COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage

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COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage
COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage
THEATRE DU BOCAGE
« COMBAT DE NEGRE
ET DE CHIENS »
de Bernard Marie KOLTES
Mise en scène de Claude LALU
COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage
Troublant parallèle sous le Tropique du Cancer
Il est des projets qui nous tiennent tellement à cœur qu'ils nous
impressionnent, peut-être parce qu'ils nous touchent de trop près et qu'il faut
attendre d'être prêt à affronter notre propre vécu pour que la catharsis ne soit
pas un vain mot.
En 1978, Koltès passe quelques temps au Nigeria sur un chantier de travaux
publics, de ce voyage naît « Combat de nègre et de chiens », une fable...
En 1978, j'étais pour deux ans en Afrique de l'Ouest comme responsable de
chantier d'hydraulique collinaire pour le compte d'une ONG...
Une nuit, Mahamadi, un chauffeur de camion me réveille pour m'annoncer
qu'à 100km d'ici, Timbi, un autre chauffeur ayant abusé de différents
alcools, vient de tuer un cycliste.
Trois heures du matin, j'arrive sur les lieux; Timbi s'est enfui pour échapper
à l'inévitable colère du village voisin. Son camion, qui tractait un porte-char
chargé d'un bulldozer, est en travers de la piste. A 20 mètres, le corps
disloqué d'un homme ; le camion l'a percuté de plein fouet alors qu'il roulait
sur la « piste des vélos »bien séparée de l'axe principal. Une hirondelle
métallique emblème de la marque du vélo permettra d'identifier la victime.
Il faut prendre le corps désarticulé pour l'évacuer vers la morgue de
Ouagadougou et avertir la police.
Avant le lever du jour, aidé par Mahamadi, j'ai « rassemblé » le corps et l'ai
mis dans la benne de mon véhicule...
Je n'ai jamais su le nom de la victime, je sais seulement qu'il avait environ
30 ans.
Je me suis vu le lendemain proposer au chef du village, au milieu des
femmes en pleurs, de l'argent pour dédommager la famille.
Non, je n'ai pas rencontré Alboury, le personnage de Koltès, mais son
spectre m'a hanté pendant des années. Horn et Cal ne sont pas mes proches,
pourtant je les connais bien.
Lorsque j'ai lu le texte de Koltès, il y a longtemps, le choc a été trop violent
pour l'aborder de front ; j'avais besoin d'un long parcours, sans me livrer. J'ai
monté « Palabres Nocturnes chez les Blancs », télescopage de deux textes
écrits la même année 1951. L'un de Gilbert Cesbron (Il est minuit Dr
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Schweitzer), l'autre de Aimé Cesaire (Discours sur le Colonialisme). Laisser
le spectateur s'interroger sur l'aveuglement de l'homme dans un contexte
face à l'Histoire a été ma première ambition. Étape initiale d'un triptyque
dont le deuxième volet sera « Combat... ».
Un trouble s'immisce dans ma démarche: qu'avais-je à dire sinon réveiller le
cauchemar?Aujourd'hui, le temps a fait son œuvre ; je décide de mettre en
scène « Combat... » nourri de sa résonance intime, j'aborde le conte.
Synopsis
Un chantier en Afrique de l'Ouest, un homme Alboury vient réclamer le
corps de son frère tué par un camion sur le chantier. Il veut seulement le
corps pour apaiser les pleurs de sa mère et offrir des funérailles au frère.
Face à lui Horn, chef de chantier blanc ; il propose la négociation – de
l'argent – beaucoup – pour dédommager la famille, car le corps sans nom est
introuvable. Cal le contre-maître, pris dans sa propre tourmente, l'a fait
disparaître, le transportant d'un lieu à un autre dans la benne de son camion
pour finalement l'abandonner dans les égouts.
Et il y a Léone – jeune femme, fraîchement arrivée en Afrique, en quête
d'une vie moins terne que sa morne existence parisienne. Elle est au cœur de
la fable ; sa présence insolite en ce lieu (le chantier) perturbe les
comportements de cet univers exclusivement masculin.
A propos de « Combat... »
Koltès se défend de parler de l’Afrique, pourtant on sait que sa rencontre
avec ce continent condamné (selon ses termes) a été déterminante pour la
suite de son Œuvre, et il en parle malgré lui. Quant au néo-colonialisme et à
la question raciale, même s’il considère que ce n’est pas son rôle d’émettre
un avis, il le fait fondamentalement en créant dans « Combat de nègre et de
chiens » les personnages de Cal et Horn.
L’illusion du pouvoir (même sur la vie) est affaire de Blancs, eux même
dépendants d’une puissance financière indéfinissable et obscure. C’est dans
cette « cuvette » que se débattent des humains avec leurs peurs, leurs
illusions, leurs aventures, leurs cultures. Dans « Combat de nègre et de
chiens » l’îlot occidental est un territoire à part, en marge du pays, c'est
avant tout un chantier français gardé ; ce qui révèle sa remise en question.
De plus l’interdit est transgressé par un noir, Alboury, qui vient comme
Antigone face à Créon réclamer le corps du frère assassiné, afin que son
âme n’erre pas éternellement et retrouve la place qui lui revient parmi les
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esprits des défunts. Face à cette tragédie, l’occident ne sait qu’acheter : des
dollars contre l’absence de funérailles. Télescopages de siècles de cultures
différentes. Koltès, dans une magnifique langue écrite-parlée, pose la
violente question : Que vaut la vie humaine ?
L'aveuglement qui mène à une pensée univoque, aux excès verbaux, à la
violence physique est en germe chez la plupart des hommes; une part
d'ombre qui trouvera ou pas son territoire d'évolution.
La lutte est de chaque instant, et lorsque deux cultures se rencontrent,
passées les civilités, chacun ne sachant échapper à ce qui l'a constitué,
recherche son identité : source de complémentarité ou de conflit.
Horn, Cal et Alboury sont, avec des réalités différentes, dans ce cas : tous
sont en lutte, en guerre, pour marquer un territoire réel ou mental. Seule
Léone est en quête, en fuite, électron chahuté attiré par des mirages.
S'il y a combat, il est principalement contre soi même. L'affrontement à
l'autre n'est que le dérivatif de son propre tourment.
Koltès nous offre des personnages qui verbalisent tous les fragments de leur
pensée, créant ce rythme de parole très particulier, ou la réponse à l'autre est
entrecoupée des questionnements intimes de chacun.
C'est autour du souffle de cette écriture que le travail sera axé : le rythme, la
ponctuation extrêmement précise sont autant de clés dramaturgique chez
Koltès. La mobilité des corps dans l'approche comme dans l'affrontement a
quelque-chose d'animal ; Équilibre dans la tension entre prédateur et proie.
La mobilité est aussi celle de la parole changeante. Ce qui pourrait être un
traquenard prémédité n'est que le résultat du réflexe d'autodéfense, de la
peur, de l'absence de recul. Tout est dans l'instant.
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CARNET DE CHANTIER
Dans un chantier la terre a perdu son passé, elle est dénaturée, blessée,
mouvante – caillot-cailloux.
Un chantier a des odeurs – ciment qui sèche – terre mêlée à la graisse, au
gasoil – pneus surchauffés – odeur de métal rouillé. La chaleur écrase. La
pluie y est un ennemi ; on y construit des passerelles pour éviter l'enlisement
et rejoindre le refuge. C'est une course d'équipe ou d'esclaves contre le
temps qui passe – la boue l'entrave.
Les hommes – face à la démesure des ouvrages, des engins, des quantités,
n'y existent que par leurs fonctions, ils sont les rouages du monstre. La nuit,
le monstre s'assoupit ; les hommes désœuvrés veillent, abandonnés à leurs
angoisses ou à leurs rêves. Le jeu, le whisky sont les seuls recours.
« Combat... » me renvoie à un univers de western onirique : deux hommes
d'origines sociales différente et qu'une génération sépare sont retranchés
dans un camp isolé. Entre eux, trouble cocktail de rapports hiérarchique et
filial ; aussi sont-ils liés par une solidarité imposée par l'hostilité du milieu.
Un homme du peuple autochtone transgresse l'interdit et pénètre dans la cité
; il vient réclamer le corps de son frère assassiné, peut-être vient il aussi le
venger.
Survient d'un autre monde une femme en quête d'idéal, sa présence va
troubler le sens de l'affrontement.
Dans ce bout du monde, il y a du London, du Melville, du Conrad, des
auteurs chers à Koltès.
Partir du concret, puis plisser les paupières pour laisser voir et entendre la
dérive, quelquefois drôle, souvent tragique, de ces êtres prisonniers d'euxmême.
Tout le réel devient fantastique ; les bougainvilliers caressent Léone, la boue
avale Cal, le whisky berce Horn, la nuit dénoue et recompose Alboury.
Claude LALU
Bressuire, le 10 mai 2010
COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage
Equipe artistique :
Mise en scène :
Claude LALU
Collaboration
à la mise en scène :
Scénographie :
Costume :
Lumière :
Univers sonore :
Administration :
Manuel BOUCHARD
Didier GAUDUCHON
Pascale ROBIN
Manuel BOUCHARD et Pierre BAYARD
Mick MARTIN
Bruno AUGER
Distribution :
Babette LARGO,
Hugues MASSIGNAT,
Kamal RAWAS,
Serge MAMADOU
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Curriculum vitae
Claude LALU
Metteur en scène, Comédien, ...
Après avoir travaillé dans divers secteurs d’activité professionnelle, et 10
ans de pratique amateur, il rejoint le Théâtre du Bocage en 1982. Il sera
régisseur, comédien, administrateur, metteur en scène, assurera
parallèlement la programmation du théâtre municipal de 1986 à 1997. Il
dirige la Compagnie depuis 1993.
Il joue dans une vingtaine de spectacle des textes de Adamov, Tardieu,
Bond, Cami, Molière, Césaire, Reis, Pinter, Buzzati, Pinter, Weiss, Hikmet,
PA Birot, Fréchette, F De Rojas, Rezvani… sous la direction de G Vernay,
JP Billecocq, J Develay, Ph Mathé, D Gauduchon, M Hervouët, H Gay.
Il met en scène Renaude, Synge, Fassbinder, Simovitch, Gaudé, De Vos…
avec des équipes amateurs et, pour la compagnie professionnelle, les
spectacles « La Guerre des Salamandres » de Rezvani d’après Capek, «
Palabres nocturnes chez les Blancs » d’après Cesbron et Césaire, et « Y’a
des Croquettes plein ton assiette » d’après Kurt Tucholsky.
MANUEL BOUCHARD
Metteur en scène, comédien, créateur lumière
Il fait ses débuts professionnels avec le Théâtre du Bocage en 1987.
Depuis cette date, quand il n’est pas comédien, il assure les régies et/ou la
conception lumière des créations de la compagnie.
Il est assistant à la mise en scène auprès de Gérard Vernay pour On vient
chercher monsieur Jean, Œdipe roi et L’île des tempêtes .
Dans le cadre de la pratique amateur il met en scène des textes de Brecht,
Rullier, Fichet, Shakespeare, Grumberg, Visniec, Picq, Melquiot. Il écrit et
met en scène des textes pour les ados et pour des patients suivis en
psychiatrie au Centre hospitalier Nord-Deux-sèvres.
Il a joué dans une dizaine de spectacles sous la direction de Jean-Paul
Billecocq, Gérard Vernay, Philippe Mathé, Claude Lalu. Il a mis en scène les
dernière créations de la Compagnie : "Des Couteaux dans les Poules" de
David Harrower, et "Lisbeths" de Fabrice Melquiot.
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Didier GAUDUCHON
Scénographe
Après un diplôme d’Art Graphique et une formation de Scénographie, il
pratique parallèlement les métiers de graphiste, scénographe et plasticien
avec différentes compagnies de danse, de théâtre et des structures culturelles
depuis 1981.
En 1982 débute sa collaboration avec le Théâtre du Bocage, et obtient avec
celui-ci le prix de la scénographie au Mai Théâtral de Strasbourg 1989. En
1992, il crée Nickel Carton Cie – association de recherche pour un
graphisme imaginaire - et met en scène des spectacles où se croisent
musique, danse et théâtre.
Pascale ROBIN
Costumière
Après une formation de dessin classique et d’art graphique ainsi qu’une
pratique assidue de la danse, elle perfectionne une technique de coupe à
l’école Esmond.
Elle crée et réalise des costumes de scène depuis 1985.
Pour la danse, elle travaille pour Jackie Taffanel, pour le Ballet Atlantique
(Régine Chopinot), l’opéra de la monnaie (Ann Thérésa De Keermaeker),
l’opéra du Rhin. Elle signe également les costumes des chorégraphies
d’Odile Azagury depuis 1989.
Pour le Théâtre, elle collabore avec Robert Girones, Jean-Louis Hourdin,
Stuart Seide, Eric Vigner, Arthur Nauziciel, Philippe Genty…
Sa longue histoire avec le Théâtre du Bocage se poursuit dernièrement avec
"La Guerre des Salamandres " , " Y’a des Croquettes plein ton Assiette ",
"Des Couteaux dans les Poules" et "Lisbeths".
COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS – Théâtre du Bocage
Hugues MASSIGNAT : HORN
Comédien , Metteur en scène , pédagogue. Élève de la classe d'Art
Dramatique, il rencontre le Mime Bizot et entre dans son école
internationale de Mime à Angoulême . Il devient son assistant et fonde le "
Théâtre de l'Absence ", compagnie de Théâtre Gestuel . A Paris, avec
Philippe Hottier, il y joue " Ivanov" Tchekov et "Romeo et Juliette"
Shakespeare. Il rencontre Ariane Mnouchkine et travaille au Théâtre du
Soleil : " L'Indiade" ," Les Atrides" ,et joue dans "La Nuit Miraculeuse "
Film réalisé par Ariane Mnouchkine en 1989.
Il joue ensuite dans : "Les Eaux et Forets" Duras, "Biderman" Max
Frish ,"Teatr" Boulgakov avec Sophie Renauld ;"Le Jeu de L'Envers "
Tabuchi,"Conversations en Sicile" Vittorini avec Daniel Zerki ;"Y a t'il des
Tigres au Congo? " Ahlfors et Bargum avec Andre Loncin , "Le misanthrope
" Moliere avec Valerie Fievet ,"La Mouette" Tchekov avec Louis
Castel ,"Robinson" Defoe "La 851eme Nuit Ali Baba " avec Pierre
Baudouin … En 1998 il mets en scène "Cendres de Cailloux" de Daniel
Danis au Théâtre Gérard Philippe à Saint Denis , puis " Che Belle la Vita !"
de Fellag au TILF . S'ensuit une longue résidence de création sur plusieurs
années avec l'auteur-humoriste Fellag.
Il a interprété dernièrement le rôle de Mozart dans " Mozart en Direct "
mise en scène par Georges Verin. Il a également collaboré à la mise en scène
de " Sik-Sik" d'Edouardo de Philippo et créé "Neuf" , 9 lectures-mises en
espace de pièces d'auteurs contemporains vivants en compagnie de 40
comediens .
Au cinema il a joué sous la direction de : Jean andre Fieschi "le Tueur
Assis", Laurent Stopnicki " Premier Abord " ; Yves Robert " le bal des
casse-pieds " , claude Lelouch" les miserables"...
Serge MAMADOU : ALBOURY
Chorégraphe, danseur, percussionniste, comédien, conteur, compositeur,
interprète, Serge MAMADOU, encadre des ateliers rythmes et danse, et Arts
Vivants africains. Il joue des percussions dans de nombreux groupes de
musiques africaines, intègre la troupe du Théâtre de l'utopie de Patrick
Collet en 2002 en qualité de comédien, et travaille régulièrement avec des
compagnies régionale. Il sera Alboury dans la prochaine création du théâtre
du Bocage : « Combat de nègre et de Chiens » de BM Koltès.
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Babette LARGO : LEONE
Elle est née dans le bocage un lundi matin à l'aube.
Petite, elle dansait, jouait de la guitare, écrivait, parlait peu mais disait
qu'elle voulait être actrice.
L'occasion se présente: éducation populaire.. théâtre amateur, professionnel.
Enfin, de plus en plus de temps, d'expériences, de stages. Des rencontres.
Elle se forme, se cherche. Elle apprend, transmet, apprend encore,
cherche..joue.
Elle est rattrapée par son histoire, la danse, la musique.
Elle chante à présent.
Tout est là indispensable, complémentaire.
Il ont été là aussi : Michel Geslin, Gérard Vernay, Dominique Serreau,
Jacques Livchine, Claire Lasne, Philippe Nicolle, Mohamed Rouabhi,
Cécile Magnien, Moanaatea Teparii, Nicolas Jules...
Depuis 1996, elle est auteure interprète avec le groupe qu'elle a créé : Largo,
elle est comédienne notamment avec le Théâtre du Bocage dans les
dernières créations « Des couteaux dans les poules », « Lisbeths » et «
Combat de nègre et de chiens ».
Kamal RAWAS : CAL
Après un passage au Conservatoire de Cergy et Théâtre de l'Usine sous la
direction de Hubert Japelle, et à la Maison du Théâtre et de la Danse à
Epinay /Seine sous la direction de Nadine Varoutsikos, Jean-François
Maurier, Sabine Larivière, Grégoire Ingold, il suit des formations dispensées
par Jacques Lecoq et Ariane Mnouchkine sur le travail du geste et du
masque. Il étudie la tragédie avec Madeleine Marion, Pierre Vial, Jean-Yves
Dubois, Nada Strancar, et perfectionne le conte et le masque avec Tapa
Sudana et Michel Liard.
A partir de 1995, il joue sous la direction de Carlo Bozo, Jean-Luc
Bansard, Dominique Dieterlé,... Il crée sa compagnie « le rire du miroir »,
anime de nombreux ateliers, joue et met en scène des textes de Heiner
Müller, Michel Marc Bouchard, Ghassan Kanafani, Georges Perec,...
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THEATRE DU BOCAGE
LES CREATIONS DE LA COMPAGNIE PROFESSIONNELLE
2009 : « Lisbeths» de Fabrice Melquiot,
mise en scène de Manuel Bouchard (2 mises en scène différentes du
même texte)
2007 : « Des Couteaux dans les Poules» de David Harrower,
trad. J Hankins,
mise en scène de Manuel Bouchard
2005 : « Y'a des croquettes plein ton assiette»
d’après des textes de Kurt Tucholsky,
mise en scène de C. Lalu
2003 : « Palabres Nocturnes Chez les Blancs» d’après Cesbron et Césaire,
mise en scène de C. Lalu
2001 : « La guerre des salamandres » de Rezvani d’après Capek,
mise en scène de C. Lalu
1999 : « Les sept jours de Simon Labrosse » de Carole Fréchette,
mise en scène de Hélène Gay
1998 : « Eté » de Edward Bond,
mise en scène Monique Hervouët
1997 : « L’Ile des Tempêtes » d’après Aimé Césaire,
mise en scène G. Vernay
1996 : « Œdipe Roi » version scénique de Joseph Reis,
mise en scène G. Vernay ( Château de Bressuire)
1995 : « La créature stupéfiante » de Dino Buzzati,
mise en scène Philippe Mathé
1994 : « Le Monte-Plats » de Harold Pinter,
mise en scène G. Vernay
1993 : « On vient chercher Monsieur Jean » de Jean Tardieu,
mise en scène G. Vernay
1992 : « Camiquement Vôtre » de Cami,
mise en scène G.Vernay
1990 : « La Célestine » de F. de Rojas, version de P. Laville,
mise en scène G.Vernay et J.P. Billecocq ( Château )
1989 : « Les Femmes Savantes » de Molière,
mise en scène J.P. Billecocq, collaboration G. Vernay
1988 : « Vers des Clartés au loin »de Nazim Hickmet,
mise en scène J.P. Billecocq
1987 : « La Passion » de Charles Péguy,
mise en scène J.P. Billecocq
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1986 : « Dieu aboie-t-il ? » de F. Boyer, mise en scène V. Boulay
1985 : « Le Piano Rouge » de Joseph Reis, mise en scène G. Vernay
1984 : « Plutus Image » de P. Albert Birot, mise en scène G. Vernay
1983 : « La Parodie » d’Arthur Adamov, mise en scène G. Vernay
1982 : « Rabelais » mise en scène M. Geslin
(Festival d’été, Château de Bressuire)
1982 : « Diurne » de Jean Tardieu, mise en scène G. Vernay
1981 : « Capriol » d’après T. Arbeau, adaptation Ch. Billy,
mise en scène J.P. Billecocq
1980 : « Le Transat » de Paul Guilhard, mise en scène J.P. Billecocq
1979 : « Oui » de Gabriel Arout, mise en scène J.P. Billecocq
1979 : « Antigone » de Sophocle, mise en scène J.P. Billecocq
(Festival d’été, Château de Bressuire)
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COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS
Illustrations : premiers croquis de la scénographie réalisés par Didier Gauduchon lors d'une
séance de travail
COPRODUCTION :
AH ? Parthenay
le Théâtre du Bocage est conventionné avec La région Poitou-Charentes ,
le conseil Général des Deux-Sèvres et la ville de Bressuire.
PRODUCTION
THEATRE DU BOCAGE
9 Bd Alexandre 1er - 79300 BRESSUIRE –
05.49.65.09.04 – 06.74.53.62.05 www.theatre-du-bocage.com
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