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LES
SALAIRES
DES
CHAMPIONS
LE MAGAZINE
*61 ANNÉE - N 18 878 1,80 e
o
France métropolitaine
(Photo Bernard Papon)
AUJOURD’HUI
RUGBY
TENNIS
PARIS - BIARRITZ :
LE CHOC ET LA FÊTE
MAURESMO
CORRIGE
HINGIS
(Page 15)
Le Stade Français de Christophe Dominici (notre photo)
accueille ce soir (20 h 45) Biarritz, leader du Top 14,
dans un Stade de France archi plein. Un sommet sur lequel
flotte un parfum de revanche. (Pages 13 et 14)
www.lequipe.fr
Samedi 4 mars 2006
M 00103 - 304 - F: 1,80 E
3:HIKKLA=XUV]UZ:?k@d@a@e@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
L’OM DROIT AU CLASH
La question de la sécurité des supporters marseillais au Parc des Princes a débouché sur une crise jamais vue dans l’histoire du classique
de Ligue 1 : demain, face au PSG, l’OM alignera ses remplaçants et ses réservistes, et ses fans n’iront pas à Paris. (Pages 2 et 3, et notre éditorial)
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communiquons plus
L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
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et les 7 matchs du week-end de la journée du Championnat.
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Retrouvez en vidéo les commentaires de Fabien Galthié sur la rencontre Stade Français - Biarritz Olympique
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Avant et après le match, retrouvez en exclusivité
Fabien Galthié en aparté.
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MARSEILLE. – Pape Diouf, le président de l’OM, a pris une décision qui fait du bruit. Entouré de Fabien Barthez (à gauche) et de José Anigo, le directeur sportif du club (à droite), il est venu expliquer pourquoi
Marseille ne se rendrait pas au Parc des Princes avec son équipe type pour affronter Paris. « L’équipe pro ne jouera jamais sans ses supporters », a-t-il notamment souligné.
(Photo Anne-Christine Poujoulat / AFP)
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FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) – PARIS-SG - MARSEILLE (demain)
L’HUMEUR
e
La sécurité en question
Les dirigeants marseillais mettent en cause les conditions d’accueil de leurs supporters au Parc.
PAPE DIOUF a demandé aux supporters marseillais de ne pas faire le
déplacement à Paris parce qu’il
estime que leur sécurité n’est pas
assurée. Le président de l’OM
déplore notamment la proximité
géographique trop importante entre
les fans marseillais et leurs homologues parisiens. Du côté de la capitale, on balaie cet argument. Pour
certains dirigeants parisiens, ce PSGOM ne présenterait aucun signe distinctif par rapport à ses prédécesseurs. « C’est un match comme les
autres », entend-on au siège du club
parisien.
Des mesures particulières avaient
pourtant été prises afin d’assurer la
sécurité des supporters marseillais
qui auraient fait le voyage. Parce
qu’on a pas oublié que le PSG-OM de
2002, lorsqu’un supporter de l’OM,
Geoffrey Dilly, était resté paralysé à
vie après avoir reçu un siège lancé
par des hooligans parisiens. Ou celui
de 1999, lorsque les supporters marseillais avaient saccagé des bus de la
RATP. Mais aussi parce que, quoi
qu’en disent les dirigeants du PSG, le
match de demain s’inscrit dans un
contexte singulier. Les forces de
l’ordre ne devaient pas seulement se
contenter de surveiller les possibles
frictions entre Marseillais et Parisiens, mais aussi les foyers de tensions entre Parisiens eux-mêmes. La
semaine dernière, au retour de
Nantes, des affrontements entre
deux groupes de supporters rivaux
sur une aire d’autoroute avaient
donné lieu à vingt-deux interpellations et fait cinq blessés légers.
L’ÉDITO
PSG-OM,
UN VRAI CHOC…
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Tribune
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Virage Auteuil
Au-dessus des marseillais, 1 500 places environ
ont été vendues aux amateurs, ayants droit
et abonnés du Paris-SG.
Filet de sécurité
1 307 supporters marseillais devaient être
installés dans la partie inférieure de la tribune,
protégés par des filets de sécurité et un plexiglas.
Kop Boulogne
INTERVIEWÉ hier soir sur Canal + Sport, Pierre Blayau, le président du PSG,
s’étonnait de l’absence annoncée de supporters marseillais au Parc des
Princes, demain. « La Ligue de football professionnel a rédigé un communiqué
sans ambiguïté, a-t-il expliqué. Elle nous donne acte que toutes les mesures de
sécurité ont été prises. » Le communiqué est en effet très clair. Il énonce : « La
préparation de cette rencontre a donné lieu à un travail préalable associant les
services de la préfecture de police, les représentants des deux clubs et les services de la Ligue (…). Tous les aspects concernant aussi bien la sécurité à
l’extérieur du stade que dans l’enceinte sportive ont fait l’objet d’un examen
approfondi avec les services de la préfecture de police. »
Invité également sur le plateau de Canal + Sport, Pape Diouf, le président
marseillais, s’est irrité de « la complicité de la Ligue ». Réponse dans le communiqué : « La LFP observe que le représentant de l’OM n’a émis aucune
observation quant aux mesures prises pour le placement des supporters du
club et leur sécurité. » Et s’étonne donc, en quelque sorte, de cette réaction
tardive.
Hier soir, un deuxième communiqué de la Ligue annonçait une réunion du
bureau du conseil d’administration ce matin pour analyser la situation.
23
12
LA QUESTION D’HIER
En France, le public du rugby est-il mieux
éduqué que celui du football ?
OUI ............................................................................................. 86 %
NON ........................................................................................... 14 %
(nombre de votants : 72 844)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
L’OLYMPIQUE DE MARSEILLE et
le Paris - Saint-Germain, les deux
seuls clubs à avoir offert au football
français une Coupe d’Europe, écrivent donc depuis une semaine un
nouveau chapitre de leur rivalité,
aussi détestable que les précédents,
aussi irrespirable que l’odeur
d’ammoniac ayant, paraît-il, perturbé la préparation des Parisiens au
match aller (1-0 pour l’OM), un dossier finalement classé sans suite.
Décidément, ces deux-là n’arriveront jamais à vivre ensemble, quels
que soient les hommes qui les dirigent, résolus ou démagogues mais
toujours prompts à agiter la corde
sensible, celle de la fierté de leurs
supporters, à ne froisser sous aucun
prétexte. Car perdre la bataille des
tribunes, celle de l’orgueil et du pantalon, c’est jouer avec son avenir de
dirigeant, alors tout, sauf céder.
Depuis quand Marseillais et Parisiens se détestent autant, et pour
quelle raison cette rivalité a pris une
telle ampleur autour d’un simple
match de foot ? À en croire les différents spécialistes de la question, il y
aurait un terrain favorable, celui de
deux villes qui ne s’aiment pas beaucoup. Et puis il y aurait un stimulant,
le business pouvant découler d’une
vraie rivalité entre le PSG et l’OM.
Une tentation à laquelle les deux
poids lourds du foot français de la fin
des années 80, Bernard Tapie d’un
côté et Canal + de l’autre, n’auraient
pas résisté.
Comme nous l’expliquaient plusieurs analystes, en marge d’un PSGOM d’octobre 2002, il y aurait
d’abord dans cette rivalité quelque
chose d’historique. « L’État parisien
a toujours toisé Marseille, ses problèmes économiques ou son goût du
farniente, estime ainsi le sociologue
Christian Bromberger. Or Marseille
est une ville fière pour laquelle prouver sa supériorité est importante. »
Marseille la fière aurait donc beaucoup de mal avec Paris la moraliste.
À l’inverse, c’est l’exhibitionnisme
marseillais qui dérangerait Paris,
selon le professeur Ruffo, pédopsychiatre à l’hôpital Sainte-Marguerite
de Marseille. « Paris-Marseille, c’est
le choc de deux grandes mégalomanies, même si je pense que Marseille
l’est un peu plus. Pour Marseille,
cette représentation par le foot a
toujours été plus importante que
pour Paris. » Alors qu’elles ne sont
pas un obstacle aux affaires, à l’ami-
7 novembre 2004. La vitre côté chauffeur du bus des joueurs marseillais est fracassée par un projectile sur le chemin qui le mène au Parc.
José Anigo (au second plan) et les Marseillais disputeront tout de même le match.
(Photo Bernard Papon)
tié ou à l’amour dans la vie de tous
les jours, ces différences culturelles
deviennent subitement infranchissables dès qu’il s’agit de foot.
Tapie-Canal,
l’arrangement ?
Alors pourquoi ? Toujours d’après
les experts, la montée du hooliganisme au Parc des Princes dans les
années 80 aurait accentué le sentiment de rejet de la part des supporters de l’OM, qui aurait fait du Vélodrome un stade plus ouvert au
mélange et au brassage que le Parc.
Pour les supporters de l’OM, l’image
du PSG serait celle-ci : un club sans
identité, préfabriqué, sans histoire,
prétentieux et auquel même les Parisiens ne sont pas attachés. À
l’inverse, l’OM, depuis les travées du
Parc des Princes, incarne à travers
l’affaire VA-OM la filouterie et
l’arrangement. À Paris, on supporterait très mal l’histoire d’amour quasi
fusionnelle entre l’OM et son public ;
à Marseille, on ne supporterait pas
du tout que Paris, en plus du reste,
vienne gagner la bataille du foot.
Voilà pour la petite histoire, mais si
c’était la seule explication, les supporters des deux camps n’auraient
pas attendu la fin des années 80 pour
se faire la guerre. Car, d’après un
ouvrage référence de deux de nos
confrères (*), c’est de là que datent
les premiers dérapages et cela
s’explique très bien. Dans leur
enquête, ils désignent Bernard Tapie
et Canal + comme les chefs
Dhorasoo était convoqué en CFA
GUY LACOMBE a tranché, dès hier matin : deux
jours après avoir été titularisé par Raymond Domenech lors de France-Slovaquie (1-2), Vikash Dhorasoo a été convoqué pour disputer un match avec la
réserve du PSG, aujourd’hui à Quevilly. Match qu’il
ne jouera pas puisqu’il a été annulé, dans l’aprèsmidi, en raison de l’enneigement du terrain du club
normand…
Sanctionné pour avoir quitté le Parc des Princes avant
le terme du match Paris-SG - Le Mans (0-1, le
18 février), au cours duquel il avait été remplacé à la
mi-temps, le milieu axial parisien n’a jamais été
autant en marge du groupe parisien. D’autant que
l’autre joueur écarté après Le Mans, Jérôme Rothen,
réintègre le groupe face à l’OM, une semaine après
avoir joué avec la réserve contre Dieppe (0-0). Un
match pour lequel Dhorasoo avait déclaré forfait au
dernier moment, faisant état de douleurs au dos qui
avaient laissé sceptique en interne.
Visiblement, Lacombe semble décidé à faire jouer
Dhorasoo au moins une fois avec la réserve avant de
le reprendre dans son groupe. Pour le coach, il en va
sans doute de sa crédibilité, d’autant qu’il n’ignore
pas les critiques dont l’international est l’objet parmi
les autres joueurs pour ne pas s’être excusé devant le
groupe.
En perdurant ainsi, le malaise Dhorasoo nourrit
désormais l’hypothèse d’un départ du joueur en fin
PAGE 2
de saison, alors qu’il lui restera encore un an de
contrat. À la question « Y a-t-il un début de
divorce ? » Pierre Blayau, le président du PSG, répondait, hier soir, sibyllin : « Je vous laisse apprécier… »
Par ailleurs, si Letizi sera bien dans les buts à la place
d’Alonzo (cuisse), l’incertitude continue de planer
autour de la participation de Yepes (mollet), qui s’est
contenté de courir, hier matin. Kalou, lui, ne ressent
plus de douleur à un orteil et sera apte à participer à la
mise en place à huis clos qui aura lieu, ce matin, au
Camp des Loges, où Pierre Blayau rendra visite aux
joueurs. – J. T.
d’orchestre d’une rivalité marketing
savamment montée en épingle à des
fins économiques. En résumé : plus
ils sont rivaux, plus ils font monter la
sauce, les enchères, le business et
l’intérêt d’un Championnat de
France à l’époque sous la mainmise
de l’OM et de Bernard Tapie, lequel
n’a jamais été hostile au rachat du
PSG par Canal +, pourtant discutable au niveau de l’éthique.
Deux témoignages accréditent la
thèse du partage du gâteau. Le premier d’Alain Cayzac, toujours dirigeant au PSG, lequel avouait en
2003 que « PSG-OM, ce sont des
gens intelligents qui se sont entendus pour réaliser une bonne
affaire ». Le second est signé Thierry
Gilardi, hier à Canal +, aujourd’hui
journaliste vedette à TF 1. « Les dirigeants de Canal + ont clairement
voulu coorganiser avec Tapie cette
rivalité qui était bonne pour nous. »
Depuis, on est allé d’escalades en
dérapages, en passant par les
menaces, les insultes, les coups bas
et la blessure d’un homme, supporter de l’OM, aujourd’hui handicapé.
Demain, c’est avec son équipe
réserve que l’OM a pour l’instant
décider de monter à Paris. Cela fait
belle lurette que le business plan
« OM-PSG » a échappé à ses créateurs.
RÉGIS TESTELIN
(*) OM-PSG, PSG-OM, les meilleurs
ennemis, enquête sur une rivalité, de
Jean-François Pérès et Daniel Riolo,
éditions Mango Sport.
EN DIRECT
suivez tous les matches sur www.lequipe.fr
FAITES LE TOUR DES STADES
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Brest
Filets de sécurité
La LFP appuie le PSG
Ancestrale et sociologique pour les uns, artificielle et cynique pour les autres, la rivalité OM-PSG est sans fin.
avec
1
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Virage
Auteuil
DAMIEN DEGORRE
Incapables de vivre ensemble
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dans la partie inférieure du virage
occupé par les supporters de l’équipe
adverse (voir infographie). L’objet
principal du litige porte sur les places
de la tribune supérieure, qui surplombe celle qui avait été réservée
aux supporters de l’OM. Ces places
ont été vendues à la section amateur, aux ayants droit et autres abonnés et un renforcement du nombre
de stadiers a été prévu. La Ligue et le
directeur de la sécurité de l’OM ont
d’ailleurs validé le dispositif mis en
place. Rien ne garantit cependant
que des supporters de Boulogne ne
soient pas parvenus à s’en procurer
au marché noir.
Le responsable de la sécurité assure
cependant que le dispositif prévu ne
présente aucun risque : « Toutes les
mesures de sécurité ont été prises
puisque leur tribune est encagée. Il y
a un filet de protection qui les
entoure et un Plexiglas a été dressé
au-dessus. On se situe exactement
dans la même configuration que l’an
passé. »
Bleu
6
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-4
Tribune des supporters
du Paris-SG
Voici le détail des mesures qui
avaient été prises afin de sécuriser la
rencontre dans et à l’extérieur du
Parc des Princes.
Après la réunion de mercredi dernier
LA PLACE DES
MARSEILLAIS AU PARC
DES PRINCES
Dans un premier temps, mille billets
avaient été vendus aux supporters
de l’OM. « Il y a un accord de réciprocité entre les deux clubs sur ce
contingent », affirme Jean-Philippe
D’Hallivillée, directeur de la sécurité
du PSG. Mais depuis plusieurs jours
Marseille réclamait cinq cents tickets
supplémentaires. « On a répondu
que c’était impossible », assurait
Jean-Philippe D’Hallivillée, hier, en
début d’après-midi. Avant d’appeler
l’Agence France Presse, une heure
plus tard, et de déclarer que 307
places supplémentaires seraient
allouées à l’OM.
Ces 1 307 fans auraient été installés
Plexiglas
Plexiglas
positionnées dans l’enceinte ainsi
qu’aux abords immédiats des tribunes. Un peu plus de 1 200 policiers
et gendarmes mobiles seront affectés à ce match, l’un des plus importants dispositifs jamais mis en place
sur une telle rencontre.
Jaune
Rouge
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Cherbourg
3
0
police, par petites vagues, jusqu’au
Parc où une tribune sécurisée leur
était réservée.
Le dispositif de vidéo surveillance
sera maintenu à l’intérieur comme à
l’extérieur du stade, même si les
Marseillais ne font pas le déplacement. Par ailleurs, plusieurs sections
de maintien de l’ordre seront pré-
La tribune à risques
L’ARRIVÉE DES
MARSEILLAIS À PARIS
LA MÉTÉO
2
-3
voirs publics. À ce point de rendezvous, les bus transportant les Marseillais auraient été escortés, sous
protection policière, jusqu’à leur
entrée dans Paris, aux abords du
Parc des Princes, puis regroupés
dans une zone placée sous surveillance. À leur descente des bus, ils
auraient été accompagnés par la
Noir
Bleu
Noir
ONNAISSEZ-VOUS Marek Amiri, Papa Moustapha Diop,
Alain Cantareil, Gary Bocaly, Vincent Gastine et Mame
N’Diaye ? Non ? Qu’à cela ne tienne, rendez-vous au Parc
des Princes, demain, à 17 heures. Ces jeunes gens, qui
jouent au football, vous seront présentés par le speaker du
stade, quelques minutes avant le coup d’envoi de la
rencontre Paris-Saint-Germain - Olympique de Marseille,
match décalé de la 29e journée du Championnat de France
de Ligue 1. Ils seront l’OM.
Si ces réservistes et ces équipiers de CFA 2 ont été
dépêchés en terre capitale pour défendre la cinquième
place de leur équipe au classement et continuer à
entretenir l’espoir d’une qualification en Ligue des
champions, c’est que les dirigeants de l’OM ont refusé d’y
envoyer les titulaires pour raisons de sécurité. De même, ils
ont demandé aux supporters phocéens de ne pas effectuer
ce déplacement, par peur de voir se répéter, avec plus de
force encore, les débordements passés.
Les assurances puis la colère de la Ligue du football
professionnel (LFP) n’auront servi à rien. Elle ne pourra
même pas user de son pouvoir disciplinaire. Demain, l’OM
disputera le match sans qu’aucune atteinte au règlement
puisse lui être reprochée. Mais quel sens cette rencontre
a-t-elle encore ? Que feront les Parisiens la saison
prochaine au Stade-Vélodrome ? S’agit-il là du premier
épisode d’un nouveau conflit entre les deux meilleurs
ennemis du Championnat ?
Et si on décidait plutôt qu’il s’agissait du dernier acte d’une
triste litanie d’événements dont le football français ferait
bien de se passer, lui qui aspire à toutes les
respectabilités – sportive, sociale, boursière. Qu’on prenne
à bras-le-corps le problème des supporters violents, qu’on
ramène le spectacle sportif au centre des préoccupations,
qu’on en finisse avec ces querelles de villages d’une autre
époque, qu’on accepte enfin l’idée que le meilleur peut
gagner.
Tout à l’heure, ce soir, à 20 h 45, le rugby va vivre un des
sommets de son calendrier : Stade Français - Biarritz. Dans
les tribunes du Stade de France, ils seront près de 80 000 à
célébrer l’occasion, unis par le même plaisir. Sur la pelouse,
ils seront 30 à s’affronter, animés par la même envie de
victoire. On ne craint nul accident autre que musculaire,
nulle manifestation de haine. Par ailleurs, on ignore tout du
nombre de CRS postés dans les environs.
entre la préfecture de police de Paris,
Guy Cazadamont, le directeur de la
sécurité marseillais, et Jean-François
Meaudre, le président du directoire
du PSG, un programme de prise en
charge des supporters de l’OM avait
été mis en place. Un horaire de leur
arrivée au péage d’autoroute avait
ainsi été fixé entre le club et les pou-
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée) – PARIS-SG - MARSEILLE (demain)
e
L’OM sort sa réserve
Pape Diouf l’a annoncé hier : face à Paris, demain, les Marseillais aligneront une équipe de CFA 2 renforcée.
Un Paris-SG - Marseille
sera-t-il un jour un match
comme un autre ? La
rencontre de demain,
entre le huitième (PSG) et
le cinquième (OM) de
Ligue 1, a encore dépassé
le cadre habituel d’un
match de Championnat.
Prétextant que les
conditions de sécurité
pour l’accueil de leurs
supporters ne sont pas
réunies, les dirigeants
marseillais ont décidé
d’envoyer une équipe de
remplaçants.
Des filets de sécurité,
une surveillance
policière accrue :
le dispositif de sécurité
mis sur pied pour
protéger les Marseillais,
le même que l’année
passée, semblait
convenir aux deux
camps. Hier après-midi,
il ne semblait plus
suffisant aux dirigeants
de l’OM.
(Photo Bernard Papon)
L’OM l’a déjà fait…
le PSG aussi
MARSEILLE –
de notre correspondante
Quesnel
Amiri
Diop
André Luis
Delfim
Civelli
Cantareil
Bocaly
Gastine
Ma. N’Diaye
Gimenez
LA QUESTION DU JOUR
Êtes-vous d’accord avec la décision de l’OM
de ne pas aligner ses titulaires face au PSG ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au
61008 (0,34 euro + coût de un SMS).
L’OM va donc présenter une équipe
de jeunes encadrés de joueurs plus
expérimentés comme Delfim, Civelli,
Quesnel ou Giménez, et emmenée
par Albert Emon, « ce qui permettra
à Jean Fernandez, toujours convalescent, de récupérer », explique Pape
Diouf. José Anigo, lui, prendra place
en tribune « parce que ce n’est pas
un banc où j’ai envie de m’asseoir.
Nous avions commis l’erreur de jouer
l’année dernière après avoir eu très
peur en arrivant au stade (le bus
emmenant les joueurs marseillais au
blèmes que les Parisiens. Là, ils
seront entre eux. »
Dans ce concert à l’unisson, il manquait tout de même la voix d’un des
principaux intéressés, Guy Cazadamont. Le responsable de la sécurité
de l’OM est l’homme qui a envoyé les
deux fax successifs de demandes de
places au PSG et qui a donné son aval
aux conditions d’accueil des supporters marseillais après une visite au
Parc des princes. Hier, il était injoignable. Il pourrait s’exprimer dans
les jours qui viennent, à son retour de
Saint-Pétersbourg, où il est allé préparer le match de Coupe de l’UEFA.
Un déplacement qu’il a maintenu
contre l’avis de ses dirigeants.
HÉLÈNE FOXONET
Pape Diouf a fini par céder à la pression des groupes de supporters, contre l’intérêt sportif du club.
LES JOURS D’AGITATION À L’OM, les nouvelles vont vite. Hier après-midi, une heure et
demi avant l’annonce par Pape Diouf de l’envoi
de l’équipe de CFA 2, sans les supporters, à Paris,
la rumeur fusait déjà dans Marseille. Diffusée par
les représentants des groupes de supporters de
l’OM, qui ont eu un rôle important pendant trois
jours.
Au départ, le déplacement du club marseillais à
Paris s’annonçait sans histoires. Du côté de l’OM,
on suivait de loin le feuilleton des bagarres permanentes entre certains supporters des tribunes
Boulogne et Auteuil. Cela avait valu l’avancement du match dans la journée (17 heures au lieu
de 21 heures). La médiatisation allait se concentrer autour du Paris-SG. Et l’affaire de l’ammoniaque dans le vestiaire parisien à l’aller, terminée par une sorte de non-lieu pour l’OM, n’allait
même pas ressortir.
Mais en trois jours, c’est le club marseillais qui a
fait à son tour l’événement. Alors que l’OM avait
fait une demande classique de 1 000 places pour
ses supporters, suivant en cela les accords tacites
entre les deux clubs depuis plusieurs années, les
groupes marseillais ont, en milieu de semaine,
fait valoir que leurs homologues lensois et stéphanois avaient bénéficié d’un quota plus important au Parc des Princes.
Le quotidien marseillais La Provence s’est fait
l’écho de la demande supplémentaire de places
réclamée par les groupes de supporters marseillais et a contacté le directeur de communication
du Paris-SG, Jean Philippe d’Hallivillée afin de
connaître la faisabilité de cette demande. Or ce
dernier a opposé un règlement de la LFP pour
considérer hors délais une telle demande. Problème, ce règlement n’existe pas… Ce que La
Provence a relevé. Les groupes de supporters
leurs). La Ligue étant autant responsable que le PSG dans cette affaire, il
semble évident qu’on va bien se faire
“marraver” (avoir) mais bon ! Faudra que quelqu’un m’explique ce
soudain acharnement à propos de la
sécurité des supporters. » Sur
omnet.fr, un autre supporter est également surpris : « Vraiment, ça me
dépasse. Il n’y a aucune différence
(dans les conditions de sécurité)
entre ce match PSG-OM et celui de la
saison passée. On va leur offrir trois
points en envoyant la “CFA 2”. Et
l’OM n’a pas les moyens de les donner ! »
Sur omforum.com, même mécontentement : « C’est du bidon, cette décision ! Est-ce que les joueurs sont
d’accord ? Moi, je pense que Ribéry,
Lamouchi, Cana, Maoulida et
consorts veulent trop jouer ce match
(voir par ailleurs le discours de Barthez) ! On vise une place en Ligue
des champions et les dirigeants veulent fausser le Championnat et nous
tirer une balle dans le pied pour une
pauvre histoire de quota de places ?
C’est du grand n’importe-quoi. »
marseillais se sont alors rendus au siège de l’OM
afin de manifester leur mécontentement.
Le débat se déporte
sur la sécurité
Pape Diouf s’est saisi du dossier afin de leur donner satisfaction. Du côté de la LFP, on faisait
savoir que cette demande n’était pas de son ressort ; au Paris-SG, on indiquait dans un premier
temps qu’il n’était pas possible d’augmenter ce
quota. À partir de là, le débat a dévié et tourné
autour de la sécurité des supporters marseillais,
installés dans le carré visiteurs du Parc des
Princes, divisé en deux parties dans un quart de
virage, avec une partie basse (où il était prévu de
placer les 1 000 Marseillais), surmontée depuis la
saison dernière d’une protection avec plexiglas et
filet afin d’éviter le jet de projectiles (voir page 2).
Une installation que les dirigeants de l’OM
avaient estimé suffisante il y a un an pour le ParisSG-OM, mais que Pape Diouf considère
aujourd’hui comme dangereuse. Depuis, le Paris
SG a octroyé un contingent de places supplémentaires (porté à 307 hier) que Pape Diouf a considéré comme insuffisant. Car il était soumis à la pression des groupes de supporters décidés à venir à
2 000 au Parc. Plutôt que d’en laisser la moitié
monter à Paris sans billets, le président de l’OM a
obtenu des groupes qu’ils renoncent au déplacement. Au prix de l’envoi de l’équipe de CFA 2 à la
place des titulaires.
Hier, les groupes de supporters se sont félicités de
la fermeté et du soutien du président de l’OM.
Mais pour lui, ce succès peut être de courte durée :
c’est aussi la troisième place, et la Ligue des
champions, qu’il met en jeu. – D. Ro.
FABRICE PANCRATE et les autres joueurs parisiens assurent ne pas être
troublés quant à eux par la décision de l’OM.
« Un problème pour les spectateurs »
Si certains groupes officiels soutiennent la position de Pape Diouf, la base
est plus réticente.
lysie d’une jambe. Sur omplanete.com, par exemple : « Diouf a
raison car il suffit que des supporters
balancent des trucs enflammés, par
exemple, et ça va passer au travers
(des filets de protection) et je vous
explique pas le carnage avec les drapeaux, les “tifos” de nos groupes,
que des trucs inflammables... Nos
dirigeants ont largement raison. Le
PSG n’avait pas le droit de vendre ces
places pour des raisons de sécurité. » Un argument sur la sécurité qui
étonne sur opiom.net : « Ce n’est pas
une première, remarquez : en 1969,
l’OM a envoyé son équipe réserve
jouer contre le Red Star (voir par ail-
Anigo :
« Un coup financier »
Parc était tombé dans un guet-apens
et avait été sérieusement caillassé
par des hooligans parisiens). Nous
ne referons pas la même erreur cette
année. Nous n’avons pas peur pour
la sécurité des joueurs mais il faut
que les Parisiens disent la vérité. Ils
ont préféré vendre les places attribuées aux Marseillais pour faire un
coup financier. Mais nous pensons
que nous ne pouvons pas mettre nos
supporters en danger. Le jeu n’en
vaut pas la chandelle. On a voulu
faire bouger les instances, personne
n’a bougé, on en tire les conclusions. »
La seule chose positive qu’il y voit,
c’est que les « Marseillais ne donneront pas l’occasion de déplacer le
problème. Nos supporters, en général, ne posent pas les mêmes pro-
Trois jours de palabres…
Les supporters marseillais
partagés
AVANT SA CONFÉRENCE de
presse d’hier après-midi, Pape Diouf
a reçu les représentants de huit
groupes de supporters marseillais,
lesquels, pour la plupart, se félicitent
de la position de leur président. Il
n’en va pas toujours de même sur les
différents forums Internet de supporters de l’OM, particulièrement actifs
et où s’exprime la parole de la base.
L’argument de la sécurité au Parc des
Princes est toutefois perçu comme
un sujet sensible, avec le rappel de
l’invalidité de Geoffrey Dilly, le supporter de l’OM victime d’un jet de
siège le 13 octobre 2002, qui avait
subi une fracture du crâne et la para-
à la Ligue des champions : « Il reste
de nombreux matches, nous irons
récupérer les points ailleurs si besoin
est. »
Du côté des « Fous de l’Ohaime », la
stratégie présidentielle est critiquée :
« Ri-di-cule ! Envoyer la “CFA 2”,
ma foi, si ça l’amuse, tant mieux. Dire
aux groupes de supporters de ne pas
monter et, surtout, que les groupes
acceptent de ne pas monter, je
trouve ça lamentable. » Sur omplanete.com encore, cette demande ne
paraît pas dénuée d’arrière-pensées : « Diouf, tu l’entends pas de
toute la saison et il sort sa quinte
flush royale pour PSG-OM. Ce coup,
c’est à la rigueur mieux que de
gagner contre le PSG, il s’est mis les
supporters dans la poche en deux
temps, trois mouvements. »
Pour finir, ce pronostic sur omnet.fr :
« Je vois bien le coup de bluff de
(Pape) Diouf : il dit qu’il va faire jouer
la “CFA 2” contre le PSG, du coup,
aucun supporter marseillais ne va
aller au Parc et il se ramène finalement avec l’équipe habituelle au
dernier moment. Il n’y aura que des
supporters parisiens dans les tribunes (ils pourront se taper dessus
entre eux s’ils veulent). » – D. Ro.
SAMEDI 4 MARS 2006
« EN TANT QUE JOUEUR, je m’en
fous. Ce sera plus un problème pour les
spectateurs et les téléspectateurs. »
Hier, en début de soirée, Fabrice Pancrate livrait une idée assez claire des
réactions qu’inspire au vestiaire parisien la décision de l’OM de ne pas se
présenter à Paris, demain, avec sa
meilleure équipe. « Ce que je sais,
ajoutait l’attaquant parisien, c’est qu’il
y aura onze joueurs avec le maillot de
l’OM en face de nous et qu’il faudra
faire en sorte qu’ils repartent de Paris
avec une défaite. »
Jusqu’à hier après-midi, les joueurs du
PSG avaient très peu évoqué entre eux
les menaces brandies par l’OM depuis
le début de la semaine. Mais leurs
points de vue semblaient assez
proches hier, à écouter Modeste
M’Bami : « Nous, on est concentrés sur
notre match, dont on doit sortir vainqueurs. Si les Marseillais cherchent à
nous déstabiliser avec cette histoire, je
peux vous assurer que ça ne marche
pas. »
David Rozehnal se situait sur la même
longueur d’onde : « Le choix de l’OM
ne nous empêchera pas d’effectuer
notre travail normalement. Mais je
suis surpris. Je n’avais jamais entendu
parler d’une telle histoire dans ma carrière. »
Le défenseur international tchèque se
montrait sceptique quant aux raisons
de la colère marseillaise, notamment
au sujet du quota de places alloué aux
supporters de l’OM : « Pour moi, cette
histoire de tickets ne justifie pas
d’envoyer l’équipe B. Je sais qu’il est
toujours mieux de pouvoir compter sur
le soutien du plus grand nombre de
supporters possible. Mais ce match se
joue à Paris, pas à Marseille. » Et
Rozehnal d’ajouter : « Ce qu’a décidé
Marseille n’est pas très professionnel.
Peut-être que les Marseillais imaginent nous perturber. Moi, je peux vous
dire qu’on sera prêts pour les affronter
et prendre les trois points de la victoire. »
Blayau :
« L’événement
est gâché »
Très sollicité hier soir par les médias,
Pierre Blayau s’est déclaré « stupéfait,
consterné et triste ». Pour le président
du PSG, la décision prise par les dirigeants marseillais représente « un
mauvais coup porté au football et elle
ne [lui] semble pas justifiée ».
Pierre Blayau se référait beaucoup aux
différentes réunions qui s’étaient
tenues, ces derniers jours, entre le
PSG, la préfecture de police, la Ligue
du football professionnel (LFP) et le
responsable de la sécurité de l’OM :
« C’est vrai que des divergences sont
apparues au cours de ces rendez-vous.
Mais elles avaient toutes été levées.
Tout a été fait dans le respect des
règlements de la Ligue. C’est le cas,
notamment, de notre décision des
vendre des places à nos supporters
dans la tribune qui surplombe l’espace
réservée aux supporters de l’équipe
visiteuse. »
Hier, Pierre Blayau expliquait également ne pas avoir traité directement ce
dossier, qui était géré par Jean-François Meaudre, le président du directoire du PSG. Blayau, qui préside le
conseil de surveillance du club, estime
que « le club a fait correctement son
travail ». Il s’est refusé à porter un
jugement sur le choix de l’OM, se
contentant d’un sentiment : « PSGOM est un événement pour la France
du football. Et cet événement est
gâché. »
JÉRÔME TOUBOUL
Pas de sanction
prévue
En envoyant une équipe mixte ou B
au Parc des Princes demain, l’OM ne
risque aucune sanction règlementaire ou financière. Les règlements
de la Ligue du football professionnel
(LFP) ne prévoient en effet aucune
obligation en ce qui concerne
l’équipe alignée lors d’un match de
Ligue 1, sauf lors des deux dernières
journées ou pour les rencontres qui
précèdent un tour de Coupe de
France ou de Coupe de la Ligue (les
clubs peuvent incorporer au maximum quatre joueurs qui n’ont pas
participé à l’un des quatre matches
précédents), mais ce n’est pas le cas
ici.
Par contre, si les dirigeants marseillais avaient décidé de ne présenter
aucune équipe à Paris, l’OM aurait
évidemment été reconnu forfait
(défaite 0-3). Ce forfait aurait d’ailleurs été accompagné d’une indemnité à verser au PSG.
Les joueurs
voyageront en train
Les dirigeants marseillais ont adopté
également pour ce match l’organisation d’un déplacement effectué par
l’équipe de CFA 2. Au contraire des
pros, qui se mettent au vert la veille du
match, les joueurs retenus partiront
demain en train pour Paris. Le groupe
sera désigné aujourd’hui, sachant que
l’OM joue également une partie importan te en Co upe Ga m ba rdella
dimanche à Ajaccio et un match de
CFA 2 cet après-midi à Corte. – H. F.
1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.fr
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’équipe probable
équipe de jeunes, ce qui nous permet
de respecter le règlement et les
engagements pris pour les billets
vendus, Canal +, etc. Nous, nous
sommes respectueux de la loi sportive, nous présenterons une équipe
qui ne fera pas de la figuration. »
Fabien Barthez a confirmé que les
joueurs étaient solidaires de leurs
supporters : « Bien sûr qu’en tant
que compétiteurs, on a envie de
jouer tous les matches. Mais "monter" à Paris sans nos supporters alors
qu’ils sont partout avec nous, ce
serait comme les abandonner. La
priorité, c’est leur sécurité. Nous
somme solidaires du club et de nos
fans. On reste tous soudés. » Le gardien de l’OM, qui regardera la rencontre à la télévision, ne craint pas
de pénaliser son club dans la course
Bleu
C’est ainsi qu’à 15 heures, dans une
réunion prévue dès mardi avec les
responsables des clubs de supporters, Pape Diouf les assurait de son
soutien plein et entier. Et, dans la
foulée, il leur demandait de ne pas se
rendre à Paris parce que leur sécurité
n’était pas assurée. Pour les assurer
de la solidarité du club à leur égard, il
leur annonçait également que s’ils
acceptaient de ne pas se rendre à
Paris, le club prendrait la décision
d’aligner une équipe bis composée
de joueurs de l’équipe réserve et de
se faisaient une joie de "monter" à
Paris mais, devant l’impossibilité du
PSG de fournir 2 000 ou 1 500 places
à nos supporters et d’assurer leur
sécurité, nous avons préféré prévenir
plutôt que guérir et éviter un carnage
qui se serait produit avec des supporters sans billet dans la capitale ou
dans le stade. On ne peut pas dire
que nous ne prenons pas nos responsabilités. »
Après avoir fustigé l’indifférence de
la Ligue, « qui n’a pas su faire respecter par le PSG les règlements à
propos des conditions de sécurité »
– ce que contredit totalement la LFP
(voir page 2) –, Pape Diouf a ensuite
expliqué la position des joueurs, qui
« ont compris cette décision et
accepté d’être représentés par une
Jaune
Rouge
Jaune
Diouf : « Nous
sommes respectueux
de la loi sportive »
joueurs pro ayant besoin de temps
de jeu. Un principe qui allait être
adopté à l’unanimité.
Accompagné de José Anigo, le président de l’OM a ensuite rencontré les
salariés du club. Puis ce fut le tour
des joueurs. À 18 heures, certains
repartaient le visage fermé, à
l’image de Cana, forcément très
déçu de ne pas pouvoir s’exprimer
contre son ancien club. Mais Fabien
Barthez, lui, décidait, en signe de
solidarité, d’accompagner Diouf et
Anigo au point presse organisé en fin
d’après-midi. « Nous avions fait
preuve de détermination dans nos
propos, rappelait Pape Diouf en
préambule, à propos des deux conditions qui devaient être remplies pour
nous voir jouer ce match. Les conditions n’étant pas réunies, nous avons
pris collectivement la décision de ne
pas aligner l’équipe première.
L’équipe pro ne jouera jamais sans
ses supporters. Il était essentiel de
prendre cette décision, dans la
mesure où nos supporters nous ont
accompagnés partout en France. Ils
Ce n’est pas la première fois que
Marseille décide de présenter une
équipe réserve lors d’un match de
Championnat. Lors de la saison
1969-1970, un match en retard des
Marseillais contre le Red Star, d’abord
fixé au 12 janvier 1970, avait ensuite
été avancé au 28 décembre 1969, en
pleine trêve hivernale. Le président
Leclerc avait refusé de priver ses
joueurs de leurs vacances et envoyé sa
réserve pour affronter l’équipe parisienne. L’OM avait même obtenu un
nul (2-2, avec deux buts de Di Caro, pas
encore professionnel) mais le match
avait ensuite été rejoué car les Marseillais n’avaient pas aligné suffisamment
de professionnels. Lors de cette
seconde rencontre, l’OM l’avait largement emporté (5-1).
Le PSG a lui aussi eu recours à cette
astuce lors de la saison 1984-1985.
Lors de la 38e et dernière journée de
Division 1, qui se déroulait trois jours
avant une demi-finale aller de Coupe
de France à Toulouse (2-0), les Parisiens avaient aligné à Nancy une
équipe où figuraient seulement, parmi
les titulaires habituels, Bathenay et
Pilorget. Tous les autres joueurs
avaient disputé à cette occasion leur
premier match de D 1. Et le PSG avait
perdu (1-6).
Enfin, lors de la saison 1972-1973
(17e journée), une grève des joueurs
professionnels avait considérablement amoindri certaines équipes et
faussé les résultats. Du coup, la journée avait été rejouée en totalité
quelques semaines plus tard.
Plus anecdotique, le Nantes-Bordeaux
du 7 mai 1982 (37e journée de D 1)
relève du même registre. Furieux
contre la suspension pour six mois de
son gardien (Dragan Pantelic), Claude
Bez, le président des Girondins, avait
décidé d’aligner une équipe sans gardien à Nantes, pour protester contre la
sanction. C’est Alain Giresse, le capitaine, qui avait enfilé les gants mais en
jouant plus souvent dans le champ que
dans le but. Il était sorti à la mi-temps
mais l’équipe bordelaise, où évoluait
alors Jean Fernandez, avait perdu 0-6.
– A. P. et S. Bi.
Noir
Bleu
Noir
À MIDI, HIER, Jean Fernandez
détaillait devant la presse le groupe
de 17 joueurs retenus pour affronter
Paris demain au Parc des princes.
« On se prépare à jouer le match normalement », ajoutait-il dans la foulée. Derrière lui, Wilson Oruma et
Habib Beye venaient disserter sur la
manière d’aborder cette confrontation et d’appréhender ce genre
d’ambiance. « On peut penser que
ce n’est qu’un match de foot quand
on est à l’extérieur, expliquait le
Nigérian, mais quand tu es dedans,
tu vois bien que la pression est
énorme et que ce n’est pas une
semaine comme celle qui précède
des matches face à Lens ou même
Lyon. » À ce moment de la journée,
Oruma ne mesurait pas encore à quel
point.
Parce qu’au même moment, au
terme de trois jours de discussions
avec leurs propres supporters, de
demandes fermes de places supplémentaires auprès du club parisien,
de menaces de boycott et de
demandes d’arbitrage à la Ligue, la
décision des dirigeants de l’OM était
en train de mûrir. Tout au long de la
matinée, diverses hypothèses
avaient été élaborées par la direction
du club avant d’être soumises aux
supporters.
4
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AC AJACCIO - LYON
La fête ou la tête ?
Lyon n’a pas perdu à l’extérieur depuis un an. Le leader voudra souffler une bougie à Ajaccio et effacer la claque contre Rennes (1-4).
LYON –
de notre envoyé spécial
FRÉDÉRIC DANJOU est un parfait
trait d’union. Le 4 mars dernier, il y a
exactement un an, l’actuel Ajaccien et
ancien capitaine caennais infligeait à
Lyon sa dernière défaite à l’extérieur
(1-0) lors d’une soirée qui valut aussi
par sa théâtralité. À l’époque, JeanMichel Aulas, engagé dans un face-àface avec M. Derrien, l’arbitre, avait
convié un huissier de justice pour
constater l’état déplorable du terrain
et envisager d’éventuelles poursuites
en cas de blessure d’un de ses joueurs.
Au final, la blessure fut essentiellement morale. « Disons qu’on avait
joué dans des conditions particulières,
ironise Danjou. Nous avions réalisé un
match à l’énergie... »
Depuis, le parcours des Olympiens loin
de Gerland flirte avec la perfection.
Que ce soit sur les terrains d’Europe,
sur des pelouses de L 1 ou de L 2, Lyon
a su sans cesse repousser la défaite, la
refuser. Comme à Lens récemment où
un ultime coup de reins de Wiltord
(1-1, 94e) suffit à sauver l’essentiel.
Lyon ne cède jamais totalement.
« Ce qu’ils font est très fort, note Éric
Carrière, le Lensois. En plus d’avoir des
individualités de talent, ils n’ont pas
envie de perdre : ça se sent dans leur
attitude. Contre nous, la combinaison
entre Govou, Cris et Wiltord sur l’égalisation fut parfaite. Ils semblent toujours prêts à revenir. Regardez ce qu’ils
réussissent à Ajaccio en Coupe de
France : ils sont menés en prolongation
avant de gagner (2-1 a.p.). Sur ce couplà, ils ont su se concentrer sur l’essentiel. C’est très costaud mentalement car, à l’extérieur, c’est encore
plus dur de ne pas lâcher. Pourtant, à
Lens, nous avions été forts et nous
avions fait tous les efforts pour garder
le résultat. »
Coupet :
« À l’extérieur,
une rigueur
supplémentaire »
17 H 15
Sochaux - Bordeaux (1-1) (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Lyon (2-3)
Lille - Le Mans (1-1)
Metz - Monaco (0-3)
Nice - Lens (2-2)
Rennes - Strasbourg (1-0)
Toulouse - Nancy (0-2)
(ces six matches sur Foot +)
DEMAIN
17 HEURES
Paris-SG - Marseille (0-1) (Canal +)
18 H 45
Troyes - Auxerre (0-3) (Canal + Sport)
20 H 45
Saint-Étienne - Nantes (1-1)
(Canal +)
Entre parenthèses, le score du match
aller (11e journée).
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
59 27 17 8 2 44
2. Bordeaux 53 28 14 11 3 29
3. Lille
47 28 13 8 7 37
4. Auxerre 46 28 14 4 10 35
5. Marseille 43 28 12 7 9 27
6. Le Mans 42 28 12 6 10 27
7. Lens
41 28 9 14 5 35
8. Paris-SG 41 28 11 8 9 31
9. Nice
39 28 10 9 9 22
10. Nancy
38 27 11 5 11 27
11. Rennes 38 28 12 2 14 33
12. Monaco 37 27 10 7 10 26
13. Saint-Étienne 37 28 9 10 9 24
14. Nantes 35 28 9 8 11 29
15. Toulouse 34 28 9 7 12 26
16. Sochaux 33 28 8 9 11 23
17. Troyes 27 28 6 9 13 23
18. Strasbourg 23 28 4 11 13 22
19. AC Ajaccio 21 28 4 9 15 16
20. Metz
19 27 3 10 14 19
Lyon
(plus gros
ros écart)
avoir peur ? J’ai plus peur de jouer au Nou Camp
ou à San Siro qu’à Ajaccio ! Ce sera un combat
mais on n’en est pas sûrs non plus. Ont-ils intérêt
à entrer dans ce débat-là ?
– B ordeaux jouera l’après-midi à
Sochaux. Est-ce un avantage ?
– Ce n’est pas grave. Je suis plus préoccupé par le
calendrier.
– Pourquoi ?
– Je sens un coup fourré pour le match en retard à
Monaco.
– C’est-à-dire ?
– Vous allez voir... (NDLR : il sous-entend que la
rencontre devrait se dérouler vers le 15 mars). Je
crois que ce serait salaud car si on se qualifie pour
les quarts de finale de la Ligue des champions,
nous aurions cinq matches en quatorze jours. On
ne peut plus respirer. D’un coup, la fatigue physique liée aux matches, on s’en moque. Comme ils
ont vu que Govou était blessé, ils se sont dit : on va
jouer très vite.
– Qui décide ?
– C’est la Ligue. On aurait pu mettre ce match au
moment de la finale de la Coupe de la Ligue (le
22 avril). On verra bien… » – H. P.
L’AFRIQUE DU SUD PENSE À LUI. –
Absente en Allemagne, l’Afrique du Sud pense
déjà au Mondial 2010, qu’elle organisera. Elle
chercherait, selon une source proche de la Fédération, un sélectionneur expérimenté capable de
relancer une équipe en difficulté. Ainsi aurait-elle
sérieusement approché Gérard Houllier, sous
contrat avec l’OL jusqu’en juin 2007. Une rencontre aurait même eu lieu. L’Afrique du Sud, qui
a disputé une CAN décevante (éliminée au premier tour), n’a d’ailleurs plus de sélectionneur
puisqu’elle a renvoyé Téodore Dumitru. – G. D.
Drôle d’ambiance à Ajaccio
L’AC AJACCIO ESPÈRE encore se
maintenir. Pourra-t-il atteindre cet
objectif ? Les suiveurs assidus en
doutent. José Pasqualetti, l’entraîneur, semble également très lucide,
ou pessimiste. Il chiffre les chances
de maintien à « 20, 30 % ». Actuellement 19e du classement, le club
corse compte six points de retard sur
Troyes, 17e. Pour quitter rapidement
le fond de la cale où il croupit depuis
une éternité, il doit gagner. Et, pour
gagner, il doit marquer, ce qui n’est
pas son point fort.
Depuis le début de la saison,
l’AC Ajaccio a inscrit 16 buts, ce qu’a
réussi à lui seul Pedro Miguel Pauleta, l’attaquant du Paris-SG ! Les
attaquants souffrent, à l’image de
Lucas, efficace pourtant la saison
passée avec 11 réalisations, qui rate
tout ce qu’il tente. Ce fut le cas
contre Bordeaux (0-2) et Lens (0-1),
les deux derniers matches de
l’AC Ajaccio. Et mercredi aussi lors
de l’entraînement matinal durant
lequel il n’a guère embêté les gardiens. Cette saison, il a marqué
4 buts… Un total pourtant suffisant
pour être encore le meilleur buteur
du club en compagnie de N’Diaye,
qui est ajaccien depuis janvier.
Mais Lucas, qui continue à être aligné, n’est pas le seul responsable de
cette pauvreté offensive. André Luiz,
Edson, Diawara et Saïfi déçoivent
aussi et peinent à créer de véritables
situations dangereuses. Le public,
qui continue de fustiger l’attitude
nonchalante de la colonie brésilienne, s’impatiente et s’agace.
D’autant que son équipe joue finalement de manière assez tranquille,
comme si de rien n’était, comme si
elle était confortablement installée
au milieu du classement.
Xavier Collin, l’un des anciens, ne dit
pas le contraire. Il lâche même dépité, presque énervé : « On n’a pas
encore pris conscience qu’on y allait
tout droit. » Une phrase éloquente
prononcée mercredi, à dix journées
de la fin du Championnat.
Collin :
« On s’est relâchés »
Avant de perdre ses deux derniers
matches, contre Bordeaux et Lens,
les Corses restaient pourtant sur une
série intéressante de quatre rencontres sans défaite. « C’est vrai,
reconnaît Colin, mais on s’est relâchés. » « Oui, il y a eu un relâchement, approuve le successeur de Rolland Courbis. Il faut sans cesse
rabâcher les choses, c’est ça qui
m’énerve. » Répéter inlassablement
qu’il faut se battre sur tous les ballons, commettre les efforts nécessaires pour épauler son partenaire,
ne pas prendre de risques inconsidérés et tenter de jouer à onze.
« Car les matches, résume l’entraîneur, on ne les gagnera pas à deux
mais on les perdra à huit. » Collin
12
14
14
14
pts
pts
pts
21e j.
22e j.
pts
9
9
pts
pts
24e j.*
25e j.
6
7
7
pts
pts
pts
26e j.
27e j.
28e j.
Bordeaux
20e journée
23e j.
Leurs calendriers
’h AC Ajaccio
29e j.j Aujourd’hui
j
- Lyon,
y , Sochaux - Bordeaux
34e j.j 8 avril
Lyon
y - Nice,, Bordeaux - Saint-ÉÉtienne
30e j. 11 mars
Lyon - Metz, Bordeaux - Toulouse
35e j. 15 avril
Paris-SG - Lyon, Lille - Bordeaux
Lyon - Saint-Étienne, Bordeaux - Le Mans
31e j.
Sochaux - Lyon, Troyes - Bordeaux
36e j.
32e j. 25 mars
Lyon - Toulouse, Bordeaux - Nice
37e j. 6 mai
Lille - Lyon, Nantes - Bordeaux
33e j. 1er avril
Troyes - Lyon, Paris-SG - Bordeaux
38e j. 13 mai
Lyon - Le Mans, Bordeaux - Marseille
18 mars
29 avril
*Lyon doit jouer un match en retard à Monaco (24e j.), la date n’est pas encore fixée
NICE - LENS
Nice veut continuer
Après un sursaut à la prise de fonctions de Pasqualetti, les Corses mélangent de nouveau
inefficacité offensive et dilettantisme.
de notre envoyé spécial
Huit points repris en huit journées
poursuit son analyse, froide et
sévère : « Les autres années, on était
préparés à jouer le maintien, pas
cette saison, car on est partis sur les
chapeaux de roue. Ensuite, il y a eu
cette série de quinze matches sans
succès… » « On n’a pas une équipe
de guerriers, renchérit Frédéric Danjou, un autre ancien. Il y a un problème d’état d’esprit. »
Ajaccio n’effraie plus personne. Il
occupe même la tête du classement
du fair-play… Les nostalgiques
regrettent les départs de Grégoire,
Terrier, Demont et Ouadah, des combattants qui ont largement contribué
aux trois derniers maintiens de
l’AC Ajaccio. « Mais contre Lyon, il
n’y aura aucun problème de motivation, assure José Pasqualetti. Tous
les ingrédients seront réunis pour
faire un grand match. » Mais
l’AC Ajaccio ne rencontre pas tous
les week-ends Marseille, Paris
ou Lyon…
GUILLAUME DUFY
NICE, QUI N’A REMPORTÉ que des
victoires au stade du Ray depuis le
26 novembre dernier (16e journée,
Nice-Lyon : 1-1), souhaite désormais
affirmer ses ambitions. Durant le dernier quart de siècle, le Gym n’est rentré que deux fois dans la première
moitié du tableau au classement
final. Lors de la saison 1985-86
(8e place) et au cours de l’exercice
1988-89 (6e place). Aujourd’hui, la
priorité demeure le Championnat,
même si une finale de Coupe de la
Ligue se profile le 22 avril prochain au
Stade de France contre Nancy. « La
Ligue 1 est prioritaire pour nous,
affirme l’inusable Jacques Abardonado, qui réalise sans doute sa meilleure
saison avec Nice. C’est grâce à elle
que nous avons surmonté les obstacles en Coupe de la Ligue. C’est au
travers de cette compétition régulière
que nous franchirons ou non un cap.
De toute façon, le coach nous a prévenus. Il composera l’équipe de la finale
à partir du Championnat. »
Le défenseur des Aiglons, qui a résisté
lors du mercato à l’appel des sirènes
étrangères, ne doute pas une seconde
de l’implication de son club dans ces
dernières journées de Championnat.
« Frédéric Antonetti nous a fait savoir
qu’il n’était pas très content de notre
prestation au Stade-Vélodrome
(défaite 1-0). Une fois n’est pas coutume, il nous a fait visionner l’intégralité du derby pour nous faire toucher
du doigt qu’il y avait là-bas un bon
coup à jouer. C’est la raison pour
laquelle nous tenons à rebondir après
cette défaite et surtout à conserver le
label forteresse au stade du Ray. Lens,
c’est costaud, même si, actuellement,
ils peinent un peu. À nous de faire un
gros match pour ne pas les aider à sortir de la spirale. » Un sentiment partagé par Antonetti : « Le Racing est une
des équipes les plus fortes de L 1 sur le
papier. Se frotter à tel adversaire ne
peut que nous faire progresser… »
JEAN-PHILIPPE COINTOT
(avec Ja. G.)
Lens n’a pas oublié l’Europe
L’INCOMPRÉHENSION s’est-elle dissipée au
Racing Club de Lens ? Pour le moment, malgré la
récente victoire en Championnat sur Ajaccio (1-0),
lors de la dernière journée, le doute n’a pas complètement quitté les esprits nordistes. Deuxièmes au classement à la trêve, les Lensois occupent aujourd’hui
une peu flatteuse septième place, à 12 points de Bordeaux. Entre-temps, il y a eu ce terrible mois de janvier. « Catastrophique, cauchemardesque pour nos
couleurs, confirme Seydou Keita. Franchement, je ne
sais toujours pas ce qui s’est passé. Nous, les joueurs,
n’avons rien compris à tout ça. Nous avons manqué
de fraîcheur, de confiance et de chance, notamment
contre Lyon (1-1), qui a égalisé dans les arrêts de jeu.
En fait, tout s’est enchaîné contre nous. Il est temps
de se reprendre pour pouvoir finir la saison à une
meilleure place. Cela serait dommage d’avoir produit
tous ces efforts pour rien. »
L’objectif du Racing demeure l’Europe. Et la meilleure
façon de trouver la clé, celle qui ouvre directement les
portes de l’épreuve continentale, sans passer par
l’éprouvante et interminable Coupe Intertoto, est
assez simple. « Il va falloir disputer tous les matches
L
E
I
C
I
F
F
O
E
R
I
A
N
E
PART EMES MI-TEMPS
DES 3
qu’il nous reste avec les dents qui traînent sur le
gazon, lâche Yohan Demont, remonté après le gâchis
du mois de janvier. C’est la seule solution pour arriver
à nos fins. Mais bon, peut-être que le groupe est trop
gentil pour évoluer au plus haut niveau ! » En attendant, les Lensois, sans leur moteur Seydou Keita, suspendu, vont se rendre à Nice avec la ferme intention
de rattraper le temps perdu et ces 2 points concédés à
l’aller (2-2) au stade Bollaert. « Nous sommes seulement à deux longueurs de l’OM et cinq d’Auxerre,
tempère Keita. Rien n’est perdu... » – J.-Ph. C.
www.leecooper.com
Liste des points de vente au 03 22 54 66 66
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SAMEDI 4 MARS 2006
Rouge
solidité montrée quatre jours plus tôt. On ne peut
pas réaliser un match plus plein que celui d’Eindhoven. Ça a vraiment tapé. Mon erreur, c’est de
ne pas avoir assez réalisé l’impact physique de ce
duel avant d’aborder Rennes.
– Pedretti sera-t-il de retour ?
– Arrêtez un peu. Vous continuez à m’ennuyer
avec Pedretti. Pedretti, Clément, Berthod, Ben
Arfa avaient besoin de temps de jeu en CFA. Ils
auraient peut-être explosé contre Rennes.
Aujourd’hui, il fait partie des dix-huit : je ne peux
pas en dire plus.
– Ajaccio vous a posé des problèmes lors
de vos dernières confrontations.
– Tant mieux, car mieux vaut un match difficile.
Mais il ne faut pas parler de peur : ce sont des
préjugés. On verra. Ils ne vont pas nous donner les
trois points ! L’environnement n’est pas facile.
Mais c’est onze mecs contre onze mecs. Pourquoi
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
11 mars, 17 h 15 : Nancy - Paris-SG
(Canal +) ; 20 heures : AuxerreNice, Bordeaux-Toulouse, LensTr oye s, Lyon-M etz , M onaco Sochaux, Rennes - AC Ajaccio (ces
six matches sur Foot +). Dimanche
12 mars, 18 heures : Nantes-Lille
(Canal + Sport), Strasbourg - Le
Mans (Foot +) ; 20 h 45 : Marseille Saint-Étienne (Canal +).
Bleu
C’était le 4 mars 2005. Juninho et Cris quittaient le stade Michel-d’Ornano de Caen la tête basse, pour la dernière défaite de l’Olympique
Lyonnais hors de ses bases (1-0). Depuis, Lyon n’a jamais plus flanché à l’extérieur.
(Photo Jean-Marc Pochat)
« Zapper Rennes »
AJACCIO –
Diff.
—
+23
+14
+18
+8
-1
+7
+9
+5
0
+5
-9
+3
-3
0
-6
-5
-12
-14
-18
-24
MATCHES EN RETARD. – Mardi
7 mars, 20 heures : Metz-Nancy
(25e journée). Reste à fixer : Monaco-Lyon (24e journée).
GÉRARD HOULLIER veut oublier la défaite contre Rennes et préparer au mieux le retour
contre le PSV en rapportant des points d’Ajaccio.
« LYON N’A PLUS PERDU en L 1 deux fois de
suite depuis septembre 2002. Vous avez
dit qu’une grande équipe ne perd pas
deux fois de suite...
– ... Et je le maintiens. C’est une rencontre importante au niveau du résultat pour le Championnat
et au niveau psychologique pour préparer Eindhoven. On ne va pas focaliser sur la défaite contre
Rennes (1-4). Il faut la zapper car on n’y peut plus
rien. Le plus important est de réussir un bon résultat contre Ajaccio. J’ai discuté avec des collègues
à l’étranger. Ils ont connu les mêmes phénomènes. Il y a une telle attente, une telle exigence
en Champions League que ça vous pompe.
– Vous n’avez plus perdu depuis un an à
l’extérieur. Y a-t-il une recette ?
– Il faut rendre hommage à Paul Le Guen... Tout
ce que je peux dire, c’est qu’on est costauds,
solides. On va récupérer cette puissance, cette
c.
—
21
15
19
27
28
20
26
26
22
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42
23
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28
35
36
34
43
Jaune
Rouge
Jaune
HERVÉ PENOT
AUJOURD’HUI
Noir
Bleu
Noir
Insuffisant contre le leader. Cette saison, Lyon a été mené neuf fois à l’extérieur : cela ne l’a jamais empêché de
revenir. « Leur avantage, c’est d’avoir
une forme d’habitude des rencontres
de haut niveau, des ambiances, du
stress, poursuit Carrière. Ce qu’ils font
à Saint-Étienne (3-2), l’an passé, relève
aussi de l’exceptionnel. » Jérémy
Janot, le gardien, n’a pas oublié ce
finish si particulier, ces deux buts lyonnais sur le fil. « Je me demande s’il n’y
a pas eu un déclic un jour et que,
depuis, ils ne craignent plus rien loin de
leur base, dit le gardien stéphanois. Ça
les a boostés. Mais c’est le lot du très
haut niveau. Lyon ne doute pas : c’est
vachement fort ! » « Pourtant, quand
on les reçoit, explique Nicolas Gillet, le
défenseur lensois, il y a vraiment la
volonté de les faire chuter. Mais même
quand ils ne sont pas bien, ils ont
quelques joueurs qui sortent du lot. À
Nantes (1-0), par exemple, Coupet fut
exceptionnel. »
Personne n’évoque la naissance
d’un complexe en Championnat. Mais
certains s’interrogent. « On avait
consigne de les attendre, de rester
groupés la première mi-temps mais ça
n’a pas marché ! Ils possèdent une
solidarité énorme. Quand on est hors
de l’équipe, on s’en rend bien compte,
avoue Bryan Bergougnoux, ancien
Lyonnais devenu toulousain. Je me
demande même s’ils ne sont pas plus
concentrés à l’extérieur. » Un espoir :
chaque déplacement qui passe rapproche Lyon de sa première défaite.
« Mais il faudra bien les bouger pour y
arriver… » note Janot.
Les Lyonnais, eux, ne s’attardent pas
sur ces statistiques éloquentes. Ils
n’ av aient quas iment pas pris
conscience de la série en cours. « Honnêtement, je ne m’en étais pas rendu
compte et on n’en parle pas entre
nous, avoue Anthony Réveillère, le
latéral droit, mais c’est assez impressionnant effectivement. En fait, nous
jouons à l’extérieur pour gagner. Mais
peut-être que chez nous, les équipes
restent derrière et on peut être pris en
contre. » François Clerc souligne
« qu’on a peut-être plus besoin d’être
solidaires loin de Gerland. »
Grégory Coupet affine l’analyse : « À
l’extérieur, on est moins obligé de produire du jeu, on ressert plus les lignes
qu’à domicile. Ça donne des matches
moins engagés dans le côté “champagne” mais il y a une rigueur supplémentaire (ils n’ont jamais encaissé
plus d’un but à l’extérieur cette saison). Il le faudra encore à Ajaccio car
on doit se remettre en cause après le
1-4 contre Rennes, on doit prendre des
points pour se rassurer. » Janot veut
bien donner un petit conseil : « Contre
Lyon, je crois qu’il faut marquer le plus
tard possible. Mais très, très tard
alors… » Ou alors croire en son étoile.
Danjou : « Ça fait donc un an jour pour
jour ! C’est parfait. On va essayer de
fêter ça ce soir. De toute façon, les
Lyonnais restent des hommes, non ? »
5
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SOCHAUX - BORDEAUX
Planus, le maillon fort
Le défenseur central bordelais est l’homme de base de l’équipe la plus hermétique de L 1.
BORDEAUX –
Né et formé à Bordeaux, Marc Planus est devenu le
patron de la défense girondine. Lors des quatre
matches qu’il a manqués, les hommes de Ricardo ont
encaissé six buts. Et seulement neuf lors des
vingt-quatre qu’il a disputés. (Photo Marc Francotte)
de notre envoyé spécial
LA PLUIE et le mauvais temps ont
obligé les pros bordelais à s’expatrier
sur un terrain d’ordinaire réservé aux
équipes de jeunes. Mais la traditionnelle opposition du jeudi matin n’en
a rien perdu de son sel. Sur un long
ballon en profondeur, le duel entre
Marouane Chamakh et Marc Planus
est engagé, à la limite de la friction.
« Ce n’était rien de bien méchant,
s’amusera après coup l’avant-centre
bordelais, c’était juste pour remettre
Marc dans le bain. » « On ne peut
pas s’entraîner d’une manière et
jouer d’une autre », insiste Ricardo,
l’entraîneur bordelais. Intraitable au
marquage, disponible dans la
relance, Planus donne aussi de la
voix pour replacer, conseiller et rassurer le Brésilien Henrique, son complice en défense centrale. « Oui,
cette semaine, on a discuté des
erreurs que nous avons commises
face à Metz la semaine dernière
(3-3), poursuit l’entraîneur bordelais. Pour bien défendre, il faut avoir
du mouvement, mais aussi beaucoup se parler. Et Marc Planus le fait
peut-être de plus en plus ces derniers
temps. »
Sochaux,
vent dans le dos
Invaincus à domicile depuis cinq mois, les Doubistes
accueillent Bordeaux, forts de nouvelles certitudes
malgré un classement encore inconfortable.
Trésor : « Ses
interventions sont
toujours propres »
repères. Si je peux apporter un petit
plus, tant mieux… »
« À partir de maintenant, coupe Planus, nous sommes de toute façon
condamnés à réussir un exploit à
chaque journée. Moi, j’ai pris le parti
de ne plus regarder le classement.
Quel que soit l’adversaire, tous les
matches vont être compliqués… »
Ricardo en devient même lyrique
lorsqu’on évoque le duel à distance
avec les Lyonnais et la nécessité de
ne plus gaspiller de points : « On ne
fait pas un champion avec des
regrets… » Mais avec une défense à
nouveau intraitable ?
ÉRIC CHAMPEL
MICKAËL CARON
(*) Dominique Bijotat n’a succédé
officiellement à Guy Lacombe que le
7 juillet 2005.
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SAMEDI 4 MARS 2006
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Aujourd’hui adjoint de Patrick Battiston à la tête de l’équipe de CFA,
Marius Trésor a dirigé Planus dans
l’équipe des moins de 15 ans des
Girondins. « Il est calme, posé et
maître de ses nerfs, toutes les qualités qui font un bon défenseur, analyse l’ancien libero de l’équipe de
France (65 sélections). Et il possède
une arme qu’il utilise très bien, le
tacle glissé. Ses interventions sont
toujours propres et sans ambiguïté.
L’arbitre n’est jamais tenté de siffler
une faute. »
Preuve de cette efficacité, Bordeaux
n’a concédé qu’un seul penalty en L 1
cette saison (contre Strasbourg,
2-1). Une froide lucidité dont Bordeaux aura d’autant plus besoin face
à Sochaux, sa bête noire. Depuis la
saison 1998-1999, le bilan de Bordeaux dans le Doubs est inquiétant :
quatre défaites, un nul, onze buts
encaissés pour un seul marqué et
deux cartons rouges (Jemmali la saison dernière et lors de la saison
2002-2003).
Bleu
taille patron, est-il devenu le maillon
fort d’une équipe rigoureuse et réaliste, qui a toujours Lyon dans sa
ligne de mire ? « L’important, pour
des défenseurs, c’est d’avoir des
automatismes, se contente-t-il de
répondre, refusant de se mettre en
avant. Face à Metz, nous avons commis des erreurs inhabituelles. Cela
n’a rien d’alarmant, mais il fallait
faire quelque chose pour que cela ne
se renouvelle pas. Comme Henrique
ne maîtrise pas la langue, je me suis
souvent adressé à lui à l’entraînement pour lui donner encore plus de
Jaune
Jaune
Rouge
fois de la saison en Championnat. Le
dimanche 20 novembre, Planus était
suspendu et le Paris-Saint-Germain
a infligé à Bordeaux sa seule défaite
de la saison à domicile (0-2, 15e j.). Le
4 janvier, le défenseur était malade
lors du déplacement à Nancy et Bordeaux a fait match nul (0-0). Il n’était
pas là non plus lors du match aller
face à Sochaux et les Bordelais ont
été sauvés par un but d’Alonso dans
les dernières secondes (1-1, 11e j.).
À quelques jours de son vingt-quatrième anniversaire (mardi prochain), Planus a-t-il déjà atteint la
fait des matches de très haut niveau. Il
y a eu beaucoup d’absences ces derniers mois, les joueurs avaient des
degrés de forme différents. Notre collectif est mieux huilé désormais. » La
défense s’est mise au diapason de son
dernier rempart, exemplaire. Le retour
de la CAN de Diawara a achevé de
consolider un secteur enfin compétitif.
Afolabi et Miranda produisent des
prestations plus conformes aux
attentes. Issus du centre de formation,
Calvé et N’Daw ont gagné en régularité. Résultat : par rapport au onze qui a
démarré la saison contre Toulouse
(0-1), plus de la moitié des titulaires
ont changé.
UNE ATTAQUE EFFICACE. – Dagano n’a posé ses valises dans le Doubs
qu’à la veille de la 4e journée. Pas idéal
pour nouer une complicité pourtant
indispensable avec Ilan, son partenaire d’attaque. « Ils se comprennent
mieux », se félicite Bijotat. « À mon
arrivée, on n’a pas pu enchaîner deux,
trois matches ensemble, regrette
Dagano. Maintenant, on a des automatismes. » Lors des six dernières
journées, le Brésilien (3 buts) et le Burkinabé (4 buts) ont retrouvé l’efficacité. « Jouer contre la meilleure défense
de L 1, c’est un beau challenge »,
s’enthousiasme l’ex-Guingampais
avant la venue de Bordeaux. « Tout ça
reste un peu fragile pour affirmer que
nous sommes sur la bonne voie »,
nuance Bijotat. Méfiant avec les
chiffres, le technicien sochalien !
Même si Bordeaux ne s’est plus imposé à Sochaux depuis 1994.
Noir
Bleu
Noir
Au point d’être devenu la clé de
voûte de la défense la plus hermétique de L 1 (15 buts en 28 journées)
depuis qu’Afanou a subitement résilié son contrat, au début du mois dernier. « Les joueurs sont importants
quand ils jouent, pas quand ils sont
absents », tempère Ricardo. Les
résultats prouvent pourtant que Bordeaux n’a pas le même rendement
avec ou sans Planus. Ce pur produit
du centre de formation bordelais a
été absent quatre fois en vingt-huit
journées. Les Girondins ont alors
encaissé six buts, n’ont pas remporté
le moindre succès et ont pris trois
points sur douze possibles (trois
nuls, une défaite).
Samedi dernier face à Metz (3-3),
Planus n’était pas dans le groupe,
gêné par un déséquilibre musculaire,
et la charnière inédite, Beto-Henrique, a bu la tasse. Bordeaux a
concédé trois buts pour la première
POUR SOCHAUX, le dernier revers au
stade Bonal remonte au 1er octobre
dernier, contre Nancy (0-2, 10e journée). Les Doubistes restent en effet sur
huit matches sans défaite à domicile
(quatre victoires, quatre nuls), neuf
buts marqués, trois encaissés. Encourageant. Mais Dominique Bijotat ne
change pas de ligne de conduite. « Je
ne voulais pas qu’on panique il y a
quinze jours, je ne veux pas qu’on soit
euphoriques aujourd’hui », prévientil. Si le classement (16e) est un gardefou efficace, les indices de progrès sont
nombreux.
UN RECRUTEMENT CIBLÉ. – Bijotat
a davantage subi que construit le
recrutement estival (*). Il s’est offert
une session de rattrapage à triple
détente en janvier. « Ce sont des
joueurs désirés », affirme-t-il. Tosic
renforce la concurrence dans le couloir
gauche. Au milieu, Valéry Mézague
offre un profil complémentaire par rapport aux tauliers Pitau et Isabey. « On
l’a pris pour faire le lien entre les
lignes », explique Bijotat. Weldon, lui,
est davantage un pari pour compenser
les départs de Zaïri (Al-Ittihad) et
Kader (Guingamp). Bijotat parle de
« fraîcheur psychologique ». « Je n’ai
jamais ressenti que je signais dans un
club qui jouerait le maintien jusqu’à
la dernière journée », confirme
Mézague. Avec, à venir, un huitième
de finale de Coupe de France à
Marseille, la fin de saison peut encore
être excitante.
UNE DÉFENSE HERMÉTIQUE. – À
l’exception du match à Nantes (1-3),
Sochaux n’a plus encaissé de but dans
cinq de ses six dernières rencontres en
L 1. « On défend mieux collectivement
car chacun a élevé son niveau de jeu,
constate Bijotat. En plus, Richert nous
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
TOTAL
AUJOURD'HUI
17 H 15
SOCHAUX
CLASSEMENT
BORDEAUX
(1-1)
AC AJACCIO
LILLE
METZ
NICE
RENNES
TOULOUSE
LYON
LE MANS
MONACO
LENS
STRASBOURG
NANCY
(2-3)
(1-1)
(0-3)
(2-2)
(1-0)
(0-2)
DEMAIN
17 HEURES
PARIS-SG
MARSEILLE
(0-1)
18 H 45
TROYES
AUXERRE
(0-3)
20 H 45
SAINT-ÉTIENNE
NANTES
(1-1)
Entre parenthèses, le score du match aller
(11e
journée).
Sochaux - Bordeaux
Toulouse - Nancy
Troyes - Auxerre
00-01 01-02 02-03 03-04 04-05
—
—
0-1
2-4
1-1
—
—
—
1-1
—
1-3
1-0
—
0-2
1-1
—
—
0-0
4-0
1-1
2-0
0-0
3-0
2-1
2-1
3-0
—
2-3
1-1
4-0
0-2
—
—
—
0-0
—
—
1-0
2-0
—
1-2
2-0
—
1-2
1-1
—
—
MATCHES EN RETARD
MARDI 7 MARS
20 HEURES
Metz - Nancy (Foot +) (25e journée)
RESTE À FIXER
Monaco - Lyon (24e journée)
30e JOURNÉE
SAMEDI 11 MARS
17 H 15
Nancy - Paris-SG (Canal +)
20 HEURES
SAMEDI 18 MARS
17 H 15
Le Mans - Nantes (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Monaco
Metz - Rennes
Nice - Nancy
Sochaux - Lyon
Toulouse - Lens
Troyes - Bordeaux
(ces six matches sur Foot +)
DIMANCHE 19 MARS
LIGUE DES CHAMPIONS
(8es de finale retour) (*)
20 H 45
FC Barcelone (ESP) - Chelsea (ANG)
(aller : 2-1)
Juventus Turin (ITA) - Werder Brême (ALL)
(aller : 2-3)
Villarreal (ESP) - Glasgow Rangers (ECO)
(aller : 2-2)
LIGUE 1 (25e journée, match en
retard). – Voir ci-dessus.
LIGUE 2
journée, match en
retard). – Voir page 14.
(*) Inter Milan (ITA) - Ajax Amsterdam
(HOL) (aller : 2-2) aura lieu mardi 14 mars.
MERCREDI 8 MARS
(24e
LIGUE DES CHAMPIONS
(8es de finale retour, suite)
LIGUE 2 (29e journée)
Voir page 14.
SAMEDI 11 MARS
LIGUE 1 (30e journée)
Voir ci-dessus.
NATIONAL (27e journée)
Voir page 14.
J.
G.
N.
P.
p.
c.
8
2
44
21
+23
14
9
3
2
21
15
13
8
5
0
23
11
3
29
15
+14
14
9
4
1
17
8
14
5
7
2
12
7
3. Lille
47
28
13
8
7
37
19
+18
14
9
3
2
21
4
14
4
5
5
16
15
4. Auxerre
46
28
14
4
10
35
27
+8
14
11
1
2
26
7
14
3
3
8
9
20
5. Marseille
43
28
12
7
9
27
28
-1
15
8
6
1
17
10
13
4
1
8
10
18
6. Le Mans
42
28
12
6
10
27
20
+7
15
9
3
3
21
8
13
3
3
7
6
12
7. Lens
41
28
9
14
5
35
26
+9
14
7
6
1
23
9
14
2
8
4
12
17
8. Paris-SG
41
28
11
8
9
31
26
+5
14
9
2
3
25
13
14
2
6
6
6
13
9. Nice
39
28
10
9
9
22
22
0
14
7
3
4
14
9
14
3
6
5
8
13
10. Nancy
38
27
11
5
11
27
22
+5
15
5
5
5
17
13
12
6
0
6
10
9
11. Rennes
38
28
12
2
14
33
42
-9
13
7
1
5
22
20
15
5
1
9
11
22
12. Monaco
37
27
10
7
10
26
23
+3
13
5
4
4
12
8
14
5
3
6
14
15
13. Saint-Étienne
37
28
9
10
9
24
27
-3
14
4
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4
14
12
14
5
4
5
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14. Nantes
35
28
9
8
11
29
29
0
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6
6
3
17
11
13
3
2
8
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15. Toulouse
34
28
9
7
12
26
32
-6
13
6
3
4
13
10
15
3
4
8
13
22
6
16. Sochaux
33
28
8
9
11
23
28
-5
14
5
5
4
12
9
14
3
4
7
11
19
17. Troyes
27
28
6
9
13
23
35
-12
13
4
5
4
11
12
15
2
4
9
12
23
18. Strasbourg
23
28
4
11
13
22
36
-14
15
2
7
6
11
18
13
2
4
7
11
18
19. AC Ajaccio
21
28
4
9
15
16
34
-18
13
3
5
5
9
12
15
1
4
10
7
22
20. Metz
19
27
3
10
14
19
43
-24
12
3
3
6
8
16
15
0
7
8
11
27
Sochaux
11
8
Ménez
Alonso
19
10
21
Mézague
So. Diawara
i
13
25
Jemmali ou
Faubert (18)
Collin
5
Dagano
2
Fernando
7
Ilan
12
9
Perea
7
Afolabi
Henrique
n
12
22
Denilson
Les cinq derniers matches : N. N. P. G. G.
Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Brunel
(5), Tosic (22), Daf (27), Erding (26).
Entraîneur : D. Bijotat.
Absents : Meghni (mollet), Lonfat, Quereia
(reprise), Miranda, Potillon, Bühler, Sow,
Genghini, Sène (choix de l’entraîneur)
Suspendus : Boudarène, Rey, Josse.
Avec Ménez
Sochaux a, pour la deuxième fois de la saison,
la possibilité d’enchaîner une troisième
victoire d’affilée en Championnat. Pour affronter Bordeaux cet après-midi, une équipe que
Sochaux avait battue 4-0 la saison dernière
(avec un triplé de Jérémy Ménez), Dominique
Bijotat récupère dans son groupe Daf et
Ménez justement, absents le week-end
dernier. – C. M.
16
1
Ramé
Ramé
cap.
Porat
PPorato
orat
14
Marange
Mou. N’ Diaye
En direct sur Foot +
4
21
Meriem
Djiba
Contout
9
23
22
Béria
Alioui
Les cinq derniers matches : P. P. N. G. N.
Remplaçants : Marichez (g.) (30) ou Sidoko
(35), Mom. N’Diaye (25), Bassong (17), Kang
(34), Medjani (28) ou Agouazi (21).
Entraîneur : J. Muller.
Absents : Huszti (convalescence) Youla
(genou), Pimenov (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Proment.
Que d’incertitudes
Joël Muller n’est pas épargné par les soucis
d’effectif. À la suspension de Proment s’ajoutent en effet les incertitudes sur Wimbée
(adducteurs), Youla (genou) et Obraniak
(cuisse). Tous feront un dernier essai ce
matin, Youla étant celui des trois dont le forfait est le plus probable. Au milieu, Medjani
pourrait retrouver sa place dans l’axe, alors
que devant, Gueye pourrait être préféré à
Tum, de retour dans le groupe mais à court de
compétition. – J.-M. G.
Stadium
5
30
16
6
Grréggorini
gorinn
Echouafni
17
16
4
Arribagé
13
Ebondo
14
15
Balmont
B. Koné
18
32
Thomert
Assou-Ekoto
Guidolin va devoir faire avec les moyens à sa
disposition et devra apporter des changements dans toutes les lignes compte tenu des
blessés et suspendus. Le jeune Massamba a
été appelé pour compléter le groupe. Lescure
devrait être associé à Givet en défense centrale. Au milieu, les internationaux Plasil et
Perez pourraient être ménagés, et devant, en
l’absence de Vieri blessé, Chevanton sera vraisemblablement associé à Di Vaio. – E. Ba.
Le principe de précaution s’étend au capitaine
Varrault victime d’une fracture au métacarpe
de la main gauche. Si Balmont (suspension
purgée) peut redonner du volume et de l’abattage en milieu de terrain, Nice sera encore privé de cinq titulaires. Déplorant cet état de fait,
Antonetti attend tout de même que son équipe
« retrouve les enchaînements, la vivacité et le
sens collectif de la conservation du ballon ». – Ja. G.
20
TROYES - AUXERRE (demain)
en perspective
3
11
D. Moreira Zerka
cap.
Quel gardien ?
Nancy Des changements
Duchemin Chrétien
6
Berenguer
Emana
26
18
Akpa-Akpro
Sarkisian ou
Kroupi (22)
1
Diakhaté Braciglia
acigliia
aciglia
ian
anoo
cap.
4
Lécluse ou
Andre Luiz Silva (5)
23
Brison
Les cinq derniers matches : G. G. N. P. P.
Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Lièvre
(7) ou Dao (9), Cardy (6), Bonnet (23),
Santos (11).
Entraîneur : É. Mombaerts.
Absents : Revault (cuisse), Sirieix (péroné),
Taïder (mollet), Congré (reprise), Fofana,
Bedimo, Giresse (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Les cinq derniers matches : G. N. G. G. P.
Remplaçants : Sorin (g.) (16), Da Costa
(31), André Luiz Silva (5) ou Lécluse (4),
Kroupi (22) ou Sarkisian (18), Rudolf (21).
Entraîneur : P. Correa.
Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton
(cheville et tibia), Biancalani (adducteurs),
N’Guémo (tibia), Curbelo, K. Keita (cheville).
Suspendu : Kim.
Sans Taïder
Réaction attendue
Nancy, qui reste sur quatre succès d’affilée à
l’extérieur, tentera de poursuivre sa série à
Toulouse. Histoire d’effacer la claque que lui a
infligé Sochaux samedi dernier, à Picot (0-3).
Suspension purgée, Gavanon revient dans le
groupe. Puygrenier doit retrouver sa place
dans une défense à cinq. Lécluse, handicapé
cette semaine par une blessure à une cheville,
pourrait être relayé par André Luiz Silva.
Brison, lui, occupera le couloir gauche en
l’absence de Biancalani. – R. R.
Prix des places : 12, 19, 21, 28 et 36
PAGE 6
20
Les cinq derniers matches : N. N. G. G. P.
Remplaçants : Roche (g.) (16), Poulard
(19), Loriot (33), Douillard (26), Grafité (12).
Entraîneur : F. Hantz.
Absents : Basa (reprise), Lucau (genou), De
Melo (genou), Ekhosuehi, Lisembart, Lavecchia (choix de l’entraîneur)
Suspendus : Matsui, Is. Bangoura.
Trois absents
Pour défier Lille, Le Mans devra composer
avec trois absents. Basa n’est pas encore en
mesure de faire sa rentrée (ce devrait être la
semaine prochaine contre Strasbourg). Frédéric Hantz sera également privé de ses deux
attaquants, Matsui et Is. Bangoura, suspendus.
Cela devrait faire l’affaire de Romaric et de
Chiumiento dans un groupe rajeuni avec la
présence de Loriot et Douillard. Fischer pourrait retrouver sa place en charnière centrale.
– C. L.
9
Edman
1
18
11
17
IIsaksson
Is
Isaks
s
sakss
6
MÊME SI LES SOLUTIONS de remplacement qui
s’offrent à lui ne sont pas légion, Jean-Marc Furlan pourrait apporter des retouches par rapport à la formation qui
s’est inclinée à Strasbourg (0-2). Les internationaux
Kouassi et Jaziri, rentrés fatigués de sélection nationale,
pourraient ainsi vivre le début de match sur le banc. Derrière, Faye reprendrait ainsi sa place en charnière centrale, laissant son poste à gauche à Paisley. Devant, Jaziri
pourrait être remplacé par Dallet, qui formerait la pointe
de l’attaque avec Ba. Les Troyens s’entraîneront une dernière fois ce matin dans l’Hérault avant de reprendre, en
bus, la direction de l’Aube où ils partiront directement
pour la mise au vert d’avant match. – J.-P. K.
L’équipe probable : Le Crom – Montero, Boucansaud,
Faye, Paisley – Matuidi – Tourenne, Nivet, Amzine – Ba,
Dallet.
Lachuer forfait
APRÈS AVOIR MANQUÉ les matches contre Sochaux
(0-1) et Toulouse (2-0), Lachuer est à nouveau forfait en
raison d’un hématome sur le pied droit. Les cinq internationaux (Bolf, Grichting, Akalé, Pieroni et Kahlenberg)
sont d’attaque. Kaboul, blessé en août (rupture des ligaments croisés du genou droit) a effectué son retour en
CFA, jouant quarante-cinq minutes le week-end dernier.
Il devrait évoluer à nouveau avec l’équipe réserve. Quant
à Sagna, il est opérationnel et n’a pas joué depuis la midécembre. – J.-P. G.
L’équipe probable : Cool – Radet, Bolf ou Grichting,
Mignot, Jaurès – Violeau ou Berson, Cheyrou, Akalé,
Kalenberg, Mathis – Luyindula.
En direct sur Foot +
Strasbourg
Arbitre : M. Derrien
Monterrubio
cap.
25
Källström
Mensah
en
20
19
Diané
Lacour
cap.
10
3
P. Farnerud J.-C. DDevauxx
17
Y. Hadji Nemeth
M’Bia
2
27
1
Loué
Puydeboi
uydebbo
b is
boi
11
10
G. Bourillon
Abdessadki
5
Kanté
24
14
6
Le Pen
Abou
Sorlin
Perrier-Doumbé
Les cinq derniers matches : P. P. P. G. G.
Remplaçants : Pouplin (g.) (30), J. Faty (5),
Mvuemba (28), Barbosa (14), Briand (19).
Entraîneur : L. Bölöni.
Absents : Frei (pubalgie), Utaka (tendon
d’Achille), Ouaddou, Jeunechamp (reprise),
É. Didot, Adailton, Rochat, C. N’Diaye, Sow,
Sepsi, Nsiabamfumu, Bru (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Sans Utaka
Blessé au tendon d’Achille par Cris le weekend dernier à Lyon (4-1), Utaka ne s’est pas
entraîné de la semaine. La cicatrice étant
encore fraîche, il ne figure pas dans le groupe
breton contre Strasbourg. Hadji aura donc la
lourde tâche de suppléer en pointe le Nigérian,
sextuple buteur ces deux dernières semaines,
Monterrubio rentrant à gauche. Didot, qui a
repris l’entraînement collectif après deux mois
d’absence, reprend par un match de CFA.
– J.-D. C.
Prix des places : 8, 10, 12, 15, 18 et 30
En direct sur Foot +
Cerdan
Bonnart
cap.
20 : 00
Y. Gourcuff
Cinq absents
24
Puygrenier
B. Gavanon
Si Mansaré (mollet) et Akpa-Akpro (cuisse)
sont disponibles – et a priori titulaires sur les
côtés de l’entrejeu – Taïder est insuffisamment rétabli pour pouvoir jouer ce soir.
Il devrait être remplacé comme milieu axial
par Batlles, déjà aligné à ce poste contre
Strasbourg (1-2) il y a quinze jours. Sur le
banc, Dao pourrait suppléer Lièvre si la douleur à la cuisse de ce dernier ne s’estompe
pas. – N. S.
Vahirua
12
S. Traoré
cap.
Stade de la Route-de-Lorient
1
Chabbert
abbert
bbertt ou
ou
ndje
dje (3
((30
3 0))
30
13
Hilton Itandje
Lacourt cap.
3
Beaucoup d’absents
28
20
10
Gillot hésite encore entre Chabbert, titulaire
contre Ajaccio (1-0), et Itandje pour garder le
but lensois. En l’absence de Demont et Gillet,
l’entraîneur artésien a choisi poste pour poste
Barul et Coulibaly. Lachor fait son retour sur le
banc après plusieurs mois d’absence. – H. W.
7
10
9
Cousin Carrière
Jarjat ou
Grenet (5)
Dos Santos
28
Chiumiento
8
Les cinq derniers matches : P. G. N. P. G.
Remplaçants : Itandje (g.) (30) ou Chabbert
(g.) (1), Lachor (15), G. Rodriguez (7), Jussiê
(11), Khiter (29).
Entraîneur : F. Gillot.
Absents : Demont (pied), Gillet (gastro), Frau
(convalescence), Brocard, Zayatte, Martin
Perreira, Kébé, Diamé (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Se. Keita.
29
25
Doouchez
uchez
uche
u
23 A. Coulibaly
A. Diarra
8
Roudet
19
15
F. Thomas
cap.
2
Dumont, qui n’a pas joué en L 1 depuis le
12 janvier en raison d’une douleur au genou
droit, est rétabli et réintègre le groupe. Peutêtre sera-t-il sur le banc car il manque encore
de rythme. Cabaye devrait être titulaire. Puel
redoute l’équipe mancelle, « moins prestigieuse que Monaco » que les Lillois viennent
de battre à Louis-II (1-0), mais « actuellement
plus performante » selon lui. – M. Bo.
4
Les cinq derniers matches : G. P. G. G. P.
Remplaçants : Lloris (g.) (1), D. Diakité (23)
ou Ederson (10), Grenet (5) ou Jarjat (15),
An. Yahia (21), M. Buscher (33).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Varrault (fracture métacarpe),
Bagayoko (reprise), So. Camara (déchirure
cuisse droite), Fanni (déchirure cuisse droite),
Rool (déchirure mollet droit), Fauconnier et
Larbi (reprise).
Suspendu : Bellion.
17
Batlles
Aubey
b
Dieuze
10
Romaa
Roma
3
Romaric
Debuchy
Lens Rennes
Arbitre : M. Ruffray
Ederson ou
D. Diakité (23)
A
Abardonado
o
Les cinq derniers matches : N. G. N. P. P.
Remplaçants : Warmuz (g.) (1), Veigneau
(31) ou D. Perez (5), Gakpe (34) ou Plasil (6),
Maurice-Belay (28) ou Massamba (33), Kapo
(17).
Entraîneur : F. Guidolin (ITA).
Absents : Gerrard (tendon d’Achille), Vieri
(cheville), Squillaci (traumatisme crânien),
Zikos (dos et adducteurs), Cubilier (pied),
Gigliotti, Licata (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Modesto.
Mansaré
12
En direct sur Foot +
20 : 00
Barul
Arbitre : M. Duhamel
Mathieu
21
Chalmé
Y. Peelé
elé
5
Tavlaridis 7
Cabaye ou
Dumont (29)
30
11
Prix des places : 8, 18, 20, 23 et 26
27
20 : 00
Toulouse
Gygax
4
24
Hautcœur Fischer
c
27
Fauré
Dumont
dans le groupe
Lescure
c
Plasil ou
Gakpe (34)
14
10
Alerte pour Carew
13
O. Thomas
7
Odemwingie
Bodmer
John Carew a quitté prématurément l’entraînement hier après avoir ressenti une douleur à
un mollet. Il est allé immédiatement passer un
examen médical. Gérard Houllier a retenu
18 joueurs, parmi lesquels ne figure pas Tiago,
victime d’un coup sur une cheville samedi dernier contre Rennes (1-4). L’OL déplore toujours les absences des défenseurs Réveillère,
Monsoreau et Caçapa, blessés tous trois à une
cuisse. Réveillère a cependant repris un travail
de course cette semaine. – F. Tix.
Aruna
D. Perez ou Givet
Veigneau (31) cap.
17
Fanchone
Remaniements
Stade du Ray
6
8
Dernis
Déjà en proie à des problèmes offensifs récurrents – ils possèdent l’attaque la moins percutante de Ligue 1 avec 16 buts –, les Corses
présenteront un nouveau binôme offensif en
associant Mandrichi à Edson, dont c’est le
retour après trois semaines d’absence. Dzodic,
Antonio Carlos et Robin forfait, ils ne disposent
plus que de trois défenseurs professionnels.
Antony Baron (19 ans) sera titularisé dans
l’axe. – D. F.
3
32
En direct sur Foot +
Le Mans
Les cinq derniers matches : G. P. N. G. G.
Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan
(25), Lichtsteiner (26), Dumont (29) ou
Cabaye (7), Fauvergue (13).
Entraîneur : C. Puel
Absents : Acimovic (rééducation), Malicki
(reprise), Vitakic, Franquart, S. Robail, M.
Robail, Barallon, Aboucherouane, Mirallas,
Moussilou, L. Touré (choix de l’entraîneur)
Suspendus : Makoun, A. Keita
Tchato
6
2
SSyylva
20
13
5
Gueye ou Di Vaio
Tum (11)
13
Meniri Obraniak ou
Medjani (28)
1
Coupeet
et
Abidal
Juninho cap.
10 ou Clément (6)
23
Malouda
Berthod
Maicon
Chevanton
20 : 00
Arbitre : M. Ennjimi
Les cinq derniers matches : N. N. N. G. P.
Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Malouda
(10) ou Benzema (18), Diatta (15), Müller (4),
Clément (6) ou Juninho (8).
Entraîneur : G. Houllier.
Absents : Réveillère (cuisse), Monsoreau
(cuisse), Caçapa (cuisse), Tiago (cheville),
Carew (mollet), Ben Arfa (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
20
Bernardi
10
Schmitz
h
1
8
34
7
(82 % des buts encaissés)
12
5
M. Diarra
Fred
Les cinq derniers matches : N. G. N. P. P.
Remplaçants : Trévisan (g.) (16), J.-T.
Moretti (34), Saïfi (8), K. Diawara (19), Lucas
(9).
Entraîneur : J. Pasqualetti.
Absents : Dzodic (pubalgie), Rocchi (pubalgie), Robin (plateau orbital droit), Jabi (mollet), Scarpelli, Abdoun, Becas, Joinville, Lucchini (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Monaco Nice
Arbitre : M. Lhermite
Borbiconi
b
cap.
Wimbée ou
Maarichez
ariche
riche (30)
20
Tafforeau
cap.
Prix des places : 10 et 20
20 : 00
27
2
C
Cris
7
11
Mandrichi
15
Prix des places : 8,5, 12, 16, 24 et 30
23
Stadium Lille-Métropole
3
12
6
Rodrigo
cap.
26
Nice
ce su
sur la
deuxième période
16 buts pour
(72 % des buts marqués)
4 contre
(18 % des buts encaissés)
Pedretti
Edson
33
Nice
ce su
sur la
première période
Clerc
10
Chafni
Laurenti
Les rentrées annoncées de Marc Planus et
d’Ulrich Ramé régularisent une défense bousculée comme jamais contre Metz (3-3). Une
incertitude demeure au sujet de Jemmali, qui
est sorti après un coup sur le pied reçu avec la
Tunisie à un quart d’heure de la fin. Faubert et
Alonso ont travaillé en tandem toute la
semaine au cas où Ricardo déciderait de ne
pas prendre de risque. Le forfait de Smicer
pourrait permettre de relancer le duo Laslandes-Perea, dans un système classique en
4-4-2. – L. L.
10
Wiltord
23
Avec Planus et Ramé
Ouadah
22
André Luiz
Si les Lensois veulent surprendre Nice ce soir, ils devront en profiter durant le
premier quart d’heure ou attendre après la pause. De la 16 e à la 45e minute, les
Aiglons n'ont encaissé aucun but cette saison. Nice est l’équipe dont le
comportement au cours des deux périodes est le plus contrasté.
Lyon Lille
21
Baron
Les cinq derniers matches : G. N. G. G. N.
Remplaçants : Roux (g.) (1), Faubert (18)
ou Jemmali (13), Ducasse (19) ou Francia
(10), Mavuba (24), Darcheville (9).
Entraîneur : Ricardo.
Absents : Smicer (ischio), Valverde (convalescence), Jurietti (pubalgie), Beto (ischio),
Lavie (CFA).
Suspendu : Chamakh
En direct sur Foot +
Arbitre : M. Layec
28
Danjou
Br. Cheyrou Planus
Isabey
cap.
Calvé
27
14
Pitau
20
20 : 00
13
3
Laslandes
Riicher
ichert
ic
c
chert
Stade François-Coty
Bordeaux AC Ajaccio
Arbitre : M. Colombo
18
N’Daw
16
En direct sur Canal +
17 : 15
Prix des places : 10, 13, 16, 18, 22, 25 et 39
TIRAGE No 17. – On joue sur les matches français, italiens et espagnols jusqu’à ce
soir, 19 h 45.
PACTOLE DE REPORT. – Compte tenu de l’absence de gagnants au premier rang
le week-end dernier, le pactole de report s’élève à 1 500 000 euros.
TIRAGE No 16. – Deux parieurs ont trouvé les treize bons résultats. Ils empochent
62 433 euros chacun, pour une mise minimale de 1 euro.
c.
14
33
COUPE DE L’UEFA (8es de finale
aller)
19 HEURES
Lille - FC Séville (ESP) (Sport +)
20 H 15
FC Bâle (SUI) - Strasbourg
20 H 45
Marseille - Zénith Saint-Pétersbourg
(RUS) (M 6)
VENDREDI 10 MARS
p.
Les cinq derniers matches : P. N. N. G. G.
Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Bellaïd
(28), Hosni (8), A. Farnerud (7), Deroff (2) ou
Boka (15).
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Absents : Cassard (convalescent), Gmamdia
(épaule), Si. Keita, Johansen (reprise), Gameiro (genou), Haggui (grippe), Arrache (cuisse),
R. Faty, Carlier, Krebs, Schneider, Vergerolle
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Haggui grippé
Strasbourg évoluera sans Haggui, grippé.
Devaux retrouvera une place en défense centrale aux côtés de Kanté. En attaque, après la
grave blessure de Gameiro, la titularisation du
Slovaque Nemeth, buteur contre la France, est
attendue. Mais son profil est moins adapté au
4-1-4-1 qui réussit bien, ces temps-ci, au
Racing. Duguépéroux se décidera au dernier
moment. – J.-M. B.
Prix des places : 8, 12, 15, 20, 25 et 30
SAINT-ÉTIENNE - NANTES (demain)
La défense
sur le flanc
UN JOUR DE GRAND FROID, un autre de neige… La
météo stéphanoise a une nouvelle fois contrarié les plans
d’entraînement d’Élie Baup cette semaine. Ajoutées aux
circonstances les absences de quatre internationaux
(Zokora, Yahia, Mendy, Postiga), l’entraîneur stéphanois
n’est qu’à moitié rassuré par le travail effectué par ses
troupes. Surtout, l’équipe verte va devoir se passer des
services de trois défenseurs : Hognon, dont le retour a été
différé de dix jours, Basto, blessé à une cuisse samedi dernier sur la pelouse du Mans, et Yahia, victime d’une
entorse à une cheville mercredi avec sa sélection. Baup va
donc être contraint d’aligner une défense new look une
fois encore : ce sera la onzième fois de suite que l’AS
Saint-Étienne présentera une ligne défensive différente.
– J.-Y. D.
L’équipe probable : Janot – Perrin, Perquis, Camara,
Ilunga – Sablé (cap.), Zokora, Hellebuyck, Feindouno –
Postiga, Piquionne.
Cetto out
CETTO A PASSÉ une échographie hier soir. Elle a révélé
que sa lésion à la cuisse droite n’était pas cicatrisée. Son
forfait semble donc acquis. Malgré une légère incertitude, Savinaud devrait, lui, être apte. Oliech, qui s’est
entraîné normalement cette semaine, est jugé encore un
peu juste. Il ne figurera pas dans le groupe comme Keserü
et Capoue laissés à disposition de la réserve. Rossi pourrait souffler. – Ph. C.
L’équipe probable : Landreau – Savinaud, Delhommeau, Guillon, Signorino – Ca, Toulalan – Faé, Da Rocha,
Bamogo – Diallo.
BUTEURS
1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts.
2. Cousin (Lens), 11 buts.
3. M. Diallo (Nantes), 10 buts.
4. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Wiltord
(Lyon) ; Utaka (Rennes), 9 buts ; 8. Ilan
(Sochaux), 8 buts ; 9. De Melo (Le
Mans) ; Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ;
D. Moreira (Toulouse), 7 buts ; 13. Chamakh (Bordeaux) ; Juninho (Lyon) ; Pagis
(Strasbourg,4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi,
Zerka (Nancy) ; Dagano (Sochaux) ; Grax
(Troyes), 6 buts ; 20. Aruna, Thomert
(Lens) ; Carew (Lyon) ; Lamouchi, Niang,
Ribéry (Marseille) ; Frei (Rennes) ;
Piquionne (Saint-Étienne) ; Diané (Strasbourg), 5 buts.
PASSEURS
1. Kahlenberg (Auxerre), 8 passes.
2. Monterrubio (Rennes), 7 passes.
3. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille),
6 passes.
5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au
Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (Lyon) ;
Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ;
Batlles (Toulouse), 5 passes ; 11. André
Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Wiltord (Lyon) ;
Meriem (Monaco) ; Rothen (Paris-SG) ;
Isabey (Sochaux) ; A. Farnerud (Strasbourg), 4 passes ; 19. Akalé (Auxerre) ;
Jemmali (Bordeaux) ; Fanchone (Le
Mans) ; Thomert (Lens) ; Bodmer (Lille) ;
F. Malouda (Lyon) ; Ouadah (Metz) ;
B. Gavanon (Nancy) ; Dimitrijevic
(Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhorasoo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Feindouno,
Hellebuyck, L. Perrin (Saint-Étienne) ;
Edman, Gourcuff (Rennes) ; Lacour (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Nivet
(Troyes), 3 passes.
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LIGUE 2 (28 journée, match
décalé). – Voir page 14.
MARDI 7 MARS
P.
17
1
e
N.
28
5
LIGUE 1 (29e journée, matches
décalés). – Voir ci-dessus.
LUNDI 6 MARS
G.
27
Metz
20 H 45
Lyon - PSV Eindhoven (HOL)
(aller : 1-0)
Arsenal (ANG) - Real Madrid (ESP)
(aller : 1-0)
AC Milan (ITA) - Bayern Munich (ALL)
(aller : 1-1)
Liverpool (ANG) - Benfica (POR)
(aller : 0-1)
JEUDI 9 MARS
J.
53
Mihoubi
DEMAIN
diff.
59
Stade Saint-Symphorien
AGENDA
c.
Les deux visages de Nice
BUTS
Bleu
18 HEURES
Nantes - Lille (Canal + Sport)
Strasbourg - Le Mans (Foot +)
20 H 45
Marseille - Saint-Étienne (Canal +)
p.
MATCHES
Jaune
Rouge
Jaune
17 H 30
Lille - Marseille (Canal +)
18 HEURES
Saint-Étienne - Strasbourg (Foot +)
20 H 45
Paris-SG - Auxerre (Canal +)
P.
BUTS
Noir
Bleu
Noir
Auxerre - Nice
Bordeaux - Toulouse
Lens - Troyes
Lyon - Metz
Monaco - Sochaux
Rennes - AC Ajaccio
(ces six matches sur Foot +)
DIMANCHE 12 MARS
31e JOURNÉE
N.
MATCHES
2. Bordeaux
4-0
—
—
PROCHAINES JOURNÉES
G.
BUTS
EXTERIEUR
1. Lyon
Stade Auguste-Bonal
LES CINQ DERNIÈRES SAISONS
AC Ajaccio - Lyon
Lille - Le Mans
Metz - Monaco
Nice - Lens
Paris-SG - Marseille
Rennes - Strasbourg
Saint-Étienne - Nantes
MATCHES
Pts
J.
20 HEURES
DOMICILE
7
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LILLE - LE MANS
Les six vies d’Odemwingie
TRANSFERTS DU PSG
Francis Graille
mis en examen
Francis Graille, ancien président du
PSG entre 2003 et 2005, a été mis en
examen mercredi, dans le volet Nike
de l’enquête sur les transferts
douteux du club parisien pour
« complicité de travail dissimulé et
faux et usage de faux », par la juge
financière Françoise Desset, chargée
d’instruire le dossier du PSG avec le
juge Renaud Van Ruymbeke. « C’est
une épreuve pour moi que j’estime ne
pas avoir méritée », a expliqué Graille
qui a indiqué que « contrairement à
d’autres, il respecterait le secret de
l’instruction ». Les magistrats, qui
opèrent depuis janvier 2005, ont
obtenu, fin septembre, l’autorisation
du parquet d’enquêter sur un système
d’entente présumée entre Nike et le
PSG destiné à rémunérer des joueurs
en économisant sur les charges
sociales et l’impôt sur le revenu. La
société Nike France, en tant que
personne morale, et trois dirigeants
de l’entreprise, Olivier Jaubert, ancien
responsable marketing, Jean-Claude
Petit, directeur général, et
Jean-Baptiste Mayer, directeur
financier, ont été mis en examen dans
ce dossier. L’ancien directeur financier
du Paris-SG, Pierre Frelot, aujourd’hui
agent de joueurs, a également été
mis en examen le 15 décembre 2005.
Né en Ouzbékistan d’une mère russe, le Lillois a grandi chez les Tatares, a vécu au Nigeria, avant de jouer en Belgique.
LILLE –
de notre envoyé spécial
Roussey :
« Une allure féline »
L’attaque mancelle chamboulée
Fauré et Grafite sont venus offrir de nouvelles solutions à un secteur offensif privé de De Melo et en mal d’efficacité.
s’avoue « surtout préoccupé pour le joueur ».
« Mais, en tant qu’entraîneur, je dirai froidement
qu’on doit s’adapter. Ça m’embête quand même
en termes de possibilités. »
Des possibilités, l’entraîneur manceau en a expérimenté pour animer son jeu offensif. S’il a trouvé
son système, un 4-2-3-1, « la base de l’équipe »,
il tâtonne encore dans le choix des hommes.
« Mais je ne cours pas après une équipe type
devant, relativise-t-il. Le plus important, c’est la
stabilité défensive. » Au soutien de l’attaquant
de pointe, Fanchone à droite et Matsui dans l’axe
ou à gauche sont les titulaires réguliers. La bonne
forme d’Ismaël Bangoura, deuxième marqueur
du club et « bonne surprise de la saison » pour
son entraîneur, en fait le candidat le mieux placé
pour le couloir gauche.
Reste à trouver le buteur. Conscient de ses limites
et de son manque de solutions en attaque depuis
la grave blessure de Chiguy Lucau à l’automne, Le
Mans a recruté offensif en janvier, avec Cédric
Fauré et le Brésilien Grafite.
Le premier, hypermotivé après un séjour tristounet à Istres (L 2), n’a pas déçu. « Pour l’instant,
c’est un mariage heureux, se réjouit Hantz. Je
pense qu’il marquera encore beaucoup. Mais le
grand danger de Cédric, c’est de croire qu’il sera
indispensable. Je ferai mon choix sur le titulaire
en pointe chaque semaine, en fonction de la performance. » Pour le moment, au vu des prestations de Grafite, l’ex-Toulousain n’a pas de souci
à se faire. Le Brésilien, deux fois titulaire depuis
son arrivée, n’a pas impressionné. « C’est le
joueur au monde qui a repris le plus tôt après une
rupture des croisés (il a été opéré l’année dernière), justifie Hantz. On savait qu’il n’était pas
encore prêt. On doit travailler sur les prises
d’appuis, sur les courses. On va lui laisser du
temps. Mais, s’il pouvait nous rendre service dès
maintenant, on est partants. »
MÉLISANDE GOMEZ
NANTES : CETTO VERS UNE
PROLONGATION. – L’Argentin
Mauro Cetto, en fin de contrat en
juin, devrait prolonger de trois ans
son bail nantais. « Les négociations
sont en meilleures voies qu’il y a
deux ou trois mois, a-t-il reconnu
dans Ouest-France. Sur le plan
financier, les problèmes se sont
estompés. Mais je n’ai pas pris ma
décision. C’est du 50/50. » – J.-D.C.
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SAMEDI 4 MARS 2006
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
CE N’EST PAS MICHEL HIDALGO, promoteur
du jeu offensif, qui dira le contraire. Avec 27 buts
inscrits en 28 journées, l’attaque mancelle n’est
pas près de relever le niveau de notre morne
Ligue 1. Entre déceptions et blessures, Le Mans
s’est accroché depuis le début de saison à son
unique attaquant vaguement prolifique, Tulio
De Melo. Le Brésilien, recruté l’été dernier, a inscrit, en 24 matches, plus de un quart des buts de
son équipe (7). Mais, depuis dix jours et une mauvaise réception sur un saut à l’entraînement, sa
saison est terminée. Pour marquer, les Manceaux
vont devoir trouver quelqu’un d’autre.
Ça n’inquiète pas vraiment Frédéric Hantz, qui
JUVENTUS : TREZEGUET ABSENT
CONTRE LA SAMPDORIA. – David
Trezeguet, qui souffre d’une douleur
à la cheville gauche, a été préservé
par l’entraîneur de la Juventus, Fabio
Capello, contre la Sampdoria,
aujourd’hui, en prévision du match
retour des 8es de finale de la Ligue
des champions, mardi, contre le
Werder Brême (aller 3-2 pour
Brême).
Bleu
JEAN-LUC GATELLIER
Attaquant no 1 du LOSC, cette saison, Peter Odemwingie (24 ans) possède une carte de visite muticulturelle (Nigeria, Russie, Ouzbékistan,
Belgique) qui apporte à son jeu efficacité et originalité.
(Photo Mao)
ALGÉRIE : HENRI STAMBOULI
PRESSENTI. – Henri Stambouli est
fortement pressenti au poste de
sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
Il s’est entretenu sur ce sujet avec le
président de la Fédération
algérienne (FAF), Hamid Haddadj,
mercredi à Paris. L’Algérie est à la
recherche d’un sélectionneur
étranger pour conduire les Verts
dans les éliminatoires de la CAN
2008, qui débutent le 3 septembre
prochain. Claude Le Roy et Gilbert
Gress ont aussi été approchés. Les
ambitions de Henri Stambouli
semblent bien cadrer avec le projet
de Hamid Haddadj. – Y. O.
Jaune
Nouveau déménagement, nouveau
continent, nouveau football. « Lors
de mes trois premiers mois au Bendel
Insurance, j’ai marqué beaucoup de
buts, je me suis fait un nom, et j’ai été
sélectionné chez les jeunes. Je suis
resté trois ans au Nigeria. »
La progression passe par l’Europe.
À l’Ouest cette fois. Direction la Belgique en 2002. Anderlecht le teste
mais ne l’engage pas. « La Louvière
m’a pris, on a gagné la Coupe de
Belgique. » L’année suivante, il
débute à la CAN en Tunisie. Il remplace l’attaquant de Portsmouth
Aiyegbeni Yakubu, exclu de la sélection pour avoir enfreint des règles de
discipline, et réussit d’entrée un
doublé contre l’Afrique du Sud (4-0).
En 2004, il est sur le point de signer
en Angleterre à Fulham. L’affaire
échoue car il ne présente pas tous les
critères nécessaires à l’obtention
d’un permis de travail. « On voulait
un attaquant supplémentaire sans
faire des folies financières, se souvient Roussey. Il est arrivé juste à la
fin de la période des transferts. Alors
que Matt Moussilou explosait, Peter
a toujours eu la sagesse de travailler
sérieusement. »
L’ancien attaquant des Verts vante,
chez le Nigérian, « sa vitesse, sa
capacité à répéter les efforts, son
al lur e f él in e. So n pa s s é de
numéro 10 fait qu’il aime décrocher,
prendre le ballon de loin et éliminer
des défenseurs. Notre premier souci
a été de donner de la profondeur à
son jeu pour coller aux caractéristiques de l’équipe. Et il doit encore
travailler devant le but, améliorer la
finition. »
D’un commerce agréable, sourire
malicieux accroché aux lèvres,
Peter Odemwingie se félicite d’être
« le mélange de beaucoup de styles
de jeu ».
Noir
Bleu
Noir
LES CHIFFRES sont trompeurs :
Peter Odemwingie a été titulaire à
huit reprises seulement en L 1, cette
saison, et pourtant l’auteur du but
victorieux – dimanche à Monaco
(1-0), son septième en Championnat – est bien l’attaquant numéro 1
du LOSC. Une entorse à la cheville à
l’automne puis une participation à la
Coupe d’Afrique des nations sous le
maillot du Nigeria (3e) ont limité ses
prestations avec Lille, où il a découvert la Ligue des champions. Le jeune
homme, arrivé dans le Nord à l’été
2004, n’a pas laissé passer sa chance
quand celle-ci s’est présentée…
« Il est très ambitieux, confirme
Laurent Roussey, entraîneur adjoint
et ex-attaquant international. Avant
le début du Championnat, il nous a
dit : “Matt (Moussilou) a fait une
belle saison, et mon but est de lui
prendre la place.” Il se donne des
objectifs et met les moyens pour les
atteindre. Il vient d’une famille
d’intellectuels, il a beaucoup bougé.
À vingt-quatre ans, il connaît la
vie. »
Pet er O demwin gie es t né à
Tachkent, en Ouzbékistan, d’un
père nigérian, convié par l’URSS à
suivre ses études de médecine dans
l’une de ses lointaines républiques,
et d’une mère russe. Il a grandi entre
les montagnes et la steppe. « J’ai
découvert le football à l’académie du
Pakhtakor (Tachkent), un bon club
du Cha m pionn at soviéti que,
raconte-t-il. Par la suite, on a vécu
pendant deux ans près de Kazan, la
capitale du Tatarstan (le pays tatare
d’où est originaire Marat Safin). »
La dernière étape russe était
Moscou, à plusieurs milliers de
kilomètres de là. La plus importante
aussi, avec son entrée au centre
de formation du CSKA, à quatorze
ans. École le matin, football l’aprèsmidi. « Un football magnifique,
savoure-t-il. J’ai vu des talents
extraordinaires mais qui, malheureusement, ne sont pas sortis. Quand
je demande ce qu’ils sont devenus,
on me répond qu’ils se sont égarés. »
Odemwingie n’était pas un premier
choix à son poste de meneur de jeu.
« J’ai fait un stage suivi d’un match
amical avec les moins de 15 ans de la
Russie, mais j’étais trop petit, je
manquais de puissance, pour être
international. »
Il grandit, prend de la vitesse, frappe
des deux pieds. « Alors j’ai commencé à jouer devant. » Il fait « un grand
rêve ». « Jouer un jour avec les Super
Eagles. Ils avaient été champions
olympiques en 1996. J’avais dix-sept
an s. M a t êt e é ta i t d éj à en
Afrique… »
8
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
METZ - MONACO
« On ne change rien »
MICHEL PASTOR, le président de l’AS Monaco, réfute le terme de crise et confirme sa confiance
à l’entraîneur Francesco Guidolin.
de notre envoyé spécial
« MONACO EST 12e de L 1 et s’est
fait sortir de trois Coupes depuis
le début d’année. C’est la crise ?
– Je ne pense pas qu’on puisse parler
de crise. Je suis déçu de nos résultats
par rapport à nos ambitions. Cette
12e place ne me plaît pas du tout. Mais
beaucoup de choses se sont passées
depuis cet été, notamment la démission de Didier Deschamps.
– C’était en septembre, et
Monaco était revenu à 1 point de
la 2e place à la trêve. Comment
expliquer la dégringolade ?
– L’amalgame ne s’est pas fait après
le mercato. Nous, dirigeants, on a tout
fait pour renforcer l’équipe. Je ne crois
pas qu’on ait fait beaucoup d’erreurs.
– Hier dans ces colonnes, le
Prince Albert a dénoncé l’existence du mercato, condamnant
implicitement les mouvements
opérés à l’ASM…
– J’approuve ses déclarations. Mais
Maoulida et Sorlin étaient ou devaient
être remplaçants chez nous et n’ont
pas donné satisfaction. L’attitude
d’Adebayor était néfaste pour le club
et Evra voulait partir. Guidolin n’a pas
fait le ménage. Quand l’équipe était
au complet en début de saison, avec le
coach de l’époque, elle a pris un coup
sur la tête lors de l’élimination face au
Betis en tour préliminaire de la Ligue
des champions (0-1, 2-2). Cela a influé
sur la motivation des joueurs.
– Que leur avez-vous dit, jeudi ?
– D’être plus soudés, de faire preuve
d’envie de jouer et de gagner. Je n’ai
pas été tendre. Ce sont des joueurs de
de notre correspondant
permanent
Le message
de Michel
Pastor
à son
entraîneur,
Francesco
Guidolin
(à gauche),
et à ses joueurs
reste simple
malgré
les résultats :
« Être plus
soudés, faire
preuve d’envie
de jouer
et gagner. »
(Photo
Jean-Marc Pochat)
qualité, mais ils doivent réagir pour
terminer le Championnat à une place
honorable. Il est inconcevable de
perdre contre Nice (0-1, en Coupe de
la Ligue) à la 89e minute ou à onze
contre dix face à Lille (0-1). Notre
équipe est lente, le milieu peine et si
Vieri n’a pas de ballons, il ne peut pas
marquer.
« C’est navrant,
même consternant »
– N’est-il pas bien tard pour
demander union et motivation ?
– Je tiens ce discours depuis le début
de saison. C’est navrant, même
consternant. Ici, les joueurs sont payés
rubis sur l’ongle chaque mois. Je suis
fatigué de répéter les mêmes choses.
– Pensez-vous à d’éventuelles
sanctions financières ?
– On n’en est pas encore là.
– Francesco Guidolin est-il toujours l’homme de la situation et
sera-t-il là l’an prochain ?
– Il a un contrat jusqu’en juin 2007 et
je souhaite qu’il soit là. Le Prince souverain aussi. On a confiance en lui, et
j’ai parlé il y a peu de la possibilité de le
prolonger. On ne peut pas changer
d’entraîneur tous les six mois.
– La communication entre Guidolin et ses joueurs semble assez
réduite, tout comme l’adhésion
du groupe à ses méthodes. Ça ne
vous dérange pas ?
– Guidolin parle bien français, et les
joueurs sont là pour suivre ses
méthodes. Elles ont marché d’octobre
à décembre, pourquoi ne marcheraient-elles plus maintenant ? On ne
change rien. Guidolin ramènera peutêtre Monaco vers les sommets. Que
Les Messins ressemblent enfin à une équipe
de L 1. Et espèrent qu’il n’est pas trop tard.
METZ –
Venu sermonner ses joueurs jeudi à La Turbie, Michel Pastor sera à
Metz pour les soutenir et exige la victoire. Le président monégasque
ne souhaite pas trancher dans le vif d’ici la fin de saison, et reste évasif
sur le futur visage de l’AS Monaco, qu’il compte pourtant voir revenir
au plus haut niveau. Comment et avec qui ? Cela reste un mystère.
MONACO –
Metz croit
au miracle
faire à deux mois de la fin : tout casser
et tout changer ? Je ne le crois pas.
– Le Prince Albert a évoqué des
choix douloureux à l’heure des
bilans. Êtes-vous assuré de rester président ?
– Mon souhait le plus cher est de
continuer. Mon ambition ne change
pas : gagner des titres. Depuis deux
ans, nous avons assaini la situation
financière et on a tenu nos budgets.
– Gérard Brianti, votre vice-président, n’est pas très populaire
dans le vestiaire. Sera-t-il là la
saison prochaine ?
– Le conseil d’administration décidera des changements, je ne peux rien
dévoiler aujourd’hui. Quand j’étais
fatigué – je vais très bien, je vous rassure –, M. Brianti m’a aidé et représenté le mieux possible. J’assume les décisions prises. Je trouve qu’on forme un
bon tandem. Peut-être sommes-nous
jeunes dans le monde du football, mais
on a beaucoup appris.
– L’ASM n’a-t-elle pas besoin
d’un manager général plus au
fait du milieu ? Marc Keller a-t-il
le profil ?
– Nous avons commencé à nous res-
tructurer, je ne peux rien annoncer
mais on essaiera d’être perspicaces.
– Monaco jouera-t-il le titre la
saison prochaine ?
– Répondre serait prématuré. Monaco aura les ambitions de ses moyens.
Nous aurons un budget similaire à
cette saison (65 millions d’euros environ). Accrochons la Coupe de l’UEFA si
on peut. Mais si on est qualifiés pour
l’Intertoto, on la disputera. »
STÉPHANE KOHLER
GUIDOLIN REMERCIE PASTOR.
– Francesco Guidolin a accueilli avec
satisfaction le soutien de son président. « Je sais que le club a confiance
en moi, a-t-il indiqué hier. Le président
et le vice-président me connaissent, et
je les connais. Je les remercie de leur
confiance. J’aimerais pouvoir prouver
ici la qualité de mon travail et ma
valeur d’entraîneur. Même si on a
beaucoup de problèmes en ce
moment, je n’ai pas l’habitude de me
plaindre. Il faut vite prendre des points
pour retrouver le moral et stopper
notre mauvaise série. J’ai confiance,
l’équipe n’a jamais mal joué. » – S. K.
LE FC METZ va mieux. Plongé dans
un coma profond après un mois de
janvier calamiteux (cinq défaites en
cinq matches), l’équipe mosellane a
réagi au moment où il était question
de son enterrement. Elle est d’abord
allée prendre un point à Auxerre
(1-1). Puis elle a courageusement
battu Marseille (1-0) avant de réussir
un nul à Bordeaux (3-3).
En Gironde, face à la meilleure
défense du Championnat, les Grenats ont inscrit trois buts, ce qui ne
leur était pas arrivé depuis le début
de saison. Juste avant le déplacement en Bourgogne, Carlo Molinari
avait chatouillé la corde sensible
d’un groupe qui venait de se faire
assommer par Nantes (1-4). À en
écouter Grégory Proment, il semble
que le discours présidentiel ait fait
son effet : « Le président avait quasiment les larmes aux yeux. Il nous
suppliait de tout donner et de ramener des victoires pour notre public.
Même Alioui, qui vient d’arriver,
avait les larmes aux yeux. Pour ce
président, mais aussi pour ceux qui
croient en nous, on s’est dit qu’on
devait tout donner. »
Sans Youla
ni Proment
Troyes, l’actuel premier rescapé,
n’est plus désormais qu’à huit longueurs. Et Metz compte un match de
retard, qu’il disputera mardi, à domicile contre Nancy. Même si Strasbourg – qui carbure à deux points par
match en moyenne en février –
semble pour le moment mieux placé
dans le sillage d’une ESTAC en perdition, Metz a ranimé sa flamme.
Com m e en n ov e m br e et e n
décembre, deux mois sans la
moindre défaite. Pour que l’espoir ne
soit pas, cette fois-ci, un feu de
paille, les Lorrains ont intérêt à ne
pas rater le tournant qui se dessine.
En sept jours, ils affronteront Monaco, Nancy et Lyon. Six points paraissent indispensables. « Nous avons
bien conscience de jouer notre saison, admet Franck Béria. L’important, c’est d’éviter de se mettre une
pression négative. Il faut tout donner, comme nous le faisons actuellement. Si nous sommes capables de
renouveler nos dernières prestations, je ne vois pas pourquoi nous ne
pourrions pas remonter au classement. Il reste quand même une
dizaine de matches … »
Sur leurs onze derniers matches, les
Messins recevront à sept reprises. En
faisant carton plein, ils atteindraient
les 40 points. Soit le seuil symbolique
du maintien. En attendant, les Messins peuvent s’appuyer sur le contenu de leurs dernières productions
pour nourrir leur rêve loufoque. Muller a abandonné son 4-4-2 pour un
5-4-1 qui sied davantage à un effectif bouleversé en janvier. Dans les
couloirs, l’intégration d’Alioui à
droite et de Mihoubi à gauche a
généré un surcroît d’agressivité
défensive. Dans l’axe, Méniri est nettement meilleur, dans une position
décrochée plus en rapport avec son
manque de vitesse et sa parfaite lecture du jeu. En pointe, le remuant
Youla a fait oublier les bides de l’été
(Ahn et Zewlakow). Ce soir, Metz
devra sans doute faire sans lui, mais
aussi sans Proment, suspendu. Obraniak et Wimbée sont également
incertains. Avec ou sans eux, Metz
devra gagner. Pour continuer à y
croire.
RAPHAËL RAYMOND
TOULOUSE - NANCY
Lyonnais est – encore – plausible.
À condition que le train violet ne
reste pas à quai, comme lors de
l’abominable fin de saison dernière, conclue sur huit défaites de
suite. « Les joueurs qui ont vécu
cela me disent qu’ils se sentent
mieux physiquement
aujourd’hui », assure Bergougnoux. « Nous avons appris de
nos erreurs et nous n’attendrons
plus de perdre cinq matches de
suite pour prendre le taureau par
les cornes », ajoute le défenseur
Lucien Aubey, qui se prend à espérer : « La saison passée, on avait
très bien démarré, avant que ça ne
parte en vrille. Cette fois, on a mal
commencé et je pense qu’on va
mieux finir. » – N. S.
NANCY
Pas franchement d’attaque
NANCY –
de notre correspondant permanent
NANCY EST UNE ÉQUIPE qui vit avec son temps.
Son rendement offensif (27 buts en 27 matches)
apporte de l’eau au moulin à bonus de Michel Hidalgo. Dans son expression, l’équipe de Pablo Correa
n’est pourtant pas si frileuse que les chiffres le laissent penser. En fait, elle pourrait compter parmi les
meilleures attaques si les statistiques de ses attaquants étaient moins fades. Le week-end dernier,
Kroupi et ses équipiers sont restés muets. « Contre
Sochaux (0-3), nous n’avons pas tiré à 15 mètres du
but. Nos tirs étaient cadrés. Notre inefficacité, c’est
surtout une question de confiance », estime leur
entraîneur.
Kroupi partage avec Zerka la position de meilleur
buteur de l’ASNL (6 buts). Mais son capital comporte
trois penalties, son dernier but sur une action de jeu
remontant au déplacement à Sochaux (2-0), le 1er
octobre 2005. Artisan de la remontée nancéienne en
L 1, le chouchou de Picot a été freiné par diverses
blessures. Les dirigeants de l’ASNL comptent sur lui.
La preuve : ils ont repoussé les avances strasbourgeoises au début de l’hiver. Mais leur confiance n’est
pas aveugle. « Nous n’avons jamais pu recruter
l’attaquant que l’on souhaitait, rappelle Correa.
Alors, on fait avec ce qu’on a. »
Nancy a souvent dû se passer également de Curbelo
et Kim. Le Brésilien venait à peine de retrouver les terrains qu’il est à nouveau arrêté, la commission de discipline lui ayant infligé deux matches de suspension
pour un tacle plus maladroit que méchant sur le
Sochalien Tosic. Une seule fois buteur, Kim s’est surtout signalé par son sens du dribble et du décalage.
Ses qualités de finisseur, en revanche, demeurent un
mystère. Camerling et Rudolf encore trop tendres, la
meilleure solution, pour Correa, ressemble, pour le
moment, à Zerka, défenseur qui occupe la pointe de
l’attaque avec bonheur.
À Auxerre (1-0, à Lens (2-1) et récemment à Troyes
(1-0), ses buts ont rapporté des points. « Moncef a
montré qu’il était compétitif, reconnaît Correa. Aux
autres d’en faire autant. Je suis attaché à eux. Mais ce
sont eux qui ont la possibilité de me poser des problèmes dans mes options. » À Toulouse, Zerka
devrait débuter. Et on ne voit pas qui pourrait contester ce choix.
RAPHAËL RAYMOND
INTERNATIONAL BOARD
Thiriez a-t-il été entendu ?
LUCERNE – (SUI)
de notre envoyé spécial
REÇU HIER À 15 HEURES, Frédéric
Thiriez, président de la LFP, accompagné de Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, est sorti quarante
minutes après, sans vouloir manifester trop de sentiments. « Je ne veux
pas parler avant la décision (qui sera
prise aujourd’hui) », disait Thiriez. Il y
a eu beaucoup de questions et c’était
très technique. » Quant à Pascal Garibian, l’arbitre qui les accompagnait, a
ajouté qu’il était « intervenu pour
expliquer à quel point les arbitres
avaient été partenaires de ce projet et
préciser qu’il ne s’agissait pas de
revenir sur les jugements de l’arbitre,
mais de l’aider sur des points très précis pouvant être résolus avec une fiabilité à cent pour cent ».
PAGE 8
Peu après, la délégation française a
croisé son homologue italienne. Elle a
aussi présenté son projet, qui ne vise
qu’à s’assurer que le ballon a bien
franchi la ligne de but, ce qui lui
donne, a priori, plus de chances d’être
retenu que le projet français. Quatre
caméras digitales haute définition
(dans les tribunes et à hauteur des
points de corner), couplées avec un
système sonore avertissant l’arbitre
doivent, pour 80 000 euros par stade,
résoudre le problème. On saura
aujourd’hui, à l’issue de l’assemblée
générale du Board, si ces demandes
de tests sont acceptées.
Sinon, le Board examinera plusieurs
propositions de modifications des lois
du jeu, qui sont plus des précisions
que de vrais changements. Par
exemple, à la demande de la FIFA, la
loi 4 (sur l’équipement des joueurs,
notamment) devrait indiquer que
« l’équipement de base du joueur
comprend des éléments séparés »
(maillot + short en particulier). Une
réponse, en quelque sorte, à l’initiative de l’équipementier Puma qui, en
2004, avait fourni au Cameroun, pour
la CAN en Tunisie, une tenue d’une
seule pièce, entraînant une pénalité
de six points pour les Lions Indomptables dans leur campagne de qualification pour le Mondial 2006 (*).
Enfin, le Board étudiera une demande
d’autorisation d’utilisation des oreillettes (arbitres et assistants) dans les
compétitions de l’UEFA (clubs et
sélections de jeunes) dès ce printemps.
RICHARD PORRET
(*) La sanction avait cependant été
annulée avant le début des éliminatoires.
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PAS GRAND-CHOSE à craindre,
mais plus rien à espérer. Sauf cataclysme, Toulouse, quinzième avec
onze points d’avance sur le premier relégable, se prépare à vivre
les dix dernières journées de L 1
dans un anonymat à peu près
complet. Même si entraîneur et
joueurs continuent à travailler
dans l’ombre et à se fixer des
objectifs, raisonnables à défaut
d’être glamour.
Dans l’immédiat, les Violets
entendent se faire pardonner une
dernière sortie à domicile complètement ratée face à Strasbourg
(1-2), suivie d’une défaite logique
à Auxerre (0-2). « J’aimerais que
le public du Stadium voit une formation conquérante, engagée »,
avance Érick Mombaerts. Ensuite,
le technicien toulousain veut « se
rapprocher le plus possible de la
dixième place ». Un rang occupé
par Nancy, l’adversaire du jour,
séparé du TFC par quatre points.
« On va tenter de recoller tout
doucement au wagon de tête,
pour passer dans les dix premiers
sur la fin », renchérit l’attaquant
Bryan Bergougnoux qui, à l’instar
de ses coéquipiers Albin Ebondo,
Lucien Aubey, Jérémy Mathieu et
Daniel Congré (actuellement
convalescent) a par ailleurs tout
intérêt à briller en club dans la
perspective de l’Euro Espoirs
(23 mai-4 juin au Portugal).
Le scénario avancé par l’ancien
Bleu
de notre correspondant
Jaune
Jaune
Rouge
TOULOUSE –
Noir
Bleu
Noir
Toulouse,
objectif ventre mou
9
FOOTBALL LIGUE 1 (29 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RENNES - STRASBOURG
Nemeth, l’antihéros
L’attaquant slovaque, buteur contre la France, a encore peu joué à Strasbourg.
Humblement, il attend sa chance à Rennes.
STRASBOURG –
de notre envoyé spécial
S’IL AVAIT PU ramper sous les voitures pour échapper aux deux journalistes qui l’ont intercepté sur le
parking de la Meinau, jeudi matin,
Szilard Nemeth l’aurait fait. Et c’est,
avouons-le, une attitude peu commune quand, la veille, on a ouvert
d’une façon aussi magistrale la voie
d’un succès contre la France (2-1) qui
a gonflé d’orgueil son pays.
D’autres, à sa place, auraient rameuté l’opinion. Mais le Slovaque est
ainsi : humble, peu causant et surtout pas faiseur d’histoires. Un gars
bien, tout le monde le dit au club,
mais qui distribue ses avis au
compte-gouttes, dans un anglais
chirurgical. Là, il a peu dormi, couché
tard après le match, déjà dans
l’avion de sept heures pour regagner
Strasbourg, sur le terrain d’entraînement à dix heures. Un pâle sourire lui
vient : « Pour nous, cette victoire est
importante. On était déjà très fiers
d’avoir été invités au Stade de
France. Notre jeune équipe a gagné
du crédit. »
Nemeth ne refait pas son but, pas
plus ceux que Henry ou Trezeguet
auraient dû marquer : « Les attaquants, c’est comme ça, il y a des
périodes où ça marche, d’autres où
ça ne marche pas. »
Duguépéroux : « Son
heure va sonner »
Cet antihéros, âgé de vingt-huit ans,
est arrivé de Middlesbrough fin janvier, au bout d’un mercato hivernal
au cours duquel Strasbourg a chassé
sans relâche le buteur qui lui faisait
alors défaut. Pas forcément le premier choix du club malgré une belle
carte de visite, en sélection surtout :
55 matches, 21 buts, le 22e ayant,
depuis, troué la lucarne gauche de
ALLEMAGNE (24e journée)
Barthez. Profil bas tout de suite : « Je
n’ai pas grand-chose à dire. Si je dois
m’exprimer, c’est sur le terrain. »
Cinq matches de L 1 plus loin, il a surtout expérimenté la fermeté des
bancs de touche. Une seule fois titulaire et au départ du but face au PSG
(1-1), pas un match en entier,
87 minutes de temps de jeu au total.
De quoi commencer à se demander
pourquoi il a été recruté, six mois
avant d’être libre de tout contrat.
Duguépéroux s’explique : « Il est
arrivé au moment où l’équipe a trouvé un équilibre dans le jeu avec
Gameiro en pointe. » À l’entraînement, Nemeth ne convainc pas vraiment son entraîneur. Une adaptation diffic ile ? Am ara Diané
témoigne : « Il a eu un peu de mal au
début mais on sent que ça va de
mieux en mieux. »
La blessure de Gameiro (opéré des
ligaments croisés du genou gauche)
face à Troyes (2-0) peut changer la
donne. « L’heure de Nemeth va sonner », a assuré Duguépéroux, même
s’il serait surprenant qu’il soit titulaire à Rennes. « Avec lui, le jeu est
différent, note l’entraîneur. Il va
moins dans la profondeur que
Gameiro ou Diané. Il réclame une
autre animation offensive. »
Nemeth apprécierait. Qui sait si son
sens du but et sa connaissance de la
géographie des surfaces ne guideront pas Strasbourg sur le chemin du
salut. Il attend : « Si je ne joue pas
à Rennes ? Je ne veux pas en parler.
C’est une question à poser à l’entraîneur. » Ce qu’il pense de sa situation ? « Personne n’aime être remplaçant. Mon but contre la France est
bon pour la confiance. » Et il s’en va,
sans un mot de plus, sous les flocons,
guettant une éclaircie dans le ciel
de Strasbourg.
JEAN-MARC BUTTERLIN
ANGLETERRE (28e journée)
AUJOURD’HUI
Guimaraes - V. Setubal n.p.
AUJOURD’HUI
Naval - Maritimo Funchal
Boavista - Braga
Estrela Amadora - Benfica
DEMAIN
U. Leiria - Academia Coimbra
Penafiel - Paços Ferreira
FC Porto - Nacional Funchal
Sporting Portugal - Gil Vicente
LUNDI
Rio Ave - Belenenses
Classement : 1. FC Porto, 51 points ;
2. Sporting Portugal, 49 ; 3. Braga, 47 ;
4. Benfica, 46 ; 5. Boavista, 44 ; 6. Nacional Funchal, 43 ; 7. V. Setubal, 39 ;
8. U. Leira, 32 ; 9. Maritimo Funchal, 30 ;
10. Belenenses, 28 ; 11. Gil Vicente, 27 ;
12. Estrala Amadora, 27 ; 13. Rio Ave, 26 ;
14. Academia Coimbra, 26 ; Paços Ferreira, 26 ; 16. Naval, 24 ; 17. Guimaraes,24 ;
18. Penafiel, 11.
ÉCOSSE (28e journée)
AUJOURD’HUI
Celtic Glasgow - Aberdeen
Falkirk - Glasgow Rangers
Hibernian - Dundee Utd
Inverness CT - Motherwell
Kilmarnock - Dunfermline
DEMAIN
Livingston - Heart of Midlothian
Classement : 1. Celtic Glasgow,
56 points ; 2. Heart of Midlothian, 44 ;
3. Hibernian, 40 ; 4. Glasgow Rangers,
37 ; 5. Kilmarnock, 36 ; 6. Inverness, 31 ;
7. Motherwell, 28 ; 8. Aberdeen, 27 ;
9. Dundee Utd, 24 ; 10. Falkirk, 17 ;
11. Dunfermline, 12 ; 12. Livingston, 12.
LES ADVERSAIRES
EUROPÉENS
PSV EINDHOVEN (adversaire de
LYON en C 1) - HEERENVEEN
AUJOURD’HUI, 19 H 30, à EINDHOVEN, PHILIPS STADION.
PSV Eindhoven : Gomes – Reiziger,
Alex, Addo, Lamey – Culina ou Affelay,
Simons, Cocu (cap.) – Farfan, Vennegoor
of Hesselink, A. Koné. Entraîneur :
G. Hiddink.
Le PSV est premier du Championnat des
Pays-Bas, avec 7 points d’avance sur le
Feyenoord Rotterdam.
FC SÉVILLE (qui ira à LILLE, en huitièmes de finale aller de la C 3) - Athletic
Bilbao : DEMAIN.
Le FC Séville est sixième du Championnat
d’Espagne, à 17 points du leader, le
FC Barcelone.
FC Thoune - FC BÂLE (qui recevra
STRASBOURG) : AUJOURD’HUI.
Le FC Bâle est premier du Championnat
suisse, avec 6 points d’avance sur le
FC Zurich.
ZÉNITH SAINT-PÉTERSBOURG (qui ira à
Marseille) : pas de match ce week-end.
PAYS-BAS (27e journée)
HIER
NEC Nimègue- AZ Alkmaar ................ 0-2
AUJOURD’HUI
PSV Eindhoven - Heerenveen
NAC Breda - RBC Roosendaal
Willem II - Groningue
Vitesse Arnhem - Roda JC
DEMAIN
Feyenoord - Utrecht
Ajax Amsterdam - Sparta Rotterdam
Waalwijk - ADO La Haye
Twente - Heracles Almelo
Classement : 1. PSV Eindhoven, 66 pts ; 2.
Feyenoord, 59 ; 3. AZ Alkmaar, 58 ; 4. Ajax
Amsterdam, 46 ; 5. Groningue, 44 ; 6. Heerenveen, 43 ; 7. Utrecht, 43 ; 8. NEC Nimègue, 39 ; 9. Twente, 35 ; 10. Waalwijk, 35 ;
11. Vitesse Arnhem, 33 ; 12. Roda JC, 32 ; 13.
Sparta Rotterdam, 27 ; 14. Heracles Almelo,
27 ; 15. NAC Breda, 25 ; 16. ADO La Haye,
24 ; 17. Willem II, 17 ; 18. RBC Roosendaal, 8.
de notre correspondant
permanent
Aujourd’hui dans la lumière, Szilard Nemeth, qui crochette ici le Parisien Mario Yepes (à droite) à la Meinau,
pourrait profiter de la blessure de Gameiro pour étoffer son temps de jeu.
(Photo Top Images/Icon Sport)
APRÈS AVOIR dévoré l’ogre lyonnais en son antre, Rennes s’attaque
aux petits poucets. Mars lui accorde
en effet les quatre derniers de la
classe au menu : Strasbourg, Ajaccio
et Troyes s’inviteront à la table Route
de Lorient ; Metz offrira, dans quinze
jours, les galettes-saucisses à SaintSymphorien. Les Bretons avaient gaillardement avalé ces apéritifs en
octobre dernier, butant seulement sur
l’obstacle aubois (1-2), prenant neuf
points sur douze dans un enchaînement qui leur proposait trois rencontres à l’extérieur. Tout juste relancés par deux rasades, dont une
démonstration à Gerland (4-1 contre
Lens et l’OL), les Rennais semblent
idéalement servis pour prolonger leur
appétit. « C’est une période charnière, reconnaît Grégory Bourillon.
On va affronter des adversaires a priori plus simples. On se montre respectueux de ces équipes mais si on veut
finir à une place intéressante, ça va se
jouer là. » Ce que prolonge un Stéphane Mbia qui n’a peur de rien, ni sur
le terrain, où son retour au milieu est
prometteur, ni pour annoncer ses
envies : « Ça va être très difficile,
peut-être plus que Lyon. Mais nous
sommes là pour jouer et gagner. Moi,
je crois qu’on peut encore finir quatrième. Si on gagne tous nos matches,
on va occuper cette place. C’est notre
objectif à tous. »
Laszlo Bölöni se montre évidemment
moins prolixe. Il mâtine ses propos de
la prudence des vieux grigous : « Je ne
ferai pas de grands discours. Je garde
mes projets à moyen terme pour moi.
On veut confirmer Lyon mais le championnat démontre que tout le monde
peut battre tout le monde. Ce qui
importe surtout, c’est d’avoir faim. Je
veux croire que c’est notre cas. »
Strasbourg aussi ne doit pas manquer
d’estomac. Revenu à quatre points de
Troyes, il entrevoit à nouveau un avenir en L1. Ce qui incite entraîneur et
joueurs bretons à se méfier de cet
amuse-bouche alsacien. « Ils reviennent et ont engrangé de la confiance,
note Bourillon. Ils ont besoin de
points et auront le couteau entre les
dents, comme tout relégable. On
s’attend à un gros match de Coupe. Il
faudra se montrer aussi concentrés
qu’à Lyon, bien recadrer les choses. »
Bölöni : « Il faudra
être costauds, précis,
opportunistes,
durs et inspirés »
Son coach s’y attelle d’ailleurs :
« Strasbourg n’est pas à sa place. Ses
résultats en Coupe de l’UEFA le
démontrent. On a les moyens de
dominer cette équipe-là. Si on reproduit notre dernière performance à
Gerland, il n’y aura pas de problème.
Mais on sait que tout change d’un
jour à l’autre. Lyon confirme qu’on
peut être exigeant, que les joueurs
sont capables de répondre. Il faudra
être aussi costauds, précis, opportunistes, durs et inspirés. J’aimerais
donc pouvoir aborder ce match dans
les meilleures conditions possibles. »
Raté. Utaka ne figure pas dans le
groupe. Détonateur des deux succès
depuis son retour de la CAN (deux triplés), le Nigérian va manquer pour
donner de l’éclat à une ligne
d’attaque orpheline de Frei (pubalgie). Rennes avait payé pour
apprendre en janvier-février (deux
buts en six matches, cinq défaites). Sa
confiance regonflée, son jeu mieux
huilé et l’adversité moins huppée, il
aura l’occasion de démentir ce passé
tout frais. À Hadji, Monterrubio,
Briand et consorts de le rassasier.
JEAN-DENIS COQUARD
ITALIE (28e journée)
AUJOURD’HUI
AC Milan - Empoli
Sampdoria - Juventus Turin
DEMAIN
Fiorentina - Sienne (15 heures, Sport +)
Chievo Vérone - Lazio Rome
Lecce - Palerme
Livourne - Cagliari
Messine - Parme
Trévise - Reggina
Udinese - Ascoli
AS Rome - Inter Milan
Classement : 1. Juventus Turin,
70 points ; 2. AC Milan, 60 ; 3. Inter Milan,
58 ; 4. AS Rome, 54 ; 5. Fiorentina, 53 ;
6. Livourne, 44 ; 7. Chievo, 40 ; 8. Lazio
Rome, 38 ; 9. Sampdoria, 37 ;
10. Palerme, 34 ; 11. Ascoli, 32 ;
12. Sienne, 32 ; 13. Reggina, 28 ; 14. Udinese, 27 ; 15. Parme, 26 ; 16. Messine,
24 ; 17. Cagliari, 24 ; 18. Empoli, 23 ;
19. Trévise, 15 ; 20. Lecce, 15.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts
particulière.
BELGIQUE (25e journée)
HIER
Charleroi - Beveren ............................. 4-0
AUJOURD’HUI
Westerlo - Saint-Trond
La Gantoise - Roulers
Waregem - FC Brussels
La Louvière - Mouscron
Cercle Bruges - Genk
Lokeren - FC Bruges
DEMAIN
Anderlecht - Lierse
Standard de Liège - GB Anvers (20 h 30,
TPS Foot)
Classement : 1. Anderlecht, 49 pts ; 2.
Standard de Liège, 47 ; 3. FC Bruges, 47 ;
4. Waregem, 43 ; 5. Genk, 40 ; 6. La Gantoise, 38 ; 7. Westerlo, 35 ; 8. Lokeren,
35 ; 9. Charleroi, 34 ; 10. FC Brussels, 32 ;
11. Roulers, 29 ; 12. GB Anvers, 29 ; 13.
Cercle Bruges, 26 ; 14. Mouscron, 24 ; 15.
Saint-Trond, 23 ; 16. Lierse, 22 ; 17. Beveren, 21 ; 18. La Louvière, 21.
SUISSE (22e journée)
AUJOURD’HUI
Thoune - FC Bâle
DEMAIN
Aarau - Neuchâtel Xamax
Saint-Gall - Young Boys Berne
Yverdon - Schaffhouse
Grasshopper Zurich - FC Zurich
Classement : 1. FC Bâle, 42 pts ; 2.
FC Zurich, 34 ; 3. Grasshopper Zurich, 30 ;
4. Young Boys Berne, 28 ; 5. Thoune, 24 ;
6. Saint-Gall, 22 ; 7. Yverdon, 21 ; 8. Neuchâtel Xamax, 17 ; 9. Schaffhouse, 16 ;
10. Aarau, 16.
LE WEEK-END EUROPÉEN
ALLEMAGNE
BAYERN MUNICH - HAMBOURG
AUJOURD’HUI, 15 H 30, À MUNICH, ALLIANZ ARENA (Canal + Sport)
BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Lahm – Demichelis – Deisler,
Zé Roberto – Ballack – Makaay, C. Pizarro. Entraîneur : F. Magath.
ANGLETERRE
WEST BROMWICH - CHELSEA
AUJOURD’HUI, 12 H 45 (13 H 45, HEURE FRANÇAISE), À WEST BROMWICH,
THE HAWTHORNS (TPS Foot)
CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira ou G. Johnson, Ricardo Carvalho, Terry (cap.),
Del Horno ou Paulo Ferreira – Gudjohnsen, Makelele, Maniche – J. Cole, Drogba,
Robben. Entraîneur : J. Mourinho.
FULHAM - ARSENAL
AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 HEURES, HEURE FRANÇAISE), À LONDRES,
CRAVEN COTTAGE (TPS Star)
ARSENAL : Lehmann – Eboué, K. Touré, Senderos, Flamini - Hleb, Diaby, Gilberto
Silva, Ljungberg – Adebayor, Henry (cap.). Entraîneur : A. Wenger.
LIVERPOOL - CHARLTON
AUJOURD’HUI, 17 H 15 (18 H 15, HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL,
ANFIELD (TPS Foot)
LIVERPOOL : Reina – Finnan ou Kromkamp, Carragher, Hyppiä, Riise – Gerrard (cap.),
Hamann, Xabi Alonso, Kewell – Morientes, Crouch. Entraîneur : R. Benitez.
ITALIE
AC MILAN - EMPOLI
AUJOURD’HUI, 18 HEURES, À MILAN, SAN SIRO
AC MILAN : Kalac – Simic, Nesta (cap.), Kaladze, Serginho – Gattuso, Vogel, Seedorf –
Rui Costa – F. Inzaghi, Gilardino. Entraîneur : C. Ancelotti.
SAMPDORIA GÊNES - JUVENTUS TURIN
AUJOURD’HUI, 20 H 30, À GÊNES, STADE LUIGI-FERRARIS
JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram, F. Cannavaro, Balzaretti –
Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Del Piero (cap.), Zalayeta. Entraîneur :
F. Capello.
SAMEDI 4 MARS 2006
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HIER
Wigan - Manchester Utd
(21 heures, TPS Foot)
Classement : 1. Chelsea, 69 points ;
2. Manchester Utd, 54 ; 3. Liverpool, 54 ;
4. Tottenham, 46 ; 5. Blackburn, 43 ; 6. Bolton, 42 ; 7. Arsenal, 41 ; 8. West Ham, 41 ; 9.
Wigan, 40 ; 10. Manchester City, 37 ; 11.
Newcastle, 36 ; 12. Everton, 36 ; 13. Charlton, 35 ; 14. Fulham, 32 ; 15. Aston Villa,
31 ; 16. Middlesbrough, 31 ; 17. West
Bromwich, 26 ; 18. Birmingham, 23 ; 19.
Portsmouth, 18 ; 20. Sunderland, 10.
RENNES –
Bleu
PORTUGAL (25e journée)
Manchester City - Sunderland
(14 h 30, TPS Foot)
Tottenham - Blackburn
(17 heures, TPS Star)
LUNDI
En mars, Rennes va affronter les quatre derniers.
Il devra les manger pour s’ouvrir l’horizon.
Jaune
Rouge
Jaune
Eintracht Francfort - Wolfsburg
M’Gladbach - Bielefeld
Kaiserslautern-VfB Stuttgart a été reporté
en raison du mauvais temps.
Classement : 1. Bayern Munich,
58 points ; 2. Werder Brême, 49 ; 3. Hambourg, 47 ; 4. Schalke 04, 45 ; 5. VfB Stuttgart, 33 ; 6. Leverkusen, 31 ; 7. Hanovre,
30 ; 8. Hertha Berlin, 30 ; 9. M'Gladbach,
30 ; 10. Borussia Dortmund,29 ; 11. Bielefeld, 27 ; 12. Eintracht Francfort, 25 ;
13. Wolfsburg, 25 ; 14. Kaiserslautern,
23 ; 15. Nuremberg, 21 ; 16. Mayence,
20 ; 17. Duisbourg, 20 ; 18.
FC Cologne, 15.
AUJOURD’HUI
West Bromwich - Chelsea
(13 h 45, TPS Foot)
Fulham - Arsenal (16 heures, TPS Star)
Newcastle - Bolton (16 heures, TPS Foot)
Aston Villa - Portsmouth
Middlesbrough - Birmingham
West Ham - Everton
Liverpool - Charlton (18 h 15, TPS Foot)
DEMAIN
Le loup
et les agneaux
Noir
Bleu
Noir
Bayern Munich - Hambourg
(15 h 30, Canal + Sport)
Hertha Berlin - FC Cologne
Nuremberg - Duisbourg
Hanovre - Schalke 04
Leverkusen - Werder Brême
Borussia Dortmund - Mayence
DEMAIN
RENNES
10
FOOTBALL LIGUE 2 (28 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SEDAN - BASTIA : 1-1
Ils tiennent le choc
Prétendants à l’élite, Sedan et Bastia ont livré un gros match qui les maintient en tête.
SEDAN - BASTIA : 1-1 (0-0)
Temps froid. Pelouse abîmée. 11 191 spectateurs. Arbitre : M. Chapron. Buts. –
SEDAN : Noro (84e) ; BASTIA : André (70e). Avertissements. – Sedan : Noro (45e + 2,
jeu dur sur Meslin) ; Bastia : Maire (16e, tacle irrégulier sur Noro), Laville (37e, jeu dur
sur Neumann), Haas (62e, contestation). Expulsion. – Bastia : G. Coulibaly (56e, jeu
dangereux sur Neumann).
SEDAN : Regnault – Hénin (Amalfitano, 85e), Ciani, Sartre – Ducourtioux, Noro,
Neumann (cap.) (Gagnier, 75e), Belhadj – Mokaké, Boutabout (Marin, 88e), Sabin.
Entraîneur : S. Romano.
BASTIA : Penneteau – Marester, Laville, Maire, Lorenzi – Camadini (G. Coulibaly
(46e), Matingou – Sauget (Barthélémy, 64e), Née, André (cap.) – Meslin (Conombo,
90e). Entraîneur : B. Casoni.
SEDAN –
de notre envoyé spécial
LE COUP PASSA SI PRÈS ! Il s’en fallut, en effet, de peu que les Sedanais
perdent leur place de leader au profit
de leur adversaire du soir, des Bastiais
qui se firent rattraper à quelques
minutes du terme d’une rencontre
enlevée. Un résultat logique qui fige
les positions, d’autant que Valenciennes, Créteil et Dijon ont également
concédé un nul, en attendant la rencontre de Lorient face à Caen, lundi.
Décevantes depuis quelque temps, ces
deux formations continuent certes
d’avancer au ralenti (six points en six
matches pour le leader, un sur trois
pour son dauphin), mais elles ont prouvé, hier soir, qu’elles avaient retrouvé
de l’allant et qu’elles devraient lutter
jusqu’au bout pour la montée, leur
objectif avoué. Leurs concurrents
directs devront être très solides et
réguliers pour éviter qu’il n’y ait plus
qu’une place à délivrer au final.
Malgré de bonnes intentions initiales,
les Corses laissèrent l’initiative du jeu à
leur adversaire. Pas par choix, mais
bien par contrainte face à l’intensité
imposée par les Sangliers. Et la majorité des actions émanèrent du flanc
droit, bien animé par un Ducourtioux
très en jambes, à l’image aussi d’un
accrochage de Lorenzi sur Boutabout,
dans la surface (5e)…
C’est d’abord le centre de Mokaké qui
voyait Belhadj, lancé à l’entrée des six
mètres, manquer totalement sa tête
(8e). Celui de Boutabout bénéficiait à
Sabin, qui ne cadrait pas (24e), tandis
que Mokaké était un peu court sur le
service de Sabin (27e). Juste avant, le
corner direct de Noro avait été sorti sur
sa ligne de but par Maire (20e). Si l’on
ajoute une tête de Boutabout, toujours
ILS ONT DIT
Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « Vu le scénario, c’est un bon point
de pris. On a fait quelques erreurs de marquage mais on a été bons dans la
construction et dans l’état d’esprit. Il faut aussi retenir la qualité du jeu, d’autant
que Bastia n’a jamais fermé le jeu. »
Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « Ce soir, je suis passé par toutes les
étapes. Mes joueurs ont eu un comportement irréprochable. On a été tout près de
la victoire et, au final, je suis très déçu de l’arbitrage. Car on repart des Ardennes
avec Camadini blessé, victime d’une fracture de deux doigts de pied, un joueur
expulsé, Penneteau avec le nez ouvert, et trois cartons jaunes. Ça fait tout de
même beaucoup… Mais je vous le dis, personne ne nous empêchera de monter
car Bastia est costaud. À onze, on aurait sûrement pu prétendre à mieux. Dommage qu’à la fin, on ait un peu manqué de lucidité. Mais ce match nous servira de
référence. Maintenant, il va falloir bâtir une équipe pour aller à Reims. » – P. R.
sur un corner de Noro (39e), puis un
centre de ce dernier pour un Mokaké
qui, à son tour, ne cadrait pas une tête
apparemment aisée (45e + 1), le leader aurait dû conforter sa position à la
pause.
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Clermont - Amiens
LUNDI
20 H 30
Noro répond à André
Car, éprouvant énormément de difficultés à trouver des solutions offensivement, à créer des décalages, et à
toucher Meslin, sa seule pointe, Bastia
ne se montra dangereux que sur un
centre vicieux de Sauget pour André,
au second poteau (14e), et un coup
franc des vingt-cinq mètres du capitaine, claqué par Regnault (42e).
Le Sporting pâtissait crûment des
absences de Jau, Gomez, Diane et Ben
Saada, au milieu, extrêmement
criantes sur le plan de la justesse technique. Et ce n’est pas la sortie du leader
Camadini à la pause, en raison d’une
fracture de doigts de pied, qui pouvait
laisser augurer une nette amélioration.
D’autant que son remplaçant, Gary
Coulibaly, pas encore vingt ans, était
expulsé à peine sur le terrain pour une
intervention à retardement, plus maladroite que dangereuse, sur Neumann
(56e). Il s’agissait de ses dix premières
minutes en L 2 ! Alors, si le corner de
Lorenzi avait été gâché par Meslin,
esseulé dans la surface (47e), la pression allait rapidement redevenir sedanaise.
Mais, paradoxalement, hormis une
frappe trop enlevée de Noro (68e), les
plus belles opportunités restèrent
corses. Et, après que la reprise de Meslin, sur un corner de Barthélémy, eut
obligé Regnault à un réflexe magnifique (69e), André, sur un coup de pied
arrêté similaire, cadrait, lui (0-1, 70e).
De quoi rassurer et calmer des Bastiais
qui avaient tendance à s’énerver. Il
leur restait à contenir la fougue de Sangliers avides de revenir au score,
comme ils l’avaient réalisé au match
aller (1-1). En vain. Car si Penneteau
sortait devant Mokaké (76e), il devait
s’incliner sur un tir soudain du sauveur
Lorient - Caen (Eurosport)
MATCH EN RETARD (24e journée). – Mardi 7 mars, 20 heures :
Reims-Bastia. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 10, 20 h 30 : BastiaSète, Brest-Laval, Caen-Dijon, Grenoble-Clermont, Gueugnon-Istres, Le
Havre - Guingamp, MontpellierSedan ; 20 h 35 : Châteauroux-Lorient
(Eurosport). Dimanche 12, 15 h 15 :
Créteil-Reims (Eurosport). Lundi 13,
20 h 30 : Amiens-Valenciennes (Eurosport).
GROUPE A
Noro, à l’entrée de la surface (1-1, 84e).
Cette rencontre au sommet, qui en
méritait la qualification, gagnait
encore en intensité devant une assistance pas si absente, après les violentes averses de neige tombées dans
la matinée (compliquant ainsi les
déplacements dans la région). Meslin,
décidément peu adroit, concluait mal
son échappée (88e), alors que Marin
n’était pas plus en réussite au sortir de
sa flopée de dribbles (89e). Mais la
confrontation méritait-elle un vainqueur ?
FRANCK LE DORZE
SEDAN. – Christophe Meslin et les Bastiais y ont cru
pendant un quart d’heure. Mais Romain Sartre et Sedan
sont revenus. (Photo Angel Garcia - L’Union de Reims - PQR)
CLERMONT - AMIENS
AUJOURD’HUI, 18 HEURES, STADE GABRIEL-MONTPIED
CLERMONT : Enjolras - Abdoulaye, Perrinelle, Uras, Lotiès, Ab. Coulibaly - Brando
(cap.), Gourvennec, Reuperné - Fouret, Diomède ou Buengo. Remplaçants : J. Gavanon (g.), Chevrier, Tabet, T. Marchal, Buengo ou Diomède. Entraîneur : M. Collat.
AMIENS : Tangara - Scotto (cap.), Hernandez, Sami, Casartelli, Levrat - De Freitas,
B. Traoré, Celdran - A. Baldé, I. Dia. Remplaçants : Merville (g.), D. Vairelles, Kinkela,
Diaw ou Kacem, Fayolle. Entraîneur : A. Dupont.
Arbitre : M. Thual.
Temps frais. Pelouse en bon état. 1 400 spectateurs. Arbitre : M. Falcone. Buts :
Lesage (50e), Hoarau (61e), K. Traoré (87e). Avertissements. – Le Havre : Gauvin (70e,
charge irrégulière sur Psaume).
SÈTE : La Bruna – Lahaye, Leclercq, F. Silvestre (cap.) (Carmona, 46e), Kharrazi,
Tanagro – Cami (Ouejdide, 80e), Kharbouchi, Cohade (Calabuig, 80e) – Psaume, Raynier. Entraîneur : L. Batelli.
LE HAVRE :Mandanda– Baca,Gauvin,Ducrocq(cap.), Medaci– Martot,AïtBen Idir,
A. Devaux, Davidas (Roda, 73e) – Lesage, Hoarau (K. Traoré, 73e). Ent. : T. Uvenard.
HIER
Pau - Cannes ............................. 2-0
Libourne-Saint-Seurin GFCO Ajaccio ................ arrêté (*)
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Croix de Savoie - Tours
18 H 30
Moulins - Louhans-Cuiseaux
19 H 30
Toulon - Nîmes
20 HEURES
Châtellerault - Entente SSG
Romorantin - Bayonne
Raon-l’Étape - Boulogne-sur-Mer
Angers - Vannes
Niort - Cherbourg
(*) Le match entre Libourne-SaintSeurin et le GFCO Ajaccio a été
interrompu à la 62e minute de jeu
en raison de fortes pluies, alors que
le score était de 0-0.
Estevès, Tacalfred puis Masson. Mais
Grenoble, qui était surtout venu pour
prendre un point, aurait très bien pu
ouvrir le score par Pelé qui voyait sa
tête détournée par Mouko sur le
poteau (40e). Toujours dominateur en
seconde mi-temps, Dijon se créait plusieurs occasions assez nettes dont un
tir de Laurent sur le poteau (46e). Un
peu plus tard, Estevès, Tacalfred et
Mangione se cassèrent à leur tour les
dents sur Grau. – A. B.
Rudi GARCIA (entraîneur de Dijon) : « Il nous a manqué un brin de réalisme.
Je suis déçu du score car mon équipe n’a pas été récompensée de ses efforts. »
Thierry GOUDET (entraîneur de Grenoble) : « C’est un beau résultat face à
une équipe qui joue la montée. Nous avons été bousculés, mais avons su réagir. »
IL Y AVAIT de quoi fuir après la première période, lénifiante, mais les
spectateurs du stade Louis-Michel ont
eu raison de rester. Car les Havrais ont
d’abord inscrit deux très jolis buts, foudroyants et limpides. Lesage, qui toucha la transversale sur l’unique occasion de la première mi-temps (32e) et
aussi à la 91e sur coup franc, marquait
son 14e but, de l’extérieur du droit, en
héritant en pleine surface d’un dégagement de Mandanda dévié avec jus-
tesse de la tête par Hoarau (50e). Dix
minutes plus tard, Lesage encore, lancé par Aït Ben Idir sur l’aile gauche,
centrait pour Hoarau qui pliait le
match d’une reprise du plat du pied
droit (61e). Les Sétois, catastrophiques
de bout en bout malgré trois tirs cadrés
(28e, 76e, 82e), déploraient leur dixseptième revers de la saison, accentué
par le troisième but havrais, un lob
subtil de Traoré (87e). – J. Ri.
Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « On a pris l’option de repartir sur un
4-4-2 après la pause à cause d’une raideur à la cuisse de Silvestre, et elle n’a pas été
salutaire. Il faut essayer de ne pas se désunir. Pour l’instant, on est au point mort,
on n’a rien pour nous. »
Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Je suis satisfait du score. On a été
solides défensivement et on a retrouvé notre efficacité. L’équipe a su s’adapter au
changement tactique de l’adversaire. Je suis très content pour Guillaume (Hoarau), qui a répondu aux sifflets de la semaine dernière. »
GUINGAMP-MONTPELLIER : 1-0 (0-0)
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Libourne-St-Seurin.. 46 24 13 7 4
2. Niort .............. 44 25 12 8 5
3. Tours............. 42 25 11 9 5
4. Boulogne-s.-Mer .... 39 24 11 6 7
5. Toulon........... 39 25 10 9 6
6. Vannes.......... 37 25 9 10 6
7. Cannes.......... 37 26 10 7 9
8. Nîmes............ 36 25 10 6 9
9. Entente SSG. 35 25 8 11 6
10. Cherbourg.... 32 25 6 14 5
11. Raon-l'Étape. 31 24 7 10 7
12. Pau ................ 30 26 7 9 10
13. Châtellerault. 30 25 7 9 9
14. Louhans-Cuiseaux . 30 25 9 3 13
15. Romorantin.. 29 25 7 8 10
16. Croix-de-Savoie ... 28 24 6 10 8
17. Bayonne ....... 27 25 6 9 10
18. Angers .......... 26 25 6 8 11
19. Moulins......... 25 25 7 4 14
20. GFCO Ajaccio .... 21 25 4 9 12
p.
—
35
33
31
38
24
32
33
30
28
26
28
24
27
29
22
18
26
25
30
18
c. Diff.
— —
17 +18
19 +14
22 +9
31 +7
19 +5
33 -1
33 0
27 +3
22 +6
28 -2
26 +2
27 -3
31 -4
36 -7
30 -8
24 -6
29 -3
29 -4
43 -13
31 -13
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 mars, 18 heures : Entente SSG - Moulins ; 19 h 30 : Bayonne-Châtellerault, Vannes-Pau ; 20 heures : Tours - LibourneSaint-Seurin, Boulogne-sur-Mer - Niort, GFCO Ajaccio - Raon-l’Étape, NîmesAnge rs, Cherbou rg-Tou lon, Louh ans-Cuise au x - Croix-de-Savoie,
Cannes-Romorantin.
MATCHES EN RETARD. – Mercredi 15 mars, 20 heures : Raon-l’Étape Libourne-Saint-Seurin (23e journée), Croix de Savoie - Boulogne-sur-Mer (24e journée).
Fondateur : Jacques GODDET
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d’Ivoire, 2 500 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 3,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne,
1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 3,65 ; Luxembourg, 3 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal,
1 400 CFA ; Suisse, 3,80 FS ; Tunisie, 1,50 DIN.
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Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
SA
Tirage du vendredi 3 mars 2006: 406 367 exemplaires
Tempsfroid.Pelouseentrèsmauvaisétat.8 084spectateurs.Arbitre:M. Buquet.But.
– Suarez (75e). Avertissements. – Guingamp : Robert (75e, antijeu) ; Montpellier :
Mendy (45e, jeu dur), Chacouri (51e, antijeu) Colombo (60e, antijeu). Expulsions. –
Guingamp : Suarez (81e, altercation avec Mendy) ; Montpellier : Mendy (81e, altercation avec Suarez).
GUINGAMP : Debès (cap.) - Bridonneau, Martini, Sikimic, Le Lan - Racon, Shereni,
Abriel, Robert - Kader-Touré, Caggiano (Suarez, 66e). Entraîneur : A. Ravera.
MONTPELLIER : Pionnier - Chakouri, F. Mendy, Ngambi, Carotti (cap.), Colombo Delaye, Taouil (Montano, 73e), Atik - Yachir, Lafourcade (A. Cissé, 73e). Entraîneur :
J.-F. Domergue.
SUR UN TERRAIN absolument
indigne d’un match professionnel, les
Guingampais ont su remporter une
rencontre précieuse dans l’optique du
maintien. C’est une tête victorieuse de
Suarez sur un coup franc de Robert qui
a eu raison de la vigilance de Pionnier
(75e). En première période, il ne s’était
quasiment rien passé de notable,
même si une reprise de Racon avait frôlé le poteau (19e). Les Montpelliérains,
très bien organisés, devaient céder par
la suite, bien que Sikimic ait raté d’un
rien un coup franc de Racon (50e). Sur
la fin, les esprits s’échauffaient avec
les expulsions de Suarez et Mendy
après une altercation.
Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « C’est une victoire importante
dans des conditions de jeu difficiles. Mais je n’oublie pas qu’il nous faut encore
quelques points pour nous maintenir. C’est le discours que je vais tenir aux
joueurs. »
Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier) : « J’étais d’accord
avec Alain Ravera pour convenir que cette rencontre ne devait pas se dérouler.
Certes, nous sommes battus et cela ne nous arrange pas, mais je regrette les conditions de jeu qui n’étaient pas propices du tout à un football de qualité. » – D. R.
LAVAL - GUEUGNON : 1-1 (1-0)
Tempsfroid. Pelouseen bon état.3 937spectateurs.Arbitre:M. Viléo.Buts.–LAVAL:
Yebda (9e). GUEUGNON: Tsoumou (49e). Avertissements.– Laval : Chaussidière(23e,
jeu dur), Momha (67e, tacle dangereux) ; Gueugnon : Morestin (66e, jeu dur).
LAVAL : Catherine – Buzaré (cap.), Mienniel, De Magalhaes, Momha – Yebda
(Simon, 82e), Chaussidière, R. Gomis, S. Diarra (Ben Khalfallah, 62e) – Mauricio, Zoko
(Rebelo Lopes, 62e). Entraîneur : D. Troch.
GUEUGNON : Liébus – Rodrigues, Morestin, Colleau, P. Correia (cap.) – Ramdani,
Tsoumou, Le Frapper, Hauw – Niflore (Mouloungui, 80e), Gueï (Dr. Coulibaly, 73e).
Entraîneur : V. Zvunka.
DANS L’OBLIGATION de prendre
des points, les Lavallois n’étaient pas
malheureux de boucler la première mitemps avec un but d’avance. Après une
belle action sur la droite de Mauricio, le
tir de ce dernier était renvoyé dans
l’axe par Liébus sur un Yebda qui
signait ainsi son premier but sous les
couleurs lavalloises (9e). Les Bourguignons, piqués au vif, faisaient souffrir
les Mayennais durant vingt bonnes
minutes. Après quatre bonnes occa-
sions, les hommes de Zvunka pouvaient s’estimer bien frustrés. En
d’autres temps pas si lointains, les
Lavallois ne connaissaient pas une
telle réussite. Ils allaient retomber
dans leurs travers en seconde période
en offrant l’égalisation à leurs adversaires à l’issue d’une remise en touche
et d’un cafouillage dans la surface.
Tsoumou profitait de l’apathie générale (49e). L’espoir né à Châteauroux
(3-2) n’a été qu’éphémère. – B. A.
Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « On ne peut pas se contenter de ce
résultat, même si on reste sur une série de trois matches sans défaite. C’est
insuffisant. Ce soir, nous sommes déçus. »
Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Ce point ne me satisfait pas
du tout. Il y avait la place pour gagner, surtout si l’on se réfère à notre grand
nombre d’occasions. Je suis forcément très déçu. »
REIMS - BREST : 1-0 (1-0)
Temps froid. Pelouse difficile. 4 175 spectateurs. Arbitre : M. Brocas. But : Barbier
(38e). Avertissements. – Reims : Barbier (45e, jeu dur sur N’Gal). Brest : Elzeard (39e,
croc-en-jambe sur Maspimby).
REIMS : Weber - Truchet, Barbier, Delmotte (cap.), Giraudon - Maspimby (Baldé,
75e), S. Didot (Lundblad, 75e), Ielsch - Féret - Baléguhé, N’Zigou (Bonnal, 77e).
Entraîneur : T. Froger.
BREST : Elana - Bourgis, Tokené, Charpenet, Forest (Malm, 56e), Elzéard (De Carvalho,76e) - Sarr, Guégan (cap.),Liabeuf (Bernardet,46e) - Tomou, N’Gal.Entraîneur:
A. Rust.
REIMS A RENOUÉ avec la victoire,
qui la fuyait depuis cinq rencontres. Si
les Champenois s’étaient assurés une
domination d’ensemble au cours des
quarante-cinq premières minutes, ils
n’avaient pas réussi à pousser la
défense brestoise dans ses retranchements. Mais, en concédant quantité de
coups francs dans leurs vingt derniers
mètres, les Finistériens allaient se
mettre en difficulté. Et Ielsch finissait
par déposer le ballon sur le crâne de
Barbier, libre de tout marquage dans
les six mètres (38e). Plus ambitieux en
deuxième mi-temps, les Bretons
rataient le coche sur deux coups de
pied arrêtés de Tomou (49e et 61e). En
face, Féret (72e) puis Didot (73e) manquaient le KO. Les Rémois protégeaient leur avantage et abandonnaient Brest dans la précarité de ses
31 points au classement. – G. K.
Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Cette victoire est étriquée mais
importante. C’est un soulagement. Nous avons eu moins d’occasions qu’à Dijon
(0-2) mais nous avons su nous montrer plus efficaces, notamment sur coups de
pied arrêtés. Nous avons manqué de lucidité et de fraîcheur sur la fin pour marquer
un deuxième but. »
Albert RUST (entraîneur de Brest) : « Nous sommes mal rentrés dans le
match. Nous avons trop subi. Ç’a été nettement mieux en deuxième période. Nous
avons alors réussi à créer du jeu. Il est simplement dommage que nous démarrions
notre match à la 46e minute, pas à la première. »
PAGE 10
ISTRES - CHÂTEAUROUX : 2-1 (1-0)
Beau temps. Pelouse souple. 3 257 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Buts. – ISTRES :
Bochu (20e), Viale (69e s.p.). CHÂTEAUROUX : T. Bertin (56e s.p.). Avertissements.
– Istres : Bochu (24e, antijeu), Djetou (48e, tacle par-derrière), Savry (56e, altercation
avec T. Bertin) ; Châteauroux : Hima (52e, tacle dangereux), T. Bertin (57e, altercation
avec Savry), Vandenbossche (66e, antijeu), Moutaouakil (72e, tacle sévère). Expulsion. – Châteauroux : Mansouri (80e, simulation et contestation).
ISTRES : Riou - Hamed (Savry, 81e), Bilica, Djetou, Gnohéré, Dumolin (cap.)
(L. Malouda,32e) - Maurel(cap.), Yahiaoui,Cavalli(M’Futi,70e) - Bochu,Viale. Entraîneur : J.-L. Gasset.
CHÂTEAUROUX: Fernandez - Moutaouakil(Mulenga,85e),Allegro, T.Bertin (cap.),
Ocokoljic - Boukari, Mansouri, Babin, Hima (Socrier, 55e) - I. Ba, Vandenbossche.
Entraîneur : D. Ollé-Nicolle.
DEPUIS SON ARRIVÉE au mercato,
Bochu voyait la réussite le fuir. Elle lui a
souri à la 20e minute quand il sut pousser au fond un ballon chahuté dans la
surface. Istres dominait, mais Châteauroux parvenait à égaliser sur une
bévue de Bilica, contraignant Riou à
faire une faute sur Boukari. Penalty,
transformé par Teddy Bertin (1-1, 57e).
Malgré ce coup au moral, Istres se
remettra à l’ouvrage devant des Castelroussins qui venaient de retrouver
de s couleurs … Jus qu’ à cette
69e minute où Bochu, bousculé dans la
surface par Babin, héritait à son tour
d’un penalty que Viale transformait
(2-1). Socrier aura la balle d’égalisation mais Riou veillait. Istres s’éloigne
un peu de la zone de tous les dangers.
– J. P. T.
Jean-Louis GASSET (entraîneur d’Istres) : « Nous avons fait un très bon
match contre un adversaire qu’on a doublé ce soir. Cela va nous donner de l’oxygène. Espérons qu’on va débloquer le compteur à l’extérieur. »
Didier OLLÉ-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « Ce fut frustrant sur
le résultat mais pas sur la manière car les gars ont été irréprochables par leur
mentalité et leur envie. »
GROUPE C
DEMAIN
HIER
Auxerre B - Metz B (15 heures)
Lille B - Calais (15 heures)
Lesquin - Dunkerque (15 heures)
Lens B - Feignies (15 heures)
Nancy B - Vauban Strasbourg, Strasbourg
B - Wasquehal,Schiltigheim-Roye,ÉpinalBeauvais et Compiègne-Mulhouseont été
reportés.
Classement : 1. Auxerre B, 57 pts ;
2. Beauvais, 56 ; 3. Dunkerque, 55 ; 4.
Nancy B, 53 ; 5. Mulhouse, 52 ; 6. Compiègne,51 ; 7. StrasbourgB, 49 ; 8. Épinal,
49 ; 9. Roye, 48 ; 10. Lesquin, 48 ; 11. Lille
B, 46 ; 12. Lens B, 46 ; 13. Metz B, 46 ;
14. Calais, 43 ; 15. Feignies, 35 ; 16. Vauban Strasbourg, 33 ; 17. Schiltigheim, 33 ;
18. Wasquehal, 29.
Aurillac - Rodez .................................. 3-0
AUJOURD’HUI
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Endoume - Besançon (15 heures)
Lyon B - Fréjus (15 heures)
Martigues - Gap (16 heures)
Cassis-Carnoux - Saint-Priest (16 heures)
Le Pontet - Racing CF 92 (18 heures)
Lyon-La Duchère - Jura Sud (18 heures)
DEMAIN
Bourg-Péronnas - Monaco B (15 heures)
Montpellier B - Agde (15 heures)
Sochaux B - Nice B a été reporté.
Classement : 1. Saint-Priest, 60 pts ; 2.
Martigues, 57 ; 3. Le Pontet, 57 ; 4. Lyon
B, 54 ; 5. Nice B, 54 ; 6. Cassis-Carnoux,
53 ; 7. Agde, 48 ; 8. Jura Sud, 45 ; 9. Montpellier B, 45 ; 10. Fréjus, 44 ; 11. Besançon, 41 ; 12. Lyon-La Duchère, 41 ; 13.
Gap, 40 ; 14. Bourg-Péronnas, 40 ; 15.
Endoume, 39 ; 16. Monaco B, 39 ; 17.
Sochaux B, 32 ; 18. Racing CF 92, 31.
Nantes B - Bordeaux B (18 heures)
Luzenac - Blois (18 heures)
Le Mans B - Andrézieux (18 heures)
Yzeure - Orléans (18 h 30)
Anglet - Montluçon (19 heures)
Albi - Poitiers (19 heures)
DEMAIN
Saint-Étienne B - Brive (15 heures)
Toulouse B - Balma (15 heures)
Classement : 1. Yzeure, 65 pts ;
2. Rodez, 61 ; 3. Toulouse B, 57 ; 4. Nantes
B, 56 ; 5. Le Mans B, 55 ; 6. Orléans, 52 ;
7. Albi, 51 ; 8. Aurillac, 50 ; 9. SaintÉtienne B, 46 ; 10. Luzenac, 45 ; 11. Balma, 43 ; 12. Brive, 42 ; 13. Montluçon,
42 ; 14. Anglet, 42 ; 15. Bordeaux B, 42 ;
16. Andrézieux, 41 ; 17. Poitiers, 38 ;
18. Blois, 37.
GROUPE D
AUJOURD’HUI
Dieppe - Guingamp B (18 heures)
Villemomble - Noisy-le-Sec (18 heures)
Pontivy - Rouen (19 heures)
Quevilly - Paris-SG B, Bois-Guillaume - Paris
FC, Pacy-sur-Eure - Sénart-Moissy, Mantes AS Vitré, Mondeville-Poissy et Sainte-Geneviève-des-Bois - Rennes B ont été reportés.
Classement : 1. Paris FC, 60 pts ;
2. Rennes B, 54 ; 3. Rouen, 53 ; 4. Guingamp
B, 53 ; 5. Sénart-Moissy, 52 ; 6. Villemomble, 50 ; 7. Pontivy, 49 ; 8. Pacy-surEure, 49 ; 9. Bois-Guillaume, 48 ; 10. AS
Vitré, 47 ; 11. Paris-SG B, 47 ; 12. Poissy,
45 ; 13. Dieppe, 44 ; 14. Noisy-le-Sec, 42 ;
15. Quevilly, 42 ; 16. Mantes, 40 ; 17.
Sainte-Geneviève-des-Bois, 36 ; 18. Mondeville, 35.
CFA 2 (20e journée)
GROUPE A
AUJOURD’HUI
Saint-Omer - Entente SSG B (18 h 30)
Armentières - Red Star (18 h 30)
Rouen B - Valenciennes B, Évreux-Abbeville, Saint-Quentin - Chantilly, ArrasCambrai, Avion - Le Havre B et Amiens B Oissel ont été reportés.
Classement : 1. Red Star, 54 pts ; 2. Le
Havre B, 54 ; 3. Saint-Omer, 47 ; 4. Valenciennes B, 47 ; 5. Saint-Quentin, 45 ; 6.
Entente SSG B, 44 ; 7. Amiens B, 43 ; 8.
Rouen B, 42 ; 9. Oissel, 42 ; 10. Évreux,
42 ; 11. Avion, 39 ; 12. Arras, 38 ; 13.
Abbeville, 38 ; 14. Cambrai, 37 ; 15.
Armentières, 35 ; 16. Chantilly, 33.
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Levallois - Épernay (15 heures)
Viry-Châtillon - Haguenau (18 heures)
Ivry - Reims B (18 heures)
Les Lilas - Forbach (18 heures)
Taissy - Créteil B, Châlons-en-Champagne
- Amnéville, Sens - Blénod et Jarville Sedan B ont été reportés.
Classement : 1. Reims B, 54 pts ; 2.
Amnéville, 52 ; 3. Haguenau, 51 ; 4.
Sedan B, 51 ; 5. Levallois, 51 ; 6. Créteil B,
50 ; 7. Épernay, 50 ; 8. Les Lilas, 46 ; 9.
Sens, 46 ; 10. Jarville, 43 ; 11. Taissy, 40 ;
12. Forbach, 40 ; 13. Ivry, 39 ; 14. ViryChâtillon, 37 ; 15. Châlons-en-Champagne, 27 ; 16. Blénod, 26.
GROUPE C
AUJOURD’HUI
Montceau - Troyes B (15 heures)
Imphy-Decize - Villefranche-sur-Saône
(18 heures)
DEMAIN
Stade Auxerrois - Auxerre C (15 heures)
Besançon B - La Chapelle-Saint-Luc
(15 heures)
Belfort - Lons-le-Saunier, Selongey - DoleTavaux, Pontarlier - Dijon B et ColmarVesoul ont été reportés.
Classement : 1. Vesoul, 58 pts ; 2.
Troyes B, 52 ; 3. Auxerre C, 52 ; 4. Dijon B,
50 ; 5. Colmar, 50 ; 6. Imphy-Decize, 48 ;
7. Villefranche-sur-Saône, 47 ; 8. Montceau, 43 ; 9. Besançon B, 36 ; 10. Selongey, 35 ; 11. Belfort, 35 ; 12. La ChapelleSaint-Luc, 35 ; 13. Pontarlier, 34 ; 14.
Dole-Tavaux, 32 ; 15. Lons-le-Saunier,
27 ; 16. Stade Auxerrois, 21.
GROUPE D
AUJOURD’HUI
Bastia B - Bagnols-Pont-Saint-Esprit
(15 heures)
Arles - Gueugnon B (17 heures)
Grenoble B - Clermont B (18 heures)
Échirolles - Mâcon (18 heures)
Rhône-Vallées - St-Georges-Les Ancizes
(18 heures)
Cournon - AS Minguettes (20 heures)
DEMAIN
GFCO Ajaccio B - Montélimar (15 heures)
Nîmes B - AC Ajaccio B (15 heures)
Classement : 1. Grenoble B, 52 pts ; 2.
Arles, 51 ; 3. Clermont B, 50 ; 4. AC Ajaccio B, 48 ; 5. Gueugnon B, 47 ; 6. Nîmes B,
47 ; 7. Saint-Georges - Les Ancizes, 47 ; 8.
AS Minguettes, 44 ; 9. Bastia B, 43 ; 10.
Échirolles, 40 ; 11. GFCO Ajaccio B, 36 ;
12. Bagnols, 36 ; 13. Mâcon, 35 ; 14.
Montélimar, 34 ; 15. Cournon, 34 ; 16.
Rhône-Vallées, 34.
GROUPE E
AUJOURD’HUI
Borgo - Fos-sur-mer (14 h 30)
Corte - Marseille B (15 heures)
Menton - L’Ile-Rousse (15 h 30)
Manosque - CA Bastia (17 heures)
Saint-Raphaël - Hyères (18 heures)
Cagnes - Marignane (18 h 30)
Carcassonne - Draguignan (20 heures)
DEMAIN
Lunel - Castelnau-Le Crès (15 heures)
Classement : 1. Manosque, 56 pts ; 2.
CA Bastia, 54 ; 3. Hyères, 53 ; 4. Marseille
B, 47 ; 5. Marignane, 46 ; 6. Corte, 44 ; 7.
Castelnau - Le Crès, 43 ; 8. Draguignan,
42 ; 9. Fos-sur-Mer, 42 ; 10. Cagnes, 42 ;
11. Carcassonne, 40 ; 12. Menton, 40 ;
13. Lunel, 39 ; 14. Saint-Raphaël, 38 ; 15.
Borgo, 37 ; 16. L'Ile-Rousse, 33.
GROUPE F
AUJOURD’HUI
Limoges - Mont-de-Marsan (18 heures)
Marmande - Cugnaux (19 heures)
La Roche/ Yon - Les S ab les-d’O.
(19 heures)
Brive B - FC Bassin Arcachon (19 heures)
La Rochelle - Libourne-St-S. B (19 heures)
Luçon - Blagnac (19 h 30)
Biscarrosse - Stade Bordelais (20 heures)
Thouars- Toulouse Fontaines (20 heures)
Classement : 1. Stade Bordelais, 57 pts ;
2. La Roche-sur-Yon, 56 ; 3. FC Bassin
Arcachon, 51 ; 4. Libourne-Saint-SeurinB,
50 ; 5. Luçon, 49 ; 6. La Rochelle, 48 ; 7.
Thouars, 48 ; 8. Cugnaux, 47 ; 9. Blagnac,
44 ; 10. Marmande, 43 ; 11. Mont-deMarsan,42 ; 12. Les Sables-d'Olonne,39 ;
13. Toulouse Fontaines, 39 ; 14. Limoges,
39 ; 15. Brive B, 34 ; 16. Biscarrosse, 30.
GROUPE G
AUJOURD’HUI
Châteauroux B - Dreux (15 heures)
Mayenne - Niort B (18 heures)
Châteaubriant - Les Herbiers (18 heures)
Vierzon - Fontenay (18 heures)
La Flèche - Écommoy (18 h 15)
Carquefou - Angers B (18 h 30)
Avoine-Beaumont - Chartres (19 heures)
DEMAIN
Saint-Pryvé-St-H. - Laval B (15 heures)
Classement : 1. Les Herbiers, 62 pts ; 2.
Châteauroux B, 55 ; 3. Saint-Hilaire, 52 ;
4. Vierzon, 50 ; 5. Châteaubriant, 47 ; 6.
Dreux, 44 ; 7. Angers B, 43 ; 8. Mayenne,
42 ; 9. Carquefou, 41 ; 10. Niort B, 41 ; 11.
Fontenay-le-Comte, 38 ; 12. AvoineBeaumont, 38 ; 13. La Flèche, 37 ; 14.
Chartres, 37 ; 15. Laval B, 36 ; 16. Écommoy, 34.
GROUPE H
AUJOURD’HUI
Plabennec - Avranches (18 heures)
Alençon - Brest B (18 heures)
La Montagnarde - Lorient B (18 heures)
Locminé - Concarneau (18 heures)
Saint-Brieuc - Lamballe (20 heures)
Saint-Lô - Dives (20 heures)
DEMAIN
Vannes B - Mondeville B (15 heures)
Caen B - Bayeux a été reporté.
Classement : 1. Concarneau, 58 pts ; 2.
Lorient B, 54 ; 3. Caen B, 54 ; 4. Alençon,
50 ; 5. Plabennec, 48 ; 6. Avranches, 48 ;
7. Brest B, 47 ; 8. Saint-Lô, 46 ; 9. Locminé,
45 ; 10. La Montagnarde, 43 ; 11. SaintBrieuc, 43 ; 12. Lamballe, 39 ; 13. Dives,
34 ; 14. Mondeville B, 34 ; 15. Vannes B,
32 ; 16. Bayeux, 30.
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Temps froid et pluvieux. Pelouse glissante. 5 013 spectateurs. Arbitre : M. Biton.
Avertissements. – Dijon : Ponge (21e, faute sur Akrour et 90 + 1, faute sur Kermorgant), Tacalfred (23e, faute sur Caillas) ; Grenoble : J. Stinat (25e, faute sur Avezac),
Matheus (38e, faute sur Avezac). Expulsion. – Dijon : Ponge (90e + 1, second avertissement).
DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), Ponge, D. Stinat – Masson (J. Ba, 87e),
Livramento, Larcier (Asuar, 76e), Avezac (Mangione, 58e) – Estevès, Laurent. Entraîneur : R. Garcia.
GRENOBLE : Grau – J. Stinat, S. Pelé, Matheus, N’Ganga – Connen (Da. Coulibaly,
70e), Kamissoko, J. François (cap.), Caillas (Sankharé, 78e) – Akrour, Oguro (Kermorgant, 62e). Entraîneur : T. Goudet.
NATIONAL (26e journée)
BUTEURS. – 1. Lesage (+ 1) (Le
Havre), 14 buts ; 2. M’Bodji (Créteil),
13 buts ; 3. K. Traoré (+ 1) (Le Havre),
12 buts ; 4. Savidan (Valenciennes),
10 buts ; 5. Meslin (Bastia) ; Akrour
(Grenoble) ; Bourhani (Lorient) ; Heitzmann (Reims, 9 puis Valenciennes),
9 buts, etc.
Bleu
Temps humide et froid. Pelousegrasse. Arbitre: M. Lamarre. 8 045 spectateurs.Buts.
– VALENCIENNES : Dufresne (50e) ; CRÉTEIL : Sessegnon (5e). Avertissements. –
Valenciennes : Heitzmann (43e, tacle à retardement sur Terrier), Dossevi (62e, tacle
dangereux sur Terrier), Chelles (72e, tacle sur L. Leroy), Mater (89e, accrochage sur
L. Leroy) ; Créteil : Sessegnon (31e, protestation), A. M’Bodji (50e, contestation),
L. Leroy (80e, tacle sur Mater). Expulsions. – Créteil : Trivino (17e, geste d’antijeu sur
Saez hors de la surface) ; Gregori (45e + 4, tacle par-derrière sur Mater).
VALENCIENNES : Klein – Mater, Flachez (Liron, 57e), Chelle, Silvestri – Bourgeois,
Burle (Dossevi, 61e), Saez, Doumeng – Dufresne (cap.), Heitzmann (Bogaczyk, 74e).
Entraîneur : A. Kombouaré.
CRÉTEIL : Trivino – J. Pérez, Ekobo (cap.), C. Domoraud, Loja – Gregori, L. N’Diaye,
Terrier, Sessegnon – Aubanel (Levaux, 19e), M’Bodji (L. Leroy, 69e) . Ent. : H. Velud.
Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Nous avons perdu
deux points, c’est une énorme déception. Il est toujours compliqué de jouer contre
un adversaire en infériorité numérique. Le temps a défilé trop vite et nous avons
fait des mauvais choix. »
Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « C’est une bonne journée marquée
par un résultat exceptionnel. Le mérite revient à notre collectif très soudé. » – H. D.
Diff.
—
+14
+16
+12
+13
+7
+15
+5
-2
+6
-7
-4
+4
-1
-11
-3
-2
-6
-19
-15
-22
Jaune
Rouge
Jaune
SÈTE - LE HAVRE : 0-3 (0-0)
CETTE FOIS, le coup du joker miracle
n’a pas eu lieu. Ce qu’avait réalisé
Masson la semaine dernière contre
Reims (2-0), en marquant deux buts
juste après son entrée, personne ne l’a
réussi. Dans des conditions de jeu
infectes, Dijonnais et Grenoblois ont
fait ce qu’ils ont pu et parfois même un
peu plus. Avec un soupçon de réussite,
les Bourguignons auraient pu l’emporter. Grau passa ainsi tout le premier
quart d’heure à se faire bombarder par
c.
—
24
22
23
19
24
21
30
28
26
26
30
18
21
37
36
27
31
42
39
44
Noir
Bleu
Noir
DIJON - GRENOBLE : 0-0
échouant sur la ligne (43e) n’ont pas
fait douter un adversaire superbement
organisé. En deuxième mi-temps, Créteil, pourtant réduit à neuf, a perdu son
avance au score sur une infiltration de
Dufresne (50e), mais a aussi engagé
une opération de résistance soutenue.
Ni Doumeng, ni Silvestri, ni Bogaczyk
n’ont trouvé la solution. – H. D.
1. Sedan
2. Bastia
3. Valenciennes
4. Lorient
5. Dijon
6. Créteil
7. Le Havre
8. Montpellier
9. Caen
10. Gueugnon
11. Grenoble
12. Reims
13. Guingamp
14. Istres
15. Châteauroux
16. Amiens
17. Brest
18. Clermont
19. Laval
20. Sète
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
50 28 13 11 4 38
47 27 13 8 6 38
47 28 12 11 5 35
45 27 12 9 6 32
43 28 11 10 7 31
42 28 10 12 6 36
39 28 9 12 7 35
39 28 10 9 9 26
38 27 9 11 7 32
37 28 8 13 7 19
36 28 9 9 10 26
34 27 7 13 7 22
33 28 7 12 9 20
33 28 8 9 11 26
32 28 7 11 10 33
31 27 6 13 8 25
31 28 7 10 11 25
28 27 7 7 13 23
27 28 7 6 15 24
17 28 3 8 17 22
CFA (22e journée)
VALENCIENNES - CRÉTEIL : 1-1 (0-1)
VALENCIENNES S’EST CASSÉ les
dents sur le roc cristolien. Le coup de
poignard de Sessegnon décoché en
coin aux 25 mètres a vite donné le ton
d’une partie enflammée (5e). Malgré
son engagement, VA n’a jamais profité
de sa supériorité numérique après
l’expulsion de Trivino (17e). Burle de la
tête (26e) et Mater d’un tir plombé
HIER
Sedan - Bastia ......................... 1-1
Valenciennes - Créteil ............. 1-1
Dijon - Grenoble ..................... 0-0
Guingamp - Montpellier ......... 1-0
Sète - Le Havre ....................... 0-3
Laval - Gueugnon ................... 1-1
Istres - Châteauroux ............... 2-1
Reims - Brest ........................... 1-0
11
FOOTBALL ESPAGNE (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
REAL MADRID - ATLETICO MADRID
Ronaldo, premier puni ?
Le Brésilien ne disputera pas le premier match du Real sous la présidence de Fernando Martin.
AUJOURD’HUI,
20 HEURES, STADE
SANTIAGO-BERNABEU
(Canal + Sport)
MADRID. – Au centre
d’entraînement
de Valdebebas,
rien ne semble avoir
changé. Pourtant,
la première
composition d’équipe
de l’après-Pérez,
sans Ronaldo
mais avec en pointe
Raul (ici en tête
du groupe),
fait jaser.
(Photo Marca)
REAL MADRID : Casillas – Cicinho,
Mejia, R. Bravo, Roberto Carlos –
Gravesen – Beckham, Baptista,
Zidane, Robinho – Raul (cap.).
Entraîneur : J.R. Lopez Caro.
ATLETICO MADRID : Leo Franco –
Velasco, Pablo, Perea, Lopez – Valera
(ou Maxi), Luccin, Gabi, Petrov –
Torres, Kezman. Entraîneur :
J. Murcia.
Arbitre : M. Medina Cantalejo.
MADRID –
de notre correspondant
AUJOURD’HUI
Villarreal - Alavés
Cadix - Esp. Barcelone
Real Madrid - Atl. Madrid
FC Barcelone - La Corogne
DEMAIN
dant droit dans les yeux, quelle est
leur obligation dans ce club. Fini les
privilèges, le Real Madrid se situe audessus de tout le monde. Voilà pourquoi nous exigerons un comportement exemplaire et voilà pourquoi
tous les joueurs seront traités de la
même manière. »
Qui est « le méchant
du film » ?
nouvelle politique madrilène. Soit la
pression est mise sur son remplaçant
du soir. Fernando Martin est un
homme de confiance installé par
Florentino Pérez lui-même… On
peut donc se demander si le coach a
vraiment fait un cadeau à Raul qui va
disputer son premier match en tant
que titulaire après trois mois d’arrêt
pour blessure au genou. Voilà peutêtre une manière de mettre le capitaine, cette vache sacrée si autoritaire, devant ses responsabilités.
FRÉDÉRIC HERMEL
FC BARCELONE - LA COROGNE
AUJOURD’HUI, 22 HEURES,
À BARCELONE, CAMP NOU
FC BARCELONE : Valdés – Belletti,
Puyol (cap.), Marquez, Sylvinho –
Edmilson, Motta, Deco – Giuly, Eto’o,
Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard.
COUPE DU MONDE : COLLINA
COMMENTATEUR TV. – Pierluigi
Collina, l’ex-arbitre italien, a signé un
accord avec la chaîne italienne Sky
Sports pour commenter les rencontres
de la Coupe du monde. « Je
chercherai à être moi-même,
à raconter ce que j’ai vu, mais sans
parler de l’arbitre. J’ai derrière moi
tellement d’années de football que je
pense avoir, moi aussi, mon mot
à dire, mais je ne dirai jamais “c’était
une faute” ou “c’était un penalty” ».
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SAMEDI 4 MARS 2006
stars achetées par son prédécesseur,
il est impossible de ne pas faire un
parallèle entre le discours du patron
et les actes du coach.
Officiellement, il s’agit de préserver
l’attaquant pour la rencontre de
mercredi à Londres contre Arsenal
où le Real Madrid tentera de remonter le score (0-1) de l’aller et de se
qualifier pour les quarts de finale de
la Ligue des champions. Il y a deux
façons d’interpréter cette décision
inaugurale de l’ère Martin. Soit le
Brésilien est la première victime de la
GIULY : « JE SERAI BARCELONAIS
L’AN PROCHAIN. » – Après trois
semaines de convalescence, Ludovic
Giuly a été convoqué pour affronter
La Corogne, ce soir, au Camp Nou,
avec le FC Barcelone. L’Argentin
Messi a été laissé au repos. « Cela a
été long car je ne voulais pas risquer
une rechute comme l’an passé, a
expliqué Giuly, avant d’évoquer son
futur au Barça. Il me reste un an de
contrat. Je n’ai aucun souci personnel
avec Messi. Il joue bien, moi j’ai
confiance en mon jeu. Je serai donc
Barcelonais l’an prochain. » Interrogé
sur la récente défaite de l’équipe
de France, Giuly a estimé qu’elle « ne
signifiait rien car il s’agissait d’un test
avec beaucoup de nouveaux joueurs.
Maintenant, il faut attendre la liste
définitive. » Quant à Thierry Henry,
annoncé avec insistance à Barcelone,
« nous savons tous qu’il aime le
Barça », a-t-il lâché. – F. T
Bleu
Le soir même, sur la radio Cadena
Ser, Fernando Martin mettait un peu
d’eau dans son vin, mais l’idée directrice de son projet se faisait encore
sentir. Après une nouvelle visite au
centre d’entraînement de Valdebebas, hier, pour saluer les Brésiliens
(absents la veille pour un problème
d’avion), la publication de la liste des
convoqués pour le derby a fait l’effet
d’une petite bombe, Ronaldo n’étant
pas retenu par Juan Ramon Lopez
Caro pour ce derby, ô combien symbolique ! Même si Pérez avait dit en
privé lundi dernier que « le méchant
du film n’était pas Ronaldo » et que
l’on peut penser que Martin pouvait
viser un autre type de joueurs que les
L’ouverture d’une enquête
préliminaire du parquet de Marseille
sur des éléments de la gestion de
Christophe Bouchet entre 2002 et
2004 (voir notre édition d’hier) vient
compléter une actualité judiciaire
chargée en 2006 pour le club
marseillais. Cette enquête
préliminaire, qui en est à la définition
précise des investigations, survient
quelques jours avant l’ouverture, le
13 mars, du procès des comptes de
l’OM entre 1997 et 1999.
Contrairement à ce que nous avions
indiqué dans nos éditions du
13 février, le dossier Eduardo Tuzzio
reste attaché au parquet de Marseille.
Les éléments du transfert de ce
joueur argentin, arrivé libre au
Servette de Genève en juillet 2001 et
revendu quarante-huit heures plus
tard à l’OM pour 6,4 M, ont été
transmis à sa demande au juge
Renaud Van Ruymbeke, qui enquête
sur les transferts du Paris-SG entre
1998 et 2003, dont certains sont liés
au Servette de Genève. Mais le volet
pénal du dossier Tuzzio sera donc
bien traité par le parquet de
Marseille, pour une audience en
citation directe programmée en
octobre, où seront entendus Gilbert
Sau (ex-agent) et Pierre Dubiton
(ex-directeur financier de l’OM).
– D. Ro.
Jaune
Jaune
Rouge
déjà lancé quelques petites phrases
qui font écho aux dires de son prédécesseur. Jeudi, lors de sa première
conférence de presse, avant de
rendre visite aux joueurs, le nouveau
président avait été clair. « Le Real
Madrid ne peut pas être un club de
millionnaires, a-t-il déclaré. Nous
verrons ce que nous pourrons faire
en faveur des joueurs mais, ici, personne n’aura le droit aux caprices.
S’il faut appliquer une politique de
fermeté, nous l’appliquerons. Nous
devons leur expliquer, en les regar-
Celta Vigo - Osasuna
Real Sociedad - Saragosse
Getafe - Betis Séville
Santander - Majorque
FC Séville - Athl. Bilbao
(19 heures, Sport +)
Malaga - Valence CF
(21 heures, Sport +)
Classement : 1. FC Barcelone,
58 pts ; 2. Valence CF, 50 ; 3. Real
Madrid, 48 ; 4. Osasuna, 46 ; 5. Celta
Vigo, 42 ; 6. FC Séville, 41 ; 7. La
Corogne, 40 ; 8. Villarreal, 39 ; 9. Atl.
Madrid, 38 ; 10. Saragosse, 33 ; 11.
Getafe, 31 ; 12. Santander, 28 ; 13.
Esp. Barcelone, 27 ; 14. Betis Séville,
25 ; 15. Majorque, 25 ; 16. Real Sociedad, 25 ; 17. Alavés, 23 ; 18. Athl. Bilbao, 23 ; 19. Cadix, 22 ; 20. Malaga,
20.
En cas d’égalité de points, les équipes
sont départagées par la différence de
buts particulière.
Affaire Tuzzio,
audience
en octobre
Noir
Bleu
Noir
« POUR MOI, EN TANT QUE supporter du Real, le match le plus
important de l’année n’est pas celui
contre Barcelone mais le derby face à
l’Atletico Madrid. » L’homme qui a si
souvent prononcé ces paroles ne
s’assiéra pas ce soir à la place d’honneur du stade Santiago-Bernabeu.
Florentino Pérez devrait être un
« simple » socio, avec sa femme et
ses amis les plus proches. À moins
qu’il ne cherche à éviter les caméras
et laisse toute la place à celui qui lui a
succédé en tant que président,
Fernando Martin. Le derby sera donc
un peu plus spécial que d’habitude.
Quoi qu’il arrive, Florentino Pérez,
moins d’une semaine après sa
démission, sera dans toutes les
pensées, souvent émues, des vrais
« patrons » du Real, les socios, qui
l’avaient réélu triomphalement il y a
deux ans. Eux le considèrent toujours comme celui qui a « nettoyé »
en six ans un club où les magouilles
et les copinages avaient pris le pouvoir. Eux lui seront encore reconnaissants quand ils raconteront un jour à
leurs petits-enfants que, grâce à lui,
ils ont vu jouer ensemble quelquesuns parmi les plus grands footballeurs d’une longue génération. Ils ne
sont pas dupes non plus sur le rôle
néfaste joué par certains piliers du
vestiaire, jaloux des grandes stars
choisies par Pérez.
Le nouveau président, Fernando
Martin, a déjà marqué une ligne qui
se veut plus dure que la précédente.
Florentino Pérez avait déclaré lundi
dernier qu’il avait été « peut-être un
peu trop gentil » avec les footballeurs de son équipe. Martin, lui, a
OM
12
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SAMEDI 4 MARS 2006
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TOUS LES JEUDIS, 2 €.
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RUGBY TOP 14 (18 journée)
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STADE FRANÇAIS - BIARRITZ
Que la revanche soit belle !
Entre Parisiens et Biarrots, il y a toujours du contentieux dans l’air. Mais le cadre festif du Stade de France pourrait adoucir les mœurs.
Cinq mois après
avoir créé l’événement,
en remplissant
le Stade de
France – 79 502
spectateurs – pour la
venue de Toulouse, le
Stade Français récidive
ce soir en accueillant
Biarritz. Après un match
aller à Aguilera émaillé
d’incidents, le face-à-face
des derniers finalistes
s’annonce détonant.
17 H 30
Castres-Agen (en direct sur
Canal + Sport)
18 H 30
Bourgoin-Narbonne
Pau-Brive
Toulouse-Toulon
Bayonne-Montpellier
20 H 45
Stade Français - Biarritz (en direct
sur Canal +)
Bonus : Clermont (1)
FLUCTUAT OU MERGITUR ? On
saura ce soir si le vaisseau parisien,
déjà mis à mal par les canons anglais
de Leicester en Coupe d’Europe,
continue de flotter vers le havre toujours convoité des demi-finales du
Top 14. Ou si son avarie a été aggravée par les revanchards pêcheurs de
baleine montés de Biarritz. Le Stade
Français joue gros, ce soir, dans
l’énormité de la fête qui se prépare
avec les Tambours du Bronx, les cracheurs de feu, le karaoké géant. Car
à l’heure du feu d’artifice final, une
défaite aurait de moroses conséquences sur un groupe où quelques
tiraillements sont déjà apparus
après l’élimination européenne.
Mais on peut être sûr que les joueurs
parisiens, habitués à la préparation
victorieuse de ce genre de rendezvous comme aux sursauts qu’on
n’attendait plus, n’envisagent pas
de perdre. Surtout pas contre Biarritz, surtout pas au Stade de France.
Ils sont aux abois, dans une position
trop inconfortable pour affronter
dans la sérénité les échéances suivantes de mars au cas où ils seraient
battus ce soir (Perpignan la semaine
prochaine, sans les internationaux
français et italiens, puis voyages à
Brive – encore sans les internationaux – et à Castres).
PROCHAINE JOURNÉE (16e journée, reportée du 4 février). – Vendredi 10 mars : Biarritz-Agen
(20 h 30, en direct sur Canal + Sport).
Samedi 11 mars : Stade Français Perpignan (15 h 10, en direct sur
Canal +) ; Bayonne-Brive (17 h 30, en
direct sur Canal + Sport) ; BourgoinPau, Clermont-Narbonne, ToulouseMontpellier, Castres-Toulon (18 h 30).
HIER
Clermont-Perpignan .................. 15-20
AUJOURD’HUI
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Biarritz ......... 57 16 12 0 4
2. Perpignan.... 54 17 12 0 5
3. Toulouse ..... 51 16 11 0 5
4. St. Français. 49 15 10 0 5
5. Clermont...... 46 16 10 0 6
6. Bourgoin ...... 45 16 10 0 6
7. Castres ........ 44 15 9 0 6
8. Agen ............ 38 16 8 0 8
9. Brive ............ 35 16 7 1 8
10. Narbonne .... 25 15 6 0 9
11. Bayonne ...... 22 16 4 1 11
12. Montpellier .20 15 4 0 11
13. Pau.......... 17 16 4 0 12
14. Toulon ..... 12 15 2 0 13
LE POINT
Expulsé à la 7e minute du match aller, non retenu en équipe de France, le troisième-ligne,
capitaine du BO ce soir, a de l’envie à revendre.
Commee le nombre
mbre de spectateurs
spectateurs
attendus ce soir
s au SStade de France
ce,
établissantt le nouveau record
d’affluence pour un match
ma de phase
régulière de Championnat, tous sports
confondus, dépassant le record
précédent qui était de 79 502
spectateurs, le 15 octobre,
pour le match Stade Français Toulouse (29-15).
« assuré » en pareilles circonstances
(à Toulouse, la saison dernière, à
Perpignan, le mois dernier), ou pour
Traille, placé à l’ouverture sous les
yeux de Bernard Laporte, toujours à
la recherche d’un deuxième 10 pour
ses Bleus… Biarritz est monté à Paris
avec des intentions et l’a fait savoir ;
les Parisiens ont répondu par des
sourires agacés, accusant encore
leurs adversaires d’être des « pleureuses », comme après les incidents
qui ont émaillé les dernières rencontres entre les deux clubs. Le
contentieux est réel et ce n’est pas la
magie du Stade de France qui pourrait le faire disparaître d’un coup de
baguette. Que ce soit au Parc des
Princes, en demi-finale de la Coupe
d’Europe 2005 (victoire parisienne,
20-17), ou en finale du Top 16 2005
au Stade de France (victoire biarrote,
37-34, a.p.), puis lors du match aller
(victoire parisienne, 7-14) cette saison, échauffourées et mauvais
gestes ont marqué ces rencontres et
attisé les rancunes.
Pour apaiser ce contexte sulfureux,
Bernard Laporte a rappelé à ses
internationaux des deux camps
qu’ils se devaient d’être exemplaires, surtout en pareille circonstance. Mais on peut espérer que cet
avertissement restera inutile, que les
acteurs principaux du grand show
sauront rester dans la note – très
musicale – d’une soirée où le spectacle et le contentement du public
seront prioritaires. Les joueurs ont
leur part de responsabilité dans ce
qui va se jouer ce soir, à la veille d’un
PSG-OM déjà pourri par les excès de
certains supporters. Le rugby peut
prétendre, grâce à pareil événement,
à une part plus grande de soleil. À lui
de ne pas s’y brûler.
CHRISTIAN JAURENA
Il SERA BIEN LÀ, en numéro 8, et
même capitaine, Thomas Lièvremont étant remplaçant. Gêné cette
semaine par une périostite tibiale,
Imanol Haridornoquy a reçu le feu
vert après l’entraînement hier aprèsmidi, à Roissy. Et il l’annonce simplement : « J’ai envie de faire un gros
match, d’autres aussi. » Ça promet.
Mardi après-midi, il était déjà informé de la composition de l’équipe
arrêtée par ses entraîneurs. Et ça
l’inquiétait : « J’appréhende toujours les matches où il y a beaucoup
de changements. De nombreux
joueurs n’ont pas débuté une rencontre depuis un moment. » Il y
voyait quand même un avantage :
« Avec cette composition, nos dirigeants ne pourront pas nous coller
une pression énorme. Elle sera sur
Paris… »
Et s’il peut en rajouter, il ne s’en privera pas. Exemplaire capitaine de
France A face à l’Italie (victoire 44-6),
la semaine passée, il a déjà commencé à l’encontre des Parisiens
B e n j a m i n K a i s e r e t Ar n a u d
Marchois, eux aussi sélectionnés :
Imanol
HARINORDOQUY
Biarritz
Vingt-six ans, né le 20 février 1980
à Bayonne.
1,92 m ; 105 kg.
Troisième-ligne.
31 sélections, 9 essais. Première
sélection : Pays de Galles-France
(33-37), le 16 février 2002 à Cardiff.
Dernière sélection : France-Pays
de Galles (18-24), le 26 février 2005
au Stade de France.
Club précédent : Pau.
« Avec tous les Biarrots qu’il y avait
(Bidabé, Peyrelongue, Dupuy,
Dusautour et lui), ils ne faisaient pas
le poids ! » Avec Marchois, son
compagnon d’infortune lors du
match aller – les deux hommes ont
été expulsés à la 7e minute après
une bagarre générale dans laquelle
ils n’étaient pas les plus fautifs –,
il n’a pas évoqué le sujet. Il dit
simplement : « J’espère jouer plus
longtemps au Stade de France. »
Plus et bien. Harinordoquy est
revenu à son meilleur niveau, et
peut-être plus encore. Pour Patrice
Lagisquet, un de ses entraîneurs :
« Imanol a beaucoup progressé
dans ses angles d’attaque, c’est
pourquoi ses plaquages sont
devenus plus efficaces. Il réfléchit
plus, offensivement comme défensivement. » Jacques Delmas, l’autre
entraîneur du BO, chargé des avants,
en a d’ailleurs parlé avec Bernard
Laporte, qui confirme : « Jacques
m’a dit d’appeler Imanol pour le
rassurer. Je lui ai dit que je
compte toujours sur lui. Je l’ai félicité pour son match avec France A
contre les Irlandais et je lui ai dit
que je n’avais pas besoin de le
revoir contre l’Italie A. Mais c’est
lui qui a insisté pour jouer, alors on
l’a nommé capitaine. »
Une façon, peut-être, de régler un
malentendu né en novembre, quand
le joueur avait décliné une sélection
en France A, contre le Tonga, avant
de disputer le derby face à Bayonne
(la dernière défaite biarrote en date,
10-9, le 12 novembre). « J’étais un
peu obligé de jouer ce match,
explique-t-il, mais, après, j’avais
besoin de repos pour soigner ma
cheville… »
Cette cheville (la gauche), comme
l’autre ou l’épaule l’an dernier, ne lui
cause plus de souci. Il attend énormément de ce printemps 2006 où le
BO veut atteindre son double objectif : finales de Coupe d’Europe et de
Top 14. Un maillot bleu aussi : « Il y a
des places à prendre en troisième
ligne de l’équipe de France. » Et
même si une défaite n’affecterait
guère la trajectoire de son club, il
tient, lui comme d’autres, à briller
dans ce match. Parce que Laporte
sera dans les tribunes, mais pas seulement. « Avec le Stade Français,
c’est toujours la revanche de la
revanche. Les contentieux, c’est sur
le terrain qu’on les règle, pas la peine
d’en parler avant, dit-il. Là, le
contexte va être particulier avec la
fête et les 80 000 spectateurs. Nous
sommes dans une bonne dynamique, on a gagné tous nos matches
(10) depuis notre défaite à Bayonne
et on a envie de continuer. » – C. J.
« Un match essentiel »
FABIEN GALTHIÉ, l’entraîneur parisien, mise beaucoup sur cette rencontre
pour ne pas se faire décrocher dans la course aux demi-finales.
« ABORDEZ-VOUS cette rencontre avec une quelconque
appréhension ?
– Ce genre de match ne me fait pas
peur car c’est un événement, et,
bizarrement, il ne mérite pas une
approche particulière. En fait, il n’y a
pas grand-chose à faire. L’environnement particulier d’un Stade de
France comble facilite la concentration. Dans un tel contexte, le rôle de
l’entraîneur est allégé. Juste
quelques mots à prononcer, des
détails à préciser. En pareille situation, les joueurs sont beaucoup plus
à l’écoute.
– Êtes-vous surpris que Thion
soit laissé au repos, et que
Yachvili, Peyrelongue, Lièvremont et August figurent sur le
banc des remplaçants ?
– Cela se justifie par le classement
des Biarrots et par leurs prochaines
échéances : le quart de finale de
Coupe d’Europe (le 2 avril contre
Sale) et des matches difficiles en
Championnat. Je les comprends. Ils
doivent gérer la situation. Je ne
considère pas cela comme une
impasse. Ils l’ont emporté à Perpignan (17-3), en laissant sept titulaires au repos. Ils gèrent leur potentiel à moyen terme. Sur le fond, ça ne
change rien : les Biarrots qui seront
alignés seront frais et auront tout à
gagner dans ce match.
– Vous, il faut que vous
gagniez. Or, vous êtes le seul
club à l’avoir emporté à Biarritz
(14-7, le 17 septembre) cette
saison…
– Quand nous avons gagné à Biarritz, c’était il y a six mois. Ce n’est
plus un match référence. Depuis, il y
a eu des choses positives et négatives. Et là, nous sommes à la
SAMEDI 4 MARS 2006
recherche d’une performance. C’est
un match essentiel et nous n’avons
pas le choix. Les Biarrots viennent de
jouer dix matches et ils en ont gagné
dix, alors que nous n’en avons disputé que neuf et nous en avons perdu
deux, à Bourgoin (29-16) et à Agen
(12-8). Par rapport à eux, nous avons
besoin de poi nts. Il y aura
80 000 personnes, nous devons faire
honneur à notre public. Nous avons
besoin de nous convaincre que l’on
peut rivaliser avec les meilleurs car
notre élimination en Coupe d’Europe
n’est pas digérée. C’est un match
essentiel qui doit nous permettre
d’effacer en partie cette terrible frustration.
– N’avez-vous pas tendance à
noircir un peu la situation ?
– Je crois que tous les entraîneurs
ont tendance à insister sur le négatif.
Après, on ne peut pas se satisfaire de
la défaite à Agen, où nous n’avons
vraiment pas été bons. Et
aujourd’hui, il nous manque des
points.
– Préserver votre invincibilité
à domicile en Top 14 est-il une
source de motivation ?
– Dans les oppositions entre
équipes du haut du tableau, jouer à
domicile ou à l’extérieur n’a aucune
importance. Et plus on se rapproche
du printemps, plus on se polarise sur
le classement. Aujourd’hui, même si
nous avons un match en retard à disputer à Toulon, le Stade Français est
en quête de points. Pour se qualifier,
il faut faire des performances. Et
battre Biarritz en est une, quel que
soit l’environnement. »
FRANCIS DELTÉRAL
et SERGE TYNELSKI
En direct sur Canal +
Arbitre :
M. Jutge (Midi-Pyrénées)
Stade Français
Biarritz
14
14
6
Mir. Bergamasco
1
Parisse
12
9
Auradou
(cap.) 2
Sowerby
Blin
Corleto
13
Messina
10
Noirot
Harinordoquy
(cap.)
4
Martin
Olibeau
3
7
11
8
James
1
Marconnet Lealamanu’a
Dominici
Remplaçants : 16 Szarzewski, 17 Montes,
18 Du Plooy, 19 Mau. Bergamasco, 20 Lacroix,
21 Sarraméa, 22 Fillol.
Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et
S. Meehan.
Absents : Penaud (déchirure aux ischiojambiers), De Villiers (sinusite), Arias (genou),
Lemoine (reprise), Liebenberg (dos), Glas
(cheville gauche), Moni, Marchois, Kayser,
Rabadan (choix de l’entraîneur).
Bidabé
Traille
Carizza
2
5
Hernandez
13
10
5
8
Gobelet
Dusautoir
Roncero Johnston
4
Skrela Pichot
15
7
3
15
Brusque
12
9
J. Dupuy Martin
Aramburu
6
11
Betsen
Bobo
Remplaçants : 16 August, 17 Lecouls,
18 Couzinet, 19 Th. Lièvremont, 20 Yachvili,
21 Lison, 22 Peyrelongue.
Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas.
Absents : Thion (au repos), Marlu (convalescent), Gaitan (genou), Avril (genou),
Chouchan (genou), Baget (clavicule).
LES CINQ DERNIÈRES OPPOSITIONS
17 septembre 2005 : Biarritz - Stade Français (Top 14), 7-14.
11 juin 2005 : Stade Français - Biarritz (finale Top 16), 34-37 (a.p).
23 avril 2005 : Stade Français - Biarritz (demi-finale Coupe d’Europe), 20-17.
26 mars 2005 : Biarritz - Stade Français (Top 16), 41-3.
2 octobre 2004 : Stade Français - Biarritz (Top 16), 31-21.
LA SÉRIE DE DIX VICTOIRES DE BIARRITZ
18 février 2006 : Brive - Biarritz (Top 14), 8-15.
27 janvier 2006 : Perpignan - Biarritz (Top 14), 3-17.
21 janvier 2006 : Biarritz - Saracens (Coupe d’Europe), 43-13.
13 janvier 2006 : Ulster - Biarritz (Coupe d’Europe), 8-24.
7 janvier 2006 : Biarritz - Toulon (Top 14), 57-12.
23 décembre 2005 : Biarritz - Narbonne (Top 14), 59-10.
17 décembre 2005 : Trévise - Biarritz (Coupe d’Europe), 24-38.
11 décembre 2005 : Biarritz - Trévise (Coupe d’Europe), 34-7.
3 décembre 2005 : Montpellier - Biarritz (Top 14), 18-21.
19 novembre 2005 : Biarritz - Pau (Top 14), 33-16.
Bilan : 341 points marqués, 119 points encaissés.
COUPE ANGLO-GALLOISE
50 000 spectateurs
attendus à Cardiff
Il N’Y A PAS QU’EN FRANCE que le rugby de clubs investit les grands stades
réservés habituellement aux matches des équipes nationales. Cet après-midi, on
attend ainsi beaucoup de monde au Millennium Stadium de Cardiff
(72 500 places) pour les demi-finales de la Coupe Anglo-Galloise. Dès lundi dernier, 45 000 places avaient déjà été vendues et, selon les organisateurs, il y aura
« au moins 50 000 spectateurs ». Le premier match, à 15 h 30, opposera Leicester,
mené par Martin Corry (tenant du titre), aux Wasps de Lawrence Dallaglio et
Raphaël Ibanez. La deuxième demi-finale, à 18 h 15, mettra aux prises les Anglais
de Bath aux Gallois de Llanelli, deux clubs qui se trouvent à moins d’une heure de
voiture de Cardiff et dont les supporters pourraient faire encore gonfler le nombre
des entrées. Rappelons aussi que, pour la reprise du Championnat anglais, le
3 septembre dernier, dans un stade de Twickenham amputé de sa tribune sud, les
derbys londoniens (Wasps-Saracens et London Irish - Leeds) avaient attiré 35 000
spectateurs. – I. B.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Harinordoquy remonté à Paris
20 : 45
Stade de France
Bleu
Rouge
Imanol Harinordoquy, qui s’impose ici en touche face à Mike James lors de la dernière finale du Top 16, remportée par les Biarrots (37-34, a.p.), tiendra bien sa place ce
soir, au centre de la troisième ligne du BO. Le Basque espère marquer des points, sous les yeux de Bernard Laporte, présent au Stade de France.
(Photo Michel Deschamps)
PARIS EN DANGER. – Dans la
course aux quatre premières places,
le Stade Français ne doit pas égarer de
points, ce soir, face à Biarritz.
PERPIGNAN S’EXPORTE. –
Quatrième victoire à l’extérieur hier
soir, à Clermont, pour Perpignan, qui
se hisse à la deuxième place.
TOULOUSE VISE LE BONUS. –
Face aux Toulonnais, les Toulousains,
qui restent sur un faux pas à Narbonne
(27-19), doivent faire le plein afin
d’appréhender sereinement leurs deux
prochains matches contre Montpellier
et Perpignan.
BAGARRE POUR LE MAINTIEN.
– Le vainqueur du match BayonneMontpellier fera un pas vers le maintien en Top 14. En revanche, le perdant
risque de se trouver sous la menace de
Pau, qui accueille Brive dans un match
à nouveau décisif.
Jaune
Bleu
Jaune
Ils y sont allés, quand même, un peu
fort en écartant du quinze de départ
les six avants le plus souvent titulaires (Balan, August, Lecouls, Thion,
Couzinet, Th. Lièvremont) et leur
charnière (Yachvili, Peyrelongue),
mais ils vous jurent que ça n’est pas
pour galvauder ce match. « On y va
pour le gagner avec une équipe que
nous estimons capable de le faire »,
promet ainsi Lagisquet, qui mise sur
la volonté de saisir une si belle occasion de se montrer pour ses « doublures », même s’il ne cache pas que,
« face à Clermont, dans trois
semaines, nous alignerons certainement l’équipe type qui devrait débuter face à Sale, huit jours plus tard ».
Les Parisiens auraient pourtant tort
d’espérer un adversaire venu
prendre du bon temps à Paris et ce
match par-dessus la jambe. En effet,
il n’est pas besoin d’être une petite
souris basque pour entendre la
féroce volonté d’une troisième
ligne – Betsen, Harinordoquy,
Dusautoir – frustrée de n’avoir pas
été conviée en équipe de France.
Quant aux deux inconnus du grand
public, les piliers samoans Lealamanu’a et Johnston, ils ont hâte de se
tester face à Marconnet et Roncero.
Idem pour Dupuy, la doublure de
Yachvili à la mêlée qui a souvent
B.
—
9
6
7
9
6
5
8
6
5
1
4
4
1
4
Noir
Noir
Le contentieux
est réel
c.
—
192
260
297
247
322
297
286
343
312
482
404
360
519
443
Les quatre premiers en demi-finales.
Les 13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un nul,
0 pour une défaite. Un point de bonus
pour chaque équipe qui inscrira au
moins 4 essais et/ou perdra par 7 points
ou moins. Les six premiers qualifiés
pour la Coupe d’Europe. En cas de
victoire d’un club français en Coupe
d’Europe, sept clubs sont qualifiés.
Des remplaçants
à la « fête du rugby »
Tout le contraire des Biarrots, forts
de leurs dix succès d’affilée (Top14 et
Coupe d’Europe confondus, voir par
ailleurs), confortés par leurs récentes
victoires à l’extérieur (à Perpignan,
17-3, et à Brive, 15-8), qui en font de
solides leaders et – déjà – des qualifiés presque certains pour les demifinales. Les Parisiens ne sont pas les
derniers pour dresser des louanges à
ceux qui leur ont ravi la dernière
finale du Championnat: « Le BO est
l’équipe en forme du moment », a-ton entendu en boucle, cette
semaine, du côté de Jean-Bouin.
Mais quelle équipe, au juste ? Pas
tout à fait celle que les entraîneurs,
Jacques Delmas et Patrice Lagisquet,
vont aligner au coup d’envoi,
conviant tous leurs remplaçants
habituels à la « fête du rugby ».
Mais cela ne devrait pas la gâcher.
Le 15 octobre dernier, quand il caracolait en tête du Top14, le Stade Toulousain avait pareillement agi pour
le premier match de saison régulière
au Stade de France avec un banc de
remplaçants en or massif: Hasan,
I. Maka, Nyanga, Élissalde, Jauzion.
Tous ces titulaires avaient été ménagés sans que l’événement en pâtisse
ni qu’aucun mérite ne soit retiré à la
victoire parisienne (29-15). Le choix
du staff biarrot est tout aussi cohérent que celui de Toulouse alors. Il
est dicté par deux contraintes:
l’absence des internationaux pour
les deux prochains matches de
Top14 et la nécessité d’en faire souffler d’autres (l’ouvreur Peyrelongue
n’a pas raté un match de la saison)
avant l’échéance prioritaire du quart
de finale de Coupe d’Europe face à
Sale, à Saint-Sébastien, le 2 avril.
Il s’agit donc, ce soir, pour les entraîneurs du BO, de « donner du temps
de jeu » à ceux qui devront préserver, à domicile, la position de leader
face à Agen et Castres.
p.
—
412
407
436
369
411
366
440
373
235
298
286
273
260
198
14
Bleu
Rouge
Noir
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RUGBY TOP 14 (18 journée) – STADE FRANÇAIS - BIARRITZ
e
« J’ai confiance »
DAMIEN TRAILLE, placé à l’ouverture d’une équipe de Biarritz remaniée, est prêt à assumer le challenge.
Trois matches dans les jambes, après plus de trois mois d’arrêt
dus à une fracture du bras droit (contractée le 23 octobre
dernier face aux Saracens), et on ne parle plus que de Damien
Traille. Face auxItaliens, la semainedernière,il a fait sonretour
parmiles Bleus (il n’avait plusété sélectionnédepuis la tournée
d’été en Afrique du Sud et en Australie) alors qu’il n’avait joué
que deux matches précédemment : avec les Espoirs de Biarritz,
à Bayonne, déjà au poste d’ouvreur, puis avec le BO, en Top 14,
à Brive. Ce soir, il sera associé à Julien Dupuy à la charnière
d’une équipe du BO extrêmement remaniée.
« OUVREUR, est-ce un poste
où vous vous sentez à l’aise ?
– J’y ai déjà joué à Pau. Et même à
Biarritz, la saison dernière, quand
Julien Peyrelongue s’était blessé.
J’avais joué contre Béziers, puis contre
Leicester et les Wasps en Coupe
d’Europe, et enfin à Auch, avant que
Julien revienne. Cela ne s’était pas mal
passé ; j’aime bien ce poste.
– Ne trouvez-vous pas bizarre
d’y jouer dans une équipe aussi modifiée ?
– Non, il fallait absolument que
Julien (Peyrelongue) souffle. Il a disputé tous les matches de la saison ;
je crois qu’il n’est sorti qu’une demiheure. Dans la situation actuelle du
club, il est normal de mettre des
joueurs au repos et de donner du
temps de jeu à d’autres.
– Jusqu’à ma sortie sur blessure
(béquille), non. Mais je me suis très
bien préparé physiquement pendant tout l’hiver. Le bras, ça
n’empêche pas de courir. D’autant
qu’on n’a pas précipité ma reprise.
Le bras est bien consolidé avec une
plaque et des vis ; j’ai pris des coups
dessus, je n’ai rien senti.
– Est-ce que vos avants vous
ont tapé dessus après la
“penaltouche” ratée face à
l’Italie ?
– J’ai raté volontairement cette
touche par solidarité avec Rougerie
qui venait de rater la même et pour
détourner les sifflets contre Michalak. (Rires.) J’en ris maintenant
mais, sur le coup, je ne savais plus
où me mettre. Les avants avaient
fait l’effort de récupérer ce ballon et
je le rends comme ça !
– On vante pourtant votre jeu
au pied, au point que Laporte
pense à vous comme un éventuel ouvreur de l’équipe de
France. Est-ce que vous le travaillez particulièrement ?
– Pas plus que ça. Tous les lundis, à
Biarritz, nous travaillons la technique individuelle. Le jeu au pied en
fait partie…
– Avez-vous déjà joué
ouvreur avec Julien Dupuy ?
– Non, et en plus je n’ai pas pu
m’entraîner avant mercredi, à cause
de ma béquille. Mais j’ai confiance.
Je n’avais jamais joué non plus avec
Bidabé au centre…
– Croyez-vous vraiment que
le BO va aligner une équipe
compétitive ?
– Mais on vient pour gagner ! Le
BO a la chance d’avoir un effectif
important et peu de blessés en ce
moment. Il faut en profiter. On a
déjà gagné à Perpignan avec une
équipe remaniée. C’est une chance
pour tous ceux qui vont débuter au
Stade de France. La saison est
encore longue, et il y aura beaucoup
d’autres roulements, c’est obligé.
Tout le monde a envie de mettre les
bouchées doubles. Et puis, s’il le
faut, il y aura des remplaçants “pas
mal” sur le banc… » – C. J.
Damien TRAILLE
(Biarritz).
26 ans, né le 12 juin 1979 à Pau.
1,93 m ; 100 kg.
Trois-quarts centre.
42 sélections.
74 points (dont 9 essais).
Première sélection : France Af rique du Sud (20-10) , le
10 novembre 2001 au Stade de
France.
Dernière sélection : France-Italie
(37-12), le 25 février 2006 au Stade de
France.
– Vous en manquez, après
votre longue interruption.
Avez-vous eu du mal à tenir le
rythme de France-Italie ?
Damien Traille, ici en discussion avec Patrice
Lagisquet au cours d’un entraînement cette semaine
à Aguilera, formera ce soir une charnière inédite
avec Julien Dupuy face au Stade Français.
Une innovation qui n’entame pas la confiance du
centre international : « On vient pour gagner »,
assure-t-il. (Photo Alain de Martignac)
PRO D 2 (21e journée)
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Stade Bordelais - Albi
(en direct sur France 3 Sud, Aquitaine
et Poitou-Charentes)
18 H 30
Aurillac - Auch
La Rochelle - Racing-Métro 92
Montauban - Mont-de-Marsan
Oyonnax - Colomiers
Pays d’Aix - Lyon OU
Tarbes - Béziers
DEMAIN
Ce que font les Bleus
Tyrosse - Dax
Comme le nombre
ombre de joueurs
jou
convoqués pour
ur France-Angleterre
France-Ang
annoncés commee titulaires dans
d leur
club ce week-end.
Vainqueurs à Clermont au bout d’un match bien maîtrisé, les Catalans se sont hissés
à la deuxième place.
CLERMONT - PERPIGNAN : 15-20 (12-7)
Parc des sports Marcel-Michelin. Temps frais et pluvieux. Vent fort en faveur de Clermont en première période. Terrain en bon état. 13 000 spectateurs. Arbitre : M. Gastou (Languedoc)puisM. Gauzins.CLERMONT: 3 B (10e, 33e, 47e) et 2 D (1ère, 6e) Floch.
PERPIGNAN: 2E Durand(15e), Marty (53e) ;2 B (63e, 69e) Pez ; 2 T, (15e) Bourret,(53e)
Pez. Cartons jaunes. – Clermont : Privat (35e, jeu dangereux). Perpignan : Bozzi (31e,
piétinement). Remplacement temporaire. – Perpignan : Goutta par Mas (39e - 41e)
Évolutiondu score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-7, 12-7 (mi-temps), 15-7, 15-14, 15-17, 15-20
CLERMONT : Paulse – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Malzieu – (o) Floch, (m)
Mignoni – Dieudé, Vermeulen, Broomhall (Longo, 62e) – Privat, Barrier – Scelzo
(Zirakahsvili, 49e), Miguel (Ledesma, 59e), Shvelidze (Emmanuelli, 59e). Entraîneurs : Ph. Agostini et J-P. Laparra.
PERPIGNAN : Bourret (Edmonds, 50e) – Manas (Vaki, 64e), Marty (Manas, 64e),
Grandclaude, Berberian (Bourret, 50e) – (o) Edmonds (Pez, 50e), (m) Durand – Goutta (cap), Tonita, Le Corvec – Alvarez-Kairelis, Hines (Gaston, 61e) – Bozzi (Mas,
41e), Konieck (Tincu, 59e), Debaty (Freshwater, 57e). Entraîneurs : Ph. Boher et
Ph. Ducousso.
LES CATALANS ont réalisé une excellente opération hier soir en s’imposant
à Clermont-Ferrand, première étape
d’un mois de mars très difficile pour
eux. Une victoire d’autant plus importante qu’elle a été acquise chez l’actuel
cinquième du Top 14, premier poursuivant dans la course à la qualification
aux demi-finales. Avant de se rendre à
Paris, de recevoir Toulouse et de se
rendre à Bourgoin, ce quatrième succès à l’extérieur tombe à point pour
Perpignan. Il efface le faux pas enre-
gistré sur son terrain face à Biarritz
(17-3) début janvier et il conforte sa
position dans le quatuor de tête.
Preuve que l’USAP a définitivement
franchi un palier cette saison.
Pour Clermont, par contre, cette première défaite de la saison sur son terrain complique ses ambitions. « Un
coup d’arrêt qui nous éloigne des
demi-finales, même si tout peut aller
très vite », résume le demi de mêlée
Pierre Mignoni. Un point de bonus
défensif marqué, c’est un moindre mal,
mais il est probable que Bourgoin et
Castres lui repasseront devant ce soir
au terme de cette 18e journée.
Clermont a su très vite que ce match
contre Perpignan était mal engagé,
alors que le club auvergnat avait passé
l’ensemble de la première période avec
l’appui d’un vent très soutenu. Un
avantage que son ouvreur, Floch, avait
rapidement mis à profit avec deux
drops et un but de pénalité dès les dix
premières minutes pour permettre à
son équipe de mener 9-0, mais la maîtrise du jeu, et surtout de la conquête,
était du côté des Catalans.
Supérieur en mêlée et dans le jeu groupé, Perpignan avait ainsi rapidement
recollé au score (9-7) sur un essai en
force du demi de mêlée Nicolas
Durand, venu au soutien d’un maul
porté de son pack après une « pénaltouche ». Et sans l’expulsion temporaire de son pilier italo-argentin Bozzi,
l’USAP aurait certainement pu espérer
passer devant plus tôt dans ce match,
alors que les Catalans campaient dans
les 30 mètres d’une équipe de Clermont sous pression. En cette fin de première période, l’ASM ClermontAuvergne avait simplement bénéficié
d’un moment d’égarement catalan (le
rucking inutile de Bozzi) pour se dégager et permettre à Floch d’ajouter un
deuxième but. 12-7 donc à la pause et
une situation désormais favorable à
l’USAP qui allait se confirmer d’abord
par un superbe essai de Marty (53e) à la
conclusion d’une combinaison derrière une mêlée : Tonita pour Durand,
puis Edmonds. Faux appel, passe
aveugle de l’Australien pour Bourret
lancé plein champ qui exécute un
deux-contre-un d’école avec le centre
international. Puis par deux buts (63e,
69e) de l’ouvreur Pez rentré à l’ouverture. 15-20 pour l’USAP… Les derniers
assauts du pack clermontois gâchés
par deux mauvais lancers de Ledesma
n’y pourront rien. Perpignan avait
amplement mérité son succès.
JULIEN SCHRAMM avec J.-P. M
GOODE RESTE À LEICESTER. – Andy Goode (25 ans, 3 sélections avec
l’Angleterre), le demi d’ouverture de Leicester qui était en contact avec Clermont,
a finalement prolongé de trois saisons son contrat avec les Tigers. Ses coéquipiers
le pilier Julian White et le deuxième-ligne Ben Kay devraient l’imiter.
PAGE 14
TOULOUSE - TOULON
AUJOURD’HUI, 17 H 30,
STADE PIERRE-ANTOINE
(en direct sur Canal + Sport)
CASTRES : 15 Teulet – 14 Milford,
13 Raffault, 12 Christophers, 11 Fleming – 10 Marticorena, 9 Albouy
(cap.) – 7 Volley, 8 Taussac,6 Bernad 5 Nallet, 4 Capo Ortega – 3 Attoub,
2 Vigneaux, 1 Hoeft. Entraîneurs :
L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : 16 Giorgadze ou Roumieu,
17 Castex, 18 Ghezal, 19 Fourcade,
20 Barrau, 21 Fior, 22 Cermeno.
AGEN : 15 Elhorga – 14 Lafforgue
(cap.), 13 Miquel, 12 Mirande,
11 Caucaunibuca – 10 Gelez, 9 Morlaës–7 Culine,8Chazalet, 6 Ostiglia–
5 Koulemine, 4 Yukes – 3 Galasso,
2 Narjissi, 1 Popescu. Entraîneurs :
Ch. Lanta, Ch. Deylaud et R. Sonnes.
Remplaçants: 16Califano,17 Crenca, 18 Castellina, 19 Socol, 20 Ratuva,
21 Tilloles, 22 C. Stoltz.
Arbitre : M. Berdos (Île-de-France).
AUJOURD’HUI, 18H30, STADE ERNEST-WALLON
TOULOUSE : Poitrenaud – Clerc, Garbajosa, Fritz, Heymans – (o) Dubois, (m) Élissalde – Lamboley, I. Maka, Bouilhou (cap.) – Millo-Chluski, Pelous – Hasan, McFarland, Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas et S. Laïrle. Remplaçants:
Bru, Menkarska, Ledevedec, Nyanga, Michalak, Kunavore, Médard.
TOULON: Pearson – Ourak, Arniaud, Douy, Tutard – (o) Rossouw, (m) Loustau(cap.)
– Labadze, Espagno, Toevalu – Smit, Alazet – Guinazu, Fitzgerald, S. Louw. Entraîneur : A. Teixidor. Remplaçants : Curnier, J. Louw, Bernard, Capdeillayre, Marfaing, Comba, Teisseire.
Arbitre : M. Pellaprat (Provence).
BOURGOIN - NARBONNE
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE PIERRE-RAJON
BOURGOIN : Péclier – A. Forest, Boussès, Coux, Nicolas – (o) Boyet, (m) M. Forest –
Pétrilli, Bonnaire (cap.), Frier – Pierre, Del Fava – Peyron, Cabello, Milloud. Entraîneurs : C. Urios et G. Tourlonias. Remplaçants : (à choisir parmi) Cardinali, Bonet,
Loftus, Jooste, Baluc-Rittener, Campeggia, Giorgadze, Davis, Carmona.
NARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg, Nègre-Gauthier– (o) Rosalen,(m)Balue (cap.)–Hunter,Labit,Haare–Sierra,Springgay–Hooper,Algret,Mololo. Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Rofes, Tournaire,
Bédès, Bisaro, Seron, Mazars, Bouquié.
Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur)
BAYONNE - MONTPELLIER
PAU - BRIVE
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE JEAN-DAUGER
BAYONNE : Fromont – Nunez-Piossek, R. Dourthe, Vermis,
Lhande– (o) Fraser,(m)Siro –Massabeau,Gratchev,Lafaiali’i
– Tewhata, Bergez (cap.) – Tomuli, Laurent, Usandisaga.
Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. Remplaçants : Heguy, Coetzee, Weissels, Cléda, Lamour, Sudre, Inigo.
MONTPELLIER : Benazech – Arbo, Lubbe, Stoïca, Kuzbik –
(o) Aucagne, (m) Buada – Vallée (cap.), Galtier, Mathieu –
Nouchi, Bert – Baïocco, Diomandé, Petit. Entraîneurs : D.
Nourault, D. Bès, P. Arlettaz. Remplaçants : Grelon, Toleafoa,Vigna, Hancke, Picamoles,Crane,Bortolussiou Lespinas.
Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées)
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE DU HAMEAU
PAU : Dumitras – Mbu, Puyo, Cassin, Mouret – (o) Beauxis,
(m) Laussucq – Tabacco, Soucaze, Forgues – Morgan, Dearlove – Lea’aetoa, Terrain (cap.), Sparks. Entraîneurs : P.
Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette. Remplaçants :
Laperne, Cazalot, Rudzki, Boutaty, Cibray, Cabannes,
Quesada.
BRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti ou Valbon, Couttet, Sid
– (o) Petitjean, (m) Clark – J. Bonvoisin(cap.), Azoulai,Mallier
– C. Van Rensburg, Drozdz – Toderasc, Djoudi, D. Rodriguez.
Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Remplaçants : Pani, Capdevielle, Chéron, Chinarro, Chouly,
Péjoine, Sadourny.
Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent)
B.
—
9
11
8
9
10
8
3
5
4
5
6
8
7
7
8
5
PROCHAINE JOURNÉE (19 e ,
reportée du 4 février). – Samedi
1 1 ma r s : T yr o s se - A ur i ll ac
(16 heures) ; Tarbes - Stade Bordelais, Mont-de-Marsan - RacingMétro 92, Montauban-Auch, Oyonnax - La Rochelle, Albi-Béziers, Lyon
OU - Colomiers, Pays d’Aix - Dax
(18 h 30).
Quatre points pour une victoire, 2
pour un nul, 0 pour une défaite. Un
point de bonus pour chaque équipe
qui inscrira au moins 4 essais et/ou
perdra par 7 points ou moins. Le club
classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des
demi-finales entre les clubs classés
de 2 à 5, le vainqueur de la finale
(4 juin) est aussi promuen Top 14. Les
équipes classées 14e, 15e et 16e sont
reléguées en Fédérale 1.
RÉSULTATS
SUPER 14 (4e journée). – HIER : Wai
kato Chiefs (NZL) - Queensland Reds (AUS),
35-17 ; ACT Brumbies (AUS) - Golden Cats
(AFS), 28-7. AUJOURD’HUI : New South
Wales Waratahs (AUS) - Coastal Sharks
(AFS), Canterbury Crusaders (NZL) - Auckland
Blues (NZL), Western Stormers (AFS) - Otago
Highlanders (NZL), Free State Cheetahs (AFS)
- Wellington Hurricanes (NZL).
LIGUE CELTIQUE (15e journée). – HIER :
Cardiff - Neath-Swansea, 40-14 ; GlasgowBorders, 8-20 ; Ulster-Munster, 27-3.
DEMAIN : Leinster-Connacht.
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Perpignan, la belle affaire
CASTRES - AGEN
c.
—
277
376
318
286
310
358
392
383
432
351
422
381
384
435
444
500
Bleu
Rouge
CLERMONT - PERPIGNAN : 15-20
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 77 19 17 0 2 496
2. Béziers ......... 67 19 14 0 5 510
3. Albi ............... 64 19 14 0 5 417
4. Dax ............... 57 19 12 0 7 460
5. Auch ............. 54 19 11 0 8 395
6. Tarbes .......... 52 19 11 0 8 437
7. Colomiers..... 47 19 11 0 8 332
8. La Rochelle.. 45 19 10 0 9 391
9. St. Bordelais . 44 19 10 0 9 355
10. Oyonnax....... 41 19 9 0 10 340
11. Racing-Mét. 92. 36 19 7 1 11 338
12. Lyon OU....... 32 19 6 0 13 303
13. Pays d'Aix .... 31 19 6 0 13 304
14. Mt-de-Marsan . 27 19 5 0 14 341
15. Aurillac ......... 24 19 4 0 15 302
16. Tyrosse ........ 23 19 4 1 14 328
Jaune
Bleu
Jaune
MALADE : 1
De Villiers (Stade Français) souffre
d’une sinusite.
15 H 30
Noir
Noir
VOICI LE PROGRAMME, dans leurs
clubs respectifs, des vingt-deux
joueurs retenus pour France-Angleterre (dimanche 12 mars, 16 heures).
TITULAIRES : 13
Rougerie (Clermont) et Marty (Perpignan) ont joué hier soir ; Ibanez
(Wasps, ANG) ; Milloud et Bonnaire
(Bourgoin) ; Nallet (Castres) ; Fritz,
Élissalde, Heyma ns et Pelous
(Toulouse) ; Traille (Biarritz) ; Dominici
et Marconnet (Stade Français).
REMPLAÇANTS : 5
Michalak et Nyanga (Toulouse) ;
Yachvili et Th. Lièvremont (Biarritz) ;
Szarzewski (Stade Français).
AU REPOS : 3
Thion (Biarritz) ; Magne (London Irish,
ANG) ; Castaignède (Saracens, ANG).
TOP 14 : PLUS D’UN MILLION DE
SPECTATEURS. – Au-delà du grand
succès populaire du match au Stade
de France, c’est l’ensemble du
Top 14 qui profite d’une hausse de
+ 25 % de son affluence par rapport
à la saison dernière, avec une
moyenne de 9 170 spectateurs par
match. Et depuis le match d’hier soir
Clermont-Perpignan, le cap du
millionième spectateur depuis le
début de la saison a été franchi.
EDF REJOINT LA LIGUE. – Le
cercle des partenaires de la Ligue
nationale de rugby s’est élargi hier.
En effet, EDF a annoncé qu’elle
rejoignait la GMF, la Société
générale et le Pari mutuel urbain au
nombre des partenaires officiels de
la LNR, le partenaire principal
restant la société de téléphonie
mobile Orange. Le contrat signé
entre EDF et la Ligue porte sur une
durée de quatre saisons et concerne
le Top 14 et la PRO D 2. Son
montant serait de 1,3 million d’euros
par saison. – P. I.
MONTPELLIER SE DONNE DU
TEMPS. – Patrick Arlettaz,
l’entraîneur des lignes arrière de
Montpellier, a annoncé qu’il mettrait
fin à ses fonctions à l’issue de la
saison. En contact à ce jour avec
quatre entraîneurs pour le remplacer
(Hyardet, Broncan, Tissot et Austrui),
le club devrait réorganiser le
fonctionnement du staff technique
en cas de maintien dans le Top 14.
« Il n’y a pas d’urgence immédiate,
explique Thierry Perez, le président
montpelliérain. La décision sera prise
courant mai. » – J. Di.
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS DOHA (WTA Tour, Rebound Ace)
La dernière marche
Largement supérieure hier à Hingis, Mauresmo peut redevenir numéro 1 mondiale en remportant aujourd’hui la finale.
DOHA – (QAT)
de notre envoyé spécial
LA SCÈNE était magnifique. Deux
minutes après avoir quitté le court
sur une superbe victoire face à Martina Hingis (6-2, 6-2), Amélie Mauresmo sortait du vestiaire encore
trempée de sueur, une serviette sur
les épaules. Devant la porte, un
attroupement de jeunes Français la
guettait dans la nuit. Fendant la
foule d’admirateurs, elle entreprit
de traverser le stade en courant pour
rejoindre le gymnase et y effectuer
son « décrassage ». En quelques
secondes, ses cinq gardes du corps
étaient semés en chemin, mais pas
ses fans qui se mirent à courir derrière elle en l’acclamant jusqu’à ce
que la porte du gymnase se referme.
Il faut dire qu’un peu plus tôt, sur le
court, Mauresmo leur avait donné
de quoi s’exciter. Intraitable, elle
avait dominé Hingis dans tous les
compartiments du jeu. Si elle récidive aujourd’hui en finale contre
Nadia Petrova, la Française redeviendra numéro 1 mondiale !
pa chaque balle avec une intention
précise. Elle alterna comme elle sait
si bien le faire le lift et le slice, varia
les longueurs, les angles, se montra
intraitable en défense et incisive en
attaque, le tout en commettant un
minimum de fautes. Malgré ce jeu
d’une telle complexité, Hingis afficha aussi d’excellentes dispositions
en répliquant avec inspiration jusqu’au moment où, éreintée par les
efforts qu’elle devait déployer, ses
jambes cessèrent de la porter. Au
premier comme au deuxième set le
scénario fut identique, avec une
grosse bagarre sur les cinq ou six
premiers jeux et un gros coup de
barre par la suite. « Elle m’a pompé
toute mon énergie, je n’avais plus
d’essence dans le réservoir, reconnaissait Hingis sans honte. C’est
bien plus exigeant de se trouver face
à une joueuse qui joue comme cela
que contre une cogneuse qui alterne
les coups gagnants et les fautes
directes. En plus, Amélie n’a jamais
eu de trou de concentration, elle a
fait preuve d’une grande constance
de la première à la dernière balle. Et
même si le score est sévère par rap-
DOHA. –
Rarement gênée
par
les attaques de
Martina Hingis
hier, Amélie
Mauresmo devra
maîtriser
aujourd’hui
le jeu plus
offensif de Nadia
Petrova pour
récupérer le
premier rang
mondial.
(Photo Ali
Alassaad/Reuters)
FACE-À-FACE
UNE PERFECTION
TACTIQUE
MAURESMO PETROVA : 4-1
2005, Paris (indoor),
demi-finale :
MAURESMO, 7-5, 6-3
2005, Berlin (terre battue), quart de finale :
PETROVA, 6-2, 6-3
2005, Toronto (dur),
quart de finale : MAURESMO, 4-6, 7-5, 2-0,
abandon
20 0 5 , F il d e r st ad t
(indoor), quart de
finale : MAURESMO,
2-6, 6-2, 6-4
2006, Anvers (indoor),
demi-finale : MAURESMO, 6-4, 7-5
À la fois concentrée, sereine et
déterminée, armée d’une forme
physique à toute épreuve, sûre de sa
technique, Mauresmo aborda sa
demi-finale à la manière de… Martina Hingis dont on a toujours vanté
le sens tactique et la vision du jeu.
Sans se précipiter, la Française frapRÉSULTATS
Dotation 600 000 $Demi-finales : Petrova
(RUS) b. Sugiyama (JAP), 6-1, 7-6 (7-2) ;
Mauresmo b. Hingis (SUI), 6-2, 6-2.
AUJOURD’HUI à 16 heures (18 heures, heure
locale), finale : Mauresmo - Petrova.
DUBAÏ (ATP, dur)
Les rois du pétrole
Federer et Nadal ne s’étaient plus rencontrés depuis Roland-Garros et le duel des deux leaders mondiaux promet beaucoup.
PIED GAUCHE ET CHEVILLE
DROITE. – Si Federer arbore toujours une chevillière à droite, c’est
par précaution. « Je pourrais l’enlever, parce que je suis complètement
guéri, expliquait-il hier. Mais après
un mois d’arrêt, je l’ai remise par précaution. » Nadal a toujours des
chaussures expérimentales pour soigner ses problèmes au pied gauche.
« Il m’arrive quelquefois d’avoir une
ravir le premier set. « Ce match était
« injouable » pour moi, racontait
hier le Suisse. Si je lui mettais 6-0,
6-0 tout le monde aurait trouvé ça
tout naturel. Si j’avais gagné 7-6 au
troisième c’était une catastrophe et
si j’avais perdu, je n’ose même pas
Avantage Nadal
Voici le détaail de leurs trois premiers duels, et il s’en est fallu de peu que Federer
se présente aujourd’hui sur le court avec un déficit de trois défaites…
(n°1 depuis lle 2 février 2004)
(n°2 depuis le 25 juillet 2005)
Federer-Nadal
2006 : 2 titres
20006
006 : 0 titre
1-2
(16 victoires - 0 défaittes)
(66 victoires - 1 défaite)
1 défaite lorss des 9 deerniers mois
1 défaite lorss des 6 derniers mois
(Nalbandian aau Masteers 2005)
(Clément à Marsseille 2006)
Roger Federer
Rafael Nadal
ème tour
6-3, 6-3
Federer vient de ramener dd’Indian
’IIndian Wells lel trophée
ée et une insolation. Il n’est pas au top et Nadal, aloors 322e, l’a’agresse
resse sans rellâlâche
âche en se positionnant
âc
à l’int
’i térieur
é du court. Enthousiasme payant.
ér
2005, Miami, dur, finale
2-6, 6-7 (4-7), 7-6 (7-5), 6-3, 6-1
Un an plus tard, Nadal, qui n’est encore que 31e (longue pause pour blessure oblige) atteint la finale à la surprise générale mais ne s’arrête pas là.
Face à un Federer crispé et nerveux, il mène 6-2, 7-6, 4-1 puis passe à deux points du match dans le tie-break. Le numéro 1 réussit à puiser dans
sa confiance pour inverser totalement la tendance. Et finir vainqueur mais éreinté.
2005, Roland-Garros, terre battue, demi-finale
6-3, 4-6, 6-4, 6-3
Le choc tant attendu entre le meilleur joueur au monde et la terreur de la terre battue. Le coup droit de Federer n’est pas régulier. Pour son premier
Roland-Garros, Nadal ne tremble jamais et laisse parler son lift bondissant. Il reprend l’avantage au bilan des face-à-face. Ascendant psychologique ?
VOLLEY-BALL
imaginer. Ce match ne compte pas
pour moi. » Vik, puis Youzhny ont
payé pour les deux premiers. « Mon
deuxième set contre Youzhny a été
excellent », estimait hier Federer.
Difficile de le contredire tant il usa à
loisir de sa superbe panoplie. Nadal
a peiné le premier jour contre un bon
Paul-Henri Mathieu, puis il s’est
débarrassé sans soucis de Henman
et enfin de Schüttler hier. De nature à
rassurer son entraîneur Toni Nadal,
qui mercredi trouvait encore à redire
sur le contrôle de balle de son
poulain.
QUE DU BONUS. – C’est Nadal qui
résume ainsi ce match « spécial ».
« Déjà, c’est ma première finale de
l’année. Et puis c’est spécial, parce
que Federer est à mon avis le plus
grand sportif de la planète. Son
numéro 2 (lui-même) est tellement
loin. Je ne vois pas un tel écart dans
un autre sport. Et puis c’est quelqu’un de bien. Il a réussi à rester normal, alors que c’est une super star. »
Federer lui aussi a envie d’en
découdre. « On n’a pas eu beaucoup
l’occasion de se jouer. Normal
puisque désormais, il faut qu’on
fasse tous les deux un sacré bout de
chemin, pour se retrouver en finale.
Il mène 2-1, mais la première fois à
Miami j’étais arrivé malade dans le
tournoi. Mais ce n’est pas une
excuse. J’aime bien le challenge de
jouer un jeune joueur très athlétique
et gaucher de surcroît. »
UN SUISSE À L’HEURE ? – « J’ai
commencé à bricoler sur mes
premiers jeux de service contre
Youzhny, raconte Federer. Ce qui
veut dire que je n’étais peut-être
pas totalement prêt à l’attaque
de mon match. » Il ne commettra
pas deux fois l’erreur. « Je pense
que Nadal ne doit pas être à
100 %, estime-t-il. Il faudra cependant que je produise un jeu solide
pour le battre. » « S’il est à son
meilleur niveau, il faudra que je
joue à un niveau incroyable, calcule son rival. J’ai intérêt à lui
mettre la pression. Si jamais il se
sent en confiance, ça sera foutu
pour moi. Il a trop de coups. Et c’est
un spécialiste des finales, je crois.
Mais moi aussi. J’ai gagné mes
neuf dernières, pas lui... »
PASCAL COVILLE
RÉSULTATS
Dotation : 1 000 000 $Demi-finales : Federer (SUI) b. Youzhny (RUS) 6-2, 6-3 ; Nadal
(ESP) b. Schüttler (ALL) 6-4, 6-2.
AUJOURD’HUI. – Finale (à 19 heures, heure
locale, 16 heures en France) : Federer - Nadal.
Pasta party pour Paris
Paris veut mettre fin à quinze ans de domination italienne sur la Coupe de la CEV. Mais deux clubs transalpins
et les Russes d’Odintsovo se dressent sur sa route.
À Poitiers, où le retour en réceptionattaque de Marquet est attendu, après
deux matches au poste de libero en raison d’une élongation à une cuisse,
Tours pourrait être privé de Mijic, qui
souffre d’une micro-déchirure intercostale, aggravée par sa participation face
au Dynamo Moscou mardi en Ligue des
champions (0-3). Une décision quant à
de notre envoyé spécial
QUINZE ANS que cela dure. Quinze
ans que la Coupe de la CEV, la deuxième
Coupe d’Europe derrière la relevée
Ligue des champions, termine immanquablement son parcours dans la vitrine
d’un club italien. Presque une éternité.
Oui, depuis 1991 et la première victoire
de Trévise, aucun autre représentant du
volley européen, fût-il russe, grec ou
français, n’a réussi à mettre un terme à
cette impressionnante hégémonie. Et
cette année encore, le plateau du Final
Four réunit deux clubs transalpins,
Macerata et Padoue, qui étaient d’ailleurs déjà présents au même stade de la
compétition la saison dernière… Macerata l’avait d’ailleurs emporté in extremis en finale face au Majorque des
Français Stéphane Antiga et Sébastien
Ruette (3-2), juste après avoir puni
Tourcoing la veille (3-0). Clin d’œil du
LE PROGRAMME. – Au PalaBernhardsson de Padoue (ITA). AUJOURD’HUI. –
Demi-finales : Padoue (ITA) - Odintsovo
(RUS) (16 h 30) ; Paris - Macerata (ITA)
(19 heures). DEMAIN. – 3e place (14 h 30).
Finale (17 h 30).
LES DIX DERNIERS VAINQUEURS. –
2005 : Macerata (ITA) ; 2004 : Modène
(ITA) ; 2003 : Trévise (ITA) ; 2002 : Cuneo
(ITA) ; 2001 : Macerata ; 2000 : Rome
(ITA) ; 1999 : Palerme (ITA) ; 1998 : Trévise ; 1997 : Ravenne (ITA) ; 1996 : Cuneo.
Malgré une défaite « par-ci par là »
(Ivanovic à Sydney, Kuznetsova à
Dubai), Mauresmo domine le tennis
mondial depuis sa victoire au Masters 2005. Cet ascendant se traduira
par sa remontée à la première place
mondiale dès lundi si elle bat Nadia
Petrova aujourd’hui en finale. En cas
de défaite contre la Russe, sa reprise
du pouvoir interviendra à la fin du
tournoi d’Indian Wells, dans deux
semaines. Et cette place, grâce au
peu de points qu’elle aura à
défendre dans les mois à venir en
regard de ses concurrentes directes,
Mauresmo pourrait la conserver
bien plus longtemps qu’à
l’automne 2004 (cinq semaines en
haut de la hiérarchie). Elle pourrait
sérieusement envisager d’arriver à
Roland-Garros bien calée sur son
trône de numéro 1, une position qui
lui convient de mieux en mieux.
ALAIN DEFLASSIEUX
AMÉLIE MAURESMO a joué tactiquement
à la perfection ce match au goût spécial.
« Je savais quoi faire »
DOHA – (QAT)
de notre envoyé spécial
« JOUER CONTRE Martina Hingis, ce n’est jamais un match
comme les autres…
– Il y a le passé mais, surtout, Martina a montré depuis son retour qu’elle
était de nouveau capable de rivaliser
avec les meilleures joueuses du
monde. Ses qualités sont là et il ne
faut surtout pas lui donner quoi que
ce soit. Dans sa situation, elle n’a rien
à perdre, alors que moi, j’arrive auréolée de ma victoire à Melbourne, je suis
la fille en forme. Sur le plan mental, le
résultat montre bien à quel point j’ai
évolué sur les derniers mois car je suis
arrivée sur le court concentrée au
maximum mais pas tendue.
– Sur le plan tactique, tout s’est
bien passé…
– Martina, à cause de son manque de
puissance, a moins la possibilité de
me déborder que beaucoup d’autres
joueuses, alors l’aspect tactique
apparaît avec plus de clarté. Mon jeu,
c’est de mettre la balle à chaque fois
là où il faut avec une frappe moins
“punchy” que pas mal de joueuses
mais avec un poids qui rend la balle
difficile à contrôler.
– Vous avez réussi à l’énerver à
la fin de chaque set…
– De ce côté, elle n’a pas vraiment
changé ! Mais, quand on est une
championne comme elle, on a du mal
à accepter de se faire dominer, ce qui
est complètement logique. C’est une
question d’orgueil.
– Au bout de la finale,
aujourd’hui, il y a la place de
numéro 1…
– Ça, je ne l’ai pas oublié. Le match
contre Hingis, c’est une chose mais il y
en a surtout un autre beaucoup plus
important à gagner derrière... » –
A. D.
SAMPRAS VEUT JUSTE S’AMUSER. – Quelques jours après l’annonce de sa
participation, l’été prochain, à quelques matches dans le cadre de la World
Team Tennis Pro League (une compétition américaine par équipes), Pete
Sampras, trente-quatre ans, retraité depuis sa victoire à l’US Open 2002,
a donné quelques précisions qui balayent l’optique d’un réel come back :
« Le jeu me manque. Les Grands Chelems me manquent. La compétition me
manque. Mais rejouer au niveau qui a été le mien, je sais ce que cela exige.
Je vais juste jouer un peu au tennis, dans un cadre que je contrôle, sans
aucune pression. Je peux me détendre et prendre du plaisir. Effectuer un
“vrai” retour est une éventualité qui ne m’a jamais traversé l’esprit. »
RÉSULTATS
LAS VEGAS (ATP, dur, 380 000 $, 27 février-5 mars). – Deuxième tour : Carlsen (DAN) b.
Kiefer (ALL) par forfait (sinusite) ; Goldstein (USA) b. Spadea (USA), 6-2, 6-1 ; Malisse (BEL) b.
Luczak (AUS), 6-4, 4-6, 6-4 ; Blake (USA) b. Vahaly (USA), 6-1, 6-1.
CHERBOURG (ATP, challenger, indoor, 27 février-5 mars). – Deuxième tour : Masson (BEL)
b. Péquery, 6-4, 1-6, 6-2 ; Faurel b. Sidorenko, 6-2, 6-2 ; Dancevic (CAN) b. N. Renavand, 6-4,
7-6 (7-4) ; Jeanpierre b. Llodra, 6-3, 1-1, abandon ; Luzzi (ITA) b. Haehnel, 6-1, 6-4 ; Lu (TAI) b.
Mutis, 6-4, 6-1 ; Mahut b. Cipolla (ITA), 3-6, 6-1, 7-6 (7-2) ; Norman (BEL) b. Montcourt, 7-5,
7-5. Quarts de finale : Mahut b. Norman (BEL), 6-2, 6-3 ; Dancevic (CAN) b. Jeanpierre, 7-6,
7-5.
ACAPULCO (ATP et WTA Tour, terre battue, 690 000 $ et 180 000 $, 27 février- 5 mars). –
SIMPLE HOMMES. Quarts de finale : Gaudio (ARG) b. Daniel (BRE), 6-4, 2-6, 6-3 ; Horna
(PER) b. Calleri (ARG), 6-3, 6-4 ; Chela (ARG) b. di Mauro (ITA), 7-5, 6-2 ; Almagro (ESP) b. Montanes (ESP), 6-4, 6-0.
SIMPLE FEMMES. Quarts de finale : Penetta (ITA) b. Martinez Sanchez (ESP), 3-6, 7-6 (7-2),
6-0 ; Loit b. Gussoni (ARG), 7-6 (7-3), 6-3 ; Ani (EST) b. Pous Tio (ESP), 7-5, 6-2 ; Groenefeld
(ALL) b. Shaugnessy (USA), 6-1, 6-2.
COUPE DE LA CEV (Final Four, demi-finales)
EN DIRECT DE LA PRO A
PADOUE – (ITA)
QUI PEUT ARRÊTER
MAURESMO ?
destin, c’est en disposant aisément de
l’équipe nordiste en quarts de finale
(3-0, 3-1) que Paris s’est hissé dans le
dernier carré de la CEV. Une surprise,
tant l’effectif avait été chamboulé
durant l’intersaison, le seul Jiri Novak
restant fidèle au club. Mais ces choix,
conséquences assumées d’une saison
inégale – la première sans trophée dans
la jeune histoire du Paris Volley – se sont
révélés payants. Ainsi, au terme d’un
parcours bien maîtrisé (un seul revers
au tie-break à Tenerife en huitièmes), la
formation de la capitale est-elle revenue sur le devant de la scène européenne, trois ans après sa dernière
apparition dans une finale à quatre.
C’était à Milan, en mars 2003. Il s’agissait alors de la Ligue des champions, et
les hommes de Glenn Hoag s’étaient
inclinés en demi-finale face au rouleau
compresseur russe qu’était Belgorod.
Le service de Paris,
la clé
Tout à l’heure, un défi au moins aussi
conséquent attend les Parisiens, puisqu’ils affrontent le tenant du titre,
Macerata. « Jouer ce Final Four en Italie
rend les choses encore plus intéressante, insiste Ivan Miljkovic, son capitaine. En plus, il arrive au bon moment :
nous restons sur cinq victoires consécutives en Championnat… »
Après un début de saison délicat,
notamment perturbé par le décès accidentel du Polonais Arkadiusz Golas,
l’équipe où évoluent les internationaux
Renaud Herpe et Junot Mistoco a
retrouvé avec une deuxième place en
Série A1 derrière Trévise un standing
plus conforme à ses ambitions.
Pour nourrir, lui aussi, des ambitions et
imiter l’AS Cannes, dernier vainqueur
français (en 1981), Paris devra livrer le
match parfait. En usant notamment de
sa force de service, la clé pour mettre le
jeu italien sous pression. Ses meilleurs
spécialistes, Novak et Nilsson en tête
auront donc une grande partie du destin
de la rencontre entre leurs mains.
« Macerata est le grand favori,
acquiesce Veljko Basic, le technicien de
la capitale. Mais si on est capable
d’inquiéter Tours chez lui, on doit pouvoir poser des problèmes aux Italiens,
non ? Ce qui est important, c’est de réaliser un bon match. Je ne parle pas ici de
victoire ou de défaite. Je veux juste
qu’on montre ce que l’on sait faire. Que
l’on ne leur donne pas un point. »
Chose qui s’annonce tout sauf simple
pour un groupe au vécu international
simplement limité à l’expérience du
Tchèque Novak, vainqueur de la Ligue
des champions en 2001, du Brésilien
Aranha, qui évoluait à… Tourcoing la
saison passée et l’Allemand Bergmann
(35 ans).
Dans l’autre demi-finale, l’équipe
d’Odintsovo partira, quant à elle, légèrement favorite devant Padoue, l’hôte
du week-end. Les Allemands Bjorne
Andrae et Christian Pampel (élu MVP du
Mijic incertain
mois de février en Serie A 1) ont beau
confirmer leurs qualités en attaque, ils
n’arrivent pas à porter un ensemble
chaotique, relégable potentiel en
Championnat italien (5 victoires en
21 matches). Tout le contraire d’Odintsovo, la troisième équipe dans la hiérarchie du volley russe, dans l’ombre du
Dynamo Moscou et de Belgorod. « La
réception est assez friable mais ça joue
très vite en bout de filet. La taille de
Kazakov au block est l’autre solide
argument de cette équipe », analyse
Hubert Henno, le libero français de
Moscou, vainqueur des deux confrontations directes en Super Ligue. « Terminer deuxième ne nous intéresse pas,
témoigne d’ailleurs le contreur géant de
2,17 m, qui n’hésite pas à livrer ses pronostics : Ce sera un Final Four très italien
pour nous. Car si nous battons Padoue,
je crois que Macerata nous attendra en
finale. » Pas sûr que la bande à Veljko
Basic l’entende de cette oreille.
GUILLAUME DEGOULET
Macerata, l’accent français
PARIS - MACERATA
PARIS : 1Aranha (BRE,1,95 m, 23 ans) ; 3 Château(1,92m, 27 ans) ; 4 Hotulevs (LET,
2 m, 24 ans) ; 5 Redwitz (BRE, 1,90 m, 25 ans, cap.) ; 9 Ziani (1,96 m, 32 ans) ; 10
Novak(RTC, 1,98m, 30 ans) ; 11 Nilsson(SUE, 2,06m, 22 ans) ; 12 Skorc (SLV, 1,80m,
31 ans) ; 13 Bergmann (ALL, 2,06 m, 35 ans) ; 17 Brifaud (1,95 m, 30 ans). Entraîneur : V. Basic.
MACERATA : 1 Ravellino (2,01 m, 31 ans) ; 3 Gemmi (1,99 m, 20 ans) ; 4 Paparoni
(1,91 m, 24 ans) ; 5 Mistoco (1,98 m, 26 ans) ; 7 Dennis (1,94 m, 28 ans) ; 8 Rodrigao
(BRE, 2,05 m, 26 ans) ; 10 Sintini (1,96 m, 26 ans) ; 11 Monopoli (1,83 m, 30 ans) ; 12
Geric (SEM, 2,03 m, 28 ans) ; 13 Corsano(1,91m, 32 ans) ; 14 Miljkovic(SEM,2,06 m,
26 ans, cap.) ; 15 Herpe (1,98 m, 30 ans). Entraîneur : F. De Giorgi.
VAINQUEUR EN 2005, Macerata s’avance avec de terribles arguments, incarné
par son capitaine, Ivan « le Terrible » Miljkovic. À vingt-six ans, l’international
serbe, meilleur serveur du dernier Euro réalise l’une de ses meilleures saisons et
s’affirme comme le meilleur pointu du monde. À ses côtés, outre les stars Geric,
Corsano et Angel, on retrouve notamment Renaud Herpe, en second réceptionneur. « Les débuts ont été un peu difficiles, mais j’ai su gagner ma place. Et depuis
les matches retour, on a battu tous nos rivaux en Championnat. » Un deuxième
international français, l’ex Sétois Junot Mistoco poursuit, lui, son apprentissage.
« C’est une expérience positive pour lui, souligne Herpe. On aura bientôt la possibilité de le voir sur le terrain. » Dès aujourd’hui contre Paris ? – G. De.
SAMEDI 4 MARS 2006
la titularisation du libero serbe ne sera
prise qu’aujourd’hui. En cas de forfait,
Slobodan Boskan le remplacera. Par ailleurs, les Tourangeaux seront toujours
privés de leur second « pointu »,
Marien Moreau, blessé à l’épaule
droite. Pour la réception d’Ajaccio, au
complet, Montpellier alignera Havas
à la place de Geiler, blessé jusqu’à la fin
TOURCOING - RENNES : 3-0 (25-22 ; 25-21 ; 25-21)
500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Troesch. Points marqués : 139 (75 + 64).
Durée : 1 h 12’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’ ; 3e : 24’)
TOURCOING : 4 aces (Monneraye, Capet, Tolar, Trommel) ; 11 contres gagnants (Tolar, 4) ;
46 attaques gagnantes (Trommel, 14) ; 19 fautes directes (dont 12 au service). Six de départ :
Weick (1) puis Montméat ; Delanghe (11) ; Tolar (13) ; Capet (cap., 14) ; Monneraye (7) ;
Trommel (15). Libero : Paulinho. Entraîneur : Marcelo.
RENNES : 2 aces (Benito, 2) ; 5 contres gagnants (Benito, 3) ; 38 attaques gagnantes (Benito,
15) ; 14 fautes directes (dont 9 au service). Six de départ : Kardos (3) puis Nganga ; Benito
(20) ; Lee (1) puis Nganga (1) ; Knudsen (7) puis Napier (2) ; Strehlau (4) ; Lundtang (cap., 7).
Libero : Garcia. Entraîneur : Grebennikov.
PRO A (20e journée)
HIER
Tourcoing- Rennes.......................... 3-0
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Narbonne - Sète
Poitiers - Tours
Avignon - Beauvais
20 h 30
Montpellier - Ajaccio
DEMAIN
Cannes - Nice (17 heures)
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
10 mars : Sète - Poitiers ; Toulouse Rennes ; Beauvais - Montpellier
(20 heures). Samedi 11 mars : Nice Narbonne ; Tours - Tourcoing ; Ajaccio Cannes ; Paris - Avignon (20 heures).
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Classement
Pts
—
Tours
50
Paris
41
Poitiers
41
Tourcoing
39
Sète
38
Toulouse
34
Nice
33
Cannes
31
Beauvais
30
Rennes
18
Montpellier
15
Narbonne
13
Avignon
13
Ajaccio
6
J.
—
19
19
19
20
19
19
19
19
19
20
19
19
19
19
G.
—
18
14
14
13
13
11
11
10
10
6
4
4
4
2
P.
—
1
5
5
7
6
8
8
9
9
14
15
15
15
17
de la saison. À Avignon, qui saura
aujourd’hui pour la qualification de son
joker médical, l’Estonien, Jaanus
Nommsalu (25 ans), arrivé cette
semaine pour suppléer Éric Bellon
(doigt cassé), Beauvais s’est déplacé
avec le Finlandais Kunnari, remis d’une
angine.
Narbonne, pour recevoir Sète au
complet, se passera de Camacho, victime d’une entorse de la cheville
gauche. – (Avec nos correspondants)
P R O B ( 2 0e j o u r n é e ) . –
AUJOURD’HUI (20 heures) : GrenobleAix ; Saint-Brieuc - Dunkerque ; SaintQuentin - Chaumont. 20 h 30 : SaintNazaire - Harnes ; Cambrai-Martigues ;
Asnières-Alès. Classement : 1. Asnières,
38 pts ; 2. Cambrai et Saint-Brieuc, 37 ; 4.
Saint-Quentin et Chaumont, 35 ; 6. Dunkerque, 31 ; 7. Saint-Nazaire, 30 ; 8. Martigues, 27 ; 9. Aix et Alès, 22 ; 11. Harnes,
18 ; 12. Grenoble, 9.
PRO FÉMININE (19e journée). –
AUJOURD’HUI (20 heures) : Mulhouse-Albi ; Hainault - Stade Français ;
Istres-Béziers ; Cannes - Saint-Raphaël.
20 h 30 : Melun-Riom. Exempt : Le Cannet. Classement : 1. Cannes, 32 pts ; 2.
Béziers, 31 ; 3. Melun, 30 ; 4. Mulhouse,
26 ; 5. Istres, 24 ; 6. Albi et Saint-Raphaël,
22 ; 8. Hainault et Stade Français et Le
Cannet, 21 ; 11. Riom, 19.
COUPE DE LA CEV FEMMES. –
À Turin (ITA). HIER. Demi-finales :
Pesaro (ITA) - Balakovo (RUS),
3-0 (25-18, 26-24, 25-14) ; Chieri (ITA)
- Burgos (ESP), 3-0 (25-9, 25-18,
25-23). AUJOURD’HUI : 3e place
(17 h 30) : Balakovo - Burgos. Finale
(20 h 30) : Pesaro - Chieri.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’Espagnol, qui va jouer sa première
finale depuis Madrid en octobre dernier, surprendrait en matant un
Federer qui totalise déjà seize victoires et deux titres en 2006. Mais
l’examen des forces révèle que le
challenger a déjà retrouvé de belles
couleurs.
AL-GHAREEB OUBLIE, TONI
RASSURE. – Federer avait mal
débuté son tournoi, en se faisant
breaker trois fois dans un set par son
compatriote Wawrinka. Ce fut pire le
lendemain contre le Koweïtien AlGhareeb, qui fut à deux points de lui
Battue en soixante-cinq minutes,
Martina Hingis n’a cependant pas
démérité. Mais hier, il y avait tout de
même une nette différence de
niveau entre une Mauresmo au top
de ses qualités physiques, mentales
et techniques et une Hingis qui aura
besoin de nombreux matches
comme celui-ci avant de retrouver
sa constance au plus haut niveau.
Elle a beau avoir beaucoup travaillé
le physique, il est clair qu’il y a
encore à faire de ce côté. Et puis,
même si son service s’est amélioré,
la qualité de sa deuxième balle
laisse toujours à désirer. Hier, Mauresmo a remporté 67 % des points
derrière ses deuxièmes services,
Hingis n’en était qu’à 25 %...
Malgré cette lacune, Hingis est déjà
parvenue cette année à museler la
puissance de Svetlana Kuznetsova à
Doha ou de Maria Sharapova à
Tokyo. On ne peut qu’être admiratif
par rapport au chemin déjà parcouru
par la Suissesse depuis son retour à
Bleu
Rouge
Jaune
IL N’Y A PAS MIEUX comme
affiche. Les organisateurs de Dubaï
vont même présenter une première, puisque Federer et Nadal ne
s’étaient encore jamais affrontés
avec les dossards mondiaux 1 et 2,
et ne s’étaient plus croisés depuis
Roland-Garros. Cela faisait neuf
mois que l’on attendait cet affrontement.
petite appréhension sur certains
coups, mais c’est de plus en plus
rare », rassure le Majorquin. Tout au
long de la semaine, l’un et l’autre ont
paru prêts physiquement. La différence ne devrait pas se faire dans ce
secteur.
OÙ EN EST HINGIS ?
Jaune
de notre envoyé spécial
la compétition. 44e en début de
semaine, elle vaut déjà clairement
le top 15 mondial.
Noir
Bleu
Noir
DUBAÏ – (EAU)
port à la bataille qu’il y a eue sur le
court, elle m’a surclassée et mérite
sans problème sa victoire. »
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME TOUR DE MURCIE
Vinokourov voit loin
PARIS-NICE
MURCIE – (ESP)
La « course au soleil », qui débute demain, suscite
de nombreuses ambitions parmi les étrangers.
Des favoris
à foison
Loin de Paris-Nice, le Kazakh découvre l’Espagne. Avec le Tour en toile de fond.
de notre envoyé spécial
ALEXANDRE VINOKOUROV a eu
droit aux honneurs de la traditionnelle
photo montée par les organisateurs du
Tour de Murcie lors du départ de la première étape, mardi. Une photo où les
têtes d’affiche de l’épreuve sont généralement appelées sur la première
ligne, devant le peloton, pour une pose
autant symbolique qu’officielle. Ces
dernières années, Lance Armstrong et
Jan Ullrich étaient sur le devant de la
scène pour ce cliché, pour l’entame de
leur saison sur les routes ensoleillées
du sud-est de l’Espagne. Vinokourov
leur a succédé, mais il ne se prend pas
la tête pour autant. En signant chez
Manolo Saiz, il savait que son émancipation lui apporterait d’autres responsabilités que celles qu’il partageait
jusque-là avec Jan Ullrich et même
Andreas Klöden.
Sa rentrée à Murcie n’est sans doute
qu’un aperçu de ce qui l’attend cette
saison, mais elle semble déjà confirmer les bonnes impressions qu’il a pu
ressentir durant les stages de préparation avec ses nouveaux coéquipiers.
« Je crois qu’on a été accepté, que le
clan des Kazakhs (il est arrivé chez
Liberty Seguros avec Andrey Kaschechkin et Sergueï Yakovlev) fait
désormais partie intégrante de
l’équipe, affirme-t-il en racontant les
blagues de potaches infligées par les
coureurs lors du premier stage. C’est
normal, on était les petits nouveaux.
On a su leur répondre à notre façon,
surtout avec la vodka et le caviar qu’on
leur avait ramené du Kazakhstan. Là,
on a fait sensation ! » Très consciencieux, les trois compères ont pris des
cours d’espagnol cet hiver à Monaco
où ils résident et poursuivent désormais leur apprentissage à travers des
livres d’exercices le soir à l’hôtel. Vinokourov loge généralement avec Joseba Beloki. « Il a l’obligation de me parler en espagnol, et si je ne connais pas
un mot, il me le traduit en français.
Manolo refuse qu’on fasse chambre
commune avec “Kasch” ou “Yako”, il
a peur qu’on ne parle qu’en russe. »
stages. Son silence m’a un peu perturbé sur le coup mais la situation n’était
pas facile pour lui. » Le Kazakh admet
avoir découvert son nouveau patron
sous un angle qu’il ne connaissait pas.
« Manolo est incroyable, il s’occupe de
tout dans cette équipe, du programme
des coureurs jusqu’au choix de la guidoline, en passant par les déplacements de chacun. Il ne délègue rien. »
On sent chez lui un certain plaisir à
découvrir ce monde nouveau et les
choix de son directeur sportif qui veut
l’emmener dans les meilleures conditions au départ du Tour de France. « Il
tenait à ce que je change mon programme, que je ne sois plus présent
dès Paris-Nice (pour la première fois
depuis 1998) ou sur les Ardennaises (*). Il a certainement raison, car
même si j’y allais seulement pour rouler, j’aurais envie d’être devant. Du
coup, je me sens beaucoup plus libre
cette année, comme si je n’avais
a néanmoins terminé 2e hier du contrela montre !). »
Avec Jan Ullrich, son ancien coleader
chez T-Mobile, mais surtout son ami,
quelques textos ont été échangés fin
décembre. « On s’est souhaité les
vœux, j’ai eu l’impression que Jan était
bien dans sa tête. Je suis vraiment
content pour lui. » Cette fidélité en
amitié, l’adversité ne pourra la pervertir, même si dans quelques mois il fera
tout pour être devant l’Allemand sur le
aucune pression. Quand je vois que les
journalistes en Espagne ne s’intéressent pas vraiment à moi, j’en arrive à
me dire que c’est finalement pas si mal
qu’on m’oublie un peu avant le Tour. »
Sur ce Tour de Murcie, il n’a pas vraiment fait attention à ceux qui risquent
de se retrouver sur son chemin en juillet. « On n’a pas les mêmes objectifs,
Valverde est venu pour gagner et
Cunego prépare le Tour d’Italie. Pour
moi, ce n’est qu’une remise en route (il
podium des Champs-Élysées. Car c’est
bien là la seule raison qui l’a emmené
en Espagne, dans une équipe armée
pour l’aider à relever ce sacré défi.
PHILIPPE LE GARS
(*) Après le Tour de Murcie, il participera à Milan-San Remo (18 mars), au
Tour de Géorgie (USA, 18-23 avril, au
Tour de Castille e Leon (26-30 avril) et
au Dauphiné Libéré (4-11 juin), soit
seulement vingt-six jours de course
avant le départ du Tour.
Un monde nouveau
En évidence samedi au Het Volk, le styliste de la Quick Step incarne le renouveau italien.
LES MILLIERS de spectateurs qui
s’étaient agglutinés, samedi dernier,
sur la Bergendriesstraat de Lokeren ou
qui avaient préféré suivre le Het Volk à
la télévision, dans l’attente d’un
exploit de Tom Boonen, étaient bien
trop aveuglés par leur patriotisme pour
prêter attention à la cinquième place
de Filippo Pozzato. Le styliste de la
Quick Step venait pourtant de prendre
date, lui aussi, pour les classiques de
printemps, tout en réglant à sa
manière le léger différend qui l’opposait à Sergio Parsani, son directeur
sportif, très virulent à son endroit au
soir du Trophée Laigueglia. « Je
m’attendais à ce qu’il travaille pour
Bettini, pas à ce qu’il abandonne après
quarante kilomètres, parce que la
course ne l’intéressait pas, explique
Parsani. Son comportement m’avait
choqué, et je l’ai dit, sans qu’il faille en
faire toute une histoire. »
Le soir même, Pozzato avait reconnu
son erreur et promis de se réhabiliter
au plus vite, dans le Het Volk, ce qu’il a
fait, prouvant par sa ponctualité qu’il
ne manque ni de talent, ni de caractère. « J’avais dit que ma saison commencerait au Volk et j’ai tenu parole
même si j’ai manqué de fond sur la fin.
Cinquième sans être en très grande
condition, c’est tout de même bon
signe. »
Passé professionnel à dix-huit ans,
dans le creuset de la Mapei, l’Italien
était souvent taxé de dilettantisme et
d’inconstance, dans l’oubli des incidents qui contrariaient son éclosion,
notamment une chute dans la Cipressa
en 2003 qu’il mit du temps à digérer.
« Je ne sais si j’aurais gagné à San
Remo mais j’avais l’état de grâce. »
L’an dernier, encore, dans le final de
Gand-Wevelgem, il s’affalait sur le
bitume, trahi par un pédalier défectueux, et Nico Mattan l’emportait. Il y
eut aussi cette polémique au Mondial
de Madrid où Alessandro Petacchi lui
fit endosser, avec Paolini, l’échec de la
Squadra. Une arête en travers de la
gorge : « On s’était retenus d’attaquer
TÉLÉVISION
SKI ALPIN
SKI ALPIN
Depuis lors, les deux hommes sont en
froid et leur antagonisme pourrait
interférer sur leur comportement dans
Milan-San Remo, où Pozzato devra
cohabiter au sein de la Quick Step avec
Boonen et Bettini. Exercice délicat, de
stratégie interne, qui ne l’effraie pas
outre mesure. « Avec plusieurs leaders, c’est parfois plus facile, fait-il
remarquer. On peut se jouer des situations. D’ailleurs, Boonen et Bettini
étaient à Hambourg quand j’ai
gagné… » De toute évidence, l’exgolden boy du cyclisme transalpin est
PHILIPPE BRUNEL
SKI DE FOND
Eurosport 45 min
Rediff. demain à 9 h
KIRSIPUU FORFAIT. – Dans les équipes françaises, à noter pour Crédit Agricole le changement de programme de Jaan Kirsipuu, victime d’une indisposition
intestinale le week-end dernier en Belgique. Il sera engagé sur Tirreno pour lui
offrir trois jours de récupération supplémentaires. Il permute avec un autre sprinteur, l’Australien Mark Renshaw. Chez Bouygues Telecom, Yoann Le Boulanger,
victime d’une angine, est remplacé par l’Espagnol Xavier Florencio.
BASSO RENTRE À MILAN-TURIN. – La 91e édition de Milan-Turin (1.HC)
qui se court aujourd’hui sur 199 km avec arrivée au motovélodrome
Fausto-Coppi, marque la rentrée des grands leaders du cyclisme italien, Ivan
Basso et Danilo Di Luca. Ce dernier de retour d’un séjour d’un mois à Toluca
au Mexique sera épaulé par une formation Liquigas au grand complet avec
notamment Garzelli, Spezialetti et Zanini.
COMMUNAUTÉ DE VALENCE ET RELAX À LA VUELTA. – Les formations
espagnoles de Communauté de Valence et de Relax-Gam sont officiellement
les deux équipes à avoir obtenu une invitation pour le prochain Tour
d’Espagne qui débutera le 26 août à Malaga. Ces deux wild-cards, sont,
comme le précisent les organisateurs susceptibles de modifications « si l’une
ou l’autre équipe invitée dérogeait au code éthique durant la saison ». La
Communauté de Valence et Relax-Gam complètent ainsi la liste des vingt Pro
Teams sélectionnées pour la Vuelta.
COMBINÉ NORDIQUE
COMBINÉ NORDIQUE
FOOTBALL
Eurosport 2 90 min
Rediff. à 20 h
15.25
TPS Foot 125 min
« Jour de rugby »
BOXE
TENNIS
Rediff. lundi à 7 h 30
MOTO
Foot + 140 min
BASKET
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Sport + 105 min
Rediff. demain à 13 h 30
Canal + Sport 105 min
Rediff. demain à 16 h 50
20.30
Championnat de France F. 15 e journée.
Sport + 90 min
Besançon-Metz.
Rediff. demain à 9 h 15
RUGBY
16.15
Ligue des champions H. Quart de finale retour.
Veszprem (HON) - Montpellier.
Championnat d’Espagne. 26 e journée.
Real Madrid - Atletico Madrid.
HANDBALL
16.00
WTA Tour.
Tournoi de Doha (QAT). Finale.
20.25
20.45
Top 14. 18 e journée.
Stade Français - Biarritz.
Canal + 110 min
Rediff. demain à 11 h 45 Canal+ Sport
PAGE 16
À voir.
Toute la journée. France Info. À .8 et à
.38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des
sports. 8.42 RTL. RTL Sport. 8.42
Europe 1. Sports. 10. RTL. RTL Sport.
10. RMC. À vos marques. 14. RMC.
Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud
Radio Sports. 19.30 Europe 1. Multiplex. 19.45 RTL. RTL Foot. 20. France
Inter (GO). Interfootball. 20. RMC.
Intégrale Foot.
Eurosport 120 min
Rediff. à 4 h 30
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
05.30
Superbike. Championnat du monde 2006.
2 e manche. 2 e course. À Phillip Island (AUS).
France 3 10 min
6. Journal en continu.
02.30
MOTO
20.10
INFOSPORT
02.00
Superbike. Championnat du monde 2006.
2 e manche. À Phillip Island (AUS).
NBA.
Milwaukee Bucks - New York Knicks.
FOOTBALL
TPS Foot 135 min
Rediff. demain à 22 h
23.15
Canal + 45 min
19.50
Ligue 1 29 e journée.
AC Ajaccio - Lyon (153) ; Lille - Le Mans (154) ;
Metz-Monaco (155) ; Nice-Lens (156) ;
Rennes-Strasbourg (157) ; Toulouse-Nancy (158).
TPS Star 135 min
Championnat d’Angleterre. 28 e journée.
Newcastle-Bolton.
Eurosport 2 75 min
M6 35 min
TOUT LE SPORT
15.55
Canal + 40 min
23.00
JOUR DE FOOT
19.05
Canal + Sport 120 min
15.45
Star 65 min
22.35
ATP.
Tournoi de Las Vegas (USA). Finale.
Sport + 90 min
6. Édition du week-end. 8.30 Match
après match (rediff. toutes les heures
jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition
week-end. 20. Édition du week-end.
23.30 La Grande Édition week-end,
avec la page foot.
LE COIN DES RADIOS
22.30
MAGAZINE
19.00
FOOTBALL
15.00
TPS Star 125 min
Championnat WBA. Poids super-welters.
TPS
S. Mosley (USA) - F. Vargas (USA). À Las Vegas (USA).
Canal + Sport 105 min
Rediff. mardi à 22 h 20
Super League anglaise. 4 e journée.
Dragons Catalans - Bradford Bulls (ANG).
TURBO
Rediff. demain à 7 h 30
22.10
Championnat d’Espagne. 26 e journée.
FC Barcelone - Deportivo La Corogne.
18.10
RUGBY À XIII
Sport + 105 min
Canal + Sport 120 min
18.00
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Championnat d’Angleterre. 28 e journée.
Fulham-Arsenal.
FOOTBALL
Championnat d’Angleterre. 28 e journée.
Liverpool-Charlton.
15.00
Championnat d’Allemagne. 24 e journée.
Bayern Munich - Hambourg.
FOOTBALL
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Eurosport 45 min
Ligue des champions H. Quart de finale.
Flensbourg (ALL) - Kiel (ALL).
FOOTBALL
Eurosport 45 min
22.00
FOOTBALL
17.25
BASKET
14.15
Coupe du monde. Épreuve de ski de fond
(15 km Gundersen). À Lahti (FIN).
HANDBALL
Rediff. demain à 8 h 45 Canal+ Sport
Pro A. 22 e journée.
ASVEL - Pau-Orthez.
Rediff. demain à 8 h 10
FOOTBALL
Eurosport 2 120 min
Championnat d’Italie. 28 e journée.
Sampdoria Gênes - Juventus Turin.
Canal + 125 min
Championnat de France Top 14. 18 e journée.
Castres-Agen.
13.40
Coupe du monde.
Épreuve de saut à skis. À Lahti (FIN).
Ligue 1. 29 e journée.
Sochaux-Bordeaux.
Eurosport 90 min
13.30
Championnat d’Angleterre. 28 e journée.
West Bromwich - Chelsea.
Rediff. à 19 h Eurosport
17.15
L’ÉQUIPE TV
21.00
WKN Fight Night.
À Nicosie (CHY).
Eurosport 2 105 min
RUGBY
12.00
Coupe du monde.
Slalom du super-combiné F. À Hafjell (NOR).
FOOTBALL
Eurosport 60 min
KICK-BOXING
16.30
ATP.
Tournoi de Dubaï (EAU). Finale.
FOOTBALL
11.00
Coupe du monde.
45 km classique départ en ligne F. À Mora (SUE).
SKI ALPIN
TENNIS
10.15
Coupe du monde.
Super-G du super-combiné F. À Hafjell (NOR).
HANDBALL
L’âge
de la maturité
parvenu, à vingt-quatre ans, au terme
de son apprentissage. On le sent plus
concret, ancré dans ses convictions, au
fait de sa maturité athlétique. « J’ai eu
ma part de malentendus, de frustrations, j’ai commis des erreurs mais je
devais en passer par là pour trouver
mon équilibre. »
Vainqueur de Tirreno-Adriatico en
2003, d’une étape du Tour (à Saint
Brieuc) en 2004, de la classique de
Hambourg l’an dernier, Pozzato progresse régulièrement. Comme le dit
Francesco Moser, l’ex-grand spécialiste de Paris-Roubaix, auquel on
l’assimile, « l’heure est venue pour lui
de forcer le destin et de trouver sa
dimension, sa place parmi les
grands ». C’est dans cette optique que
l’Italien participe depuis hier aux Trois
Jours de la Flandre Occidentale (il a terminé 4e de l’étape hier), afin d’acquérir
ce « petit rien » qui lui a si cruellement
manqué, samedi dernier, dans le final
du Het Volk.
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Coupe du monde.
Géant H. À Yongpyong (CdS).
TENNIS
pour préserver ses chances et, de son
côté, il s’était bien gardé de nous dire
qu’il n’était pas dans un grand jour. Et
après ça, il s’est permis de dire dans les
journaux qu’on aurait dû être devant
pour aider Bettini ! Ce jour-là, j’ai payé
mon honnêteté. Non seulement j’ai
gâché une belle occasion, mais en plus
il m’a fait passer un c… ! »
Eurosport 60 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Notre consultant Denis Lathoud sur le plateau de Xavier Richefort
> HANDBALL
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Pozzato a pris date
Bleu
RÉSULTATS
TOUR DE MURCIE (2.1 [ESP], 1er-5 mars). – 3e étape, Jumilla-Jumilla (c.l.m. ind.) : 1. J.I.
Gutierrez (ESP, Caisse d’Épargne - Iles Baléares), les 21,3 km en 25’34’’ (50,691 km/h) ; 2. Vinokourov (KAZ, Liberty Seguros), à 10’’ ; 3. Rich (ALL, Gerolsteiner), à 14’’ ; 4. S. Gonzalez (ESP, 3
Molinos Resort), à 15’’ ; 5. Fothen (ALL, Gst), à 26’’ ; … 19. Valverde (ESP, Ibc), à 1’6’’ ; 20.
Menchov (RUS, Rabobank), à 1’7’’ ; 23. Brard (Ibc), à 1’19’’.
Classement général : 1. J.I. Gutierrez (ESP, Ibc), en 8 h 31’28’’ ; 2. S. Gonzalez (ESP, 3 Molinos
Resort), à 15’’ ; 3. Bernabeu (ESP, Communauté de Valence), à 29’’ ; 4. Hruska (RTC, Mol), 40’’ ;
5. Vicioso (ESP, Liberty Seguros), à 43’’ ; 6. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne - Iles Baléares), à
1’6’’ ; … 15. Cunego (ITA, Lampre), à 2’31’’ ; 44. Menchov (RUS, Rabobank), 7’29’’ ; 57. Mayo
(ESP, Euskaltel), à 10’9’’ ; 59. Vinokourov (KAZ, Lsw), à 11’4’’ ; 62. Brard (Ibc), à 12’13’’ ; 70.
Rasmussen (DAN, Rab), à 13’24’’.
AUJOURD’HUI. – 4e étape : Caravaca de la Cruz-Collado Bermejo (148,6 km).
TROIS JOURS DE LA FLANDRE OCCIDENTALE (2.1 [BEL], 3-5 mars). – 1re étape, Courtrai-Bellegem : 1. Chicchi (ITA, Quick Step), les 168 km en 4 h 9’18’’ ; 2. Hunt (GBR, Unibet.com) ; 3. Ciolek (ALL, Wiesenhof) ; 4. Pozzato (ITA, Qst) ; 5. Eeckhout (BEL, Chocolat
Jacques) ; … 12. Duclos-Lassalle (Cofidis), t.m.t.
Classement général : 1. Chicchi (ITA, Quick Step), en 4 h 9’8’’ ; 2. Willems (BEL, Chocolat
Jacques), à 2’’ ; 3. Meirhaeghe (BEL, Landbouwkrediet), à 3’’ ; 4. Hunt (GBR, Unibet.com), à 4’’ ;
5. Ciolek (ALL, Wiesenhof), à 6’’.
AUJOURD’HUI. –2e étape : Handzame-Koerse (180,6 km).
PISTE - COUPE DU MONDE (4e et dernière manche, Sydney [AUS], 3-5 mars). – HOMMES.
Kilomètre : 1. Feng (CHN), 1’3’’016 ; 2. Pervis, 1’3’’143 ; 3. Leonard (AUS), 1’3’’839 ; 4. Veldt
(HOL), 1’3’’854 ; 5. Inagaki (JAP), 1’4’’134.
Keirin : 1. Bos (HOL) ; 2. Josiah (MYS) ; 3. Van Eijden (ALL) ; 4. D. Henriette ; 5. Villanueva
(ESP) ; 6. Kersten (AUS), relégué.
Poursuite. Finale : Hayles (GBR), 4’24’’805 b. Khatuntsev (RUS), rejoint ; Places 3-4 : Ford
(AUS), 4’33’’169 b. Shchedov (UKR), 4’34’’500.
Scratch : 1. Ratajczyk (POL) ; 2. Jang (CDS) ; 3. Khatuntsev (RUS).
FEMMES. Vitesse. Finale : A. Meares (AUS) b. Reed (USA), en 2 manches ; Places 3-4 : Frisoni
(ITA) b. Abassova (RUS), en 3 manches. Course aux points : 1. Carrara (ITA), 33 pts ; 2. Olaberria (ESP), 25 ; 3. Harris (GBR), 24.
Entre sa performance de Los Angeles en janvier (3e en 1’3’’932) et celle d’hier (2e en 1’3’’143),
François Pervis a nettement progressé. De bon augure pour les Mondiaux de Bordeaux
(13-16 avril). Mais il manquait hier les Britanniques Hoy et Queally, ainsi que l’Australien Kersten.
Didier Henriette, quatrième en keirin, a assuré (grâce aux points acquis) la place d’Arnaud Tournant dans cette discipline pour Bordeaux.
AUJOURD’HUI. – Finales. HOMMES : poursuite par équipes, course aux points, vitesse. FEMMES :
500 m, poursuite.
Jaune
Rouge
Jaune
MURCIE. – Depuis mercredi, Alexandre Vinokourov a pris un nouveau départ dans les rangs
de Liberty Seguros. Pour la première fois depuis 1998, le Kazakh, ici aux côtés d’Alejandro
Valverde (à gauche) et de Damiano Cunego, a préféré cette année le Tour de Murcie à
Paris-Nice.
(Photo Juanchi Lopez/Marcamedia)
Rubiera, Hammond et Goussev, « pas
encore au top », dixit Yates.
T-MOBILE : UNE ÉQUIPE À TROIS
TÊTES. – « Notre objectif est de faire
la plus belle course possible, sans
réelle pression », assure Mario Kummer, le directeur sportif. On est
capable d’obtenir un bon résultat avec
trois coureurs : Sinkewitz, Gerdemann
et Kirchen », c’est-à-dire trois nouvelles recrues de la formation allemande. Sachant que le Luxembourgeois Kirchen semble le plus en
condition (2e à Lugano dimanche dernier).
DAVITAMON-LOTTO : AMBITIEUX
STEEGMANS. – Protagoniste habituel du prologue (il l’a remporté en
2001 et 2003), Nico Mattan a retrouvé
une belle condition malgré les antibiotiques absorbés pendant l’hiver pour
soigner une infection. Le routier-sprinteur Gert Steegmans, vainqueur de
deux étapes au Tour d’Algarve et qui a
donné une excellente réplique à Boonen sur le « Volk » (6e) et Kuurne-Bruxelles-Kuurne (6e également), s’aligne
avec la ferme intention de défier le
champion du monde. « S’il pouvait
s’offrir ce petit extra de le battre sur
une étape, il serait lancé pour toute la
saison », espère son directeur sportif,
Marc Sergeant.
LIBERTY SEGUROS : LES JEUNES
EN POINTE. – « J’ai choisi d’aligner
l’équipe du futur, se félicite Manolo
Saiz. C’est bon que les jeunes se
confrontent rapidement au haut
niveau international. » En chef de file,
Alberto Contador (23 ans), très en vue
lors de Paris-Nice 2005, est à nouveau
attendu cette année. Le Kazakh Andrei
Kashechkin, nouvelle recrue de Liberty
Seguros, fait sa rentrée demain. « Il ne
vient pas avec de grosses ambitions,
explique Saiz. Il a encore du poids à
perdre. Mais je lui fais entièrement
confiance pour l’avenir. »
GEROLSTEINER : REBELLIN PRÉFÈRE TIRRENO. – Prévu initialement
pour Paris-Nice, Davide Rebellin (2e en
2004, 3e en 2003) a changé ses plans
au dernier moment et opté pour Tirreno-Adriatico (8-14 mars). « Il a été
traumatisé par le mauvais temps l’an
dernier et il ne veut sûrement pas
revivre ça, confie Hans-Michael Holczer, son directeur sportif. Il veut aussi
courir le plus possible en Italie cette
saison pour regagner sa place au sein
de la sélection nationale pour les Mondiaux. » Levy Leipheimer (6e du Tour
2005), pressenti pour remplacer
Rebellin, a choisi lui aussi Tirreno pour
éviter une nouvelle confrontation avec
ses compatriotes Landis, Zabriskie et
Julich, plus en verve que lui sur le Tour
de Californie. Gerolsteiner alignera
donc une équipe de jeunes (Lang,
Scholz, Schumacher) « mordants,
capables de coups », prédit Holczer.
– J. A. et Ph. Bo.
Noir
Bleu
Noir
Ses légères inquiétudes de décembre
face à l’organisation bien plus aléatoire que celle de T-Mobile, se sont
enfin dissipées. « J’ai compris que
Manolo avait d’autres priorités en
décembre, reconnaît-il. Ça tombait
juste avec l’affaire Heras alors que je
m’entêtais à tenter de le joindre au
téléphone pour connaître les dates des
CSC AVEC LES « CALIFORNIENS ».
– L’équipe danoise, « spécialiste » de
Paris-Nice (victoires de Jaksche en
2004 et Julich en 2005), arrive de Californie, où elle a suivi son stage préparatoire. Sur les huit sélectionnés,
quatre ont disputé dans la foulée le
Tour de Californie : Zabriskie (2e),
Julich (3e), Voigt, lauréat du prologue
d’Issy-les-Moulineaux l’an dernier,
mais retardé par une fracture de la clavicule en novembre, puis par une chute
à Majorque, ainsi que Vandevelde.
« L’équipe a moins préparé le début de
saison que d’habitude », remarque le
directeur sportif français Alain Gallopin. Il est vrai que le doublé Giro-Tour
tenté par le leader Ivan Basso est
l’objectif primordial. Julich, vainqueur
sortant, semble ainsi légèrement en
retrait par rapport à la saison dernière
à la même époque puisqu’il doit disputer le Giro cette année.
PHONAK : LANDIS SUR SA LANCÉE. – Vainqueur du Tour de Californie dimanche dernier, Floyd Landis
s’annonce comme l’un des favoris.
« La Californie suivi de Paris-Nice,
c’est un peu limite avec le décalage
horaire (les coureurs sont rentrés mardi), mais les gars semblent avoir bien
récupéré, note le manager John Lelangue. On vient pour réussir une bonne
semaine, mais sans se mettre non plus
la pression. Et on ne va pas non plus
cadenasser la course pour un leader
unique, même si Landis est notre première chance. » Axel Merckx et Koos
Moerenhout, qui ont bien marché sur
le Tour de Valence, ont carte blanche.
QUICK STEP : LE CHOIX DE BOONEN. – Le champion du monde vise
deux, voire trois étapes susceptibles
d’arriver au sprint (Saint-Amand-Montrond lundi, Belleville mardi, Rasteau
jeudi). « Paris-Nice, c’est son choix,
explique Patrick Lefévère. De toute
façon, on n’a pas besoin d’aller chercher Petacchi (sur Tirreno-Adriatico).
Ils se croiseront automatiquement (à
Milan-San Remo). Tom vient pour
essayer de gagner des étapes, mais
cela ne l’empêchera pas de faire la
bagarre… »
DISCOVERY CHANNEL : RENTRÉE
DE POPOVYCH. – L’Ukrainien Yaroslav Popovych dispute sa première
course de la saison. Contrarié par une
inflammation à un genou à l’issue du
derni er st age d ’e ntra în eme nt
(15-29 janvier en Californie), le meilleur jeune du Tour 2005 a observé une
semaine de repos, chez lui en Toscane,
début février, avant de remonter sur
son vélo. « Il va mieux, promet Sean
Yates, son directeur sportif sur ParisNice. Et, d’une manière générale,
toute l’équipe marche mieux que
l’année dernière à la même époque.
Les coureurs savent que la période
Armstrong est finie et maintenant chacun veut prouver qu’il peut gagner luimême. Cela élève le niveau. » La Discovery comptera aussi sur Azevedo,
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ATHLÉTISME MEETING DE LIÉVIN (salle)
A quoi ça tient…
Christine Arron (7’’08 puis 7’’09) a flirté avec son record de France du 60 m (7’’06). Tahri, Djhone et Boslak plus heureux.
LIÉVIN –
de notre envoyé spécial
C’EST RAGEANT. La belle mécanique
du 19e meeting de Liévin s’est enrayée,
hier, au moment où les 5 000 spectateurs du Stade couvert régional de la
petite cité du Pas-de-Calais s’apprêtaient à se pâmer devant la tunique
rouge de Christine Arron, qui s’installait dans les blocs pour sa finale du
60 m. Bouabdellah Tahri (1er en
4’59’’84) et Leslie Djhone (2e en
32’’81) venaient de battre coup sur
coup, comme attendu d’ailleurs, deux
meilleures performances françaises,
sur 2 000 m et 300 m respectivement.
Deux distances peu courues pour deux
athlètes qui bouclent là leur hiver paradoxal, à une semaine des prochains
Mondiaux à Moscou.
Malheureusement, la « reine Christine » a elle échoué de peu. Deux ou
trois centièmes de seconde. Rien de
bien grave au demeurant. Mais
rageant.
Car Arron avait assurément les moyens
d’améliorer hier le record de France du
60 m qu’elle avait déjà fait passer de
7’’08 à 7’’06 à Clermont, le week-end
dernier. Dès les séries, sans réelle
opposition, elle bouclait son impeccable ligne droite en 7’’08. Cinquante
minutes plus tard, après un faux départ
tardivement rappelé de sa voisine de
couloir, la Russe Kislova, Arron se
contentera de 7’’09 en finale. Le tout
en dépit d’un finish supérieur. « Mais,
sur 60 m, on n’a pas le droit à l’erreur
ou à un départ moyen, analysait-elle à
chaud. Or, sans être mauvais, mon
départ était bien moins bon que le premier. Par rapport aux séries, je suis
donc un peu déçue. »
Un peu, seulement, comme après son
200 m, quarante minutes plus loin, au
bout d’une bien longue soirée ponctuée d’un 22’’80. Un meilleur chrono
hivernal mondial certes, mais sur une
distance ne figurant plus au programme des grands championnats et
où Arron avait fait mieux il y a un an
(22’’69). « Je pioche un peu sur la fin
mais ce n’est pas grave. Je n’avais pas
fait de séance spécifique sur la distance et ça me fait une bonne séance
résistance-vitesse avant les Mondiaux. » En courant un troisième 60 m
La Suédoise Kajsa Bergqvist, qui a
battu le 4 février à Arnstadt (ALL) le
record du monde en salle de la
hauteur (2,08 m), a annoncé hier son
forfait pour les Mondiaux à Moscou
(10-12 mars). À la mi-février, la
championne du monde 2005 en plein
air à Helsinki s’était blessée à un
pied à l’entraînement, en
franchissant des haies. « Je me suis
tordu une cheville, il y a quinze jours
et je n’ai pu m’entraîner et me
préparer comme je voulais, a
expliqué celle qui n’avait pu
dépasser le stade de l’échauffement,
mercredi soir lors du meeting de
Tallinn. On m’a fait une radiographie
de la cheville et tout est normal. J’ai
juste besoin d’un peu plus de temps
pour être à 100 % et je ne veux pas
prendre de risques avant la saison
en plein air ou faire un mauvais
résultat à Moscou. »
Barber s’enlise
Car on comptera forcément beaucoup
sur Arron pour faire briller le Bleu de
France en Russie. Eunice Barber,
l’autre double médaillée des Mondiaux d’Helsinki, s’est en effet un brin
enlisée à Liévin, pour sa rentrée, se
contentant d’un bond à 6,33 m, très
loin du record de France (6,81 m) et du
sien (6,86 m au temps où elle concourait pour le Sierra Leone). Pas très
encourageant avant Moscou. « Je
retrouvais juste l’ambiance de la compétition, plaidait-elle. Je vais maintenant discuter avec le DTN. Je veux être
certaine que ma cheville tienne. Je ne
suis pas encore complètement rassurée… » Sans doute pas plus que le
DTN Franck Chevallier, qui a par ailleurs eu hier la confirmation du forfait
pour Moscou de Marc Raquil (sur
4x400 m), en dépit de progrès chronométriques certains (46’’71). Et Ronald
Pognon, 2e du 60 m hier derrière le
Cubain Mayola, maintient lui toujours
le suspense. S’il estime que ses 6’’62,
son meilleur chrono de l’année mais
loin de son record d’Europe (6’’45),
« efface pas mal de doutes » , tout est
loin d’être parfait.
Tout comme pour Vanessa Boslak,
malgré un nouveau record national en
salle à la perche avec 4,51 m, soit 1
centimètre de mieux qu’en 2004. « Je
prends l’hiver comme une préparation
pour l’été car j’ai été blessée au
genou » , rappelait-elle. Boslak ne
s’enflamme donc pas. Il est vrai qu’elle
est déjà allée plus haut très souvent en
plein air (record national à 4,60 m) et
que quatre filles l’ont devancée hier,
dont Elena Isinbaeva, évidemment,
impériale à 4,72 m après avoir manqué
un essai à 4,62 m et avant d’échouer
par trois fois contre son record du
monde, à 4,92 m. Exit, donc, un neuvième record planétaire sur la piste
magique de Liévin qui sera prochainement détruite. Dommage.
NICOLAS HERBELOT
COULAUD DEVANCE DEHIBA. –
Julie Coulaud, qui a préféré se
consacrer au cross pour la fin de sa
saison hivernale alors qu’elle avait
réalisé les minima pour les
Mondiaux en salle sur 3 000 m, a
confirmé sa bonne forme du
moment. Hier à Tunis, elle a terminé
2e des Championnats du monde
militaires derrière la Marocaine
Zouhour Kamech, mais 29 secondes
devant sa compatriote Hind Dehiba
(3e), qualifiée pour Moscou sur
1 500 m. Grâce à la 6e place de
Yamina Bouchaouante, les Françaises
remportent le titre par équipes. Chez
les hommes, James Theuri (7e) et
Khalid Zoubaa (10e) permettent à la
France de glaner l’argent sur le cross
long.
Tahri qui rit
Le Français a bouclé son hiver en établissant la meilleure performance française du 2000 m (4’59’’54).
LIÉVIN –
de notre envoyée spéciale
Hier après sa course, un peu agacé
qu’on lui reparle de cette histoire, Tahri concluait : « Je n’y vais pas, on passe
à autre chose. Je suis content d’avoir
SUPER-G FEMMES
Historique Dorfmeister !
L’Autrichienne partage la victoire à Hafjell avec Kildow et Styger. Globe de super-G en poche, elle vise plus haut.
« POUR MA DERNIÈRE saison,
j’écris l’histoire à chaque course. » Ce
n’est pas de la pédanterie dans la
bouche rieuse de Michaela Dorfmeister, hier encore « la plus heureuse et la
plus chanceuse » des skieuses en cette
f i n d ’ h i ve r . L ’A u tr ic hie n ne a
conscience de sa valeur et sait qu’elle
pourra partir en retraite sportive, au
printemps, avec le sentiment du devoir
accompli. Après son doublé olympique, descente et super-G à San Sicario, « Dorf » a encore frappé en
s’imposant à Hafjell-Lillehammer. Au
terme d’une course norvégienne piégeuse et un peu folle, toujours en
retard aux intermédiaires, pour venir
finalement se poser in extremis sur une
première marche du podium qu’il a fallu élargir avec, à ses côtés, l’Américaine Kildow et la Suissesse Styger.
Cette victoire à trois, inédite dans la
discipline, a donc largement dispensé
du bonheur, notamment sur les deux
autres colocataires du jour, en appel
après des Jeux ratés. Lindsey du Colorado tout d’abord, qu’on avait laissée
souffrante mais héroïque, pleurant
Coupe du monde
Femmes
2005-2006
- GGéénéral -
(après 28 / 36)
1 400
1.
1 162
2. Dorfmeister (AUT)
1 161
3. Paerson (SUE)
807
4. Kildow (USA)
742
5. Marl. Schild (AUT)
722
6. Hosp (AUT)
721
7. Meissnitzer (AUT)
682
8. Zettel (AUT)
655
9. Mancuso (USA)
536
10. Styger (SUI)
… 25. Jacquemod, 246 ; 31. Montillet,
191 ; 33. Pequegnot, 187.
Aujourd’hui : Dernier super-combiné
à Lillehammer (NOR).
- Super-G
Super
p G-
dans chaque aire d’arrivée dans le Piémont, après avoir été victime d’une
chute violente, à l’entraînement de la
descente, le même jour que Carole
Montillet. « Ma confiance était au plus
bas en partant d’Italie, admettait la
jeune multicarte US. J’ai pris une
semaine de repos complet, sans toucher mes skis. Là, j’avais encore un peu
mal au dos, mais c’était, et de loin, mes
meilleures sensations depuis mon
crash. » Cela prouve en tout cas que
Kildow est de la trempe des plus
grandes, que sa carrière lui donnera
sans doute, à l’avenir, plus de joie que
de douleur.
Montillet n’a pas pu
Nadia de Schwyz s’était plantée lors de
la quinzaine turinoise, loin des
médailles et de ses objectifs : « J’étais
démoralisée, avouait-elle. Mais là, je
vois que je peux de nouveau skier vite,
que ce n’était qu’un accident de parcours. »
Deux de rassurées pour une qui jubile :
Dorfmeister, en l’emportant pour la
25e fois de sa carrière et en récoltant
les 100 points de récompense, a en
effet empoché, après celui de la descente déjà acquis, le Globe de super-G
2006. Son cinquième personnel, après
ceux du géant 2000, de la descente
2003 et du super-G 2005. Ce qui lui
permet, au passage, de rester en
course pour le classement général
(qu’elle a déjà dominé en 2001), où
elle devient, pour un petit point, la
dauphine provisoire de Janica Kostelic,
seulement quatorzième de l’épreuve
hier. Quant à Anja Paerson, rivale désignée de la Croate, elle a été rejetée à la
sixième place – à onze centièmes seulement de la tête – pour avoir commis
trois grosses fautes d’engagement sur
le super-G qui restera comme le plus
serré jamais disputé : la huitième (la
MICHAELA DORFMEISTER était étonnée
et ravie de sa performance.
« Ce n’était pas prévu »
HAFJELL – (NOR)
correspondance spéciale
« ENCORE UN GLOBE !
– Ce n’était pas prévu ! J’ai dû acheter
une autre valise pour Are (où ont lieu
les finales, 15-19 mars), je vais avoir
tellement de trophées à rapporter !
J’en ai trop maintenant ! J’en avais
promis un à mon technicien, je pense
que je vais donner le deuxième à mon
kiné, il va m’aider à tout porter !
– Avez-vous conscience d’avoir
donné de la valeur à une course a
priori anonyme ?
– Il est évident qu’ici, dans un coin de
Norvège, la victoire a un autre goût. Il y
a moins de monde et d’attentions que
les semaines passées. Mais le bonheur
est le même ! Je suis arrivée ici détendue comme j’ai su l’être tout au long de
la saison, mais toujours aussi motivée
pour prendre du plaisir pendant la
course. Ça a encore marché !
– Et ce n’est pas fini…
– Je ne veux pas y penser. Plus, ce
n’est pas possible ! Maintenant, après
les Jeux et mes deux Globes, je peux
simplement me relaxer et skier juste
parce que j’aime ça. Je suis déjà comblée, c’est une journée à la saveur vraiment particulière… J’ai accompli tant
de choses cet hiver alors que je ne pensais à rien ! C’est vraiment fou ! Ma
réussite n’avait apparemment pas de
limite cette saison. Mais, dans deux
semaines, elle aura une fin ! » – M. L.
(après 7 / 8)
1. DORFMEISTER (AUT), 546 ;
2. Meissnitzer (AUT), 405 ; 3. Styger
(SUI), 360 ; 4. Kildow (USA), 286 ; 5.
Kostelic (CRO), 216 ; …
18. Jacquemod, 112 ; 19. Montillet, 103.
Huitièième
èm super-G : jeudi 16 mars,
à Are (SUE).
- Super-combiné
Super
p combiné- (après 1/2)
1. KOSTELIC (CRO), 100 ; 2. Paerson
(SUE), 80 ; 3. Kildow (USA), 60 ; 4. Hosp
(AUT), 50 ; 5. Marl. Schild (AUT), 45; …
24. Barthet, 7 ; 29. Marchand-Arvier, 2.
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Hafjell-Lillehammer [NOR], 3 mars). – Températures :
– 12 °C au départ ; – 8 °C à l’arrivée. Temps nuageux. Neige dure. Super G : 1. Dorfmeister
(AUT), Kildow (USA) et Styger (SUI), 1’18’’65 ; 4. Vanderbeek (CAN), 1’18’’66 ; 5. Recchia (ITA),
1’18’’70 ; 6. Mancuso (USA) et Paerson (SUE), 1’18’’76 ; 8. Zettel (AUT), 1’18’’77 ; 9. Ludlow
(USA), 1’19’’8 ; 10. Haltmayr (ALL), 1’19’’15 ; 11. Marchand-Arvier, 1’19’’16 ; 12. Ceccarelli
(ITA) et Görgl (AUT), 1’19’’20 ; 14. Kostelic (CRO), 1’19’’21 ; 15. Ertl (ALL), 1’19’’24 ; 16. Hosp
(AUT), 1’19’’35 ; 17. Siorpaes (ITA), 1’19’’39 ; 18. Marl. Schild (AUT), 1’19’’40 ; 19. Wirth (AUT),
1’19’’41 ; 20. Lindell-Vikarby (SUE), 1’19’’47 ; 21. Brydon (CAN), 1’19’’51 ; 22. Meissnitzer (AUT),
1’19’’54 ; 23. Cook (USA) et Putzer (ITA), 1’19’’60 ; 25. Simard (CAN), 1’19’’61 ; 26. Wilhelm
(AUT), 1’19’’64 ; 27. Jacquemod, 1’19’’68 ; 28. Acton (CAN), 1’19’’81 ; 29. Rabic (SLV),
1’19’’82 ; 30. Aufdenblatten (SUI), 1’19’’84 ; 31. Clark (USA) et Montillet, 1’19’’94 ; 39. Rolland,
1’20’’32 ; 50. Santon, 1’21’’29. – Cinquante-trois classées.
Abandons : Mart. Schild (SUI), Berthod (SUI), N. Fanchini (ITA), Mazé (SLV), Fischbacher (AUT),
J. Hargin (SUE), Drev (SLV), Zuzulova (SLQ).
2
C'est la deuxxième fois, mais la première en
super-G, qu'on
super-G
qu'o assiste à un triplé vainqueur
en Coupe du monde. Le précédent avait eu
lieu le 26 février 2002, au géant féminin de
Sölden (Autriche), lorsque Flemmen (NOR),
Hosp (AUT) et Mazé (SLV) s'étaient partagé
la victoire. Cet hiver, il y a déjà eu deux ex
aequo à la première place, Paerson (SUE) et
Rienda Contreras (ESP) au géant
d'Ofterschwang (Allemagne), le 4 février.
jeune Autrichienne Kathrin Zettel,
pour sa première apparition dans la
spécialité) n’était devancée que de
douze centièmes. Quant à la Canadienne Kelly Vanderbeek, quatrième
à… un centième, elle doit maudire le
mauvais œil : elle avait raté le bronze
olympique, déjà en super-G, pour trois
centièmes seulement !
Seule Française à avoir pu compter en
centièmes, la jeune Marie MarchandArvier, excellente onzième, qui
confirme ainsi ses progrès. Mais Ingrid
Jacquemod continue son chemin de
croix pour échouer à la 27e place, à plus
de une seconde. Et Carole Montillet,
pour l’un de ses derniers rendez-vous à
ce niveau, sort des points (31e) : « J’ai
des difficultés lorsque la visibilité,
comme ici, est quasi inexistante,
confiait la Villardienne. J’étais très
engagée sur le haut, mais plus je descendais, plus je subissais. Je n’arrivais
pas à accepter la vitesse. Avant, je pouvais prendre sur moi, mais à présent
c’est impossible. Je sais que, depuis
deux ans, je ne peux pas me balancer
par jour blanc. Et puis, ma côte cassée
me fait vraiment très mal. Si je ne terminais pas ma carrière dans quelques
semaines, je ne serais pas venue. Mais
j’avais envie d’aller jusqu’au bout et de
serrer les dents. J’aurais tout le temps
plus tard d’avoir mal. Rendez-vous à
Are pour la dernière… » Carole zappe,
comme prévu, le reste du week-end
pour rassembler ses dernières énergies
en vue des finales suédoises (du 15 au
19 mars). Où la merveilleuse Dorfmeister sera peut-être en mesure de contester la suprématie de Kostelic.
CLÉMENTINE BLONDET
RÉSULTATS
MEETING DE LIÉVIN (salle, 3 mars). –
HOMMES. 60 m : 1. Mayola (CUB), 6’’58 ; 2.
Pognon, 6’’62 ; 3. Nagel (AFS), 6’’64. 300 m :
1. Wissman (SUE), 32’’61 ; 2. Djhone,
32’’81 ; 3. Venel, 34’’20 ; … 6. Wallard,
34’’78. 400 m : 1. Francique (GRN), 45’’80 ;
2. Molefe (BOT), 46’’26 ; 3. Santa (RDO)
46’’68 ; 4. Raquil, 46’’71 ; ... 6. Wallard,
48’’85. 1 000 m : 1. Borzakovskiy (RUS),
2’20’’13 ; 2. Rono (KEN), 2’20’’50 ; 3. Maazouzi, 2’21’’38 ; ... 8. Hautcœur, 2’23’’93 ; 9.
Yemmouni, 2’25’’43. 2 000 m : 1. Tahri,
4’59’’84 (meilleur performance de France ;
ancienne perf. : 5’0’’88 par Chebili, le
5-2-1999 à Budapest) ; 2. El-Aamri (MAR),
5’1’’16 ; 3. Rotich (KEN), 5’1’’61. Hauteur : 1.
Silnov (RUS), 2,33 m ; 2. Carelse (AFS),
2,24 m ; 3. Holm (SUE), 2,24 m.
FEMMES. 60 m : 1. Arron, 7’’09 (en séries :
7’’08) ; 2. Kislova (RUS), 7’’25 ; 3. Hannula
(FIN), 7’’27 ; 4. Mballa-Eloundou (CAM),
7’’27 ; ... 8. Félix, 7’’39. 200 m : 1. Arron,
22’’80. 1 000 m : 1. Komyagina (RUS),
2’36’’76 ; 2. Cherkasova (RUS), 2’38’’56 ; 3.
Martinez (ESP), 2’39’’32 ; 4. Chojecka (POL),
2’39’’57. 60 m haies : 1. O'Rourke (IRL),
7’’90 ; 2. Onyia (NGR), 7’’93 ; 3. Alozie (ESP),
7’’98 ; ... 6. Lamalle, 8’’10 ; 7. Bujak, 8’’23.
Perche : 1. Isinbaeva (RUS) 4,72 m ; 2. Pyrek
(POL) 4,62 m ; 3. Rogowska (POL) 4,62 m ; ...
5. Boslak, 4,51 m (record de France en salle,
ancien rec. : 4,50 m détenu par elle-même, le
22-2-2004 à Aubière) ; 9. Duboquet, 3,90 m.
Longueur : 1. Savigne (CUB), 6,63 m ; 2.
Radevica (LET), 6, 59 m ; 3. Tigau (ROU),
6,42 m ; ... 6. Barber, 6,33 m.
FORFAITS EN COUPE D’EUROPE.
– L’équipe de France a enregistré
hier les forfaits de Mustapha Raifak
(hauteur) et Carine Falhun (800 m
lors du relais
200 × 400 m × 600 m × 800 m) pour
la Coupe d’Europe en salle qui aura
lieu demain à Liévin. Raifak étant
déjà sélectionné pour les Mondiaux
(10-12 mars à Moscou), Le DTN a
finalement et tardivement préféré
laisser sa chance à Hervé Paris.
Virginie Fouquet a été appelée pour
remplacer Falhun, blessée, mais la
Nordiste courra le 600 m du relais,
Laura Tavarès montant sur le 800 m.
MAURY AU SEMI DE PARIS. – La
recordwoman de France du 5 000 m
Margaret Maury sera demain au
départ du semi-marathon de Paris.
DEMAIN : départ 10 heures, avenue
Daumesnil ; arrivée à partir de
11 heures sur l’esplanade du château
de Vincennes. Principaux engagés.
– HOMMES : P. Kimugui, D. Langat,
D. Kibet (KEN) ; Dghoughi (MAR).
FEMMES : L. Cheruiyot, R. Jeptoo
(KEN) ; Maury, Dahmani, Fahroun.
EL-HIMER À LAKE BIWA. –
L’ancien recordman de France du
marathon Driss el-Himer retrouve
demain sa discipline de prédilection
à Lake Biwa (JAP). Il essaiera
d’effacer sa déconvenue du
marathon de Berlin (29e en
2 h 22’50) en octobre dernier.
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PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Super-combiné FEMMES à 11 heures (super-G) et 13 h 30 (slalom).
Piste : Kringelasen. Départ : 765 m. Arrivée : 256 m. Dénivelée : 509 m. Longueur : 2 100 m.
Dernières vainqueurs : néant.
Favorites : Kostelic (CRO, dossard 27) ; Paerson (SUE, 26) ; Kildow (USA, 29) ; Mancuso (USA, 25) ; Marl. Schild (AUT, 17).
Principales engagées : Putzer (ITA, 9) ; Marchand-Arvier (10) ; N. Fanchini
(ITA, 12) ; Zettel (AUT, 15) ; Hosp (AUT, 16) ; Simard (CAN, 18) ; Ertl (ALL, 19) ; Görgl
(AUT, 21) ; Vanderbeek (CAN, 22) ; Mazé (SLV, 23) ; Fischbacher (AUT, 24) ; Styger
(SUI, 28) ; Dorfmeister(AUT, 30) ; Poutiainen (FIN, 31) ; Ottosson (SUE, 32) ; Santon
(34) ; Aubert (39) ; Bertrand (40).
DEMAIN. – Géant F à 9 h 30 (1re manche) et 12 h 30 (2e manche).
Tous les jeudis, retrouvez RUGBY, L’HEBDO DU RUGBY PRO.
Chaque semaine, dévorez l’actualité du rugby professionnel et de ses racines.
Revivez les grands moments de la semaine passée et préparez votre week-end grâce
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JUNIORS : DU BRONZE POUR REVILLET. – Les Championnats du monde
juniors, qui se déroulent dans trois stations autour de la ville de Québec, au
Canada, ont rapporté une première médaille à la France. Dans une descente
féminine où les Bleuettes se sont très bien placées dans l’ensemble, c’est
Aurélie Revillet, tout juste vingt ans, qui a conquis le bronze. La demoiselle
du Ski club Arêches-Beaufort (Savoie), qui évolue dans le groupe “relève” de
l’équipe de France, n’a encore jamais disputé d’épreuve de Coupe du monde
et est actuellement 39e au classement de descente de la Coupe d’Europe.
Aujourd’hui se déroulent le super-G hommes, au Massif, et le slalom femmes,
au Mont-Saint-Anne.
CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIORS (Le Massif [CAN], 2 et 3 mars). –
Descente. HOMMES : 1. Beckmann (USA), 1’27’’26 ; 2. Baumann (AUT),
1’27’’55 ; 3. S. Guay (CAN), 1’27’’59 ; … 26. Durand, 1’29’’74 ; 39. Falcoz,
1’31’’02 ; 40. M. Tissot, 1’31’’15 ; 41. Pasquier, 1’31’’27 ; 43. Rivas,
1’31’’45 ; 47. Pa. Paquin, 1’31’’61. FEMMES : 1. Abderhalden (SUI), 1’13’’51 ;
2. Fenninger (AUT), 1’13’’61 ; 3. Revillet, 1’14’’18 ; … 8. Barthet, 1’14’’62 ;
10. Anselmet, 1’14’’77 ; 17. Barioz, 1’15’’60 ; 22. Bernard-Granger,
1’15’’79. Abandon : Bertrand.
GÉANT HOMMES À YONGPYONG. – Le géant hommes de Coupe du
monde se déroulait la nuit dernière à Yongpyong (Corée du Sud). Résultats et
commentaires dans notre édition de demain.
SAMEDI 4 MARS 2006
BULLETIN D’ABONNEMENT
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après enregistrement de mon règlement. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« On passe
à autre chose »
bien fini ma saison en salle. » Car, plus
que le record, c’est la forme du
moment de Tahri qui était confirmée.
« Gebreselassie avait couru en 4’53’’
(l’Éthiopien détient la meilleure performance de tous les temps depuis
1998 en 4’52’’86). Là, je suis à 4’59’’
sans adversité et en manquant un peu
de résistance. Avec de l’opposition,
4’56’’, ce serait jouable. » C’est dire si
Tahri est redevenu performant sur des
distances plus courtes, lui qui s’entraînait ces dernières années presque
comme un coureur de 10 000 m. JeanMichel Dirringer se disait hier « très
impressionné » par son nouvel élève,
parlant moins du 2 000 m d’hier que
des séances d’entraînement en
Afrique du Sud. « Il a retrouvé sa
valeur sur 1 500 m. En ce moment, je
pense qu’il vaut 3’34’’ sur 1 500 m en
plein air, tout près de son record personnel (3’34’’85 en 2002). C’est pourtant sur un effort plus long qu’on
retrouvera peut-être Tahri dimanche
prochain. Il devrait participer aux
Championnats de France de cross
long, à Challans. « Je veux aider mon
club », annonçait-il. Mais désormais,
celui qui a souvent échoué au pied des
podiums internationaux sur 3 000 m
steeple, quatrième par exemple des
Championnats d’Europe en 2002 ne
veut penser qu’à une chose : « Cet été,
ce sont les Championnats d’Europe. Ça
fait quatre ans que je les attends. Et
cette fois, il faut que je sois sur la
caisse. »
Bleu
dernier qu’il n’était pas sélectionné
pour les Mondiaux en salle à Moscou
(10-12 mars). Pourtant, il restait un
ticket à prendre, Vincent Le Dauphin
ayant été seul sélectionné sur la distance. Même si, Tahri le rappelait déjà
à la veille de ce meeting de Liévin : « Je
n’ai jamais dit, au début de l’hiver, que
j’étais partant pour faire les Mondiaux
en salle. »
MONTEBRUN RENTRE À SALON
– Blessée cet hiver (on lui a
ponctionné deux kystes à l’épaule en
décembre et janvier derniers),
Manuèla Montebrun fait sa rentrée
au marteau demain à l’occasion des
Championnats nationaux hivernaux
de lancers longs qui débutent
aujourd’hui à Salon-de-Provence.
Principaux engagés. – HOMMES.
Disque : Retel. Marteau : Figère.
Javelot : Brisseault, Tipotio.
FEMMES. Disque : Robert-Michon.
Marteau : Montebrun, Perrin.
Javelot : Walter.
Jaune
Rouge
Jaune
BIEN SÛR, ce n’est pas le plus convoité des records de France. On parle
même plutôt, en la circonstance, de
meilleure performance française. Mais
même si c’était prévisible, presque
annoncé, Bouabdellah Tahri semblait
ravi, content, d’avoir gagné sa course
et d’être devenu, en 4’59’’54, le meilleur Français de tous les temps sur
2 000 m indoor au terme d’une course
où il s’était retrouvé un peu esseulé,
bouclant en solitaire les 600 derniers
mètres. Les 5’0’’88 de Saïd Chebili en
1999 étaient donc effacées par un
Tahri pourtant un peu éprouvé.
« J’aurais aimé faire mieux, expliquaitil, mais je suis revenu d’Afrique du Sud
mercredi seulement et mes sensations
n’étaient pas extra. Je voulais vraiment passer sous les cinq minutes. Un
record de France, c’est toujours bon à
prendre, ça fait chaud au cœur. »
Chaud au cœur sans doute, car pour
Tahri, la semaine avait commencé
dans la difficulté. Absent des Championnats de France en salle, à Clermont-Ferrand le week-end dernier,
puisqu’il se trouvait en stage en
Afrique du Sud avec Mehdi Baala, le
meilleur performeur français de
l’année sur 3 000 m a découvert lundi
LIÉVIN. – Christine Arron
(dossard no 1) respire la
forme. Hier soir, elle est à
nouveau passée deux fois
sous les 7’’10. De quoi la
placer sur la même ligne
que l’Américaine MeLisa
Barber, autre favorite des
Mondiaux.
(Photo Stéphane Mantey)
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RAQUIL S’ARRÊTELÀ. – Rassuré par son 400 m (4e mais en 46’’71), MarcRaquil n’en
a pas moins décidé d’arrêter là sa saison en salle et de ne pas participer aux prochains
Championnats du monde (10-12 mars à Moscou). « Je sais que je peux aller plus vite,
dit-il. Pour cela, il me faudrait une cinquième ou sixième course cet hiver. Je n’étais pas
prêt à Clermont, mais je ne me suis pas pris la tête. Mon coach et moi savons où nous
allons. L’objectif, c’est Göteborg cet été. Donc j’arrête là. Je reprends l’entraînementet ne
vais pas à Moscou. » François Pépin, l’entraîneur, confirmait cette décision : « Nous
avons prévenu le DTN cette semaine, cela n’est pas une surprise. » Franck Chevalier ne
s’en montraitpas moins déçu. « Son chrono est satisfaisant. J’espéraisdonc qu’il changerait d’avis. Je vais essayerd’en reparler avec lui : nous avons un relais de jeunes à qui il faut
un leader... » – G. DEF.
SKI ALPIN
Bergqvist forfait
aux Mondiaux
d’affilée en moins de 7’’10, la Française a de toute façon posé quelques
jalons supplémentaires, avant même
son dernier galop de réglage demain
en Coupe d’Europe, sur la route du
podium mondial de Moscou. C’est bien
là l’essentiel.
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SAMEDI 4 MARS 2006
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60 MINUTES DE LÉGENDE
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SQUASH
GAULTIER CALE EN DEMIES. –
Vainqueurs cette semaine de l’Australien Ricketts (no 4 mondial) et de
l’Anglais Nicol (no 7), le Français Grégory Gaultier (no 11), champion de
France et d’Europe en titre, a cédé en
demi-finale du Tournoi des champions
de New York face à l’Anglais Nick Matthew, après quatre-vingt minutes de
jeu. L’Aixois, fatigué après plusieurs
rencontres très âpres, obtient néanmoins l’un des meilleurs résultats de sa
jeune carrière dans un tournoi de cette
importance.
TOURNOI DES CHAMPIONS (New York,
25 février-3 mars). – HOMMES. Demi-finales :
Matthew (ANG, no 9) - Gaultier (no 11), 3-1
(11-9, 5-11, 11-5, 11-7) ; Shabana (EGY,
no 3) - Darwish (EGY, no 12), 3-0. FEMMES.
Demi-finales : Atkinson (HOL, no 2) - Elriani
(ANG, no 6), 3-1 ; Grainger (USA, no 7) - Perry
(IRL, no 10), 3-2.
COMBINÉ
NORDIQUE
COUPE DU MONDE. – Jason
Lamy-Chappuis, quatrième de l’individuel des Jeux, et François Braud seront
les deux Français au départ de
l’épreuve de Lahti (Finlande). Déjà
assuré de remporter le globe de cristal,
le Finlandais Hannu Manninen, vainqueur des sept dernières épreuves de
Coupe du monde mais passé au travers
à Turin, sera absent. Le champion
olympique autrichien Felix Gottwald
et les autres médaillés de Turin (le Norvégien Moan et l’Allemand Hettich) se
disputeront la victoire. Une épreuve de
sprint se disputera dimanche.
TIR À L’ARC
SCHUH QUALIFIÉE. – Lors des tirs
de qualification des Championnats de
France en salle, hier à Eaubonne (Vald’Oise), Bérangère Schuh a réalisé 580
points. Réussissant de nouveau les
minima (572) pour l’Euro (13-19 mars
à Jaen, Espagne), elle est d’ores et déjà
qualifiée. En revanche, aucun Tricolore
n’a encore réussi les minima masculins
(586). Hier, lors des tirs de qualification, l’inconnu Pierre Marsella a surpris en finissant premier avec 581,
devançant Jocelyn de Grandis, 580.
L’exploit de la journée a été réalisé en
arc à poulies par un homme, Dominique Genet, qui, avec 597, a égalé le
record de France. – A.-A. F.
AUJOURD’HUI. – Complexe sportif du CFDAS,
Eaubonne. – 8 h 20 à 12 h 50. Phases finales.
Arc classique et arc à poulies seniors hommes et
femmes.
PATINAGE
ARTISTIQUE
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JUDO
L’Europe en ligne de mire
CHAMPIONNATS D’EUROPE À 10 MÈTRES
Armés pour briller
TROIS SEMAINES après le tournoi
de Paris, une semaine après celui de
Hambourg, les judokas français ont
rendez-vous ce week-end à Prague,
pour les hommes, et à Varsovie, pour
les femmes. Une étape qui revêt une
importance capitale, pour les premiers, dans l’optique des titularisations pour les Championnats
d’Europe, au mois de mai, à Tampere, en Finlande. En effet, si, chez
les filles, la quasi totalité des catégories semble d’ores et déjà attribuée,
il est loin d’en être de même chez les
garçons, où bon nombre d’incertitudes demeurent. En – 60 kg, pour
commencer, où Cyril Soyer (3e à
Aujourd’hui, à Moscou, Alexandre-Augrand et Lapeyre devraient confirmer que Dumoulin n’est pas
le seul grand atout du pistolet français.
SON PREMIER souvenir relatif au
tir remonte à il y a près de trente-trois
ans, sur un stand de la Foire du
Trône. À ce jour où, accompagné de
sa mère, le petit Manuel AlexandreAugrand se fait instantanément flasher après avoir tiré dans le mille
avec une carabine à air comprimé.
Ce n’est que quinze saisons plus loin,
à vingt-six bougies déjà soufflées,
que le pistolier, champion de France
à 10 mètres le mois dernier, poussera
seulement la porte d’un club, dans le
nord de Paris. « J’ai commencé sur le
tard, mais il faut croire que j’avais
des prédispositions », s’amuse le
brigadier-chef de la police nationale.
Un tireur d’élite qui représentera la
France, avec Franck Dumoulin
(champion olympique 2000) et Walter Lapeyre (champion d’Europe
2005), aujourd’hui, à Moscou, dans
la plus courte des trois distances
olympiques. « Je ne suis pas un
amoureux des armes, reprend le garçon. Ce qui me passionne dans ma
discipline, c’est la recherche de la
performance, c’est cette jouissance
que peut procurer le dépassement de
soi… »
Une quête du plaisir que partage
sans réserve le gardien de la paix
bordelais Walter Lapeyre, trente
ans : « La seule chose qui m’intéresse dans mon arme en tant que
telle, ce sont tous les petits détails
techniques que je peux peaufiner,
tous ces réglages qui me feront être
davantage performant, plus proche
de la perfection. Le reste… » Le
reste, c’est de faire en sorte que cet
outil d’un bon kilo se confonde avec
un œil, un bras et un doigt. « C’est de
ne faire qu’un avec lui. »
Les Russes favoris
« Ces Championnats d’Europe,
reprend Lapeyre, ne constituent pas
un objectif prioritaire. Ce seront plutôt les Championnats du monde et
les Coupes du monde, des compétitions qui nous donneront l’opportu-
Paris) est en concurrence serrée avec
Dimitri Dragin (1er à Tbilissi, 3e à
Hambourg). En – 66 kg, encore, où
Christophe Besnard et Benjamin
Darbelet, au coude à coude, ne sont
pas à l’abri des menaces que représentent Ahmed Ould-Saïd ou Samir
Bouheraoua. Des points d’interrogation que l’on retrouve également
chez les – 100 kg ou chez des
+ 100 kg privés, pour l’heure, de leaders. Sans omettre les – 90 kg, où la
lutte à distance promet d’être âpre,
demain, entre Frédéric Demontfaucon (3e à Paris) et Meheddi Khaldoun
(2e à Paris).
TOURNOI HOMMES DE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. FRANÇAIS ENGAGÉS. AUJOURD’HUI.
– 60 kg : Soyer ; – 66 kg : Besnard, Darbelet ; – 73 kg : Fernandes. DEMAIN. – 81 kg : Roux ;
– 90 kg : Demontfaucon, Khaldoun ; – 100 kg : Bournisien, Fabre ; + 100 kg : Lecanu, Robin.
TOURNOI FEMMES DE POLOGNE. FRANÇAISES ENGAGÉES. AUJOURD’HUI. – 48 kg : Bensemaïn ; – 52 kg : Daoud ; – 57 kg : F. Euranie ; – 63 kg : Korval, E. Payet. DEMAIN. – 70 kg :
Emane, Morlot ; – 78 kg : Lebrun, Louette ; + 78 kg : Ramanich.
ÉQUITATION
CONCOURS COMPLET : TEULÈRE DE RETOUR. – La première étape du
Championnat de France de concours complet, ce week-end à Tartas (Landes),
sera l’occasion du retour à la compétition du champion du monde Jean Teulère, enfin remis de ses fractures du bassin et du sacrum de février 2005. Pour
cette ouverture de Pro 1, Teulère montera San Joseph du Paon et non pas
Espoir de la Mare, son cheval no 1, dont il préfère différer la rentrée sur une
épreuve mineure. L’étape landaise marque également la reprise de Galan de
Sauvagère, immobilisé l’an dernier pour une entorse à un boulet, sous la selle
de Nicolas Touzaint. Le Saumurois Jean-Lou Bigot, tenant du titre national
avec Derby de Longueval, et Arnaud Boiteau (Expo du Moulin) sont les autres
favoris.
Les six étapes du Championnat de France Pro 1. 4-5 mars : Tartas. 23-26 mars : Fontainebleau. 29-30 avril : Pompadour (Corrèze). 18-21 mai : Saumur. 23-25 juin : Haras de Jardy
(Hauts-de-Seine). 22-23 juillet : Vittel.
nité de décrocher un quota olympique. Cela dit, si je pouvais monter
sur le podium à Moscou, ce serait
une sacrée cerise sur le gâteau. »
Une cerise que viseront bien évidemment les favoris russes. Ainsi que
Franck Dumoulin, bien sûr, « la locomotive du tir tricolore, celui qui nous
donne toujours envie et nous ouvre
des fenêtres », dixit Lapeyre.
« Comme d’habitude, conclut Alexandre-Augrand, ça se jouera sur la
stabilité, sur l’écoute et la maîtrise
de soi, sur la concentration. Sur cette
faculté impérieuse de chasser ses
tracas familiaux ou ses soucis
d’impôts, toutes ces pensées parasites qui peuvent vous faire échouer
lorsque, durant près de deux heures,
vous êtes seul sur le pas de tir, face à
un mur, face à une cible, face à vousmême… »
OLLIVIER BIENFAIT
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. HOMMES : de
10 heures à 11 h 45, qualifications.De
14 heures à 14 h 30, finale. Français
engagés : Alexandre-Augrand,
Lapeyre, Dumoulin. FEMMES : de
12 h 15 à 13 h 30, qualifications. De
15 h 15 à 15 h 45, finale. Françaises
engagées : Roy, Tirode, Lempegnat.
Venu sur le tard à la compétition, Manuel
Alexandre-Augrand (à droite) figure aujourd’hui parmi les
prétendants au podium européen, avec Franck Dumoulin
(au centre) et Walter Lapeyre (à gauche).
(Photo Cécile Champagnat/la Montagne / PQR)
LUTTE
TENNIS DE TABLE
CHAMPIONNAT DE FRANCE : JOVER SORT CHILA. – Les deux premiers
tours des Championnats de France qui se disputent jusqu’à dimanche, à Dinan,
ont été marqués hier par l’élimination de Patrick Chila, le meilleur Français du
moment dès le deuxième tour. L’auteur de la perf est Sébastien Jover (Yport),
vainqueur en six sets. Jover affrontera aujourd’hui, en quart de finale, Christophe
Bertin, dernier rescapé du groupe France promotion de l’INSEP. Chez les femmes,
toutes les favorites, à l’exception de Sylvie Plaisant (Le Kremlin-Bicêtre), sortie au
premier tour par Marine Zanardi (Échirolles), seront présentes en quarts de finale.
FRANÇAISES EN SUÈDE. – Cinq Françaises disputent le Tournoi du Klepan, près de Malmoe, en Suède, ce week-end. Il s’agit du second tournoi Golden, après celui de Tourcoing, le 11 février. Actuellement, Vanessa Boubryemm compte 5 points, Juliette Willocq 8, Anna Gomis et Aurélie Gerlac 9,
Hélène Lebon 10. Si elles atteignent ce week-end entre douze et quatorze
points, elles peuvent espérer se qualifier pour le dernier Grand Prix, en juin à
Bacou (AZE). « Après 2005 où elle a été exceptionnelle, avec notamment
l’argent mondial, Vanessa a une petite baisse de forme, commente l’entraîneur Didier Favori, mais elle avait l’air d’être bien dernièrement à l’entraînement. Malheureusement, dès le premier tour, elle rencontre Juliette. »
– A.-A. F.
AUJOURD’HUI (14 heures). – Premier tour. 51 kg. : Boubryemm - Willocq. 55 kg. : Gomis Skomose (NOR). 59 kg. : Lebon - Johnson (NOR). 67 kg. : Gerlac - Kriskova (TCH). DEMAIN.
Finales.
TRIATHLON
PAS DE VENDÉE POUR MACARTHUR. – La navigatrice anglaise Ellen
MacArthur a indiqué hier qu’elle souhaitait « prendre un peu de recul avec
la voile en solitaire ». Elle ne participera donc pas au Vendée Globe 2008.
VOLVO OCEAN RACE. – Ralentis
de longues heures par des calmes lors
de leurs premiers bords dans l’Atlantique Sud, les bateaux de tête, ABNAMRO 1 et Pirates-of-the Carribean
ont assisté hier au retour de leurs poursuivants. À quelque 2000 milles de
l’arrivée à Rio, Brasil 1 ne pointait plus
qu’à 34 milles, ABN-AMRO 2 à 48
milles et Ericsson à 67 milles.
4e étape (Wellington - Rio de Janeiro, 6 700
milles, départ le 19 février). Positions hier,
à 17 heures : 1. ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson
[NZL]), à 1942 milles de l’arrivée ; 2. Pirates-ofthe-Caribbean (USA, Cayard), à 17 milles du
leader ; 3. Brasil 1 (BRE, Graël), à 34 m. ;
4. ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), à 48 m. ; 5. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 67 m. ; 6. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 193 m.
SNOWBOARD
VALDENAIRE ET BOZZETTO AU PIED DU PODIUM. – Sandrine Valdenaire
et Mathieu Bozzetto ont terminé respectivement 4e et 5e du slalom parallèle de
Saint-Pétersbourg en Russie. Valdenaire s’est inclinée face à l’Italienne Carmen
Ranigler en demi-finale, puis face à la Suissesse Daniela Meuli pour la 3e place,
Bozzetto face à l’indéboulonnable Suisse Simon Schoch (son tombeur au géant
parallèle des JO) en quarts de finale.
Slalom parallèle HOMMES : 1. S.Schoch (SUI) ; 2. Fischnaller (ITA) ; 3. P.Schoch (SUI) ; 4.
Feichter (ITA) ; 5. Bozzetto ;... 18. Huet. Coupe du monde : 1. S. Schoch (SUI), 6 050 pts ; 2. P.
Schoch (SUI), 5 550 ; 3. Inniger (SUI), 3 580 ; 4. Iselin (SUI), 3 476 ; 5. Bozzetto, 3 312 ; ... 12.
Huet, 1 857. Slalom parallèle FEMMES : 1. Günther (AUT) ; 2. Ranigler (ITA) ; 3. Meuli (SUI) ; 4.
Valdenaire ; 5. Bruhin (SUI) ; ... 11. Pomagalski. Coupe du monde : 1. Meuli (SUI), 6 600 pts ; 2.
Bruhin (SUI), 4 340 ; 3. Pomagalski, 4 000 ; 4. Kohli (SUI), 3 100 ; 5. Günther (AUT), 3 050 ; 6.
Blanc, 2 800 ; … 17. Valdenaire, 1 420.
SKI DE FOND
LA VASALOPPET EN COUPE DU
MONDE. – Pour la première fois, la
mythique épreuve suédoise, la Vasaloppet, 90 km en style classique entre
Sälen et Mora, est au programme de la
Coupe du monde de fond, avec la
course femmes aujourd’hui (45 km) et
celle des hommes demain (90 km).
Aucune Française ne prendra le
départ. La traditionnelle course
« open », qui rassemble quelque
15 000 amateurs, aura également lieu
demain.
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (25e journée, match en retard). – HIER : Gap - Rouen : 2-3 (0-2, 2-0,
0-1). (26e journée). – AUJOURD’HUI, à 20 heures : Grenoble - Gap ; Dijon - Anglet ; Caen Villard ; à 20 h 15 : Épinal - Angers ; Chamonix - Rouen ; Mont Blanc - Briançon ; MorzineAvoriaz - Amiens.
NHL (résultats de jeudi). – Boston - Atlanta, 3-2 ; Florida - Montréal, 0-1 ; Philadelphie NY Rangers, 1-6 ; NY Islanders - New Jersey, 3-2 a.p. ; Ottawa - Washington, 7-1 ; Nashville Vancouver, 3-1 ; Colorado - Columbus, 1-0 ; Calgary - Saint Louis, 3-1 ; Phoenix - Dallas, 6-2 ;
Los Angeles - Minnesota, 3-2.
HUET ENCORE BRILLANT. – En gardant sa cage inviolée grâce à vingt-quatre
arrêts, le gardien français de Montréal, Cristobal Huet, a une nouvelle fois été
décisif lors de la victoire de son équipe à Florida.
RUGBY À XIII
CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (15e journée). – AUJOURD’HUI : UTC - Saint-Gaudens
(15 heures). DEMAIN : Carcassonne-Carpentras, Lézignan-Pia, Villefranche-de-RouergueCahors - Lyon-Villeurbanne, Marseille - Villeneuve-sur-Lot (15 heures). Lundi 6 mars : ToulouseLimoux (20 heures).
Classement : 1. Pia, 37 points (13 matches) ; 2. Limoux, 35 (13 m) ; 3. Union treiziste catalane,
34 (13 m) ; 4. Toulouse, 33 (13 m) ; 5. Saint-Gaudens, 28 (12 m) ; 6. Carcassonne, 28 (13 m) ;
7. Villeneuve-sur-Lot, 23 (13 m) ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 19 (13 m) ; 9. LyonVilleurbanne, 19 (12 m) ; 10. Lézignan, 17 (12 m) ; 11 Marseille, 15 (11 m) ; 12. Carpentras,
12 (12 m).
SUPERLEAGUE (4e journée). – HIER : Hull-Harlequins, 6-10 ; Salford-Wigan, 28-10 ;
Warrington - St Helens, 10-18. Leeds-Castleford, reporté. AUJOURD’HUI : Wakefield-Huddersfield, Dragons Catalans - Bradford (19 heures, en direct sur Sport +).
GOLF
OPEN D’INDONÉSIE (Djakarta, Emeralda
Golf & Country Club, 1 000 000 $, 2-5 mars).
– Deuxième tour (Par 144) : 1. Jaidee
(THA), Dyson (ANG), 134 (66 + 68) ; 3. Gangjee (IND), 136 (69 + 67), Schauman (SUE)
136 (68 + 68 ), Buckl e (AUS), 136
(67 + 69) ; 6. Kang (USA), 137 (67 + 70) ; 7.
Hansen (DEN), 138 (69 + 69) ; 8. Jeppesen
(SUE), 139 (67 + 72), Park (AUS), 139
(68 + 71), Sandelin (SWE), 139 (70 + 69) ;
… 93. Teilleria, 145 (74 + 71) ; 146. Lucquin, 154 (73 + 81) ; 150. Delamontagne,
155 (77 + 78).
En raison de la tombée de la nuit, certaines
parties du 2e tour ont été interrompues et
reprendront aujourd’hui. Mais aucun des trois
Français engagés n’était susceptible de franchir le cut.
FORD CHAMPIONSHIP (Miami, Doral
Golf Resort & Spa, 5 500 000 $, 2-5 mars). –
Premier tour (Par 72) : 1. Woods, 64 ; 2.
Beem, Mickelson, Palmer, Wilson, Villegas
(COL), 65 ; 7. Bradley, Chopra (SUE), Toms,
Verplank, Wilson, 66 ; … 35. Levet, 71.
Tous américains sauf mention.
Épargne Orange
MOTO
*
%
+
5
ESSAIS MOTOGP : ROSSI DÉJÀ
DEVANT ! – Valentino Rossi s’est
montré hier le plus rapide lors de la
première de trois journées d’essais
IRTA devant son équipier Colin
Edwards. Randy De Puniet effectua
une simulation de course durant
laquelle il réalisa son meilleur chrono
de la journée, avant d’être stoppé par
une chute sans gravité.
ESSAIS IRTA MOTOGP (Barcelone, 3-5 mars).
Rossi (ITA, Yamaha), 1’43’’608 (54 tours) ;
Edwards (USA, Yamaha), 1’44’’063 (66) ; Checa (ESP, Yamaha), 1’44’’070 (72) ; Hopkins
(USA, Suzuki), 1’44’’197 (74) ; Hayden (USA,
Honda), 1’44’’209 (103) ; Nakano (JAP, Kawasaki), 1’44’’399 (61) ; Gibernau (ESP, Ducati),
1’44’’556 (63) ; Melandri (ITA, Honda),
1’44’’672 (76)… Pedrosa (ESP, Honda),
1’45’’011 (88) ; De Puniet (Kawasaki),
1’45’’111 (59) ; Capirossi (ITA, Ducati),
1’45’’253 (71) ; etc.
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SAMEDI 4 MARS 2006
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Jaune
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AUBERT TOUT PRÈS. – La poursuite, hier aux Championnats d’Europe de
Langdorf en Allemagne, a été de nouveau l’occasion de quelques belles perfs françaises. Alexandre Aubert, parti en 11e position, échoue au pied du podium pour
trois fautes au tir, tandis que Pauline Jacquin, partie 19e, réalise une spectaculaire
remontée grâce à un super ski. Côté juniors, la fête continue avec les médailles de
bronze de Pauline Maccabiès, qui avait déjà l’or et l’argent avec l’individuel et le
sprint, et de Vincent Jay.
CHAMPIONNAT D’EUROPE (Langdorf [ALL], 27 février-5 mars). – HOMMES. Poursuite
(12,5 km) : 1. Novikov (BLR), 35’21’’3 (1 pénalité) ; 2. Piksons (LET), à 15’’3 (0) ; 3. Derkach (UKR), à
16’’9 (2) ; … 5. Aubert, à 1’6’’ (3) ; 27. Habert, à 3’1’’7 (3). FEMMES. Poursuite (10 km) : 1.
Sokolova (BLR), 32’49’’5 (2) ; 2. Anisimova (RUS), à 10’’3 (2) ; 3. Malgina (RUS), à 19’’8 (2) ; …
6. Jacquin, à 37’’3 (0) ; 10. Gros, à 1’28’’9 (4) ; 21. Mignerey, à 3’56’’7 (7).
Bleu
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BATEAUX
Cultiver mon épargne, ça m’amuse
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Bleu
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LA PREMIÈRE DE KAHLEFELDT. – L’Australien du Racing Club de France
Brad Kahlefeldt, troisième des Mondiaux 2005, a remporté sa première victoire en
Coupe du monde, hier à Doha, grâce notamment à un chrono de 29’55’’ sur les
10 km de course à pied. Échappé à vélo en compagnie de son coéquipier de Poissy
Sylvain Dodet (environ une minute d’avance à la transition), Tony Moulai signe la
plus belle performance de sa carrière avec la cinquième place. Respectivement
quatrième et cinquième, Jessica Harrison et Carole Péon ont profité d’un plateau
limité pour signer le meilleur résultat français féminin depuis trois saisons.
COUPE DU MONDE (Doha, 3 mars). – Distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de
cyclisme, 10 km de course à pied). HOMMES. 1. Kahlefeldt (AUS), 1 h 51’18’’ ; 2. Fretta (USA), à 5’’ ;
3. Polikarpenko (UKR), à 9’’ ; 4. Dellow (AUS), à 34’’ ; 5. Moulai, à 43’’ ; 11. Vidal, à 1’47’’ ;
15. Dodet, à 2’20’’. FEMMES. 1. Luxford (AUS), 1 h 59’36’’ ; 2. Franzmann (ALL), à 12’’ ; 3. Bennett
(USA), à 1’29’’ ; 4. Harrison, à 2’03’’ ; 5. Péon, à 3’01’’. Abandon : Jouve.
BIATHLON
LES FONDEURS À LA
SAVOYARDE. – L’ensemble de
l’équipe de France emmenée par
Vincent Vittoz et Roddy Darragon participe à partir d’aujourd’hui aux Championnats de France, à La Féclaz.
AUJOURD’HUI : sprint par équipes HOMMES et
FEMMES à partir de 18 heures. DEMAIN :
15 km FEMMES et 30 km HOMMES (classique).
Principaux engagés. – HOMMES : Vittoz, Darragon, Jonnier, Gaillard, Perrillat, Rousselet.
FEMMES : Bourgeois-Pin, Perrillat, Philippot,
Vina.
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PLUSHENKO ET SLUTSKAÏA
ABSENTS AUX MONDIAUX. – Le
champion olympique Evgueni Plushenko et la double championne du
monde Irina Slutskaïa, médaillée de
bronze à Turin, sont les deux grands
absents de la sélection russe pour les
Championnats du monde de Calgary
(20-26 mars).
TIR
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BASKET
PRO A (22e journée)
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ASVEL - PAU-ORTHEZ
Rencontre au sommet
AUJOURD’HUI
18 H 15
ASVEL - Pau-Orthez (sur TPS Star)
20 HEURES
Gravelines - Cholet
Strasbourg - Roanne
Nancy - Paris
Rouen - Le Mans
Le Havre - Clermont
Dijon - Reims
Chalon-sur-Saône - Hyères-Toulon
Brest - Bourg-en-Bresse
Couronnés autrefois en Béarn, Claude Bergeaud et Didier Gadou se disputent une place de leader à la tête de l’ASVEL et de Pau-Orthez.
VILLEURBANNE –
de notre envoyé spécial
TOUT À L’HEURE, à l’Astroballe, la
Pro A, déboussolée depuis plusieurs
mois, va retrouver un repère, une
bouée, avec un classique légitimé par
la hiérarchie du moment. L’ASVEL et
Pau-Orthez, certes fragilisés, lutteront
ce soir pour une place de leader
unique. Avec à leur tête deux entraîneurs qui connaissent mieux que
d’autres l’ivresse de ces sommets dont
ils sont les parfaits témoins.
LEURS TRAJECTOIRES
ARNAUD LECOMTE
Dans le choc des leaders de la Pro A, Yohann Sangaré (à droite) sera épaulé par l’Américain Lavelle Felton pour essayer de stopper le Palois
Lonnie Cooper.
(Photo Marc Francotte)
ASVEL : 5 Am. Sy (2 m) ; 6 Paulding (1,94 m, USA) ; 7 Dioumassi (1,95 m) ; 8 Gaines
(2,02m,USA) ;9 Mrazek(1,92m, SUI) ;12Ceranic(2,13m,SEM) ;13T. Ruzic(2,08m,
CRO) ; 14 Brun(2,02m) ;15 Masci (1,93m) ;16 Felton(1,92m) ;20 Sangaré(1,93 m).
Entraîneur : C. Bergeaud.
PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,78 m) ; 6 D’Almeida (1,84 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ; 8
Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 S. Cissé (1,96 m) ; 11 Cooper (1,92 m, USA) ; 12 Rupert
(2 m) ; 14 Sales (2,05 m, USA) ; 16 Varem (1,95 m, NGA) ; 17 Sims (1,93 m, USA) ; 18
Fuller (2,06 m, USA). Entraîneur : D. Gadou.
Arbitres : MM. Bichon, Chambon et Danielou.
ne dit d’ailleurs que le vainqueur
sera capable d’imposer sa patte sur
l’épreuve.
À défaut de représenter un enjeu
majeur, à douze journées de la fin de
la saison régulière, ce sommet enseignera donc surtout sur la capacité
des deux équipes à livrer un gros
match le jour J. L’ASVEL, et c’est une
surprise, récupère son nouvel
arrière-meneur US Lavelle Felton,
entraperçu à la Semaine des As
avant d’être victime d’un arrachement osseux à un doigt de la main
gauche à l’entraînement la semaine
dernière. Annoncé absent pour trois
GRAVELINES - CHOLET
à quatre semaines, Felton devrait
jouer. « On lui a posé un anneau
autour de deux doigts. Ainsi, celui
qui est blessé ne devrait pas bouger.
Il peut jouer d’autant que ce n’est
évidemment pas sa main de shoot
qui est touchée », indiquait hier
Claude Bergeaud, le coach villeurbannais.
Les Palois se déplaceront avec Xane
D’Almeida mais sans Harrison. Opéré suite à une appendicite, le jeune
meneur de jeu en termine avec trois
semaines d’absence. Blessé à une
cheville début janvier, l’arrière américain effectuera son retour le weekend prochain contre Brest. Par ailleurs, Thierry Gadou, qui continue à
soigner une douleur au talon
d’Achille, patientera deux semaines
supplémentaires. Enfin, Artur Drozdov a engagé, pour des raisons personnelles, une procédure de naturalisation française, sachant que son
statut d’international ukrainien lui
interdit de prétendre à la sélection
tricolore. – Ar. L. et G. Cay.
Antibes - Besançon .................................... 83-78
Angers - Levallois ......................................... 79-72
Aix-Maurienne - Charleville ...................... 73-69
Saint-Quentin - Évreux .............................. 82-71
Nantes - Saint-Étienne .............................. 70-80
AUJOURD’HUI
20 heures
Nanterre - Golbey-Épinal
Châlons-en-Champagne - Orléans
Vichy - Mulhouse
Quimper - Boulazac
Classement : 1. Besançon, 38 pts ; 2.
Orléans, 37 pts ; 3. Vichy, 36 pts ; 4.
Angers, 36 pts ; 5. Châlons, 35 pts ; 6. AixMaurienne, 35 pts ; Nantes, 35 pts ; SaintQuentin, 35 pts ; 9. Boulazac, 34 pts ;
Quimper, 34 pts ; 11. Évreux, 34 pts ; 12.
Mulhouse, 33 pts ; 13. Saint-Étienne,
33 pts ; 14. Levallois, 32 pts ; 15. GolbeyÉpinal, 31 pts ; Nanterre, 31 pts ; 17.
Antibes, 30 pts ; Charleville, 30 pts.
ANTIBES - BESANÇON : 83-78 (27-25 ; 16-16 ; 17-20 ; 23-17)
ANTIBES : Swift (18), Sarin (21), Williams, Bengaber (11), Kresta (16) ; puis Dhabi (4),
Chérasse, Feckoua, Recoura (12), Lessort (1). Entraîneur : S. Ostrowski.
BESANÇON : Banks (28), Patiejunas (4), Labeyrie (19), Gradit (3), Ford (22) ; puis Boughedir,
Coulanges, Éléléara (2). Entraîneur : G. Castano.
ANGERS - LEVALLOIS : 79-72 (20-24 ; 21-16 ; 22-16 ; 16-16)
ANGERS : Rathieuville (3), Ragauskas (14), T. Durham (6), Desroses (13), Emerson (27) ; puis
Sene (3), Christophe (8), Braun (3), Bestron (2). Entraîneur : O. Le Minor.
LEVALLOIS : Sylla (2), Fergerson (22), Ma. N’Diaye (8), Burrell (24), Markovic (5) ; puis Nivière
(9), Kessely, Dieng, Sidibé (2). Entraîneur : S. Lautié.
AIX-MAURIENNE - CHARLEVILLE : 73-69 (16-18 ; 22-16 ; 19-19 ; 16-16)
AIX-MAURIENNE : Doubal (6), S. Darnauzan (7), Diakité (13), Stanford (9), McClark (21) ; puis
Vaccarin, Gaillou (11), Tapé (3), Kaczmarow (3). Entraîneur : P. Ruivet.
CHARLEVILLE : W. Bernard (12), Thioune (14), Correa (8), Yatzkan (8), Davidson (13) ; puis
Berry (8), T. Pons, Mo. N’Diaye, Francis (6), Condouant. Entraîneur : M. Gonsalves.
Strasbourg - PBR rejoué ?
L’audience de conciliation qui avait lieu hier concernant le litige opposant Paris
à Strasbourg (match perdu sur tapis vert par le PBR, vainqueur à Strasbourg
avec un joueur non qualifié sur la feuille de match) n’aura pas été à son terme,
à la suite d’un rebondissement totalement imprévu. Il y eut en effet une
interruption de séance provoquée par une surprenante demande d’arrangement,
et la proposition, émanant du club alsacien, de rejouer le match. Devant
l’introduction de ces éléments nouveaux, Me Daumat, l’avocat représentant la
FFBB, mandaté pour des décisions juridiques mais non investi d’un pouvoir de
décision quant à un tel arrangement, a donc refusé cette solution et renvoyé ce
nouveau dossier devant le conciliateur qui aura à charge de prendre en compte
cette évolution des faits. Qui ne va pas sans lever certaines questions puisqu’un
point du règlement impose notamment qu’un match rejoué le soit avec les
mêmes joueurs. Quid alors du cas de John Linehan, aujourd’hui à Strasbourg
mais qui jouait alors à Paris ? Certains points méritant ainsi éclaircissement, le
bureau fédéral se saisira des propositions du conciliateur et sera seul habilité à
trancher, après débat, lors de sa prochaine réunion vendredi prochain. – L. T.
EUROLIGUE FEMMES : FINAL FOUR À BRNO. – La FIBA a décidé hier
d’attribuer l’organisation du Final Four féminin à Brno (à l’est de la République
tchèque) du 31 mars au 2 avril. Brno, qui est venu à bout de Mondeville en
huitième de finale puis de Bourges en quart, disputera donc à domicile sa sixième
finale à quatre en sept ans. Les Tchèques seront opposées en demi-finale à
Valenciennes, seul représentant français du dernier carré. La seconde demi-finale
opposera l’équipe russe de Samara, tenante du titre, à Vilnius.
NBA EXPRESS
Avantage Spurs
LES RÉSULTATS
Chicago-Cleveland 91-92 ; San Antonio - Dallas 98-89.
SAINT-QUENTIN - ÉVREUX : 82-71 (22-14 ; 14-22 ; 20-17 ; 26-18)
SAINT-QUENTIN : Cologer (7), Joldersma (16), Grétouce (11), Wooten (28), Crowder (14) ; puis
R. Tillon (2), Moulin, Simmons (4). Entraîneur : O. Hirsch.
ÉVREUX : Menama (12), Marigney (22), Glover (20), Calvez (3), Diene (4) ; puis Boissié (1),
G. Plateau (4), Mélicie (5). Entraîneur : P. Thibaud.
NANTES - SAINT-ÉTIENNE : 70-80 (14-23 ; 14-15 ; 18-25 ; 24-17)
NANTES : Boyd (5), Stockman (22), Charles (10), Kosmalski (18), Boutry (5) ; puis F. Gomez,
Dessart (3), Huljev (7), A. N’Kembé. Entraîneur : A. Michon.
SAINT-ÉTIENNE : Periac (4), McClure (17), Adell (18), Ringstrom (8), Dean (12) ; puis Staelens
(16), G. Pons (3), Rey, Passave (2). Entraîneur : A. Thinet.
LIGUE FÉMININE (20e journée)
AUJOURD’HUI
20 heures
Mondeville - Bourges
Mourenx - Saint-Amand
Calais - Strasbourg
Challes-les-Eaux - Nice
Valenciennes - Montpellier
DEMAIN
15H30
Villeneuve-d’Ascq - Tarbes
16 h 30
Clermont - Aix-en-Provence
Classement : 1. Mondeville, 37 pts ; 2.
Bourges, 36 pts ; Valenciennes, 36 pts ; 4.
Tarbes, 31 pts ; 5. Montpellier, 30 pts ; Villeneuve-d’Ascq, 30 pts ; 7. Aix, 28 pts ; Clermont, 28 pts ; 9. Mourenx, 25 pts ; Nice,
25 pts ; Saint-Amand, 25 pts ; 12. Calais,
24 pts ; Challes, 24 pts ; 14. Strasbourg,
20 pts.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11
mars : Montpellier-Mourenx ; StrasbourgValenciennes ; Bourges - Villeneuve-d’Ascq ;
Tarbes-Clermont ; Nice-Calais ; SaintAmand - Mondeville ; Aix-en-Provence Challes-les-eaux.
LE FAIT DU JOUR
Ambiance de play-offs jeudi soir à San Antonio pour le duel au sommet
de la Conférence Ouest entre Spurs et Mavericks. Une rugueuse bataille
remportée d’un rien par les Spurs, finalement vainqueurs de neuf points
derrière la vitesse de Tony PARKER (23 pts à 8/14 aux tirs et 7/8 aux LF,
4 pds, 4 bps en 38 mn), la défense de Bruce Bowen, et un gros effort collectif des Spurs
pour finalement contrecarrer les plans d’Avery Johnson et son pion majeur, Dirk Nowitzki
(23 pts, 11 rbds). Un exposé sur l’exécution des systèmes, une recherche de la perfection
désormais partagée par les deux rivaux texans, remporté pour la deuxième fois en trois
duels cette saison par les Spurs. Mais l’écart se ressert clairement entre les deux équipes,
lesquelles semblent assurées, sauf surprise de taille, de se retrouver opposées en demifinale de la Conférence Ouest. « Nous sommes très déçus, commentait coach Johnson.
Nous ne sommes pas venus ici pour une victoire morale. Nous leur avons donné trop de
paniers faciles. Notre défense doit s’améliorer. »
La 500e victoire en carrière de Gregg Popovich doit aussi beaucoup à Michael Finley,
coupé par les Mavericks cet été et toujours rétribué par son ancien club, auteur de 11 de
ses 15 points dans le dernier quart-temps. Avec cette victoire San Antonio rejoint Dallas
en tête de la Conférence Ouest (45v-12), mais possède donc l’avantage 2-1 avant la dernière manche du 7 avril à San Antonio. Des retrouvailles déjà sur le feu si l’on en croit
l’accrochage de fin de match entre Robert Horry et Jerry Stackhouse…
LES FRANÇAIS
Les Suns de Boris DIAW recevaient Orlando la nuit dernière, Johan
PETRO et les Sonics avaient fort à faire devant Detroit et les Warriors de
Mickaël PIETRUS accueillaient les Lakers de Ronny TURIAF.
PAGE 20
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, SPORTICA. Arbitres :
MM. Radonjic, Maestre et Dubois.
Gravelines jouera donc sans remplaçant à Tyson Wheeler,
mais avec Fabien Dubos, toujours dans l’effectif, et avec
André Owens, qui a pu s’entraîner normalement en fin de
semaine. À Cholet, Jimmal Ball ne fera pas son retour à la
compétition. Souffrant toujours de la cheville, le meneur
choletais sera indisponible au moins jusqu’au 11 mars.
Mais il sera du voyage dans le Nord avec un groupe, pour le
reste, au complet. – H. L. et P.-M. B.
STRASBOURG - ROANNE
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, HALL RHENUS. Arbitres :
MM. Conderanne, Guedin et Laplace.
Qualifié hier, John Linehan, l’ancien meneur du PBR, s’est
entraîné à trois reprises avec ses nouveaux coéquipiers
alsaciens et ne devrait être par conséquent que peu sollicité
ce soir. C’est du moins ce que prévoit le coach strasbourgeois, dont l’équipe reste sur quatre succès de rang et huit
victoires en neuf matches. Sacha Giffa (douleur au pied) et
Stanley Jackson (tendinite) seront vraisemblablement économisés. Quant à la Chorale, au sortir d’une semaine
d’entraînement sereine, elle se déplacera au complet en
Alsace. – R. Sch. et P. Br.
NANCY - PARIS
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS
JEAN-WEILLE. Arbitres : MM. Mateus, Bardera et Boué.
Le meneur nancéien Maurice Bailey, handicapé par un petit
claquage aux ischio-jambiers, sera forfait et devrait être
indisponible jusqu’au 18 mars. Mais Tariq Kirksay, qui ne
devait faire sa rentrée que le 5 mars, a reçu le feu vert médical pour être de la partie dès ce soir, après être resté éloigné
des terrains près d’un mois suite à une pubalgie. Côté parisien si l’ailier Norman Richardson et le meneur Tony Akins
sont bien qualifiés, ce dernier souffrant toujours d’une fracture de la main gauche ne pourra pas être en mesure de
jouer. – G. Ga.
ROUEN - LE MANS
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, GYMNASE DES COTONNIERS. Arbitres : MM. Viator, Vauthier et Jeanneau.
Rouen sera bien diminué par l’absence d’Anthony Williams,
out pour tout le mois et qui avait été un élément moteur de
ses trois victoires. Pour le reste, le SPO comptera sur son
effectif habituel. Surpris par Nancy, le MSB ne voudra pas
fauter une seconde fois de suite à Rouen. Vincent Collet, à la
tête d’un groupe complet, a insisté sur la nécessité de
retrouver une indispensable agressivité défensive. –
A. Ges. et Ch. L.
LE HAVRE - CLERMONT
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, DOCK OCEANE. Arbitres :
MM. Castano, Supiot et Gueu.
La semaine a été sans souci pour Le Havre, qui se présentera
au complet sur son parquet. Au grand complet également,
le Stade Clermontois a pris la route du Havre avec ambition.
Et un projet défensif pour essayer de signer sa quatrième
victoire à l’extérieur. – P. Go. et P. Qu.
DIJON - REIMS
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTS.
Arbitres : MM. Bissang, Koog et Bailleul.
Quelques petites contrariétés ont jalonné la semaine de la
JDA : Étienne Plateau a été grippé et fiévreux, et Ali Bouziane a dû effectuer un aller-retour express en Pologne pour
y récupérer ses affaires et n’a rejoint Dijon que mercredi. Ce
qui n’empêchera pas Dijon de briguer une victoire qui serait
la troisième d’affilée, une première depuis le mois
d’octobre. À Reims, qui court toujours après son premier
succès à l’extérieur, une incertitude demeure concernant la
participation de Marc Brown, dispensé d’entraînement
cette semaine à cause d’une gastro-entérite. – B. G. et
Y. Do.
CHALON - HYÈRES-TOULON
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, COLISÉE. Arbitres :
MM. Graffin, Roman et Lepercq.
Chalon récupère son meneur Mickaël Mokongo, victime de
tachycardie lors du dernier match à Cholet. Mokongo a passé des examens satisfaisants et a repris l’entraînement
depuis le début de la semaine. Par contre l’Élan ne devrait
pas compter sur son meneur US Artur Lee, victime d’une
entorse de la cheville à la fin de l’entraînement mercredi
soir, et qui ne s’est pas entraîné depuis. Les Varois qui ont
donc perdu Nedic, et qui voient s’éloigner l’option Fabien
Dubos, toujours retenu à Gravelines, auront fort à faire face
à une équipe qu’ils avaient battue de peu à l’aller. – P. Des.
et P. Sav.
BREST - BOURG-EN-BRESSE
AUJOURD’HUI, 20 HEURES, MARCEL-CERDAN.
Arbitres : MM. Gasperin, Machabert et Karaquillo.
Côté Brestois, le pivot Larry Abney fera ses grands débuts
avec l’équipe. Par contre, Marko Piplovic, souffrant d’une
douleur persistante aux adducteurs, est incertain dans un
groupe brestois qui reste sur deux victoires de rang. Bourg
devra faire sans Julien Doreau, victime d’une entorse de la
cheville mercredi. En revanche, même s’il a été handicapé
par une tendinite à une cheville durant toute la semaine,
Branko Sindjelic sera du voyage. – Ro. Gue. et Ph. Sé.
GYMNASTIQUE ARTISTIQUE
BOXE
AMERICAN CUP
CHAMPIONNAT WBO-IBF DES SUPER-MOYENS
« Pour voir »
Piège pour Calzaghe
FLORENT MARÉE, de retour de blessure, compte
sur l’American Cup, qui se termine aujourd’hui
à Philadelphie, pour relancer sa carrière.
« EN DÉCEMBRE 2004, vous
subissiez une o pér ation à
l’épaule gauche. À l’heure de
revenir à la compétition, comment vous sentez-vous ?
– Physiquement, ça va. Je sens que la
forme et les sensations reviennent. Je
n’ai pas encore récupéré totalement,
au niveau des forces aux anneaux par
exemple. Et je dois gérer des petites
douleurs à l’autre épaule. Il aurait
peut-être fallu l’opérer aussi, mais je
ne me vois pas perdre encore un an.
– Justement, comment avezvous vécu cette année ?
– Disons qu’elle est passée vite. Entre
la rééducation, qui se poursuit, la
reprise des entraînements, le travail
sur le nouveau code dès le mois d’août
et une première échéance de compétition en octobre 2005, lors de la Coupe
du monde à Glasgow, où je souhaitais
juste renouer avec une certaine
ambiance… Je ne me suis pas
ennuyé ! Maintenant, j’ai parfois eu
du mal à assister au parcours de
l’équipe de France, parce que je sais
que j’avais ma place dans l’aventure.
– Vous avez aujourd’hui vingtcinq ans. Junior prodige en 1998
(trois titres européens), vous
avez eu du mal à confirmer
malgré une médaille d’argent
à la barre fixe aux Championnats
d’Europe de 2002. Comment
imaginez-vous désormais votre
carrière ?
– Je rêve toujours des Jeux, parce qu’à
Pékin, en 2008, ça va être fantastique
pour la gymnastique. D’ici là, j’espère
réintégrer l’équipe de France pour les
Championnats d’Europe début mai (en
Grèce). Et même si je me sens passer
du côté des “vieux”, il me reste des
choses à accomplir. Pour une médaille
internationale, je ne pense pas être
dépassé. J’aborde d’ailleurs l’American Cup pour voir. Voir ce qui se fait,
ce que je vaux et ce qu’il me faudra
adapter pour rester au contact
des meilleurs.
– Vous expérimentez le nouveau code qui abolit le 10 parfait. Qu’en pensez-vous ?
– Il ne me dérange pas plus que ça.
Je crois qu’on s’y retrouve. Prendre
plus de risques peut être bonifié mais
les plus fortes pénalités en cas
d’erreurs devraient interdire de faire
n’importe quoi. J’espère que l’American Cup va nous donner une vision
d’ensemble. Par exemple, je me sens
déjà bien aux barres parallèles et à la
fixe, où je vais être plus acrobate avec
trois lâchers (il a ajouté un Tkatchev
tendu et un écart après le Kovacs carpé
tendu). Ce sera l’occasion à Philadelphie de me situer. »
CÉLINE LONGUÈVRE
En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats des concours généraux
hommes et femmes de l’American Cup
dans nos éditions de demain.
LYON V ISE L’EUROPE EN
2008. – La ville de Lyon souhaite entamer des discussions avec la Fédération
française (FFG) pour organiser les
Championnats d’Europe en 2008,
quelques semaines avant les Jeux
Olympiques de Pékin.
SÉLECTIONS. – Voici la liste des
gymnastes retenus pour participer aux
Internationaux de France, qui se
dérouleront au palais des sports de
Gerland à Lyon, les 18 et 19 mars prochains. HOMMES : Cucherat, Marée,
Wignanitz, Da Silva, Bény, Casimir.
FEMMES : Severino, Carré, Morel.
Après avoir réclamé un grand combat, le Gallois
affronte le dur Américain Jeff Lacy pour l’unification
des titres, cette nuit à Manchester.
APRÈS DES ANNÉES à courir après un
grand combat, le Gallois Joe Calzaghe
obtiendra enfin satisfaction, la nuit prochaine sur le ring de la MEN Arena de
Manchester. Champion WBO des
super-moyens, il affrontera, dans un
duel d’invaincus, l’Américain Jeff Lacy,
tenant IBF. Pour cela, il a dû modifier ses
horaires habituels d’entraînement,
puisqu’il montera sur le ring à… 2
heures du matin (3 heures en France),
comme cela avait déjà été le cas, en juin
dernier, dans cette même salle, pour le
Championnat IBF des super-légers qui
avait vu l’Anglais Ricky Hatton détrôner
l’Australien Konstantin Tszyu. Cet
horaire est bien évidemment dicté par la
chaîne américaine Showtime, qui télévise en direct le combat, puisqu’il sera
alors 21 heures à New York. Ainsi, Lacy
est resté à l’heure américaine depuis
son arrivée en Angleterre, voici de cela
huit jours. « Moi, j’ai été obligé de
m’entraîner plus tard, regrette
Calzaghe, et ça m’ennuie. Ça a aussi
décalé mes repas. Mais c’est le combat
que je voulais. »
Malheureusement pour lui, il survient
peut-être un peu tard. Bien qu’invaincu
avec 40 victoires (dont 31 avant la
limite), Calzaghe, pro depuis octobre
1993, est aujourd’hui âgé de trentetrois ans. Après s’être emparé du titre
WBO vacant, en surclassant aux points
l’Anglais Chris Eubank en octobre 1997,
il a défendu… dix-sept fois sa ceinture,
face à des hommes de valeur, comme
l’Anglais Richie Woodhall et les Américains Charles Brewer et Byron Mitchell,
mais également contre des challengers
bien moins réputés, donnant l’impression qu’il perdait son temps. Surtout, il
n’a pas brillé lors de ses derniers combats.
À l’inverse, Lacy (28 ans, 21 victoires,
dont 17 avant la limite, 1 no-contest)
n’est pas encore une vedette. Pro
depuis janvier 2001, il s’est emparé du
titre IBF vacant en battant le Canadien
Syd Vanderpool en octobre 2004.
Depuis, il a joliment défendu à quatre
reprises sa ceinture, mais reste perdu
dans la multitude des vedettes aux
États-Unis. Entraîné comme Ronald
Wright par Dan Birmingham à SaintPetersburg (Floride), il a donc besoin,
pour se distinguer, de s’imposer ce soir.
Grâce à son punch, il semble capable de
venir à bout de la technique supérieure
de Calzaghe.
Quant à Souleymane MBaye, dirigé,
comme Calzaghe, par le promoteur
anglais Frank Warren, il ne boxera finalement pas ce soir. « J’ai attrapé la
grippe, regrette le numéro un WBA des
super-légers. Je devrais donc remonter
sur un ring le 25 mars à Glasgow, au
programme du Championnat WBO des
plume Harrison-Guzman. » – A.-A. F.
AUJOURD’HUI. – 20 heures, MEN Arena.
Championnat WBO-IBF des super-moyens
(12 × 3) : Calzaghe (GBR)-Lacy (USA).
BRANCO POUR COTTO.– Champion
WBO des super-légers, l’invaincu
Portoricain Miguel Cotto (25 ans, 25
victoires, dont 21 avant la limite)
défend son titre contre l’Italien
Gianluca Branco (35 ans, 36 victoires,
1 nul, 1 défaite), ce soir à Bayamon
(Porto Rico). Depuis sa défaite aux
points face au Canadien Arturo Gatti
pour le titre WBC vacant en janvier
2004, Branco a remporté ses quatre
combats. Il s’agit peut-être de la plus
riche catégorie avec l’Américain Floyd
Mayweather (champion WBC) et
l’Anglais Ricky Hatton (WBA-IBF),
invaincus.
KERZAZI ARRÊTÉ. – Lors du
sixième et dernier round, Ismaël
Kerzazi a été arrêté par l’arbitre face
à l’Anglais Michael Jones
(22 victoires, 2 défaites), hier à
Hartlepool. « Kerzazi, compté sur
une glissade au quatrième round,
commente le juge Daniel Talon,
a été arrêté prématurément. »
SAMEDI 4 MARS 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
AUJOURD’HUI, 18 H 15, ASTROBALLE.
En direct sur TPS Star.
PRÉCISION : NOAH EST
FRANÇAIS. – Contrairement à ce
que nous indiquions dans notre
édition de vendredi, dans l’article
« Les papiers d’abord », Joakim
Noah, le fils de Yannick Noah, né
d’un père français, possède
automatiquement la nationalité
française, en vertu du principe du
droit du sang, qui s’applique en droit
français, au même titre que le droit
du sol. Ainsi, l’article 18 du Code
civil stipule : « Est français l’enfant,
légitime ou naturel, dont l’un des
parents au moins est français. »
Cependant cet acquis ne le dispense
pas des démarches administratives
afin d’obtenir son passeport
français. Ce qu’il n’a pas encore fait
à ce jour.
EN DIRECT DE LA PRO A
PRO B (23e journée)
HIER
c.
—
1483
1409
1508
1617
1495
1536
1610
1532
1508
1643
1734
1571
1717
1618
1668
1878
1740
1687
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
11 mars (20 heures) : Le Mans - Le
Havre ; Cholet-Dijon ; Reims-Nancy ;
Pau-Orthez - Brest ; Clermont-Strasbourg ; Bourg-en-Bresse - Chalonsur-Saône. Dimanche 12 mars
(15 heures) : Roanne-ASVEL (sur
TPS Star) ; Hyères-Toulon - Gravelines. Reporté au 5 avril (20 heures) :
Paris-Rouen.
Avec Felton et D’Almeida
À LA VEILLE DE SON DÉPART
pour Salonique, où elle tentera mardi de faire basculer un quart de finale
européen mal emmanché (– 7 à
l’aller à domicile) contre l’Aris,
l’ASVEL veut signifier ce soir son
retour aux affaires en Championnat
face à son vieux rival, Pau-Orthez,
tombé à Roanne (79-96) la semaine
dernière, et lui ravir la pole-position
provisoire. Battus au match aller
(70-80), les hommes de Claude Bergeaud demeurent invaincus à
l’Astroballe en Pro A mais, comme
Pau, ils donnent le sentiment de
demeurer des tigres de papier. Rien
p.
—
1654
1586
1643
1726
1608
1578
1636
1621
1519
1617
1719
1585
1661
1505
1588
1666
1570
1472
Bleu
Co-leaders du Championnat, PauOrthez et l’ASVEL ne dominent plus
l’épreuve comme au carrefour des
années 1990-2000. Ils lâchent régulièrement des points à l’extérieur et sont
contestés par un bataillon d’équipes.
Ils n’étaient d’ailleurs ni l’un ni l’autre
en finale de la Semaine des As il y a
deux semaines.
C. B. : « Les deux clubs ont changé. Les
résultats européens font qu’ils ont perdu leur image de gros bras. D’autres se
sont immiscés. La Pro A aujourd’hui,
c’est un derby tous les week-ends, le
paysage est mouvant. Il y a de la place
LEUR SOMMET
Depuis 2003, les deux équipes ne
s’étaient plus retrouvées dans un têteà-tête au sommet, comme ce sera le
cas ce soir, avec une place de leader
unique en jeu.
C. B. : « Toute cette semaine, le président (Pierre Seillant) a attendu la fin de
l’entraînement, là au bout du couloir
du Palais. Il a tenu la main de chaque
joueur plus longtemps que d’habitude,
avec un petit mot sur l’importance du
match ! Je le sais bien, hein… C’est un
match qui représente beaucoup sur le
plan comptable pour les deux clubs,
certainement plus pour Pau-Orthez qui
a un besoin vital d’Euroligue alors que
nous ne la voyons pas (l’Euroligue)
comme une épée de Damoclès. »
D. G. : « L’avance financière qu’on a
pu avoir, Pau comme l’ASVEL, a fondu.
On a fait école. La marge n’existe plus.
Avec les pépins qu’on a connus, c’est
une surprise qu’on soit premiers
aujourd’hui. Ce match a quand même
un parfum de sommet, surtout quand
on est coach. Il faut gérer un groupe, et
c’est ce qu’il y a de plus difficile. Le
Championnat est bizarre, avec une
éthique du sport qui est desservie, des
joueurs qui passent d’un club à l’autre.
Et ASVEL-Pau reste une affiche, un
repère. Je suis content que mes joueurs
vivent ça, même si on n’est pas dans
les meilleures conditions de sérénité. »
P.
—
5
5
7
7
7
8
8
10
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11
11
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13
16
16
18
Jaune
Rouge
Jaune
DEUX LEADERS
CONTESTÉS
Classement
Pts J. G.
— — —
1. ASVEL ..................... 37 21 16
Pau-Orthez ........... 37 21 16
3. Le Mans ................ 35 21 14
Nancy ..................... 35 21 14
Strasbourg ............ 35 21 14
6. Bourg ..................... 34 21 13
Gravelines ............. 34 21 13
8. Chalon .................... 32 21 11
Paris ....................... 32 21 11
10. Le Havre ............... 31 21 10
Roanne ................... 31 21 10
12. Cholet ..................... 30 21 9
Hyères-Toulon ..... 30 21 9
14. Clermont ............... 29 21 8
Dijon ....................... 29 21 8
16. Brest ....................... 26 21 5
Reims ..................... 26 21 5
18. Rouen ..................... 24 21 3
Noir
Bleu
Noir
L’un et l’autre ont pris le poste
d’entraîneur de Pau-Orthez en cours
de saison et ont obtenu le titre de
champion quelques semaines plus
tard.
Claude Bergeaud, trois fois titré en
quatre saisons (1998, 1999, 2001), a
toujours connu une forme d’état de
grâce, à Pau comme aujourd’hui à
l’ASVEL qui s’est séparé de trois
coaches depuis 2001 (Tanjevic, Hervé,
Kunter). Didier Gadou, lui, sept fois
champion à l’Élan Béarnais comme
joueur, une fois comme entraîneur, est
constamment mis sous pression par
son environnement et par les observateurs.
Claude BERGEAUD : « Didier était
programmé pour devenir le coach de
l’Élan, pas moi. Depuis, il donne toujours l’impression de devoir prouver
car à Pau, il faut gagner tous les
matches, même amicaux. Là-bas, il y a
une forme de pression permanente et
immédiate, une gestion de l’instant,
alors qu’à l’ASVEL on est dans le présent, bien sûr, mais avec l’idée d’en
faire un peu plus après. Et puis, on a
deux personnalités différentes. Didier,
c’est comme Raymond Domenech. Il se
protège, il met le parapluie, la carapace, et il lui manque une forme de
spontanéité. D’entrée, quand il a pris
le poste, il s’est senti agressé. Joueur, il
était le même, dans la dureté mentale,
ne faisant de cadeau ni à lui-même ni à
personne. »
Didier GADOU : « La différence,
c’est que moi je succédais à Fred
(Sarre) qui avait été titré l’année
d’avant, ce qui n’était pas le cas
lorsque Claude a succédé à Jacques
Monclar. Et puis, quand un club accumule plein de titres dans le temps puis
des saisons plus difficiles, on reconnaît
moins les personnes qui sont en place.
Cela fait vingt-cinq ans que je suis au
club et je ne fais pas ce métier pour la
reconnaissance, mais pour le club. Je
suis aussi un jeune coach et je sais que
rien ne m’est pardonné. Et puis, il faut
arrêter de penser que l’entraîneur fait
la différence. »
pour d’autres. Et puis, c’est très français, ça. On aime les nouveaux, la fraîcheur. Il faut toujours déboulonner les
premiers. »
D. G. : « La saison est très longue, très
difficile. J’estime qu’on fait un très bon
Championnat. Il y a de nouvelles règles
qui renforcent les équipes de milieu de
tableau, plus relevées qu’avant.
Aujourd’hui, c’est moins facile d’être
en tête et d’être à la tête de nos
équipes, pour Claude comme pour
moi. D’ailleurs, je ne pense pas qu’on
ait aujourd’hui le plus gros effectif de
Pro A, sans CC Harrison et avec un Laurent Foirest encore convalescent. »
21
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (quart de finale retour)
VESZPRÉM - MONTPELLIER
Le tout pour le tout
« Pas une fatalité »
Pour prétendre aux demi-finales, Montpellier devra prendre un maximum de risques à Veszprém.
de notre envoyé spécial
PATRICE CANAYER n’a pas abdiqué malgré
le faible avantage (2 buts) obtenu au match aller.
AUJOURD’HUI, 16 H 15, VESZPREMI SPORT-CSARNOK
(Sport +) (aller : 21-23)
VESZPRÉM. – Gardiens : 1 Sola (CRO, 37 ans, 1,94 m) ; 12 Tatai (22 ans, 1,98 m).
Joueursde champ: 2 Buday(24ans, 1,96 m) ; 3 Gulyas(21ans, 2,01 m) ; 4 Ivancsik
(24 ans, 1,90 m) ; 8 Gal (29 ans, 1,93 m) ; 9 Lapcevic (SEM, 29 ans, 2 m) ; 10 Perez
(34 ans, 1,97 m) ; 11 Putics (21 ans, 1,98 m) ; 13 Tombor (26 ans, 1,86 m) ; 15 Pasztor
(cap.,34 ans, 1,92 m) ; 17 Lazarov(MCD, 25ans, 1,93m) ; 18 Lushnikov(RUS,29 ans,
2,03 m) ; 19 Eklemovic (SEM, 27 ans, 1,93 m) ; 28 Myrhol (NOR, 23 ans, 1,92 m).
Entraîneur : Z. Zovko.
MONTPELLIER. – Gardiens : 1 Omeyer (28 ans, 1,91 m) ; 16 Karaboué (29 ans,
1,97 m). Joueurs de champ : 2 Krantz (23 ans, 1,87 m) ; 4 D. Kabengele (RDC,
24 ans, 1,95 m) ; 9 Anquetil (34 ans, 1,80 m) ; 10 Puigségur (cap., 33 ans, 1,84 m) ; 11
Dole (30ans, 1,87m) ;13 Golic (cap.,31 ans,1,83 m) ; 14 Guigou(23ans, 1,79m) ; 17
Juricek (RTC, 31 ans, 1,85 m) ; 18 Sioud (TUN, 30 ans, 1,89 m) ; 21 Anic (18 ans,
1,95 m) ; 77 Bojinovic(SEM, 28 ans, 2,02 m) ; 88 Hmam (TUN,24 ans, 1,97 m). Entraîneur : P. Canayer.
Arbitres : MM. Poladenko et Chernega (RUS).
VESZPRÉM – (HON)
de notre envoyé spécial
« Nous n’avons pas
baissé les bras »
COUPE DE L’EHF (quarts de finale retour). – AUJOURD’HUI : Irun (ESP) - Gummersbach (ALL) (aller, 26-35) ; Göppingen (ALL) - Gudme (DAN) (29-24). DEMAIN : Créteil - Kielce (POL) (35-21) (16 heures) ; Astrakhan (RUS) - Lemgo (ALL) (118-23).
Les Hongrois, même si leur entraîneur,
Zdravko Zovko, souligne que « Montpellier est une des meilleures équipes
au monde et c’est dans cet état d’esprit
que nous avons préparé ce match
retour », sont en effet convaincus
d’avoir fait le plus dur en limitant la
casse à Bougnol. Reste à dénoncer la
méprise.
À bien faire comprendre à Veszprém
que, lorsqu’elle évolue à l’unisson,
l’équipe de Montpellier est bien l’une
des meilleures au monde…
PHILIPPE PAILHORIÈS
AUJOURD’HUI
Veszprém (HON) - Montpellier
(16 h 15, Sport +) ; Celje (SLV) - Ciudad Real (ESP) (27-34) ; Flensburg
(ALL) - Kiel (ALL) (32-28) ; Barcelone
(ESP) - Pampelune (ESP) (25-21).
ESCRIME
RALLYE DU MEXIQUE
Grönholm K.-O. au premier round
En s’employant hier à limiter l’échappée de Solberg, le Finlandais, aux prises avec Loeb, est parti en tonneau.
LEON –
de notre envoyé spécial
C’ÉTAIT PRÉVU. La première
boucle s’est conformée à la fameuse
« logique du balayage », facteur
déterminant de la hiérarchie de
début de course des rallyes disputés
sur terre battue. Petter Solberg,
neuvième sur la route, et Mikko
Hirvonen, sixième à s’être élancé
depuis le Poliforum de Leon hier
matin, ont profité de leurs positions
pour, d’entrée de jeu, prendre les
devants.
À plus de 101 km/h de moyenne sur
les 22,4 kilomètres de la première
spéciale d’Ibarilla, serpentant parmi
les cactus jusqu’à 2 245 mètres
d’altitude, le Norvégien trouvait,
comme on pouvait s’y attendre, sa
Subaru « bien poussive », mais enlevait haut la main son premier
scratch.
« Il est évident que le fait de partir
sur une surface nettoyée par les premiers passages constitue un réel
avantage, cela on le sait depuis
longtemps, convenait-il. Mais c’est
dans cette première boucle de trois
spéciales qu’il me faut absolument
creuser les écarts les plus importants
pour gagner en tranquillité par la
suite. Au deuxième passage, les
conditions vont s’équilibrer et à
partir de la deuxième étape, je ne
bénéficierai plus de ce décalage avec
mes adversaires directs. Je dois donc
attaquer au maximum ! » Dans son
sillage, le deuxième Finlandais de
l’équipe Ford restait au contact en
appliquant un principe analogue.
« Ma tactique ? À la fois simple et
classique : je suis à fond… »,
résumait Hirvonen.
Chargés de faire la trace, Marcus
Grönholm et Sébastien Loeb
s’employaient à concéder un
minimum de temps en jouant les
funambules sur une surface offrant
une adhérence souvent précaire.
Le Finlandais et le Français faisaient
quasiment jeu égal derrière le duo
de tête. « En dépit de la perte de
puissance du moteur due à l’altitude, j’attaquais fort, assurait le
pilote de la Xsara. C’était très rapide
mais aussi très glissant. Et puis, il y
avait pas mal de pierres par endroits.
Il fallait faire gaffe ! En fait, la principale difficulté venait du fait que le
grip n’était pas constant. » Après
avoir devancé son rival de deux
dixièmes symboliques dans l’ES 1,
Loeb lui avait concédé quelques
secondes dans les deux suivantes.
Un indice suffisant pour l’inciter à
faire procéder à quelques retouches
dans ses réglages avant la deuxième
boucle.
Excès d’optimisme
Au parc d’assistance de la mi-journée, le champion du monde se montrait en effet méfiant. « Pour l’instant, ça va, analysait-il. On savait
qu’on allait perdre sur Petter
(Solberg). Or, les écarts sont restés
dans la norme. Le truc qui m’embête
quand même, c’est que Marcus soit
légèrement devant nous alors qu’il
ouvrait la route et que nous avions
exactement les mêmes pneus, un
peu trop tendres à mon goût d’ailleurs. Si l’on veut lui mettre la pression et surtout ne pas le laisser
s’échapper, il va falloir qu’on trouve
la parade. On va commencer par
ajuster les différentiels… »
À quelques pas de là, Grönholm en
rajoutait des tonnes dans une décontraction de composition, faisant
mine de prendre un bain de soleil
adossé sur le montant du pare-brise
de sa Focus. « Seb se fait des soucis ?
s’inquiétait-il en fronçant exagérément le sourcil. Il n’y a vraiment pas
de quoi ! Tout le monde sait bien que
la course n’est pas encore lancée
puisque personne ne roule sur un
même pied d’égalité à cause de la
gravette. J’en sais quelque chose
LE PORTUGAL PLÉBISCITÉ. – Au moment où les rumeurs les plus pessimistes
circulent à propos de l’organisation du Rallye du Japon, onzième manche du Mondial prévue du 1er au 3 septembre 2006, la réintégration prochaine du Rallye du
Portugal au calendrier du Championnat du monde semble de plus en plus probable. Désormais basée à Faro (Algarve), l’épreuve offre – selon Daniel Grataloup
qui est allé observer le parcours récemment – une variété de spéciales « terre »
magnifique. Dani Sordo sera, avec sa Citroën Xsara WRC, l’ouvreur de l’édition
2006 qui aura lieu les 17 et 18 mars prochain.
VOUILLOZ ET BONATO EN ÉQUIPE DE FRANCE FFSA RALLYE. – Un
ancien cycliste et un ancien skieur seront membres de l’équipe de France FFSA lors
du prochain Rallye de France-Tour de Corse du 7 au 9 avril. Nicolas Vouilloz sera au
volant de la Peugeot 307 WRC préparée par Beuzelin Sport Auto avec laquelle il
participera au Championnat de France. Quant à Yoann Bonato, ancien pilote
Citroën, il s’alignera grâce au soutien de Renault Sport dans la catégorie Super
1600, au volant d’une Clio.
DERNIÈRE MINUTE
Avant la super spéciale de 4,42 km qui
clôturait tard, hier soir, la première
étape, Sébastien Loeb était toujours
troisième mais était remonté à 11’’7
du leader Petter Solberg et à 8’’1 de la
Ford d’Hirvonen, deuxième. L’Autrichien Manfred Stohl profitait quant à
lui de la sortie de route de Chris Atkinson dans la cinquième spéciale pour
hisser sa Peugeot 307 à la quatrième
place.
Chris Atkison était le seul à tenir la
cadence d’un groupe de tête littéralement déchaîné. L’Australien de
Subaru, qui se plaignait d’avoir été
handicapé par un sous-virage important au cours de la matinée, faisait le
trait d’union avec un trio compact
composé de Manfred Stohl (Peugeot
307), Matthew Wilson (Ford Focus)
et Dani Sordo (Citroën Xsara), retardé par un tête-à-queue prolongé par
des difficultés à repartir dans Guana-
juato (l’ES 2), la plus difficile des
trois spéciales enchaînées composant la boucle. Victime d’un défaillance de ses freins, Henning Solberg
(Peugeot 307) accusait déjà un
retard considérable tandis que Xevi
Pons (l’équipier de Loeb chez Citroën
Kronos), trahi par son moteur, était
resté immobilisé dans la pampa, du
côté de Santiaguillo.
LEON. – Premier leader au
volant de sa Subaru, Petter
Solberg a profité hier d’un
terrain favorable pour
creuser l’écart sur Sébastien
Loeb et a vu Marcus
Grönholm éliminé sur une
faute de pilotage.
(Photo Pascal Huit/Presse Sports)
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
RÉSULTATS
RALLYE DU MEXIQUE (troisième épreuve
du Championnat du monde des rallyes 2006).
– Classement (après quatre des sept
spéciales de la 1re étape) : 1. P. Solberg-Mills
(NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2006), les
95,3 km en 55’37’’5 ; 2. Hirvonen-Lehtinen
(FIN, Ford Focus WRC RS06), à 11’’5 ;
3. Loeb-Elena (MCO, Kronos-Citroën Xsara
WRC 2006), à 34’’3 ; 4. Atkinson-MacNeall
(AUS, Subaru Impreza 2006), à 1’0’1 ;
5. Stohl-Minor (AUT, Peugeot 307 WRC
Bozian), à 1’22’’ ; 6. Sordo-Marti (ESP, Citroën
Xsara WRC 2005), à 1’43’’3 ; 7. Wilson-Orr
(GBR, Stobbart Ford Focus WRC RS04),
à 2’1’’2 ; 8. H. Solberg-Menkerud (NOR,
Peugeot 307 WRC Bozian), à 2’1’’9 ; etc.
Leader : P. Solberg, ES 1 à ES 4.
Vainqueurs de spéciales : P. Solberg, 4.
Principaux abandons : Pons-Del Barrio
(ESP, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006),
moteur (ES 2) ; Grönholm-Rautiainen (FIN,
Ford Focus WRC RS06).
Si leurs équipes parviennent à remettre leur
COUPE DU MONDE – ÉPÉE FEMMES
Nisima
calme le jeu
Souffrant d’une épaule, l’épéiste donne la priorité
aux soins, mais est d’attaque pour retrouver
la Coupe du monde ce week-end.
Loeb revient fort
puisque, pour le moment, c’est moi
qui balaye pour les autres… Bon,
plus sérieusement, je dois dire que je
ne suis pas mécontent de la tournure
que ça prend. J’espère simplement
que cela va se confirmer. L’idéal
serait de finir l’étape avec pas plus
d’une vingtaine de secondes de
retard sur Petter. S’il attaque la deuxième étape avec une marge d’une
demi-minute, ce sera beaucoup plus
difficile. »
Encore fallait-il finir l’étape ! Dès la
reprise, dans la spéciale d’Ibarrilla
(ES 4), alors que les premiers partiels
le plaçaient devant Sébastien Loeb,
le leader du Championnat se faisait
piéger par un excès d’optimisme et
partait en tonneau au 9e kilomètre.
Fâcheux pour Grönholm, qui pourrait bien quitter le Mexique sans le
moindre point si, comme le redoutait
son assistance hier après-midi, l’état
de sa Focus ne lui permettait pas de
profiter du Superally.
DIVISION 1 FEMMES (15e journée). – AUJOURD’HUI (20 heures) : BesançonMetz ; Mios-Toulon ; Nîmes - Le Havre. 20 h 45 : Mérignac-Yutz. DEMAIN (16 heures) :
Dijon-Bègles ; Angoulême - Fleury-les-Aubrais.
Classement : 1. Metz, 37 pts ; 2. Le Havre, 36 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Fleury-les-Aubrais,
30 ; 5. Dijon, 29 ; 6. Nîmes, 28 ; 7. Besançon,26 ; 8. Bègles,26 ; 9. Yutz, 25 ; 10. Mios, 24 ;
11. Angoulême, 22 ; 12. Toulon, 21.
voiture en état, ces équipages auront la possibilité de prendre le départ de la deuxième
étape, cet après-midi, moyennant pénalités :
30’ pour Pons, 20’ pour Grönholm.
LE FILM DES SPÉCIALES
ES 1 - Ibarilla 1 (22,41 km) : 1. P. Solberg, 13’17’’3 (moy. : 101,19 km/h) ; 2. Hirvonen, à 6’’1 ; 3. Loeb, à 12’’1 ; 4. Grönholm,
à 12’’3 ; 5. Atkinson, à 17’’6 ; 6. Sordo, à 19’’ ;
7. Pons, à 22’’1 ; 8. Stohl, à 27’’ ; …
10. H. Solberg, à 30’’1 ; etc.
Neuvième à passer sur la route, Petter Solberg
profite de plus de grip que Grönholm et Loeb,
premier et deuxième sur la route. Problèmes
de freins pour Henning Solberg.
ES 2 - Guanajuato 1 (28,87 km) :
1. P. Solberg, 16’56’’4 (moy. : 102,26 km/h) ;
2. Hirvonen, à 2’’ ; 3. Grönholm, à 13’’ ;
4. Loeb, à 14’’4 ; 5. Atkinson, à 16’’6 ;
6. Stohl, à 27’’8 ; 7. Wilson, à 34’’1 ; 8. Sordo,
à 56’’8 ; … 10. H. Solberg, à 1’20’’3 ; etc.
Grönholm prend l’avantage sur Loeb pour la
troisième place, à 25’’3 de Petter Solberg et
SAMEDI 4 MARS 2006
17’’2 de son équipier Hirvonen, deuxième du
général. Sordo, victime d’un tête-à-queue
dans lequel il cale son moteur, passe de la
sixième à la huitième place, alors que Pons est
stoppé à mi-parcours par une panne moteur.
Cela profite à la 307 de Stohl et à la Ford de
Wilson, qui entrent dans les points.
ES 3 - El Cubilite 1 (21,61 km) :
1. P. Solberg, 12’6’’8 (moy. : 107,04 km/h) ;
2. Hirvonen, à 2’’3 ; 3. Grönholm, à 4’’1 ;
4. H. Solberg, à 6’’2 ; 5. Loeb, à 6’’6 ; 6. Stohl,
à 10’’7 ; 7. Atkinson, à 12’’9 ; 8. Sordo,
à 17’’2 ; etc.
Solberg, malgré un fort survirage, profite de la
troisième et dernière spéciale : sa position sur
la route le favorise pour reléguer Hirvonen à
10’’4, Grönholm à 29’’4 et Loeb à 33’’1.
ES 4 - Ibarilla 2 (22,41 km) : 1. P. Solberg, 13’17’’0 (moy. : 101,22 km/h) ; 2. Hirvonen, à 1’’1 ; 3. Loeb, à 1’’2 ; 4. H. Solberg,
à 5’’3 ; 5. Sordo, à 10’’3 ; 6. Atkinson, à 13’’ ;
7. Stohl, à 16’’5 ; 8. Wilson, à 34’’8 ; etc.
Il n’y a plus de poussière sur la route et tout le
monde a donc les mêmes conditions d’adhérence. Grönholm fait un tonneau et reste bloqué dans un fossé au 9e kilomètre. Il prendra
le départ de la deuxième étape avec 20’ de
pénalités si son équipe parvient à remettre sa
Ford Focus en état.
Compte tenu du décalage horaire avec le
Mexique, vous retrouverez les résultats
complets de la première étape dans notre
édition de dimanche.
ESSAIS F 1. – Mugello (ITA, 27 février - 3 mars) : M. Schumacher (ALL, Ferrari), 1’30’’389
(36 tours).
Le programme de cinq jours d’essais de Ferrari s’est achevé hier au Mugello. Le programme prévu
n’a pu être tenu en raison d’une pluie persistante. Pendant ce temps-là, Badoer effectuait à Fiorano le déverminage des deux 248 F 1 qui seront utilisées en course à Bahreïn.
DE « TAUBER » à « Tauber ». Tauberbischofsheim, pour être précis.
Mais le nom est tellement imprononçable que, dans le milieu de
l’escrime, tout le monde s’en tient au
deux premières syllabes. C’est làbas, dans ce coin d’Allemagne, que
Maureen Nisima a décroché son dernier podium individuel (une troisième place) en Coupe du monde à
l’épée. C’était il y a un an. Depuis, la
vice-championne du monde 2003
court après les satisfactions. Du
moins à titre individuel parce que,
par équipes, Nisima a toujours bien
tenu son rang, avec comme haut fait
d’armes un titre mondial à Leipzig,
l’an dernier.
De retour aujourd’hui à Taubermachinchose pour une étape de Coupe
du monde, Nisima ne nourrit pas
nécessairement de grandes ambitions. Son début de saison a été en
demi-teinte : une vingtième place à
Budapest et une élimination
d’entrée à Saint-Maur (35e). Pas
génial, mais l’épéiste relativise un
maximum. « C’est comme tous les
débuts de saison que je fais, dit-elle.
Avec des trucs à rectifier, plus à propos du physique, d’ailleurs, que dans
ma façon d’aborder la compétition. »
Prendre
son mal en patience
Le physique, effectivement, n’est pas
vraiment au point. Depuis deux ans,
Nisima se ressent d’un problème à
l’épaule droite, celle de son bras
armé. Et la douleur devient carrément handicapante. « À Saint-Maur,
il y a un mois, je me suis bien battue,
j’ai donné tout ce que j’avais mais je
me suis aperçue que ce n’était pas
suffisant, dit-elle. Cela me handicape dans la vie de tous les jours (son
travail – elle achève des études de
coiffeuse – ne fait d’ailleurs rien pour
arranger l’affaire), c’est vraiment
devenu un problème. »
« Elle arrive à tirer, reprend l’entraîneur national, Jean-François Di Martino, mais la douleur progresse au fur
et à mesure de la compétition et il y a
des coups qu’elle ne peut pas faire. »
Cela crée suffisamment de problèmes, en fait, pour que Nisima,
vingt-quatre ans, se décide enfin à
prendre régulièrement le chemin du
cabinet du kiné pour des soins et un
renforcement musculaire. Elle a également adapté son entraînement,
sacrifiant quelques exercices sans
toucher toutefois au nombre de
séances.
Pour autant, il n’y a pas péril en la
demeure. Di Martino est le premier à
calmer le jeu. « Je ne suis pas inquiet
pour le moyen terme, dit-il. De toute
manière, on ne peut pas la mettre à
l’arrêt car elle peut tirer. » Pilier
d’une équipe de France championne
du monde par équipes, Nisima ne se
voit pas non plus rester sur la touche
au moment des Mondiaux de Turin
(du 29 septembre au 7 octobre).
« J’ai envie de faire les Championnats du monde, dit-elle, je ne laisserai pas ma part. Mais s’il faut choisir
entre (les Jeux de) Pékin et Turin, j’ai
déjà choisi ! Si, cette année, je ne
suis pas sélectionnée car les résultats ne sont pas là, ça m’aura au
moins permis de faire le point. »
On n’en est pas encore là, loin de là.
L’étape de « Tauber » ne se présente
peut-être pas pour elle dans les meilleures conditions, mais il ne s’agit
que de la deuxième compétition
entrant en ligne de compte pour la
sélection. Il y aura ensuite trois
semaines avant la prochaine compétition, à Luxembourg, puis plus d’un
mois et demi de repos avant de
retrouver le haut niveau à Barcelone
(les 12 et 13 mai). Largement de quoi
prendre son mal en patience.
MARC VENTOUILLAC
PROGRAMME
AUJOURD’HUI : qualification individuelle, à partir de 10 h 30. DEMAIN :
tableau d’élimination directe, à partir
de 9 heures ; finale, à 15 h 30.
Françaises engagées : Flessel,
Nisima, Kiraly, Daninthe, Colignon,
Descouts, Baradji, Belviso, Galantine,
Geneviève, Soiron, Prudente.
COUPE DU MONDE FLEURET HOMMES À SHANGHAI. – AUJOURD’HUI :
tableau d’élimination directe à partir de 8 heures (1 heure, heure française) ; finale
à 16 heures (9 heures). DEMAIN : Coupe du monde par équipes à partir de
8 heures (1 heure). Français engagés : Guyart, Beaudan, Le Pechoux, Sintès,
Attelly, Jault, Marcilloux.
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liés au jeu rapide notamment. Pour
envisager la troisième demi-finale de
son histoire, le club languedocien doit
effectivement prendre des risques,
essayer d’imposer son propre rythme,
harceler son hôte, ébranler ses certitudes.
COUPE DE FRANCE HOMMES (16e de finale). – MERCREDI : Villeurbanne (D 2) Nîmes, 26-34. HIER : Besançon (N 1) - Pontault-Combault, 36-38. DEMAIN : Saintes
(N 1) - Toulouse ; Gonfreville-l’Orcher (N 1) - Tremblay-en-France ; Gien-Loiret (N 1) Billère (D 2) ; Massy (N 1) - Dunkerque ; Valence (N 1) - Istres. DIMANCHE : Porte Normande (D 2) - Angers ; Livry-Gargan (D 2) - Sélestat ; Thionville (N 1) - Metz (D 2) ; Bourgoin-Jallieu (N 1) - Villefranche-Beaujolais.
Les cinq clubs de D 1 qualifiés pour les Coupes d’Europe 2005-2006 n’entreront en lice
qu’au stade des huitièmes de finale, le mercredi 15 mars.
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AUTOMOBILE
Bojinovic, critiqué pour ses excès individualistes au
match aller, est convaincu que Montpellier en
élevant son niveau de jeu en attaque peut aller
chercher la qualification à Vezsprém.
(Photo Pierre Mirandeau/Stadium/MaxPPP)
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Reste à voir, désormais, comment
Montpellier va s’adapter à la situation.
Le + 2 est anecdotique. La question
concerne la capacité des coéquipiers
de Laurent Puigségur à supporter la
pression, à vivre l’événement. On les
sait fragiles hors de leurs bases. On les
sait aussi capables de presque tout. On
n’imaginait pas Flensburg, dominé de
quatorze buts à l’aller à Bougnol, revenir de l’enfer l’an passé à ce même
stade… Alors, pourquoi ne pas faire
fructifier cet avantage… Pourquoi ne
pas retrouver ce jeu collectif à la base
d’improbables exploits ? « Bien sûr,
c’est possible, assure Wissem Hmam,
l’un des arrières en difficulté dimanche
dernier. Peut-être que nous allons,
cette fois, être dans un grand jour.
Peut-être que Veszprém commettra
des erreurs. En tout cas, nous n’avons
pas baissé les bras. »
Non, Montpellier a au contraire préparé son affaire avec envie et minutie. En
insistant bien sur certains détails, ceux
« SUR QUOI AVEZ-VOUS AXÉ la
p r é p a r a t i o n d e c e m a t ch
retour ?
– Essentiellement sur le jeu, sur la
mise en place de détails qui pourraient
se révéler importants. Notamment la
gestion des supériorités et infériorités
numériques, les situations de tir en
refus de jeu, et aussi le jeu de transition. Des détails qui, en fait, nécessitent plus de précision.
– Comment appréciez-vous
l’état d’esprit de votre équipe ?
Et d’abord les critiques de Grégory Anquetil à l’endroit de
Hmam et de Bojinovic.
– Les gens sont libres et chacun
assume ses responsabilités. Je n’ai pas
d’autre commentaire à faire.
– On a surtout senti de la frustration à l’issue de la courte victoire à Bougnol.
– Sans doute. Mais on a quand même
gagné de deux buts… Alors, qui peut
se permettre, franchement, de nous
jeter la pierre ? C’était un match difficile physiquement, mentalement, psychologiquement. Et nous ne nous en
sommes pas si mal sortis. Ce qui ne
veut pas dire que l’on a évolué à notre
meilleur niveau.
– Êtes-vous néanmoins
inquiet ?
– Pas du tout. Ce qui ne veut pas dire,
non plus, que nous ne sommes pas en
danger à Veszprém. Ça veut simplement dire que je sais où je vais, que j’ai
des convictions sur le jeu, sur l’équipe,
et qu’elles ne s’évaporent pas parce
que nous n’avons battu Veszprém que
de deux buts.
– Que faut-il réussir en Hongrie
qui n’a pas suffisamment bien
fonctionné dimanche dernier ?
– J’espère, d’abord, que l’on va montrer une amélioration dans les maîtrises technique et émotionnelle. Je ne
parle même pas de l’engagement physique, sans lequel la performance ne
peut exister.
– On parle d’une salle bouillante…
– Ce n’est pas une fatalité de perdre à
l’extérieur. Je crois, au contraire, que
tout peut se passer, qu’il faut être aux
aguets.
– Mais Montpellier éprouve
souvent des difficultés hors de
ses bases…
– Nous nous trouvons dans une hiérarchie très instable. À partir de ce
niveau de compétition, il faut faire
preuve de beaucoup d’humilité. C’est
vrai, nous n’avons jamais su élever
notre niveau à l’extérieur dans un
match à élimination. Maintenant,
j’aimerais que l’on casse la tête aux clichés et que l’on se tourne un peu vers
l’avenir. Montpellier est une bonne
équipe. Il faudra une très grande
équipe pour se qualifier à Veszprém.
– Comment comptez-vous vous
y prendre pour décrocher la qualification ?
– Il faut oser. Se libérer dès l’entame.
Et, surtout, leur poser des problèmes
sur le jeu de transition, la véritable clé
du match. » – P. P.
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« Y ALLER POUR GAGNER. » Le
conseil, le préambule plutôt, est de
Didier Dinart, ancien Montpelliérain,
défenseur prioritaire de Ciudad Real,
l’une des rares formations à s’être
imposées dans l’antre de Veszprém ces
dernières saisons. Une fois l’an passé
(33-34), une autre l’année d’avant
(25-28). « Cette année, nous ne nous
sommes inclinés que de deux buts
(31-29), rappelle le Guadeloupéen.
C’était à l’époque où nous nous cherchions encore. Paradoxalement, c’est
un adversaire qui nous réussit plutôt
bien. Même si, c’est vrai, ça reste extrêmement difficile de l’emporter dans un
contexte passionné. »
Le récent champion d’Europe évoque
alors « l’ambiance extraordinaire, le
tout petit gymnase, le bruit assourdissant ». « C’est le seul endroit d’où je
repars en ayant mal aux tympans », ditil. Croit-il, néanmoins, aux chances de
qualification de ses camarades de
l’Hérault ? « Ça ne va pas être facile,
répond-il. Il vaut mieux aller là-bas
avec six ou sept buts d’avance. Maintenant, pourquoi pas… Veszprém va
mettre le feu d’entrée, comme Montpellier en finale face à Pampelune il y a
trois ans. Il faudra tenir. Nous, en tout
cas, nous avons toujours réussi avec
une défense 6-0. Rarement avec la
1-5. »
Montpellier pourrait d’ailleurs modifier
sa tactique de l’aller et adopter à son
tour la défense en 6-0 pour préserver
son maigre pécule de deux buts
(23-21). « Ça reste tout de même un
avantage, rappelle Mladen Bojinovic,
convaincu de la faisabilité de la mission. Notre défense constitue une
garantie. On doit maintenant élever
notre niveau de jeu en attaque. Je suis
convaincu qu’il y a la place pour passer.
Veszprém, c’est solide, mais ce n’est
pas infranchissable. »
Sans les quelques gourmandises, cette
fin de match gâchée par la précipitation
et les excès d’individualisme, l’écart
aurait cependant pu être plus important. À la 42e minute, Montpellier
menait ainsi de six buts (19-13)…
« Une des raisons de notre frustration
vient de là, indique Patrice Canayer. À
+ 6, on n’a pas accepté le retour de
Veszprém (19-19, 50e). Avec un peu
plus de lucidité, on devait être capables
de le digérer. Au bout du compte, on a
réalisé quarante minutes intéressantes
et on a plié en fin de match… »
VESZPRÉM –
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