DP Rhodanos 200911 der
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DP Rhodanos 200911 der
DOSSIER DE PRESSE RHODANOS Un programme au service du traitement des rejets industriels, urbains et pluviaux dans l’environnement CONTACTS PRESSE AXELERA Maïwenn Régnault/Aurélie Jeanne +33 (0)1 41 11 37 77 [email protected] François Brunet +33 (0)4 72 78 86 47 [email protected] SUEZ ENVIRONNEMENT Valentine Héliot +33 (0)1 58 81 23 20 / + 33 (0)6 43 76 81 63 [email protected] 1 SOMMAIRE I/ La Directive Cadre sur l’Eau, une réglementation pour protéger les milieux aquatiques de la pollution EN FRANCE, DES MILIEUX AQUATIQUES FRAGILISES LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU DE 2000, UNE DES REGLEMENTATIONS LES PLUS STRICTES AU MONDE II/ Le programme RHODANOS : pour la maîtrise globale et partagée des rejets industriels, urbains et pluviaux UNE REPONSE AUX EXIGENCES INDUSTRIELLE, ENVIRONNEMENTALE ET REGLEMENTAIRE A L’HORIZON 2015 III/ Résultats du programme RHODANOS : des avancées technologiques concrètes pour maîtriser l’ensemble du cycle de l’eau IV/ A propos de SUEZ ENVIRONNEMENT ET AXELERA V/ Annexe 2 I/ La Directive Cadre sur l’Eau, une réglementation pour protéger les milieux aquatiques de la pollution EN FRANCE, DES MILIEUX AQUATIQUES FRAGILISES La France présente un réseau hydrographique dense, avec en moyenne 1 km de cours d’eau par km2 en métropole. Néanmoins, aujourd’hui, ce réseau est fragilisé car soumis aux rejets industriels et urbains, ainsi qu’aux pratiques agricoles intensives. Depuis de nombreuses années, les écosystèmes des milieux aquatiques sont soumis à de nombreuses dégradations causées par les pollutions diffuses (nitrates, pesticides, phosphore, micropolluants ...), et transmises aux milieux aquatiques de façon ponctuelle ou diffuse. En plus de la réduction des rejets industriels et des pollutions diffuses, il convient d’identifier des voies pour améliorer les traitements dans les stations d’épuration (STEP) qui n’ont pas été conçues pour traiter les micropolluants. L’objectif est d’optimiser également la gestion des eaux pluviales et de développer une surveillance accrue des milieux naturels. L’une des principales conséquences à cette pollution sont les répercussions sur la biodiversité des milieux aquatiques. Au niveau mondial, 39% des espèces sont aujourd’hui considérées comme menacées. L’appauvrissement biologique coûterait 2 000 milliards d’euros par an, soit 6% du Produit National Brut mondial1. En décembre 2009, une nouvelle étude2 réalisée sur 69 espèces de poissons d’eau douce du territoire métropolitain révèle que 15 d’entre elles sont menacées de disparition. L’analyse montre que la dégradation et la destruction des milieux naturels constituent la principale menace pour les poissons d’eau douce en France métropolitaine. LA DIRECTIVE CADRE EUROPEENNE SUR L’EAU DE 2000 UNE DES REGLEMENTATIONS LES PLUS STRICTES AU MONDE Pour répondre à cette problématique de pollution des eaux, l’Europe s’est engagée à garantir la bonne santé des milieux aquatiques et à maintenir durablement, et à moindre coût, l’ensemble des activités et des usages de l’eau, en adoptant la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) en 2000. Cette directive définit pour tous les milieux aquatiques naturels un « bon état écologique et chimique », à atteindre à l’horizon 2015. L’approche environnementale globale du cycle de l’eau et la prise en compte de critères tant écologiques que chimiques font de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau une réglementation particulièrement novatrice. De plus, en imposant la réduction des émissions de 33 substances appelées « prioritaires » dans le milieu naturel à l’horizon 2015, la Directive devance également les autres réglementations en vigueur dans le monde. 1 : « L’économie des systèmes écologiques et de la biodiversité », étude présentée lors de la neuvième conférence de l’ONU sur la biodiversité en 2008 2 : « Poissons d’eau douce de France Métropolitaine », étude réalisée par le Comité français de l’UICN, décembre 2009 3 POUR RAPPEL… Le « bon état écologique et chimique » est évalué par l’abondance et la diversité des espèces présentes dans le milieu et la composition chimique d’une masse d’eau (concentration en polluants dans le milieu). La Directive laisse à chaque état membre le soin d’apprécier le « bon état » écologique et chimique de ses différentes masses d’eau de surface, sur la base de travaux scientifiques, tout en restant dans un cadre normalisé par la Directive. Les substances dites « prioritaires » : substances dont la présence doit être réduite ou supprimée en priorité, c'est-à-dire à échéance 2015 (certains métaux, dérivés du pétrole, pesticides, solvants et détergents, etc.). Les substances dites « émergeantes » : substances pour lesquelles les connaissances actuelles sont insuffisantes pour évaluer les risques liés à leur présence dans l’environnement (hormones, composés pharmaceutiques et produits de beauté, tels que parabènes, muscs issus de l’industrie, etc.) Sur ces 33 substances prioritaires : Les émissions de 13 d’entre elles doivent être supprimées des milieux aquatiques à l’horizon 2015. Les émissions de 20 d’entre elles doivent être réduites. Par ailleurs, la mise en œuvre au niveau européen de la Directive, bien que n’imposant pas actuellement de Norme de Qualité Environnementale pour les substances pharmaceutiques et cosmétiques, conduit néanmoins les gestionnaires et les utilisateurs de l’eau à s’interroger sur les risques de cette contamination, ainsi que sur d’autres substances non encore réglementées, dites « émergeantes ». Prenant en compte la complexité d’un objectif aussi ample que le « bon état » des masses d’eau, et soucieuse d’imposer des obligations strictes mais atteignables par les Etats à échéance 2015, l’Europe a décliné des objectifs globaux : - Diagnostiquer l’état écologique des masses d’eau, ce qui a été fait en France lors de larges campagnes d’analyse depuis 2004, 4 - Identifier les causes d’altération des milieux, - Définir la priorité de restauration des masses d’eau en fonction des coûts associés, mais aussi des bénéfices à atteindre. Cet objectif global a été précisé par le Grenelle de l’Environnement : 66% des masses d’eau de surface (lac, fleuve, rivière, réservoir, etc.) devront atteindre en France un bon état écologique d’ici à 2015. L’objectif ambitieux de l’atteinte du « bon état écologique » à l’horizon 2015, fixé par la DCE, demande un investissement élevé à hauteur des efforts requis pour restaurer la qualité des eaux. Sur un plan scientifique et technique, il requiert une connaissance de plus en plus fine des milieux et des interactions. Ces avancées devront se traduire par la mise au point de nouveaux procédés et méthodes innovantes, afin de maîtriser l’ensemble du cycle de l’eau pour les filières industrielles, ainsi que pour les filières eaux résiduaires urbaines et eaux pluviales. 5 II/ LE PROGRAMME RHODANOS : Pour la maîtrise globale et partagée des rejets, industriels, urbains et pluviaux UNE REPONSE AUX EXIGENCES REGLEMENTAIRE A L’HORIZON 2015 INDUSTRIELLE, ENVIRONNEMENTALE ET Le programme RHODANOS avait une ambition claire : contribuer à doter la région Rhône-Alpes d’un pôle d’innovation de renommée internationale pour la maîtrise globale et partagée des rejets industriels, urbains et pluviaux et garantir le bon état des milieux naturels. Lancé en 2006, l’objectif de RHODANOS est de bâtir une nouvelle gestion globale des bassins versants en répondant en particulier aux exigences de la nouvelle Directive Cadre Européenne sur l’Eau, qui devront être satisfaites pour 2015, et en intégrant l’acceptabilité environnementale croissante des citoyens. Le programme RHODANOS est un projet multidisciplinaire qui intègre les dimensions chimie et environnement du Pôle AXELERA. Cette ambition transversale se décline depuis le milieu récepteur jusqu’aux sources d’émission, en passant par toutes les étapes de traitement (filière eau, filière boue et émissions gazeuses). Dans ce cadre, le projet vise à développer de nouveaux produits et services pour : Une gestion en temps réel du bon état des masses d’eau, Une maîtrise environnementale accrue des rejets industriels, urbains et pluviaux. Les 15 actions de R&D du programme ont été orientées vers la réalisation de produits et services, traduction d’un projet porté par des industriels. Fédéré par le pôle AXELERA et piloté par SUEZ ENVIRONNEMENT, Rhodanos est un programme environnemental de grande envergure. Il a mobilisé l’expertise de 13 partenaires complémentaires et tous mobilisés autour de la problématique de la pollution des eaux : groupes industriels, PME, centres de recherche et collectivités territoriales. Il s’est effectué sur 18 sites de référence, dont 16 en région Rhône Alpes. Avec un budget global de 9,3 M€ - dont 4,4 M€ de financement public répartis entre le FUI, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général de l’Isère, le Grand Lyon et la Métro de Grenoble, AXELERA a su mobiliser des partenaires majeurs dans leur domaine , conférant au projet par leur envergure, une dimension et une visibilité internationale. En tant que pilote du programme et maitre d’oeuvre de plusieurs actions, SUEZ ENVIRONNEMENT a participé à hauteur de 1,7 M€ sur l’ensemble du projet. Ce Programme à très haute valeur scientifique a généré de nombreuses communications et publications : - 88 Congrès et Conférences (54 internationales) 28 Articles Scientifiques (27 Internationaux) 14 Conférences de « vulgarisation » 4 Chapitres d’Ouvrages Scientifiques 7 Brevets ont été déposés 6 D’une durée de 42 mois, le programme Rhodanos a plusieurs objectifs : Développer des procédés et des produits innovants pour le traitement et le recyclage des eaux, Développer des procédés et des produits innovants pour le traitement et la valorisation des boues et des sous-produits, Maîtriser les odeurs et les émissions gazeuses, Anticiper l’impact de la Directive Cadre sur l’Eau. Les partenaires sont : ARKEMA Premier chimiste français, acteur majeur de la chimie mondiale, Arkema invente chaque jour la chimie de demain. Une chimie de spécialité, moderne et responsable, tournée vers l'innovation, qui apporte à ses clients des solutions concrètes pour relever les défis du changement climatique, de l'accès à l'eau potable, des énergies du futur, de la préservation des ressources fossiles, et de l’allègement des matériaux. Présent dans plus de 40 pays, avec un effectif de 14 000 personnes, 8 centres de recherche, Arkema réalise un chiffre d’affaires d’environ 5,9 milliards d’euros et occupe des positions de leader sur ses marchés avec des marques internationalement reconnues. CEA-LETI (Commissariat à l’énergie atomique) Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme de recherche qui intervient dans quatre grands domaines : les énergies décarbonées, la défense et la sécurité globale, les technologies pour l’information, et les technologies pour la santé. Pour développer l'innovation dans chacun de ses domaines, il s'appuie sur une recherche fondamentale d'excellence en sciences de la matière et en sciences de la vie. Au sein du CEA, le Laboratoire d'Électronique de Technologie de l'Information (CEA-Leti) travaille en étroite collaboration avec l’industrie pour accroître leur compétitivité par le développement et le transfert de technologies innovantes. C’est la réussite de cette mission qui justifie le label Carnot attribué à l’institut Leti depuis 2006. Le CEA-Leti concentre son activité sur les micro et nano technologies et leurs applications aux systèmes et composants de communication sans fil, à la biologie et la santé, à l'imagerie, et aux Micro-Nano Systèmes (MNS). Partenaire principal du campus MINATEC, le CEA-Leti dispose de 8 000 m² de salle blanche de dernière génération, fonctionnant 24h/24 et 7j/7, pour le traitement de plaquettes de 200mm et 300mm de diamètre. Avec ses 1 400 employés, le CEA-Leti forme plus de 190 doctorants et accueille 200 collaborateurs des sociétés partenaires. Le CEA-Leti dispose d'un portefeuille de plus de 1 700 brevets. CEMAGREF Le Cemagref, institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement, est un établissement public placé sous la double tutelle des ministères en charge de la recherche et de l’agriculture. Il conduit une recherche environnementale à l'échelle du territoire, tournée vers l'action et focalisée sur trois grands défis sociétaux : la gestion durable des eaux et des territoires, les risques naturels et la qualité environnementale. Ses scientifiques et ingénieurs, organisés en trois départements de recherche - Eaux, Territoires et Ecotechnologies - étudient les systèmes écologiques aquatiques (eaux de surface) et terrestres, les phénomènes d'aléas naturels, les espaces à dominante rurale ou périurbaine, les technologies de l'eau et des déchets. Bien inséré dans le paysage de la recherche française et européenne, le Cemagref mène ses recherches en appui aux politiques publiques et en partenariat avec les industriels (130 contrats de recherche). Il est impliqué dans une dizaine de de pôles de compétitivité. Il a obtenu en 2006 le label Carnot pour l'ensemble de ses activités, renouvellé en 2011. CNRS Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société. Avec plus de 34 000 personnes (dont 25 630 statutaires – 11 450 chercheurs et 14 180 ingénieurs et techniciens), un budget primitif pour 2011 de 3,2 milliards dont 677 millions d'euros de ressources propres et une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS s'appuie sur plus de 1 100 unités de recherche et de service. Il couvre la totalité des champs scientifiques, qu'il s'agisse 7 des mathématiques, de la physique, des sciences et technologies de l'information et de la communication, de la physique nucléaire et des hautes énergies, des sciences de la planète et de l'Univers, de la chimie, des sciences du vivant, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'environnement ou des sciences de l'ingénierie. Ces disciplines sont coordonnées à l’échelle nationale par dix Instituts thématiques. Des chercheurs éminents ont travaillé, à un moment ou à un autre de leur carrière, dans des laboratoires du CNRS. Avec 16 lauréats du prix Nobel et 11 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence. Il est co-fondateur du pôle de compétitivité Axelera. CTP (Centre Technique du Papier) Situé sur le Campus Universitaire de Grenoble (France), le CTP possède deux antennes de proximité à Douai et sur le Campus Fibres d’Épinal, qui permettent les collaborations et échanges avec de nombreux instituts de recherche (fondamentale). Le CTP c’est : 55 années d'expertise, plus de 100 scientifiques, un Chiffre d'affaires de 11,4 M€ (40% Dotation État, 60% Contrats Privés) et de nombreux clients : Groupes papetiers & Fournisseurs en France et à l’International… Le CTP est composé de dix équipes de recherche expérimentées, composées de scientifiques, chefs de projets, doctorants et techniciens experts. Recherche appliquée, conseil, expertise, prestations et formations pour l'industrie papetière, telles sont les missions du Centre Technique du Papier… Indépendant, novateur, à la pointe de la technologie à travers ses laboratoires et pilotes semi-industriels, et son transfert industriel … le CTP prépare le futur des produits et procédés par l’innovation, dans les domaines suivant : chimie des lignocelluloses, matériaux biosourcés, applications hygiène et santé, emballage du futur, électronique imprimée - papier intelligent, valorisation des papiers & cartons récupérés, eau - énergie, communication imprimée, performances industrielles. Le CTP, le futur par l’innovation, sur www.webCTP.com FCBA FCBA (ex AFOCEL), organisme privé de recherche, a pour mission d’améliorer la compétitivité des approvisionnements de l’industrie et de la filière forêt-bois-papier. Elle est le support privilégié de la réflexion collective de l’industrie papetière française vis-à-vis de l’une de ses matières essentielles : le bois. Pour ce faire, FCBA intègre dans ses travaux de nombreuses technologies, avec des impacts de long terme, pour tout ce qui touche à l’amélioration forestière ou la sylviculture, et de court terme, si l’on se réfère aux relations bois-process, au développement de la mécanisation de l’exploitation forestière ou encore à la logistique. L’AFOCEL, qui fait ainsi appel à un portefeuille évolutif de technologies, est reconnue pour sa capacité à transformer ces blocs de compétences en réalisations concrètes grâce à sa proximité des réalités de terrain, lié à sa structure décentralisée. GRAND LYON La communauté urbaine de Lyon regroupe 58 communes et s'étend sur 52 715 hectares, au cœur de la région Rhône-Alpes, deuxième région de France, avec un peu plus de 5 millions d'habitants. Carrefour privilégié des échanges entre le nord et le sud de l'Europe, le dynamisme de l'agglomération lyonnaise s'exprime chaque jour. La population du Grand Lyon s'élève à plus de 1 200 000 habitants, soit 80% de la population du département du Rhône, pour une superficie qui représente seulement 16% du territoire du département. La communauté urbaine de Lyon exerce un grand nombre de compétences : voirie, distribution d'eau potable et assainissement, collecte et traitement des ordures ménagères, déplacements et stationnement, élaboration de documents d'urbanisme (PLU, schéma directeur), habitat, logement social, espaces publics, grands équipements d'agglomération, schéma de développement économique du territoire, sites technopolitains, implantation des entreprises...Atouts économiques, qualité de vie, coûts compétitifs, situation géographique idéale, sciences, technologie et innovation sont autant de choses qui font du Grand Lyon un territoire où il fait bon vivre. Les entreprises sont elles aussi attirées sur le territoire par les nombreux atouts économiques du Grand Lyon, comme notamment sa position géographique à la croisée des axes stratégiques de l'économie européenne. IFP ENERGIES NOUVELLES IFP Energies nouvelles (IFPEN) est un organisme public de recherche, d’innovation industrielle et de formation intervenant dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement. Sa mission est d'apporter aux acteurs publics et à l'industrie des technologies performantes, économiques, propres et durables pour relever les défis sociétaux liés au changement climatique, à la diversification énergétique et à la gestion des ressources en eau. Son expertise est internationalement reconnue. INP DE GRENOBLE - PAGORA Grenoble INP-Pagora est l’une des six écoles d’ingénieurs du groupe Grenoble INP. Certifiée QualitéSécurité-Environnement, Grenoble INP-Pagora forme les futurs cadres des secteurs liés au papier, à l’impression, à l’emballage et à l’environnement. Son large éventail d’enseignements – alliant les disciplines de base de l'ingénieur aux cours spécifiques correspondant à la filière choisie – s’adapte en permanence aux besoins des industries. L'école propose également une licence professionnelle sur la 8 gestion des flux numériques. Grenoble INP-Pagora forme avec succès une partie des élèves ingénieurs et les étudiants en licence professionnelle dans le cadre de l’apprentissage. L’école développe également une formation internationale en collaboration avec des universités européennes. Un partenariat fort avec les milieux industriels permet à ses 60 diplômés par an d'accéder à des carrières très motivantes en France et à l'international. La recherche innovante menée par son laboratoire (LGP2) contribue à l’amélioration des procédés et à la création de produits répondant aux nouveaux besoins notamment environnementaux. Une veille active sur les progrès technologiques dans ces industries est réalisée par la cellule Cerig. L’ensemble de ces activités garantit un enseignement à la pointe des évolutions scientifiques et techniques. http://pagora.grenoble-inp.fr – http://cerig.efpg.inpg.frLaboratoire Génie des Procédés Papetiers (LGP2).Cette unité mixte de recherche (UMR 5518) associe le CNRS, Grenoble INP-Pagora, Grenoble INP et le Centre Technique du Papier. Le LGP2 comprend cinq équipes de recherche : Chimie des procédés – Génie papetier et de l’environnement – Physique des structures fibreuses – Science & techniques graphiques – Transformation-biomatériaux-emballage. http://pagora.grenoble-inp.fr, rubrique Recherche. INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON (INSA) Les 5 INSA délivrent chaque année près de 10% des diplômes d’ingénieurs français. Plus de 64 000 ingénieurs irriguent le tissu socioprofessionnel, en France et dans le monde. Les 5 établissements partagent, depuis leur création, une vision commune : ouverture délibérée à des élèves d’origines diversifiées, éducation humaniste pour former des ingénieurs citoyens, enseignement adossé à une recherche scientifique de haut niveau. A travers le Groupe INSA, les directeurs souhaitent valoriser un modèle original de grande école, sélective mais ouverte aux différences, proche des laboratoires scientifiques comme de l’industrie. Dans un environnement de plus en plus compétitif, il s’agit également de renforcer le positionnement des INSA à l’échelle internationale. Le groupe INSA a vocation à multiplier les coopérations entre établissements. Aujourd’hui, les 5 écoles fondatrices se sont associées, dans le cadre du dispositif INSA partenaires, à 2 écoles d’ingénieurs : l’ENSCI de Limoges et l’ENSI de Bourges. IRH ENVIRONNEMENT Avec ses 3 filiales opérationnelles, le Groupe IRH Environnement offre une synergie de compétences qui répond à l’ensemble de vos enjeux dans le domaine de l’environnement, du développement durable et de leur impact sur la santé. A travers ses trois expertises complémentaires, IRH Ingénieur Conseil, ICF Environnement et IDRHO, IRH Environnement vous propose une synergie de compétences pour une approche sur mesure. Certifié ISO 9001 et OPQIBI, accrédité COFRAC, labellisé Aquaplus et Qualipol, l’engagement qualité d’IRH Environnement démontre sa volonté d’une fiabilité sans faille. PROCESSIUM Processium regroupe une équipe d'experts en génie des procédés industriels et travaille pour le compte des plus grands groupes de l'industrie de la chimie, de la pharmacie, du pétrole et de l'environnement.... sur des projets industriels à forts enjeux. Processium est soutenue depuis l'origine par la Fondation Total et Oséo Anvar et participe activement au pôle de compétitivité chimie - environnement : Axelera. Société indépendante, créée en 2002 par des ingénieurs issus de groupes industriels tels que Rhône Poulenc, elle compte à ce jour plus d'une vingtaine de collaborateurs. Processium est basée à LYON, sur le domaine scientifique de la Doua au plus près des équipes de recherche avec lesquelles elle collabore régulièrement. Processium dispose d'un laboratoire de pointe d'analyses, de mesures et d'essais, développé pour répondre aux projets industriels. RHODIA Chimiste, leader dans ses métiers, Rhodia est un groupe industriel international, résolument engagé dans le développement durable. Le Groupe met la recherche de l’excellence opérationnelle et sa capacité d’innovation au service de la performance de ses clients. Structuré autour de 11 Entreprises regroupées au sein de 5 pôles d’activités, Rhodia est partenaire des grands acteurs des marchés de l’automobile, de l’électronique, de la parfumerie, de la santé, de la beauté, de la détergence, des produits industriels et de grande consommation. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 5,23 milliards d’EUR en 2010 et emploie aujourd’hui environ 14.000 personnes dans le monde. Il est coté sur Euronext Paris. 9 III/Résultats du programme Rhodanos : des avancées technologiques concrètes pour maîtriser l’ensemble du cycle de l’eau Les résultats du programme RHODANOS ont permis pour chaque projet de valider de nouveaux produits ou filières de traitement. Le programme Rhodanos compte au total 15 actions (cf annexe). Parmi ceux-ci, voici les 6 projets majeurs couvrant les domaines suivants: REDUCTION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES PROCEDES DE BLANCHIMENT DE L’INDUSTRIE PAPETIERE • Projet ECOBLEACH (porteur du projet ARKEMA, en partenariat avec CTP FCBA, Grenoble INP Pagora) L'industrie papetière est une industrie de gros volumes (près de 400 millions de tonnes de pâtes à papier produites dans le monde en 2009) qui utilise des quantités d'eau très importantes (plusieurs dizaines de m3 par tonnes de pâtes). En particulier, le blanchiment de la pâte à papier, même s'il a réalisé d’importants progrès ces dernières décennies, génère toujours d'importants effluents aqueux chargés en pollution organique. Agir, en amont des traitements des effluents, sur les procédés de blanchiment pour en minimiser la charge polluante dans l’eau est donc une action préventive qui avait toute sa place dans le programme RHODANOS. L’objectif du projet ECOBLEACH consistait à optimiser les différents procédés de blanchiment en favorisant l’emploi de l’eau oxygénée, agent de blanchiment « vert », dont Arkema est un des leaders mondiaux : - en réduisant les quantités de dioxyde de chlore utilisé lors des procédés de blanchiment qui génère des sous produits chlorés dans les effluents, - en optimisant la mise en œuvre de l’eau oxygénée pour s’affranchir des conditions de pH agressives nécessaires à son utilisation conventionnelle. Le projet ECOBLEACH a ainsi permis de mettre au point : - un simulateur de blanchiment permettant de modéliser les performances du blanchiment (propriétés de la pâte produite) et son impact sur la qualité des effluents générés (quantité et qualité de la charge polluante), - un nouveau procédé de blanchiment plus respectueux de l’environnement en remplaçant la soude par des bases plus douces tels que l’hydroxyde de magnésium ou le carbonate de magnésium, - une nouvelle méthode d’analyse de la charge polluante persistante (DCO dure) adaptée aux effluents papetiers. La mise en œuvre concrète de ce travail jusqu’au stade industriel a permis de démontrer les bénéfices de ces nouvelles avancées dans les procédés de blanchiment : - diminution des rejets organochlorés (chloration des matières organiques issues du bois) autorisant un recyclage plus poussé de l’eau dans les procédés, - conduite du blanchiment à l’eau oxygénée dans des conditions de pH moins élevé, induisant une plus faible dissolution des matières organiques du bois dans l’eau, réduisant ainsi la pollution. 10 En fonction des différentes configurations rencontrées, il a ainsi été démontré qu’une réduction de 25 à 50 % de l’impact environnemental des effluents du blanchiment pouvait être atteinte. VERS UNE STATION D’EPURATION RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT Une double valorisation énergétique des boues des stations d’épuration • Projet VALOBI : Développement d’une filière de traitement pour mieux fiabiliser la valorisation du biogaz (Porteur du projet SUEZ ENVIRONNEMENT en partenariat avec l’INSA Lyon) Les boues, issues de l'épuration des eaux usées, sont composées de déchets de matière organique d’origine animale ou végétale. Ces déchets permettent de produire, grâce à la méthanisation du biogaz en quantités significatives et représentent un potentiel énergétique important, faisant de ce dernier une énergie renouvelable intéressante, qui pourrait couvrir 10 % de la consommation nationale de gaz naturel. Certains composés de ce biogaz issus de la méthanisation (ou digestion anaérobie) peuvent constituer des freins à une valorisation énergétique optimale : - les composés soufrés sont responsables de nuisances olfactives et des phénomènes de corrosion, - La présence croissante de siloxanes conduit à des dépôts très abrasifs de silice et est responsable de défaillances techniques des moteurs de valorisation du biogaz. En effet, le biogaz est généralement valorisé en énergie (électrique et thermique) par des moteurs de co-génération, - Les siloxanes proviennent de la dégradation et/ ou de la volatilisation des silicones et sont de plus en plus présents dans les industries papetières et cosmétiques (déodorants, shampoings ….). SUEZ ENVIRONNEMENT et l’INSA de Lyon ont mis au point une chaîne de caractérisation de ces composés, ainsi que des traitements épuratoires des biogaz adaptés, permettant d’éliminer les siloxanes, d’augmenter la durée de vie des moteurs de cogénération et ainsi d’accroître la production énergétique liée au biogaz. 11 • Projet REFSTEP : validation d’une nouvelle filière de valorisation des refus de dégrillage de STEP pour produire du méthane (Piloté par INSA LYON, en partenariat avec SUEZ ENVIRONNEMENT et le CEMAGREF) Avant d’être traitées pour être rendues propres à la nature, les eaux usées contiennent de gros déchets, des débris, ainsi que des déchets graisseux. Pour les refus de dégrillage en particulier, de nouvelles voies de valorisation sont nécessaires du fait des : évolutions technologiques du traitement des eaux, comme les bioréacteurs à membrane qui requièrent un pré traitement poussé avec des tamis inférieurs à 0,5 mm, entraînant une augmentation des quantités de refus à traiter voies d’élimination actuelles, mise en décharge et incinération, qui ne sont plus adaptées à l’évolution réglementaire. Les nouvelles voies de valorisation permettront une gestion pérenne de ces déchets par la valorisation énergétique. Le projet REFSTEP a permis de : Caractériser quantitativement les refus de dégrillage par la mise en place de plusieurs campagnes de prélèvements dans cinq stations d’épuration de la région Rhône-Alpes, représentatives des différents procédés (Eaux et Boues) de différentes tailles (Petite et Grandes Collectivités), de différents types de réseaux pour assurer des résultats représentatifs : Fontaines-sur-Saône (Rhône), Givors (Rhône), Bourg-en-Bresse (Ain), Annemasse (HauteSavoie) et Lyon-Pierre Bénite (Rhône). Des analyses complémentaires menées en laboratoire ont permis une caractérisation qualitative de ces déchets, avec en particulier l’étude de leur composition par catégories de matériaux et l’analyse de leur matière organique. L’analyse de la composition des 5 STEP étudiées montre que les textiles sanitaires et les fines (refus de dégrillage < 20mm) représentent près de 85 % de la masse sèche . Les teneurs en matière organique sont élevées (entre 77 % et 88 % de la masse sèche), avec une bonne biodégrabilité et un potentiel de production de bio méthane du même ordre de grandeur que ceux des déchets actuellement traités par digestion à l’échelle industrielle. - Mettre au point une nouvelle filière de traitement par digestion anaérobie Les résultats de la digestion anaérobie des refus de dégrillage mettent en évidence la possibilité d’intégrer ces déchets dans les digesteurs industriels pour leur traitement. Cette voie de valorisation présente le double avantage de réduire la quantité de déchets à éliminer et de produire un biogaz valorisable énergétiquement Des résultats prometteurs : la filière de codigestion avec les refus de dégrillage permet une production supplémentaire de biogaz évaluée entre 2 et 5 %. Cette nouvelle filière est en attente d’une première application industrielle. Elle est déjà opérationnelle à l’échelle industrielle avec la codigestion des graisses et permet une production supplémentaire de biogaz entre 5 et 15 %. 12 Surveillance des milieux naturels • Projet SOQER : développement d’une station de surveillance de suivi en continu de la qualité des milieux naturels (Piloté par SUEZ ENVIRONNEMENT, en partenariat avec le CNRSSCA, Grand Lyon et Lyonnaise des Eaux, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT ). La Directive Cadre Européenne exige une réduction significative voire une suppression des émissions des substances polluantes dites prioritaires. Elle impose par ailleurs la surveillance de l’état chimique et écologique des milieux récepteurs. L’approche la plus classique pour quantifier les niveaux de polluants dans les eaux est, à ce jour, la prise d’échantillons ponctuels. Ces derniers, outre le coût et les éventuels problèmes de transport et de conservation, ne fournissent qu’une information instantanée de la qualité de l’eau au moment du prélèvement. La fréquence de prélèvement peut ainsi s‘avérer insuffisante, notamment lorsqu’il s’agit de déclencher une alarme en cas de pic de pollution. Dans ce cadre, la surveillance du milieu naturel et en continu constitue un enjeu majeur pour les acteurs de l’eau tels que collectivités territoriales, opérateurs et les agences de bassin. Le projet SOQER a développé une station prototype de suivi en ligne de la qualité des eaux pour statuer sur l’état chimique réel de la masse d’eau en ligne avec les normes de la DCE. Elle a été implantée sur le Rhône, un des bassins hydrographiques européen majeur, en aval de l’agglomération lyonnaise et d’une importante zone industrielle orientée vers la pétrochimie. Cette station permet de suivre en temps réel la qualité de l’eau, de suivre son évolution dans le temps et de déterminer les raisons de la non conformité aux objectifs environnementaux . SUEZ ENVIRONNEMENT a également permis de faire évoluer technologiquement les analyseurs : le Toxcontrol qui mesure la toxicité globale des eaux et l’Aquapod qui détecte les substances prioritaires, afin qu’ils transmettent des alarmes en cas de pollution. Les résultats confirment le bon état chimique du Rhône, selon les critères définis dans la Directive Cadre sur l’Eau. Cet état chimique prend en compte la totalité des rejets des bassins versants lyonnais, notamment les rejets pluviaux, après mélange dans les eaux du Rhône. De façon plus générale, l’application industrielle de cette station permet aussi d’évaluer en temps réel la qualité de différents rejets dans le milieu naturel, tels que les rejets de réseaux industriels et urbains, les rejets industriels ou les effluents en aval des stations d’épuration et d’établir des bilans et des diagnostics environnementaux 13 • Projet ESPRIT : évaluation des substances prioritaires dans les Rejets Urbains par Temps de Pluie (RUTP) (Piloté par INSA Lyon, en partenariat avec SUEZ ENVIRONNEMENT, le CEMAGREF, INSA de Lyon , CNRS-SCA et Grand Lyon) De nombreuses études consacrées à la pollution des rejets urbains par temps de pluie (RUTP), menées depuis les années 1970, ont montré l’importance de cette pollution et son impact sur les milieux aquatiques. Ces études se sont focalisées principalement sur les nutriments (azote, phosphore, etc.), les métaux, les HAP3 et les matières en suspension. Les connaissances concernant l’émission, l’occurrence, le transfert et le devenir d’autres contaminants organiques en particulier ceux de la DCE (pesticides, alkylphénols, etc.) dans les eaux pluviales restent insuffisantes. Un nombre croissant d’études consacrées aux sources des flux polluants (dépôts atmosphériques, ruissellement sur les toitures et les chaussées, eaux usées de temps sec, etc.) a été réalisé pour les métaux et les HAP alors que peu de données sur les flux de micropolluants ont été obtenues. Ces rejets sont importants à prendre en considération dans les plans de gestion et de traitement des eaux car ils induisent de nombreuses perturbations des milieux aquatiques. La réduction de la pollution liée aux événements pluvieux est devenue un enjeu majeur pour de nombreuses collectivités dans le but d’atteindre les objectifs de qualité des masses d’eau superficielles et souterraines fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau. Le projet ESPRIT (Évaluation des Substances Prioritaires dans les Rejets Inhérents au Temps de pluie) a pour objectif d’identifier, d’évaluer, de caractériser puis de modéliser les flux de substances prioritaires dans les RUTP dans les systèmes d’assainissement en tenant compte de leurs différentes origines (urbaine ou industrielle), afin d’évaluer leur impact dans les milieux aquatiques superficiels et souterrains. Les concentrations et les flux des substances prioritaires ont été déterminés et modélisés à partir d’analyses effectuées sur une vingtaine d’événements pluvieux au point de rejet de 2 bassins versants de la région de Lyon, Chassieu (zone industrielle, réseau séparatif) et Ecully (site résidentiel, réseau unitaire). Le projet ESPRIT a permis d’établir la contribution des rejets urbains de temps de pluie aux flux de substances prioritaires à l’échelle des bassins versants et de mettre au point un Modèle prédictif de flux de substances prioritaires lors d’événements pluvieux. Cette contribution est du même ordre de grandeur que les rejets provenant des stations d’épuration, voire supérieurs. 3 Hydrocarbure Aromatique Polycyclique 14 Maîtrise des nuisances olfactives • Projet ACCEPTO : mesure d’acceptabilité des odeurs (Piloté par SUEZ ENVIRONNEMENT, en partenariat avec le CTP, FCBA, CNRS Labo Neurosciences et AIRPOLL) Les sites de traitement de boues et de déchets, les stations d’épuration, les papeteries, les industries agro-alimentaires ou pétro-chimiques reçoivent pour certains des plaintes de riverains, qui dénoncent les nuisances olfactives qu’ils ont à subir au quotidien. Les exploitants doivent anticiper et prévenir des situations de crise. Les textes réglementaires se développent face à cette nouvelle problématique et imposent un ensemble de mesures pour réduire les odeurs à la source et dans l’environnement. Une double approche scientifique et technique a été appliquée : - une approche technique consistant à réaliser des mesures sur le terrain et à modéliser la dispersion des odeurs dans l’environnement. Le résultat est l’empreinte olfactive calculée, - une approche sensorielle pour évaluer la perception des riverains des odeurs ressenties dans l’environnement à l’aide de questionnaires. Le projet ACCEPTO a permis de mettre au point : - un nouveau guide de communication pour aborder la problématique des odeurs avec les différentes personnes concernées et de définir une grille sémantique pour évaluer la gêne olfactive d’une population, - un logiciel de suivi de la gêne olfactive intégrant la grille sémantique développée. Cette dernière permet à l’exploitant et aux autorités locales d’évaluer un score de gêne et de suivre cet indicateur au cours du temps pour mettre en évidence des améliorations suite à des actions correctives. 15 IV/ A PROPOS DE… Axelera et SUEZ ENVIRONNEMENT AXELERA « Accélérer la construction d’une filière industrielle et scientifique de dimension internationale, qui conjugue chimie et environnement » : tel est l’objectif d’Axelera, le pôle de compétitivité ChimieEnvironnement Lyon et Rhône-Alpes, créé par Arkema, le CNRS, GDF SUEZ, l’IFP Energies nouvelles et Rhodia, labellisé en juillet 2005. Pour devenir le pôle industriel et scientifique leader européen en 2012, vitrine de l’innovation en chimie-environnement, Axelera rassemble et coordonne les acteurs de l’industrie, de la recherche et de la formation en chimie et en environnement. Sa stratégie de développement est axée sur 5 thématiques : la chimie au service des marchés d’applications, la préservation des espaces naturels, le recyclage et la recyclabilité des matériaux, la chimie issue du végétal, l’usine du futur. Avec plus de 200 adhérents, le pôle a aujourd’hui enclenché une réelle dynamique d’innovation : 122 programmes de R&D labellisés par le pôle et financés pour un montant global de 409 M€, 150 M€ consacrés à la mise en œuvre de projets d’implantations et d’équipements, 400 personnes impliquées. Parallèlement, quatre missions « stratégie et prospective » se construisent pour structurer le pôle en tant qu’entité technologique et économique, et favoriser son déploiement à l’international. SUEZ ENVIRONNEMENT En 2010, SUEZ ENVIRONNEMENT a consacré 73 millions d’euros à la Recherche et au Développement technologique dédiés à ses 2 métiers: l’eau et la propreté. Le projet industriel de SUEZ ENVIRONNEMENT, fondé sur l’expertise et le leadership technologique, place la Recherche & Développement au cœur de ses préoccupations stratégiques. La R&D de SUEZ ENVIRONNEMENT c’est : Plus de 500 chercheurs et experts Plus de 60 programmes de recherche Un réseau de plus de 200 laboratoires (eau et déchets) Un réseau de plus de 120 partenaires universités et institutions Les ressources naturelles ne sont pas infinies. SUEZ ENVIRONNEMENT (Paris : SEV, Bruxelles : SEVB), et ses filiales s’engagent au quotidien à relever le défi de la protection des ressources en apportant des solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries. SUEZ ENVIRONNEMENT alimente 91 millions de personnes en eau potable, 61 millions en services d’assainissement et assure la collecte des déchets de plus de 50 millions de personnes. Avec 79 554 collaborateurs, SUEZ ENVIRONNEMENT est un leader mondial exclusivement dédié aux métiers de l’eau et des déchets et présent sur les cinq continents. En 2010, SUEZ ENVIRONNEMENT, filiale détenue à 35,4 % par GDF SUEZ, a réalisé un chiffre d’affaires de 13,9 milliards d’euros. 16 V/ANNEXE ECOBLEACH – Réduction de l’impact environnemental du blanchiment des pâtes cellulosiques papetières – Partenaires : ARKEMA CTP, PAGORA, FCBA OXINDUS – Traitement et recyclage des eaux industrielles par Oxydation Voie Humide catalysée – Partenaires : CNRS-IRCE Lyon IRH, CTP, SUEZ ENVIRONNEMENT, PAGORA MAREVAP – Matériaux pour la rétention et la valorisation du phosphore dans les effluents urbainsPartenaires : CEMAGREF, SUEZ ENVIRONNEMENT, CNRS-IRCE-Lyon, SINT(ST) PHOTIOS – Réacteur photo catalytique continu à catalyseur en suspension – Partenaires : PROCESSIUM CNRS-IRCE-Lyon RESORB – Réduction de la production de boues biologiques dans les stations d’épuration par découplage de la croissance bactérienne – Partenaires : RHODIA, SUEZ ENVIRONNEMENT, CEMAGREF, CTP, CNRS-SCA, EXTRASYNTHESE(ST) EPUROX – Influence du peroxyde d’hydrogène (H2O2) sur la qualité des boues d’épuration biologique – Partenaires : ARKEMA PAGORA, CTP, SUEZ ENVIRONNEMENT REFSTEP – Caractérisation, traitabilité et valorisation des refus de pré-traitement des stations d’épuration – Partenaires : INSA LYON, SUEZ ENVIRONNEMENT, CEMAGREF VALOBI – Valorisation du biogaz issu du traitement des boues de stations d’épuration et de centres d’enfouissement techniques – Partenaires : SUEZ ENVIRONNEMENT, INSA LYON, SITA Remédiation et Degrémont, filiales de SUEZ ENVIRONNEMENT ACCEPTO – De la filière d’épuration des eaux jusqu’à la valorisation des sous-produits : de la connaissance à la prise en charge partagée de la problématique des odeurs – Partenaires : SUEZ ENVIRONNEMENT, CTP, FCBA, CNRS-Neurosciences, AIRPOLL(ST) DEMA – Développement de méthodes d’analyse multi-résidus pour quelques substances dangereuses à surveiller dans le milieu aquatique - Partenaires : CNRS-SCA, CEMAGREF, ARKEMA, RHODIA DETECTEUR - Développement d’un capteur passif pour la détection de polluants hydrocarbures dans l’eau - Partenaires : IFP, SUEZ ENVIRONNEMENT (SITA Remédiation) SOQER - Station d’Observation de la Qualité des Eaux du Rhône - Partenaires : SUEZ ENVIRONNEMENT, Lyonnaise des Eaux, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, CNRS-SCA, Grand Lyon ESPRIT - Evaluation des substances prioritaires dans les rejets (urbains) inhérents au temps de pluie - Partenaires : INSA LYON, Lyonnaise des Eaux, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, CEMAGREF, CNRS-SCA, Grand Lyon HYDROCARB - Validation d’un outil logiciel pour identifier les hydrocarbures dissous dans l’eau Partenaires : IFP, SITA remédiation, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT CONFLUEN - Concentrateur d’échantillons en flux continu pour l’analyse biologique ou physicochimique dans l’eau adapté au prélèvement de gros volume - Partenaires : CEA-LETTI ELYOCYLERGIE 17