UNIVERSITE PARIS 8 MASTER LETTRES

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UNIVERSITE PARIS 8 MASTER LETTRES
UNIVERSITE PARIS 8
MASTER LETTRES
Parcours littératures française et francophone
Parcours littérature générale et comparée
Parcours littératures du monde :
Littérature anglophone, littérature arabe, littérature
germanophone, littérature hispanique
Année 2015-2016
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PRESENTATION GENERALE
1. Informations pratiques
a. Responsabilités
Coresponsables de la formation : Brigitte Félix (Professeure de littérature américaine), Lionel
Ruffel (Professeur de littérature générale et comparée)
Coresponsables du parcours « Littératures française et francophone » : Jean-Nicolas Illouz
(Professeur de littérature française), Françoise Simasotchi-Bronès (Maîtresse de conférences
de littérature francophone
Responsable du parcours « Littérature générale et comparée » : Claire Joubert (Professeure de
littérature anglaise et de littérature générale et comparée)
Responsable du parcours « Littérature du monde » : Julio Premat (Professeur de littérature
hispano-américaine)
b. Jury et conseil
Le jury et le conseil de master sont composés des responsables de la formation et des parcours
et des enseignants-chercheurs suivants : Marie-Ange Maillet (PR, littérature allemande),
René-Marc Pille (PR, littérature allemande), Marina Fratnik (PR, littérature italienne), Katia
Ghosn (MCF, littérature arabe)
c. Secrétariat et informations pratiques
Le Master dispose de trois secrétariats, selon les disciplines littéraires d’inscription :
 littératures française, francophone, antiques :
UFR « Textes et Sociétés », Bât. B2, salle B341 - Tél. 01 49 40 68 16 Fax : 01 49 40 68 20.
Courriel : secré[email protected]
Site du département de Littérature française et littératures francophones : http://www.univparis8.fr/littfra.
 littérature comparée :
UFR « Textes et Sociétés », Bât. B2, salle B342 - Tél. 01 49 40 68 13 Fax : 01 49 40 68 20
Courriel : [email protected]
Site du département de Littérature générale et comparée : http://www.univ-paris8.fr/lgc.
 littératures anglophones, arabes, d’Espagne et d’Amérique latine,
germanophones, italienne
UFR Langues, Littératures et Civilisations étrangères, Bât. B1, salle B212 - Tél. 01 49 40 70
92 Fax : 01 49 40 71 26 Courriel : [email protected]
Sites des départements d’Études des Pays Anglophones : http://www.univparis8.fr/anglaisllce ; de Littérature anglaise : http://www.univ-paris8.fr/dela ; d’Allemand :
http://www.univ-paris8.fr/allemand ; d’Arabe : http://www.univ-paris8.fr/arabe : d’Espagnol :
http://www.univ-paris8.fr/espagnol ; d’Italien : http://www.univ-paris8.fr/italien
2. Introduction
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Le Master Lettres s’adresse aux étudiants passionnés par la littérature, qui veulent
s'engager dans les études littéraires en s’initiant aux nouveaux champs de la théorie et de la
critique, en développant leur réflexion sur les rapports entre le sujet et la société, en
s’interrogeant sur les relations nécessaires entre la langue et l’œuvre littéraire dans leurs
dimensions plurilingue et pluriculturelle. Il vise plus généralement à développer activement
les compétences de lecture, d’analyse et de compréhension du monde dans une perspective
d’enrichissement et de maîtrise intellectuels.
Le profil type de l’étudiant en Master Lettres est tout d’abord celui qui, titulaire d’une
Licence en études littéraires (Littératures française ou francophone, littérature comparée,
« littératures du monde »), souhaite poursuivre sa spécialisation. Cette formation est
également accessible de plein droit à ceux qui, issus d’une formation généraliste (Classes
préparatoires aux Grandes Écoles, IEP), veulent infléchir leur parcours vers les métiers de la
culture, depuis la littérature proprement dite jusqu’à la politique culturelle. Sa double
orientation théorique et internationale constitue pour eux une ouverture à la fois documentaire
et réflexive. Cette spécialité est aussi ouverte aux étudiants qui ont reçu une formation
directement professionnalisante (type DUT Métiers du Livre). Ils y trouveront un complément
de culture littéraire, des perspectives historiques et une formation critique à la recherche
venant étayer leurs compétences et expériences pratiques. Par ailleurs, dans la mesure où cette
spécialité s’inscrit dans un Master qui entend faire dialoguer les littératures dans leurs
diverses langues, les étudiants étrangers sont particulièrement bienvenus. Enfin, le Master
lettres s’inscrit dans un nouvel environnement à Paris 8 (depuis le lancement du master
création littéraire) qui fait voisiner recherche et création littéraires.
3. Structure générale de la formation
Le Master Lettres propose un enseignement qui à partir d’une aire linguistique et
culturelle donnée (domaine francophone, anglophone ou hispanophone, par exemple) s’ouvre
à l’échange permanent des littératures, des langues et des cultures. C’est le sens des
enseignements transversaux qui dépassent la spécificité des spécialités linguistiques dans une
dynamique qui conduit les étudiants au-delà de leurs aires de spécialité.
Ce master se structure en quatre dimensions : les deux premières sont spécifiques à la
spécialité choisie, les deux dernières sont transversales aux différentes spécialités.
 Les parcours.
La mention s’organise en trois parcours dont le choix définira le parcours de l’étudiant :
(1) Littératures française et francophones ;
(2) Littérature générale et comparée ;
(3) Littératures du monde : anglophones, arabes, germanophones, hispanophones,
italienne;
La spécialité est linguistique. Le choix de l’étudiant pour un domaine linguistique et
culturel spécifique (littératures française et francophone, littératures de langue anglaise,
littérature arabe etc.) détermine la spécialité de son diplôme. Dans le cas de la littérature
comparée, la spécialité repose sur la comparaison de domaines linguistiques et culturels.
Ce bloc comprend les enseignements suivants :
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EC 3. Spécialité 1
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EC 5. Spécialité 2
3
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EC 9. Spécialité 3
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EC 14. Spécialité 4 ou EC libre
 Le mémoire de recherche et la professionnalisation.
Le mémoire de recherche est l’aboutissement concret de la formation. L’étudiant est
accompagné par son directeur de recherche pour la conception, l’organisation et la rédaction
de son mémoire. Premier acte de professionnalisation, cette réalisation peut orienter vers la
recherche elle-même (en doctorat), vers les métiers de l’enseignement (préparation aux
concours) ou vers les métiers de l’écriture. La diversité des investissements dans la modernité
du discours, littéraire et critique mais aussi social, culturel et politique, garantit l’ouverture
des visées professionnelles. L’explosion des nouveaux médias ouvre de larges perspectives
aux compétences acquises : les médias papier, radiophoniques, télévisuels ou numériques
(Internet) sollicitent des compétences culturelles et critiques tout autant que des savoir-faire
en écriture.
Ce bloc comprend les enseignements suivants
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EC 7. Conception, rédaction et soutenance du projet de mémoire
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EC 15. Rédaction du mémoire de recherche
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EC 16. Soutenance du mémoire de recherche
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EC 8. Professionnalisation : métiers de l’enseignement et métiers de l’écriture
 La méthodologie de la recherche et la théorie littéraire.
Socle de la formation, la maîtrise des principes de problématisation, des méthodes
d’analyse et des formes d’écriture prépare à l’exercice qui couronne le Master : la rédaction et
la soutenance d’un mémoire de recherche original d’une centaine de pages. Une formation
théorique est dispensée, traversant les différents champs des sciences humaines et de la
critique : génétique, socio-critique, sémiotique, psychanalyse et littérature, etc.
Ce bloc comprend les enseignements suivants :
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EC 1. Méthodologie de la recherche en littérature
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EC 2. Approches théoriques de la littérature
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EC 12. Atelier d’écriture critique et suivi de projet
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EC 11. Histoire et théorie de la littérature
 La pluralité des langues, des littératures et des arts.
L’originalité du Master est de mettre en relation le domaine de spécialité littéraire
choisi avec les autres littératures. Une formation en littérature comparée est donc essentielle.
On étudie une langue étrangère (obligatoire dans toute formation de master) dans la
perspective de l’écriture littéraire, à travers des textes, dès le niveau d’initiation. On
approfondit la connaissance d’une littérature étrangère, reliée, dans toute la mesure du
possible, au projet de recherche choisi. Enfin, la formation intègre le dialogue de la littérature
avec les autres arts : arts plastiques, musique, cinéma, etc., ouvrant ainsi la formation aux
relations entre littérature et esthétique.
Ce bloc comprend les enseignements suivants :
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-
EC 4. Langue étrangère en littérature
-
EC 10. Littérature générale et comparée
-
EC 6. La littérature et les arts.
-
EC 13. Littérature en une autre langue
4. Déroulé de la formation
Semestre 1 (24 ECTS)
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UE 1. Théorie et méthodologie 1.
EC 1. Méthodologie de la recherche en littérature (6 ECTS)
EC 2. Approches théoriques de la littérature (6 ECTS)
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UE 2. Spécialisation et transversalité en littérature 1.
EC 3. Spécialité 1 (6 ECTS)
EC 4. Langue étrangère en littérature (6 ECTS)
Semestre 2 (36 ECTS)
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UE 3. Spécialisation et transversalité en littérature 2.
EC 5. Spécialité 2
EC 6. La littérature et les arts (6 ECTS)
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UE 4. Mémoire et professionnalisation 1.
EC 7. Conception, rédaction et soutenance du projet de mémoire (20 ECTS)
EC 8. Professionnalisation : métiers de l’enseignement et de l’écriture (4 ECTS)
Semestre 3 (24 ECTS)
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UE 5. Spécialisation et transversalité en Littérature 3.
EC 9. Spécialité 3 (6 ECTS)
EC 10. Littérature générale et comparée (6 ECTS)
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UE 6. Théorie et méthodologie 2.
EC 11. Histoire et théorie de la littérature (6 ECTS)
EC 12. Atelier d’écriture critique et suivi de projet (6 ECTS)
Semestre 4 (36 ECTS)
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UE 7. Spécialisation et transversalité en littérature 4.
EC 13. Littérature en une autre langue (6 ECTS)
EC 14. Spécialité 4 ou EC libre (4 ECTS)
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UE 8. Mémoire et professionnalisation 2.
EC 15. Rédaction du mémoire de recherche (16 ECTS)
EC 16. Soutenance du mémoire de recherche (10 ECTS)
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5. Glossaire
a. « EC », « UE », « ECTS »
Tous les cours s’inscrivent dans le cadre d’unités appelées Éléments Constitutifs
(EC). Chaque EC – ou presque – est constitué de plusieurs cours. Ces cours ont des objectifs
identiques, mais ils sont aussi différents : non seulement ils peuvent être assurés par des
enseignants différents, ils peuvent aussi porter sur des domaines distincts. C’est pourquoi
certains EC transversaux (par exemple l’EC2 « Approches théoriques de la littérature »)
peuvent aussi être validés comme EC de littérature de spécialité.
Un EC (Éléments Constitutifs) sera donc constitué d’un cours semestriel. Sauf
exception, chaque EC comprend une séance hebdomadaire de 3 heures, assurée pendant 13
semaines, totalisant ainsi 39 heures de formation.
Chaque EC est affecté d’un certain nombre de crédits (crédits européens ou crédits
ECTS : « European Credits Transfer System »). Ces crédits sont valables dans toutes les
universités européennes qui sont passées au LMD. Ils facilitent les transferts d’une université
à l’autre, les réorientations et les échanges (par exemple dans le cadre d’Erasmus).
La valeur des EC en termes de crédits varie. Dès que vous avez obtenu la moyenne à
votre EC vous recevez automatiquement les crédits qui lui sont affectés. Un système de
compensation est en outre prévu (cf. ci-dessous).
Pour obtenir votre Master, vous devez obtenir les 120 crédits dont elle affectée : 60
crédits sont attribués au M1, 60 crédits au M2. 46 ECTS reviennent aux mémoires et à leur
soutenance (20 en M1, 26 en M2)
Les EC sont regroupés au cours d’un même semestre en Unités d’Enseignement
(UE), comme autant de fichiers regroupés dans un même dossier. Ces UE sont donc
semestrielles. Les UE représentent formellement des étapes qui permettent de déterminer
votre niveau. Par exemple, pour terminer le premier semestre de votre M1, vous devez avoir
suivi les différents EC regroupés au sein des différentes UE qui composent le premier
semestre du M1.
Les soutenances des mémoires de M1 et de M2 ne peuvent être autorisées que si
l’ensemble des UE d’une année a été validé.
Validation et compensation
Chaque EC peut être validé :
avec une note de 10/20 au moins dans le cours correspondant.
par compensation avec la note d’un autre EC à l’intérieur de l’UE où cet EC se trouve
placé : par exemple, un EC où l’on a obtenu 07/20 peut être compensé par un EC où l’on a
obtenu 13/20, etc.
Chaque UE peut être validée :
avec une note de 10/20 au moins établie en faisant la moyenne des EC contenus dans
l’UE.
par compensation avec la note d’une autre UE du niveau correspondant : par exemple,
une UE de M1 où l’on a obtenu 09/20 peut être compensée par une UE où l’on a obtenu
11/20, etc., pour autant que cette UE soit une UE du même niveau. On ne peut donc pas
compenser une UE de M2 avec une UE de M1.
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b. Explication des acronymes
LAng : littératures anglophones
LAr : littérature arabe
LFF : littératures française et francophone
LGC : littérature générale et comparée
LGer : littératures germanophones
LHis : littératures hispaniques
LIt : littérature italienne
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OBJECTIFS DES DIFFERENTS EC ET PROGRAMME
2015-2016
 Littérature de spécialité
La spécialité est linguistique (littératures française et francophone, littérature générale
et comparée, littérature de langue anglaise, littérature arabe, littérature allemande, littérature
en espagnol, littérature italienne). Il faut distinguer les séminaires de semestres impairs qui
peuvent être validés en EC3 au semestre 1 et en EC9 au semestre 3 et les séminaires de
semestres pairs qui peuvent être validés en EC5 au semestre 2 et en EC14 au semestre 4. Ces
derniers peuvent aussi être validés comme EC13 (« Littérature en une autre langue ») par les
non-spécialistes (inscrits dans une autre littérature de spécialité). Les séminaires de semestres
impairs sont donc suivis exclusivement par les spécialistes du domaine linguistique. Ceux de
semestres pairs peuvent être suivis par l’ensemble des étudiants du master.
1. Littératures anglophones
a. Semestres impairs EC3-EC9
Sylvie Kleiman-Lafon, « Histoires anglaises », mardi 9h-12h
Yves Abrioux, jeudi 12h-15h
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Vincent Broqua, « Rose is a rose is a rose is a rose » : Formes de la littéralité dans les
arts et l’écriture, mercredi 15h-18h. Aussi EC6
Arnaud Regnauld, « (Post ?)Humanités/(Post?)Humanities », vendredi 12h-15h
Andrée-Anne Kekeh, « I, the person writing this... » / Moi, le je-écrivant.../ », jeudi 12h15h
2. Littérature arabe
a. Semestres impairs EC3-EC9
Abdelaziz El-Alaoui, jeudi 12h-15h
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Katia Ghosn, « L’émancipation de la femme à l’épreuve de l’islam dans le roman
libanais contemporain », jeudi 15h-18h
3. Littératures française et francophone
a. Semestres impairs EC3-EC9
Denis Bertrand, « Mimesis, représentation, figurativité », mardi 15h-18h. Aussi en EC2
Gérard Dessons, « La poétique de la manière », jeudi 15h-18h
Anne Herschberg-Pierrot, « Brouillons d’écrivains », mercredi 12h-15h. Aussi en EC2
Stéphane Rolet, « Seuils, miroirs et cadres : processus et dispositifs intertextuels dans
l’image de peinture à la Renaissance », lundi 15h18h
Françoise Simasotchi-Brones, « Quel état des lieux pour les identités littéraires
francophones postcoloniales ? », mardi 12h-15h
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Pierre Bayard, « Ecrire l’extrême », mardi 15h-18h. Aussi EC6
Bruno Clément, « Bergson et les fantômes », jeudi 18h30-20h30, Collège International
de Philosophie
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Michel Costantini, « Sémiotique du sujet », lundi 18h-21h
Anne Herschberg-Pierrot, « Flaubert, l’image, le moment théorique II », annuel 1
semaine/2 10h-13h, ENS/ULM
Jean-Nicolas Illouz, « L’interprétation réciproque des arts: peinture, musique, poésie,
dans les écritures de la modernité », lundi 15h-18h. Aussi EC6
François Noudelmann, « Qu’est-ce qu’une vie ? », mardi 18h-21h, annuel 1 semaine/2,
Maison de l’Amérique Latine
Mieille Séguy, « Mémoire du Moyen-Âge dans la fiction contemporaine », jeudi 12h-15h
Isabelle Tournier, « L'archive littéraire des femmes », vendredi 12h-15h
Patrick Wald-Lasowski, « Scènes du plaisir : la gravure libertine », mercredi 12h-15h
4. Littérature générale et comparée
a. Semestres impairs EC3-EC9
Mathias Verger, « Ecrire les corps et les sexualités », mercredi 9h-12h. Aussi en EC10
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Camilo Faverzani, « Stendhal et l’Italie », jeudi 9h-12h. Aussi LIt
Nathalie Melas, « Littérature mondiale », vendredi 12h-15h
5. Littératures germanophones
a. Semestres impairs EC3-EC9
René-Marc Pille, « Primum lector : introduction à l’esthétique de la réception », mardi
15h-18h. Aussi en EC11
b. Semestres pairs (S2 et S4) EC5-EC14-EC13
Olivier Baisez, « La décennie expressionniste », mardi 12-15h
6. Littératures hispaniques
a. Semestres impairs (S1 et S3) EC3-EC9
Annick Allaigre, « Edification d’une oeuvre, fondations et réaménagements: l’exemple
de La tumba de Antígona de María Zambrano », mercredi 15h-18h
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Julio Premat, « Avant-garde, tradition, répétition », jeudi 15h-18h
7. Littérature italienne
a. Semestres impairs EC3-EC9
Marina Fratnik (LIt), Relations intertextuelles et intersémiotiques, mercredi 15h-18h.
Aussi en EC11
b. Semestres pairs EC5-EC14-EC13
Camilo Faverzani, « Stendhal et l’Italie », jeudi 9h-12h. Aussi LGC
 La méthodologie de la recherche et la théorie littéraire.
1. EC 1. Méthodologie de la recherche en littérature
L’étudiant est initié aux éléments fondamentaux de la recherche en littérature : travail
sur les sources et sur les références, construction d’une problématique originale en relation
avec des hypothèses théoriques et des connaissances existantes, élaboration et définition d’un
corpus, structuration d’un développement, usages de la citation, établissement d’une
bibliographie raisonnée.
Patrick Brasart (LFF), S1 jeudi 15-18h
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Claire Joubert (LGC et LAng), S1 vendredi 15-18h
2. EC 2. Approches théoriques de la littérature
Cet EC est centré sur la présentation des théories et démarches critiques
contemporaines, leurs fondements historiques et épistémologiques, leurs grandes positions
théoriques, leurs approches et instruments méthodologiques, la connaissance des textes et des
auteurs essentiels. Parmi elles, et compte tenu des spécialités des enseignants, sont notamment
développées : la génétique textuelle, la poétique, la sémiotique discursive, la socio-critique, la
psychanalyse, la problématique du genre, la problématique des médias et des nouveaux
médias, l’épistémocritique…
Denis Bertrand (LFF), Mimesis, représentation, figurativité, S1, mardi 15h-18h
Anne Herschberg-Pierrot (LFF), Brouillons d’écrivains, S1, mercredi 12h-15h
Diego Vecchio (LHis), Approches théoriques de la littérature, S1, mercredi 15h-18h
3. EC 12. Atelier d’écriture critique et suivi de projet
Complémentaires de la méthodologie de la recherche. Les enseignants proposent aux
étudiants un accompagnement du travail de recherche et d’élaboration de leur mémoire, en
séances centrées sur les projets, leur présentation devant les autres étudiants, la mise en place
du travail critique, la progression. Ces « mastoriales », réalisées en groupes sous la direction
d’un enseignant autre que le directeur de recherche, permettent le suivi des spécificités de
l’écriture critique.
Christine Marguet (LHis), S2, lundi 13h30-15h00
Diego Vecchio (LHis), S2, mardi 15h-18h
4. EC 11. Histoire et théorie de la littérature
A un stade plus avancé au sein du cursus (semestre 3), l’approfondissement du travail
théorique s’attache à mettre en relation les théories critiques en littérature avec les champs
théoriques d’autres disciplines en sciences humaines et sociales : littérature et philosophie,
littérature et sciences du langage, littérature et esthétique, littérature et anthropologie, etc. Les
enseignants, qui sont également chercheurs, font alors état des travaux les plus récents et les
plus innovants dans leur domaine de spécialité. Ces enseignements peuvent être mis en
relation avec des séminaires de recherche doctorale.
Marina Fratnik (LIt), Relations intertextuelles et intersémiotiques, S3, mercredi 15h18h. Aussi EC3-EC9 LIt
René-Marc Pille (LGer), « Primum lector : introduction à l’esthétique de la réception »,
mardi 15h-18h, S3, mardi 15h-18h. Aussi EC3-EC9 LGer.
 La pluralité des langues, des littératures et des arts.
5. EC 4. Langue étrangère en littérature
Un EC de langue étrangère est obligatoire dans tout cursus de master. L’étudiant
choisit une langue étrangère en relation avec son projet de recherche et en fonction des
propositions des enseignants. La langue est alors appréhendée à travers la lecture de textes
littéraires. L’accent est mis sur le matériau de la langue et son traitement par l’écrivain : la
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formation linguistique porte sur les phénomènes morpho-syntaxiques, sémantiques et
pragmatiques dans une double perspective d’apprentissage linguistique et de création.
En raison de nos moyens, seuls des cours de FLE, anglais, espagnol et arabe seront
proposés.
Salam Diab-Duranton (LAr), Langue arabe en littérature, S1, lundi 15h-18h
Daniel Leclerc (LHis), Langue espagnole en littérature, S1, lundi 9h-12h
Brigitte Félix (Lang), Langue anglaise en littérature, S2
6. EC 10. Littérature générale et comparée
La littérature comparée est centrale dans la formation, à la croisée des différentes
spécialités. Son étude implique notamment les aspects théoriques de la comparaison
translinguistique et transculturelle, les problèmes de la traduction et de la translation, les
confrontations génériques, les interrogations historiques, esthétiques et socio-politiques (en
relation, par exemple, avec les problématiques contemporaines du genre, ou des études
postcoloniales).
Mathias Verger (LGC), « Ecrire les corps et les sexualités », S1, mercredi 9h-12h
7. EC 6. La littérature et les arts.
La littérature est historiquement liée aux autres langages artistiques. La formation
propose une série de séminaires sur les formes diverses de dialogue qu’elle peut entretenir
avec les arts visuels (dessin, peinture, sculpture, photographie, cinéma, arts numériques), les
arts musicaux, les arts du corps et du mouvement, le syncrétisme des arts et la réflexion sur
l’esthétique.
Vincent Broqua (LAng), « Rose is a rose is a rose is a rose » : Formes de la
littéralité dans les arts et l’écriture, S2, mercredi 15h-18h.
Jean-Nicolas Illouz (LFF), « L’interprétation réciproque des arts: peinture,
musique, poésie, dans les écritures de la modernité », S2, lundi 15h-18h
Pierre Bayard (LFF), « Ecrire l’extrême », S2, mardi 15h-18h
8. EC 13. Littérature en une autre langue
L’ouverture aux autres littératures à partir de la littérature de spécialité est une
originalité essentielle de la mention. Les étudiants choisissent une littérature dans une autre
langue que celle de leur recherche propre, en relation avec leur directeur et en fonction
précisément de ce domaine de recherche : littérature dans une des langues étrangères
proposées pour les francisants, littérature française ou francophone pour les anglicisants,
hispanisants, etc. Les séminaires suivis portent sur des œuvres en langue originale. La langue
de travail est le français et les œuvres étudiées sont toujours accompagnées de leur traduction.
Cours disponibles. Tous les cours de littérature de deuxième semestre dans une autre
spécialité que celle de l’étudiant.
 Le mémoire de recherche et la professionnalisation.
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L’importance accordée au mémoire de recherche au sein du master « Lettres » revient,
eu égard à l’important travail de conception et de rédaction, à le considérer comme un
élément essentiel de professionnalisation : il détermine notamment l’éventualité d’une
poursuite d’études dans le domaine de la recherche (doctorat), si l’étudiant y a manifesté des
qualités de chercheur incontestables et prometteuses. Néanmoins, cette voie étant réservée à
un nombre limité d’étudiants, une ouverture aux diverses voies professionnelles vers les
métiers de l’enseignement et ceux de l’écriture est également fortement promue.
1. EC 7. Conception, rédaction et soutenance du projet de
mémoire
En M1, cet EC a pour fonction d’accompagner l’étudiant dans les premières phases de
l’élaboration de son mémoire et de le conduire à la soutenance en fin d’année, devant deux
enseignants de la formation, de son projet de mémoire (20 à 30 pages) comprenant la
problématique développée, les premiers éléments d’analyse, une bibliographie critique
commentée, des fiches de lecture. Dans certains cas, le projet de mémoire peut être remplacé
par un mémoire long dès l’année de M1 (cf. ancienne maîtrise). L’accompagnement et les
choix se font en relation avec le directeur de recherche.
2. EC 15. Rédaction du mémoire de recherche
En M2, le travail de rédaction du mémoire, accompagné par le directeur de recherche,
fait aussi l’objet de présentations et de discussions devant un autre enseignant au sein de l’EC
« Atelier d’écriture critique et suivi de projet » (semestre 3). Ce suivi rédactionnel renforce
aussi les compétences de présentation orale, de justification des choix critiques et
d’argumentation générale, tout en garantissant la perspective de réalisation et de validation
3. EC 16. Soutenance du mémoire de recherche
En fin de M2, la soutenance du mémoire d’une centaine de pages a lieu devant un jury
de deux ou trois enseignants (dont deux, y compris le directeur, doivent appartenir à la
formation, le troisième pouvant être choisi hors de la spécialité en fonction du sujet de la
recherche). Sont alors évalués l’originalité du projet, la qualité de la conception et de la
rédaction, la force de l’argumentation
4. EC 8. Professionnalisation : métiers de l’enseignement et
métiers de l’écriture
L’EC de professionnalisation initie aux métiers de l’enseignement et de la recherche,
mais aussi aux différents métiers de l’écriture, de l’édition et des médias : écriture littéraire,
écriture critique, direction de revue, direction de collection, travail éditorial, conception et
animation d’émissions radiophoniques, chroniques télévisuelles, conseil rédactionnel en
entreprise (journaux internes par exemple), ouvrages pédagogiques dans le champ de la
littérature et de la critique, etc.
Cet EC se fait soit en présentiel avec les étudiant.es qui n’ont pas d’expérience
professionnelle à faire valoir sous forme de rapport d’activité ou de stage soit sous forme
tutorée.
Arnaud Laimé (LFF), « Professionnalisation », S2, jeudi 9h-12h
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DESCRIPTIFS DES SEMINAIRES PAR SPECIALITE
LINGUISTIQUE
1. LITTERATURES ANGLOPHONES
Yves Abrioux,
S1, jeudi 12h-15h
Vincent BROQUA « Rose is a rose is a rose is a rose » : Formes de la littéralité dans les
arts et l’écriture
S2, mercredi 15h-18h, EC5-EC6-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français / anglais
MOTS-CLEF : poésie, arts (peinture, sculpture, performance, film, danse, musique),
expérimentation, minimalisme
Qu’est-ce que la littéralité et pourquoi de nombreux artistes nord-américains et
francophones travaillent dans le champ de ce que l’on nomme la littéralité ? Qu’est-ce
qu’implique la littéralité : un refus de la métaphore, un refus du corps et du désir, un refus des
opérations du langage même ? En quoi la littéralité a-t-elle partie liée avec le minimalisme en
art et au-delà ?
Depuis Gertrude Stein et sa célèbre phrase « rose is a rose is a rose is a rose », depuis
Francis Ponge, jusqu’à Emmanuel Hocquard, jusqu’au « principe de nudité intégrale » de
Jean-Marie Gleize en passant par les travaux d’Andy Warhol ou encore de Frank Stella et des
artistes minimalistes et conceptuels, et en écoutant les phrases des « Notes sur le
cinématographe » de Robert Bresson ou encore la musique de Steve Reich, nous nous
liverons à une étude de cette notion et des formes qu’elle prend de façon transversale dans les
arts et la littérature.
Des questions telles que la tautologie, le transfert, le verbatim, la copie, l’analogie
nous permettront de faire porter l’étude sur les formes mais aussi sur les protocoles de
création littéraliste. Nous tenterons de formuler ce qu’il se passe dans la création de formes
qui, au premier abord, semblent dénuées de profondeur, parce qu’elles sont réputées ne jouer
que sur la surface. S’intéressant aux apories de la littéralité, on tentera également de définir ce
que je nomme une littéralité critique, en faisant jouer des notions théoriques telles que le
transfert, qui semblent au premier abord étrangères au littéral.
Le séminaire accueillera des écrivains et ira au moins une fois en galerie d’art pour
faire l’expérience de la littéralité.
Bibliographie non exhaustive :
Alfandary, Isabelle, Le risque de la lettre, Lyon, ENS editions, 2012.
Barthes, Roland, Le degré zéro de l’écriture, Paris, Seuil, 2014 (1953).
13
⎯⎯⎯, La chambre claire, Paris, Gallimard, 1980.
Broqua, Vincent, À partir de rien : esthétique, poétique et politique de l’infime, Paris,
Michel Houdiard, 2013.
Davila, Thierry. De l’inframince. Brève histoire de l’imperceptible, de Marcel
Duchamp à nos jours, Paris, Editions du Regard, 2010.
Derrida, Jacques, De la grammatologie, Paris, Minuit, 1967.
Gleize, Jean-Marie, Littéralité (Poésie et figuration, et A noir. Poésie et littéralité),
Paris, Questions théoriques, 2015.
Hocquard, Emmanuel, Ma haie, Paris, POL, 2001.
Lippard, Lucy, Six years, The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972,
University of California Press, 1997 (1972).
Reznikoff, Charles, Témoignage : Les Etats-Unis 1885-1915, (M. Cholodenko tr.),
Paris, POL, 2012.
Stein, Gertrude, Lectures en Amérique, (C. Grimal tr.), Paris, Christian Bourgois,
2011.
Warhol, Andy et Pat Hackett, Popisme, (A. Cueff tr.), Paris, Flammarion, 2007.
⎯⎯⎯, Entretiens 1961-1997, (A. Cueff tr.), Grasset, 2006.
Andrée-Anne Kekeh, « I, the person writing this... » / Moi, le je-écrivant.../ »
S2, jeudi 12h-15h, EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : anglais, français
Langue des textes étudiés : anglais,
MOTS-CLEF : auteur, double, « l'écrire », genre, espace littéraire
On s'intéressera aux modes de surgissement et aux « performances » des doubles de
l'auteur, aux configurations ou reconfigurations de l'espace littéraire mondial qui s'esquissent
à travers les saillies ostentatoires d'un « je-écrivant » constamment en travail et en mutation.
Notre regard portera sur un corpus multiforme (poésie, essais, nouvelles, récits de
voyage, préfaces) emprunté à des écrivains anglophones contemporains (États-Unis, Caraïbe
anglophone, Canada, Guyane anglophone). Une brochure sera disponible à la rentrée.
Indications bibliographiques
- Kamau Brathwaite, History of the Voice. Londres & Port-of-Spain : New Beacon
Books, 1984.
- Pascale Casanova, La république mondiale des lettres. Paris : Seuil, 1999.
- Patrick Chamoiseau, Écrire en pays dominé. Paris, Gallimard, 1997.
- Edwidge Danticat, Create Dangerously. The Immigrant Artist at Work. Princeton,
Oxford : Princeton Universtiy Press, 2010.
- Xavier Garnier & Pierre Zoberman, Qu'est-ce qu'un espace littéraire?. Saint-Denis,
2006.
- W.N. Herbert, Strong Words. Modern Poets on Modern Poetry. Highgreen, Tarset,
Northumberland NE: Bloodaxe Books, 2000.
- Philippe Lejeune, Signes de vie (Le pacte autobiographique, 2). Paris : Seuil, 2005.
14
Sylvie Kleiman-Lafon, « Histoires anglaises »,
S1, mardi 9h-12h, EC3-EC9
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français (certains textes pourront être en anglais)
MOTS-CLEF : roman, réception, traduction, transferts, circulations.
Dès la parution, à Londres, de la première traduction française de la Pamela de
Richardson (1741), les lecteurs français comme les critiques se prendront de passion pour les
effusions de ce « nouveau roman » anglais. En témoignent les multiples parodies,
continuations, adaptations et imitations de Pamela en France, et plus encore de Clarissa.
L’Eloge de Richardson de Diderot (1761), l’Idée sur les romans de Sade tenteront de
définir les caractères particuliers du roman anglais et d’expliquer son succès, tandis que tout
au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle paraîtront à la fois des romans français écrits
dans « le goût anglais », des traductions de romans anglais mais aussi de fausses « histoires
anglaises » produites par des auteurs et des éditeurs désireux de profiter de cet engouement
durable.
Mais qu’est-ce donc au juste qu’un « roman anglais » ? Quelle définition en donne la
critique du dix-huitième siècle ? Qu’en attend le lecteur ? Quelle image, biaisée, en restituent
les traductions et les réécritures, les parodies et les imitations ? Quels traits nationaux
supposés ces romans véhiculent-ils ? À quels fantasmes d’Angleterre donnent-ils corps ?
Bibliographie :
Histoires anglaises (Sade, Florian, Baculard d’Arnaud), éd. Michel Delon. Paris : Zulma,
1993.
Denis Diderot, Eloge de Richardson (1761)
http://gallicalabs.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411495j/f2.image
D.A.F de Sade, Idée sur les romans (1799)
http://gallicalabs.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2028025/f1.image
Josephine Grieder, Anglomania in France. 1740-1789. Genève : Droz, 1985.
On pourra également lire les deux livres suivants (également traduits en français) :
Franco Moretti, Graphs, Maps, Trees. Anstract Models for a Literary History (Londres/New
York, Verso, 2005)
Franco Moretti, Atlas of the European Novel (London/New York, Verso, 1998)
Une bibliographie plus détaillée sera distribuée via Moodle. D’autres textes seront
distribués au cours du semestre.
Arnaud Regnauld, « (Post?)Humanités dans la littérature américaine contemporaine
(20ème-21ème siècles »
S2, vendredi 12h-15h, EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : anglais
15
Langue des textes étudiés : français / anglais
MOTS-CLEF : altérité, corps, incarnation, incorporation, posthumain, transhumain,
(nouvelles) technologies
Ce séminaire se proposera d’explorer les nouveaux contours du genre humain (ou
« posthumain ») aux vingtième et vingt-et-unième siècles à partir d’un certain nombre de
questions touchant à la représentation du corps, à l’incorporation et à l’incarnation dès lors
que ces notions ne sont plus pensées comme prédéfinies, mais en termes de relations et de
processus récursifs. Contrairement au transhumanisme (dont on abordera également la
problématique du progrès technique tout puissant et transcendant), le posthumain ne signifie
pas tant le dépassement de l’humain qu’une nouvelle manière de penser et de définir l’humain
en tant que valeur culturelle.
En effet, la déconstruction du sujet de l’humanisme libéral qui voulait que l’homme
soit la mesure de toute chose ouvre un nouveau paradigme : il convient de repenser la
dichotomie corps/esprit en confrontant l’homme à l’animal comme à la machine, et plus
largement au monde en tant qu’il s’agit d’une construction dynamique prise dans une boucle
récursive. Non seulement le monde ne préexiste-t-il pas l’expérience sensible, et c’est à
travers cette expérience même que se dessinent les contours de notre propre subjectivité dans
une constante interaction avec l’autre.
On étudiera notamment le rôle de la fiction en tant qu’elle interroge la possibilité
même d’un monde, expérience de pensée qui permet de postuler les fins de l’homme à travers
un devenir post/trans/inhumain. À ce titre, il est notable que l’une des innovations majeures
dans le domaine des arts et littératures numériques soit l’ouverture d’une réflexion sur ce
qu’implique la relation d’interface entre le lecteur/utilisateur/spectateur et les médias
numériques. On tentera notamment de repenser, à partir de ce que l’on désigne comme la
textualité augmentée, la nature de la relation entre perception, imagination, incarnation et
langue, ce qui ouvrira de fait sur une interrogation plus large sur le rapport de l’homme au
monde tel que le construit la fiction contemporaine.
Indications bibliographiques non exhaustives
(une liste d’ouvrages théoriques sera distribuée lors du premier séminaire) :
Amerika, Mark. GRAMMATRON, 1997. URL : http://www.GRAMMATRON.com
---, Filmtext 2.0, 2003. URL : http://www.markamerika.com/filmtext
Derby, Matthew. Superflat Times. Little, Brown and Company, 2003.
Dick, Philip K. Do Androids Dream of Electric Sheep ? New York, 1968.
Gibson, William. Neuromancer. Ace Books, New York, 1984.
Hawkes, John. The Cannibal. New Directions, 1949.
Jackson, Shelley. Patchwork Girl. (Cd-Rom) Eastgate Systems, 1995.
---, My Body & A Wunderkammer, 1997.
URL :
http://collection.eliterature.org/1/works/jackson__my_body_a_wunderkammer.html
Joyce,
Michael,
Twelve
Blue,
Eastgate
Systems,
1996.
URL :
http://www.eastgate.com/TwelveBlue
Marcus, Ben, The Flame Alphabet. Dalkey Archive Press, 1995.
McCarthy, Cormac. The Road. Picador, Alfred A. Knopf, 2006.
Szilak,
Illya,
Reconstructing
Mayakovky,
2008.
URL : http://www.reconstructingmayakovsky.com/
16
Simmons, Dan. Worlds Enough & Time. HarperCollins Publishers, 2002.
2. LITTERATURE ARABE
Abdelaziz El-Alaoui S1, EC3-EC9, jeudi 12h-15h
Katia Ghosn, « L’émancipation de la femme à l’épreuve de l’islam dans le roman
libanais contemporain »
S2, jeudi 15h-18h EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : arabe-français
MOTS-CLEF : roman arabe, quête de libération, genre, islam.
Nombreux sont les romans libanais contemporains dont le personnage principal est
une femme de confession musulmane et porteuse de revendications de liberté. Ces
personnages féminins sont en position d’actants-sujets, dotées d’un vouloir qui les met en
conjonction avec la valeur de liberté cherchée en permanence. Elles fonctionnent comme
« discriminateurs idéologiques » et sont porteuses des systèmes de valeurs. Dans ce
séminaire, seront examinés- à travers certains romans, voir la bibliographie- les indicateurs
idéologiques relatifs au référent islamique et les considérations dont ce dernier fait l’objet :
Quelle fonction la religion occupe-t-elle dans la recherche de liberté des femmes ? Quels sont
les commentaires évaluatifs (positifs ou négatifs) qui décrivent le religieux ? Est-il perçu
comme un élément opposant qui résiste à la quête ou comme un adjuvant ? Quels sont les
moyens auxquels recourt la femme pour atteindre son but? Y parvient-elle?
Ce séminaire s’attachera à examiner les principaux enjeux du recours au référent
religieux ainsi que les changements dans l’expression de la quête d’émancipation en fonction
des événements « historiques ». L’analyse des romans permettra également de mesurer
l’évolution des rapports entre le religieux et le politique, à partir des années 60, jusqu’au
désaveu total du politique dans la production romanesque de ces dix dernières années.
Indications bibliographiques
Layla Baalbakī, Anā Aḥyā, Beyrouth, 1958, réédition Dār al-ādāb, 2010. Je vis, Seuil,
1961.
Tawfīq Yūsuf Awwād, Ṭawāḥīn Bayrūt, Maktabat Lubnān, 1972. Dans les meules de
Beyrouth, Sindbad- l’Orient des Livres, 2012.
Alawiyya Subh, Maryam al-Hakāyā, Dār al-ādāb, 2002. Maryam ou le passé
décomposé, Gallimard, 2007.
Rasha al-Amir, Yawm al-dīn, Dār al-jadīd, 2002. Le Jour dernier. Confession d’un
imam, Actes Sud, 2009.
Chahla Chafiq, Islam politique, sexe et genre, Le Monde-Puf, 2011.
Philippe Hamon, Texte et idéologie, PUF, 1984.
3. LITTERATURES FRANÇAISE ET FRANCOPHONE
17
Pierre Bayard, « Ecrire l’extrême »
S2, mardi 15h-18h. EC5-EC14-EC13 et EC6
Langue d’enseignement : français
L’objet de ce séminaire sera d’étudier, sur une période allant du 16e siècle au 21e
siècle, des œuvres littéraires et artistiques, françaises et étrangères, dans lesquelles les
créateurs se sont confrontés à la difficulté de décrire des meurtres de masse ou des génocides.
Indications bibliographiques
Voir http://www.ciremm.org/
Denis Bertrand, « Mimesis, représentation, figurativité »
S1, mardi 15h-18h. EC3-EC9 et EC2
Langue d’enseignement : français
La sémiotique d'origine structurale a reformulé la problématique de la Mimesis en
termes de figurativité. Plus récemment, sous l'éclairage de la phénoménologie, elle s'est
interrogée sur la genèse perceptive du sens et sur les modalités de sa fixation dans des formes.
Là prend ancrage le propos de ce séminaire. Il s'agira de réfléchir sur les formes
contemporaines de la figuration et des "effets de réel" en littérature, au cinéma et dans les
médias audiovisuels. On réinterrogera pour commencer les notions rhétoriques d'hypotypose
et d'ekphrasis, avant de développer une réflexion à la fois historique et conceptuelle sur les
modes d'analyse de ces effets et sur leurs codifications culturelles. On partira du littéraire pour
aller vers le visuel et on s'attachera particulièrement à l'analyse des effets contemporains de
l'hyperréalité (images numériques, 3D, slow motion, etc.).
Aucune connaissance préalable en sémiotique n'est requise : les deux premières
séances seront consacrées à une présentation des principes, des concepts et des démarches.
La bibliographie sera distribuée au début du séminaire.
Bruno Clément, « Bergson et les fantômes »
S2, jeudi 18h30-20h30, EC5-EC14-EC13.
Attention : ce séminaire se déroule au Collège International de Philosophie
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : Bergson, littérature, fiction, poétique du texte philosophique
À la fin de « L’intuition philosophique », Bergson identifie la tâche de la philosophie
avec le projet de redonner vie à ce qui est mort : « Le raidi se détend, le mort ressuscite dans
notre perception galvanisée » et il ajoute que la philosophie nous offrira ses bienfaits « en
18
réinsufflant la vie aux fantômes qui nous entourent et en nous revivifiant nous-mêmes ». Cette
allusion aux fantômes est décisive, elle touche à la nature même de la tâche philosophique
telle que la conçoit Bergson. Le séminaire s’attachera à repérer les nombreuses occurrences
de ces apparitions et disparitions dans l’ensemble de l’oeuvre. Il tentera aussi de faire la
différence entre les mauvais fantômes (Bergson parle de « fantômes d’idées » de « fantômes
de problèmes ») et les bons fantômes, ceux qui sont nécessaires à l’irruption de la joie
philosophique sur laquelle se clôt « L’intuition philosophique ».
Cette condition de la philosophie sera mise en rapport avec la conférence que Bergson
prononça en 1913 devant la Society for Psychical Research , intitulée « Fantômes de vivants
et recherche psychique ». L’intérêt que Bergson porte à cette question qui agite à l’époque
aussi bien les milieux philosophiques que littéraires ou les sociétés de psychologie est loin
d’être anecdotique. Le fantôme n’est pas seulement l’objet d’une curiosité ou d’une
interrogation, il est aussi la condition de la philosophie. Pas de philosophie sans fantômes. Et
s’ils n’existent pas, il faut en inventer. Nombreux sont les objets ou les notions, ou les
assertions, ou les hypothèses de Bergson qui jouent dans son texte le rôle essentiel du fantôme
: pas de mémoire, pas de souvenir, pas de durée et même pas de présent sans fantôme (le
passé est le fantôme du présent, à la fois présent et absent, vivant et mort), pas de langage
sans fantôme (il y a peu de différences entre symbole et fantôme). Le fantôme est encore la
figure parfaite d’une notion qui inquiète toute l’œuvre de Bergson : celle du passage.
Ce séminaire fait également partie du programme du Collège international de
philosophie. Les séances se dérouleront dans ses locaux (Salle Maurice Allais, Ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 25 rue de la Montagne Sainte-Geneviève –
75005)
Calendrier des séances : Jeu 8 oct, Jeu 15 oct, Jeu 5 nov, Jeu 12 nov, Jeu 19 nov, Jeu 3
déc, Jeu 10 déc, Jeu 7 jan, Jeu 14 jan, Jeu 21 jan, Jeu 28 jan, Jeu 5 fév.
Michel Costantini, « Sémiotique du sujet »
S2, lundi 18h-21h EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEFS : énonciation, instance, JE-TU-IL-ON-NOUS, identité
La sémiotique standard s’est assez vite orientée, contrairement à ce qui peut
s’écrire dans une histoire trop rapide de la discipline, vers les problèmes de
l’énonciation, principalement grâce aux travaux de sémiotique du Sujet (dite au
moins un temps « sémiotique subjectale »). Etude des modalités dans le JE de
l’énoncé puis dans le JE de l’énonciation ; questions de véridiction, autour de la
chaîne JE vrai TU vrai IL vrai ON vrai ; franchissement de la distance et approche
de l’Autre, jusqu’à la constitution d’un NOUS ; construction des identités du Sujet
individuel et du Sujet collectif : toutes questions et tous problèmes qu’on se
propose d’aborder à partir d’un corpus d’utopies littéraires varié : Lucien de
Samosate (Histoires vraies), Etienne Cabet (Voyage en Icarie), Charles Péguy
(Marcel), Eugène Zamiatine (Nous autres), …
19
Indications bibliographiques
- Jean-Claude Coquet, « Les modalités du discours », Langages, Modalités : logique,
linguistique, sémiotique, 10e année, n°43, 1976, pp. 64-70.
- Jean-Claude Coquet, Le discours et son sujet, tome 1: Essai de grammaire modale,
Paris, Klincksieck, 1984.
- Jean-Claude Coquet, La Quête du sens. Le Langage en question, « Formes
sémiotiques », Presses universitaires de France, 1997.
- Jean-Claude Coquet, Phusis et Logos. Une Phénoménologie du langage, « La
philosophie hors de soi », Presses universitaires de Vincennes, 2007.
- Michel Costantini, Ivan Darrault (éd.), Sémiotique phénoménologie discours. Du
corps présent au sujet énonçant, Hommage à Jean-Claude Coquet, « Sémantiques »,
L’Harmattan, 1996.
Gérard Dessons, « La poétique de la manière »
S1, jeudi 15h-18h, EC3-EC9
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : littérature, art, sciences humaines, critique, littérarité, poéticité,
artisticité
La manière, qui fut, du Moyen Âge au début du XXe siècle, un concept important de
la pensée littéraire, artistique, philosophique et politique, a été « oubliée » par l’approche
fonctionnaliste et structuraliste de la littérature et de la linguistique parce que son marquage
éthique la rendait impropre aux protocoles scientistes qui régnaient dans le domaine des
disciplines sociales en général. Si elle retrouve aujourd’hui une efficience critique, à la faveur
de la réhabilitation de la question de l’homme dans la compréhension des faits sociaux
(« nouvelles humanités »), elle doit montrer sa spécificité heuristique et sa capacité de penser
à neuf la question de la littérature et de l’art, en les interrogeant du point de vue d’une
anthropologie historique de la valeur.
La démarche entreprise sera donc tout à la fois historique, théorique et pratique,
puisqu’il s’agira d’interroger l’archive des discours sur la question, les démarches théoriques
qui ont tenté de conceptualiser cette notion, et le statut de la manière face à l’activité des
œuvres littéraires et artistiques.
Indications bibliographiques:
Une bibliographie sera distribuée lors de la première séance. Pour se faire une idée des
enjeux du travail envisagé, on pourra consulter l’introduction du numéro de La Licorne (n°
102, 2012), Presses universitaires de Rennes, consacré à « Une histoire de la manière »
(coordonné par A. Bernadet et G. Dessons), p. 7-33.
Anne Herschberg-Pierrot, « Brouillons d’écrivains »
20
S1 mercredi 12h-15h. EC3-EC9 et EC2
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : théorie littéraire, génétique des textes, esquisse
Qu’est-ce qu’un brouillon? Qu’est-ce qu’une esquisse ? Qu’est-ce qu’une rature ?
Comment travaillent les écrivains ? Qu’est-ce que la critique génétique ? Le séminaire
s’attachera à présenter l’histoire des manuscrits modernes, et les enjeux historiques et
théoriques de cette approche nouvelle des archives de la création. Il permettra aussi de se
familiariser avec le classement d’un dossier de genèse et proposera, dans la mesure du
possible, une visite au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale ou à la
bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
Premières orientations bibliographiques (Une bibliographie sera distribuée au premier
séminaire)
BIASI Pierre-Marc de, Génétique des textes. Paris, CNRS éditions, col « Biblis »,
2011.
GERMAIN Marie Odile, THIBAULT Danièle (dir.), Brouillons d’écrivains. Paris,
BnF, 2001.
GRÉSILLON Almuth, Éléments de critique génétique, PUF, 1994.
Littérature n° 178, juin 2015 : « Génétique : les chemins de la création ».
Anne Herschberg-Pierrot, « Flaubert, l’image, le moment théorique II »,
S1 et S2, 1 semaine/2, samedi 10h-13h, EC5-EC14-EC13
Attention : ce séminaire se déroule à l’Ecole Normale Supérieure de Paris
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : théorie littéraire, Flaubert
L’intérêt pour Flaubert a été considérablement renouvelé par le nouveau regard que les
écrivains, la critique et les sciences de l’homme ont porté sur lui autour des années 19601970. Le séminaire continuera cette année à explorer la place de Flaubert dans ce moment
théorique des années 1960 dans la sociocritique, en philosophie, et en psychanalyse. Deux
tables rondes seront consacrées à des rencontres d’écrivains.
Le séminaire a lieu une fois par mois entre octobre et avril, mais il est validable au
second semestre. Première séance le 17/10. Programme sur le site de l’ITEM :
www.item.ens.fr
Jean-Nicolas Illouz, « L’interprétation réciproque des arts: peinture, musique, poésie,
dans les écritures de la modernité »
S2, lundi 15h-18h. EC5-EC14-EC13 et EC6
21
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Il s’agira de faire apparaître entre les arts un jeu d’inter-relations tel que chaque art ne
dialogue avec l’autre qu’au point où il est précisément avec lui sans commune mesure, et tel
alors que sa différence se voie elle-même indéfiniment différée (Derrida) d’un art à l’autre.
Qu’y a-t-il donc de musical dans le poème ? ou de poétique dans la danse ? Qu’y a-t-il de
figural dans la parole, ou de discursif dans l’image ?
Nous entrerons dans cette moderne ronde des Muses à travers deux figures
exemplaires : Mallarmé d’un côté, Boulez de l’autre, – quand ici le musicien cherche dans la
poésie les principes d’une révolution musicale, et quand là la poésie « reprend à la musique
son bien ».
François Noudelmann, « Qu’est-ce qu’une vie ? »
S1 et S2, mardi 18h-21h, 1 semaine/2, EC5-EC14-EC13
Attention : ce séminaire se déroule à la Maison de l’Amérique Latine
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Depuis une dizaine d'années le genre biographique a retrouvé une grande audience :
les éditeurs ont recréé des collections de biographies, les monographies d'écrivains et de
philosophes attirent de nombreux lecteurs. Ce regain d'intérêt succède à une époque marquée
par le mépris du récit biographique. Dans les années 70, le structuralisme dénonçait l'illusion
d'une lecture des œuvres à partir de la vie des auteurs, préférant parler de biographèmes ou
d'effets de réel pour identifier les références à la personne de l'écrivain. Le retour de la
biographie s'effectue aujourd'hui après la déconstruction du moi et il suit des voies
différentes, allant de la restauration d'un "sujet" unitaire à l'invention des personnalités
multiples. Quelles vérités peut éclairer l'écriture biographique, quel réel peut-elle atteindre,
quels référents mobilise-t-elle pour composer le récit d'une existence?
Le séminaire portera sur la conception et la représentation d'une "vie" et leurs enjeux
théoriques. Il reviendra sur les ambitions savantes forgées par les sciences humaines et
s'intéressera aussi à l'investissement imaginaire des écritures biographiques. Il interrogera ce
qu'on appelle une "vie philosophique", une "vie d'écrivain" ou des "vies anonymes". Le
séminaire mobilisera l'historiographie, la philosophie, la critique et l'invention littéraires. Il
étudiera les relations du biographe à son sujet (son idée du savoir, ses procédures de
légitimation, ses projections imaginaires). Il s'intéressera particulièrement aux déchets de la
biographie : rêves, moments dépressifs, silences, trivialités, vies non vécues.
Bibliographie :
Jean-Paul Sartre, L'Idiot de la famille
Édouard Glissant, Faulkner Mississipi
Jonathan Israël, Les Lumières radicales, la philosophie, Spinoza et la naissance de la
modernité
22
Alain Corbin, Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d'un
inconnu
Georges Gusdorf, Lignes de vie
Pierre Hadot, La philosophie comme manière de vivre
François Dosse, Le pari biographique
Pierre Bayard, Il existe d'autres mondes
Stéphane Rolet, « Seuils, miroirs et cadres : processus et dispositifs intertextuels dans
l’image de peinture à la Renaissance »
S1, lundi 15h-18h EC3-EC9
Langue d’enseignement : français
MOTS-CLEF : tableau, seuil, miroir, cadre
Pour évident que puisse paraître le mot, le « tableau » n’est pas chose simple : la
conscience de sa polysémie native – entre peinture et architecture – tout comme le jeu avec
cette complexité sont en réalité des constantes de l’art pictural de la Renaissance.
En nous fondant sur de multiples exemples empruntés pour l’essentiel à la peinture
européenne des XVe et XVIe siècles, nous nous intéresserons ici à divers dispositifs
intertextuels (insertions, assemblages…) mis en œuvre dans ces tableaux, ainsi qu’aux
questions théoriques qui leur sont directement corrélées (seuil, détail, réflexion spéculaire,
tableau dans le tableau…) et que l’image de peinture partage avec le texte littéraire.
Indications bibliographiques :
Victor Stoichita, L’invention du tableau, Genève, Droz, 1999.
Daniel Arasse, Le Détail, Paris, Flammarion, 1992.
– , On n’y voit rien, Paris, Denoël, 2000.
– , Le sujet dans le tableau, Paris, Flammarion, 1997.
Jean Wirth, Qu’est-ce qu’une image ?, Genève, Droz, 2013.
Tristan Garcia, L’image, Paris, Atlande, 2007.
Mieille Séguy, « Mémoire du Moyen-Âge dans la fiction contemporaine »
S2, jeudi 12h-15h, EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français contemporain / français médiéval, traductions
Dans la production littéraire et artistique contemporaine, la référence médiévale,
qu’elle soit manifeste ou oblique, apparaît notamment dans des œuvres qui revendiquent leur
singularité et se soucient d’inventer des formes nouvelles. La question qui se pose
ordinairement lorsqu’on s’intéresse aux résurgences médiévales dans l’espace culturel
contemporain (en quoi le Moyen Âge nous importe-t-il encore aujourd’hui ?) se double dès
lors, pour ces œuvres, d’une interrogation sur le lien qu’elles nouent entre expérimentation et
recours au Moyen Âge. Comment la littérature et l’art peuvent-ils trouver à se renouveler,
comme l’affirme Jacques Roubaud, dans le « choix d’un archaïsme » ?
23
Le séminaire tentera de donner des éléments de réponse à cette question en
étudiant des fictions contemporaines (littéraires, dramaturgiques ou cinématographiques) qui
reprennent et réinventent des formes caractéristiques de la période médiévale : hagiographie,
chanson de geste, roman arthurien, fatrasie, sottie … Nous essaierons chemin faisant de tenter
de saisir ce qui, du Moyen Âge, fait retour dans notre « contemporain » en y faisant résonner
à nouveau le souffle et le rythme d’une langue jeune, la vibration de la voix et du corps, le
jeu de la répétition et de la variation, la puissance inventive de la mémoire.
Lectures indicatives (une bibliographie critique sera distribuée au début du semestre) :
Boyer (Frédéric), Rappeler Roland, Paris, POL, 2013.
Calvino (Italo), Le chevalier inexistant, Paris, Seuil, « Points », 1995 [1959].
Les villes invisibles, Paris, Seuil, « Points », 1996 [1972].
Le château des destins croisés, Paris, Seuil, « Points », 1985 [1973].
Delay (Florence) et Roubaud (Jacques), Graal théâtre, Paris, Gallimard, 2005.
Michon (Pierre), Mythologies d’hiver, Lagrasse, Verdier, 1997.
Abbés, Lagrasse, Verdier, 2002.
Queneau (Raymond), Les fleurs bleues, Paris, 1965.
Rio (Michel), Merlin, Paris, Éditions du Seuil, 1989.
Roubaud (Jacques), Graal fiction, Paris, Gallimard, 1982.
Le Chevalier Silence. Une aventure des temps aventureux, Paris, Gallimard, 1997.
Le grand incendie de Londres, Paris, Seuil, 2009 (surtout La Boucle, 2e branche du
récit)
Françoise Simasotchi-Brones, « Quel état des lieux pour les identités littéraires
francophones postcoloniales ? »
S1, mardi 12h-15h EC3-EC9
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : francophonies, théories
territorialisation, Poétique de la Relation .
postcoloniales,
littératures
migrantes,
De la Négritude à la Créolité ou l’afropéanisme les écrivains des aires francophones
anciennement colonisées sont hantés par les questions de l’identité, de la nomination, de
l’affiliation. Au départ, la question de la langue d’écriture, censée désigner une appartenance
communautaire originelle, culturelle, rattacher à une histoire (littéraire et/ou extra littéraire),
voire à un lieu, donc faciliter une définition identitaire. Mais, quand on écrit « dans la langue
de l’autre », de l’ex-maitre ou colonisateur, et qu’on doit toujours s’en justifier, quand on écrit
d’un lieu qui n’est pas celui de l’origine, quand on est classifié selon la typologie de la
République mondiale des Lettres comme écrivain « francophone », « mineur », « beur » ou
« migrant » par exemple, quelle identité littéraire et culturelle revendiquer, assumer ou
exprimer, et comment le faire ?
Dans notre Tout-monde du 21ème siècle, lieu du Divers et où se déploie la Poétique de
la Relation glissantienne, il semble que ces questions méritent d’être repensées.
Pour mener notre réflexion, nous reviendrons aux questionnements sur cette notion,
d’identité littéraire menés par quelques écrivains des aires francophones (Caraïbe, Amérique
24
du Nord, Europe, Afrique (Maghreb et zone Subsaharienne) Océan indien) depuis presqu’un
siècle (J. P.-Mars) et essayerons d’en esquisser un état des lieux aujourd’hui.
Au début du séminaire, un fascicule rassemblant plusieurs extraits d’œuvres sera
distribué aux étudiants et la bibliographie sera complétée.
Premières indications bibliographiques
M. Beniamino, L. Gauvin, Vocabulaire des études francophones, Presses Universitaires de
Limoges, Coll. Francophone, 2005.
J. Bernabé R. Confiant, P. Chamoiseau, Eloge de la créolité, Gallimard, 1989.
E. Glissant, Le discours antillais, Le Seuil, 1981.
E. Glissant, Poétique de la relation, Gallimard, 1990.
M. Le Bris, J. Rouaud, Manifeste pour une littérature-monde, Gallmard, 2007.
A. Mabanckou, Le sanglot de l’homme noir, Fayard, 2012.
A. Maalouf, Les Identités meurtrières, Grasset, Paris, 1998.
S. Rushdie, Les Patries imaginaires, C. Bourgeaois, 1993.
P. Wunands , Dictionnaire des Identités culturelles de la francophonie : analyse du discours
identitaire de langue française, à travers 3000 notions CILF, 1993.
Isabelle Tournier, « L'archive littéraire des femmes »
S2, vendredi 12h-15h EC5-EC14-EC13
Patrick Wald-Lasowski, « Scènes du plaisir : la gravure libertine »
S2, mercredi 12h-15h EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : image, gravure, galanterie, obscénité
Il ne s’agit pas de revenir sur les rapports texte-illustration dans le cadre du roman
libertin, comme l’ont fait de très nombreux et stimulants travaux depuis une trentaine
d’années, mais d’approcher l’imaginaire de la gravure libertine dans la diversité de ses
aspects : éthique, esthétique, économique…
Que deviennent au XVIIIème siècle l’héritage érotique de l’Antiquité et celui de la
Renaissance ? Que veulent peintres, dessinateurs, graveurs et spectateurs attachés à la
représentation de la scène sexuelle ? Quel est l’enjeu de celle-ci ? Comment évolue-t-elle au
cours du siècle dans sa conception, dans sa réception ? Que dit l’Église de ce « dérèglement »
de l’imagination ?
Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées.
Les Indications bibliographiques seront données dans les premières séances de cours
4. LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE
25
Stefanie Buchenau, « L’humain et l’inhumain en littérature et en art »
S1, mercredi 9h-12h. EC3-EC9. Aussi en LGer
Pour le descriptif, voir section « Littératures germanophones »
Camilo Faverzani, « Stendhal et l’Italie »
S2, jeudi 9h-12h. EC5-EC14-EC13. Aussi LIt
Pour le descriptif, voir section « Littérature italienne ».
Mathias Verger, « Ecrire les corps et les sexualités »
S1 mercredi 9h-12h. EC3-EC9 et EC10
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
« Par-dessus tout le sexe a cessé d’être l’étalon des tabous », écrit un critique
contemporain. Que peut-il donc rester d’une subversion morale, politique et esthétique dans
l’écriture des corps et des sexualités aujourd’hui ? Comment le texte littéraire peut-il être
l’occasion d’une scénographie du corps qui résiste aux discours moraux, aux normes sociales,
aux normes de la représentation ou au régime normé de la parole ? Que peut la littérature face
à la violence sociale de la normalisation des corps et des récits majoritaires, ou face à la
violence des rapports sociaux de genre et de sexe ? Quelles sont les stratégies narratives et
linguistiques adoptées par des œuvres qui tentent de rendre compte d’une expérience à la fois
intime et politique, et souvent violente, de l’économie des corps ? La libido prise entre le sexe
et le texte produit des écritures et des dispositifs poétiques qui bousculent les catégories
(littéraires, politiques, sexuelles) et jusqu’aux modes traditionnels de la lecture, aux frontières
de l’illisible. Le corps de l’auteur, dès le geste de l’écriture, est lui-même engagé dans des
pratiques différentes lorsque le texte procède d’une écriture manuscrite ou lorsqu’il est tapé à
la machine à écrire ou encore sur un clavier d’ordinateur. La médiation technologique dans
l’écriture engage un rapport au corps qui se traduit dans les esthétiques différentes de Pierre
Guyotat, Elfriede Jelinek (prix Nobel de littérature 2004) et Jeanette Winterson. Ces trois
auteurs, qui revendiquent selon des modalités fort différentes une pratique d’écriture
« expérimentale », nous aideront à poser la question de la diversité des manières d’écrire le
corps désirant, la pulsion sexuelle, l’économie des relations entre les sexes et les sexualités
queer, en négociant des héritages sulfureux comme ceux de Sade, Bataille ou Woolf.
On tentera aussi d’éclairer la réception polémique des œuvres étudiées, de comprendre
pourquoi certains de ces textes ont été censurés par le pouvoir institutionnel et ont pu
scandaliser lecteurs et critiques. De quoi parle-t-on (aussi) quand on parle de sexualité, et
comment donner une forme complexe à la représentation des corps qui ne soit pas une
vulgaire provocation ?
26
Œuvres étudiées :
Pierre Guyotat, Eden, éden, éden, Paris, Gallimard, 1970.
Elfriede Jelinek, Lust, trad. Yasmin Hoffmann, Maryvonne Litaize, Paris, Seuil,
[1989] 1996.
Jeanette Winterson, Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? [Why Be
Happy When You Could Be Normal ?], trad. Céline Leroy, Paris, Editions de l’Olivier, [2011]
2012.
Une bibliographie sera distribuée au premier cours.
Nathalie Melas, « Littérature mondiale »
S2, vendredi 12h-15h, EC5-EC14
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Ce séminaire propose une exploration critique de la réinvention de la « littérature
mondiale » en tant que concept, projet, et objet d'étude, au cours des vingt dernières années.
Comment comprendre le retour à ces questions, dans les nouveaux contextes contemporains
de la critique postcoloniale, du capitalisme tardif, de la mondialisation, et des technologies
numériques ? Quels débats la « littérature mondiale » a-t-elle généré pour la réflexion actuelle
sur la mondialité, la littérature, la traduction, et la lecture ? Que signifient les prises de
position « pour » et « contre » la littérature mondiale ? Enfin, quel nouveau cadre apporte-telle pour la recherche en lettres et sciences humaines ? Les auteurs étudiés pourront être
Goethe, Marx, Benedict Anderson, Immanuel Wallerstein, Franco Moretti, David Damrosch,
Pascale Casanova, Gayatri Spivak, Emily Apter, Cha, Edouard Glissant.
5. LITTERATURES GERMANOPHONES
Olivier Baisez, « La décennie expressionniste »
S2, mardi 12-15h, EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français (avec original allemand)
MOTS-CLEF : histoire culturelle ; courant artistique ; dialogue entre les arts ;
Allemagne.
Ce cours sera consacré à un mouvement artistique emblématique de la « modernité »,
dans lequel les Allemands sont à l’avant-garde : l’expressionnisme. On s’interrogera sur le
sens et les limites à donner à la notion d’expressionnisme, utilisée pour désigner la production
artistique de toute une décennie (1910-1920) mais qui, sous la forme de l’adjectif
« expressionniste », connaît un emploi beaucoup plus large. Comment les auteurs eux-mêmes
se sont-ils positionnés par rapport à cette dénomination ?
27
L’expressionnisme se caractérise par une recherche d’innovation formelle, par une
grande véhémence et une forte volonté de provocation. Les textes littéraires formeront le
centre de gravité du cours mais l’intégration d’autres objets artistiques en orbite dans le même
système est indispensable : arts plastiques, cinéma, arts de la scène, architecture même, seront
aussi abordés, l’expressionnisme s’affirmant comme le mouvement artistique synesthétique
par excellence. La production artistique sera étudiée dans son contexte social, politique,
culturel : urbanisation et métropoles de l’Allemagne wilhelmienne, industrialisation, progrès
technique, médias de masse, nouveaux regards savants sur le monde et, bien sûr, l’expérience
de la guerre.
Indications bibliographiques
Dietmar ELGER, L’expressionnisme : une révolution artistique allemande, Cologne,
Taschen, 2002.
Figures du moderne : l’expressionnisme en Allemagne, 1905-1914 Dresde, Munich, Berlin
[exposition, Paris, MAMARC-Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 18 novembre 199214 mars 1993], Paris, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1992.
Maurice GODÉ, L’expressionnisme, Paris, PUF, 1999.
Lionel RICHARD, Expressionnistes allemands. Panorama bilingue d’une génération,
Bruxelles, Complexe, 2001.
Nota bene : Un fascicule de textes sera distribué lors de la première séance.
Stefanie Buchenau, « L’humain et l’inhumain en littérature et en art »
S1, mercredi 9h-12h. EC3-EC9. Aussi en LGC
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
(Le cas échéant en allemand et en anglais si les compétences linguistiques des
participants le permettent)
MOTS-CLEF : histoire littéraire, esthétique, histoire des idées, anthropologie.
Nul doute que la littérature est un lieu privilégié de réflexion sur l’humain et qu’elle
détient et exprime un savoir anthropologique particulier. Dans ce cours, nous étudierons
comment, par quels moyens esthétiques et narratifs la littérature représente et raconte les
caractères humain, inhumain, non-humain de l’homme. Sous quelles conditions et sous quelle
forme l’humanité de l’homme peut-elle s’exprimer ? Et inversement, comment l’homme est-il
amené à perdre les traits qui le définissent en propre : à s’aliéner, à se défigurer et à devenir
méconnaissable à lui-même et aux autres ?
Nous aborderons ce thème à travers des œuvres diverses, prises dans différentes
traditions littéraires et humanistes, allant de Montaigne à Lessing, Goethe, Schiller, Kafka,
Primo Levi et Coetzee. Nous chercherons à situer ces textes littéraires dans le paysage
anthropologique de leur temps et à établir des liens avec les modes d’écriture
anthropologiques de la science et de la philosophie. Nous élargirons en même temps notre
regard de la littérature vers l’art et de la poétologie vers l’esthétique, notamment au sujet du
grand débat sur la sculpture du Laocoon qui fut au cœur de l’esthétique allemande classique.
28
Indications bibliographiques
N.B. Un reader comprenant un certain nombre de textes sera distribué lors de la
première séance.
- J.M. COETZEE, Disgrace, 1999. Trad. Disgrâce, Paris, Seuil, 2001
- Johann Wolfgang GOETHE, Über Laokoon (1798). Trad. Sur Laocoon, dans: Ecrits
sur l’art, 1798, Paris, Flammarion, 1996
- Franz KAFKA, Die Verwandlung, 1912/1915. Trad. La Métamorphose. Paris,
Gallimard, coll. Folio-bilingue, 1991
- Gotthold Ephraim LESSING, Laokoon oder über die Grenzen der Mahlerey und
Poesie, 1766. Stuttgart: Reclam, 1994. Trad. Laocoon ou Des limites respectives de la poésie
et de la peinture (1766-1768), Paris, Herrmann, 1990
- Carl von LINNÉ, Systema naturae, 1758 (extraits en francais)
- Moses MENDELSSOHN, Briefwechsel mit G.E. Lessing und F. Nicolai über das
Trauerspiel (1756-57) , trad. inédite de N. Rialland, Correspondance avec G.E. Lessing et F.
Nicolai sur la tragédie (extraits)
- NONTAIGNE, Essais (1588) : Du repentir (Livre III, chap. 2), Des coches (Livre III,
chap. 6)
- NRIMO LEVI, Se questo è un uomo, 1947. Trad. Si c’est un homme, Paris, Robert
Laffont, 2002
- Friedrich SCHILLER, Der Verbrecher aus verlorener Ehre, 1786. Criminel par
Infamie, Paris, éd. Corti
- Adam SMITH, A Theory of Moral Sentiments, 1759. Trad. Théorie des sentiments
moraux, Paris, Presses Universitaires de France, 2014
- Johann Joachim WINCKELMANN, Gedanken über die Nachahmung der griechischen
Werke in der Malerei und Bildhauerkunst. Trad. Pensées sur l’imitation des œuvres grecques
en peinture et en sculpture, Paris, Allia 2005
René-Marc Pille, « Primum lector : introduction à l’esthétique de la réception »
S1, mardi 15h-18h. EC3-EC9. Aussi en EC11
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
(Le cas échéant en allemand si les compétences linguistiques des participants le
permettent)
MOTS-CLEF : histoire littéraire, esthétique, histoire des idées.
Si un texte, notamment littéraire, possède bien évidemment une existence autonome, il
ne prend vie que par l'acte de lecture, qui place ainsi le lecteur au centre de la chaîne littéraire.
Tout autant qu’à la production des œuvres, il convient donc de s'attacher à leur réception,
perspective qui a donné naissance à l'Esthétique de la réception, théorie élaborée dans l'espace
germanophone par l'École dite de Constance, représentée par Hans Robert Jauss et Wolfgang
Iser, et à laquelle on doit notamment le concept d' « horizon d'attente » (Erwartungshorizont),
issu de la phénoménologie husserlienne, pour désigner la situation du lecteur face au texte.
Une autre approche, d'inspiration marxiste tout en puisant ses origines dans la pensée des
Lumières, est illustrée par les travaux du romaniste berlinois Manfred Naumann. Au plan
concret, l’esthétique de la réception a donné lieu à de multiples études de cas, construites sur
le modèle « La réception de X dans l’espace Y » (p. ex. : La réception européenne de l’œuvre
29
de Goethe). Elle représente en outre un courant important dans la théorie littéraire du XXe
siècle que l’on ne saurait ignorer.
Indications bibliographiques
Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception. Traduit de l'allemand par Claude
Maillard. Préface de Jean Starobinski. Paris : Gallimard, 1978 (Bibliothèque des idées).
Wolfgang Iser, L' acte de lecture. Théorie de l'effet esthétique. Traduit de l'allemand par
Evelyne Sznycer. Bruxelles : P. Mardaga, 1985 (Philosophie et langage).
Manfred Naumann, Blickpunkt Leser. Literaturtheoretische Aufsätze. Leipzig : Ph. Reclam
jun, 1984 (Reclams Universal-Bibliothek ; 1050).
6. LITTERATURES HISPANIQUES
Annick Allaigre, « Edification d’une oeuvre, fondations et réaménagements: l’exemple
de La tumba de Antígona de María Zambrano »
S1, mercredi 15h-18h, EC3-EC9
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : espagnol
MOTS-CLEF : Zambrano. Antigone. Raison poétique. Hybridité :essai/théâtre/poésie.
Réception d’une oeuvre.
Nous aborderons l’œuvre de la philosophe espagnole en nous attachant à y serrer au
plus près la notion de « raison poétique » que María Zambrano a forgé au fil de ses écrits et
qui définit sa pensée. Pour cela, il faudra revenir sur ses antécédents, à savoir, entre autres,
son dialogue avec la « raison vitale » d’Ortega y Gasset, sa perception de la Tragédie après
Nietzche, sa lecture de l’Antigone de Kierkegaard et son approche des œuvres poétiques,
notamment celle d’Antonio Machado.
Par ailleurs, nous nous interrogerons sur ses conditions de publication, de la revue
Revista de Occidente à l’édition de référence chez Cátedra en passant par l’édition mexicaine
de Siglo XXI et la traduction française des Editions des Femmes ainsi que sur sa réécriture
par Alfredo Castellón en vue de sa mise en scène afin de mettre en évidence les différents
filtres de lecture qui se sont imposés à cette œuvre et les conséquences qu’ils ont eu sur sa
réception et son interprétation.
Texte de référence :
ZAMBRANO, María, La tumba de Antígona y otros textos sobre el personaje trágico,
edición de Virginia Trueba Mira, Madrid, Cátedra, 2012.
Indications bibliographiques
Autres éditions de La tumba de Antígona :
ZAMBRANO, Maria -La tumba de Antígona, México, Ediciones Siglo XXI,
Colección Mínima, 1967, 90p.
-La tumba de Antígona [fragmento], Madrid, Revista de Occidente, XVIII, 54, 1967,
p. 272-293.
30
-La tumba de Antígona, Torremolinos (Málaga), Litoral, n° 121-122-123, p.
25-85.
-La tumba de Antígona in Senderos, Barcelona, Anthropos, col. Memoria Rota.
Exilios y Heterodoxos, 1986, p. 199-265.
ZAMBRANO, María, La tumba de Antígona, versión de Alfredo Castellón, Madrid,
Sociedad General de Autores y Editores, 1997, 43 p.
ZAMBRANO, Maria, La tombe d'Antigone in Sentiers, traduit de l'espagnol par Nelly
Lhermillier, Paris, Des femmes, 1992, p. 238-320.
Bibliographie critique et textes secondaires :
ESTEVE Raphaël (dir.), Clartés de María Zambrano, Bordeaux, Presses
Universitaires de Bordeaux, 2013, 498 p.
María Zambrano, Revue Europe n°1027-1028, novembre-décembre 2014, p. 3-229
KIERKEGAARD, Søren, Ou bien…ou bien, La reprise, Stades sur le chemin de la
vie, La maladie à la mort, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993.
MACHADO, Antonio, Juan de Mairena, Tomo 1 y 2, Madrid, Cátedra, 2006.
ORTEGA y GASSET, José, El tema de nuestro tiempo, Madrid, Calpe, 1923.
https://archive.org/details/eltemadenuestrot00orte
NIETZSCHE, Frédéric, La naissance de la tragédie ou hellénisme et pessimisme, in
Œuvres, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1993, p. 3-130.
Julio Premat, « Avant-garde, tradition, répétition »
S2, jeudi 15h-18h, EC5-EC14-EC13
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français et espagnol
Comme c'est aussi le cas dans d'autres domaines culturels, la littérature latinoaméricaine actuelle voit se développer des phénomènes de retour et de reprise d'une foule de
traditions littéraires autrefois opposées, à la fois celle de la "grande littérature", plus ou moins
institutionnalisée et le répertoire, les gestes, les modalités des avant-gardes (que ce soit celle
des années 20 ou celle des années 60). César Aira, Mario Bellatín, et bien d'autres écrivains
jeunes s'inscrivent dans cette perspective. Dans le séminaire, nous allons nous interroger sur
le sens qu'on pourrait attribuer à cette récupération qui, souvent, prend la forme d'une
répétition mais que, de par son déplacement, produit de changements de sens parfois
spectaculaire.
Cette porte d'entrée permettra de s'interroger sur la valeur de l'originalité dans la
littérature contemporaine, la place qu'il convient d'attribuer à la tradition ainsi que celles de la
provocation, l'expérimentation et la transgression.
Une anthologie de textes sera proposée aux étudiants, avec une bibliographie
d'orientation théorique. Les œuvres étudiées sont, pour la plupart, traduites en français.
.
Corpus
Une anthologie de textes sera proposée, ainsi qu'une liste de lectures complémentaires.
Bibliographie théorique
31
Bonnet, Gilles (ed.) (2013), L'inactuel. La littérature est-elle de son temps?, París,
Hermann.
Bürger, Peter, Théorie de l'avant-garde, Paris: Questions Théoriques, 2013.
Foster, Hal, Le Retour du réel. Situation actuelle de l'avant-garde, Bruxelles, La
Lettre volée, 2005.
Noudelmann, François, Avant-gardes et modernité, Paris: Hachette, 2000.
Ruffel, Lionel (ed.): Qu’est-ce que le contemporain ?, Nantes : Cécile Defaut, 2010.
7. LITTERATURE ITALIENNE
Marina Fratnik (LIt), Relations intertextuelles et intersémiotiques
S1 mercredi 15h-18h. EC3-EC9. Aussi en EC11
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français et italien (+traduction)
Le cours se propose tout d’abord de retracer les étapes de la réflexion qui a conduit à
la définition actuelle de l’intertextualité et de dégager les questionnements qu’elle suscite.
Mais on se penchera surtout, en un second moment, sur les relations intersémiotiques qui se
nouent entre le texte littéraire et l’image. Relations très diverses et complexes qu’on explorera
à travers quelques exemples précis, où la théorie ne sera jamais disjointe de la pratique
analytique. On accordera enfin une attention particulière aux images et aux objets-images
(tableaux, tapisseries, statues, motifs et styles ornementaux, etc.) évoqués dans l’espace
romanesque, en nous interrogeant sur leur fonction et leur fonctionnement dans l’économie de
l’écriture. L’analyse, qui sera alors principalement conduite sur Le Guépard (1958) de
G. Tomasi di Lampedusa, s’attachera à mettre au jour les nombreuses réminiscences
intertextuelles et iconographiques que de tels objets convoquent allusivement (en faisant
essentiellement référence aux grands romanciers français du XIXe s.), ainsi que les nouveaux
parcours de lecture qu’ils dessinent à travers un énoncé narratif qui cultive l’art de l’ellipse et
du sous-entendu. Les toutes dernières séances seront consacrées à la magistrale adaptation de
L. Visconti, Il Gattopardo, particulièrement apte à illustrer une tout autre forme de transfert
d’un art à un autre.
Le cours sera mis en relation avec le séminaire doctoral « Arts de l’Italie
contemporaine. Textes, images et musique ».
La bibliographie sera donnée au début du cours. Ne figurent ici que les premières
indications bibliographiques :
R. Barthes, S/Z, Seuil, 1970
Article « Texte (Théorie du) » in Encyclopaedia Universalis, vol. XV, 1973
A. Compagnon, La Seconde main ou le travail de la citation, Seuil, 1979
Le Démon de la théorie, Seuil, 1998
G. Genette, Palimpsestes, Seuil, 1982
L. Jenny, « La stratégie de la forme », Poétique 27, 1976
J. Kristeva, Semeiotikè. Recherches pour une sémanalyse, Seuil, 1969
M. Riffaterre, La production du texte, Seuil, 1979
« Sémiotique intertextuelle : l’interprétant », Revue d’esthétique 1-2, 1979
32
« La trace de l’intertexte », La Pensée 215, 1980
Th. Samoyault, L’intertexualité : Mémoire de la littérature, Armand Colin, 2005
Camilo Faverzani, « Stendhal et l’Italie(IV) : L’œuvre romanesque »
S2, jeudi 9h-12h. EC5-EC14-EC13. Aussi LGC
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
MOTS-CLEF : roman, échanges artistiques, transferts culturels
La fascination de Stendhal pour l’Italie est bien connue. Indépendamment des
événements qui ont caractérisé l’existence de l’auteur (v . son Journal, sa Correspondance et
ses Carnets des Voyages en Italie), cela a laissé une marque profonde dans son œuvre de
romancier (La Chartreuse de Parme) et de nouvelliste (Chroniques italiennes), ainsi que dans
sa relation à l’art (Histoire de la peinture en Italie) et à la musique (Vies de Haydn, de Mozart
et de Métastase, Vie de Rossini). C’est la facette romanesque qui fera l’objet de ce séminaire.
Indications bibliographiques :
Stendhal, Œuvres romanesques complètes, Paris, Gallimard, 2005-2014,
« Bibliothèque de la Pléiade », 3 tomes.
Annie Collet, Stendhal et Milan : de la vie au roman, Paris, José Corti, 1986.
Michel Crouzet, Stendal et l’italianité, essai de mythologie romanesque, Paris, José
Corti, 1982.
Anthony Eric Greaves, Stendhal’s Italy: themes of political and religious satire,
University of Exeter Press, 1995.
Stendhal : du romantisme dans les arts, textes réunis et présentés par Juliusz
Starzynski, Paris, Hermann, 1966.
Stendhal, l’Italie, le voyage, textes rassemblés, par Emanuele Kanceff, Moncalieri,
Centro interuniversitario di ricerche del viaggio in Italia, 2003.
33
DESCRIPTIFS DES SEMINAIRES TRANSVERSAUX
1. EC 1. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE EN
LITTERATURE
Patrick Brasart (LFF)
S1 jeudi 15-18h, EC1
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Qu’est-ce que la recherche en littérature ? Sur quels critères choisir un champ de
recherches ? Comment définir un sujet, construire une problématique ? Tenter de répondre à
ces questions c’est être conduit, nécessairement, à en poser bien d’autres, en développant, à
partir des recherches spécifiques de chacun, une réflexion portant à la fois sur la
méthodologie propre aux travaux universitaires (avec un accent mis sur les mémoires
intégralement rédigés), et sur l’état de la scène critique moderne et contemporaine.
Claire Joubert (LGC et LAng)
S1 vendredi 15-18h, EC1
2. EC
2.
APPROCHES
LITTERATURE
THEORIQUES
DE
LA
Denis Bertrand (LFF), Mimesis, représentation, figurativité
S1, mardi 15h-18h. EC2. Aussi EC3-EC9
Pour le descriptif, voir section LFF de séminaires de spécialité
Anne Herschberg-Pierrot (LFF), Brouillons d’écrivains
S1, mercredi 12h-15h. EC2. Aussi EC3-EC9
Pour le descriptif, voir section LFF de séminaires de spécialité
Diego Vecchio (LHis), Approches théoriques de la littérature
S1, mercredi 15h-18h
Langue des textes étudiés : français
34
Ouvert à tous les étudiants du Master, ce cours propose une réflexion épistémologique
sur les différentes manières de penser la spécificité du texte dit littéraire. A partir de la lecture
d’une constellation d’essais d’époques et de tendances diverses, il s’agira d’interroger
différentes approches théoriques pour lire les œuvres littéraires, allant de la poétique
aristotélicienne jusqu’à la sociologie de la littérature ou la théorie postcoloniale, en passant
par les divers avatars des formalismes. Une bibliographie sera fournie en début de séminaire.
3. EC 4. LANGUE ETRANGERE EN LITTERATURE
Salam Diab-Duranton (LAr), Langue arabe en littérature
S1, lundi 15h-18h. EC4
Daniel Leclerc (LHis), Langue espagnole en littérature
S1, lundi 9h-12h. EC4
Brigitte Félix (Lang), Langue anglaise en littérature
S2,
4. EC 6. LA LITTERATURE ET LES ARTS.
Vincent BROQUA « Rose is a rose is a rose is a rose » : Formes de la littéralité dans les
arts et l’écriture
S2, mercredi 15h-18h, EC6. Aussi EC5-EC14-EC13 (Lang)
Pour le descriptif, voir section LAng de séminaires de spécialité
Jean-Nicolas Illouz, « L’interprétation réciproque des arts: peinture, musique, poésie,
dans les écritures de la modernité »
S2, lundi 15h-18h. EC6. Aussi EC5-EC14-EC13 (LFF)
Pour le descriptif, voir section LFF de séminaires de spécialité
Pierre Bayard, « Ecrire l’extrême »
S2, mardi 15h-18h. EC6. Aussi EC5-EC14-EC13 (LFF)
Pour le descriptif, voir section LFF de séminaires de spécialité
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5. EC 8. PROFESSIONNALISATION : METIERS DE
L’ENSEIGNEMENT ET METIERS DE L’ECRITURE
Arnaud Laimé (LFF), « Professionnalisation »
S2, jeudi 9h-12h, EC8
6. EC 10. LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE
Mathias Verger, « Ecrire les corps et les sexualités »
S1 mercredi 9h-12h. EC10. Aussi EC3-EC9 (LGC)
Pour le descriptif, voir section LGC de séminaires de spécialité
7. EC 11. HISTOIRE ET THEORIE DE LA LITTERATURE
Marina Fratnik (LIt), Relations intertextuelles et intersémiotiques
S1 mercredi 15h-18h. EC11. Aussi en EC3-EC9 LIt.
Pour le descriptif, voir section LIt de séminaires de spécialité
René-Marc Pille (LGer), « Primum lector : introduction à l’esthétique de la réception »
S1, mardi 15h-18h, EC1. Aussi EC3-EC9 LGer.
Pour le descriptif, voir section LIt de séminaires de spécialité
8. EC 12. ATELIER D’ECRITURE CRITIQUE ET SUIVI
DE PROJET
Christine Marguet (LHis)
S2, lundi 13h30-15h00, EC12
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Cet atelier d’écriture vient en complément de l’enseignement théorique dispensé dès
le 1° semestre. Il s’agira de suivre les étapes de la recherche et de l’écriture du projet, autour
de la justification et présentation du corpus, de l’expression de la problématique et du cadre
théorique, ou encore de la sélection et présentation de la bibliographie.
Diego Vecchio (LHis)
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S2, mardi 15h-18h, EC12
Langue d’enseignement : français
Langue des textes étudiés : français
Cet atelier vise à aider les étudiants à rédiger leur mémoire de recherche. On se
penchera sur une série de questions pratiques, posées par l’écriture critique : comment rédiger
une introduction et une conclusion? Comment formuler et déplier, de façon astucieuse, une
problématique? Comment structurer un plan de travail?
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PRESENTATION DES ENSEIGNANT.ES DE LA
FORMATION 2015/2016
Yves ABRIOUX
Annick ALLAIGRE [email protected]
Professeure de Littérature espagnole (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Littérature espagnole (XXe-XXIe siècles). Poésie. Essai. Critique.
Analyse textuelle.
Olivier BAISEZ [email protected]
Maître de conférences en Etudes germaniques (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Histoire de l’Allemagne (XIXe-XXe siècles) ; histoire des idées
politiques et économiques ; études judéo-allemandes ; histoire de la traduction.
Pierre BAYARD [email protected]
Professeur de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature et psychanalyse. Ecriture des meurtres de masse
Patrick BRASART [email protected]
Maître de Conférences de Littérature française, (UFR T&S)
Domaines de recherche : Rhétorique et Poétique des Lumières, Littérature française du
XVIIIe siècle.
Vincent BROQUA [email protected]
Professeur de littérature et arts nord-américains (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littératures expérimentales XX et XXIe siècles, poésie
contemporaine, arts minimalistes, théories de la réception, traduction, création et recherchecréation
Stefanie BUCHENAU, [email protected]
Maîtresse de conférences en Littérature allemande (UFR LLCE), Université Paris 8
Domaines de recherche : Les Lumières allemandes et européennes ; Histoire des idées et
littérature du 18ème siècle allemand ; la tradition esthétique allemande ; Histoire de la
médecine et de l’anthropologie.
Bruno CLÉMENT [email protected]
Professeur de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature française, philosophie et littérature, théorie des figures,
écriture de la théorie
Michel COSTANTINI [email protected]
Professeur de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Sémiotique des arts et de la littérature
Gérard DESSONS [email protected]
Professeur de Langue et Littérature françaises (UFR T&S)
Domaines de recherche : Théories de la littérature (poétique), du langage, de la traduction, de
l’art et leurs interactions. En particulier œuvres des XIXe et XXe siècles (poésie, théâtre, arts
plastiques, musique).
Salam DIAB-DURANTON
Abdelaziz EL-ALAOUI
Camillo FAVERZANI [email protected]
Maître de conférences de Littérature italienne (UFR LLCE)
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Domaines de recherche : littérature italienne du XIXe siècle ; théâtre ; opéra ; littérature
française du XXe siècle ; littérature comparée (relations culturelles et échanges littéraires,
mythe et histoire, littérature et arts) ; questions de traduction littéraire
Brigitte FÉLIX [email protected]
Professeur de Littérature américaine (DEPA, UFR LLCE-LEA
Domaines de recherche : Littérature américaine XXe siècle (depuis 1950) ; fiction américaine
contemporaine (XXIe siècle); écritures expérimentales (poétique, interactions texte/image);
formes narratives contemporaines et nouveaux médias.
Marina FRATNIK [email protected]
Professeure de Littérature italienne (UFR LLCE)
Domaines de recherche : littérature italienne contemporaine (XIXe-XXIe siècles), littérature
générale, poétique, littérature comparée – structures et dynamiques de l’énoncé narratif, traits
poétiques du texte en prose – écriture et images, littérature et cinéma – rythmes des proses –
traduction littéraire – études de genre.
Katia GHOSN [email protected]
Maîtresse de conférences de Littérature arabe contemporaine (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Littérature arabe contemporaine : thématiques et stratégies
narratives.
Anne HERSCHBERG PIERROT
Professeure de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Prose XIXe-XXe siècle. Flaubert, R. Barthes. Génétique des textes et
esthétique de la création.
Jean-Nicolas ILLOUZ [email protected]
Professeur de Littérature française du XIXe siècle
Domaines de recherche : Poésie du XIXe siècle. Lyrisme et modernité. Prose et poésie.
Symbolisme. L’interprétation réciproque des arts dans la période symboliste. Nerval,
Rimbaud, Verlaine, Verlaine, Mallarmé.
Andrée-Anne KEKEH [email protected]
Maîtresse de conférences HDR – littérature américaine (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Littérature américaine et littérature de la Caraïbe anglophone
(20ème-21ème s)
Sylvie KLEIMAN-LAFON [email protected]
Maîtresse de conférences de Littérature anglaise (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature britannique du XVIIIe siècle ; Littérature et science
(médecine) ; écriture romanesque ; texte/image.
Arnaud LAIMÉ
Daniel LECLERC
Christine MARGUET [email protected]
Maîtresse de conférences de Littérature espagnole (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Littérature espagnole des XVI° et XVII° siècles. Roman du XVII°
siècle (roman baroque et neo grec). Roman et Histoire, crise de l’héroïsme.
François NOUDELMANN [email protected]
Professeur de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature et philosophie
René-Marc PILLE [email protected]
Professeur de Littérature allemande (UFR LLCE)
Domaines de recherche : L'Allemagne et la Révolution française ; transferts culturels francoallemands ; histoire de la littérature allemande : classicisme et romantisme (1789-1830) ;
l'esthétique théâtrale du classicisme weimarien.
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Julio PREMAT [email protected]
Professeur de Littérature hispano-américaine (UFR LLCE)
Domaines de recherche : Littérature hispano-américaine XIXe-XXIe siècles ; littérature et
psychanalyse ; critique génétique ; littératures contemporaines.
Arnaud REGNAULD [email protected]
Professeur de littérature américaine et traduction (UFR LLCE)
Domaines de recherche: Littératures expérimentales XX et XXIe siècles, fiction américaine
contemporaine, cyberlittérature, humanités numériques, déconstruction, traduction
Stéphane ROLET [email protected]
Maître de conférences de Langue et littérature latines (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature néolatine XV-XVIe siècles ; emblématique ; réception de
l’Antiquité ; narratologie et esthétique des séries TV.
Lionel RUFFEL [email protected]
Professeur de littérature générale et comparée et de création littéraire (UFR T&S)
Domaines de recherche : littératures comparées contemporaines ; théories du contemporain ;
études culturelles et médiatiques ; édition/publication : matérialités du littéraire ; recherchecréation ; esthétique documentaire.
Mireille SÉGUY [email protected]
Professeure de littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Temps et récit dans les fictions des XIIe et XIIIe siècles ; Lectures
du Moyen Âge dans la création et la critique contemporaines (transmission, mémoire,
phénomènes d’anachronie) ; Mises en cycle et réflexivité narrative (mises en texte et en
recueil, constitution des univers de fiction, mise en œuvre d’une temporalité cyclique) ;
Littérature, image et théologie dans les romans du Graal.
Françoise SIMASOTCHI-BRONÈS [email protected]
Maîtresse de conférences de Littérature francophone (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littératures francophones (Caraïbe
Océan indien, Afrique
subsaharienne) Histoire et critique littéraire de la francophonie, approche des questions de
langues, Questions de réception, Relation littérature/mémoire/ Histoire, Littérature et
politique, Écritures de la violence en postcolonie, Problématiques identitaires, (Insularité
Créolisation Diaspora), Théories postcoloniales.
Isabelle TOURNIER
Mathias VERGER [email protected]
Maître de Conférences de Littérature comparée (UFR T&S)
Domaines de recherche : Imaginaires et politiques des langues ; traduction ; littérature et
études de genre.
Patrick WALD LASOWSKI [email protected]
Professeur de Littérature française (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature romanesque française des XVIIIème et XIXème siècles
Diego VECCHIO [email protected]
Maître de conférences HDR de Littérature hispano-américaine (UFR T&S)
Domaines de recherche : Littérature hispano-américaine XXe siècle, théorie littéraire,
philosophie, psychanalyse.
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