Pour apprendre à tout âge que faut-il

Colloque autour des pédagogies différentes
24, 25 et 26 avril 2015 à Mulhouse
Dossier presse
Colloque autour
de PÉDAGOGIES
DIFFÉRENTES
Pour
apprendre
à tout âge
que faut-il ?
Comment des pédagogies et des pratiques éducatives
différentes contribuent-elles à la construction
des savoirs dont l'individu a besoin pour se réaliser
au sein de la société ?
COLLOQUE
24 25 26
Avril 2015
http://colloquepedagogiesdifferentes.over-blog.com
UHA Campus Fonderie
16 rue de la Fonderie - 68100 Mulhouse
[email protected] - Tél. 00 33 (0)6 492 492 41
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Colloque autour des pédagogies différentes
24, 25 et 26 avril 2015 à Mulhouse
1. Présentation du contexte : du colloque 2012 au colloque 2015
page 3
2. Colloque 2015 : Pour apprendre à tout âge, que faut-il ?
page 4
2.1 Présentation de la thématique
page 5
2.2 Les trois axes de réflexion
3. Le programme des trois jours
page 6
4 conférences, 3 tables-rondes, 19 ateliers
4. Présentation de pédagogies et pratiques éducatives différentes
6. Informations pratiques
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24, 25 et 26 avril 2015 à Mulhouse
COLLOQUE autour de pédagogies différentes
1. Présentation du contexte : du colloque 2012 au colloque 2015
Du vendredi 24 au dimanche 26 avril 2015 se déroulera un colloque autour de PÉDAGOGIES DIFFÉRENTES à l'Université de Haute-Alsace (UHA), Campus Fonderie, à Mulhouse.
Ce colloque fait suite à celui qui a eu lieu le 5 octobre 2012, intitulé "Colloque en Alsace autour DES PEDAGOGIES ALTERNATIVES". L’objectif de cette journée était de présenter au grand public des pédagogies, dites "alternatives", nées dans différents pays européens, mises en œuvre, pour certaines, dans de
nombreux pays de par le Monde, et qui se pratiquent en Alsace : Freinet, Montessori, Steiner, Don Bosco,
Pikler-Loczy, Dynamique Naturelle de la Parole. Il s’agissait d’approcher les différentes orientations, de
croiser les pratiques pédagogiques et de s’interroger sur la place de l’enfant et de l’adulte (parent, éducateur, enseignant) dans la société d’aujourd’hui.
En 2015, l’objectif est de faire percevoir et expérimenter, se rencontrer et dialoguer des pédagogies et des
pratiques éducatives différentes dans des ateliers, des conférences et tables rondes, lors d'un moment
ouvert à tout public. La pédagogie Reggio Emilia et la pédagogie intuitive se joignent aux pédagogies
présentes en 2012, ainsi que des dispositifs locaux (Alsace, Territoire de Belfort, Côte d'Or, Isère) ou nationaux (RERS, Réseaux d'Échanges Réciproques des Savoirs). Ces pédagogies s'adressent toutes à
l'individu dans un groupe, de la toute petite enfance à l’âge adulte. Il s'agira de s'interroger sur comment
protéger, favoriser l’appétit d’apprendre et permettre à l’individu de construire ses savoirs quelle que soit la
situation de l’apprenant.
La journée de 2012 a rencontré un vif succès, accueillant 150 participants, professionnels et parents. Le
manque d'espace nous avait contraints à refuser des inscriptions. Gageons qu’en 2015, la thématique de
cette nouvelle manifestation, "Pour apprendre à tout âge que faut-il ?", corresponde à l’attente d’un public
aussi nombreux.
Nous nous réjouissons que Loïc Chalmel, Professeur des Universités au Département des Sciences de
l'éducation au Campus de l'Illberg (UHA de Mulhouse) et Directeur du LISEC EA 2310 (Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication), introduise ce colloque, porte la conférence d’ouverture et nous accompagne tout au long de ces journées.
Renseignements et inscription à : [email protected], http://colloquepedagogiesdifferentes.overblog.com/ ou tél. : 00 33 (0)6. 492. 492.41
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2. Colloque 2015 : Pour apprendre à tout âge que faut-il ?
2.1 Présentation de la thématique
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2.2 Les trois axes de réflexion : présentation synthétique
Les trois grands axes autour desquels le colloque a été organisé s'entrecroisent, bien sûr, à chaque instant
dans l'activité éducative. Il n'y a pas de pratique ou de démarche spécifique à telle ou telle dimension.
Ces trois axes nous permettent de lire sous trois angles différents ces mêmes pratiques pouvant donner
priorité à tel ou tel regard. Ces orientations sont en constante interrelation et illustrent bien la complexité de
l'acte d'apprendre.
Axe n° 1 : Dimension personnelle
Pour cet axe pédagogique, l’expérience personnelle est première dans le développement cognitif du
bébé et du jeune enfant. L’exploration sensorielle de leur propre corps, du monde dans lequel ils vivent, les
émotions sont à l’origine de toute connaissance, de la constitution du rapport au savoir et des compétences qui sont à la base de tout apprentissage, à tout âge de la vie. De la même façon, dans les pédagogies ici présentes, l’acquisition de certains concepts, et plus largement de l’abstraction, se réalise à partir
du concret : manipulation d’objets, pratique du jeu, créativité de l’apprenant.
C’est pourquoi il importe de conserver intactes, d’encourager, de favoriser la curiosité, l’envie, le désir
d’apprendre ainsi que toutes les aptitudes potentielles, considérées comme naturelles, chez l’enfant. Le
rôle de l’éducateur, de l’enseignant est alors de permettre à l’enfant de multiplier, d'approfondir les interactions avec un environnement naturel, matériel et social aussi riche et accueillant que possible, de façon à
favoriser le développement des potentialités, des aptitudes de l’individu à apprendre… et à les conserver
tout au long de la vie.
Axe n° 2 : Dimension relationnelle
Cet axe pourrait faire sienne la formule très éclairante de Jean-Pierre Astolfi : "On apprend toujours
seul, mais jamais sans les autres". L’appropriation-assimilation des compétences cognitives passe toujours
par l’expérience personnelle, dans des situations d’apprentissage diverses. Quand l'apprenant quitte le
monde de la petite enfance, l'appropriation requiert aussi une prise de conscience, une réflexivité sur les
stratégies mises en œuvre et sur les points forts et les points faibles de l'apprenant.
Le rôle de l’adulte est essentiel dans ce processus d’apprentissage, par l’adoption d'une attitude d'attention à l'autre, base d’une posture d’accompagnement faite d’empathie, de bienveillance, de compréhension. La présentation des pratiques regroupées autour ce cet axe met l'accent sur les interactions entre les
différents acteurs, adultes aussi bien que pairs. Reconnaître l’apprenant dans sa globalité, comme personne qui sait, lui (re)donner confiance dans ses capacités à accéder au savoir, c’est lui donner la possibilité de devenir l’acteur principal de ses apprentissages.
Axe n° 3 : Dimension sociale et citoyenne
Enseigner ne peut se réduire à l’acte de transmission de savoirs de celui qui sait vers celui qui est censé ne pas savoir. Par ailleurs, le cadre et les modalités de l’apprentissage induisent en eux-mêmes le développement d’aptitudes personnelles (confiance en soi, estime de soi vs discrimination, autonomie vs
soumission…) et de valeurs sociales (entraide et coopération vs individualisme, émancipation vs mise en
conformité…).
Diverses pratiques accordent ainsi la plus grande importance à la parole de l’apprenant, à sa place et à
son rôle dans le dispositif d’apprentissage, quelle que soit son échelle. Outil, démarche, méthode, voire
structure alternative globale permettent aux apprenants de tous âges de prendre des initiatives, d’exercer
des responsabilités, de faire l’apprentissage de la démocratie en même temps que d’avoir prise sur la
construction de leurs savoirs. La présentation des pratiques et pédagogies rassemblées autour de cet axe
met le projecteur sur les conditions susceptibles de permettre à l'individu de devenir sujet des apprentissages dont il a besoin pour se réaliser comme auteur de sa vie.
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3.1 Le programme des trois jours
4 conférences, 3 tables rondes, 19 ateliers
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3.2 Le choix des ateliers
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4. Présentation de pédagogies et pratiques éducatives différentes
L'accompagnement des élèves en difficulté scolaire
par Jean-Pierre Bourreau et Michèle Sanchez
Notre démarche spécifique de prise en charge des élèves dits "en difficulté" s’inscrit à la périphérie de la
e
classe et de l'École. Elle concerne de petits groupes d’élèves aux seuils de rupture (classes de 6 et de
nde
2 ) ainsi que des lycéens "décrocheurs". Ni soutien ou remédiation disciplinaire, ni méthodologie transversale, cette pratique se fonde à la fois sur notre longue expérience d’enseignants et sur une approche de
la difficulté scolaire qui croise les apports de la recherche dans les champs socio-didactique et psychologique. Installée dans un cadre rigoureux, cette démarche d’accompagnement vise d’abord à (re)donner la
parole aux élèves, à leur permettre de s’exprimer sur leur vécu scolaire. Elèves et animateurs cheminent
dans un côte-à-côte, en recourant à des outils qui favorisent les interactions. Le but du parcours commun
est triple : restaurer la confiance en soi, construire certains "gestes de l’étude" et développer un rapport
positif au savoir. Cette démarche a fait l'objet d'un ouvrage "Rendre la parole aux élèves. Clés pour les
accompagner sur les voies de la réussite. (Chronique Sociale, 2013)
Le Clept – Collège-lycée élitaire pour tous par Bernard Gerde
Créé en 2000, installé au 1er étage d’une barre d’immeuble dans le quartier populaire de la Villeneuve de
Grenoble, établissement expérimental innovant destiné aux jeunes en rupture d’école avérée (les « dropout »), le Clept accueille une centaine de jeunes âgés de 15 à 22 ans, désireux de préparer et obtenir les
baccalauréats généraux.
Recrutés sur la base du volontariat, les enseignants du Clept s’efforcent de retrouver, puis de conforter le
désir d’apprendre chez ces jeunes qu’il s’agit d’accompagner dans leur « devenir ».
Les enseignants travaillent au sein d’une structure collégiale, dotée d’un conseil scientifique fonctionnant
depuis 15 ans selon le modèle de la recherche-action. Des valeurs, des principes d’action, sous-tendent
leurs pratiques et expliquent leurs réussites significatives.
Acteurs au sein de la collégialité du Clept, analyseurs des insuffisances de l’offre scolaire de leurs cursus
antérieurs, les élèves un temps démobilisés doivent contribuer à la refondation annoncée de l’Ecole.
La Dynamique Naturelle de la Parole (DNP) par Pascale Woessner
La "Dynamique Naturelle de la Parole" appelée ainsi par sa fondatrice Madeleine Dunoyer de Segonzac
part du principe que la parole s’ancre dans le corps et que la sensorialité globale est à solliciter pour retrouver en soi les mouvements générateurs de la parole.
Cette approche, qui se veut à la fois dynamique, ludique et artistique, s’adresse à toute personne intéressée par le développement de la parole et du langage et les difficultés rencontrées dans ce parcours. Elle
s’inspire de la méthode verbo-tonale de Petar Guberina, de l’anthropologie du geste de Marcel Jousse et
de la méthode de Ginette Martenot, alliant une dimension artistique aux éléments techniques et sensoriels. Elle se propose d’une façon ludique, qui permet aux enfants d’adhérer à leur rythme et dans le plaisir
de la découverte et du jeu (couleurs, traces, peinture, rythmes, comptines, mouvements, déplacements,
création artistique…) et prépare une base solide pour l’approche de la lecture.
La méthode UPBRAINING par Christine Mayer
L’intelligence s’apprend.
Fruit d’une longue expérience, avec une démarche spécifique et des outils performants et originaux, la
méthode UPBRAINING® enseigne à généraliser le fonctionnement mental, puis à appliquer les compétences acquises dans des contextes variés, tout en développant la confiance en soi, la motivation,
l’autonomie, l’appétit d’apprendre, l’ouverture à la nouveauté, sans oublier l’intelligence émotionnelle. En
se concentrant également sur les processus et la compréhension, la méthode permet de remédier aux
échecs scolaires car elle apprend à apprendre.
Pour plus d’informations : http://www.upbraining.net/upbraining/principe-de-la-methode/
La pédagogie coopérative par Pierre Ruch
La coopération à l’école peut se définir comme un système cohérent de valeurs et de principes issus des
fondamentaux républicains, coopératifs, associatifs (aide, entraide, tutorat, cotisation volontaire, projet,
conseil de coopérative par exemple), d’attitudes et de pratiques donnant du sens à l’Ecole et aux apprentissages.
L'apprentissage coopératif est une démarche qui se construit ensemble, en interaction, au travers d’une
expérience active, qui implique la confrontation des points de vue, la justification des démarches, la valida-
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tion des hypothèses et le respect de chacun. Un apprentissage qui permet la construction active de connaissances, la découverte de l’autre et l’apprentissage du débat démocratique.
Pour synthétiser en une phrase, l’apprentissage coopératif, c’est : "Apprendre avec les autres, par les
autres, pour les autres et non pas seul contre les autres ! "
La pédagogie Freinet par Martine Boncourt
La pédagogie Freinet est fondée sur l'expression libre des enfants grâce à des techniques comme le texte
libre, le dessin libre, la correspondance inter-scolaire, le journal, le Conseil d'enfants, la sortie enquête,
l'entretien du matin, l'étude du milieu et les conférences d'enfants auxquelles s'ajoutent aujourd'hui les
créations et les recherches en mathématiques, les débats à visée philosophiques, ainsi que l'instauration
de "métiers" dans la classe et l'élaboration collective de lois et de règles édictées par le Conseil des enfants. Le grand principe fondateur est le travail vivant, créatif et mobilisateur de l'énergie, du désir et de la
puissance de vie de l'enfant. Les autres principes importants sur lesquels se penche actuellement le LRC
(Laboratoire de Recherche Coopératif) de l'ICEM-pédagogie Freinet sont, la coopération comme art de
vivre et de travailler ensemble, la dévolution radicale qui conduit à l'"autorisation" (l'enfant est auteur et non
simple acteur – comme dans les pédagogies actives - de ses apprentissages), la jubilation liée aux expériences cruciales, la transformation des productions des enfants vers le Savoir, la problématisation, la polyrythmie.
La pédagogie intuitive par PÄR AHLBOM (Suède)
L’intuition peut être exercée comme un outil de connaissance ; cela demande de constituer des concepts.
Pour cela il faut d’abord – individuellement et en groupe – pouvoir faire des expériences corporelles sans
lesquelles la perception de soi nécessaire ne peut advenir. Il s’agit particulièrement de développer
l‘attention et la présence à la fois à toute notre motricité physique et à notre vie émotionnelle.
Avec les enfants, on développe un travail fécond par les approches ludiques. D‘ordinaire, occultant les
facultés intuitives naturelles des enfants, les institutions éducatives leur imposent malheureusement de
s‘adapter à un comportement non-intuitif. Mais la faculté d‘attention ouverte – non restreinte, non directionnelle – peut tout-à-fait être redécouverte et développée, aussi par des adultes.
La pédagogie Montessori par Fanny Kunowski
Maria Montessori (1870-1952) part du principe que l’enfant naît avec un potentiel humain qu’il peut développer si on respecte ses périodes sensibles, et si son environnement est adapté à son rythme et à ses
besoins (ambiance préparée). Il s'agit de lui permettre le libre mouvement, le développement de la coordination œil-main, la motricité globale et fine, l’équilibre locomoteur, ainsi que celui de ses cinq sens (éducation motrice et sensorielle). Il s'agit ensuite de faire découvrir des concepts plus théoriques par le biais d’un
matériel didactique spécifique pour le langage, les mathématiques, l’éducation cosmique, l’histoire, les arts
(éducation intellectuelle). Ceci avec l’accompagnement d’un adulte "préparé" qui intervient à bon escient.
La pédagogie Montessori s’appuie sur des valeurs telles que le respect, la tolérance, l’ouverture au monde.
La pédagogie Pikler-Lóczy par Claire Belargent
Les travaux d'Emmi Pikler sur la motricité libre du jeune enfant ont profondément modifié notre regard. Le
jeune enfant est considéré, dès la naissance, comme une personne compétente capable d'initiative, prenant une part active à son propre développement. Cette conception influence les pratiques dans les structures Petite Enfance en plaçant l'enfant au centre même de l'attention des professionnelles, de
l’organisation du travail en équipe. Convaincus de sa force de développement, nous devons réfléchir aux
conditions matérielles et relationnelles, environnementales et humaines qui lui permettent d’expérimenter
ses compétences. Comment faire, y compris dans un lieu d’accueil collectif, pour que chaque jeune enfant,
quelque soit son âge, se sente compétent, se sente reconnu dans ses compétences et puisse développer
ses capacités, à son propre rythme ? Pour être actif, ce tout petit a besoin d’un espace aménagé et protégé, d’un temps suffisant et continu, de la présence attentive et sécurisante d’un adulte connu et confiant
qui sait observer et comprendre chaque enfant dans son évolution personnelle.
La pédagogie préventive par Anne Weider
La pédagogie préventive est une pédagogie fondée par Jean BOSCO au XIX siècle, en pleine crise industrielle. Ce prêtre voyait des enfants livrés à eux-mêmes dans la ville de Turin en Italie. La délinquance
semblait la seule issue pour tous ceux qui, malgré leur jeune âge, ne travaillaient pas.
Don Bosco en avait décidé autrement. Il avait compris que « la jeunesse est la partie la plus délicate de la
société », c’est un devoir d’en prendre soin.
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« Sans amour pas de confiance, et sans confiance, pas d’éducation. » C’est le principe de ce grand pédagogue, qui ne voulait pas révolutionner le système éducatif, mais composer avec lui. Ainsi l’école n’est pas
l’ennemi mais devient l’alliée du jeune. Là où il y a de la confiance, l’estime de soi grandit. Il ne s’agit pas
de séduction démagogique, mais d’un engagement pour l’éducateur. Il choisit d’être congruent. Cela est
exigeant, et représente un défi au quotidien.
La pédagogie de Reggio Emilia par Emilie Dubois
La pédagogie de Reggio Emilia est une pédagogie préscolaire nord italienne qui a vu le jour en 1963 (dans
la ville de Reggio Emilia) et qui se poursuit encore aujourd’hui. Avec pour principes fondateurs l’éducation
à la démocratie et la pratique de l’art à l’école, il s’agit d’une approche alternative de la petite enfance basée sur une image forte et positive du petit enfant : compétent, créatif et en quête de sens. Initiée par Loris
Malaguzzi (1920-1994), elle concerne principalement aujourd’hui les crèches et les écoles maternelles
municipales de la ville de Reggio Emilia mais a également acquis une notoriété internationale (nombreux
centres ou institutions d’inspiration reggiane.
La Pédagogie Steiner par Guy Chaudon
Impulsée en 1919 par Rudolf Steiner, la pédagogie Steiner-Waldorf s'appuie essentiellement sur une connaissance de la nature de l'enfant et de son évolution. Elle prend en considération les étapes de croissance, les états de conscience qui leur sont propres et propose une pédagogie alternative adaptée à chacun de ces âges. Cette pédagogie considère l'enfant dans sa globalité physique, psychique et spirituelle.
Outre l'enseignement cognitif, elle cherche à développer intensivement les arts afin de cultiver ressentis et
émotions chez l'enfant, ainsi que les activités physiques et manuelles afin de développer son pôle volontaire. Elle s'adresse aux enfants de la petite enfance au lycée. Elle constitue ainsi une école globale intégrant tous les âges." Il existe en France une vingtaine d'écoles Steiner-Waldorf accueillant environ 2500
élèves au total, dont trois situées en Alsace (Strasbourg, Colmar et Lutterbach près de Mulhouse), ainsi
que de nombreuses écoles à travers le monde.
Les RERS : Les Réseaux d'Échanges Réciproques des Savoirs par Claire Héber-Suffrin
Fondateurs : Claire et Marc Héber-Suffrin
Tout un chacun sait beaucoup plus de choses qu’il ne le croit et que la société ne le sait ; tout un chacun
est beaucoup plus ignorant qu’il ne le sait, autrement que la société ne le croit. Les RERS proposent à
chacun d’entrer dans une démarche de partage, de dons réciproques des savoirs en se faisant offreur et
demandeur de connaissances, savoir-faire… Leurs pratiques affirment que tous les savoirs sont de droit
pour tous, que leur diversité est notre richesse si nous savons réinterroger nos hiérarchies des savoirs, que
ceux-ci valent par leurs fruits : coopération ou compétition ? confiance ou exclusion ? ..., que les apprentissages sont des processus immensément divers. Ils se fondent sur une dynamique de réciprocité formatrice
: dons réciproques, parité entre toutes les personnes pour un double bénéfice pédagogique, l’offreur apprend en transmettant, le demandeur enseigne en apprenant. Les offres, les demandes et les apprentissages qui en découlent créent un réseau ouvert qui fait de l’hétérogénéité une chance. C’est une matrice
sociale d’éducation et d’apprentissages tout au long de la vie, qui favorise des parcours individualisés
d’apprentissages extrêmement divers et ouverts.
Une école démocratique et centrée sur la personne par Thomas Marshall et Fleur Mathet-Jolly
"Pour apprendre à tout âge, que faut-il ?" En questionnant les fondements de l'apprentissage, nous prenons nos distances avec le modèle de transmission des savoirs reçu pendant notre enfance. Pour notre
part, nous considérons qu'il y a dans ce modèle des choses en trop qu'il est tout à fait possible d'abandonner : un système de domination entretenu par les punitions et les récompenses qui empêche les personnes
d'être authentiques, empathiques, en lien avec leurs besoins réels ; des conceptions figées de l'enfant et
de l'individu qui induisent des pratiques éducatives déconnectées de ce qui est vivant dans l'instant présent
de relations concrètes.
Nous proposons un accompagnement à des jeunes de 4 à 19 ans, ainsi que des ateliers et formations pour
adultes qui facilitent l'apprentissage expérientiel, la créativité et la coopération. L’association est intégrée
dans plusieurs réseaux de partenaires : Le printemps de l'éducation et EUDEC.
http://ecoledelacroiseedeschemins.fr
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5. Informations pratiques
•
pour tout contact et renseignements complémentaires, s'adresser à :
Bourreau Jean-Pierre
Grou Josiane
Sanchez Michèle
•
jpbourreau49@gmail com
josianegrou@voilà.fr
[email protected]
06 86 66 68 09
07.80.06.81.00
06 82 29 77 05
le collectif organisateur - tarifs et modalités de l'inscription
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