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Phytos et
environnement
p. 3 et 11
JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]
PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F
N° 968 - 4 NOVEMBRE 2016
Point sur la nouvelle réglementation
des pulvérisateurs et sur le projet
d’arrêté phyto. Les professionnels
ont évoqué le sujet avec le Premier
ministre, Manuel Valls, en visite à
Bordeaux.
Pour un sol efficace
Bien travailler et bien semer
Pages 12 et 13
Le travail du sol est primordial pour la bonne santé de la vigne. Décompactage, buttage et semis,
tour d’horizon des nouveautés pour le matériel et des bonnes pratiques.
Maïs fourrage
Bien lire
le bilan
p. 10
Foie gras
Ça
repart
p. 16
p. 24
Wuhan (Chine)
Les lauréats
«Coup de Cœur»
02
Agenda
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Célébrer le bien-manger
GASTRONOMIE Du 18 au 20 novembre, Bordeaux S.O Good s’affiche de
nouveau comme «the place to be» pour la gastronomie et l’art de vivre.
Avec encore plus de promenades gourmandes et de mises en lumière
des talents de la Nouvelle-Aquitaine.
Un parterre de chefs
© Artiste Associé
«Avec 15 000 visiteurs sur 3
jours, une centaine d’exposants sur le Grand Marché, plus
de 40 000 dégustations servies,
la présence de nombreux chefs
étoilés, Bordeaux S.O Good est
devenu, en trois ans, l’événement gastronomique et culturel
incontournable», se félicite la
CCI de Bordeaux à l’initiative
de ce rendez-vous. La Chambre
d’agriculture est partenaire de
cette manifestation gourmande.
Itinérant, festif
et fédérateur
Avec un programme riche et
diversifié, Bordeaux S.O Good
ancre la formidable effervescence culinaire qui s’est emparée de Bordeaux pour satisfaire
tous les goûts. Le Palais de la
Bourse et le hangar 14 seront,
de nouveau, les lieux phares et
emblématiques. Fil conducteur
de cette manifestation, le pass
Bordeaux S.O Good (adulte et
enfant) permettra de déguster
les différents produits proposés
et de participer aux diverses
animations.
Le hangar 14, sur les quais, va
devenir un marché ouvert qui
accueillera une centaine des
producteurs et d’artisans de la
région dont près de la moitié de
la Gironde. Le drive fermier sera
pour la première fois présent,
avec neuf de ses producteurs.
Autre lieu, autre ambiance, le
palais de la Bourse accueillera
un bazar «S.O Good» dédié aux
arts de la table et au design,
mais aussi de multiples ateliers
et initiations avec l’Ecole du
vin du CIVB. Les organisateurs
ont mis à l’honneur la filière
canards gras fortement fragilisée cette année. L’IGP canard
à foie gras du Sud-Ouest sera
partenaire de la soirée d’ouverture, gastronomique bien-sur!
Parmi les temps forts, la nuit
des banquets se déroulera
dans une quinzaine de lieux
et restaurants emblématiques
de la ville. Réunis autour de
Michel Guérard, parrain engagé de la manifestation, une
soixantaine de chefs seront
présents. La finale d’«Aquitaine
terre de génie», se déroulera
le dimanche 20 novembre au
Rocher de Palmer. Ce concours
impertinent de cuisine est
ouvert à tous ceux qui veulent
réinventer la cuisine régionale.
À côté des concerts, expositions
et autres animations, «l’esprit»
de Bordeaux S.O Good va se
diffuser dans la ville avec des
balades gourmandes guidées
et chez les commerçants et artisans partenaires, des restaurants en fête, des arts de la
table dépoussiérés.
Plus d’information sur
www.bordeauxsogood.fr
Et aussi
CONSULTATION COURS D’EAU :
JUSQU’AU 1ER DÉCEMBRE
La Chambre d’agriculture rappelle aux exploitants de
participer à la consultation cartographie des cours d’eau.
En effet, la D.D.T.M. a soumis à concertation auprès de
la Chambre d’Agriculture une proposition de cartographie
des cours d’eau pour le département. La période de
consultation est prolongée jusqu’au 1 er décembre. Le
futur classement en cours d’eau est important pour tous
les agriculteurs y compris les viticulteurs. En effet, en
l’absence de carte, n’importe quel ruisseau ou fossé peut
être considéré par l’administration comme un cours d’eau,
nécessitant une déclaration ou une autorisation préalable
avant tous travaux d’entretien ou de curage. La proposition
de carte est accessible sur le site internet de la Chambre
d’agriculture : http://www.gironde.chambagri.fr. Tous les
exploitants (agriculteurs, viticulteurs, éleveurs…) doivent
adresser leurs observations (en rayant sur des extraits de
cartes les cours d’eau identifiés en rouge) et leurs explications au service Territoires de la Chambre d’Agriculture
avant le 1er décembre. La loi du 8 août 2016 pour la
reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages
précise les 3 critères de définition d’un cours d’eau :
- u
n écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à
l’origine,
Démonstration de travail du sol
Agrobio Gironde et la FDCUMA organisent une démonstration
de travail du sol en vigne «sans constructeur» pour pouvoir
discuter librement autour des outils. Elle aura lieu le jeudi 24
novembre, de 9 h 30 à 12 h 30, au Château de l’Escarderien,
rue de Poitevin à Saint-Germain-de-la-Rivière. Au programme :
une animation organisée par Agrobio Gironde (stratégie
d’équipement, type de matériel selon besoin, condition et
budget). Cette présentation sera suivie d’une démonstration
avec différents matériels interceps et interrangs.
Contacts : Mickaël Rességuier, tél. 06 71 84 24 8,
[email protected] et Marc-Antoine Beauvineau, tél. 06 13 31 65 78, [email protected]
Formation en droit du travail
La FDSEA de la Gironde organise une journée de formation
sur le droit du travail dans l’entreprise agricole. Elle aura lieu
le mardi 13 décembre, de 9 à 17 heures, dans les locaux de
la Chambre d’agriculture de la Gironde, à Bordeaux. Il reste
encore quelques places pour cette formation. Le coût de cette
formation, 235 euros, est pris en charge par le FAFSEA pour
les salariés et coûtera 25 euros pour les exploitants relevant
du VIVEA.
Inscriptions : Christelle Capdeboscq, tél. 05 56 00 73
67 ou [email protected]
Forum de l’emploi viticole
- et présentant un débit suffisant la majeure partie de
l’année.
Le jeudi 17 novembre, de 9 à 12 heures, le 5e forum de l’emploi
viticole se tiendra à la salle Peyronnin, à Cérons. Les personnes
intéressées sont conviées à venir avec plusieurs CV pour
rencontrer des employeurs et des organismes de formations.
www.pole-emploi.fr
L’écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des
conditions hydrologiques et géologiques locales.
Conférence sur la maladie de la vigne
- alimenté par une source,
Contact
Laurent Courau et Mercedes Milor, Chambre
d’agriculture, tél. 05 56 79 64 12, territoires
@gironde.chambagri.fr
Victor Tejada, spécialiste de la taille traditionnelle et du greffage
et propriétaire de la pépinière viticole Unrhizome organise le
12 novembre à 9h, à l’hotel Mercure de Mérignac une conférence sur le thême : comment prévenir la maladie de la vigne ?
Quand les méthodes ancestrales s’allient à la modernité.
05 57 80 05 77
www.unrhizome.com
Sorties
> J USQU’AU 15
NOVEMBRE
Portrait(s), festival dans les
bibliothèques de Gironde,
organise un concours
de selfie. Il s’agit de se
prendre en photo dans
l’espace public, chez soi
ou dans une bibliothèque.
Mise en scène, décor original, illusion parfaite seront
remarqués.
Le public sera invité à
voter pour sa photographie
préférée à l’occasion d’une
journée festive, le samedi
3 décembre, à la bibliothèque des Eglisottes.
Le concours est gratuit
et ouvert à tous. Des prix
seront attribués aux 3
premiers gagnants. Le
règlement du concours
est disponible à la
bibliothèque.
05 57 69 37 07
> DU 12 NOVEMBRE
AU 31 DÉCEMBRE
Le collectif «etc...Art»,
propose une exposition
gratuite, du 12 novembre
au 31 décembre, à l’espace Gérard Denoël, à
Lapouyade. Il regroupe
7 artistes indépendants
de Gironde, de diverses
disciplines et d’horizons
différents. Animés par la
passion de leur Art, ils
se sont retrouvés autour
d’une même envie : faire
partager leur goût et leur
savoir-faire au plus grand
nombre, aller au plus
près des publics, dans
des lieux, même insolites,
afin de réveiller en eux
une émotion. Au menu :
peinture, céramique et
photographie. Le vernissage de l’exposition aura
lieu le jeudi 10 novembre,
à 18 h 30. Il est gratuit, sur
réservation.
05 57 49 42 89
> LES 26 ET 27
NOVEMBRE
Les journées Loupiac et
foie gras auront lieu les 26
et 27 novembre, à Loupiac.
Tout au long du week-end,
des animations alliant
produits culinaires et viticoles seront proposées :
dégustation à l’aveugle
des vins liquoreux de
Loupiac et découverte
olfactives des arômes
typiques de ces vins,
dégustations de gourmandises landaises, visites
guidées des vignobles,
ateliers et/ou démonstration de découpe de
canards, expositions, etc.
05 56 62 62 71
03
Panorama
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
> QUESTIONS À… Patrick Vasseur, vice-président de la Chambre
d’agriculture de la Gironde, responsable régional du plan Ecophyto
«Soulagé mais toujours
vigilant et mobilisé ! »
ENVIRONNEMENT Le 27 octobre, en marge de son déplacement à Bordeaux, le Premier
ministre, Manuel Valls, a rencontré les représentants de la Chambre d’agriculture et de la
filière viticole. Il a assuré que le futur arrêté réglementant l’usage des pesticides sera «pour
l’essentiel» celui de 2006.
AAVA : Vous faisiez
partie de la délégation
professionnelle conduite
par Bernard Artigue,
président de la Chambre
d’Agriculture, qui a
rencontré le Premier
ministre au Château
Luchey Halde, à
Mérignac. Que retenezvous de ses annonces ?
Patrick Vasseur : Manuel
Valls nous a assurés que le
nouvel arrêté, tant dans son
architecture que dans les
mesures de fond, sera pour
l’essentiel le même que celui
de 2006. Il a ajouté que si des
mesures consensuelles se
dégagent au niveau du COmité
de REnovation des Normes
en Agriculture (CORENA), il
conviendra alors d’intégrer de
nouvelles précautions car la
société française toute entière
regarde avec plus d’acuité
les questions de santé et de
protection de la biodiversité.
On voit bien l’importance du
CORENA, une instance mise en
place par le gouvernement en
mars 2015, suite aux manifestations de la FNSEA et des JA.
Sa mission est de simplifier les
normes existantes et de revoir
la méthode d’élaboration des
normes applicables dans les
exploitations agricoles.
Êtes-vous soulagé ?
Oui, car le projet d’arrêté qui
circulait suscitait, tant au
niveau national que local,
beaucoup d’inquiétude et
d’incompréhension avec un
durcissement des mesures :
extension des zones non traitées (ZNT) au-delà des abords
de cours d’eau, aux fossés et
aux zones non cultivées adjacentes (ZNCA), augmentation
des distances à 10, 20 ou
50 m dans certaines situations, nouvelles mesures de
protection autour des lieux
d’habitation, limitation de la
vitesse du vent à 19 km/h et
non plus à 3 sur l’échelle de
Beaufort… Au final, c’est 20 %
de la surface agricole utile
(SAU) nationale qui auraient
été impactés. La mobilisation
collective de l’ensemble des
organisations professionnelles
a été efficace et payante, mais
nous devons être encore très
vigilants car le dossier n’est
pas fini. Le futur arrêté doit
faire l’objet d’un avis du Comité
national sur les pratiques fertilisantes et supports de cultures,
attendu en novembre, puis il
sera soumis en consultation
publique pendant 3 semaines.
Il sera alors présenté à la
Commission européenne
pour validation. Il ne faut
donc surtout pas baisser la
garde. Nous devons poursuivre
notre mobilisation et répondre
présents lors de la phase de
consultation publique.
Parmi les leviers, le
Premier ministre a
rappelé l’importance du
nouveau plan Ecophyto2.
J ’ a i r a p p e l é a u P re m i e r
ministre que la profession est
totalement engagée dans ce
nouveau plan. Je suis persuadé que nous arriverons à tenir
en 2020 l’objectif de réduction d’utilisation des produits
phytosanitaires de 25 %. Quant
au –50 % en 2025, il faudra
que la recherche publique et
privée puisse nous fournir de
nouveaux produits de substitution et de nouvelles molécules.
Il en est de même avec les
cépages et les plants résistants. Pour l’heure, il faut continuer les efforts pour mettre en
place tout ce qui peut entraîner
l’élimination de la dérive et
travailler avec du matériel qui
Zoom
La mobilisation collective de l’ensemble
“des
organisations professionnelles a été
efficace et payante, mais nous devons être
encore très vigilants car le dossier n’est
pas fini.
”
permettra de traiter avec des
vitesses du vent supérieure à
3 Beaufort.
Le prochain salon
Vinitech-Sifel va être
l’occasion de faire le
point sur le sujet…
Effectivement, le sujet va
alimenter bon nombre de
conversations. Et j’invite
l’ensemble des viticulteurs
qui viendront sur le salon à
venir sur l’espace Ecophyto
coordonné par la DRAAF, les
Chambres d’Agriculture et l’IFV,
découvrir les nouveaux matériels et équipements de pulvérisation confinée, rencontrer
nos conseillers et participer
aux multiples tables rondes
proposées. Par exemple,
nous organisons, le mardi 29
novembre, à 14 heures, une
conférence avec l’ANSES qui
portera sur les procédures
d’homologation des produits
et la gestion des risques. Pour
nous, agriculteurs, la connaissance du process d’homologation doit nous permettre
d’expliquer à notre entourage
professionnel et familial, mais
“
aussi à nos voisins les conditions d’utilisation des produits.
Face à ces enjeux, quelle
est la place du conseil viticole ?
Aujourd’hui, la politique du traitement systématique doit être
révolue. C’est l’observation
du vignoble et de l’évolution
de la pression maladie qui
doivent déclencher la prise de
décision.
C’est le message porté par
l’ensemble des conseillers
viticoles de la Chambre d’agriculture. Mais je suis bien
conscient que le viticulteur
doit aussi tenir compte des
aspects réglementaires et des
contraintes de fonctionnement
de son exploitation. Je crois en
la force du collectif pour faire
évoluer les pratiques : le développement des réseaux des
fermes Dephy doit participer
à cette dynamique. Mais il faut
aussi évoluer dans le conseil
individuel apporté aux viticulteurs en intégrant désormais
la gestion des risques.
Propos recueillis
par Alain Monget
Ils ont dit
uelque part que l’homme soit né, il faut qu’il
Q
mange ; c’est à la fois la grande préoccupation
de l’homme sauvage et de l’homme civilisé.
Seulement, sauvage, il mange par besoin.
Civilisé, il mange par gourmandise
> Alexandre Dumas, écrivain français, 1802-1870
Visite express en Gironde du Premier ministre, Manuel Valls, le 27 octobre. Après un passage au
Conseil départemental pour prendre connaissance du projet d’expérimentation sur le revenu universel et la visite de l’entreprise I2S à Pessac spécialisée dans les technologies d’acquisition et de
traitement d’image, le Premier ministre s’est rendu au Château Luchey-Halde, à Mérignac. Le directeur de Bordeaux Sciences Agro, Olivier Lavialle, lui a présenté les activités de ce site de production,
mais aussi de formation pour les élèves ingénieurs agronomes en viticulture et œnologie et terrain
d’expérimentation pour la recherche.
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04
Politique
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
ASA : le plein de nouveautés
SALARIÉS 2016 marque un tournant pour l’ASAVPA Gironde qui devient l’Association des
Salariés Agricoles (ASA) de Gironde avec à sa tête un nouveau président, le médocain Denis
Beauger.
En mars dernier, les ASAVPA
de France, réunies en congrès
national, ont décidé à l’unanimité de changer de dénomination
en devenant les Associations
des Salariés Agricoles. Une
décision qui répond à une
volonté d’être plus lisible, plus
visible et donc d’être mieux
reconnu dans la grande famille
des organisations professionnelles agricoles. Nées avec
les lois d’orientation agricole
des années 1960, elles ont
accompagné de nombreux
salariés dans l’évolution de
leurs compétences professionnelles. Mais en 50 ans, le
monde agricole a bougé. Les
salariés agricoles sont passés
d’ouvriers peu qualifiés à salariés formés pouvant prendre
le relais des chefs d’exploitation. La Fédération nationale
des ASAVPA a donc lancé une
réflexion sur les missions de
son réseau. «Réaffirmer notre
identité, c’est redonner plus
d’importance aux salariés agricoles. Nos métiers sont méconnus alors qu’ils sont de plus en
plus recherchés sur le marché
de l’emploi», explique Michel
Marcoul, le président national.
En plus d’un nouveau nom, les
associations départementales
et régionales, et leur association nationale se sont donc
dotées d’un nouveau logo, mais
salariés agricoles de Gironde»,
en partenariat avec le Conseil
départemental, la MSA et la
Chambre d’agriculture.
Accompagner
et promouvoir
Les concours de taille restent l’action phare de l’association.
également d’une charte et de
statuts communs.
La Gironde
dans la dynamique
Dans la foulée du congrès,
l’ASAVPA Gironde a validé les
orientations nationales devenant désormais l’Association
des Salariés Agricoles de
Gironde. Denis Beauger en est
depuis mars dernier le nouveau
président. Âgé de 43 ans, il
est salarié au château BraneCantenac à Margaux en tant
qu’ouvrier préfaiteur. Adhérent
depuis 2008 à l’association, il
siège au conseil administration
depuis 5 ans. Il occupait précédemment le poste de secrétaire général. «L’association
des salariés agricoles, c’est
un peu une histoire de famille
puisque mon père s’y est beaucoup investi. Il m’a transmis sa
passion et son engagement.
Il est toujours administrateur,
comme l’est mon épouse»
indique Denis Beauger.
L’association compte près
de 300 adhérents dont une
centaine actifs. La grande majorité travaille dans le secteur
viticole, mais l’association est
ouverte à toutes les productions :
élevage, maraîchage ostréiculture… Elle mène plusieurs
actions : formation des adhérents, opérations de sensibilisation aux métiers de salariés
en agriculture, club de dégustation de vins sur Saint-Emilion…
Le temps d’une image
Mais les concours de taille
restent l’action phare de l’association. Et cette nouvelle
saison de taille sera différente
des saisons précédentes. La
nouvelle équipe dirigeante avait
envie de changement et de
fraîcheur dans l’organisation
des concours avec un désir de
développer des rencontres sur
plus d’appellations. Elle organisera donc pour la première fois
«le Championnat de taille des
«Nous sommes la seule association de développement
pour les salariés de la production agricole» rappelle Denis
Beauger. «Nous avons un rôle
important à jouer pour accompagner les salariés en poste à
améliorer leur qualité de vie
au travail ou les relations avec
leurs employeurs, les inciter à
faire évoluer leurs compétences
techniques, leur donner accès
aux informations nécessaires à
leur vie professionnelle. Nous
voulons valoriser également
les métiers auprès des jeunes
en formation, ou d’un public en
recherche d’emploi. Certes, le
métier est difficile, mais il offre
plein d’opportunités dans le
contexte actuel».
Alain Monget
Et aussi
Concours de taille : deux de plus
La saison de l’ASAVPA comptera 5 concours au lieu de 3
précédemment. Les concours d’ouverture et de clôture se
dérouleront sur la journée entière, les 3 autres concours sur
une matinée selon le calendrier suivant :
samedi 26 novembre, journée d’ouverture avec la 4e Rencontre
des tailleurs de France en Bordelais sur l’appellation MontagneSaint-Emilion ; samedi 10 décembre, concours en Entre-deuxMers ; samedi 21 janvier 2017, 1ère manche du Challenge inter
châteaux des tailleurs de vigne médocains ; samedi 11 février
2017, concours en Bourgeais/Blayais ; samedi 18 mars 2017,
journée de clôture de la saison avec la Finale du Challenge
inter châteaux des tailleurs de vigne médocains.
Les inscriptions sont ouvertes auprès de l’association, contact
Sophie Galland animatrice technicienne, au 05 56 81 27 67,
[email protected].
Lait : la FAO et la FIL signent une déclaration
commune sur le secteur laitier
La Foire de la Toussaint de La Réole a accueilli, samedi 29 octobre, une exposition d’animaux organisée par
la Chambre d’agriculture et l’association pour la promotion de l’Élevage. Cette ferme dans la foire a présenté
une quarantaine d’animaux : Blonde d’Aquitaine, Limousine, Bazadaise, Prim’Holstein, ovins, chevaux lourds,
volailles… ainsi qu’un espace d’information sur les produits laitiers avec dégustation de lait.
«Pour les éleveurs présents, cette journée a permis d’aller à la rencontre du grand public, d’expliquer leur
métier, les démarches qualité dans lesquelles ils sont engagés, et défendre une alimentation de proximité»
se félicite Marie-Henriette Gillet, présidente du service élevage de la Chambre d’agriculture. «Une journée
également de rencontres et d’échanges entre professionnels dans un contexte économique et réglementaire
incertain».
L’Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et la Fédération internationale du lait (FIL) ont signé
«une déclaration commune sur le rôle essentiel du secteur
laitier dans l’économie, la gestion des écosystèmes terrestres,
la sécurité alimentaire et la nutrition» lors du Sommet mondial
du lait le 19 octobre, selon un communiqué de presse du
CNIEL du 27 octobre. Le CNIEL au travers de FIL France est
l’organisme qui représente la France à la FIL. Cette dernière
s’engage donc à participer au programme de développement
durable des Nations-Unies à l’horizon 2030 tel qu’il a été
adopté en septembre 2015. «Le secteur laitier est, de ce fait,
le premier secteur à relever le challenge pour atteindre les
objectifs de l’ONU et lutter contre le réchauffement climatique»,
annonce le communiqué.
05
Politique
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Les 5 dossiers du président
AGRICULTURE Le prochain président de la République, élu en mai 2017, ne s’en doute
peut-être pas… Mais il aura à gérer 5 grands dossiers agricoles qui concernent la société
tout entière.
Régulation, environnement,
mondialisation, simplification, biotechnologies… Ces
cinq enjeux agricoles seront
cruciaux pour les agriculteurs
et la société.
Régulation
La réforme de la Politique
Agricole Commune pour les
années post-2020 est enclenchée. Il se dégage clairement deux camps. Ceux qui
demandent plus de régulation,
principalement les pays du sud
de l’Europe, dont la France, et
les autres, davantage confiants
dans le jeu du marché. La question, pour le président français
est de savoir jusqu’où il peut
et veut aller pour relancer une
régulation européenne.
Environnement
Après un quinquennat
fortement marqué par des
contraintes environnementales
nouvelles, les agriculteurs
auront-ils droit à une pause
sur ce plan ? Tout dépendra de
l’orientation prise par le futur
président. Stéphane Le Foll
a lancé plusieurs chantiers,
notamment pour inciter à la
réduction des usages de phytos
dans l’agriculture. Le futur
gouvernement maintiendra-t-il
des dispositifs ou les atténuerat-il ? Quelle sera l’influence du
ministère de l’environnement
sur les orientations prises pour
les agriculteurs ?
Mondialisation
Les récents débats sur l’accord
commercial euro-Canada (CETA)
ou euro-Etats Unis (TAFTA) ont
montré que les agriculteurs
ont l’épiderme sensible visà-vis de la mondialisation et
de son organisation. Même
si ces négociations sont en
général conduites par l’Union
européenne, la France a son
mot à dire. Si le CETA vient
d’être signé et ratifié par l’UE,
les négociations entre l’Europe
et les Etats-Unis sont loin d’être
terminées et ne le seront sans
doute pas avant la prochaine
élection.
Simplification
Toujours demandée, la simplification des normes et des paperasses reste une revendication
de base des agriculteurs. De
timides progrès et des orientations plus ambitieuses ont été
choisis durant le quinquennat
qui s’achève. Mais ces progrès
sont jugés largement insuffisants par les organisations
agricoles.
L’impact des
biotechnologies
D’énormes avancées de la
recherche en biotechnologies
pourraient demain, associées
au numérique, révolutionner
Élevage laitier intensif. Les discussions sur la future Politique Agricole
Commune tourneront principalement sur une certaine dose de régulation et la capacité de la France à persuader ses voisins d’y revenir.
la manière de faire de l’agriculture. Si la France ne s’y investit
pas, elle pourrait se retrouver
lanterne rouge de l’agriculture
occidentale. Les progrès à venir
s’appellent édition de gènes
ou encore Big Data, drones et
biocapteurs… À une culture héritée du principe de précaution,
qui a plutôt ralenti les applications de la recherche, ne faut-il
pas faire succéder une ambition plus grande dans les investissements de recherche et
surtout un régime juridique plus
adapté à leurs applications ?
La réponse appartient au futur
président.
06
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Ameliorer les relations commerciales du vif-vdef-260-360.pdf 1 25/10/2016 16:20:13
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Publicité
07
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Politique
Loi Travail : tous concernés
EMPLOI La loi Travail a été adoptée le 8 août 2016. Elle contient des mesures qui peuvent
concerner les exploitations.
Parmi les mesures de la loi
Travail du 8 août 2016, il faut
retenir que la place est donnée
aux négociations collectives.
Dans les entreprises dépourvues de délégués syndicaux,
l’employeur peut conclure un
accord d’entreprise avec un
élu ou un salarié mandaté
(par un syndicat) dans tous les
domaines où la négociation
collective est ouverte.
Désormais, les conventions
et accord collectifs ont une
durée fixée à 5 ans et non plus
une durée indéterminée. Il est
possible de prévoir une durée
plus courte, plus longue ou
indéterminée. À expiration,
l’accord cesse de produire ses
effets.
La loi organise la publicité
des accords collectifs et leur
regroupement au sein d’une
base de données ouvertes. Une
entrée en vigueur progressive
est prévue.
La loi revoit l’articulation entre
l’accord de groupe et l’accord
d’entreprise et d’établissement.
Concrètement, il peut se substituer aux accords d’entreprise
ou d’établissement compris
dans le périmètre de cet accord.
Il dispense ainsi les entreprises d’engager leurs propres
une périodicité à peu près fixe,
en fonction du rythme des
saisons ou des modes de vie
collectifs.
Les branches au sein
desquelles l’emploi saisonnier
est particulièrement développé
devront engager des négociations afin de définir les modalités de reconduction de ce
contrat et de prise en compte
de l’ancienneté du salarié.
Licenciement
économique
La loi Travail modifie certaines règles, y compris pour les exploitations agricoles.
négociations. Autrement dit,
un accord de groupe, même
s’il est moins favorable aux
salariés, pourra donc primer
sur les accords d’entreprise ou
d’établissement.
Durée du travail
La durée légale du travail
n’est pas modifiée et toute
heure accomplie au-delà de
35 heures par semaine reste
une heure supplémentaire
ouvrant droit à une majoration. Seules les majorations
salariales des heures supplémentaires peuvent changer. Le
taux de majoration des heures
supplémentaires sera fixé en
priorité par accord d’entreprise
et pourra être différent de celui
fixé par l’accord de branche,
sans pouvoir être inférieur à
10 %. L’accord de branche agricole sur la durée du travail fixe
le taux de majoration à 25 %
pour les 4 premières heures
supplémentaires. On ne sait
pas encore si ce taux pourra
être abaissé à 10 % par accord
d’entreprise.
À défaut d’accord collectif, l’employeur pourra mettre en place,
dans des conditions fixées par
décret à paraître, une répartition de la durée du travail sur
plusieurs semaines dans la
limite de 9 semaines pour les
entreprises employant moins
de 50 salariés.
Les forfaits en heures ou en
jours sont également revus :
les clauses obligatoires de ces
accords d’entreprise ou d’établissement (à défaut accord ou
convention de branche) doivent
comporter des garanties minimales sur l’évaluation et le suivi
régulier de la charge de travail
du salarié. L’accord de branche
sera certainement revu en ce
sens.
Travailleurs saisonniers
La loi inscrit dans le code du
travail une définition du travail
saisonnier. Il s’agit de ceux dont
les tâches sont appelées à se
répéter chaque année selon
La liste des causes de licenciement est complétée. Outre
les difficultés économiques et
les mutations technologiques,
la loi inscrit la réorganisation
de l’entreprise nécessaire à la
sauvegarde de sa compétitivité
et la cessation d’activité parmi
les causes possibles de licenciement économique.
Par ailleurs, la notion de difficultés économiques est précisée : celles-ci sont dorénavant
caractérisées soit par l’évolution significative d’au moins
un indicateur tel qu’une baisse
des commandes ou du chiffre
d’affaires, des pertes d’exploitation ou d’une dégradation de
la trésorerie ou de l’excédent
brut d’exploitation, soit par tout
autre élément de nature à justifier de ces difficultés.
De plus, la baisse des
commandes ou du chiffre d’affaires par rapport à la même
période l’année précédente,
doit être constatée sur une
durée différente en fonction de
la taille de l’entreprise.
Service employeurs
FDSEA de la Gironde
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Médecine du travail
La visite médicale d’embauche ne sera plus systématique et
sera remplacée par un entretien d’information. La procédure de
contestation des avis d’inaptitude est remaniée : l’employeur
ou le salarié qui conteste l’avis du médecin devra saisir les
prud’hommes en référé (et non plus l’inspection du travail). Par
ailleurs, la loi harmonise l’obligation de reclassement que l’inaptitude soit d’origine professionnelle ou non professionnelle.
Enfin, seuls les salariés affectés à des postes «à risque» doivent
subir un examen médical d’aptitude à l’embauche.
Jeunes mères : une protection renforcée
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La période légale de protection contre le licenciement pour les
mères à l’issue de leur congé de maternité passe de 4 à 10
semaines. Cette période de protection s’applique également
au second parent qui en bénéficie à compter de la naissance
de l’enfant ainsi qu’aux parents adoptants.
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Technique
L’élevage girondin
en bonne santé
FILIÈRE Le Groupement de Défense Sanitaire de la Gironde a tenu son assemblée générale
le 21 octobre, à Ludon-Médoc. Parmi les satisfactions, les très bons résultats sanitaires du
cheptel girondin.
Devant une cinquantaine
d’éleveurs, le président Franck
Daubin a dressé le bilan de
santé «sanitaire» de l’élevage
girondin. Il en a profité pour revenir sur les dossiers impactant
le fonctionnement et le devenir
du Groupement de Défense
Sanitaire (GDS).
«Alors que la tuberculose sévit
dans tous les départements
voisins, nous n’avons détecté
aucun nouveau cas en Gironde
en 2015» s’est félicité Franck
Daubin. Pendant la période de
prophylaxie, il a rappelé que
des intra-dermo simples ou
comparatives ont été réalisées
dans 4 secteurs périphériques
de Gironde en conformité avec
les recommandations de la
CIREV. Par ailleurs, la Direction
Départementale de la Protection
des Populations (DDPP) a fait
procéder à des intra-dermo ou
des abattages-diagnostic suite à
des enquêtes épidémiologiques.
À ce jour, tout a été négatif. Sur
le terrain de l’IBR, la certification
est désormais obligatoire et la
grande majorité des éleveurs de
Gironde est dorénavant certifiée.
L’assemblée générale du GDS présidée par Franck Daubin s’est déroulée en présence Jean-Charles Quintard
(DDPP), Marie-Henriette Gillet, (Chambre d’Agriculture), François Rauscher (service Elevage Chambre d’agriculture) et Dominique Beauté (Conseil départemental de la Gironde).
Pack intro
Depuis de longues années, le
GDS est très vigilant lors de
l’achat de bovins, n’oubliant pas
que «la maladie s’achète aussi».
Les analyses réalisées à cette
occasion ont été renforcées.
«En fonction de l’âge de l’animal
acheté, une série d’analyses est
faite systématiquement. C’est
un surcoût non négligeable pour
le GDS qui prend en charge ces
analyses. Mais nous le faisons
en connaissance de cause.
De plus, nous développons les
prises de sang à l’achat avant
vente lorsque les conditions le
permettent» a tenu à rappeler
Franck Daubin. Grâce à l’aide
du Conseil départemental, le
GDS a maintenu le plan de lutte
anti-parasitaire avec une participation des éleveurs, sauf sur les
traitements des jeunes animaux
où la prise en charge est totale.
Cette assemblée générale a
été l’occasion d’insister sur le
développement des traitements
anti-parasitaires «à la carte»
après analyses de bouses. Et de
rappeler, comme point fort de la
Gironde, la prise en charge par
le Conseil départemental des
visites «bilan sanitaire», dans un
souci d’utilisation raisonnée du
médicament vétérinaire et du
suivi sanitaire des troupeaux.
Sans oublier le maintien de
l’aide au traitement anti-parasitaire des ovins réservée aux
éleveurs spécialisés.
Accréditation
et nouvelle gouvernance
«En 2014, l’Etat a reconnu la
fédération régionale des GDS
comme Organisme à Vocation
Sanitaire (OVS) en Aquitaine.
Nous devons donc aller vers
l’harmonisation de nos actions
avec nos voisins aquitains.
De plus, nous allons travailler
rapidement sous accréditation
COFRAC. Il s’agit d’une forme
d’assurance qui garantira la
qualité de notre travail dans
le cadre des délégations que
donne la DDPP aux GDS»
a précisé Franck Daubin. La
coordination de ce travail est
assurée par Cécile Le Tallec,
animatrice de la FRGDS. La loi
NOTRe qui redéfinit les compétences et l’organisation des
collectivités territoriales n’est
pas sans conséquence dans
le fonctionnement du GDS qui
a intégré désormais la région
Nouvelle-Aquitaine. Une région
qui devient un leader français de
l’élevage bovin. Autre sujet d’inquiétude pour l’équipe, la fin de
la clause de compétence générale pour les collectivités qui
risque de remettre en question
sérieusement les aides apportées par le Conseil départemental de la Gironde. Une situation
qui pourrait s’avérer catastrophique pour la pérennité du
GDS. Enfin, le président Daubin
a tenu à féliciter l’ensemble des
professionnels et toute l’équipe
du GDS pour la parfaite organisation du Congrès national des
GDS en avril 2016, qui a accueilli
plus de 300 éleveurs venus de
toute la France.
Visite d’exploitation
À l’issue de l’assemblée générale, l’ensemble des participants
ont visité la nouvelle bergerie
exploitée par Julien Sarres, à
Blanquefort. Un projet porté
par la commune de Blanquefort
dans le cadre de la rénovation
des bâtiments de la Vacherie,
situés à proximité du parc
Majolan à côté de la ceinture
maraîchère.
Contact
Francois Rauscher,
Chambre
d’agriculture
de la Gironde,
directeur du service Elevage,
tél. 05 56 79 64 21
09
Technique
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Vignoble à la loupe
TERRAIN Chaque mois, les techniciens des antennes ADAR de la Chambre d’agriculture
font un point sur la vie du vignoble.
Lors de la période post
vendange, la vigne réalise sa
mise en réserve en mobilisant
ses ressources en azote. Cette
étape déterminante, et nécessaire au bon déroulement du
cycle végétatif futur de la vigne,
reste plutôt mal engagée cette
saison. Notamment dans le cas
de parcelles ayant souffert d’un
stress hydrique durant l’été :
donc principalement pour les
jeunes plantes ou les vignes mal
installées dont l’enracinement
est resté superficiel. En effet,
la solution du sol est pauvre
en éléments minéraux du fait
de la sécheresse observée
ces derniers mois. Il est donc
d’autant plus difficile, pour les
vignes dont l’enracinement est
superficiel, d’assimiler l’azote
et autres éléments minéraux.
La mise en réserve
et ses enjeux
Les réserves de la vigne sont
constituées par les réserves
glucidiques (sucres solubles et
amidon riche en carbone) et par
les réserves protéiques (acides
aminés, protéines riches en
azote). Durant la période estivale, les glucides sont synthétisés dans les feuilles, lors de
la photosynthèse. Une partie,
constituée essentiellement
d’amidon carboné, est stockée
dans les parties ligneuses et
que l’on observe une très forte
remobilisation de ce stock
d’azote. Il est transporté des
feuilles sénescentes vers les
organes de réserves pour l’hiver. Cette réserve en azote est
alors utilisée au printemps de
l’année n+1, lors de la reprise
de croissance de la vigne. La
bonne mise en réserve de la
vigne dépend donc entièrement
de son métabolisme glucidique
et protéique. Elle est ainsi très
dépendante des conditions
de stress observées durant la
période végétative. Une mise en
réserve déficiente est à l’origine
de débourrement irrégulier.
* (Source : Réserves en glucides de la vigne :
influence du rapport feuille-fruit, article de la
Station de recherche Agroscope ChanginsWädenswil et de l’ISVV Bordeaux-Aquitaine,
2012).
Les jeunes plants et les vignes mal installées ont souffert du stress hydrique.
les racines dès le stade de la
floraison et jusqu’à la chute
des feuilles. Ces réserves
sont remobilisées l’année
n+1, pour la croissance des
parties aériennes de la vigne du
débourrement jusqu’à la floraison. Une autre partie de ces
glucides, majoritairement des
sucres solubles, sont stockés au
même moment dans les bois.
Ces réserves permettent aux
organes aériens de résister aux
basses températures durant
l’hiver et participent au bon taux
de nouaison de l’année n+1*
Pour ce qui est des réserves
protéiques, elles sont élaborées
à partir de l’azote absorbé par le
système racinaire. Le stockage
des composés azotés a lieu
dans les jeunes rameaux et les
feuilles dès le débourrement.
Et il se poursuit durant toute la
saison végétative. C’est alors
en fin de cycle, post-vendanges,
Le temps d’une image
Et encore
Actions à mettre en place
avant la chute des feuilles
Pour les vignes concernées par des difficultés de mise en
réserve dues au stress hydrique, différentes actions peuvent
être mises en place post-vendanges.
Dans le cas où le feuillage est encore fonctionnel, il est possible
de relancer l’activité foliaire.
En effet, il a été montré qu’un apport d’azote foliaire postvendange peut permettre de retarder la sénescence des feuilles
et ainsi aider à la mise en réserve de l’azote.
Une autre possibilité est de stimuler le développement racinaire
afin qu’il puisse assimiler au mieux l’azote du sol. Ceci passe
par un travail du sol et un apport de fertilisants organiques.
Pour aller plus loin
Dans tous les cas, il est possible de réaliser des analyses de
sarments, avant la taille et de préférence au mois de décembre.
Cette analyse permet de vérifier les stocks en éléments minéraux des bois et de pouvoir ainsi agir en conséquence dès le
débourrement de la vigne au printemps suivant.
Il est aussi indispensable de savoir si le sol est bien pourvu
en éléments organiques et minéraux.
Il est donc utile de faire en parallèle une analyse de sol, afin
d’observer s’il est nécessaire d’effectuer certains apports.
Contact
Marie-Camille Dubreuil, Aurélie Vincent, Cédric Elia,
Joël Ortiz, Jean-Baptiste Meyrignac, antennes ADAR
des Deux Rives, Chambre d’agriculture de la Gironde,
[email protected], a.vincent@gironde.
chambagri.fr, [email protected], j.ortiz@
gironde. chambagri.fr, [email protected]
Octobre est à l’image du mois de septembre : très sec et plutôt doux. Les cumuls de précipitations
pour ce mois-ci sont compris entre 8 mm (à Grézillac et Saint-Trojan) et 37 mm (à Pellegrue ou
Sainte-Gemme). Ces précipitations sont bien inférieures aux normales de saison qui sont de 93
mm en moyenne. Les températures sont quant à elles comparables aux normales de saison. Les
premières gelées blanches d’automne ont été observées entre les 21, 22 et 23 octobre dans divers
secteurs de Gironde.
*
Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) :
l’Europe investit dans les zones rurales.
10
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Technique
Des repères pour bien lire
son bulletin d’analyses
MAÏS Pour retirer les bonnes informations de son bulletin d’analyses de maïs fourrage, il est
important de connaître certaines données et de prendre soin de son échantillon.
«L’apport du maïs fourrage
dans l’alimentation des
vaches laitières nécessite de
faire analyser son fourrage
afin d’adapter la ration aux
besoins de ses animaux. Pour
tirer profit de cette analyse
certaines données ont leur intérêt. Mais avant de se poser la
question de la lecture du bulletin d’analyses, il est d’abord
essentiel de faire attention à
son échantillon», note Bertrand
Carpentier d’Arvalis Institut du
végétal.
La question n’est pas tant
de savoir si l’on effectue une
analyse sur un fourrage vert
ou sur un fourrage fermenté
mais d’être vigilant quant à la
représentativité de l’échantillon par rapport au silo et son
acheminement au laboratoire.
«Pour un échantillon en vert,
il faut prélever régulièrement
des poignées de fourrage lors
des versements de bennes
au silo. Pour un échantillon
ensilé, après désilage du front
d’attaque, des poignées sont
à prélever sur tout le front du
silo ouvert», poursuit l’ingénieur.
Attention
à l’acheminement
Une fois les prélèvements
effectués, il est nécessaire de
les placer dans une glacière,
de bien les mélanger avant
Des valeurs calculées
Bien évaluer le maïs fourrage permet à l’éleveur de bien doser l’alimentation des bêtes.
de sous-échantillonner, de les
mettre en sachet plastique,
de chasser l’air du sachet et
de le fermer hermétiquement.
Les échantillons doivent être
immédiatement envoyés au
laboratoire ou, idéalement, être
congelés avant leur envoi par
chronopost, «sans oublier de
préciser au laboratoire, pour
plus de sécurité, s’il s’agit d’un
prélèvement sur fourrage vert
ou ensilé». À réception du bulletin, deux points sont à considérer : les valeurs mesurées de
composition chimique et celles
calculées de valeur alimentaire
(digestibilité, UFL, PDI, encombrement…). «Toutes deux ont
leur intérêt car elles donnent
une idée de la valeur de l’ensilage et de la complémentation
à apporter.»
Différentes valeurs mesurées
sont transmises par ce relevé :
teneur en matières sèches,
matières minérales, matières
azotées totales, cellulose brute,
amidon… «Deux éléments sont
essentiels, la teneur en matière
sèche qui permet d’estimer son
stock et construire ses rations
et la teneur en amidon, critère
important vis-à-vis de l’acidose.
La digestibilité enzymatique
(DCS) ou la teneur en matières
minérales sont deux valeurs
intéressantes mais ne sont
pas reprises dans la construction de la ration. Toutefois, un
Le temps d’un tableau
<--------
Objectif
++++++++ >
Matière sèche
plante entière
Risque de perte par jus au silo
Ingestion pénalisée
30-37 %
Conservation plus difficile
Valeurs des analyses souvent
surestimées (limite de validité des
équations de prédictions)
Cellulose brute
Digestibilité augmentée mais
risque de sub-acidose
18-21 %
Digestibilité pénalisée
Traduite de mauvaises
condition de végétation
(moins de grains, grains mal
remplis), ou une récolte trop tôt
27-35 %
Peut traduire de bonnes
conditions de végétation et/ou récolte
tardive. Risque d’acidose si ration mal
construite
Veiller à l’éclatement des grains
Critère
Amidon
MAT
PDIN faible
7-7,5 %
DMO
Valeur énergétique faible
70-72 %
Valeur énergétique élevée
Vigilance sur la
complémentation minérale
3-4 %
Contamination par la terre probable si
> à 6 % : attention aux butyriques
Matières
minérales
Source Arvalis
Il faut situer l’analyse par rapport à un référentiel. Voici un tableau pour réaliser cet objectif. Une
analyse sur un fourrage vert permet de caler la ration d’hiver dès octobre. Une analyse sur fourrage
ensilé permet de prendre en compte les problèmes de fermentation et de réajuster la ration en
fonction des hétérogénéités du silo.
pourcentage élevé de matières
minérales (supérieur à 5 %)
représente un signal d’alerte
car il indique la présence d’une
autre source de minéraux,
souvent de la terre, donc attention aux butyriques», souligne
Bertrand Carpentier.
Les valeurs calculées donnent
des informations sur la valeur
UFL dont un nouveau modèle
de calcul sera disponible
prochainement. On y trouve
également la digestibilité de
la partie tiges + feuilles. «Cette
dernière donne une indication sur la digestibilité, donc
la valorisation par l’animal.
Elle n’entre pas directement
dans le calcul de la ration mais
permet de voir si le fourrage
sera bien valorisé ou non. Pour
une même valeur UF, la complémentation divergera car les
compositions chimiques du
maïs sont différentes. Il existe
des limites sur les maïs à très
forte valeur en matière sèche,
car on atteint les limites de
validité du modèle.»
Cyrielle Delisle
Et aussi
Groupama lance son assurance
«Objectif stabilité» pour la récolte 2017
Depuis le 15 octobre, le groupe d’assurance mutualiste
Groupama a lancé une assurance chiffre d’affaires dénommée
«Objectif stabilité». Celle-ci «permet à l’exploitant de protéger les
deux composantes de son chiffre d’affaires à savoir les rendements et les prix», peut-on lire dans le communiqué du groupe
publié le mardi 25 octobre. L’offre concerne les productions
de colza, blé tendre et maïs grain pour la récolte 2017. Point
important, cette nouvelle assurance n’est pas vouée à couvrir
l’ensemble du territoire, seuls certains départements ont été
choisis pour la déployer. Les souscriptions pourront se faire de
manière individuelle par l’agriculteur ou via des partenariats
avec des coopératives ou des organismes stockeurs. Le site
www.objectif-stabilité.fr présente plus de détails sur cette offre
et permet «aux agriculteurs concernés pour 2017 d’évaluer le
risque à assurer, de choisir le chiffre d’affaires à protéger et
de souscrire le contrat d’assurance».
Lancement de l’appli pour Smartphone qui
calcule les mélanges de semences prairiales
Un bon nombre d’éleveurs utilisent déjà le calculateur pour
mélange de semences prairiales via le site internet Herb’actifs.
Près de 8 000 professionnels s’en servent de manière régulière.
L’outil permet de «chiffrer le peuplement des prairies à partir
des doses de semis, ou de calculer les doses de semis en fonction de la composition souhaitée du mélange des différentes
espèces pour la prairie». Le lancement de sa version mobile,
à travers une nouvelle application, va permettre aux éleveurs
et aux conseillers, de gagner du temps sans être obligés de
passer par le site Herb’actifs. Pour télécharger l’application,
cliquez sur le lien suivant depuis Google Apps :
https://play.google.com/store/apps/details?id=air.fr.gnis.
calculateurprairies&hl=fr
11
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Technique
Contrôle obligatoire
pour les pulvérisateurs
ENVIRONNEMENT Dorénavant, tous les pulvérisateurs sont concernés par le contrôle
obligatoire…
Un arrêté publié au Journal
Officiel le 21 juin 2016 modifie celui du 18 décembre
2008 concernant le contrôle
des pulvérisateurs. Sont
dorénavant concernées par
le contrôle obligatoire quatre
catégories de pulvérisateurs.
Aucune échéance concernant
les nouvelles machines n’a
été fixée. Ces appareils sont
à contrôler dans les meilleurs
délais.
Les pulvérisateurs à dos (en
attente de précisions) et les
matériels appliquant des
produits phytopharmaceutiques
sur des semences, en unités
industrielles, conformément au
respect des règles des arrêtés
des 13 juillet 2009 et 17 juillet
2014 ne sont, pour l’instant,
pas concernés par cette obligation de contrôle.
Le matériel concerné
Les pulvérisateurs pour arbres
et arbustes : pulvérisateurs
automoteurs ou portés ou
traînés non munis de rampe
Le contrôle des pulvérisateurs est renforcé et obligatoire pour 4 catégories de machines.
horizontale et distribuant les
liquides sur un plan vertical
sont concernés. Ces appareils
peuvent être pourvus d’une
assistance d’air. Ce sont les
pulvérisateurs utilisés en viticulture. Ils sont déjà concernés par le contrôle obligatoire
depuis 2009. Tous ces appareils doivent avoir été contrôlés
depuis moins de 5 ans.
Les pulvérisateurs à rampe
et similaire sont des
pulvérisateurs automoteurs
ou portés ou traînés, qui distribuent les liquides sur un plan
horizontal au moyen d’une
ou de plusieurs sections de
rampe(s), chacune étant équipée d’une ou plusieurs buses,
ou groupes de buses, régulièrement espacés. Les applications
peuvent être dirigées sur la
totalité de la surface ciblée
ou localisées uniquement sur
certaines zones.
SPÉCIALISATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE
(MARAÎCHAGE ou CULTURES PÉRENNES)
Il s’agit de tous les pulvérisateurs automoteurs ou portés
ou traînés, à rampe (quelle que
soit la largeur) ou possédant
une seule buse. En viticulture
ce sont des pulvérisateurs
(ou quad) à rampe telles que
les rampes de désherbage.
Depuis 2009, seuls les pulvérisateurs à rampe supérieurs
à 3 mètres étaient concernés
par le contrôle obligatoire.
Dorénavant, tous ces appareils
sont concernés.
Les pulvérisateurs combinés
sont des pulvérisateurs installés en totalité ou partiellement
sur une autre machine non
motrice, distribuant les liquides
au moyen de buses. Ils sont
aussi concernés par le contrôle
obligatoire.
Même chose pour les pulvérisateurs fixes ou semi-mobiles :
pulvérisateurs constitués d’un
sous ensemble cuve/pompe
généralement immobile durant
l’application et d’une unité d’application le plus souvent non
solidaire de ce sous ensemble.
Néanmoins, on retrouve rarement ces deux dernières catégories en viticulture.
Les organismes du réseau
national CRODIP Indigo dont
l’ASCAR Bilan Pulvé en Gironde
sont habilités officiellement à
contrôler toutes les catégories
de pulvérisateurs. Le réseau
CRODIP Indigo est le seul
réseau au niveau national à
avoir fait le choix de proposer
des prestations sous démarche
qualité (accréditation COFRAC –
norme ISO /CEI 17020).
Contact
Bruno Samie,
Antenne ADAR
Castillon-Pujols-Ste Foy la Gde
Chambre d’agriculture
Tél. 05 57 40 36 27
Et aussi
Vous êtes
• Agriculteurs
• Porteurs de projets agricoles
• Salariés d’exploitation agricole, d’entreprise
de commercialisation ou transformation
• Demandeurs d’emploi
Et vous envisagez
• une installation ou une reconversion de l’entreprise
en agriculture biologique
• l’entrée dans un lieu-test agricole
• l’acquisition de nouvelles compétences
• un perfectionnement
• l’obtention d’un emploi comme salarié qualifié en Bio
Une formation modulaire de 500 heures, 50% de stages pratiques en
exploitation, une formation complète (production, transformation,
commercialisation).
Une certification de niveau Post-Bac : Certificat de spécialisation (CS)
Conduite de production en Agriculture Biologique et commercialisation.
du 2 décembre 2016 au 19 Mai 2017
au Centre de Formation Beauséjour à Gironde sur Dropt
Renseignements : Centre de Formation Beauséjour
05 56 71 10 01 – [email protected]
Deux châteaux mis en examen pour épandage
près d’une école
Deux châteaux viticoles du Bordelais ont été mis en examen
récemment pour des épandages dans une commune du
nord Gironde, qui avaient provoqué en 2014 des malaises et
nausées dans une école proche, a appris, le 1er novembre,
l’AFP de sources concordantes. Situés en appellation Côtesde-Bourg, ils ont été mis en examen le 17 octobre pour «usage
inapproprié de produits phytopharmaceutiques», dans le cadre
d’une information judiciaire ouverte fin 2015 par le Parquet
de Libourne, a-t-on indiqué de source proche du dossier,
précisant une information du quotidien Sud-Ouest. En mai
2014, une vingtaine d’enfants et une enseignante d’une école
primaire de Villeneuve-de-Blaye avaient été pris de malaises
ou s’étaient plaints de picotements aux yeux, de maux de
gorges, à la suite de l’épandage de fongicides sur des vignes
proches. Ils avaient été confinés dans les locaux scolaires et
l’Agence régionale de santé avait été alertée. Une enquête
administrative avait établi que les produits utilisés ce jour-là
étaient autorisés, régulièrement utilisés en viticulture, mais
suggérait que l’épandage «à proximité de l’école s’est déroulé
dans des conditions inappropriées sans qu’aient été prises
toutes les précautions pour le voisinage». Les 2 domaines,
l’un certifié bio, l’autre conventionnel, avaient traité ce jour-là
sur leurs parcelles.
12
Dossier
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Décompactage
nécessaire
Semis :
les étapes à suivre
TECHNIQUE Les conseils du technicien pour bien semer
le couvert végétal.
SOL Les vendanges s’achèvent sur l’ensemble du
vignoble girondin et les travaux d’entretien du sol ont pu
reprendre. Il s’agit de décompactage dans l’inter-rang
et sous le rang, de buttage et de semis de couverts
temporaires.
Le décompactage, une opération
mécanique ne doit pas être généralisé. Cependant, les conditions
climatiques de ce millésime (hiver
doux, printemps humide et été
chaud et sec) ont particulièrement
compliqué les travaux de désherbage mécanique. Il peut être
judicieux de réaliser un décompactage au niveau de la bande
de roulement des tracteurs. En
effet, la zone superficielle est
parfois tellement compacte que
les outils (cover crop ou griffes)
ont une action limitée.
En ce qui concerne le cavaillon, plusieurs solutions sont
envisageables.
Couvert végétal
Si le sol présente un couvert
végétal important, les charrues à disque type Actisol,
Braun ou Clemens assurent un
décompactage au plus près des
pieds sans que l’outil ne passe
sous le rang. Selon le volume de
végétation présent sous le rang,
il peut être nécessaire de réaliser un second passage (dans le
sens inverse du premier passage).
Grâce à la double orientation du
disque, il est possible d’adapter
la largeur de travail ainsi que
le volume de terre brassée. Le
montage sur un tracteur enjambeur facilite la conduite et permet
de travailler au plus près des
pieds. L’installation sur un cadre
interligne impose des roues de
terrage ainsi qu’un coutre circulaire afin de stabiliser l’outil et
d’éviter les déplacements latéraux
du cadre. Selon la conception de
la charrue à disque, différents
diamètres (allant de 400 à 460
mm) et systèmes de réglage
de l’orientation du disque sont
disponibles. Afin de limiter les
frottements du moyeu sur le sol,
il est préférable de privilégier un
disque de grand diamètre. Le prix
catalogue varie de 420 euros H.T.
pour un disque de 400 mm (disposant d’un seul réglage) jusqu’à
600 euros H.T. pour un disque de
460 mm (disposant d’un double
réglage d’orientation du disque).
Sol compacté
Si le sol est «propre», mais compacté, les bineuses à étoiles (type
Braun, Gerber, Kress…) assurent
un travail de décompaction superficielle du sol. L’orientation du train
de disques permet de déplacer un
volume plus ou moins important
sous le rang. De plus, la conception des disques permet un brassage efficace du sol, limitant les
phénomènes de repiquage des
adventices (au stade plantule).
Le temps d’une image
Les matériels de semis se composent d’un distributeur à débit constant ou proportionnel à l’avancement, d’un
système de répartition et d’un rouleau. Les points de contrôle de ce genre de matériels sont relativement simples.
Première vérification : l’absence de points durs des éléments composant la chaîne de distribution de la semence. Ceci
fait, il faut vérifier l’étalonnage de la vitesse d’avancement du tracteur (pour un semoir à débit constant).
L’importance du sol n’est plus à démontrer... encore faut-il savoir en prendre soin. Ici, des disques émotteurs.
Pour information, le constructeur
Braun propose un disque double
au prix catalogue de 700 euros
H.T. et un disque triple à 900
euros H.T.
Le buttage
Les travaux de buttage du cavaillon doivent être adaptés au type
de sol ainsi qu’au volume d’adventices présent sous le rang. En
effet, selon la nature des sols, la
période de labour et le matériel
à utiliser seront différents. Pour
mémoire, un buttage n’est efficace que lorsque l’on déplace un
volume de terre dont la structure
est relativement fine, présentant
peu d’adventices. Sur un sol à
tendance argileuse, le labour d’automne est intéressant lorsque les
conditions climatiques hivernales
sont favorables (pluie modérée et
période de gel relativement importante). En l’absence de gel, le sol
ne bénéficie pas d’une déstructuration mécanique, la reprise
des labours au printemps devient
alors problématique (sol compact,
lourd…). Il est donc important de
réaliser un buttage d’automne sur
des sols correctement ressuyés,
sous peine de devoir déplacer des
«briques» d’argile au printemps.
Pour le buttage, on peut utiliser :
- u ne charrue composée d’un
ensemble soc/versoir et pointe
(carrelet) ;
Contact
- un versoir de forme hélicoïdale
favorisant le retournement et
l’accompagnement de la bande
de terre ;
- un versoir à pente importante
facilitant son curage lors de
labour en condition humide ;
- un versoir dont la partie arrière
est relativement haute permettant un meilleur retournement
de la bande de terre.
On parle aussi de labour «dressé»,
réalisé à vitesse modérée. La
structure du labour devra être
suffisamment grossière afin d’assurer une bonne infiltration de
l’eau, tout en couvrant correctement les adventices présentes
sous le rang.
Pour les sols légers, le labour se
réalise généralement en sortie
d’hiver. Il s’agit d’un labour «jeté».
On peut utiliser tout type de charrue, équipée d’un versoir cylindrique court. Ou encore un disque
lisse concave, une rasette de
charrue de grande culture, des
bineuses à étoiles ou disques
émotteurs.
S’agissant d’un labour «jeté», la
vitesse d’avancement devra être
adaptée en fonction des conditions de sol afin d’obtenir un
émiettement moyen limitant les
phénomènes de battance et de
prise en masse (surtout sur des
sols à tendance limoneuse).
Dossier réalisé par Loïc Pasdois, Conseiller
agroéquipements, Chambre d’agriculture de la Gironde,
[email protected], tél. 05 56 35 00 00
SEMIS
Focus
>L
’autoconstruction peut être la solution
«Afin de limiter les coûts
d’investissement, l’autoconstruction de son propre
semoir peut être envisagée»,
explique Loïc Pasdois, conseiller agro-équipement de la
Chambre d’agriculture de la
Gironde. L’élément principal du
semoir étant le distributeur de
semences, il est important de
choisir l’équipement le mieux
adapté aux travaux à réaliser. Les constructeurs APV,
Delimbe et Sepeba proposent
des doseurs dédiés aux semis
d’engrais verts. Lors du choix
d’un système de distribution,
La mise en œuvre d’un semis peut
être relativement contraignante
selon la technologie du semoir
utilisé.
Cette année, le semis «à la
volée» peut imposer un nombre
de passages important afin
de réaliser un lit de semence
optimal. Pour obtenir une levée
satisfaisante du semis, il faut
respecter certaines consignes.
D’abord, le semis doit être prévu
le plus tôt possible (juste après
les vendanges) afin de bénéficier
des températures clémentes ainsi
que des pluies automnales. Il
nécessite la préparation d’un lit
de semence, adapté à la taille des
graines, afin d’optimiser le taux de
levée du couvert implanté.
Le lit de semence doit être relativement bien émietté. Les plus
grosses mottes ne doivent pas
excéder 3 cm. Sur les sols à
tendance limoneuse, la structure doit rester assez grossière
afin de limiter la formation d’une
croûte de battance (limite fortement la levée des semences). Le
semis doit être suivi d’un roulage
permettant un bon contact entre
les graines et le sol. Et être réalisé
juste avant une période pluvieuse.
La profondeur du semis doit être
comprise entre 1 et 2 cm (en fonction du type de semence). Il faut
être attentif avec les mélanges
contenant de la féverole car elle
nécessite une profondeur de
semis plus importante (≈ 6 à 8
cm).
En ce qui concerne le matériel,
de nombreux constructeurs
proposent des semoirs «à la volée»
adaptables sur tracteur interligne ou enjambeur. Quelques
constructeurs développent des
équipements permettant le travail
combiné (herse rotative + semoir
+ rouleau).
Les réglages
Généralement assez simple de
conception, le réglage d’un semoir
à la volée dépend du système
d’entraînement du distributeur
de semence (mécanique ou électrique). Par commodité, l’étalonnage d’un semoir s’effectue de
manière statique sur une surface
plane. Lors du semis à la parcelle,
une légère variation de dosage/
ha peut être constatée, ceci est
généralement dû aux vibrations
(lors du travail) qui augmentent
le débit/ha. Pour les distributeurs
à débit constant, il est primordial de bien maîtriser sa vitesse
d’avancement car c’est un facteur
souvent responsable des erreurs
de dosage/ha.
Une méthode simple
Une méthode simple permet de
régler un semoir à la volée disposant d’une distribution à débit
constant. Il s’agit de la formule de
calcul utilisée pour le réglage des
pulvérisateurs :
D = (QxLxV) / 600 [D = quantité
(kg/min) fournie par le distributeur Q = dose de semis en plein
(kg) L = largeur de travail (m) V
= vitesse d’avancement (km/h)]
En ce qui concerne les semoirs
dont le débit est proportionnel
à l’avancement, la méthode de
réglage est plus complexe. Il faut
d’abord déterminer la dose par
hectare (Q) pour semer 100 m2 :
Q (kg) = (dose)/100.
Ceci fait, il faut déterminer la
il est important de connaître
ses capacités en termes de
taille de graine et de dosage
minimum envisageable. Il peut
être nécessaire de disposer
de plusieurs organes doseurs
permettant l’implantation de
couverts végétaux dont le PMG
(poids pour 1 000 graines) des
graines composant le mélange
est totalement différent.
Par exemple, la graine de
moutarde est relativement
petite, son PMG est de 6. A
l’opposé, la féverole est une
grosse graine dont le PMG est
de 500.
Les semis doivent être tout particulièrement soignés à la vigne.
distance à parcourir (D) pour
semer 100 m2 : D (m) = 100/
largeur de travail du semoir (m).
Puis il faut déterminer la circonférence (C) de la roue d’entraînement de l’élément semeur.
S’il s’agit d’une roue d’entraînement métallique, il suffit de
mesurer sa circonférence. Par
contre si la roue d’entraînement
est munie d’un pneumatique, il
peut se déformer sous le poids
du semoir. Pour déterminer sa
circonférence, il faut réaliser une
marque sur le flanc du pneumatique, poser le semoir au sol (avec
le marquage en bas de préférence), avancer de 5 tours de roue
et mesurer la distance parcourue.
Cette distance sera divisée par
5 pour obtenir la circonférence
précise de la roue d’entraînement.
Nombre de tours
Reste à déterminer le nombre de
tours de l’entraînement primaire
(N) permettant la distribution
de la semence sur la distance
définie lors de l’étape n°2… Et
à vérifier le réglage. Pour cela,
plusieurs opérations sont nécessaires : mettre un faible volume
de semence dans la trémie, faire
tourner la roue d’entraînement
du distributeur afin de le saturer,
installer des sacs au niveau de
chaque goulotte de distribution
ou une bâche sous le semoir,
de manière à pouvoir facilement
récupérer la semence et faire
tourner la roue d’entraînement
du nombre de tours (N) déterminé
lors de l’étape n°4. Ceci fait, il faut
récupérer la semence, la peser et
réajuster l’ouverture du distributeur en cas de besoin.
14
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Économie
Une campagne
2015/2016 atypique
VIN Le conseil spécialisé de FranceAgriMer a fait le bilan de la campagne viticole
2015/2016, soulignant une baisse des ventes et une augmentation des importations.
estimation est annoncée pour
le 7 novembre), ce serait la
plus faible récolte depuis 2004.
Parmi les autres points abordés à ce conseil spécialisé, il
y a eu le versement de l’OCM.
L’enveloppe 2015/2016 (280
millions d’euros) a été payée.
Elle se répartit ainsi : 33,3
millions d’euros pour les prestations viniques ; 106,9 pour
la restructuration du vignoble ;
41,4 millions pour la promotion pays tiers ; 103,3 millions
pour l’investissement dans les
chais et 700 000 euros pour
la promotion marché intérieur.
Le conseil s’est enfin prononcé
sur le classement des variétés
résistantes. 32 variétés étaient
présentées. Le conseil a voté
à l’unanimité de proposer 21
variétés au classement définitif,
10 variétés sont proposées au
classement avec une réserve
sur l’étiquetage (sans mention
de cépages) et une variété, le
cabernet jura, a été rejetée à
cause de sa proximité avec un
nom géographique.
Et encore
Le bilan des sorties de chais pour la campagne 2015/2016 s’établit à 43,748 millions d’hectolitres, soit une
hausse de 3,2 %.
La campagne 2015/2016
s’est terminée, le 31 juillet,
sur une baisse des ventes de
vins sans indications géographiques (VSIG) de deux millions
d’hectolitres, a-t-on appris à
l’occasion du Conseil spécialisé
vins de FranceAgriMer, qui s’est
tenu le 19 octobre. La baisse
concerne toutes les couleurs,
mais est beaucoup plus importante en rosé (- 40 % à 231 000
hectolitres), qu’en rouge (- 14 %,
996 000 hl) et en blanc (- 5 %,
790 000 hl). «Ce fût une
campagne assez atypique
Plutôt dynamique en milieu,
mais lente en fin de campagne»
constate-t-on à FranceAgriMer.
Ainsi, il a manqué de vins avec
mention de cépages en fin de
campagne. Les prix se sont
globalement maintenus en
rouge et en rosé, ils baissent
légèrement en blanc. Sur une
longue période (10 ans), les
prix des VSIG rouges et rosés
ont quasiment doublé. Ils sont
stables depuis 2014, ce qui
pourrait dire que le marché
est arrivé à un palier. Les
transactions en vrac de vins
IGP sont en hausse en rouge
(+ 12 %, à 3,950 millions d’hectolitres) et en blancs (+ 8 %,
1,775 million d’hl) et en recul
en rosé (- 14 %, 2,160 millions
d’hl). Avec ou sans IG, les
ventes de rosés sont en recul :
elles ont clairement souffert
de la météo avec un printemps
et un début d’été pluvieux, peu
propice à la consommation de
ce vin.
Prix à la hausse
Sur l’ensemble de la campagne,
les prix sont en hausse pour
les trois couleurs, même s’ils
fléchissent en fin de période.
Ce sont les vins rouges IGP
avec mention de cépages
qui connaissent la plus belle
progression en prix. Les sorties
de chais (vrac + bouteilles) de
vins AOC/AOP s’établissent à
près de 31 millions d’hectolitres
en hausse de 16,9 %. Elles sont
stables (+ 1,1 %) pour les IGP à
10,486 millions d’hectolitres et
en net recul (- 15,3 %) pour les
VSIG et autres à 4,692 millions
d’hectolitres. Au total, le bilan
des sorties de chais pour la
campagne 2015/2016 s’établit
à 43,748 millions d’hectolitres,
soit une hausse de 3,2 %.
Commerce extérieur
et prévisions
Sur le plan du commerce extérieur, on relève une hausse des
importations à 7,6 millions d’hectolitres (6,9 en 2015/2016)
avec notamment une forte poussée des vins en vrac d’Espagne
(5 millions d’hl contre 4,7 pour
la campagne précédente). Les
exportations françaises sont
en légère baisse en volume
(13,95 millions d’hl contre 14,3
millions d’hl en 2014/2015).
Mais elles progressent en valeur
pour atteindre 8,19 milliards
d’euros (contre 8,05), soit le
meilleur résultat depuis 15 ans.
FranceAgriMer a par ailleurs
évoqué la prévision européenne
de récolte de vins, jus et moûts.
Elle est estimée à 168 millions
d’hectolitres, en légère baisse
par rapport à 2015. La production française est estimée à
42,2 millions d’hectolitres, en
recul de 12 %. Si cette prévision
est confirmée (la prochaine
Le climat pénalise les récoltes mondiales
Même si les situations demeurent contrastées d’une région du
globe à une autre, les experts du secteur estiment, pour cette
année, une baisse de 5 % de la production vitivinicole mondiale
par rapport à 2015. Les aléas climatiques expliquent en
grande partie cette conjoncture. La France perdrait ainsi 12 %
de ses volumes en comparaison à la campagne précédente.
«La production mondiale 2016 de vins (hors jus et moûts)
est estimée à 259 millions d’hectolitres (Miohl), soit 5 % de
moins que l’année dernière. Nous enregistrons une production parmi les trois plus faibles (cf. 2002, 2007, ndlr) depuis
une vingtaine d’années», déclare Jean-Marc Aurand, directeur
général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin
(OIV) à l’occasion d’une conférence de presse tenue le jeudi
20 octobre. Cette conjoncture négative trouve son origine dans
les conditions climatiques particulièrement compliquées cette
année. En France, les épisodes conjugués de gel et de fortes
pluies en sont une illustration. Les prévisions nationales tablent
désormais sur une récolte avoisinant les 41,9 Miohl, soit 12 %
de moins que pour la campagne précédente. Au niveau européen, plusieurs pays suivent au contraire une tendance à la
hausse, au premier rang desquels se placent l’Italie (+ 2 % à
48,8 Miohl) et l’Espagne (+ 1 % à 37,8 Miohl), les deux principaux concurrents de la France. Concernant les autres pays
producteurs européens, leur situation est plus comparable à
celle de la France.
Hors Union européenne, les facteurs climatiques ont également joué un rôle prépondérant. L’Amérique du Sud a subi
de plein fouet le phénomène «el Niño» caractérisé par des
précipitations considérables. L’Argentine et le Chili, les deux
principaux producteurs de la zone, enregistrent des baisses de
respectivement - 35 % (à 8,8 Miohl) et - 21 % (à 10,1 Miohl). En
Afrique du Sud cette fois, ce sont les vagues de sécheresse qui
ont causé un net recul de la production de - 19 % à 9,1 Miohl.
En Océanie, la conjoncture présente des résultats positifs. Aux
Etats-Unis, la production demeure stable (+ 2 % à 22,5 Miohl).
15
Politique
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Union Européenne,
Canada : accord signé
ÉCHANGES Le traité de libre-échange (CETA) entre le Canada et l’Europe a été signé le 30
octobre.
de poulet et de dinde, les œufs
et les ovoproduits sont exclus
de ces concessions tarifaires
mutuelles. Enfin, le Canada
protégera 145 indications
géographiques de l’UE, 21
autres faisant l’objet d’arrangements particuliers.
Le sommet UE/Canada, qui était
prévu le 27 octobre à Bruxelles
pour la signature de l’accord de
libre-échange (CETA) n’a pas eu
lieu car les Belges n’étaient pas
parvenus à se mettre d’accord
avant la réunion. Ils ont finalement trouvé un compromis
accepté par leurs parlements.
L’UE et le Canada ont signé
le 30 octobre à Bruxelles leur
traité de libre-échange (CETA)
avec un retard dû à des divergences entre Belges qui ont
finalement été réglées deux
jours auparavant. L’accord
doit maintenant être ratifié
par le Parlement européen, en
décembre ou janvier, et celui
du Canada avant son entrée en
vigueur partielle et provisoire.
Pour être définitivement validé,
il devra être approuvé par les
38 Parlements nationaux et
régionaux des États membres
de l’Union.
Pour les produits agricoles
et agroalimentaires, les deux
parties élimineront immédiatement plus de 90 % de leurs
droits de douane. Le Canada
limitera cette libéralisation à des
contingents tarifaires pour les
fromages, l’UE pour le bœuf, le
porc et le maïs doux. La viande
Clause de sauvegarde
agricole
Chef de file des opposants au
CETA en Belgique, le ministreprésident du gouvernement
wallon, Paul Magnette, s’opposait surtout aux modalités du
mécanisme prévu en cas de
conflit entre un investisseur et
un État. Mais il redoutait aussi
que l’accord avec le Canada ne
porte atteinte à la filière agricole,
enjeu majeur dans sa région.
Dans ce secteur, il stigmatisait
«une clause de sauvegarde au
profit des Canadiens» et non
réciproque envers l’UE en cas
de distorsions du marché.
Ministre wallon de l’agriculture
de 2004 à 2011, Benoît Lutgen,
président du parti francophone
belge CDH (Centre Démocrate
Humaniste), a précisé que selon
le compromis intra-belge intervenu le 27 octobre, l’accord de
libre-échange avec le Canada
devrait comporter un mécanisme de sauvegarde pour les
agriculteurs permettant de
prendre au niveau régional des
mesures de soutien du secteur
en cas de crise, ce qui n’était
pas possible dans la version
actuelle du CETA.
Selon le texte du compromis, qui
prend la forme d’une déclaration
de la Belgique, les différentes
entités du pays garderont un
droit de regard, notamment en
matière d’agriculture, pendant
l’application provisoire et
partielle du CETA, en attendant
sa ratification par l’ensemble
des Parlements de l’UE, ce qui
peut prendre des années.
«Courageux
parlement wallon»
Si l’industrie agroalimentaire
de l’UE, réunie au sein de
FoodDrinkEurope, a tenu à
saluer le compromis interne
auquel est parvenue la Belgique,
les professionnels de la filière
bovine européenne, française
notamment, s’étaient félicités,
pour leur part, de la ténacité du
«courageux parlement wallon»,
les éleveurs n’étant pas à
même, selon eux, de «supporter la concurrence déloyale de
viandes canadiennes produites
au sein de véritables usines à
viandes».
Dans ce secteur, le CETA
prévoit, pour les importations
en provenance du Canada,
deux contingents tarifaires qui
augmenteront sur une période
de 6 ans : de 5 140 à 30 840
tonnes de viande fraîche et réfrigérée et de 2 500 à 15 000 t de
viande congelée.
Des quantités qui incluent le
marché du Royaume-Uni, en
dépit du Brexit annoncé.
Paquet acceptable
Pour leur part, les organisations et coopératives agricoles
de l’UE réunies au sein du
Copa-Cogeca jugent que l’accord avec le Canada constitue
dans l’ensemble un «paquet
acceptable» à condition que les
contingents tarifaires d’importation et d’exportation pour les
produits sensibles soient gérés
de manière à éviter des perturbations du marché, ce qui, selon
elles, est potentiellement le cas
pour le bœuf et le porc.
Cotation des vins
Courtiers de bordeaux
Semaine du 31 octobre au 3 novembre 2016
VINS ROUGES
BORDEAUX
BORDEAUX ROSÉ
BORDEAUX SUPERIEUR
COTES
GRAVES
MEDOC
SAINT-EMILION
SATELLITES St Emilion
LALANDE DE POMEROL
RÉCOLTE 2016
1200/1300
1000/1150
1300/1400
1300/1400
1800/2000
1900/2200
3600/3900
2500/2800
3700/3900
RÉCOLTE 2015
1200/1250
VINS BLANCS
BORDEAUX
ENTRE DEUX MERS
GRAVES
SAUTERNES
RÉCOLTE 2015
1000/1200
1150/1200
1600/1700
5000/5300
RÉCOLTE 2014
VSIG ROUGE
VIN DE FRANCE
65/70
1300/1350
1250/1400
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Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Économie
Foie gras : en reconquête
après la crise
FILIÈRE Après le choc de l’influenza aviaire, la filière foie gras repart à l’assaut des marchés.
Amputée de 25 % de sa production en 2016 à cause d’un vide
sanitaire sans précédent dans
le Sud-Ouest et des nouvelles
règles de biosécurité, la filière
foie gras annonce une légère
hausse de prix à la consommation pour les fêtes de fin
d’année. La filière doit repartir
à la conquête des consommateurs en France et à l’étranger.
Elle attend impatiemment que
la France retrouve son statut
indemne de grippe aviaire pour
à nouveau se lancer vers les
marchés asiatiques.
Hausse de prix
L’interprofession du foie gras
(Cifog) a annoncé, lors d’une
conférence de presse le 20
octobre, qu’elle s’attend à une
hausse de 40 centimes par
tranche (environs 40 grammes)
du prix du foie gras pour les
fêtes de fin d’année. Ces fêtes
marqueront la fin d’une année
aussi éprouvante qu’exceptionnelle pour la profession :
la crise de grippe aviaire qui
a touché le Sud-Ouest de la
France était sans précédent
par son ampleur (18 départements touchés) et par la
mesure inédite prise par le
gouvernement, un vide sanitaire de quatre mois dans la
zone concernée.
Le Cifog s’est voulu rassurant, notamment vis-à-vis
du consommateur à qui il
promet «une hausse imperceptible». Cette hausse du prix
s’explique par deux facteurs :
le vide sanitaire qui ampute
la production et les nouvelles
règles de biosécurité qui ont
augmenté les coûts et diminué
les capacités de production.
«C’est le prix de la qualité sanitaire» a déclaré le président
du Cifog, Christophe Barrailh.
Les mesures de biosécurité
imposent des investissements
dans les exploitations agricoles, comme la construction
de nouveaux bâtiments».
Revalorisations
pour les producteurs
La production 2016 devrait
ainsi baisser de 25 %, soit neuf
millions de canards produits
en moins, ce qui aura pour
effet de diminuer la production
mondiale de 15 %.
En 2017, la production française ne devrait pas retrouver
son niveau de 2015, estime
Christophe Barrailh, justement
à cause de la réduction des
capacités de production de
chaque élevage (liée principalement à la conduite en
bande unique). Le Cifog estime
que le passage en bande
unique entraînera une chute
de production de 750 000
canards en 2016. En contrepartie de cette baisse, les
producteurs ont demandé
en cours d’année des revalorisations aux industriels.
Responsable de la filière foie
gras à la Chambre d’agriculture
des Pyrénées-Atlantiques et
productrice de canards prêts
à gaver pour l’entreprise Les
Délices d’Auzan, Evelyne Revel
a par exemple obtenu une
revalorisation de 45 centimes
par canard, pour compenser
une perte de sa capacité de
production de 2000 canards
sur 30 000. Concernant les
volumes, des clauses auraient
toutefois été ajoutées par les
industriels en cas de nouvelle
crise sanitaire.
Des marchés export
à reconquérir
La production française 2016
va baisser, et sa balance
commerciale également.
Elle a déjà baissé de 18,70
millions d’euros sur le premier
semestre 2016, à - 2,7 millions
d’euros. Les importations ont
augmenté de 10,9 millions
d’euros et les exportations ont
baissé de 7,8 millions d’euros.
Les principaux concurrents
de la France sont la Bulgarie
et la Hongrie, qui ont profité
de l’absence des Français en
France et surtout à l’étranger,
expliquent les professionnels,
notamment au Japon, où les
Hongrois représentent déjà
50 % des volumes dans une
année normale.
L e s p ro fe s s i o n n e l s s o n t
toujours dans l’attente du
statut indemne de la France,
sésame pour l’export vers
de nombreux pays tiers. Si
aucun cas de grippe aviaire
ne se déclare à nouveau, la
France pourrait le retrouver
début janvier. Toutefois les
professionnels ne prévoient
pas un retour opérationnel des
exportations vers les pays tiers,
notamment le Japon, avant
mars-avril.
M. R.
Et encore
Une excellente image intacte malgré la crise
Les Français gardent une excellente image du foie gras malgré
l’épisode d’influenza aviaire. À leurs yeux, il s’agit d’un produit
d’exception qui multiplie les qualités.
Les Français restent en effet très attachés au foie gras, qu’ils
associent à la tradition française et à la fête. Pour 96 % d’entre
eux, il «fait partie du patrimoine gastronomique français». Ils
le qualifient aussi de produit raffiné, d’exception (93 %), de
produit de qualité (93 %) et de produit de fête (93 %).
Pour plus de 9 Français sur 10 (92 %), le foie gras est également
agréable au goût, pratique et facile à consommer et il présente
l’avantage de pouvoir être agrémenté de différentes façons.
«Offrez du foie gras, on s’en souviendra»
Le foie gras revient sur les écrans dès le 13 novembre et
jusqu’au 3 décembre dans un film publicitaire qui sera diffusé
à la fois sur les grandes chaînes historiques (TF1, France
Télévisions), mais aussi sur les plus récentes (C8, BFM TV, etc.)
y compris des chaines thématiques (TV5, 13e rue, l’Équipe 21,
etc.). Cette campagne puissante (87 % des 35/59 ans touchés)
sera également visible sur la «TV digitale» ou IP TV (Replay sur
l’écran classique TV proposé par les box : 6play, W9, M6, 6ter).
Le spot est signé : «Offrez du foie gras, on s’en souviendra».
17
Éco Grande région
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Avel : leader mondial
du cirage haut de gamme
CHARENTE Spécialisée dans le cirage et les produits d’entretien haut de gamme, Avel
poursuit son développement en travaillant avec les plus grandes marques. L’entreprise
exporte dans 80 pays.
et magnifie ses processus de
production traditionnels à base
d’éléments naturels.
Marc Moura, dirigeant d’Avel, présente un échantillon des produits de
l’entreprise.
Nichée dans une minuscule
zone d’activité de la commune
de Magnac-Lavalette-Villars,
l’entreprise Avel ne paie pas
de mine, mais les apparences
sont trompeuses. Derrière cette
image bucolique se cache un
leader mondial dans le domaine
du cirage et des produits d’entretien haut de gamme pour
tous cuirs et textiles, ainsi que
dans les accessoires pour
chaussures. «On n’a jamais
connu la crise !», lance le dynamique Marc Moura, à la tête
de l’entreprise familiale depuis
2004. Alexandre Moura, son
père, avait posé des fondations
solides dès la création en 1977.
Un bel exemple de gestion familiale réussie et maîtrisée qui
compte bien se poursuivre en
bon ordre de marche puisque
la relève pointe déjà le bout de
son nez avec les deux filles de
Marc, Katia et Sophia.
La société se positionne sur
le marché du luxe et compte
parmi ses clients : Brixton,
Berluti, Dior, Hermès ou LouisVuitton… dont elle est souvent
le fournisseur exclusif. Quant
à ses marques phares, elles
s’appellent Saphir, Avel ou
encore la Cordonnerie Anglaise.
«La qualité et le respect des
exigences du client sont les
piliers de notre stratégie d’entreprise», résume Marc Moura.
Avel écoule ses produits dans
les boutiques traditionnelles
ou par internet avec le site
valmour.fr. «Nous nous sommes
développés sans publicité par
le bouche-à-oreille», dit-il. La
méthode marche bien, d’autant
plus depuis l’apparition d’Internet et des réseaux sociaux. «La
qualité rime souvent avec tradition, selon le dirigeant. Moins on
utilise la chimie, plus on garantit la qualité». Avel conserve
Agrandissement
en Charente
Gironde : InAide.fr :
solution inédite pour le maintien à domicile
La société se distingue aussi
par sa croissance externe avec
le rachat de plusieurs marques
ou entreprises : Perfecta à
Limoges, Tarrago (leader du
cirage moyen de gamme)
en Catalogne et Dunkelman
(marque Dasco) en Angleterre.
Cet ensemble d’entreprises
forme la holding familiale ALMA
FRC qui exporte à 80 % dans
80 pays dans le monde pour
un chiffre d’affaires en progression constante dépassant les
30 millions d’euros, avec 136
salariés répartis sur l’ensemble
des sites. Et les choses ne
sont pas prêtes de s’arrêter,
un contrat d’agrandissement a
été signé le 20 octobre dernier
concernant l’usine charentaise.
Un chantier dépassant les
7 millions d’euros qui devrait
débuter en janvier 2017.
6 000 m2 seront ajoutés pour
y déplacer la partie stockage.
Avel s’est même pris au jeu
de la diversification puisque
la société a racheté la marque
POP, basée à Gujan-Mestras
sur le bassin d’Arcachon, qui
fabrique des compléments
alimentaires à base de poudre
de chair d’huître. Dans cette
opération, Marc Moura avait
d’abord en ligne de mire la
marque Shoe-eze du laboratoire ITC, un assouplisseur de
cuir. Mais il s’est pris au jeu de
ce produit atypique avec à la
clé l’investissement dans un
laboratoire… et des ambitions
à l’international.
Trouver les professionnels et identifier les aides pour maintenir à domicile un proche âgé ou handicapé est un véritable
casse-tête pour la famille. Julie et Noémie Da Costa, jeunes
entrepreneuses bordelaises, ont créé InAide.fr. Cette plateforme numérique offre un service inédit d’information et de
mise en relation entre particuliers et professionnels afin que
les personnes fragilisées puissent rester le plus longtemps
possible dans leur foyer.
«Nous couvrons toutes les activités du maintien à domicile :
les soins à la personne, l’équipement et l’entretien du logement, le matériel médical» explique Julie Da Costa. Créée en
décembre 2015, cette start-up a reçu en mars dernier le 1er
prix au concours La Fabrique Aviva, catégorie «Agir pour une
santé durable».
Alexandre Merlingeas
Creuse : la laine dans tous ses états
Ce dernier week-end d’octobre
avaient lieu les 17e journées nationales de la laine à Felletin, dans le
sud de la Creuse.
Les visiteurs ont pu y découvrir
toutes les applications possibles
de cette fibre, du tricot à l’isolation
de bâtiment. La laine et ses applications sont très ancrées à Felletin.
La cité est en effet le berceau de la
tapisserie d’Aubusson, née au XVe
siècle sur les bords de la Creuse,
Et aussi
dont l’eau a une acidité utile au
lavage de la laine.
La Tapisserie d’Aubusson est
inscrite au Patrimoine culturel
immatériel de l’Unesco depuis
2009.
Charente-Maritime : les ports en discussion
Dans la nouvelle répartition des compétences entre la Région
et les collectivités territoriales, la Charente-Maritime pose
aujourd’hui la question du devenir de ses ports : celui de La
Rochelle devenu autonome, ceux regroupés dans un nouveau
syndicat mixte entre Rochefort, Tonnay Boutonne et le Conseil
départemental, à celui de la Cotinière (pêche) qui va être
entièrement rénové grâce à une convention public-privé entre
le Conseil départemental et Vinci, et enfin le sort de tous les
ports de plaisance à répartir entre Région, Département et
communes.
Deux-Sèvres : de nouveaux circuits à l’étude
dans le Marais poitevin
L’agence de développement touristique 79, organisme mandaté par le Conseil départemental pour préparer la politique
touristique du département, s’est rapprochée du tour-opérateur Terres d’aventure pour développer des circuits dans le
Marais poitevin. Dans le cadre du schéma départemental de
développement touristique, qui sera signé à la fin de l’année,
l’ADT cherche de nouvelles idées pour mettre en valeur ce
territoire. Le tour-opérateur se donne quelques années pour
mettre en place des circuits écologiques mêlant balades à
pied, à vélo et en bateau.
Corrèze : première récolte pour les marrons
label rouge
Pour valoriser le fruit de l’arbre à pain, l’interprofession
châtaigne Périgord Limousin Midi-Pyrénées a porté un dossier
de reconnaissance en Label rouge pour les châtaignes du
sud-ouest. Il y a un an, l’Inao donnait son feu vert à cette
démarche. Automne 2016, l’heure de la première récolte sous
Signe Officiel de la Qualité et de l’Origine (SIQO) est arrivée.
Trois variétés peuvent entrer dans la démarche : Bouche de
Bétizac, Marigoule et Bournette.
Ces châtaignes de qualité supérieure seront les premières
à arriver sur les étals et ne pourront être commercialisées
au-delà du 31 décembre 2016. Elle seront vendues sous la
marque «Excellent par nature» déposée par l’union interprofessionnelle châtaigne Périgord Limousin Midi-Pyrénées. Le
premier bilan pourra être tiré en janvier 2017.
18
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Publicité
AGROFOURNITURE
Dans trois ans, Bernard Cogniel, le fondateur de l’entreprise alsacienne de vente par correspondance de matériel agricole,
passera le relais à sa fille. Cette dernière structure son équipe et veut développer les exportations.
Un nouveau défi pour BEISER Environnement
La ligne de conduite de la dirigeante :
diplomatie et fermeté. « Je dispose de
trois ans pour améliorer mon équipe et
la rendre plus performante. Peut-être
que celle-ci ne sera pas identique à celle
d’aujourd’hui. Je préfère déléguer et que
la personne échoue en sachant tirer les
leçons de son échec : je dois m’entourer
de collaborateurs efficaces et engagés
car, seule, je ne pourrai rien faire. » Depuis un an, Nathalie Cogniel recherche
un ingénieur marketing pour monter des
dossiers techniques. « Nos clients ont besoin de conseils. La personne que nous
recruterions ferait de la formation en
interne, etc. Or je n’ai aucun candidat.
Notre entreprise offre des marges de
manœuvre en termes d’évolution en interne : j’ai un vrai projet collectif qui nous
motive tous ! »
Bernard Cogniel, aux côtés de sa fille Nathalie.
« Ce n’est pas un petit challenge ! » déclare Nathalie Cogniel. En 2020, la directrice générale de BEISER Environnement
prendra la succession de son père au
poste de P.-D.G.. Or, initialement, une
cession était envisagée. « Nous avons eu
des propositions d’achat mais l’entreprise
aurait été pillée ! Or les valeurs de celle-ci
dépassent sa valeur financière. Ma mission ne consiste pas à capitaliser mais
à pérenniser l’entreprise familiale (…)
Nous devons adapter notre fonctionnement au contexte d’aujourd’hui : j’ai lancé
le e-commerce qui, aujourd’hui, représente 50 % du chiffre d’affaires. » Notre
interlocutrice entend renforcer le service
après-vente afin de « fidéliser le client ».
Autre axe de travail : la création d’un service qualité autant pour les produits que
pour les services. « Nous avons encore
des progrès à faire : la concurrence est là
et les clients se montrent exigeants. »
UN SIXIÈME SENS
« Je maîtrise mon sujet : en matière de
recrutement, je suis dotée d’un sixième
sens, hérité du bons sens paysan de mes
parents : j’identifie souvent les bons can-
UN STAND DE 650 M2
À HANOVRE
Développer les exportations par l’innovation est l’un des projets de la dirigeante.
L’enjeu : « Proposer des produits que les
clients ne trouvent pas ailleurs. À l’export,
les troupeaux étant de taille plus importante qu’en France, les clients ont besoin
d’outils qui leur permettent de gérer leurs
Bernard Cogniel :
« LES PATRONS VALABLES
RÉUSSISSENT. »
Fondateur de BEISER Environnement, Bernard Cogniel déclare :
« Le capital social de l’entreprise
s’élève à 2,5 millions d’euros et la structure dispose de six millions d’euros de
fonds propres. Je n’ai jamais donné de
dividendes ! Je suis un paysan : tant
qu’on a assez à manger, cela suffit ! Le
patrimoine de la famille reste dans les
caisses de l’entreprise. J’ai emprunté 7,5 millions d’euros en six ans pour
mettre le site aux normes : je n’ai jamais
eu besoin de caution (…) J’ai neuf partenaires bancaires : ils mettent à ma disposition cinq millions d’euros avec lesquels
je fais jusqu’à onze mois de crédit à taux
zéro à mes clients. Ces derniers n’ont
pas de trésorerie et nous leur permettons
d’étaler leurs achats. 50 % de nos ventes
se font de cette manière (…) Depuis dix
ans que je suis retraité, je ne prends aucun salaire ! (…) 99,9 % des personnes
qui ont décidé de réussir y parviennent.
Nous avons 80 000 concurrents en Europe : nous résistons car nous tenons
parole. (…) On ne peut pas faire évoluer
une entreprise sans prendre de risque et
les patrons valables réussissent. »
La politique ressources humaines de BEISER Environnement : donner aux salariés envie de s’investir
et aux candidats de postuler !
didats. Recruter signifie intégrer, former
et accompagner : c’est un investissement. Effectuer un bon recrutement est
donc stratégique pour une entreprise ! »
À terme, l’entreprise alsacienne disposera d’une cellule ressources humaines.
cheptels. » Ainsi, BEISER Environnement
est la seule entreprise à proposer un
couloir de contention de 12 m entièrement automatisé permettant d’accueillir
quatre animaux en même temps. Pour ce
produit*, l’entreprise alsacienne a reçu
L’ENTREPRISE
EN UN COUP D’ŒIL
Appellation : BEISER Environnement.
Année de création : 1976.
Statut juridique : société anonyme.
P.-D.G. : Bernard Cogniel.
Siège social : Bouxwiller (Bas-Rhin).
Activité : vente par correspondance
de matériel agricole.
Gamme : 3 000 références ;
30 000 produits (de la pelle
à la plus grosse benne).
Chiffre d’affaires 2015 :
18,5 millions d’euros.
Débouchés commerciaux : marché
français : 80 % (élevage : 90 % ;
céréales : 10 %). Exportations :
20 % (Allemagne, Benelux, Europe
centrale, Italie, Espagne, etc.)
Effectifs : 75 salariés.
un Innov’Space en septembre dernier.
« Les éleveurs étrangers sont très sensibles aux innovations récompensées en
France. »Du 15 au 18 novembre prochains,
BEISER Environnement occupera un stand
de 650 m2 lors d’EuroTier à Hanovre (Allemagne). Montant de l’investissement :
250 000 E. « Un rendez-vous incontournable pour nous. » Autre salon prévu : le
Sima avec un budget de 300 000 E. « Le
client a besoin de nous voir et de découvrir nos produits et nos savoir-faire : le
faire-savoir ne suffit plus. »
D’ici 2017, BEISER Environnement investira près de deux millions d’euros :
construction d’un hangar, extension des
ateliers, nouveaux camions et nouveaux
outillages. Objectif : augmenter la vitesse
de livraison. Par exemple, l’entreprise se
dotera d’une profileuse afin de réaliser
des tôles plus rapidement. En outre, d’ici
la fin de l’année, une plateforme téléphonique sera installée à Strasbourg : entre
dix et quinze personnes travailleront dans
un espace de 150 m2. « L’attractivité du
bassin d’emploi nous oblige à nous adapter. Si on ne fait pas évoluer son entreprise, on ne peut pas exister. Diriger une
entreprise, c’est une remise en question
permanente ! »
*Lors du dernier Space, BEISER Environnement
a également été primé pour sa niche à porc isolée.
Zoom sur deux recrues
Récemment, l’entreprise
alsacienne a procédé à
deux recrutements. Le
premier concerne Loïc
Vervaeke, commercial
en charge de la Belgique flamande : « Un
terrain vierge pour
Loïc Vervaeke,
nous. Depuis environ
commercial
deux mois, nous pasen charge
de la Belgique
sons de la publicité
flamande.
dans la presse agricole
belge : les gens appellent et, lorsque je
vais sur le terrain, la marque ne leur est
plus inconnue. Si les Ardennes belges se
caractérisent par de l’artisanat, de l’agriculture biologique et de la vente locale,
l’élevage intensif prédomine en Flandres.
Les besoins sont donc différents et BEISER
Environnement y répond grâce à sa large
gamme de produits. Le développement de
la clientèle crée un phénomène de bouche
à oreille : c’est un début et un point sera
fait dans quelque temps. »
ALLER DE L’AVANT
La seconde recrue se nomme Jérémy Dagot,
responsable marketing. Pendant cinq ans, ce
dernier a travaillé pour un groupe familial
alsacien qui employait deux mille personnes.
« Tous les postes-clés
étaient occupés ou sur
le point de l’être par
des membres de la famille. Or je ne voulais
pas faire trente-cinq
ans au même poste !
(…) Notre service
marketing
compte Jérémy Dagot,
huit personnes : cela responsable
montre l’envie de l’en- marketing.
treprise d’aller de l’avant. Étant extérieur
au monde agricole, j’incite l’entreprise à
s’interroger autrement sur sa façon de
communiquer auprès de ses clients. »
PUBLI REPORTAGE
19
Société
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Vin : les jeunes reproduisent
le schéma familial
CONSOMMATION L’étude IFOP/Vin & Société réalisée à l’occasion du Vinocamp 2016
montre que les Français de 18 à 30 ans reproduisent le modèle culturel traditionnel
transmis par leurs parents en matière de vin.
Le vin est associé
aux repas
L’étude montre que 73 % des
jeunes Français reconnaissent
que l’image du vin est associée
au repas. Sont associés à la
fête les alcools (62 %) et la
bière (43 %), mais peu le vin
(13 %). Si la consommation de
vin à l’apéritif est une pratique
émergente, elle n’émane pas
en priorité des tranches d’âge
les plus jeunes qui restent sur
un rapport traditionnel et classique vis-à-vis de ce produit :
seulement 12 % des jeunes qui
consomment du vin le font à
l’apéritif. L’intérêt lié à la culture
du vin est assez faible pour eux,
mais croît avec l’âge : 34 %
des jeunes Français déclarent
s’y intéresser, dont 28 % des
18-20 ans, 31 % des 21-24
ans et 39 % des 25-30 ans. Par
ailleurs, 43 % des jeunes vivant
en couple déclarent aussi s’intéresser à la culture du vin, contre
33 % des célibataires et 21 %
des jeunes vivant toujours chez
leurs parents.
Univers complexe
Cet intérêt augmente aussi en
fonction de la présence chez
les parents de vin ou de champagne à table. En effet, seuls
11 % des jeunes qui n’ont (ou
n’avaient) jamais de vin présent
au sein du foyer familial s’intéressent à la culture du vin,
contre 50 % de ceux qui en relevaient une présence régulière.
Le vin est un univers complexe
pour les jeunes puisque 3 sur
10 seulement déclarent s’y
connaître en vin, dont 3 % «très
bien». Là encore le poids familial
est important puisque le sentiment d’être informé est de 45 %
dans le cas d’une présence
régulière de vin chez les parents
et de 59 % si ces derniers ont
transmis des connaissances
à ce sujet. Un peu moins de
trois jeunes Français sur dix
affirment se sentir capables
de parler du vin, exception faite
des CSP+ (44 %) et assez naturellement ceux qui ont reçu
une transmission de connaissance du vin par leurs parents
(80 %). Pour les 72 % ne se
sentant pas à même de parler
du vin, les raisons évoquées
concernent avant tout le fait
que ces derniers ne savent
pas bien décrire les goûts et
les arômes (45 %). Ainsi, 27 %
relèvent la complexité de cet
univers et 18 % manquent de
vocabulaire.
Crédit : J. C. Gutner
Le vin constitue un lien qui
unit les générations entre
elles, autour du repas, pour
des moments de partage et
de convivialité. Plus les jeunes
auront été sensibilisés par leurs
aînés, plus ils seront enclins
à un rapport traditionnel et
classique vis-à-vis de ce produit.
7 Français sur 10 âgés de 18 à
30 ans déclarent boire du vin.
Pour 31 %, cette consommation
est occasionnelle et pour 31 %,
elle est rare. Elle est associée
au repas pour 58 %, notamment durant le week-end pour
40 %. Par ailleurs, 67 % des
interviewés sont d’accord avec
le fait que le vin est un élément
de l’art de vivre à la française
auquel ils sont attachés et 63 %
d’entre eux pensent que le vin
s’apprend en famille. D’ailleurs,
pour découvrir l’univers du vin,
40 % se tournent vers leur
famille et 27 % vers leurs amis
et, plus marginalement, vers
les réseaux sociaux (19 %) et
les applications spécialisées
(15 %).
En matière de consommation de vin, les jeunes ont tendance à reproduire ce qu’ils ont connu chez leurs
parents.
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Apprendre avec l’âge
Pourtant, 54 % des consommateurs de vin ont envie de transmettre leurs connaissances
sur ce produit ; un résultat qui
augmente lorsque le jeune a
bénéficié d’une transmission
sur la connaissance du vin par
ses parents (76 %).
Enfin, les non-consommateurs
de vin (30 %) justifient principalement ce fait parce qu’ils
n’en apprécient pas le goût.
Seulement 20 % d’entre eux
envisagent d’en consommer à
l’avenir. Leur motivation tient
avant tout dans l’idée qu’ils
seront plus âgés et qu’ils auront
appris à aimer le vin (64 %).
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20
Société
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
10 raisons d’employer
un travailleur handicapé
EMPLOI Recruter un salarié travailleur handicapé peut être payant.
Depuis 1987, tout employeur
occupant au moins 20 salariés
est tenu d’employer, à temps
plein ou à temps partiel, des
travailleurs handicapés dans la
proportion de 6 % de l’effectif
total de ses salariés. Cependant
le constat est sans appel : les
exploitations préfèrent payer
plutôt que d’embaucher.
Fiabilité et esprit
d’équipe
Pour tant, les entreprises
peuvent gagner à recruter
des travailleurs handicapés.
Les personnes handicapées
sont aussi présentes, autonomes et productives que les
autres. Elles font des collaborateurs fiables. Les personnes
handicapées sont facteurs de
rassemblement et vecteurs
de confiance. De quoi cultiver
l’esprit d’équipe.
Elles apportent également un
«supplément d’humanité» à
l’entreprise.
Et elles redoublent de motivation pour démontrer le bienfondé de leur recrutement.
L’entreprise gagne à se doter
de nouveaux talents : les
personnes handicapées sont
porteuses de capacités qu’elles
développent pour compenser
leur handicap.
Elles sont un enrichissement
Le recrutement de travailleurs handicapés présente des atouts non négligeables pour l’exploitation.
pour l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise et ses
clients.
Le recrutement d’une personne
handicapée devient alors une
évidence.
Elle gagne ainsi à favoriser
l’épanouissement de tous :
pour apprendre à chacun à
s’accepter et à accepter les
autres.
Enfin, l’entreprise gagne à
choisir des personnalités
dynamiques : «combattantes
du quotidien», les personnes
handicapées savent relever
les défis.
L’aspect financier
L’entreprise y gagne financièrement : aide à l’embauche et aux
formations, adaptations des
postes de travail, contributions
légales diminuées.
Le recrutement de travailleurs handicapés présente
des atouts non négligeables
pour l’exploitation. L’opération
est rentable pour l’entreprise.
L’embauche de personnes
ayant un handicap reconnu
par la Commission des Droits
et de l’Autonomie au sein de
la Maison Départementale
des Personnes Handicapées,
permet à l’entreprise de percevoir une aide à l’insertion
professionnelle de 2 000 euros
par salarié (sous conditions),
mais surtout de ne plus verser
de cotisation Agefiph proportionnelle à ses effectifs. Par
exemple, une entreprise de
50 salariés qui n’a employé
aucun salarié reconnu travailleur handicapé, n’a passé
aucun contrat de sous traitance avec des entreprises
adaptées, n’a appliqué aucun
accord spécifique à l’emploi
des handicapés, sera taxé de
la façon suivante…
L’obligation d’emploi est de 6 %
de l’effectif. Pour une exploitation de 50 salariés, cela représente l’embauche de 3 salariés
avant le 31 décembre. Pour les
3 salariés travailleurs handicapés manquants, l’exploitation
devra acquitter la somme de
43 515 euros en 2017 (1 500
fois le SMIC en vigueur soit
14 505 euros x 3 = 43 515 euros).
De plus l’entreprise pourra
bénéficier d’aides financières
destinées notamment à
compenser le handicap, mais
également de prestations réalisées par des experts sélectionnés et financés par l’Agefiph.
Pour recruter un futur collaborateur handicapé, il suffit de
contacter le service employeurs
de la FDSEA.
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M. FERGUSON 6255, char MF 895 ......................2003 ...... 7300 ......95
CASE MXU 125, boîte 16/16 cab. susp. ................2004 ...... 4200 ....125 M. FERGUSON 6270, pare brise ouvrant...............2002 ...... 5500 ....115
CLAAS Celtis 426 RA + char MX T6 arceau ..........2005 ...... 2200 ......74 VALTRA N 103 HITECK, char Q 51 BMS ................2014 ...... 1600 ....100
CLAAS Celtis 456 Plus RX, invers hydro-3 DE ......2008 ...... 5400 ....102 VALTRA N 92, char Q 41 BMS ..............................2012 ...... 2700 ....100
CLAAS Axos 310, bâtis MX...................................2011 ...... 1900 ......75
CLAAS Axos 330 CX, char MX 80,5 ......................2011 ...... 3500 ......90 MATERIEL DIVERS
capacité
an
CLAAS Ares 547 ATZ, cab.susp., TBE ......................2006....... 2700......95
DEUTZ Agrosun 100, boîte 24/24 .........................2000 ...... 3900 ....100 Télescop. ...... CATERPILAR - TH 406, 130 cv, 4 T, 3300 H, révisé..2008 ........6 m
FENDT 310, vario, char manip MP100 ..................2013 ...... 2090 ....105 Télescop. ...... DIECI - AGRIPLUS 407, 140 cv, 4 T, 2800 H...........2013 ........7 m
JOHN DEERE 6300, relevage avant ......................1995 ...... 6400 ......90 Presse B.R. ... KRONE - RP 1260, ficel filet, pick up 190 ..............2002 ..............
JOHN DEERE 5820, char JD 551 ........................2004 ...... 5350 ......90 Presse B.R. ... KRONE - VP 1500, ficel filet, pick up 190 éjecteur..2006 ..............
JOHN DEERE 6620, TLS HCS HMS 4 DE .............2002 ...... 7300 ....125 Presse B.R. ... VICON - RF 120 L, ficelle, pick up 2 m, rotoflow .....1998 ..............
JOHN DEERE 6230, char JD 583, TBE ....................2010....... 2600....100 Presse B.R. ... WELGER - RP 405, ficel filet, pick up 190, rotoflow 2006 ..............
JOHN DEERE 6230 P, relevage avant ...................2008 ...... 4800 ....100 Presse H.D......SUPERTINO - SR 6080, 60-80 pick up 2 m, 4 noueurs . 2007 ................
JOHN DEERE 6230 AP, char JD 633, bms 210 .....2011 ...... 5500 ....100
JOHN DEERE 5070 M, char JD 583 .....................2010 ...... 1100 ......70 Fend. bûche ... GYRAX - F16T, central hydrau ..............................2012 .......16 T
JOHN DEERE 6100 RC, char JD H310, TBE ............2014....... 1800....100 Treuil ............. FRANSGARD - V9000SF, com. élec à distance .......2000 .........9 T3
JOHN DEERE 6105 R, char JD 310 + bms 190 ....2013 ...... 1900 ....105 Dist. engrais.. PROLOG - CNX 6120, tapis DPA, double disque .....2007 .......8 m
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Épand. à fum. LEBOULCH - GOLDIATH 162, porte guillotine .........2011 .....16 m3
Covercroop ... QUIVOGNE - DISQUE, système en V .......................1979 .....2,4 m
Bin. à maïs .... MONOSEM - SUPERCROP SCD, 6 rgs, fertiliseur ....2011 ..............
Fourch. à dés.QUICKE - SILOCUT 150, euro ................................2010 ...1,50 m
Bol ................ TRIOLIET - SOLOMIX 1200 ZKP, com. élec., paill. ...2011 .....12 m3
Desileuse ...... KUHN - 3850, com. télé, centrale hydrau ...............2002 ....3,8 m3
Desileuse ...... SILODIS - D1700, téléflexible ................................1992 ....1,7 m3
Cur. de fossé . BERRY - V 2500, rotor diam 40, déport 2,50 m......2003 ..............
Cur. de fossé . BERRY - V 2501, rotor diam 35, déport 2,50 m......2011 ..............
Faneuse ........ FELLA - TH901 TRANS, 8 toupies, semi portée ......2007 ........9 m
Faneuse ........ KUHN - GF 5801 MH, 6 toupies ............................2000 ...5,80 m
Faneuse ........ KUHN - GF 7601 MH, 8 toupies portées ................2006 ...7,60 m
Faneuse ........ PÖTTINGER - HIT 91 NZ, 8 toupies portées, révisée ...2006 ........9 m
Faucheuse .... KUHN - GMD 700 GII HD, 7 disques, révisée .........2008 .....2,8 m
Faucheuse .... KUHN - GMD 702 GII, susp. pneum., 7 disques ......2007 .....2,8 m
Faucheuse .... KUHN - GMD 800 GIIFF, chang rap couteaux, révisée 2010 ...3,10 m
Faucheuse .... KUHN - GMD 2810 FF, 6 assiettes, TBE ..................2010 ...2,67 m
21
Social
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Vinitech-Sifel : venez
à la rencontre de la MSA !
PRÉVENTION Du 29 novembre au 1er décembre, les services Santé Sécurité au Travail des
MSA Gironde, Sud Aquitaine, Dordogne Lot-et-Garonne et des Charentes vous invitent au salon
Vinitech Sifel, à Bordeaux Lac.
Pour sa 20ème édition, le salon
Vinitech-Sifel célèbrera son
anniversaire en présence de
800 exposants sur 65 000m².
Les fabricants d’équipements
et techniques des secteurs
viticoles, arboricoles et maraîchers seront présents pour vous
présenter leurs nouveautés.
Fidèle à sa vocation première,
l’accompagnement des filières,
le salon mettra l’accent sur les
passerelles génératrices de
performance entre les différents acteurs. Du 29 novembre
au 1 er décembre chacun de
vous, professionnel, trouvera
dans Vinitech-Sifel les solutions et les innovations pour
faire évoluer son métier et ses
pratiques.
Une volonté
de transversalité
L’offre de Vinitech-Sifel a été
repensée pour offrir plus de
transversalité entre les filières.
L’espace spécifique fruits et
légumes n’existera plus en tant
que tel, mais sera représenté sur
chacun des 4 pôles, avec la viticulture : techniques culturales,
embouteillage et conditionnement, équipements de caves
et chais, services et formation.
Par ailleurs, de nombreuses
conférences seront proposées
tout au long du salon. Enfin,
une des nouveautés de 2016
sera l’espace démonstrations
«innovations en live» qui proposera des essais de machines.
En revanche, ce qui ne change
pas sur le salon, c’est l’implication de votre MSA dans la Santé
Sécurité au Travail. En effet,
comme lors de chaque édition,
vous retrouverez nos conseils
pour travailler en sécurité.
La MSA vous accueille
La MSA trouvera légitimement
sa place au sein de l’espace
Services de ce salon. Sur son
stand (Hall 1 – Allée A – Travée
15 – n° 1508), les conseillers en prévention des risques
professionnels, les médecins
du travail et les infirmiers en
santé au travail vous accueilleront sur un espace dédié à la
santé-sécurité au travail.
Soucieuse de préserver la
santé de ses adhérents et les
conditions de travail, la MSA
développe depuis toujours
une politique de prévention
des accidents et maladies
professionnelles.
Le temps d’une image
Cette année, 3 thèmes principaux rythmeront le stand :
• le risque machinisme : que ce
soit pour la filière viti ou la filière
fruits et légumes, les tracteurs
et autres engins sont des outils
de travail indispensables. Mais
leur utilisation comporte des
risques si les règles de sécurité
ne sont pas respectées. Ce
sont ces règles simples, mais ô
combien importantes, que nos
conseillers et médecins vous
rappelleront, dans un décor et
une animation «vintage»...
• la chute de hauteur : depuis
une passerelle, dans les chais,
ou du haut d’une échelle dans
un verger, la chute peut s’avérer
mortelle ou occasionner de
graves blessures ou séquelles.
Le risque des travaux en
hauteur, s’il est connu, est trop
souvent négligé. C’est la raison
pour laquelle cette problématique est l’un des points
principaux de la politique de
prévention de la MSA pour les
prochaines années. Vous trouverez donc sur notre stand de
nombreux conseils pour lutter
contre le risque de chutes de
hauteur.
• le risque chimique : soucieux
de prévenir les risques liés à l’utilisation des produits chimiques,
les conseillers MSA vous
proposeront de découvrir un
nouvel outil élaboré par l’INRS.
SEIRICH (Système d’Evaluation
et d’Information sur le RIsque
CHimique en milieu professionnel) est un logiciel gratuit qui
vous permet de faire un autodiagnostic et une évaluation du
risque chimique afin de mieux
le prévenir.
UN GUICHET UNIQUE
SUR LE STAND DE LA MSA
Nouveauté cette année sur votre espace MSA : vous pourrez
être renseigné par nos conseillers d’accueil, sur l’ensemble
des législations de votre caisse MSA.
Des questions sur votre future retraite, sur vos remboursements de soins, sur votre allocation logement ou encore
sur vos cotisations ? Nous serons à votre disposition pour
vous répondre et traiter, si c’est possible, votre demande
sur place. Vous pourrez également découvrir l’étendue des
téléservices disponibles sur le site internet de votre MSA
et, si ce n’est déjà fait, créer votre espace privé en direct.
LA MSA VOUS INVITE
À VINITECH–SIFEL
Le service prévention des risques professionnels de la MSA Gironde était présent au 14e Congrès national des
Pépiniéristes Viticoles organisé du 18 au 20 octobre à la Cité du Vin de Bordeaux. Bénédicte Perromat, Christelle Bernadet et Pierre Mallegol (Conseillers en Prévention) ont pu promouvoir la Santé Sécurité au Travail avec
les professionnels présents et échanger sur la Prévention des Troubles Musculo-Squelettiques et les tenues de
travail adaptées. À l’occasion de la dernière journée, Christelle Bernadet (à droite) et Pierre Mallegol (à gauche)
ont accueilli M. Duc, Président de la MSA Gironde (2e en partant de la gauche) et M. Abaléa, Directeur de la
MSA Gironde (2e en partant de la droite) sur le stand de la MSA.
En vous rendant sur le site Vinitech-Sifel.com rubrique «obtenez votre badge» vous recevrez gratuitement votre badge
par e-mail, à imprimer chez vous, grâce au code 60PF1A
Vous pouvez également vous inscrire en appelant le
09 69 39 10 33 (n°azur – appel non surtaxé), en indiquant
le même code.
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Petites annonces
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
MATÉRIEL
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Expérience souhaitée : Expérience souhaitée (savoir-faire)
Salaire : Cat C convention collective agricole de la Gironde
Descriptif : Pour une propriété viticole
en Pessac Léognan, vous réaliserez
en équipe et sur les directives du chef
d'équipe et du maitre de chai, l'ensemble
des travaux de chai (réception de la
vendange, soutirage, élevage, entretien
des cuves…). Vous êtes dynamique et
motivé(e).
Condition : CDI temps plein.
>L
EOGNAN - Viticulture - Agent viticole h/f - Réf : OVI096078-33
Formation souhaitée : Indifférent
Expérience souhaitée : Expérience souhaitée (savoir-faire)
Salaire : Selon convention collective de
la Gironde
Descriptif : Pour une propriété viticole de
40 hectares en Pessac Léognan, vous
effectuez et maitrisez tous les travaux de
la vigne (taille, travaux en vert...) et vous
interviendrez aussi au conditionnement
du vin.
Condition : CDI temps plein – 35 h annualisé.
>P
UISSEGUIN – Viticulture - Agent
tractoriste en viticulture h/f - Réf :
OVI096018-33
Formation souhaitée : Indifférent
Expérience souhaitée : Expérience impérative (autonomie)
Salaire : Cat D convention collective agricole de la Gironde
Descriptif : Pour une propriété viticole,
Appellation Puisseguin, sur les directives
du chef de culture vous réaliserez les
travaux mécanisés : conduite interligne
avec possibilité d'évoluer sur la conduite
de la machine à vendanger. Traitements
(Certiphytho) et tous travaux mécanisés,
rognages, gyrobroyage, désherbage, travaux du sol pour les jeunes plants. Vous
interviendrez pour la taille et le sécaillage. Ponctuellement vous apporterez
une aide aux travaux de façon et au chai.
Condition : CDI temps plein
>A
NGLADE - Vigne et vin - Agent
tractoriste en viticulture h/f – Réf :
OVI095528-33
Formation souhaitée : Indifférent
Expérience souhaitée : Débutant accepté
Salaire : Selon profil et expérience
Descriptif : Propriété viticole recherche
personne responsable, autonome, dynamique et sportive, ce poste vous propose
une approche totalement différente au
travail de la viticulture conventionnelle.
Vous devrez gérer vos tâches avec indépendance et conscience pour l’essentiel dans notre philosophie. Il vous est
demandé : - Expérience minimum 10
ans de métier confirmée, - savoir-faire de
toutes tâches manuelles dans la vigne,
- des compétences de tractoriste. De l’intérêt à la pratique de la traction animale
(pas obligatoire).
Condition : CDI Temps plein 35 heures
> BEGADAN - Vigne et vin - Agent viticole
h/f – Réf : OVI095524-33
Réf : OVI095927-33
EFormation souhaitée : Indifférent
Expérience souhaitée : Débutant accepté
Salaire : Selon % en fonction de l’âge
Descriptif : Un château situé à Bégadan
recherche son apprenti(e) pour préparer
un CAPA vigne et vin. Vous serez formé(e)
en alternance à toutes les techniques
viticoles et vinicoles (travaux à la vigne et
aux chais). Vous êtes sérieux, autonome
et débrouillard.
Condition : Contrat d’apprentissage 24
mois.
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Expérience : Entre 1 et 5 ans
Mobilité géographique : 30 km
Compétences : Conduite, épamprage,
travaux en vert, travaux de chai
> ST MEDARD EN JALLES
AGENT VITICOLE – PVI-137395
Expérience : > 5 ans
Mobilité géographique : Canton
Compétences : Epamprage, récolte-vendanges, relevage, taille, travaux en vert
> ST JULIEN BEYCHEVELLE
AGENT TRACTORISTE– PVI-131767
Expérience : > 5 ans
Mobilité géographique : Canton
Compétences : Conduite, encadrement,
épamprage, travaux en vert
> LIBOURNE– AGENT VITICOL
PVI-124149
Expérience : > 5 ANS
Mobilité géographique : Canton
Compétences : Travaux en vert, tombée
des bois, récolte-vendanges, Epamprage
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ADEFA GIRONDE
Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC
Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74
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ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOT
ATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE
Édité par la SARL SEDIGA
17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex
Gérants :
Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR
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Directeur de la publication :
Joël BONNEAU
Directeur délégué
Rédacteur en Chef
Alain MONGET
Secrétariat de rédaction
Myriam ROBERT
Secrétariat et publicité régionale :
17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex
Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24
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6/8 rue Despourrins 64000 PAU Cedex
Abonnement annuel 50 e (22 numéros, bi-mensuel)
ISSN : 0300-2942
Commission paritaire 0320 T 79610
Dépot légal à parution
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o ANIMAUX
o FONCIER
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Forfait
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EN AQUITAINE
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15€
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RUBRIQUE
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23
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Petites annonces
SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE
Exploitant forestier de la Dordogne, vend toute l’année,
piquets, tuteurs en châtaignier et acacia.
Publication effectuée en application des articles L 141-1, L 141-2, L141-3 et 142-3 du Code Rural
La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout
ou partie des biens désignés ci-après qu’elle possède ou qu’elle envisage d’acquérir à :
«Du general de gaulle» 3 ha 50 a 00 ca
«La decharge» 3 ha 38 a 60 ca
CASTILLON-LA-BATAILLE «A picoutine» «Au
pinta» «Champ de moreau» «Ganeau» 9 ha
73 a 35 ca
«De la garonne» «Madran nord» «Madran
sud» «Marais sud» «Peyronnet» 11 ha 87
a 46 ca
«De la garonne» «Madran nord» 73 a 99 ca
«De la garonne» «Guillemin» 8 ha 59 a 14
ca
«De la garonne» 15 a 83 ca
«De la garonne» 2 a 30 ca
SAINT-YZANS-DE-MEDOC «Bois du roc sud»
«Cabanieu» «La higueyrasse» «Version» 2 ha
14 a 25 ca
SAINT-SAUVEUR «Bel air» «Les sangsugnieres» 56 a 81 ca
VILLENEUVE «Bidou» «La compagnonne» «Laborde» «Moulin de grenet» 4 ha 32 a 91 ca
«Au roc» 46 a 07 ca
COUTRAS «Aux essarts» «Aux genets» «La
grande bosse» «Les freguettes» «Prairie des
grands rois» 24 ha 72 a 25 ca
«Aux genets» «La grande bosse» «Troquereau des landes est» 7 ha 47 a 10 ca
«Troquereau des landes est» 3 ha 20 a 11 ca
VENSAC «De saingau» 7 a 80 ca
«Baraillon du bas» «Dune de la canillouse»
«Le baraillon» 42 ha 32 a 87 ca
LE PUY «Saint batz» 65 a 60 ca
DONNEZAC «Jard mouret» 10 a 41 ca
SAINT-LOUIS-DE-MONTFERRAND «De la
garonne» «Madran nord» «Peyronnet» 32
ha 99 a 13 ca
GAURIAC «Peyror» 74 a 53 ca
SAINT-SULPICE-DE-FALEYRENS
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ATLANTIQUE, 16 avenue de Chavailles 33525 BRUGES Cédex, où des compléments d’information peuvent être obtenus au
05 56 69 29 99. Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.
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numéro 637 • octobre 2016
10,60 € • ISSN 04759141
numéro 233
octobre 2016
L’Avenir Aquitain
+ LA REVUE
la passion de la vigne et du vin
Dossier
P. 20-29
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P. 6
Le Brexit divise encore
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P. 30
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P. 40
L’agneau vert irlandais
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P. 6
Cultivons
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10,30 € • ISSN 1761 - 5348
Grande distribution
Neuf enseignes
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le Une sonde pour soutirer les fûts en vinification intégrale I 32
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Numéro 363 - Juillet-Août 2016
11
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Comprendre
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Compétitivité mondiale
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Dans la Drôme
RÉFÉRENCES
Deux bâtiments écoconstruits
avec Valsoleil P. 36
Un robot pour réduire
la ponte au sol P. 24
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ABRICOT
ARGENTINE
numéro 241 • octobre 2016
À la recherche
de l’adjuvant
multifacette I 30
P. 22-30
l’enquête
gestion
Trois stratégies
à l’épreuve de
la moisson 2016 I 56
Ce « sans gluten »
qui interpelle
AGRICULTEUR
dossier I 20
S’informer
Produire
Partenaire
Marie-Frédérique Le Potier
Étude Triskalia
Gaec Multiporcs
« La peste porcine africaine,
une maladie redoutable » P. 12
Productivité et indice,
le duo toujours gagnant
P. 32
Alimentation animale
Un débouché
pas si bête
Dossier
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SAU :
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Nombre truies mère :
Aviculture (Nb m2) :
Autres, précisez :
Nombre ovins :
Ouvrons
P. 16-32
les bâtiments
Se concentrer sur le
Savoir
Élever
Brexit
Riche en minéraux
De la chicorée dans les
parcelles les plus séchantes
S’équiper
Zetor Crystal 160
P. 48
Un tracteur simple et
efficace à la traction P. 65
P. 28-49
Comprendre
Trois stratégies
Gilles, Vincent et Lilian
expliquent leur choix P. 8
Produire
Nouvel indicateur
Détecter précocement une
dégradation des cellules P. 60
Je complète les informations ci-dessous :
M
Dossier
coût alimentaire
Deux ans de négociations
s’ouvriront en 2017 P. 13
Nombre caprins :
Nombre de vaches
laitières :
numéro 306 • octobre 2016
Société
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Vigne (ha) :
260 truies en multiplication
sous air filtré P. 42
numéro 241 • octobre 2016
11
N°/AN
la filière I 6
matériel
Duel serré entre
tracteurs à chenilles
et à roues I 42
Les bons cours
dynamisent le Space
10
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2104-8606
279¤••avril
cultures
Dossier
11
N°/AN
OU, je souhaite m’abonner à L’Avenir Aquitain seul :
numéro 306
octobre 2016
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6
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La serre
s’ouvre
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p. 10
p. 15
11
N°/AN
P. 10-19
p. 9
terres
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Vendan
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N°/AN
Le Chavignol, un crottin
pas comme les autres P. 36
Dossier
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dossier I 36
p. 14
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pour la macération
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21/10/2016 11:57
24
Société
Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 4 Novembre 2016
Coups de cœurs chinois
CONCOURS 27 trophées «Coup de Cœur» ont été décernés à Wuhan, le 4 novembre.
Voici les lauréats.
médaille d’or 2016, vignobles
Mallard,
- Château Grand Antoine 2015,
médaille d’or 2016, Union de
Guyenne.
Les professionnels chinois du vin ont sélectionné leurs «Coup de Cœur»,
à Wuhan, le 4 novembre.
Le 4 novembre, 141 vins ont
été dégustés à Wuhan en
Chine, lors du Festival des vins
de Bordeaux et de NouvelleAquitaine. Les 100 jurés réunis
pour l’occasion ont désigné
leurs 27 trophées «Coup de
Cœur». Les vins dégustés ont
tous été médaillés du concours
de Bordeaux – vins d’Aquitaine.
Les dégustateurs sont des
professionnels du vin en Chine :
importateurs, distributeurs,
acheteurs…
Les 141 vins dégustés sont
issus de 32 appellations
aquitaines parmi lesquelles
Bordeaux, Médoc, Blaye, SaintEmilion mais aussi Bergerac ou
encore Pécharmant.
Le palmarès
Blaye - Côtes de Bordeaux
- Château Mayne Guyon 2015,
médaille d’or 2016, vignobles
Château Mayne Guyon,
- Château Haut-Grelot Sélection
2013, médaille d’or 2014, Joël
Bonneau,
- Château Magdeleine Bouhou,
grand vin 2012, médaille
d’argent 2015, vignobles
Chaumet-Rousseau.
Bordeaux rouge
- C h â te a u M a l è n e 2 015 ,
médaille d’argent 2016, GAEC
des Trois Paris,
- C hâteau Roquefort 2014,
médaille d’or 2016, SCE
Château Roquefort,
- C hâteau Jardiney 2015,
Bordeaux supérieur rouge
- C hâteau Labatut – grande
réserve 2014, médaille d’or
2016, GFA les Trois Châteaux,
- C hâteau Lassime – cuvée
Rambaud 2014, médaille
d’argent 2016, Lainé Père
et Fils,
- Château de Lugagnac 2014,
médaille de bronze 2016,
SCEA Château de Lugagnac.
Cadillac
- Château La Bertrande 2015,
médaille d’or 2016, vignobles
Anne-Marie Gillet.
Cadillac - Côtes de Bordeaux
- Château Les Guyonnets – héritage 2015, médaille d’or 2016,
Sophie et Didier Tordeur.
Castillon - Côtes de Bordeaux
- Château Tour Grand Mayne
2012, médaille d’or 2014,
Robin-Lafugie.
Côtes de Bourg
- C hâteau Labadie 2012,
médaille d’or 2014, vignobles
Joël Dupuy.
- C hâteau Carpena 2012,
médaille d’or 2014, vignobles
Bayle-Carreau.
Le temps d’une image
Fronsac
- Château Saint Rémy 2014,
médaille d’or 2016, Rémy
Rousselot.
Haut-Médoc
- Château Cambon la Pelouse
2013, médaille de bronze
2016, Château Cambon la
Pelouse
- C hâteau Beaumont 2012,
médaille de bronze 2015, SCE
Château Beaumont.
Lalande de Pomerol
- C hâteau La Sergue 2011,
médaille d’or 2014, vignobles
Chatonnet.
Lussac Saint-Emilion
- C hâteau La Rose Perrière
2014, médaille d’argent 2016,
vignobles Sylvain.
Médoc
- C h â te a u C a ste ra 2 011,
médaille de bronze 2015,
Prestom SARL,
- C hâteau Les Trois Manoirs
2013, médaille d’or 2016,
vignobles Cruchon et Fils,
- Château Laulan Ducos 2012,
médaille d’or 2015, SC
Château Laulan Ducos.
Monbazillac
- Château Monbazillac 2013,
médaille d’or 2016, coopérative des Grands Vins de
Monbazillac et Bergerac.
Saint-Emilion Grand Cru
- Château La Fleur Cravignac
2013, médaille d’argent 2016,
SCEA Château Cravignac,
- C hâteau Pailhas – Cuvée
Lescure 2014, médaille
d’argent 2016, Robin-Lafugie.
Sainte-Foy Bordeaux
- C hâteau Hostens Picant –
cuvée d’exception Lucullus
2014, médaille d’or 2016,
Château Hostens-Picant.
Sans contrefaçon
Pour les producteurs lauréats de
ces trophées «Coup de Cœur»,
la Chambre d’agriculture de
la Gironde a créé un macaron spécifiquement destiné au
marché chinois.
Il comporte un dispositif sécurisé pour authentifier le vin, un
cryptomatrix. Pour garantir au
consommateur chinois qu’il
achète bien le produit d’origine.
Celui-ci, en flashant ce macaron, accède à une présentation
du vin.
Le Festival des Vins de Bordeaux
et de Nouvelle-Aquitaine est
organisé par l’Agence Aquitaine
de Promotion Agroalimentaire
(AAPrA), la Chambre d’agriculture de la Gironde et la région
Nouvelle-Aquitaine.
Et aussi
Concours général agricole : jusqu’au 2 décembre
La récolte du safran en Gironde a commencé fin octobre et elle va se poursuivre sur tout le mois de novembre
en fonction de la météo. Sur le département, une dizaine d’agriculteurs se sont lancés dans cette culture de
diversification. Du Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle, la France fut un grand pays producteur de safran, une
épice de fête appelée également «or rouge». La culture a pratiquement disparu au XXe siècle en raison des
coûts élevés de la main d’œuvre, de l’arrivée sur le marché des colorants chimiques et d’une faible possibilité
de mécanisation. Depuis les années 2000, la culture du Safran en France est en constante progression. La
production nationale tourne entre 40 et 50 kg, sachant qu’il faut 150 fleurs environ pour obtenir 1 gramme
de safran sec. Comme tous les ans, à l’occasion du salon international de
l’agriculture, à Paris, les vins girondins sont mis en avant.
Chaque année, le Concours Général Agricole met en compétition plus de 2 500 vins girondins, représentant une cinquantaine d’appellations. Pour 2016, les viticulteurs qui souhaitent
présenter leurs vins ont jusqu’au 2 décembre pour s’inscrire. Ils
peuvent le faire directement sur le site Internet www.concoursagricole.com en rentrant leur numéro candidat.
Ou par courrier, en téléchargeant le dossier d’inscription prérempli ou vierge à imprimer sur www.concours-agricole.com,
sur www.gironde.chambagri.fr via concoursparis@gironde.
chambagri.fr ou sur demande auprès de la Chambre d’agriculture de la Gironde (tél. 05 56 35 58 54) puis envoyer ensuite
les documents remplis par courrier à la Chambre d’agriculture, Concours des vins de Paris, 39, rue Michel Montaigne,
CS 20115, 33295 Blanquefort cedex.
Les prélèvements seront effectués le 2 janvier 2017 pour le
Médoc et du 9 au 20 janvier 2017 pour les autres. Les préselections auront lieu le 19 janvier à l’ODG de Bourg-sur-Gironde,
les 24 et 25 janvier, à la Maison des Graves, à Podensac, les 30
et 31 janvier au lycée viticole de Libourne-Montagne, les 3, 6,
7 et 8 février, à la Maison des Bordeaux, à Beychac-et-Caillau.
La finale aura lieu, à Paris, le dimanche 26 février.