cette décision et accepté d’être représentés par une Jaune Rouge Jaune Diouf : « Nous sommes respectueux de la loi sportive » joueurs pro ayant besoin de temps de jeu. Un principe qui allait être adopté à l’unanimité. Accompagné de José Anigo, le président de l’OM a ensuite rencontré les salariés du club. Puis ce fut le tour des joueurs. À 18 heures, certains repartaient le visage fermé, à l’image de Cana, forcément très déçu de ne pas pouvoir s’exprimer contre son ancien club. Mais Fabien Barthez, lui, décidait, en signe de solidarité, d’accompagner Diouf et Anigo au point presse organisé en fin d’après-midi. « Nous avions fait preuve de détermination dans nos propos, rappelait Pape Diouf en préambule, à propos des deux conditions qui devaient être remplies pour nous voir jouer ce match. Les conditions n’étant pas réunies, nous avons pris collectivement la décision de ne pas aligner l’équipe première. L’équipe pro ne jouera jamais sans ses supporters. Il était essentiel de prendre cette décision, dans la mesure où nos supporters nous ont accompagnés partout en France. Ils Ce n’est pas la première fois que Marseille décide de présenter une équipe réserve lors d’un match de Championnat. Lors de la saison 1969-1970, un match en retard des Marseillais contre le Red Star, d’abord fixé au 12 janvier 1970, avait ensuite été avancé au 28 décembre 1969, en pleine trêve hivernale. Le président Leclerc avait refusé de priver ses joueurs de leurs vacances et envoyé sa réserve pour affronter l’équipe parisienne. L’OM avait même obtenu un nul (2-2, avec deux buts de Di Caro, pas encore professionnel) mais le match avait ensuite été rejoué car les Marseillais n’avaient pas aligné suffisamment de professionnels. Lors de cette seconde rencontre, l’OM l’avait largement emporté (5-1). Le PSG a lui aussi eu recours à cette astuce lors de la saison 1984-1985. Lors de la 38e et dernière journée de Division 1, qui se déroulait trois jours avant une demi-finale aller de Coupe de France à Toulouse (2-0), les Parisiens avaient aligné à Nancy une équipe où figuraient seulement, parmi les titulaires habituels, Bathenay et Pilorget. Tous les autres joueurs avaient disputé à cette occasion leur premier match de D 1. Et le PSG avait perdu (1-6). Enfin, lors de la saison 1972-1973 (17e journée), une grève des joueurs professionnels avait considérablement amoindri certaines équipes et faussé les résultats. Du coup, la journée avait été rejouée en totalité quelques semaines plus tard. Plus anecdotique, le Nantes-Bordeaux du 7 mai 1982 (37e journée de D 1) relève du même registre. Furieux contre la suspension pour six mois de son gardien (Dragan Pantelic), Claude Bez, le président des Girondins, avait décidé d’aligner une équipe sans gardien à Nantes, pour protester contre la sanction. C’est Alain Giresse, le capitaine, qui avait enfilé les gants mais en jouant plus souvent dans le champ que dans le but. Il était sorti à la mi-temps mais l’équipe bordelaise, où évoluait alors Jean Fernandez, avait perdu 0-6. – A. P. et S. Bi. Noir Bleu Noir À MIDI, HIER, Jean Fernandez détaillait devant la presse le groupe de 17 joueurs retenus pour affronter Paris demain au Parc des princes. « On se prépare à jouer le match normalement », ajoutait-il dans la foulée. Derrière lui, Wilson Oruma et Habib Beye venaient disserter sur la manière d’aborder cette confrontation et d’appréhender ce genre d’ambiance. « On peut penser que ce n’est qu’un match de foot quand on est à l’extérieur, expliquait le Nigérian, mais quand tu es dedans, tu vois bien que la pression est énorme et que ce n’est pas une semaine comme celle qui précède des matches face à Lens ou même Lyon. » À ce moment de la journée, Oruma ne mesurait pas encore à quel point. Parce qu’au même moment, au terme de trois jours de discussions avec leurs propres supporters, de demandes fermes de places supplémentaires auprès du club parisien, de menaces de boycott et de demandes d’arbitrage à la Ligue, la décision des dirigeants de l’OM était en train de mûrir. Tout au long de la matinée, diverses hypothèses avaient été élaborées par la direction du club avant d’être soumises aux supporters. 4 FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune AC AJACCIO - LYON La fête ou la tête ? Lyon n’a pas perdu à l’extérieur depuis un an. Le leader voudra souffler une bougie à Ajaccio et effacer la claque contre Rennes (1-4). LYON – de notre envoyé spécial FRÉDÉRIC DANJOU est un parfait trait d’union. Le 4 mars dernier, il y a exactement un an, l’actuel Ajaccien et ancien capitaine caennais infligeait à Lyon sa dernière défaite à l’extérieur (1-0) lors d’une soirée qui valut aussi par sa théâtralité. À l’époque, JeanMichel Aulas, engagé dans un face-àface avec M. Derrien, l’arbitre, avait convié un huissier de justice pour constater l’état déplorable du terrain et envisager d’éventuelles poursuites en cas de blessure d’un de ses joueurs. Au final, la blessure fut essentiellement morale. « Disons qu’on avait joué dans des conditions particulières, ironise Danjou. Nous avions réalisé un match à l’énergie... » Depuis, le parcours des Olympiens loin de Gerland flirte avec la perfection. Que ce soit sur les terrains d’Europe, sur des pelouses de L 1 ou de L 2, Lyon a su sans cesse repousser la défaite, la refuser. Comme à Lens récemment où un ultime coup de reins de Wiltord (1-1, 94e) suffit à sauver l’essentiel. Lyon ne cède jamais totalement. « Ce qu’ils font est très fort, note Éric Carrière, le Lensois. En plus d’avoir des individualités de talent, ils n’ont pas envie de perdre : ça se sent dans leur attitude. Contre nous, la combinaison entre Govou, Cris et Wiltord sur l’égalisation fut parfaite. Ils semblent toujours prêts à revenir. Regardez ce qu’ils réussissent à Ajaccio en Coupe de France : ils sont menés en prolongation avant de gagner (2-1 a.p.). Sur ce couplà, ils ont su se concentrer sur l’essentiel. C’est très costaud mentalement car, à l’extérieur, c’est encore plus dur de ne pas lâcher. Pourtant, à Lens, nous avions été forts et nous avions fait tous les efforts pour garder le résultat. » Coupet : « À l’extérieur, une rigueur supplémentaire » 17 H 15 Sochaux - Bordeaux (1-1) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Lyon (2-3) Lille - Le Mans (1-1) Metz - Monaco (0-3) Nice - Lens (2-2) Rennes - Strasbourg (1-0) Toulouse - Nancy (0-2) (ces six matches sur Foot +) DEMAIN 17 HEURES Paris-SG - Marseille (0-1) (Canal +) 18 H 45 Troyes - Auxerre (0-3) (Canal + Sport) 20 H 45 Saint-Étienne - Nantes (1-1) (Canal +) Entre parenthèses, le score du match aller (11e journée). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 59 27 17 8 2 44 2. Bordeaux 53 28 14 11 3 29 3. Lille 47 28 13 8 7 37 4. Auxerre 46 28 14 4 10 35 5. Marseille 43 28 12 7 9 27 6. Le Mans 42 28 12 6 10 27 7. Lens 41 28 9 14 5 35 8. Paris-SG 41 28 11 8 9 31 9. Nice 39 28 10 9 9 22 10. Nancy 38 27 11 5 11 27 11. Rennes 38 28 12 2 14 33 12. Monaco 37 27 10 7 10 26 13. Saint-Étienne 37 28 9 10 9 24 14. Nantes 35 28 9 8 11 29 15. Toulouse 34 28 9 7 12 26 16. Sochaux 33 28 8 9 11 23 17. Troyes 27 28 6 9 13 23 18. Strasbourg 23 28 4 11 13 22 19. AC Ajaccio 21 28 4 9 15 16 20. Metz 19 27 3 10 14 19 Lyon (plus gros ros écart) avoir peur ? J’ai plus peur de jouer au Nou Camp ou à San Siro qu’à Ajaccio ! Ce sera un combat mais on n’en est pas sûrs non plus. Ont-ils intérêt à entrer dans ce débat-là ? – B ordeaux jouera l’après-midi à Sochaux. Est-ce un avantage ? – Ce n’est pas grave. Je suis plus préoccupé par le calendrier. – Pourquoi ? – Je sens un coup fourré pour le match en retard à Monaco. – C’est-à-dire ? – Vous allez voir... (NDLR : il sous-entend que la rencontre devrait se dérouler vers le 15 mars). Je crois que ce serait salaud car si on se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des champions, nous aurions cinq matches en quatorze jours. On ne peut plus respirer. D’un coup, la fatigue physique liée aux matches, on s’en moque. Comme ils ont vu que Govou était blessé, ils se sont dit : on va jouer très vite. – Qui décide ? – C’est la Ligue. On aurait pu mettre ce match au moment de la finale de la Coupe de la Ligue (le 22 avril). On verra bien… » – H. P. L’AFRIQUE DU SUD PENSE À LUI. – Absente en Allemagne, l’Afrique du Sud pense déjà au Mondial 2010, qu’elle organisera. Elle chercherait, selon une source proche de la Fédération, un sélectionneur expérimenté capable de relancer une équipe en difficulté. Ainsi aurait-elle sérieusement approché Gérard Houllier, sous contrat avec l’OL jusqu’en juin 2007. Une rencontre aurait même eu lieu. L’Afrique du Sud, qui a disputé une CAN décevante (éliminée au premier tour), n’a d’ailleurs plus de sélectionneur puisqu’elle a renvoyé Téodore Dumitru. – G. D. Drôle d’ambiance à Ajaccio L’AC AJACCIO ESPÈRE encore se maintenir. Pourra-t-il atteindre cet objectif ? Les suiveurs assidus en doutent. José Pasqualetti, l’entraîneur, semble également très lucide, ou pessimiste. Il chiffre les chances de maintien à « 20, 30 % ». Actuellement 19e du classement, le club corse compte six points de retard sur Troyes, 17e. Pour quitter rapidement le fond de la cale où il croupit depuis une éternité, il doit gagner. Et, pour gagner, il doit marquer, ce qui n’est pas son point fort. Depuis le début de la saison, l’AC Ajaccio a inscrit 16 buts, ce qu’a réussi à lui seul Pedro Miguel Pauleta, l’attaquant du Paris-SG ! Les attaquants souffrent, à l’image de Lucas, efficace pourtant la saison passée avec 11 réalisations, qui rate tout ce qu’il tente. Ce fut le cas contre Bordeaux (0-2) et Lens (0-1), les deux derniers matches de l’AC Ajaccio. Et mercredi aussi lors de l’entraînement matinal durant lequel il n’a guère embêté les gardiens. Cette saison, il a marqué 4 buts… Un total pourtant suffisant pour être encore le meilleur buteur du club en compagnie de N’Diaye, qui est ajaccien depuis janvier. Mais Lucas, qui continue à être aligné, n’est pas le seul responsable de cette pauvreté offensive. André Luiz, Edson, Diawara et Saïfi déçoivent aussi et peinent à créer de véritables situations dangereuses. Le public, qui continue de fustiger l’attitude nonchalante de la colonie brésilienne, s’impatiente et s’agace. D’autant que son équipe joue finalement de manière assez tranquille, comme si de rien n’était, comme si elle était confortablement installée au milieu du classement. Xavier Collin, l’un des anciens, ne dit pas le contraire. Il lâche même dépité, presque énervé : « On n’a pas encore pris conscience qu’on y allait tout droit. » Une phrase éloquente prononcée mercredi, à dix journées de la fin du Championnat. Collin : « On s’est relâchés » Avant de perdre ses deux derniers matches, contre Bordeaux et Lens, les Corses restaient pourtant sur une série intéressante de quatre rencontres sans défaite. « C’est vrai, reconnaît Colin, mais on s’est relâchés. » « Oui, il y a eu un relâchement, approuve le successeur de Rolland Courbis. Il faut sans cesse rabâcher les choses, c’est ça qui m’énerve. » Répéter inlassablement qu’il faut se battre sur tous les ballons, commettre les efforts nécessaires pour épauler son partenaire, ne pas prendre de risques inconsidérés et tenter de jouer à onze. « Car les matches, résume l’entraîneur, on ne les gagnera pas à deux mais on les perdra à huit. » Collin 12 14 14 14 pts pts pts 21e j. 22e j. pts 9 9 pts pts 24e j.* 25e j. 6 7 7 pts pts pts 26e j. 27e j. 28e j. Bordeaux 20e journée 23e j. Leurs calendriers ’h AC Ajaccio 29e j.j Aujourd’hui j - Lyon, y , Sochaux - Bordeaux 34e j.j 8 avril Lyon y - Nice,, Bordeaux - Saint-ÉÉtienne 30e j. 11 mars Lyon - Metz, Bordeaux - Toulouse 35e j. 15 avril Paris-SG - Lyon, Lille - Bordeaux Lyon - Saint-Étienne, Bordeaux - Le Mans 31e j. Sochaux - Lyon, Troyes - Bordeaux 36e j. 32e j. 25 mars Lyon - Toulouse, Bordeaux - Nice 37e j. 6 mai Lille - Lyon, Nantes - Bordeaux 33e j. 1er avril Troyes - Lyon, Paris-SG - Bordeaux 38e j. 13 mai Lyon - Le Mans, Bordeaux - Marseille 18 mars 29 avril *Lyon doit jouer un match en retard à Monaco (24e j.), la date n’est pas encore fixée NICE - LENS Nice veut continuer Après un sursaut à la prise de fonctions de Pasqualetti, les Corses mélangent de nouveau inefficacité offensive et dilettantisme. de notre envoyé spécial Huit points repris en huit journées poursuit son analyse, froide et sévère : « Les autres années, on était préparés à jouer le maintien, pas cette saison, car on est partis sur les chapeaux de roue. Ensuite, il y a eu cette série de quinze matches sans succès… » « On n’a pas une équipe de guerriers, renchérit Frédéric Danjou, un autre ancien. Il y a un problème d’état d’esprit. » Ajaccio n’effraie plus personne. Il occupe même la tête du classement du fair-play… Les nostalgiques regrettent les départs de Grégoire, Terrier, Demont et Ouadah, des combattants qui ont largement contribué aux trois derniers maintiens de l’AC Ajaccio. « Mais contre Lyon, il n’y aura aucun problème de motivation, assure José Pasqualetti. Tous les ingrédients seront réunis pour faire un grand match. » Mais l’AC Ajaccio ne rencontre pas tous les week-ends Marseille, Paris ou Lyon… GUILLAUME DUFY NICE, QUI N’A REMPORTÉ que des victoires au stade du Ray depuis le 26 novembre dernier (16e journée, Nice-Lyon : 1-1), souhaite désormais affirmer ses ambitions. Durant le dernier quart de siècle, le Gym n’est rentré que deux fois dans la première moitié du tableau au classement final. Lors de la saison 1985-86 (8e place) et au cours de l’exercice 1988-89 (6e place). Aujourd’hui, la priorité demeure le Championnat, même si une finale de Coupe de la Ligue se profile le 22 avril prochain au Stade de France contre Nancy. « La Ligue 1 est prioritaire pour nous, affirme l’inusable Jacques Abardonado, qui réalise sans doute sa meilleure saison avec Nice. C’est grâce à elle que nous avons surmonté les obstacles en Coupe de la Ligue. C’est au travers de cette compétition régulière que nous franchirons ou non un cap. De toute façon, le coach nous a prévenus. Il composera l’équipe de la finale à partir du Championnat. » Le défenseur des Aiglons, qui a résisté lors du mercato à l’appel des sirènes étrangères, ne doute pas une seconde de l’implication de son club dans ces dernières journées de Championnat. « Frédéric Antonetti nous a fait savoir qu’il n’était pas très content de notre prestation au Stade-Vélodrome (défaite 1-0). Une fois n’est pas coutume, il nous a fait visionner l’intégralité du derby pour nous faire toucher du doigt qu’il y avait là-bas un bon coup à jouer. C’est la raison pour laquelle nous tenons à rebondir après cette défaite et surtout à conserver le label forteresse au stade du Ray. Lens, c’est costaud, même si, actuellement, ils peinent un peu. À nous de faire un gros match pour ne pas les aider à sortir de la spirale. » Un sentiment partagé par Antonetti : « Le Racing est une des équipes les plus fortes de L 1 sur le papier. Se frotter à tel adversaire ne peut que nous faire progresser… » JEAN-PHILIPPE COINTOT (avec Ja. G.) Lens n’a pas oublié l’Europe L’INCOMPRÉHENSION s’est-elle dissipée au Racing Club de Lens ? Pour le moment, malgré la récente victoire en Championnat sur Ajaccio (1-0), lors de la dernière journée, le doute n’a pas complètement quitté les esprits nordistes. Deuxièmes au classement à la trêve, les Lensois occupent aujourd’hui une peu flatteuse septième place, à 12 points de Bordeaux. Entre-temps, il y a eu ce terrible mois de janvier. « Catastrophique, cauchemardesque pour nos couleurs, confirme Seydou Keita. Franchement, je ne sais toujours pas ce qui s’est passé. Nous, les joueurs, n’avons rien compris à tout ça. Nous avons manqué de fraîcheur, de confiance et de chance, notamment contre Lyon (1-1), qui a égalisé dans les arrêts de jeu. En fait, tout s’est enchaîné contre nous. Il est temps de se reprendre pour pouvoir finir la saison à une meilleure place. Cela serait dommage d’avoir produit tous ces efforts pour rien. » L’objectif du Racing demeure l’Europe. Et la meilleure façon de trouver la clé, celle qui ouvre directement les portes de l’épreuve continentale, sans passer par l’éprouvante et interminable Coupe Intertoto, est assez simple. « Il va falloir disputer tous les matches L E I C I F F O E R I A N E PART EMES MI-TEMPS DES 3 qu’il nous reste avec les dents qui traînent sur le gazon, lâche Yohan Demont, remonté après le gâchis du mois de janvier. C’est la seule solution pour arriver à nos fins. Mais bon, peut-être que le groupe est trop gentil pour évoluer au plus haut niveau ! » En attendant, les Lensois, sans leur moteur Seydou Keita, suspendu, vont se rendre à Nice avec la ferme intention de rattraper le temps perdu et ces 2 points concédés à l’aller (2-2) au stade Bollaert. « Nous sommes seulement à deux longueurs de l’OM et cinq d’Auxerre, tempère Keita. Rien n’est perdu... » – J.-Ph. C. www.leecooper.com Liste des points de vente au 03 22 54 66 66 PAGE 4 Bleu Rouge Noir Jaune SAMEDI 4 MARS 2006 Rouge solidité montrée quatre jours plus tôt. On ne peut pas réaliser un match plus plein que celui d’Eindhoven. Ça a vraiment tapé. Mon erreur, c’est de ne pas avoir assez réalisé l’impact physique de ce duel avant d’aborder Rennes. – Pedretti sera-t-il de retour ? – Arrêtez un peu. Vous continuez à m’ennuyer avec Pedretti. Pedretti, Clément, Berthod, Ben Arfa avaient besoin de temps de jeu en CFA. Ils auraient peut-être explosé contre Rennes. Aujourd’hui, il fait partie des dix-huit : je ne peux pas en dire plus. – Ajaccio vous a posé des problèmes lors de vos dernières confrontations. – Tant mieux, car mieux vaut un match difficile. Mais il ne faut pas parler de peur : ce sont des préjugés. On verra. Ils ne vont pas nous donner les trois points ! L’environnement n’est pas facile. Mais c’est onze mecs contre onze mecs. Pourquoi PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 mars, 17 h 15 : Nancy - Paris-SG (Canal +) ; 20 heures : AuxerreNice, Bordeaux-Toulouse, LensTr oye s, Lyon-M etz , M onaco Sochaux, Rennes - AC Ajaccio (ces six matches sur Foot +). Dimanche 12 mars, 18 heures : Nantes-Lille (Canal + Sport), Strasbourg - Le Mans (Foot +) ; 20 h 45 : Marseille Saint-Étienne (Canal +). Bleu C’était le 4 mars 2005. Juninho et Cris quittaient le stade Michel-d’Ornano de Caen la tête basse, pour la dernière défaite de l’Olympique Lyonnais hors de ses bases (1-0). Depuis, Lyon n’a jamais plus flanché à l’extérieur. (Photo Jean-Marc Pochat) « Zapper Rennes » AJACCIO – Diff. — +23 +14 +18 +8 -1 +7 +9 +5 0 +5 -9 +3 -3 0 -6 -5 -12 -14 -18 -24 MATCHES EN RETARD. – Mardi 7 mars, 20 heures : Metz-Nancy (25e journée). Reste à fixer : Monaco-Lyon (24e journée). GÉRARD HOULLIER veut oublier la défaite contre Rennes et préparer au mieux le retour contre le PSV en rapportant des points d’Ajaccio. « LYON N’A PLUS PERDU en L 1 deux fois de suite depuis septembre 2002. Vous avez dit qu’une grande équipe ne perd pas deux fois de suite... – ... Et je le maintiens. C’est une rencontre importante au niveau du résultat pour le Championnat et au niveau psychologique pour préparer Eindhoven. On ne va pas focaliser sur la défaite contre Rennes (1-4). Il faut la zapper car on n’y peut plus rien. Le plus important est de réussir un bon résultat contre Ajaccio. J’ai discuté avec des collègues à l’étranger. Ils ont connu les mêmes phénomènes. Il y a une telle attente, une telle exigence en Champions League que ça vous pompe. – Vous n’avez plus perdu depuis un an à l’extérieur. Y a-t-il une recette ? – Il faut rendre hommage à Paul Le Guen... Tout ce que je peux dire, c’est qu’on est costauds, solides. On va récupérer cette puissance, cette c. — 21 15 19 27 28 20 26 26 22 22 42 23 27 29 32 28 35 36 34 43 Jaune Rouge Jaune HERVÉ PENOT AUJOURD’HUI Noir Bleu Noir Insuffisant contre le leader. Cette saison, Lyon a été mené neuf fois à l’extérieur : cela ne l’a jamais empêché de revenir. « Leur avantage, c’est d’avoir une forme d’habitude des rencontres de haut niveau, des ambiances, du stress, poursuit Carrière. Ce qu’ils font à Saint-Étienne (3-2), l’an passé, relève aussi de l’exceptionnel. » Jérémy Janot, le gardien, n’a pas oublié ce finish si particulier, ces deux buts lyonnais sur le fil. « Je me demande s’il n’y a pas eu un déclic un jour et que, depuis, ils ne craignent plus rien loin de leur base, dit le gardien stéphanois. Ça les a boostés. Mais c’est le lot du très haut niveau. Lyon ne doute pas : c’est vachement fort ! » « Pourtant, quand on les reçoit, explique Nicolas Gillet, le défenseur lensois, il y a vraiment la volonté de les faire chuter. Mais même quand ils ne sont pas bien, ils ont quelques joueurs qui sortent du lot. À Nantes (1-0), par exemple, Coupet fut exceptionnel. » Personne n’évoque la naissance d’un complexe en Championnat. Mais certains s’interrogent. « On avait consigne de les attendre, de rester groupés la première mi-temps mais ça n’a pas marché ! Ils possèdent une solidarité énorme. Quand on est hors de l’équipe, on s’en rend bien compte, avoue Bryan Bergougnoux, ancien Lyonnais devenu toulousain. Je me demande même s’ils ne sont pas plus concentrés à l’extérieur. » Un espoir : chaque déplacement qui passe rapproche Lyon de sa première défaite. « Mais il faudra bien les bouger pour y arriver… » note Janot. Les Lyonnais, eux, ne s’attardent pas sur ces statistiques éloquentes. Ils n’ av aient quas iment pas pris conscience de la série en cours. « Honnêtement, je ne m’en étais pas rendu compte et on n’en parle pas entre nous, avoue Anthony Réveillère, le latéral droit, mais c’est assez impressionnant effectivement. En fait, nous jouons à l’extérieur pour gagner. Mais peut-être que chez nous, les équipes restent derrière et on peut être pris en contre. » François Clerc souligne « qu’on a peut-être plus besoin d’être solidaires loin de Gerland. » Grégory Coupet affine l’analyse : « À l’extérieur, on est moins obligé de produire du jeu, on ressert plus les lignes qu’à domicile. Ça donne des matches moins engagés dans le côté “champagne” mais il y a une rigueur supplémentaire (ils n’ont jamais encaissé plus d’un but à l’extérieur cette saison). Il le faudra encore à Ajaccio car on doit se remettre en cause après le 1-4 contre Rennes, on doit prendre des points pour se rassurer. » Janot veut bien donner un petit conseil : « Contre Lyon, je crois qu’il faut marquer le plus tard possible. Mais très, très tard alors… » Ou alors croire en son étoile. Danjou : « Ça fait donc un an jour pour jour ! C’est parfait. On va essayer de fêter ça ce soir. De toute façon, les Lyonnais restent des hommes, non ? » 5 FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SOCHAUX - BORDEAUX Planus, le maillon fort Le défenseur central bordelais est l’homme de base de l’équipe la plus hermétique de L 1. BORDEAUX – Né et formé à Bordeaux, Marc Planus est devenu le patron de la défense girondine. Lors des quatre matches qu’il a manqués, les hommes de Ricardo ont encaissé six buts. Et seulement neuf lors des vingt-quatre qu’il a disputés. (Photo Marc Francotte) de notre envoyé spécial LA PLUIE et le mauvais temps ont obligé les pros bordelais à s’expatrier sur un terrain d’ordinaire réservé aux équipes de jeunes. Mais la traditionnelle opposition du jeudi matin n’en a rien perdu de son sel. Sur un long ballon en profondeur, le duel entre Marouane Chamakh et Marc Planus est engagé, à la limite de la friction. « Ce n’était rien de bien méchant, s’amusera après coup l’avant-centre bordelais, c’était juste pour remettre Marc dans le bain. » « On ne peut pas s’entraîner d’une manière et jouer d’une autre », insiste Ricardo, l’entraîneur bordelais. Intraitable au marquage, disponible dans la relance, Planus donne aussi de la voix pour replacer, conseiller et rassurer le Brésilien Henrique, son complice en défense centrale. « Oui, cette semaine, on a discuté des erreurs que nous avons commises face à Metz la semaine dernière (3-3), poursuit l’entraîneur bordelais. Pour bien défendre, il faut avoir du mouvement, mais aussi beaucoup se parler. Et Marc Planus le fait peut-être de plus en plus ces derniers temps. » Sochaux, vent dans le dos Invaincus à domicile depuis cinq mois, les Doubistes accueillent Bordeaux, forts de nouvelles certitudes malgré un classement encore inconfortable. Trésor : « Ses interventions sont toujours propres » repères. Si je peux apporter un petit plus, tant mieux… » « À partir de maintenant, coupe Planus, nous sommes de toute façon condamnés à réussir un exploit à chaque journée. Moi, j’ai pris le parti de ne plus regarder le classement. Quel que soit l’adversaire, tous les matches vont être compliqués… » Ricardo en devient même lyrique lorsqu’on évoque le duel à distance avec les Lyonnais et la nécessité de ne plus gaspiller de points : « On ne fait pas un champion avec des regrets… » Mais avec une défense à nouveau intraitable ? ÉRIC CHAMPEL MICKAËL CARON (*) Dominique Bijotat n’a succédé officiellement à Guy Lacombe que le 7 juillet 2005. RENAULT AVANCE, PROFITEZ-EN. MO11 8 modèles 5 étoiles Euro NCAP Renault vous aide à protéger ce que vous avez de plus précieux, vous. MODUS à partir de 10990 €, soit 1510 € * Protection des occupants adultes www.euroncap.com ** d’économie. *Prix maximum conseillé selon tarif n° 2167 au 19/12/05, valable du 1er au 31 mars 2006 pour l’achat d’un Modus Authentique 1.2 16v, soit 1510 € d’économie. **Offre non cumulable, réservée aux particuliers et valable pour les commandes VP neufs du 1er au 31 mars 2006 dans les points de vente participants. Aucune compensation financière ne pourra être exigée en dehors de cette offre. Consommation mixte (l/100 km) : 5,9. Emissions CO2 (g/km) : 140. www.renault.fr DANS LE RESEAU RENAULT Concessionnaires et Agents participants SAMEDI 4 MARS 2006 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Aujourd’hui adjoint de Patrick Battiston à la tête de l’équipe de CFA, Marius Trésor a dirigé Planus dans l’équipe des moins de 15 ans des Girondins. « Il est calme, posé et maître de ses nerfs, toutes les qualités qui font un bon défenseur, analyse l’ancien libero de l’équipe de France (65 sélections). Et il possède une arme qu’il utilise très bien, le tacle glissé. Ses interventions sont toujours propres et sans ambiguïté. L’arbitre n’est jamais tenté de siffler une faute. » Preuve de cette efficacité, Bordeaux n’a concédé qu’un seul penalty en L 1 cette saison (contre Strasbourg, 2-1). Une froide lucidité dont Bordeaux aura d’autant plus besoin face à Sochaux, sa bête noire. Depuis la saison 1998-1999, le bilan de Bordeaux dans le Doubs est inquiétant : quatre défaites, un nul, onze buts encaissés pour un seul marqué et deux cartons rouges (Jemmali la saison dernière et lors de la saison 2002-2003). Bleu taille patron, est-il devenu le maillon fort d’une équipe rigoureuse et réaliste, qui a toujours Lyon dans sa ligne de mire ? « L’important, pour des défenseurs, c’est d’avoir des automatismes, se contente-t-il de répondre, refusant de se mettre en avant. Face à Metz, nous avons commis des erreurs inhabituelles. Cela n’a rien d’alarmant, mais il fallait faire quelque chose pour que cela ne se renouvelle pas. Comme Henrique ne maîtrise pas la langue, je me suis souvent adressé à lui à l’entraînement pour lui donner encore plus de Jaune Jaune Rouge fois de la saison en Championnat. Le dimanche 20 novembre, Planus était suspendu et le Paris-Saint-Germain a infligé à Bordeaux sa seule défaite de la saison à domicile (0-2, 15e j.). Le 4 janvier, le défenseur était malade lors du déplacement à Nancy et Bordeaux a fait match nul (0-0). Il n’était pas là non plus lors du match aller face à Sochaux et les Bordelais ont été sauvés par un but d’Alonso dans les dernières secondes (1-1, 11e j.). À quelques jours de son vingt-quatrième anniversaire (mardi prochain), Planus a-t-il déjà atteint la fait des matches de très haut niveau. Il y a eu beaucoup d’absences ces derniers mois, les joueurs avaient des degrés de forme différents. Notre collectif est mieux huilé désormais. » La défense s’est mise au diapason de son dernier rempart, exemplaire. Le retour de la CAN de Diawara a achevé de consolider un secteur enfin compétitif. Afolabi et Miranda produisent des prestations plus conformes aux attentes. Issus du centre de formation, Calvé et N’Daw ont gagné en régularité. Résultat : par rapport au onze qui a démarré la saison contre Toulouse (0-1), plus de la moitié des titulaires ont changé. UNE ATTAQUE EFFICACE. – Dagano n’a posé ses valises dans le Doubs qu’à la veille de la 4e journée. Pas idéal pour nouer une complicité pourtant indispensable avec Ilan, son partenaire d’attaque. « Ils se comprennent mieux », se félicite Bijotat. « À mon arrivée, on n’a pas pu enchaîner deux, trois matches ensemble, regrette Dagano. Maintenant, on a des automatismes. » Lors des six dernières journées, le Brésilien (3 buts) et le Burkinabé (4 buts) ont retrouvé l’efficacité. « Jouer contre la meilleure défense de L 1, c’est un beau challenge », s’enthousiasme l’ex-Guingampais avant la venue de Bordeaux. « Tout ça reste un peu fragile pour affirmer que nous sommes sur la bonne voie », nuance Bijotat. Méfiant avec les chiffres, le technicien sochalien ! Même si Bordeaux ne s’est plus imposé à Sochaux depuis 1994. Noir Bleu Noir Au point d’être devenu la clé de voûte de la défense la plus hermétique de L 1 (15 buts en 28 journées) depuis qu’Afanou a subitement résilié son contrat, au début du mois dernier. « Les joueurs sont importants quand ils jouent, pas quand ils sont absents », tempère Ricardo. Les résultats prouvent pourtant que Bordeaux n’a pas le même rendement avec ou sans Planus. Ce pur produit du centre de formation bordelais a été absent quatre fois en vingt-huit journées. Les Girondins ont alors encaissé six buts, n’ont pas remporté le moindre succès et ont pris trois points sur douze possibles (trois nuls, une défaite). Samedi dernier face à Metz (3-3), Planus n’était pas dans le groupe, gêné par un déséquilibre musculaire, et la charnière inédite, Beto-Henrique, a bu la tasse. Bordeaux a concédé trois buts pour la première POUR SOCHAUX, le dernier revers au stade Bonal remonte au 1er octobre dernier, contre Nancy (0-2, 10e journée). Les Doubistes restent en effet sur huit matches sans défaite à domicile (quatre victoires, quatre nuls), neuf buts marqués, trois encaissés. Encourageant. Mais Dominique Bijotat ne change pas de ligne de conduite. « Je ne voulais pas qu’on panique il y a quinze jours, je ne veux pas qu’on soit euphoriques aujourd’hui », prévientil. Si le classement (16e) est un gardefou efficace, les indices de progrès sont nombreux. UN RECRUTEMENT CIBLÉ. – Bijotat a davantage subi que construit le recrutement estival (*). Il s’est offert une session de rattrapage à triple détente en janvier. « Ce sont des joueurs désirés », affirme-t-il. Tosic renforce la concurrence dans le couloir gauche. Au milieu, Valéry Mézague offre un profil complémentaire par rapport aux tauliers Pitau et Isabey. « On l’a pris pour faire le lien entre les lignes », explique Bijotat. Weldon, lui, est davantage un pari pour compenser les départs de Zaïri (Al-Ittihad) et Kader (Guingamp). Bijotat parle de « fraîcheur psychologique ». « Je n’ai jamais ressenti que je signais dans un club qui jouerait le maintien jusqu’à la dernière journée », confirme Mézague. Avec, à venir, un huitième de finale de Coupe de France à Marseille, la fin de saison peut encore être excitante. UNE DÉFENSE HERMÉTIQUE. – À l’exception du match à Nantes (1-3), Sochaux n’a plus encaissé de but dans cinq de ses six dernières rencontres en L 1. « On défend mieux collectivement car chacun a élevé son niveau de jeu, constate Bijotat. En plus, Richert nous 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e TOTAL AUJOURD'HUI 17 H 15 SOCHAUX CLASSEMENT BORDEAUX (1-1) AC AJACCIO LILLE METZ NICE RENNES TOULOUSE LYON LE MANS MONACO LENS STRASBOURG NANCY (2-3) (1-1) (0-3) (2-2) (1-0) (0-2) DEMAIN 17 HEURES PARIS-SG MARSEILLE (0-1) 18 H 45 TROYES AUXERRE (0-3) 20 H 45 SAINT-ÉTIENNE NANTES (1-1) Entre parenthèses, le score du match aller (11e journée). Sochaux - Bordeaux Toulouse - Nancy Troyes - Auxerre 00-01 01-02 02-03 03-04 04-05 — — 0-1 2-4 1-1 — — — 1-1 — 1-3 1-0 — 0-2 1-1 — — 0-0 4-0 1-1 2-0 0-0 3-0 2-1 2-1 3-0 — 2-3 1-1 4-0 0-2 — — — 0-0 — — 1-0 2-0 — 1-2 2-0 — 1-2 1-1 — — MATCHES EN RETARD MARDI 7 MARS 20 HEURES Metz - Nancy (Foot +) (25e journée) RESTE À FIXER Monaco - Lyon (24e journée) 30e JOURNÉE SAMEDI 11 MARS 17 H 15 Nancy - Paris-SG (Canal +) 20 HEURES SAMEDI 18 MARS 17 H 15 Le Mans - Nantes (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Monaco Metz - Rennes Nice - Nancy Sochaux - Lyon Toulouse - Lens Troyes - Bordeaux (ces six matches sur Foot +) DIMANCHE 19 MARS LIGUE DES CHAMPIONS (8es de finale retour) (*) 20 H 45 FC Barcelone (ESP) - Chelsea (ANG) (aller : 2-1) Juventus Turin (ITA) - Werder Brême (ALL) (aller : 2-3) Villarreal (ESP) - Glasgow Rangers (ECO) (aller : 2-2) LIGUE 1 (25e journée, match en retard). – Voir ci-dessus. LIGUE 2 journée, match en retard). – Voir page 14. (*) Inter Milan (ITA) - Ajax Amsterdam (HOL) (aller : 2-2) aura lieu mardi 14 mars. MERCREDI 8 MARS (24e LIGUE DES CHAMPIONS (8es de finale retour, suite) LIGUE 2 (29e journée) Voir page 14. SAMEDI 11 MARS LIGUE 1 (30e journée) Voir ci-dessus. NATIONAL (27e journée) Voir page 14. J. G. N. P. p. c. 8 2 44 21 +23 14 9 3 2 21 15 13 8 5 0 23 11 3 29 15 +14 14 9 4 1 17 8 14 5 7 2 12 7 3. Lille 47 28 13 8 7 37 19 +18 14 9 3 2 21 4 14 4 5 5 16 15 4. Auxerre 46 28 14 4 10 35 27 +8 14 11 1 2 26 7 14 3 3 8 9 20 5. Marseille 43 28 12 7 9 27 28 -1 15 8 6 1 17 10 13 4 1 8 10 18 6. Le Mans 42 28 12 6 10 27 20 +7 15 9 3 3 21 8 13 3 3 7 6 12 7. Lens 41 28 9 14 5 35 26 +9 14 7 6 1 23 9 14 2 8 4 12 17 8. Paris-SG 41 28 11 8 9 31 26 +5 14 9 2 3 25 13 14 2 6 6 6 13 9. Nice 39 28 10 9 9 22 22 0 14 7 3 4 14 9 14 3 6 5 8 13 10. Nancy 38 27 11 5 11 27 22 +5 15 5 5 5 17 13 12 6 0 6 10 9 11. Rennes 38 28 12 2 14 33 42 -9 13 7 1 5 22 20 15 5 1 9 11 22 12. Monaco 37 27 10 7 10 26 23 +3 13 5 4 4 12 8 14 5 3 6 14 15 13. Saint-Étienne 37 28 9 10 9 24 27 -3 14 4 6 4 14 12 14 5 4 5 10 15 14. Nantes 35 28 9 8 11 29 29 0 15 6 6 3 17 11 13 3 2 8 12 18 15. Toulouse 34 28 9 7 12 26 32 -6 13 6 3 4 13 10 15 3 4 8 13 22 6 16. Sochaux 33 28 8 9 11 23 28 -5 14 5 5 4 12 9 14 3 4 7 11 19 17. Troyes 27 28 6 9 13 23 35 -12 13 4 5 4 11 12 15 2 4 9 12 23 18. Strasbourg 23 28 4 11 13 22 36 -14 15 2 7 6 11 18 13 2 4 7 11 18 19. AC Ajaccio 21 28 4 9 15 16 34 -18 13 3 5 5 9 12 15 1 4 10 7 22 20. Metz 19 27 3 10 14 19 43 -24 12 3 3 6 8 16 15 0 7 8 11 27 Sochaux 11 8 Ménez Alonso 19 10 21 Mézague So. Diawara i 13 25 Jemmali ou Faubert (18) Collin 5 Dagano 2 Fernando 7 Ilan 12 9 Perea 7 Afolabi Henrique n 12 22 Denilson Les cinq derniers matches : N. N. P. G. G. Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Brunel (5), Tosic (22), Daf (27), Erding (26). Entraîneur : D. Bijotat. Absents : Meghni (mollet), Lonfat, Quereia (reprise), Miranda, Potillon, Bühler, Sow, Genghini, Sène (choix de l’entraîneur) Suspendus : Boudarène, Rey, Josse. Avec Ménez Sochaux a, pour la deuxième fois de la saison, la possibilité d’enchaîner une troisième victoire d’affilée en Championnat. Pour affronter Bordeaux cet après-midi, une équipe que Sochaux avait battue 4-0 la saison dernière (avec un triplé de Jérémy Ménez), Dominique Bijotat récupère dans son groupe Daf et Ménez justement, absents le week-end dernier. – C. M. 16 1 Ramé Ramé cap. Porat PPorato orat 14 Marange Mou. N’ Diaye En direct sur Foot + 4 21 Meriem Djiba Contout 9 23 22 Béria Alioui Les cinq derniers matches : P. P. N. G. N. Remplaçants : Marichez (g.) (30) ou Sidoko (35), Mom. N’Diaye (25), Bassong (17), Kang (34), Medjani (28) ou Agouazi (21). Entraîneur : J. Muller. Absents : Huszti (convalescence) Youla (genou), Pimenov (choix de l’entraîneur). Suspendu : Proment. Que d’incertitudes Joël Muller n’est pas épargné par les soucis d’effectif. À la suspension de Proment s’ajoutent en effet les incertitudes sur Wimbée (adducteurs), Youla (genou) et Obraniak (cuisse). Tous feront un dernier essai ce matin, Youla étant celui des trois dont le forfait est le plus probable. Au milieu, Medjani pourrait retrouver sa place dans l’axe, alors que devant, Gueye pourrait être préféré à Tum, de retour dans le groupe mais à court de compétition. – J.-M. G. Stadium 5 30 16 6 Grréggorini gorinn Echouafni 17 16 4 Arribagé 13 Ebondo 14 15 Balmont B. Koné 18 32 Thomert Assou-Ekoto Guidolin va devoir faire avec les moyens à sa disposition et devra apporter des changements dans toutes les lignes compte tenu des blessés et suspendus. Le jeune Massamba a été appelé pour compléter le groupe. Lescure devrait être associé à Givet en défense centrale. Au milieu, les internationaux Plasil et Perez pourraient être ménagés, et devant, en l’absence de Vieri blessé, Chevanton sera vraisemblablement associé à Di Vaio. – E. Ba. Le principe de précaution s’étend au capitaine Varrault victime d’une fracture au métacarpe de la main gauche. Si Balmont (suspension purgée) peut redonner du volume et de l’abattage en milieu de terrain, Nice sera encore privé de cinq titulaires. Déplorant cet état de fait, Antonetti attend tout de même que son équipe « retrouve les enchaînements, la vivacité et le sens collectif de la conservation du ballon ». – Ja. G. 20 TROYES - AUXERRE (demain) en perspective 3 11 D. Moreira Zerka cap. Quel gardien ? Nancy Des changements Duchemin Chrétien 6 Berenguer Emana 26 18 Akpa-Akpro Sarkisian ou Kroupi (22) 1 Diakhaté Braciglia acigliia aciglia ian anoo cap. 4 Lécluse ou Andre Luiz Silva (5) 23 Brison Les cinq derniers matches : G. G. N. P. P. Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Lièvre (7) ou Dao (9), Cardy (6), Bonnet (23), Santos (11). Entraîneur : É. Mombaerts. Absents : Revault (cuisse), Sirieix (péroné), Taïder (mollet), Congré (reprise), Fofana, Bedimo, Giresse (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Les cinq derniers matches : G. N. G. G. P. Remplaçants : Sorin (g.) (16), Da Costa (31), André Luiz Silva (5) ou Lécluse (4), Kroupi (22) ou Sarkisian (18), Rudolf (21). Entraîneur : P. Correa. Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton (cheville et tibia), Biancalani (adducteurs), N’Guémo (tibia), Curbelo, K. Keita (cheville). Suspendu : Kim. Sans Taïder Réaction attendue Nancy, qui reste sur quatre succès d’affilée à l’extérieur, tentera de poursuivre sa série à Toulouse. Histoire d’effacer la claque que lui a infligé Sochaux samedi dernier, à Picot (0-3). Suspension purgée, Gavanon revient dans le groupe. Puygrenier doit retrouver sa place dans une défense à cinq. Lécluse, handicapé cette semaine par une blessure à une cheville, pourrait être relayé par André Luiz Silva. Brison, lui, occupera le couloir gauche en l’absence de Biancalani. – R. R. Prix des places : 12, 19, 21, 28 et 36 PAGE 6 20 Les cinq derniers matches : N. N. G. G. P. Remplaçants : Roche (g.) (16), Poulard (19), Loriot (33), Douillard (26), Grafité (12). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Basa (reprise), Lucau (genou), De Melo (genou), Ekhosuehi, Lisembart, Lavecchia (choix de l’entraîneur) Suspendus : Matsui, Is. Bangoura. Trois absents Pour défier Lille, Le Mans devra composer avec trois absents. Basa n’est pas encore en mesure de faire sa rentrée (ce devrait être la semaine prochaine contre Strasbourg). Frédéric Hantz sera également privé de ses deux attaquants, Matsui et Is. Bangoura, suspendus. Cela devrait faire l’affaire de Romaric et de Chiumiento dans un groupe rajeuni avec la présence de Loriot et Douillard. Fischer pourrait retrouver sa place en charnière centrale. – C. L. 9 Edman 1 18 11 17 IIsaksson Is Isaks s sakss 6 MÊME SI LES SOLUTIONS de remplacement qui s’offrent à lui ne sont pas légion, Jean-Marc Furlan pourrait apporter des retouches par rapport à la formation qui s’est inclinée à Strasbourg (0-2). Les internationaux Kouassi et Jaziri, rentrés fatigués de sélection nationale, pourraient ainsi vivre le début de match sur le banc. Derrière, Faye reprendrait ainsi sa place en charnière centrale, laissant son poste à gauche à Paisley. Devant, Jaziri pourrait être remplacé par Dallet, qui formerait la pointe de l’attaque avec Ba. Les Troyens s’entraîneront une dernière fois ce matin dans l’Hérault avant de reprendre, en bus, la direction de l’Aube où ils partiront directement pour la mise au vert d’avant match. – J.-P. K. L’équipe probable : Le Crom – Montero, Boucansaud, Faye, Paisley – Matuidi – Tourenne, Nivet, Amzine – Ba, Dallet. Lachuer forfait APRÈS AVOIR MANQUÉ les matches contre Sochaux (0-1) et Toulouse (2-0), Lachuer est à nouveau forfait en raison d’un hématome sur le pied droit. Les cinq internationaux (Bolf, Grichting, Akalé, Pieroni et Kahlenberg) sont d’attaque. Kaboul, blessé en août (rupture des ligaments croisés du genou droit) a effectué son retour en CFA, jouant quarante-cinq minutes le week-end dernier. Il devrait évoluer à nouveau avec l’équipe réserve. Quant à Sagna, il est opérationnel et n’a pas joué depuis la midécembre. – J.-P. G. L’équipe probable : Cool – Radet, Bolf ou Grichting, Mignot, Jaurès – Violeau ou Berson, Cheyrou, Akalé, Kalenberg, Mathis – Luyindula. En direct sur Foot + Strasbourg Arbitre : M. Derrien Monterrubio cap. 25 Källström Mensah en 20 19 Diané Lacour cap. 10 3 P. Farnerud J.-C. DDevauxx 17 Y. Hadji Nemeth M’Bia 2 27 1 Loué Puydeboi uydebbo b is boi 11 10 G. Bourillon Abdessadki 5 Kanté 24 14 6 Le Pen Abou Sorlin Perrier-Doumbé Les cinq derniers matches : P. P. P. G. G. Remplaçants : Pouplin (g.) (30), J. Faty (5), Mvuemba (28), Barbosa (14), Briand (19). Entraîneur : L. Bölöni. Absents : Frei (pubalgie), Utaka (tendon d’Achille), Ouaddou, Jeunechamp (reprise), É. Didot, Adailton, Rochat, C. N’Diaye, Sow, Sepsi, Nsiabamfumu, Bru (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Sans Utaka Blessé au tendon d’Achille par Cris le weekend dernier à Lyon (4-1), Utaka ne s’est pas entraîné de la semaine. La cicatrice étant encore fraîche, il ne figure pas dans le groupe breton contre Strasbourg. Hadji aura donc la lourde tâche de suppléer en pointe le Nigérian, sextuple buteur ces deux dernières semaines, Monterrubio rentrant à gauche. Didot, qui a repris l’entraînement collectif après deux mois d’absence, reprend par un match de CFA. – J.-D. C. Prix des places : 8, 10, 12, 15, 18 et 30 En direct sur Foot + Cerdan Bonnart cap. 20 : 00 Y. Gourcuff Cinq absents 24 Puygrenier B. Gavanon Si Mansaré (mollet) et Akpa-Akpro (cuisse) sont disponibles – et a priori titulaires sur les côtés de l’entrejeu – Taïder est insuffisamment rétabli pour pouvoir jouer ce soir. Il devrait être remplacé comme milieu axial par Batlles, déjà aligné à ce poste contre Strasbourg (1-2) il y a quinze jours. Sur le banc, Dao pourrait suppléer Lièvre si la douleur à la cuisse de ce dernier ne s’estompe pas. – N. S. Vahirua 12 S. Traoré cap. Stade de la Route-de-Lorient 1 Chabbert abbert bbertt ou ou ndje dje (3 ((30 3 0)) 30 13 Hilton Itandje Lacourt cap. 3 Beaucoup d’absents 28 20 10 Gillot hésite encore entre Chabbert, titulaire contre Ajaccio (1-0), et Itandje pour garder le but lensois. En l’absence de Demont et Gillet, l’entraîneur artésien a choisi poste pour poste Barul et Coulibaly. Lachor fait son retour sur le banc après plusieurs mois d’absence. – H. W. 7 10 9 Cousin Carrière Jarjat ou Grenet (5) Dos Santos 28 Chiumiento 8 Les cinq derniers matches : P. G. N. P. G. Remplaçants : Itandje (g.) (30) ou Chabbert (g.) (1), Lachor (15), G. Rodriguez (7), Jussiê (11), Khiter (29). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Demont (pied), Gillet (gastro), Frau (convalescence), Brocard, Zayatte, Martin Perreira, Kébé, Diamé (choix de l’entraîneur). Suspendu : Se. Keita. 29 25 Doouchez uchez uche u 23 A. Coulibaly A. Diarra 8 Roudet 19 15 F. Thomas cap. 2 Dumont, qui n’a pas joué en L 1 depuis le 12 janvier en raison d’une douleur au genou droit, est rétabli et réintègre le groupe. Peutêtre sera-t-il sur le banc car il manque encore de rythme. Cabaye devrait être titulaire. Puel redoute l’équipe mancelle, « moins prestigieuse que Monaco » que les Lillois viennent de battre à Louis-II (1-0), mais « actuellement plus performante » selon lui. – M. Bo. 4 Les cinq derniers matches : G. P. G. G. P. Remplaçants : Lloris (g.) (1), D. Diakité (23) ou Ederson (10), Grenet (5) ou Jarjat (15), An. Yahia (21), M. Buscher (33). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Varrault (fracture métacarpe), Bagayoko (reprise), So. Camara (déchirure cuisse droite), Fanni (déchirure cuisse droite), Rool (déchirure mollet droit), Fauconnier et Larbi (reprise). Suspendu : Bellion. 17 Batlles Aubey b Dieuze 10 Romaa Roma 3 Romaric Debuchy Lens Rennes Arbitre : M. Ruffray Ederson ou D. Diakité (23) A Abardonado o Les cinq derniers matches : N. G. N. P. P. Remplaçants : Warmuz (g.) (1), Veigneau (31) ou D. Perez (5), Gakpe (34) ou Plasil (6), Maurice-Belay (28) ou Massamba (33), Kapo (17). Entraîneur : F. Guidolin (ITA). Absents : Gerrard (tendon d’Achille), Vieri (cheville), Squillaci (traumatisme crânien), Zikos (dos et adducteurs), Cubilier (pied), Gigliotti, Licata (choix de l’entraîneur). Suspendu : Modesto. Mansaré 12 En direct sur Foot + 20 : 00 Barul Arbitre : M. Duhamel Mathieu 21 Chalmé Y. Peelé elé 5 Tavlaridis 7 Cabaye ou Dumont (29) 30 11 Prix des places : 8, 18, 20, 23 et 26 27 20 : 00 Toulouse Gygax 4 24 Hautcœur Fischer c 27 Fauré Dumont dans le groupe Lescure c Plasil ou Gakpe (34) 14 10 Alerte pour Carew 13 O. Thomas 7 Odemwingie Bodmer John Carew a quitté prématurément l’entraînement hier après avoir ressenti une douleur à un mollet. Il est allé immédiatement passer un examen médical. Gérard Houllier a retenu 18 joueurs, parmi lesquels ne figure pas Tiago, victime d’un coup sur une cheville samedi dernier contre Rennes (1-4). L’OL déplore toujours les absences des défenseurs Réveillère, Monsoreau et Caçapa, blessés tous trois à une cuisse. Réveillère a cependant repris un travail de course cette semaine. – F. Tix. Aruna D. Perez ou Givet Veigneau (31) cap. 17 Fanchone Remaniements Stade du Ray 6 8 Dernis Déjà en proie à des problèmes offensifs récurrents – ils possèdent l’attaque la moins percutante de Ligue 1 avec 16 buts –, les Corses présenteront un nouveau binôme offensif en associant Mandrichi à Edson, dont c’est le retour après trois semaines d’absence. Dzodic, Antonio Carlos et Robin forfait, ils ne disposent plus que de trois défenseurs professionnels. Antony Baron (19 ans) sera titularisé dans l’axe. – D. F. 3 32 En direct sur Foot + Le Mans Les cinq derniers matches : G. P. N. G. G. Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan (25), Lichtsteiner (26), Dumont (29) ou Cabaye (7), Fauvergue (13). Entraîneur : C. Puel Absents : Acimovic (rééducation), Malicki (reprise), Vitakic, Franquart, S. Robail, M. Robail, Barallon, Aboucherouane, Mirallas, Moussilou, L. Touré (choix de l’entraîneur) Suspendus : Makoun, A. Keita Tchato 6 2 SSyylva 20 13 5 Gueye ou Di Vaio Tum (11) 13 Meniri Obraniak ou Medjani (28) 1 Coupeet et Abidal Juninho cap. 10 ou Clément (6) 23 Malouda Berthod Maicon Chevanton 20 : 00 Arbitre : M. Ennjimi Les cinq derniers matches : N. N. N. G. P. Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Malouda (10) ou Benzema (18), Diatta (15), Müller (4), Clément (6) ou Juninho (8). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Réveillère (cuisse), Monsoreau (cuisse), Caçapa (cuisse), Tiago (cheville), Carew (mollet), Ben Arfa (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. 20 Bernardi 10 Schmitz h 1 8 34 7 (82 % des buts encaissés) 12 5 M. Diarra Fred Les cinq derniers matches : N. G. N. P. P. Remplaçants : Trévisan (g.) (16), J.-T. Moretti (34), Saïfi (8), K. Diawara (19), Lucas (9). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : Dzodic (pubalgie), Rocchi (pubalgie), Robin (plateau orbital droit), Jabi (mollet), Scarpelli, Abdoun, Becas, Joinville, Lucchini (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Monaco Nice Arbitre : M. Lhermite Borbiconi b cap. Wimbée ou Maarichez ariche riche (30) 20 Tafforeau cap. Prix des places : 10 et 20 20 : 00 27 2 C Cris 7 11 Mandrichi 15 Prix des places : 8,5, 12, 16, 24 et 30 23 Stadium Lille-Métropole 3 12 6 Rodrigo cap. 26 Nice ce su sur la deuxième période 16 buts pour (72 % des buts marqués) 4 contre (18 % des buts encaissés) Pedretti Edson 33 Nice ce su sur la première période Clerc 10 Chafni Laurenti Les rentrées annoncées de Marc Planus et d’Ulrich Ramé régularisent une défense bousculée comme jamais contre Metz (3-3). Une incertitude demeure au sujet de Jemmali, qui est sorti après un coup sur le pied reçu avec la Tunisie à un quart d’heure de la fin. Faubert et Alonso ont travaillé en tandem toute la semaine au cas où Ricardo déciderait de ne pas prendre de risque. Le forfait de Smicer pourrait permettre de relancer le duo Laslandes-Perea, dans un système classique en 4-4-2. – L. L. 10 Wiltord 23 Avec Planus et Ramé Ouadah 22 André Luiz Si les Lensois veulent surprendre Nice ce soir, ils devront en profiter durant le premier quart d’heure ou attendre après la pause. De la 16 e à la 45e minute, les Aiglons n'ont encaissé aucun but cette saison. Nice est l’équipe dont le comportement au cours des deux périodes est le plus contrasté. Lyon Lille 21 Baron Les cinq derniers matches : G. N. G. G. N. Remplaçants : Roux (g.) (1), Faubert (18) ou Jemmali (13), Ducasse (19) ou Francia (10), Mavuba (24), Darcheville (9). Entraîneur : Ricardo. Absents : Smicer (ischio), Valverde (convalescence), Jurietti (pubalgie), Beto (ischio), Lavie (CFA). Suspendu : Chamakh En direct sur Foot + Arbitre : M. Layec 28 Danjou Br. Cheyrou Planus Isabey cap. Calvé 27 14 Pitau 20 20 : 00 13 3 Laslandes Riicher ichert ic c chert Stade François-Coty Bordeaux AC Ajaccio Arbitre : M. Colombo 18 N’Daw 16 En direct sur Canal + 17 : 15 Prix des places : 10, 13, 16, 18, 22, 25 et 39 TIRAGE No 17. – On joue sur les matches français, italiens et espagnols jusqu’à ce soir, 19 h 45. PACTOLE DE REPORT. – Compte tenu de l’absence de gagnants au premier rang le week-end dernier, le pactole de report s’élève à 1 500 000 euros. TIRAGE No 16. – Deux parieurs ont trouvé les treize bons résultats. Ils empochent 62 433 euros chacun, pour une mise minimale de 1 euro. c. 14 33 COUPE DE L’UEFA (8es de finale aller) 19 HEURES Lille - FC Séville (ESP) (Sport +) 20 H 15 FC Bâle (SUI) - Strasbourg 20 H 45 Marseille - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) (M 6) VENDREDI 10 MARS p. Les cinq derniers matches : P. N. N. G. G. Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Bellaïd (28), Hosni (8), A. Farnerud (7), Deroff (2) ou Boka (15). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Cassard (convalescent), Gmamdia (épaule), Si. Keita, Johansen (reprise), Gameiro (genou), Haggui (grippe), Arrache (cuisse), R. Faty, Carlier, Krebs, Schneider, Vergerolle (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Haggui grippé Strasbourg évoluera sans Haggui, grippé. Devaux retrouvera une place en défense centrale aux côtés de Kanté. En attaque, après la grave blessure de Gameiro, la titularisation du Slovaque Nemeth, buteur contre la France, est attendue. Mais son profil est moins adapté au 4-1-4-1 qui réussit bien, ces temps-ci, au Racing. Duguépéroux se décidera au dernier moment. – J.-M. B. Prix des places : 8, 12, 15, 20, 25 et 30 SAINT-ÉTIENNE - NANTES (demain) La défense sur le flanc UN JOUR DE GRAND FROID, un autre de neige… La météo stéphanoise a une nouvelle fois contrarié les plans d’entraînement d’Élie Baup cette semaine. Ajoutées aux circonstances les absences de quatre internationaux (Zokora, Yahia, Mendy, Postiga), l’entraîneur stéphanois n’est qu’à moitié rassuré par le travail effectué par ses troupes. Surtout, l’équipe verte va devoir se passer des services de trois défenseurs : Hognon, dont le retour a été différé de dix jours, Basto, blessé à une cuisse samedi dernier sur la pelouse du Mans, et Yahia, victime d’une entorse à une cheville mercredi avec sa sélection. Baup va donc être contraint d’aligner une défense new look une fois encore : ce sera la onzième fois de suite que l’AS Saint-Étienne présentera une ligne défensive différente. – J.-Y. D. L’équipe probable : Janot – Perrin, Perquis, Camara, Ilunga – Sablé (cap.), Zokora, Hellebuyck, Feindouno – Postiga, Piquionne. Cetto out CETTO A PASSÉ une échographie hier soir. Elle a révélé que sa lésion à la cuisse droite n’était pas cicatrisée. Son forfait semble donc acquis. Malgré une légère incertitude, Savinaud devrait, lui, être apte. Oliech, qui s’est entraîné normalement cette semaine, est jugé encore un peu juste. Il ne figurera pas dans le groupe comme Keserü et Capoue laissés à disposition de la réserve. Rossi pourrait souffler. – Ph. C. L’équipe probable : Landreau – Savinaud, Delhommeau, Guillon, Signorino – Ca, Toulalan – Faé, Da Rocha, Bamogo – Diallo. BUTEURS 1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts. 2. Cousin (Lens), 11 buts. 3. M. Diallo (Nantes), 10 buts. 4. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Wiltord (Lyon) ; Utaka (Rennes), 9 buts ; 8. Ilan (Sochaux), 8 buts ; 9. De Melo (Le Mans) ; Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; D. Moreira (Toulouse), 7 buts ; 13. Chamakh (Bordeaux) ; Juninho (Lyon) ; Pagis (Strasbourg,4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Dagano (Sochaux) ; Grax (Troyes), 6 buts ; 20. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Diané (Strasbourg), 5 buts. PASSEURS 1. Kahlenberg (Auxerre), 8 passes. 2. Monterrubio (Rennes), 7 passes. 3. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille), 6 passes. 5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Batlles (Toulouse), 5 passes ; 11. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Wiltord (Lyon) ; Meriem (Monaco) ; Rothen (Paris-SG) ; Isabey (Sochaux) ; A. Farnerud (Strasbourg), 4 passes ; 19. Akalé (Auxerre) ; Jemmali (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer (Lille) ; F. Malouda (Lyon) ; Ouadah (Metz) ; B. Gavanon (Nancy) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Feindouno, Hellebuyck, L. Perrin (Saint-Étienne) ; Edman, Gourcuff (Rennes) ; Lacour (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Nivet (Troyes), 3 passes. SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LIGUE 2 (28 journée, match décalé). – Voir page 14. MARDI 7 MARS P. 17 1 e N. 28 5 LIGUE 1 (29e journée, matches décalés). – Voir ci-dessus. LUNDI 6 MARS G. 27 Metz 20 H 45 Lyon - PSV Eindhoven (HOL) (aller : 1-0) Arsenal (ANG) - Real Madrid (ESP) (aller : 1-0) AC Milan (ITA) - Bayern Munich (ALL) (aller : 1-1) Liverpool (ANG) - Benfica (POR) (aller : 0-1) JEUDI 9 MARS J. 53 Mihoubi DEMAIN diff. 59 Stade Saint-Symphorien AGENDA c. Les deux visages de Nice BUTS Bleu 18 HEURES Nantes - Lille (Canal + Sport) Strasbourg - Le Mans (Foot +) 20 H 45 Marseille - Saint-Étienne (Canal +) p. MATCHES Jaune Rouge Jaune 17 H 30 Lille - Marseille (Canal +) 18 HEURES Saint-Étienne - Strasbourg (Foot +) 20 H 45 Paris-SG - Auxerre (Canal +) P. BUTS Noir Bleu Noir Auxerre - Nice Bordeaux - Toulouse Lens - Troyes Lyon - Metz Monaco - Sochaux Rennes - AC Ajaccio (ces six matches sur Foot +) DIMANCHE 12 MARS 31e JOURNÉE N. MATCHES 2. Bordeaux 4-0 — — PROCHAINES JOURNÉES G. BUTS EXTERIEUR 1. Lyon Stade Auguste-Bonal LES CINQ DERNIÈRES SAISONS AC Ajaccio - Lyon Lille - Le Mans Metz - Monaco Nice - Lens Paris-SG - Marseille Rennes - Strasbourg Saint-Étienne - Nantes MATCHES Pts J. 20 HEURES DOMICILE 7 FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - LE MANS Les six vies d’Odemwingie TRANSFERTS DU PSG Francis Graille mis en examen Francis Graille, ancien président du PSG entre 2003 et 2005, a été mis en examen mercredi, dans le volet Nike de l’enquête sur les transferts douteux du club parisien pour « complicité de travail dissimulé et faux et usage de faux », par la juge financière Françoise Desset, chargée d’instruire le dossier du PSG avec le juge Renaud Van Ruymbeke. « C’est une épreuve pour moi que j’estime ne pas avoir méritée », a expliqué Graille qui a indiqué que « contrairement à d’autres, il respecterait le secret de l’instruction ». Les magistrats, qui opèrent depuis janvier 2005, ont obtenu, fin septembre, l’autorisation du parquet d’enquêter sur un système d’entente présumée entre Nike et le PSG destiné à rémunérer des joueurs en économisant sur les charges sociales et l’impôt sur le revenu. La société Nike France, en tant que personne morale, et trois dirigeants de l’entreprise, Olivier Jaubert, ancien responsable marketing, Jean-Claude Petit, directeur général, et Jean-Baptiste Mayer, directeur financier, ont été mis en examen dans ce dossier. L’ancien directeur financier du Paris-SG, Pierre Frelot, aujourd’hui agent de joueurs, a également été mis en examen le 15 décembre 2005. Né en Ouzbékistan d’une mère russe, le Lillois a grandi chez les Tatares, a vécu au Nigeria, avant de jouer en Belgique. LILLE – de notre envoyé spécial Roussey : « Une allure féline » L’attaque mancelle chamboulée Fauré et Grafite sont venus offrir de nouvelles solutions à un secteur offensif privé de De Melo et en mal d’efficacité. s’avoue « surtout préoccupé pour le joueur ». « Mais, en tant qu’entraîneur, je dirai froidement qu’on doit s’adapter. Ça m’embête quand même en termes de possibilités. » Des possibilités, l’entraîneur manceau en a expérimenté pour animer son jeu offensif. S’il a trouvé son système, un 4-2-3-1, « la base de l’équipe », il tâtonne encore dans le choix des hommes. « Mais je ne cours pas après une équipe type devant, relativise-t-il. Le plus important, c’est la stabilité défensive. » Au soutien de l’attaquant de pointe, Fanchone à droite et Matsui dans l’axe ou à gauche sont les titulaires réguliers. La bonne forme d’Ismaël Bangoura, deuxième marqueur du club et « bonne surprise de la saison » pour son entraîneur, en fait le candidat le mieux placé pour le couloir gauche. Reste à trouver le buteur. Conscient de ses limites et de son manque de solutions en attaque depuis la grave blessure de Chiguy Lucau à l’automne, Le Mans a recruté offensif en janvier, avec Cédric Fauré et le Brésilien Grafite. Le premier, hypermotivé après un séjour tristounet à Istres (L 2), n’a pas déçu. « Pour l’instant, c’est un mariage heureux, se réjouit Hantz. Je pense qu’il marquera encore beaucoup. Mais le grand danger de Cédric, c’est de croire qu’il sera indispensable. Je ferai mon choix sur le titulaire en pointe chaque semaine, en fonction de la performance. » Pour le moment, au vu des prestations de Grafite, l’ex-Toulousain n’a pas de souci à se faire. Le Brésilien, deux fois titulaire depuis son arrivée, n’a pas impressionné. « C’est le joueur au monde qui a repris le plus tôt après une rupture des croisés (il a été opéré l’année dernière), justifie Hantz. On savait qu’il n’était pas encore prêt. On doit travailler sur les prises d’appuis, sur les courses. On va lui laisser du temps. Mais, s’il pouvait nous rendre service dès maintenant, on est partants. » MÉLISANDE GOMEZ NANTES : CETTO VERS UNE PROLONGATION. – L’Argentin Mauro Cetto, en fin de contrat en juin, devrait prolonger de trois ans son bail nantais. « Les négociations sont en meilleures voies qu’il y a deux ou trois mois, a-t-il reconnu dans Ouest-France. Sur le plan financier, les problèmes se sont estompés. Mais je n’ai pas pris ma décision. C’est du 50/50. » – J.-D.C. Rouge Jaune Offres valables jusqu’au 05/03/06 OFFRES EXCLUSIVES! VOTRE ORDINATEUR DELL™ A PARTIR DE 499€ (livraison incluse) ttc Doublement de la mémoire + Antivirus McAfee® pour 1€ de + (1) Dell™ recommande Windows® XP Professionnel. Pas de magasin. 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Mais, depuis dix jours et une mauvaise réception sur un saut à l’entraînement, sa saison est terminée. Pour marquer, les Manceaux vont devoir trouver quelqu’un d’autre. Ça n’inquiète pas vraiment Frédéric Hantz, qui JUVENTUS : TREZEGUET ABSENT CONTRE LA SAMPDORIA. – David Trezeguet, qui souffre d’une douleur à la cheville gauche, a été préservé par l’entraîneur de la Juventus, Fabio Capello, contre la Sampdoria, aujourd’hui, en prévision du match retour des 8es de finale de la Ligue des champions, mardi, contre le Werder Brême (aller 3-2 pour Brême). Bleu JEAN-LUC GATELLIER Attaquant no 1 du LOSC, cette saison, Peter Odemwingie (24 ans) possède une carte de visite muticulturelle (Nigeria, Russie, Ouzbékistan, Belgique) qui apporte à son jeu efficacité et originalité. (Photo Mao) ALGÉRIE : HENRI STAMBOULI PRESSENTI. – Henri Stambouli est fortement pressenti au poste de sélectionneur de l’équipe d’Algérie. Il s’est entretenu sur ce sujet avec le président de la Fédération algérienne (FAF), Hamid Haddadj, mercredi à Paris. L’Algérie est à la recherche d’un sélectionneur étranger pour conduire les Verts dans les éliminatoires de la CAN 2008, qui débutent le 3 septembre prochain. Claude Le Roy et Gilbert Gress ont aussi été approchés. Les ambitions de Henri Stambouli semblent bien cadrer avec le projet de Hamid Haddadj. – Y. O. Jaune Nouveau déménagement, nouveau continent, nouveau football. « Lors de mes trois premiers mois au Bendel Insurance, j’ai marqué beaucoup de buts, je me suis fait un nom, et j’ai été sélectionné chez les jeunes. Je suis resté trois ans au Nigeria. » La progression passe par l’Europe. À l’Ouest cette fois. Direction la Belgique en 2002. Anderlecht le teste mais ne l’engage pas. « La Louvière m’a pris, on a gagné la Coupe de Belgique. » L’année suivante, il débute à la CAN en Tunisie. Il remplace l’attaquant de Portsmouth Aiyegbeni Yakubu, exclu de la sélection pour avoir enfreint des règles de discipline, et réussit d’entrée un doublé contre l’Afrique du Sud (4-0). En 2004, il est sur le point de signer en Angleterre à Fulham. L’affaire échoue car il ne présente pas tous les critères nécessaires à l’obtention d’un permis de travail. « On voulait un attaquant supplémentaire sans faire des folies financières, se souvient Roussey. Il est arrivé juste à la fin de la période des transferts. Alors que Matt Moussilou explosait, Peter a toujours eu la sagesse de travailler sérieusement. » L’ancien attaquant des Verts vante, chez le Nigérian, « sa vitesse, sa capacité à répéter les efforts, son al lur e f él in e. So n pa s s é de numéro 10 fait qu’il aime décrocher, prendre le ballon de loin et éliminer des défenseurs. Notre premier souci a été de donner de la profondeur à son jeu pour coller aux caractéristiques de l’équipe. Et il doit encore travailler devant le but, améliorer la finition. » D’un commerce agréable, sourire malicieux accroché aux lèvres, Peter Odemwingie se félicite d’être « le mélange de beaucoup de styles de jeu ». Noir Bleu Noir LES CHIFFRES sont trompeurs : Peter Odemwingie a été titulaire à huit reprises seulement en L 1, cette saison, et pourtant l’auteur du but victorieux – dimanche à Monaco (1-0), son septième en Championnat – est bien l’attaquant numéro 1 du LOSC. Une entorse à la cheville à l’automne puis une participation à la Coupe d’Afrique des nations sous le maillot du Nigeria (3e) ont limité ses prestations avec Lille, où il a découvert la Ligue des champions. Le jeune homme, arrivé dans le Nord à l’été 2004, n’a pas laissé passer sa chance quand celle-ci s’est présentée… « Il est très ambitieux, confirme Laurent Roussey, entraîneur adjoint et ex-attaquant international. Avant le début du Championnat, il nous a dit : “Matt (Moussilou) a fait une belle saison, et mon but est de lui prendre la place.” Il se donne des objectifs et met les moyens pour les atteindre. Il vient d’une famille d’intellectuels, il a beaucoup bougé. À vingt-quatre ans, il connaît la vie. » Pet er O demwin gie es t né à Tachkent, en Ouzbékistan, d’un père nigérian, convié par l’URSS à suivre ses études de médecine dans l’une de ses lointaines républiques, et d’une mère russe. Il a grandi entre les montagnes et la steppe. « J’ai découvert le football à l’académie du Pakhtakor (Tachkent), un bon club du Cha m pionn at soviéti que, raconte-t-il. Par la suite, on a vécu pendant deux ans près de Kazan, la capitale du Tatarstan (le pays tatare d’où est originaire Marat Safin). » La dernière étape russe était Moscou, à plusieurs milliers de kilomètres de là. La plus importante aussi, avec son entrée au centre de formation du CSKA, à quatorze ans. École le matin, football l’aprèsmidi. « Un football magnifique, savoure-t-il. J’ai vu des talents extraordinaires mais qui, malheureusement, ne sont pas sortis. Quand je demande ce qu’ils sont devenus, on me répond qu’ils se sont égarés. » Odemwingie n’était pas un premier choix à son poste de meneur de jeu. « J’ai fait un stage suivi d’un match amical avec les moins de 15 ans de la Russie, mais j’étais trop petit, je manquais de puissance, pour être international. » Il grandit, prend de la vitesse, frappe des deux pieds. « Alors j’ai commencé à jouer devant. » Il fait « un grand rêve ». « Jouer un jour avec les Super Eagles. Ils avaient été champions olympiques en 1996. J’avais dix-sept an s. M a t êt e é ta i t d éj à en Afrique… » 8 FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune METZ - MONACO « On ne change rien » MICHEL PASTOR, le président de l’AS Monaco, réfute le terme de crise et confirme sa confiance à l’entraîneur Francesco Guidolin. de notre envoyé spécial « MONACO EST 12e de L 1 et s’est fait sortir de trois Coupes depuis le début d’année. C’est la crise ? – Je ne pense pas qu’on puisse parler de crise. Je suis déçu de nos résultats par rapport à nos ambitions. Cette 12e place ne me plaît pas du tout. Mais beaucoup de choses se sont passées depuis cet été, notamment la démission de Didier Deschamps. – C’était en septembre, et Monaco était revenu à 1 point de la 2e place à la trêve. Comment expliquer la dégringolade ? – L’amalgame ne s’est pas fait après le mercato. Nous, dirigeants, on a tout fait pour renforcer l’équipe. Je ne crois pas qu’on ait fait beaucoup d’erreurs. – Hier dans ces colonnes, le Prince Albert a dénoncé l’existence du mercato, condamnant implicitement les mouvements opérés à l’ASM… – J’approuve ses déclarations. Mais Maoulida et Sorlin étaient ou devaient être remplaçants chez nous et n’ont pas donné satisfaction. L’attitude d’Adebayor était néfaste pour le club et Evra voulait partir. Guidolin n’a pas fait le ménage. Quand l’équipe était au complet en début de saison, avec le coach de l’époque, elle a pris un coup sur la tête lors de l’élimination face au Betis en tour préliminaire de la Ligue des champions (0-1, 2-2). Cela a influé sur la motivation des joueurs. – Que leur avez-vous dit, jeudi ? – D’être plus soudés, de faire preuve d’envie de jouer et de gagner. Je n’ai pas été tendre. Ce sont des joueurs de de notre correspondant permanent Le message de Michel Pastor à son entraîneur, Francesco Guidolin (à gauche), et à ses joueurs reste simple malgré les résultats : « Être plus soudés, faire preuve d’envie de jouer et gagner. » (Photo Jean-Marc Pochat) qualité, mais ils doivent réagir pour terminer le Championnat à une place honorable. Il est inconcevable de perdre contre Nice (0-1, en Coupe de la Ligue) à la 89e minute ou à onze contre dix face à Lille (0-1). Notre équipe est lente, le milieu peine et si Vieri n’a pas de ballons, il ne peut pas marquer. « C’est navrant, même consternant » – N’est-il pas bien tard pour demander union et motivation ? – Je tiens ce discours depuis le début de saison. C’est navrant, même consternant. Ici, les joueurs sont payés rubis sur l’ongle chaque mois. Je suis fatigué de répéter les mêmes choses. – Pensez-vous à d’éventuelles sanctions financières ? – On n’en est pas encore là. – Francesco Guidolin est-il toujours l’homme de la situation et sera-t-il là l’an prochain ? – Il a un contrat jusqu’en juin 2007 et je souhaite qu’il soit là. Le Prince souverain aussi. On a confiance en lui, et j’ai parlé il y a peu de la possibilité de le prolonger. On ne peut pas changer d’entraîneur tous les six mois. – La communication entre Guidolin et ses joueurs semble assez réduite, tout comme l’adhésion du groupe à ses méthodes. Ça ne vous dérange pas ? – Guidolin parle bien français, et les joueurs sont là pour suivre ses méthodes. Elles ont marché d’octobre à décembre, pourquoi ne marcheraient-elles plus maintenant ? On ne change rien. Guidolin ramènera peutêtre Monaco vers les sommets. Que Les Messins ressemblent enfin à une équipe de L 1. Et espèrent qu’il n’est pas trop tard. METZ – Venu sermonner ses joueurs jeudi à La Turbie, Michel Pastor sera à Metz pour les soutenir et exige la victoire. Le président monégasque ne souhaite pas trancher dans le vif d’ici la fin de saison, et reste évasif sur le futur visage de l’AS Monaco, qu’il compte pourtant voir revenir au plus haut niveau. Comment et avec qui ? Cela reste un mystère. MONACO – Metz croit au miracle faire à deux mois de la fin : tout casser et tout changer ? Je ne le crois pas. – Le Prince Albert a évoqué des choix douloureux à l’heure des bilans. Êtes-vous assuré de rester président ? – Mon souhait le plus cher est de continuer. Mon ambition ne change pas : gagner des titres. Depuis deux ans, nous avons assaini la situation financière et on a tenu nos budgets. – Gérard Brianti, votre vice-président, n’est pas très populaire dans le vestiaire. Sera-t-il là la saison prochaine ? – Le conseil d’administration décidera des changements, je ne peux rien dévoiler aujourd’hui. Quand j’étais fatigué – je vais très bien, je vous rassure –, M. Brianti m’a aidé et représenté le mieux possible. J’assume les décisions prises. Je trouve qu’on forme un bon tandem. Peut-être sommes-nous jeunes dans le monde du football, mais on a beaucoup appris. – L’ASM n’a-t-elle pas besoin d’un manager général plus au fait du milieu ? Marc Keller a-t-il le profil ? – Nous avons commencé à nous res- tructurer, je ne peux rien annoncer mais on essaiera d’être perspicaces. – Monaco jouera-t-il le titre la saison prochaine ? – Répondre serait prématuré. Monaco aura les ambitions de ses moyens. Nous aurons un budget similaire à cette saison (65 millions d’euros environ). Accrochons la Coupe de l’UEFA si on peut. Mais si on est qualifiés pour l’Intertoto, on la disputera. » STÉPHANE KOHLER GUIDOLIN REMERCIE PASTOR. – Francesco Guidolin a accueilli avec satisfaction le soutien de son président. « Je sais que le club a confiance en moi, a-t-il indiqué hier. Le président et le vice-président me connaissent, et je les connais. Je les remercie de leur confiance. J’aimerais pouvoir prouver ici la qualité de mon travail et ma valeur d’entraîneur. Même si on a beaucoup de problèmes en ce moment, je n’ai pas l’habitude de me plaindre. Il faut vite prendre des points pour retrouver le moral et stopper notre mauvaise série. J’ai confiance, l’équipe n’a jamais mal joué. » – S. K. LE FC METZ va mieux. Plongé dans un coma profond après un mois de janvier calamiteux (cinq défaites en cinq matches), l’équipe mosellane a réagi au moment où il était question de son enterrement. Elle est d’abord allée prendre un point à Auxerre (1-1). Puis elle a courageusement battu Marseille (1-0) avant de réussir un nul à Bordeaux (3-3). En Gironde, face à la meilleure défense du Championnat, les Grenats ont inscrit trois buts, ce qui ne leur était pas arrivé depuis le début de saison. Juste avant le déplacement en Bourgogne, Carlo Molinari avait chatouillé la corde sensible d’un groupe qui venait de se faire assommer par Nantes (1-4). À en écouter Grégory Proment, il semble que le discours présidentiel ait fait son effet : « Le président avait quasiment les larmes aux yeux. Il nous suppliait de tout donner et de ramener des victoires pour notre public. Même Alioui, qui vient d’arriver, avait les larmes aux yeux. Pour ce président, mais aussi pour ceux qui croient en nous, on s’est dit qu’on devait tout donner. » Sans Youla ni Proment Troyes, l’actuel premier rescapé, n’est plus désormais qu’à huit longueurs. Et Metz compte un match de retard, qu’il disputera mardi, à domicile contre Nancy. Même si Strasbourg – qui carbure à deux points par match en moyenne en février – semble pour le moment mieux placé dans le sillage d’une ESTAC en perdition, Metz a ranimé sa flamme. Com m e en n ov e m br e et e n décembre, deux mois sans la moindre défaite. Pour que l’espoir ne soit pas, cette fois-ci, un feu de paille, les Lorrains ont intérêt à ne pas rater le tournant qui se dessine. En sept jours, ils affronteront Monaco, Nancy et Lyon. Six points paraissent indispensables. « Nous avons bien conscience de jouer notre saison, admet Franck Béria. L’important, c’est d’éviter de se mettre une pression négative. Il faut tout donner, comme nous le faisons actuellement. Si nous sommes capables de renouveler nos dernières prestations, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas remonter au classement. Il reste quand même une dizaine de matches … » Sur leurs onze derniers matches, les Messins recevront à sept reprises. En faisant carton plein, ils atteindraient les 40 points. Soit le seuil symbolique du maintien. En attendant, les Messins peuvent s’appuyer sur le contenu de leurs dernières productions pour nourrir leur rêve loufoque. Muller a abandonné son 4-4-2 pour un 5-4-1 qui sied davantage à un effectif bouleversé en janvier. Dans les couloirs, l’intégration d’Alioui à droite et de Mihoubi à gauche a généré un surcroît d’agressivité défensive. Dans l’axe, Méniri est nettement meilleur, dans une position décrochée plus en rapport avec son manque de vitesse et sa parfaite lecture du jeu. En pointe, le remuant Youla a fait oublier les bides de l’été (Ahn et Zewlakow). Ce soir, Metz devra sans doute faire sans lui, mais aussi sans Proment, suspendu. Obraniak et Wimbée sont également incertains. Avec ou sans eux, Metz devra gagner. Pour continuer à y croire. RAPHAËL RAYMOND TOULOUSE - NANCY Lyonnais est – encore – plausible. À condition que le train violet ne reste pas à quai, comme lors de l’abominable fin de saison dernière, conclue sur huit défaites de suite. « Les joueurs qui ont vécu cela me disent qu’ils se sentent mieux physiquement aujourd’hui », assure Bergougnoux. « Nous avons appris de nos erreurs et nous n’attendrons plus de perdre cinq matches de suite pour prendre le taureau par les cornes », ajoute le défenseur Lucien Aubey, qui se prend à espérer : « La saison passée, on avait très bien démarré, avant que ça ne parte en vrille. Cette fois, on a mal commencé et je pense qu’on va mieux finir. » – N. S. NANCY Pas franchement d’attaque NANCY – de notre correspondant permanent NANCY EST UNE ÉQUIPE qui vit avec son temps. Son rendement offensif (27 buts en 27 matches) apporte de l’eau au moulin à bonus de Michel Hidalgo. Dans son expression, l’équipe de Pablo Correa n’est pourtant pas si frileuse que les chiffres le laissent penser. En fait, elle pourrait compter parmi les meilleures attaques si les statistiques de ses attaquants étaient moins fades. Le week-end dernier, Kroupi et ses équipiers sont restés muets. « Contre Sochaux (0-3), nous n’avons pas tiré à 15 mètres du but. Nos tirs étaient cadrés. Notre inefficacité, c’est surtout une question de confiance », estime leur entraîneur. Kroupi partage avec Zerka la position de meilleur buteur de l’ASNL (6 buts). Mais son capital comporte trois penalties, son dernier but sur une action de jeu remontant au déplacement à Sochaux (2-0), le 1er octobre 2005. Artisan de la remontée nancéienne en L 1, le chouchou de Picot a été freiné par diverses blessures. Les dirigeants de l’ASNL comptent sur lui. La preuve : ils ont repoussé les avances strasbourgeoises au début de l’hiver. Mais leur confiance n’est pas aveugle. « Nous n’avons jamais pu recruter l’attaquant que l’on souhaitait, rappelle Correa. Alors, on fait avec ce qu’on a. » Nancy a souvent dû se passer également de Curbelo et Kim. Le Brésilien venait à peine de retrouver les terrains qu’il est à nouveau arrêté, la commission de discipline lui ayant infligé deux matches de suspension pour un tacle plus maladroit que méchant sur le Sochalien Tosic. Une seule fois buteur, Kim s’est surtout signalé par son sens du dribble et du décalage. Ses qualités de finisseur, en revanche, demeurent un mystère. Camerling et Rudolf encore trop tendres, la meilleure solution, pour Correa, ressemble, pour le moment, à Zerka, défenseur qui occupe la pointe de l’attaque avec bonheur. À Auxerre (1-0, à Lens (2-1) et récemment à Troyes (1-0), ses buts ont rapporté des points. « Moncef a montré qu’il était compétitif, reconnaît Correa. Aux autres d’en faire autant. Je suis attaché à eux. Mais ce sont eux qui ont la possibilité de me poser des problèmes dans mes options. » À Toulouse, Zerka devrait débuter. Et on ne voit pas qui pourrait contester ce choix. RAPHAËL RAYMOND INTERNATIONAL BOARD Thiriez a-t-il été entendu ? LUCERNE – (SUI) de notre envoyé spécial REÇU HIER À 15 HEURES, Frédéric Thiriez, président de la LFP, accompagné de Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, est sorti quarante minutes après, sans vouloir manifester trop de sentiments. « Je ne veux pas parler avant la décision (qui sera prise aujourd’hui) », disait Thiriez. Il y a eu beaucoup de questions et c’était très technique. » Quant à Pascal Garibian, l’arbitre qui les accompagnait, a ajouté qu’il était « intervenu pour expliquer à quel point les arbitres avaient été partenaires de ce projet et préciser qu’il ne s’agissait pas de revenir sur les jugements de l’arbitre, mais de l’aider sur des points très précis pouvant être résolus avec une fiabilité à cent pour cent ». PAGE 8 Peu après, la délégation française a croisé son homologue italienne. Elle a aussi présenté son projet, qui ne vise qu’à s’assurer que le ballon a bien franchi la ligne de but, ce qui lui donne, a priori, plus de chances d’être retenu que le projet français. Quatre caméras digitales haute définition (dans les tribunes et à hauteur des points de corner), couplées avec un système sonore avertissant l’arbitre doivent, pour 80 000 euros par stade, résoudre le problème. On saura aujourd’hui, à l’issue de l’assemblée générale du Board, si ces demandes de tests sont acceptées. Sinon, le Board examinera plusieurs propositions de modifications des lois du jeu, qui sont plus des précisions que de vrais changements. Par exemple, à la demande de la FIFA, la loi 4 (sur l’équipement des joueurs, notamment) devrait indiquer que « l’équipement de base du joueur comprend des éléments séparés » (maillot + short en particulier). Une réponse, en quelque sorte, à l’initiative de l’équipementier Puma qui, en 2004, avait fourni au Cameroun, pour la CAN en Tunisie, une tenue d’une seule pièce, entraînant une pénalité de six points pour les Lions Indomptables dans leur campagne de qualification pour le Mondial 2006 (*). Enfin, le Board étudiera une demande d’autorisation d’utilisation des oreillettes (arbitres et assistants) dans les compétitions de l’UEFA (clubs et sélections de jeunes) dès ce printemps. RICHARD PORRET (*) La sanction avait cependant été annulée avant le début des éliminatoires. SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PAS GRAND-CHOSE à craindre, mais plus rien à espérer. Sauf cataclysme, Toulouse, quinzième avec onze points d’avance sur le premier relégable, se prépare à vivre les dix dernières journées de L 1 dans un anonymat à peu près complet. Même si entraîneur et joueurs continuent à travailler dans l’ombre et à se fixer des objectifs, raisonnables à défaut d’être glamour. Dans l’immédiat, les Violets entendent se faire pardonner une dernière sortie à domicile complètement ratée face à Strasbourg (1-2), suivie d’une défaite logique à Auxerre (0-2). « J’aimerais que le public du Stadium voit une formation conquérante, engagée », avance Érick Mombaerts. Ensuite, le technicien toulousain veut « se rapprocher le plus possible de la dixième place ». Un rang occupé par Nancy, l’adversaire du jour, séparé du TFC par quatre points. « On va tenter de recoller tout doucement au wagon de tête, pour passer dans les dix premiers sur la fin », renchérit l’attaquant Bryan Bergougnoux qui, à l’instar de ses coéquipiers Albin Ebondo, Lucien Aubey, Jérémy Mathieu et Daniel Congré (actuellement convalescent) a par ailleurs tout intérêt à briller en club dans la perspective de l’Euro Espoirs (23 mai-4 juin au Portugal). Le scénario avancé par l’ancien Bleu de notre correspondant Jaune Jaune Rouge TOULOUSE – Noir Bleu Noir Toulouse, objectif ventre mou 9 FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune RENNES - STRASBOURG Nemeth, l’antihéros L’attaquant slovaque, buteur contre la France, a encore peu joué à Strasbourg. Humblement, il attend sa chance à Rennes. STRASBOURG – de notre envoyé spécial S’IL AVAIT PU ramper sous les voitures pour échapper aux deux journalistes qui l’ont intercepté sur le parking de la Meinau, jeudi matin, Szilard Nemeth l’aurait fait. Et c’est, avouons-le, une attitude peu commune quand, la veille, on a ouvert d’une façon aussi magistrale la voie d’un succès contre la France (2-1) qui a gonflé d’orgueil son pays. D’autres, à sa place, auraient rameuté l’opinion. Mais le Slovaque est ainsi : humble, peu causant et surtout pas faiseur d’histoires. Un gars bien, tout le monde le dit au club, mais qui distribue ses avis au compte-gouttes, dans un anglais chirurgical. Là, il a peu dormi, couché tard après le match, déjà dans l’avion de sept heures pour regagner Strasbourg, sur le terrain d’entraînement à dix heures. Un pâle sourire lui vient : « Pour nous, cette victoire est importante. On était déjà très fiers d’avoir été invités au Stade de France. Notre jeune équipe a gagné du crédit. » Nemeth ne refait pas son but, pas plus ceux que Henry ou Trezeguet auraient dû marquer : « Les attaquants, c’est comme ça, il y a des périodes où ça marche, d’autres où ça ne marche pas. » Duguépéroux : « Son heure va sonner » Cet antihéros, âgé de vingt-huit ans, est arrivé de Middlesbrough fin janvier, au bout d’un mercato hivernal au cours duquel Strasbourg a chassé sans relâche le buteur qui lui faisait alors défaut. Pas forcément le premier choix du club malgré une belle carte de visite, en sélection surtout : 55 matches, 21 buts, le 22e ayant, depuis, troué la lucarne gauche de ALLEMAGNE (24e journée) Barthez. Profil bas tout de suite : « Je n’ai pas grand-chose à dire. Si je dois m’exprimer, c’est sur le terrain. » Cinq matches de L 1 plus loin, il a surtout expérimenté la fermeté des bancs de touche. Une seule fois titulaire et au départ du but face au PSG (1-1), pas un match en entier, 87 minutes de temps de jeu au total. De quoi commencer à se demander pourquoi il a été recruté, six mois avant d’être libre de tout contrat. Duguépéroux s’explique : « Il est arrivé au moment où l’équipe a trouvé un équilibre dans le jeu avec Gameiro en pointe. » À l’entraînement, Nemeth ne convainc pas vraiment son entraîneur. Une adaptation diffic ile ? Am ara Diané témoigne : « Il a eu un peu de mal au début mais on sent que ça va de mieux en mieux. » La blessure de Gameiro (opéré des ligaments croisés du genou gauche) face à Troyes (2-0) peut changer la donne. « L’heure de Nemeth va sonner », a assuré Duguépéroux, même s’il serait surprenant qu’il soit titulaire à Rennes. « Avec lui, le jeu est différent, note l’entraîneur. Il va moins dans la profondeur que Gameiro ou Diané. Il réclame une autre animation offensive. » Nemeth apprécierait. Qui sait si son sens du but et sa connaissance de la géographie des surfaces ne guideront pas Strasbourg sur le chemin du salut. Il attend : « Si je ne joue pas à Rennes ? Je ne veux pas en parler. C’est une question à poser à l’entraîneur. » Ce qu’il pense de sa situation ? « Personne n’aime être remplaçant. Mon but contre la France est bon pour la confiance. » Et il s’en va, sans un mot de plus, sous les flocons, guettant une éclaircie dans le ciel de Strasbourg. JEAN-MARC BUTTERLIN ANGLETERRE (28e journée) AUJOURD’HUI Guimaraes - V. Setubal n.p. AUJOURD’HUI Naval - Maritimo Funchal Boavista - Braga Estrela Amadora - Benfica DEMAIN U. Leiria - Academia Coimbra Penafiel - Paços Ferreira FC Porto - Nacional Funchal Sporting Portugal - Gil Vicente LUNDI Rio Ave - Belenenses Classement : 1. FC Porto, 51 points ; 2. Sporting Portugal, 49 ; 3. Braga, 47 ; 4. Benfica, 46 ; 5. Boavista, 44 ; 6. Nacional Funchal, 43 ; 7. V. Setubal, 39 ; 8. U. Leira, 32 ; 9. Maritimo Funchal, 30 ; 10. Belenenses, 28 ; 11. Gil Vicente, 27 ; 12. Estrala Amadora, 27 ; 13. Rio Ave, 26 ; 14. Academia Coimbra, 26 ; Paços Ferreira, 26 ; 16. Naval, 24 ; 17. Guimaraes,24 ; 18. Penafiel, 11. ÉCOSSE (28e journée) AUJOURD’HUI Celtic Glasgow - Aberdeen Falkirk - Glasgow Rangers Hibernian - Dundee Utd Inverness CT - Motherwell Kilmarnock - Dunfermline DEMAIN Livingston - Heart of Midlothian Classement : 1. Celtic Glasgow, 56 points ; 2. Heart of Midlothian, 44 ; 3. Hibernian, 40 ; 4. Glasgow Rangers, 37 ; 5. Kilmarnock, 36 ; 6. Inverness, 31 ; 7. Motherwell, 28 ; 8. Aberdeen, 27 ; 9. Dundee Utd, 24 ; 10. Falkirk, 17 ; 11. Dunfermline, 12 ; 12. Livingston, 12. LES ADVERSAIRES EUROPÉENS PSV EINDHOVEN (adversaire de LYON en C 1) - HEERENVEEN AUJOURD’HUI, 19 H 30, à EINDHOVEN, PHILIPS STADION. PSV Eindhoven : Gomes – Reiziger, Alex, Addo, Lamey – Culina ou Affelay, Simons, Cocu (cap.) – Farfan, Vennegoor of Hesselink, A. Koné. Entraîneur : G. Hiddink. Le PSV est premier du Championnat des Pays-Bas, avec 7 points d’avance sur le Feyenoord Rotterdam. FC SÉVILLE (qui ira à LILLE, en huitièmes de finale aller de la C 3) - Athletic Bilbao : DEMAIN. Le FC Séville est sixième du Championnat d’Espagne, à 17 points du leader, le FC Barcelone. FC Thoune - FC BÂLE (qui recevra STRASBOURG) : AUJOURD’HUI. Le FC Bâle est premier du Championnat suisse, avec 6 points d’avance sur le FC Zurich. ZÉNITH SAINT-PÉTERSBOURG (qui ira à Marseille) : pas de match ce week-end. PAYS-BAS (27e journée) HIER NEC Nimègue- AZ Alkmaar ................ 0-2 AUJOURD’HUI PSV Eindhoven - Heerenveen NAC Breda - RBC Roosendaal Willem II - Groningue Vitesse Arnhem - Roda JC DEMAIN Feyenoord - Utrecht Ajax Amsterdam - Sparta Rotterdam Waalwijk - ADO La Haye Twente - Heracles Almelo Classement : 1. PSV Eindhoven, 66 pts ; 2. Feyenoord, 59 ; 3. AZ Alkmaar, 58 ; 4. Ajax Amsterdam, 46 ; 5. Groningue, 44 ; 6. Heerenveen, 43 ; 7. Utrecht, 43 ; 8. NEC Nimègue, 39 ; 9. Twente, 35 ; 10. Waalwijk, 35 ; 11. Vitesse Arnhem, 33 ; 12. Roda JC, 32 ; 13. Sparta Rotterdam, 27 ; 14. Heracles Almelo, 27 ; 15. NAC Breda, 25 ; 16. ADO La Haye, 24 ; 17. Willem II, 17 ; 18. RBC Roosendaal, 8. de notre correspondant permanent Aujourd’hui dans la lumière, Szilard Nemeth, qui crochette ici le Parisien Mario Yepes (à droite) à la Meinau, pourrait profiter de la blessure de Gameiro pour étoffer son temps de jeu. (Photo Top Images/Icon Sport) APRÈS AVOIR dévoré l’ogre lyonnais en son antre, Rennes s’attaque aux petits poucets. Mars lui accorde en effet les quatre derniers de la classe au menu : Strasbourg, Ajaccio et Troyes s’inviteront à la table Route de Lorient ; Metz offrira, dans quinze jours, les galettes-saucisses à SaintSymphorien. Les Bretons avaient gaillardement avalé ces apéritifs en octobre dernier, butant seulement sur l’obstacle aubois (1-2), prenant neuf points sur douze dans un enchaînement qui leur proposait trois rencontres à l’extérieur. Tout juste relancés par deux rasades, dont une démonstration à Gerland (4-1 contre Lens et l’OL), les Rennais semblent idéalement servis pour prolonger leur appétit. « C’est une période charnière, reconnaît Grégory Bourillon. On va affronter des adversaires a priori plus simples. On se montre respectueux de ces équipes mais si on veut finir à une place intéressante, ça va se jouer là. » Ce que prolonge un Stéphane Mbia qui n’a peur de rien, ni sur le terrain, où son retour au milieu est prometteur, ni pour annoncer ses envies : « Ça va être très difficile, peut-être plus que Lyon. Mais nous sommes là pour jouer et gagner. Moi, je crois qu’on peut encore finir quatrième. Si on gagne tous nos matches, on va occuper cette place. C’est notre objectif à tous. » Laszlo Bölöni se montre évidemment moins prolixe. Il mâtine ses propos de la prudence des vieux grigous : « Je ne ferai pas de grands discours. Je garde mes projets à moyen terme pour moi. On veut confirmer Lyon mais le championnat démontre que tout le monde peut battre tout le monde. Ce qui importe surtout, c’est d’avoir faim. Je veux croire que c’est notre cas. » Strasbourg aussi ne doit pas manquer d’estomac. Revenu à quatre points de Troyes, il entrevoit à nouveau un avenir en L1. Ce qui incite entraîneur et joueurs bretons à se méfier de cet amuse-bouche alsacien. « Ils reviennent et ont engrangé de la confiance, note Bourillon. Ils ont besoin de points et auront le couteau entre les dents, comme tout relégable. On s’attend à un gros match de Coupe. Il faudra se montrer aussi concentrés qu’à Lyon, bien recadrer les choses. » Bölöni : « Il faudra être costauds, précis, opportunistes, durs et inspirés » Son coach s’y attelle d’ailleurs : « Strasbourg n’est pas à sa place. Ses résultats en Coupe de l’UEFA le démontrent. On a les moyens de dominer cette équipe-là. Si on reproduit notre dernière performance à Gerland, il n’y aura pas de problème. Mais on sait que tout change d’un jour à l’autre. Lyon confirme qu’on peut être exigeant, que les joueurs sont capables de répondre. Il faudra être aussi costauds, précis, opportunistes, durs et inspirés. J’aimerais donc pouvoir aborder ce match dans les meilleures conditions possibles. » Raté. Utaka ne figure pas dans le groupe. Détonateur des deux succès depuis son retour de la CAN (deux triplés), le Nigérian va manquer pour donner de l’éclat à une ligne d’attaque orpheline de Frei (pubalgie). Rennes avait payé pour apprendre en janvier-février (deux buts en six matches, cinq défaites). Sa confiance regonflée, son jeu mieux huilé et l’adversité moins huppée, il aura l’occasion de démentir ce passé tout frais. À Hadji, Monterrubio, Briand et consorts de le rassasier. JEAN-DENIS COQUARD ITALIE (28e journée) AUJOURD’HUI AC Milan - Empoli Sampdoria - Juventus Turin DEMAIN Fiorentina - Sienne (15 heures, Sport +) Chievo Vérone - Lazio Rome Lecce - Palerme Livourne - Cagliari Messine - Parme Trévise - Reggina Udinese - Ascoli AS Rome - Inter Milan Classement : 1. Juventus Turin, 70 points ; 2. AC Milan, 60 ; 3. Inter Milan, 58 ; 4. AS Rome, 54 ; 5. Fiorentina, 53 ; 6. Livourne, 44 ; 7. Chievo, 40 ; 8. Lazio Rome, 38 ; 9. Sampdoria, 37 ; 10. Palerme, 34 ; 11. Ascoli, 32 ; 12. Sienne, 32 ; 13. Reggina, 28 ; 14. Udinese, 27 ; 15. Parme, 26 ; 16. Messine, 24 ; 17. Cagliari, 24 ; 18. Empoli, 23 ; 19. Trévise, 15 ; 20. Lecce, 15. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. BELGIQUE (25e journée) HIER Charleroi - Beveren ............................. 4-0 AUJOURD’HUI Westerlo - Saint-Trond La Gantoise - Roulers Waregem - FC Brussels La Louvière - Mouscron Cercle Bruges - Genk Lokeren - FC Bruges DEMAIN Anderlecht - Lierse Standard de Liège - GB Anvers (20 h 30, TPS Foot) Classement : 1. Anderlecht, 49 pts ; 2. Standard de Liège, 47 ; 3. FC Bruges, 47 ; 4. Waregem, 43 ; 5. Genk, 40 ; 6. La Gantoise, 38 ; 7. Westerlo, 35 ; 8. Lokeren, 35 ; 9. Charleroi, 34 ; 10. FC Brussels, 32 ; 11. Roulers, 29 ; 12. GB Anvers, 29 ; 13. Cercle Bruges, 26 ; 14. Mouscron, 24 ; 15. Saint-Trond, 23 ; 16. Lierse, 22 ; 17. Beveren, 21 ; 18. La Louvière, 21. SUISSE (22e journée) AUJOURD’HUI Thoune - FC Bâle DEMAIN Aarau - Neuchâtel Xamax Saint-Gall - Young Boys Berne Yverdon - Schaffhouse Grasshopper Zurich - FC Zurich Classement : 1. FC Bâle, 42 pts ; 2. FC Zurich, 34 ; 3. Grasshopper Zurich, 30 ; 4. Young Boys Berne, 28 ; 5. Thoune, 24 ; 6. Saint-Gall, 22 ; 7. Yverdon, 21 ; 8. Neuchâtel Xamax, 17 ; 9. Schaffhouse, 16 ; 10. Aarau, 16. LE WEEK-END EUROPÉEN ALLEMAGNE BAYERN MUNICH - HAMBOURG AUJOURD’HUI, 15 H 30, À MUNICH, ALLIANZ ARENA (Canal + Sport) BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Lahm – Demichelis – Deisler, Zé Roberto – Ballack – Makaay, C. Pizarro. Entraîneur : F. Magath. ANGLETERRE WEST BROMWICH - CHELSEA AUJOURD’HUI, 12 H 45 (13 H 45, HEURE FRANÇAISE), À WEST BROMWICH, THE HAWTHORNS (TPS Foot) CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira ou G. Johnson, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Del Horno ou Paulo Ferreira – Gudjohnsen, Makelele, Maniche – J. Cole, Drogba, Robben. Entraîneur : J. Mourinho. FULHAM - ARSENAL AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LONDRES, CRAVEN COTTAGE (TPS Star) ARSENAL : Lehmann – Eboué, K. Touré, Senderos, Flamini - Hleb, Diaby, Gilberto Silva, Ljungberg – Adebayor, Henry (cap.). Entraîneur : A. Wenger. LIVERPOOL - CHARLTON AUJOURD’HUI, 17 H 15 (18 H 15, HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL, ANFIELD (TPS Foot) LIVERPOOL : Reina – Finnan ou Kromkamp, Carragher, Hyppiä, Riise – Gerrard (cap.), Hamann, Xabi Alonso, Kewell – Morientes, Crouch. Entraîneur : R. Benitez. ITALIE AC MILAN - EMPOLI AUJOURD’HUI, 18 HEURES, À MILAN, SAN SIRO AC MILAN : Kalac – Simic, Nesta (cap.), Kaladze, Serginho – Gattuso, Vogel, Seedorf – Rui Costa – F. Inzaghi, Gilardino. Entraîneur : C. Ancelotti. SAMPDORIA GÊNES - JUVENTUS TURIN AUJOURD’HUI, 20 H 30, À GÊNES, STADE LUIGI-FERRARIS JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, F. Cannavaro, Balzaretti – Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Del Piero (cap.), Zalayeta. Entraîneur : F. Capello. SAMEDI 4 MARS 2006 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HIER Wigan - Manchester Utd (21 heures, TPS Foot) Classement : 1. Chelsea, 69 points ; 2. Manchester Utd, 54 ; 3. Liverpool, 54 ; 4. Tottenham, 46 ; 5. Blackburn, 43 ; 6. Bolton, 42 ; 7. Arsenal, 41 ; 8. West Ham, 41 ; 9. Wigan, 40 ; 10. Manchester City, 37 ; 11. Newcastle, 36 ; 12. Everton, 36 ; 13. Charlton, 35 ; 14. Fulham, 32 ; 15. Aston Villa, 31 ; 16. Middlesbrough, 31 ; 17. West Bromwich, 26 ; 18. Birmingham, 23 ; 19. Portsmouth, 18 ; 20. Sunderland, 10. RENNES – Bleu PORTUGAL (25e journée) Manchester City - Sunderland (14 h 30, TPS Foot) Tottenham - Blackburn (17 heures, TPS Star) LUNDI En mars, Rennes va affronter les quatre derniers. Il devra les manger pour s’ouvrir l’horizon. Jaune Rouge Jaune Eintracht Francfort - Wolfsburg M’Gladbach - Bielefeld Kaiserslautern-VfB Stuttgart a été reporté en raison du mauvais temps. Classement : 1. Bayern Munich, 58 points ; 2. Werder Brême, 49 ; 3. Hambourg, 47 ; 4. Schalke 04, 45 ; 5. VfB Stuttgart, 33 ; 6. Leverkusen, 31 ; 7. Hanovre, 30 ; 8. Hertha Berlin, 30 ; 9. M'Gladbach, 30 ; 10. Borussia Dortmund,29 ; 11. Bielefeld, 27 ; 12. Eintracht Francfort, 25 ; 13. Wolfsburg, 25 ; 14. Kaiserslautern, 23 ; 15. Nuremberg, 21 ; 16. Mayence, 20 ; 17. Duisbourg, 20 ; 18. FC Cologne, 15. AUJOURD’HUI West Bromwich - Chelsea (13 h 45, TPS Foot) Fulham - Arsenal (16 heures, TPS Star) Newcastle - Bolton (16 heures, TPS Foot) Aston Villa - Portsmouth Middlesbrough - Birmingham West Ham - Everton Liverpool - Charlton (18 h 15, TPS Foot) DEMAIN Le loup et les agneaux Noir Bleu Noir Bayern Munich - Hambourg (15 h 30, Canal + Sport) Hertha Berlin - FC Cologne Nuremberg - Duisbourg Hanovre - Schalke 04 Leverkusen - Werder Brême Borussia Dortmund - Mayence DEMAIN RENNES 10 FOOTBALL LIGUE 2 (28 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SEDAN - BASTIA : 1-1 Ils tiennent le choc Prétendants à l’élite, Sedan et Bastia ont livré un gros match qui les maintient en tête. SEDAN - BASTIA : 1-1 (0-0) Temps froid. Pelouse abîmée. 11 191 spectateurs. Arbitre : M. Chapron. Buts. – SEDAN : Noro (84e) ; BASTIA : André (70e). Avertissements. – Sedan : Noro (45e + 2, jeu dur sur Meslin) ; Bastia : Maire (16e, tacle irrégulier sur Noro), Laville (37e, jeu dur sur Neumann), Haas (62e, contestation). Expulsion. – Bastia : G. Coulibaly (56e, jeu dangereux sur Neumann). SEDAN : Regnault – Hénin (Amalfitano, 85e), Ciani, Sartre – Ducourtioux, Noro, Neumann (cap.) (Gagnier, 75e), Belhadj – Mokaké, Boutabout (Marin, 88e), Sabin. Entraîneur : S. Romano. BASTIA : Penneteau – Marester, Laville, Maire, Lorenzi – Camadini (G. Coulibaly (46e), Matingou – Sauget (Barthélémy, 64e), Née, André (cap.) – Meslin (Conombo, 90e). Entraîneur : B. Casoni. SEDAN – de notre envoyé spécial LE COUP PASSA SI PRÈS ! Il s’en fallut, en effet, de peu que les Sedanais perdent leur place de leader au profit de leur adversaire du soir, des Bastiais qui se firent rattraper à quelques minutes du terme d’une rencontre enlevée. Un résultat logique qui fige les positions, d’autant que Valenciennes, Créteil et Dijon ont également concédé un nul, en attendant la rencontre de Lorient face à Caen, lundi. Décevantes depuis quelque temps, ces deux formations continuent certes d’avancer au ralenti (six points en six matches pour le leader, un sur trois pour son dauphin), mais elles ont prouvé, hier soir, qu’elles avaient retrouvé de l’allant et qu’elles devraient lutter jusqu’au bout pour la montée, leur objectif avoué. Leurs concurrents directs devront être très solides et réguliers pour éviter qu’il n’y ait plus qu’une place à délivrer au final. Malgré de bonnes intentions initiales, les Corses laissèrent l’initiative du jeu à leur adversaire. Pas par choix, mais bien par contrainte face à l’intensité imposée par les Sangliers. Et la majorité des actions émanèrent du flanc droit, bien animé par un Ducourtioux très en jambes, à l’image aussi d’un accrochage de Lorenzi sur Boutabout, dans la surface (5e)… C’est d’abord le centre de Mokaké qui voyait Belhadj, lancé à l’entrée des six mètres, manquer totalement sa tête (8e). Celui de Boutabout bénéficiait à Sabin, qui ne cadrait pas (24e), tandis que Mokaké était un peu court sur le service de Sabin (27e). Juste avant, le corner direct de Noro avait été sorti sur sa ligne de but par Maire (20e). Si l’on ajoute une tête de Boutabout, toujours ILS ONT DIT Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « Vu le scénario, c’est un bon point de pris. On a fait quelques erreurs de marquage mais on a été bons dans la construction et dans l’état d’esprit. Il faut aussi retenir la qualité du jeu, d’autant que Bastia n’a jamais fermé le jeu. » Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « Ce soir, je suis passé par toutes les étapes. Mes joueurs ont eu un comportement irréprochable. On a été tout près de la victoire et, au final, je suis très déçu de l’arbitrage. Car on repart des Ardennes avec Camadini blessé, victime d’une fracture de deux doigts de pied, un joueur expulsé, Penneteau avec le nez ouvert, et trois cartons jaunes. Ça fait tout de même beaucoup… Mais je vous le dis, personne ne nous empêchera de monter car Bastia est costaud. À onze, on aurait sûrement pu prétendre à mieux. Dommage qu’à la fin, on ait un peu manqué de lucidité. Mais ce match nous servira de référence. Maintenant, il va falloir bâtir une équipe pour aller à Reims. » – P. R. sur un corner de Noro (39e), puis un centre de ce dernier pour un Mokaké qui, à son tour, ne cadrait pas une tête apparemment aisée (45e + 1), le leader aurait dû conforter sa position à la pause. AUJOURD’HUI 18 HEURES Clermont - Amiens LUNDI 20 H 30 Noro répond à André Car, éprouvant énormément de difficultés à trouver des solutions offensivement, à créer des décalages, et à toucher Meslin, sa seule pointe, Bastia ne se montra dangereux que sur un centre vicieux de Sauget pour André, au second poteau (14e), et un coup franc des vingt-cinq mètres du capitaine, claqué par Regnault (42e). Le Sporting pâtissait crûment des absences de Jau, Gomez, Diane et Ben Saada, au milieu, extrêmement criantes sur le plan de la justesse technique. Et ce n’est pas la sortie du leader Camadini à la pause, en raison d’une fracture de doigts de pied, qui pouvait laisser augurer une nette amélioration. D’autant que son remplaçant, Gary Coulibaly, pas encore vingt ans, était expulsé à peine sur le terrain pour une intervention à retardement, plus maladroite que dangereuse, sur Neumann (56e). Il s’agissait de ses dix premières minutes en L 2 ! Alors, si le corner de Lorenzi avait été gâché par Meslin, esseulé dans la surface (47e), la pression allait rapidement redevenir sedanaise. Mais, paradoxalement, hormis une frappe trop enlevée de Noro (68e), les plus belles opportunités restèrent corses. Et, après que la reprise de Meslin, sur un corner de Barthélémy, eut obligé Regnault à un réflexe magnifique (69e), André, sur un coup de pied arrêté similaire, cadrait, lui (0-1, 70e). De quoi rassurer et calmer des Bastiais qui avaient tendance à s’énerver. Il leur restait à contenir la fougue de Sangliers avides de revenir au score, comme ils l’avaient réalisé au match aller (1-1). En vain. Car si Penneteau sortait devant Mokaké (76e), il devait s’incliner sur un tir soudain du sauveur Lorient - Caen (Eurosport) MATCH EN RETARD (24e journée). – Mardi 7 mars, 20 heures : Reims-Bastia. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 10, 20 h 30 : BastiaSète, Brest-Laval, Caen-Dijon, Grenoble-Clermont, Gueugnon-Istres, Le Havre - Guingamp, MontpellierSedan ; 20 h 35 : Châteauroux-Lorient (Eurosport). Dimanche 12, 15 h 15 : Créteil-Reims (Eurosport). Lundi 13, 20 h 30 : Amiens-Valenciennes (Eurosport). GROUPE A Noro, à l’entrée de la surface (1-1, 84e). Cette rencontre au sommet, qui en méritait la qualification, gagnait encore en intensité devant une assistance pas si absente, après les violentes averses de neige tombées dans la matinée (compliquant ainsi les déplacements dans la région). Meslin, décidément peu adroit, concluait mal son échappée (88e), alors que Marin n’était pas plus en réussite au sortir de sa flopée de dribbles (89e). Mais la confrontation méritait-elle un vainqueur ? FRANCK LE DORZE SEDAN. – Christophe Meslin et les Bastiais y ont cru pendant un quart d’heure. Mais Romain Sartre et Sedan sont revenus. (Photo Angel Garcia - L’Union de Reims - PQR) CLERMONT - AMIENS AUJOURD’HUI, 18 HEURES, STADE GABRIEL-MONTPIED CLERMONT : Enjolras - Abdoulaye, Perrinelle, Uras, Lotiès, Ab. Coulibaly - Brando (cap.), Gourvennec, Reuperné - Fouret, Diomède ou Buengo. Remplaçants : J. Gavanon (g.), Chevrier, Tabet, T. Marchal, Buengo ou Diomède. Entraîneur : M. Collat. AMIENS : Tangara - Scotto (cap.), Hernandez, Sami, Casartelli, Levrat - De Freitas, B. Traoré, Celdran - A. Baldé, I. Dia. Remplaçants : Merville (g.), D. Vairelles, Kinkela, Diaw ou Kacem, Fayolle. Entraîneur : A. Dupont. Arbitre : M. Thual. Temps frais. Pelouse en bon état. 1 400 spectateurs. Arbitre : M. Falcone. Buts : Lesage (50e), Hoarau (61e), K. Traoré (87e). Avertissements. – Le Havre : Gauvin (70e, charge irrégulière sur Psaume). SÈTE : La Bruna – Lahaye, Leclercq, F. Silvestre (cap.) (Carmona, 46e), Kharrazi, Tanagro – Cami (Ouejdide, 80e), Kharbouchi, Cohade (Calabuig, 80e) – Psaume, Raynier. Entraîneur : L. Batelli. LE HAVRE :Mandanda– Baca,Gauvin,Ducrocq(cap.), Medaci– Martot,AïtBen Idir, A. Devaux, Davidas (Roda, 73e) – Lesage, Hoarau (K. Traoré, 73e). Ent. : T. Uvenard. HIER Pau - Cannes ............................. 2-0 Libourne-Saint-Seurin GFCO Ajaccio ................ arrêté (*) AUJOURD’HUI 18 HEURES Croix de Savoie - Tours 18 H 30 Moulins - Louhans-Cuiseaux 19 H 30 Toulon - Nîmes 20 HEURES Châtellerault - Entente SSG Romorantin - Bayonne Raon-l’Étape - Boulogne-sur-Mer Angers - Vannes Niort - Cherbourg (*) Le match entre Libourne-SaintSeurin et le GFCO Ajaccio a été interrompu à la 62e minute de jeu en raison de fortes pluies, alors que le score était de 0-0. Estevès, Tacalfred puis Masson. Mais Grenoble, qui était surtout venu pour prendre un point, aurait très bien pu ouvrir le score par Pelé qui voyait sa tête détournée par Mouko sur le poteau (40e). Toujours dominateur en seconde mi-temps, Dijon se créait plusieurs occasions assez nettes dont un tir de Laurent sur le poteau (46e). Un peu plus tard, Estevès, Tacalfred et Mangione se cassèrent à leur tour les dents sur Grau. – A. B. Rudi GARCIA (entraîneur de Dijon) : « Il nous a manqué un brin de réalisme. Je suis déçu du score car mon équipe n’a pas été récompensée de ses efforts. » Thierry GOUDET (entraîneur de Grenoble) : « C’est un beau résultat face à une équipe qui joue la montée. Nous avons été bousculés, mais avons su réagir. » IL Y AVAIT de quoi fuir après la première période, lénifiante, mais les spectateurs du stade Louis-Michel ont eu raison de rester. Car les Havrais ont d’abord inscrit deux très jolis buts, foudroyants et limpides. Lesage, qui toucha la transversale sur l’unique occasion de la première mi-temps (32e) et aussi à la 91e sur coup franc, marquait son 14e but, de l’extérieur du droit, en héritant en pleine surface d’un dégagement de Mandanda dévié avec jus- tesse de la tête par Hoarau (50e). Dix minutes plus tard, Lesage encore, lancé par Aït Ben Idir sur l’aile gauche, centrait pour Hoarau qui pliait le match d’une reprise du plat du pied droit (61e). Les Sétois, catastrophiques de bout en bout malgré trois tirs cadrés (28e, 76e, 82e), déploraient leur dixseptième revers de la saison, accentué par le troisième but havrais, un lob subtil de Traoré (87e). – J. Ri. Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « On a pris l’option de repartir sur un 4-4-2 après la pause à cause d’une raideur à la cuisse de Silvestre, et elle n’a pas été salutaire. Il faut essayer de ne pas se désunir. Pour l’instant, on est au point mort, on n’a rien pour nous. » Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Je suis satisfait du score. On a été solides défensivement et on a retrouvé notre efficacité. L’équipe a su s’adapter au changement tactique de l’adversaire. Je suis très content pour Guillaume (Hoarau), qui a répondu aux sifflets de la semaine dernière. » GUINGAMP-MONTPELLIER : 1-0 (0-0) Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Libourne-St-Seurin.. 46 24 13 7 4 2. Niort .............. 44 25 12 8 5 3. Tours............. 42 25 11 9 5 4. Boulogne-s.-Mer .... 39 24 11 6 7 5. Toulon........... 39 25 10 9 6 6. Vannes.......... 37 25 9 10 6 7. Cannes.......... 37 26 10 7 9 8. Nîmes............ 36 25 10 6 9 9. Entente SSG. 35 25 8 11 6 10. Cherbourg.... 32 25 6 14 5 11. Raon-l'Étape. 31 24 7 10 7 12. Pau ................ 30 26 7 9 10 13. Châtellerault. 30 25 7 9 9 14. Louhans-Cuiseaux . 30 25 9 3 13 15. Romorantin.. 29 25 7 8 10 16. Croix-de-Savoie ... 28 24 6 10 8 17. Bayonne ....... 27 25 6 9 10 18. Angers .......... 26 25 6 8 11 19. Moulins......... 25 25 7 4 14 20. GFCO Ajaccio .... 21 25 4 9 12 p. — 35 33 31 38 24 32 33 30 28 26 28 24 27 29 22 18 26 25 30 18 c. Diff. — — 17 +18 19 +14 22 +9 31 +7 19 +5 33 -1 33 0 27 +3 22 +6 28 -2 26 +2 27 -3 31 -4 36 -7 30 -8 24 -6 29 -3 29 -4 43 -13 31 -13 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 mars, 18 heures : Entente SSG - Moulins ; 19 h 30 : Bayonne-Châtellerault, Vannes-Pau ; 20 heures : Tours - LibourneSaint-Seurin, Boulogne-sur-Mer - Niort, GFCO Ajaccio - Raon-l’Étape, NîmesAnge rs, Cherbou rg-Tou lon, Louh ans-Cuise au x - Croix-de-Savoie, Cannes-Romorantin. MATCHES EN RETARD. – Mercredi 15 mars, 20 heures : Raon-l’Étape Libourne-Saint-Seurin (23e journée), Croix de Savoie - Boulogne-sur-Mer (24e journée). Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 2,15 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 3 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 2 500 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 3,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 3,65 ; Luxembourg, 3 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 3,80 FS ; Tunisie, 1,50 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SA Tirage du vendredi 3 mars 2006: 406 367 exemplaires Tempsfroid.Pelouseentrèsmauvaisétat.8 084spectateurs.Arbitre:M. Buquet.But. – Suarez (75e). Avertissements. – Guingamp : Robert (75e, antijeu) ; Montpellier : Mendy (45e, jeu dur), Chacouri (51e, antijeu) Colombo (60e, antijeu). Expulsions. – Guingamp : Suarez (81e, altercation avec Mendy) ; Montpellier : Mendy (81e, altercation avec Suarez). GUINGAMP : Debès (cap.) - Bridonneau, Martini, Sikimic, Le Lan - Racon, Shereni, Abriel, Robert - Kader-Touré, Caggiano (Suarez, 66e). Entraîneur : A. Ravera. MONTPELLIER : Pionnier - Chakouri, F. Mendy, Ngambi, Carotti (cap.), Colombo Delaye, Taouil (Montano, 73e), Atik - Yachir, Lafourcade (A. Cissé, 73e). Entraîneur : J.-F. Domergue. SUR UN TERRAIN absolument indigne d’un match professionnel, les Guingampais ont su remporter une rencontre précieuse dans l’optique du maintien. C’est une tête victorieuse de Suarez sur un coup franc de Robert qui a eu raison de la vigilance de Pionnier (75e). En première période, il ne s’était quasiment rien passé de notable, même si une reprise de Racon avait frôlé le poteau (19e). Les Montpelliérains, très bien organisés, devaient céder par la suite, bien que Sikimic ait raté d’un rien un coup franc de Racon (50e). Sur la fin, les esprits s’échauffaient avec les expulsions de Suarez et Mendy après une altercation. Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « C’est une victoire importante dans des conditions de jeu difficiles. Mais je n’oublie pas qu’il nous faut encore quelques points pour nous maintenir. C’est le discours que je vais tenir aux joueurs. » Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier) : « J’étais d’accord avec Alain Ravera pour convenir que cette rencontre ne devait pas se dérouler. Certes, nous sommes battus et cela ne nous arrange pas, mais je regrette les conditions de jeu qui n’étaient pas propices du tout à un football de qualité. » – D. R. LAVAL - GUEUGNON : 1-1 (1-0) Tempsfroid. Pelouseen bon état.3 937spectateurs.Arbitre:M. Viléo.Buts.–LAVAL: Yebda (9e). GUEUGNON: Tsoumou (49e). Avertissements.– Laval : Chaussidière(23e, jeu dur), Momha (67e, tacle dangereux) ; Gueugnon : Morestin (66e, jeu dur). LAVAL : Catherine – Buzaré (cap.), Mienniel, De Magalhaes, Momha – Yebda (Simon, 82e), Chaussidière, R. Gomis, S. Diarra (Ben Khalfallah, 62e) – Mauricio, Zoko (Rebelo Lopes, 62e). Entraîneur : D. Troch. GUEUGNON : Liébus – Rodrigues, Morestin, Colleau, P. Correia (cap.) – Ramdani, Tsoumou, Le Frapper, Hauw – Niflore (Mouloungui, 80e), Gueï (Dr. Coulibaly, 73e). Entraîneur : V. Zvunka. DANS L’OBLIGATION de prendre des points, les Lavallois n’étaient pas malheureux de boucler la première mitemps avec un but d’avance. Après une belle action sur la droite de Mauricio, le tir de ce dernier était renvoyé dans l’axe par Liébus sur un Yebda qui signait ainsi son premier but sous les couleurs lavalloises (9e). Les Bourguignons, piqués au vif, faisaient souffrir les Mayennais durant vingt bonnes minutes. Après quatre bonnes occa- sions, les hommes de Zvunka pouvaient s’estimer bien frustrés. En d’autres temps pas si lointains, les Lavallois ne connaissaient pas une telle réussite. Ils allaient retomber dans leurs travers en seconde période en offrant l’égalisation à leurs adversaires à l’issue d’une remise en touche et d’un cafouillage dans la surface. Tsoumou profitait de l’apathie générale (49e). L’espoir né à Châteauroux (3-2) n’a été qu’éphémère. – B. A. Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « On ne peut pas se contenter de ce résultat, même si on reste sur une série de trois matches sans défaite. C’est insuffisant. Ce soir, nous sommes déçus. » Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Ce point ne me satisfait pas du tout. Il y avait la place pour gagner, surtout si l’on se réfère à notre grand nombre d’occasions. Je suis forcément très déçu. » REIMS - BREST : 1-0 (1-0) Temps froid. Pelouse difficile. 4 175 spectateurs. Arbitre : M. Brocas. But : Barbier (38e). Avertissements. – Reims : Barbier (45e, jeu dur sur N’Gal). Brest : Elzeard (39e, croc-en-jambe sur Maspimby). REIMS : Weber - Truchet, Barbier, Delmotte (cap.), Giraudon - Maspimby (Baldé, 75e), S. Didot (Lundblad, 75e), Ielsch - Féret - Baléguhé, N’Zigou (Bonnal, 77e). Entraîneur : T. Froger. BREST : Elana - Bourgis, Tokené, Charpenet, Forest (Malm, 56e), Elzéard (De Carvalho,76e) - Sarr, Guégan (cap.),Liabeuf (Bernardet,46e) - Tomou, N’Gal.Entraîneur: A. Rust. REIMS A RENOUÉ avec la victoire, qui la fuyait depuis cinq rencontres. Si les Champenois s’étaient assurés une domination d’ensemble au cours des quarante-cinq premières minutes, ils n’avaient pas réussi à pousser la défense brestoise dans ses retranchements. Mais, en concédant quantité de coups francs dans leurs vingt derniers mètres, les Finistériens allaient se mettre en difficulté. Et Ielsch finissait par déposer le ballon sur le crâne de Barbier, libre de tout marquage dans les six mètres (38e). Plus ambitieux en deuxième mi-temps, les Bretons rataient le coche sur deux coups de pied arrêtés de Tomou (49e et 61e). En face, Féret (72e) puis Didot (73e) manquaient le KO. Les Rémois protégeaient leur avantage et abandonnaient Brest dans la précarité de ses 31 points au classement. – G. K. Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Cette victoire est étriquée mais importante. C’est un soulagement. Nous avons eu moins d’occasions qu’à Dijon (0-2) mais nous avons su nous montrer plus efficaces, notamment sur coups de pied arrêtés. Nous avons manqué de lucidité et de fraîcheur sur la fin pour marquer un deuxième but. » Albert RUST (entraîneur de Brest) : « Nous sommes mal rentrés dans le match. Nous avons trop subi. Ç’a été nettement mieux en deuxième période. Nous avons alors réussi à créer du jeu. Il est simplement dommage que nous démarrions notre match à la 46e minute, pas à la première. » PAGE 10 ISTRES - CHÂTEAUROUX : 2-1 (1-0) Beau temps. Pelouse souple. 3 257 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Buts. – ISTRES : Bochu (20e), Viale (69e s.p.). CHÂTEAUROUX : T. Bertin (56e s.p.). Avertissements. – Istres : Bochu (24e, antijeu), Djetou (48e, tacle par-derrière), Savry (56e, altercation avec T. Bertin) ; Châteauroux : Hima (52e, tacle dangereux), T. Bertin (57e, altercation avec Savry), Vandenbossche (66e, antijeu), Moutaouakil (72e, tacle sévère). Expulsion. – Châteauroux : Mansouri (80e, simulation et contestation). ISTRES : Riou - Hamed (Savry, 81e), Bilica, Djetou, Gnohéré, Dumolin (cap.) (L. Malouda,32e) - Maurel(cap.), Yahiaoui,Cavalli(M’Futi,70e) - Bochu,Viale. Entraîneur : J.-L. Gasset. CHÂTEAUROUX: Fernandez - Moutaouakil(Mulenga,85e),Allegro, T.Bertin (cap.), Ocokoljic - Boukari, Mansouri, Babin, Hima (Socrier, 55e) - I. Ba, Vandenbossche. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle. DEPUIS SON ARRIVÉE au mercato, Bochu voyait la réussite le fuir. Elle lui a souri à la 20e minute quand il sut pousser au fond un ballon chahuté dans la surface. Istres dominait, mais Châteauroux parvenait à égaliser sur une bévue de Bilica, contraignant Riou à faire une faute sur Boukari. Penalty, transformé par Teddy Bertin (1-1, 57e). Malgré ce coup au moral, Istres se remettra à l’ouvrage devant des Castelroussins qui venaient de retrouver de s couleurs … Jus qu’ à cette 69e minute où Bochu, bousculé dans la surface par Babin, héritait à son tour d’un penalty que Viale transformait (2-1). Socrier aura la balle d’égalisation mais Riou veillait. Istres s’éloigne un peu de la zone de tous les dangers. – J. P. T. Jean-Louis GASSET (entraîneur d’Istres) : « Nous avons fait un très bon match contre un adversaire qu’on a doublé ce soir. Cela va nous donner de l’oxygène. Espérons qu’on va débloquer le compteur à l’extérieur. » Didier OLLÉ-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « Ce fut frustrant sur le résultat mais pas sur la manière car les gars ont été irréprochables par leur mentalité et leur envie. » GROUPE C DEMAIN HIER Auxerre B - Metz B (15 heures) Lille B - Calais (15 heures) Lesquin - Dunkerque (15 heures) Lens B - Feignies (15 heures) Nancy B - Vauban Strasbourg, Strasbourg B - Wasquehal,Schiltigheim-Roye,ÉpinalBeauvais et Compiègne-Mulhouseont été reportés. Classement : 1. Auxerre B, 57 pts ; 2. Beauvais, 56 ; 3. Dunkerque, 55 ; 4. Nancy B, 53 ; 5. Mulhouse, 52 ; 6. Compiègne,51 ; 7. StrasbourgB, 49 ; 8. Épinal, 49 ; 9. Roye, 48 ; 10. Lesquin, 48 ; 11. Lille B, 46 ; 12. Lens B, 46 ; 13. Metz B, 46 ; 14. Calais, 43 ; 15. Feignies, 35 ; 16. Vauban Strasbourg, 33 ; 17. Schiltigheim, 33 ; 18. Wasquehal, 29. Aurillac - Rodez .................................. 3-0 AUJOURD’HUI GROUPE B AUJOURD’HUI Endoume - Besançon (15 heures) Lyon B - Fréjus (15 heures) Martigues - Gap (16 heures) Cassis-Carnoux - Saint-Priest (16 heures) Le Pontet - Racing CF 92 (18 heures) Lyon-La Duchère - Jura Sud (18 heures) DEMAIN Bourg-Péronnas - Monaco B (15 heures) Montpellier B - Agde (15 heures) Sochaux B - Nice B a été reporté. Classement : 1. Saint-Priest, 60 pts ; 2. Martigues, 57 ; 3. Le Pontet, 57 ; 4. Lyon B, 54 ; 5. Nice B, 54 ; 6. Cassis-Carnoux, 53 ; 7. Agde, 48 ; 8. Jura Sud, 45 ; 9. Montpellier B, 45 ; 10. Fréjus, 44 ; 11. Besançon, 41 ; 12. Lyon-La Duchère, 41 ; 13. Gap, 40 ; 14. Bourg-Péronnas, 40 ; 15. Endoume, 39 ; 16. Monaco B, 39 ; 17. Sochaux B, 32 ; 18. Racing CF 92, 31. Nantes B - Bordeaux B (18 heures) Luzenac - Blois (18 heures) Le Mans B - Andrézieux (18 heures) Yzeure - Orléans (18 h 30) Anglet - Montluçon (19 heures) Albi - Poitiers (19 heures) DEMAIN Saint-Étienne B - Brive (15 heures) Toulouse B - Balma (15 heures) Classement : 1. Yzeure, 65 pts ; 2. Rodez, 61 ; 3. Toulouse B, 57 ; 4. Nantes B, 56 ; 5. Le Mans B, 55 ; 6. Orléans, 52 ; 7. Albi, 51 ; 8. Aurillac, 50 ; 9. SaintÉtienne B, 46 ; 10. Luzenac, 45 ; 11. Balma, 43 ; 12. Brive, 42 ; 13. Montluçon, 42 ; 14. Anglet, 42 ; 15. Bordeaux B, 42 ; 16. Andrézieux, 41 ; 17. Poitiers, 38 ; 18. Blois, 37. GROUPE D AUJOURD’HUI Dieppe - Guingamp B (18 heures) Villemomble - Noisy-le-Sec (18 heures) Pontivy - Rouen (19 heures) Quevilly - Paris-SG B, Bois-Guillaume - Paris FC, Pacy-sur-Eure - Sénart-Moissy, Mantes AS Vitré, Mondeville-Poissy et Sainte-Geneviève-des-Bois - Rennes B ont été reportés. Classement : 1. Paris FC, 60 pts ; 2. Rennes B, 54 ; 3. Rouen, 53 ; 4. Guingamp B, 53 ; 5. Sénart-Moissy, 52 ; 6. Villemomble, 50 ; 7. Pontivy, 49 ; 8. Pacy-surEure, 49 ; 9. Bois-Guillaume, 48 ; 10. AS Vitré, 47 ; 11. Paris-SG B, 47 ; 12. Poissy, 45 ; 13. Dieppe, 44 ; 14. Noisy-le-Sec, 42 ; 15. Quevilly, 42 ; 16. Mantes, 40 ; 17. Sainte-Geneviève-des-Bois, 36 ; 18. Mondeville, 35. CFA 2 (20e journée) GROUPE A AUJOURD’HUI Saint-Omer - Entente SSG B (18 h 30) Armentières - Red Star (18 h 30) Rouen B - Valenciennes B, Évreux-Abbeville, Saint-Quentin - Chantilly, ArrasCambrai, Avion - Le Havre B et Amiens B Oissel ont été reportés. Classement : 1. Red Star, 54 pts ; 2. Le Havre B, 54 ; 3. Saint-Omer, 47 ; 4. Valenciennes B, 47 ; 5. Saint-Quentin, 45 ; 6. Entente SSG B, 44 ; 7. Amiens B, 43 ; 8. Rouen B, 42 ; 9. Oissel, 42 ; 10. Évreux, 42 ; 11. Avion, 39 ; 12. Arras, 38 ; 13. Abbeville, 38 ; 14. Cambrai, 37 ; 15. Armentières, 35 ; 16. Chantilly, 33. GROUPE B AUJOURD’HUI Levallois - Épernay (15 heures) Viry-Châtillon - Haguenau (18 heures) Ivry - Reims B (18 heures) Les Lilas - Forbach (18 heures) Taissy - Créteil B, Châlons-en-Champagne - Amnéville, Sens - Blénod et Jarville Sedan B ont été reportés. Classement : 1. Reims B, 54 pts ; 2. Amnéville, 52 ; 3. Haguenau, 51 ; 4. Sedan B, 51 ; 5. Levallois, 51 ; 6. Créteil B, 50 ; 7. Épernay, 50 ; 8. Les Lilas, 46 ; 9. Sens, 46 ; 10. Jarville, 43 ; 11. Taissy, 40 ; 12. Forbach, 40 ; 13. Ivry, 39 ; 14. ViryChâtillon, 37 ; 15. Châlons-en-Champagne, 27 ; 16. Blénod, 26. GROUPE C AUJOURD’HUI Montceau - Troyes B (15 heures) Imphy-Decize - Villefranche-sur-Saône (18 heures) DEMAIN Stade Auxerrois - Auxerre C (15 heures) Besançon B - La Chapelle-Saint-Luc (15 heures) Belfort - Lons-le-Saunier, Selongey - DoleTavaux, Pontarlier - Dijon B et ColmarVesoul ont été reportés. Classement : 1. Vesoul, 58 pts ; 2. Troyes B, 52 ; 3. Auxerre C, 52 ; 4. Dijon B, 50 ; 5. Colmar, 50 ; 6. Imphy-Decize, 48 ; 7. Villefranche-sur-Saône, 47 ; 8. Montceau, 43 ; 9. Besançon B, 36 ; 10. Selongey, 35 ; 11. Belfort, 35 ; 12. La ChapelleSaint-Luc, 35 ; 13. Pontarlier, 34 ; 14. Dole-Tavaux, 32 ; 15. Lons-le-Saunier, 27 ; 16. Stade Auxerrois, 21. GROUPE D AUJOURD’HUI Bastia B - Bagnols-Pont-Saint-Esprit (15 heures) Arles - Gueugnon B (17 heures) Grenoble B - Clermont B (18 heures) Échirolles - Mâcon (18 heures) Rhône-Vallées - St-Georges-Les Ancizes (18 heures) Cournon - AS Minguettes (20 heures) DEMAIN GFCO Ajaccio B - Montélimar (15 heures) Nîmes B - AC Ajaccio B (15 heures) Classement : 1. Grenoble B, 52 pts ; 2. Arles, 51 ; 3. Clermont B, 50 ; 4. AC Ajaccio B, 48 ; 5. Gueugnon B, 47 ; 6. Nîmes B, 47 ; 7. Saint-Georges - Les Ancizes, 47 ; 8. AS Minguettes, 44 ; 9. Bastia B, 43 ; 10. Échirolles, 40 ; 11. GFCO Ajaccio B, 36 ; 12. Bagnols, 36 ; 13. Mâcon, 35 ; 14. Montélimar, 34 ; 15. Cournon, 34 ; 16. Rhône-Vallées, 34. GROUPE E AUJOURD’HUI Borgo - Fos-sur-mer (14 h 30) Corte - Marseille B (15 heures) Menton - L’Ile-Rousse (15 h 30) Manosque - CA Bastia (17 heures) Saint-Raphaël - Hyères (18 heures) Cagnes - Marignane (18 h 30) Carcassonne - Draguignan (20 heures) DEMAIN Lunel - Castelnau-Le Crès (15 heures) Classement : 1. Manosque, 56 pts ; 2. CA Bastia, 54 ; 3. Hyères, 53 ; 4. Marseille B, 47 ; 5. Marignane, 46 ; 6. Corte, 44 ; 7. Castelnau - Le Crès, 43 ; 8. Draguignan, 42 ; 9. Fos-sur-Mer, 42 ; 10. Cagnes, 42 ; 11. Carcassonne, 40 ; 12. Menton, 40 ; 13. Lunel, 39 ; 14. Saint-Raphaël, 38 ; 15. Borgo, 37 ; 16. L'Ile-Rousse, 33. GROUPE F AUJOURD’HUI Limoges - Mont-de-Marsan (18 heures) Marmande - Cugnaux (19 heures) La Roche/ Yon - Les S ab les-d’O. (19 heures) Brive B - FC Bassin Arcachon (19 heures) La Rochelle - Libourne-St-S. B (19 heures) Luçon - Blagnac (19 h 30) Biscarrosse - Stade Bordelais (20 heures) Thouars- Toulouse Fontaines (20 heures) Classement : 1. Stade Bordelais, 57 pts ; 2. La Roche-sur-Yon, 56 ; 3. FC Bassin Arcachon, 51 ; 4. Libourne-Saint-SeurinB, 50 ; 5. Luçon, 49 ; 6. La Rochelle, 48 ; 7. Thouars, 48 ; 8. Cugnaux, 47 ; 9. Blagnac, 44 ; 10. Marmande, 43 ; 11. Mont-deMarsan,42 ; 12. Les Sables-d'Olonne,39 ; 13. Toulouse Fontaines, 39 ; 14. Limoges, 39 ; 15. Brive B, 34 ; 16. Biscarrosse, 30. GROUPE G AUJOURD’HUI Châteauroux B - Dreux (15 heures) Mayenne - Niort B (18 heures) Châteaubriant - Les Herbiers (18 heures) Vierzon - Fontenay (18 heures) La Flèche - Écommoy (18 h 15) Carquefou - Angers B (18 h 30) Avoine-Beaumont - Chartres (19 heures) DEMAIN Saint-Pryvé-St-H. - Laval B (15 heures) Classement : 1. Les Herbiers, 62 pts ; 2. Châteauroux B, 55 ; 3. Saint-Hilaire, 52 ; 4. Vierzon, 50 ; 5. Châteaubriant, 47 ; 6. Dreux, 44 ; 7. Angers B, 43 ; 8. Mayenne, 42 ; 9. Carquefou, 41 ; 10. Niort B, 41 ; 11. Fontenay-le-Comte, 38 ; 12. AvoineBeaumont, 38 ; 13. La Flèche, 37 ; 14. Chartres, 37 ; 15. Laval B, 36 ; 16. Écommoy, 34. GROUPE H AUJOURD’HUI Plabennec - Avranches (18 heures) Alençon - Brest B (18 heures) La Montagnarde - Lorient B (18 heures) Locminé - Concarneau (18 heures) Saint-Brieuc - Lamballe (20 heures) Saint-Lô - Dives (20 heures) DEMAIN Vannes B - Mondeville B (15 heures) Caen B - Bayeux a été reporté. Classement : 1. Concarneau, 58 pts ; 2. Lorient B, 54 ; 3. Caen B, 54 ; 4. Alençon, 50 ; 5. Plabennec, 48 ; 6. Avranches, 48 ; 7. Brest B, 47 ; 8. Saint-Lô, 46 ; 9. Locminé, 45 ; 10. La Montagnarde, 43 ; 11. SaintBrieuc, 43 ; 12. Lamballe, 39 ; 13. Dives, 34 ; 14. Mondeville B, 34 ; 15. Vannes B, 32 ; 16. Bayeux, 30. SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Temps froid et pluvieux. Pelouse glissante. 5 013 spectateurs. Arbitre : M. Biton. Avertissements. – Dijon : Ponge (21e, faute sur Akrour et 90 + 1, faute sur Kermorgant), Tacalfred (23e, faute sur Caillas) ; Grenoble : J. Stinat (25e, faute sur Avezac), Matheus (38e, faute sur Avezac). Expulsion. – Dijon : Ponge (90e + 1, second avertissement). DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), Ponge, D. Stinat – Masson (J. Ba, 87e), Livramento, Larcier (Asuar, 76e), Avezac (Mangione, 58e) – Estevès, Laurent. Entraîneur : R. Garcia. GRENOBLE : Grau – J. Stinat, S. Pelé, Matheus, N’Ganga – Connen (Da. Coulibaly, 70e), Kamissoko, J. François (cap.), Caillas (Sankharé, 78e) – Akrour, Oguro (Kermorgant, 62e). Entraîneur : T. Goudet. NATIONAL (26e journée) BUTEURS. – 1. Lesage (+ 1) (Le Havre), 14 buts ; 2. M’Bodji (Créteil), 13 buts ; 3. K. Traoré (+ 1) (Le Havre), 12 buts ; 4. Savidan (Valenciennes), 10 buts ; 5. Meslin (Bastia) ; Akrour (Grenoble) ; Bourhani (Lorient) ; Heitzmann (Reims, 9 puis Valenciennes), 9 buts, etc. Bleu Temps humide et froid. Pelousegrasse. Arbitre: M. Lamarre. 8 045 spectateurs.Buts. – VALENCIENNES : Dufresne (50e) ; CRÉTEIL : Sessegnon (5e). Avertissements. – Valenciennes : Heitzmann (43e, tacle à retardement sur Terrier), Dossevi (62e, tacle dangereux sur Terrier), Chelles (72e, tacle sur L. Leroy), Mater (89e, accrochage sur L. Leroy) ; Créteil : Sessegnon (31e, protestation), A. M’Bodji (50e, contestation), L. Leroy (80e, tacle sur Mater). Expulsions. – Créteil : Trivino (17e, geste d’antijeu sur Saez hors de la surface) ; Gregori (45e + 4, tacle par-derrière sur Mater). VALENCIENNES : Klein – Mater, Flachez (Liron, 57e), Chelle, Silvestri – Bourgeois, Burle (Dossevi, 61e), Saez, Doumeng – Dufresne (cap.), Heitzmann (Bogaczyk, 74e). Entraîneur : A. Kombouaré. CRÉTEIL : Trivino – J. Pérez, Ekobo (cap.), C. Domoraud, Loja – Gregori, L. N’Diaye, Terrier, Sessegnon – Aubanel (Levaux, 19e), M’Bodji (L. Leroy, 69e) . Ent. : H. Velud. Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Nous avons perdu deux points, c’est une énorme déception. Il est toujours compliqué de jouer contre un adversaire en infériorité numérique. Le temps a défilé trop vite et nous avons fait des mauvais choix. » Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « C’est une bonne journée marquée par un résultat exceptionnel. Le mérite revient à notre collectif très soudé. » – H. D. Diff. — +14 +16 +12 +13 +7 +15 +5 -2 +6 -7 -4 +4 -1 -11 -3 -2 -6 -19 -15 -22 Jaune Rouge Jaune SÈTE - LE HAVRE : 0-3 (0-0) CETTE FOIS, le coup du joker miracle n’a pas eu lieu. Ce qu’avait réalisé Masson la semaine dernière contre Reims (2-0), en marquant deux buts juste après son entrée, personne ne l’a réussi. Dans des conditions de jeu infectes, Dijonnais et Grenoblois ont fait ce qu’ils ont pu et parfois même un peu plus. Avec un soupçon de réussite, les Bourguignons auraient pu l’emporter. Grau passa ainsi tout le premier quart d’heure à se faire bombarder par c. — 24 22 23 19 24 21 30 28 26 26 30 18 21 37 36 27 31 42 39 44 Noir Bleu Noir DIJON - GRENOBLE : 0-0 échouant sur la ligne (43e) n’ont pas fait douter un adversaire superbement organisé. En deuxième mi-temps, Créteil, pourtant réduit à neuf, a perdu son avance au score sur une infiltration de Dufresne (50e), mais a aussi engagé une opération de résistance soutenue. Ni Doumeng, ni Silvestri, ni Bogaczyk n’ont trouvé la solution. – H. D. 1. Sedan 2. Bastia 3. Valenciennes 4. Lorient 5. Dijon 6. Créteil 7. Le Havre 8. Montpellier 9. Caen 10. Gueugnon 11. Grenoble 12. Reims 13. Guingamp 14. Istres 15. Châteauroux 16. Amiens 17. Brest 18. Clermont 19. Laval 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 50 28 13 11 4 38 47 27 13 8 6 38 47 28 12 11 5 35 45 27 12 9 6 32 43 28 11 10 7 31 42 28 10 12 6 36 39 28 9 12 7 35 39 28 10 9 9 26 38 27 9 11 7 32 37 28 8 13 7 19 36 28 9 9 10 26 34 27 7 13 7 22 33 28 7 12 9 20 33 28 8 9 11 26 32 28 7 11 10 33 31 27 6 13 8 25 31 28 7 10 11 25 28 27 7 7 13 23 27 28 7 6 15 24 17 28 3 8 17 22 CFA (22e journée) VALENCIENNES - CRÉTEIL : 1-1 (0-1) VALENCIENNES S’EST CASSÉ les dents sur le roc cristolien. Le coup de poignard de Sessegnon décoché en coin aux 25 mètres a vite donné le ton d’une partie enflammée (5e). Malgré son engagement, VA n’a jamais profité de sa supériorité numérique après l’expulsion de Trivino (17e). Burle de la tête (26e) et Mater d’un tir plombé HIER Sedan - Bastia ......................... 1-1 Valenciennes - Créteil ............. 1-1 Dijon - Grenoble ..................... 0-0 Guingamp - Montpellier ......... 1-0 Sète - Le Havre ....................... 0-3 Laval - Gueugnon ................... 1-1 Istres - Châteauroux ............... 2-1 Reims - Brest ........................... 1-0 11 FOOTBALL ESPAGNE (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune REAL MADRID - ATLETICO MADRID Ronaldo, premier puni ? Le Brésilien ne disputera pas le premier match du Real sous la présidence de Fernando Martin. AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE SANTIAGO-BERNABEU (Canal + Sport) MADRID. – Au centre d’entraînement de Valdebebas, rien ne semble avoir changé. Pourtant, la première composition d’équipe de l’après-Pérez, sans Ronaldo mais avec en pointe Raul (ici en tête du groupe), fait jaser. (Photo Marca) REAL MADRID : Casillas – Cicinho, Mejia, R. Bravo, Roberto Carlos – Gravesen – Beckham, Baptista, Zidane, Robinho – Raul (cap.). Entraîneur : J.R. Lopez Caro. ATLETICO MADRID : Leo Franco – Velasco, Pablo, Perea, Lopez – Valera (ou Maxi), Luccin, Gabi, Petrov – Torres, Kezman. Entraîneur : J. Murcia. Arbitre : M. Medina Cantalejo. MADRID – de notre correspondant AUJOURD’HUI Villarreal - Alavés Cadix - Esp. Barcelone Real Madrid - Atl. Madrid FC Barcelone - La Corogne DEMAIN dant droit dans les yeux, quelle est leur obligation dans ce club. Fini les privilèges, le Real Madrid se situe audessus de tout le monde. Voilà pourquoi nous exigerons un comportement exemplaire et voilà pourquoi tous les joueurs seront traités de la même manière. » Qui est « le méchant du film » ? nouvelle politique madrilène. Soit la pression est mise sur son remplaçant du soir. Fernando Martin est un homme de confiance installé par Florentino Pérez lui-même… On peut donc se demander si le coach a vraiment fait un cadeau à Raul qui va disputer son premier match en tant que titulaire après trois mois d’arrêt pour blessure au genou. Voilà peutêtre une manière de mettre le capitaine, cette vache sacrée si autoritaire, devant ses responsabilités. FRÉDÉRIC HERMEL FC BARCELONE - LA COROGNE AUJOURD’HUI, 22 HEURES, À BARCELONE, CAMP NOU FC BARCELONE : Valdés – Belletti, Puyol (cap.), Marquez, Sylvinho – Edmilson, Motta, Deco – Giuly, Eto’o, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard. COUPE DU MONDE : COLLINA COMMENTATEUR TV. – Pierluigi Collina, l’ex-arbitre italien, a signé un accord avec la chaîne italienne Sky Sports pour commenter les rencontres de la Coupe du monde. « Je chercherai à être moi-même, à raconter ce que j’ai vu, mais sans parler de l’arbitre. J’ai derrière moi tellement d’années de football que je pense avoir, moi aussi, mon mot à dire, mais je ne dirai jamais “c’était une faute” ou “c’était un penalty” ». PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAMEDI 4 MARS 2006 stars achetées par son prédécesseur, il est impossible de ne pas faire un parallèle entre le discours du patron et les actes du coach. Officiellement, il s’agit de préserver l’attaquant pour la rencontre de mercredi à Londres contre Arsenal où le Real Madrid tentera de remonter le score (0-1) de l’aller et de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Il y a deux façons d’interpréter cette décision inaugurale de l’ère Martin. Soit le Brésilien est la première victime de la GIULY : « JE SERAI BARCELONAIS L’AN PROCHAIN. » – Après trois semaines de convalescence, Ludovic Giuly a été convoqué pour affronter La Corogne, ce soir, au Camp Nou, avec le FC Barcelone. L’Argentin Messi a été laissé au repos. « Cela a été long car je ne voulais pas risquer une rechute comme l’an passé, a expliqué Giuly, avant d’évoquer son futur au Barça. Il me reste un an de contrat. Je n’ai aucun souci personnel avec Messi. Il joue bien, moi j’ai confiance en mon jeu. Je serai donc Barcelonais l’an prochain. » Interrogé sur la récente défaite de l’équipe de France, Giuly a estimé qu’elle « ne signifiait rien car il s’agissait d’un test avec beaucoup de nouveaux joueurs. Maintenant, il faut attendre la liste définitive. » Quant à Thierry Henry, annoncé avec insistance à Barcelone, « nous savons tous qu’il aime le Barça », a-t-il lâché. – F. T Bleu Le soir même, sur la radio Cadena Ser, Fernando Martin mettait un peu d’eau dans son vin, mais l’idée directrice de son projet se faisait encore sentir. Après une nouvelle visite au centre d’entraînement de Valdebebas, hier, pour saluer les Brésiliens (absents la veille pour un problème d’avion), la publication de la liste des convoqués pour le derby a fait l’effet d’une petite bombe, Ronaldo n’étant pas retenu par Juan Ramon Lopez Caro pour ce derby, ô combien symbolique ! Même si Pérez avait dit en privé lundi dernier que « le méchant du film n’était pas Ronaldo » et que l’on peut penser que Martin pouvait viser un autre type de joueurs que les L’ouverture d’une enquête préliminaire du parquet de Marseille sur des éléments de la gestion de Christophe Bouchet entre 2002 et 2004 (voir notre édition d’hier) vient compléter une actualité judiciaire chargée en 2006 pour le club marseillais. Cette enquête préliminaire, qui en est à la définition précise des investigations, survient quelques jours avant l’ouverture, le 13 mars, du procès des comptes de l’OM entre 1997 et 1999. Contrairement à ce que nous avions indiqué dans nos éditions du 13 février, le dossier Eduardo Tuzzio reste attaché au parquet de Marseille. Les éléments du transfert de ce joueur argentin, arrivé libre au Servette de Genève en juillet 2001 et revendu quarante-huit heures plus tard à l’OM pour 6,4 M, ont été transmis à sa demande au juge Renaud Van Ruymbeke, qui enquête sur les transferts du Paris-SG entre 1998 et 2003, dont certains sont liés au Servette de Genève. Mais le volet pénal du dossier Tuzzio sera donc bien traité par le parquet de Marseille, pour une audience en citation directe programmée en octobre, où seront entendus Gilbert Sau (ex-agent) et Pierre Dubiton (ex-directeur financier de l’OM). – D. Ro. Jaune Jaune Rouge déjà lancé quelques petites phrases qui font écho aux dires de son prédécesseur. Jeudi, lors de sa première conférence de presse, avant de rendre visite aux joueurs, le nouveau président avait été clair. « Le Real Madrid ne peut pas être un club de millionnaires, a-t-il déclaré. Nous verrons ce que nous pourrons faire en faveur des joueurs mais, ici, personne n’aura le droit aux caprices. S’il faut appliquer une politique de fermeté, nous l’appliquerons. Nous devons leur expliquer, en les regar- Celta Vigo - Osasuna Real Sociedad - Saragosse Getafe - Betis Séville Santander - Majorque FC Séville - Athl. Bilbao (19 heures, Sport +) Malaga - Valence CF (21 heures, Sport +) Classement : 1. FC Barcelone, 58 pts ; 2. Valence CF, 50 ; 3. Real Madrid, 48 ; 4. Osasuna, 46 ; 5. Celta Vigo, 42 ; 6. FC Séville, 41 ; 7. La Corogne, 40 ; 8. Villarreal, 39 ; 9. Atl. Madrid, 38 ; 10. Saragosse, 33 ; 11. Getafe, 31 ; 12. Santander, 28 ; 13. Esp. Barcelone, 27 ; 14. Betis Séville, 25 ; 15. Majorque, 25 ; 16. Real Sociedad, 25 ; 17. Alavés, 23 ; 18. Athl. Bilbao, 23 ; 19. Cadix, 22 ; 20. Malaga, 20. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Affaire Tuzzio, audience en octobre Noir Bleu Noir « POUR MOI, EN TANT QUE supporter du Real, le match le plus important de l’année n’est pas celui contre Barcelone mais le derby face à l’Atletico Madrid. » L’homme qui a si souvent prononcé ces paroles ne s’assiéra pas ce soir à la place d’honneur du stade Santiago-Bernabeu. Florentino Pérez devrait être un « simple » socio, avec sa femme et ses amis les plus proches. À moins qu’il ne cherche à éviter les caméras et laisse toute la place à celui qui lui a succédé en tant que président, Fernando Martin. Le derby sera donc un peu plus spécial que d’habitude. Quoi qu’il arrive, Florentino Pérez, moins d’une semaine après sa démission, sera dans toutes les pensées, souvent émues, des vrais « patrons » du Real, les socios, qui l’avaient réélu triomphalement il y a deux ans. Eux le considèrent toujours comme celui qui a « nettoyé » en six ans un club où les magouilles et les copinages avaient pris le pouvoir. Eux lui seront encore reconnaissants quand ils raconteront un jour à leurs petits-enfants que, grâce à lui, ils ont vu jouer ensemble quelquesuns parmi les plus grands footballeurs d’une longue génération. Ils ne sont pas dupes non plus sur le rôle néfaste joué par certains piliers du vestiaire, jaloux des grandes stars choisies par Pérez. Le nouveau président, Fernando Martin, a déjà marqué une ligne qui se veut plus dure que la précédente. Florentino Pérez avait déclaré lundi dernier qu’il avait été « peut-être un peu trop gentil » avec les footballeurs de son équipe. Martin, lui, a OM 12 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Noir Jaune Rouge Bleu Bleu Rouge SAMEDI 4 MARS 2006 Jaune Bleu Jaune PAGE 12 Noir Noir TOUS LES JEUDIS, 2 €. 13 RUGBY TOP 14 (18 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune STADE FRANÇAIS - BIARRITZ Que la revanche soit belle ! Entre Parisiens et Biarrots, il y a toujours du contentieux dans l’air. Mais le cadre festif du Stade de France pourrait adoucir les mœurs. Cinq mois après avoir créé l’événement, en remplissant le Stade de France – 79 502 spectateurs – pour la venue de Toulouse, le Stade Français récidive ce soir en accueillant Biarritz. Après un match aller à Aguilera émaillé d’incidents, le face-à-face des derniers finalistes s’annonce détonant. 17 H 30 Castres-Agen (en direct sur Canal + Sport) 18 H 30 Bourgoin-Narbonne Pau-Brive Toulouse-Toulon Bayonne-Montpellier 20 H 45 Stade Français - Biarritz (en direct sur Canal +) Bonus : Clermont (1) FLUCTUAT OU MERGITUR ? On saura ce soir si le vaisseau parisien, déjà mis à mal par les canons anglais de Leicester en Coupe d’Europe, continue de flotter vers le havre toujours convoité des demi-finales du Top 14. Ou si son avarie a été aggravée par les revanchards pêcheurs de baleine montés de Biarritz. Le Stade Français joue gros, ce soir, dans l’énormité de la fête qui se prépare avec les Tambours du Bronx, les cracheurs de feu, le karaoké géant. Car à l’heure du feu d’artifice final, une défaite aurait de moroses conséquences sur un groupe où quelques tiraillements sont déjà apparus après l’élimination européenne. Mais on peut être sûr que les joueurs parisiens, habitués à la préparation victorieuse de ce genre de rendezvous comme aux sursauts qu’on n’attendait plus, n’envisagent pas de perdre. Surtout pas contre Biarritz, surtout pas au Stade de France. Ils sont aux abois, dans une position trop inconfortable pour affronter dans la sérénité les échéances suivantes de mars au cas où ils seraient battus ce soir (Perpignan la semaine prochaine, sans les internationaux français et italiens, puis voyages à Brive – encore sans les internationaux – et à Castres). PROCHAINE JOURNÉE (16e journée, reportée du 4 février). – Vendredi 10 mars : Biarritz-Agen (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Samedi 11 mars : Stade Français Perpignan (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Bayonne-Brive (17 h 30, en direct sur Canal + Sport) ; BourgoinPau, Clermont-Narbonne, ToulouseMontpellier, Castres-Toulon (18 h 30). HIER Clermont-Perpignan .................. 15-20 AUJOURD’HUI Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 57 16 12 0 4 2. Perpignan.... 54 17 12 0 5 3. Toulouse ..... 51 16 11 0 5 4. St. Français. 49 15 10 0 5 5. Clermont...... 46 16 10 0 6 6. Bourgoin ...... 45 16 10 0 6 7. Castres ........ 44 15 9 0 6 8. Agen ............ 38 16 8 0 8 9. Brive ............ 35 16 7 1 8 10. Narbonne .... 25 15 6 0 9 11. Bayonne ...... 22 16 4 1 11 12. Montpellier .20 15 4 0 11 13. Pau.......... 17 16 4 0 12 14. Toulon ..... 12 15 2 0 13 LE POINT Expulsé à la 7e minute du match aller, non retenu en équipe de France, le troisième-ligne, capitaine du BO ce soir, a de l’envie à revendre. Commee le nombre mbre de spectateurs spectateurs attendus ce soir s au SStade de France ce, établissantt le nouveau record d’affluence pour un match ma de phase régulière de Championnat, tous sports confondus, dépassant le record précédent qui était de 79 502 spectateurs, le 15 octobre, pour le match Stade Français Toulouse (29-15). « assuré » en pareilles circonstances (à Toulouse, la saison dernière, à Perpignan, le mois dernier), ou pour Traille, placé à l’ouverture sous les yeux de Bernard Laporte, toujours à la recherche d’un deuxième 10 pour ses Bleus… Biarritz est monté à Paris avec des intentions et l’a fait savoir ; les Parisiens ont répondu par des sourires agacés, accusant encore leurs adversaires d’être des « pleureuses », comme après les incidents qui ont émaillé les dernières rencontres entre les deux clubs. Le contentieux est réel et ce n’est pas la magie du Stade de France qui pourrait le faire disparaître d’un coup de baguette. Que ce soit au Parc des Princes, en demi-finale de la Coupe d’Europe 2005 (victoire parisienne, 20-17), ou en finale du Top 16 2005 au Stade de France (victoire biarrote, 37-34, a.p.), puis lors du match aller (victoire parisienne, 7-14) cette saison, échauffourées et mauvais gestes ont marqué ces rencontres et attisé les rancunes. Pour apaiser ce contexte sulfureux, Bernard Laporte a rappelé à ses internationaux des deux camps qu’ils se devaient d’être exemplaires, surtout en pareille circonstance. Mais on peut espérer que cet avertissement restera inutile, que les acteurs principaux du grand show sauront rester dans la note – très musicale – d’une soirée où le spectacle et le contentement du public seront prioritaires. Les joueurs ont leur part de responsabilité dans ce qui va se jouer ce soir, à la veille d’un PSG-OM déjà pourri par les excès de certains supporters. Le rugby peut prétendre, grâce à pareil événement, à une part plus grande de soleil. À lui de ne pas s’y brûler. CHRISTIAN JAURENA Il SERA BIEN LÀ, en numéro 8, et même capitaine, Thomas Lièvremont étant remplaçant. Gêné cette semaine par une périostite tibiale, Imanol Haridornoquy a reçu le feu vert après l’entraînement hier aprèsmidi, à Roissy. Et il l’annonce simplement : « J’ai envie de faire un gros match, d’autres aussi. » Ça promet. Mardi après-midi, il était déjà informé de la composition de l’équipe arrêtée par ses entraîneurs. Et ça l’inquiétait : « J’appréhende toujours les matches où il y a beaucoup de changements. De nombreux joueurs n’ont pas débuté une rencontre depuis un moment. » Il y voyait quand même un avantage : « Avec cette composition, nos dirigeants ne pourront pas nous coller une pression énorme. Elle sera sur Paris… » Et s’il peut en rajouter, il ne s’en privera pas. Exemplaire capitaine de France A face à l’Italie (victoire 44-6), la semaine passée, il a déjà commencé à l’encontre des Parisiens B e n j a m i n K a i s e r e t Ar n a u d Marchois, eux aussi sélectionnés : Imanol HARINORDOQUY Biarritz Vingt-six ans, né le 20 février 1980 à Bayonne. 1,92 m ; 105 kg. Troisième-ligne. 31 sélections, 9 essais. Première sélection : Pays de Galles-France (33-37), le 16 février 2002 à Cardiff. Dernière sélection : France-Pays de Galles (18-24), le 26 février 2005 au Stade de France. Club précédent : Pau. « Avec tous les Biarrots qu’il y avait (Bidabé, Peyrelongue, Dupuy, Dusautour et lui), ils ne faisaient pas le poids ! » Avec Marchois, son compagnon d’infortune lors du match aller – les deux hommes ont été expulsés à la 7e minute après une bagarre générale dans laquelle ils n’étaient pas les plus fautifs –, il n’a pas évoqué le sujet. Il dit simplement : « J’espère jouer plus longtemps au Stade de France. » Plus et bien. Harinordoquy est revenu à son meilleur niveau, et peut-être plus encore. Pour Patrice Lagisquet, un de ses entraîneurs : « Imanol a beaucoup progressé dans ses angles d’attaque, c’est pourquoi ses plaquages sont devenus plus efficaces. Il réfléchit plus, offensivement comme défensivement. » Jacques Delmas, l’autre entraîneur du BO, chargé des avants, en a d’ailleurs parlé avec Bernard Laporte, qui confirme : « Jacques m’a dit d’appeler Imanol pour le rassurer. Je lui ai dit que je compte toujours sur lui. Je l’ai félicité pour son match avec France A contre les Irlandais et je lui ai dit que je n’avais pas besoin de le revoir contre l’Italie A. Mais c’est lui qui a insisté pour jouer, alors on l’a nommé capitaine. » Une façon, peut-être, de régler un malentendu né en novembre, quand le joueur avait décliné une sélection en France A, contre le Tonga, avant de disputer le derby face à Bayonne (la dernière défaite biarrote en date, 10-9, le 12 novembre). « J’étais un peu obligé de jouer ce match, explique-t-il, mais, après, j’avais besoin de repos pour soigner ma cheville… » Cette cheville (la gauche), comme l’autre ou l’épaule l’an dernier, ne lui cause plus de souci. Il attend énormément de ce printemps 2006 où le BO veut atteindre son double objectif : finales de Coupe d’Europe et de Top 14. Un maillot bleu aussi : « Il y a des places à prendre en troisième ligne de l’équipe de France. » Et même si une défaite n’affecterait guère la trajectoire de son club, il tient, lui comme d’autres, à briller dans ce match. Parce que Laporte sera dans les tribunes, mais pas seulement. « Avec le Stade Français, c’est toujours la revanche de la revanche. Les contentieux, c’est sur le terrain qu’on les règle, pas la peine d’en parler avant, dit-il. Là, le contexte va être particulier avec la fête et les 80 000 spectateurs. Nous sommes dans une bonne dynamique, on a gagné tous nos matches (10) depuis notre défaite à Bayonne et on a envie de continuer. » – C. J. « Un match essentiel » FABIEN GALTHIÉ, l’entraîneur parisien, mise beaucoup sur cette rencontre pour ne pas se faire décrocher dans la course aux demi-finales. « ABORDEZ-VOUS cette rencontre avec une quelconque appréhension ? – Ce genre de match ne me fait pas peur car c’est un événement, et, bizarrement, il ne mérite pas une approche particulière. En fait, il n’y a pas grand-chose à faire. L’environnement particulier d’un Stade de France comble facilite la concentration. Dans un tel contexte, le rôle de l’entraîneur est allégé. Juste quelques mots à prononcer, des détails à préciser. En pareille situation, les joueurs sont beaucoup plus à l’écoute. – Êtes-vous surpris que Thion soit laissé au repos, et que Yachvili, Peyrelongue, Lièvremont et August figurent sur le banc des remplaçants ? – Cela se justifie par le classement des Biarrots et par leurs prochaines échéances : le quart de finale de Coupe d’Europe (le 2 avril contre Sale) et des matches difficiles en Championnat. Je les comprends. Ils doivent gérer la situation. Je ne considère pas cela comme une impasse. Ils l’ont emporté à Perpignan (17-3), en laissant sept titulaires au repos. Ils gèrent leur potentiel à moyen terme. Sur le fond, ça ne change rien : les Biarrots qui seront alignés seront frais et auront tout à gagner dans ce match. – Vous, il faut que vous gagniez. Or, vous êtes le seul club à l’avoir emporté à Biarritz (14-7, le 17 septembre) cette saison… – Quand nous avons gagné à Biarritz, c’était il y a six mois. Ce n’est plus un match référence. Depuis, il y a eu des choses positives et négatives. Et là, nous sommes à la SAMEDI 4 MARS 2006 recherche d’une performance. C’est un match essentiel et nous n’avons pas le choix. Les Biarrots viennent de jouer dix matches et ils en ont gagné dix, alors que nous n’en avons disputé que neuf et nous en avons perdu deux, à Bourgoin (29-16) et à Agen (12-8). Par rapport à eux, nous avons besoin de poi nts. Il y aura 80 000 personnes, nous devons faire honneur à notre public. Nous avons besoin de nous convaincre que l’on peut rivaliser avec les meilleurs car notre élimination en Coupe d’Europe n’est pas digérée. C’est un match essentiel qui doit nous permettre d’effacer en partie cette terrible frustration. – N’avez-vous pas tendance à noircir un peu la situation ? – Je crois que tous les entraîneurs ont tendance à insister sur le négatif. Après, on ne peut pas se satisfaire de la défaite à Agen, où nous n’avons vraiment pas été bons. Et aujourd’hui, il nous manque des points. – Préserver votre invincibilité à domicile en Top 14 est-il une source de motivation ? – Dans les oppositions entre équipes du haut du tableau, jouer à domicile ou à l’extérieur n’a aucune importance. Et plus on se rapproche du printemps, plus on se polarise sur le classement. Aujourd’hui, même si nous avons un match en retard à disputer à Toulon, le Stade Français est en quête de points. Pour se qualifier, il faut faire des performances. Et battre Biarritz en est une, quel que soit l’environnement. » FRANCIS DELTÉRAL et SERGE TYNELSKI En direct sur Canal + Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées) Stade Français Biarritz 14 14 6 Mir. Bergamasco 1 Parisse 12 9 Auradou (cap.) 2 Sowerby Blin Corleto 13 Messina 10 Noirot Harinordoquy (cap.) 4 Martin Olibeau 3 7 11 8 James 1 Marconnet Lealamanu’a Dominici Remplaçants : 16 Szarzewski, 17 Montes, 18 Du Plooy, 19 Mau. Bergamasco, 20 Lacroix, 21 Sarraméa, 22 Fillol. Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et S. Meehan. Absents : Penaud (déchirure aux ischiojambiers), De Villiers (sinusite), Arias (genou), Lemoine (reprise), Liebenberg (dos), Glas (cheville gauche), Moni, Marchois, Kayser, Rabadan (choix de l’entraîneur). Bidabé Traille Carizza 2 5 Hernandez 13 10 5 8 Gobelet Dusautoir Roncero Johnston 4 Skrela Pichot 15 7 3 15 Brusque 12 9 J. Dupuy Martin Aramburu 6 11 Betsen Bobo Remplaçants : 16 August, 17 Lecouls, 18 Couzinet, 19 Th. Lièvremont, 20 Yachvili, 21 Lison, 22 Peyrelongue. Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. Absents : Thion (au repos), Marlu (convalescent), Gaitan (genou), Avril (genou), Chouchan (genou), Baget (clavicule). LES CINQ DERNIÈRES OPPOSITIONS 17 septembre 2005 : Biarritz - Stade Français (Top 14), 7-14. 11 juin 2005 : Stade Français - Biarritz (finale Top 16), 34-37 (a.p). 23 avril 2005 : Stade Français - Biarritz (demi-finale Coupe d’Europe), 20-17. 26 mars 2005 : Biarritz - Stade Français (Top 16), 41-3. 2 octobre 2004 : Stade Français - Biarritz (Top 16), 31-21. LA SÉRIE DE DIX VICTOIRES DE BIARRITZ 18 février 2006 : Brive - Biarritz (Top 14), 8-15. 27 janvier 2006 : Perpignan - Biarritz (Top 14), 3-17. 21 janvier 2006 : Biarritz - Saracens (Coupe d’Europe), 43-13. 13 janvier 2006 : Ulster - Biarritz (Coupe d’Europe), 8-24. 7 janvier 2006 : Biarritz - Toulon (Top 14), 57-12. 23 décembre 2005 : Biarritz - Narbonne (Top 14), 59-10. 17 décembre 2005 : Trévise - Biarritz (Coupe d’Europe), 24-38. 11 décembre 2005 : Biarritz - Trévise (Coupe d’Europe), 34-7. 3 décembre 2005 : Montpellier - Biarritz (Top 14), 18-21. 19 novembre 2005 : Biarritz - Pau (Top 14), 33-16. Bilan : 341 points marqués, 119 points encaissés. COUPE ANGLO-GALLOISE 50 000 spectateurs attendus à Cardiff Il N’Y A PAS QU’EN FRANCE que le rugby de clubs investit les grands stades réservés habituellement aux matches des équipes nationales. Cet après-midi, on attend ainsi beaucoup de monde au Millennium Stadium de Cardiff (72 500 places) pour les demi-finales de la Coupe Anglo-Galloise. Dès lundi dernier, 45 000 places avaient déjà été vendues et, selon les organisateurs, il y aura « au moins 50 000 spectateurs ». Le premier match, à 15 h 30, opposera Leicester, mené par Martin Corry (tenant du titre), aux Wasps de Lawrence Dallaglio et Raphaël Ibanez. La deuxième demi-finale, à 18 h 15, mettra aux prises les Anglais de Bath aux Gallois de Llanelli, deux clubs qui se trouvent à moins d’une heure de voiture de Cardiff et dont les supporters pourraient faire encore gonfler le nombre des entrées. Rappelons aussi que, pour la reprise du Championnat anglais, le 3 septembre dernier, dans un stade de Twickenham amputé de sa tribune sud, les derbys londoniens (Wasps-Saracens et London Irish - Leeds) avaient attiré 35 000 spectateurs. – I. B. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Harinordoquy remonté à Paris 20 : 45 Stade de France Bleu Rouge Imanol Harinordoquy, qui s’impose ici en touche face à Mike James lors de la dernière finale du Top 16, remportée par les Biarrots (37-34, a.p.), tiendra bien sa place ce soir, au centre de la troisième ligne du BO. Le Basque espère marquer des points, sous les yeux de Bernard Laporte, présent au Stade de France. (Photo Michel Deschamps) PARIS EN DANGER. – Dans la course aux quatre premières places, le Stade Français ne doit pas égarer de points, ce soir, face à Biarritz. PERPIGNAN S’EXPORTE. – Quatrième victoire à l’extérieur hier soir, à Clermont, pour Perpignan, qui se hisse à la deuxième place. TOULOUSE VISE LE BONUS. – Face aux Toulonnais, les Toulousains, qui restent sur un faux pas à Narbonne (27-19), doivent faire le plein afin d’appréhender sereinement leurs deux prochains matches contre Montpellier et Perpignan. BAGARRE POUR LE MAINTIEN. – Le vainqueur du match BayonneMontpellier fera un pas vers le maintien en Top 14. En revanche, le perdant risque de se trouver sous la menace de Pau, qui accueille Brive dans un match à nouveau décisif. Jaune Bleu Jaune Ils y sont allés, quand même, un peu fort en écartant du quinze de départ les six avants le plus souvent titulaires (Balan, August, Lecouls, Thion, Couzinet, Th. Lièvremont) et leur charnière (Yachvili, Peyrelongue), mais ils vous jurent que ça n’est pas pour galvauder ce match. « On y va pour le gagner avec une équipe que nous estimons capable de le faire », promet ainsi Lagisquet, qui mise sur la volonté de saisir une si belle occasion de se montrer pour ses « doublures », même s’il ne cache pas que, « face à Clermont, dans trois semaines, nous alignerons certainement l’équipe type qui devrait débuter face à Sale, huit jours plus tard ». Les Parisiens auraient pourtant tort d’espérer un adversaire venu prendre du bon temps à Paris et ce match par-dessus la jambe. En effet, il n’est pas besoin d’être une petite souris basque pour entendre la féroce volonté d’une troisième ligne – Betsen, Harinordoquy, Dusautoir – frustrée de n’avoir pas été conviée en équipe de France. Quant aux deux inconnus du grand public, les piliers samoans Lealamanu’a et Johnston, ils ont hâte de se tester face à Marconnet et Roncero. Idem pour Dupuy, la doublure de Yachvili à la mêlée qui a souvent B. — 9 6 7 9 6 5 8 6 5 1 4 4 1 4 Noir Noir Le contentieux est réel c. — 192 260 297 247 322 297 286 343 312 482 404 360 519 443 Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. Des remplaçants à la « fête du rugby » Tout le contraire des Biarrots, forts de leurs dix succès d’affilée (Top14 et Coupe d’Europe confondus, voir par ailleurs), confortés par leurs récentes victoires à l’extérieur (à Perpignan, 17-3, et à Brive, 15-8), qui en font de solides leaders et – déjà – des qualifiés presque certains pour les demifinales. Les Parisiens ne sont pas les derniers pour dresser des louanges à ceux qui leur ont ravi la dernière finale du Championnat: « Le BO est l’équipe en forme du moment », a-ton entendu en boucle, cette semaine, du côté de Jean-Bouin. Mais quelle équipe, au juste ? Pas tout à fait celle que les entraîneurs, Jacques Delmas et Patrice Lagisquet, vont aligner au coup d’envoi, conviant tous leurs remplaçants habituels à la « fête du rugby ». Mais cela ne devrait pas la gâcher. Le 15 octobre dernier, quand il caracolait en tête du Top14, le Stade Toulousain avait pareillement agi pour le premier match de saison régulière au Stade de France avec un banc de remplaçants en or massif: Hasan, I. Maka, Nyanga, Élissalde, Jauzion. Tous ces titulaires avaient été ménagés sans que l’événement en pâtisse ni qu’aucun mérite ne soit retiré à la victoire parisienne (29-15). Le choix du staff biarrot est tout aussi cohérent que celui de Toulouse alors. Il est dicté par deux contraintes: l’absence des internationaux pour les deux prochains matches de Top14 et la nécessité d’en faire souffler d’autres (l’ouvreur Peyrelongue n’a pas raté un match de la saison) avant l’échéance prioritaire du quart de finale de Coupe d’Europe face à Sale, à Saint-Sébastien, le 2 avril. Il s’agit donc, ce soir, pour les entraîneurs du BO, de « donner du temps de jeu » à ceux qui devront préserver, à domicile, la position de leader face à Agen et Castres. p. — 412 407 436 369 411 366 440 373 235 298 286 273 260 198 14 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 (18 journée) – STADE FRANÇAIS - BIARRITZ e « J’ai confiance » DAMIEN TRAILLE, placé à l’ouverture d’une équipe de Biarritz remaniée, est prêt à assumer le challenge. Trois matches dans les jambes, après plus de trois mois d’arrêt dus à une fracture du bras droit (contractée le 23 octobre dernier face aux Saracens), et on ne parle plus que de Damien Traille. Face auxItaliens, la semainedernière,il a fait sonretour parmiles Bleus (il n’avait plusété sélectionnédepuis la tournée d’été en Afrique du Sud et en Australie) alors qu’il n’avait joué que deux matches précédemment : avec les Espoirs de Biarritz, à Bayonne, déjà au poste d’ouvreur, puis avec le BO, en Top 14, à Brive. Ce soir, il sera associé à Julien Dupuy à la charnière d’une équipe du BO extrêmement remaniée. « OUVREUR, est-ce un poste où vous vous sentez à l’aise ? – J’y ai déjà joué à Pau. Et même à Biarritz, la saison dernière, quand Julien Peyrelongue s’était blessé. J’avais joué contre Béziers, puis contre Leicester et les Wasps en Coupe d’Europe, et enfin à Auch, avant que Julien revienne. Cela ne s’était pas mal passé ; j’aime bien ce poste. – Ne trouvez-vous pas bizarre d’y jouer dans une équipe aussi modifiée ? – Non, il fallait absolument que Julien (Peyrelongue) souffle. Il a disputé tous les matches de la saison ; je crois qu’il n’est sorti qu’une demiheure. Dans la situation actuelle du club, il est normal de mettre des joueurs au repos et de donner du temps de jeu à d’autres. – Jusqu’à ma sortie sur blessure (béquille), non. Mais je me suis très bien préparé physiquement pendant tout l’hiver. Le bras, ça n’empêche pas de courir. D’autant qu’on n’a pas précipité ma reprise. Le bras est bien consolidé avec une plaque et des vis ; j’ai pris des coups dessus, je n’ai rien senti. – Est-ce que vos avants vous ont tapé dessus après la “penaltouche” ratée face à l’Italie ? – J’ai raté volontairement cette touche par solidarité avec Rougerie qui venait de rater la même et pour détourner les sifflets contre Michalak. (Rires.) J’en ris maintenant mais, sur le coup, je ne savais plus où me mettre. Les avants avaient fait l’effort de récupérer ce ballon et je le rends comme ça ! – On vante pourtant votre jeu au pied, au point que Laporte pense à vous comme un éventuel ouvreur de l’équipe de France. Est-ce que vous le travaillez particulièrement ? – Pas plus que ça. Tous les lundis, à Biarritz, nous travaillons la technique individuelle. Le jeu au pied en fait partie… – Avez-vous déjà joué ouvreur avec Julien Dupuy ? – Non, et en plus je n’ai pas pu m’entraîner avant mercredi, à cause de ma béquille. Mais j’ai confiance. Je n’avais jamais joué non plus avec Bidabé au centre… – Croyez-vous vraiment que le BO va aligner une équipe compétitive ? – Mais on vient pour gagner ! Le BO a la chance d’avoir un effectif important et peu de blessés en ce moment. Il faut en profiter. On a déjà gagné à Perpignan avec une équipe remaniée. C’est une chance pour tous ceux qui vont débuter au Stade de France. La saison est encore longue, et il y aura beaucoup d’autres roulements, c’est obligé. Tout le monde a envie de mettre les bouchées doubles. Et puis, s’il le faut, il y aura des remplaçants “pas mal” sur le banc… » – C. J. Damien TRAILLE (Biarritz). 26 ans, né le 12 juin 1979 à Pau. 1,93 m ; 100 kg. Trois-quarts centre. 42 sélections. 74 points (dont 9 essais). Première sélection : France Af rique du Sud (20-10) , le 10 novembre 2001 au Stade de France. Dernière sélection : France-Italie (37-12), le 25 février 2006 au Stade de France. – Vous en manquez, après votre longue interruption. Avez-vous eu du mal à tenir le rythme de France-Italie ? Damien Traille, ici en discussion avec Patrice Lagisquet au cours d’un entraînement cette semaine à Aguilera, formera ce soir une charnière inédite avec Julien Dupuy face au Stade Français. Une innovation qui n’entame pas la confiance du centre international : « On vient pour gagner », assure-t-il. (Photo Alain de Martignac) PRO D 2 (21e journée) AUJOURD’HUI 15 HEURES Stade Bordelais - Albi (en direct sur France 3 Sud, Aquitaine et Poitou-Charentes) 18 H 30 Aurillac - Auch La Rochelle - Racing-Métro 92 Montauban - Mont-de-Marsan Oyonnax - Colomiers Pays d’Aix - Lyon OU Tarbes - Béziers DEMAIN Ce que font les Bleus Tyrosse - Dax Comme le nombre ombre de joueurs jou convoqués pour ur France-Angleterre France-Ang annoncés commee titulaires dans d leur club ce week-end. Vainqueurs à Clermont au bout d’un match bien maîtrisé, les Catalans se sont hissés à la deuxième place. CLERMONT - PERPIGNAN : 15-20 (12-7) Parc des sports Marcel-Michelin. Temps frais et pluvieux. Vent fort en faveur de Clermont en première période. Terrain en bon état. 13 000 spectateurs. Arbitre : M. Gastou (Languedoc)puisM. Gauzins.CLERMONT: 3 B (10e, 33e, 47e) et 2 D (1ère, 6e) Floch. PERPIGNAN: 2E Durand(15e), Marty (53e) ;2 B (63e, 69e) Pez ; 2 T, (15e) Bourret,(53e) Pez. Cartons jaunes. – Clermont : Privat (35e, jeu dangereux). Perpignan : Bozzi (31e, piétinement). Remplacement temporaire. – Perpignan : Goutta par Mas (39e - 41e) Évolutiondu score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-7, 12-7 (mi-temps), 15-7, 15-14, 15-17, 15-20 CLERMONT : Paulse – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Malzieu – (o) Floch, (m) Mignoni – Dieudé, Vermeulen, Broomhall (Longo, 62e) – Privat, Barrier – Scelzo (Zirakahsvili, 49e), Miguel (Ledesma, 59e), Shvelidze (Emmanuelli, 59e). Entraîneurs : Ph. Agostini et J-P. Laparra. PERPIGNAN : Bourret (Edmonds, 50e) – Manas (Vaki, 64e), Marty (Manas, 64e), Grandclaude, Berberian (Bourret, 50e) – (o) Edmonds (Pez, 50e), (m) Durand – Goutta (cap), Tonita, Le Corvec – Alvarez-Kairelis, Hines (Gaston, 61e) – Bozzi (Mas, 41e), Konieck (Tincu, 59e), Debaty (Freshwater, 57e). Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso. LES CATALANS ont réalisé une excellente opération hier soir en s’imposant à Clermont-Ferrand, première étape d’un mois de mars très difficile pour eux. Une victoire d’autant plus importante qu’elle a été acquise chez l’actuel cinquième du Top 14, premier poursuivant dans la course à la qualification aux demi-finales. Avant de se rendre à Paris, de recevoir Toulouse et de se rendre à Bourgoin, ce quatrième succès à l’extérieur tombe à point pour Perpignan. Il efface le faux pas enre- gistré sur son terrain face à Biarritz (17-3) début janvier et il conforte sa position dans le quatuor de tête. Preuve que l’USAP a définitivement franchi un palier cette saison. Pour Clermont, par contre, cette première défaite de la saison sur son terrain complique ses ambitions. « Un coup d’arrêt qui nous éloigne des demi-finales, même si tout peut aller très vite », résume le demi de mêlée Pierre Mignoni. Un point de bonus défensif marqué, c’est un moindre mal, mais il est probable que Bourgoin et Castres lui repasseront devant ce soir au terme de cette 18e journée. Clermont a su très vite que ce match contre Perpignan était mal engagé, alors que le club auvergnat avait passé l’ensemble de la première période avec l’appui d’un vent très soutenu. Un avantage que son ouvreur, Floch, avait rapidement mis à profit avec deux drops et un but de pénalité dès les dix premières minutes pour permettre à son équipe de mener 9-0, mais la maîtrise du jeu, et surtout de la conquête, était du côté des Catalans. Supérieur en mêlée et dans le jeu groupé, Perpignan avait ainsi rapidement recollé au score (9-7) sur un essai en force du demi de mêlée Nicolas Durand, venu au soutien d’un maul porté de son pack après une « pénaltouche ». Et sans l’expulsion temporaire de son pilier italo-argentin Bozzi, l’USAP aurait certainement pu espérer passer devant plus tôt dans ce match, alors que les Catalans campaient dans les 30 mètres d’une équipe de Clermont sous pression. En cette fin de première période, l’ASM ClermontAuvergne avait simplement bénéficié d’un moment d’égarement catalan (le rucking inutile de Bozzi) pour se dégager et permettre à Floch d’ajouter un deuxième but. 12-7 donc à la pause et une situation désormais favorable à l’USAP qui allait se confirmer d’abord par un superbe essai de Marty (53e) à la conclusion d’une combinaison derrière une mêlée : Tonita pour Durand, puis Edmonds. Faux appel, passe aveugle de l’Australien pour Bourret lancé plein champ qui exécute un deux-contre-un d’école avec le centre international. Puis par deux buts (63e, 69e) de l’ouvreur Pez rentré à l’ouverture. 15-20 pour l’USAP… Les derniers assauts du pack clermontois gâchés par deux mauvais lancers de Ledesma n’y pourront rien. Perpignan avait amplement mérité son succès. JULIEN SCHRAMM avec J.-P. M GOODE RESTE À LEICESTER. – Andy Goode (25 ans, 3 sélections avec l’Angleterre), le demi d’ouverture de Leicester qui était en contact avec Clermont, a finalement prolongé de trois saisons son contrat avec les Tigers. Ses coéquipiers le pilier Julian White et le deuxième-ligne Ben Kay devraient l’imiter. PAGE 14 TOULOUSE - TOULON AUJOURD’HUI, 17 H 30, STADE PIERRE-ANTOINE (en direct sur Canal + Sport) CASTRES : 15 Teulet – 14 Milford, 13 Raffault, 12 Christophers, 11 Fleming – 10 Marticorena, 9 Albouy (cap.) – 7 Volley, 8 Taussac,6 Bernad 5 Nallet, 4 Capo Ortega – 3 Attoub, 2 Vigneaux, 1 Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : 16 Giorgadze ou Roumieu, 17 Castex, 18 Ghezal, 19 Fourcade, 20 Barrau, 21 Fior, 22 Cermeno. AGEN : 15 Elhorga – 14 Lafforgue (cap.), 13 Miquel, 12 Mirande, 11 Caucaunibuca – 10 Gelez, 9 Morlaës–7 Culine,8Chazalet, 6 Ostiglia– 5 Koulemine, 4 Yukes – 3 Galasso, 2 Narjissi, 1 Popescu. Entraîneurs : Ch. Lanta, Ch. Deylaud et R. Sonnes. Remplaçants: 16Califano,17 Crenca, 18 Castellina, 19 Socol, 20 Ratuva, 21 Tilloles, 22 C. Stoltz. Arbitre : M. Berdos (Île-de-France). AUJOURD’HUI, 18H30, STADE ERNEST-WALLON TOULOUSE : Poitrenaud – Clerc, Garbajosa, Fritz, Heymans – (o) Dubois, (m) Élissalde – Lamboley, I. Maka, Bouilhou (cap.) – Millo-Chluski, Pelous – Hasan, McFarland, Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas et S. Laïrle. Remplaçants: Bru, Menkarska, Ledevedec, Nyanga, Michalak, Kunavore, Médard. TOULON: Pearson – Ourak, Arniaud, Douy, Tutard – (o) Rossouw, (m) Loustau(cap.) – Labadze, Espagno, Toevalu – Smit, Alazet – Guinazu, Fitzgerald, S. Louw. Entraîneur : A. Teixidor. Remplaçants : Curnier, J. Louw, Bernard, Capdeillayre, Marfaing, Comba, Teisseire. Arbitre : M. Pellaprat (Provence). BOURGOIN - NARBONNE AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE PIERRE-RAJON BOURGOIN : Péclier – A. Forest, Boussès, Coux, Nicolas – (o) Boyet, (m) M. Forest – Pétrilli, Bonnaire (cap.), Frier – Pierre, Del Fava – Peyron, Cabello, Milloud. Entraîneurs : C. Urios et G. Tourlonias. Remplaçants : (à choisir parmi) Cardinali, Bonet, Loftus, Jooste, Baluc-Rittener, Campeggia, Giorgadze, Davis, Carmona. NARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg, Nègre-Gauthier– (o) Rosalen,(m)Balue (cap.)–Hunter,Labit,Haare–Sierra,Springgay–Hooper,Algret,Mololo. Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Rofes, Tournaire, Bédès, Bisaro, Seron, Mazars, Bouquié. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur) BAYONNE - MONTPELLIER PAU - BRIVE AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE JEAN-DAUGER BAYONNE : Fromont – Nunez-Piossek, R. Dourthe, Vermis, Lhande– (o) Fraser,(m)Siro –Massabeau,Gratchev,Lafaiali’i – Tewhata, Bergez (cap.) – Tomuli, Laurent, Usandisaga. Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. Remplaçants : Heguy, Coetzee, Weissels, Cléda, Lamour, Sudre, Inigo. MONTPELLIER : Benazech – Arbo, Lubbe, Stoïca, Kuzbik – (o) Aucagne, (m) Buada – Vallée (cap.), Galtier, Mathieu – Nouchi, Bert – Baïocco, Diomandé, Petit. Entraîneurs : D. Nourault, D. Bès, P. Arlettaz. Remplaçants : Grelon, Toleafoa,Vigna, Hancke, Picamoles,Crane,Bortolussiou Lespinas. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées) AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE DU HAMEAU PAU : Dumitras – Mbu, Puyo, Cassin, Mouret – (o) Beauxis, (m) Laussucq – Tabacco, Soucaze, Forgues – Morgan, Dearlove – Lea’aetoa, Terrain (cap.), Sparks. Entraîneurs : P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette. Remplaçants : Laperne, Cazalot, Rudzki, Boutaty, Cibray, Cabannes, Quesada. BRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti ou Valbon, Couttet, Sid – (o) Petitjean, (m) Clark – J. Bonvoisin(cap.), Azoulai,Mallier – C. Van Rensburg, Drozdz – Toderasc, Djoudi, D. Rodriguez. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Remplaçants : Pani, Capdevielle, Chéron, Chinarro, Chouly, Péjoine, Sadourny. Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent) B. — 9 11 8 9 10 8 3 5 4 5 6 8 7 7 8 5 PROCHAINE JOURNÉE (19 e , reportée du 4 février). – Samedi 1 1 ma r s : T yr o s se - A ur i ll ac (16 heures) ; Tarbes - Stade Bordelais, Mont-de-Marsan - RacingMétro 92, Montauban-Auch, Oyonnax - La Rochelle, Albi-Béziers, Lyon OU - Colomiers, Pays d’Aix - Dax (18 h 30). Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promuen Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. RÉSULTATS SUPER 14 (4e journée). – HIER : Wai kato Chiefs (NZL) - Queensland Reds (AUS), 35-17 ; ACT Brumbies (AUS) - Golden Cats (AFS), 28-7. AUJOURD’HUI : New South Wales Waratahs (AUS) - Coastal Sharks (AFS), Canterbury Crusaders (NZL) - Auckland Blues (NZL), Western Stormers (AFS) - Otago Highlanders (NZL), Free State Cheetahs (AFS) - Wellington Hurricanes (NZL). LIGUE CELTIQUE (15e journée). – HIER : Cardiff - Neath-Swansea, 40-14 ; GlasgowBorders, 8-20 ; Ulster-Munster, 27-3. DEMAIN : Leinster-Connacht. SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Perpignan, la belle affaire CASTRES - AGEN c. — 277 376 318 286 310 358 392 383 432 351 422 381 384 435 444 500 Bleu Rouge CLERMONT - PERPIGNAN : 15-20 Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 77 19 17 0 2 496 2. Béziers ......... 67 19 14 0 5 510 3. Albi ............... 64 19 14 0 5 417 4. Dax ............... 57 19 12 0 7 460 5. Auch ............. 54 19 11 0 8 395 6. Tarbes .......... 52 19 11 0 8 437 7. Colomiers..... 47 19 11 0 8 332 8. La Rochelle.. 45 19 10 0 9 391 9. St. Bordelais . 44 19 10 0 9 355 10. Oyonnax....... 41 19 9 0 10 340 11. Racing-Mét. 92. 36 19 7 1 11 338 12. Lyon OU....... 32 19 6 0 13 303 13. Pays d'Aix .... 31 19 6 0 13 304 14. Mt-de-Marsan . 27 19 5 0 14 341 15. Aurillac ......... 24 19 4 0 15 302 16. Tyrosse ........ 23 19 4 1 14 328 Jaune Bleu Jaune MALADE : 1 De Villiers (Stade Français) souffre d’une sinusite. 15 H 30 Noir Noir VOICI LE PROGRAMME, dans leurs clubs respectifs, des vingt-deux joueurs retenus pour France-Angleterre (dimanche 12 mars, 16 heures). TITULAIRES : 13 Rougerie (Clermont) et Marty (Perpignan) ont joué hier soir ; Ibanez (Wasps, ANG) ; Milloud et Bonnaire (Bourgoin) ; Nallet (Castres) ; Fritz, Élissalde, Heyma ns et Pelous (Toulouse) ; Traille (Biarritz) ; Dominici et Marconnet (Stade Français). REMPLAÇANTS : 5 Michalak et Nyanga (Toulouse) ; Yachvili et Th. Lièvremont (Biarritz) ; Szarzewski (Stade Français). AU REPOS : 3 Thion (Biarritz) ; Magne (London Irish, ANG) ; Castaignède (Saracens, ANG). TOP 14 : PLUS D’UN MILLION DE SPECTATEURS. – Au-delà du grand succès populaire du match au Stade de France, c’est l’ensemble du Top 14 qui profite d’une hausse de + 25 % de son affluence par rapport à la saison dernière, avec une moyenne de 9 170 spectateurs par match. Et depuis le match d’hier soir Clermont-Perpignan, le cap du millionième spectateur depuis le début de la saison a été franchi. EDF REJOINT LA LIGUE. – Le cercle des partenaires de la Ligue nationale de rugby s’est élargi hier. En effet, EDF a annoncé qu’elle rejoignait la GMF, la Société générale et le Pari mutuel urbain au nombre des partenaires officiels de la LNR, le partenaire principal restant la société de téléphonie mobile Orange. Le contrat signé entre EDF et la Ligue porte sur une durée de quatre saisons et concerne le Top 14 et la PRO D 2. Son montant serait de 1,3 million d’euros par saison. – P. I. MONTPELLIER SE DONNE DU TEMPS. – Patrick Arlettaz, l’entraîneur des lignes arrière de Montpellier, a annoncé qu’il mettrait fin à ses fonctions à l’issue de la saison. En contact à ce jour avec quatre entraîneurs pour le remplacer (Hyardet, Broncan, Tissot et Austrui), le club devrait réorganiser le fonctionnement du staff technique en cas de maintien dans le Top 14. « Il n’y a pas d’urgence immédiate, explique Thierry Perez, le président montpelliérain. La décision sera prise courant mai. » – J. Di. 15 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS DOHA (WTA Tour, Rebound Ace) La dernière marche Largement supérieure hier à Hingis, Mauresmo peut redevenir numéro 1 mondiale en remportant aujourd’hui la finale. DOHA – (QAT) de notre envoyé spécial LA SCÈNE était magnifique. Deux minutes après avoir quitté le court sur une superbe victoire face à Martina Hingis (6-2, 6-2), Amélie Mauresmo sortait du vestiaire encore trempée de sueur, une serviette sur les épaules. Devant la porte, un attroupement de jeunes Français la guettait dans la nuit. Fendant la foule d’admirateurs, elle entreprit de traverser le stade en courant pour rejoindre le gymnase et y effectuer son « décrassage ». En quelques secondes, ses cinq gardes du corps étaient semés en chemin, mais pas ses fans qui se mirent à courir derrière elle en l’acclamant jusqu’à ce que la porte du gymnase se referme. Il faut dire qu’un peu plus tôt, sur le court, Mauresmo leur avait donné de quoi s’exciter. Intraitable, elle avait dominé Hingis dans tous les compartiments du jeu. Si elle récidive aujourd’hui en finale contre Nadia Petrova, la Française redeviendra numéro 1 mondiale ! pa chaque balle avec une intention précise. Elle alterna comme elle sait si bien le faire le lift et le slice, varia les longueurs, les angles, se montra intraitable en défense et incisive en attaque, le tout en commettant un minimum de fautes. Malgré ce jeu d’une telle complexité, Hingis afficha aussi d’excellentes dispositions en répliquant avec inspiration jusqu’au moment où, éreintée par les efforts qu’elle devait déployer, ses jambes cessèrent de la porter. Au premier comme au deuxième set le scénario fut identique, avec une grosse bagarre sur les cinq ou six premiers jeux et un gros coup de barre par la suite. « Elle m’a pompé toute mon énergie, je n’avais plus d’essence dans le réservoir, reconnaissait Hingis sans honte. C’est bien plus exigeant de se trouver face à une joueuse qui joue comme cela que contre une cogneuse qui alterne les coups gagnants et les fautes directes. En plus, Amélie n’a jamais eu de trou de concentration, elle a fait preuve d’une grande constance de la première à la dernière balle. Et même si le score est sévère par rap- DOHA. – Rarement gênée par les attaques de Martina Hingis hier, Amélie Mauresmo devra maîtriser aujourd’hui le jeu plus offensif de Nadia Petrova pour récupérer le premier rang mondial. (Photo Ali Alassaad/Reuters) FACE-À-FACE UNE PERFECTION TACTIQUE MAURESMO PETROVA : 4-1 2005, Paris (indoor), demi-finale : MAURESMO, 7-5, 6-3 2005, Berlin (terre battue), quart de finale : PETROVA, 6-2, 6-3 2005, Toronto (dur), quart de finale : MAURESMO, 4-6, 7-5, 2-0, abandon 20 0 5 , F il d e r st ad t (indoor), quart de finale : MAURESMO, 2-6, 6-2, 6-4 2006, Anvers (indoor), demi-finale : MAURESMO, 6-4, 7-5 À la fois concentrée, sereine et déterminée, armée d’une forme physique à toute épreuve, sûre de sa technique, Mauresmo aborda sa demi-finale à la manière de… Martina Hingis dont on a toujours vanté le sens tactique et la vision du jeu. Sans se précipiter, la Française frapRÉSULTATS Dotation 600 000 $Demi-finales : Petrova (RUS) b. Sugiyama (JAP), 6-1, 7-6 (7-2) ; Mauresmo b. Hingis (SUI), 6-2, 6-2. AUJOURD’HUI à 16 heures (18 heures, heure locale), finale : Mauresmo - Petrova. DUBAÏ (ATP, dur) Les rois du pétrole Federer et Nadal ne s’étaient plus rencontrés depuis Roland-Garros et le duel des deux leaders mondiaux promet beaucoup. PIED GAUCHE ET CHEVILLE DROITE. – Si Federer arbore toujours une chevillière à droite, c’est par précaution. « Je pourrais l’enlever, parce que je suis complètement guéri, expliquait-il hier. Mais après un mois d’arrêt, je l’ai remise par précaution. » Nadal a toujours des chaussures expérimentales pour soigner ses problèmes au pied gauche. « Il m’arrive quelquefois d’avoir une ravir le premier set. « Ce match était « injouable » pour moi, racontait hier le Suisse. Si je lui mettais 6-0, 6-0 tout le monde aurait trouvé ça tout naturel. Si j’avais gagné 7-6 au troisième c’était une catastrophe et si j’avais perdu, je n’ose même pas Avantage Nadal Voici le détaail de leurs trois premiers duels, et il s’en est fallu de peu que Federer se présente aujourd’hui sur le court avec un déficit de trois défaites… (n°1 depuis lle 2 février 2004) (n°2 depuis le 25 juillet 2005) Federer-Nadal 2006 : 2 titres 20006 006 : 0 titre 1-2 (16 victoires - 0 défaittes) (66 victoires - 1 défaite) 1 défaite lorss des 9 deerniers mois 1 défaite lorss des 6 derniers mois (Nalbandian aau Masteers 2005) (Clément à Marsseille 2006) Roger Federer Rafael Nadal ème tour 6-3, 6-3 Federer vient de ramener dd’Indian ’IIndian Wells lel trophée ée et une insolation. Il n’est pas au top et Nadal, aloors 322e, l’a’agresse resse sans rellâlâche âche en se positionnant âc à l’int ’i térieur é du court. Enthousiasme payant. ér 2005, Miami, dur, finale 2-6, 6-7 (4-7), 7-6 (7-5), 6-3, 6-1 Un an plus tard, Nadal, qui n’est encore que 31e (longue pause pour blessure oblige) atteint la finale à la surprise générale mais ne s’arrête pas là. Face à un Federer crispé et nerveux, il mène 6-2, 7-6, 4-1 puis passe à deux points du match dans le tie-break. Le numéro 1 réussit à puiser dans sa confiance pour inverser totalement la tendance. Et finir vainqueur mais éreinté. 2005, Roland-Garros, terre battue, demi-finale 6-3, 4-6, 6-4, 6-3 Le choc tant attendu entre le meilleur joueur au monde et la terreur de la terre battue. Le coup droit de Federer n’est pas régulier. Pour son premier Roland-Garros, Nadal ne tremble jamais et laisse parler son lift bondissant. Il reprend l’avantage au bilan des face-à-face. Ascendant psychologique ? VOLLEY-BALL imaginer. Ce match ne compte pas pour moi. » Vik, puis Youzhny ont payé pour les deux premiers. « Mon deuxième set contre Youzhny a été excellent », estimait hier Federer. Difficile de le contredire tant il usa à loisir de sa superbe panoplie. Nadal a peiné le premier jour contre un bon Paul-Henri Mathieu, puis il s’est débarrassé sans soucis de Henman et enfin de Schüttler hier. De nature à rassurer son entraîneur Toni Nadal, qui mercredi trouvait encore à redire sur le contrôle de balle de son poulain. QUE DU BONUS. – C’est Nadal qui résume ainsi ce match « spécial ». « Déjà, c’est ma première finale de l’année. Et puis c’est spécial, parce que Federer est à mon avis le plus grand sportif de la planète. Son numéro 2 (lui-même) est tellement loin. Je ne vois pas un tel écart dans un autre sport. Et puis c’est quelqu’un de bien. Il a réussi à rester normal, alors que c’est une super star. » Federer lui aussi a envie d’en découdre. « On n’a pas eu beaucoup l’occasion de se jouer. Normal puisque désormais, il faut qu’on fasse tous les deux un sacré bout de chemin, pour se retrouver en finale. Il mène 2-1, mais la première fois à Miami j’étais arrivé malade dans le tournoi. Mais ce n’est pas une excuse. J’aime bien le challenge de jouer un jeune joueur très athlétique et gaucher de surcroît. » UN SUISSE À L’HEURE ? – « J’ai commencé à bricoler sur mes premiers jeux de service contre Youzhny, raconte Federer. Ce qui veut dire que je n’étais peut-être pas totalement prêt à l’attaque de mon match. » Il ne commettra pas deux fois l’erreur. « Je pense que Nadal ne doit pas être à 100 %, estime-t-il. Il faudra cependant que je produise un jeu solide pour le battre. » « S’il est à son meilleur niveau, il faudra que je joue à un niveau incroyable, calcule son rival. J’ai intérêt à lui mettre la pression. Si jamais il se sent en confiance, ça sera foutu pour moi. Il a trop de coups. Et c’est un spécialiste des finales, je crois. Mais moi aussi. J’ai gagné mes neuf dernières, pas lui... » PASCAL COVILLE RÉSULTATS Dotation : 1 000 000 $Demi-finales : Federer (SUI) b. Youzhny (RUS) 6-2, 6-3 ; Nadal (ESP) b. Schüttler (ALL) 6-4, 6-2. AUJOURD’HUI. – Finale (à 19 heures, heure locale, 16 heures en France) : Federer - Nadal. Pasta party pour Paris Paris veut mettre fin à quinze ans de domination italienne sur la Coupe de la CEV. Mais deux clubs transalpins et les Russes d’Odintsovo se dressent sur sa route. À Poitiers, où le retour en réceptionattaque de Marquet est attendu, après deux matches au poste de libero en raison d’une élongation à une cuisse, Tours pourrait être privé de Mijic, qui souffre d’une micro-déchirure intercostale, aggravée par sa participation face au Dynamo Moscou mardi en Ligue des champions (0-3). Une décision quant à de notre envoyé spécial QUINZE ANS que cela dure. Quinze ans que la Coupe de la CEV, la deuxième Coupe d’Europe derrière la relevée Ligue des champions, termine immanquablement son parcours dans la vitrine d’un club italien. Presque une éternité. Oui, depuis 1991 et la première victoire de Trévise, aucun autre représentant du volley européen, fût-il russe, grec ou français, n’a réussi à mettre un terme à cette impressionnante hégémonie. Et cette année encore, le plateau du Final Four réunit deux clubs transalpins, Macerata et Padoue, qui étaient d’ailleurs déjà présents au même stade de la compétition la saison dernière… Macerata l’avait d’ailleurs emporté in extremis en finale face au Majorque des Français Stéphane Antiga et Sébastien Ruette (3-2), juste après avoir puni Tourcoing la veille (3-0). Clin d’œil du LE PROGRAMME. – Au PalaBernhardsson de Padoue (ITA). AUJOURD’HUI. – Demi-finales : Padoue (ITA) - Odintsovo (RUS) (16 h 30) ; Paris - Macerata (ITA) (19 heures). DEMAIN. – 3e place (14 h 30). Finale (17 h 30). LES DIX DERNIERS VAINQUEURS. – 2005 : Macerata (ITA) ; 2004 : Modène (ITA) ; 2003 : Trévise (ITA) ; 2002 : Cuneo (ITA) ; 2001 : Macerata ; 2000 : Rome (ITA) ; 1999 : Palerme (ITA) ; 1998 : Trévise ; 1997 : Ravenne (ITA) ; 1996 : Cuneo. Malgré une défaite « par-ci par là » (Ivanovic à Sydney, Kuznetsova à Dubai), Mauresmo domine le tennis mondial depuis sa victoire au Masters 2005. Cet ascendant se traduira par sa remontée à la première place mondiale dès lundi si elle bat Nadia Petrova aujourd’hui en finale. En cas de défaite contre la Russe, sa reprise du pouvoir interviendra à la fin du tournoi d’Indian Wells, dans deux semaines. Et cette place, grâce au peu de points qu’elle aura à défendre dans les mois à venir en regard de ses concurrentes directes, Mauresmo pourrait la conserver bien plus longtemps qu’à l’automne 2004 (cinq semaines en haut de la hiérarchie). Elle pourrait sérieusement envisager d’arriver à Roland-Garros bien calée sur son trône de numéro 1, une position qui lui convient de mieux en mieux. ALAIN DEFLASSIEUX AMÉLIE MAURESMO a joué tactiquement à la perfection ce match au goût spécial. « Je savais quoi faire » DOHA – (QAT) de notre envoyé spécial « JOUER CONTRE Martina Hingis, ce n’est jamais un match comme les autres… – Il y a le passé mais, surtout, Martina a montré depuis son retour qu’elle était de nouveau capable de rivaliser avec les meilleures joueuses du monde. Ses qualités sont là et il ne faut surtout pas lui donner quoi que ce soit. Dans sa situation, elle n’a rien à perdre, alors que moi, j’arrive auréolée de ma victoire à Melbourne, je suis la fille en forme. Sur le plan mental, le résultat montre bien à quel point j’ai évolué sur les derniers mois car je suis arrivée sur le court concentrée au maximum mais pas tendue. – Sur le plan tactique, tout s’est bien passé… – Martina, à cause de son manque de puissance, a moins la possibilité de me déborder que beaucoup d’autres joueuses, alors l’aspect tactique apparaît avec plus de clarté. Mon jeu, c’est de mettre la balle à chaque fois là où il faut avec une frappe moins “punchy” que pas mal de joueuses mais avec un poids qui rend la balle difficile à contrôler. – Vous avez réussi à l’énerver à la fin de chaque set… – De ce côté, elle n’a pas vraiment changé ! Mais, quand on est une championne comme elle, on a du mal à accepter de se faire dominer, ce qui est complètement logique. C’est une question d’orgueil. – Au bout de la finale, aujourd’hui, il y a la place de numéro 1… – Ça, je ne l’ai pas oublié. Le match contre Hingis, c’est une chose mais il y en a surtout un autre beaucoup plus important à gagner derrière... » – A. D. SAMPRAS VEUT JUSTE S’AMUSER. – Quelques jours après l’annonce de sa participation, l’été prochain, à quelques matches dans le cadre de la World Team Tennis Pro League (une compétition américaine par équipes), Pete Sampras, trente-quatre ans, retraité depuis sa victoire à l’US Open 2002, a donné quelques précisions qui balayent l’optique d’un réel come back : « Le jeu me manque. Les Grands Chelems me manquent. La compétition me manque. Mais rejouer au niveau qui a été le mien, je sais ce que cela exige. Je vais juste jouer un peu au tennis, dans un cadre que je contrôle, sans aucune pression. Je peux me détendre et prendre du plaisir. Effectuer un “vrai” retour est une éventualité qui ne m’a jamais traversé l’esprit. » RÉSULTATS LAS VEGAS (ATP, dur, 380 000 $, 27 février-5 mars). – Deuxième tour : Carlsen (DAN) b. Kiefer (ALL) par forfait (sinusite) ; Goldstein (USA) b. Spadea (USA), 6-2, 6-1 ; Malisse (BEL) b. Luczak (AUS), 6-4, 4-6, 6-4 ; Blake (USA) b. Vahaly (USA), 6-1, 6-1. CHERBOURG (ATP, challenger, indoor, 27 février-5 mars). – Deuxième tour : Masson (BEL) b. Péquery, 6-4, 1-6, 6-2 ; Faurel b. Sidorenko, 6-2, 6-2 ; Dancevic (CAN) b. N. Renavand, 6-4, 7-6 (7-4) ; Jeanpierre b. Llodra, 6-3, 1-1, abandon ; Luzzi (ITA) b. Haehnel, 6-1, 6-4 ; Lu (TAI) b. Mutis, 6-4, 6-1 ; Mahut b. Cipolla (ITA), 3-6, 6-1, 7-6 (7-2) ; Norman (BEL) b. Montcourt, 7-5, 7-5. Quarts de finale : Mahut b. Norman (BEL), 6-2, 6-3 ; Dancevic (CAN) b. Jeanpierre, 7-6, 7-5. ACAPULCO (ATP et WTA Tour, terre battue, 690 000 $ et 180 000 $, 27 février- 5 mars). – SIMPLE HOMMES. Quarts de finale : Gaudio (ARG) b. Daniel (BRE), 6-4, 2-6, 6-3 ; Horna (PER) b. Calleri (ARG), 6-3, 6-4 ; Chela (ARG) b. di Mauro (ITA), 7-5, 6-2 ; Almagro (ESP) b. Montanes (ESP), 6-4, 6-0. SIMPLE FEMMES. Quarts de finale : Penetta (ITA) b. Martinez Sanchez (ESP), 3-6, 7-6 (7-2), 6-0 ; Loit b. Gussoni (ARG), 7-6 (7-3), 6-3 ; Ani (EST) b. Pous Tio (ESP), 7-5, 6-2 ; Groenefeld (ALL) b. Shaugnessy (USA), 6-1, 6-2. COUPE DE LA CEV (Final Four, demi-finales) EN DIRECT DE LA PRO A PADOUE – (ITA) QUI PEUT ARRÊTER MAURESMO ? destin, c’est en disposant aisément de l’équipe nordiste en quarts de finale (3-0, 3-1) que Paris s’est hissé dans le dernier carré de la CEV. Une surprise, tant l’effectif avait été chamboulé durant l’intersaison, le seul Jiri Novak restant fidèle au club. Mais ces choix, conséquences assumées d’une saison inégale – la première sans trophée dans la jeune histoire du Paris Volley – se sont révélés payants. Ainsi, au terme d’un parcours bien maîtrisé (un seul revers au tie-break à Tenerife en huitièmes), la formation de la capitale est-elle revenue sur le devant de la scène européenne, trois ans après sa dernière apparition dans une finale à quatre. C’était à Milan, en mars 2003. Il s’agissait alors de la Ligue des champions, et les hommes de Glenn Hoag s’étaient inclinés en demi-finale face au rouleau compresseur russe qu’était Belgorod. Le service de Paris, la clé Tout à l’heure, un défi au moins aussi conséquent attend les Parisiens, puisqu’ils affrontent le tenant du titre, Macerata. « Jouer ce Final Four en Italie rend les choses encore plus intéressante, insiste Ivan Miljkovic, son capitaine. En plus, il arrive au bon moment : nous restons sur cinq victoires consécutives en Championnat… » Après un début de saison délicat, notamment perturbé par le décès accidentel du Polonais Arkadiusz Golas, l’équipe où évoluent les internationaux Renaud Herpe et Junot Mistoco a retrouvé avec une deuxième place en Série A1 derrière Trévise un standing plus conforme à ses ambitions. Pour nourrir, lui aussi, des ambitions et imiter l’AS Cannes, dernier vainqueur français (en 1981), Paris devra livrer le match parfait. En usant notamment de sa force de service, la clé pour mettre le jeu italien sous pression. Ses meilleurs spécialistes, Novak et Nilsson en tête auront donc une grande partie du destin de la rencontre entre leurs mains. « Macerata est le grand favori, acquiesce Veljko Basic, le technicien de la capitale. Mais si on est capable d’inquiéter Tours chez lui, on doit pouvoir poser des problèmes aux Italiens, non ? Ce qui est important, c’est de réaliser un bon match. Je ne parle pas ici de victoire ou de défaite. Je veux juste qu’on montre ce que l’on sait faire. Que l’on ne leur donne pas un point. » Chose qui s’annonce tout sauf simple pour un groupe au vécu international simplement limité à l’expérience du Tchèque Novak, vainqueur de la Ligue des champions en 2001, du Brésilien Aranha, qui évoluait à… Tourcoing la saison passée et l’Allemand Bergmann (35 ans). Dans l’autre demi-finale, l’équipe d’Odintsovo partira, quant à elle, légèrement favorite devant Padoue, l’hôte du week-end. Les Allemands Bjorne Andrae et Christian Pampel (élu MVP du Mijic incertain mois de février en Serie A 1) ont beau confirmer leurs qualités en attaque, ils n’arrivent pas à porter un ensemble chaotique, relégable potentiel en Championnat italien (5 victoires en 21 matches). Tout le contraire d’Odintsovo, la troisième équipe dans la hiérarchie du volley russe, dans l’ombre du Dynamo Moscou et de Belgorod. « La réception est assez friable mais ça joue très vite en bout de filet. La taille de Kazakov au block est l’autre solide argument de cette équipe », analyse Hubert Henno, le libero français de Moscou, vainqueur des deux confrontations directes en Super Ligue. « Terminer deuxième ne nous intéresse pas, témoigne d’ailleurs le contreur géant de 2,17 m, qui n’hésite pas à livrer ses pronostics : Ce sera un Final Four très italien pour nous. Car si nous battons Padoue, je crois que Macerata nous attendra en finale. » Pas sûr que la bande à Veljko Basic l’entende de cette oreille. GUILLAUME DEGOULET Macerata, l’accent français PARIS - MACERATA PARIS : 1Aranha (BRE,1,95 m, 23 ans) ; 3 Château(1,92m, 27 ans) ; 4 Hotulevs (LET, 2 m, 24 ans) ; 5 Redwitz (BRE, 1,90 m, 25 ans, cap.) ; 9 Ziani (1,96 m, 32 ans) ; 10 Novak(RTC, 1,98m, 30 ans) ; 11 Nilsson(SUE, 2,06m, 22 ans) ; 12 Skorc (SLV, 1,80m, 31 ans) ; 13 Bergmann (ALL, 2,06 m, 35 ans) ; 17 Brifaud (1,95 m, 30 ans). Entraîneur : V. Basic. MACERATA : 1 Ravellino (2,01 m, 31 ans) ; 3 Gemmi (1,99 m, 20 ans) ; 4 Paparoni (1,91 m, 24 ans) ; 5 Mistoco (1,98 m, 26 ans) ; 7 Dennis (1,94 m, 28 ans) ; 8 Rodrigao (BRE, 2,05 m, 26 ans) ; 10 Sintini (1,96 m, 26 ans) ; 11 Monopoli (1,83 m, 30 ans) ; 12 Geric (SEM, 2,03 m, 28 ans) ; 13 Corsano(1,91m, 32 ans) ; 14 Miljkovic(SEM,2,06 m, 26 ans, cap.) ; 15 Herpe (1,98 m, 30 ans). Entraîneur : F. De Giorgi. VAINQUEUR EN 2005, Macerata s’avance avec de terribles arguments, incarné par son capitaine, Ivan « le Terrible » Miljkovic. À vingt-six ans, l’international serbe, meilleur serveur du dernier Euro réalise l’une de ses meilleures saisons et s’affirme comme le meilleur pointu du monde. À ses côtés, outre les stars Geric, Corsano et Angel, on retrouve notamment Renaud Herpe, en second réceptionneur. « Les débuts ont été un peu difficiles, mais j’ai su gagner ma place. Et depuis les matches retour, on a battu tous nos rivaux en Championnat. » Un deuxième international français, l’ex Sétois Junot Mistoco poursuit, lui, son apprentissage. « C’est une expérience positive pour lui, souligne Herpe. On aura bientôt la possibilité de le voir sur le terrain. » Dès aujourd’hui contre Paris ? – G. De. SAMEDI 4 MARS 2006 la titularisation du libero serbe ne sera prise qu’aujourd’hui. En cas de forfait, Slobodan Boskan le remplacera. Par ailleurs, les Tourangeaux seront toujours privés de leur second « pointu », Marien Moreau, blessé à l’épaule droite. Pour la réception d’Ajaccio, au complet, Montpellier alignera Havas à la place de Geiler, blessé jusqu’à la fin TOURCOING - RENNES : 3-0 (25-22 ; 25-21 ; 25-21) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Troesch. Points marqués : 139 (75 + 64). Durée : 1 h 12’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 24’) TOURCOING : 4 aces (Monneraye, Capet, Tolar, Trommel) ; 11 contres gagnants (Tolar, 4) ; 46 attaques gagnantes (Trommel, 14) ; 19 fautes directes (dont 12 au service). Six de départ : Weick (1) puis Montméat ; Delanghe (11) ; Tolar (13) ; Capet (cap., 14) ; Monneraye (7) ; Trommel (15). Libero : Paulinho. Entraîneur : Marcelo. RENNES : 2 aces (Benito, 2) ; 5 contres gagnants (Benito, 3) ; 38 attaques gagnantes (Benito, 15) ; 14 fautes directes (dont 9 au service). Six de départ : Kardos (3) puis Nganga ; Benito (20) ; Lee (1) puis Nganga (1) ; Knudsen (7) puis Napier (2) ; Strehlau (4) ; Lundtang (cap., 7). Libero : Garcia. Entraîneur : Grebennikov. PRO A (20e journée) HIER Tourcoing- Rennes.......................... 3-0 AUJOURD’HUI 20 HEURES Narbonne - Sète Poitiers - Tours Avignon - Beauvais 20 h 30 Montpellier - Ajaccio DEMAIN Cannes - Nice (17 heures) PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 10 mars : Sète - Poitiers ; Toulouse Rennes ; Beauvais - Montpellier (20 heures). Samedi 11 mars : Nice Narbonne ; Tours - Tourcoing ; Ajaccio Cannes ; Paris - Avignon (20 heures). 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Tours 50 Paris 41 Poitiers 41 Tourcoing 39 Sète 38 Toulouse 34 Nice 33 Cannes 31 Beauvais 30 Rennes 18 Montpellier 15 Narbonne 13 Avignon 13 Ajaccio 6 J. — 19 19 19 20 19 19 19 19 19 20 19 19 19 19 G. — 18 14 14 13 13 11 11 10 10 6 4 4 4 2 P. — 1 5 5 7 6 8 8 9 9 14 15 15 15 17 de la saison. À Avignon, qui saura aujourd’hui pour la qualification de son joker médical, l’Estonien, Jaanus Nommsalu (25 ans), arrivé cette semaine pour suppléer Éric Bellon (doigt cassé), Beauvais s’est déplacé avec le Finlandais Kunnari, remis d’une angine. Narbonne, pour recevoir Sète au complet, se passera de Camacho, victime d’une entorse de la cheville gauche. – (Avec nos correspondants) P R O B ( 2 0e j o u r n é e ) . – AUJOURD’HUI (20 heures) : GrenobleAix ; Saint-Brieuc - Dunkerque ; SaintQuentin - Chaumont. 20 h 30 : SaintNazaire - Harnes ; Cambrai-Martigues ; Asnières-Alès. Classement : 1. Asnières, 38 pts ; 2. Cambrai et Saint-Brieuc, 37 ; 4. Saint-Quentin et Chaumont, 35 ; 6. Dunkerque, 31 ; 7. Saint-Nazaire, 30 ; 8. Martigues, 27 ; 9. Aix et Alès, 22 ; 11. Harnes, 18 ; 12. Grenoble, 9. PRO FÉMININE (19e journée). – AUJOURD’HUI (20 heures) : Mulhouse-Albi ; Hainault - Stade Français ; Istres-Béziers ; Cannes - Saint-Raphaël. 20 h 30 : Melun-Riom. Exempt : Le Cannet. Classement : 1. Cannes, 32 pts ; 2. Béziers, 31 ; 3. Melun, 30 ; 4. Mulhouse, 26 ; 5. Istres, 24 ; 6. Albi et Saint-Raphaël, 22 ; 8. Hainault et Stade Français et Le Cannet, 21 ; 11. Riom, 19. COUPE DE LA CEV FEMMES. – À Turin (ITA). HIER. Demi-finales : Pesaro (ITA) - Balakovo (RUS), 3-0 (25-18, 26-24, 25-14) ; Chieri (ITA) - Burgos (ESP), 3-0 (25-9, 25-18, 25-23). AUJOURD’HUI : 3e place (17 h 30) : Balakovo - Burgos. Finale (20 h 30) : Pesaro - Chieri. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’Espagnol, qui va jouer sa première finale depuis Madrid en octobre dernier, surprendrait en matant un Federer qui totalise déjà seize victoires et deux titres en 2006. Mais l’examen des forces révèle que le challenger a déjà retrouvé de belles couleurs. AL-GHAREEB OUBLIE, TONI RASSURE. – Federer avait mal débuté son tournoi, en se faisant breaker trois fois dans un set par son compatriote Wawrinka. Ce fut pire le lendemain contre le Koweïtien AlGhareeb, qui fut à deux points de lui Battue en soixante-cinq minutes, Martina Hingis n’a cependant pas démérité. Mais hier, il y avait tout de même une nette différence de niveau entre une Mauresmo au top de ses qualités physiques, mentales et techniques et une Hingis qui aura besoin de nombreux matches comme celui-ci avant de retrouver sa constance au plus haut niveau. Elle a beau avoir beaucoup travaillé le physique, il est clair qu’il y a encore à faire de ce côté. Et puis, même si son service s’est amélioré, la qualité de sa deuxième balle laisse toujours à désirer. Hier, Mauresmo a remporté 67 % des points derrière ses deuxièmes services, Hingis n’en était qu’à 25 %... Malgré cette lacune, Hingis est déjà parvenue cette année à museler la puissance de Svetlana Kuznetsova à Doha ou de Maria Sharapova à Tokyo. On ne peut qu’être admiratif par rapport au chemin déjà parcouru par la Suissesse depuis son retour à Bleu Rouge Jaune IL N’Y A PAS MIEUX comme affiche. Les organisateurs de Dubaï vont même présenter une première, puisque Federer et Nadal ne s’étaient encore jamais affrontés avec les dossards mondiaux 1 et 2, et ne s’étaient plus croisés depuis Roland-Garros. Cela faisait neuf mois que l’on attendait cet affrontement. petite appréhension sur certains coups, mais c’est de plus en plus rare », rassure le Majorquin. Tout au long de la semaine, l’un et l’autre ont paru prêts physiquement. La différence ne devrait pas se faire dans ce secteur. OÙ EN EST HINGIS ? Jaune de notre envoyé spécial la compétition. 44e en début de semaine, elle vaut déjà clairement le top 15 mondial. Noir Bleu Noir DUBAÏ – (EAU) port à la bataille qu’il y a eue sur le court, elle m’a surclassée et mérite sans problème sa victoire. » 16 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TOUR DE MURCIE Vinokourov voit loin PARIS-NICE MURCIE – (ESP) La « course au soleil », qui débute demain, suscite de nombreuses ambitions parmi les étrangers. Des favoris à foison Loin de Paris-Nice, le Kazakh découvre l’Espagne. Avec le Tour en toile de fond. de notre envoyé spécial ALEXANDRE VINOKOUROV a eu droit aux honneurs de la traditionnelle photo montée par les organisateurs du Tour de Murcie lors du départ de la première étape, mardi. Une photo où les têtes d’affiche de l’épreuve sont généralement appelées sur la première ligne, devant le peloton, pour une pose autant symbolique qu’officielle. Ces dernières années, Lance Armstrong et Jan Ullrich étaient sur le devant de la scène pour ce cliché, pour l’entame de leur saison sur les routes ensoleillées du sud-est de l’Espagne. Vinokourov leur a succédé, mais il ne se prend pas la tête pour autant. En signant chez Manolo Saiz, il savait que son émancipation lui apporterait d’autres responsabilités que celles qu’il partageait jusque-là avec Jan Ullrich et même Andreas Klöden. Sa rentrée à Murcie n’est sans doute qu’un aperçu de ce qui l’attend cette saison, mais elle semble déjà confirmer les bonnes impressions qu’il a pu ressentir durant les stages de préparation avec ses nouveaux coéquipiers. « Je crois qu’on a été accepté, que le clan des Kazakhs (il est arrivé chez Liberty Seguros avec Andrey Kaschechkin et Sergueï Yakovlev) fait désormais partie intégrante de l’équipe, affirme-t-il en racontant les blagues de potaches infligées par les coureurs lors du premier stage. C’est normal, on était les petits nouveaux. On a su leur répondre à notre façon, surtout avec la vodka et le caviar qu’on leur avait ramené du Kazakhstan. Là, on a fait sensation ! » Très consciencieux, les trois compères ont pris des cours d’espagnol cet hiver à Monaco où ils résident et poursuivent désormais leur apprentissage à travers des livres d’exercices le soir à l’hôtel. Vinokourov loge généralement avec Joseba Beloki. « Il a l’obligation de me parler en espagnol, et si je ne connais pas un mot, il me le traduit en français. Manolo refuse qu’on fasse chambre commune avec “Kasch” ou “Yako”, il a peur qu’on ne parle qu’en russe. » stages. Son silence m’a un peu perturbé sur le coup mais la situation n’était pas facile pour lui. » Le Kazakh admet avoir découvert son nouveau patron sous un angle qu’il ne connaissait pas. « Manolo est incroyable, il s’occupe de tout dans cette équipe, du programme des coureurs jusqu’au choix de la guidoline, en passant par les déplacements de chacun. Il ne délègue rien. » On sent chez lui un certain plaisir à découvrir ce monde nouveau et les choix de son directeur sportif qui veut l’emmener dans les meilleures conditions au départ du Tour de France. « Il tenait à ce que je change mon programme, que je ne sois plus présent dès Paris-Nice (pour la première fois depuis 1998) ou sur les Ardennaises (*). Il a certainement raison, car même si j’y allais seulement pour rouler, j’aurais envie d’être devant. Du coup, je me sens beaucoup plus libre cette année, comme si je n’avais a néanmoins terminé 2e hier du contrela montre !). » Avec Jan Ullrich, son ancien coleader chez T-Mobile, mais surtout son ami, quelques textos ont été échangés fin décembre. « On s’est souhaité les vœux, j’ai eu l’impression que Jan était bien dans sa tête. Je suis vraiment content pour lui. » Cette fidélité en amitié, l’adversité ne pourra la pervertir, même si dans quelques mois il fera tout pour être devant l’Allemand sur le aucune pression. Quand je vois que les journalistes en Espagne ne s’intéressent pas vraiment à moi, j’en arrive à me dire que c’est finalement pas si mal qu’on m’oublie un peu avant le Tour. » Sur ce Tour de Murcie, il n’a pas vraiment fait attention à ceux qui risquent de se retrouver sur son chemin en juillet. « On n’a pas les mêmes objectifs, Valverde est venu pour gagner et Cunego prépare le Tour d’Italie. Pour moi, ce n’est qu’une remise en route (il podium des Champs-Élysées. Car c’est bien là la seule raison qui l’a emmené en Espagne, dans une équipe armée pour l’aider à relever ce sacré défi. PHILIPPE LE GARS (*) Après le Tour de Murcie, il participera à Milan-San Remo (18 mars), au Tour de Géorgie (USA, 18-23 avril, au Tour de Castille e Leon (26-30 avril) et au Dauphiné Libéré (4-11 juin), soit seulement vingt-six jours de course avant le départ du Tour. Un monde nouveau En évidence samedi au Het Volk, le styliste de la Quick Step incarne le renouveau italien. LES MILLIERS de spectateurs qui s’étaient agglutinés, samedi dernier, sur la Bergendriesstraat de Lokeren ou qui avaient préféré suivre le Het Volk à la télévision, dans l’attente d’un exploit de Tom Boonen, étaient bien trop aveuglés par leur patriotisme pour prêter attention à la cinquième place de Filippo Pozzato. Le styliste de la Quick Step venait pourtant de prendre date, lui aussi, pour les classiques de printemps, tout en réglant à sa manière le léger différend qui l’opposait à Sergio Parsani, son directeur sportif, très virulent à son endroit au soir du Trophée Laigueglia. « Je m’attendais à ce qu’il travaille pour Bettini, pas à ce qu’il abandonne après quarante kilomètres, parce que la course ne l’intéressait pas, explique Parsani. Son comportement m’avait choqué, et je l’ai dit, sans qu’il faille en faire toute une histoire. » Le soir même, Pozzato avait reconnu son erreur et promis de se réhabiliter au plus vite, dans le Het Volk, ce qu’il a fait, prouvant par sa ponctualité qu’il ne manque ni de talent, ni de caractère. « J’avais dit que ma saison commencerait au Volk et j’ai tenu parole même si j’ai manqué de fond sur la fin. Cinquième sans être en très grande condition, c’est tout de même bon signe. » Passé professionnel à dix-huit ans, dans le creuset de la Mapei, l’Italien était souvent taxé de dilettantisme et d’inconstance, dans l’oubli des incidents qui contrariaient son éclosion, notamment une chute dans la Cipressa en 2003 qu’il mit du temps à digérer. « Je ne sais si j’aurais gagné à San Remo mais j’avais l’état de grâce. » L’an dernier, encore, dans le final de Gand-Wevelgem, il s’affalait sur le bitume, trahi par un pédalier défectueux, et Nico Mattan l’emportait. Il y eut aussi cette polémique au Mondial de Madrid où Alessandro Petacchi lui fit endosser, avec Paolini, l’échec de la Squadra. Une arête en travers de la gorge : « On s’était retenus d’attaquer TÉLÉVISION SKI ALPIN SKI ALPIN Depuis lors, les deux hommes sont en froid et leur antagonisme pourrait interférer sur leur comportement dans Milan-San Remo, où Pozzato devra cohabiter au sein de la Quick Step avec Boonen et Bettini. Exercice délicat, de stratégie interne, qui ne l’effraie pas outre mesure. « Avec plusieurs leaders, c’est parfois plus facile, fait-il remarquer. On peut se jouer des situations. D’ailleurs, Boonen et Bettini étaient à Hambourg quand j’ai gagné… » De toute évidence, l’exgolden boy du cyclisme transalpin est PHILIPPE BRUNEL SKI DE FOND Eurosport 45 min Rediff. demain à 9 h KIRSIPUU FORFAIT. – Dans les équipes françaises, à noter pour Crédit Agricole le changement de programme de Jaan Kirsipuu, victime d’une indisposition intestinale le week-end dernier en Belgique. Il sera engagé sur Tirreno pour lui offrir trois jours de récupération supplémentaires. Il permute avec un autre sprinteur, l’Australien Mark Renshaw. Chez Bouygues Telecom, Yoann Le Boulanger, victime d’une angine, est remplacé par l’Espagnol Xavier Florencio. BASSO RENTRE À MILAN-TURIN. – La 91e édition de Milan-Turin (1.HC) qui se court aujourd’hui sur 199 km avec arrivée au motovélodrome Fausto-Coppi, marque la rentrée des grands leaders du cyclisme italien, Ivan Basso et Danilo Di Luca. Ce dernier de retour d’un séjour d’un mois à Toluca au Mexique sera épaulé par une formation Liquigas au grand complet avec notamment Garzelli, Spezialetti et Zanini. COMMUNAUTÉ DE VALENCE ET RELAX À LA VUELTA. – Les formations espagnoles de Communauté de Valence et de Relax-Gam sont officiellement les deux équipes à avoir obtenu une invitation pour le prochain Tour d’Espagne qui débutera le 26 août à Malaga. Ces deux wild-cards, sont, comme le précisent les organisateurs susceptibles de modifications « si l’une ou l’autre équipe invitée dérogeait au code éthique durant la saison ». La Communauté de Valence et Relax-Gam complètent ainsi la liste des vingt Pro Teams sélectionnées pour la Vuelta. COMBINÉ NORDIQUE COMBINÉ NORDIQUE FOOTBALL Eurosport 2 90 min Rediff. à 20 h 15.25 TPS Foot 125 min « Jour de rugby » BOXE TENNIS Rediff. lundi à 7 h 30 MOTO Foot + 140 min BASKET Eurosport 120 min Sport + 105 min Rediff. demain à 13 h 30 Canal + Sport 105 min Rediff. demain à 16 h 50 20.30 Championnat de France F. 15 e journée. Sport + 90 min Besançon-Metz. Rediff. demain à 9 h 15 RUGBY 16.15 Ligue des champions H. Quart de finale retour. Veszprem (HON) - Montpellier. Championnat d’Espagne. 26 e journée. Real Madrid - Atletico Madrid. HANDBALL 16.00 WTA Tour. Tournoi de Doha (QAT). Finale. 20.25 20.45 Top 14. 18 e journée. Stade Français - Biarritz. Canal + 110 min Rediff. demain à 11 h 45 Canal+ Sport PAGE 16 À voir. Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des sports. 8.42 RTL. RTL Sport. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RTL. RTL Sport. 10. RMC. À vos marques. 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 19.30 Europe 1. Multiplex. 19.45 RTL. RTL Foot. 20. France Inter (GO). Interfootball. 20. RMC. Intégrale Foot. Eurosport 120 min Rediff. à 4 h 30 NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 05.30 Superbike. Championnat du monde 2006. 2 e manche. 2 e course. À Phillip Island (AUS). France 3 10 min 6. Journal en continu. 02.30 MOTO 20.10 INFOSPORT 02.00 Superbike. Championnat du monde 2006. 2 e manche. À Phillip Island (AUS). NBA. Milwaukee Bucks - New York Knicks. FOOTBALL TPS Foot 135 min Rediff. demain à 22 h 23.15 Canal + 45 min 19.50 Ligue 1 29 e journée. AC Ajaccio - Lyon (153) ; Lille - Le Mans (154) ; Metz-Monaco (155) ; Nice-Lens (156) ; Rennes-Strasbourg (157) ; Toulouse-Nancy (158). TPS Star 135 min Championnat d’Angleterre. 28 e journée. Newcastle-Bolton. Eurosport 2 75 min M6 35 min TOUT LE SPORT 15.55 Canal + 40 min 23.00 JOUR DE FOOT 19.05 Canal + Sport 120 min 15.45 Star 65 min 22.35 ATP. Tournoi de Las Vegas (USA). Finale. Sport + 90 min 6. Édition du week-end. 8.30 Match après match (rediff. toutes les heures jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition week-end. 20. Édition du week-end. 23.30 La Grande Édition week-end, avec la page foot. LE COIN DES RADIOS 22.30 MAGAZINE 19.00 FOOTBALL 15.00 TPS Star 125 min Championnat WBA. Poids super-welters. TPS S. Mosley (USA) - F. Vargas (USA). À Las Vegas (USA). Canal + Sport 105 min Rediff. mardi à 22 h 20 Super League anglaise. 4 e journée. Dragons Catalans - Bradford Bulls (ANG). TURBO Rediff. demain à 7 h 30 22.10 Championnat d’Espagne. 26 e journée. FC Barcelone - Deportivo La Corogne. 18.10 RUGBY À XIII Sport + 105 min Canal + Sport 120 min 18.00 Eurosport 45 min Championnat d’Angleterre. 28 e journée. Fulham-Arsenal. FOOTBALL Championnat d’Angleterre. 28 e journée. Liverpool-Charlton. 15.00 Championnat d’Allemagne. 24 e journée. Bayern Munich - Hambourg. FOOTBALL TPS Foot 120 min Eurosport 45 min Ligue des champions H. Quart de finale. Flensbourg (ALL) - Kiel (ALL). FOOTBALL Eurosport 45 min 22.00 FOOTBALL 17.25 BASKET 14.15 Coupe du monde. Épreuve de ski de fond (15 km Gundersen). À Lahti (FIN). HANDBALL Rediff. demain à 8 h 45 Canal+ Sport Pro A. 22 e journée. ASVEL - Pau-Orthez. Rediff. demain à 8 h 10 FOOTBALL Eurosport 2 120 min Championnat d’Italie. 28 e journée. Sampdoria Gênes - Juventus Turin. Canal + 125 min Championnat de France Top 14. 18 e journée. Castres-Agen. 13.40 Coupe du monde. Épreuve de saut à skis. À Lahti (FIN). Ligue 1. 29 e journée. Sochaux-Bordeaux. Eurosport 90 min 13.30 Championnat d’Angleterre. 28 e journée. West Bromwich - Chelsea. Rediff. à 19 h Eurosport 17.15 L’ÉQUIPE TV 21.00 WKN Fight Night. À Nicosie (CHY). Eurosport 2 105 min RUGBY 12.00 Coupe du monde. Slalom du super-combiné F. À Hafjell (NOR). FOOTBALL Eurosport 60 min KICK-BOXING 16.30 ATP. Tournoi de Dubaï (EAU). Finale. FOOTBALL 11.00 Coupe du monde. 45 km classique départ en ligne F. À Mora (SUE). SKI ALPIN TENNIS 10.15 Coupe du monde. Super-G du super-combiné F. À Hafjell (NOR). HANDBALL L’âge de la maturité parvenu, à vingt-quatre ans, au terme de son apprentissage. On le sent plus concret, ancré dans ses convictions, au fait de sa maturité athlétique. « J’ai eu ma part de malentendus, de frustrations, j’ai commis des erreurs mais je devais en passer par là pour trouver mon équilibre. » Vainqueur de Tirreno-Adriatico en 2003, d’une étape du Tour (à Saint Brieuc) en 2004, de la classique de Hambourg l’an dernier, Pozzato progresse régulièrement. Comme le dit Francesco Moser, l’ex-grand spécialiste de Paris-Roubaix, auquel on l’assimile, « l’heure est venue pour lui de forcer le destin et de trouver sa dimension, sa place parmi les grands ». C’est dans cette optique que l’Italien participe depuis hier aux Trois Jours de la Flandre Occidentale (il a terminé 4e de l’étape hier), afin d’acquérir ce « petit rien » qui lui a si cruellement manqué, samedi dernier, dans le final du Het Volk. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Coupe du monde. Géant H. À Yongpyong (CdS). TENNIS pour préserver ses chances et, de son côté, il s’était bien gardé de nous dire qu’il n’était pas dans un grand jour. Et après ça, il s’est permis de dire dans les journaux qu’on aurait dû être devant pour aider Bettini ! Ce jour-là, j’ai payé mon honnêteté. Non seulement j’ai gâché une belle occasion, mais en plus il m’a fait passer un c… ! » Eurosport 60 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau de Xavier Richefort > HANDBALL SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Pozzato a pris date Bleu RÉSULTATS TOUR DE MURCIE (2.1 [ESP], 1er-5 mars). – 3e étape, Jumilla-Jumilla (c.l.m. ind.) : 1. J.I. Gutierrez (ESP, Caisse d’Épargne - Iles Baléares), les 21,3 km en 25’34’’ (50,691 km/h) ; 2. Vinokourov (KAZ, Liberty Seguros), à 10’’ ; 3. Rich (ALL, Gerolsteiner), à 14’’ ; 4. S. Gonzalez (ESP, 3 Molinos Resort), à 15’’ ; 5. Fothen (ALL, Gst), à 26’’ ; … 19. Valverde (ESP, Ibc), à 1’6’’ ; 20. Menchov (RUS, Rabobank), à 1’7’’ ; 23. Brard (Ibc), à 1’19’’. Classement général : 1. J.I. Gutierrez (ESP, Ibc), en 8 h 31’28’’ ; 2. S. Gonzalez (ESP, 3 Molinos Resort), à 15’’ ; 3. Bernabeu (ESP, Communauté de Valence), à 29’’ ; 4. Hruska (RTC, Mol), 40’’ ; 5. Vicioso (ESP, Liberty Seguros), à 43’’ ; 6. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne - Iles Baléares), à 1’6’’ ; … 15. Cunego (ITA, Lampre), à 2’31’’ ; 44. Menchov (RUS, Rabobank), 7’29’’ ; 57. Mayo (ESP, Euskaltel), à 10’9’’ ; 59. Vinokourov (KAZ, Lsw), à 11’4’’ ; 62. Brard (Ibc), à 12’13’’ ; 70. Rasmussen (DAN, Rab), à 13’24’’. AUJOURD’HUI. – 4e étape : Caravaca de la Cruz-Collado Bermejo (148,6 km). TROIS JOURS DE LA FLANDRE OCCIDENTALE (2.1 [BEL], 3-5 mars). – 1re étape, Courtrai-Bellegem : 1. Chicchi (ITA, Quick Step), les 168 km en 4 h 9’18’’ ; 2. Hunt (GBR, Unibet.com) ; 3. Ciolek (ALL, Wiesenhof) ; 4. Pozzato (ITA, Qst) ; 5. Eeckhout (BEL, Chocolat Jacques) ; … 12. Duclos-Lassalle (Cofidis), t.m.t. Classement général : 1. Chicchi (ITA, Quick Step), en 4 h 9’8’’ ; 2. Willems (BEL, Chocolat Jacques), à 2’’ ; 3. Meirhaeghe (BEL, Landbouwkrediet), à 3’’ ; 4. Hunt (GBR, Unibet.com), à 4’’ ; 5. Ciolek (ALL, Wiesenhof), à 6’’. AUJOURD’HUI. –2e étape : Handzame-Koerse (180,6 km). PISTE - COUPE DU MONDE (4e et dernière manche, Sydney [AUS], 3-5 mars). – HOMMES. Kilomètre : 1. Feng (CHN), 1’3’’016 ; 2. Pervis, 1’3’’143 ; 3. Leonard (AUS), 1’3’’839 ; 4. Veldt (HOL), 1’3’’854 ; 5. Inagaki (JAP), 1’4’’134. Keirin : 1. Bos (HOL) ; 2. Josiah (MYS) ; 3. Van Eijden (ALL) ; 4. D. Henriette ; 5. Villanueva (ESP) ; 6. Kersten (AUS), relégué. Poursuite. Finale : Hayles (GBR), 4’24’’805 b. Khatuntsev (RUS), rejoint ; Places 3-4 : Ford (AUS), 4’33’’169 b. Shchedov (UKR), 4’34’’500. Scratch : 1. Ratajczyk (POL) ; 2. Jang (CDS) ; 3. Khatuntsev (RUS). FEMMES. Vitesse. Finale : A. Meares (AUS) b. Reed (USA), en 2 manches ; Places 3-4 : Frisoni (ITA) b. Abassova (RUS), en 3 manches. Course aux points : 1. Carrara (ITA), 33 pts ; 2. Olaberria (ESP), 25 ; 3. Harris (GBR), 24. Entre sa performance de Los Angeles en janvier (3e en 1’3’’932) et celle d’hier (2e en 1’3’’143), François Pervis a nettement progressé. De bon augure pour les Mondiaux de Bordeaux (13-16 avril). Mais il manquait hier les Britanniques Hoy et Queally, ainsi que l’Australien Kersten. Didier Henriette, quatrième en keirin, a assuré (grâce aux points acquis) la place d’Arnaud Tournant dans cette discipline pour Bordeaux. AUJOURD’HUI. – Finales. HOMMES : poursuite par équipes, course aux points, vitesse. FEMMES : 500 m, poursuite. Jaune Rouge Jaune MURCIE. – Depuis mercredi, Alexandre Vinokourov a pris un nouveau départ dans les rangs de Liberty Seguros. Pour la première fois depuis 1998, le Kazakh, ici aux côtés d’Alejandro Valverde (à gauche) et de Damiano Cunego, a préféré cette année le Tour de Murcie à Paris-Nice. (Photo Juanchi Lopez/Marcamedia) Rubiera, Hammond et Goussev, « pas encore au top », dixit Yates. T-MOBILE : UNE ÉQUIPE À TROIS TÊTES. – « Notre objectif est de faire la plus belle course possible, sans réelle pression », assure Mario Kummer, le directeur sportif. On est capable d’obtenir un bon résultat avec trois coureurs : Sinkewitz, Gerdemann et Kirchen », c’est-à-dire trois nouvelles recrues de la formation allemande. Sachant que le Luxembourgeois Kirchen semble le plus en condition (2e à Lugano dimanche dernier). DAVITAMON-LOTTO : AMBITIEUX STEEGMANS. – Protagoniste habituel du prologue (il l’a remporté en 2001 et 2003), Nico Mattan a retrouvé une belle condition malgré les antibiotiques absorbés pendant l’hiver pour soigner une infection. Le routier-sprinteur Gert Steegmans, vainqueur de deux étapes au Tour d’Algarve et qui a donné une excellente réplique à Boonen sur le « Volk » (6e) et Kuurne-Bruxelles-Kuurne (6e également), s’aligne avec la ferme intention de défier le champion du monde. « S’il pouvait s’offrir ce petit extra de le battre sur une étape, il serait lancé pour toute la saison », espère son directeur sportif, Marc Sergeant. LIBERTY SEGUROS : LES JEUNES EN POINTE. – « J’ai choisi d’aligner l’équipe du futur, se félicite Manolo Saiz. C’est bon que les jeunes se confrontent rapidement au haut niveau international. » En chef de file, Alberto Contador (23 ans), très en vue lors de Paris-Nice 2005, est à nouveau attendu cette année. Le Kazakh Andrei Kashechkin, nouvelle recrue de Liberty Seguros, fait sa rentrée demain. « Il ne vient pas avec de grosses ambitions, explique Saiz. Il a encore du poids à perdre. Mais je lui fais entièrement confiance pour l’avenir. » GEROLSTEINER : REBELLIN PRÉFÈRE TIRRENO. – Prévu initialement pour Paris-Nice, Davide Rebellin (2e en 2004, 3e en 2003) a changé ses plans au dernier moment et opté pour Tirreno-Adriatico (8-14 mars). « Il a été traumatisé par le mauvais temps l’an dernier et il ne veut sûrement pas revivre ça, confie Hans-Michael Holczer, son directeur sportif. Il veut aussi courir le plus possible en Italie cette saison pour regagner sa place au sein de la sélection nationale pour les Mondiaux. » Levy Leipheimer (6e du Tour 2005), pressenti pour remplacer Rebellin, a choisi lui aussi Tirreno pour éviter une nouvelle confrontation avec ses compatriotes Landis, Zabriskie et Julich, plus en verve que lui sur le Tour de Californie. Gerolsteiner alignera donc une équipe de jeunes (Lang, Scholz, Schumacher) « mordants, capables de coups », prédit Holczer. – J. A. et Ph. Bo. Noir Bleu Noir Ses légères inquiétudes de décembre face à l’organisation bien plus aléatoire que celle de T-Mobile, se sont enfin dissipées. « J’ai compris que Manolo avait d’autres priorités en décembre, reconnaît-il. Ça tombait juste avec l’affaire Heras alors que je m’entêtais à tenter de le joindre au téléphone pour connaître les dates des CSC AVEC LES « CALIFORNIENS ». – L’équipe danoise, « spécialiste » de Paris-Nice (victoires de Jaksche en 2004 et Julich en 2005), arrive de Californie, où elle a suivi son stage préparatoire. Sur les huit sélectionnés, quatre ont disputé dans la foulée le Tour de Californie : Zabriskie (2e), Julich (3e), Voigt, lauréat du prologue d’Issy-les-Moulineaux l’an dernier, mais retardé par une fracture de la clavicule en novembre, puis par une chute à Majorque, ainsi que Vandevelde. « L’équipe a moins préparé le début de saison que d’habitude », remarque le directeur sportif français Alain Gallopin. Il est vrai que le doublé Giro-Tour tenté par le leader Ivan Basso est l’objectif primordial. Julich, vainqueur sortant, semble ainsi légèrement en retrait par rapport à la saison dernière à la même époque puisqu’il doit disputer le Giro cette année. PHONAK : LANDIS SUR SA LANCÉE. – Vainqueur du Tour de Californie dimanche dernier, Floyd Landis s’annonce comme l’un des favoris. « La Californie suivi de Paris-Nice, c’est un peu limite avec le décalage horaire (les coureurs sont rentrés mardi), mais les gars semblent avoir bien récupéré, note le manager John Lelangue. On vient pour réussir une bonne semaine, mais sans se mettre non plus la pression. Et on ne va pas non plus cadenasser la course pour un leader unique, même si Landis est notre première chance. » Axel Merckx et Koos Moerenhout, qui ont bien marché sur le Tour de Valence, ont carte blanche. QUICK STEP : LE CHOIX DE BOONEN. – Le champion du monde vise deux, voire trois étapes susceptibles d’arriver au sprint (Saint-Amand-Montrond lundi, Belleville mardi, Rasteau jeudi). « Paris-Nice, c’est son choix, explique Patrick Lefévère. De toute façon, on n’a pas besoin d’aller chercher Petacchi (sur Tirreno-Adriatico). Ils se croiseront automatiquement (à Milan-San Remo). Tom vient pour essayer de gagner des étapes, mais cela ne l’empêchera pas de faire la bagarre… » DISCOVERY CHANNEL : RENTRÉE DE POPOVYCH. – L’Ukrainien Yaroslav Popovych dispute sa première course de la saison. Contrarié par une inflammation à un genou à l’issue du derni er st age d ’e ntra în eme nt (15-29 janvier en Californie), le meilleur jeune du Tour 2005 a observé une semaine de repos, chez lui en Toscane, début février, avant de remonter sur son vélo. « Il va mieux, promet Sean Yates, son directeur sportif sur ParisNice. Et, d’une manière générale, toute l’équipe marche mieux que l’année dernière à la même époque. Les coureurs savent que la période Armstrong est finie et maintenant chacun veut prouver qu’il peut gagner luimême. Cela élève le niveau. » La Discovery comptera aussi sur Azevedo, 17 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME MEETING DE LIÉVIN (salle) A quoi ça tient… Christine Arron (7’’08 puis 7’’09) a flirté avec son record de France du 60 m (7’’06). Tahri, Djhone et Boslak plus heureux. LIÉVIN – de notre envoyé spécial C’EST RAGEANT. La belle mécanique du 19e meeting de Liévin s’est enrayée, hier, au moment où les 5 000 spectateurs du Stade couvert régional de la petite cité du Pas-de-Calais s’apprêtaient à se pâmer devant la tunique rouge de Christine Arron, qui s’installait dans les blocs pour sa finale du 60 m. Bouabdellah Tahri (1er en 4’59’’84) et Leslie Djhone (2e en 32’’81) venaient de battre coup sur coup, comme attendu d’ailleurs, deux meilleures performances françaises, sur 2 000 m et 300 m respectivement. Deux distances peu courues pour deux athlètes qui bouclent là leur hiver paradoxal, à une semaine des prochains Mondiaux à Moscou. Malheureusement, la « reine Christine » a elle échoué de peu. Deux ou trois centièmes de seconde. Rien de bien grave au demeurant. Mais rageant. Car Arron avait assurément les moyens d’améliorer hier le record de France du 60 m qu’elle avait déjà fait passer de 7’’08 à 7’’06 à Clermont, le week-end dernier. Dès les séries, sans réelle opposition, elle bouclait son impeccable ligne droite en 7’’08. Cinquante minutes plus tard, après un faux départ tardivement rappelé de sa voisine de couloir, la Russe Kislova, Arron se contentera de 7’’09 en finale. Le tout en dépit d’un finish supérieur. « Mais, sur 60 m, on n’a pas le droit à l’erreur ou à un départ moyen, analysait-elle à chaud. Or, sans être mauvais, mon départ était bien moins bon que le premier. Par rapport aux séries, je suis donc un peu déçue. » Un peu, seulement, comme après son 200 m, quarante minutes plus loin, au bout d’une bien longue soirée ponctuée d’un 22’’80. Un meilleur chrono hivernal mondial certes, mais sur une distance ne figurant plus au programme des grands championnats et où Arron avait fait mieux il y a un an (22’’69). « Je pioche un peu sur la fin mais ce n’est pas grave. Je n’avais pas fait de séance spécifique sur la distance et ça me fait une bonne séance résistance-vitesse avant les Mondiaux. » En courant un troisième 60 m La Suédoise Kajsa Bergqvist, qui a battu le 4 février à Arnstadt (ALL) le record du monde en salle de la hauteur (2,08 m), a annoncé hier son forfait pour les Mondiaux à Moscou (10-12 mars). À la mi-février, la championne du monde 2005 en plein air à Helsinki s’était blessée à un pied à l’entraînement, en franchissant des haies. « Je me suis tordu une cheville, il y a quinze jours et je n’ai pu m’entraîner et me préparer comme je voulais, a expliqué celle qui n’avait pu dépasser le stade de l’échauffement, mercredi soir lors du meeting de Tallinn. On m’a fait une radiographie de la cheville et tout est normal. J’ai juste besoin d’un peu plus de temps pour être à 100 % et je ne veux pas prendre de risques avant la saison en plein air ou faire un mauvais résultat à Moscou. » Barber s’enlise Car on comptera forcément beaucoup sur Arron pour faire briller le Bleu de France en Russie. Eunice Barber, l’autre double médaillée des Mondiaux d’Helsinki, s’est en effet un brin enlisée à Liévin, pour sa rentrée, se contentant d’un bond à 6,33 m, très loin du record de France (6,81 m) et du sien (6,86 m au temps où elle concourait pour le Sierra Leone). Pas très encourageant avant Moscou. « Je retrouvais juste l’ambiance de la compétition, plaidait-elle. Je vais maintenant discuter avec le DTN. Je veux être certaine que ma cheville tienne. Je ne suis pas encore complètement rassurée… » Sans doute pas plus que le DTN Franck Chevallier, qui a par ailleurs eu hier la confirmation du forfait pour Moscou de Marc Raquil (sur 4x400 m), en dépit de progrès chronométriques certains (46’’71). Et Ronald Pognon, 2e du 60 m hier derrière le Cubain Mayola, maintient lui toujours le suspense. S’il estime que ses 6’’62, son meilleur chrono de l’année mais loin de son record d’Europe (6’’45), « efface pas mal de doutes » , tout est loin d’être parfait. Tout comme pour Vanessa Boslak, malgré un nouveau record national en salle à la perche avec 4,51 m, soit 1 centimètre de mieux qu’en 2004. « Je prends l’hiver comme une préparation pour l’été car j’ai été blessée au genou » , rappelait-elle. Boslak ne s’enflamme donc pas. Il est vrai qu’elle est déjà allée plus haut très souvent en plein air (record national à 4,60 m) et que quatre filles l’ont devancée hier, dont Elena Isinbaeva, évidemment, impériale à 4,72 m après avoir manqué un essai à 4,62 m et avant d’échouer par trois fois contre son record du monde, à 4,92 m. Exit, donc, un neuvième record planétaire sur la piste magique de Liévin qui sera prochainement détruite. Dommage. NICOLAS HERBELOT COULAUD DEVANCE DEHIBA. – Julie Coulaud, qui a préféré se consacrer au cross pour la fin de sa saison hivernale alors qu’elle avait réalisé les minima pour les Mondiaux en salle sur 3 000 m, a confirmé sa bonne forme du moment. Hier à Tunis, elle a terminé 2e des Championnats du monde militaires derrière la Marocaine Zouhour Kamech, mais 29 secondes devant sa compatriote Hind Dehiba (3e), qualifiée pour Moscou sur 1 500 m. Grâce à la 6e place de Yamina Bouchaouante, les Françaises remportent le titre par équipes. Chez les hommes, James Theuri (7e) et Khalid Zoubaa (10e) permettent à la France de glaner l’argent sur le cross long. Tahri qui rit Le Français a bouclé son hiver en établissant la meilleure performance française du 2000 m (4’59’’54). LIÉVIN – de notre envoyée spéciale Hier après sa course, un peu agacé qu’on lui reparle de cette histoire, Tahri concluait : « Je n’y vais pas, on passe à autre chose. Je suis content d’avoir SUPER-G FEMMES Historique Dorfmeister ! L’Autrichienne partage la victoire à Hafjell avec Kildow et Styger. Globe de super-G en poche, elle vise plus haut. « POUR MA DERNIÈRE saison, j’écris l’histoire à chaque course. » Ce n’est pas de la pédanterie dans la bouche rieuse de Michaela Dorfmeister, hier encore « la plus heureuse et la plus chanceuse » des skieuses en cette f i n d ’ h i ve r . L ’A u tr ic hie n ne a conscience de sa valeur et sait qu’elle pourra partir en retraite sportive, au printemps, avec le sentiment du devoir accompli. Après son doublé olympique, descente et super-G à San Sicario, « Dorf » a encore frappé en s’imposant à Hafjell-Lillehammer. Au terme d’une course norvégienne piégeuse et un peu folle, toujours en retard aux intermédiaires, pour venir finalement se poser in extremis sur une première marche du podium qu’il a fallu élargir avec, à ses côtés, l’Américaine Kildow et la Suissesse Styger. Cette victoire à trois, inédite dans la discipline, a donc largement dispensé du bonheur, notamment sur les deux autres colocataires du jour, en appel après des Jeux ratés. Lindsey du Colorado tout d’abord, qu’on avait laissée souffrante mais héroïque, pleurant Coupe du monde Femmes 2005-2006 - GGéénéral - (après 28 / 36) 1 400 1. 1 162 2. Dorfmeister (AUT) 1 161 3. Paerson (SUE) 807 4. Kildow (USA) 742 5. Marl. Schild (AUT) 722 6. Hosp (AUT) 721 7. Meissnitzer (AUT) 682 8. Zettel (AUT) 655 9. Mancuso (USA) 536 10. Styger (SUI) … 25. Jacquemod, 246 ; 31. Montillet, 191 ; 33. Pequegnot, 187. Aujourd’hui : Dernier super-combiné à Lillehammer (NOR). - Super-G Super p G- dans chaque aire d’arrivée dans le Piémont, après avoir été victime d’une chute violente, à l’entraînement de la descente, le même jour que Carole Montillet. « Ma confiance était au plus bas en partant d’Italie, admettait la jeune multicarte US. J’ai pris une semaine de repos complet, sans toucher mes skis. Là, j’avais encore un peu mal au dos, mais c’était, et de loin, mes meilleures sensations depuis mon crash. » Cela prouve en tout cas que Kildow est de la trempe des plus grandes, que sa carrière lui donnera sans doute, à l’avenir, plus de joie que de douleur. Montillet n’a pas pu Nadia de Schwyz s’était plantée lors de la quinzaine turinoise, loin des médailles et de ses objectifs : « J’étais démoralisée, avouait-elle. Mais là, je vois que je peux de nouveau skier vite, que ce n’était qu’un accident de parcours. » Deux de rassurées pour une qui jubile : Dorfmeister, en l’emportant pour la 25e fois de sa carrière et en récoltant les 100 points de récompense, a en effet empoché, après celui de la descente déjà acquis, le Globe de super-G 2006. Son cinquième personnel, après ceux du géant 2000, de la descente 2003 et du super-G 2005. Ce qui lui permet, au passage, de rester en course pour le classement général (qu’elle a déjà dominé en 2001), où elle devient, pour un petit point, la dauphine provisoire de Janica Kostelic, seulement quatorzième de l’épreuve hier. Quant à Anja Paerson, rivale désignée de la Croate, elle a été rejetée à la sixième place – à onze centièmes seulement de la tête – pour avoir commis trois grosses fautes d’engagement sur le super-G qui restera comme le plus serré jamais disputé : la huitième (la MICHAELA DORFMEISTER était étonnée et ravie de sa performance. « Ce n’était pas prévu » HAFJELL – (NOR) correspondance spéciale « ENCORE UN GLOBE ! – Ce n’était pas prévu ! J’ai dû acheter une autre valise pour Are (où ont lieu les finales, 15-19 mars), je vais avoir tellement de trophées à rapporter ! J’en ai trop maintenant ! J’en avais promis un à mon technicien, je pense que je vais donner le deuxième à mon kiné, il va m’aider à tout porter ! – Avez-vous conscience d’avoir donné de la valeur à une course a priori anonyme ? – Il est évident qu’ici, dans un coin de Norvège, la victoire a un autre goût. Il y a moins de monde et d’attentions que les semaines passées. Mais le bonheur est le même ! Je suis arrivée ici détendue comme j’ai su l’être tout au long de la saison, mais toujours aussi motivée pour prendre du plaisir pendant la course. Ça a encore marché ! – Et ce n’est pas fini… – Je ne veux pas y penser. Plus, ce n’est pas possible ! Maintenant, après les Jeux et mes deux Globes, je peux simplement me relaxer et skier juste parce que j’aime ça. Je suis déjà comblée, c’est une journée à la saveur vraiment particulière… J’ai accompli tant de choses cet hiver alors que je ne pensais à rien ! C’est vraiment fou ! Ma réussite n’avait apparemment pas de limite cette saison. Mais, dans deux semaines, elle aura une fin ! » – M. L. (après 7 / 8) 1. DORFMEISTER (AUT), 546 ; 2. Meissnitzer (AUT), 405 ; 3. Styger (SUI), 360 ; 4. Kildow (USA), 286 ; 5. Kostelic (CRO), 216 ; … 18. Jacquemod, 112 ; 19. Montillet, 103. Huitièième èm super-G : jeudi 16 mars, à Are (SUE). - Super-combiné Super p combiné- (après 1/2) 1. KOSTELIC (CRO), 100 ; 2. Paerson (SUE), 80 ; 3. Kildow (USA), 60 ; 4. Hosp (AUT), 50 ; 5. Marl. Schild (AUT), 45; … 24. Barthet, 7 ; 29. Marchand-Arvier, 2. RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Hafjell-Lillehammer [NOR], 3 mars). – Températures : – 12 °C au départ ; – 8 °C à l’arrivée. Temps nuageux. Neige dure. Super G : 1. Dorfmeister (AUT), Kildow (USA) et Styger (SUI), 1’18’’65 ; 4. Vanderbeek (CAN), 1’18’’66 ; 5. Recchia (ITA), 1’18’’70 ; 6. Mancuso (USA) et Paerson (SUE), 1’18’’76 ; 8. Zettel (AUT), 1’18’’77 ; 9. Ludlow (USA), 1’19’’8 ; 10. Haltmayr (ALL), 1’19’’15 ; 11. Marchand-Arvier, 1’19’’16 ; 12. Ceccarelli (ITA) et Görgl (AUT), 1’19’’20 ; 14. Kostelic (CRO), 1’19’’21 ; 15. Ertl (ALL), 1’19’’24 ; 16. Hosp (AUT), 1’19’’35 ; 17. Siorpaes (ITA), 1’19’’39 ; 18. Marl. Schild (AUT), 1’19’’40 ; 19. Wirth (AUT), 1’19’’41 ; 20. Lindell-Vikarby (SUE), 1’19’’47 ; 21. Brydon (CAN), 1’19’’51 ; 22. Meissnitzer (AUT), 1’19’’54 ; 23. Cook (USA) et Putzer (ITA), 1’19’’60 ; 25. Simard (CAN), 1’19’’61 ; 26. Wilhelm (AUT), 1’19’’64 ; 27. Jacquemod, 1’19’’68 ; 28. Acton (CAN), 1’19’’81 ; 29. Rabic (SLV), 1’19’’82 ; 30. Aufdenblatten (SUI), 1’19’’84 ; 31. Clark (USA) et Montillet, 1’19’’94 ; 39. Rolland, 1’20’’32 ; 50. Santon, 1’21’’29. – Cinquante-trois classées. Abandons : Mart. Schild (SUI), Berthod (SUI), N. Fanchini (ITA), Mazé (SLV), Fischbacher (AUT), J. Hargin (SUE), Drev (SLV), Zuzulova (SLQ). 2 C'est la deuxxième fois, mais la première en super-G, qu'on super-G qu'o assiste à un triplé vainqueur en Coupe du monde. Le précédent avait eu lieu le 26 février 2002, au géant féminin de Sölden (Autriche), lorsque Flemmen (NOR), Hosp (AUT) et Mazé (SLV) s'étaient partagé la victoire. Cet hiver, il y a déjà eu deux ex aequo à la première place, Paerson (SUE) et Rienda Contreras (ESP) au géant d'Ofterschwang (Allemagne), le 4 février. jeune Autrichienne Kathrin Zettel, pour sa première apparition dans la spécialité) n’était devancée que de douze centièmes. Quant à la Canadienne Kelly Vanderbeek, quatrième à… un centième, elle doit maudire le mauvais œil : elle avait raté le bronze olympique, déjà en super-G, pour trois centièmes seulement ! Seule Française à avoir pu compter en centièmes, la jeune Marie MarchandArvier, excellente onzième, qui confirme ainsi ses progrès. Mais Ingrid Jacquemod continue son chemin de croix pour échouer à la 27e place, à plus de une seconde. Et Carole Montillet, pour l’un de ses derniers rendez-vous à ce niveau, sort des points (31e) : « J’ai des difficultés lorsque la visibilité, comme ici, est quasi inexistante, confiait la Villardienne. J’étais très engagée sur le haut, mais plus je descendais, plus je subissais. Je n’arrivais pas à accepter la vitesse. Avant, je pouvais prendre sur moi, mais à présent c’est impossible. Je sais que, depuis deux ans, je ne peux pas me balancer par jour blanc. Et puis, ma côte cassée me fait vraiment très mal. Si je ne terminais pas ma carrière dans quelques semaines, je ne serais pas venue. Mais j’avais envie d’aller jusqu’au bout et de serrer les dents. J’aurais tout le temps plus tard d’avoir mal. Rendez-vous à Are pour la dernière… » Carole zappe, comme prévu, le reste du week-end pour rassembler ses dernières énergies en vue des finales suédoises (du 15 au 19 mars). Où la merveilleuse Dorfmeister sera peut-être en mesure de contester la suprématie de Kostelic. CLÉMENTINE BLONDET RÉSULTATS MEETING DE LIÉVIN (salle, 3 mars). – HOMMES. 60 m : 1. Mayola (CUB), 6’’58 ; 2. Pognon, 6’’62 ; 3. Nagel (AFS), 6’’64. 300 m : 1. Wissman (SUE), 32’’61 ; 2. Djhone, 32’’81 ; 3. Venel, 34’’20 ; … 6. Wallard, 34’’78. 400 m : 1. Francique (GRN), 45’’80 ; 2. Molefe (BOT), 46’’26 ; 3. Santa (RDO) 46’’68 ; 4. Raquil, 46’’71 ; ... 6. Wallard, 48’’85. 1 000 m : 1. Borzakovskiy (RUS), 2’20’’13 ; 2. Rono (KEN), 2’20’’50 ; 3. Maazouzi, 2’21’’38 ; ... 8. Hautcœur, 2’23’’93 ; 9. Yemmouni, 2’25’’43. 2 000 m : 1. Tahri, 4’59’’84 (meilleur performance de France ; ancienne perf. : 5’0’’88 par Chebili, le 5-2-1999 à Budapest) ; 2. El-Aamri (MAR), 5’1’’16 ; 3. Rotich (KEN), 5’1’’61. Hauteur : 1. Silnov (RUS), 2,33 m ; 2. Carelse (AFS), 2,24 m ; 3. Holm (SUE), 2,24 m. FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’09 (en séries : 7’’08) ; 2. Kislova (RUS), 7’’25 ; 3. Hannula (FIN), 7’’27 ; 4. Mballa-Eloundou (CAM), 7’’27 ; ... 8. Félix, 7’’39. 200 m : 1. Arron, 22’’80. 1 000 m : 1. Komyagina (RUS), 2’36’’76 ; 2. Cherkasova (RUS), 2’38’’56 ; 3. Martinez (ESP), 2’39’’32 ; 4. Chojecka (POL), 2’39’’57. 60 m haies : 1. O'Rourke (IRL), 7’’90 ; 2. Onyia (NGR), 7’’93 ; 3. Alozie (ESP), 7’’98 ; ... 6. Lamalle, 8’’10 ; 7. Bujak, 8’’23. Perche : 1. Isinbaeva (RUS) 4,72 m ; 2. Pyrek (POL) 4,62 m ; 3. Rogowska (POL) 4,62 m ; ... 5. Boslak, 4,51 m (record de France en salle, ancien rec. : 4,50 m détenu par elle-même, le 22-2-2004 à Aubière) ; 9. Duboquet, 3,90 m. Longueur : 1. Savigne (CUB), 6,63 m ; 2. Radevica (LET), 6, 59 m ; 3. Tigau (ROU), 6,42 m ; ... 6. Barber, 6,33 m. FORFAITS EN COUPE D’EUROPE. – L’équipe de France a enregistré hier les forfaits de Mustapha Raifak (hauteur) et Carine Falhun (800 m lors du relais 200 × 400 m × 600 m × 800 m) pour la Coupe d’Europe en salle qui aura lieu demain à Liévin. Raifak étant déjà sélectionné pour les Mondiaux (10-12 mars à Moscou), Le DTN a finalement et tardivement préféré laisser sa chance à Hervé Paris. Virginie Fouquet a été appelée pour remplacer Falhun, blessée, mais la Nordiste courra le 600 m du relais, Laura Tavarès montant sur le 800 m. MAURY AU SEMI DE PARIS. – La recordwoman de France du 5 000 m Margaret Maury sera demain au départ du semi-marathon de Paris. DEMAIN : départ 10 heures, avenue Daumesnil ; arrivée à partir de 11 heures sur l’esplanade du château de Vincennes. Principaux engagés. – HOMMES : P. Kimugui, D. Langat, D. Kibet (KEN) ; Dghoughi (MAR). FEMMES : L. Cheruiyot, R. Jeptoo (KEN) ; Maury, Dahmani, Fahroun. EL-HIMER À LAKE BIWA. – L’ancien recordman de France du marathon Driss el-Himer retrouve demain sa discipline de prédilection à Lake Biwa (JAP). Il essaiera d’effacer sa déconvenue du marathon de Berlin (29e en 2 h 22’50) en octobre dernier. OFFRE DÉCOUVERTE 26 nos 35 € Au lieu de 52 € (prix de vente au numéro) cadeau + en un superbe PATRICK LAFAYETTE (avec M. Lang à Hafjell) porte-clés en métal PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Super-combiné FEMMES à 11 heures (super-G) et 13 h 30 (slalom). Piste : Kringelasen. Départ : 765 m. Arrivée : 256 m. Dénivelée : 509 m. Longueur : 2 100 m. Dernières vainqueurs : néant. Favorites : Kostelic (CRO, dossard 27) ; Paerson (SUE, 26) ; Kildow (USA, 29) ; Mancuso (USA, 25) ; Marl. Schild (AUT, 17). Principales engagées : Putzer (ITA, 9) ; Marchand-Arvier (10) ; N. Fanchini (ITA, 12) ; Zettel (AUT, 15) ; Hosp (AUT, 16) ; Simard (CAN, 18) ; Ertl (ALL, 19) ; Görgl (AUT, 21) ; Vanderbeek (CAN, 22) ; Mazé (SLV, 23) ; Fischbacher (AUT, 24) ; Styger (SUI, 28) ; Dorfmeister(AUT, 30) ; Poutiainen (FIN, 31) ; Ottosson (SUE, 32) ; Santon (34) ; Aubert (39) ; Bertrand (40). DEMAIN. – Géant F à 9 h 30 (1re manche) et 12 h 30 (2e manche). Tous les jeudis, retrouvez RUGBY, L’HEBDO DU RUGBY PRO. Chaque semaine, dévorez l’actualité du rugby professionnel et de ses racines. Revivez les grands moments de la semaine passée et préparez votre week-end grâce aux reportages, analyses, statistiques d’une équipe de journalistes spécialisés. Découvrez les nouveaux phénomènes, les tendances, le point de vue exclusif de parrains prestigieux : joueurs internationaux, entraîneurs et observateurs. Décryptez les enjeux d’un sport passionnant grâce à une maquette aérée et toute en couleurs. Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 € JUNIORS : DU BRONZE POUR REVILLET. – Les Championnats du monde juniors, qui se déroulent dans trois stations autour de la ville de Québec, au Canada, ont rapporté une première médaille à la France. Dans une descente féminine où les Bleuettes se sont très bien placées dans l’ensemble, c’est Aurélie Revillet, tout juste vingt ans, qui a conquis le bronze. La demoiselle du Ski club Arêches-Beaufort (Savoie), qui évolue dans le groupe “relève” de l’équipe de France, n’a encore jamais disputé d’épreuve de Coupe du monde et est actuellement 39e au classement de descente de la Coupe d’Europe. Aujourd’hui se déroulent le super-G hommes, au Massif, et le slalom femmes, au Mont-Saint-Anne. CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIORS (Le Massif [CAN], 2 et 3 mars). – Descente. HOMMES : 1. Beckmann (USA), 1’27’’26 ; 2. Baumann (AUT), 1’27’’55 ; 3. S. Guay (CAN), 1’27’’59 ; … 26. Durand, 1’29’’74 ; 39. Falcoz, 1’31’’02 ; 40. M. Tissot, 1’31’’15 ; 41. Pasquier, 1’31’’27 ; 43. Rivas, 1’31’’45 ; 47. Pa. Paquin, 1’31’’61. FEMMES : 1. Abderhalden (SUI), 1’13’’51 ; 2. Fenninger (AUT), 1’13’’61 ; 3. Revillet, 1’14’’18 ; … 8. Barthet, 1’14’’62 ; 10. Anselmet, 1’14’’77 ; 17. Barioz, 1’15’’60 ; 22. Bernard-Granger, 1’15’’79. Abandon : Bertrand. GÉANT HOMMES À YONGPYONG. – Le géant hommes de Coupe du monde se déroulait la nuit dernière à Yongpyong (Corée du Sud). Résultats et commentaires dans notre édition de demain. SAMEDI 4 MARS 2006 BULLETIN D’ABONNEMENT À retourner sous enveloppe non affranchie accompagnée de votre règlement à RUGBY - Service abonnements - Libre réponse 59402 - 75482 PARIS cedex 10 Oui, je m’abonne à RUGBY, L’HEBDO DU RUGBY PRO pour 26 nos au tarif de 35 €. J’ai bien noté que je recevrai en cadeau le porte-clés RUGBY*. Nom Prénom Adresse Code Postal Tél. Ville E-mail Ci-joint mon règlement par chèque à l’ordre de SMI *Offre valable en France métropolitaine uniquement jusqu’au 31/12/2006.Mon cadeau me sera expédié au plus tard 3 semaines après enregistrement de mon règlement. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. ANEQ RCS 485 167 647 Nanterre PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « On passe à autre chose » bien fini ma saison en salle. » Car, plus que le record, c’est la forme du moment de Tahri qui était confirmée. « Gebreselassie avait couru en 4’53’’ (l’Éthiopien détient la meilleure performance de tous les temps depuis 1998 en 4’52’’86). Là, je suis à 4’59’’ sans adversité et en manquant un peu de résistance. Avec de l’opposition, 4’56’’, ce serait jouable. » C’est dire si Tahri est redevenu performant sur des distances plus courtes, lui qui s’entraînait ces dernières années presque comme un coureur de 10 000 m. JeanMichel Dirringer se disait hier « très impressionné » par son nouvel élève, parlant moins du 2 000 m d’hier que des séances d’entraînement en Afrique du Sud. « Il a retrouvé sa valeur sur 1 500 m. En ce moment, je pense qu’il vaut 3’34’’ sur 1 500 m en plein air, tout près de son record personnel (3’34’’85 en 2002). C’est pourtant sur un effort plus long qu’on retrouvera peut-être Tahri dimanche prochain. Il devrait participer aux Championnats de France de cross long, à Challans. « Je veux aider mon club », annonçait-il. Mais désormais, celui qui a souvent échoué au pied des podiums internationaux sur 3 000 m steeple, quatrième par exemple des Championnats d’Europe en 2002 ne veut penser qu’à une chose : « Cet été, ce sont les Championnats d’Europe. Ça fait quatre ans que je les attends. Et cette fois, il faut que je sois sur la caisse. » Bleu dernier qu’il n’était pas sélectionné pour les Mondiaux en salle à Moscou (10-12 mars). Pourtant, il restait un ticket à prendre, Vincent Le Dauphin ayant été seul sélectionné sur la distance. Même si, Tahri le rappelait déjà à la veille de ce meeting de Liévin : « Je n’ai jamais dit, au début de l’hiver, que j’étais partant pour faire les Mondiaux en salle. » MONTEBRUN RENTRE À SALON – Blessée cet hiver (on lui a ponctionné deux kystes à l’épaule en décembre et janvier derniers), Manuèla Montebrun fait sa rentrée au marteau demain à l’occasion des Championnats nationaux hivernaux de lancers longs qui débutent aujourd’hui à Salon-de-Provence. Principaux engagés. – HOMMES. Disque : Retel. Marteau : Figère. Javelot : Brisseault, Tipotio. FEMMES. Disque : Robert-Michon. Marteau : Montebrun, Perrin. Javelot : Walter. Jaune Rouge Jaune BIEN SÛR, ce n’est pas le plus convoité des records de France. On parle même plutôt, en la circonstance, de meilleure performance française. Mais même si c’était prévisible, presque annoncé, Bouabdellah Tahri semblait ravi, content, d’avoir gagné sa course et d’être devenu, en 4’59’’54, le meilleur Français de tous les temps sur 2 000 m indoor au terme d’une course où il s’était retrouvé un peu esseulé, bouclant en solitaire les 600 derniers mètres. Les 5’0’’88 de Saïd Chebili en 1999 étaient donc effacées par un Tahri pourtant un peu éprouvé. « J’aurais aimé faire mieux, expliquaitil, mais je suis revenu d’Afrique du Sud mercredi seulement et mes sensations n’étaient pas extra. Je voulais vraiment passer sous les cinq minutes. Un record de France, c’est toujours bon à prendre, ça fait chaud au cœur. » Chaud au cœur sans doute, car pour Tahri, la semaine avait commencé dans la difficulté. Absent des Championnats de France en salle, à Clermont-Ferrand le week-end dernier, puisqu’il se trouvait en stage en Afrique du Sud avec Mehdi Baala, le meilleur performeur français de l’année sur 3 000 m a découvert lundi LIÉVIN. – Christine Arron (dossard no 1) respire la forme. Hier soir, elle est à nouveau passée deux fois sous les 7’’10. De quoi la placer sur la même ligne que l’Américaine MeLisa Barber, autre favorite des Mondiaux. (Photo Stéphane Mantey) Noir Bleu Noir RAQUIL S’ARRÊTELÀ. – Rassuré par son 400 m (4e mais en 46’’71), MarcRaquil n’en a pas moins décidé d’arrêter là sa saison en salle et de ne pas participer aux prochains Championnats du monde (10-12 mars à Moscou). « Je sais que je peux aller plus vite, dit-il. Pour cela, il me faudrait une cinquième ou sixième course cet hiver. Je n’étais pas prêt à Clermont, mais je ne me suis pas pris la tête. Mon coach et moi savons où nous allons. L’objectif, c’est Göteborg cet été. Donc j’arrête là. Je reprends l’entraînementet ne vais pas à Moscou. » François Pépin, l’entraîneur, confirmait cette décision : « Nous avons prévenu le DTN cette semaine, cela n’est pas une surprise. » Franck Chevalier ne s’en montraitpas moins déçu. « Son chrono est satisfaisant. J’espéraisdonc qu’il changerait d’avis. Je vais essayerd’en reparler avec lui : nous avons un relais de jeunes à qui il faut un leader... » – G. DEF. SKI ALPIN Bergqvist forfait aux Mondiaux d’affilée en moins de 7’’10, la Française a de toute façon posé quelques jalons supplémentaires, avant même son dernier galop de réglage demain en Coupe d’Europe, sur la route du podium mondial de Moscou. C’est bien là l’essentiel. 18 Bleu Rouge Noir Jaune SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PAGE 18 Bleu Rouge L’ÉQUIPE - 60 MINUTES DE LÉGENDE, 400 PAGES, 45€, EN LIBRAIRIE. Jaune Bleu Jaune Depuis 60 ans, L’Équipe grave dans la mémoire collective les plus belles émotions sportives. Dans ce livre événement, soixante instants mémorables sont retracés dans toutes leurs dimensions, en photos cultes et en textes inédits. Noir Noir 60 MINUTES DE LÉGENDE 19 SQUASH GAULTIER CALE EN DEMIES. – Vainqueurs cette semaine de l’Australien Ricketts (no 4 mondial) et de l’Anglais Nicol (no 7), le Français Grégory Gaultier (no 11), champion de France et d’Europe en titre, a cédé en demi-finale du Tournoi des champions de New York face à l’Anglais Nick Matthew, après quatre-vingt minutes de jeu. L’Aixois, fatigué après plusieurs rencontres très âpres, obtient néanmoins l’un des meilleurs résultats de sa jeune carrière dans un tournoi de cette importance. TOURNOI DES CHAMPIONS (New York, 25 février-3 mars). – HOMMES. Demi-finales : Matthew (ANG, no 9) - Gaultier (no 11), 3-1 (11-9, 5-11, 11-5, 11-7) ; Shabana (EGY, no 3) - Darwish (EGY, no 12), 3-0. FEMMES. Demi-finales : Atkinson (HOL, no 2) - Elriani (ANG, no 6), 3-1 ; Grainger (USA, no 7) - Perry (IRL, no 10), 3-2. COMBINÉ NORDIQUE COUPE DU MONDE. – Jason Lamy-Chappuis, quatrième de l’individuel des Jeux, et François Braud seront les deux Français au départ de l’épreuve de Lahti (Finlande). Déjà assuré de remporter le globe de cristal, le Finlandais Hannu Manninen, vainqueur des sept dernières épreuves de Coupe du monde mais passé au travers à Turin, sera absent. Le champion olympique autrichien Felix Gottwald et les autres médaillés de Turin (le Norvégien Moan et l’Allemand Hettich) se disputeront la victoire. Une épreuve de sprint se disputera dimanche. TIR À L’ARC SCHUH QUALIFIÉE. – Lors des tirs de qualification des Championnats de France en salle, hier à Eaubonne (Vald’Oise), Bérangère Schuh a réalisé 580 points. Réussissant de nouveau les minima (572) pour l’Euro (13-19 mars à Jaen, Espagne), elle est d’ores et déjà qualifiée. En revanche, aucun Tricolore n’a encore réussi les minima masculins (586). Hier, lors des tirs de qualification, l’inconnu Pierre Marsella a surpris en finissant premier avec 581, devançant Jocelyn de Grandis, 580. L’exploit de la journée a été réalisé en arc à poulies par un homme, Dominique Genet, qui, avec 597, a égalé le record de France. – A.-A. F. AUJOURD’HUI. – Complexe sportif du CFDAS, Eaubonne. – 8 h 20 à 12 h 50. Phases finales. Arc classique et arc à poulies seniors hommes et femmes. PATINAGE ARTISTIQUE Noir Jaune JUDO L’Europe en ligne de mire CHAMPIONNATS D’EUROPE À 10 MÈTRES Armés pour briller TROIS SEMAINES après le tournoi de Paris, une semaine après celui de Hambourg, les judokas français ont rendez-vous ce week-end à Prague, pour les hommes, et à Varsovie, pour les femmes. Une étape qui revêt une importance capitale, pour les premiers, dans l’optique des titularisations pour les Championnats d’Europe, au mois de mai, à Tampere, en Finlande. En effet, si, chez les filles, la quasi totalité des catégories semble d’ores et déjà attribuée, il est loin d’en être de même chez les garçons, où bon nombre d’incertitudes demeurent. En – 60 kg, pour commencer, où Cyril Soyer (3e à Aujourd’hui, à Moscou, Alexandre-Augrand et Lapeyre devraient confirmer que Dumoulin n’est pas le seul grand atout du pistolet français. SON PREMIER souvenir relatif au tir remonte à il y a près de trente-trois ans, sur un stand de la Foire du Trône. À ce jour où, accompagné de sa mère, le petit Manuel AlexandreAugrand se fait instantanément flasher après avoir tiré dans le mille avec une carabine à air comprimé. Ce n’est que quinze saisons plus loin, à vingt-six bougies déjà soufflées, que le pistolier, champion de France à 10 mètres le mois dernier, poussera seulement la porte d’un club, dans le nord de Paris. « J’ai commencé sur le tard, mais il faut croire que j’avais des prédispositions », s’amuse le brigadier-chef de la police nationale. Un tireur d’élite qui représentera la France, avec Franck Dumoulin (champion olympique 2000) et Walter Lapeyre (champion d’Europe 2005), aujourd’hui, à Moscou, dans la plus courte des trois distances olympiques. « Je ne suis pas un amoureux des armes, reprend le garçon. Ce qui me passionne dans ma discipline, c’est la recherche de la performance, c’est cette jouissance que peut procurer le dépassement de soi… » Une quête du plaisir que partage sans réserve le gardien de la paix bordelais Walter Lapeyre, trente ans : « La seule chose qui m’intéresse dans mon arme en tant que telle, ce sont tous les petits détails techniques que je peux peaufiner, tous ces réglages qui me feront être davantage performant, plus proche de la perfection. Le reste… » Le reste, c’est de faire en sorte que cet outil d’un bon kilo se confonde avec un œil, un bras et un doigt. « C’est de ne faire qu’un avec lui. » Les Russes favoris « Ces Championnats d’Europe, reprend Lapeyre, ne constituent pas un objectif prioritaire. Ce seront plutôt les Championnats du monde et les Coupes du monde, des compétitions qui nous donneront l’opportu- Paris) est en concurrence serrée avec Dimitri Dragin (1er à Tbilissi, 3e à Hambourg). En – 66 kg, encore, où Christophe Besnard et Benjamin Darbelet, au coude à coude, ne sont pas à l’abri des menaces que représentent Ahmed Ould-Saïd ou Samir Bouheraoua. Des points d’interrogation que l’on retrouve également chez les – 100 kg ou chez des + 100 kg privés, pour l’heure, de leaders. Sans omettre les – 90 kg, où la lutte à distance promet d’être âpre, demain, entre Frédéric Demontfaucon (3e à Paris) et Meheddi Khaldoun (2e à Paris). TOURNOI HOMMES DE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. FRANÇAIS ENGAGÉS. AUJOURD’HUI. – 60 kg : Soyer ; – 66 kg : Besnard, Darbelet ; – 73 kg : Fernandes. DEMAIN. – 81 kg : Roux ; – 90 kg : Demontfaucon, Khaldoun ; – 100 kg : Bournisien, Fabre ; + 100 kg : Lecanu, Robin. TOURNOI FEMMES DE POLOGNE. FRANÇAISES ENGAGÉES. AUJOURD’HUI. – 48 kg : Bensemaïn ; – 52 kg : Daoud ; – 57 kg : F. Euranie ; – 63 kg : Korval, E. Payet. DEMAIN. – 70 kg : Emane, Morlot ; – 78 kg : Lebrun, Louette ; + 78 kg : Ramanich. ÉQUITATION CONCOURS COMPLET : TEULÈRE DE RETOUR. – La première étape du Championnat de France de concours complet, ce week-end à Tartas (Landes), sera l’occasion du retour à la compétition du champion du monde Jean Teulère, enfin remis de ses fractures du bassin et du sacrum de février 2005. Pour cette ouverture de Pro 1, Teulère montera San Joseph du Paon et non pas Espoir de la Mare, son cheval no 1, dont il préfère différer la rentrée sur une épreuve mineure. L’étape landaise marque également la reprise de Galan de Sauvagère, immobilisé l’an dernier pour une entorse à un boulet, sous la selle de Nicolas Touzaint. Le Saumurois Jean-Lou Bigot, tenant du titre national avec Derby de Longueval, et Arnaud Boiteau (Expo du Moulin) sont les autres favoris. Les six étapes du Championnat de France Pro 1. 4-5 mars : Tartas. 23-26 mars : Fontainebleau. 29-30 avril : Pompadour (Corrèze). 18-21 mai : Saumur. 23-25 juin : Haras de Jardy (Hauts-de-Seine). 22-23 juillet : Vittel. nité de décrocher un quota olympique. Cela dit, si je pouvais monter sur le podium à Moscou, ce serait une sacrée cerise sur le gâteau. » Une cerise que viseront bien évidemment les favoris russes. Ainsi que Franck Dumoulin, bien sûr, « la locomotive du tir tricolore, celui qui nous donne toujours envie et nous ouvre des fenêtres », dixit Lapeyre. « Comme d’habitude, conclut Alexandre-Augrand, ça se jouera sur la stabilité, sur l’écoute et la maîtrise de soi, sur la concentration. Sur cette faculté impérieuse de chasser ses tracas familiaux ou ses soucis d’impôts, toutes ces pensées parasites qui peuvent vous faire échouer lorsque, durant près de deux heures, vous êtes seul sur le pas de tir, face à un mur, face à une cible, face à vousmême… » OLLIVIER BIENFAIT PROGRAMME AUJOURD’HUI. HOMMES : de 10 heures à 11 h 45, qualifications.De 14 heures à 14 h 30, finale. Français engagés : Alexandre-Augrand, Lapeyre, Dumoulin. FEMMES : de 12 h 15 à 13 h 30, qualifications. De 15 h 15 à 15 h 45, finale. Françaises engagées : Roy, Tirode, Lempegnat. Venu sur le tard à la compétition, Manuel Alexandre-Augrand (à droite) figure aujourd’hui parmi les prétendants au podium européen, avec Franck Dumoulin (au centre) et Walter Lapeyre (à gauche). (Photo Cécile Champagnat/la Montagne / PQR) LUTTE TENNIS DE TABLE CHAMPIONNAT DE FRANCE : JOVER SORT CHILA. – Les deux premiers tours des Championnats de France qui se disputent jusqu’à dimanche, à Dinan, ont été marqués hier par l’élimination de Patrick Chila, le meilleur Français du moment dès le deuxième tour. L’auteur de la perf est Sébastien Jover (Yport), vainqueur en six sets. Jover affrontera aujourd’hui, en quart de finale, Christophe Bertin, dernier rescapé du groupe France promotion de l’INSEP. Chez les femmes, toutes les favorites, à l’exception de Sylvie Plaisant (Le Kremlin-Bicêtre), sortie au premier tour par Marine Zanardi (Échirolles), seront présentes en quarts de finale. FRANÇAISES EN SUÈDE. – Cinq Françaises disputent le Tournoi du Klepan, près de Malmoe, en Suède, ce week-end. Il s’agit du second tournoi Golden, après celui de Tourcoing, le 11 février. Actuellement, Vanessa Boubryemm compte 5 points, Juliette Willocq 8, Anna Gomis et Aurélie Gerlac 9, Hélène Lebon 10. Si elles atteignent ce week-end entre douze et quatorze points, elles peuvent espérer se qualifier pour le dernier Grand Prix, en juin à Bacou (AZE). « Après 2005 où elle a été exceptionnelle, avec notamment l’argent mondial, Vanessa a une petite baisse de forme, commente l’entraîneur Didier Favori, mais elle avait l’air d’être bien dernièrement à l’entraînement. Malheureusement, dès le premier tour, elle rencontre Juliette. » – A.-A. F. AUJOURD’HUI (14 heures). – Premier tour. 51 kg. : Boubryemm - Willocq. 55 kg. : Gomis Skomose (NOR). 59 kg. : Lebon - Johnson (NOR). 67 kg. : Gerlac - Kriskova (TCH). DEMAIN. Finales. TRIATHLON PAS DE VENDÉE POUR MACARTHUR. – La navigatrice anglaise Ellen MacArthur a indiqué hier qu’elle souhaitait « prendre un peu de recul avec la voile en solitaire ». Elle ne participera donc pas au Vendée Globe 2008. VOLVO OCEAN RACE. – Ralentis de longues heures par des calmes lors de leurs premiers bords dans l’Atlantique Sud, les bateaux de tête, ABNAMRO 1 et Pirates-of-the Carribean ont assisté hier au retour de leurs poursuivants. À quelque 2000 milles de l’arrivée à Rio, Brasil 1 ne pointait plus qu’à 34 milles, ABN-AMRO 2 à 48 milles et Ericsson à 67 milles. 4e étape (Wellington - Rio de Janeiro, 6 700 milles, départ le 19 février). Positions hier, à 17 heures : 1. ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 1942 milles de l’arrivée ; 2. Pirates-ofthe-Caribbean (USA, Cayard), à 17 milles du leader ; 3. Brasil 1 (BRE, Graël), à 34 m. ; 4. ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), à 48 m. ; 5. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 67 m. ; 6. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 193 m. SNOWBOARD VALDENAIRE ET BOZZETTO AU PIED DU PODIUM. – Sandrine Valdenaire et Mathieu Bozzetto ont terminé respectivement 4e et 5e du slalom parallèle de Saint-Pétersbourg en Russie. Valdenaire s’est inclinée face à l’Italienne Carmen Ranigler en demi-finale, puis face à la Suissesse Daniela Meuli pour la 3e place, Bozzetto face à l’indéboulonnable Suisse Simon Schoch (son tombeur au géant parallèle des JO) en quarts de finale. Slalom parallèle HOMMES : 1. S.Schoch (SUI) ; 2. Fischnaller (ITA) ; 3. P.Schoch (SUI) ; 4. Feichter (ITA) ; 5. Bozzetto ;... 18. Huet. Coupe du monde : 1. S. Schoch (SUI), 6 050 pts ; 2. P. Schoch (SUI), 5 550 ; 3. Inniger (SUI), 3 580 ; 4. Iselin (SUI), 3 476 ; 5. Bozzetto, 3 312 ; ... 12. Huet, 1 857. Slalom parallèle FEMMES : 1. Günther (AUT) ; 2. Ranigler (ITA) ; 3. Meuli (SUI) ; 4. Valdenaire ; 5. Bruhin (SUI) ; ... 11. Pomagalski. Coupe du monde : 1. Meuli (SUI), 6 600 pts ; 2. Bruhin (SUI), 4 340 ; 3. Pomagalski, 4 000 ; 4. Kohli (SUI), 3 100 ; 5. Günther (AUT), 3 050 ; 6. Blanc, 2 800 ; … 17. Valdenaire, 1 420. SKI DE FOND LA VASALOPPET EN COUPE DU MONDE. – Pour la première fois, la mythique épreuve suédoise, la Vasaloppet, 90 km en style classique entre Sälen et Mora, est au programme de la Coupe du monde de fond, avec la course femmes aujourd’hui (45 km) et celle des hommes demain (90 km). Aucune Française ne prendra le départ. La traditionnelle course « open », qui rassemble quelque 15 000 amateurs, aura également lieu demain. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (25e journée, match en retard). – HIER : Gap - Rouen : 2-3 (0-2, 2-0, 0-1). (26e journée). – AUJOURD’HUI, à 20 heures : Grenoble - Gap ; Dijon - Anglet ; Caen Villard ; à 20 h 15 : Épinal - Angers ; Chamonix - Rouen ; Mont Blanc - Briançon ; MorzineAvoriaz - Amiens. NHL (résultats de jeudi). – Boston - Atlanta, 3-2 ; Florida - Montréal, 0-1 ; Philadelphie NY Rangers, 1-6 ; NY Islanders - New Jersey, 3-2 a.p. ; Ottawa - Washington, 7-1 ; Nashville Vancouver, 3-1 ; Colorado - Columbus, 1-0 ; Calgary - Saint Louis, 3-1 ; Phoenix - Dallas, 6-2 ; Los Angeles - Minnesota, 3-2. HUET ENCORE BRILLANT. – En gardant sa cage inviolée grâce à vingt-quatre arrêts, le gardien français de Montréal, Cristobal Huet, a une nouvelle fois été décisif lors de la victoire de son équipe à Florida. RUGBY À XIII CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (15e journée). – AUJOURD’HUI : UTC - Saint-Gaudens (15 heures). DEMAIN : Carcassonne-Carpentras, Lézignan-Pia, Villefranche-de-RouergueCahors - Lyon-Villeurbanne, Marseille - Villeneuve-sur-Lot (15 heures). Lundi 6 mars : ToulouseLimoux (20 heures). Classement : 1. Pia, 37 points (13 matches) ; 2. Limoux, 35 (13 m) ; 3. Union treiziste catalane, 34 (13 m) ; 4. Toulouse, 33 (13 m) ; 5. Saint-Gaudens, 28 (12 m) ; 6. Carcassonne, 28 (13 m) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 23 (13 m) ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 19 (13 m) ; 9. LyonVilleurbanne, 19 (12 m) ; 10. Lézignan, 17 (12 m) ; 11 Marseille, 15 (11 m) ; 12. Carpentras, 12 (12 m). SUPERLEAGUE (4e journée). – HIER : Hull-Harlequins, 6-10 ; Salford-Wigan, 28-10 ; Warrington - St Helens, 10-18. Leeds-Castleford, reporté. AUJOURD’HUI : Wakefield-Huddersfield, Dragons Catalans - Bradford (19 heures, en direct sur Sport +). GOLF OPEN D’INDONÉSIE (Djakarta, Emeralda Golf & Country Club, 1 000 000 $, 2-5 mars). – Deuxième tour (Par 144) : 1. Jaidee (THA), Dyson (ANG), 134 (66 + 68) ; 3. Gangjee (IND), 136 (69 + 67), Schauman (SUE) 136 (68 + 68 ), Buckl e (AUS), 136 (67 + 69) ; 6. Kang (USA), 137 (67 + 70) ; 7. Hansen (DEN), 138 (69 + 69) ; 8. Jeppesen (SUE), 139 (67 + 72), Park (AUS), 139 (68 + 71), Sandelin (SWE), 139 (70 + 69) ; … 93. Teilleria, 145 (74 + 71) ; 146. Lucquin, 154 (73 + 81) ; 150. Delamontagne, 155 (77 + 78). En raison de la tombée de la nuit, certaines parties du 2e tour ont été interrompues et reprendront aujourd’hui. Mais aucun des trois Français engagés n’était susceptible de franchir le cut. FORD CHAMPIONSHIP (Miami, Doral Golf Resort & Spa, 5 500 000 $, 2-5 mars). – Premier tour (Par 72) : 1. Woods, 64 ; 2. Beem, Mickelson, Palmer, Wilson, Villegas (COL), 65 ; 7. Bradley, Chopra (SUE), Toms, Verplank, Wilson, 66 ; … 35. Levet, 71. Tous américains sauf mention. Épargne Orange MOTO * % + 5 ESSAIS MOTOGP : ROSSI DÉJÀ DEVANT ! – Valentino Rossi s’est montré hier le plus rapide lors de la première de trois journées d’essais IRTA devant son équipier Colin Edwards. Randy De Puniet effectua une simulation de course durant laquelle il réalisa son meilleur chrono de la journée, avant d’être stoppé par une chute sans gravité. ESSAIS IRTA MOTOGP (Barcelone, 3-5 mars). Rossi (ITA, Yamaha), 1’43’’608 (54 tours) ; Edwards (USA, Yamaha), 1’44’’063 (66) ; Checa (ESP, Yamaha), 1’44’’070 (72) ; Hopkins (USA, Suzuki), 1’44’’197 (74) ; Hayden (USA, Honda), 1’44’’209 (103) ; Nakano (JAP, Kawasaki), 1’44’’399 (61) ; Gibernau (ESP, Ducati), 1’44’’556 (63) ; Melandri (ITA, Honda), 1’44’’672 (76)… Pedrosa (ESP, Honda), 1’45’’011 (88) ; De Puniet (Kawasaki), 1’45’’111 (59) ; Capirossi (ITA, Ducati), 1’45’’253 (71) ; etc. 3 MOIS ✆ 0 810 610 615 Prix appel local code offre : 44529 www.ingdirect.fr n o m i n a l a n nu e l b r u t d e 5 % a p p l i c a bl e p e n d a n t 3 m o i s e t j u s q u ’ à 10 0 0 0 0 € . Au - d e l à , t a u x b r u t d e 2 ,7 5 % s u s c e p t i bl e d e va r i a t i o n s. O f f r e e t p r i m e d e 5 0 € va l a bl e s p o u r u n e p r e m i è r e o u ve r t u r e d e l i v r e t d u 01/0 3 / 0 6 a u 31/0 3 / 0 6 e t s o u m i s e s à c o n d i t i o n s. R C S PA R I S B 4 4 0 7 3 3 5 3 3 . * Ta u x SAMEDI 4 MARS 2006 PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUBERT TOUT PRÈS. – La poursuite, hier aux Championnats d’Europe de Langdorf en Allemagne, a été de nouveau l’occasion de quelques belles perfs françaises. Alexandre Aubert, parti en 11e position, échoue au pied du podium pour trois fautes au tir, tandis que Pauline Jacquin, partie 19e, réalise une spectaculaire remontée grâce à un super ski. Côté juniors, la fête continue avec les médailles de bronze de Pauline Maccabiès, qui avait déjà l’or et l’argent avec l’individuel et le sprint, et de Vincent Jay. CHAMPIONNAT D’EUROPE (Langdorf [ALL], 27 février-5 mars). – HOMMES. Poursuite (12,5 km) : 1. Novikov (BLR), 35’21’’3 (1 pénalité) ; 2. Piksons (LET), à 15’’3 (0) ; 3. Derkach (UKR), à 16’’9 (2) ; … 5. Aubert, à 1’6’’ (3) ; 27. Habert, à 3’1’’7 (3). FEMMES. Poursuite (10 km) : 1. Sokolova (BLR), 32’49’’5 (2) ; 2. Anisimova (RUS), à 10’’3 (2) ; 3. Malgina (RUS), à 19’’8 (2) ; … 6. Jacquin, à 37’’3 (0) ; 10. Gros, à 1’28’’9 (4) ; 21. Mignerey, à 3’56’’7 (7). Bleu Rouge BATEAUX Cultiver mon épargne, ça m’amuse Jaune Bleu Jaune LA PREMIÈRE DE KAHLEFELDT. – L’Australien du Racing Club de France Brad Kahlefeldt, troisième des Mondiaux 2005, a remporté sa première victoire en Coupe du monde, hier à Doha, grâce notamment à un chrono de 29’55’’ sur les 10 km de course à pied. Échappé à vélo en compagnie de son coéquipier de Poissy Sylvain Dodet (environ une minute d’avance à la transition), Tony Moulai signe la plus belle performance de sa carrière avec la cinquième place. Respectivement quatrième et cinquième, Jessica Harrison et Carole Péon ont profité d’un plateau limité pour signer le meilleur résultat français féminin depuis trois saisons. COUPE DU MONDE (Doha, 3 mars). – Distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied). HOMMES. 1. Kahlefeldt (AUS), 1 h 51’18’’ ; 2. Fretta (USA), à 5’’ ; 3. Polikarpenko (UKR), à 9’’ ; 4. Dellow (AUS), à 34’’ ; 5. Moulai, à 43’’ ; 11. Vidal, à 1’47’’ ; 15. Dodet, à 2’20’’. FEMMES. 1. Luxford (AUS), 1 h 59’36’’ ; 2. Franzmann (ALL), à 12’’ ; 3. Bennett (USA), à 1’29’’ ; 4. Harrison, à 2’03’’ ; 5. Péon, à 3’01’’. Abandon : Jouve. BIATHLON LES FONDEURS À LA SAVOYARDE. – L’ensemble de l’équipe de France emmenée par Vincent Vittoz et Roddy Darragon participe à partir d’aujourd’hui aux Championnats de France, à La Féclaz. AUJOURD’HUI : sprint par équipes HOMMES et FEMMES à partir de 18 heures. DEMAIN : 15 km FEMMES et 30 km HOMMES (classique). Principaux engagés. – HOMMES : Vittoz, Darragon, Jonnier, Gaillard, Perrillat, Rousselet. FEMMES : Bourgeois-Pin, Perrillat, Philippot, Vina. Rouge Noir Noir PLUSHENKO ET SLUTSKAÏA ABSENTS AUX MONDIAUX. – Le champion olympique Evgueni Plushenko et la double championne du monde Irina Slutskaïa, médaillée de bronze à Turin, sont les deux grands absents de la sélection russe pour les Championnats du monde de Calgary (20-26 mars). TIR Bleu 20 BASKET PRO A (22e journée) Bleu Rouge Noir Jaune ASVEL - PAU-ORTHEZ Rencontre au sommet AUJOURD’HUI 18 H 15 ASVEL - Pau-Orthez (sur TPS Star) 20 HEURES Gravelines - Cholet Strasbourg - Roanne Nancy - Paris Rouen - Le Mans Le Havre - Clermont Dijon - Reims Chalon-sur-Saône - Hyères-Toulon Brest - Bourg-en-Bresse Couronnés autrefois en Béarn, Claude Bergeaud et Didier Gadou se disputent une place de leader à la tête de l’ASVEL et de Pau-Orthez. VILLEURBANNE – de notre envoyé spécial TOUT À L’HEURE, à l’Astroballe, la Pro A, déboussolée depuis plusieurs mois, va retrouver un repère, une bouée, avec un classique légitimé par la hiérarchie du moment. L’ASVEL et Pau-Orthez, certes fragilisés, lutteront ce soir pour une place de leader unique. Avec à leur tête deux entraîneurs qui connaissent mieux que d’autres l’ivresse de ces sommets dont ils sont les parfaits témoins. LEURS TRAJECTOIRES ARNAUD LECOMTE Dans le choc des leaders de la Pro A, Yohann Sangaré (à droite) sera épaulé par l’Américain Lavelle Felton pour essayer de stopper le Palois Lonnie Cooper. (Photo Marc Francotte) ASVEL : 5 Am. Sy (2 m) ; 6 Paulding (1,94 m, USA) ; 7 Dioumassi (1,95 m) ; 8 Gaines (2,02m,USA) ;9 Mrazek(1,92m, SUI) ;12Ceranic(2,13m,SEM) ;13T. Ruzic(2,08m, CRO) ; 14 Brun(2,02m) ;15 Masci (1,93m) ;16 Felton(1,92m) ;20 Sangaré(1,93 m). Entraîneur : C. Bergeaud. PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,78 m) ; 6 D’Almeida (1,84 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ; 8 Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 S. Cissé (1,96 m) ; 11 Cooper (1,92 m, USA) ; 12 Rupert (2 m) ; 14 Sales (2,05 m, USA) ; 16 Varem (1,95 m, NGA) ; 17 Sims (1,93 m, USA) ; 18 Fuller (2,06 m, USA). Entraîneur : D. Gadou. Arbitres : MM. Bichon, Chambon et Danielou. ne dit d’ailleurs que le vainqueur sera capable d’imposer sa patte sur l’épreuve. À défaut de représenter un enjeu majeur, à douze journées de la fin de la saison régulière, ce sommet enseignera donc surtout sur la capacité des deux équipes à livrer un gros match le jour J. L’ASVEL, et c’est une surprise, récupère son nouvel arrière-meneur US Lavelle Felton, entraperçu à la Semaine des As avant d’être victime d’un arrachement osseux à un doigt de la main gauche à l’entraînement la semaine dernière. Annoncé absent pour trois GRAVELINES - CHOLET à quatre semaines, Felton devrait jouer. « On lui a posé un anneau autour de deux doigts. Ainsi, celui qui est blessé ne devrait pas bouger. Il peut jouer d’autant que ce n’est évidemment pas sa main de shoot qui est touchée », indiquait hier Claude Bergeaud, le coach villeurbannais. Les Palois se déplaceront avec Xane D’Almeida mais sans Harrison. Opéré suite à une appendicite, le jeune meneur de jeu en termine avec trois semaines d’absence. Blessé à une cheville début janvier, l’arrière américain effectuera son retour le weekend prochain contre Brest. Par ailleurs, Thierry Gadou, qui continue à soigner une douleur au talon d’Achille, patientera deux semaines supplémentaires. Enfin, Artur Drozdov a engagé, pour des raisons personnelles, une procédure de naturalisation française, sachant que son statut d’international ukrainien lui interdit de prétendre à la sélection tricolore. – Ar. L. et G. Cay. Antibes - Besançon .................................... 83-78 Angers - Levallois ......................................... 79-72 Aix-Maurienne - Charleville ...................... 73-69 Saint-Quentin - Évreux .............................. 82-71 Nantes - Saint-Étienne .............................. 70-80 AUJOURD’HUI 20 heures Nanterre - Golbey-Épinal Châlons-en-Champagne - Orléans Vichy - Mulhouse Quimper - Boulazac Classement : 1. Besançon, 38 pts ; 2. Orléans, 37 pts ; 3. Vichy, 36 pts ; 4. Angers, 36 pts ; 5. Châlons, 35 pts ; 6. AixMaurienne, 35 pts ; Nantes, 35 pts ; SaintQuentin, 35 pts ; 9. Boulazac, 34 pts ; Quimper, 34 pts ; 11. Évreux, 34 pts ; 12. Mulhouse, 33 pts ; 13. Saint-Étienne, 33 pts ; 14. Levallois, 32 pts ; 15. GolbeyÉpinal, 31 pts ; Nanterre, 31 pts ; 17. Antibes, 30 pts ; Charleville, 30 pts. ANTIBES - BESANÇON : 83-78 (27-25 ; 16-16 ; 17-20 ; 23-17) ANTIBES : Swift (18), Sarin (21), Williams, Bengaber (11), Kresta (16) ; puis Dhabi (4), Chérasse, Feckoua, Recoura (12), Lessort (1). Entraîneur : S. Ostrowski. BESANÇON : Banks (28), Patiejunas (4), Labeyrie (19), Gradit (3), Ford (22) ; puis Boughedir, Coulanges, Éléléara (2). Entraîneur : G. Castano. ANGERS - LEVALLOIS : 79-72 (20-24 ; 21-16 ; 22-16 ; 16-16) ANGERS : Rathieuville (3), Ragauskas (14), T. Durham (6), Desroses (13), Emerson (27) ; puis Sene (3), Christophe (8), Braun (3), Bestron (2). Entraîneur : O. Le Minor. LEVALLOIS : Sylla (2), Fergerson (22), Ma. N’Diaye (8), Burrell (24), Markovic (5) ; puis Nivière (9), Kessely, Dieng, Sidibé (2). Entraîneur : S. Lautié. AIX-MAURIENNE - CHARLEVILLE : 73-69 (16-18 ; 22-16 ; 19-19 ; 16-16) AIX-MAURIENNE : Doubal (6), S. Darnauzan (7), Diakité (13), Stanford (9), McClark (21) ; puis Vaccarin, Gaillou (11), Tapé (3), Kaczmarow (3). Entraîneur : P. Ruivet. CHARLEVILLE : W. Bernard (12), Thioune (14), Correa (8), Yatzkan (8), Davidson (13) ; puis Berry (8), T. Pons, Mo. N’Diaye, Francis (6), Condouant. Entraîneur : M. Gonsalves. Strasbourg - PBR rejoué ? L’audience de conciliation qui avait lieu hier concernant le litige opposant Paris à Strasbourg (match perdu sur tapis vert par le PBR, vainqueur à Strasbourg avec un joueur non qualifié sur la feuille de match) n’aura pas été à son terme, à la suite d’un rebondissement totalement imprévu. Il y eut en effet une interruption de séance provoquée par une surprenante demande d’arrangement, et la proposition, émanant du club alsacien, de rejouer le match. Devant l’introduction de ces éléments nouveaux, Me Daumat, l’avocat représentant la FFBB, mandaté pour des décisions juridiques mais non investi d’un pouvoir de décision quant à un tel arrangement, a donc refusé cette solution et renvoyé ce nouveau dossier devant le conciliateur qui aura à charge de prendre en compte cette évolution des faits. Qui ne va pas sans lever certaines questions puisqu’un point du règlement impose notamment qu’un match rejoué le soit avec les mêmes joueurs. Quid alors du cas de John Linehan, aujourd’hui à Strasbourg mais qui jouait alors à Paris ? Certains points méritant ainsi éclaircissement, le bureau fédéral se saisira des propositions du conciliateur et sera seul habilité à trancher, après débat, lors de sa prochaine réunion vendredi prochain. – L. T. EUROLIGUE FEMMES : FINAL FOUR À BRNO. – La FIBA a décidé hier d’attribuer l’organisation du Final Four féminin à Brno (à l’est de la République tchèque) du 31 mars au 2 avril. Brno, qui est venu à bout de Mondeville en huitième de finale puis de Bourges en quart, disputera donc à domicile sa sixième finale à quatre en sept ans. Les Tchèques seront opposées en demi-finale à Valenciennes, seul représentant français du dernier carré. La seconde demi-finale opposera l’équipe russe de Samara, tenante du titre, à Vilnius. NBA EXPRESS Avantage Spurs LES RÉSULTATS Chicago-Cleveland 91-92 ; San Antonio - Dallas 98-89. SAINT-QUENTIN - ÉVREUX : 82-71 (22-14 ; 14-22 ; 20-17 ; 26-18) SAINT-QUENTIN : Cologer (7), Joldersma (16), Grétouce (11), Wooten (28), Crowder (14) ; puis R. Tillon (2), Moulin, Simmons (4). Entraîneur : O. Hirsch. ÉVREUX : Menama (12), Marigney (22), Glover (20), Calvez (3), Diene (4) ; puis Boissié (1), G. Plateau (4), Mélicie (5). Entraîneur : P. Thibaud. NANTES - SAINT-ÉTIENNE : 70-80 (14-23 ; 14-15 ; 18-25 ; 24-17) NANTES : Boyd (5), Stockman (22), Charles (10), Kosmalski (18), Boutry (5) ; puis F. Gomez, Dessart (3), Huljev (7), A. N’Kembé. Entraîneur : A. Michon. SAINT-ÉTIENNE : Periac (4), McClure (17), Adell (18), Ringstrom (8), Dean (12) ; puis Staelens (16), G. Pons (3), Rey, Passave (2). Entraîneur : A. Thinet. LIGUE FÉMININE (20e journée) AUJOURD’HUI 20 heures Mondeville - Bourges Mourenx - Saint-Amand Calais - Strasbourg Challes-les-Eaux - Nice Valenciennes - Montpellier DEMAIN 15H30 Villeneuve-d’Ascq - Tarbes 16 h 30 Clermont - Aix-en-Provence Classement : 1. Mondeville, 37 pts ; 2. Bourges, 36 pts ; Valenciennes, 36 pts ; 4. Tarbes, 31 pts ; 5. Montpellier, 30 pts ; Villeneuve-d’Ascq, 30 pts ; 7. Aix, 28 pts ; Clermont, 28 pts ; 9. Mourenx, 25 pts ; Nice, 25 pts ; Saint-Amand, 25 pts ; 12. Calais, 24 pts ; Challes, 24 pts ; 14. Strasbourg, 20 pts. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 mars : Montpellier-Mourenx ; StrasbourgValenciennes ; Bourges - Villeneuve-d’Ascq ; Tarbes-Clermont ; Nice-Calais ; SaintAmand - Mondeville ; Aix-en-Provence Challes-les-eaux. LE FAIT DU JOUR Ambiance de play-offs jeudi soir à San Antonio pour le duel au sommet de la Conférence Ouest entre Spurs et Mavericks. Une rugueuse bataille remportée d’un rien par les Spurs, finalement vainqueurs de neuf points derrière la vitesse de Tony PARKER (23 pts à 8/14 aux tirs et 7/8 aux LF, 4 pds, 4 bps en 38 mn), la défense de Bruce Bowen, et un gros effort collectif des Spurs pour finalement contrecarrer les plans d’Avery Johnson et son pion majeur, Dirk Nowitzki (23 pts, 11 rbds). Un exposé sur l’exécution des systèmes, une recherche de la perfection désormais partagée par les deux rivaux texans, remporté pour la deuxième fois en trois duels cette saison par les Spurs. Mais l’écart se ressert clairement entre les deux équipes, lesquelles semblent assurées, sauf surprise de taille, de se retrouver opposées en demifinale de la Conférence Ouest. « Nous sommes très déçus, commentait coach Johnson. Nous ne sommes pas venus ici pour une victoire morale. Nous leur avons donné trop de paniers faciles. Notre défense doit s’améliorer. » La 500e victoire en carrière de Gregg Popovich doit aussi beaucoup à Michael Finley, coupé par les Mavericks cet été et toujours rétribué par son ancien club, auteur de 11 de ses 15 points dans le dernier quart-temps. Avec cette victoire San Antonio rejoint Dallas en tête de la Conférence Ouest (45v-12), mais possède donc l’avantage 2-1 avant la dernière manche du 7 avril à San Antonio. Des retrouvailles déjà sur le feu si l’on en croit l’accrochage de fin de match entre Robert Horry et Jerry Stackhouse… LES FRANÇAIS Les Suns de Boris DIAW recevaient Orlando la nuit dernière, Johan PETRO et les Sonics avaient fort à faire devant Detroit et les Warriors de Mickaël PIETRUS accueillaient les Lakers de Ronny TURIAF. PAGE 20 AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SPORTICA. Arbitres : MM. Radonjic, Maestre et Dubois. Gravelines jouera donc sans remplaçant à Tyson Wheeler, mais avec Fabien Dubos, toujours dans l’effectif, et avec André Owens, qui a pu s’entraîner normalement en fin de semaine. À Cholet, Jimmal Ball ne fera pas son retour à la compétition. Souffrant toujours de la cheville, le meneur choletais sera indisponible au moins jusqu’au 11 mars. Mais il sera du voyage dans le Nord avec un groupe, pour le reste, au complet. – H. L. et P.-M. B. STRASBOURG - ROANNE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, HALL RHENUS. Arbitres : MM. Conderanne, Guedin et Laplace. Qualifié hier, John Linehan, l’ancien meneur du PBR, s’est entraîné à trois reprises avec ses nouveaux coéquipiers alsaciens et ne devrait être par conséquent que peu sollicité ce soir. C’est du moins ce que prévoit le coach strasbourgeois, dont l’équipe reste sur quatre succès de rang et huit victoires en neuf matches. Sacha Giffa (douleur au pied) et Stanley Jackson (tendinite) seront vraisemblablement économisés. Quant à la Chorale, au sortir d’une semaine d’entraînement sereine, elle se déplacera au complet en Alsace. – R. Sch. et P. Br. NANCY - PARIS AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS JEAN-WEILLE. Arbitres : MM. Mateus, Bardera et Boué. Le meneur nancéien Maurice Bailey, handicapé par un petit claquage aux ischio-jambiers, sera forfait et devrait être indisponible jusqu’au 18 mars. Mais Tariq Kirksay, qui ne devait faire sa rentrée que le 5 mars, a reçu le feu vert médical pour être de la partie dès ce soir, après être resté éloigné des terrains près d’un mois suite à une pubalgie. Côté parisien si l’ailier Norman Richardson et le meneur Tony Akins sont bien qualifiés, ce dernier souffrant toujours d’une fracture de la main gauche ne pourra pas être en mesure de jouer. – G. Ga. ROUEN - LE MANS AUJOURD’HUI, 20 HEURES, GYMNASE DES COTONNIERS. Arbitres : MM. Viator, Vauthier et Jeanneau. Rouen sera bien diminué par l’absence d’Anthony Williams, out pour tout le mois et qui avait été un élément moteur de ses trois victoires. Pour le reste, le SPO comptera sur son effectif habituel. Surpris par Nancy, le MSB ne voudra pas fauter une seconde fois de suite à Rouen. Vincent Collet, à la tête d’un groupe complet, a insisté sur la nécessité de retrouver une indispensable agressivité défensive. – A. Ges. et Ch. L. LE HAVRE - CLERMONT AUJOURD’HUI, 20 HEURES, DOCK OCEANE. Arbitres : MM. Castano, Supiot et Gueu. La semaine a été sans souci pour Le Havre, qui se présentera au complet sur son parquet. Au grand complet également, le Stade Clermontois a pris la route du Havre avec ambition. Et un projet défensif pour essayer de signer sa quatrième victoire à l’extérieur. – P. Go. et P. Qu. DIJON - REIMS AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS. Arbitres : MM. Bissang, Koog et Bailleul. Quelques petites contrariétés ont jalonné la semaine de la JDA : Étienne Plateau a été grippé et fiévreux, et Ali Bouziane a dû effectuer un aller-retour express en Pologne pour y récupérer ses affaires et n’a rejoint Dijon que mercredi. Ce qui n’empêchera pas Dijon de briguer une victoire qui serait la troisième d’affilée, une première depuis le mois d’octobre. À Reims, qui court toujours après son premier succès à l’extérieur, une incertitude demeure concernant la participation de Marc Brown, dispensé d’entraînement cette semaine à cause d’une gastro-entérite. – B. G. et Y. Do. CHALON - HYÈRES-TOULON AUJOURD’HUI, 20 HEURES, COLISÉE. Arbitres : MM. Graffin, Roman et Lepercq. Chalon récupère son meneur Mickaël Mokongo, victime de tachycardie lors du dernier match à Cholet. Mokongo a passé des examens satisfaisants et a repris l’entraînement depuis le début de la semaine. Par contre l’Élan ne devrait pas compter sur son meneur US Artur Lee, victime d’une entorse de la cheville à la fin de l’entraînement mercredi soir, et qui ne s’est pas entraîné depuis. Les Varois qui ont donc perdu Nedic, et qui voient s’éloigner l’option Fabien Dubos, toujours retenu à Gravelines, auront fort à faire face à une équipe qu’ils avaient battue de peu à l’aller. – P. Des. et P. Sav. BREST - BOURG-EN-BRESSE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, MARCEL-CERDAN. Arbitres : MM. Gasperin, Machabert et Karaquillo. Côté Brestois, le pivot Larry Abney fera ses grands débuts avec l’équipe. Par contre, Marko Piplovic, souffrant d’une douleur persistante aux adducteurs, est incertain dans un groupe brestois qui reste sur deux victoires de rang. Bourg devra faire sans Julien Doreau, victime d’une entorse de la cheville mercredi. En revanche, même s’il a été handicapé par une tendinite à une cheville durant toute la semaine, Branko Sindjelic sera du voyage. – Ro. Gue. et Ph. Sé. GYMNASTIQUE ARTISTIQUE BOXE AMERICAN CUP CHAMPIONNAT WBO-IBF DES SUPER-MOYENS « Pour voir » Piège pour Calzaghe FLORENT MARÉE, de retour de blessure, compte sur l’American Cup, qui se termine aujourd’hui à Philadelphie, pour relancer sa carrière. « EN DÉCEMBRE 2004, vous subissiez une o pér ation à l’épaule gauche. À l’heure de revenir à la compétition, comment vous sentez-vous ? – Physiquement, ça va. Je sens que la forme et les sensations reviennent. Je n’ai pas encore récupéré totalement, au niveau des forces aux anneaux par exemple. Et je dois gérer des petites douleurs à l’autre épaule. Il aurait peut-être fallu l’opérer aussi, mais je ne me vois pas perdre encore un an. – Justement, comment avezvous vécu cette année ? – Disons qu’elle est passée vite. Entre la rééducation, qui se poursuit, la reprise des entraînements, le travail sur le nouveau code dès le mois d’août et une première échéance de compétition en octobre 2005, lors de la Coupe du monde à Glasgow, où je souhaitais juste renouer avec une certaine ambiance… Je ne me suis pas ennuyé ! Maintenant, j’ai parfois eu du mal à assister au parcours de l’équipe de France, parce que je sais que j’avais ma place dans l’aventure. – Vous avez aujourd’hui vingtcinq ans. Junior prodige en 1998 (trois titres européens), vous avez eu du mal à confirmer malgré une médaille d’argent à la barre fixe aux Championnats d’Europe de 2002. Comment imaginez-vous désormais votre carrière ? – Je rêve toujours des Jeux, parce qu’à Pékin, en 2008, ça va être fantastique pour la gymnastique. D’ici là, j’espère réintégrer l’équipe de France pour les Championnats d’Europe début mai (en Grèce). Et même si je me sens passer du côté des “vieux”, il me reste des choses à accomplir. Pour une médaille internationale, je ne pense pas être dépassé. J’aborde d’ailleurs l’American Cup pour voir. Voir ce qui se fait, ce que je vaux et ce qu’il me faudra adapter pour rester au contact des meilleurs. – Vous expérimentez le nouveau code qui abolit le 10 parfait. Qu’en pensez-vous ? – Il ne me dérange pas plus que ça. Je crois qu’on s’y retrouve. Prendre plus de risques peut être bonifié mais les plus fortes pénalités en cas d’erreurs devraient interdire de faire n’importe quoi. J’espère que l’American Cup va nous donner une vision d’ensemble. Par exemple, je me sens déjà bien aux barres parallèles et à la fixe, où je vais être plus acrobate avec trois lâchers (il a ajouté un Tkatchev tendu et un écart après le Kovacs carpé tendu). Ce sera l’occasion à Philadelphie de me situer. » CÉLINE LONGUÈVRE En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats des concours généraux hommes et femmes de l’American Cup dans nos éditions de demain. LYON V ISE L’EUROPE EN 2008. – La ville de Lyon souhaite entamer des discussions avec la Fédération française (FFG) pour organiser les Championnats d’Europe en 2008, quelques semaines avant les Jeux Olympiques de Pékin. SÉLECTIONS. – Voici la liste des gymnastes retenus pour participer aux Internationaux de France, qui se dérouleront au palais des sports de Gerland à Lyon, les 18 et 19 mars prochains. HOMMES : Cucherat, Marée, Wignanitz, Da Silva, Bény, Casimir. FEMMES : Severino, Carré, Morel. Après avoir réclamé un grand combat, le Gallois affronte le dur Américain Jeff Lacy pour l’unification des titres, cette nuit à Manchester. APRÈS DES ANNÉES à courir après un grand combat, le Gallois Joe Calzaghe obtiendra enfin satisfaction, la nuit prochaine sur le ring de la MEN Arena de Manchester. Champion WBO des super-moyens, il affrontera, dans un duel d’invaincus, l’Américain Jeff Lacy, tenant IBF. Pour cela, il a dû modifier ses horaires habituels d’entraînement, puisqu’il montera sur le ring à… 2 heures du matin (3 heures en France), comme cela avait déjà été le cas, en juin dernier, dans cette même salle, pour le Championnat IBF des super-légers qui avait vu l’Anglais Ricky Hatton détrôner l’Australien Konstantin Tszyu. Cet horaire est bien évidemment dicté par la chaîne américaine Showtime, qui télévise en direct le combat, puisqu’il sera alors 21 heures à New York. Ainsi, Lacy est resté à l’heure américaine depuis son arrivée en Angleterre, voici de cela huit jours. « Moi, j’ai été obligé de m’entraîner plus tard, regrette Calzaghe, et ça m’ennuie. Ça a aussi décalé mes repas. Mais c’est le combat que je voulais. » Malheureusement pour lui, il survient peut-être un peu tard. Bien qu’invaincu avec 40 victoires (dont 31 avant la limite), Calzaghe, pro depuis octobre 1993, est aujourd’hui âgé de trentetrois ans. Après s’être emparé du titre WBO vacant, en surclassant aux points l’Anglais Chris Eubank en octobre 1997, il a défendu… dix-sept fois sa ceinture, face à des hommes de valeur, comme l’Anglais Richie Woodhall et les Américains Charles Brewer et Byron Mitchell, mais également contre des challengers bien moins réputés, donnant l’impression qu’il perdait son temps. Surtout, il n’a pas brillé lors de ses derniers combats. À l’inverse, Lacy (28 ans, 21 victoires, dont 17 avant la limite, 1 no-contest) n’est pas encore une vedette. Pro depuis janvier 2001, il s’est emparé du titre IBF vacant en battant le Canadien Syd Vanderpool en octobre 2004. Depuis, il a joliment défendu à quatre reprises sa ceinture, mais reste perdu dans la multitude des vedettes aux États-Unis. Entraîné comme Ronald Wright par Dan Birmingham à SaintPetersburg (Floride), il a donc besoin, pour se distinguer, de s’imposer ce soir. Grâce à son punch, il semble capable de venir à bout de la technique supérieure de Calzaghe. Quant à Souleymane MBaye, dirigé, comme Calzaghe, par le promoteur anglais Frank Warren, il ne boxera finalement pas ce soir. « J’ai attrapé la grippe, regrette le numéro un WBA des super-légers. Je devrais donc remonter sur un ring le 25 mars à Glasgow, au programme du Championnat WBO des plume Harrison-Guzman. » – A.-A. F. AUJOURD’HUI. – 20 heures, MEN Arena. Championnat WBO-IBF des super-moyens (12 × 3) : Calzaghe (GBR)-Lacy (USA). BRANCO POUR COTTO.– Champion WBO des super-légers, l’invaincu Portoricain Miguel Cotto (25 ans, 25 victoires, dont 21 avant la limite) défend son titre contre l’Italien Gianluca Branco (35 ans, 36 victoires, 1 nul, 1 défaite), ce soir à Bayamon (Porto Rico). Depuis sa défaite aux points face au Canadien Arturo Gatti pour le titre WBC vacant en janvier 2004, Branco a remporté ses quatre combats. Il s’agit peut-être de la plus riche catégorie avec l’Américain Floyd Mayweather (champion WBC) et l’Anglais Ricky Hatton (WBA-IBF), invaincus. KERZAZI ARRÊTÉ. – Lors du sixième et dernier round, Ismaël Kerzazi a été arrêté par l’arbitre face à l’Anglais Michael Jones (22 victoires, 2 défaites), hier à Hartlepool. « Kerzazi, compté sur une glissade au quatrième round, commente le juge Daniel Talon, a été arrêté prématurément. » SAMEDI 4 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUJOURD’HUI, 18 H 15, ASTROBALLE. En direct sur TPS Star. PRÉCISION : NOAH EST FRANÇAIS. – Contrairement à ce que nous indiquions dans notre édition de vendredi, dans l’article « Les papiers d’abord », Joakim Noah, le fils de Yannick Noah, né d’un père français, possède automatiquement la nationalité française, en vertu du principe du droit du sang, qui s’applique en droit français, au même titre que le droit du sol. Ainsi, l’article 18 du Code civil stipule : « Est français l’enfant, légitime ou naturel, dont l’un des parents au moins est français. » Cependant cet acquis ne le dispense pas des démarches administratives afin d’obtenir son passeport français. Ce qu’il n’a pas encore fait à ce jour. EN DIRECT DE LA PRO A PRO B (23e journée) HIER c. — 1483 1409 1508 1617 1495 1536 1610 1532 1508 1643 1734 1571 1717 1618 1668 1878 1740 1687 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 mars (20 heures) : Le Mans - Le Havre ; Cholet-Dijon ; Reims-Nancy ; Pau-Orthez - Brest ; Clermont-Strasbourg ; Bourg-en-Bresse - Chalonsur-Saône. Dimanche 12 mars (15 heures) : Roanne-ASVEL (sur TPS Star) ; Hyères-Toulon - Gravelines. Reporté au 5 avril (20 heures) : Paris-Rouen. Avec Felton et D’Almeida À LA VEILLE DE SON DÉPART pour Salonique, où elle tentera mardi de faire basculer un quart de finale européen mal emmanché (– 7 à l’aller à domicile) contre l’Aris, l’ASVEL veut signifier ce soir son retour aux affaires en Championnat face à son vieux rival, Pau-Orthez, tombé à Roanne (79-96) la semaine dernière, et lui ravir la pole-position provisoire. Battus au match aller (70-80), les hommes de Claude Bergeaud demeurent invaincus à l’Astroballe en Pro A mais, comme Pau, ils donnent le sentiment de demeurer des tigres de papier. Rien p. — 1654 1586 1643 1726 1608 1578 1636 1621 1519 1617 1719 1585 1661 1505 1588 1666 1570 1472 Bleu Co-leaders du Championnat, PauOrthez et l’ASVEL ne dominent plus l’épreuve comme au carrefour des années 1990-2000. Ils lâchent régulièrement des points à l’extérieur et sont contestés par un bataillon d’équipes. Ils n’étaient d’ailleurs ni l’un ni l’autre en finale de la Semaine des As il y a deux semaines. C. B. : « Les deux clubs ont changé. Les résultats européens font qu’ils ont perdu leur image de gros bras. D’autres se sont immiscés. La Pro A aujourd’hui, c’est un derby tous les week-ends, le paysage est mouvant. Il y a de la place LEUR SOMMET Depuis 2003, les deux équipes ne s’étaient plus retrouvées dans un têteà-tête au sommet, comme ce sera le cas ce soir, avec une place de leader unique en jeu. C. B. : « Toute cette semaine, le président (Pierre Seillant) a attendu la fin de l’entraînement, là au bout du couloir du Palais. Il a tenu la main de chaque joueur plus longtemps que d’habitude, avec un petit mot sur l’importance du match ! Je le sais bien, hein… C’est un match qui représente beaucoup sur le plan comptable pour les deux clubs, certainement plus pour Pau-Orthez qui a un besoin vital d’Euroligue alors que nous ne la voyons pas (l’Euroligue) comme une épée de Damoclès. » D. G. : « L’avance financière qu’on a pu avoir, Pau comme l’ASVEL, a fondu. On a fait école. La marge n’existe plus. Avec les pépins qu’on a connus, c’est une surprise qu’on soit premiers aujourd’hui. Ce match a quand même un parfum de sommet, surtout quand on est coach. Il faut gérer un groupe, et c’est ce qu’il y a de plus difficile. Le Championnat est bizarre, avec une éthique du sport qui est desservie, des joueurs qui passent d’un club à l’autre. Et ASVEL-Pau reste une affiche, un repère. Je suis content que mes joueurs vivent ça, même si on n’est pas dans les meilleures conditions de sérénité. » P. — 5 5 7 7 7 8 8 10 10 11 11 12 12 13 13 16 16 18 Jaune Rouge Jaune DEUX LEADERS CONTESTÉS Classement Pts J. G. — — — 1. ASVEL ..................... 37 21 16 Pau-Orthez ........... 37 21 16 3. Le Mans ................ 35 21 14 Nancy ..................... 35 21 14 Strasbourg ............ 35 21 14 6. Bourg ..................... 34 21 13 Gravelines ............. 34 21 13 8. Chalon .................... 32 21 11 Paris ....................... 32 21 11 10. Le Havre ............... 31 21 10 Roanne ................... 31 21 10 12. Cholet ..................... 30 21 9 Hyères-Toulon ..... 30 21 9 14. Clermont ............... 29 21 8 Dijon ....................... 29 21 8 16. Brest ....................... 26 21 5 Reims ..................... 26 21 5 18. Rouen ..................... 24 21 3 Noir Bleu Noir L’un et l’autre ont pris le poste d’entraîneur de Pau-Orthez en cours de saison et ont obtenu le titre de champion quelques semaines plus tard. Claude Bergeaud, trois fois titré en quatre saisons (1998, 1999, 2001), a toujours connu une forme d’état de grâce, à Pau comme aujourd’hui à l’ASVEL qui s’est séparé de trois coaches depuis 2001 (Tanjevic, Hervé, Kunter). Didier Gadou, lui, sept fois champion à l’Élan Béarnais comme joueur, une fois comme entraîneur, est constamment mis sous pression par son environnement et par les observateurs. Claude BERGEAUD : « Didier était programmé pour devenir le coach de l’Élan, pas moi. Depuis, il donne toujours l’impression de devoir prouver car à Pau, il faut gagner tous les matches, même amicaux. Là-bas, il y a une forme de pression permanente et immédiate, une gestion de l’instant, alors qu’à l’ASVEL on est dans le présent, bien sûr, mais avec l’idée d’en faire un peu plus après. Et puis, on a deux personnalités différentes. Didier, c’est comme Raymond Domenech. Il se protège, il met le parapluie, la carapace, et il lui manque une forme de spontanéité. D’entrée, quand il a pris le poste, il s’est senti agressé. Joueur, il était le même, dans la dureté mentale, ne faisant de cadeau ni à lui-même ni à personne. » Didier GADOU : « La différence, c’est que moi je succédais à Fred (Sarre) qui avait été titré l’année d’avant, ce qui n’était pas le cas lorsque Claude a succédé à Jacques Monclar. Et puis, quand un club accumule plein de titres dans le temps puis des saisons plus difficiles, on reconnaît moins les personnes qui sont en place. Cela fait vingt-cinq ans que je suis au club et je ne fais pas ce métier pour la reconnaissance, mais pour le club. Je suis aussi un jeune coach et je sais que rien ne m’est pardonné. Et puis, il faut arrêter de penser que l’entraîneur fait la différence. » pour d’autres. Et puis, c’est très français, ça. On aime les nouveaux, la fraîcheur. Il faut toujours déboulonner les premiers. » D. G. : « La saison est très longue, très difficile. J’estime qu’on fait un très bon Championnat. Il y a de nouvelles règles qui renforcent les équipes de milieu de tableau, plus relevées qu’avant. Aujourd’hui, c’est moins facile d’être en tête et d’être à la tête de nos équipes, pour Claude comme pour moi. D’ailleurs, je ne pense pas qu’on ait aujourd’hui le plus gros effectif de Pro A, sans CC Harrison et avec un Laurent Foirest encore convalescent. » 21 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (quart de finale retour) VESZPRÉM - MONTPELLIER Le tout pour le tout « Pas une fatalité » Pour prétendre aux demi-finales, Montpellier devra prendre un maximum de risques à Veszprém. de notre envoyé spécial PATRICE CANAYER n’a pas abdiqué malgré le faible avantage (2 buts) obtenu au match aller. AUJOURD’HUI, 16 H 15, VESZPREMI SPORT-CSARNOK (Sport +) (aller : 21-23) VESZPRÉM. – Gardiens : 1 Sola (CRO, 37 ans, 1,94 m) ; 12 Tatai (22 ans, 1,98 m). Joueursde champ: 2 Buday(24ans, 1,96 m) ; 3 Gulyas(21ans, 2,01 m) ; 4 Ivancsik (24 ans, 1,90 m) ; 8 Gal (29 ans, 1,93 m) ; 9 Lapcevic (SEM, 29 ans, 2 m) ; 10 Perez (34 ans, 1,97 m) ; 11 Putics (21 ans, 1,98 m) ; 13 Tombor (26 ans, 1,86 m) ; 15 Pasztor (cap.,34 ans, 1,92 m) ; 17 Lazarov(MCD, 25ans, 1,93m) ; 18 Lushnikov(RUS,29 ans, 2,03 m) ; 19 Eklemovic (SEM, 27 ans, 1,93 m) ; 28 Myrhol (NOR, 23 ans, 1,92 m). Entraîneur : Z. Zovko. MONTPELLIER. – Gardiens : 1 Omeyer (28 ans, 1,91 m) ; 16 Karaboué (29 ans, 1,97 m). Joueurs de champ : 2 Krantz (23 ans, 1,87 m) ; 4 D. Kabengele (RDC, 24 ans, 1,95 m) ; 9 Anquetil (34 ans, 1,80 m) ; 10 Puigségur (cap., 33 ans, 1,84 m) ; 11 Dole (30ans, 1,87m) ;13 Golic (cap.,31 ans,1,83 m) ; 14 Guigou(23ans, 1,79m) ; 17 Juricek (RTC, 31 ans, 1,85 m) ; 18 Sioud (TUN, 30 ans, 1,89 m) ; 21 Anic (18 ans, 1,95 m) ; 77 Bojinovic(SEM, 28 ans, 2,02 m) ; 88 Hmam (TUN,24 ans, 1,97 m). Entraîneur : P. Canayer. Arbitres : MM. Poladenko et Chernega (RUS). VESZPRÉM – (HON) de notre envoyé spécial « Nous n’avons pas baissé les bras » COUPE DE L’EHF (quarts de finale retour). – AUJOURD’HUI : Irun (ESP) - Gummersbach (ALL) (aller, 26-35) ; Göppingen (ALL) - Gudme (DAN) (29-24). DEMAIN : Créteil - Kielce (POL) (35-21) (16 heures) ; Astrakhan (RUS) - Lemgo (ALL) (118-23). Les Hongrois, même si leur entraîneur, Zdravko Zovko, souligne que « Montpellier est une des meilleures équipes au monde et c’est dans cet état d’esprit que nous avons préparé ce match retour », sont en effet convaincus d’avoir fait le plus dur en limitant la casse à Bougnol. Reste à dénoncer la méprise. À bien faire comprendre à Veszprém que, lorsqu’elle évolue à l’unisson, l’équipe de Montpellier est bien l’une des meilleures au monde… PHILIPPE PAILHORIÈS AUJOURD’HUI Veszprém (HON) - Montpellier (16 h 15, Sport +) ; Celje (SLV) - Ciudad Real (ESP) (27-34) ; Flensburg (ALL) - Kiel (ALL) (32-28) ; Barcelone (ESP) - Pampelune (ESP) (25-21). ESCRIME RALLYE DU MEXIQUE Grönholm K.-O. au premier round En s’employant hier à limiter l’échappée de Solberg, le Finlandais, aux prises avec Loeb, est parti en tonneau. LEON – de notre envoyé spécial C’ÉTAIT PRÉVU. La première boucle s’est conformée à la fameuse « logique du balayage », facteur déterminant de la hiérarchie de début de course des rallyes disputés sur terre battue. Petter Solberg, neuvième sur la route, et Mikko Hirvonen, sixième à s’être élancé depuis le Poliforum de Leon hier matin, ont profité de leurs positions pour, d’entrée de jeu, prendre les devants. À plus de 101 km/h de moyenne sur les 22,4 kilomètres de la première spéciale d’Ibarilla, serpentant parmi les cactus jusqu’à 2 245 mètres d’altitude, le Norvégien trouvait, comme on pouvait s’y attendre, sa Subaru « bien poussive », mais enlevait haut la main son premier scratch. « Il est évident que le fait de partir sur une surface nettoyée par les premiers passages constitue un réel avantage, cela on le sait depuis longtemps, convenait-il. Mais c’est dans cette première boucle de trois spéciales qu’il me faut absolument creuser les écarts les plus importants pour gagner en tranquillité par la suite. Au deuxième passage, les conditions vont s’équilibrer et à partir de la deuxième étape, je ne bénéficierai plus de ce décalage avec mes adversaires directs. Je dois donc attaquer au maximum ! » Dans son sillage, le deuxième Finlandais de l’équipe Ford restait au contact en appliquant un principe analogue. « Ma tactique ? À la fois simple et classique : je suis à fond… », résumait Hirvonen. Chargés de faire la trace, Marcus Grönholm et Sébastien Loeb s’employaient à concéder un minimum de temps en jouant les funambules sur une surface offrant une adhérence souvent précaire. Le Finlandais et le Français faisaient quasiment jeu égal derrière le duo de tête. « En dépit de la perte de puissance du moteur due à l’altitude, j’attaquais fort, assurait le pilote de la Xsara. C’était très rapide mais aussi très glissant. Et puis, il y avait pas mal de pierres par endroits. Il fallait faire gaffe ! En fait, la principale difficulté venait du fait que le grip n’était pas constant. » Après avoir devancé son rival de deux dixièmes symboliques dans l’ES 1, Loeb lui avait concédé quelques secondes dans les deux suivantes. Un indice suffisant pour l’inciter à faire procéder à quelques retouches dans ses réglages avant la deuxième boucle. Excès d’optimisme Au parc d’assistance de la mi-journée, le champion du monde se montrait en effet méfiant. « Pour l’instant, ça va, analysait-il. On savait qu’on allait perdre sur Petter (Solberg). Or, les écarts sont restés dans la norme. Le truc qui m’embête quand même, c’est que Marcus soit légèrement devant nous alors qu’il ouvrait la route et que nous avions exactement les mêmes pneus, un peu trop tendres à mon goût d’ailleurs. Si l’on veut lui mettre la pression et surtout ne pas le laisser s’échapper, il va falloir qu’on trouve la parade. On va commencer par ajuster les différentiels… » À quelques pas de là, Grönholm en rajoutait des tonnes dans une décontraction de composition, faisant mine de prendre un bain de soleil adossé sur le montant du pare-brise de sa Focus. « Seb se fait des soucis ? s’inquiétait-il en fronçant exagérément le sourcil. Il n’y a vraiment pas de quoi ! Tout le monde sait bien que la course n’est pas encore lancée puisque personne ne roule sur un même pied d’égalité à cause de la gravette. J’en sais quelque chose LE PORTUGAL PLÉBISCITÉ. – Au moment où les rumeurs les plus pessimistes circulent à propos de l’organisation du Rallye du Japon, onzième manche du Mondial prévue du 1er au 3 septembre 2006, la réintégration prochaine du Rallye du Portugal au calendrier du Championnat du monde semble de plus en plus probable. Désormais basée à Faro (Algarve), l’épreuve offre – selon Daniel Grataloup qui est allé observer le parcours récemment – une variété de spéciales « terre » magnifique. Dani Sordo sera, avec sa Citroën Xsara WRC, l’ouvreur de l’édition 2006 qui aura lieu les 17 et 18 mars prochain. VOUILLOZ ET BONATO EN ÉQUIPE DE FRANCE FFSA RALLYE. – Un ancien cycliste et un ancien skieur seront membres de l’équipe de France FFSA lors du prochain Rallye de France-Tour de Corse du 7 au 9 avril. Nicolas Vouilloz sera au volant de la Peugeot 307 WRC préparée par Beuzelin Sport Auto avec laquelle il participera au Championnat de France. Quant à Yoann Bonato, ancien pilote Citroën, il s’alignera grâce au soutien de Renault Sport dans la catégorie Super 1600, au volant d’une Clio. DERNIÈRE MINUTE Avant la super spéciale de 4,42 km qui clôturait tard, hier soir, la première étape, Sébastien Loeb était toujours troisième mais était remonté à 11’’7 du leader Petter Solberg et à 8’’1 de la Ford d’Hirvonen, deuxième. L’Autrichien Manfred Stohl profitait quant à lui de la sortie de route de Chris Atkinson dans la cinquième spéciale pour hisser sa Peugeot 307 à la quatrième place. Chris Atkison était le seul à tenir la cadence d’un groupe de tête littéralement déchaîné. L’Australien de Subaru, qui se plaignait d’avoir été handicapé par un sous-virage important au cours de la matinée, faisait le trait d’union avec un trio compact composé de Manfred Stohl (Peugeot 307), Matthew Wilson (Ford Focus) et Dani Sordo (Citroën Xsara), retardé par un tête-à-queue prolongé par des difficultés à repartir dans Guana- juato (l’ES 2), la plus difficile des trois spéciales enchaînées composant la boucle. Victime d’un défaillance de ses freins, Henning Solberg (Peugeot 307) accusait déjà un retard considérable tandis que Xevi Pons (l’équipier de Loeb chez Citroën Kronos), trahi par son moteur, était resté immobilisé dans la pampa, du côté de Santiaguillo. LEON. – Premier leader au volant de sa Subaru, Petter Solberg a profité hier d’un terrain favorable pour creuser l’écart sur Sébastien Loeb et a vu Marcus Grönholm éliminé sur une faute de pilotage. (Photo Pascal Huit/Presse Sports) JEAN-PAUL RENVOIZÉ RÉSULTATS RALLYE DU MEXIQUE (troisième épreuve du Championnat du monde des rallyes 2006). – Classement (après quatre des sept spéciales de la 1re étape) : 1. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2006), les 95,3 km en 55’37’’5 ; 2. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus WRC RS06), à 11’’5 ; 3. Loeb-Elena (MCO, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), à 34’’3 ; 4. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru Impreza 2006), à 1’0’1 ; 5. Stohl-Minor (AUT, Peugeot 307 WRC Bozian), à 1’22’’ ; 6. Sordo-Marti (ESP, Citroën Xsara WRC 2005), à 1’43’’3 ; 7. Wilson-Orr (GBR, Stobbart Ford Focus WRC RS04), à 2’1’’2 ; 8. H. Solberg-Menkerud (NOR, Peugeot 307 WRC Bozian), à 2’1’’9 ; etc. Leader : P. Solberg, ES 1 à ES 4. Vainqueurs de spéciales : P. Solberg, 4. Principaux abandons : Pons-Del Barrio (ESP, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), moteur (ES 2) ; Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus WRC RS06). Si leurs équipes parviennent à remettre leur COUPE DU MONDE – ÉPÉE FEMMES Nisima calme le jeu Souffrant d’une épaule, l’épéiste donne la priorité aux soins, mais est d’attaque pour retrouver la Coupe du monde ce week-end. Loeb revient fort puisque, pour le moment, c’est moi qui balaye pour les autres… Bon, plus sérieusement, je dois dire que je ne suis pas mécontent de la tournure que ça prend. J’espère simplement que cela va se confirmer. L’idéal serait de finir l’étape avec pas plus d’une vingtaine de secondes de retard sur Petter. S’il attaque la deuxième étape avec une marge d’une demi-minute, ce sera beaucoup plus difficile. » Encore fallait-il finir l’étape ! Dès la reprise, dans la spéciale d’Ibarrilla (ES 4), alors que les premiers partiels le plaçaient devant Sébastien Loeb, le leader du Championnat se faisait piéger par un excès d’optimisme et partait en tonneau au 9e kilomètre. Fâcheux pour Grönholm, qui pourrait bien quitter le Mexique sans le moindre point si, comme le redoutait son assistance hier après-midi, l’état de sa Focus ne lui permettait pas de profiter du Superally. DIVISION 1 FEMMES (15e journée). – AUJOURD’HUI (20 heures) : BesançonMetz ; Mios-Toulon ; Nîmes - Le Havre. 20 h 45 : Mérignac-Yutz. DEMAIN (16 heures) : Dijon-Bègles ; Angoulême - Fleury-les-Aubrais. Classement : 1. Metz, 37 pts ; 2. Le Havre, 36 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Fleury-les-Aubrais, 30 ; 5. Dijon, 29 ; 6. Nîmes, 28 ; 7. Besançon,26 ; 8. Bègles,26 ; 9. Yutz, 25 ; 10. Mios, 24 ; 11. Angoulême, 22 ; 12. Toulon, 21. voiture en état, ces équipages auront la possibilité de prendre le départ de la deuxième étape, cet après-midi, moyennant pénalités : 30’ pour Pons, 20’ pour Grönholm. LE FILM DES SPÉCIALES ES 1 - Ibarilla 1 (22,41 km) : 1. P. Solberg, 13’17’’3 (moy. : 101,19 km/h) ; 2. Hirvonen, à 6’’1 ; 3. Loeb, à 12’’1 ; 4. Grönholm, à 12’’3 ; 5. Atkinson, à 17’’6 ; 6. Sordo, à 19’’ ; 7. Pons, à 22’’1 ; 8. Stohl, à 27’’ ; … 10. H. Solberg, à 30’’1 ; etc. Neuvième à passer sur la route, Petter Solberg profite de plus de grip que Grönholm et Loeb, premier et deuxième sur la route. Problèmes de freins pour Henning Solberg. ES 2 - Guanajuato 1 (28,87 km) : 1. P. Solberg, 16’56’’4 (moy. : 102,26 km/h) ; 2. Hirvonen, à 2’’ ; 3. Grönholm, à 13’’ ; 4. Loeb, à 14’’4 ; 5. Atkinson, à 16’’6 ; 6. Stohl, à 27’’8 ; 7. Wilson, à 34’’1 ; 8. Sordo, à 56’’8 ; … 10. H. Solberg, à 1’20’’3 ; etc. Grönholm prend l’avantage sur Loeb pour la troisième place, à 25’’3 de Petter Solberg et SAMEDI 4 MARS 2006 17’’2 de son équipier Hirvonen, deuxième du général. Sordo, victime d’un tête-à-queue dans lequel il cale son moteur, passe de la sixième à la huitième place, alors que Pons est stoppé à mi-parcours par une panne moteur. Cela profite à la 307 de Stohl et à la Ford de Wilson, qui entrent dans les points. ES 3 - El Cubilite 1 (21,61 km) : 1. P. Solberg, 12’6’’8 (moy. : 107,04 km/h) ; 2. Hirvonen, à 2’’3 ; 3. Grönholm, à 4’’1 ; 4. H. Solberg, à 6’’2 ; 5. Loeb, à 6’’6 ; 6. Stohl, à 10’’7 ; 7. Atkinson, à 12’’9 ; 8. Sordo, à 17’’2 ; etc. Solberg, malgré un fort survirage, profite de la troisième et dernière spéciale : sa position sur la route le favorise pour reléguer Hirvonen à 10’’4, Grönholm à 29’’4 et Loeb à 33’’1. ES 4 - Ibarilla 2 (22,41 km) : 1. P. Solberg, 13’17’’0 (moy. : 101,22 km/h) ; 2. Hirvonen, à 1’’1 ; 3. Loeb, à 1’’2 ; 4. H. Solberg, à 5’’3 ; 5. Sordo, à 10’’3 ; 6. Atkinson, à 13’’ ; 7. Stohl, à 16’’5 ; 8. Wilson, à 34’’8 ; etc. Il n’y a plus de poussière sur la route et tout le monde a donc les mêmes conditions d’adhérence. Grönholm fait un tonneau et reste bloqué dans un fossé au 9e kilomètre. Il prendra le départ de la deuxième étape avec 20’ de pénalités si son équipe parvient à remettre sa Ford Focus en état. Compte tenu du décalage horaire avec le Mexique, vous retrouverez les résultats complets de la première étape dans notre édition de dimanche. ESSAIS F 1. – Mugello (ITA, 27 février - 3 mars) : M. Schumacher (ALL, Ferrari), 1’30’’389 (36 tours). Le programme de cinq jours d’essais de Ferrari s’est achevé hier au Mugello. Le programme prévu n’a pu être tenu en raison d’une pluie persistante. Pendant ce temps-là, Badoer effectuait à Fiorano le déverminage des deux 248 F 1 qui seront utilisées en course à Bahreïn. DE « TAUBER » à « Tauber ». Tauberbischofsheim, pour être précis. Mais le nom est tellement imprononçable que, dans le milieu de l’escrime, tout le monde s’en tient au deux premières syllabes. C’est làbas, dans ce coin d’Allemagne, que Maureen Nisima a décroché son dernier podium individuel (une troisième place) en Coupe du monde à l’épée. C’était il y a un an. Depuis, la vice-championne du monde 2003 court après les satisfactions. Du moins à titre individuel parce que, par équipes, Nisima a toujours bien tenu son rang, avec comme haut fait d’armes un titre mondial à Leipzig, l’an dernier. De retour aujourd’hui à Taubermachinchose pour une étape de Coupe du monde, Nisima ne nourrit pas nécessairement de grandes ambitions. Son début de saison a été en demi-teinte : une vingtième place à Budapest et une élimination d’entrée à Saint-Maur (35e). Pas génial, mais l’épéiste relativise un maximum. « C’est comme tous les débuts de saison que je fais, dit-elle. Avec des trucs à rectifier, plus à propos du physique, d’ailleurs, que dans ma façon d’aborder la compétition. » Prendre son mal en patience Le physique, effectivement, n’est pas vraiment au point. Depuis deux ans, Nisima se ressent d’un problème à l’épaule droite, celle de son bras armé. Et la douleur devient carrément handicapante. « À Saint-Maur, il y a un mois, je me suis bien battue, j’ai donné tout ce que j’avais mais je me suis aperçue que ce n’était pas suffisant, dit-elle. Cela me handicape dans la vie de tous les jours (son travail – elle achève des études de coiffeuse – ne fait d’ailleurs rien pour arranger l’affaire), c’est vraiment devenu un problème. » « Elle arrive à tirer, reprend l’entraîneur national, Jean-François Di Martino, mais la douleur progresse au fur et à mesure de la compétition et il y a des coups qu’elle ne peut pas faire. » Cela crée suffisamment de problèmes, en fait, pour que Nisima, vingt-quatre ans, se décide enfin à prendre régulièrement le chemin du cabinet du kiné pour des soins et un renforcement musculaire. Elle a également adapté son entraînement, sacrifiant quelques exercices sans toucher toutefois au nombre de séances. Pour autant, il n’y a pas péril en la demeure. Di Martino est le premier à calmer le jeu. « Je ne suis pas inquiet pour le moyen terme, dit-il. De toute manière, on ne peut pas la mettre à l’arrêt car elle peut tirer. » Pilier d’une équipe de France championne du monde par équipes, Nisima ne se voit pas non plus rester sur la touche au moment des Mondiaux de Turin (du 29 septembre au 7 octobre). « J’ai envie de faire les Championnats du monde, dit-elle, je ne laisserai pas ma part. Mais s’il faut choisir entre (les Jeux de) Pékin et Turin, j’ai déjà choisi ! Si, cette année, je ne suis pas sélectionnée car les résultats ne sont pas là, ça m’aura au moins permis de faire le point. » On n’en est pas encore là, loin de là. L’étape de « Tauber » ne se présente peut-être pas pour elle dans les meilleures conditions, mais il ne s’agit que de la deuxième compétition entrant en ligne de compte pour la sélection. Il y aura ensuite trois semaines avant la prochaine compétition, à Luxembourg, puis plus d’un mois et demi de repos avant de retrouver le haut niveau à Barcelone (les 12 et 13 mai). Largement de quoi prendre son mal en patience. MARC VENTOUILLAC PROGRAMME AUJOURD’HUI : qualification individuelle, à partir de 10 h 30. DEMAIN : tableau d’élimination directe, à partir de 9 heures ; finale, à 15 h 30. Françaises engagées : Flessel, Nisima, Kiraly, Daninthe, Colignon, Descouts, Baradji, Belviso, Galantine, Geneviève, Soiron, Prudente. COUPE DU MONDE FLEURET HOMMES À SHANGHAI. – AUJOURD’HUI : tableau d’élimination directe à partir de 8 heures (1 heure, heure française) ; finale à 16 heures (9 heures). DEMAIN : Coupe du monde par équipes à partir de 8 heures (1 heure). Français engagés : Guyart, Beaudan, Le Pechoux, Sintès, Attelly, Jault, Marcilloux. PAGE 21 P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge liés au jeu rapide notamment. Pour envisager la troisième demi-finale de son histoire, le club languedocien doit effectivement prendre des risques, essayer d’imposer son propre rythme, harceler son hôte, ébranler ses certitudes. COUPE DE FRANCE HOMMES (16e de finale). – MERCREDI : Villeurbanne (D 2) Nîmes, 26-34. HIER : Besançon (N 1) - Pontault-Combault, 36-38. DEMAIN : Saintes (N 1) - Toulouse ; Gonfreville-l’Orcher (N 1) - Tremblay-en-France ; Gien-Loiret (N 1) Billère (D 2) ; Massy (N 1) - Dunkerque ; Valence (N 1) - Istres. DIMANCHE : Porte Normande (D 2) - Angers ; Livry-Gargan (D 2) - Sélestat ; Thionville (N 1) - Metz (D 2) ; Bourgoin-Jallieu (N 1) - Villefranche-Beaujolais. Les cinq clubs de D 1 qualifiés pour les Coupes d’Europe 2005-2006 n’entreront en lice qu’au stade des huitièmes de finale, le mercredi 15 mars. Bleu Rouge AUTOMOBILE Bojinovic, critiqué pour ses excès individualistes au match aller, est convaincu que Montpellier en élevant son niveau de jeu en attaque peut aller chercher la qualification à Vezsprém. (Photo Pierre Mirandeau/Stadium/MaxPPP) Jaune Bleu Jaune Reste à voir, désormais, comment Montpellier va s’adapter à la situation. Le + 2 est anecdotique. La question concerne la capacité des coéquipiers de Laurent Puigségur à supporter la pression, à vivre l’événement. On les sait fragiles hors de leurs bases. On les sait aussi capables de presque tout. On n’imaginait pas Flensburg, dominé de quatorze buts à l’aller à Bougnol, revenir de l’enfer l’an passé à ce même stade… Alors, pourquoi ne pas faire fructifier cet avantage… Pourquoi ne pas retrouver ce jeu collectif à la base d’improbables exploits ? « Bien sûr, c’est possible, assure Wissem Hmam, l’un des arrières en difficulté dimanche dernier. Peut-être que nous allons, cette fois, être dans un grand jour. Peut-être que Veszprém commettra des erreurs. En tout cas, nous n’avons pas baissé les bras. » Non, Montpellier a au contraire préparé son affaire avec envie et minutie. En insistant bien sur certains détails, ceux « SUR QUOI AVEZ-VOUS AXÉ la p r é p a r a t i o n d e c e m a t ch retour ? – Essentiellement sur le jeu, sur la mise en place de détails qui pourraient se révéler importants. Notamment la gestion des supériorités et infériorités numériques, les situations de tir en refus de jeu, et aussi le jeu de transition. Des détails qui, en fait, nécessitent plus de précision. – Comment appréciez-vous l’état d’esprit de votre équipe ? Et d’abord les critiques de Grégory Anquetil à l’endroit de Hmam et de Bojinovic. – Les gens sont libres et chacun assume ses responsabilités. Je n’ai pas d’autre commentaire à faire. – On a surtout senti de la frustration à l’issue de la courte victoire à Bougnol. – Sans doute. Mais on a quand même gagné de deux buts… Alors, qui peut se permettre, franchement, de nous jeter la pierre ? C’était un match difficile physiquement, mentalement, psychologiquement. Et nous ne nous en sommes pas si mal sortis. Ce qui ne veut pas dire que l’on a évolué à notre meilleur niveau. – Êtes-vous néanmoins inquiet ? – Pas du tout. Ce qui ne veut pas dire, non plus, que nous ne sommes pas en danger à Veszprém. Ça veut simplement dire que je sais où je vais, que j’ai des convictions sur le jeu, sur l’équipe, et qu’elles ne s’évaporent pas parce que nous n’avons battu Veszprém que de deux buts. – Que faut-il réussir en Hongrie qui n’a pas suffisamment bien fonctionné dimanche dernier ? – J’espère, d’abord, que l’on va montrer une amélioration dans les maîtrises technique et émotionnelle. Je ne parle même pas de l’engagement physique, sans lequel la performance ne peut exister. – On parle d’une salle bouillante… – Ce n’est pas une fatalité de perdre à l’extérieur. Je crois, au contraire, que tout peut se passer, qu’il faut être aux aguets. – Mais Montpellier éprouve souvent des difficultés hors de ses bases… – Nous nous trouvons dans une hiérarchie très instable. À partir de ce niveau de compétition, il faut faire preuve de beaucoup d’humilité. C’est vrai, nous n’avons jamais su élever notre niveau à l’extérieur dans un match à élimination. Maintenant, j’aimerais que l’on casse la tête aux clichés et que l’on se tourne un peu vers l’avenir. Montpellier est une bonne équipe. Il faudra une très grande équipe pour se qualifier à Veszprém. – Comment comptez-vous vous y prendre pour décrocher la qualification ? – Il faut oser. Se libérer dès l’entame. Et, surtout, leur poser des problèmes sur le jeu de transition, la véritable clé du match. » – P. P. Noir Noir « Y ALLER POUR GAGNER. » Le conseil, le préambule plutôt, est de Didier Dinart, ancien Montpelliérain, défenseur prioritaire de Ciudad Real, l’une des rares formations à s’être imposées dans l’antre de Veszprém ces dernières saisons. Une fois l’an passé (33-34), une autre l’année d’avant (25-28). « Cette année, nous ne nous sommes inclinés que de deux buts (31-29), rappelle le Guadeloupéen. C’était à l’époque où nous nous cherchions encore. Paradoxalement, c’est un adversaire qui nous réussit plutôt bien. Même si, c’est vrai, ça reste extrêmement difficile de l’emporter dans un contexte passionné. » Le récent champion d’Europe évoque alors « l’ambiance extraordinaire, le tout petit gymnase, le bruit assourdissant ». « C’est le seul endroit d’où je repars en ayant mal aux tympans », ditil. Croit-il, néanmoins, aux chances de qualification de ses camarades de l’Hérault ? « Ça ne va pas être facile, répond-il. Il vaut mieux aller là-bas avec six ou sept buts d’avance. Maintenant, pourquoi pas… Veszprém va mettre le feu d’entrée, comme Montpellier en finale face à Pampelune il y a trois ans. Il faudra tenir. Nous, en tout cas, nous avons toujours réussi avec une défense 6-0. Rarement avec la 1-5. » Montpellier pourrait d’ailleurs modifier sa tactique de l’aller et adopter à son tour la défense en 6-0 pour préserver son maigre pécule de deux buts (23-21). « Ça reste tout de même un avantage, rappelle Mladen Bojinovic, convaincu de la faisabilité de la mission. Notre défense constitue une garantie. On doit maintenant élever notre niveau de jeu en attaque. Je suis convaincu qu’il y a la place pour passer. Veszprém, c’est solide, mais ce n’est pas infranchissable. » Sans les quelques gourmandises, cette fin de match gâchée par la précipitation et les excès d’individualisme, l’écart aurait cependant pu être plus important. À la 42e minute, Montpellier menait ainsi de six buts (19-13)… « Une des raisons de notre frustration vient de là, indique Patrice Canayer. À + 6, on n’a pas accepté le retour de Veszprém (19-19, 50e). Avec un peu plus de lucidité, on devait être capables de le digérer. Au bout du compte, on a réalisé quarante minutes intéressantes et on a plié en fin de match… » VESZPRÉM – 22 Bleu Rouge Noir Jaune on imagine une informatique digne de confiance. Microsoft travaille sans cesse pour rendre ses produits plus sûrs, et s’engage à continuer ses efforts sans relâche. Avec l’aide des pouvoirs publics et le support de ses partenaires, Microsoft met tout en œuvre pour que vous puissiez utiliser votre ordinateur en toute confiance. Découvrez-en plus sur microsoft.com/france/onimagine Noir Jaune Rouge Rouge Bleu Rouge Bleu Jaune Bleu Jaune 21/02/06 18:23:42 MIC5040PSecu_356x520_Equipe.indd 1 Noir Noir © 2006 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. 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