Compte-rendu de la réunion plénière du Conseil

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Compte-rendu de la réunion plénière du Conseil
Compte-rendu
de la réunion plénière
du Conseil de quartier
Branly – Boissière
du 17 juin 2014
20 h 00
Préau de l’école élémentaire Nanteuil
13, rue de Nanteuil
Présents :
Tania ASSOULINE, adjointe déléguée à la démocratie locale et à la vie des quartiers
Claude REZNIK, Laurent ABRAHAMS, élus de quartier
Corinne AVIGNON, responsable de l’Antenne vie de quartier Ramenas Léo Lagrange - Branly
Guillaume ORILLON, gestionnaire urbain de proximité, Antenne de vie de quartier Ramenas
Léo Lagrange - Branly Boissière
Et 24 habitants.
Les modifications ou réponses intervenues depuis la réunion sont signalées en italique.
La réunion débute à 20 h 15.
Frédéric Marion, animateur de la réunion, remercie les participants et précise que le secrétariat sera
assuré par la société Voyelles Rédaction. Il présente ensuite les représentants de la Ville et le Collectif
d’animation, constitué de Régine Blanquet, Pierre Collignon, Gilles Deverre, Georges Hervo, Frédéric
Marion, Xavier Montaron et Henri Retailleau.
Tania Assouline se présente à son tour. Adjointe déléguée à la démocratie locale et à la vie des
quartiers, elle fait part de sa volonté de visiter les quatorze Conseils de quartier de Montreuil dans
l’objectif de prendre connaissance de leur fonctionnement. La Ville souhaite en effet accompagner les
différentes formes de démocratie locale, dont les Conseils de quartier sont le fer de lance. Par ailleurs,
même si ces derniers ne fonctionnent pas tous de manière strictement identique, des aspirations
communes existent, en particulier celles d’y faire participer un maximum d’habitants et de travailler en
lien avec les Antennes vie de quartier dans l’optique d’améliorer le cadre de vie.
Puis, après avoir rappelé que des démarches de concertation sont possibles entre les habitants et les
élus thématiques concernés, Tania Assouline observe que le dispositif des enveloppes participatives de
quartier (EPQ) n’est pas suffisamment utilisé. Aussi invite-t-elle les habitants à présenter des projets
participatifs en vue de leur validation en Conseil de quartier. D’autant que leur attribution est en passe
d’être facilitée. Ainsi, si un Conseil de quartier et les deux élus de quartier émettent un avis favorable
sur un projet et si les services de la Ville valident sa faisabilité technique, il ne sera plus nécessaire de
requérir l’avis d’une instance supplémentaire, ou du Conseil de Budget Participatif.
I. Projets d’habitants
- « Atelier et décors peints sur les murs de l’école Nanteuil »
Le projet est terminé Une série de photographies du lieu avant et après la réalisation du projet est
présentée par Guillaume Orillon. Après un premier travail sur ce site, effectué en concertation entre la
Mairie et les riverains, le projet de fresque sur les murs de l’école a été porté par les habitants, à savoir
des parents d’élèves de l’école Nanteuil. La fresque elle-même a été réalisée par des parents et des
enfants de l’école, accompagnés par l’association Z-Tribulations.
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- « Fresque au Champ de Poires »
Le Centre social SFM a présenté ce projet, via Aline LAPORTERIE, Responsable Jeunesse, Catherine
CANNET, Directrice, et deux jeunes adhérents au centre.
Ce projet prévoit la réalisation d’une fresque murale sur le terrain du Champ de Poires. Fréquenté
quotidiennement par les Montreuillois, en particulier les jeunes, ce terrain se situe avenue du
Président Salvador Allende, en face de l’usine Mozinor, à proximité de la cité des Néfliers et du centre
social SFM. Une partie du site est occupée par des espaces verts, récemment rénovés. L’autre partie
comprend un terrain multisports à l’arrière duquel se dresse un mur d’une cinquantaine de mètres de
long pour une largeur de deux à quatre mètres, aujourd’hui couvert de tags sauvages. La variété des
matériaux qui le composent (béton, briques) est considérée comme un atout en vue de la réalisation de
la fresque.
Le projet vise plusieurs objectifs généraux :
- améliorer l’environnement du quartier en tenant compte de l’usage des espaces par les
habitants ;
- valoriser les pratiques artistiques et les savoir-faire ;
- impliquer les habitants dans le réaménagement d’un espace public ;
- favoriser les rapports entre graffeurs et habitants.
Ses objectifs pédagogiques, à l’égard du public qui participera à l’activité, sont les suivants :
- découvrir des techniques et un savoir-faire artistiques ;
- mettre en valeur l’expression et la créativité des jeunes ;
- favoriser des rapports plus sereins entre les jeunes pour produire une œuvre collective ;
- sensibiliser le public aux cultures urbaines en posant un nouveau regard sur son
environnement ;
- impliquer les jeunes dans la réalisation d’un projet de A à Z, de la préparation à la réalisation.
La fresque qui serait réalisée dans ce cadre a vocation à être pérenne.
Le projet serait porté par un groupe de huit personnes (jeunes de 13 et 18 ans fréquentant le centre
social SFM et graffeurs du quartier). Les jeunes seraient encadrés par un intervenant artistique. Sur
sept encadrants potentiels contactés, seules les associations SGFM et Utopix ont répondu. Le premier
devis prévoit un seul intervenant et une vingtaine de séances de deux heures pour un montant
d’environ 5 000 euros. Le second devis implique deux encadrants pour un coût total de 6 000 euros.
Le projet débuterait par une phase de sensibilisation/découverte de projets similaires à Montreuil et
Paris, suivie d’une phase de préparation : découverte du savoir-faire spécifique à cette activité,
esquisses et propositions de différents thèmes – qui seraient ensuite soumises aux habitants dans le
cadre de deux réunions. Dans un second temps viendrait la phase de réalisation, en une dizaine de
séances. La fresque serait alors inaugurée à l’occasion d’un rassemblement convivial.
Dans l’idéal, ce projet pourrait avoir lieu à l’été 2014, afin de s’adresser à des jeunes qui ne partent pas
en vacances. Cela étant, le projet pourrait également se tenir en 2015.
En réponse à un habitant s’interrogeant sur la qualité et le prix des peintures, les représentantes du
centre social SFM Montreuil, Catherine Cannet et Aline Laporterie, précisent que les deux associations
candidates pour encadrer le projet ont une réelle expérience en matière de fresques durables.
Laurent Abrahams, élu du quartier et adjoint délégué à la propreté et à la voirie, demande si une partie
du mur du Champ de Poires sera également consacrée à la libre expression. Les représentantes du
centre social SFM répondent avoir lancé une consultation à ce sujet, qui s’est soldée par des retours
négatifs. La mise en œuvre d’un tel espace s’avère en outre délicate et pose notamment le problème de
la cohérence graphique du résultat final.
Un habitant cite l’exemple d’une fresque sur le mur d’un jardin partagé dans le 20ème arrondissement
de Paris, dont le centre, peint en blanc, fait office d’écran de cinéma à l’occasion de projections en plein
air. Il pourrait en être de même sur le mur du Champ de Poires, qui est de taille significative.
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Un autre habitant a fait part d’une interrogation concernant le calendrier de réalisation du projet (mijuillet à mi-août) prévu, en se demandant s’il existait un risque que certains enfants commencent le
projet mais n’en voient pas la fin en raison de départs en vacances. Aline Laporterie a indiqué que ce
paramètre avait été envisagé, et que la composition du groupe en tiendrait compte.
Un habitant demande s’il est prévu de rénover les jeux pour enfants du Champ de Poires, notamment
ceux qui contiennent de la laine de verre. Cela permettrait de les sécuriser, mais aussi de réinsuffler de
la vie et de favoriser les échanges intergénérationnels. Guillaume Orillon regrette le retard pris dans le
réaménagement de la zone de jeux, dû à des raisons administratives, mais précise qu’une nouvelle
activité ludique composée de bois et de cordes sera installée à l’automne. Il ajoute que le
réaménagement du Champ de Poires a débuté en février/mars 2014 dans le cadre des projets PEPA
(Petits Espaces Publics Autrement) menés dans une vingtaine de sites Montreuillois. L’objectif de ces
projets relativement peu coûteux est d’apporter aux habitants une plus-value en termes de cadre de
vie.
Claude Reznik rappelle que le projet du réaménagement de ce terrain se déroule en deux phases. La
première concerne la végétation du Champ de Poires et ses jeux pour enfants. Des photographies de
cette première phase de rénovation sont présentées aux participants durant le Conseil de quartier. La
seconde étape, prévue pour 2015, consiste dans le réaménagement du terrain de sport. En particulier,
l’accès à ce terrain par son entrée est difficile, d’où la nécessité d’intervenir. Cependant, cette « seconde
phase » du réaménagement du Champ de Poires reste – comme pour la Plaine de Jeux Jules Verne » –
soumise à une validation des élus concernés, notamment l’adjoint au Maire délégué aux espaces
publics, qui devront arbitrer entre différents projets de réaménagements similaires sur la ville.
Pour finir, Tania Assouline ajoute que le financement d’autres petits aménagements spécifiques non
prévus dans le cadre du PEPA, mais souhaités par les habitants, pourrait être complété par une EPQ.
L’assouplissement des conditions d’attribution des EPQ, qu’elle a présenté en introduction, ne mettra
pas en cause le calendrier prévu pour le projet.
Le projet « Fresque au Champ de Poires » est adopté à l’unanimité moins 1
abstention.
Trois personnes ne prennent pas part au vote, car elles sont habitantes de Rosny.
Par ailleurs, deux devis ayant été présentés, l’adoption porte sur le montant du devis le plus
élevé.
II. Point sur la ligne de métro M11
Laurent Abrahams indique que le président du Conseil régional d’Ile-de-France a fait savoir que l’Etat
ne garantissait plus le niveau de financement sur lequel il s’était engagé (800 millions d’euros, sur un
budget total de 1 milliard d’euros) pour les projets de transports franciliens, en particulier les lignes de
métro M11 et de tramway T1, suite à l’abandon de l’écotaxe. Même si aucune décision d’abandon ou de
report n’a clairement été affirmée, la Municipalité a souhaité mobiliser ses citoyens en lançant une
pétition visant à ce que ces projets soient menés à bien. Une urne et des bulletins ont été mis en place à
l’Antenne de secteur Ramenas Léo Lagrange - Branly Boissière, ainsi que dans les autres Antennes,
chez certains commerçants et à la Mairie.
Tania Assouline ajoute que le Maire a également proposé aux communes de Rosny-sous-Bois,
Romainville et Les Lilas de se mobiliser. Des informations plus précises seront diffusées aux habitants
lors de la fête de la Ville, le 21 juin.
Le président de l’Association Station Boissière ligne 11 (ASB11) rappelle qu’il avait d’abord été envisagé
d’implanter une station au pied des tours de Rosny. Puis la Mairie avait souhaité que la station soit
plus proche du boulevard de la Boissière – solution qui menaçait d’expropriation les habitants de
11 pavillons et d’un immeuble. C’est d’ailleurs à cette occasion que l’ASB11 s’est constituée. L’ASB11 a
présenté des propositions alternatives au STIF et au maître d’ouvrage. Ses propositions ont été
retenues. Le nombre d’expropriations sera réduit. La station sera construite en souterrain et son accès
principal se situera au pied des tours de Rosny. Aujourd’hui, l’ASB11 demande qu’un deuxième accès
soit prévu au sud du boulevard de la Boissière, pour les patients particulièrement fragiles de l’hôpital
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de Ville-Evrard. A l’avenir et dans le cadre du projet de Grand Paris, l’ASB11 souhaite que les habitants
et les élus s’impliquent davantage dans les projets et formulent, quand cela s’impose, des contrepropositions.
Claude Reznik observe que le STIF et la RATP ne sont pas habitués à travailler avec les habitants. La
Ville de Montreuil elle-même a pâti d’une rétention d’information de la part de ces organismes. Pour
sa part, Tania Assouline insiste sur le rôle d’intermédiaire de proximité que peuvent jouer les
municipalités afin de relayer les préoccupations de leurs administrés : la concertation avec les
habitants peut se révéler efficace à cet échelon.
Frédéric Marion signale que la déclaration d’utilité publique (DUP) de la ligne de métro M11 a été
signée le 13 juin par les préfets de Seine-Saint-Denis et d’Ile-de-France/préfecture de Paris. Il estime
qu’une mise en service pourrait être effective en 2020.
III. ZAC Boissière-Acacia
L’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique concernant l’aménagement de la Zone
d’aménagement concerté (ZAC) Boissière-Acacia sur la commune de Montreuil se déroulera du 10 juin
au 11 juillet inclus. Le dossier d’enquête publique et le registre d’enquête seront déposés à la mairie de
Montreuil et seront accessibles aux heures d’ouverture de la Mairie : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h
et de 14 h à 17 h (sauf le mardi matin) et le samedi de 9 h à 12 h. Ces documents sont également
consultables sur le site d’Est Ensemble : http://www.est-ensemble.fr/zac-boissiere-acacia. Par ailleurs,
le commissaire enquêteur tient des permanences à la Mairie.
Les habitants peuvent s’exprimer sur le registre ou par voie postale à l’adresse suivante :
Commissaire Enquêteur
Préfecture de la Seine-Saint-Denis
Direction du développement durable et des collectivités locales
Bureau de l’urbanisme et des affaires foncières
9, esplanade Jean Moulin
93007 BOBIGNY CEDEX
Le Collectif d’animation souhaite que ces documents soient également mis à disposition des habitants
à l’Antenne de quartier Jules Verne (65, rue Edouard Branly), dans la mesure où certains
aménagements concernent le quartier. Claude Reznik signale que l’élu en charge de l’urbanisme lui a
fait savoir qu’il serait difficile d’étendre les moyens d’information des citoyens au-delà de la Mairie.
A défaut, un habitant suggère la mise à disposition d’un ordinateur et d’une connexion Internet à
l’Antenne de quartier Jules Verne afin que les habitants puissent consulter le site d’Est Ensemble.
A la demande d’un habitant de Rosny de mettre également un dossier et un registre d’enquête dans le
quartier de Rosny face à la ZAC Boissière Acacia, afin que les Rosnéens concernés puissent également
s’exprimer, Claude Reznik répond que Rosny-sous-Bois ne relève pas de la Communauté
d’agglomération porteuse du projet de ZAC Boissière-Acacia. Il ne peut donc pas satisfaire cette
demande.
Frédéric Marion estime que l’information des habitants concernés par le projet est très insuffisante, en
comparaison avec la prolongation de la ligne de métro M11, par exemple. Tania Assouline indique que
l’arrivée de la nouvelle équipe municipale et la récente mise en place de la Communauté
d’agglomération ne permettent pas une gestion sereine du dossier, en termes de calendrier. Dans ce
contexte, la date de livraison du projet n’est d’ailleurs pas encore déterminée.
Un habitant considère à son tour qu’il est nécessaire de consulter les riverains du projet, qui ne
concerne pas uniquement les élus. Il suggère donc que la Ville organise des réunions d’information à
ce sujet. Les citoyens sont certes invités à se prononcer, mais ils ne peuvent le faire qu’en pleine
connaissance de cause.
Favorable à tout ce qui rend vivant le quartier, un habitant de Rosny-sous-Bois s’étonne toutefois du
projet de circulation de poids lourds dans cette zone résidentielle, du fait de l’établissement d’un
écopôle de gestion des déchets. Claude Reznik précise qu’il s’agit là de la partie la moins avancée du
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projet de ZAC et que la question de l’écopôle n’est pas réglée : un important travail en amont reste
encore à réaliser.
Par ailleurs, Frédéric Marion déplore que les futurs bâtiments de cette zone soient bâtis sur un plan
carré fermé, contrairement à ce qu’avaient souhaité certains habitants. De la même façon, alors que
certains habitants ont émis un avis défavorable au parking semi enterré lors de la concertation, le
projet de ZAC n’a pas été modifié. Dans ce contexte, les habitants s’interrogent sur la réelle prise en
compte des remarques qu’ils auront formulées dans le cadre de l’enquête publique.
Un habitant regrette quant à lui l’édification, en face de sa résidence, d’un réflecteur de bruit, c’est-àdire les façades des nouveaux bâtiment en bordure du bd de la Boissière. L’enquête publique justifie
cet emplacement par le vent du nord alors même qu’en Ile-de-France, le vent vient de l’ouest. Claude
Reznik conteste cette affirmation. De plus, cet habitant s’étonne également que soient envisagées des
constructions haussmanniennes (terme évoqué lors d’une réunion de présentation de ce projet à
laquelle a assisté cet habitant), sans cohérence avec l’architecture actuelle du quartier. Claude Reznik
indique que le terme haussmannien employé par l’habitant est inapproprié, car l’architecture des
futures constructions n’est pas encore déterminée. Il ne se prononcera favorablement à ce projet qu’à
condition qu’il ne réduise pas la qualité de vie des riverains.
Laurent Abrahams et Tania Assouline suggèrent d’organiser une réunion
d’information en septembre, en présence de Gaylord Le Chequer et des élus
d’Est Ensemble concernés. En effet, certains espaces de la ZAC peuvent encore
être soumis à concertation.
IV. Parole ouverte aux habitants
- L’araignée
Frédéric Marion observe que dans la mesure où les services techniques de la Ville ont commencé à
réfléchir à ce projet, ce dernier ne pourra pas bénéficier d’une EPQ. Précisant que la Municipalité n’a
pas présenté de proposition précise suite à la réunion de concertation d’il y a deux ans,
Corinne Avignon propose que l’Antenne de quartier travaille en amont avec le Collectif d’animation
pour faire avancer le projet.
Guillaume Orillon ajoute que le site de l’araignée avait été suggéré par l’Antenne pour une intégration
dans le programme PEPA, et que l’arbitrage déterminant la liste de sites pouvant bénéficier d’un
financement municipal devrait être rendu à la rentrée 2014. En cas de validation, le processus de
concertation pourra commencer. Par ailleurs, les habitants ont sensibilisé le Maire sur le nécessaire
réaménagement de ce site lors de l’arpentage du secteur Boissière.
Guillaume Orillon indique que, suite à l’effondrement d’une partie de la mosaïque de plâtre, située sur
le pignon du bâtiment du Centre de loisirs Jules Verne, lors des récentes intempéries, le lieu a été
rapidement sécurisé. Aujourd’hui, deux options existent : une dépose de la mosaïque ou sa fixation par
des vis, impliquant une « casquette de toiture » et une dépense de 1 500 à 3 000 euros TTC.
Les habitants suggèrent que la dépose de la mosaïque s’accompagne d’une rénovation globale du lieu.
Claude Reznik n’est pas certain, d’un point de vue budgétaire, qu’une réfection générale du site soit
envisageable immédiatement. Tania Assouline observe que la priorité est de faire figurer l’araignée
dans la liste des projets PEPA 2015. Dans un second temps et après concertation, il pourra être
envisagé d’inclure le reste de l’aire de jeux dans cette démarche.
Le Conseil de quartier se prononce en faveur d’une dépose définitive de la
mosaïque.
- Propreté
Un habitant déplore l’état de saleté extrême dans lequel se trouve un tronçon de la rue de l’Acacia en
partant du boulevard de la Boissière. Claude Reznik répond qu’il s’agit en partie de plastiques de la
société SITA.
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Une habitante attire ensuite l’attention sur le manque de propreté du passage situé non loin du terrain
de tir, en face de la boucherie Krief.
Plus globalement, une habitante regrette également l’état de saleté dans lequel les employés de la Ville
laissent certains trottoirs après le vidage des bennes à ordures.
Enfin, un habitant déplorant que le carrossier dépose de nombreux pare-brises sur le trottoir du
boulevard de la Boissière, Laurent Abrahams précise que dans le cadre du Plan Propreté, le montant
des amendes sera prochainement augmenté.
- Nuisances sonores
Plusieurs habitants s’étonnent que les agents de la Ville tondent les espaces verts très tôt le matin. Les
élus rappellent que le règlement impose un démarrage des tâches à 7 h, mais que cet horaire a dû être
avancé la semaine précédente en raison de l’étendue du travail à réaliser.
- Grille donnant sur l’avenue du Président Salvador Allende
Un habitant observe que la grille qui a été placée à la sortie du Passage des écoliers ne peut pas jouer
pleinement son rôle du fait de la présence d’un bateau sur le trottoir. Guillaume Orillon précise que la
pose d’un obstacle sur un bateau n’est pas autorisée. Par ailleurs, l’installation d’obstacles mobiles a
été testée au 213 boulevard de la Boissière, sans succès : des potelets amovibles ont été placés sur le
bateau d’un riverain, mais ceux-ci sont trop lourds pour qu’il puisse les manipuler.
- Stationnement abusif place Jules Verne
En réponse à un habitant qui regrette l’utilisation comme parking d’emplacements non autorisés près
de l’arrêt du bus 102 situé place Jules Verne, Guillaume Orillon indique que les potelets destinés à
empêcher ce stationnement abusif sont systématiquement arrachés dés qu’ils sont remplacés. Par
ailleurs, les modules en forme de créneaux comme ceux qui ont été placés le long de la rue Edouard
Branly ou de l’avenue du Docteur Fernand Lamaze ne correspondent plus aux normes pour les
personnes à mobilité réduite. Lors de l’arpentage du quartier, l’adjoint délégué à la tranquillité
publique a pris note du problème.
- Wheeling
Un habitant déplore la pratique du wheeling (figure en moto consistant à rouler uniquement sur la
roue arrière) par plusieurs motos sur le boulevard de la Boissière le soir et le week-end. Tania
Assouline précise être récemment intervenue à ce sujet auprès de la Police nationale. Mais, au-delà de
la question des effectifs de police qui se pose le week-end, il s’avère assez dangereux pour les forces de
l’ordre de poursuivre un jeune conducteur de moto, a fortiori s’il n’est pas équipé d’un casque. Au vu
des accidents passés, la Police nationale a pour consigne très stricte de ne pas le faire. Par ailleurs, la
proximité d’un hôpital et le passage de bus sont incompatibles avec la pose d’un ralentisseur.
Frédéric Marion remercie les élus, les représentants de l’Antenne de quartier et les habitants de leur
présence.
Fin de la réunion à 22 h 50.
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