1 La loi stipule que tous les jeux de hasard et d`argent, quel qu`ils

Vous êtes concernés par l’addiction aux jeux car nous le sommes tous !
Les français sont joueurs : ils dépensent en moyenne 500€ par an en tickets à gratter, casino, poker, mais aussi courses hippiques,
paris sportifs ou encore en loteries diverses. Chaque jour, 60 millions d’euros sont dépensés dans l’offre légale de jeu en ligne et
hors ligne dans notre pays.
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Les plus jeunes sont concernés aussi ! Nos adolescents jouent parfois aux jeux de hasard en transgressant l’interdit mais c’est
surtout les jeux vidéos qu’ils aiment : ils jouent en ligne en moyenne entre 15 et 30 h par semaine en particulier à des jeux appelés
des MMORPG (en français "jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs ») tels que World of Warcraft, Starcraft, Dofus …
Pour la plupart d’entre nous, le jeu est un plaisir : on se prend à rêver de fortune, d’une vie pleine de satisfactions, on se créé
l’illusion d’être le guerrier sauveur d’un monde perdu … Si les choses en restent là, tout va bien, c’est précisément le but du jeu :
s’évader, oublier un quotidien pesant, se changer les idées, lutter contre l’ennui …
Parfois pourtant, la relation avec le jeu peut sérieusement déraper. Certains signes doivent vous alerter. Vous oubliez l’heure de
sortie d’école parce que vous voulez vous « refaire » sur votre machine-à-sous préférée ? Votre femme a contracté sans vous le dire
des crédits revolving pour financer le jeu ? Votre meilleur ami vient d’abandonner sa deuxième année de fac pour devenir joueur
professionnel de poker ? Votre fil s’endort en cours de maths parce qu’il a joué toute la nuit ? Votre fille a perdu du poids, elle ne
quitte plus sa chambre pour rester connectée à ses amis virtuels ?
L’humeur sombre, la fatigue et l’insomnie, les soucis financiers, les tensions et les disputes, la mauvaise estime de soi, l’échec
scolaire, les sanctions de l’employeur, l’isolement, les actes délinquants … ce sont les risques liés aux excès de jeu. Dans les cas
extrêmes, une détresse intense peut s’installer en quelques mois et conduire à des gestes désespérés. Les chiffres ne sont pas
disponibles en France mais, dans une étude canadienne de 2005, on a retrouvé un problème de jeu d'argent chez 5% des personnes
décédées par suicide. Le risque est encore plus grand si ces conduites addictives comportementales sont accompagnées de
consommation de substances psycho-actives (tabac, alcool, cannabis, autres drogues).
C’est pourquoi il faut agir dès que les premiers signes apparaissent. Si vous êtes vous-même un turfiste « accro », un « no life » ou
bien un dépendant de la roulette anglaise, vous vous sentez probablement très seul, incompris, en parler vous soulagera. Les choses
s’arrangent rarement spontanément quand l’excès est allé trop loin.
Si vous êtes proche d’un joueur excessif, vous avez certainement des difficultés à savoir quoi faire ou quoi dire. La relation au
quotidien est tendue ou bien le dialogue déjà rompu ? Vous voulez aider celui ou celle que vous aimez mais vous finissez par perdre
votre calme. Adressez-vous à un tiers qui connait les problématiques liées aux jeux. Dissimulation des moyens de paiement,
confiscation du matériel électronique… : les mesures de rétorsion que vous mettez en place sont sans doute insuffisantes. Il est
important de comprendre le sens de la conduite addictive.
Vous pouvez nous contacter au 03 28 42 28 48 ainsi que visiter notre site web : www.larosedesflandres.org
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La loi stipule que tous les jeux de hasard et d’argent, quel qu’ils soient, sont formellement interdits aux mineurs même
accompagnés (Décrets n° 2007-728 et n° 2007-729 du 7 mai 2007)
790, route de Locre, Bat G9
59270 Bailleul
Tel : 03 28 42 28 48
Du lundi au vendredi
web : www.larosedesflandres.org
13, rue Donckele
59190 Hazebrouck
Tel : 03 28 49 04 13
Mardis et jeudis après-midi