LE THÉÂTRE DE CAEN CONVENTIONNÉ SCÈNE LYRIQUE
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LE THÉÂTRE DE CAEN CONVENTIONNÉ SCÈNE LYRIQUE
© Philippe Delval LE THÉÂTRE DE CAEN CONVENTIONNÉ SCÈNE LYRIQUE LE THÉÂTRE DE CAEN RECONNU COMME SCÈNE LYRIQUE PAR CE LABEL DE SCÈNE CONVENTIONNÉE, L’ÉTAT RECONNAÎT LE THÉÂTRE DE CAEN COMME OPÉRA ET RÉAFFIRME SON SOUTIEN À LA STRUCTURE ET À SON PROJET LYRIQUE ET PLURIDISCIPLINAIRE. CETTE CONVENTION ENTRE L’ÉTAT-MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, LA VILLE DE CAEN ET LE THÉÂTRE DE CAEN VAUT POUR TROIS ANS. EN VOICI LES POINTS FORTS. >> CONSOLIDER LA PROGRAMMATION LYRIQUE DU THÉÂTRE DE CAEN Il s’agit de confirmer le nombre de levers de rideau, en respectant la production moyenne de quatre ouvrages lyriques ou de théâtre musical par saison, soit douze sur la durée de cette convention. Ces productions associeront autant que possible les formations régionales comme la Maîtrise de Caen et l’Orchestre Régional de Normandie par exemple, ou d’autres ensembles européens, tels que le Concert d’Astrée, Les Siècles, le Collegium 1704… Une attention particulière sera portée sur le répertoire baroque. >> ACCUEILLIR UN NOUVEL ENSEMBLE EN RÉSIDENCE : CORRESPONDANCES Le théâtre de Caen accueille à partir de 2016 le jeune ensemble baroque Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé. Et ce pour trois ans. Le théâtre de Caen programmera des concerts en petites et grandes formes, et dans la mesure du possible une première création lyrique avec cet ensemble (Le Ballet Royal de la Nuit à l’automne 2017). >> CONFIRMER LA DIMENSION EUROPÉENNE DU PROJET Depuis plusieurs saisons, le théâtre de Caen s’est inscrit dans un réseau international lyrique réunissant les plus grands. Et il poursuivra ses partenariats avec eux. Citons : le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, le Centre de musique romantique française du Palazetto Bru Zane de Venise, le Théâtre National de Prague, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, l’Opéra de Lille... Le théâtre de Caen continuera à développer des projets originaux, s’appuyant sur des ensembles européens, en capacité de mobiliser des coproducteurs européens mais aussi d’ouvrir les maisons européennes à des ensembles français spécialisés. Le théâtre de Caen développera également sa fonction de tête de pont pour la France de coproductions européennes comme il a pu le faire par le passé pour Rinaldo de Handel ou L’Olympiade de Mysliveček, créées au théâtre national de Prague. >> SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DU PROJET ARTISTIQUE DE LA MAÎTRISE DE CAEN ET CELUI DE L’ORCHESTRE RÉGIONAL DE NORMANDIE Le théâtre de Caen soutient la Maîtrise de Caen (rattachée au théâtre de Caen depuis 1987 pour la diffusion artistique) et l’Orchestre Régional de Normandie. De même, il poursuivra les nombreux partenariats tissés depuis des années avec les principaux acteurs locaux : le CCN de Caen en Normandie, le CDN de Normandie/Comédie de Caen, la scène nationale le Trident (Cherbourg), le FAR, Agence Musicale Régionale, le CDND/Le Préau (Vire), l’Espace jean-Vilar (Ifs), le Conservatoire à Rayonnement Régional de Caen, le festival Les Boréales, Jazz sous les pommiers, le Cargö, le Cinéma Lux, la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg - Cirque-Théâtre d’Elbeuf, l’Opéra de Rouen, le CDN de Rouen... >> SOUTENIR LA DIFFUSION DU JAZZ ET DES MUSIQUES DU MONDE Ces rendez-vous font partie intégrante de l’identité du théâtre de Caen. Il s’agit de maintenir cette pluralité via des événements comme la « Nuit des musiques et des cultures » tout en veillant à l’équilibre entre artistes régionaux et artistes de dimension nationale et internationale. >> POURSUIVRE LA FORMATION ET L’ACTION CULTURELLES EN DIRECTION DES PUBLICS Cela se concrétisera par la mise en place d’événements type conférences, rencontres avec des artistes à destination du grand public. Le théâtre poursuivra le dispositif « Collégiens et lycéens au théâtre de Caen » : il permet aux scolaires d’assister à trois spectacles dans l’année ainsi qu’à une générale d’opéra. Une attention particulière sera portée à la sensibilisation au répertoire baroque. Plusieurs formules déjà mises en place seront maintenues pour faciliter l’accès de tous à la culture : rencontres, échanges, séances de travail et répétitions publiques ; actions hors les murs en milieux spécifiques (établissements scolaires, structures sociales et socio-éducatives, milieu rural, quartiers prioritaires...). À ce titre, des ressources éducatives et artistiques en ligne seront développées. Le théâtre veille également à s’inscrire dans les projets éducatifs locaux des communes du territoire. Côté Université, une convention entre la Ville de Caen et le Département des Arts du Spectacle permet de renforcer les liens entre le théâtre de Caen et le public étudiant par des interventions communes autour de la programmation du théâtre de Caen : rencontres pédagogiques, visites guidées, séances de travail publiques... Depuis 2010, cette convention est élargie aux Départements de Lettres modernes et à l’ensemble des Départements de l’UFR Langues vivantes étrangères. Les passerelles avec les établissements d’enseignement musical, dramatique et chorégraphique spécialisés seront renforcées. Enfin le théâtre de Caen poursuivra ses actions en direction des publics en situation de handicap : spectacles en audio-description pour les déficients visuels sur certaines dates, adaptation des visites du théâtre pour le public déficient visuel, actions en direction de l’établissement public de santé mentale... Il s’agit là de mobiliser les dispositifs culture/santé, culture/justice, etc. QU’EST-CE QU’UNE SCÈNE CONVENTIONNÉE ? Lancé en 1999, le programme des scènes conventionnées avait pour objectif de soutenir des équipes animant des lieux non labellisés qui développent une action exemplaire ou innovante en faveur d’une discipline artistique particulière ou mènent un travail remarquable pour la constitution de nouveaux publics. Il a fait la preuve de sa pertinence et de son rôle essentiel dans le développement de la vie artistique et culturelle des territoires, comme dans l’accompagnement des artistes. Depuis son lancement, il a bénéficié à plus de 150 structures grâce à une dotation globale en progression constante jusqu’en 2010 (5,9 M€ en 2002 ; 10,73 M€ en 2010) et qui, après une baisse pendant deux années consécutives, retrouve son niveau le plus haut en 2013 (10,70 M€). Pour chacune d’entre elles, des objectifs artistiques et culturels précis ont pu être fixés en accord avec leur équipe de direction et leurs principaux financeurs, à l’appui des priorités du ministère de la Culture et de la Communication. Ces scènes, qui relèvent de l’initiative et de la volonté territoriales, ont fait l’objet, à des moments clés de leur développement, d’un accompagnement du ministère de la Culture et de la Communication. Ce dispositif est venu compléter la mise en œuvre de la politique de soutien de l’État à la diffusion et à la création, à côté des labels et des réseaux qu’il soutient conjointement avec les collectivités territoriales et dont la circulaire du 31 août 2010 a reprécisé les missions et les charges. La volonté du ministère de la Culture et de la Communication est aujourd’hui (en 2013) d’ouvrir une réflexion afin d’actualiser les objectifs et les modalités du soutien et de l’accompagnement de l’État à l’égard des projets les plus innovants au service des artistes et des publics, à l’instar de ceux que portent les 113 scènes aujourd’hui conventionnées. Cette réflexion sera bien entendu menée en concertation avec l’ensemble des partenaires concernés, au premier rang desquels les collectivités territoriales, afin qu’elle fasse écho à leurs ambitions culturelles et artistiques. (source : médiathèque de la Cité de la Musique) LES OPÉRAS EN FRANCE Au sein d’un paysage lyrique qui compte une trentaine de structures contribuant au rayonnement de la production lyrique sur le territoire national, l’État, en 2010, apporte son concours financier, outre à l’Opéra national de Paris et au Théâtre national de l’OpéraComique, à 13 maisons d’opéra inscrites dans le réseau des opéras en région, dont cinq pôles lyriques de référence ont été distingués en tant qu’« opéra national en région » (Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nancy, Rhin). Les maisons d’opéra en région soutenues par l’État accomplissent, grâce aux forces artistiques qu’elles entretiennent ou dont elles peuvent disposer (ballet, chœur, orchestre), une mission commune consistant à faire vivre, sur l’ensemble du territoire, des œuvres lyriques et chorégraphiques au contact du public. Elles veillent à illustrer tant les œuvres du répertoire que la création contemporaine, notamment par des commandes à des compositeurs et à des chorégraphes et à s’inscrire dans des réseaux de coproduction. Elles s’attachent en outre à développer une politique d’éducation artistique et culturelle destinée à favoriser l’accès de la programmation à tous les publics. À ce jour, la moitié de ces maisons bénéficie de contrats d’objectifs pluriannuels établis entre l’État et l’ensemble des partenaires financiers, sur une période de cinq ans : elles concernent les cinq opéras nationaux de Lyon, du Rhin, de Montpellier, de Bordeaux, de Lorraine ainsi que AngersNantes Opéra. Les maisons d’opéra en région constituent un réseau fortement marqué par la diversité, en raison de leur histoire propre, de la variété de leurs statuts (association, syndicat mixte, syndicat intercommunal, régie directe ou personnalisée, EPCC), de la variété de leurs niveaux budgétaires (de 5 millions d’euros à près de 30 millions d’euros) comme de leurs niveaux d’activité et de fréquentation (de 40 à plus de 200 manifestations par an, et de 20.000 à plus de 150.000 spectateurs recensés dans la ville siège). (source : médiathèque de la Cité de la Musique) * En France, 26 opéras, scènes ou festivals proposent des spectacles lyriques de manière régulière. * Le théâtre de Caen est membre de la Réunion des Opéras de France, des Forces musicales et d’Opera Europa. Le théâtre de Caen est conventionné scène lyrique. CONTACT : Nathalie Colleville / Responsable Communication : 02 31 30 48 23 / [email protected]