Directoire
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Rapport Annuel 2003 La présente traduction abrégée ne comprend que les parties prévues par la loi du Rapport annuel allemand. Seule l'édition originale allemande a un caractère officiel. 2 Directoire et organes Préface du Directoire Mesdames, Messieurs Chers partenaires, L’année 2003 restera pour l’économie allemande une année clé. Après avoir connu en effet, durant trois ans, une période défavorable, la Bourse a retrouvé un climat positif au printemps ; de même, les trois années de blocage persistant des réformes ont pris fin au cours de l’été, s’ouvrant finalement à l’automne sur l’adoption, en matière de politique économique, de plusieurs composantes de l’« Agenda 2010 ». On ne peut toutefois en aucun cas parler en ce début 2004 d’un essor stable et généralisé de l’économie allemande. Les réformes mises en œuvre ne pourront avoir d’effet durable sur la croissance et l’emploi que si elles se poursuivent sans relâche et avec détermination. Dans un contexte conjoncturel difficile, il n’a été enregistré en 2003 aucune amélioration en ce qui concerne, pour les entreprises, les situations de cessation de paiements. C’est pourquoi, concernant les opérations de crédit, les banques allemandes ont encore dû procéder sur l’exercice sous revue à la constitution de provisions pour risques très élevées, toutefois légèrement inférieures à celles de l’ « année record » 2002. Les résultats opérationnels ont par contre enregistré une amélioration grâce à une diminution des coûts. Le FMI a souligné à l’automne l’importance de revenus élevés réalisés par les banques pour la stabilité de notre sys- tème financier. Dans le cadre de la troisième consultation relative aux exigences en fonds propres (Bâle II), les représentants allemands ont obtenu que leur situation particulière soit mieux prise en compte dans le financement des entreprises. Dans la perspective de la prochaine suppression des bases de garantie et du changement ainsi entraîné des conditions de l’activité commerciale de la Banque, nous avons mis en œuvre dans le courant de l’exercice 2002 diverses adaptations décisives de notre stratégie commerciale, de notre structure ainsi que du système de gestion et de contrôle des risques. Les mesures d’adaptation se sont poursuivies au cours de l’exercice 2003. Nous sommes convaincus que la réalisation systématique de notre nouveau modèle organisationnel offre de bonnes perspectives concernant l’amélioration durable de la productivité de la Banque ainsi que l’obtention d’un rating compétitif. Mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre, après suppression des garanties accordées par le Land de Bavière, le rating visé de A+. Les réformes à effectuer à cet égard sont draconiennes mais néanmoins nécessaires ; elles nécessiteront de gros efforts sur l’exercice 2004. 3 Nous sommes cependant persuadés que la BayernLB, soutenue par son nouveau modèle et centrée sur la Bavière et les régions avoisinantes, verra son action couronnée de succès. La Banque bénéficie en cela de l’efficience des activités de détail de la Landesbausparkasse (Caisse centrale d’épargne-logement de Land) et de la Landesbodenkreditanstalt (Institut de crédit foncier du Land de Bavière) ainsi que du dynamisme de nos opérations par cartes bancaires et des entreprises du Groupe telles que la Deutsche Kreditbank AG, la SaarLB, la Banque hongroise du commerce extérieur (MKB), la LB(Swiss), la Privatbank AG et la Banque LBLux S. A. La BayernLB continuera de maintenir la présence internationale requise. Appuyée sur ses opérations de clientèle au sein de la Bavière, son marché principal, la Banque fait porter ses efforts, en commun avec les caisses d’épargne bavaroises, sur la consolidation et l’élargissement de sa position sur le marché. La réorganisation et la réorientation opérées lors de l’exercice précédent n’ont pu se réaliser de façon positive que grâce à la confiance de notre clientèle, au soutien des détenteurs de parts ainsi qu’à l’engagement résolu de nos collaborateurs et collaboratrices. Nous adressons à tous nos remerciements. Avec nos meilleures salutations Bayerische Landesbank (BayernLB) Le Directoire Werner Schmidt Dr. Peter Kahn Président du Directoire Vice-Président du Directoire Werner Strohmayr Dr. Rudolf Hanisch Dieter Burgmer Theo Harnischmacher Stefan W. Ropers Dr. Gerhard Gribkowsky Directoire et organes 4 Bref portrait La Bayerische Landesbank (BayernLB) est née en 1972 de la fusion de la Landesbodenkreditanstalt et de la Bayerische Gemeindebank. Ayant le statut juridique d’« établissement de droit public » de droit allemand, elle compte au nombre des plus grosses banques allemandes. Le Land de Bavière et le Sparkassenverband Bayern (Association des caisses d’épargne de Bavière) sont, indirectement, détenteurs à parts égales, soit 50 %, du capital social de la Banque. Ils ont cédé en 2002 les parts détenues dans la BayernLB, contre attribution d’actions, à la BayernLB Holding AG, dans laquelle le Land de Bavière et le Sparkassenverband Bayern détiennent également une participation de 50% chacun. La BayernLB Holding AG possède la qualité d’organe responsable exclusif pour la Bayern LB et ne constitue pas elle-même un établissement de crédit (voir diagramme de structure). La BayernLB est soumise au contrôle de tutelle des ministères bavarois des Finances et de l’Intérieur ainsi qu’à la surveillance bancaire de la Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (BaFin) et de la Deutsche Bundesbank. La BayernLB fait fonction de « banque centrale » des caisses d’épargne bavaroises et elle est l’une des composantes principales du SparkassenFinanzgruppe de Bavière (groupe financier des caisses d’épargne bavaroises). La Banque fait office de prestataire de services pour les établissements partenaires du Sparkassen-Finanzgruppe, assumant vis-à-vis d’eux la fonction de « banque réseau ». Par sa politique de suivi et d’assistance technique, par son offre de produits, la BayernLB participe, de concert avec les caisses d’épargne, à la mise en valeur des potentiels du marché bavarois. En outre, la BayernLB remplit les fonctions de « banque-maison » du Land de Bavière, assistant de façon active la clientèle publique et communale, les institutions financières, les moyennes et grandes entreprises ainsi que la clientèle immobilière. La Banque est en Allemagne l’un des plus gros émetteurs d’obligations. Elle a pour parties intégrantes la Bayerische Landesbodenkreditanstalt (Labo) (institut de crédit foncier du Land de Bavière) ainsi que la Bayerische Landesbausparkasse (LBS) (Caisse centrale d’épargne-logement du Land de Bavière), deux établissements sans autonomie juridique. Concentrant ses activités sur la Bavière, son marché central, et les régions avoisinantes, la BayernLB est également présente en tant que prestataire de services financiers sur les principaux centres financiers internationaux. Le développement de sa fonction de « banque centrale » des caisses d’épargne bavaroises et par voie de conséquence l’intensification, en commun avec cellesci, de la prospection et de la valorisation du marché représentent un pilier important du « Modèle BayernLB ». Les accords conclus à cet égard entre les différentes caisses d’épargne et la BayernLB accroissent l’efficience au plan gestion grâce aux solutions développées en commun et renforcent la position sur le marché du Sparkassen-Finanzgruppe Bayern. 6 Organigramme de la Banque : Directoire* Corporate Center Caisses d‘épargne, Entreprises Clientèle d‘entreprises et communes bavaroises Instituts financiers & Secteur public Immobilier Werner Schmidt Theo Harnischmacher Stefan Ropers Dr. Rudolf Hanisch Dr. Peter Kahn Président du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Vice-président du Directoire Droit Caisses d‘épargne, Global Corporate Banking Instituts financiers & Bayerische Walther clientèle d‘entreprises Dr. Detlev Gröne Secteur public Landesbank Immobilien Schmidt-Lademann et communes bavaroises Michael von Hallwyl Michael Doranth Développement Karlheinz Müller, (porte-parole) (porte-parole) Groupe/Etat-major du Thomas Neher Dr. Theodor Klotz Jörg Bauer Stefan Unterlandstättner Ernst Holland Directoire Dr. Ralph Schmidt Relations médias Peter Kulmburg Bilans, impôts et controlling Günther Kopf Personnel Groupe Dr. Wolfram Peitzsch Audit interne Peter Vökt Economie nationale / Research Dr. Jürgen Pfister * compétence mondiale Global Structured Finance Frank Hahn 7 Global Markets LBS Bayern Bayerische Landesbodenkreditanstalt Risk Office Corporate Services Dieter Burgmer Dr. Peter Kahn Dr. Rudolf Hanisch Dr. Gerhard Gribkowsky Werner Strohmayr Membre du Directoire Vice-Président du Membre du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Directoire Investor Relations Bayerische Landesbau- Bayerische Credit Consult Corporate IT Hans Christoph Groscurth sparkasse Landesbodenkreditanstalt Andreas Dörhöfer Robert Berhof, Dr. Franz Wirnhier (porte- Gerhard Flaig (porte-parole parole de la direction) de la direction), Wolfgang Kube, Dr. Ulrich Kühn Global Treasury & Funding Klaus Sturm Equities Karl Filbert Global Trading & Sales II Jürgen Adamitza Global Trading & Sales I Florian Drexler Risk Office Corporates/ Fritz Zehrer Institutions financières Private & Transaction Thomas Hierholzer Banking Credit & Collateral Services Peter Greppmair, Michaela Aumann Dr. Dietrich Keymer, Helmut Straubinger Otto Schwendner Controlling/appreciation des risques Organisation Groupe Ulrich Ströhlein & Services Risk Office Immobilier/Financements structurés Peter Weidemann Michael Ludwig, Christian Seidel, Dieter Seipt Directoire et organes 8 Conseil d’administration * Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Président Ministre d’Etat, ministère bavarois des Finances Dr. Siegfried Naser 1er Vice-président Président administrateur du Sparkassenverband Bayern (Association des caisses d’épargne de Bavière) Dr. Günther Beckstein 2me Vice-président Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Intérieur Hansjörg Christmann 3me Vice-président Chef des administrations du district de Dachau 1er Président du Sparkassenverband Bayern Josef Deimer Maire de la ville de Landshut Président du Bayerischer Städtetag (Conférence des municipalités bavaroises) Gerhard Fleck (jusqu’au 30 avril 2003) ancien Président du Directoire de la Sparkasse Bamberg ancien Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises * Période de référence : 1er janvier – 31 décembre 2003 Alois Hagl (à compter du 1er mai 2003) Président du Directoire de la Sparkasse im Landkreis Schwandorf Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises Hermann Regensburger (jusqu’au 31 octobre 2003) Secrétaire d’Etat en retraite, ministère bavarois de l’Intérieur Georg Schmid (à compter du 1er novembre 2003) Secrétaire d’Etat, ministère bavarois de l’Intérieur Klaus Weigert (à compter du 3 novembre 2003) Directeur de ministère, ministère bavarois des Finances Prof. Hubert Weiler Président du Directoire de la Sparkasse Nürnberg Dr. Otto Wiesheu Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Economie, de l’Infrastructure, des Transports et de la Technologie 9 Commission de contrôle du bilan * Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Président Ministre d’Etat, ministère bavarois des Finances Hermann Regensburger (jusqu’au 31 octobre 2003) Secrétaire d’Etat en retraite, ministère bavarois de l’Intérieur Dr. Siegfried Naser Vice-Président Président administrateur du Sparkassenverband Bayern Georg Schmid (à compter du 2 décembre 2003) Secrétaire d’Etat, ministère bavarois de l’Intérieur Gerhard Fleck (jusqu’au 30 avril 2003) ancien Président du Directoire de la Sparkasse Bamberg ancien Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises Professor Hubert Weiler Président du Directoire de la Sparkasse Nürnberg Alois Hagl (à compter du 5 mai 2003) Président du Directoire de la Sparkasse im Landkreis Schwandorf Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises * Période de référence : 1er janvier – 31 décembre 2003 Dr. Otto Wiesheu Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Economie, de l’Infrastructure, des Transports et de la Technologie Directoire et organes 10 Assemblée générale * Dr. Siegfried Naser Président Président administrateur du Sparkassenverband Bayern Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Vice-président Ministre d’Etat, ministère bavarois des Finances Dr. Michael Bauer (jusqu’au 30 novembre 2003) Sous-directeur de ministère, ministère bavarois des Finances Dr. Günther Beckstein Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Intérieur Ludwig Bronold Président du Directoire de la Kreissparkasse Mühldorf Hansjörg Christmann 1er Président du Sparkassenverband Bayern, Chef des administrations du district de Dachau Wolfgang Dandorfer Maire de la ville d’Amberg Gerhard Fleck (jusqu’au 30 avril 2003) ancien Président du Directoire de la Sparkasse Bamberg ancien Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises * Période de référence : 1er janvier – 31 décembre 2003 Heinrich Frey Chef des administrations du district de Starnberg Dr. Martin Geiger (jusqu’au 30 avril 2003) 1er maire en retraite de la ville de Wasserburg Martin Haf Vice-président du Directoire de la Sparkasse Allgäu Alois Hagl (à compter du 1er mai 2003) Président du Directoire de la Sparkasse im Landkreis Schwandorf Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises Rudolf Heiler (à compter du 1er mai 2003) 1er maire de la ville de Grafing Dr. Erhard Hübener Président du Directoire de la Sparkasse Miltenberg-Obernburg Dr. Jörg Jung Sous-directeur de ministère, ministère bavarois de l’Intérieur Gebhard Kaiser Chef des administrations du district d’Oberallgäu 11 Norbert Kastner Bourgmestre de la ville de Coburg Wolfgang Kelsch 1er maire du Markt Wendelstein Helmut Reich Chef des administrations im Landkreis Nürnberger Land Andreas Knie Maire de la ville de Kaufbeuren Dr. Klaus-Jürgen Scherr (à compter du 1er septembre 2003) Président du Directoire de la Sparkasse Kronach-Ludwigsstadt Dr. Joachim Kormann Directeur de ministère, ministère bavarois de l’Economie, de l’Infrastructure, des Transports et de la Technologie Dr. Werner Schnappauf Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Environnement, de la Santé et de la Protection des Consommateurs Harald Leitherer Chef des administrations du district de Schweinfurt Dr. Walter Schön Directeur de ministère, chancellerie d’Etat bavaroise Hans Lindner (jusqu’au 31 août 2003) Président du Directoire de la Sparkasse im Landkreis Tirschenreuth Christa Stewens Secrétaire d’Etat, ministère bavarois du Travail et des Affaires sociales, de la Famille et des Femmes Franz Meyer (à compter du 1er décembre 2003) Secrétaire d’Etat, ministère bavarois des Finances Dr. Reinhard Wieczorek Conseiller municipal de carrière de la ville de Munich Josef Miller Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Agriculture et des Forêts Matthias Nester Président du Directoire de la Sparkasse Mittelfranken-Süd Friedrich Wimberger (à compter du 1er mai 2003) Président du Directoire de la Sparkasse Landshut Directoire et organes 12 Land de Bavière Association des caisses d’épargne de Bavière actionnaire Option : Autres Actionnaires actionnaire à raison de 50 % chacun (25,01 % min.) 49,98 % max. BayernLB Holding AG Organe responsable pour la Bayerische Landesbank 100 % Bayerische Landesbank Établissement de droit public sans obligation de maintenance ni obligation de garantie Directoire Werner Schmidt Président Président du Directoire de la Bayerische Landesbank, Munich Dr. Peter Kahn Membre Vice-président du Directoire de la Bayerische Landesbank, Munich Dr. Rudolf Hanisch Membre Membre du Directoire de la Bayerische Landesbank, Munich Dr. Günther Beckstein Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Intérieur Alois Hagl Président du Directoire de la Sparkasse Schwandorf Landesobmann des caisses d’épargne bavaroises Conseil de surveillance Dr. Siegfried Naser Président jusqu’au 23.03.2004 Vice-président à compter du 23.03.2004, Président administrateur du Sparkassenverband Bayern (Association des caisses d’épargne de Bavière) Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Président à compter du 23.03.2004 Vice-président jusqu’au 23.03.2004 Ministre d’Etat, ministère bavarois des Finances Dr. Otto Wiesheu Ministre d’Etat, ministère bavarois de l’Économie, de l’Infrastructure, des Transports et de la Technologie Dr. Uwe Brandl 1er maire de la ville d’Abensberg Président du Bayerischer Gemeindetag Rapport de gestion de la Banque et du Groupe Vue d’ensemble Reprise conjoncturelle modérée Economie mondiale : bout du tunnel en vue Dans le contexte de la guerre d’Irak, de la hausse du pétrole qui s’en est suivie ainsi que de la propagation de la pneumopathie SRAS (syndrome respiratoire sévère aigu), la conjoncture mondiale est restée atone début 2003. Toutefois, avec la cessation rapide des opérations militaires proprement dites, on a enregistré au printemps une embellie de l’économie, et après une longue « traversée du désert », les marchés boursiers ont connu une montée des cours fulgurante. La confiance ainsi retrouvée s’est aussi reflétée de plus en plus, vers le milieu de l’année, sur les chiffres de production. Aux Etats-Unis et au Japon en particulier, l’ampleur de la reprise a dépassé toutes les attentes. Par contre, en Europe de l’Ouest, la reprise conjoncturelle n’a guère trouvé de véritable vigueur au cours du 2e semestre. Ceci a résulté en particulier, en raison de la persistance de problèmes structurels, de l’absence d’une demande intérieure dynamique. Le rétablissement de l’activité a été soutenu dans les pays industrialisés par une politique monétaire en partie très active ainsi que, spécialement aux Etats-Unis, par des impulsions massives en matière de politique financière. En relation avec un débat malencontreux sur les risques de déflation, les intérêts du marché financier ont continué de se dégrader jusqu’au début de l’été 2003, restant à un niveau relativement bas sur le reste de l’année. On a observé avec une inquiétude croissante sur les marchés financiers internationaux l’énorme 15 déficit jumelé de la balance des opérations courantes et du budget public des Etats-Unis. Cette situation critique a entraîné au cours de l’année une dépréciation notable du dollar. Dans le contexte d’un environnement international difficile, l’économie allemande s’est enlisée jusqu’au milieu de l’année 2003 dans une phase de dépression persistante déjà présente depuis trois ans. Les traces de cette évolution des plus préoccupantes et unique en son genre au cours des dernières décennies sont nettement visibles sur le marché du travail, sur les budgets des collectivités territoriales, les assurances sociales mais aussi, et très nettement, dans les bilans des banques. Au 2e semestre, la reprise de l’activité économique a démarré principalement sous l’effet d’impulsions du commerce extérieur. Considérés globalement, les résultats de l’année 2003 sont restés cependant décevants. Le produit intérieur brut a reculé en termes réels, en moyenne annuelle, de 0,1 %. En particulier, la demande intérieure a été faible. Déduction faite de l’inflation, les dépenses de consommation privées ont diminué à partir du 1er trimestre et les investissements n’ont repris qu’au cours du dernier trimestre. La crise du bâtiment, persistante depuis le milieu des années 90, s’est prolongée tout au long de 2003, avec un recul des investissements de 3,4 %. Dans le contexte d’une évolution macro-économique défavorable, l’année s’est soldée par la perte supplémentaire de quelque 400 000 emplois. En moyenne annuelle, Dépression persistante en Allemagne Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 16 le chômage s’est maintenu, avec 4,4 millions, à un niveau très élevé. Légère détente dans le secteur bancaire Secteur financier en Allemagne : nécessité d’adaptation persistante Après les turbulences intervenues fin 2002 et début 2003, le secteur du crédit s’est affermi dans le courant de l’année. Les premiers succès enregistrés dans les restructurations et les programmes de réduction des coûts se sont traduits par un allègement sensible de la charge et ainsi, il n’a pas été nécessaire de fixer le provisionnement pour risques à un niveau aussi élevé que lors de l’exercice précédent. L’environnement économique difficile régnant en Allemagne n’est pas non plus resté sans effet sur l’évolution du secteur du crédit. Les prêts des banques allemandes aux entreprises et aux actifs indépendants sont en diminution depuis le printemps 2002, même si, en contrepartie, les crédits bancaires auprès d’autres pays de l’UEM sont en partie plus importants. Les principales causes de ce fléchissement des prêts des banques allemandes résident à la fois côté offre et côté demande. Dans une phase de faiblesse conjoncturelle d’une part, la demande de crédits des entreprises s’est réduite. Parallèlement, les banques ont durci les exigences à l’égard des emprunteurs et cherchent à accroître leurs marges. Les caisses d’épargne et les Landesbanken allemandes ont accru leur volume de crédits et obtenu ainsi de nouveaux gains de parts de marché auprès des entreprises et des particuliers. Elles ont par là même contribué en Allemagne à la stabilisation d’une situation économique par ailleurs languissante. Au 1er trimestre 2003, la BayernLB ainsi que douze autres banques allemandes ont fondé en commun avec la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) la « True Sale Initiative » (TSI) pour la titrisation des créances. Dans le cadre de cette TSI, les créances détenues par une ou plusieurs banques sont regroupées en un même portefeuille puis, après répartition en tranches correspondant à divers risques, placées sur le marché. A cet effet, il sera créé une « plateforme de titrisation », sous la responsabilité de plusieurs fondations d’utilité publique, complétée par une société de services. La KfW assume le rôle de gestionnaire et contribue au développement en Allemagne de marchés de titrisation viables. Titrisation des créances Des discussions intensives ont été menées en 2003 sur l’avenir du modèle « trois piliers ». Cette remise en question a été déclenchée par la crise à laquelle s’est vu confronté le secteur du crédit en matière de résultats et elle s’est encore intensifiée à la suite du rapport publié par le FMI sur la stabilité du système financier allemand. Il ne faudrait toutefois pas négliger l’importance que revêt ce modèle pour l’approvisionnement généralisé en prestations bancaires. De plus, la faiblesse des résultats des banques allemandes est bien plutôt une conséquence de l’évolution générale de l’économie et des erreurs stratégiques commises par certains instituts, par exemple concernant les opérations de clientèle d’entreprises et de clientèle privée ainsi que les opérations bancaires d’investissement (investment banking) qu’une retombée du modèle « trois piliers » . La concur- Modèle « trois piliers » 17 rence très intensive qui existe sur le marché bancaire allemand profite à tous les clients et dans cette mesure, il n’apparaît pas que l’économie allemande ait à en souffrir. Coopération transversale Bâle II – Exigences et démarrage de la phase de test Une coopération transversale englobant les trois piliers est toujours fructueuse à partir du moment où, dans des domaines non concurrentiels, elle engendre pour le bénéfice de toutes les parties intéressées des effets de synergie. C’est ainsi que début novembre 2003, la Sparkassen-Finanzgruppe Bayern (groupe financier des caisses d’épargne de Bavière) et le HVB Group ont conclu une coopération en matière d’opérations de paiement. Dans un premier temps, l’ensemble des opérations de paiement matérielles de l’HypoVereinsbank sera centralisé à dater du 1er avril 2004 au ServiceZentrum Bayern (SZB), société d’opérations de paiement des caisses d’épargne bavaroises. D’autres coopérations sont envisagées, par exemple dans le domaine des opérations de paiement intérieures et étrangères dématérialisées ainsi que des services sur titres. Le calendrier initialement établi par le Comité de Bâle pour la révision prévue des exigences relatives aux fonds propres et aux normes de gestion et de contrôle des établissements bancaires (Bâle II) n’a pas pu être respecté. Il est prévu à cet égard une résolution définitive sur toute la recommandation d’ici le milieu 2004. Il est encore impossible de savoir dans quelle mesure le retard pris dans l’exécution du calendrier initial aura des répercussions sur l’entrée en vigueur d’ici la fin 2006 de Bâle II. Indépendamment de ce fait, la BayernLB a continué en 2003 à travailler à la mise en pratique des exigences relatives au contrôle bancaire telles que formulées dans les projets présentés par le Comité de Bâle et elle poursuivra sans relâche ces travaux en 2004 et 2005. La Banque a terminé en grande partie en 2003 les importants travaux concernant la révision des méthodes de rating internes. La BayernLB, la Deka Bank ainsi que sept autres Landesbanken allemandes ont fondé en décembre 2003 la Rating Service Unit GmbH & Co. KG (RSU). L’objet de cette société est le développement et le perfectionnement des méthodes et systèmes d’évaluation des risques de crédit, en particulier le développement des méthodes de rating (appréciation de la solvabilité) et des logiciels correspondants. Les Landesbanken fondent une Rating Service Unit commune Réorientation stratégique Dans la perspective de la suppression prochaine des bases de garantie et, par voie de conséquence, de la modification des conditions générales d’activité de la Banque, il a été procédé tout au long de l’exercice 2002 à des adaptations décisives de la stratégie commerciale, de la structure et de la méthodologie de pilotage, adaptations qui se sont poursuivies en 2003. L’objectif stratégique de la BayernLB est d’améliorer de façon ciblée, en étroite collaboration avec les caisses d’épargne bavaroises et ses autres partenaires de la Sparkassen-Finanzgruppe, son positionnement sur le marché en tant que banque attitrée Objectif stratégique Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 18 des moyennes et grandes entreprises, ■ de la clientèle institutionnelle et immobilière, ■ des caisses d’épargne, ■ des partenaires syndicataires, ■ des communes bavaroises, du Land de Bavière et des communes d’autres Länder, ■ des Etats et Länder, ainsi que, selon une pratique sélective, ■ de la clientèle privée. Ce faisant, la Banque focalisera à l’avenir ses activités sur la Bavière, son marché principal, et sur les régions avoisinantes. La BayernLB sera par ailleurs présente dans le monde entier pour sa clientèle, à travers un réseau de centres économiques et financiers judicieusement sélectionnés. ■ Après la suppression des bases de garantie, il est déterminant pour la BayernLB d’obtenir au titre d’émetteur un rating A+ longue durée. Compte tenu de ce but, il a été fixé pour la Banque, pour la quote-part des fonds propres de base (> 7,5 %), la rentabilité financière (> 15 % avant impôt) et le ratio coûts/ revenus (< 45 %), des objectifs qu’il est nécessaire d’atteindre si possible d’ici fin 2004, par la mise en œuvre de nombreuses mesures de transformation, en partie déjà engagées, en partie réalisées. Restructuration La BayernLB a fait l’objet d’une restructuration, mise en place à dater du 1er janvier 2003. La prospection et la valorisation « multisites » s’effectue désormais, depuis le début de l’exercice et à l’échelle mondiale, dans le cadre des domaines d’activité « Entreprises, Instituts financiers et Secteur public, Immo- bilier, Global Markets », ainsi que dans le cadre de la Landesbausparkasse (LBS) (Caisse d’épargne-logement de Land) et de la Landesbodenkreditanstalt (Labo) (Institut de crédit foncier du Land de Bavière). Les tâches centrales de ces domaines d’activité sont la prospection de la clientèle ainsi que l’activité de conseil et de suivi de celle-ci. En raison de son importance stratégique particulière, le domaine d’activité « Caisses d’épargne, Clientèle d’entreprises et communes bavaroises » a été organisé, aux fins d’optimisation de la prospection/valorisation du marché et de la qualité des services, sous forme de fonction polyvalente. En outre, les opérations de clientèle moyennes entreprises et la gestion du patrimoine privé ont été intégrées au cours de l’exercice sous revue, pour le marché central bavarois, dans le domaine d’activité « Caisses d’épargne, Clientèle d’entreprises et communes bavaroises ». La réalisation du modèle en réseau au sein de la Sparkassen-Finanzgruppe s’est poursuivie. En décembre 2003 a été signé entre le Sparkassenverband Bayern (l’Association des caisses d’épargne de Bavière) et la BayernLB le contrat-cadre réglant les conditions générales d’une prospection/valorisation du marché en coopération avec les caisses d’épargne ainsi que la création et l’utilisation de centres de compétences. En complément, il sera également signé des contrats séparés entre les différentes caisses d’épargne et la BayernLB. Les domaines d’activité s’appuient sur les divisions (Geschäftsbereiche) de la Domaine d’activité « Caisses d’épargne, Clientèle d’entreprises et communes bavaroises » 19 Concentration des compétences Banque, organisées selon un modèle uniforme à l’échelle mondiale et centralisées. C’est ainsi que la division « Corporate Center » regroupe l’ensemble des unités de pilotage du Groupe et celles réparties dans le monde entier. La division « Corporate Services » est responsable des services d’infrastructure TIC, de la gestion des données et processus ainsi que du back office. La division « Risk Office » concentre pour l’ensemble du Groupe le controlling risques, le suivi du marché (crédit) ainsi que l’assainissement et le règlement centralisés des engagements douteux. Objectifs prévisionnels à moyen terme pour les domaines d’activité Compte tenu des objectifs fixés pour la restructuration stratégique, des plans d’activité à moyen terme ont été développés pour les divers domaines d’activité. Nous avons à cet égard défini les produits visés, la clientèle cible et les marchés déterminants, fixé des directives en ce qui concerne la stratégie risques et formulé des mesures permettant d’assurer de façon durable les revenus. La Banque a en outre élaboré la planification des divisions sur la base des plans d’activité en tenant compte des objectifs de gestion et de contrôle définis. Réorganisation du processus du crédit En relation avec la réorganisation de la BayernLB, il a été procédé à une restructuration fondamentale du processus du crédit. Outre le respect d’exigences externes, ladite restructuration a eu pour objectifs principaux l’accroissement de l’efficience et l’amélioration de la gestion des risques. La Banque a également entamé en 2003 le redimensionnement en Allema- gne et à l’étranger de son réseau d’implantation. Depuis le 31 juillet 2003, tous les établissements et représentations nationaux situés hors Bavière (Berlin, Francfort, Düsseldorf, Stuttgart, Essen, Hambourg, Hanovre, Cologne et Dortmund) ont fermé leurs portes. Les mesures correspondantes étaient toutes achevées à la clôture de l’exercice 2003. A l’étranger, toutes les représentations ont été fermées à compter du 31 décembre 2003, excepté le bureau de Pékin ; de même, les Regional Head Offices d’Asie (Hong Kong) et d’Amérique (New York) ont été supprimés. Désormais, les opérations de crédit et les activités commerciales à l’étranger se concentreront à moyen terme sur quelques implantations seulement. Les fonctions TIC et back office à l’étranger seront elles aussi, par voie de conséquence, regroupées. Redimensionnement du réseau d’ implantation Outre les compressions de personnel déjà intervenues en 2003 en relation avec la fermeture des succursales allemandes, de nouvelles mesures d’économie et de réduction de personnel ont été et sont systématiquement prises. Parallèlement toutefois, des mesures stratégiques relatives à la formation et au recrutement d’un personnel de relève ainsi qu’à la promotion de collaborateurs performants ont été mises en œuvre. Les mesures de réduction du personnel se concentrent ce faisant sur la banque principale (« Kernbank ») en particulier. La Landesbausparkasse (LBS) et la Landesbodenkreditanstalt (Labo), établissements sans autonomie juridique, adaptent en permanence leurs ressources et leurs coûts aux données Mise en œuvre systématique de mesures d’économie et de compression de personnel Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 20 du marché et aux résultats. Il en va de même pour les principales filiales consolidées MKB, DKB, SaarLB, Banque LBLux et LB(Swiss) Privatbank. Les participations de la Banque sont orientées selon des objectifs de pilotage définis tels que ci-dessus et évaluées en fonction de leur réalisation. Les participations stratégiques servent principalement les activités de base de la Banque alors que les participations financières opèrent dans le cadre d’objectifs de rendement clairement définis. La gestion du portefeuille de participations a fait l’objet d’une réorganisation à compter du 1er janvier 2003, étant donné l’objectif d’une optimisation accrue des activités de participation. Assurer les produits de façon durable L’un des objectifs principaux des mesures de réorganisation de la Banque est d’assurer de façon durable les revenus des différents domaines d’activité. Conjointement, il s’agit de poursuivre les mesures engagées de limitation et de contrôle des risques et de procéder à d’autres adaptations en matière de structure des coûts. Le Directoire de la BayernLB est convaincu que la mise en œuvre systématique du nouveau modèle organisationnel offre de bonnes perspectives d’amélioration durable de la productivité de la Banque et d’obtention d’un rating compétitif. Portefeuille de participations – Transactions et modifications Nous résumons ci-après les principales modifications intervenues au cours de l’exercice 2003 dans le portefeuille de participations. La coopération stratégique avec la Landesbank Hessen-Thüringen (Helaba) a fait l’objet sur l’exercice d’un nouvel approfondissement et élargissement. Les mesures prises à cet égard se sont principalement focalisées sur la LB Transaktionsbank GmbH (TxB) commune, spécialisée dans les opérations sur titres et qui a reçu en février 2003 son statut de banque. La TxB assure non seulement le service des opérations sur titres pour le compte des deux banques mères (BayernLB et Helaba) ainsi que pour les caisses d’épargne dépendantes des Länder de Bavière, Hesse et Thuringe, mais elle offre aussi entre-temps avec succès sur le marché toute sa palette de prestations. Résultats positifs de la Transaktionsbank Dans le cadre d’une offre publique de reprise (squeeze-out), la BayernLB a racheté auprès de la Magyar Külkereskedelmi Bank Rt. (MKB, Budapest) la part d’actions restantes, soit quelque 0,32 %, encore détenues par les petits actionnaires et elle détient ainsi désormais 89,62 % des parts. Le pourcentage de parts restant de la MKB est détenu par la Bank für Arbeit und Wirtschaft AG (BAWAG, Vienne). La MKB a, de son côté, acquis en décembre 2003 une participation de 99,6 % dans la Konzumbank Rt. hongroise, celle-ci restant dans un premier temps une filiale de la MKB. Modifications du portefeuille de participations La participation de 59,08 % de la BayernLB dans l’Interbanka a.s. (Prague) a été cédée en septembre 2003 à la BAWAG (Vienne). Depuis la fin 2000, la BayernLB participait indirectement, par l’intermédiaire de 21 la KSP Unternehmensverwaltungsgesellschaft mbH, à la Österreichische Postsparkasse (P.S.K.). La BAWAG a racheté fin 2003 les parts détenues sur la P.S.K. et est désormais propriétaire exclusive de la P.S.K. La BayernLB a cédé en octobre 2003 à la BAWAG et à la P.S.K. sa participation de 32,42 % dans la LBA Landesbausparkasse AG (Vienne). La filiale BLG Finance B.V. (Amsterdam) a été vendue en août à la banque hollandaise ABN Amro Bank. La BayernLB a acquis sur l’exercice 2003, par voie de valorisation de sûretés, des parts de la Speed Investments Ltd. et détient ainsi désormais 62,20 % de la société. Dans la perspective de la future structure de la Formule 1, un memorandum of understanding a été signé par les détenteurs de parts et des constructeurs automobiles de premier rang (GPWC), dans lequel sont récapitulés les principaux éléments de la future structure de la Formule 1. Cette procédure rendra possible la poursuite sur le long terme de la série et, par suite, de l’un des plus grands événements sportifs et médiatiques. Un accord contractuel définitif à cet égard est prévu courant 2004. La compagnie aérienne de charters Aero-Lloyd Flugreisen GmbH & Co. Luftverkehrs-KG, dans laquelle la BayernLB détient indirectement une participation de 66 %, s’est déclarée à la mi-octobre en état de cessation de paiements. Les conséquences économiques pour la BayernLB sont décrites dans la partie du Rapport de gestion consacrée à la situation patrimoniale et financière. En octobre 2003, la BayernLB a fondé, en commun avec la société française CDC/EULIA et la société italienne SANPAOLO IMI, une structure d’investissement paneuropéenne commune. E.A. Partners (« A European alliance providing growth capital and leverage buyout equity » ) représente un volume de 300 – 500 millions d’euros et constitue la première structure Private Equity au sein de laquelle coopèrent trois équipes de management européennes expérimentées, secondées par des sponsors renommés et leurs réseaux en Allemagne, France et Italie. E.A. Partners agira à titre d’investisseur financier, investissant pour une durée déterminée dans des entreprises moyennes et se concentrant en particulier sur le règlement des successions et les spin-offs par MBO (Management Buy-Out) ainsi que sur les financements de croissance. Le closing du fonds est prévu pour le 1er semestre 2004. Ouverture d’un fonds Private Equity Dans le cadre de la restructuration de diverses compétences, la BayernLB a externalisé (outsourcing) différents domaines de compétence. Dans ce contexte, la BLB Objektbewachungs GmbH, une filiale à 100 % de la BayernLB, a changé de raison sociale, s’appelant désormais LB Corporate Services GmbH. Externalisation Système de garantie de l’organisation des caisses d’épargne allemandes. Compte tenu de la suppression à partir du milieu de l’année 2005 des bases de Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 22 Réforme du système de garantie garantie, le système de garantie (Institutssicherungssysteme) de la Sparkassen-Finanzgruppe a été réformé au cours de l’exercice 2003 et adapté à la nouvelle situation de risques. Les organes du groupe financier ont pris des décisions en ce sens en décembre 2003. La BayernLB participe par l’intermédiaire de la réserve de garantie des Landesbanken au système de garantie de l’organisation des caisses d’épargne allemandes et la Landesbausparkasse bavaroise, en outre, par l’intermédiaire du fonds de garantie des Landesbausparkassen (caisses d’épargne-logement de Land). Outre la réserve de garantie des Landesbanken, il existe aussi des fonds de soutien des associations de caisses d’épargne régionales ainsi qu’un fonds de garantie des caisses d’épargne-logement de Land. Les institutions de garantie sont liées entre elles par un « trop-plein » entrant en jeu, en cas de nécessité, pour les situations requérant une intervention particulière. Aussi bien dans les statuts révisés de la réserve de garantie des Landesbanken que dans ceux des autres instituts de garantie de l’organisation des caisses d’épargne allemandes, des dispositions spécifiques ont été intégrées en vue d’assurer la détection précoce des risques existants et de les éviter grâce à des interventions préventives. Il s’agit principalement en l’occurrence des droits d’information, de vérification et d’intervention différenciés des instituts de garantie vis-à-vis des établissements membres en cas de situations de risque particulières ainsi que de la mise en application d’une méthodologie de monitoring des risques standardisée pour les différents systèmes de garantie. Les statuts des réserves de garantie ont fait l’objet d’un remaniement, en particulier dans le sens d’une amélioration de la transparence de la situation de risque de tous les établissements de crédit de l’organisation des caisses d’épargne allemandes, d’un calcul mieux adapté au risque des contributions à verser aux fonds de garantie et des contributions extraordinaires nécessitées le cas échéant par des mesures de soutien éventuelles et par suite, globalement, dans le but d’assurer l’efficience de tous les instituts de l’organisation. Collaboratrices et collaborateurs Pour la première fois dans l’histoire de la BayernLB, il a été nécessaire de procéder sur l’exercice 2003 à une compression active du personnel. Celle-ci s’est faite sur la base d’un accord conclu à cet égard avec le Conseil du personnel. Les instruments élaborés en rapport avec le processus de réduction de personnel ont été mis en œuvre, en grande partie dans le sens de solutions prises d’un commun accord, si bien que les licenciements pour raison économiques sont restés l’exception. Les offres de résolution de contrat adressées Cette réforme du système de garantie a permis de consolider le lien étroit unissant tous les partenaires de l’organisation des caisses d’épargne allemandes au niveau régional et suprarégional, confirmant par là même de façon convaincante la viabilité de l’organisation. Réduction nécessaire du personnel 23 aux employés en congé parental ont été acceptées dans la grande majorité des cas par les personnes concernées. La totalité des bureaux de représentation étrangers ont été fermés pour la fin 2003. La fermeture de toutes les succursales allemandes à l’exception de celles de Bavière a entraîné automatiquement la suppression de tous les emplois afférents. Les effectifs des implantations bavaroises de Munich et Nuremberg ont fait de même l’objet d’une réduction sensible. Les avantages salariaux facultatifs (14e mois, gratification de Noël et prime de vacances) accordés aux employés relevant du régime tarifaire ont été transformés en bonus de rendement dépendant des résultats, bonus qui sera payé désormais, totalement ou en partie, en cas de réalisation de tous les objectifs de la Banque. ticulier pour les financements à l’exportation garantis (p. ex. Hermes). En ce qui concerne la protection de l’environnement proprement dite, la BayernLB a développé en 2003, en coopération avec sa filiale Energy & Commodity Services GmbH, le produit « Carbon-RiskManagement-Solutions ». Grâce à cette assistance technique, nous soutenons notre clientèle lors de la réalisation de projets de protection de l’environnement conformément aux critères du protocole de Kyoto et nous l’aidons à se préparer au système d’échange des quotas d’émission de CO2 qui sera mis en vigueur dans l’Union européenne en 2005. Cet engagement s’est vu confirmé par l’admission de la Banque, en 2003, dans le fonds d’emprunt Bond Universe de l’agence de rating Sustainable Asset Management (Zurich). Protection du climat : un défi sociétal Situation Dix ans de gestion de l’environnement à la BayernLB Protection de l’environnement La BayernLB pratique avec succès depuis plus de dix ans une gestion de l’environnement prévoyante et responsable, assumant ainsi ses responsabilités et son engagement vis-à-vis de la société. La BayernLB a réalisé dans le cadre de sa division Produits un projet ayant pour objet la prise en compte dans les opérations de crédit des aspects et risques écologiques. Dans la réalité, les critères de contrôle des risques environnementaux sont régulièrement applicables lors du contrôle de solvabilité. En outre, les normes de la Banque mondiale jouent lors du montage de financements structurés destinés aux pays émergents et aux pays en développement. Cette règle vaut en par- Situation patrimoniale et financière Les mesures engagées pour la réorientation de la BayernLB se sont traduites par une réduction programmée, basée en fonction des risques, du volume des affaires. Le total du bilan s’est ainsi réduit chez la BayernLB (y compris la Bayerische Landesbausparkasse [LBS] et la Bayerische Landesbodenkreditanstalt [Labo]) de 26,9 milliards d’euros pour se situer à 272,8 milliards d’euros. Cette réduction concerne en particulier les affaires avec l’étranger de la Banque, un tiers environ du recul étant dû à la baisse du dollar américain. En Allemagne par contre, le volume des affaires est resté pratiquement inchangé. Réduction programmée du volume des affaires Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 24 avec 40,6 % du total, le poste le plus important, ce sont les créances sur la clientèle qui ont dominé dans le bilan du Groupe, représentant 41,1 % de l’actif. Le total du bilan du Groupe (– 27,9 milliards d’euros, soit 313,4 milliards d’euros) reflète de façon déterminante la part prépondérante de la BayernLB (81,7 % contre 83,1 % sur l’exercice précédent). Les filiales principales en termes de bilan ont été en 2003 la Deutsche Kreditbank AG (DKB) (Berlin), avec 26,4 milliards d’euros, la SaarLB (Sarrebruck), avec 16,5 milliards d’euros, et la Banque LBLux S.A. (Luxembourg), avec 12,4 milliards d’euros. La Interbanka s.s. (Prague) a été reprise entièrement par la Bank für Arbeit und Wirtschaft AG (BAWAG) (Vienne) et n’appartient donc plus au périmètre de consolidation. Au cours de l’exercice sous revue, la BayernLB a réduit systématiquement ses créances à la clientèle pour les ramener à 91,9 milliards (– 10,6 milliards d’euros). Cette réduction concerne essentiellement les opérations avec l’étranger et tout particulièrement les crédits aux entreprises et particuliers étrangers. La baisse du dollar a joué pour environ 1,8 milliard d’euros dans cette diminution. Dans le Groupe, les créances sur la clientèle ont enregistré une diminution un peu moins prononcée, soit – 10,1 milliards d’euros, représentant au total un poste de 128,8 milliards d’euros, ce qui s’explique par la légère progression des activités des filiales. Le volume d’affaires, qui se compose outre le total du bilan des exigibilités éventuelles par endos d’effets réescomptés ainsi que des exigibilités par cautions et avals, a diminué en ce qui concerne la BayernLB de 26,9 milliards d’euros, se chiffrant ainsi en fin d’exercice à 289,9 milliards d’euros, et il a diminué de 28,4 milliards d’euros pour le Groupe pour se situer à 331,9 milliards d’euros. Alors que les créances sur les établissements de crédit ont représenté au bilan, Après la forte augmentation enregistrée en 2002 sur les créances sur les établissements de crédit, celles-ci sont restées sensiblement stationnaires pendant l’exercice sous revue. Avec 110,8 milliards d’euros, le total des créances de la Banque a été de 1,4 milliard d’euros inférieur à celui de l’exercice précédent ; dans le Groupe, ce poste a diminué de Total du bilan et volume d’affaires de la BayernLB et du Groupe BayernLB 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Groupe Variation en % 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Variation en % Total bilan 272,8 299,7 – 9,0 313,4 341,3 – 8,2 Volume d’affaires 289,9 316,8 – 8,5 331,9 360,3 – 7,9 Fléchissement des activités de crédit à l’étranger 25 Actif BayernLB 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Groupe Variation en % 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Variation en % Créances sur établissements de crédit 110,8 112,2 – 1,2 105,7 108,1 – 2,2 - dont caisses d’épargne 19,3 19,6 – 1,4 20,0 20,4 – 2,0 Créances sur clientèle 91,9 102,5 – 10,3 128,8 138,9 – 7,2 Titres 51,4 66,2 – 22,4 60,9 76,2 – 20,0 192,2 209,1 – 8,1 224,0 240,0 – 6,7 Volume de crédits* * Créances sur clientèle et établissements de crédit (sans créances à échéance quotidienne), sans intérêts courus et y compris crédit d’escompte 2,4 milliards d’euros, se chiffrant ainsi à 105,7 milliards d’euros. Dans ce poste des créances sur établissements de crédit, les créances de la BayernLB sur les caisses d’épargne sont restées au même niveau que lors de l’exercice précédent, avec 19,3 milliards d’euros contre 19,6 milliards d’euros en 2002. Le volume de crédits de la BayernLB a diminué de 8,1 % pour s’établir à 192,2 milliards d’euros, celui du Groupe a régressé de 6,7 % pour atteindre au total 224,0 milliards d’euros. Maintien de l’application du strict principe de la valeur minimale sur l’ensemble du portefeuille-titres Les portefeuilles-titres de la Banque et du Groupe ont enregistré un net recul, de quelque 20 %. Tandis que le poste « Actions et autres titres à revenu variable », constitué principalement de parts de fonds, a légèrement augmenté pour la Banque (2,4 milliards d’euros contre 2,2 milliards d’euros sur l’exercice précédent) et pour le Groupe (3,4 milliards d’euros contre 3,1 milliards d’euros en 2002), le portefeuille « Obligations et autres titres à revenu fixe » a nettement régressé. Le recul a été en effet de 23,4 % pour la BayernLB (48,9 milliards d’euros au bilan) et de 21,2 % pour le Groupe (57,6 milliards d’euros). Cette régression provient en particulier du réaménagement du portefeuille en fonction du risque ainsi que des titres arrivés à échéance et non remplacés. L’ensemble du portefeuille-titres de la Banque et du Groupe a été, comme lors de l’exercice précédent, évalué selon le principe de la valeur minimale. En ce qui concerne le volume brut des opérations sur dérivés, on a enregistré sur l’exercice 2003, après les fortes croissances des années passées, une diminution de 18 % pour le Groupe par rapport à l’exercice précédent, le total des opérations se chiffrant en fin d’exercice à 934,2 milliards d’euros. Près de 75 % du volume brut des opérations sur dérivés se rapportent aux risques de taux (693,7 milliards d’euros contre 868,8 milliards d’euros en 2002), et 22 % (205,9 milliards d’euros contre 243,4 milliards d’euros en 2002) se Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 26 concentrent sur les opérations de devises. Le montant brut de l’équivalentrisque de crédit des opérations sur dérivés a diminué de 14,1 % sur l’exercice sous revue, passant de 9,5 milliards d’euros à 8,2 milliards d’euros. Par suite des accords de netting, ce montant s’est encore réduit de 3,7 milliards d’euros pour atteindre finalement 4,5 milliards d’euros. Côté passif, les exigibilités bancaires en particulier ont diminué, à savoir de 10,9 % pour la Banque (100,1 milliards d’euros) et de 11,4 % pour le Groupe (119,9 milliards d’euros). La diminution des engagements envers les caisses d’épargne a été de 2,3 milliards d’euros pour la Banque (7,5 milliards d’euros) et de 2,3 milliards d’euros pour le Groupe (7,8 milliards d’euros) ; cette diminution concerne presque exclusivement les opérations de change à court terme. Refinancement Les dépôts clients de la Banque ont en revanche légèrement augmenté, à savoir de 0,3 %, pour atteindre un montant de 52,2 milliards d’euros en fin d’exercice. Dans le Groupe, l’augmenta- tion a été de 1,8 %, si bien que les dépôts de la clientèle se sont chiffrés pour l’exercice à 65,3 milliards d’euros. La BayernLB, l’un des plus gros émetteurs permanents d’Allemagne, a émis sur l’exercice sous revue, dans le cadre de ses programmes d’émission nationaux et internationaux, des obligations hypothécaires (Pfandbriefe) et des obligations au porteur. On mentionnera à cet égard la première obligation hypothécaire publique libellée en francs suisses d’un émetteur étranger ainsi qu’une obligation hypothécaire d’un volume de 1,5 milliard d’euros (Jumbo-Pfandbrief) et d’une durée de vie de 8 ans. En outre, plus d’un milliard d’euros ont été levés dans le domaine des emprunts structurés (p. ex. obligations « Catch-Up », « PowerBonds », emprunt « Oktoberfest » ). Le recul enregistré sur tous les engagements titrisés (– 13,4 % et 90,4 milliards d’euros pour la Banque ; – 11,6 % et 95,6 milliards d’euros pour le Groupe) a résulté de la moindre demande de financement, en particulier dans le court terme. Ceci s’est manifesté par le net recul, pour la Banque, des titres négociables du marché monétaire, lesquels ont Refinancement BayernLB 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Exigibilités bancaires Groupe Variation en % 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Variation en % 100,1 112,4 – 10,9 119,9 135,4 – 11,4 7,5 9,8 – 23,0 7,8 10,1 – 22,2 Engagements clientèle 52,2 52,0 0,3 65,3 64,2 1,8 Engagements titrisés 90,4 104,3 – 13,4 95,6 108,2 – 11,6 – dont caisses d’épargne 27 régressé de 60,5 % pour se situer à 6,7 milliards d’euros, et pour le Groupe de 60,6 % (6,7 milliards d’euros). Fonds propres réglementaires Les positions de risques conformément au Principe I de la KWG (loi sur le crédit), ont diminué de quelque 20 % pour s’établir en fin d’exercice à 137,2 milliards d’euros. Nouvelle amélioration de la quote-part fonds propres de base Ainsi et par suite de l’augmentation, début 2003, de 153 millions d’euros du capital social, la quote-part des fonds propres de base s’est accrue de 1,4 % pour atteindre 7,8 %. Le capital complémentaire a diminué en raison de fonds arrivés à échéance qui, compte tenu d’une base de capital satisfaisante, ne nécessitaient pas de reconduction. La quote-part globale des fonds propres a donc enregistré une augmentation plus modérée (1,0 %) pour s’établir à 11,3 %. Références réglementaires conformément à la KWG (loi sur le crédit)* Groupe 31 déc. 03 31 déc. 02 en milliards en milliards d’€ d’€ Positions de risques conformément au Principe I 137,2 171,4 15,5 17,7 – dont fonds propres de base 9,6 9,5 Quote-part fonds propres (ratio global) 11,3% 10,3% 7,8% 6,4% Fonds propres Quote-part fonds propres de base * Sur la base des documents comptables Résultats En raison de la régression prévue du volume des affaires et de l’impact des changements de parités, il n’a pas été possible de maintenir les produits opérationnels de l’exercice 2003 à un niveau aussi élevé que lors de l’exercice précédent. Nous avons contrecarré ce recul par des mesures systématiques de réduction des coûts et, en conséquence, des charges de gestion sensiblement moindres. L’exercice sous revue a été marqué par un contexte difficile, tant en Allemagne que sur le plan international, ce qui a exigé une fois de plus un provisionnement pour risques nettement plus élevé que le provisionnement moyen des dernières années. Toutefois, en comparaison de l’exercice précédent, le montant des provisions pour risques a nettement diminué sur l’exercice sous revue. La rentabilité financière, donc le rapport entre le résultat d’exploitation (y compris l’allocation partielle de bénéfices) et les capitaux propres, s’est légèrement améliorée pour le Groupe, progressant de 4,9 % par rapport à 4,3 % sur l’exercice précédent. Avec 1 608 millions d’euros, la Banque a enregistré en 2003 des revenus nets d’intérêts inférieurs de 6,0 % à ceux de l’exercice précédent. Cette diminution s’explique principalement par la contraction du volume des opérations productives d’intérêts, la présence de postes ne portant pas intérêt ainsi que par la baisse du cours du dollar et des devises liées au dollar par rapport à l’euro. En ce qui concerne le Groupe, les revenus Revenus nets d’intérêts Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 28 nets d’intérêts inscrits au bilan consolidé ont diminué de 2,4 % pour se situer à 2 169 millions d’euros. Conformément à l’usage établi, la charge d’intérêts pour apports complémentaires (fonds propres) (219 millions d’euros pour la Banque et 237 millions d’euros pour le Groupe) apparaissent pour la première fois sous le poste « Allocation partielle de bénéfices » (Teilgewinnabführung). Produit net des commissions La diminution du produit net des commissions a été de 37 millions d’euros pour la BayernLB, ce poste se chiffrant en fin d’exercice à 253 millions d’euros ; ceci provient d’une part du transfert à la LB Transaktionsbank (TxB) du règlement des opérations sur titres, d’autre part du recul particulièrement marqué des commissions sur opérations de crédit compte tenu d’ une politique du crédit orientée en fonction du risque. Par contre, les commissions sur les opérations de cartes bancaires ont enregistré un développement positif. Dans le Groupe, le produit net des commissions a reculé de 44 millions d’euros pour s’établir à 343 millions d’euros. Résultat des opérations financières Dans le contexte d’une forte volatilité des taux d’intérêt, de la reprise des marchés des actions et d’un marché des changes animé au 2e semestre 2003, la Banque et le Groupe ont atteint un résultat net des opérations financières d’un montant de 105 millions d’euros. Les chiffres correspondants de l’exercice 2002 étaient respectivement de 108 millions d’euros (Banque) et de 140 millions d’euros (Groupe). Grâce aux mesures systématiques de réduction des coûts mises en œuvre, il a été possible d’atteindre une nouvelle baisse sensible des charges de gestion, qui se sont réduites de 14,5 % pour la Banque et de 11,0 % pour le Groupe, se chiffrant ainsi respectivement à 861 millions d’euros et 1 185 millions d’euros. Les frais de personnel se sont chiffrés pour le Banque, en fin d’exercice, à 472 millions d’euros, représentant une réduction de 13,6 % par rapport à l’exercice précédent. Ce poste a également diminué de 10,4 % dans le Groupe, s’établissant à 656 millions d’euros. Ces résultats ont été obtenus en partie grâce aux mesures d’externalisation mises en œuvre et à la fermeture de l’ensemble des succursales et bureaux de représentation nationaux situés hors Bavière. De plus, tous les bureaux de représentation à l’étranger (Pékin excepté) ont également clos leurs portes. Au total, les effectifs du Groupe se sont réduits sur l’exercice 2003 de 544 employés, la Banque enregistrant quant à elle une diminution de 389 employés. A côté des mesures de compression du personnel proprement dites, le faible niveau du dollar a aussi contribué à alléger les charges. Grâce au maintien d’un contrôle des coûts rigoureux, la Banque a réussi une fois de plus à réduire notablement ses charges de fonctionnement (– 15,6 %) et à les ramener en fin d’exercice à 389 millions d’euros. La réduction a été de 11,6 % dans le Groupe, qui a inscrit pour ce poste un montant de 529 millions d’euros en fin d’exercice. Le ratio coûts/revenus de la Banque a pu être amélioré en 2003 de 4,0 points, Recul sensible des charges de gestion 29 Amélioration du ratiocoûts/ revenus atteignant ainsi 43,8 % (2002 : 47,8 %). Pour le Groupe, la valeur s’est également améliorée de 3,1 points pour se situer en fin d’exercice à 45,3 %. Le solde des autres charges et produits d’exploitation (123 millions d’euros pour la Banque ; 120 millions d’euros pour le Groupe) a été influencé en 2003 par les restitutions fiscales en provenance d’Allemagne et de l’étranger. Le chiffre élevé enregistré par le Groupe sur l’exercice 2002 (474 millions d’euros) était principalement dû à la reprise de provisions dans une filiale du Groupe. Moindre provisionnement pour risques Par rapport à l’exercice précédent, les charges de risques sont certes restées élevées mais elles ont cependant nettement diminué en 2003, tant pour la Banque que pour le Groupe. Le poste « Provisions pour risques » s’est élevé pour la Banque à 697 millions d’euros (2002 : 1 679 millions d’euros) et à 953 millions d’euros pour le Groupe (2002 : 2 257 millions d’euros). Les provisions pour risques de contrepartie ou de signature et pour risques-pays se sont chiffrées pour la Banque, après ajustement, à 4 249 millions d’euros, soit 2,1 % de l’encours de créances. Dans le Groupe, les provisions pour risques ont atteint après ajustement 5 038 millions d’euros en fin d’exercice (2,2 % de l’encours de créances). Le résultat de réévaluation positif, lié à des produits spéciaux élevés de l’exercice 2002, a enregistré sur l’exercice sous revue, en raison d’amortissements de participation nécessaires, une dimi- nution de – 42 millions d’euros (contre + 486 millions d’euros en 2002) en ce qui concerne la Banque et – 52 millions d’euros pour le Groupe (2002 : + 567 millions d’euros). Le résultat d’exploitation de l’exercice sous revue (résultat opérationnel après provisionnement pour risques/réévaluation), d’un montant de 489 millions d’euros, s’est établi à un niveau nettement supérieur au montant correspondant de l’exercice précédent, à savoir + 11 millions d’euros, en raison en particulier des économies de coûts réalisées et de la réduction des provisions pour risques (547 millions d’euros pour le Groupe contre 203 millions d’euros en 2002). La réorientation de la Banque menée de pair avec la mise en place de notre nouveau modèle organisationnel a entraîné des coûts de restructuration d’un montant de 127 millions d’euros, dont la plus grande partie a été affectée à un compte de provisions pour restructuration sur exercices futurs. Le poste inclut pour l’essentiel des indemnisations, des versements extraordinaires aux provisions pour retraites du personnel ainsi que des paiements pour pensions de retraite. Les charges d’impôt se sont élevées en 2003 à 80 millions d’euros pour la Banque et à 104 millions d’euros pour le Groupe. Le poste correspondant enregistrait sur l’exercice précédent un montant positif de 89 millions d’euros pour la BayernLB et de 52 millions d’euros pour le Groupe. Résultat d’exploitation Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 30 Résultats de l’exercice BayernLB 1er janvier – 31 déc. 03 en millions d’€ 1er janvier – 31 déc. 02 en millions d’€ 1 608 1 710 Produit net des commissions 253 Résultat net des opérations financières Groupe 1er janvier – 31 déc. 03 en millions d’€ 1er janvier – 31 déc. 02 en millions d’€ – 6,0 2 169 2 223 – 2,4 290 – 12,8 343 387 – 11,5 105 108 – 2,7 105 140 – 25,0 Frais de personnel – 472 – 547 – 13,6 – 656 – 733 – 10,4 Charges de fonctionnement – 389 – 462 – 15,6 – 529 – 598 – 11,6 123 104 18,5 120 474 – 74,5 Provisions pour risques – 697 – 1 679 – 58,5 – 953 – 2 257 – 57,8 Résultat de réévaluation – 42 486 > – 100,0 – 52 567 > – 100,0 Résultat d’exploitation 489 11 > 100,0 547 203 > 100,0 Coûts de restructuration – 127 0 > 100,0 – 127 0 > 100,0 Impôts sur les bénéfices* – 80 89 > 100,0 – 104 52 > 100,0 – 219 0 > 100,0 – 237 0 > 100,0 Bénéfice de l’exercice 63 100 – 36,7 79 255 – 68,9 Dotation aux réserves sur bénéfices/ Parts de bénéfices des tiers 0 43 – 100,0 16 198 – 92,0 Résultat de l’exercice 63 57 10,7 63 57 10,7 Revenus nets d’intérêts Solde des autres charges et produits d’exploitation Allocation partielle de bénéfices * cf. également explications complémentaires en annexe Variation en % Variation en % 31 Après prise en compte de la charge d’intérêts pour les apports complémentaires (fonds propres) d’un montant de 219 millions d’euros pour la BayernLB (Groupe : 237 millions d’euros), le bénéfice de l’exercice 2003 s’est chiffré à 63 millions d’euros. De même que lors de l’exercice précédent, celui-ci autorise la distribution d’un dividende de 4 % après impôt (soit quelque 7 % avant impôt) sur le capital social, augmenté de 153 millions d’euros. Résultats sectoriels Le groupe BayernLB publie au 31 décembre 2003, pour la première fois, un rapport sectoriel reprenant la structure du nouveau modèle organisationnel. Les domaines d’activité opérationnels ont contribué comme suit au résultat d’exploitation d’un montant de 547 millions d’euros : millions d’euros Entreprises Immobilier 133 – 250 Instituts financiers & Secteur public 116 Caisses d’épargne, Clientèle d’entreprises et communes bavaroises – 11 Global Markets 253 Labo / LBS 173 Filiales d’importance stratégique 153 Divers (cf. rapport sectoriel) – 20 Le secteur « Entreprises » a enregistré en 2003 un résultat d’exploitation de 133 millions d’euros. La réduction proje- tée des positions de risques s’est poursuivie sur l’exercice sous revue conformément au plan. Par suite du niveau élevé du provisionnement pour risques requis, la rentabilité financière est restée, avec 6,1 %, au-dessous de l’objectif fixé. Le ratio coûts/revenus s’est établi à 23,0 %, restant ainsi à un niveau satisfaisant. Le résultat du secteur « Immobilier » sur l’exercice 2003 a été grevé par un provisionnement pour risques élevé, justifié par une évaluation commerciale prudente. De ce fait, le résultat d’exploitation et la rentabilité financière sont négatifs. Le ratio coûts/revenus a été, avec 29,6 %, supérieur à la valeur prévue. Avec 23,8 % de rentabilité financière, le secteur « Instituts financiers et Secteur public » a dépassé largement les prévisions, se révélant solide face aux difficultés conjoncturelles. Le résultat d’exploitation n’a pas été grevé particulièrement en 2003 par le provisionnement pour risques et a fourni ainsi, avec 116 millions d’euros, une contribution positive élevée au résultat d’ensemble. Le ratio coûts/revenus s’est situé à un niveau très satisfaisant (18,8 %). Le secteur « Caisses d’épargne, Clientèle d’entreprises et communes bavaroises » regroupe les activités de détail des caisses d’épargne, ce qui explique principalement le niveau élevé du ratio coûts/revenus, soit 77,4 %. Le secteur « Global Markets » a réalisé sur l’exercice sous revue, avec un résultat d’exploitation de 253 millions Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 32 d’euros, la plus forte contribution au résultat d’exploitation du Groupe. La rentabilité financière établie à 13,2 % positionne le secteur à l’intérieur du corridor de référence, alors que son ratio coûts/revenus, de 45,3 %, ne remplit pas les exigences internes du Groupe. coûts/revenus, de 46,6 %, a répondu à l’attente, dans la mesure en particulier où le secteur est fortement orienté sur les activités de détail (Deutsche Kreditbank, MKB). Le secteur « Labo / LBS » renferme les activités de la Bayerische Landesbodenkreditanstalt (Labo) (Institut de crédit foncier du Land de Bavière) et de la Bayerische Landesbausparkasse (LBS) (Caisse d’épargne-logement du Land de Bavière). Comme par le passé, la Labo a obtenu un résultat d’exploitation positif élevé. La LBS a, depuis sa création, réalisé son meilleur exercice. Le ratio coûts/revenus inscrit au bilan est de 45,5 % et ainsi légèrement inférieur à l’objectif, mais il n’en est pas moins tout à fait satisfaisant en raison des opérations de détail caractéristiques de ce secteur d’activité. Les pronostics relatifs à l’évolution future du groupe BayernLB constituent des estimations établies sur la base de toutes les informations disponibles lors de la rédaction du présent rapport annuel. Au cas où les éléments sur lesquels reposent ces pronostics ne se réalisent pas, il se peut alors que les résultats réels s’écartent des résultats initialement escomptés. Le secteur « Filiales d’importance stratégique » réunit les activités commerciales du groupe BayernLB, concentrées au sein des participations bancaires suivantes : ■ Deutsche Kreditbank AG, Berlin ■ Banque LBLux S.A., Luxembourg ■ Magyar Külkereskedelmi Bank Rt. (MKB), Budapest ■ Landesbank Saar, Sarrebruck ■ LB (Swiss) Privatbank AG, Zurich Ce secteur a participé en 2003 pour environ 28 % au résultat d’exploitation du Groupe. La rentabilité financière obtenue (5,6 %) est restée inférieure à l’objectif fixé pour le Groupe. Le ratio Perspectives Selon toute probabilité, la reprise conjoncturelle devrait se développer et gagner en force au cours de l’année 2004. Selon les prévisions, les Etats-Unis enregistreront une croissance de 4,5 %, l’espace européen de 1,7 % et l’Allemagne de 1,5 %. Ces prévisions s’appuient sur les hypothèses suivantes : le commerce mondial va enregistrer une forte expansion, basée en grande partie sur la croissance élevée des pays en voie de développement et des pays émergents ; le prix du pétrole brut (Brent) se stabilisera autour de 30 dollars le baril en moyenne annuelle ; les marchés financiers enfin n’entraveront pas la poursuite de la reprise. Cette dernière hypothèse peut toutefois s’avérer trompeuse, en particulier en relation avec le cours du dollar. Il faut en outre présupposer qu’aucune hypothèque liée à l’environnement politique ou à des attentats terroristes ne pèsera sur l’évolution générale. Perspectives économiques mondiales 33 En ce qui concerne l’exercice 2004, les constellations suivantes seront déterminantes pour la BayernLB : Des vétérans de la guerre du Golfe exercent une action en justice collective Procédure d’examen principale au titre de la législation européenne sur les aides ■ ■ Aux Etats-Unis, des vétérans de la première guerre du Golfe (1991) ont intenté en septembre 2003 une action en justice contre une douzaine d’entreprises industrielles (principalement du secteur de la chimie) et quelque 30 banques européennes et asiatiques, dont la BayernLB. Les demandeurs font valoir des atteintes à la santé provoquées par des produits chimiques dont la fourniture illégale au régime irakien alors en place par les entreprises défenderesses aurait été financée, de façon également illégale, par les banques défenderesses. Du point de vue de la BayernLB, cette action est dénuée de fondement et les premières déclarations d’avocats de renom confirment cette position. Concernant la procédure d’examen principale au titre de la législation européenne sur les aides entamée contre cinq Landesbanken, dont la BayernLB, il est possible que la Commission européenne statue sur l’affaire dans le courant 2004. L’objet de la procédure porte essentiellement sur la question de savoir si les Landesbanken incriminées ont rétribué conformément aux usages du marché l’apport de fonds spéciaux d’aide à la construction de logements ou l’apport d’un établissement servant la construction de logements. La BayernLB reste d’avis à ce sujet que même dans le cas le plus défavorable, elle aura à payer un montant sensiblement inférieur à celui réclamé par la Com- mission dans sa décision pilote relative à l’affaire WestLB/Wohnungsbauförderungsanstalt (WfA) en date du 8 juillet 1999, décision que le Tribunal de première instance des communautés européennes (TPICE) a, par son arrêt rendu en date du 6 mars 2003, annulée pour insuffisance de motivation du taux de rémunération réclamé par la Commission. Dans le cas de certaines participations, il n’a pas encore été pris de décisions quant à leur future importance dans le cadre de la stratégie du Groupe ou bien le règlement contractuel est encore en suspens. De ce fait, il n’y avait pas de réévaluation à effectuer. Participations La BayernLB a signé en octobre 2003 le contrat de cession de la part de 10 % détenue dans la Südtiroler Sparkasse au profit de la Stiftung Südtiroler Sparkasse. L’autorisation de la transaction par la Banque nationale italienne n’a pas encore été accordée. La liquidité de la Banque et du Groupe est restée à tout moment assurée en 2003. Dans la perspective de la suppression à partir de juillet 2005 des mécanismes de garantie et, par suite, du nouveau rating qui sera attribué par des agences de notation de premier rang, la Banque et le Groupe ont pris les mesures de prévoyance suivantes en vue d’assurer la liquidité : ■ fermeture programmée, complète et permanente du gap de liquidité dans la plage d’échéances comprise entre le 19 juillet 2005 et le 31 décembre 2015 ; Liquidité Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 34 ■ ■ ■ ■ mise en place d’une réserve de liquidité par extension du registre de couverture libre ; refinancement conforme au capital affecté des nouvelles affaires ; amélioration de l’infrastructure technique pour la gestion du bilan de liquidité de la Banque et des registres de couverture, en particulier dans la perspective d’un futur rating des obligations hypothécaires (Pfandbriefe), indépendant ; reporting hebdomadaire à l’ensemble du Directoire sur l’état de la réalisation des mesures de fermeture et de constitution des réserves. Grâce aux mesures prises, les conditions de refinancement de la Banque ne se modifieront que progressivement et non d’un seul coup après suppression des bases de garantie de la Banque ; de ce fait, l’impact immédiat de la modification des conditions de refinancement est contrôlable. Premières indications sur les ratings Il faut s’attendre dès 2004 à la publication de premières indications pour le rating des engagements non couverts et non garantis des banques de Land. Outre les résultats d’exploitation généraux de l’exercice 2004, le degré de réalisation des mesures de transformation et l’appréciation des perspectives commerciales de la Banque seront décisifs pour l’attribution des ratings entrant en ligne de compte à partir du milieu de l’année 2005. C’est pourquoi nous concentrerons aussi nos efforts en 2004 sur la mise en œuvre systématique, aussi rapide que possible, de la réorientation stratégique de la Banque. Les mesures réalisées sur l’exercice 2003 pour la mise en place du nouveau modèle organisationnel et les mesures restant à mettre en œuvre en 2004 visent à une amélioration durable de la rentabilité. La concentration déjà amorcée des activités à l’étranger se poursuivra de façon systématique sur 2004. En ce qui concerne la région Asie, nos activités seront concentrées sur les sites de Hong Kong et de Shanghai. C’est à partir de ces places que s’effectuera désormais l’assistance technique de nos clients d’Asie. Les succursales de Singapour, Labuan et Tokyo ainsi que la BLB Asia Pacific Ltd. vont être fermées. Au Canada, la clientèle sera desservie, depuis Montréal, par une agence de la succursale de New York, la succursale de Toronto cessant elle aussi ses activités au cours de l’exercice 2004. En ce qui concerne l’Europe, la BayernLB reste présente à travers ses succursales de Londres, Paris et Milan. Globalement, nous escomptons en 2004 pour la BayernLB un résultat d’exploitation stable (résultat opérationnel), en particulier en raison d’une dotation probablement moins élevée aux provisions pour risques et d’un résultat de réévaluation amélioré. Gestion des risques La BayernLB identifie, mesure, regroupe en agrégats et contrôle ses risques à l’intérieur d’un système global de pilotage des risques allouant aux domaines d’activité et aux divisions, pour la mise en œuvre de leurs straté- Système généralisé de pilotage des risques 35 gies respectives, un capital-risque et fixant parallèlement des limites selon les types de risques concernés. Le « capital économique » ou la valueat-risk (VaR), calculés en fonction de critères purement économiques, acquièrent une importance croissante comme grandeurs de pilotage et de limitation. La value-at-risk quantifie les potentiels de risques qui, dans le calcul de limite de charge, sont mis en regard du capital-risque alloué. Les potentiels de risques relatifs aux risques-pays, aux risques de marché et aux risques opérationnels sont calculés au moyen de la VaR, limités et contrôlés. Les risques de contrepartie ou de signature seront traités par des méthodes analogues en 2004. Le pilotage s’effectue en l’occurrence à travers la limitation des actifs-risques à disposition ainsi que par le biais de la perte escomptée. L’objectif de cette gestion globale est d’assurer un profil de risques adéquat à la capitalisation de la BayernLB. Ceci permet en même temps d’engager le capital, ressource limitée, dans les domaines d’activité qui, compte tenu du risque, fournissent une rentabilité élevée. Dans les filiales bancaires de la BayernLB, les processus, stratégies et méthodes ainsi que le contrôle et la surveillance des risques sont mis en œuvre par l’intermédiaire des unités compétentes. C’est la politique de risque qui constitue la base d’une relation équilibrée au sein du portefeuille entre risque et produit et par suite de la coopération et coordination entre les domaines d’activité et la division « Risk Office » . Pour les risques de crédit et les risques-pays, la credit policy a été introduite en 2003 comme composante centrale de la politique de risque. La credit policy est axée sur le maintien de standards préétablis pour les opérations de crédit, l’objectif étant la limitation des risques de crédit à l’intérieur d’une fourchette acceptable et la minimalisation des défaillances de contrepartie étant donné par ailleurs, parallèlement, l’existence de relations produit/risque adéquates. La Banque s’est dotée avec cette politique de crédit d’un cadre d’action assurant les objectifs suivants : ■ définir la détermination de la BayernLB à assumer les risques de crédit, risques-pays, risques de marché et risques opérationnels ainsi qu’à mesurer et contrôler ceux-ci ; ■ mettre en place une structure organisationnelle efficace et efficiente permettant le contrôle actif et la gestion des risques de crédit, risques-pays, risques de marché et risques opérationnels ; ■ stipuler des principes de base essentiels pour le pilotage des risques de crédit, risques-pays, risques de marché et risques opérationnels ; ■ créer une réglementation claire en matière de compétence dans le cadre du contrôle et de la gestion des risques de crédit, risques-pays, risques de marché et risques opérationnels ; ■ assurer le respect et l’exécution des exigences réglementaires et légales. Politique de risque et de crédit Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 36 Mise en place des « MaK » Organisation du pilotage et de la gestion des risques La credit policy générale est complétée pour certains produits et risques par des règles spécifiques. Parallèlement à la mise en place de la politique de risque sur l’ensemble du Groupe ainsi que du système de pilotage généralisé, la BayernLB a fait porter spécialement ses efforts au cours de l’exercice sous revue sur la mise en place, dans les délais, des « Mindestanforderungen an das Kreditgeschäft » (MaK) (Exigences minimales requises pour l’exercice des opérations de crédit) et pris en particulier à cet égard des mesures relatives au processus de risque, au controlling des risques ainsi qu’à la politique de crédit. La séparation fonctionnelle, valable dans le monde entier, entre marché (premier vote) et « Risk Office » (second vote) est pratiquée globalement à la Banque depuis février 2003. Les fonctions inhérentes au controlling-risque et à l’appréciation du risque ainsi que le traitement des crédits douteux sont séparés des activités de marché et rassemblés au sein de la division « Risk Office », de même que, à partir de 2004, la gestion des crédits et des sûretés. Le « Risk Office » regroupe ainsi toutes les unités d’analyse de risque de la Banque, qu’il s’agisse de risques de contrepartie ou de signature, de risques-pays, de risques de marché ou de risques opérationnels. Les tâches centrales sont l’analyse de solvabilité, le rating, l’appréciation des sûretés, l’élaboration et le vote de toutes les décisions importantes en matière de risque. L’unité organisationnelle « Credit Consult » est chargée du suivi, de l’assainissement et de la liquidation des engagements à risque. La « Konzernrevision » (vérification et contrôle), instance indépendante du système de surveillance interne, assiste directement le Directoire. Elle opère essentiellement sur la base des « Mindestanforderungen an die Ausgestaltung der internen Revision » (MaIR) (Exigences minimales requises pour l’organisation de l’audit interne), établies par le BAFin, l’Office fédéral de contrôle des services financiers. Risque de contrepartie ou de signature Par risque de contrepartie ou de signature, la BayernLB comprend la perte potentielle pouvant résulter de la défaillance d’un débiteur ou d’une diminution de valeur provoquée par la dégradation non prévisible de la solvabilité de la contrepartie. Définition Cette définition englobe dans le détail le risque de contrepartie ou de signature des opérations de crédit classiques, le risque de l’émetteur ainsi que le risque du contractant sur les opérations commerciales. L’année 2003 s’est caractérisée en Europe et en Allemagne en particulier par une évolution conjoncturelle hésitante. Les secteurs du bâtiment et du commerce ont été très fortement touchés par le fléchissement de la demande. L’aviation et le tourisme ont en outre pâti de la guerre d’Irak, de l’insécurité liée au terrorisme et des menaces pesant sur la santé, entre autres le Facteurs d’influence 37 Portefeuille-crédits (ensemble Banque) par catégories de clientèle* (déc. 2003) Secteur public 15 % Clientèle privée 3% Banques 26 % Investisseurs institutionnels 1% Landesbanken 4% Clientèle immobilière 8% Caisses d’épargne 10 % Clientèle d’entreprises, groupes 30 % Autres banques publiques 3% *aspect juridique SRAS. Malgré des exigences qualitatives accrues dans le domaine des nouvelles affaires, la BayernLB n’a pas pu se soustraire à ces facteurs d’influence négatifs. Pilotage Appréciation de la solvabilité et probabilité de réalisation Toute allocation de crédit se base à la BayernLB sur l’analyse individuelle et l’appréciation de la solvabilité de l’emprunteur. L’analyse met en évidence et évalue toutes les informations utiles à la prise de décision et jouant un rôle décisif dans le cadre du pronostic de probabilité de défaillance. Une analyse de bilan moderne ainsi que des méthodes de rating perfectionnées constituent à cette fin des outils précieux. Chaque note de rating correspond à une probabilité de défaillance. Celle-ci indique selon quelle probabilité une opération conclue avec un partenaire pourra, à tel ou tel moment de la période à courir jusqu’à l’échéance, présenter un défaut d’exécution. La probabilité de défaillance fait l’objet d’une vérification régulière. La Banque a mis en place un dispositif d’alerte précoce lui permettant de détecter le plus tôt possible les dégradations majeures du rating. Le dispositif en question vient compléter le processus de contrôle des engagements aléatoires et le rating. L’objectif de l’alerte précoce est d’identifier à temps les entreprises effectivement menacées d’illiquidité, de façon à minimiser la perte potentielle. Le dispositif d’alerte précoce se compose d’éléments quantitatifs et qualitatifs. Une analyse quantitative (p. ex. exploitation statistique de variations observées sur les données du marché financier), centralisée pour l’ensemble de la Banque, est effectuée à intervalles de temps rapprochés. En outre, selon une procédure décentralisée cette fois, il est procédé en continu à des analyses individuelles qualitatives et quantitatives. D’autres indicateurs d’alerte (« clignotants » ) sont actuellement testés et seront mis en application en cas de besoin. Dispositif d’alerte précoce Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 38 Perfectionnement du système de notation interne Ces deux dernières années, dans le cadre de projets communs menés avec plusieurs Landesbanken allemandes et le DSGV, l’Association allemande des caisses d’épargne et banques de virement, la BayernLB a perfectionné de façon décisive la méthodologie existante en matière de rating. Les nouvelles méthodes couvrent les domaines d’activité de la Banque. Les premières de ces méthodes affinées, plus sélectives, ont été utilisées en 2003 dans les domaines d’activité « Entreprises » ainsi qu’ « Instituts financiers et Secteur public ». Sous ce rapport, on a remplacé l’échelle de rating à 11 niveaux jusque-là en vigueur par une échelle plus fine comportant 21 niveaux de notation. Trois autres niveaux, nommés « classes de défaillance », se superposent en outre à ces 21 niveaux. Les engagements défaillants y sont rattachés en fonction du critère de défaillance intervenu. Le calibrage de la nouvelle échelle de rating a été effectué sur la base des données historiques des Landesbanken impliquées et des agences de rating externes. cial d’analyse de bilan, une amélioration sensible de son analyse de crédit. Grâce en outre aux probabilités de défaillance concrètes, il est aussi possible d’effectuer une comparaison directe entre les classes de rating internes et les classes de rating des grandes agences de notation internationales. L’objectif est de couvrir en 2004, avec les nouveaux outils de rating disponibles, l’ensemble des domaines d’activité de la Banque. Sur la base d’une analyse détaillée du contenu du risque (rating de solvabilité) et/ou des structures commerciales (rating commercial), la Banque décide de l’allocation du crédit, du montant des limites à fixer au risque de crédit et en particulier des conditions, adaptées au risque. Dans le cadre de la limitation, il est fixé un plafond, faisant l’objet d’une vérification annuelle, en ce qui concerne l’engagement de l’emprunteur et des groupes d’emprunteurs économiquement liés (p. ex. les groupes). Les limites sont surveillées en continu. Nous avons ainsi utilisé pour l’analyse de solvabilité les systèmes de rating sur la base de la méthode « scorecard » (tableau de bord). Il existe parallèlement dans le cas des financements spéciaux, en particulier des financements d’objets et de projets, des méthodes basées sur la simulation, mettant en jeu de nombreuses informations complémentaires. Avec l’introduction de la credit policy, le concept de limite est adapté aux nouvelles définitions ainsi qu’aux processus et structures. En ce qui concerne la limitation des risques de crédit, la BayernLB établit une distinction entre les limites suivantes, classées par type de risque : ■ limite comptant, ■ limite de risque de replacement ■ limite sur guarantie et ■ limite pour risque de performance Cette panoplie d’outils de rating a permis à la Banque d’atteindre, en combinaison avec le recours à un logiciel spé- La BayernLB a, au cours de l’exercice sous revue, implanté cette structure de limitation, y compris son imputation aux Limites de crédit, surveillance des limites et tarification 39 diverses plages de durée, dans les nouveaux principes de gestion des risques de crédit et des risques-pays, et réalisé dans un premier temps, en grande partie, le pilotage des activités commerciales en fonction des limites par type de risque. Ces limites font l’objet d’une vérification en temps rapproché. Limitation du risque de crédit La BayernLB limite autant que possible les risques de défaillance de contrepartie ou de signature au moyen d’une structuration orientée sur les risques et par le recours aux sûretés. Dans les opérations immobilières et les financements structurés tout spécialement, la Banque fait appel aux sûretés immobilières/mobilières et aux cautions communales ainsi qu’à la garantie des European Credit Agencies (ECA). En ce qui concerne les opérations sur dérivés traitées avec des partenaires de poids, il est conclu en règle générale des contrats dits « closeout netting », prenant en compte en compensation les risques opposés. En partie, il existe également des accords sur sûretés qui limitent le risque de défaillance à l’égard d’un partenaire par la fixation par contrat d’un plafond pré- voyant en cas de dépassement l’obligation d’une fourniture de sûretés (le cas échéant supplémentaires). Une formule spéciale de contrôle et de surveillance des risques économiques de cumul et de concentration a été mise en place pour assurer la limitation des risques de contrepartie ou de signature au niveau du portefeuille. Selon cette formule, on calcule un plafond de cumul pour chaque groupement d’emprunteurs en fonction de sa probabilité de défaillance et des montants de couverture de risques engagés par la Banque. Risques de cumul Poursuivant l’objectif de réaliser un pilotage de portefeuille efficient et ciblé, et eu égard aux exigences des « MaK », il a été développé et introduit pour l’ensemble de la Banque des standards uniformes de contrôle et de reporting de portefeuille. Le reporting s’effectue à travers le rapport Risque de crédit et Risque-pays, les rapports Sectoriels ainsi que des comptes rendus spéciaux relatifs aux financements structurés, à l’immobilier et aux engagements risqués. Reporting Exposition brute* du Groupe BayernLB (déc. 2003) SaarLB 3,1 % Banque LBLux 2,6 % Banque en Allemagne et à l’étranger, y compris Labo et LBS 85,1 % MKB 1,4 % Divers 14,9 % LBSwiss 0,2 % BLB Asia Pacific 0,2 % DKB 7,5 % * compte tenu de la consolidation des comptes internes du Groupe Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 40 Le portefeuille-crédits du Groupe BayernLB s’est réduit sur l’exercice 2003 d’environ 19 milliards d’euros. Cette évolution négative a résulté principalement de la morosité conjoncturelle et de la moindre demande de crédits en résultant, mais aussi des effets de la relation de dépendance entre le dollar et l’euro ainsi que d’autres monnaies également dépendantes. Une nouvelle clé par secteurs a été introduite en 2003 dans toute la Banque, dans le but d’autoriser un pilotage du portefeuille-secteur axé sur le risque et la création de valeur. Ce nouveau système de clés permet le pilotage économique du portefeuille selon des critères sectoriels. Les unités d’analyse relatives à l’appréciation du risque correspondent au sein du « Risk Office » aux groupements de secteurs. Sur la base de ces nouvelles composantes de pilotage, le portefeuille de la Banque se présente comme suit : Exposition brute de la BayernLB par groupes de secteurs* Clientèle privée 4% Immobilier 6% Services publics (eau, énergie) 4% Automobile 2% Organ. à but non lucratif + secteur public 13 % Autres banques 11 % Aviation 2% Technologie 1% Bâtiment 1% Divers 16 % Caisses d’épargne 19 % Grandes banques 21 % * aspect économique, non comparable à la représentation des catégories de clientèle Les impulsions conjoncturelles ont aussi largement fait défaut lors de l’exercice 2003. Le nombre des entreprises en état de cessation de paiements a continué à progresser. Tous les risques de contrepartie ou de signature identifiés sur l’exercice sous revue ont fait l’objet d’un provisionnement pour risques adéquat ou d’amortissements directs. Le montant d’une correction de valeur particulière est ce faisant fixé compte tenu de la fourniture de sûreté représentative de valeur. Tous les engagements sur crédit sont vérifiés régulièrement, conformément à la credit policy, dans le cadre du processus d’allocation de crédit et éventuellement réévalués en ce qui concerne le montant de la défaillance. Les engagements sur crédit présentant un risque ou corrigés en valeur sont contrôlés selon des intervalles de temps plus rapprochés. Au total, un montant de 1 346 millions d’euros a été affecté sur l’exercice 2003, pour l’ensemble du Groupe, au provisionnement pour risques de contrepartie ou de signature et risques-pays (Banque: 1 059 millions d’euros). Le montant des amortissements directs sur créances se chiffre à 146 millions d’euros dans le Groupe (Banque : 138 millions d’euros). Le taux de défaillance (besoins plus amortissements directs, diminués des rentrées sur créances amorties, par rapport au volume de crédits moyen) s’est situé dans le Groupe à 0,35 % (0,38 % pour l’ensemble de la BayernLB). En ce qui concerne les opérations sur dérivés sur le marché mondial, la demande de notre clientèle s’est Provisionnement pour risques en 2003 et processus 41 Evolution du provisionnement pour risques de contrepartie ou de signature et risques-pays* Groupe 2003 en millions d’ € 2002 en millions d’ € 2001 en millions d’ € Etat au 1er janv. 4 625 2 784 2 178 Reprises – 420 – 398 – 220 Utilisations – 692 – 346 – 377 Nouvelles allocations 1 766 2 659 1 166 Autres variations** – 241 – 74 37 Etat au 31 déc. 5 038 4 625 2 784 * sans régularisation de valeur forfaitaire, Autres corrections de valeur, modification au sens des § 340f et 340g du code de commerce allemand (HGB-Reserve) ainsi qu’amortissements de titres liés à la solvabilité ** modification périmètre de consolidation, variations cours de change, jeux d’écriture Opérations sur dérivés en 2003 concentrée sur des instruments « sur mesure » pour le contrôle et la vérification du risque de marché et de défaillance. Parallèlement, il y a eu un recours important aux composantes de dérivés à l’intérieur des opérations financières structurées. En outre, les produits dérivés ont été également utilisés dans la gestion du risque interne des positions relatives aux opérations de contrepartie et dans le cadre du contrôle actif-passif. C’est ainsi qu’à la fin de l’exercice 2003, des développements positifs du marché du crédit ont été mises à profit pour placer avantageusement sur le marché des risques de crédit au moyen de swaps sur risque de défaut. L’équivalent-risque de crédit sur les opérations de dérivés s’est chiffré en fin d’exercice pour le Groupe, compte tenu de l’effet de réduction des accords de netting existants, à 4,5 milliards d’euros, soit 0,48 % du volume brut total des contrats (on se reportera au chapitre 6, en annexe, pour plus d’informations sur les opérations sur dérivés). La BayernLB va poursuivre dans l’année en cours sa consolidation qualitative. Les efforts porteront principalement à cet égard sur l’adaptation et la mise en œuvre de la stratégie relative au risque de crédit ainsi que sur l’analyse, l’appréciation et le contrôle optimisés des différents engagements sur crédits et sur l’optimisation de la structure du portefeuille. Risque de participation Les risques « détenteurs de parts » (risques de participation), complémentaires du risque de contrepartie ou de signature, concernent les pertes potentielles pouvant résulter de la mise à disposition à des tiers de capitaux propres et par suite des prestations de Perspectives Définition Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 42 sûreté jointes. En l’occurrence, c’est la perte potentielle des capitaux propres engagés qui constitue le risque principal. Le risque de participation est influencé par l’évolution conjoncturelle générale, les évolutions spécifiques des différents secteurs ainsi que par les données individuelles propres aux différentes participations. Facteurs d’influence Pilotage La BayernLB détient des participations dans d’autres entreprises et externalise certaines fonctions dans des filiales à partir du moment où cela apparaît utile du point de vue stratégique et/ou sur le plan rentabilité. La Banque exerce une influence sur la politique commerciale et la politique de risque des entreprises en participation à travers sa représentation dans les organes des détenteurs de parts et les organes de surveillance. Le principe central régissant, au sein de la BayernLB, la surveillance des risques de participation consiste en la mise en place d’une séparation fonctionnelle entre le management, c’est-à-dire la responsabilité pour la contribution au résultat du Groupe (making) d’une part, et d’autre part la surveillance même du résultat (monitoring). Il est établi ce faisant une distinction entre ■ les participations stratégiques majoritaires (Deutsche Kreditbank AG, Berlin ; Banque LBLux S.A., Luxembourg ; Ungarische Außenhandelsbank AG (Banque hongroise du commerce extérieur), Budapest ; Landesbank Saar Girozentrale, Sarrebruck) et ■ les autres participations stratégiques et participations financières. Eu égard à la séparation fonctionnelle cidessus décrite, les participations stratégiques majoritaires se définissent comme étant elles-mêmes responsables de leur contribution au résultat du Groupe. Le Directoire reçoit dans ce contexte un rapport mensuel. Participations stratégiques Les autres participations stratégiques et participations financières dépendent de la responsabilité des différents domaines d’activité et des divisions, le rattachement se faisant en fonction du critère de la « proximité de compétence » . Autres participations stratégiques Une surveillance de performance de portefeuille, spécifique du domaine d’activité ou de la division, garantit aussi dans le cas de ces participations une séparation fonctionnelle entre responsabilité et surveillance en matière de résultat. Risque-pays On appelle « risque-pays » le risque qu’un emprunteur sis à l’étranger ou le pays étranger même ne soit pas en mesure, ou pas en mesure dans les délais voulus, de satisfaire à ses engagements. Le risque-pays ainsi défini peut résulter des situations suivantes : ■ dégradation des conditions économiques, ■ bouleversement politique ou social, ■ nationalisation des biens ou expropriation, ■ non-reconnaissance de la part d’un Etat d’engagements transnationaux, ■ mesures de contrôle des changes, ■ dépréciation ou dévaluation de la monnaie. Définition 43 Le risque-pays se subdivise en risque de transfert, risque de change et risque politique. Facteurs d’influence L’amélioration hésitante de la situation en Amérique du Sud et en Amérique centrale ainsi que la situation tendue régnant au Proche- et au Moyen-Orient (conflit irakien) se sont reflétées dans la politique commerciale restrictive suivie dans ces régions. En particulier sur ces régions en effet, la Banque a poursuivi sur l’exercice 2003 sa politique commerciale restrictive et réduit son portefeuille à quelque 2,3 milliards d’euros. Pilotage L’appréciation du risque-pays s’effectue à partir de l’analyse continue, basée sur des critères quantitatifs et qualitatifs, de la situation économique du pays concerné et en particulier de sa capacité à assurer le service des dettes. L’appréciation s’exprime par un rating spécifique de chaque pays. La méthode de rating conçue pour le calcul des risquespays a été remaniée dans le cadre du projet « Interne Ratings für die Landesbanken » (notations internes pour les Landesbanken.) Limites-pays Le contrôle des risques-pays s’effectue sur la base de limites-pays fixées à partir d’une estimation de risque interne (rating de pays) et d’estimations de potentiel spécifiques du pays concerné. Un système de limites-pays basé sur un fonds de couverture appuie la fixation du niveau des limites, tenant aussi compte d’une diversification optimale de l’exposition au risque des différents pays. Le Directoire fixe pour l’ensemble de la Banque le montant des limites- pays et par suite la composition du portefeuille-pays. Pour l’exercice sous revue, la VaR (value-at-risk) s’est établie à 716 millions d’euros. Le taux de charge des limites fait l’objet d’une surveillance continue de la part du controlling des risques-pays. Tout dépassement de limite fait l’objet d’un rapport direct au Directoire. Parallèlement s’opère une observation permanente des pays, laquelle peut se traduire le cas échéant par une adaptation de la limite par le Directoire. Dans le cadre du rapport sur risques-pays et risques de crédit, le Directoire est informé trimestriellement sur les limites en vigueur, leur taux de charge ainsi que sur les mesures à prendre éventuellement. En outre, le Directoire est informé des événements exceptionnels par le biais d’analyses spéciales. Surveillance et reporting La BayernLB détient 90 % de son exposition à l’étranger dans des pays non dotés de limites (pays relevant des deux premières classes de rating). Singapour constitue une exception dans la mesure où le pays est affecté de limites bien qu’appartenant à la classe 2 de rating. Les 10 % restants de l’exposition se situent dans des pays affectés d’une limite. En raison des crises (entre autres le conflit irakien) et de la morosité conjoncturelle régnant au plan mondial, la BayernLB a réduit son exposition totale dans les pays affectés d’une limite, à savoir de 25 % pour le Groupe, ramenant ainsi son engagement sur ces pays à 14,8 milliards d’euros, et de 19 % Structure du risque-pays Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 44 Exposition nette par classes de rating dans les pays affectés d’une limite (CR) CR 7 5% CR 8 4% CR 9 4% CR 10 2% CR 11 3% CR 2 11 % CR 3 4% CR 6 9% CR 4 18 % CR 5 40 % pour la Banque (engagement total : 12,0 milliards d’euros). En plus de la réduction de l’engagement total, la structure du risque-pays a aussi été améliorée grâce à une réorganisation ciblée du portefeuille-pays. 82 % de l’engagement du Groupe se situent dans des pays à faible charge de risque (jusqu’à la classe 6). La majeure partie, soit 40 %, se situe dans la classe 5 et 18 % seulement de l’exposition, soit 2,8 milliards d’euros, correspondent à des pays à charge de risque élevée (classes 7 à 11). Situation et perspectives de la région Amérique centrale et Amérique du Sud Les pays émergents d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale ont surmonté la lourde récession de 2003 et présentent de nouveau des tendances de stabilisation et de reprise. L’Argentine, le Brésil et le Venezuela continuent d’être des pays posant problème sur la scène internationale. Malgré les tendances au redressement se manifestant en Amérique du Sud, la politique restrictive de la BayernLB s’est maintenue en 2003, dans le sens d’une réduction de l’exposition sur la région. La réduction de l’exposition effectuée sur l’exercice sous revue, soit 25 % (ensemble de la Banque : – 25 %) découle de la politique de risque restrictive décidée en 2002 (abaissement des limites). On examine régulièrement la possibilité d’un changement de politique commerciale dans cette région. En raison du maintien à un niveau élevé du prix du pétrole ainsi que, au 2e semestre, de la stabilisation de la reprise de la demande dans les principaux pays industrialisés, les perspectives économiques des pays producteurs de pétrole se sont éclaircies après la fin de la guerre d’Irak. Il n’en reste pas moins que les risques politiques sont toujours très élevés dans la région. Les attentats terroristes qui ont eu lieu en Arabie saoudite et en Turquie ont de nouveau ébranlé la confiance dans la stabilité de la région. Situation et perspectives de la région Proche- et MoyenOrient Avant le début du conflit armé, la BayernLB a, début 2003, adapté sa politique commerciale par la limitation de sa marge d’action (réduction des échéances, maxima en fonction des produits, stipulation énumérative des clients cibles), et même après la cessation officielle des hostilités, elle n’a assoupli ces restrictions que dans une mesure limitée. Au total, l’engagement du Groupe sur la région a régressé de 19 % (ensemble de la Banque : – 19 %). A l’exception de Singapour et de Hong Kong, les pays d’Asie ont connu après la fin de la guerre d’Irak et la crise du SRAS un développement positif. Le Japon, qui a surmonté une récession qui Situation et perspectives dans la région Asie 45 Situation et perspectives dans la région Europe centrale et orientale/CEI Provisionnement pour risques-pays durait depuis plusieurs années, enregistre de nouveau une croissance, d’ailleurs modérée. La République populaire de Chine enregistre quant à elle, en volume, un accroissement respectable de son PIB, soit 8,5 %. Il reste à résoudre dans la région les problèmes liés à la déconcentration des entreprises dans le secteur bancaire et le secteur public ainsi qu’aux modifications à opérer sur les conditions institutionnelles générales. tulatif « Evolution du provisionnement pour risques de contrepartie ou de signature et risques-pays ». En conséquence des mesures de restriction actuellement en vigueur au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines et en Malaisie, la région a enregistré un recul de 25 % de son engagement global (ensemble de la Banque : – 25 %). Vu la suppression, prévue pour 2005, de la notation AAA, la BayernLB fait porter ses efforts de façon accrue sur la mobilisation de la liquidité à des prix acceptables eu égard aux conditions du marché. Dans le cadre de la gestion de liquidité et sur la base de scénarios de rating futurs, la BayernLB développe des stratégies de trésorerie spécifiques – en particulier le recours accru au netting et aux collaterals (gages) ainsi que les procédures de refinancement adéquates – qui seront mises en œuvre successivement d’ici 2005. L’engagement de la Banque dans la région Europe centrale et orientale ainsi que dans la Communauté d’Etats indépendants (CEI) est restée pratiquement constant en 2003 ( – 7 %). Pour l’ensemble du Groupe, la réduction de 31 % de l’exposition sur la région résulte en premier lieu de la vente d’Interbanka a.s. (Prague) et de la nouvelle logique relative aux opérations de place. Tous les risques-pays identifiables ont été pris en compte au moyen de mesures de provisionnement portées au bilan. Au poste « Provisionnement pour risques de contrepartie ou de signature et risques-pays », le montant des pures provisions pour risques s’est réduit sur l’exercice 2003 à 97 millions d’euros. Ni le Groupe ni la Banque n’ont effectué d’amortissements directs sur créances. Remarque : Les montants ici indiqués sont représentés dans le tableau récapi- Risque de liquidité La BayernLB se voit confrontée à des risques de liquidité, c’est-à-dire des risques concernant un besoin de liquidité futur lorsque ledit besoin ne peut être satisfait qu’en partie ou ne peut l’être qu’à un prix beaucoup plus élevé. Définition Facteurs d’influence C’est le domaine d’activité « Global Markets » qui, au sein de la BayernLB, assume la responsabilité de la gestion Provisionnement pour risques-pays Groupe 2003 en millions d’€ 2002 en millions d’€ 2001 en millions d’€ Engagement net* 167 182 292 Etat des provisions pour risques-pays 97 112 198 58,3 % 61,6 % 67,9 % Taux de provisionnement * Somme des engagements sur pays couverts par des provisions Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 46 Pilotage de liquidité. « Global Markets » est responsable du respect du Principe de liquidité II, de l’ensemble du financement, du collateral-management, de la coordination et du refinancement des valeurs liquides ainsi que du transferpricing (tarification de cession interne). A cette fin, les instruments et modèles usuels sont mis en œuvre. La politique de liquidité relève du Directoire, qui la détermine sous la forme d’un plan de liquidité stratégique. D’autre part, un reporting régulier informe le Directoire sur la situation de liquidité actuelle ainsi que sur l’état des principales mesures de pilotage mises en œuvre. Grâce à sa présence permanente sur les marchés monétaires et financiers internationaux, la Banque est à même de placer au mieux divers instruments, tels que, entre autres, certificats de dépôts négociables (certificates of deposits), MTN (medium-term notes), obligations au porteur, obligations hypothécaires ou obligations communales. Parallèlement, il existe un portefeuille approprié de valeurs très liquides, ce qui permet à la Banque, même en cas de situation du marché tendue, de se procurer à tout moment la liquidité suffisante par le recours à des opérations de prises en pension (REPO) et d’appels d’offres auprès de la banque centrale. Pour se procurer de la liquidité à court terme, la Banque s’adresse prioritairement au marché monétaire, sur la base d’un collateralmanagement central. On considère l’accès sûr et suffisant à la monnaie centrale comme l’instrument de régulation essentiel du pilotage de la liquidité (overnight jusqu’à 1 mois). La Banque dispose à cet égard d’un système de limites échelonné grâce auquel elle est en mesure de détecter et de contrôler en temps réel les dysfonctionnements à court terme en matière de liquidité. Dans le Groupe, chaque filiale procède de façon autonome au contrôle de sa liquidité (p. ex. par l’intermédiaire du compte de la Banque centrale européenne). Pour l’exposé de leur liquidité structurelle, les filiales (Banque hongroise du commerce extérieur MKB, Banque LBLux, SaarLB, Deutsche Kreditbank (DKB) AG) transmettent à la trésorerie du Groupe leurs bilans « capital engagé » et coordonnent avec celle-ci leur positionnement en liquidité structurelle. Au sens des exigences réglementaires (Principe II), la liquidité d’un établissement de crédit est suffisante si les moyens liquides pondérés mobilisables dans un délai de 30 jours couvrent les engagements financiers, également pondérés, exigibles pendant cette même période de temps. Cette règle a été respectée à tout moment sur l’exercice en cours. En 2003, le coefficient de liquidité correspondant a oscillé entre 1,14 et 1,25, se situant ainsi au-dessus de la valeur minimale requise (1,0). La BayernLB a continué au cours de l’exercice sous revue à accroître son portefeuille de sûretés constitutives de dépôts, répartissant celles-ci en outre sur les monnaies principales. 47 Perspectives Définition Le projet relatif à l’amélioration de la transparence de la situation de liquidité sera achevé en 2004. Après achèvement, un reporting régulier, basé sur les résultats du projet, sera mis en place. De plus, un système de limites assurera la surveillance et le pilotage du risque de liquidité. Les techniques de mesure des risques de liquidité et de variation de taux seront perfectionnées en permanence dans ce nouveau système. Risque de marché Le risque de marché englobe le risque de variation de taux, de change, de cours et de matière première, y inclus le risque de marché sur options. Ces risques de marché peuvent résulter de titres (et produits comparables), produits monétaires et devises, matières premières, produits dérivés, garanties de change et de résultat, fonds propres et fonds apparentés, ou encore provenir de la trésorerie du Groupe (risques de taux, risques de change liés à des déséquilibres). A la BayernLB, les risques de marché sont surveillés par un « Controlling Risques de marché » indépendant. Le plafond de perte maximal pour la prise en charge des risques de marché est limité par la fixation d’un capital-risque spécialement affecté au risque. Un système de limites permet le pilotage actif et la surveillance des risques de marché. Mesure du risque de marché Une méthode de calcul basée sur la « value-at-risk » (VaR) est utilisée pour la quantification des risques de marché. La VaR est un indice exprimant la perte potentielle d’un portefeuille pouvant résulter des fluctuations du marché et qui, selon une probabilité donnée (niveau de confiance de 99 %), ne sera pas dépassée à l’intérieur d’une période de temps fixée (durée de référence). La VaR se calcule sur la base de variations du marché historiques (volatilités) et de données du marché (corrélations) et elle est établie pour chaque jour d’ouverture de la Bourse. En règle générale, deux scénarios sont pris en compte pour la détermination des risques de marché du Groupe : le cas standard et le goulot d’étranglement en matière de liquidité du marché. Ces scénarios sont élaborés d’après la méthode de Monte-Carlo et la méthode variance-covariance, et ils se différencient en ce qui concerne le paramètre « durée de référence ». Pour le scénario « cas standard » en effet, ladite « durée de référence » est de 1 jour alors qu’elle est de 20 jours pour le scénario « goulot d’étranglement liquidité du marché ». Ces méthodes de calcul du risque fournissent des indicateurs permettant de quantifier le risque étant donné des fluctuations normales du marché. Mais d’autre part, les effets des variations de prix exceptionnelles, des situations du marché extrêmes et de la perturbation des données normales du marché font également l’objet d’une analyse. A cette fin, on procède également à côté des scénarios de risque conventionnels à des analyses de situations extrèmes et à des stress-tests sous forme de scénarios de crises. Le back-testing (contrôle ex-post) permet de vérifier la valeur ou qualité des Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 48 Back-testing Performance diverses méthodes de mesure du risque par comparaison du pronostic de risque établi avec le résultat effectivement obtenu (bénéfice ou perte). On peut choisir plusieurs approches pour la détermination du résultat réel, à savoir ■ le back-testing non transactionnel, où le résultat réel est uniquement établi pour le portefeuille statique ayant servi de base au pronostic de risque, et ■ le back-testing transactionnel, tenant compte au contraire de toutes les variations des données commerciales intervenues au cours de la durée de référence. La performance économique sert au calcul de la variation de valeur d’une opération ou d’un portefeuille à l’intérieur d’une période de temps donnée. En l’occurrence, la valeur de l’opération/du portefeuille est établie sur la base du prix du marché actuel ou d’une évaluation théorique tenant compte de l’évaluation des données du marché actuelles. On mesure ainsi la valeur de l’opération/du portefeuille qui serait réalisable à la vente. La performance économique se définit en tant que différence des valeurs du marché du jour et du jour de référence, plus les paiements au comptant rentrés sur cet intervalle. Il s’ajoute également les coûts de refinancement. Il faut aussi prendre en compte de façon appropriée la performance résultant des variations du cours de change. Le responsable du domaine d’activité « Risk Office » est informé quotidiennement par écrit, sous forme d’un avis « Risque de marché et Performance », sur la situation de risque et de performance de la Banque. Le « Risk Office » établit en outre une fois par mois un rapport à destination du Directoire, dans lequel est exposée la situation des différentes unités en matière de risque et de performance et qui s’accompagne d’un commentaire sur les résultats. Ce rapport examine en particulier certains risques particuliers, les franchissements de limites marquants et les particularités observées dans l’évolution de la performance. Reporting Le capital-risque de marché fixé sur l’exercice 2003 pour la BayernLB s’est chiffré à 900 millions d’euros. Sur ce montant, 736,4 millions d’euros ont été répartis sur les différents portefeuilles, le reste, soit 163,6 millions d’euros, constituant une réserve. Le risque de marché s’est chiffré en moyenne sur l’exercice 2003 à 66 millions d’euros, englobant le risque affectant les opérations commerciales et les immobilisations ; il a oscillé au cours de l’exercice à l’intérieur d’une plage comprise entre 36 et 106 millions d’euros. L’augmentation du risque de marché en mars s’explique par le doublement des volatilités de taux à long terme provoqué par la guerre d’Irak ; le pic de 106 millions d’euros enregistré en juillet résulte d’une part de la dissolution de positions de couverture (hedging) destinées à fournir une couverture contre les hausses de taux, et d’autre part de la conclusion de nouveaux swaps de taux. En août 2003, un modèle de simulation a été mis en place à la BayernLB en vue de l’amélioration Risque de marché (VaR) 49 VaR (en milliers d’euros) 110 000 90 000 Introduction de la nouvelle méthode de mesure 70 000 50 000 30 000 03 03 03 03 03 03 03 03 03 03 03 03 02 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 i . . . . . . . . . t l s r r n t t l v a v c c û v p ar av jui m oc jui no dé dé fé ao jan se m 30 30 30 30 30 30 30 30 28 30 30 30 30 qualitative du calcul de risque. Ce système permet à la Banque un contrôle exact et une surveillance précise des risques de marché auxquels elle est exposée, en tenant compte d’une pleine utilisation des limites. Depuis l’introduction de cette méthode de mesure, le risque de marché oscille entre 36 et 65 millions d’euros. une durée de référence de 20 jours (= simulation d’un goulot d’étranglement liquidité). La VaR sur ce scénario s’élevait en fin d’exercice à 196 millions d’euros et le capital-risque à disposition pour l’ensemble de la Banque pour la couverture des pertes potentielles (900 millions d’euros) était par conséquent suffisant. Le scénario « goulot d’étranglement liquidité du marché » saisit le risque sur Conformément aux dispositions de la réglementation bancaire (MaH), la Le tableau ci-dessous donne la VaR pour les différents facteurs de risque : VaR moyenne 2003 en milliers d’€ VaR minimale en milliers d’€ VaR maximale en milliers d’€ 31 déc. 03 en milliers d’€ 31 déc. 02 en milliers d’€ 54 436 33 590 92 745 40 940 63 819 Risque sur actions 9 151 1 651 17 214 7 760 11 213 Risque de change 5 018 1 867 15 771 4 911 4 555 63 2 286 235 3 Risque de taux Risque sur matières premières Remarque : changement de mode de calcul en août 2003 Back-testing Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 50 VaR (en milliers d’euros) 60 000 40 000 20 000 0 – 20 000 – 40 000 – 60 000 – 80 000 – 100 000 – 120 000 VaR Peformance BayernLB effectue un back-testing de ses calculs prévisionnels. Selon l’approche « tricolore » définie par Bâle et le Principe I, la qualité prévisionnelle du modèle se situe « dans le vert ». Sur aucun des 247 jours opérationnels, le risque global pronostiqué n’a été dépassé par une performance journalière négative. La constitution d’agrégats conservatifs (conservative aggregation) à l’échelle globale de la Banque se traduit par une appréciation élevée du risque. La qualité de pronostic est encore optimisée en ce qui concerne le taux d’intérêt pour les portefeuilles individuels. Participation au stress-test du FMI Dans le cadre de l’étude « IWF-StressTest der Bank » (stress-test FMI pour la banque) de la BaFin (Office fédéral de surveillance des services financiers), des scénarios-tests ont été effectués sur les portefeuilles significatifs pour les MaH (au 31 mars 2003). Le capitalrisque total affecté aux risques de marché d’un montant de 900 millions d’euros aurait suffi à tout moment, pour tous les scénarios, à assurer la couverture des risques potentiels. Risque opérationnel La BayernLB désigne par risque opérationnel (OpRisk) la possibilité de survenance d’une modification du patrimoine provoquée par une défaillance humaine, des déficiences de processus et de contrôle, une défaillance technique, des catastrophes ou des influences externes. L’OpRisk englobe aussi le risque juridique. Bâle II exige la constitution régulatrice indépendante de capitaux propres pour les risques opérationnels ainsi qu’une gestion OpRisk séparée. La BayernLB vise sous ce rapport l’approche avancée de l’» OpRisk-Controlling und -Management » (AMA), avec la possibilité pour les filiales et les sociétés participantes d’une utilisation partielle de l’approche standardisée. Définition Facteurs d’influence 51 Pilotage L’unité centrale et autonome « OpRiskControlling » de la BayernLB dispose sur l’ensemble du Groupe de la compétence en matière de directives concernant les méthodes, le déroulement des processus et les systèmes. Le système de pilotage des risques opérationnels se base sur les éléments centraux suivants : collecte en continu et exploitation des données relatives aux dommages opérationnels dans le cadre d’une fonction information institutionnalisée, ainsi que calcul d’une valueat-risk (OpVaR) sur la base de données de pertes internes et externes. Des instruments d’évaluation qualitative sont en outre mis en œuvre. Ceux-ci comprennent les auto-estimations (selfassessment) des domaines d’activité et des divisions touchant leur environnement OpRisk spécifique ainsi qu’une évaluation qualitative de la fonctionnalité de l’ OpRisk-Management décentralisé par le « Controlling OpRisk central » . Des « Key Risk Indicators » (KRI) ont été développés en 2003 pour les risques opérationnels, en coopération avec les domaines d’activité et les divisions, et ils seront mis en œuvre dès le début 2004. Classification des événements dommageables Tous les éléments mis en œuvre visent à limiter, par la prise de mesures appropriées, le potentiel OpRisk de la BayernLB dans le cadre d’un processus de gestion et de controlling OpRisk continu. L’allocation de capital économique fera également partie de ce dispositif de gestion du risque opérationnel. Les événements dommageables sont classés par catégories de risques. La BayernLB utilise à cette fin un système de classification des risques à trois degrés, le degré inférieur comprenant environ 100 événements individuels. Les catégories de risques principales sont les suivantes : actes illicites, pratiques de vente, actes non autorisés, déficiences de gestion, de contrôle et de processus, ressources humaines, transactions. Le deuxième niveau de ce système à trois degrés de la BayernLB établit une relation nette entre les catégories de risques et les catégories Bâle II. Toutes les divisions, tous les domaines d’activité et unités de service ainsi que toutes les implantations à l’étranger fournissent chaque semestre l’évaluation qualitative requise au sein de la BayernLB sur les risques opérationnels. En outre, ce dispositif a été complété dans les domaines et divisions par un assessment de la gestion OpRisk décentralisée. Evaluation qualitative Le logiciel « OpRisk-Controlling ORC » a été introduit au 1er semestre 2003. L’ORC reproduit le processus de controlling OpRisk de la BayernLB par son workflow, sa solution d’autorisation d’accès, son entrée décentralisée des dommages et son contrôle qualitatif centralisé. Le logiciel ORC est techniquement disponible dans l’ensemble du Groupe et, à côté de la Banque ellemême, plusieurs filiales et sociétés participantes l’utilisent déjà. Le rapport OpRisk semestriel a fait l’objet d’une nouvelle structuration et il a été élargi quant à son contenu. Il renferme désormais les rubriques sui- Reporting Rapport de gestion de la Banque et du Groupe 52 vantes : événements dommageables, risques opérationnels des crédits régularisés, indicateurs de risque (OpVaR et charges de risque), évaluation du OpRisk-Management décentralisé, évaluation qualitative (assessment) et risque juridique. Ce rapport est acheminé, sous différentes formes, à l’adresse du Directoire, des domaines d’activité et des divisions ainsi que de l’audit interne. Le rapport OpRisk renferme également des informations sur les données relatives aux dommages de perte en provenance des filiales et des participations. Dans la perspective d’une quantification du risque opérationnel en ce qui concerne le provisionnement pour risques, la notion de dommage ou événement dommageable a été élargie dans son extension. Ceci doit permettre de saisir également des potentiels de risque n’ayant pas mené à des dommages de perte à effet comptable. On compte notamment au nombre de ceuxci les quasi-pertes (near misses) ainsi que les risques d’opportunité. En ce qui concerne la prévision du risque, les indicateurs « Pertes escomptées » et « Value-at-Risk » sont pris en compte selon une approche par distribution de pertes, avec un modèle de simulation mis au point en 2003. La perte escomptée, calculée, était sur l’exercice 2003 de 7,6 millions d’euros. Compte tenu d’ une tendance légèrement régressive, les événements dommageables réels se sont situés au-dessous de ce chiffre. Outre les caractéristiques du risque, les efforts ont porté au cours de l’exercice 2003 sur l’élaboration des conceptions fondamentales relatives à l’allocation obligatoire du capital économique. Il est prévu, pour la réduction du risque, d’intégrer en 2004 des « Key-Risk-Indicators » d’ensemble, spécifiques des domaines d’activité et des divisions, dans le reporting interne. La BayernLB travaille activement à la création d’un consortium de centralisation des données dommages de perte, dans le cadre du Bundesverband Öffentlicher Banken (VÖB) (Fédération allemande des banques publiques), dans le but d’améliorer en commun avec d’autres établissements de crédit public la base de données relative à la prévision du risque. Une telle réalisation permettrait aussi le benchmarking en matière de risque opérationnel. Conclusions et perspectives L’année 2003 et par suite la situation de risque de la BayernLB ont été marqués par un environnement macroéconomique difficile. Les prévisions conjoncturelles actuelles annoncent toutefois une amélioration de la conjoncture. Mais cette amélioration ne peut avoir lieu que si, à l’échelle mondiale et particulièrement aussi en Allemagne, les facteurs d’instabilité politiques et économiques encore existants sont maîtrisés. Une reprise conjoncturelle se traduira alors positivement sur la situation de la Banque en matière d’exposition aux risques. Perspectives 53 Sur l’exercice sous revue, la BayernLB a, quant au controlling et à la gestion des risques, focalisé ses efforts sur l’optimisation du risque. La mise en application du modèle organisationnel de la BayernLB ainsi que le perfectionnement des outils de pilotage nécessaires à la gestion des risques ont joué en l’occurrence un rôle central. Il s’agit en particulier des mesures suivantes : ■ amélioration de l’organisation structurelle et fonctionnelle des activités de crédit, ■ remaniement complet de la politique et de la stratégie de gestion des risques, ■ amélioration des méthodes et outils d’analyse et d’évaluation des risques, ■ développement et perfectionnement des méthodes VaR pour le calcul de la capacité de charge-risques, ■ introduction de nouvelles conceptions pour l’appui du pilotage des risques de cumul et des portefeuilles. Comme le risque de crédit continue de dominer le risque global, la BayernLB va structurer le portefeuille de façon accrue en visant la fongibilité et mettre à profit les possibilités de titrisation et de syndication des crédits. Les concentrations de risques inopportunes du portefeuille feront l’objet d’un pilotage actif. Enfin, le pricing des nouvelles affaires sera encore mieux ajusté au risque, sur la base d’une analyse améliorée. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé Rapport du Conseil d’administration Le Conseil d’administration a été, au cours de l’exercice sous revue, informé régulièrement et de façon circonstanciée par le Directoire de l’évolution des affaires et de la situation de la Banque. Le Conseil d’administration a consacré 15 réunions à l’examen détaillé des orientations de la politique commerciale ainsi qu’aux questions fondamentales de la planification de l’entreprise, en particulier concernant la planification financière ainsi que la planification des investissements et du personnel. Le Conseil d’administration a été informé et consulté en temps utile sur les décisions stratégiques et les processus revêtant une importance décisive pour la rentabilité ou la liquidité de la Banque. Le Directoire a présenté régulièrement au Conseil d’administration, pour prise de décision ou pour information, tous les faits et éléments stipulés par la loi et les statuts. Pour autant qu’exigées par la loi ou les statuts, les résolutions nécessaires ont été adoptées. Dans la perspective de la suppression de l’obligation de maintenance (Anstaltslast) et de l’obligation de garantie (Gewährträgerhaftung) à dater du 18 juillet 2005, la réorientation stratégique de la Banque a occupé une place centrale. Le Conseil d’administration a examiné de façon approfondie les points stratégiques importants exposés par le Directoire en rapport avec le modèle organisationnel, lequel vise à l’obtention à moyen terme d’un rating A+. Le Conseil d’administration soutient la stratégie du Directoire visant à orienter la Banque, dans le cadre de son mandat légal, en tant que banque « wholesale » focalisée sur des régions centrales et des opérations de base, et à prendre à cette fin toutes les mesures d’adaptation nécessaires, en partie radicales le cas échéant. Concernant l’indispensable restructuration, les activités de la Banque ont été, à partir de début 2003, regroupées au sein de domaines d’activité dirigés selon un modèle uniforme dans le monde entier, et les fonctions d’état-major et de service centrales ont été rassemblées dans des divisions à compétence mondiale. En outre, à côté des organes compétents de l’organisation des caisses d’épargne bavaroises, le Conseil d’administration s’est occupé de l’optimisation de la coopération entre la Banque et les caisses d’épargne bavaroises, aux fins de laquelle a été signé le 2 décembre 2003 un contrat-cadre entre la Banque et le Sparkassenverband Bayern, contrat depuis lors complété par des contrats individuels entre la Banque et les différentes caisses d’épargne. Le Conseil d’administration s’est aussi occupé suffisamment tôt des MaK, les exigences minimales requises pour l’exercice des opérations de crédit, auxquelles la Banque doit satisfaire au sens de la législation sur la surveillance des établissements de crédit. Dans le but de répondre au principe suprême des MaK, la Banque a, dans le cadre d’une nouvelle organisation structurelle, concentré au sein du « Risk Office », division séparée sur le plan fonctionnel des unités de marché, la compétence 55 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 56 centrale pour le Groupe en matière d’analyse, d’évaluation et de pilotage des risques de crédit. Un nouveau système de rating a été mis en œuvre pour les opérations de crédit en coopération avec d’autres Landesbanken et le Deutscher Sparkassen- und Giroverband (DSGV) (Association allemande des caisses d’épargne et banques de virement). Lors de la séance du 2 décembre 2003, le Conseil d’administration a approuvé la nouvelle politique de crédit de la Banque. La politique de crédit réaménagée renferme des principes de gestion des risques de crédit et des risquespays ainsi qu’une spécification de la répartition des compétences étant donné la mise en place d’un « comité de crédit » situé au-dessous du Directoire et assumant à compter du 1er février 2004 la fonction d’organe de décision en matière de crédit. Le Conseil d’administration a en outre réuni en permanence des informations sur les risques individuels, les risques-portefeuilles et les risques-branches ainsi que sur les risques de cumul. Lors des réunions du 2 décembre 2003, le Conseil d’administration et l’Assemblée générale ont arrêté les principes de gouvernance d’entreprise présentés par le Directoire. Les principes ainsi adoptés se basent dans une large mesure sur les dispositions du Deutscher Corporate Governance Kodex, qui fixe des normes, reconnues au niveau national et international, pour la direction et le contrôle en pleine responsabilité et transparence de l’entreprise, s’orientant directement en cela sur les sociétés par actions cotées en Bourse. Mais opérant tant au plan national qu’international, la Bayerische Landesbank cherche, en sa qualité d’établissement bancaire de droit public, non coté en Bourse, à mettre l’accent, se référant en cela au code de gouvernance d’entreprise allemand, sur la transparence et la lisibilité de son système de « corporate governance ». L’arrêté des comptes de la Banque et l’arrêté des comptes consolidés du Groupe ainsi que les rapports de gestion regroupés de la Banque et du Groupe ont été vérifiés par la KPMG Deutsche Treuhand-Gesellschaft Aktiengesellschaft Wirtschaftsprüfungsgesellschaft. Les vérifications de l’arrêté des comptes et du rapport de gestion de la Bayerische Landesbodenkreditanstalt et de la Bayerische Landesbausparkasse, instituts de la Banque, ont été effectuées par la PwC Deutsche Revision Aktiengesellschaft Wirtschaftsprüfungsgesellschaft. Les comptes et rapports de gestion ont obtenu la mention de certification sans réserve. Le Conseil d’administration et la commission de vérification du bilan constituée en son sein ont examiné avec soin les rapports des commissaires aux comptes portant sur le résultat de leur contrôle et n’ont soulevé aucune objection à l’issue de leur examen. Le Conseil d’administration a pris acte des documents comptables de la Bayerische Landesbodenkreditanstalt et de la Bayerische Landesbausparkasse et approuvé l’arrêté des comptes des deux instituts lors de sa réunion du 3 mai 2004, en présence des représentants des commissaires aux comptes 57 respectifs. Lors de cette même réunion, le Conseil d’administration a pris acte et approuvé l’arrêté des comptes annuels de la Banque et autorisé le rapport de gestion ainsi que les comptes consolidés. Le Conseil d’administration a recommandé à l’Assemblée générale de transférer le bénéfice inscrit au bilan, soit 63 400 193,28 euros, à la BayernLB Holding AG, qui détient 100 % du capital social de la Banque. Cette distribution équivaut à une rémunération de 4 % du capital social versé de la Banque. En outre le Conseil d’administration a proposé de donner le quitus au Directoire. L’Assemblée générale a approuvé ces propositions lors de sa réunion du 3 mai 2004. Le Conseil d’administration adresse ses remerciements au Directoire ainsi qu’aux membres du personnel pour le travail fourni et pour le grand engagement dont ils ont fait preuve au cours de l’exercice 2003, où la réorientation stratégique de la Banque principalement a représenté un défi capital. Munich, le 3 mai 2004 Le Président du Conseil d’administration Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Bilan au 31 décembre 2003 60 Bayerische Landesbank Bilan au 31 décembre 2003 Actif en milliers d’€ 1. Réserve liquide a) Caisse b) Avoirs auprès de banques centrales dont: auprès de la Deutsche Bundesbank c) Comptes courants postaux en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 12 172 744 521 12 663 686 102 – 186 484 – 698 765 285 672 756 693 2. Titres d’émetteurs publics et effets admissibles au refinancement auprès de banques centrales a) Effets et bons du Trésor à intérêts précomptés ainsi que titres semblables d’émetteurs publics dont: pouvant être refinancés auprès de la Deutsche Bundesbank b) Effets dont: pouvant être refinancés auprès de la Deutsche Bundesbank 472 592 1 011 520 20 695 252 183 13 573 472 592 20 695 493 287 3. Créances sur les établissements de crédit a) à vue b) andere Forderungen dont prêts acquéreurs de la Bausparkasse: Prêts au logement Crédits de préfinancement et de financement intermédiaire Autres 4. Crédits à la clientèle dont: contre garantie hypothécaire Prêts aux collectivités locales Prêts acquéreurs de la Bausparkasse attribués (prêts au logement) pour le préfinancement et le financement intermédiaire autres dont: contre garantie hypothécaire 5. Obligations et autres titres à revenu fixe a) Titres du marché monétaire aa) d’émetteurs publics aa) dont: aa) mobilisables auprès de la aa) Deutsche Bundesbank ab) d’autres émetteurs aa) dont: aa) mobilisables auprès de la aa) Deutsche Bundesbank 9 196 850 101 639 690 c) Obligations propres Montant nominal 13 573 1 025 093 3 741 505 108 479 778 14 767 17 275 – – 110 836 540 – – 112 221 283 91 862 521 102 464 137 19 166 290 29 458 024 20 242 526 27 164 542 2 573 780 2 826 583 2 218 900 8 611 2 031 026 11 192 3 879 950 3 934 791 24 642 36 418 475 514 – 1 150 460 – – 60 449 1 186 878 500 156 b) Emprunts et obligations ba) d’émetteurs publics aa) darunter: aa) beleihbar bei der Deutschen aa) Bundesbank bb) d’autres émetteurs aa) dont: aa) mobilisables auprès de la aa) Deutsche Bundesbank 2002 en milliers d’€ 13 918 343 18 552 795 33 171 086 4 852 725 39 037 495 3 674 387 13 425 677 48 928 250 12 685 837 57 590 290 5 139 328 5 031 151 63 916 496 252 877 291 280 325 774 47 089 429 1 338 665 1 306 975 report: 61 Bayerische Landesbank Bilan au 31 décembre 2003 Passif 2002 en milliers d’€ 1. Dettes envers des établissements de crédit a) à vue b) à terme ou à préavis c) Dépôts d’épargne-logement dont: au titre de contrats résiliés au titre de prêts attribués en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 7 990 370 92 069 381 23 756 8 845 365 103 491 223 35 180 – 5 166 – 7 685 100 083 507 2. Dettes envers la clientèle a) Dépôts d’épargne aa) à préavis convenu de trois mois ab) à préavis convenu de plus de trois mois ac) Dépôts d’épargne-logement dont: au titre de contrats résiliés 72 273 au titre de prêts attribués 208 515 – – 6 463 369 89 804 189 070 6 232 292 8 514 934 37 228 226 6 581 238 39 225 552 45 743 160 45 806 790 52 206 529 3. Dettes représentées par un titre a) Obligations en circulation b) Autres dettes représentées par un titre dont: Titres de marché monétaire Acceptations à payer et billets à ordre émis 4. Engagements fiduciaires dont: crédits d’ordre et pour compte de tiers 112 371 768 – – 6 232 292 6 463 369 b) Autres dettes ba) à vue bb) à terme ou à préavis en milliers d’€ 81 391 518 8 966 897 52 039 082 81 875 677 22 422 950 6 748 524 17 095 986 73 044 964 387 90 358 415 104 298 627 8 428 769 8 732 674 8 372 013 8 676 562 5. Autres passifs 6. Comptes de régularisation report: 2 490 638 2 149 050 984 920 1 076 959 254 552 778 280 668 160 62 Bayerische Landesbank Bilan au 31 décembre 2003 Actif 2002 en milliers d’€ 6. Actions et autres titres à revenu variable 7. Participations dont: dans des établissements de crédit dans des institutions financières 8. Parts dans des entreprises liées dont: dans des établissements de crédit dans des institutions financières 9. Fonds gérés à titre fiduciaire dont: crédits d’ordre et pour compte de tiers 10. Créances de péréquation sur le secteur public, y compris les obligations résultant de leur conversion 11. Actifs incorporels 12. Actifs corporels 13. Autres actifs 14. Comptes de régularisation fiscale 15. Comptes de régularisation Total de l’actif en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 252 877 291 280 325 774 2 422 602 2 238 591 2 069 959 2 101 619 739 288 – 749 117 _ 3 210 910 2 409 162 – 2 724 454 2 413 672 – 8 428 769 8 372 013 8 732 674 8 676 562 35 889 53 993 – – 203 265 250 286 2 050 146 1 871 968 418 993 457 962 1 053 881 947 665 272 771 705 299 704 986 63 Bayerische Landesbank Bilan au 31 décembre 2003 Passif 2002 en milliers d’€ en milliers d’€ 7. Provisions a) Provisions pour pensions et obligations similaires b) Provisions pour charges fiscales c) Autres provisions en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 254 552 778 280 668 160 748 625 214 288 1 087 134 7a. Fonds de garantie contre les risques liés à l’activité de la Bausparkasse 8. Provisions réglementées 9. Passifs subordonnés 10. Titres participatifs dont: venant à échéance avant deux ans 2 050 047 2 005 260 17 780 9 699 – 3 309 4 459 909 5 412 197 2 675 281 2 751 975 434 598 153 388 11. Fonds pour risques bancaires généraux 12. Fonds propres a) Capital souscrit aa) Capital social ab)sommes restant à verser au capital social 716 982 413 566 874 712 385 759 1 738 500 1 738 500 –153 495 b) Réserves constituées sur le capital dont: réserve affectée c) Réserves sur bénéfices non distribués ca) Réserve légale cb) Autres réserves sur bénéfices non distribués d) Bénéfice de l’exercice –306 883 1 585 005 2 894 172 ab) Apports tacites 1 431 617 2 892 171 4 479 177 4 323 788 663 146 663 146 612 016 612 016 1 268 000 1 268 000 2 156 428 2 156 428 3 424 428 63 400 Total du passif 1. Passifs éventuels a) Engagements éventuels par endos d’effets réescomptés b) Engagements éventuels par cautions et avals (voir annexe) c) Obligations résultant de la constitution de sûretés en garantie de dettes d’autrui 3 424 428 57 265 8 630 151 8 468 627 272 771 705 299 704 986 4 522 21 009 17 145 150 17 092 520 – – 17 149 672 2. Autres engagements a) Obligations de rachat liées à des opérations de mise en pension sur la base d’une convention de vente ferme et d’option de rachat b) Engagements de placement et de reprise c) Accords de crédits irrévocables 385 759 – – 50 475 618 17 113 529 – – 58 482 423 50 475 618 58 482 423 64 Bayerische Landesbank Compte de résultat pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2003 2002 en milliers d’€ 1. Intérêts perçus sur a) l’activité de prêt et les opérations sur le marché monétaire dont intérêts perçus par la Bausparkasse: sur prêts d’épargne-logement sur crédits de préfinancement et de financement intermédiaire sur autres prêts au logement b) titres à revenu fixe et créances inscrites au registre de la dette 2. Intérêts versés dont: sur les dépôts d’épargne-logement en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 8 499 440 en milliers d’€ 9 481 473 129 070 137 969 114 976 557 112 503 703 1 961 175 2 729 721 10 460 615 12 211 194 9 088 219 10 816 921 169 335 165 879 1 372 396 3. Revenus courants de a) Actions et autres titres à revenu variable b) Participations c) Parts dans des entreprises liées 101 922 69 812 58 806 4. Produits de contrats de péréquation des bénéfices, de contrats de transfert de bénéfices ou de transfert partiel de bénéfices 5. Commissions perçues dont commissions perçues par la Bausparkasse: pour contrats conclus prévues par les contrats de prêt après attribution pour mise à disposition des fonds et traitement des dossiers de crédit de préfinancement et de financement intermédiaire 6. Commissions versées dont: pour contrats conclus par la Bausparkasse 1 394 273 145 671 75 455 90 240 230 540 311 366 5 311 4 451 592 605 569 877 62 828 37 915 16 491 16 331 – – 339 890 280 061 90 957 59 599 252 715 289 816 7. Produits nets ou charges nettes résultant des opérations financières 105 346 108 272 8. Autres produits d’exploitation 210 192 270 758 3 151 6 236 9. Produits résultant de la reprise de provisions réglementées 10. Frais généraux administratifs a) Frais de personnel aa) Salaires et traitements ab) Charges sociales et charges pour retraites et autres prestations 346 419 383 829 125 950 162 764 472 369 dont: pour retraites b) Autres frais administratifs 546 593 72 822 89 456 338 878 402 156 811 247 948 749 11. Amortissements et provisions sur actifs corporels et incorporels 50 485 59 360 12. Autres charges d’exploitation 77 290 152 099 1 240 629 1 224 964 report: 65 Bayerische Landesbank Compte de résultat pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2003 2002 en milliers d’€ 13. Provisions et corrections de valeur sur créances et certains titres et dotations aux provisions pour engagements dont: dotation au fonds pour risques bancaires généraux 14. Produits résultant de plus-values sur créances et certains titres ainsi que de la reprise de provisions pour engagements en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 1 240 629 1 224 964 696 879 1 679 275 – – – – 696 879 15. Provisions et corrections de valeur sur participations, parts dans des entreprises liées et valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières 40 245 16. Produits résultant de plus-values sur participations, parts dans des entreprises liées et valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières – 17. Charges résultant de pertes supportées ou bénéfices transférés 18. Dotations aux provisions réglementées 19. Résultat de l‘activité ordinaire 20. Produits exceptionnels 21. Charges exceptionnelles 24. Autres impôts ne figurant pas sous le poste 12 546 371 4 724 66 128 – – 498 781 25 932 127 129 – 127 129 – 79 804 –88 812 9 545 14 529 26. Excédent de l’exercice 28. Bénéfice de l’exercice 546 371 40 245 – 25. Bénéfices transférés en vertu d’un contrat de transfert partiel de bénéfices 27. Prélèvement des réserves sur bénéfices non distribués a) Réserve légale b) Autres réserves sur les bénéfices non distribués – – 22. Résultat exceptionnel 23. Impôts sur le revenu et les bénéfices 1 679 275 89 349 –74 283 218 903 – 63 400 100 215 – – – 42 950 – 42 950 63 400 57 265 Bilan consolidé au 31 décembre 2003 68 Bayerische Landesbank Bilan consolidé au 31 décembre 2003 Actif en milliers d’€ 1. Réserve liquide a) Caisse b) Avoirs auprès de banques centrales dont: auprès de la Deutsche Bundesbank c) Comptes courants postaux en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 48 803 1 025 328 49 048 1 006 201 2 729 379 276 3 944 1 059 193 459 719 1 076 860 2. Titres d’émetteurs publics et effets admissibles au refinancement auprès de banques centrales a) Effets et bons du Trésor à intérêts précomptés ainsi que titres similaires d’émetteurs publics dont: pouvant être refinancés auprès de la Deutsche Bundesbank b) Effets dont: pouvant être refinancés auprès de la Deutsche Bundesbank 481 419 1 012 531 26 201 252 183 32 225 472 592 24 769 507 620 3. Créances sur les établissements de crédit a) à vue b) autres créances dont prêts acquéreurs de la Bausparkasse: Prêts au logement Crédits de préfinancement et de financement intermédiaire Autres 4. Crédits à la clientèle dont: contre garantie hypothécaire Prêts aux collectivités locales Prêts acquéreurs de la Bausparkasse attribués (prêts au logement) pour le préfinancement et le financement intermédiaire autres dont: contre garantie hypothécaire 5. Obligations et autres titres à revenu fixe a) Titres du marché monétaire aa) d’émetteurs publics dont: mobilisables auprès de la Deutsche Bundesbank ab) d’autres émetteurs dont: a) mobilisables auprès de la Deutsche Bundesbank 9 228 685 96 466 497 c) Obligations propres Montant nominal 31 449 1 044 756 4 999 839 103 060 904 14 790 17 418 – – 105 695 182 – – 108 060 743 128 836 563 138 850 419 27 672 073 39 108 466 27 598 268 36 424 158 2 718 091 2 976 915 2 426 082 225 383 2 231 459 179 962 4 372 959 4 379 536 24 643 47 263 479 216 – 1 150 460 – – 60 449 1 197 723 503 859 b) Emprunts et obligations ba) d’émetteurs publics dont: mobilisables auprès de la Deutsche Bundesbank bb) d’autres émetteurs dont: mobilisables auprès de la Deutsche Bundesbank 2002 en milliers d’€ 14 543 801 19 278 712 38 408 669 5 104 911 44 805 419 3 872 188 17 255 988 57 561 633 16 439 111 64 084 131 7 728 335 7 551 398 73 010 189 293 677 858 322 025 300 52 952 470 4 105 304 4 022 259 report: 69 Bayerische Landesbank Bilan consolidé au 31 décembre 2003 Passif 2002 en milliers d’€ 1. Dettes envers des établissements de crédit a) à vue b) à terme ou à préavis c) Dépôts d’épargne-logement dont: au titre de contrats résiliés au titre de prêts attribués en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 8 543 810 111 338 353 23 756 8 251 762 127 114 214 35 613 – 5 166 – 7 685 119 905 919 2. Dettes envers la clientèle a) Dépôts d’épargne aa) à préavis de trois mois ab) à préavis de plus de trois mois ac) Dépôts d’épargne-logement dont: au titre de contrats résiliés au titre de prêts attribués 7 781 1 441 6 839 304 90 421 201 830 6 848 526 6 592 456 13 236 403 45 242 449 10 680 936 46 924 790 58 478 852 57 605 726 65 327 378 3. Dettes représentées par un titre a) Obligations en circulation b) Autres dettes représentées par un titre dont: Titres de marché monétaire Acceptations à payer et billets à ordre émis 4. Engagements fiduciaires dont: crédits d’ordre et pour compte de tiers 135 401 589 7 089 1 454 6 583 913 72 946 222 158 b) Autres dettes ba) à vue bb) à terme ou à préavis en milliers d’€ 86 630 258 8 966 897 64 198 182 85 712 087 22 461 743 6 748 524 17 134 779 73 044 964 387 95 597 155 108 173 830 8 632 267 8 991 886 8 472 501 8 798 505 5. Autres passifs 2 696 954 2 326 474 6. Comptes de régularisation 1 071 412 1 169 115 7. Provisions a) Provisions pour pensions et obligations similaires b) Provisions pour charges fiscales c) Autres provisions 769 186 245 875 1 926 782 7a. Fonds de garantie contre les risques liés à l’activité de la Bausparkasse 8. Provisions réglementées 9. Passifs subordonnés report: 736 800 445 957 1 734 315 2 941 843 2 917 072 17 780 9 699 – 3 309 4 676 232 5 602 649 300 866 940 328 793 805 70 Bayerische Landesbank Bilan consolidé au 31 décembre 2003 Actif 2002 en milliers d’€ 6. Actions et autres titres à revenu variable 7. Participations dont: dans des établissements de crédit dans des institutions financières 7a. Participations dans des entreprises associées dont: dans des établissements de crédit dans des institutions financières 8. Parts dans des entreprises liées dont: dans des établissements de crédit dans des institutions financières 9. Fonds gérés à titre fiduciaire dont: crédits d’ordre et pour compte de tiers 10. Créances de péréquation sur le secteur public, y compris les obligations résultant de leur conversion 11. Actifs incorporels 12. Actifs corporels 13. Autres actifs 14. Comptes de régularisation fiscale 15. Comptes de régularisation Total de l’actif en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 293 677 858 322 025 300 3 350 965 3 146 330 1 671 566 1 745 219 253 513 14 108 284 142 15 927 586 867 586 867 – 534 999 534 999 – 1 326 336 79 105 16 204 691 050 47 555 9 764 8 632 267 8 472 501 8 991 886 8 798 505 118 803 417 631 – – 280 796 370 259 2 251 318 1 955 067 431 408 457 853 1 102 816 961 821 313 431 000 341 297 415 71 Bayerische Landesbank Bilan consolidé au 31 décembre 2003 Passif 2002 en milliers d’€ 10. Titres participatifs dont: venant à échéance avant deux ans en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 300 866 940 328 793 805 2 838 588 2 913 496 451 749 170 539 11. Fonds pour risques bancaires généraux 12. Fonds propres a) Capital souscrit aa) Capital social aa) sommes restant à verser aa) au capital social 550 962 1 738 500 1 738 500 –153 495 b) Réserves constituées sur le capital dont: réserve affectée c) Réserves sur bénéfices non distribués ca) Réserve légale cb) Autres réserves sur bénéfices non distribués d) Contrepartie des parts détenues par d’autres associés e) Bénéfice de l’exercice –306 883 1 585 005 3 129 059 ab) Apports tacites 1 431 617 3 127 059 4 714 064 663 146 4 558 676 663 146 612 016 612 016 1 268 000 1 268 000 2 253 910 2 281 288 3 521 910 3 549 288 211 990 63 400 223 709 57 265 Total du passif 1. Passifs éventuels a) Engagements éventuels par endos d’effets réescomptés b) Engagements éventuels par cautions et avals (voir annexe) c) Obligations résultant de la constitution de sûretés en garantie de dettes d’autrui 9 174 510 9 052 084 313 431 000 341 297 415 4 522 21 010 18 510 496 19 007 614 – – 18 515 018 2. Autres engagements a) Obligations de rachat liées à des opérations de mise en pension sur la base d’une convention de vente ferme et d’option de rachat b) Engagements de placement et de reprise c) Accords de crédits irrévocables 3. 165 fonds spéciaux gérés pour le compte de détenteurs de parts (2002: 152 fonds spéciaux) 538 030 – – 53 963 280 19 028 624 – – 62 409 376 53 963 280 62 409 376 13 338 978 12 572 150 72 Bayerische Landesbank Compte de résultat consolidé pour la periode du 1er janvier au 31 décembre 2003 2002 en milliers d’€ 1. Intérêts perçus sur a) l’activité de prêt et les opérations sur le marché monétaire dont intérêts perçus par la Bausparkasse: sur prêts d’épargne-logement sur crédits de préfinancement et de financement intermédiaire sur autres prêts au logement b) titres à revenu fixe et créances inscrites au registre de la dette 2. Intérêts versés dont: sur les dépôts d’épargne-logement en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ 10 096 266 en milliers d’€ 11 204 926 136 521 145 842 126 631 11 607 123 502 10 131 2 294 754 3 122 549 12 391 020 14 327 475 10 511 809 12 438 704 179 739 175 690 1 879 211 3. Revenus courants de a) Actions et autres titres à revenu variable b) Participations c) Parts dans des entreprises liées d) Participations dans des enterprises associées 144 441 65 651 9 683 5. Commissions perçues dont commissions perçues par la Bausparkasse: pour contrats conclus prévues par les contrats de prêt après attribution pour mise à disposition des fonds et traitement des dossiers de crédit de préfinancement et de financement intermédiaire 6. Commissions versées dont: pour contrats conclus par la Bausparkasse 181 818 75 082 30 854 24 883 4. Produits de contrats de péréquation des bénéfices, de contrats de transfert de bénéfices ou de transfert partiel de bénéfices 1 888 771 41 787 244 658 329 541 45 400 4 601 723 666 701 124 66 643 40 596 17 585 17 495 32 – 381 402 314 405 95 594 62 609 342 264 386 719 7. Produits nets ou charges nettes résultant des opérations financières 104 990 140 069 8. Autres produits d’exploitation 229 316 688 514 – 7 310 9. Produits résultant de la reprise de provisions réglementées 10. Frais généraux administratifs a) Frais de personnel aa) Salaires et traitements ab) Charges sociales et charges pour retraites et autres prestations dont: pour retraites b) Autres frais administratifs 493 485 533 224 162 996 199 405 656 481 732 629 466 080 98 495 524 230 81 804 1 122 561 1 256 859 11. Amortissements et provisions sur actifs corporels et incorporels 62 817 74 364 12. Autres charges d’exploitation 98 005 198 424 1 562 456 1 915 878 report: 73 Bayerische Landesbank Compte de résultat consolidé pour la periode du 1er janvier au 31 décembre 2003 2002 en milliers d’€ 13. Provisions et corrections de valeur sur créances et certains titres et dotations aux provisions pour engagements dont: dotation au fonds pour risques bancaires généraux 14. Produits résultant de plus-values sur créances et certains titres ainsi que de la reprise de provisions pour engagements en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ en milliers d’€ report: 1 562 456 1 915 878 952 642 2 256 969 13 003 75 000 – – 952 642 15. Provisions et corrections de valeur sur participations, parts dans des entreprises liées et valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières 47 113 16. Produits résultant de plus-values sur participations, parts dans des entreprises liées et valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières – 17. Charges résultant de pertes supportées ou bénéfices transférés 18. Dotations aux provisions réglementées 19. Résultat de l‘activité ordinaire 20. Produits exceptionnels 21. Charges exceptionnelles 24. Autres impôts ne figurant pas sous le poste 12 628 010 47 113 628 010 5 499 68 281 – – 557 202 218 638 – 127 129 – 127 129 103 219 26. Excédent de l’exercice 15 169 113 456 –36 132 237 389 – 79 228 254 770 – – – – – 28. Dotation aux réserves sur bénéfices non distribués a) Réserve légale b) Autres réserves sur les bénéfices non distribués – –51 301 10 237 25. Bénéfices transférés en vertu d’un contrat de transfert partiel de bénéfices 27. Prélèvement des réserves sur bénéfices non distribués a) Réserve légale b) Autres réserves sur les bénéfices non distribués – – 22. Résultat exceptionnel 23. Impôts sur le revenu et les bénéfices 2 256 969 – – – 4 522 178 244 4 522 178 244 29. Parts de bénéfices des associés hors Groupe 11 306 19 261 30. Bénéfice de l’exercice 63 400 57 265 75 Tableau de variation des capitaux propres consolidés Société mère Associés minoritaires Situation au 31 décembre 2001 Dividendes distribués Modifications du périmètre de consolidation Autres modifications (conversion monétaire, effets de consolidation et autres variations de capital) 4 628 – 511 204 – 82 – 16 – 16 13 705 67 19 13 236 –3 236 – 16 Résultat global consolidé Dividendes distribués Modifications du périmètre de consolidation Autres modifications (conversion monétaire, effets de consolidation et autres variations de capital) 2 154 Bénéfice/déficit de l'exercice Autre résultat consolidé 663 3 708 26 – 128 8 828 – 57 – 57 0 67 772 0 19 0 255 –3 19 252 0 – 57 –3 9 8 –4 0 –4 4 72 – 37 –7 184 –6 –2 –8 176 11 2 68 – 38 –2 11 –2 79 – 40 9 39 68 – 40 30 4 868 – 153 224 9 052 2 Résultat global consolidé Situation au 31 décembre 2003 224 157 8 378 0 233 4 866 – 307 Capitaux propres – part du Groupe – 82 250 0 Capitaux propres – 82 0 157 Poste de régularisation sur conversion des monnaies étrangères 13 – 112 8 221 Bénéfice/déficit de l'exercice Autre résultat consolidé Situation au 31 décembre 2002 Capital minoritaire 663 3 540 – 16 238 Capitaux propres Autres opérations neutres Poste de régularisation sur conversion des monnaies étrangères Capitaux propres – part du Groupe Réserve de capitalisation Capital souscrit en millions d'euros Apports non appelés restant à verser Autre résultat consolidé cumulé 663 3 725 – 14 – 126 8 963 Au 31 décembre 2003, un montant de 63 millions d'euros était disponible pour distribution aux actionnaires. 214 –2 212 9 175 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 76 Compte de flux de trésorerie pour le Groupe Données en millions d'euros Bénéfice net de l'exercice 2003 79 Postes non décaissables compris dans le bénéfice de l'exercice et transfert au cash-flow sur les produits de l'activité bancaire de base Amortissements, régularisations et imputations aux créances, immobilisations corporelles et immobilisations financières Variations des provisions Variation d'autres postes non décaissables Gain résultant de la vente des immobilisations corporelles et financières Autres ajustements (pour solde) 1 438 25 – 33 –7 – 2 760 Résultat intermédiaire – 1 257 Variation du patrimoine et des engagements résultant de l'activité bancaire de base après correction des éléments non décaissables Créances sur établissements de crédit sur clientèle Titres (sauf investissements financiers) Autres actifs issus de l'activité bancaire Engagements vis-à-vis d'établissements de crédit vis-à-vis de la clientèle Engagements titrisés Autres passifs issus de l'activité bancaire 2 297 8 795 8 065 1 137 – 15 495 1 210 – 12 577 388 Intérêts et dividendes percues 4 085 Intérêts versés – 565 Encaissements extraordinaires 0 Décaissements extraordinaires 0 Impôts sur revenu et bénéfices – 103 Cash-flow de l'activité d'exploitation courante – 4 019 Encaissements résultant de la vente d'actifs financiers d'actifs corporels 12 596 31 Décaissements pour l'achat d'actifs financiers d'actifs corporels – 6 700 – 20 Effets de la modification du périmètre de consolidation Encaissements résultant de la vente d'entreprises consolidées et d'autres unités d'exploitation Décaissements résultant de l'achat d'entreprises consolidées et d'autres unités d'exploitation Variation de trésorerie résultant d'autres activités d'investissement (pour solde) Cash-flow de l'activité d'investissement 38 –1 0 5 943 77 Données en millions d'euros 2003 Encaissements résultant du versement de capitaux propres Décaissements résultant de versements aux propriétaires d'entreprise et associés minoritaires Versement de dividendes Autres versements – 57 – 770 Variations de trésorerie résultant de capitaux subordonnés et autres capitaux hybrides (pour solde) – 923 Cash-flow de l'activité de financement 77 – 1 673 Variations encaissables du fonds de capitaux Variations du fonds de capitaux liées aux cours de change, au périmètre de consolidation et à l'évaluation 252 – 19 Encours de moyens de paiement à la fin de la période précédente 1 339 Encours de moyens de paiement à la fin de la période de référence 1 572 Explication relative au compte de flux de trésorerie: Les règles sur la comptabilité des groupes des Deutsche Rechnungslegungs Standards (DRS) 2-10 (normes comptables allemandes) ont été prises en compte lors de l'établissement du compte de flux de trésorerie. Bundesbank. L'encours de moyens de paiement peut être utilisé sans limitations. 7 millions d'euros de l'encours de moyens de paiement reviennent aux entreprises consolidées au prorata. Le tableau de flux de trésorerie fait apparaître les flux de paiements de l'exercice selon les secteurs « Activité bancaire de base », « Activité d'investissement » et « Activité de financement ». La variation d'autres postes non décaissables inclut entre autres l'encaissement net pour impôts latents et le résultat d'évaluation des titres figurant dans les portefeuilles de trading et de provisionnement de liquidité. L'encours des moyens de paiement figurant au tableau regroupe les avoirs en caisse et les avoirs auprès des banques centrales. En outre il comprend aussi les titres de créance des administrations publiques et les effets pouvant être refinancés auprès de la Deutsche L'achat de participations et entreprises liées pour un montant de 40 millions d'euros a été entièrement financé par l'encours de moyens de paiement. 54 millions d'euros provenant du produit de cessions ont été portés entièrement à l'encours de moyens de paiement. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 78 Information sectorielle Principes de segmentation La segmentation de premier niveau se réfère au nouveau modèle organisationnel de la Banque et présente les secteurs d’activité, les unités indépendantes Labo et LBS ainsi que les filiales En millions d’euros Entreprises Immobilier Instituts Caisses financiers/ d’épargne, Secteur Clientèle public d’entreprises et communes bavaroises du Groupe. Le secteur « Divers » présente les contributions de résultat qui ne relèvent pas du champ de responsabilité des domaines d’activité opérationnels. Font partie de ceux-ci les contributions des divisions, pour autant qu’elles ne puissent être imputées en vertu de la logique de causalité aux unités opérationnelles. Global Markets Labo/LBS Filiales d’importance stratégique Divers Groupe Revenus nets d’intérêts 496 194 104 102 600 286 592 – 205 2 169 Produit net des commissions 107 27 38 0 24 30 77 39 343 – 139 – 65 – 27 – 83 – 317 – 144 – 312 – 99 – 1 185 0 0 0 5 76 0 0 24 105 – 10 –2 0 0 1 7 –1 124 120 – 323 – 404 0 – 35 – 131 –6 – 203 97 – 1 005 Charges de gestion Résultat des opérations financières Autre résultat d’exploitation Provisionnement pour risques/ résultat de réévaluation Résultat d’exploitation 133 – 250 116 – 11 253 173 153 – 20 547 Patrimoine sectoriel 38 130 18 379 38 804 31 654 117 627 23 055 60 609 – 14 829 313 431 Positions de risque 38 115 14 238 8 472 8 459 31 497 4 307 27 926 4 227 137 242 2 190 818 487 486 1 916 1 859 2 747 – 1 328 9 175 Rentabilité financière (%) 6,1% – 30,6% 23,8% – 2,3% 13,2% 9,3% 5,6% – 6,0% Ratio coûts/revenus (%) 23,0% 29,6% 18,8% 77,4% 45,3% 45,5% 46,6% – 45,3% Ø Capacité de personnel 377 234 111 222 635 877 3 322 3 020 8 797 Capitaux propres inscrits au bilan 79 Dans le cadre de l’information sectorielle, nous imputons aux secteurs d’activité le capital propre rapporté aux positions de risque, donc les actifs de risque et les risques de marché à couvrir selon le Principe I de l’art. 10 KWG (loi sur le crédit). ratio résultat d’exploitation/capitaux propres afférents inscrits au bilan. Le ratio coûts/revenus est le quotient des charges de gestion par la somme revenus nets d’intérêts plus produit net des commissions plus résultat des opérations financières. Le résultat des secteurs tels que présentés dans le cadre de l’information sectorielle se mesure d’après les indicateurs « Rentabilité financière » et « Ratio coûts/revenus ». La rentabilité financière ici déclarée se mesure par le De façon à autoriser un aperçu sur les activités, ventilées par régions, de la BayernLB, nous avons adjoint à la segmentation de premier niveau une segmentation de second niveau par régions, qui se présente comme suit : En millions d’euros Allemagne Amérique Asie/ Pacifique 368 322 107 1 552 – 832 13 – 147 – 40 – 1 005 – 77 381 175 68 547 94 048 26 887 10 658 5 650 137 242 6 208 1 985 646 335 9 175 Rentabilité financière (%) – 1,2% 19,2% 27,1% 20,3% 6,0% Ø Capacité de personnel 6 491 1 869 217 220 8 797 Résultat d’exploitation avant provisions pour risques/résultat de réévaluation 755 Provisionnement pour risques/ réévaluation Résultat d’exploitation Positions de risques Capitaux propres inscrits au bilan Dans cette segmentation régionale, le réaménagement du portefeuille crédits et participations s’est traduit par un Europe (sans l’Allemagne) résultat d’exploitation négatif pour la région Allemagne. Groupe Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 80 Annexe à l’arrêté des comptes de la Banque et annexe à l’arrêté des comptes consolidés Conformément à l’article 298, al. 3 du HGB (Code de commerce allemand), l’arrêté des comptes de la Banque et l’arrêté des comptes consolidés sont expliqués ci-après. Sauf mention contraire, les indications se réfèrent aux deux arrêtés. Pour plus de clarté, les données chiffrées sont indiquées en millions d’euros. Les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément aux dispositions du Code de commerce allemand (HGB) et à celles du règlement sur la présentation des comptes des établissements de crédit et des sociétés financières (RechKredV). La structure de nos bilans et comptes de résultat correspond à celle figurant sur les formulaires prescrits par le règlement précité et comporte également les postes que les caisses d’épargne-logement doivent indiquer. Créances Si nécessaire, les intérêts non courus des créances de faible valeur ou non productives d’intérêts sont déduits. Les risques identifiables sont pris en compte par la constitution d’un provisionnement approprié. D’autre part, des ajustements de valeurs forfaitaires prennent en compte les risques de crédit latents. En outre, des réserves de prévoyance ont été constituées conformément à l’article 340 f du HGB pour les risques bancaires généraux. Toutes les corrections de valeurs et les réserves de prévoyance ont été déduites de l’actif. Il existe en outre un « fonds pour risques bancaires généraux » conformément aux dispositions de l’article 340 g du HGB. Pour des engagements, c’est toujours le montant payable à l’échéance qui est inscrit au passif. Le montant affecté aux obligations à intérêts précomptés et engagements comparables correspond à la valeur actuelle. Dettes Agios et frais Méthodes de présentation comptable et d’évaluation Les primes sur créances et frais sur engagements sont inscrits dans les comptes de régularisation, côté actif ou passif, et repris en fonction de la période restant à courir. Les éléments de l’actif et les dettes ont été évalués conformément aux dispositions générales du droit commercial (article 252 seq. du Code de commerce allemand) et compte tenu des règles particulières s’appliquant aux établissements de crédit (article 340 e seq. du Code de commerce allemand). L’évaluation du portefeuille-titres est effectuée sur la base stricte du principe de la valeur minimale, compte tenu du principe de réévaluation des postes du bilan. Les titres sont en partie regroupés avec les instruments utilisés pour en garantir le cours sous la forme d’unités d’évaluation documentées séparément. Portefeuilletitres Les créances sont portées au bilan à leur valeur nominale ou au prix d’acquisition. Les participations et les parts dans des entreprises liées sont, conformément à 81 Participations et parts dans des entreprises liées Actifs corporels Régularisations fiscales Provisions pour pensions Opérations sur produits dérivés la réglementation valable pour les immobilisations, évaluées au prix d’acquisition ou, en cas de dévalorisation probablement durable, à la valeur la plus basse au jour de clôture du bilan. Les actifs corporels sont évalués au prix d’acquisition ou de constitution minoré des amortissements constatant l’usure s’il s’agit d’actifs dépréciables. Les amortissements sont effectués sur la base des taux admis fiscalement. Les biens économiques de faible valeur sont amortis entièrement durant l’année de leur acquisition. Des régularisations fiscales sont effectuées sur les écarts entre les résultats commerciaux et les résultats fiscaux pour autant que les différences soient probablement compensées dans les années suivantes. Les régularisations sont établies selon le montant des charges ou des dégrèvements fiscaux probables des exercices suivants. Les montants de régularisation fiscale figurant à l’actif et au passif sont compensés entre eux. Les provisions pour pensions de retraite sont constituées selon les principes actuariels, compte tenu de l’art. 6 a de la loi allemande sur la fiscalité du revenu (EStG) et des barèmes (RT) 1998 ainsi que des réglementations étrangères analogues. Les opérations sur produits dérivés (marchés à terme, swaps financiers, options, instruments dérivés sur crédit) sont imputées selon leur nature soit au portefeuille de couverture, soit au porte- feuille de transactions. En tant qu’opérations en suspens, elles ne figurent pas au bilan. Les opérations de couverture et couvertes sont regroupées en unités de valeur et traitées conformément aux règles régissant les opérations couvertes. L’évaluation des transactions commerciales est faite séparément sur la base de principes de réalisation et de nonparité (principe de prudence). Au sein des portefeuilles de produits présentant une homogénéité de risque, les gains et les pertes non réalisés font l’objet d’une compensation. Les gains restants ne sont pas pris en considération et les pertes restantes entraînent la constitution de provisions correspondantes. Les profits sur opérations de trésorerie et de change sont portés au résultat net sur opérations financières. Les intérêts courants provenant des titres constitutifs du portefeuille de transactions sont comptabilisés avec les produits d’intérêts. Conversion monétaire La conversion monétaire s’effectue conformément aux principes définis à l’article 340 h du HGB et dans le rapport d’expertise BFA 3/95. La conversion des éléments de l’actif libellés en monnaie étrangère et ayant le caractère d’actifs immobilisés, non couverts de façon particulière dans la même monnaie, se fait sur la base du cours d’acquisition. Les autres éléments de l’actif Opérations de marché Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 82 et les dettes libellés en monnaie étrangère ainsi que les opérations au comptant non encore dénouées sont convertis au cours au comptant, les opérations à terme non dénouées sont converties au cours à terme du jour de clôture de l’exercice. Lorsque les opérations de change à terme sont destinées à la couverture de postes du bilan porteurs d’intérêts, les montants des échanges financiers sont répartis prorata temporis. Les écarts entre cours résultant de la conversion monétaire de ces postes sont inscrits au bilan au poste « Autres actifs » ou « Autres passifs ». Les gains de change résultant de la conversion d’autres opérations couvertes dans la même monnaie sont pris en compte quand ils compensent une perte momentanée liée aux opérations de couverture (article 340 h, al. 2, phr. 3 du HGB); les charges de conversion sont toujours prises en compte au bénéfice du résultat. Les mêmes principes monétaires sont applicables pour les conversions effectuées dans les bilans des filiales et des coentreprises prises en compte dans le bilan consolidé. Les postes de bilan et les produits et charges de nos filiales et coentreprises étrangères sont convertis selon les cours au comptant du jour de clôture pour autant que leurs bilans annuels n’aient pas été établis en euros. Les produits et charges de conversion résultant de l’adjonction des fonds propres sont compensés aux réserves du Groupe. Périmètre de consolidation Dans les comptes consolidés, outre la Bayerische Landesbank, les six sociétés figurant sous I. dans l’état des filiales et participations sont entièrement consolidées. Suite à sa cession à la Bank für Arbeit und Wirtschaft AG (Vienne), l’Interbanka a.s. (Prague) a été retirée du périmètre de consolidation 2003. Ceci n’a pas entraîné d’effets majeurs sur le bilan consolidé ni sur le compte de résultat. La LB (Swiss) Privatbank AG de Zurich est incorporée selon sa quotepart. La LB Transaktionsbank GmbH Frankfurt (Main) – München de Aschheim-Dornach est évaluée pour la première fois selon la « méthode equity » en tant qu’entreprise liée, dans le contexte des négociations en cours relatives à la réduction de la quote-part. Conformément à l’art. 296, al. 1, No 2 du HGB, une filiale ne figure pas au bilan consolidé, les données requises ne pouvant être obtenues dans les délais voulus. D’autres filiales ne sont ni intégrées au bilan consolidé ni prises en compte dans l’évaluation selon la « méthode equity », donc l’évaluation sur la base économique, dans la mesure où elles ne revêtent qu’une importance secondaire pour l’état du patrimoine, la situation financière et les résultats du Groupe : leur part dans le total du bilan consolidé représente environ 1,5 %. 83 Règles de consolidation Les comptes consolidés sont établis selon les méthodes d’établissement du bilan et d’évaluation applicables à l’arrêté des comptes annuels de la Bayerische Landesbank. Le bénéfice net d’exercice du Groupe est identique à celui de la société mère. En ce qui concerne la consolidation du capital, c’est le principe des valeurs comptables qui a été retenu : les valeurs prises en compte sont celles valables au moment de l’acquisition ou de la première consolidation de la filiale. Les différences subsistant à l’actif et au passif après imputation conformément à l’art. 301, al. 1, phr. 3 du HGB sont compensées entre elles, le solde étant affecté aux réserves sur bénéfices non distribués. Pour l’exercice sous revue, la différence active résultant de la première consolidation se chiffre à 7 millions d’euros. Une différence active d’un montant de 11 millions d’euros a été extraite de la consolidation finale et affectée aux résultats. Les créances et engagements ainsi que les charges et produits des entreprises incorporées au Groupe sont prises en compte dans la consolidation. Les résultats intermédiaires issus des opérations internes sont éliminés lorsqu’ils ne sont pas d’importance secondaire. Les entreprises conjointes incorporées au prorata sont traitées selon les mêmes principes. La LB Transaktionsbank GmbH Frankfurt (Main) – München de Aschheim-Dornach a été évaluée selon le principe des valeurs comptables, conformément à l’art. 312, al. 1 du Code de commerce allemand (HGB), sur la base des valeurs prises en compte au 1er janvier 2003. Il en est résulté une différence passive d’un montant de 3 millions d’euros. L’établissement associé figurant sous le numéro V. de l’état des filiales et participations a été évalué selon le principe des valeurs comptables, conformément à l’article 312, al. 1 du Code de commerce allemand (HGB), sur la base de la valeur prise en compte lors de la première consolidation. Pour cette entreprise, il n’est pas effectué d’ajustement conformément aux règles d’évaluation valables pour le groupe. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 84 Données relatives au bilan de la Banque et au bilan consolidé – sans les intérêts courus, sauf mention contraire – Actif Banque – en millions d’euros – Groupe 2003 2002 2003 2002 Créances sur les établissements de crédit Ce poste regroupe les : – autres créances d’une durée résiduelle – jusqu’à 3 mois (y compris les intérêts courus) – de plus de 3 mois à un an maximum – de plus d’un an à cinq ans maximum – de plus de cinq ans – créances sur entreprises liées – créances sur entreprises ayant avec la Banque un rapport de participation – créances sur caisses d’épargne associées – créances subordonnées 34 254 22 224 25 792 19 370 14 074 38 693 24 385 24 314 21 088 13 369 35 781 19 612 24 921 16 152 169 38 479 24 191 22 972 17 419 226 290 19 316 1 226 361 19 591 1 348 263 19 977 1 169 305 20 375 1 311 Prêts à la construction déjà alloués mais non encore versés des Caisses d’épargne-logement – attribués 104 93 109 97 15 051 10 061 27 243 37 708 1 800 404 18 588 11 481 28 772 41 443 2 180 930 18 778 12 712 35 194 58 812 3 341 1 203 20 794 14 445 36 788 61 461 5 362 1 628 628 9 703 3 691 66 770 22 6 6 7 6 395 121 – 412 70 – 425 127 10 437 76 10 Crédits à la clientèle Ce poste regroupe les : – créances d’une durée résiduelle – jusqu’à 3 mois (y compris les intérêts courus) – de plus de 3 mois à un an maximum – de plus d’un an à cinq ans maximum – de plus de cinq ans – créances d’une durée indéterminée – créances sur entreprises liées – créances sur entreprises ayant avec la Banque un rapport de participation – créances subordonnées – arriérés d’intérêts et de remboursement sur les prêts à la construction des Caisses d’épargne-logement Prêts à la construction déjà alloués mais non encore versés des Caisses d’épargne-logement – attribués – pour préfinancement et financement intermédiaire – autres 85 Banque – en millions d’euros – Obligations et autres titres à revenu fixe Ce poste regroupe les : – montants arrivant à échéance l’année suivante (y compris les intérêts courus) – créances sur des entreprises liées, représentées par un titre – créances sur des entreprises avec lesquelles la Banque a un lien de participation, représentées par un titre – titres subordonnés – titres négociables, dont – cotés en bourse – non cotés en bourse Groupe 2003 2002 2003 2002 9 676 14 855 11 213 16 710 2 252 1 622 – – – 10 13 – 23 10 38 – 28 515 19 403 36 061 26 697 35 394 21 024 42 583 29 050 Actions et autres titres à revenu variable Ce poste regroupe les : – titres subordonnés – titres négociables, dont – cotés en bourse – non cotés en bourse 10 22 16 28 262 22 71 25 304 634 113 645 Participations Ce poste regroupe les : – titres négociables, dont – cotés en bourse – non cotés en bourse – 606 5 602 1 644 6 621 17 1 824 17 1 828 17 250 17 200 Parts dans des entreprises liées Ce poste regroupe les : – titres négociables, dont – cotés en bourse – non cotés en bourse Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 86 Banque Groupe – en millions d’euros – 2003 2002 2003 2002 Fonds gérés à titre fiduciaire Ce poste regroupe essentiellement les crédits au logement alloués par la Bayerische Landesbodenkreditanstalt et se décompose comme suit : – créances sur les établissements de crédit – crédits à la clientèle – obligations et autres titres à revenu fixe – autres actifs 272 8 101 51 5 296 8 382 50 5 375 8 201 51 5 433 8 504 50 5 107 94 110 138 158 115 171 165 574 281 574 281 573 433 11 247 312 471 573 450 17 247 333 471 419 458 431 458 Actifs corporels Ce poste regroupe les : – terrains et immeubles utilisés pour l’activité propre – mobilier et matériel de bureau Autres actifs Ce poste regroupe les : – primes sur opérations de produits dérivés sur crédit – primes sur opérations de produits dérivés sur crédit non encore encaissées – créances sur l’administration des impôts – parts dans des entreprises Comptes de régularisation fiscale Les impôts latents sont imputés au bilan de la Banque conformément à l’article 274 du HGB. Les impôts latents du Groupe sont regroupés conformément aux articles 274 et 306 du HGB. Le calcul se base sur les taux de l’impôt sur les bénéfices applicables aux sociétés du Groupe. Ce poste de régularisation résulte en particulier de la prise en compte des effets de la loi d’allègement fiscal 1999/2000/2002, de la non-reconnaissance fiscale des provisions pour pertes éventuelles, ainsi que des ajustements de valeurs constitués sans effet fiscal et des amortissements de titres des implantations étrangères. 87 Banque – en millions d’euros – Comptes de régularisation Ce poste regroupe les : – primes sur créances – frais sur engagements Groupe 2003 2002 2003 2002 356 395 244 423 378 419 248 429 Variation des actifs immobilisés – en millions d’euros – Banque Prix d’acquisition/de fabrication Acquisitions Parts dans des entreprises liées Titres ayant le caractère d’immobilisations Autres actifs immobilisés Groupe Amortissements cumulés Valeur réValeur réAmortissiduelle au siduelle au sements 31 déc. 2003 31 déc. 2002 de l’exercice 2 070 2 102 + 487 3 211 2 724 – 6 987 13 964 20 951 3 31 – – 368 203 250 50 46 – – – 24 – 5 17 41 – Cessions Reclassifications Prix d’acquisition/de fabrication Acquisitions Plusvalues Amortissements cumulés Variations +/– * – 73 Participations aux entreprises associées Parts dans des entreprises liées Titres ayant le caractère d’immobilisations Autres actifs immobilisés Plusvalues 599 Participations Actifs corporels Reclassifications Variations +/– * – 32 Participations Actifs corporels Cessions Valeur réValeur réAmortissiduelle au siduelle au sements 31 déc. 2003 31 déc. 2002 de l’exercice 1 672 1 745 + 52 587 535 + 635 1 326 691 – 6 976 16 025 23 001 821 11 86 – – 465 281 370 63 48 – – – 24 – 5 19 43 – * La possibilité de regroupement selon l'art. 34, al. 3 du RechKredV a été utilisée. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 88 Banque Groupe – en millions d’euros – 2003 2002 2003 2002 Opérations de mise en pension sur la base d’une convention de vente et de rachat fermes Valeurs comptables des actifs mis en pension 6 121 7 088 6 841 7 883 74 233 94 764 81 017 102 166 8 139 7 029 8 139 7 029 5 10 836 2 702 13 10 117 3 101 5 10 836 2 702 13 10 117 3 101 50 152 48 452 50 152 48 452 29 035 21 725 608 27 958 22 207 1 713 29 035 21 725 608 27 958 22 207 1 713 Eléments d’actif exprimés en monnaies étrangères Montant total des actifs libellés en monnaies étrangères Compte de couverture pour les obligations devant être assorties d’une couverture en vertu de la loi sur les obligations hypothécaires et obligations assimilées des établissements de crédit de droit public Obligations hypothécaires et Landesbodenbriefe Garantie comprise dans : – créances sur les établissements de crédit – crédits à la clientèle Excédent de couverture Obligations des collectivités locales Garantie comprise dans : – créances sur les établissements de crédit – crédits à la clientèle Excédent de couverture 89 Participations (extrait) La liste complète des participations conformément aux articles 285, No 11, 313, al. 2 et 340 a, al. 4, No 2 du HGB est déposée au registre du commerce de l’Amtsgericht de Munich. Nom et siège de la société I. Etablissements consolidés – Banque LBLux S.A., Luxembourg – Bayern-Invest Kapitalanlagegesellschaft mbH, Munich – BLB Asia Pacific Ltd., Singapour – Deutsche Kreditbank Aktiengesellschaft, Berlin – Landesbank Saar, Sarrebruck – MKB – Magyar Külkereskedelmi Bank Rt., Budapest Quote-part de capital en % Fonds propres2 en milliers d’euros X 75,0 470 627 25 260 X X 100,0 100,0 100,0 75,1 11 516 110 783 1 220 909 375 161 717 – 29 010 25 000 13 000 89,6 381 003 52 723 50,0 67 901 -6 500 Garantie de la société-mère1 II. Filiales évaluées selon la « méthode equity » – LB Transaktionsbank GmbH Frankfurt (Main) – München, Aschheim-Dornach Résultat en milliers d’euros III. Etablissements non consolidés jouissant d’une garantie de la société-mère – BayernLB Motorsport Limited, Londres X 100,0 3 3 IV. Entreprises communes – LB (Swiss) Privatbank AG, Zurich X 50,0 80 283 11 591 46,4 1 213 600 95 100 V. Entreprises associées – Bank für Arbeit und Wirtschaft AG, Vienne Notes : Les montants en monnaie étrangère ont été convertis en euros au cours de change au comptant de fin d’année. 1 Cf. « Passifs éventuels et autres engagements » pour le libellé de la déclaration de patronage. 2 Fonds propres au sens défini par les articles 266 et 272 du Code de commerce allemand (HGB). 3 Un arrêté des comptes annuels approuvé n’est pas encore disponible. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 90 Passif Banque – en millions d’euros – Dettes envers des établissements de crédit Ce poste regroupe les : – dettes à terme d’une durée résiduelle – jusqu’à 3 mois (y compris les intérêts courus) – de plus de 3 mois à un an maximum – de plus d’un an à cinq ans maximum – de plus de cinq ans – dettes envers des entreprises liées – engagements envers des entreprises avec lesquelles la Banque a un lien de participation – dettes envers des caisses d’épargne associées Dettes envers la clientèle Ce poste regroupe les : – autres dettes à terme d’une durée résiduelle – jusqu’à 3 mois (y compris les intérêts courus) – de plus de 3 mois à un an maximum – de plus d’un an à cinq ans maximum – de plus de cinq ans – dettes envers des entreprises liées – dettes envers des entreprises avec lesquelles la Banque a un lien de participation Groupe 2003 2002 2003 2002 46 081 15 249 17 083 13 656 1 703 52 396 18 945 17 607 14 543 1 901 56 659 18 024 19 737 16 918 47 66 969 22 125 20 292 17 728 8 51 7 514 222 9 753 213 7 841 366 10 080 12 409 2 642 7 148 15 029 135 14 163 2 498 9 318 13 247 102 18 006 3 113 7 800 16 323 290 19 706 3 021 9 986 14 212 157 190 161 200 215 91 Banque – en millions d’euros – Dettes représentées par un titre Ce poste regroupe les : – obligations émises – montants arrivant à échéance l’année suivante – autres dettes représentées par un titre d’une durée résiduelle – jusqu’à 3 mois (y compris les intérêts courus) – de plus de 3 mois à un an maximum – de plus d’un an à cinq ans maximum – de plus de cinq ans – dettes envers des entreprises liées – dettes envers des entreprises avec lesquelles la Banque a un lien de participation Engagements fiduciaires Ce poste se décompose comme suit : – Dettes envers des établissements de crédit – Dettes envers la clientèle – Autres passifs Autres passifs Ce poste regroupe les : – engagements de couverture provenant de la vente de titres pris en pension (Repo) – engagements sur primes provenant d’opérations de produits dérivés sur crédit – primes non encore payées sur opérations de produits dérivés sur crédit – position nette de régularisation en matière de la conversion des monnaies étrangères Comptes de régularisation Ce poste regroupe les : – frais sur créances Poste spécial avec quote-part de réserves Ce poste regroupe le : – poste spécial conformément à l’art. 52, al. 16, phr. 3 de la EstG (loi allemande sur la fiscalité du revenu) Groupe 2003 2002 2003 2002 19 219 20 229 19 724 21 395 5 645 3 262 60 – 446 15 255 6 569 599 – 12 5 645 3 262 60 – 3 15 289 6 574 599 – 5 17 23 10 25 92 8 332 5 114 8 614 5 101 8 526 5 141 8 846 5 791 536 791 536 645 293 650 293 515 253 515 253 89 430 145 518 150 214 182 245 – 3 – 3 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 92 Banque – en millions d’euros – Passifs subordonnés Ce poste regroupe les : – engagements envers des entreprises avec lesquelles la Banque a un lien de participation Durant l’exercice sous revue, les intérêts versés se chiffrent à : Groupe 2003 2002 2003 2002 – – – 1 244 312 256 323 Il n’existait pas à la date de clôture de l’exercice de capitaux collectés dépassant 10 % du montant total des passifs subordonnés. Pour toutes les dettes subordonnées, il est stipulé par contrat que, en cas de faillite, d’insolvabilité ou de liquidation de la Banque, il n’est procédé à un remboursement qu’à partir du moment où tous les créanciers non subordonnés ont été satisfaits. Les créanciers ne peuvent pas exiger de la Banque qu’elle s’engage à rembourser ces dettes avant ce moment. Les conditions de l’article 10, al. 5 a de la loi sur le crédit et les établissements de crédit (KWG), relatives à l’imputation aux fonds propres, sont remplies. Banque – en millions d’euros – Fonds propres Les réserves non réalisées au sens de l’art 10, al. 2 b, phr. 1, No 7 de la KWG (loi sur le crédit et les établissements de crédit) sont imputées aux fonds propres : Engagements en monnaies étrangères Montant total des engagements exprimés en monnaies étrangères Groupe 2003 2002 2003 2002 46 43 59 65 70 163 96 577 77 403 106 569 Passifs éventuels et autres engagements Les deux postes figurant au bilan ne renferment aucun élément essentiel pour l’appréciation de l’ensemble des activités. Déclaration de patronage A l’exclusion du risque politique, la Bayerische Landesbank s’engage à concurrence de sa quote-part pour les établissements de crédit et autres entreprises mentionnés dans l’état des filiales et participations relevant de la déclaration de patronage à ce que ceux-ci soient à même de satisfaire à leurs engagements contractuels. 93 Banque Groupe – en millions d’euros – 2003 2002 2003 2002 Cession de sûretés pour engagements propres Il a été constitué pour les engagements ci-dessous des éléments d’actif : – Dettes envers des établissements de crédit – Dettes envers la clientèle – Passifs éventuels 7 907 – 30 7 614 – 62 12 694 401 33 11 726 291 66 Les prestations de sûreté pour engagements propres concernent principalement des opérations d’open market avec le Système européen de banques centrales, ainsi que des fonds provenant d’établissements d’aide et de développement économiques tels que la DAB et la LfA, cédés aux conditions desdits établissements. En outre, des titres d’un montant nominal de 2 812 millions d’euros pour la Banque et de 3 454 millions d’euros pour le Groupe ont été déposés à titre de sûreté pour les transactions effectuées sur l’EUREX, l’EEX, auprès de Clearstream Banking de Francfort-sur-le-Main, de Clearstream Banking Luxembourg, d’Euroclear et d’autres institutions boursières et de compensation.. Autres engagements financiers Il s’agit d’autres engagements financiers résultant en particulier de contrats de location, de contrats de jouissance et de maintenance ainsi que de contrats d’assistance technique et d’accords de marketing. Les montants à verser sur le capital non encore totalement libéré s’élevaient pour la Banque à la date de la clôture de l’exercice à 54 millions d’euros et pour le groupe à 55 millions d’euros, dont 34 millions d’euros pour les sociétés liées. La Banque a assumé une coresponsabilité au sens de l’article 24 de la GmbHG (loi allemande sur les sociétés à responsabilité limitée) sur un montant de 17 millions d’euros. En outre, il existait pour la Banque des engagements complémentaires d’un montant de 54 millions d’euros (dont 18 million d’euros auprès d’entreprises liées) et pour le Groupe d’un montant de 51 millions d’euros (dont 3 millions d’euros auprès d’entreprises liées non consolidées), ainsi qu’une caution solidaire sur les versements complémentaires à effectuer par les associés de la Liquiditäts-Konsortialbank GmbH de Francfort-sur-le-Main, membres de la Deutscher Sparkassen- und Giroverband e. V. (Association allemande des caisses d’épargne et de virement). Il existe pour la Bayerische Landesbausparkasse un engagement au titre d’un contrat de joint-venture conclu avec la CEC S.A. Casa di Economii şi Consemnaţiuni, ayant pour objet la fondation commune d’EBS Romania, Banca pentru locuinţe S.A. En outre, il existe une responsabilité complémentaire, conformément à l’art. 157 de la loi allemande sur la transformation des sociétés (Umwandlungsgesetz), auprès de la Deutsche Kreditbank Aktiengesellschaft (Berlin). Par ailleurs, il existe pour une autre société liée une obligation de paiement compensatoire au titre de l’impôt sur le chiffre d’affaires à l’égard d’un co-associé. La part de garantie assumée par la Banque sur les réserves de garantie des Landesbanken s’élevait à 93 millions d’euros à la clôture du bilan et la part de garantie assumée par le Groupe à 98 millions d’euros. En vertu du statut du fonds de garantie des dépôts du Bundesverband Öffentlicher Banken Deutschlands e.V. (VÖB) (Fédération allemande des banques publiques), la Bayerische Landesbank s’est engagée à dégager la VÖB de toute responsabilité découlant de pertes éventuelles provoquées par des mesures prises au bénéfice de deux établissements de crédit dans lesquels elle détient une participation majoritaire. Certains établissements de crédit consolidés assument par ailleurs la responsabilité en tant que membres d’institutions de garantie des dépôts dans le cadre des dispositions valables à cet égard. Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 94 Variation de l’encours des contrats d’épargne-logement et des montants d’épargne-logement de la Bayerische Landesbausparkasse Non attribués A. Encours à la fin de l’année précédente B. Augmentation durant l’exercice, du fait de 1. nouveaux contrats (contrats disponibles) 2. transfert 3. renonciation à l’attribution et annulation de l’attribution 4. partage 5. attribution 6. divers Total Attribués Total nombre de contrats montant en millions d'euros nombre de contrats montant en millions d'euros nombre de contrats montant en millions d'euros 1 509 805 30 272 486 030 10 594 1 995 835 40 866 303 092 14 762 6 753 292 – 3 295 – 67 303 092 18 057 6 753 359 11 586 2 181 – 20 423 352 044 197 – – 486 7 728 – 61 107 318 1 771 112 445 – – 1 954 27 2 048 11 586 2 242 107 318 22 194 464 489 197 – 1 954 513 9 776 C. Diminution durant l’exercice, du fait de 1. attribution 2. réduction du montant des dépôts 3. dénonciation du contrat 4. transfert 5. regroupement 6. arrivée à terme du contrat 7. renonciation à l’attribution et annulation de l’attribution 8. divers Total 107 318 – 133 201 14 762 – 3 262 1 954 170 2 212 292 – 29 – – 39 984 3 295 8 286 87 345 – 6 648 67 – 1 854 107 318 – 173 185 18 057 8 286 90 607 1 954 176 2 860 359 – 1 883 – 20 263 278 806 – 498 5 155 11 586 423 150 919 197 10 2 782 11 586 20 686 429 725 197 508 7 937 D. Augmentation/diminution nette 73 238 2 573 – 38 474 – 734 34 764 1 839 1 583 043 32 845 447 556 9 860 2 030 599 42 705 4 265 87 761 E. Encours en fin d’exercice dont : part revenant aux épargnants non-résidents Encours de prêts non encore disponibles a) souscrits avant le 1er janvier 2003 b) souscrits durant l’exercice 2003 19 5 026 106 Nombre de contrats Montant en millions d’euros 5 488 86 341 198 1 793 Pour ce qui est des variations de l’encours des divers « tarifs conventionnels », on se reportera au rapport annuel de la Bayerische Landesbausparkasse. 95 Variation de la « masse d'attribution » de la Bayerische Landesbausparkasse en millions d’euros A. Apports I. Report de l’exercice précédent (excédent) Montants non encore versés 3 383 II. Apports durant l’exercice 1. Versements d’épargne (y compris les primes d’épargne portées en compte) 2. Remboursements1 (y compris les primes d’épargne portées en compte) 3. Rémunération des dépôts d’épargne 4. Fonds de garantie contre les risques liés à l’activité de la Bausparkasse 1 555 833 170 8 Total des apports 5 949 B. Prélèvements I. Prélèvements durant l’exercice 1. Montants attribués, dans la mesure où ils ont été versés aux épargnants a) Dépôts d’épargne-logement b) Prêts 2. Remboursements de dépôts d’épargne sur prêts non encore attribués 901 570 604 II. Excédent d’apports (montants non encore versés) à la fin de l’exercice2 3 874 Total des prélèvements 5 949 Notes : 1 Les remboursements sont constitués par les parts des sommes remboursées correspondant uniquement à l'amortissement. 2 L’excédent d’apports englobe entre autres : a) les dépôts d’épargne sur prêts attribués, non encore versés b) les prêts attribués non encore versés 214 499 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 96 Variation de l’encours des contrats d’épargne-logement et des montants d’épargne-logement de la Bayerische Landesbausparkasse et la Landesbausparkasse Saarbrücken Non attribués A. Encours à la fin de l’année précédente B. Augmentation durant l’exercice du fait de 1. nouveaux contrats (contrats disponibles) 2. transfert 3. renonciation à l’attribution et annulation de l’attribution 4. partage 5. attribution 6. divers Total Attribués Total nombre de contrats montant en millions d'euros nombre de contrats montant en millions d'euros nombre de contrats montant en millions d'euros 1 603 907 32 029 520 562 11 217 2 124 469 43 246 322 895 15 129 7 131 299 – 3 343 – 68 322 895 18 472 7 131 367 14 149 2 267 – 21 263 375 703 236 – – 504 8 170 – 61 116 436 2 515 122 355 – – 2 101 29 2 198 14 149 2 328 116 436 23 778 498 058 236 – 2 101 533 10 368 C. Diminution durant l’exercice, du fait de 1. attribution 2. réduction du montant des dépôts 3. dénonciation du contrat 4. transfert 5. regroupement 6. arrivée à terme du contrat 7. renonciation à l’attribution et annulation de l’attribution 8. divers Total 116 436 – 141 029 15 129 – 3 262 2 101 175 2 342 299 – 29 – – 41 496 3 343 9 540 93 267 – 6 668 68 – 1 954 116 436 – 182 525 18 472 9 540 96 529 2 101 181 3 010 367 – 1 983 – 21 367 297 223 – 520 5 466 14 149 464 162 259 236 18 2 950 14 149 21 831 459 482 236 538 8 416 D. Augmentation/diminution nette 78 480 2 704 – 39 904 – 752 38 576 1 952 1 682 387 34 733 480 658 10 465 2 163 045 45 198 7 123 151 1 265 E. Encours en fin d’exercice dont : part revenant aux épargnants non-résidents Encours de prêts non encore disponibles a) souscrits avant le 1er janvier 2003 b) souscrits durant l’exercice 2003 30 8 388 181 Nombre de contrats Montant en millions d’euros 6 963 91 754 224 1 896 Pour ce qui est des variations de l’encours des divers « tarifs conventionnels », on se reportera aux rapports annuels de la Bayerische Landesbausparkasse et de la Landesbausparkasse Saarbrücken. 97 Variation de la « masse d'attribution » de la Bayerische Landesbausparkasse et de la Landesbausparkasse Saarbrücken en millions d’euros A. Apports I. Report de l’exercice précédent (excédent) : montants non encore versés 3 586 II. Apports durant l’exercice 1. Versements d’épargne (y compris les primes d’épargne portées en compte) 2. Remboursements1 (y compris les primes d’épargne portées en compte) 3. Rémunération des dépôts d’épargne 4. Fonds de garantie contre les risques liés à l’activité de la Bausparkasse 1 653 879 180 8 Total des apports 6 306 B. Prélèvements I. Prélèvements durant l’exercice 1. Montants attribués, dans la mesure où ils ont été versés aux épargnants a) Dépôts d’épargne-logement b) Prêts 2. Remboursements de dépôts d’épargne sur prêts non encore attribués 961 604 634 II. Excédent d’apports (montants non encore versés) à la fin de l’exercice2 4 107 Total des prélèvements 6 306 Notes : 1 Les remboursements sont constitués par les parts des sommes remboursées correspondant uniquement à l'amortissement. 2 L’excédent d’apports englobe entre autres : a) les dépôts d’épargne sur prêts attribués, non encore versés b) les prêts attribués non encore versés 236 534 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 98 Opérations sur produits dérivés du Groupe – volumes de transaction – Les tableaux ci-après regroupent les opérations à terme sur taux d’intérêt, sur devises étrangères et autres ainsi que les opérations de dérivés sur crédit non encore dénouées au jour de clôture. La majeure partie des transactions avaient pour objectif la couverture des variations de taux d’intérêt, de taux de change ou de prix du marché et le trading pour le compte de clients. – Risques de taux d’intérêt, de change, risques-actions et autres risques de prix – Valeurs nominales – en millions d’euros – Equivalentrisque de crédit1 Coûts de remplacement2 2003 2002 2003 2003 Risques de taux d’intérêt Swaps de taux d'intérêt Contrats sur taux d’intérêt futur (FRAs) Options sur taux d’intérêt – achats – ventes Caps, floors Opérations boursières Autres contrats à terme sur taux d’intérêt 544 716 28 119 12 461 4 224 8 237 21 486 86 160 747 521 715 62 592 14 190 4 574 9 616 41 906 207 221 21 140 3 591 3 28 28 – 46 – 33 12 329 8 68 68 – 123 – 3 Total 693 689 868 764 3 701 12 531 Risques de cours de change Contrats à terme sur devises Swaps de devises/swaps croisés Options de change – achats – ventes Opérations boursières Autres contrats à terme sur devises 159 728 40 704 5 226 2 698 2 528 – 215 199 121 36 771 7 387 3 624 3 763 – 164 1 417 2 475 42 42 – – 6 3 901 4 212 130 130 – – 19 Total 205 873 243 443 3 940 8 262 Risques-actions et autres risques de prix Contrats à terme sur actions Options sur indice boursier – achats – ventes Options sur actions – achats – ventes Opérations boursières Autres contrats à terme 94 470 128 342 1 384 768 616 421 218 49 364 208 156 215 138 77 – 1 161 28 13 13 – 41 41 – – 95 – 8 8 – 90 90 – – 1 Total 2 587 1 789 177 99 99 – Risques d’opérations de dérivés sur crédit – Valeurs nominales – en millions d’euros – Equivalentrisque de crédit1 Coûts de remplacement2 2003 2002 2003 2003 Risques d’opérations de dérivés sur crédit Swaps sur risque de défaut (credit default swaps) – achats – ventes Obligations à option sur crédit (credit linked notes) – achats – ventes Swaps sur le rendement total (total return swaps) – achats – ventes Options sur spread de crédit (credit spread options) – achats – ventes 30 642 16 737 13 905 586 586 – 474 237 237 392 – 392 26 792 14 288 12 504 674 290 384 – – – 484 – 484 371 64 307 – – – 2 1 1 – – – 38 38 – – – – 1 1 – – – – Total 32 094 27 950 373 39 Opérations sur produits dérivés du Groupe – échéances – Valeurs nominales Risques de taux d’intérêt – en millions d’euros – Risques de cours de change Risques-actions et autres risques de prix 2003 2002 2003 2002 2003 2002 Durées résiduelles jusqu’à 3 mois 80 275 jusqu’à 1 an 178 026 jusqu’à 5 ans 253 033 plus de 5 ans 182 355 243 172 204 301 239 312 181 979 79 899 69 279 32 811 23 884 126 071 85 945 24 634 6 793 1 207 595 407 378 Total 868 764 205 873 243 443 2 587 693 689 Risques d’opérations de dérivés sur crédit 2003 2002 1 463 138 162 26 5 304 403 14 749 11 638 1 245 1 487 8 388 16 830 1 789 32 094 27 950 Opérations sur produits dérivés du Groupe – contractants – Valeurs nominales – en millions d’euros – EquivalentCoûts de risque de crédit1 remplacement2 2003 2002 2003 2003 Banques de la zone OCDE Banques hors zone OCDE Organismes publics de la zone OCDE Autres contractants* 749 622 4 895 4 642 175 084 793 726 41 282 3 937 303 001 4 998 31 9 3 153 16 622 28 355 3 926 Total 934 243 1 141 946 8 191 20 931 * y compris contrats boursiers Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 100 Opérations sur produits dérivés du Groupe – opérations de marché3 – Valeurs nominales – en millions d’euros – Equivalentrisque de crédit1 Coûts de remplacement2 2003 2002 2003 2003 Contrats sur taux d’intérêt Contrats à terme sur devises Contrats sur actions Contrats de produits dérivés sur crédits 538 003 153 924 1 344 20 132 710 879 182 733 357 11 686 2 544 2 237 36 65 8 636 5 010 70 39 Total 713 403 905 655 4 882 13 755 Notes : 1 Le calcul des équivalents-risque de crédit est effectué selon la méthode de l’évaluation du marché. En conséquence des accords de compensation (netting), le montant brut indiqué pour l’équivalent-risque de crédit d’un total 8 191 millions d’euros se réduit de 3 663 millions d’euros à 4 528 millions d’euros. 2 Les coûts de remplacement sont calculés sur la base des prix du marché. Ils représentent le coût supplémentaire potentiel ou la moinsvalue pouvant résulter, en cas de défaillance de la contrepartie, de la nécessité de conclure une opération de remplacement. Sont pris en compte tous les contrats à valeur positive : il n’y a pas compensation, rapportée aux contractants, avec les contrats à valeur négative. 3 Les opération de marché sur produits dérivés comprennent les opérations réalisées par les unités de marché autorisées dans le cadre des stratégies commerciales et des limites permettant l’obtention à court terme d’un bénéfice sur les opérations pour compte propre. 101 Données relatives au compte de résultat de la Banque et au compte de résultat consolidé Autres produits et charges d’exploitation Le poste « Autres produits d’exploitation » renferme pour l’essentiel les produits résultant de remboursements fiscaux, soit 142 millions d’euros pour la Banque et 145 millions d’euros pour le Groupe (les montants correspondants de l’exercice précédent figurent sous « Impôts sur revenu et bénéfices » et « Autres impôts », soit 108 millions d’euros pour la Banque et 112 millions d’euros pour le Groupe) ainsi que les produits résultant de la reprise d’autres provisions, d’un montant de 27 millions d’euros pour la Banque et de 30 millions d’euros pour le Groupe. Les « Autres charges d’exploitation » ne renferment pas de montants individuels importants. Les indemnisations pour anticipation d’échéance incluses en 2002 au poste « Autres produits et charges d’exploitation » (Banque: 30 millions d’euros ; Groupe : 45 millions d’euros) sont prises en compte à partir de l’exercice sous revue avec le produit des intérêts. Produits résultant de plus-values sur participations, parts dans des entreprises liées et valeurs mobilières ayant le caractère d’immobilisations financières Sous l’exercice précédent, ce poste du compte de résultat renfermait des produits de cession issus tant de participations directes que de participations indirectes. Charges exceptionnelles Ce poste renferme les charges de restructuration de la Banque pour l’exercice 2003 et les exercices suivants. Impôts sur revenu et bénéfices Les impôts sur revenu et bénéfices se réfèrent pour l’essentiel le résultat de l’activité ordinaire. Ce poste fiscal reflète en outre la dissolution d’impôts latents inscrits à l’actif. Bénéfices transférés en vertu de contrats de péréquation des bénéfices, de contrats de transfert de bénéfices ou de transfert partiel de bénéfices La charge d’intérêts pour les réserves latentes figure pour la première fois dans ce poste. Lors du précédent exercice, les charges d’intérêts de la Banque s’élevaient à 226 millions d’euros, celles du Groupe à 245 millions d’euros. Banque Groupe – en millions d’euros – 2003 2002 2003 2002 Ventilation géographique des marchés Le montant global des produits figurant aux postes 1, 3, 5, 7 et 8 se répartit comme suit sur les marchés géographiques ci-après : – Allemagne – Europe (sans l’Allemagne) – Etats-Unis – Asie 9 058 1 119 1 095 327 9 683 1 825 1 414 549 10 351 1 917 1 094 332 11 425 2 795 1 413 554 Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 102 Informations complémentaires Organes d’administration de la Bayerische Landesbank* Conseil d’administration Prof. Dr. Kurt Faltlhauser Président Ministre d'Etat, ministère bavarois des Finances Dr. Siegfried Naser 1er Vice-président Président administrateur de l’Association des caisses d’épargne de Bavière Dr. Günther Beckstein 2me Vice-président Ministre d'Etat, ministère bavarois de l'Intérieur Hansjörg Christmann 3me Vice-président Chef des administrations du district de Dachau Josef Deimer Maire de la ville de Landshut Gerhard Fleck (jusqu’au 30 avril 2003) Président du Directoire de la Sparkasse Bamberg Alois Hagl (depuis le 1er mai 2003) Président du Directoire de la Sparkasse im Landkreis Schwandorf Hermann Regensburger (jusqu’au 31 octobre 2003) Secrétaire d'Etat, ministère bavarois de l'Intérieur Georg Schmid (depuis le 1er novembre 2003) Secrétaire d'Etat, ministère bavarois de l'Intérieur Klaus Weigert (depuis le 3 novembre 2003) Directeur de Ministère, ministère bavarois des Finances Prof. Hubert Weiler Président du Directoire de la Sparkasse Nürnberg Dr. Otto Wiesheu Ministre d'Etat, ministère bavarois de l'Economie, des Transports et de la Technologie Directoire Werner Schmidt Président Dr. Peter Kahn Vice-président Dr. Eberhard Zinn (jusqu’au 30 juin 2003) Dieter Burgmer Werner Strohmayr Stefan W. Ropers Dr. Rudolf Hanisch Dr. Gerhard Gribkowsky * Les indications se réfèrent à la période du 1er janvier au 31 décembre 2003. Theo Harnischmacher 103 Banque – en milliers d’euros – Groupe 2003 2002 2003 2002 4 857 4 454 5 113 4 715 473 476 517 556 3 910 3 607 3 938 3 627 – – – 7 34 115 36 295 34 115 36 295 1 600 2 729 1 645 2 963 419 547 419 664 Rémunérations des membres des organes directeurs de la Bayerische Landesbank Total des rémunérations pour l’exercice : membres du Directoire de la Bayerische Landesbank membres du Conseil d’administration de la Bayerische Landesbank anciens membres du Directoire de la Bayerische Landesbank et leurs ayants droit anciens membres du Conseil d’administration de la Bayerische Landesbank et leurs ayants droit provisions pour pensions constituées pour les anciens membres du Directoire et leurs ayants droit Crédits accordés aux membres des organes directeurs de la Bayerische Landesbank Montant global des avances et crédits accordés aux membres du Directoire et du Conseil d’administration ainsi que des engagements donnés en leur faveur : membres du Directoire de la Bayerische Landesbank membres du Conseil d’administration de la Bayerische Landesbank Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 104 Mandats de représentants légaux ou d’autres collaborateurs de la Bayerische Landesbank* Nom Mandats dans les organes de surveillance fixés par la loi des grandes sociétés de capitaux (y compris tous les établissements de crédit) Directoire Dieter Burgmer Banque LBLux S.A., Luxembourg Bayern-Invest Kapitalanlagegesellschaft mbH, Munich Bayern LB International Fund Management S.A., Luxembourg BLB Asia Pacific Ltd., Singapour GBWAG Bayerische Wohnungs-AG, Munich Dr. Gerhard Gribkowsky debis Air Finance B.V., Amsterdam Formula One Administration Ltd., Londres Formula One Management Ltd., Londres Dr. Rudolf Hanisch Banque LBLux S.A., Luxembourg Bayern-Invest Kapitalanlagegesellschaft mbH, Munich CDC IXIS S.A., Paris E.ON Energie AG, Munich GBWAG Bayerische Wohnungs-AG, Munich Theo Harnischmacher Bayern-Invest Kapitalanlagegesellschaft mbH, Munich Landesbank Saar, Sarrebruck SchmidtBank AG, Hof Dr. Peter Kahn Bank für Arbeit und Wirtschaft AG, Vienne Banque LBLux S.A., Luxembourg Bayern-Invest Kapitalanlagegesellschaft mbH, Munich Deutsche Kreditbank Aktiengesellschaft, Berlin Ed. Züblin AG, Stuttgart GBWAG Bayerische Wohnungs-AG, Munich GEWOFAG Gemeinnützige Wohnungsfürsorge AG, Munich Knaus AG, Jandelsbrunn Landesbank Saar, Sarrebruck LB (Swiss) Privatbank AG, Zurich Warema Renkhoff Holding AG, Marktheidenfeld 105 Nom Mandats dans les organes de surveillance fixés par la loi des grandes sociétés de capitaux (y compris tous les établissements de crédit) Stefan W. Ropers Deutsche Factoring Bank Deutsche Factoring GmbH & Co., Brême MKB – Magyar Külkereskedelmi Bank Rt., Budapest RUEFA Reisen AG, Vienne Werner Schmidt Bank für Arbeit und Wirtschaft AG, Vienne DekaBank Deutsche Girozentrale, Francfort-sur-le-Main Deutsche Kreditbank Aktiengesellschaft, Berlin Deutsche Lufthansa AG, Cologne Drees & Sommer AG, Stuttgart Herrenknecht AG, Schwanau Jenoptik AG, Iéna Landesbank Saar, Sarrebruck LB (Swiss) Privatbank AG, Zurich Liquiditäts-Konsortialbank GmbH, Francfort-sur-le-Main Wieland-Werke AG, Ulm Werner Strohmayr Bank für Arbeit und Wirtschaft AG, Vienne Banque LBLux S.A., Luxembourg Bürgerliches Brauhaus Ingolstadt AG, Ingolstadt Deutsche Kreditbank Aktiengesellschaft, Berlin EPCOS AG, Munich HUK-Coburg-Allgemeine Allgemeine VersicherungsAktiengesellschaft der HUK-Coburg, Coburg HUK-Coburg-Krankenversicherungs AG, Coburg HUK-Coburg-Leben Lebensversicherungs-Aktiengesellschaft der HUK-Coburg, Coburg Landesbank Saar, Sarrebruck MKB – Magyar Külkereskedelmi Bank Rt., Budapest sd&m Software Design & Management AG, Munich Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 106 Nom Mandats dans les organes de surveillance fixés par la loi des grandes sociétés de capitaux (y compris tous les établissements de crédit) Collaborateurs Jörg M. Bauer Bürgerliches Brauhaus Ingolstadt AG, Ingolstadt DKB Immobilien AG, Berlin-Charlottenburg Oliver Becker RUEFA Reisen AG, Vienne Michael Doranth Deutsche Real Estate Aktiengesellschaft, Bremerhaven DKB Immobilien AG, Berlin-Charlottenburg LB Immo Invest GmbH, Hambourg Norbert Enck trans-o-flex Schnell-Lieferdienst GmbH, Weinheim Harald Glöckl Formula One Administration Ltd., Londres Formula One Management Ltd., Londres Ernst Holland mfi Management für Immobilien AG, Essen Andreas Nerantzakidis Bürgerliches Brauhaus Ingolstadt AG, Ingolstadt Haupt Pharma AG, Berlin Dr. Bernhard Oswald Bürgerliches Brauhaus Ingolstadt AG, Ingolstadt Michael Schmittlein trans-o-flex Schnell-Lieferdienst GmbH, Weinheim Manfred Werner DKB Immobilien AG, Berlin-Charlottenburg Dr. Franz Wirnhier DKB Immobilien AG, Berlin-Charlottenburg * Les indications se réfèrent au 31 décembre 2003. 107 Effectifs (moyenne annuelle) Femmes Hommes Total Bayerische Landesbank Entreprises consolidées 2 698 2 112 2 858 1 361 5 556 3 473 Groupe Bayerische Landesbank 4 810 4 219 9 029 17 25 42 dont : entreprises consolidées au prorata (inclus proportionnellement) Le chiffre total inclut 1 063 personnes employées à temps partiel dont les capacités de travail correspondent à celles de 651 personnes travaillant à temps complet. Les personnes en cours de formation, au nombre de 165, ne sont pas prises en compte. Munich, le 16 mars 2004 Bayerische Landesbank Le Directoire Schmidt Dr. Kahn Strohmayr Dr. Hanisch Burgmer Harnischmacher Ropers Dr. Gribkowsky Rapport du Conseil d'administration, bilan annuel et bilan consolidé 108 Attestation du commissaire aux comptes Nous avons, pour l’exercice couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2003, contrôlé sur la base de la comptabilité d’exploitation le bilan annuel de la Bayerische Landesbank (dénommée ci-après « la Banque »), établissement de droit public de droit allemand jouissant de la capacité juridique, sis à Munich, ainsi que les états financiers consolidés établis par ses soins, composés du bilan, du compte de résultat, du tableau de variation des capitaux propres, du compte de flux de trésorerie, de l’information sectorielle et de l’annexe ; nous avons de même contrôlé, pour cette même période, le rapport de gestion de la Banque et du Groupe. Conformément aux dispositions du droit commercial allemand et aux dispositions complémentaires de la loi sur la Bayerische Landesbank dans la rédaction de la publication du 1er février 2003, et conformément aux statuts, il incombe au Directoire de la Banque d’établir lesdits documents. Notre mission est de remettre une appréciation sur le bilan et le rapport de gestion de la Banque et du Groupe à partir du contrôle effectué par nos soins. Nous avons effectué notre contrôle du bilan de la Banque et du bilan consolidé conformément à l’art. 317 du Code de commerce allemand en respectant les principes allemands relatifs à la vérification en bonne et due forme des comptes annuels définis par l’IDW (institut allemand des commissaires aux comptes). La contrôle doit ensuite être planifié et effectué de telle sorte qu’il soit possible d’identifier de façon suffisamment fiable les erreurs et les infractions qui se répercutent essentiellement sur la présentation de la situation patrimoniale, de l’état des finances et des résultats ainsi que des flux de paiement du Groupe, tels que donnés par le bilan annuel de la Banque et par les Comptes consolidés, effectués conformément aux principes d’une comptabilité réglementaire. Les informations sur l’activité commerciale, les conditions économiques et juridiques du Groupe et les erreurs éventuelles à prévoir sont prises en considération, lorsque les mesures à appliquer lors des contrôles sont définies. L’efficacité du système de contrôle interne concernant la comptabilité et les justifications sur les données contenues dans la comptabilité, les comptes annuels et le rapport de gestion du Groupe est soumise à une appréciation dans le cadre du contrôle effectué, principalement à partir d’échantillons prélevés au hasard. Le contrôle comprend l’appréciation des principes appliqués pour l’établissement des comptes annuels de la Banque et des comptes consolidés ainsi que des appréciations principales des représentants légaux ; il porte également sur l’appréciation de la présentation générale des comptes annuels de la Banque et des comptes consolidés du Groupe ainsi que du rapport de gestion. Nous sommes d’avis que notre contrôle constitue une base suffisamment fiable pour notre appréciation. Notre contrôle n’a donné lieu à aucune objection. Nous avons la conviction que les comptes annuels de la Banque et les comptes consolidés du Groupe, effectués conformément aux principes d’une comptabilité régulière, permettent d’avoir un aperçu des conditions réelles de la situation patrimoniale, de l’état des finances et des résultats du Groupe. Le rapport de gestion du Groupe donne globalement une idée juste da la situation du Groupe et présente de façon exacte les risques liés à l’évolution future. Munich, le 29 mars 2004 KPMG Deutsche Treuhand-Gesellschaft Aktiengesellschaft Wirtschaftsprüfungsgesellschaft Wohlmannstetter Commissaire aux comptes Ufer Commissaire aux comptes 110 Notre présence en Allemagne ■ Munich Bayerische Landesbank (Siège central) Brienner Straße 18 · 80333 München Tél. +49 89 2171-01 Fax +49 89 2171-23579 Adresse télégraphique: Bayernbank München Télétex 89 88 27 GZMtex Reuters Monitor BLAX, BAYA-B SWIFT BIC: BYLA DE MM e-mail: [email protected] Internet: www.bayernlb.de ■ Nuremberg Bayerische Landesbank Lorenzer Platz 27 · 90402 Nürnberg Tél. +49 911 2359-0 Fax +49 911 2359-212 SWIFT BIC: BYLA DE 77 ■ 15 bureaux de distribution de la LBS-Bayern avec les présences suivantes: Ansbach, Bad Tölz, Bamberg, Bayreuth, Erding, Erlangen, Fürstenfeldbruck, Ingolstadt, Landshut, Munich, Neumarkt, Neu-Ulm, Nuremberg, Oberviechtach, Würzburg et 111 autres centres de consultation en Bavière Notre présence à l’étranger Europe ■ Londres Bayerische Landesbank Bavaria House · 13/14 Appold Street GB-London EC2A 2NB Tél. + 44 20 7247-0056 Fax + 44 20 7955-5173 SWIFT BIC: BYLA GB 22 ■ Luxembourg Bayerische Landesbank 3, rue Jean Monnet · L-2180 Luxembourg Tél. + 352 43 3122-1 Fax + 352 43 3122-4599 SWIFT BIC: BYLA LU LB ■ Milan Bayerische Landesbank Via Cordusio, 2 · I-20123 Milano Tél. + 39 02 86390-1 Fax + 39 02 864216 SWIFT BIC: BYLA IT MM e-mail: [email protected] ■ Paris Bayerische Landesbank 203, rue du Faubourg Saint-Honoré F-75380 Paris Cedex 08 Tél. + 33 1 442114-00 Fax + 33 1 442114-44 SWIFT BIC: BYLA FR PP Amérique ■ New York Bayerische Landesbank 560 Lexington Avenue New York, N.Y. 10022/USA Tél. + 1 212 310-9800 Fax + 1 212 310-9841 SWIFT BIC: BYLA US 33 ■ Toronto Bayerische Landesbank BCE Place-Suite 3210 181 Bay Street, PO BOX 814 Toronto, Ontario M5J 2T3/Canada Tél. + 1 416 862-8840 Fax + 1 416 862-2381 SWIFT BIC: BYLA CA TT e-mail: [email protected] ■ Montréal Bayerische Landesbank 1501, Avenue McGill Collège Bureau 2060 Montréal, Québec H3A 3M8/Canada Tél. + 1 514 985-0047 Fax + 1 514 985-2610 e-mail: [email protected] Asie ■ Hong Kong Bayerische Landesbank 19/F., Standard Chartered Bank Building 4A Des Voeux Road Central Hong Kong/Hong Kong Tél. + 852 2978-8333 Fax + 852 2877-3817 SWIFT BIC: BYLA HK HH 111 ■ Labuan Bayerische Landesbank Licensed Offshore Bank (940028C) Unit 14 - C, Level 14 Block 4, Office Tower Financial Park Labuan, Jalan Merdeka 87000 Federal Territory of Labuan/Malaysia Tél. + 60 87 591-000 Fax + 60 87 422-175 SWIFT BIC: BYLA MY KA e-mail: [email protected] ■ Pékin Bayerische Landesbank Suite C302B Beijing Lufthansa Center 50 Liangmaqiao Road Beijing 100016/P.R. China Tél. + 86 1 06465-1071/2 Fax + 86 1 06465-1093 e-mail: [email protected] ■ Shanghai Bayerische Landesbank 17/F., Hua Du Mansion 828-838 Zhang Yang Road Pudong Shanghai 200122/PR China Tél. + 86 21 6876-6600 Fax + 86 21 6876-7700 ■ Singapour Bayerische Landesbank 300 Beach Road # 37-01 The Concourse Singapore 199555/Singapore Tél. + 65 62 933-822 Fax + 65 62 932-151 SWIFT BIC: BYLA SG SG e-mail: [email protected] ■ Tokyo Bayerische Landesbank 5 F, Yusen Building 3-2, Marunouchi , 2 - chome Chiyoda - ku Tokyo 100 - 0005/Japan Tél. + 81 3 3201-5360 Fax + 81 3 3201-5763 SWIFT BIC: BYLA JP JT e-mail: [email protected] Filiales de la Banque ■ Berlin Deutsche Kreditbank AG Kronenstraße 8/10 · 10117 Berlin Tél. +49 30 20155-0 Fax +49 30 20155-465 e-mail: [email protected] ■ Sarrebruck SaarLB Ursulinenstraße 2 · 66111 Saarbrücken Tél. +49 681 383-01 Fax +49 681 383-1200 e-mail: [email protected] ■ Budapest Ungarische Außenhandelsbank AG (MKB) Váci u. 38. · H-1056 Budapest Tél. + 36 1 327 8600 Fax + 36 1 269 0959 SWIFT BIC: MKB HU HB e-mail: [email protected] Internet: www.mkb.hu ■ Luxembourg Banque LBLux S.A. 3, rue Jean Monnet B.P. 602 · L-2016 Luxembourg Tél. + 352 42 434-1 Fax + 352 42 434-5099 SWIFT BIC: BYLA LU LL e-mail: [email protected] Internet: www.lblux.lu ■ Singapour Merchant Bank BLB Asia Pacific Ltd. 300 Beach Road # 36-01 The Concourse Singapore 199555/Singapore Tél. + 65 62 988-770 Fax + 65 62 988-875 ■ Zurich LB(Swiss) Privatbank AG Börsenstr. 16 · Postfach CH-8022 Zürich Tél. + 41 1 26544-44 Fax + 41 1 26544-11 SWIFT BIC: BYLA CH ZZ e-mail: [email protected] Internet: www.lbswiss.ch