Rapport - Région Rhône

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Rapport - Région Rhône
Marine Caron
Licence Information-Communication
/ Hypermédia
IAE Savoie Mont-Blanc, Annecy
Bourse EXPLO’RA Sup
Rapport de fin de séjour
Stage Chargée de communication et marketing web
Année scolaire 2012/2013
Introduction
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Actuellement étudiante en 3ème année de Licence Information-Communication /
Hypermédia à l’IAE Savoie Mont-Blanc d’Annecy, ce stage est la concrétisation de trois
années d’études où j’ai pu acquérir des compétences riches et variées, pouvant intéresser
des entreprises dans le milieu professionnel de la communication.
Mon projet professionnel étant par la suite d’évoluer au sein d’une agence orientée dans la
communication Internationale, ce stage me permettait ainsi de mettre mes connaissances en
stratégie de communication et logiciels de graphisme en application concrète sur la
plateforme web.
J’ai obtenu ce stage du 22 avril au 15 juin 2013 au sein de LetsGroop en répondant à une
annonce sur un site étudiant, où l’annonce présentait l’entreprise comme une start-up
innovante d’e-commerce se lançant tout juste sur le marché. Participer au lancement d’une
entreprise sur le marché international me paraissait donc être une occasion unique de
découvrir tout le cheminement nécessaire afin de réaliser ce projet ! Dès lors, mon stage
validé, je pus participer à cette aventure.
Dans ce rapport, je vous présenterai tout d’abord la vie quotidienne au sein d’une capitale
comme Bruxelles que j’ai pu vivre durant ce stage, notamment avec l’ensemble des
renseignements nécessaire sur la vie pratique. Puis, je partagerai avec vous les ressentis, le
bilan et les suggestions suite à cette expérience.
vie pratique
Logement : type de logement, accès à ce logement, prix des loyers, caution…
Etant une capitale Européenne, Bruxelles a une offre abondante de logements plus ou moins
bon marché. Le prix des logements varie non seulement en fonction du degré de confort et
du nombre de m², de la durée du séjour, mais également en fonction du quartier choisi. La
Région de Bruxelles-Capitale est composée de 19 communes, chacune ayant ses propres
particularités.
Pour les courts séjours, il est plus difficile de trouver un logement directement chez les
particuliers. Il est donc plus facile de passer par une agence proposant des appartements ou
des chambres chez l’habitant.
Etant 3 étudiantes en recherche d’un logement durant la même période à Bruxelles, nous
décidons de nous mettre en colocation afin de réduire les frais et de partager ensemble cette
aventure. Nous avons tout d’abord recherché directement sur les annonces de particulier,
mais aucun ne nous proposait un logement pour une période de trois mois, ou alors
l’appartement n’était pas meublé. Après beaucoup de recherches, nous nous sommes
tournées vers une agence de location d’appartement proposant des appartements « prêts à
vivre » pour une durée de quelques jours à plusieurs mois. Cette agence est Aedifica Furnished Apartment, que je recommande fortement pour la qualité de ses services.
Pour un budget de 1590euros par mois à trois, soit 530euros par personne, nous avons donc
loué un appartement agréable à vivre de 70m2, avec 2 chambres, une cuisine, une salle de
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bain, un wc, un salon spacieux, charges et internet compris. Nous avons du verser 1 mois de
caution avant notre arrivée.
Cet appartement était situé entre l’Avenue Louise et la Place Fernand-Coq, à Ixelles, un
quartier multiethnique et animé avec ces restos et bars, j’ai ainsi vécu au milieu de ce
mélange culturel qui fait le charme de Bruxelles. Cette localisation m’a aussi permis de
découvrir tous les trésors que décèle Bruxelles à pied, ce qui rendit mon séjour d’autant plus
agréable.
Argent : contraintes, moyens de paiement, transactions…
La Belgique étant un pays de l’Union Européenne, la devise est l’euros (EUR). À noter
toutefois la particularité : « 70 centimes » va se prononcer « septante cents », idem pour 90
qui se prononce « nonante ». Une fois cette petite particularité acquise, les moyens de
paiements sont globalement les mêmes qu’en France, hormis l’absence des chéquiers.
Les paiements par carte bancaire ne font l’objet d’aucuns frais. Toutefois, il est nécessaire
de toujours avoir de la monnaie sur soi car certains bars, musées, restaurants, petits
commerçants… ne prennent pas la visa. À long terme, il peut donc être intéressant d’ouvrir
un compte dans une banque Belge afin d’obtenir la «Bancomat» qui est mieux acceptée.
Santé : couverture sociale et complémentaire, système de santé…
Avant de partir, il est nécessaire de faire la demande de la carte maladie Européenne afin de
pouvoir bénéficier des droits français à l’étranger. J’ai effectué cette démarche depuis le site
de la sécurité sociale à laquelle je suis affiliée où il m’a suffit d’envoyer un mail. Je l’ai
ensuite reçu trois semaines après par courrier.
Mon stage étant assez court, je n’ai pas demandé de complémentaire pour l’étranger, malgré
les propositions intéressantes de la Smerra. L’assurance de mon stage étant prise en charge
par l’entreprise.
À noter, les frais médicaux sont relativement plus élevés en Belgique, notamment les
médicaments à la pharmacie et les consultations médecins. On ne trouve pas non plus les
mêmes médicaments. Par exemple, impossible de se procurer des Doliprane ou Lysopaine
en pharmacie Belge, étant des produits français.
Télécommunications : tarifs, solution conseillée…
Les forfaits de téléphone en Belgique sont nettement plus chers et moins diversifiées qu’en
France, ceci s’expliquant par le manque de compétitivité et l’inactivité des consommateurs
Belges qui ne changent pas assez d’opérateurs et ne jouent donc pas le jeu de la
concurrence.
Il existe en effet que trois principaux opérateurs en Belgique : Mobistar, Proximus, Base. À
titre de comparaison, le forfait classique sms & mms illimité avec 1heure d’appel sera facturé
12,99euros en Belgique (Mobistar) contre 6,90 euros en France (Sfr).
N’ayant pas de couverture réseaux avec mon forfait français, j’ai du acheter une nouvelle
carte sim Mobistar à 15euros me permettant ensuite d’acheter des recharges prépayées de
5euros pour 50 sms.
Au vu des tarifs pratiqués, il est bien plus avantageux d’utiliser internet pour communiquer
avec ses proches.
Stage : comment trouver un stage, rythme de travail, rémunération,
fonctionnement des relations de travail…
Cherchant un stage dans la communication visuelle principalement, j’ai donc envoyé de
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nombreuses annonces spontanées mais aussi répondu à des annonces d’offres parus sur
des sites étudiants.
J’ai répondu à une annonce sur le site de l’étudiant.be, concernant une start-up recherchant
un stagiaire dans la communication et le marketing web.
Malgré d’autres réponses positives, j’ai décidé d’effectuer mon stage dans cette entreprise
qui me proposait des missions bien définie et motivante, avec une réelle envie de participer à
ce projet de site de e-commerce. Et après avoir tant entendu parler de Bruxelles, de la
convivialité de ses habitants et de la vie quotidienne, c’était l’occasion de découvrir cette ville
pour la durée du stage.
Le rythme de travail en Belgique est différent du rythme français. Il n’y a en effet pas
d’horaires strictement définis. Certains jours le travail est plus important à faire que d’autres
jours plus calmes. Les horaires se régulent donc en fonction du travail quotidien. Je
commençais la journée entre 09h30 et 10heures, et je finissais généralement entre 16h30 et
18h30, selon les jours. La pause déjeuner est libre, à chacun de déjeuner devant son
ordinateur ou d’aller prendre l’air dans un parc lorsque le temps le permet. Le système belge
est donc simple, il suffit de savoir organiser sa journée en fonction de sa charge de travail.
La loi Belge ne prévoyant pas de rémunération pour les stagiaires, je n’ai donc pas perçu de
rémunération durant ces trois mois de stage.
Concernant les relations au travail, ce stage m’a confirmé la sympathie des Belges en
général. J’ai été très bien accueillie et intégrée au sein de l’équipe, ils m’ont donné de
précieux conseils sur les sorties et les choses à visiter à Bruxelles. Cette convivialité rendit
mon stage d’autant plus agréable.
Vie quotidienne : climat, rythme de vie, horaires d’ouverture, transports,
nourriture, loisirs, anecdotes…
Au quotidien Bruxelles est une ville agréable à vivre, il y a toujours quelque chose à faire ou
découvrir. C’est une ville très vivante, malgré les caprices de la météo.
Bruxelles bénéficie d’un climat tempéré, petit bémol, il pleut minimum 1/3 jours. Le temps
change très rapidement au cours d’une journée. On peut en effet se lever sous un grand
soleil prometteur, et se retrouver à 16heures sous la pluie, les grêles puis l’orage,
accompagné d’une grande baisse des températures. Certains jours, la bruine s’installe, une
sorte de pluie fine qui semble flotter dans l’air et s’immiscer jusque sous le parapluie.
Il m’a fallu quelques jours d’adaptation afin d’équiper mon sac au climat Belge. Il est en effet
fortement conseillé de prévoir un parapluie, un pull/veste et des lunettes de soleil toujours à
portée de main.
Toutefois, dès les premiers rayons de soleil, Bruxelles change totalement de visage et
semble se réveiller. Les habitants se retrouvent tous au parc ou sur les terrasses de café
dans une ambiance très conviviale.
Les magasins en Belgique ouvrent généralement plus tard, et ferment plus tôt qu’en France.
Les magasins type papeterie, tabac, pharmacie ouvrent à 10heures et ferment à 18heures30
dans les quartiers résidentiels. Concernant les magasins d’alimentation, ils ferment
généralement plus tard, à 20heures, sont ouvert les dimanches et jours fériés. Ils sont assez
nombreux en ville.
Bruxelles est une ville très bien desservie en transport. Depuis l’aéroport, un train part toutes
les 15minutes en direction du centre-ville pour un tarif de 7,90euros. Le centre est desservi
ensuite par le tram, bus et métro. Le ticket à l’unité étant de 2euros. Il est aussi possible de
se déplacer en Villo ! afin de profiter de la ville à vélo, pour 1,60euros la demi-heure.
N’ayant pas de voitures à disposition, je n’ai pas pratiqué la conduite Bruxelloises, qui paraît
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toutefois très énergique, comme dans toutes les grandes villes. De nombreux parkings
payants et gratuits sont à disposition des conducteurs.
Hormis la poste, je n’ai pas eu l’occasion d’expérimenter les services publics. Les bureaux
de poste (Bpost en Belgique) sont peu visibles, il y a souvent beaucoup de monde. Les tarifs
pratiqués pour les échanges internationaux sont élevés.
Concernant la population, Bruxelles étant une capitale Européenne, beaucoup de nationalité
se côtoient, le flux de touristes est très important surtout les week-ends.
La ville est très vivante, il y a de nombreux marchés, brocantes, festivals, expositions toute
l’année, selon les quartiers, gratuites ou payantes. J’ai ainsi pu profiter du Brussels Marathon
Jazz Festival que je recommande fortement. Ce sont des concerts organisés sur différentes
scènes dans toute la ville, notamment sur la Grande Place, il y a donc toujours une scène
près de soi.
À Bruxelles, il y a beaucoup de cafés et restaurants qui valent le détour. Des restaurants
proposant des cuisines locales (les Vols au vents, moules-frites, la carbonade, les gaufres,
etc), mais aussi beaucoup de restaurants proposant des cuisines plus exotiques
(Thaïlandais, Indien, Italien, Chinois, Japonais, Libanais, Turcs, Américain, …).
Au niveau des loisirs, Bruxelles est donc une ville très riche et diversifiée. C’est une ville très
verte avec de nombreux parcs (Parc Royal, le Bois de la Cambre, Parc du
Cinquantenaire,…) où il est très agréable de se relaxer.
Il y a aussi de nombreux lieux à visiter telle que la majestueuse Grande Place ; le Palais
Royal et ses rues pavées ; le quartier du Sablon et son église, très agréable pour flâner ; le
quartier du Châtelain et son célèbre marché du mercredi après-midi. Il y a aussi de
nombreux musées connus comme le Centre Belge de la Bande Dessinée, le Musée
Magritte, le Musée Royal des Beaux-Arts, … et d’autres musées orientés plus loisirs
touristiques comme le Musée du Chocolat, le Musée de la Bière, le Musée de la Frite, etc.
Bruxelles est donc une ville très diversifiée et intéressante à vivre. Sa situation permet aussi
d’aller visiter à proximité la Côte Belge ou d’autres villes et pays de l’Europe du Nord, telle
que Amsterdam, Rotterdam, Masstrichts, et bien d’autres encore.
Bilan et suggestions
Quel bilan faites-vous de ce séjour à l’étranger ? Quelles ont été les principales
difficultés que vous avez rencontrées ? Vos projets personnels et
professionnels ont-ils évolué au cours de ce séjour ? En quoi ?
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J’ai passé 3 mois à Bruxelles, dans une ville multiculturelle où il fait bon de vivre. Bruxelles
offre de multiples facettes que l’on découvre au hasard d’une promenade dans les ruelles
historiques ou les quartiers européens. Par sa diversité et sa richesse culturelle, en 12
semaines, je n’ai pas vu le temps passer.
Concernant mon stage au sein de LetsGroop, j’ai particulièrement apprécié l’ambiance de
l’équipe, cela m’a permis de bien m’intégrer au sein de la ville, sans rencontrées de
difficultés particulières.
Le stage m’a permis de mettre en application concrète les compétences acquises lors de ma
licence, notamment lors des cours de E-communication, Marketing et E-business. J’ai aussi
pu développer mes connaissances dans les logiciels de graphisme tels que Photoshop,
Illustrator, InDesign… , et notamment l’atout de les maîtriser au sein d’une entreprise afin de
se démarquer.
Etant dans une ville mutliculturelle et avec un stage à dimension internationale, cela m’a
aussi permis de m’exprimer dans une autre langue avec un vocabulaire enrichit, l’Anglais.
À propos de mon projet professionnel, ce stage m’a permis de confirmer mon intuition. Je ne
pense en effet pas m’orienter dans le domaine du commerce électronique, ce qui dépend de
mes choix personnels et non de l’entreprise d’accueil ou du sujet de stage. Je pensais en
effet intéressant de me créer une expérience au sein de ce domaine afin de mettre en
application ce que j’avais pu apprendre durant la licence, et qui sait, peut-être aurais-je pu y
trouver ma voie.
Toute fois, grâce à ce stage, je sais à présent vers quel domaine m’orienter sans plus
aucunes hésitations, ce qui m’a fortement aidé quant aux choix des inscriptions en master.
En effet, je souhaite à présent m’orienter dans le domaine de l’espace et la communication
afin d’évoluer dans la scénographie événementielle.
Un tout autre domaine, mais je ne doute pas que toutes les connaissances que j’ai pu
acquérir durant ce stage me seront utiles au quotidien et pour mon avenir professionnelle.
Avez-vous eu besoin d’être encadré, préparé et orienté avant et pendant votre
séjour ?
Comment cela s’est-il passé ? Quel rôle a joué votre établissement rhônalpin
dans cette préparation ? Avant votre départ, êtes-vous entré en contact avec
des étudiants rhônalpins ayant déjà effectué un séjour dans le même
établissement d’accueil que vous ? Avec des étudiants étrangers venant de
votre établissement d’accueil ?
L’IAE Savoie Mont-Blanc d’Annecy nous a accompagné tout au long de la demande de
Bourse Explora Sup’, en nous renseignant si nous avions des questions concernant les
délais ou les documents nécessaires.
Cette aide m’a notamment permis d’accepter cette offre de stage non rémunéré et pouvoir
être rassurée quant aux dépenses à envisager avec ce changement de villes, de logement,
etc.
Ayant des amis qui avaient déjà visités Bruxelles lors d’un séjour, je me suis donc
renseignée auprès d’eux pour connaître leurs sentiments sur la ville, qui fût tous très positifs.
Si vous deviez repartir à l’étranger, quelles erreurs éviteriez-vous ? Comment
vous y prépareriez-vous ? Que suggéreriez-vous à ceux qui vont partir ?
Avant de partir, je suggère de bien se renseigner quant à la localisation du logement
notamment. En effet, Bruxelles est une ville agréable, mais comme toute grande ville,
certains quartiers sont moins chaleureux que d’autres. Il est donc important de bien se
renseigner quant au quartier. Je conseille par exemple les quartiers de Bruxelles centre,
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Ixelles, Saint-Gilles et Etterbeek, très agréables à vivre et accessible facilement en transport
en commun ou permettant même de découvrir la ville à pied.
De même, il est intéressant de lire quelques guides afin de connaître les événements,
festivals qui ont lieu durant la durée du séjour, les expositions et musées à voir, les petits
magasins typiques à voir, les trésors cachés de la ville de Bruxelles à ne pas manquer.
Pour ceux qui veulent en profiter pour visiter l’ensemble de la Belgique, le GoPass à 50euros
permet d’effectuer 10 trajets en train. Ce qui permet d’aller découvrir la côte Belge, les villes
d’Anvers, de Liège, et bien d’autres.
Quelles améliorations estimez-vous intéressantes d’apporter aux échanges
internationaux ou à la bourse régionale ?
Concernant les améliorations que j’estime intéressantes à apporter aux échanges
internationaux, il est important de mettre en avant l’aide fort utile que représente la Bourse
Explora Sup’. En effet, la bourse proposée par la Région Rhône-Alpes est une aide très
intéressante qui permet de financer notamment les frais de transports, quelques visites
culturelles, les frais sur place d’alimentation, de participer au logement, etc.
Le dossier et sa gestion étant bien suivie, je n’ai rencontré aucune difficulté. Toutefois, la
bourse est perçu relativement tard, hors de nombreux frais supplémentaires sont à effectuer
dès le début du séjour à l’étranger, notamment pour les transports, le logement,
l’alimentation, etc. L’étudiant doit donc bien prévoir ses dépenses en attendant le versement
de la bourse Explora Sup’.
Toutefois, il faut bien reconnaître que cette expérience n’aurait pas été la même sans l’aide
de la Région Rhône-Alpes et la Bourse Explora Sup’.
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