Un fichier PDF - Bibliothèque municipale de Lyon
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«. 5575. *** ^~~?m. 0 D8 Mercredi " R"*»"- e0 il ___ ABONNEMENT , r VtO* «« »• francs pour l'armée. "Y%> to>OB "' '*»•..« U«.«. B lf| ;. M WM J*J ^aap^«--^^•p'-^«»-^^ „ uoi*'» ' ** «■- iSP "'" ■fl IMB H H ■ K li ■■ IV 1% ■■ a^| WWP BBBl IIIB afej%«31 fi^l «JOURWAli DE Tj YOW ^ ™ CENSEUR paraît tous les jours excepté le dimanche. — U donne les nowvoJies S/vos, 14 MOUVEMENT OCTOBRE BELIGIEUX EN l * *a. i ,- premiers dans la presse française nous avons signalé le mou- L ment religieux qui s'opère dans les divers états de l'Allemagne ; ■eijournaux parisiens ont commencé depuis quelque temps à s'en njjuperî c'est-à dire depuis qu'il est devenu trop grave pour ne dans tinpays pour en connaître les besoins, en juger les tendances; i faut, quand on l'a quitté, être en rapport avec-des hommes qui „jeoten position de voir avec impartialité. Nous ne voulons pas Bgager une polémique avec le Siècle, que nous regrettons de voir «si fourvoyé; nous nous bornons, à constater les faits, eu laissant nos lecteurs le soin de tirer les conséquences ; nous prévenons a seulement nos lecteurs que les faits que nous enregistrons sont pisés à de bonnes sources, sont précis, exacis, et qu'ils peuvent i avoir toute confiance. .Vus reprenons maintenant le récit des événements qui se sont passés depuis notre dernier article (1). Le concile catholique allemand de Stuitgard a déclaré constituées les églises de l'Allemagne méridionale, et a été clôturé le 16 sepMbre par la célébration de la messe, par deux prédications puïi [lies et plusieurs baptêmes. II avait de graves questions à résoudrc; le compte rendu des séances sera publié sous peu et fera contre les décisions prises; en attendant, nous en rapporterons une nte qu'elle a une grande importance et peut exercer une puishaine influence sur la destinée du nouveau culte. On sait tout ce lue le cœur des femmes renferme d'amour de Dieu, leurs tendantes uaiurel/es à s'élever vers le Créateur, l'empire que leur donne dans la famille la manifestation de leurs sentiments religieux ; les ««formateurs allemands ne se sont pas bornés à prêcher l'émancipation de la femme, ils l'ont proclamée en matière religieuse ; l'éflise de Ronge a reconnu aux femmes le droit de délibérer et de * sur les affaires de l'église ; la question a été débattue au concilede Stuttgard, et ce droit leur a été maintenu à la majorité de treize voix contre onze. Il y a loin delà au concile catholique dans «quel on délibérait sur la question de savoir si les femmes avaient me âme. taie conquête pacifique de la femme, cette émancipation qui *raence par la religion, seule chose que le despotisme ait resWeeen Allemagne, doit puissamment favoriser la propagation du - iveau culte. •* 'illè de Francfort a été désignée pour la prochaine réunion des piques allemands; Ronge devait partir dans la nuit qui a suivi lDr e du concile, la population de Stuttgard lui a donné une ll lie ! et le réformateur a harangué la foule du haut du balcon waison où il était logé. Son voyage a été une marche triom"ea iravers plusieurs états; une escorte de citoyens à cheval P't'tée à sa rencontre en avant d'Ulm, et l'a amené dans r llanle Mil'" ' ' °' k ' sérénade lui a été donnée ; lesjeu1 s 'ui ont offert une couronne brodée avec les emblèmes de ''! Je lamour et de l'espérance. Le gouvernement de Wurtemqm avait d'abord montré de la tolérance, entraîné plus ns le mouvement de persécution qui s'est dernièrement i avait défendu aux autorités d'Ulm de prêter les ail . ^ x catholiques allemands ; il a dû reculer devant une couverte de dix-huit cents signatures, et une église a été e a ux nouveaux religionnaires qui s'y sont réunis. Ce suc. Rappellera d'autres. elderg, même enthousiasme de la population venue en devant de lui ; l'autorité, moins tolérante qu'à Ulm, lui enclre d e célébrer le service et de prêcher ; ses coreligion- au y, es COUrant au hij^ ! Prés' seul moyen que le pouvoir leur eût laissé, or- Un >ant uet * I auquel assistèrent quatre cents personnes, et aient le bourgmestre Winteret le doyen des théologiens " e nombreux toasts furent portés; Ronge y répondit, et del cs ses là ^ ^ > lui 6rl( de la doctrines, aux acclamations de l'assemblée, ens e se ^ P ^ réfugie où elle peut, et, quand la *lep ^ fermée, la voûte du ciel interdite, elle prend une1 0)l Si les . riDune. Cette intolérance porte ses fruits, et on s'attendi 'etats de Bude à une grande défection dans les rangs de I llh aine .lm 1 ^tq„ ^ » arrivée de Ronge fut un autre triomphe ; il seme a lo ^ l Pulation voulût le venger des tracasseries de l'auto^^J^silui avait interdit la prédication. ' ^'oir |T7r~ tenseur du 7 septembre. PAMS ' * che MSS" LEJOl.fVET et COMP«, directeur» DETTONCQUES, rue UpelUtier. 3. ^ ^ nsUftiss avant les journaux de Paris. J Ce n'est pas a Ronge seul que sont données ces marques de sympathie ; parjout les prêtres de l'église allemande sont accueillis avec ^ désignes de joie non équivoques; ainsi, àlserlohn, près d'Elberfeld, dans la Prusse rhénane, le curé qui arrivait, M. Breidenbach, a vu tk e se TUSCT-QUATHB u ,ouraa. jj katiite Paris,— il n'était pas nécessaire de le dire, on le cornçveoait de reste, — et dans laquelle le mouvement est apprécié de I) manière la plus inexacte, la plus fausse. Il ne suffît pas d'être né r Une «te de gymnastique l'ont reçu avec leurs drapeaux déployés; le soir . la ville a été illuminée, et huit à dix mille personnes ont assisté au ' service qu'il a célébré. ^ni de vue de sa politique particulière ; il semble, ên vérité, que jjsoit une affaire d'élections ou une question ministérielle. Le \ l publiait l'autre jour une lettre d'un littérateur allemand qui e S ^ le caractère d'une fête politique; il est entré dans une voiture à quatre chevaux, toute parée de fleurs ; la société de chant et celle Hirer l'attention publique ; mais, hélas! chacun le traite du * au Bwoauda Journal, rt» d« CÀ«»«, * 6, Les lettres et envois concernant la rédaction doivent (trt adressés, francs de port, a ». BUTIEZ, rédacteur en A Offenbach, dans la grand-duché de Hesse, sa venue a eu tout ;I 6 Il H. VflP BBai a 16 ALLEMAGNE. mm. ON S'ABONNE : * wHh j£(ËÉ cntEUR insère gratuitement tous les Articles, Lettres jfSitnawres . ? '■ j^iwien" ayant un but d'utilité publique et revêtus c0 13 Octobre accourir 3 au devant de lui une population de dix mille âmes, par laquelle il a été reçu avec transport ; il a dû passer sous des arcs de ' 1triomphe élevés pour la circonstance, et une salve de trente coups Cde canon a salué sa venue. Ces faits portent avec eux leur enseignement ; les populations allemandes ne se laissent pas aller à un enthousiasme irréfléchi, et, pour leur inspirer de semblables démonstrations, il faut que le culte nouveau réponde véritablement à un besoin moral et à une pensée religieuse. Tout est vague encore, indéterminé ; ce que l'on sait le mieux, c'est que le catholicisme romain, avec ses fausses re- J liques, ses pratiques superstitieuses, sa confession auriculaire qui est un moyen de spoliation et d'intrigues amoureuses , son célibat des prêtres qui n'est ni la virginité ni la pureté, n'est plus en harmonie avec la raison qui a grandi , et on cherche une forme nonvelle, un moyen nouveau de rattacher l'homme à Dieu. Le catholicisme allemand a-t-il celte forme, ce moyen ? Nul aujourd'hui ne pourrait l'affirmer encore, mais il est à nos yeux le signe certain '( d'une transformation qui commence, transformation qui a échoué en France, au milieu de notre indifférence en matière religieuse, et qui apparaît dans une paroisse perdue au fond de la Silésie. L'église allemande a bien compris qu'il fallait s'appuyer sur la jeune génération , que ses dogmes, adoptés spontanément par la ' génération actuelle, ne trouveraient une force irrésistible que dans celle qui s'élève , et elle vient de fonder à Breslau une école pour les enfants de ses coreligionnaires. Cet exemple sera sans doute imité bientôt, et la réforme quia si bien apprécié les besoins pénétrera dans les moeurs. 1,000 cavaliers le colonel Valsin d'Esterhazy, qui, depuis la mort du général Mustapha, commande tout le goum d'Oran, composé des Smelas, des p' Douairsetdes Garabas, ancien maghzem des Turcs. Déjà aussi le général de d- Lamoricière s'est porté avec cinq bataillons sur la route de Tlemcen pour surveiller les marches et les projets d'Abd el-Kader, et voir s'il veut ^ traverser la Tafna, qui est gardée en attendant, comme nous l'avons dit, p; le généra! Cavaignac. par Enfin, le colonel Géry, qui commande à Mascara, et qui récemment opérs rait chez les Flittas, en combinaison avec le général Bourjolly, est rentré si son territoire et se prépare aux événements. Il y a peu de forces dissur Pponibles à Mascara; mais si l'ex-émir se portait de ce côté, il serait suivi à le la piste pnr une des colonnes échelonnées dans ce but, et dont la présence <]deviendrait par là même un renfort. Au surplus, le plan d'Abd-el-Kader ne Sl se dessinera que quand il aura passé la Tafna. Le général de Lamoricière, dont les rapports se distinguent toujours par u une précision parfaite et une grande simplicité, paraît avoir admirablenment saisi le point culminant de la question, qitand il écrivait naguères que les insurrections partielles peuvent être négligées pour le moment; que vouloir déjà les réduire, ce serait consumer nos forces en détail, et q que l'invasion d'Abd-el-Kader, la nouvelle armée qu'il mène avec lui, sont 1 l'objet capital auquel il faut s'attacher exclusivement avec la plus énergique activité. j Le Journal des Débats contient aujourd'hui, sur la lettre adressée fpar M. le maréchal Bugeaud au préfet de la Dordogne, un article qui montre que le ministère se reconnaît impuissant à agir contre M. le duc d'Isly. Voici comment s'exprime le Journal des Débats : Nous laisserons à cette lettre sa véritable portée, en ne la considérant que comme une de ces boutades auxquelles M. le maréchal Bngearid a fini c ïpar accoutumer tout le monde. C'est surtout pour M. le maréchal Bugeaud lui-même que nous sommes fâchés de ne pas pouvoir y attacher plus ( d'importance. 11 est certainement fâcheux pour.un homme public, occu\ pant une si haute position, et se voyant réservé à de si grandes destinées , cde ne point voir attribuer à ses paroles et à ses actes la portée sérieuse qu'ils devraient toujours avoir, et qu'avec un peu plus de réserve et de sang-froid, il lui serait si facile de leur assurer. s M. Bugeaud ne recevra pas d'autre châtiment que celui-là. Il mé'ritait une sévère leçon, et il l'aurait reçue d'un ministère un peu plus jaloux de la dignité du pouvoir. Dans l'impossibilité de la lui donner par lui-même et*en vertu du principe d'autorité dont il est le dépositaire, M. Guizot l'a fait admonester par le Journal des Débals. Est-ce que cela empêchera M. Bugeaud de recommencer à la prochaine occasion ? J ï»arls, le 13 octobre 1845. CCORR BSPOWDANCB PARTICOLIERB OU CENSEUR.") Nous n'aurons pas cette année la dissolution de la chambre, mais nous pourrions bien avoir avant peu celle du ministère. Les dernières élections qui ont eu lieu et" dans lesquelles il a si péniblement remporté une victoire qui est loin d'avoir été complète, les événements tout récents de l'Afrique, l'attitude si méprisante que M. le AFFAIRES D'AFRIQUE. — SITUATION. maréchal Bugeaud a prise vis-à-vis de lui, de fâcheuses nouvelles Le Journal des Débals, à qui les cartons du ministère de la guerre qu'on s'attend à recevoir d'un instant à l'autre de Tsit.it, les difficulsont ouverts, y puise largement pour se tenir au courant de ce qui tés que semblent présenter plusieurs questions extérieures, telles se passe en Afrique. C'est donc à cette feuille, à défaut de jourque celles de Madagascar, du Mexique, de Buenos-Ayres, d'Espanaux officiels, que nous devons recourir pour connaître la situation gne, tout cela ne donne pas au cabinet une situation bien solide et respective de la France et d'Abd-el-Kader dans l'Algérie. Voici ce qui le mette à l'abri de tout péril, surtout lorsqu'il faudra qu'il se que nous y lisons à ce sujet : présente devant les chambres. M. Guizot l'a parfaitement compris; Nos lettres et les journaux d'Afrique annoncent qu'Abd el- Kader a passé aussi, dans le conseil où la question de la dissolution de la chambre par la petite ville kabyle de Nedroma, à quatre lieues au sud est du port de a été remise sur le tapis, a-t-il cherché à s'assurer pour plus tard Ghazaouat, le 24 septembre, lendemain de la catastrophe du lieutenantune dernière chance de salut. colonel Montapsnac, se dirigeant sur le pays de Trara, qui s'étend sur la rive Ainsi que nous l'avons déjà fait connaître, pas un seul membre gauche de la Tafna. Les tribus kibyles de la Tafna se soumirent d'ellesmêmes en 1812; sans combats, sans razzias, lorsque Mohammed-Ouled-eldu cabinet ne s'est prononcé pour la dissolution immédiate de la Scheick recourut à l'appui de nos armes pour-être délivré de la tyrannie chambre. Ceux qui, il y a quelques mois, étaient le plus partisans d'Abd-el-Kader. Cette circonstance prouve qu'ils n'ont eu d'autre motif de cette mesure, ont prudemment abandonné leur opinion d'alors pour se révolter tout récemment que les prédications des fanatiques enpour adopter une conduite qui, si elle ne sauve pas le ministère, voyés du Maroc par Abd-el-Kader avant qu'il parût lui-même. Des correslui permet au moins de vivre quelques jours de plus. La dissolupondances qui paraissent empreintes d'exagération lui attribuent une tion immédiate de la chambre étant écartée, M. Guizot a présenté force de 10,000 hommes, dont 4,000 cavaliers. Dans le pays de Trara, il la question autrement. Il a exposé que les luttes qui avaient signalé se trouve a deux journées de marche de Lalla-Maghrnia, à la même disle commencement de la session dernière ne manqueraient pas de se tance de Tlemcen et à quatre jours d'Oran ; mais il peut réduire ces distances à moitié en faisant de grandes marches avec sa cavalerie. renouveler cette année ; il a fait entrevoir que les députés qui, l'an L'ex-émir avait tenté vainement, dans le printemps de cette année, de passé, ont fait l'appoint de la majorité, pourraient cette année se pénétrer en Algérie par le sud, par le côté du désert, et il s'est vu forcé montrer moins accommodants, et que les plus graves embarras en d'y renoncer à cause de la résistance que lui opposèrent les Hamianesrésulteraient pour le gouvernement, dont la marche se trouverait Cheragas et les Laghouats, soutenus par la proximité de nos colonnes de pour ainsi dire complètement arrêtée. Il a demandé au roi si, dans la ligne du Sahara." Aujourd'hui, il pénètre par le nord-ouest, par le côté un tel cas, il changerait son ministère, ou s'il consentirait à dissoumaritime, choisissant habilement le moment où les troupes de la division dre la chambre ; il a même sollicité pour ce dernier cas un engade Tlemcen étaient occupées à combattre l'insurrection fomentée par ses émissaires. Probablement il n'a pas l'intention de rester dans les montagnes ' gement formel. Louis-Philippe a refusé de prendre cet engagement; de Trara qui confinent à la mer, où il serait bientôt acculé. Nous craignons il a dit que s'il pouvait convenir au cabinet, avant de convoquer de d'apprendre bientôt qu'il a marché vers le sud-est pour révolter la province nouveau la chambre, de la dissoudre et de la renouveler, il était de Mascara, les Ha<-hems, les DjafTras, voisins des Flittas, qui eux-mêmes à souscrire à cette mesure; mais que jamais il ne se lierait, plus de touchent aux Beni-Ouraghrs et à l'Onarenseris, contrées où domine maintrois mois à l'avance, par un engagement aussi grave que celui qui tenant Bou-Maza, à la tète de 1,500 cavaliers et de 2,500 fantassins, d'alui était demandé. Il a représenté que la meilleure politique était près l'estimation du général de Lamoricière dans son dernier rapport. Quoi qu'il en soit, voici comment se trouvent actuellement échelonnées . celle qui n'avait pas de parti pris à l'avance et qui savait surtout s'inspirer des circonstances, et il est arrivé à cette conclusion que les diverses colonnes destinées à l'arrêter dans sa marche, ou à le flanquer et à le poursuivre pour l'empêcher de se réinstaller dans le pays de si les événements devaient reudre la dissolution de la chambre néson ancienne puissance. cessaire et opportune au mois de janvier prochain, il serait suffiLa colonne du général Bourjolly, renforcée de deux bataillons débarsamment temps alors d'examiner cette question. qués à Mostaganem par le général de Lamoricière, est postée sur la Mina, Comme l'on pense bien, celte pensée du roi n'a pas été tenue seayant en seconde ligne celle du colonel Saint-Arnault, commandant d'Orcrète ; elle s'est, au contraire, rapidement propagée, et a donné léansville. Le général Reveu, qui commande à Milianah, va descendre le lieu à plus d'un commentaire. Oa a conclu du refus péreinptoire Chélif, en arrière d'Orléansville, du côté de la province d'Alger, pour surveiller l'extrémité orientale de la chaîne de l'Onarenseris. Nous avons opposé à la demande de M. Guizot que Louis-Philippe n'était pas pour nous sur la Basse-Mina le khalifa Sidi-el-Aribi, ennemi invétéré j tellement attaché à son ministère, qu'il voulût le conserver envers d'Abd-el-Kader, disposant d'un goum de 000 cavaliers. et contre tous. De là l'opinion que Louis-Philippe ne fera rien pour Dans le district de Tlemcen, le général Cavaignac, après avoir fait sa j le sauver de la tourmente parlementaire, si la tourmente doit l'emjonction avec le colonel de Barrai, commandant de Lalla-Maghrnia, a pris ; porter. position sur Tisser de l'ouest, un des affluents de la Tafna, à une journée Il n'est donc pas hors de vraisemblance d'admettre que les jours au nord de Tlemcen, du côté du Trara. Une nouvelle garnison a été éta- 1 du cabinet sont comptés, et que Louis-Philippe permettra peut-être blie à Ghazaouat, point important comme poste, où sont débarqués les approvisionnements de Tlemcen et les renforts dont on a besoin sur la à bon nombre de députés de chercher à racheter leur passé en renversant^I. Guizot et ses collègues. frontière du Maroc. Le général de Lamoricière, arrivé à Oran avec deux bataillons de ren— De tous les journaux qui appartiennent à l'opposition le Coretfort, a pris aussitôt d'excellente dispositions. Le général Korte, qui se troutilutionnel est le seul qui n'ait rien trouvé à reprendre dans la lettre vait au camp de Bel-Abbès, situé à moitié chemin d'Oran au désert, sur le i de M. le maréchal Bugeaud ; cela vient de ce que cette lettre était Makerra, est rappelé vers le nord, sur le flanc gauche de la route de dirigée contre le ministère et de ce qu'en toute circonstance l'organe Tlemcen, chez les lieni-Amers. En avant d'Oran, sur cette même roule, se de M. Thiers fait passer avant tout la question ministérielle. Pour trouvent le Bio-Salado et le plateau de Zeidour; là vient de s'établir avec j lui la politique se réduit à ceci : Mettez M. Thiers à la place de i leurs de la bourse; cette semaine, la hausse est revenue et a ramené le j chemin du Nord presque au point de départ. Avant-hier cependant un 1 M - Guizot, et la France sera grande et forte à l'extérieur, heureuse semblant de réaction parut se manifester ; mais hier samedi la baisse n a J et libre à l'intérieur. Il maudit chaque matin M. Guizot ; il le propas continué, et le dernier cours s'est fait en hausse. Il est probable que clamerait demain un homme éminent et peut-être un homme nales cours se maintiendront vers 850. Si. d'une part, la régularisation des ional, s'il consentait à céder sa place à l'ancien président du cabititres provenant des compagnies fusionnaires amène des ventes, il est pronet du 1er mars, bable que la plus grande partie des fonds remboursés se reportera sur je chemin du Nord qui, à tout prendre, est une des meilleures valeurs de ■ Nous voyons avec plaisir que M. le ministre de l'instruction ce genre qui soient sur la place. publique vient de mettre à la disposition de M. le ministre de la Au reste, le chemin du Nord est le régulateur de la bourse. Cette posiguerre des bourses dans les collèges royaux en faveur des familles tion prise est loin d'être sans danger à l'heure qu'il est; que sera-ce lorsdes victimes du désastre de Djemma-Ghazaouat. que nous aurons huit ou neuf cent mille actions de plus sur le marche? — M. le maréchal Soult a donné avis à ses collègues qu'il quitte- Nous n'avons pas une grande tendance à prendre peur pour des fantômes, rait Saint-Amans aujourd'hui dimanche, et qu'il serait à Paris mer- mais, avec la mobilité trop réelle des esprits en France, l'avenir des affaires n'est assurément pas sans donner aux gens sérieux quelque sollicitude. credi au soir ou au plus tard jeudi matin. Il se forme encore de nouvelles compagnies pour soumissionner les cinq M ~~ -. le maréchal Bugeaud ne doit s'embarquer que demain 13 chemins de fer votés. Nous avons vu aujourd'hui plusieurs courtiers allant de porte en porte demander des noms illustres. On n'en trouve plus. Tous a Marseille ; il n'a donc pas encore quitté la France à l'heure qu'il ceux qui étaient à prendre et même à vendre sont pris et vendus. est, et si on l'avait voulu, un ordre de rappel aurait pu lui être exAussi, maintenant, on se contente de peu : on prend tout ce que l'on pédie par le télégraphe. trouve. Nous avons vu sur ces listes des noms auxquels on ne prêterait pas M. le colonel Eynard quitte aujourd'hui Paris pour se rendre à cent francs. On les inscrira demain comme administrateurs de la compaMarseille et de là en Algérie. gnie du chemin de Paris à Lyon, de celle de Lyon à Avignon. M. le général Bedeau a été invité à se rendre dans le plus bref Et le gouvernement tolère ces tripotages, ne voit pas ces tripotages ! délai à Constantine, chef-lieu de son commandement. Nous doutons que cela lui porte bonheur. Inutile de dire que le jeu est toujours ardent, mais il se conduit avec — M. le général de Lamoricière a adressé à M. le maréchal Bugeaud une lettre confidentielle sur la situation de l'Algérie ; dans art. Les gros portefeuilles ne s'ouvrent pas, car, s'ils s'ouvraient, avec le manque d'espèces, la baisse serait énorme. cette lettre, il lui parle delà gravité des événements. Mais, dit-il, —Nous lisons dans le même journal : c'est dans les grandes circonstances que les hommes de cœur se montrent. M. le maréchal Bugeaud a fait colporter cette lettre dans tout Les plaintes du commerce ont éveillé le gouvernement. On annonce qu'il adjugera les chemins rte fer votés aussitôt qu'il le pourra. Il est heuParis comme un aveu de l'impuissance du général de Lamoricière. C'est trop d'ingratitude. Si nous révélons de telles intrigues, c'est reux que le gouvernement s'émeuve enfin des immenses dépôts de numéqu'elles sont devenues publiques, et qu'elles révoltent Inconscience raire dans les caisses de la compagnie de chemins de fer et qu'il comprenne leur influence désastreuse sur le commerce et la production. des hommes de coeur qui entendent répéter que sans M. le maréMais, qu'il ne l'oublie pas, s'il n'a pas prévenu le mal, qu'il s'empresse chal Bugeaud l'Algérie serait perdue. de le réparer autant qu'il le pourra : il s'agit des intérêts les plus considérables du pays, des intérêts des producteurs et des classes ouvrières. On lit dans YEclaireur de l'Indre : « Nous signalons à la presse et à l'indignation de tous les honnêtes gens un nouvel acte de l'administration de M. Delamarre, préfet de la Creuse. Lorsque M. Duchâtel envoya à Guéret le héros des dragonnades d'Aurillac pour soutenir à outrance la candidature de M. Emile de Girardin, il ne s'imaginait peut-être pas qu'il avait trouvé un agent qui le surpasserait dans son système de corruption et d'intimidation. » On se rappelle la destitution qui?est venue frapper, il y a quelques mois, sous le prétexte le plus futile , M. le docteur Guizard, médecin attaché au service de santé de la garnison de Guéret. M. Guizard, membre du conseil municipal de Guéret, homme influent par son caractère et son dévouement à la cause populaire, avait loyalement résisté aux prévenances intéressées de M. le préfet. Après avoir pris une part active aux-événements de juillet, M. Guizard, retiré dans la ville de Guéret, accourut à Paris aux premiers ravages du choléra. Cette courageuse conduite valut à M. Guizard le titre de médecin à l'hospice de Guéret, fonction gratuite qu'ambitionnent tous les nobles cœurs. Sans consulter la commission d'administration, sur un simple rapport du sous-intendant militaire, M. le préfet a destitué M. Guizard de ses fonctions à l'hospice de Guéret. « Quand la corruption ne peut réussir, on use de'la violence, et, en frappant l'honnête homme qui résiste, on espère effrayer ceux qui ne savent point trouver dans leur conscience un appui contre la persécution. M. Delamarre fait la guerre aux opinions ; il veut exercer sa domination despotique jusque sur la pensée intime de ses administrés. Pour lui, tout homme qui pense est un suspect, tout homme qui est suspect d'indépendance est un coupable, et, s'il a une place, il faut le destituer. » Si la faction doctrinaire avait beaucoup de préfets comme celui de la Creuse, son règne ne serait pas de longue durée. Nous appelons l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la conduite imprudente de son agent. » ^ ressa aui,„,f • le lui, mais tout secours fut inutile : il était mort r™H mort. Cet homme > cinquante ans. - On a répandu chez tous les pépiniéristes de l», , ris M des virons une affiche pour la fourniture de 11,230 DieH* u esres sences d'orme et de sycomore, pour planter sur le eh,w ' «31 que des fortifications de Paris. L'adjudication a eu 11, T S,rnl|isiS0UlllL sioqs cachetées, à un rabais de tant pour cent sûr i I bordereau, lesquels prix étaient de 2 fr. pour chaque nLPI'x *« de cinq a six ans, planté avec garantie de-deux sèves *! ^ :| ,liu garni d'épines et soutenu par un tuteur ; de 1 fr sni', « 1 arbres non garnis et non soutenus. ' P°u'' h ! Au sujet de cette adjudication, M. Victor Paquet se * n! avec raison, dans le dernier numéro du Journal tfWticu// ' tique, comment il se fait que la ville de Paris, les ponts et h le génie militaire, toutes les administrations publiques enfi stinentà ne vouloir payer que les 2/3 de ce qu'il serait strin H'U nécessaire de donner pour s'engager à fournir des arbres m "ei" es à les planter convenablement et à les garantir de même > Les boulevards, les places publiques, les avenues et quin entretenus par adjudication, sont remarquables par le délah des arbres dont ils sont plantés. Chaque entrepreneur ne y ^™11 un but, arriver à faire délivrer un certificat de vie le deuxièm' ''" ' temps de la plantation: alors seulement les conditions du cAw^n~ charges sont remplies; l'arbre peut mourir, on le remniaf^^ l'automne. Mais ce remplacement aura lieu aux mesquines ^ ^ tions ci-dessus, c'est à dire qu'il est tout-à-fait impossible de convenablement la besogne sans y perdre 30 ou 40 0/01 ii vraiment étrange qu'en plein dix neuvième siècle on ne conipre ^ pas les avantages moraux que les administrations publiques et vées, que la société tout entière trouveraient en faisant de m sorte que le travail et la fourniture soient un échange de v i i1 au lieu d'un échange de déception, de ruse, d'adresse et de em vaise foi. Chronique. Afrique française. le 1«' octobre. — L'agitation est si grande de toutes parts, que les bruits les plus absurdes trouvent créance, ce qui augmente encore la confusion. Toutefois, je peux vous donner pour certain que les nouvelles qui arrivent :1e l'intérieur sont graves ; il paraît que l'insurrection gagne journellement du terrain, et cela se conçoit : Abd-el-Kader a ouvert sa campagne contre nous par un coup de foudre qui ne pouvait manquer d'avoir un déplorable retentissement. Les populations campées aux environs de Mascara sont en mouvement, et il est probable que le colonel Géry, commandant la colonne mobile de cette place, a demandé des renforts. Nous savons qu'il a eu déjà plusieurs affaires très chaudes avec l'ennemi. Ainsi que je vous le disais récemment, la colonne de Djemma-Ghazaouat qui vient d'être détruite par les troupes d'Abd-el-Kader allait rallier celle aux ordres du lieutenant-colonel Barrai, en opérations dans la direction de Nedroma, et sur le compte de laquelle on avait de vives inquiétudes. Nous avons appris heureusement que cette colonne avait pu rallier le général Cavaignac, qui a appelé à lui toutes les troupes disponibles de la subdivision de Tlemcen. Cet officier général, dont on connaît l'intelligence et la bravoure, peut disposer maintenant de 2,000 hommes environ ; il vient' d'informer l'autorité supérieure d'Oran qu'il pourrait aller, au besoin, à la rencontre d'Abd-el-Kader, que l'on croit campé sur le territoire de la grande tribu des Traras. On suppose même qu'il s'est porté dans cette; direction. Le maréchal-de-camp Korte est sorti d'Oran avec une colonne pour aller parcourir les tribus campées près de la route de Tlemcen. M. le colonel Walsin est également sorti avec 1,000 cavaliers fournis par nos fidèles'< alliés Douairs et Smelas, et a pris la même direction. Le port de Mers-el-Kebir présente depuis quelques jours l'aspect le plus1 animé. Hier, à cinq heures, le bâtiment à vapeur le Tarlare, ayant à bord M. le lieutenant général de Lamoricière et un bataillon du 6e régimentt d'infanterie légère, a mouillé dans ce port. M. le gouverneur intéri-maire,, qui devait se rendre tout de suite à Djemma-Ghazaouat avec les troupess quil amène d'Alger, a jugé sa présence ici nécessaire et a ordonné immé-; diatement au Tarlare de débarquer les troupes qu'il avait à bord, ce quii a eu heu. Les vapeurs l'Euphrate et l'Etna, ayant chacun à bord un bataillon dut 3>> léger et une demi-batterie montée, sont également arrivés d'Alger et ontt mis leurs troupes à terre. Enfin, on a expédié la corvette à vapeur le Ca-méléon et le vapeur le Tarlare à Mostaganem, d'où ils doivent, assure-t-on, amener deux bataillons. Il paraît que l'intention du lieutenant général1 gouverneur par intérim est de rester sur la défensive, en attendant l'ar-" rivée des renforts qu'il a demandés et des instructions du gouvernement de la métropole. On dit qu'il se portera, à la tête d'une colonne organisée ici, sur la Mina, afin de couvrir la province d'Alger et d'empêcher des corpss d'insurgés de se jeter de ce côté. Cette nouvelle cependant n'a aucun caractère officiel. Toujours est il que M. le général de Lamoricière a trouvé la situation fort grave, et qu'il n'entreprendra rien de sérieux probablement avec les moyens dont il dispose en ce moment. Des personnes qui ont observé la marche des événements dont notree province a été le théâtre l'année dernière pensent que nous allons être dee nouveau en guerre avec le Maroc. ORAN, l * Par ordonnance de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sont nommés pour présider les assises du 4me trimestre de 1845 : M. Sauzey, conseiller à la cour royale , président des assises du Rhône, qui s'ouvriront à Lyon le 1er décembre prochain. Assesseurs : MM. le baron Rambaud et Jurie, conseillers. M. Alcock, conseiller, président des assises de l'Ain , qui s'ouvrià Bourg le 24 novembre prochain. M. Josserand, conseiller, président des assises de l'Ain , qui s'ouvriront à Montbrison également le 24 novembre prochain. — Par ordonnance royale du 4 octobre , le renouvellement triennal d'un tiers des membres des conseils généraux et d'une moitié des membres des conseils d'arrondissement aura lieu , en 1845, du 1<* novembre au 15 décembre. — Encore un exemple du danger d'abandonner seuls des enfants dans une maison et de laisser à leur portée des allumettes chimiques. L'enfant du sieur Philibert, tisserand à Cours (Rhône) , âgé de cinq ans, avait été laissé seul dans la maison de son père. Il y trouva des allumettes chimiques , et les porta dans l'écurie, où il alluma de la paille à côté d'une chèvre, dans l'intention de s'amuser. Peu de temps après , toutes les parties de la maison avaient été envahies par les flammes. Tous les secours n'ont pu éteindre l'incendie, qui s'est communiqué à une grange voisine appartenant à la veuve Valentin. Rien n'était assuré, — Dimanche derniér, vers quatre heures du soir, une rixe sanglante a eu lieu au Vernay , commune de Caluire , entre des ouvriers et des habitants de la susdite commune. Les premiers ayant voulu enlever quelques échalas dans une vigne , nous ne savons pour quel usage, les habitants de l'endroit sont accourus en grand nombre et ont distribué des coups aux derniers qui ont riposté. La gendarmerie, informée de cette rixe, s'est rendue promptement à l'endroit du combat et a arrêté dix-sept des principaux moteurs, lesquels ont été conduits en prison sous l'escorte de ces militaires accompagnés de douze fusiliers du 9e régimeut de ligne requis par eux. La gendarmerie , dans cette triste circonstance, a agi avec une grande circonspection. — Nous recevons de M. le directeur des postes de la Guillotière la lettre suivante. Nous désirons qu'elle fasse cesser les plaintes qu'excite journellement sa gestion. « Monsieur le rédacteur, » L'administration des postes, en créant des directions dans les communes suburbaines de Lyon, a eu pour but de favoriser les relations commerciales de ces villes importantes. Si ses justes espérances ne se sont pas encore toutes réalisées, cela vient en grande partie de ce que les habitants persistent à faire mettre surlasuscription de leurs lettres ces mots : près, ou : par Lyon. Cette indication vicieuse fait que nos lettres, qui devraient nous être transmises sans le moindre retard, ne nous parviennent qu'après avoir séjourné plusieurs heures dans les bureaux de Lyon, après un travail indispensable fort long. Voilà ce qui explique toute la lenteur dont se plaint le commerce, et dont il est cause sans s'en douter. » Il serait à désirer que toutes les adresses de lettres fussent libellées comme celle-ci : Monsieur..., profession..., rue...,n°..., à la Guillotière ou aux Brotteaux (Rhône). » Agréez, etc. Le directeur des postes de la Guillotière, » JAY. » — M. le maréchal Bugeaud, duc d'Isly, gouverneur général de l'Algérie, est arrivé à Marseille samedi, à dix heures du matin. M. le maréchal, accompagné de M. Rivet, chef d'escadron, et de M. de Langlade, capitaine, ses deux officiers d'ordonnance, est descendu à l'hôtel des Princes. On attend à chaque instant le paquebot qui doit transporter M. le duc d'Isly en Afrique, — M. Dumcn, ministre des travaux publics, après avoir visite la magnifique usine de MM. Benêt, à la Ciotat, et avoir assisté à la mise à l'eau du Philippe-Auguste, s'est embarqué pour Toulon, oii il est arrivé le 9 octobre dans la soirée. Le ministre est descendu à la préfecture maritime, et a été reçu par M. l'amiral Baudin, M, le sous-préfet de Toulon, M. le maire, MM. les députés de l'arrondissement, MM. les ingénieurs de la marine et des ponts et chaus sées, etc. \ ' Nouvelles diverses» Le Journal de la Somme raconte un triste incident qui a assombr —_^MHMM>— une noce de Picardie. Des chants joyeux avaient égayé le repas ; i i la fin, le nommé Paquion, qui n'avait encore rien dit, fut engagé i 1 Nouvelles Etrangères. se mêler a l'unisson en chantant aussi son couplet ; il n'en savait au ] ESPAGNE. cun, mais il consentit à chanter le De Profundis qu'il savait bien On lit dans le Moniteur Industriel : c i J Ou se rappelle que MM. Cortina, Madoz, _^ *> ! Paquion entonne donc et chante jusqu'au dernier verset le seu Nous avons vu la semaine dernière une baisse de cent francs sur les l3 très députés ont été arrêtés sous le ministère um i- ' chant qu'il connût. actions du Nord, suivie d'une baisse générale sur presque toutes les va- —— ( quelques a* Bravo » alès f A dans l'affaire des troubles d'Alicante et de Carthagène. IM^M8*8. HCS mois de prison, ils sont sortis sous le bénéfice de 5 16 liprè ,^! . ais ils ont protesté et ont demandé des juges afin j^oisue? nl , . manière invvorablo qu'ils n'avaient trempé airj (J |inC a e ' jef '' , .,,\: i:i)plot, e' que le pouvoir les avait détenus illégale( S3 ^ur voeu vient d'être accompli. Leur procès a commencé le mois devant le tribunal de Madrid. M. Madoz a présenté 1'*% sa défense et celle de ses co accusés Verda et lîeuedicto. Il c chaleur et talent une cause qui a pour elle la faveur ave e car personne on Espagne ne croit à la culpabilité d'homr\ "si'honorables et aussi pénétrés de leurs devoirs politiques. ^Madoz s'est plaint des mauvais traitements qu'il a eu à subir • on où on lui a donné pour gardien un ancien officier deCa(«PnS u'j a refusé de signer la convention de Vergara. ^'résident l'a interrompu pour renvoyer l'affaire au lendemain. ^àrp à Madrid, que cette affaire se terminera par un acquit- *° T leurs couteaux. On n'en a pas fait autant à Buenos-Ayres, mais les étrank gers se sont armés. g » Le gouvernement a fait de fortes levées et a envoyé de 600 à 700 hommes à San Nicolas de los Arrayos pour arrêter la marche de Paz, dans d dans la province de Santa Fé. Il y avait près de Martin-Garcia plusieurs vaisseaux de guerre anglais. lAîseadre argentine est encore devant v y Montevideo , mais rien n'a été fait. Des troupes débarquées des vaisseaux a anglais et français sont placées hors de la ville, entre les assiégeants et les li assiégés , pour mettre un terme aux hostilités. Le ministre anglais a cconseillé à ses concitoyens qui habitent la campagne de Bue-nosAyres de se retirer dans la ville aussi vite qu'ils pourraient. On craint que Rosas ne fasse entrer tous les marchands du pays dans l'armée. Cet événement ferait un grand tort au commerce étranger, auquel Rosas doit beaucoup ^ d'argent. » r J — A Madame R. D., au phalanstère de S... Onespeic> Paiis, le 8 septembre ^flne lettre de Malaga, publiée par lëClamor, rapporte un évé„t «rave qui serait arrivé à bord du bateau à vapeur français 1855. mesure que vous grandirez, vos occupations seront plus sérieuses parce qu'elles auront alors un but d'utilité ; la variété sera donc de plus en plus nécessaire pour vous y attacher. Mais il y a, vous devez le comprendre, beaucoup de sortes d'ouvrages qui demandent à être terminés sans retard; et si, après en avoir commencé un, vous venez à vous en dégoûter, il faudra bien permettre à la plus capable d'entre vos camarades d'y travailler à son tour pour l'achever. Sans cela, il arriverait l'une de ces deux chuses : ou vous travaillerez constamment au môme ouvrage jus qu'a ce qu'il-soit terminé, et alors que deviennent la variété de fonctions et le labeur attrayant, bases fondamentales de notre constitution ? ou vous ne vous remettrez à la besogne que lorsque vous vous en sentirez de nouveau revenir l'envin, et alors, d'après ce que je connais el ce qu'a si bien dit Fourier de la versatilité de nos goûts, nous risquerions fort de mourir de faim au milieu de récoltes ensemencées et laissées là sans culture, tout comme l'art serait infailliblement menacé de périr entre vingt chei's-d'reavre ébauchés. VoJ.ià à peu près ce que je dirais à ces petites espiègles qui folâtrent si sournoisement avec notre correspondance. Veuillez, je vous prie, le leur répéter m de df ma part : puisqu'elles ont commis l'indiscrétion de me lire à voira insu, je prétends, dût la pénitence leur paraître un peu forte, les punir de in leur E peccadille par là même où elles ont péché. Les exemples ne vous manqueront pas pour leur développer ce que mon raisonnement aurait de m trop abstrait, et je vous saurai un gré infini si vous voulez bien vous chartf ger de me communiquer leur réponse. ° « Mais enfin je suis au phalanstère, me dites-vous, j'y suis el je m'y trouve heureuse. » Hélas! mon aimable sœur, que je voudrais pouvoir t] croire à la durée de ce bonheur! Mais , votre intérêt me le commande, je ne dois pas même vous laisser celte illusion. Dans notre phalanstère de G. ., nous eûmes, comme vous, notre aurore de délices et d'enivrement; comme J vous surtout, nous aurions répondu par le plus fier démenti à quiconque se serait permis d'oser mettre en doute la réalité de notre béatitude. Mais le désenchantement ne tarda pas à paraître à mesure que l'on s'éloiM gna du moment de l'organisation. Or, n'est-ce pas là justement votre his°toire? N'en êtes-vous pas à présent à ces premiers moments où l'altrait de |f nouveauté, joint au pouvoir d'une foi intacte, couvre tous les chemins de la ^ fleurs? Excusez-moi si je vous blesse en entrant dans ces détails intimes, mais votre réponse contient des renseignements qui ne me laissent aucune n ^ incertitude sur la justesse de mes-conjectures. Ainsi que vous pourrez vous |, rappeler en jetant les yeux sur ma première lettre, il n'y a pas encore le ^ deux ans que je quittai Adrien. Que vous l'ayez bientôt eu captivé, c'est ce que j'aurais bien mauvaise grâce à vous contester, surtout connaissant, j d'après le portrait que vous daignez m'en faire vous-même, tous les tré, sors de votre ame simple, bonne el si délicatement impressionnable. Mais, s vous le savez sans doute, les séductions par le cœur ne se font pas comme v un coup de foudre ; elles ne sont l'œuvre ni d'un coup d'œil ni d'un souv rire, et demandent tout au moins le temps de pouvoir bien connaître l'obr j,jet qui les décide. Adrien devint donc amoureux ; mais probablement , après avoir livré son cœur , il ne donna pas sa raison par-dessus le marché; et, quelque s ^ digne que je vous croie d'opérer de pareils prodiges , vous n'auriez assurément pas accepté un triomphe arraché par surprise â l'amour, et s que la raison peut être eût plus tard désavoué. Après l'établissement des c 2 premières sympathies vint donc le travail de la conversion , puis enffin le départ pour le phalanstère deS.„, où alors tout était encore inacchevé, puisque, d'après vos propres paroles , ce n'a été qu'après avoir contribué à organiser cet établissement qu'Adrien a élé envoyé en' misc ssion pour rendre le même service à d'autres populations. En rapprochant ces époques, il ne semble guère que voas puissiez aujourJd'hui invoquer une bien ancienne expérience de la vie phaianstérienno ,complètement organisée. Me serais-je trompé dans mon calcul ? Je ne !o . pense pas ; dans ious les cas , je serais fort curieux d'apprendre de voira bouche si c'est au travail de la conversion fouriériste d'Adrien oti à la mé|tamorphose de ses goûts de célibataire que j'aurais, par erreur, assigné , une trop longue durée. Sur l'un et l'autre point, je le sais , votre amabj] lité ou votre talent d'argumentation peuvent bien avoir donné un dé,menti à mes présomptions, quelque m>formellement que je croie les avoir ,établies. Si je me suis mépris en douLut de la rapidité de votre pouvoir sous l'un de ces deux rapports, je'suis prêt à telle amende honorable qu'il pourra vous convenir de m'infliger en punition de mes soupçons discourtois. ' . Non, Madame, je dois résister à votre gracieuse invitation. Malgré tout le plaisir que je me promets d'admirer de près celle dont la charmante influence a su opérer en mon ami une telle conversion, je ne puis renom'"r bâtiment, nolisé par l'autorité espagnole pour transporter à , mencer deux fois en aussi peu de temps la même expérience. Vous qui avez ia200 hommes de troupes, était dans le port de Malaga, prêt «daigné compatir à mes infortunes, permettez-moi du moins d'en profiter. r .ijtpoursa destination. Un des officiers espagnols, qui'se trou1En lisant vos affectueuses consolations, je me disais déjà : A quelque chose •nii sou bord ayant voulu visiter les machines, le matelot qui imalheur est bon ; veuillez m'écouter à votre tour, et, s'il m'était donné *'tde garde l'empêcha, couformémeut à sa consigne, de descen- de vous ramener à la vie naturelle que je retrouve maintenant si facile et si ' f" L'officier insistant et le matelot s'Qbstinant dans son refus, le ! douce, jamais malheur, à mes yeux, n'aura semblé plus digne d'envie. bonheur, celui d'Adrien, en dépendent ; c'est vous dire que le mien i nlier lira son épée et blessa le matelot si grièvement, qu'on dés- Votre , y est aussi attaché. ^érait de le sauver. Le meurtrier avait été arrêté , débarqué surVous êtes jeune, ma chère belle sœur (permettez-moi ce nom : Adrien et enferm da,ls une r S01) -haBP ^ ^ P ' s de la ville. et moi jadis nous étions deux frères), jeune dans le monde et jeune au La maison Bresca, une des plus considérables de Malaga, et phalanstère. Précieuse qualité pour s'enthousiasmer! fâcheuse condition pour juger ! Ne vous récriez pas ; n'insistez point si, trop galamment peutleuïautres dont on ne dit pas les noms, avaient été déclarées en être, je me refuse tout-à-fait et de propos délibéré à croire à votre expéliliie et avaient déposé leur bilan, ce qui causait quelque perturrience. Comme vous, je dévorais autrefois les livres de l'école; comme vous, bation dans le commerce. (Phare.) je m'étais dit : tes promesses de Fourier ne sont point des mensonges; comme vous, enfin, je trouvai d'abord au phalanstère de G... la réalisation -Diverses arrestations ont été opérées le mois dernier à Palma, Fune des îles Baléares. Elles ont été motivées par quelques placards de mes rêves chéris, et,,de fait, je n'entrevoyais pas alors la plus chétive difficulté, le plus léger nuage. Mais, une fois à l'œuvre, les passions inséparépaudusdans la ville, lesquels contenaient des invectives contre la rables du cœur humain, ces passions que Fourier d'ailleurs s'attache parreine Isabelle et sa mère, contre Narvaez et Martinez de la Rosa , dessus tout à respecter, eurent bientôt transformé ce phalanstère modèle «fin des menaces de mort contre la gouverneur lui-même. On reen cet établissement bizarre, désordonné, confus, et ressemblant bien plumarque au nombre des prévenus le procureur du roi du district et tôt à une succursale de Charenton. (La comparaison est de vous, et je vous deux autres employés du gouvernement. prie d'être bien persuadée que je n'ai nulle envie de'm'inscrire en faux Le chef politique a dû se rendre à Palma avec vingt hommes du contre sa justesse.) Votre indignation se soulève contre les singuliers usages qui y ont pris racine ; jamais, dites-vous, Fourier n'a enseigné des précepbâillon d'Isabelle H, en garnison à Santa Cruz. II est chargé de tes pareils. Je le crois sans peine; mais Fourier écrivait, lui, et nous nous fcosser une enquête sur celte affaire, dont on attend impatiemment étions mis à expliquer. Votre prophète des temps modernes s'était fait du 1 Dsolution. Toujours est il que treize personnes ont été privées do cœur humain une idée telle quelle, et sur ce fond il avait, à sa conveleur liberté, et qu'une infinité d'autres se voient menacées de la nance, édifié lois, principes, usages, mœurs, avenir, etc., le tout réglé déperdre. finitivement et sans appel. Rien ne l'arrêtait. Lui rappelait-on, à titre d'ob-La cour royale de Madrid, devant laquelle s'étaient pourvus jection, un penchant naturel opposé à son système , vite il l'utilisait ou savait au moins lui découvrir sa tendance antagoniste. Enfin, le système M, Cortina, Madoz et Lopez, vient de rendre un arrêt qui donne semblait inattaquable, quand, pour son malheur, on entreprit de l'exécupleine et entière satisfaction à ces honorables citoyens. Non-seuleter, et, ce qui lui porta le dernier coup, de l'exécuter dans toute sa rimentelle a confirmé le jugement qui les mettait hors de cause, gueur. Dès lors commença le discord; dès lors s'établit celte lutte incessante mais encore elle a rendu un solennel hommage à leur conduite et du dogme fouriériste contre la nature dû cœur humain, lutte que Fourier Heur innocence en insérant dans l'arrêt un considérant que nous se flatte, il est vrai, d'éviter, mais qui est, au contraire, l'inévitable effet nous empressons de reproduire : de tout essai de réalisation de sa doctrine. A G.:., comme partout où l'on1 « Arrêtons que nous devons confirmer et confirmons l'arrêt dévoudra organiser une réalisation, la fougue passionnelle eut bientôt, comme! en civilisation, pris son incoercible essor ; seulement, rencontrant devant' litif prononcé le 5 juillet dernier par le juge de première inselle quelques unes de ces lois qui la heurtaient, elle tourna les unes, atjuce, M. Juan Fiol, sans que l'instruction de cette cause nuise à taqua les autres de front, laissa tomber d'elles-mêmes les moins gênantes,i l'honneur et à fa bonne réputation des personnes qui en ont été fit si bien, en un mot, qu'elle parvint en peu de temps à les dénaturer au1 l'objet. point de les rendre entièrement méconnaissables. » Madrid, 6 octobre 1845. Telle est, Madame, la succession et en même temps l'explication des> » Vicente Valor; Juan-Antonio Almagro; scènes qui dans ma lettre vous ont si fort étonnée. Fourier avait créé la ! Pablo Gobantes; Miguel Vigily Quinola liberté illimitée ; les passions proclamèrent le far mente et l'oisive indoj lence. Il avait dit: attrait perpétuel, satisfaction de lame et des sens en nes; José Gamarra Cambronero; Felipe tout et partout; elles répondirent: mollesse, dégoût et satiété. Son draEscobedo. » peau portait : le plaisir dans la vertu; bien vite on intervertit les termes, TURQUIE. et la vertu se trouva absorbée dans le plaisir. On faisait retentir à grand j bruit la loi de variété dans le travail ; une courte expérience se chargea Nous empruntons à l'Echo de l'Orient le firman suivant du de répondre par cet ancien adage rajeuni pour l'occasion : « Nul ne consultan, qui vient d'être adressé à tous les gouverneurs des provinces pour leur recommander, sous leur responsabilité, de veiller naît bien que son métier. » Fourier voulait établir entre le temple de Vénus et l'autel de l'hymen un sanctuaire banal ouvert à tous venants ; 1 ce qu'aucun acte de violence, de vexation et de concussion ne ' ses disciples montrent ce qu'ils pensent du projet en chapitrant d'impor™ commis à l'égard du peuple. tance ceux qui rappellent ces idées, que vous-même, Madame, vous avezz _ Traduction du firman. le vertueux bon sens de trouver trop avancées d'au moins quelques milliers «Lerepos et le bien-être de toutes les classes de mes sujets ont d'années ! Commencez-vous à comprendre, ma chère belle-sœur, comment et parr jours été l'objet de'mes constantes préoccupations, et les ré,£ n es la faute de qui les règles les plus simples de la logique, du bon sens et ' introduites d'après ma volonté impériale n'avaient pas du droit commun étaient si impitoyablement violées au phalanstère de G... a? Mais il résulte d'informations précises parvenues à ma à D'un côté, des préceptes que nous ne voulions pas transgresser, puisque nous une-Porte que des gouverneurs et d'autres agents pressurent étions venus tout exprès pour les appliquer ; de l'autre, nos goûts, nos in10VmCes et 0l,tre les m ts i»M ' ' » P° légalement dus au trésor , stincts naturels, nos passions, tout aussi indomptables, et qui trouvaient, P sent aux malheureux habitants de nouvelles charges; que des les mauvaises dans chaque article du code harmonien une justification fbr1S C E LCS mu( 2 melje ou tacite pour les encourager, les bonnes dans le développement déiïrs et autres employés, prétextant les dé1 6UrS raaisons el chaîné de celles-ci un obstacle pour les contrecarrer... Ne voyez-vous pas hi ' d'autres frais, se livrent à des actes c ra e là le secret des désordres trop réels et des contradictions apparentes que Hiei . pine et de concussion. Or, mon unique but , je le ;•iiont 6? 'nlr,oclu'sant les réformes, était de présérver mes sujets vous a offerts mon récit? Ainsi, aucune loi de la constitution ne permetitait, il est vrai, à Antoine B... de m'imposer sa collaboration, je l'ai posiacte d'exaction et d'arbitraire, de les protéger contre tous tivement reconnu dans ma lettre ; mais, comme je l'ajoutais ensuite, « cee S et de leur ti!i»,i ' fournir les moyens de développer leur prospéidont la loi aurait pu m'affranchir, les habitudes, les mœurs de ce peu?w bien-être. ;é ple, le besoin d'y trouver pour moi, bientôt peut-être, une réciprocité u • „. 1 ' se livrent à ces actes d'arbitraire et de concussion semblable, me l'eussent imposé tôt ou tard », et je dus céder, quoique fee it . < après que leur culpabilité aura été soigneusement constadroit strict fût sans doute contre ses prétentions. Ainsi encore, il m'était 1bien certainement permis par les règlements phalanstériens d'aller travaile punis avec la dernière rigueur. Mais ils doivent être pour;e ler avec les menuisiers ; aussi chercheriez vous en vain dans ma lettre le , Punis là où le crime a été commis. La négligence que les ipassage où vous croyez avoir vu que ce droit me fût refusé par la constiUrS des rovinces : porf P apportent à l'accomplissement de ce deitution. Mais si je gênais ces braves gens, si je leur portais réellement préle erait a cro e ' lell . "' qu'ils sont de connivence avec les coupables. ie judice, si moi même je ne trouvais dans cette organisation du travail qu'une ??n.duite est entièrement contraire à ma volonté impériale is occasion ruineuse de dépense en pure perte, fallait-il interpréter la loi dans 8C es e llst Usable ,'P °- J ice adoptés dans notre empire. Il est indisle toute sa sévérité, et, le texte à la main, user impitoyablement du droit de ! U Ue u l on r, 'luel ' " P "' ' sévère soit infligée à toutes les personnes, perdre mon temps en nuisant à autrui? Ce n'est pas vous, j'en suis sûr, ;qui me blâmerez de m'être abstenu dans cette circonstance, et qui me re'■"Wainn rUn° et ^ I"6''!116 condition qu'elles soient, auteurs procherez une contradiction là où, tout en péchant contre la lettre de la iacuQ 1Ces Je ( es exactions. Pour qu'elles ne puissent alléguer ie ; Glexte et af 11 r lle doctrine, j'ai conscience d'avoir agi à la fois en* honnête homme et, comme parei'i » ' ' dorénavant tout le monde s'abstienne on dit en style de jurisprudence, en bon père de famille. "■ tuii ! a!)us'J'a' dû, sur l'avis de mon conseil suprême de jus>n L'ensemble social proposé par Fourier est le plan le plus beau qu'on lli!t COnnaure ei1 "i«rf' termes précis ma volonté aux gouverneurs, ipuisse figurer sur le papier. Livré à la réalisation, abandonné aux pen!> îrset i(ir autres employés, et aux populations des provinces. chants plus ou moins harmonieux qui font le fond du cœur humain, vous us 08 't'WbP ont été expédiés à cet effet dans toutes les provinces voyez et j'ai trop vu par moi-même où cet édifice est allé s'abîmer. Ne Je rs dites donc pas que nous avions mal compris le système, que les fondateurs de notre phalanstère méritaient de retourner à l'école. Fourier propose, il il fjr^ Souverneur de la province de à la réception du préan lu os est vrai; mais, à ce que je sache, c'est l'homme qui dispose. Ce sont nos ■,. . ' le feras connaître à tous les empldyés sous tes or( et passions qui. se trouvant aux prises avec l'inflexible doctrine, en ont fait cet *ii'e^ habitants. Que si désormais quelque acte de violence la 1 indicible chaos social, réellement digne de toute votre stupéfaction. Mais lis Na| t ^ ' commis, après un examen consciencieux et iméle malade, je vous l'assure, est mort dans toutes les règles ; et je vous débiba uh :evrasen signaler les auteurs, quels qu'ils puissent être, fierais bien de me citer dans le long récit de mes mésaventures un seul ul lnle |, -Porte, pour qu'ils reçoivent un châtiment exemmécompte dû à une infraction contre les lois de Fourier, commise volonn*fr, gt s s°nt mes ordres formels, et tu auras soin de l'y confortairement et hors du cas de ce que j'appellerai la nécessité morale. US RoijVe ' deflerdars, cuïmacams, imams, cadis et autres agents ■aDe cette lutte qui, pour n'être nulle part annoncée dans les ouvrages du maître, n'en subsiste pas moins violente et générale dès qu'on en ^ devr"'^116"1' aPrcs avoir eu connaissance du présent firman; en "iplioas 62 VOl!s conformer scrupuleusement à toutes ses pres- vient à l'exécution, ressort encore l'explication du fait qui a si bien „ et leilir la main à ce qu'elles soient pontuellement exé- déridé les petites bandes ou petites hordes féminines dont vous avez la direction. Si j'étais auprès de ces chères enfants, il me semble pourtant nt n, que je parviendrais peut-être à leur faire comprendre comment on peut, .C„e, AMÉRIQUE DU SUD. les sans être absurde ou illogique, supposer, en harmonie, plusieurs personnes r de «W ^„ . Buenos-Ayres, en date du 2(i juillet, rapportée par le je, coopérant successivement à la même œuvre. Notre esprit, leur dirais-je, J nt,entrc est organisé, vous le savez bien, de manière à n'aimer que les occupations ms & tosir q»i ruït : , tt Il des ellUil!îuls csl lr variées. Les jeux mêmes qui vous passionnent à présent vous deviendraient ait ^ otnbr» r ès critique. Les Basques employés en re dans les du sabaderos voisinage ont été obligés de livrer bientôt insupportables si l'on vous condamnait à n'en jamais changer. A f K J E ul- 'H . '" j Je crois déjà, Madame, vous avoir expliqué une partie des choses qui dans ma lettre vous semblaient contradictoires. U est un dernier reproche dont je tiendrais encore à me disculper, parce que cette fois, à vous en croire, la contradiction ne serait pas dans la nature des faits, mais viendrait directement de mon esprit. Vous me faites l'honneur de répéter de la façon suivante cette phrase de ma lettre : « Avec la rivalité passionnelle que développe si activement le système de Fourier, ces que craignent surtout les travailleurs, c'est d'être dépassés par leurs voisins »; puis celleci : « L'art ne peut fleurir que par les rivalités, èt il est bien près de s'éteindre dans une organisation sociale où ses représentants, forcément disséminés, se voient réduits à lui offrir un culte solitaire»; vous citez , dis-je, ces deux propositions, et vous me demandez comment je prétends les accorder l'une avec l'autre*". Tout simplement en rétablissant la première telle que je l'avais écrite, telle que vous pourrez la relire. « Avec la rivalité passionnelle que développe si activement le système de Fourier, rivalité qui, dans la sphère industrielle, trouve largement à s'exereer au phalanstère, ce que craignent surtout les travailleurs, c'est d'être dépassés par leurs voisins. » Je serais assurément fort embarrassé d'expliquer comment le membre de phrase souligné a pu' vous échapper; mais il est aussi certain qu'il se trouve dans mon texte qu'il manque réellement dans le vôtre. Ne serait-il point resté peut-être au fond .de la poche d'une de vos aimables petites phalanstériennes? »»D 1Ç H*L i? s f Nrè,* H I Votre réforme de la bourgeoisie me paraît en effet une idée heureuse et digne d'être encouragée. Il est positif que du moment où il n'y aura plus ni égoïsme, ni oisiveté, ni ennui, ni jalousie, ni médiocrité inlelleeluette, l'existence de petite ville ne laissera pas. que de devenir très supportahle. Hâtez donc, je vous le conseille, l'exécution de ce programme. Pas de demi-mesure ; décrétez franchement l'abolition de la médiocrité intellectuelle et surtout la suppression de l'ennui. Ayec de pareille rossources en votre possession pour faire accepter la doctrine harmonienhe, j'admire vraiment la naïveté de votre zçle qai va s'amuser à vouloir persuader par la discussion et les mouvements oratoires !... Je ne saurais toutefois me laisser encore entraîner par la perspective que vous m'offreï dans la vie de S.... Sans doute, pour un peintre, il est bien séduisant de songer que chaque phalanstère a son musée; mais on se refroidit un peu, je vous l'avoue, quand on vient à réfléchir à ce que doivent être ces musées dont le nombre pour là France, en portant sa population seulement à trente millions d'habitants, ne resterait pas au-dessous du chiffre de vingt mille !... Il est vrai que si la peinture, dans ces conditions, ne suffit pas à mon activité, je n'aurai que le choix à faire entre mille autres professions. Passons aux médecins. Vous les défendez, ce me semble, avec Une vrvacité que je n'avais point mise dans mes observations. Je vous avais fait remarquer que le cas des accidents n'étant pas prévu dans les rétributions que Fourier leur alloue, il est à craindre que les blessés manquent parfois de soins. Vous me répondez à cela que puisque MM. les docteurs montrent déjà tant de dévouement en civilisation, il faut espérer qu'ils se dévoueront bien plus encore en harmonie. Merci mille fois pour eux de vôtre bonne opinion sur leur compte: mais causons tout bas, entre nous, et dites-moi s'il est bien prudent de faire entrer le désintéressement constant de toute' une classe d'hommes comme élément fondamental et indispensable d'una organisation sociale?:Dites-moi, par exemple, dans le cas où l'une de vos enfants se serait fait une plaie à la tête, si vous seriez bien rassurée de_ ne pouvoir compter pour la sauver que sur des soins accordés par^w;c*.philanthropie. Il n'était pas besoin, chère sœur, de votre appel si chaleureux, si plein d'une noble sensibilité, pour me faire étudier la doctrine de Pourler: Les livres de l'école, je les relis et les approfondis encore aujourd'hui avec lo plaisir le plus véritable; le génie de Fourier, je suis prêt à le proclamer la merveille des temps modernes. Mais est-ce ma faute à moi si, passant ensuite de la théorie à l'application, je n'ai plus trouvé dans les prophéties qu'un roman, si l'expérience est venue m'arracher, les uns après les autres, de vive force, les voiles dont je m'obstinais à me couvrir les yeux? Vous : 'accusez de créer des fictions ' Il y a sans doûto!ici.entre nous quelque | méprise, et j'étais loin, je l'avoue, de m'atlendre .à a reproche pour,awir au contraire essayé de donner un corps à vos utopi«6, Je ne suis qu'un ar-. Im liste, et la valeur grammaticale lies mots m'échappe peut-être en ce moment, mais il m'avait semblé jusqu'ici qu'on appelait tiction ce qui n'est pas réalité. A qui de nous deux l'expression est-elle donc applicable? C'est à vous de me dire et de m'apprendre si par hasard je vivrais maintenant à mon insu sous le régime harmonique, si cette existence parisienne, où je me retrempe depuis huit jours avec tant de délices, n'est qu'un monde de fantômes et de chimères. Une autre de mes fautes, à vos yeux, est la date de ma lettre. Oh ! pour celle-là, je comprends parfaitement que personne , pas même un jeune homme, soit bien aise de se voir vieillir de dix ans d'un trait de plurne. Veuillez encore m'eicuser, mais je n'étais réellement pas libre de faire mieux : c'est bien malgré moi, c'est pour ménager sinon la vérité, du moins la vraisemblance, que j'ai dû reporter à cette aminée 1855 l'exécution d'un phalanstère; et même, au train dont marchent les essais de réalisation, je ne sais si je n'ai point été trop poli envers la doctrine, si mon enthousiasme n'eût pas été plus acceptable en avançant dans l'avenir de quelques siècles au lieu de quelques années. C'est donc très-sincèrement que je pourrais encore vous dire en 1855 : Revenez à nous, quittez la sphère des rêves avant le temps où l'on cherchera à les réaliser; car, si je gémis à présent de vous voir le jouet d'une erreur, il m'en coûterait trop d'apprendre que vous en êtes devenue- la victime. Ne bâtissez pas un système pour aider la nature ; la nature en sait plus que Fourier ; elle se suftit à elle-même et n'a besoin d'aucun secours artificiel pour marcher à la perfection. Quiconque prétend systématiser tous les penchants du cœur humain est bien près de leur faire violence dès^qu'il en aura le pouvoir. Permettez à l'humanité de progresser à sa guise, d'après ses impulsions et selon son allure. Vous déclarez défendre ses intérêts; mais ne les connaît-elle pas mieux que vous? Doit elle, à votre sens, dans «a propre cause, se laisser imposer un avocat d'office ? Et depuis quinze ans que les apôtres de votre dieu se posent en réforma- Elude de M" Girardet, avoué, place du Gouvernement, H. 5. VENTE AUX teurs, avons-nous vu beaucoup d'adhésions réellement populaires venir sanctionner la mission dont ils voudraient s'attribuer le mandat? Croyez-moi, Madame, rentrez dans ce monde dont il y a dix ans, m'a-t-on dit, vous faisiez l'ornement. Le bonheur de la femme est dans les joies d'épouse et de mère , son triomphe dans les saintes etdures épreuves du ménage. N'ambitionnez jamais d'autres titres que ceux-là, el jamais le foyer domestique ne vous paraîtra froid et décoloré. En civilisation comme au phalanstère, ces fonctions sublimes suffisent à la félicité et à la gloire de celle qui veut les remplir sans partage et sans faste. Revenez donc; ne me laissez pas croire qu'il ait pu se flatter de faire plus long-temps de vous sa prosélyte, celui qui a o-é écrire pour le phalanstère ce précepte étrange : « Les occupations de chaque jour, en tenant constamment les époux séparés, contribueront à éloigner de leurs relations la satiété qu'un contact permanent apporte toujours. » Note élémentaire de la Science sociale , page 2(i0. ) Adieu, encore une fois, vous que j'espère pouvoir bientôt appeler de plus près nia chère belle-sœur. Ne me dites pas que cet espoir est une chimère. Malgré l'apparente profondeur de l'abîme qui nous sépare, il n'y a réellement entre nous que la distance du songe au réveil. Seulement, en ma qualité d'homme qui a déjà dormi et rêvé, je suis forcé d'attendre pour notre réunion que vous vous soyez réveillée à votre tour. Jusque-là je devrai m'impnser la cruelle mais nécessaire contrainte de ne plus lire vos lettres ou du moins de les laisser sans réponse. L'amour n'a pas seul le droit d'enfanter des prodiges; au charme de cette correspondance commençante, je sens que l'amitié peut aussi partager ce privilège. Mais votre raison ne voudrait pas d'une victoire due à un pareil auxiliaire, et c'est à elle que je m'adresse, certain qu'elle n'hésitera pas à approuver le sacrifice auquel je me condamne irrévocablement. D Le gérant responsable, CAUVCVAJ. Ce domaine consiste en bâtiment, jardin, terre et vigne , de la contenance totale d'un hectare cinquante-deux ares environ, dépendant de la succession de François Bachelut. L'adjudication aura lieu le vingt-cinq octobre 1845. Mise à prix : six mille francs; ci 6,000 f. Il y aura facilités pour le paiement. S'adresser au dit Me Girardet, avoué. (5219) Le 31 octobre 1845, à dixheuresdu matin, en la commune de la Guillotière, lieu deslîrotteaux, rue Malesherbes, il sera procédé à la vente aux enchères et au comptant : 1° d'une maison construite en pierres, bois, briques et pisé, recouverte en tuiles creuses, composée d'un rez-dechaussée , d'une cave et d'un premier étage, prenant ses jours et entrées sur les avenues de Grammont et de Nouilles; 2° d'un grand atelier de charronnage construit en planches el recouvert en tuiles creuses. Le tout assis sur le terrain appartenant aux hospices civils de Lyon. La vente des objets mobiliers aura lieu également ledit jour, avenue de Saxe. (3643) B. MURAT.  VENDRE moulins (Allier). VENTE SUR PUBLICATION AMIABLE DE M TERRE S'adresser chez M. ÉLÉMENTS Dl illl GÉNÉRALE, Avec figures sur bois intercalées dans le texte , par E. VERGUIN, ancien élève de l'institution provisoire de la Martinière, préparateur de chimie et de physique au Collège royal de Lyon.—Un volume in-12. — Lyon , 1845. — Prix : 3 fr. 50 c. ÉLÉMENTS D€ CHIMIE GÉNÉRALE mT DE 'G-ÉOLOSIE. Par M.JAMES F. W. JOHNSTON, traduits de l'anglais par M. F. Easehow, ancien élève de l'école de Grand-Jouan, et revus Dar M. J. RIEFFEL, directeur de cet établissement.—Un vol. in 12. —Paris, 1845. — Prix : 3 fr. 70 c. (10099) S!T MEMBRE DE LA Terres à seigle Terres à froment. ... Prés naturels Bois taillis , dont 2/3 à couper Pacages Etangs Hectares. Ares. Centiares. 102 66 37 » » 79 05 » 15 80 19 03 02 01 05 25 » 85 307 88 30 \ La plus grande partie des terres est propre à la culture des prairies artificielles, et, sur louie l'étendue de la propriété, il existe des marnières de très bonne qualité et sans profondeur. Le cheptel attaché à l'exploitation est de la va1 ur de 15,000 f. Le dimanche 26 octobre 1845, à l'heure de midi, il sera procédé, à la chambre des notaires lté Moulins (ci-devant hôtel Morêt), rue Billonnat, et par le ministère de Me Saulnier, à la vente sur publication à la chaleur des enchères de ladite propriété des Topeaux, pour entrer en jouissance le 11 novembre suivant. On accordera toutes facilités pour les paiements. Oa pourra traiter de gré à gré jusqu'au 15 dudit mois d'octobre. S'adresW, pour la visite et pour les conditions, sur les lieux et audit Me Saulnier, notaire, dépositaire du cahier des charges. f3718^ I ¥[ ¥f1 ! || IV II a été pris samedi dernier, quai StAntoine, une ànesse de grande II II JILJt II 1 laille' d6 couleur Srise> ayant une la petite grosseur occasionnée par le b; i Ion et une plaie à la jambe droite de derrière. Elle appartient à M. Belly, d'Ecully. Ceux qui en donneront des nouvelles auront une bonne récompense. (6764) J.-J. avec son —ni ^ Roux, petite rue SOCIÉTÉ MÉDICALE DE M», (6758) UW d ( man e de suit I l| | \ ?" l ^ e unjeunTtoml 1 :! t ails " POur êireempIrS ;S i luî dans un bureau. (4079)' S'adresser rue des Augustins, n.ll,aul'\ VIDANGE INODORE. La Compagnie Lyonnaise du Nettoiement, ci-devant place de la Platière, n° 2, actuellement quai Bon-Rencontre, 63, donne avis à MAI. les propriétaires et régisseurs qu'elle abonne toujours les maisons pour le nettoiement à prime d'argent ou en échange contre les matières des fosses d'aisance, sauf une rétribution proportionnelle, et qu'elle est en mesure d'opérer le curage des fosses suivant les moyens indiqués dans la nouvelle ordonnance de la mairie de Lyon , et qui sera obligatoire à partir du 15 octobre prochain. Elle prévient également MM. lés propriétaires que sou matériel lui permet de transporter les matières provenant des fosses dans leurs propriétés rurales. (3721) PARIS , LUUR DECOLORATION. L'auteur s'est livré à de nombreux travaux pour élaborer cotte préparation, qui arrête spontanément la chute des cheveux. Les suffrages qu'il a obtenus des membres du conseil médical de la capitale, qui ont examiné attentivement les substances médicamenteuses de son Composé, lui ont assigné une supériorité remarquable sur mutes les productions de ce genre. Il peut donc offrir le meilleur hygiénique connu jusqu'à ce jour. Un'traité suc la maladie des cheveux est délivré à son dépôt, chez M. Coîombard, parfumeur, rue Saint-Dominique, 16. (3727) GUÉRISON DES MALADIES SECRÈTES DKN TOP EAUX, Située commune de Lucenay-lez-Aix, à quinze kilomètres de Decizc cl à égale dislance de Moulins. Elle se compose d'une réserve, avec maison de maître, bâtiments d'exploitation et prairies à faire 35 à 40,000 kïictg, de foin , trois domaines dits desTopeaux, de la Métairie-Neuve et de la Celle; le tout divisé eu bâtiments, jardins, prés, terres, bois-taillis et autres dépendances , d'une contenance totale de 307 hectares divisés comme il suit: B^ESS! E d ^ »"4- ' Description des procédés de l'industrie française et étrangère par un grand nombre d'ingénieurs et de fabricants, ouvrage illustré de 2,500 gravures sur bois représentant les machines et appareils employés dans l'industrie.—Deux volumes in-4°. Le tome 1er est en vente.—Paris, 1845.—Prix : 28 f. L'ouvrage se continue par livraisons paraissant toutes les semaines au prix de 50centimes la livraison. ET nC,B c ère DES A-RTS ET MANUFACTURES, MÉDECIN nos U1 Il UU H l »ÏCTIOI%WAIllE PREMIÈRE PUIÎLICATION. de Nous si nalons a S lecteurs un excellent journal SPÉCIAL des ch* ■ • mins de fer, qui paraît à Paris j; erJ le 1 octobre, et dont il se publie un numéro par semaine, sdepu< 011s titre de : LE RAILWAY. Ce journal est créé dans l'intérêt des a c lionnaires, qu'il éclaire sur toutes les questions qui se ratiacuem aux chemins de fer, et qu'il prémunit contre les pièges que _ m vent leur tendre certaines compagnies. Deux numéros ont paru On s'abonne à Paris, à I'OFFICE DES CHEMINS DE FER, rue y,, vienne, 36. — Prix : 6 f. pour Paris, et 8 f. pour les départements, — Affranchir. .ug>c©e«^>— Elude de M* Aubert, huissier à Lyon, rue TroisCarreaux, 8. des Notaires CARRIER-ROUGE. III I \J I 1 Il 11 lï II 11 1 I ENCHÈRES, Situé à Ycraaison, Chambre Agréez, etc. ttefdelîu PETIT DOMAINE te Dans votre feuille du 9 de ce mois est inséré l'extrait d'un ju* e ment entre M. Vachon-Imbert et moi, en présence des svndics °(û : la faillite Ferlât, Marguerat et Humbert. Je vous prie d annonce dans votre journal que je proteste contre celte insertion, q j r ne pouvait légalement avoir lien qu'après l'expiration du délai ud'an, pel et que j'ai déféré la sentence du tribunal de commerce àq, haute justice delà cour royale, quia déjà reconnu mes droits trois précédents arrêts, et qui celte fois, j'ai lieu de l'espérer, par consacrera d'une manière définitive. Librairie de CHAULES SAN jeune, place Louis-lc-Graiiil, 14, et quai des Célesiins, 48. Devant le tribunal de première instance de Lyon, D'UN Lyon, 13 octobre t845. Monsieur le rédacteur, H0U7SLLE2 03 AMIESSES, Dartres, gaies,rougeurs , goutte, rhumatistnei, ulcères, écoulements, pertes tes pius rebelles, et de toute âcreté ou vice du san^el des humeurs, Par le Sirop dépuratif végétal dt Salsepareille et de $éué> PAQUEBOTS A TAFSÏÏR 1UPCLÎTOS. «le la force de 160 «hevaus. 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