Forbon N`Zakimuena

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Forbon N`Zakimuena
 Focus sur… les artistes au coeur des projets Présentation des artistes – intervenants 2015/16 ...Et si la jeunesse interrogeait le monde avec des artistes ... ANNE SAVELLI -­‐ Ecrivaine Anne Savelli est née et vit à Paris. Après des études de Lettres modernes et d'audiovisuel, elle a exercé de nombreux métiers destinés à lui permettre d'écrire « à côté » (journaliste, documentaliste web, correctrice...). Elle tente depuis quelques années de ne faire qu'écrire, et partager son processus de création via des lectures en public, animation d'ateliers d'écriture, etc. Intéressée par le numérique depuis le début, elle publie alternativement des livres « papier » et numériques (le dernier en date : Anamarseilles, éditions La Marelle, 2015). Elle collabore également avec des artistes d'autres disciplines (le guitariste improvisateur Jean-­‐Marc Montera, la compagnie de danse Pièces détachées...) et vient de contribuer à la mise en place d'un collectif, L'aiR Nu, dont le site web propose des déambulations littéraires et sonores thématisées.. Anne Savelli intervient à Villetaneuse, au Collège Jean Vilar AL'MATA -­‐ Caricaturiste Alain Mata Mamengi, dit Al’ Mata, est né à Kinshasa en 1970. Diplômé d’Académie des Beaux Arts de Kinshasa, en 1991 il est embauché comme caricaturiste au journal L’Observateur avant d’en devenir le directeur artistique. En 1998, Al’ Mata remporte le «Calque d’or» qui récompense les meilleurs caricaturistes des medias de Kinshasa. En 2000, il reçoit le Prix de la presse au 3ème Salon de la bande dessinée africaine à Kinshasa, puis gagne le 1er Prix du concours de la BD à Bologne en Italie en 2003 avec la maison d’édition Lai Momo. Al’ Mata vit en France depuis 2002 où il est reconnu réfugié politique suite à ses dessins de presse en RD Congo. Dans ses bandes dessinées, il aborde souvent le thème de l’intégration, comme dans Le retour au pays d’Alphonse Madiba, dit Daudet, qu’il signe chez L’Harmattan avec Christophe Ngalle Edimo. Cette bande dessinée a remporté le 1er prix de la meilleure bande dessinée africaine en 2011 au festival international de la BD d’Alger. Al'Mata intervient à Montreuil, au Collège Politzer AURELIE HABEREY -­‐ Vidéaste -­‐ Plasticienne Aurélie Haberey est née en 1974. Après des études d’histoire de l’art, des arts du spectacle et de muséologie, elle entreprend une recherche artistique autour des possibilités de l’image, de la représentation et de la perception. Chaque image suggère des histoires ouvertes où le réel et le fictif sont fondus dans une étrange atmosphère empreinte de présence et d'absence.Elle a exposé, entre autres, à Jeune création (Paris), à la galerie Metropolis (Paris), au Summer of photography (Bruxelles), au centre d’art Les Brasseurs (Liège), à la MAAC (Bruxelles), au centre d’art et photographie (Lectoure), au Centre d’art contemporain de Basse Normandie (Hérouville-­‐Saint-­‐Clair). Actuellement, elle développe un projet cinématographique sur l’artiste Marlène Saldana et réalise un film sur les répétitions du spectacle Lettres de non-­‐motivation du metteur en scène Vincent Thomasset. Aurélie Haberey intervient à Livry-­‐Gargan, au Collège Segpa Léon Jouhaux THIBAULT AMORFINI -­‐ Auteur -­‐ Metteur en scène -­‐ Comédien Thibault Amorfini est auteur, metteur en scène et comédien. C'est avec son premier texte, "Le Treizième" (2008), joué à Gare au théâtre puis à l'Etoile du nord, qu'il lance la compagnie des Treizièmes. On le retrouve à la mise en scène de "Cirques" (2009) à la Maison des métallos ainsi que de "Cabaret du quotidien" (2011) au théâtre des Cinq diamants ou à la loge. Depuis 2012 il est le directeur artistique du festival transdisciplinaire "Les Impromptus". Il mène également sa carrière d'acteur de théâtre avec d'autres compagnies, (Le trimaran), et endosse occasionnellement différents rôles pour le cinéma. Tout récemment il vient de jouer son propre texte "Monsieur Belleville" (publié au éditions L'œil d'or) au théâtre de Belleville et prépare la suite de ce spectacle qui a été conçu sous la forme d'un dyptique. Thibault Amorfini intervient à Saint-­‐Denis, au Collège Garcia Lorca ANNIE VIGIER et FRANCK APERTET -­‐ Chorégraphes Les chorégraphes Annie Vigier & Franck Apertet ont fondé Les gens d’Uterpan en 1994. Ils sont connus pour la position originale qu’ils occupent entre les champs de la danse et des arts plastiques. Leur travail s’appuie sur le déplacement des cadres et des conventions d’un champ vers un autre et exploite pour les révéler, les conditionnements qui structurent l’individu dans la société contemporaine. Leur travail est présenté en France et dans le monde entier. Ils ont été invités dans de nombreux centres d’arts, musées, théâtres et festivals pour développer leur processus de création rigoureux et iconoclaste. Annie Vigier et Franck Apertet interviennent à Bondy, au collège Pierre Brossolette et à Villepinte, au collège Les Mousseaux. BEATRICE VERNHES -­‐ Réalisatrice Béatrice Vernhes est réalisatrice de documentaires de création. Sa rencontre avec la chorégraphe Blanca Li la familiarise avec l'univers de la danse et l'amène à réaliser des portraits de chorégraphes. Son prochain film interroge les clichés liés au mot féminisme. Elle a réalisé ses premiers documentaires au Mexique, où elle a vécu plusieurs années. Sa formation s'est faite par la pratique et au cours d'enseignements à l'école Louis Lumière, à l'INA et aux Ateliers Varan. Béatrice Vernhes intervient à Le Blanc-­‐Mesnil, au collège Jacqueline de Romilly ESTELLE AUBRIOT -­‐ Comédienne Initiée à 16 ans par Peter Schumann et le Bread and Puppet aux Etats-­‐Unis à l'improvisation, Estelle Aubriot pratique d'abord les arts de la rue et le cabaret. Parallèlement, elle décide d'aller vers des répertoires plus intimes et rentre au Conservatoire National Supérieur de Paris (C.N.S.A.D. 1992-­‐95). Avec une vive curiosité pour ses contemporains, elle va à la rencontre d'auteurs, collabore et participe avec eux à de multiples lectures et créations théâtrales, comme par exemple avec Eugène Durif, Gérard Watkins ou Claudine Galéa. Au cinéma, elle travaille avec des réalisateurs comme Andrew Kötting (auteur de Gallivant) ou Vladimir Leon (Loin du front). Des années de pratiques en conservatoire et de rencontres musicales, lui donne régulièrement l'occasion d'être associée à des projets musicaux de référence comme Laborintus II de Bério avec l'Ensemble Ars Nova. Fascinée par le monde des sourds et leur Langue des Signes Française (L.S.F.), cette langue visuelle, spatiale et scénique, elle apprend à la signer couramment et la pratique dans plusieurs spectacles bilingues ou spot institutionnel. Sa sensibilité de comédienne l’amène à rechercher des collaborations artistiques originales et exigeantes. Estelle Aubriot intervient à La Courneuve, au Collège Jean Vilar. CAMILLE BESSE -­‐ Dessinatrice de presse Camille Besse a grandi en région parisienne. Après un marathon de 7 ans d'études, elle fait ses débuts professionnels dans le graphisme avant de devenir dessinatrice de presse. Elle a travaillé ou travaille encore avec Causette, Charlie Hebdo, L'Humanité, L'Humanité Dimanche, Psykopat, Bakchich, NVO, Zélium, La Maison Ecologique, Tsugi, Barricade, Arte (émission 28'), Action Contre La Faim, Médecins du Monde... Depuis un an, elle anime aussi des ateliers de dessin de presse en milieu carcéral, en EHPAD, et fait même du dessin en direct. En parallèle, elle travaille en free-­‐lance pour la communication d’entreprises diverses. Camille Besse intervient à Aubervilliers, au Collège Henri Wallon DAISY BOLTER -­‐ Chanteuse -­‐ Comédienne -­‐ Auteure-­‐Compositrice Daisy Bolter est chanteuse, comédienne et auteure-­‐compositrice. La rencontre avec l’Autre, dans toute sa diversité, est le fil rouge de son parcours. Dans ses spectacles, elle s’intéresse tout particulièrement à la relation texte-­‐musique et à la création in-­‐situ, axant actuellement son travail autour des thèmes du langage et de la mémoire. Ces projets se sont joués en France ainsi qu’à l’étranger (Chine, Bosnie-­‐Herzégovine, Turquie). « Perdu ma Langue », un concert narratif autour du thème de la langue maternelle créé en 2015, est actuellement en diffusion en milieu scolaire. Daisy chante avec le groupe de jazz Dirty Rice (tournée aux Etats-­‐Unis en 2014). Son album en duo avec le guitariste Paul Abirached, « elseWhere », paraîtra en 2016. Daisy Bolter intervient à Aubervilliers, au Collège Rosa Luxemburg et à Sevran, au collège Paul Painlevé CECILE CHASPOUL -­‐ Auteure -­‐ Réalisatrice Née à Marseille, Cécile Chaspoul « monte à Paris » après ses études de philosophie avec l’idée de faire des films. Elle découvre ce qu’est le métier de réalisatrice en travaillant sur des tournages de fictions. Pendant 12 ans, elle exerce les fonctions d’assistante réalisatrice et de responsable de casting sur des longs métrages et des téléfilms. Elle travaille ainsi avec des réalisateurs et réalisatrices très différents tels que Jacques Audiard, Angela Schanelec, Isabelle Nanty, Pierre Jolivet ou Djamel Bensalah. En 2010, elle passe à l’écriture et à la réalisation avec un premier court métrage, « Même si le ciel n’existe pas », suivi d’un deuxième en 2013, « Racines », tous deux financés par la région Champagne-­‐Ardennes. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un long métrage. Cécile Chaspoul intervient à Aulnay-­‐Sous-­‐Bois, au Collège Claude Debussy CHARLOTTE ANDRES -­‐ Comédienne -­‐ Metteure en scène Formée à l’école Claude Mathieu, puis auprès d’Alexandre Zloto, Hélène Cinque et Ariane Mnouchkine, Charlotte Andres s’intéresse aux formes du théâtre oriental (Kathakali au Kérala), au masque et au clown. Elle aborde parallèlement un travail d’écriture qui la conduit à mener des projets, et à intégrer Radio France en tant qu'animatrice à l’antenne de France Culture. Elle collabore aussi régulièrement avec Nicolas Vallet pour ses créations en tant qu’auteur et interprète En 2005, elle rejoint la compagnie Et Demain dès sa première création. Plus récemment, elle rejoint Baraque Liberté pour son premier spectacle de rue, Les Nouveaux Pharmakos, dirigé par Caroline Panzera. Dans une dynamique de transmission, elle conçoit et dirige de nombreux ateliers théâtre / écriture, et enseigne en tant que formatrice à la prise de parole à l’École Française du Barreau. Au Théâtre du Soleil, elle travaille en collaboration avec deux troupes, le TAFthéâtre dirigé par A. Zloto (la Tragédie de Macbeth, l’Appartement de Zoïka, Ce soir on improvise, Légendes de la Forêt Viennoise et le Festival Premiers Pas) et l’Instant d’une résonance dirigé par H. Cinque (Les enchaînés et Peines d’Amours Perdues). En 2013, elle fonde avec Dan Kostenbaum la compagnie du Butor Étoilé. Elle y travaille l’adaptation théâtrale de la bande dessinée les Mohamed, en partenariat avec l’association des Frères Poussière à Aubervilliers (création 15-­‐16). C’est donc cette approche de la question de l’altérité et du traitement de la différence qui questionne l’artiste. Charlotte Andres intervient à Aubervilliers, au Collège Gabriel Péri CHRIS THIERY -­‐ Circassien Comédien, danseur et circassien, formé au CNSAD, aux Arènes Nanterre et passé par l’Académie Fratellini, Chris Thiery a développé un langage circassien polyvalent (jonglages, acrobaties, clown, mime, etc.) favorisant la résonnance entre disciplines et interrogeant sans cesse l’espace de la représentation. Avec la compagnie La Carcasse !, qu’il a co-­‐fondée en 2004, l’artiste s'évertue à ouvrir les frontières en développant un travail de plateau axé sur des approches techniques plurielles et des mises en scène de performance afin d’instaurer un rapport à l’espace différent. Chris Thierry intervient à Drancy, au Collège Liberté CLARA IPARRAGUIRRE -­‐ Réalisatrice Clara Iparraguirre est réalisatrice de films documentaires. Son double cursus en photographie-­‐cinéma et psychologie lui permet de proposer des projets alliant la dimension artistique, éducative et sociale. Elle a notamment développé une expérience de terrain dans le domaine de la prévention de la délinquance de mineurs, avant de se consacrer entièrement à sa passion le cinéma. Aujourd’hui, outre son travail personnel de réalisatrice, elle collabore avec plusieurs structures reconnues de l’éducation à l’image, comme l’Agence du Court Métrage, le Forum des Images, Passeurs d’Images ou Cinéma93. Clara Iparraguirre intervient à Epinay-­‐Sur-­‐Seine, au Collège Roger Martin du Gard DAWN -­‐ Street artist -­‐ lightpainting Dawn appartient à la grande famille des Street Artist. Il découvre le light painting en 2011 et consacre les deux premières années de pratique à l'appropriation de cet outil et la redécouverte de l'exploration urbaine. De ses multiples observations naît une démarche artistique singulière. Depuis 2014, il inscrit sa recherche dans un travail d'appropriation et de transformation de l'espace. Dawn se plait à peindre avec de la lumière les lieux et les individus qu'il croise et qui sont source d'inspiration. Son outil lui autorise quasiment toutes les facéties. Il voit dans le lightpainting un prolongement de l'univers du graffiti avec une dimension supplémentaire : la non-­‐altérité de l'espace public Cette artiste intervient à Montreuil, au Collège Lenain de Tillemont CLAIRE DUPOIZAT -­‐ Illustratrice Claire Dupoizat est née à Genève. Avec ses parents, elle découvre le Gabon, le Cameroun, l'Italie, la Suisse et la France. C’est ainsi que dans son enfance, le temps a passé au rythme des déménagements. Une vie à découvrir, à faire ses adieux, rebondir, repartir. Il a fallu mémoriser, inventorier, classer toutes les rencontres intenses mais éphémères, les expériences insolites, les berceuses italiennes ou les comptines africaines. Son histoire s’est structurée grâce aux dessins quotidiens, aux légendes écrites, qui la replongent pour toujours dans les odeurs de Yaoundé ou d’ailleurs. Depuis elle tient des carnets pour la même raison : s’assurer qu’un monde curieux existe, peuplé de visages étonnants, et en témoigner un dessin à l’appui. Une curiosité insatiable pour son quartier la pousse à l'explorer sans cesse, et le fruit de ses voyages est consigné dans deux livres : I love Montmartre et Soif de Montmartre, aux éditions de La belle Gabrielle. Claire est par ailleurs auteure et illustratrice pour la presse ou la jeunesse. Elle est aussi présidente des Carnettistes tribulants : ce joyeux collectif d’artistes a publié de nombreux reportages dessinés, sur des sujets aussi bien sociologiques que culturels ou même intimes. Claire Dupoizat intervient à Bobigny, au Collège République PIERRE FERRERO -­‐ Bédéiste Pierre Ferrero est né en banlieue parisienne en 1986. Avec un BAC scientifique en poche, il intègre l'école de dessin Emile Cohl à Lyon en 2004. Il y rencontre dès la première année une bande de copains ayant les mêmes goûts et la même vision de la bande dessinée. Ils co-­‐fondent ensemble en 2005 le collectif Arbitraire, la revue du même nom voit le jour la même année. Son travail apparaît dans chaque numéro de la revue depuis sa création, il a aussi auto-­‐édité aux éditions Arbitraire, plusieurs bandes dessinées. En 2011 la revue Arbitraire 9 gagne le prix de la bande dessinée indépendante au festival d'Angoulême. Sa première bande dessinée, Marlisou sort en Janvier 2013 aux éditions Les Requins Marteaux. Pierre Ferrero réalise des fresques dans les hôpitaux avec Frescoconuts, un collectif de peintres muraux. En 2014 il co-­‐réalise avec Margaux Duseigneur le clip Pirate Bay pour le groupe de musique Cheveu, et il dessine pour la revue XXI. Il publie en 2015 Isaac neutron aux éditions Arbitraire et La danse des morts aux Requins Marteaux Pierre Ferrero intervient à Aubervilliers, au Collège Gabriel Péri PRINCEPS -­‐ Auteur -­‐ Compositeur -­‐ interprète A 24 ans, Forbon N'Zakimuena alias PRINCEPS est autodidacte. Il est, auteur-­‐compositeur-­‐interprète, beatboxer, rappeur, poète, comédien. Princeps travaille à la fois les mots, l'expression (chant, slam, rap) et la musicalité (beat box, loop station…). Deux rencontres l’ont particulièrement marqué dans ce cheminement : la première avec Kid Lucky, Beat-­‐MC, initiateur du Beat-­‐Rhyming (l'art de combiner dans une même bouche des paroles, des chants et des rythmes), la seconde avec D' de Kabal, illustre aîné de la scène Hip-­‐Hop et notamment slameur. Princeps mène plusieurs projets : Prin Live Sessions, La Toison d'Art, deux web séries dont il est concepteur, et auteur-­‐compositeur-­‐
interprète, NO MAD, un groupe de beat n' word qui mêle chant, spoken word, poésie, beat box, loop station, sound design, sampling et instruments acoustiques. Depuis Mai 2012, il anime des ateliers d'écriture à Paris (France) en partenariat avec plusieurs structures culturelles ou/et sociales telles que La Grande Halle de la Villette. Princeps intervient à Aubervilliers, au Collège Rosa Luxemburg SOPHIE GAUCHER -­‐ Dessinatrice Sophie Gaucher est née en 1984, elle vit et travaille au Pré Saint Gervais. Sophie Gaucher dessine partout sur feuille, sur toile, sur des murs, au sol… Elle loge ses créations faites de feutre, de stylo bille, de peinture, d’encre ou de crayon dans un in situ paradoxalement imprévisible, à la fois cocasse et fantastique (par exemple sur des colonnes dans un préau, ou sur le pan qui se profile derrière un radiateur, autour d’un porte manteaux, d’une prise d’électricité en bas d’une cloison…) Chaque proposition s’inscrit dans l’environnement, tantôt comme une sorte de cadavre exquis, tantôt comme un théâtre ou une sorte de cabaret, avec ses fantasmes ou ses pics. Et c’est parfois un squat graphique, un camping visuel, une étape gourmande de tableaux fantastiques et d’hallucinations mêlés. Sophie Gaucher intervient à Montreuil, au Collège Jean Moulin et à Neuilly-­‐Sur-­‐Marne au collège Albert Camus YORDAN GOLDWASER -­‐ Metteur en scène -­‐ Comédien Il commence le théâtre à Strasbourg avec la compagnie Via. Il se forme tour à tour à l’EDT 91, puis au conservatoire du VIIIe arrondissement de Paris aux côtés de Philippe Berling, Claire Aveline, Philippe Chemin et Elisabeth Tamaris. En 2008 il intègre le CNSAD. Il y travaille notamment avec Sandy Ouvrier, Yann-­‐Joël Colin, Yves Beaunesne, Howard Buten, Jacques Doillon, Dominique Valadié, Alain Françon et Olivier Py. En 2009, il joue dans le film de Jean-­‐Paul Siveyrac Des filles en noir. Au théâtre il joue sous la direction de Marie Frering, Barthélémy Meridjen, Jean-­‐Philippe, Naas, Fanny Santer, André Engel et Benjamin Abitan. En 2010 il met en scène Excédent de poids, insignifiant : amorphe de Werner Schwab, et assiste Yves Beaunesne sur Le discours de la servante Zerline de Hermann Broch. En 2013 il monte Les Présidentes de Werner Schwab. En 2014 il participe à l’écriture de la pièce Le grand trou au sein du Théâtre de la Démesure. Yordan Goldwasser intervient à Noisy-­‐Le-­‐Grand, au Collège International HERVE SIKA -­‐ Chorégraphe Chorégraphe, danseur et pédagogue, Hervé Sika crée sa compagnie en 2006. C’est alors le départ d’une recherche chorégraphique singulière dans laquelle le hip hop, matière première de son travail, constitue une marche sur laquelle il s’appuie pour explorer de nouveaux territoires. De rencontres en collaborations artistiques, notamment avec les chorégraphes Hamid Ben Mahi et Christine Bastin, les metteurs en scène Mohamed Rouabhi, Guy Alloucherie et Ahmed Madani ou encore l’historien Gérard Noiriel, il précise sa démarche et s'engage dans un hip hop de création où la quête de la performance spectaculaire cède la place à une écriture chorégraphique au service d'un propos. Dernièrement, sa démarche d’ouverture l’amène à créer plusieurs spectacles de cirque contemporain pour l’Académie Fratellini et le CNAC de Chalon. Chacune de ses créations est le reflet de son engagement politique et social. C’est ainsi que sa 6ème et dernière création, Herbe Folle s’inspire de dix années de rencontres des publics à travers des projets participatifs Hervé Sika intervient à Villemomble, au Collège Pasteur et à Montreuil, collège Lenain de Tillemont LEILA BEN ARIBI -­‐ Réalisatrice Diplômée d’un Master en réalisation de documentaire de création, Leïla Ben Aribi est réalisatrice de documentaires. Elle a réalisé « Trajectoires Aléatoires » documentaire sonore sur la construction de soi, diffusé notamment au festival de La Rochelle, sur la RTBF…, « Un Passage » où elle suit pendant un an des adolescents apprentis comédiens. (festival « entrée dans le réel », FIDE,..) Elle vient d'achever le montage de son dernier documentaire “Rima se marie” sur son pays d’origine : la Tunisie. Actuellement elle prépare un nouveau film “Hommes d’Histoire, histoires d’hommes”, documentaire pour lequel elle propose une collaboration avec des élèves de la Seine-­‐Saint-­‐Denis. Parallèlement, elle anime depuis la fin de ses études divers ateliers audiovisuels dans différentes structures (associations, lycées, maison de retraite). Elle a notamment été accueillie en 2010 en résidence au lycée Kyoto à Poitiers, où elle a travaillé avec une classe de lycéens, autour de la réalisation d'un documentaire sonore sur leur quartier. Leila Ben Aribi intervient à Gagny, au Collège Madame de Sévigné JULIE VUOSO -­‐ Comédienne -­‐ Metteuse en scène Après une licence d'Arts du Spectacle à l'Université Paul Valéry à Montpellier en 2010, Julie Vuoso a co-­‐mis en scène Le songe d'une nuit d'été au théâtre de la Vignette. Sa recherche s'est focalisée sur les réécritures contemporaines du conte et la question du jeune public. En 2008 elle mène un projet au Mali autour de la réécriture d'un conte africain pour enfant en pièce de théâtre, Le roi qui voulait marier sa fille. Avant de débuter un master d'études théâtrales en 2012 à l'université Paris 8, elle assiste Lamine Diarra sur les déconnards texte de Koffi Kwaulé en 2011. La première année de son master s'est concentrée sur la recherche théorique et pratique d'une rencontre théâtrale et musicale entre les auteurs Boris Vian et Léon Gontran Damas : Boris Vian et Léon Gontran Damas au rythme des luttes noires, afin de rendre compte comment l'art par son pouvoir de transgression a su faire évoluer un rapport à l'autre construit et manipulé. Cette année a donné lieu à la création et co-­‐mise en scène d'une exposition/théâtre de Néo ZOO, avec le collectif T.I.G., pour la Semaine des Arts de l'Université de Paris 8, spectacle qui questionne les stéréotypes sur les différentes nationalités. Elle a aussi cette même année été assistante de mise en scène de Véronique Vellard, compagnie Anopée Théâtre, pour le spectacle L'humanité tout ça tout ça, texte de Mustapha Karmoudi, création en coproduction au Théâtre Le Tarmac, Paris, en 2012/2013. En 2015/16 elle travaille à la mise-­‐en-­‐ scène de Screaming Screens, une création collective qui questionne le rapport aux écrans. Julie Vuoso intervient à Noisy-­‐Le-­‐Grand, au Collège Clos Saint-­‐Vincent DIANE LATRILLE -­‐ Dessinatrice -­‐ Graveuse Diane Latrille est une graveuse née à Langon en 1984. Elle obtient en 2008 un Master 2 d’Arts Plastiques à l’université Michel de Montaigne Bordeaux III, où sont dispensés des cours de gravure et d’impression. En parallèle de ses études à la faculté, elle décide de suivre des cours de dessin d’observation et de perspective en fréquentant l’atelier de Guy Céry de 2003 à 2007.Le dessin s’impose très rapidement comme un puissant moyen d’expression. Ses recherches l’amènent à explorer les techniques de l’aquatinte et de l’eau forte, mais la pointe sèche demeure son outil de prédilection, tant pour la réalisation de petits formats que pour celle de grandes productions. Les gravures de Diane Latrille témoignent d’une réflexion permanente sur la notion de représentation, jouant avec le regard du spectateur qu’elles invitent au cœur de mondes imaginaires où se mêlent formes humaines, végétales et minérales au milieu de décors oniriques. La trame, à la fois minutieuse et pleine de force, offre un jeu délicat d’ombres et de lumières, un velouté singulier qui contraste avec la rudesse expressive de certaines formes. Diane Latrille intervient à Bobigny, au Collège Jean-­‐Pierre Timbaud LENA MASSIANI -­‐ Chorégraphe Depuis plus d’une dizaine d’années, le rapport que peuvent entretenir la danse et l’architecture inspire la recherche chorégraphique de Léna Massiani. Dans chacun de ses projets l’enjeu est de positionner le corps du danseur en relation avec l’espace architecturé qu’il investit. Par ailleurs, la chorégraphe tend à investir plus spécifiquement l’espace urbain. Alors, l’objectif est de s’intéresser au rapport entre le corps et l’environnement dans lequel il évolue. Ce qui importe ici est de révéler, par des actions dansées, des espaces que nous ne voyons pas, en même temps que de créer nos propres espaces d’action. C'est en 2012 qu'elle crée la compagnie In Situ-­‐, plusieurs projets ont été réalisés : Danse à tous les étages (2012), Danse, la cité (2014), Les Inopinées (2015). Lena Massiani intervient à Stains, au Collège Pablo Neruda LAURENE GUION -­‐ Circassienne -­‐ Danseuse Artiste plurielle Laurène évolue sur plusieurs agrès. Spécialiste de l'attraction aérienne elle propose de nombreux numéros de tissus, trapèze, mât chinois dans lesquels légèreté rime avec acrobatie. Elle intègre très jeune l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault. En parallèle elle continue la pratique de la danse et se forme en danse classique d'abord, puis moderne jazz. Elle débute une carrière dans le Cabaret-­‐Music hall où elle mêle ses deux passions, la danse et le cirque. Elle collabore aux travaux de la troupe de L'Ötr'Cirk, collectif de circassiens qui propose des sessions de cirque d'improvisation. Par ailleurs, elle travaille auprès de différents publics enfants, adolescents et jeunes adultes pour partager avec eux la magie du cirque. Laurène Guion intervient à Saint-­‐Denis, au Collège Dora Maar LOU CANTOR -­‐ Danseuse -­‐ interprète Lou Cantor s'est formée au Centre National de Danse Contemporaine d'Angers de 2009 à 2011 dans la formation d'artiste chorégraphique. Parallèlement, elle obtient une licence de danse à l'université Paris 8 et étudie la danse africaine à l'Ecole des Sables-­‐ Germaine Acogny au Sénégal. Depuis 2011, elle est interprète pour Olivier Dubois, Dominique Brun, Béatrice Massin et David Rolland. Elle a aussi assisté Nicolas Paul pour une création à l'Ecole Nationale de l'Opéra de Paris et enseigne régulièrement le travail d'Olivier Dubois, Béatrice Massin et Dominique Brun. Lou Cantor intervient à Bobigny, au Collège Auguste Delaune LUCY WINKELMANN -­‐ Photographe Lucy Winkelmann est une artiste qui évolue dans le champ de la photographie, de la peinture et du dessin. Elle travaille l'image par un jeu de superposition de plusieurs techniques (photogramme, shadogramme, lightpainting, peinture...). Son point de départ photographique est constitué de prises de vue de paysages, de portraits sur lesquels elle redessine à l'encre, au marqueur, au feutre. Elle donne ainsi naissance à des images insolites où les couleurs s’assemblent comme un puzzle. Son travail photographique pose un regard singulier sur son environnement proche et par un procédé d'assemblage et d'accumulation, elle transforme la réalité. Lucy Winkelmann intervient à Montfermeil, au Collège Picasso MYRIAM MARZOUKI -­‐ Metteure en scène Née en 1975, Myriam Marzouki découvre le théâtre comme comédienne dans le cadre universitaire parallèlement à des études de philosophie. Elle poursuit sa formation théâtrale à l’Ecole du Théâtre de Chaillot et crée en 2004 La Compagnie du dernier soir. Entre 2004 et 2010, elle met en scène des textes de Nathalie Quintane, Francis Ponge, Georges Perec…. En 2011 avec Emmanuelle Pireyre, elle collabore autour d’un texte, Laissez-­‐nous juste le temps de vous détruire créé à la Maison de la Poésie de Paris. Puis, à l’invitation de Boris Charmatz, elle crée et interprète Invest in democracy, une performance sur la langue de la dictature tunisienne. En 2013, elle crée au Festival d’Avignon Le début de quelque chose d'après le texte d’Hugues Jallon. Avec son nouveau projet, Ce qui nous regarde, elle interroge nos regards sur le voile et les femmes voilées dans une forme très personnelle de théâtre documentaire. Myriam Merzouki intervient à Aulnay-­‐Sous-­‐Bois, au Collège Christine de Pisan DJALOUZ -­‐ Plasticien -­‐ Street artist Plasticien et street artist, Djalouz est né en 1985. Parallèlement à l'obtention de son diplôme de dessinateur maquettiste, il débute le graffiti en 2003, inspiré directement par la jeune scène montante du graffiti hexagonal et européen (Marko 93, Vesod, Dran, Inti, Vhils, No art, Shaka, L7M, MTO, etc.) mais aussi par le monde de la bande dessinée (Enki Bilal, Frank Miller). La bombe de peinture est son outil de prédilection car il est le médium idéal pour la peinture en grand format et surtout lui laisse une grande liberté quant au choix des supports. Les lieux abandonnés, usés par le temps, les friches et usines laissées aux mains de la nature lui ouvrent de nouvelles perspectives. En 2009, il met de côté son travail figuratif pour développer un travail plus abstrait, par le biais de formes en volume circulant et se matérialisant dans des lieux incongrus. Dès lors, il s'efforce de sortir le graffiti de ses conventions en le faisant évoluer et en s’inspirant de la mélancolie des lieux où il crée. Djallouz intervient à Montfermeil, au Collège Jean Jaurès MICHELE OBRIOT -­‐ Designer textile Diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, Michèle Obriot est issue d’une formation en création textile. Après plusieurs années passées dans différents ateliers (Massaro, Ateliers Galvin Pompei...) en qualité de bottière, Michèle Obriot s’intéresse au théâtre d’objet, au domaine du costume et de l’accessoire de scène à Nanterre, Strasbourg, avec des collaborations artistiques sur de nombreux opéras, pièces de théâtre, films d'époque. Parallèlement elle confectionne des chaussures pour des défilés haute couture (Chanel, Lanvin, Thierry Mugler, Christian Lacroix). Egalement conférencière aux Arts Décoratifs, Michèle Obriot a acquis une expertise dans le domaine du textile, de la mode, du design qu'elle aime transmettre. Elle a suivi en 2010 une formation auprès des PEP 75 et mène dès qu'elle le peut des projets textiles à destination d’enfants et d’adolescents en situation de handicap. Michèle Obriot se passionne encore aujourd’hui pour les possibilités qu’offre le textile, cette matière douce et souple et affectionne particulièrement le travail autour du fil. Elle a suivi en 2012 une formation à l’Ecole de la maille et explore, expérimente les vastes possibilités techniques et formelles qu’il permet en le crochetant, tricotant, tissant, brodant. Elle participe activement à l'essor du yarn bombing en Europe. Michèle Obriot intervient à Montfermeil, au Collège Jean de Beaumont MARIANNE MULLER -­‐ Photographe Marianne Muller suit ses études aux Beaux-­‐Arts de Lyon où elle est diplômée en 2007. Elle participe à des expositions collectives comme: "PLAY/DISPLAY" à la galerie 22,48m2, “Etrange été” à la galerie White Project, “Le 57e salon de Montrouge” ou “Exposition de Noël” au Magasin-­‐CNAC où elle reçoit le Prix Edouard Barbe. Marianne Muller conçoit et réalise également des projets en dehors des circuits d'expositions comme son application pour smartphone ("MMM"), soutenue par la DRAC Ile-­‐de-­‐France et le CNC, lancée en novembre 2015 à la Gaîté Lyrique.-­‐ Elle conçoit et anime de nombreux ateliers pédagogiques, notamment au Mac/Val, qui prolongent la dimension éducative présente dans ses travaux. "Son approche consiste à mettre en relation les images récupérées afin d’y déceler des identités autrement que selon la logique de la ressemblance immédiate. Ce sont les contours, les courbes, les lignes ou encore les couleurs qui suggèrent les analogies ; un procédé qui déjoue les rapports entre ce qui se donne à voir et son référent, obligeant ainsi le spectateur à déshabituer son regard et penser les images autrement". (Umut Ungan) Marianne Muller intervient à Montfermeil, au Collège Jean Jaurès et à Stains, collège Joliot Curie MARIANNE RIGAUX -­‐ Journaliste Journaliste de formation, elle partage son temps entre des reportages et des formations. Depuis 2010, elle collabore avec différents titres de presse magazine et forme des journalistes au web. En parallèle, elle a travaillé sur plusieurs webdocumentaires. Elle a écrit et réalisé Stigmatisés : paroles de Roumains sur la stigmatisation des personnes roumaines en France, qui est sorti en 2012. Elle a coordonné en 2013 l'équipe de community management du projet transmedia Brussels Business Online. D'octobre 2014 à janvier 2015, elle a travaillé sur le webdocumentaire Connected Walls en tant que directrice de production. Elle fait partie de l'association Globe reporters qui promeut l'éducation aux médias à travers une correspondance numérique entre élèves et journalistes en reportage dans des pays de la francophonie. Marianne Rigaux intervient à Montreuil, au Collège Césaria Evora NACH VAN -­‐ Danseuse Nach Van est danseuse urbaine. Elle découvre la danse à travers le Krump. Véritable gospel dansé, le Krump, danse revendicative et exutoire, est un bel exercice de contrôle d’énergies, entre lâché prise et isolation du mouvement, de l’impulse à l’impact. Danse très codifiée, le mouvement Krump appelle à la prise de parole dans le cercle, à l’incarnation de personnages, à l’expérimentation d’états de corps transcendants. Après un apprentissage des bases du Krump dans la rue (La défense, Porte de Montreuil), Nach entre dans la compagnie contemporaine Heddy Maalem puis dans la compagnie Hip-­‐Hop Rualité de Bintou Dembele. Elle enrichit son vocabulaire en ouvrant sa gestuelle aux danses et arts traditionnels d’Afrique et d’Asie, comme le Kathakali (Inde), le Dounouba (Sénégal), mais au théâtre. Elle tourne actuellement avec deux créations : Eloge du Puissant Royaume (Cie H.Maalem) et Strates Quartet (Cie Rualité) Nach Van intervient à Pantin, au Collège Joliot Curie JULIEN OBERLANDER -­‐ Réalisateur Julien Oberlander est diplômé de la Sorbonne Nouvelle et de l’École documentaire de Lussas. Il a été formateur lors de stages d'initiation au cinéma documentaire notamment pour l'association Arrimage. Ses films se construisent à partir d’un arrière-­‐
plan marqué par le rythme d’une routine urbaine et domestique. Ils traitent du quotidien, des gestes qui se répètent, du lieu familier où ils prennent place et des tensions qui se créent entre les désirs d'un individu et les contraintes inhérentes à son quotidien. Ses films montrent comment les actes de notre quotidien façonnent notre individualité. Julien Oberlander intervient à Clichy-­‐Sous-­‐Bois, au Collège Romain Rolland JOACHIM ROMAIN -­‐ Photographe -­‐ plasticien Joachim Romain est né au Havre, ville emblématique du courant impressionniste mais aussi de la première Maison de la Culture. Photographe et plasticien indépendant, il crée dans un va-­‐et-­‐vient permanent entre image et matière. La peinture classique et contemporaine tiennent une place importante dans ses créations où les murs blancs/vides n’existent pas. Après deux premières séries de photos notamment sur la typographie urbaine, ses collaborations dans le domaine de la publicité lui permettent de travailler en utilisant les techniques traditionnelles et numériques du maquettisme et de la composition. Depuis quelques années ses réflexions et créations portent sur la place et les enjeux du numérique aujourd’hui. Joachim Romain intervient à Drancy, au Collège Paul Painlevé THOMAS MATALOU -­‐ Comédien -­‐ Metteur en scène Thomas Matalou est un comédien formé au cours Florent. Il est très vite remarqué par Olivier Py, qui lui propose une collaboration artistique en tant qu'acteur dans de nombreuses créations (2003-­‐2009), lorsqu’il dirigeait le CDN d'Orléans et le Théâtre national de l'Odéon. Il a joué, entre autres pour et au côté de Joël Pommerat ainsi que le collectif Drao. Parallèlement, Thomas Matalou est membre du collectif ADM avec lequel il met en scène un texte de Gustave Akakpo, "A petites pierres", satire sociale sur le mariage arrangé et la lapidation, créée au Théâtre Le Tarmac. Thomas Matalou entame alors une recherche artistique sur la relation entretenue par l'individu face à son combat intime, personnel vis à vis de la violence et de la guerre. Aux frontières du territoire ou en son for intérieur, la question reste : comment se débat-­‐on pour vivre? En 2015, suite à une résidence en Languedoc-­‐Roussillon, il crée "et toi comment tu te débrouilles avec la vie?" ; performance s'appuyant sur le documentaire "Chronique d'un été" (réal. Rouch/Morin 1961) et par des interviews croisées de jeunes adolescents. Entre 2015 et 2017, il sera impliqué dans différents projets : « Anabella », adaptée d'une pièce de John Ford, qui sera créée au théâtre de la Tempête ; « Génération Odéon » en partenariat avec l’Odéon Théâtre de l’Europe. Thomas Matalou intervient à Drancy, au Collège Pierre Sémard CLOTILDE TIRADRITTI -­‐ Chorégraphe Après une formation en danse classique avec René Lejeune (Aterballetto) en Italie, elle intègre le TIR DANZA, Centre International de Recherche Chorégraphique et Théâtrale à Modène, sous la direction de Teri Jeannette WEIKEL. Installée en France depuis 1991, elle se nourrit également d’autres rencontres artistiques comme le théâtre de Bernard Pico et Clémentine Amouroux la danse Balinaise de Cristina Wistari, le chant d' Anne-­‐Laure Poulain, le théâtre d'objet et le jonglage de Bene Borth ainsi que la pratique de l’aïkido. En tant que danseuse interprète elle travaille avec plusieurs compagnies en Italie et en France : TIR DANZA , Adriana Borriello, Isabelle Dubouloz, Pierre Doussaint -­‐ Les Acharnés, Artemisdanza, Myriam Dooge, Vire Volte -­‐ Helène Hoffman, et mène en parallèle un travail de création et de pédagogie accès sur la synthèse de ses expériences. Depuis 2001 elle dirige la compagnie Héliotropion et en collaboration de nombreux artistes (circassiens, metteurs en scène, vidéastes, plasticiens, musiciens...) elle réalise plusieurs projets. Clotilde Tiradritti développe un travail très personnel, porté par une danse singulière qui privilégie l'approche sensorielle du mouvement, la musicalité des corps, et le travail de l'imaginaire. Lors de ses voyages en Europe et avec la collaborations d'autres structures partenaires elle démarre le projet Corps de ville, une étude sur le corps confronté à un contexte urbain. Clotilde Tiradritti intervient à Drancy, au Collège Jorissen ALEXANDRA VUILLET -­‐ Marionnettiste En 2002, après une maîtrise en Études Théâtrales à Lyon II, Alexandra Vuillet fonde avec Emilie Flacher et Elise Garraud la Compagnie Arnica: Théâtre de marionnettes pour Adultes. Arnica développe conjointement des créations et des actions sur le territoire où elle est implantée (festival de marionnettes, café philo, résidence d'artistes, ...). Alexandra Vuillet développe différents projets en qualité de comédienne marionnettiste dans les spectacles de la compagnie jusqu'en 2010. Puis elle joue pour d'autres compagnies à Paris, Strasbourg, Lyon (avec les Clowns à l'hôpital). Depuis 2005, Alexandra Vuillet ouvre un champ de recherche personnel sur le corps du comédien en jeu et débute les pratiques énergétiques et les collaborations avec des artistes chorégraphiques. En 2011, elle s'installe à Paris où elle fonde le groupement d'artistes « Wu wei art association » avec Anne-­‐Catherine Nicoladzé et Magali Albespy. C'est tout naturellement à cette même période, qu'elle passe de l'autre côté de la scène et ancre ses actions pédagogiques. Elle enseigne la Marionnette et le Qi gong (Conservatoire de Paris, Ville de Pantin, Théâtre aux Mains nues, La Nef et depuis 2014 à l'ESNAM), et en parallèle elle continue l'accompagnement (regard extérieur, training d'acteurs et parrainage) de nombreux projets artistiques originaux autour des arts de la marionnette. Alexandra Vuillet intervient à Pierrefitte, au Collège Gustave Courbet ONE PESCA -­‐ Street artist One Pesca, commence le graff en 1999. Spécialisé dans le lettrage et la fresque, il développe différents styles, à la fois la 2 dimension old school comme la 3 Dimension wild style. Sa démarche de graff s'adapte en fonction des supports concernés avec un intérêt certain pour les friches industrielles et les lieux oubliés. Avec son collectif 2AC, il participe à de nombreux événements graffiti, jam, expo, performances, à Paris mais aussi en Suisse, Allemagne, Espagne, etc., comme le Meeting of styles de Zurich (Suisse) et Lleida (Espagne), l' exposition inside wall au musée de Saintes, l' expo Photograffée dans divers lieux parisiens tels la galerie Le Pari(s) urbain, la galerie Monsieur ou au carrousel du Louvre et à la galerie Monsieur, l' expo Give me a wall du collectif PGC. Il participe par ailleurs à l'inauguration de la Cité du cinéma à Saint-­‐Denis, à la décoration de l’édition 2013 du festival Solidays, du festival Xtreme Gravity 2013 et à des activités artistiques à la Villette en 2014. One Pesca intervient à Bondy, au Collège Pierre Brossolette ANNE-­‐SOPHIE JUVENAL -­‐ Comédienne -­‐ Metteuse en scène Après des études de lettres modernes, Anne-­‐Sophie Juvénal se forme à l'art dramatique à l'école Périmony, puis à travers différents stages, à l'Académie des arts de Minsk, au Workcenter de Grotowsky, avec Etienne Pommeret, Nadia Vandereyden, Rosine Rochette, Solange Oswald... Entre 1996 et 1998, elle participe à plusieurs projets collectifs de la Cie Kaddock, et co-­‐met en scène avec Kristof Langromme Le sens du combat à partir de poèmes de Michel Houellebecq. En 1999, elle rencontre la metteure-­‐en-­‐scène Clyde Chabot avec qui elle va collaborer sur de nombreux projets en tant qu'actrice, assistante à la mise en scène, et collaboratrice dramaturgique. Particulièrement attirée par les esthétiques contemporaines et les auteurs vivants, elle a travaillé également avec Jean-­‐François Deméyère sur les créations de 11 septembre 2001 de Michel Vinaver, et Chto de Sonia Chiambretto, avec Urszula Mikos sur Manque de Sarah Kane et Kordian de Juliusz Slowacki, avec Alain Béhar, Jean-­‐Paul Queinnec, Frédéric Ferrer, Yan Allégret sur leur propres écritures et avec la chorégraphe Marion Faure. En 2009, elle est assistante de Sylvie Busnel sur son projet d'installation-­‐performance à Ps1-­‐Moma à New York. Pour le cinéma, elle tourne avec les cinéastes Philippe Grandrieux, Mamma Keita et Muriel Habrard. En 2012, elle fonde la compagnie Anticlimax et travaille actuellement à la mise en scène de Herculine Barbin, mes souvenirs et autres fragments. Elle mène en parallèle une recherche sur le genre et les écritures féminines avec un projet d'installation inspirée par Orlando de Virgina Woolf, et des rencontres-­‐ateliers avec la coopérative Un vent de sorcières qui réunit des artistes féminines. Anne-­‐Sophie Juvénal intervient à Saint-­‐Denis, au lycée Suger CECILE PROUST -­‐ Chorégraphe Cécile Proust est artiste chorégraphe, pédagogue et directrice du programme femmeuses. Elle a reçu une formation classique et contemporaine. Son parcours d’artiste chorégraphique se déroule auprès de chorégraphes contemporains comme Quentin Rouiller, Jean Pomares, Jean-­‐Pierre Perrault, Josette Baïz, Odile Duboc, Alain Buffard, Dominique Brun, Daniel Larrieu, Thierry Thieu Niang, Bob Wilson, le quatuor Albrecht Knust. En parallèle, elle voyage pour rencontrer et pratiquer des danses comme le flamenco en Espagne et la danse moyenne orientale en Egypte. Lauréate de la bourse Romain Rolland et du programme de la villa Kujoyama, Cécile Proust fait plusieurs séjours en Inde et au Japon. Elle y pratique le kathak à Delhi et le Jiuta Maï à Kyoto. Ces pratiques qu’elle croise avec des danses contemporaines occidentales, des pensées théoriques et des supports critiques lui permettent d’interroger la construction des corps, des danses, la fabrique des genres et les rôles sexués. Cécile Proust intervient au Bourget, au lycée neuf CLYDE CHABOT – Metteure en scène Après des études à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, un Doctorat à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris III sur Le théâtre de l’extrême contemporain dans la société et le suivi du cursus de l’Unité Nomade de formation à la mise en scène (avec Matthias Langhoff au Burkina Faso et Piotr Fomenko à Moscou), Clyde Chabot a été l’assistante à la mise en scène de François-­‐Michel Pesenti. Clyde Chabot crée la Communauté Inavouable, une compagnie de théâtre expérimental, en 1992. Ses spectacles mettent en jeu les rapports entre le texte, les acteurs, les spectateurs, l'auteur, les techniciens et le metteur en scène. Il s'agit d'oeuvres processus qui se poursuivent à travers différentes étapes. Les créations sont nationales et internationales, interdisciplinaires (théâtre, danse, vidéo, musique, arts numériques). Elles portent sur des textes d’auteurs contemporains (Colas, Pinget, Müller, Allegret…) ou sur ses propres textes depuis 2005. La compagnie est actuellement implantée au 6B à Saint-­‐Denis. Elle encadre régulièrement des ateliers de formations, sensibilisation ou de recherche en Ile-­‐de-­‐
France. Clyde Chabot intervient à Bondy, au lycée Léo Lagrange JOHAN AMSELEM -­‐ Chorégraphe -­‐ Danseur Formé au Conservatoire d'Avignon et au C.N.D.C. d'Angers, Johan Amselem, chorégraphe de la Cie La Halte-­‐Garderie, est six ans danseur pour Laura Scozzi. Au Danemark il danse pour la Cie DaDaDanz. En 2013 il crée Vénus avec le Ballet de Lorraine. En 2012 il est le premier boursier international MCKnight Foundation et crée, à Minneapolis, Bon appétit! présenté à la biennale de danse contemporaine de Bogotá. Le C.N.D de Pantin, le théâtre L'étoile du nord, l'Atelier de Paris-­‐Carolyn Carlson, micadanses, membres du C.D.C. Paris Réseau, Mains d'OEuvres l'accompagnent dans le développement de ses projets chorégraphiques. A quoi je tiens, coproduit par le Centre Dramatique d'Aragon, reçoit l'Aide au Projet de la Ville de Paris. Ses nombreux événements participatifs, ses créations de flashmobs, ses collaborations avec la M.P.A.A. témoignent de son intérêt pour le contact direct avec le public. Il participe au programme Dix mois d'École et d'Opéra dirigé par l'Opéra de Paris. Johan Amselem intervient au Bourget, au lycée neuf MARION LARY -­‐ Réalisatrice Marion Lary réalise des documentaires depuis une vingtaine d’années sur des sujets de société comme les quartiers de banlieue "Dans mon quartier je vis, je meurs" tourné à Besançon, la violence conjugale « Un silence assourdissant », les demandeurs d’asile, « Ni ici, ni là-­‐bas », l’enseignement de l'histoire dans un lycée en ZEP, « À l’école de Louise Michel », l'expression de soi « En parler ou pas »… Elle s'engage dans l’éducation à l’image et la défense du documentaire et de sa diffusion en étant au bureau d’ADDOC (associations des documentaristes) et au conseil d'administration de l’ACID (association pour la diffusion du cinéma indépendant). Marion Lary est en résidence d'écriture de scénario à Montreuil, au collège Paul Eluard SERENA REINALDI -­‐ Comédienne -­‐ Réalisatrice Originaire de Turin, Serena Reinaldi est diplômée du Conservatoire des Arts Dramatiques de Bologne. Elle travaille avec des associations en Italie, qui mènent des actions de soutien et réinsertion pour ex-­‐toxicomanes et dirige des ateliers théâtre pour adolescents en situation familiale difficile. Elle poursuit parallèlement sa carrière de comédienne avec des grands metteurs en scène italiens comme Vittorio Franceschi, Francesco Salveti ou Walter Le Moli. Ses études universitaires en Lettres l’emmèneront à Paris. Déterminée à se consacrer à des projets personnels, elle renoue avec ses racines en créant à Avignon en 2005 « Parole Parole » d’après Dario Fo et Franca Rame, qu’elle joue seule en scène pendant plus de deux ans, au Théâtre du Ranelagh puis en tournée. Elle fait ses débuts au cinéma dans « Les Bronzés 3, Amis pour la vie », réalisée par Patrice Leconte. En 2007 elle tourne son premier court-­‐
métrage « Ainsi font font font » comme réalisatrice, sur la thématique de la violence faite aux femmes, sélectionné au Film Festival de Turin de Nanni Moretti. En France, elle joue dans plusieurs spectacles dont Les Demoiselles D’Avignon aux côtés de Catherine Allégret, en solo dans Gueule de Mariée au théâtre du Gymnase, dans Ciao Amore au théâtre de la Gaîté Montparnasse. Elle crée en septembre 2009 un spectacle « Il était encore une fois », avec 15 détenues femmes de la maison d’arrêt de Fleury Merogis et réalise un documentaire vérité qui retrace cette expérience. Elle co-­‐écrit avec Christophe Alévêque le scénario grinçant de la bande dessinée ADAM ET EVE. Actuellement en duo dans « La véritable histoire de Jésus et Marie Madeleine » avec Christophe Alévêque, elle poursuit son engagement et sa volonté d’artistes au service des questions qui l’interpellent comme la parité, l’égalité et le rôle de la femme dans notre société. Séréna Reinaldi intervient à Goussainville, au lycée Romain Rolland LILOU ROBERT -­‐ Chorégraphe Lilou-­‐Magali Robert s’est formée au Conservatoire National de Région de Toulouse, ville où elle a également obtenu son Diplôme d’Etat de professeur en danse contemporaine. Elle commence son parcours d’interprète en 1998 auprès d’Andy Degroat et travaille entre autres avec Philippe Genty, Françoise Murcia, Amir Hosseinpour (Pays-­‐Bas), Michèle Rust, Jonathan Lunn(Londres), Mylène Benoit, Stijn Celis(Belgique), Faye Formisano (plasticienne et designer textile), La Bazooka/Sarah Crépin, Sylvie Guillermin….A travers son envie de toujours plonger dans des univers nouveaux, elle construit son expérience autour du théâtre, de l’opéra, de la danse et du cirque. Depuis 2009, elle développe avec le Collectif 18.3 une recherche autour du rapport texte/mouvement qu’elle met en jeu notamment dans son solo « J’ai rien compris ». Lilou Robert intervient à Paris, au lycée Claude Corbon ALEXANDRA DOLS -­‐ Réalisatrice Diplômée d’un Master I en écriture de scénario et d’un Master II en création et réalisation, je suis auteure réalisatrice spécialisée dans le documentaire. Actuellement je travaille sur Derrière les fronts, un documentaire sur les conséquences psychologiques de l’occupation en Palestine. Précédemment, j’ai réalisé Moudjahidate, sur des engagements de femmes dans la lutte pour l'Indépendance de l'Algérie. La question des luttes d’émancipation, de Libération et leurs H/histoires traverse mon travail et les reportages réalisés. M ais les images sont aussi des « champs de bataille potentielle » et peuvent véhiculer des clichés destructeurs pour ceux et celles qu’elles ciblent dans leurs représentations. J’interviens donc depuis 2009 en milieu scolaire pour transmettre des outils d’éducation à l’image et apprendre à les interroger. Alexandra Dols intervient à Bondy, au lycée Léo Lagrange MARGAUX DELAFON -­‐ Metteure en scène -­‐ Comédienne Diplômée de l’Ecole internationale de théâtre Jacques Lecoq et d’une maitrise d’Histoire-­‐ethnologie. Margaux fonde et dirige la compagnie Barouf théâtre depuis 2001 avec Laurent Leclerc. Ensemble ils fabriquent des spectacles en tentant des expériences formelles, textuelles. Elle développe une approche plastique du plateau en réalisant et fabriquant des masques et des marionnettes, aussi pour Mathias Langhoff en 2013. Parallèlement, depuis 2013 elle réalise et produit des fictions et des documentaires radiophoniques diffusés par Radio France, la RTBF, la RSR et RFO : Don Quichotte, Sangs mêlés, Le cachot, Rencontre avec Henri Alleg, Choisir sa vieillesse… Comédienne, elle joue régulièrement pour la télévision ( Affaires étrangères Cuba, Joséphine ange gardien, Au nom de la vérité, Clem…) et le cinéma (Laura, le scarabée d’or). Elle enseigne le jeu de masque neutre et expressif à l’Ecole de théâtre Philippe Peyran Lacroix et intervient au Centre Culturel d’Achères. Margaux Delafon intervient à Goussainville, au lycée Romain Rolland