Rapport d`activité 2011 - AEF Finistère
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Rapport d`activité 2011 - AEF Finistère
“ L’emploi en agriculture” Rapport d’activité de l’AEF du Finistère Année 2011 (Association paritaire, loi 1901, financée et gérée par les partenaires sociaux des productions agricoles) ASSOCIATION EMPLOI FORMATION (AEF) 21, vieille route de Briec – 29000 QUIMPER : 02.98.64.67.96. : 02.98.95.18.67. Mail : [email protected] ou [email protected] Sites : www.finistere.anefa.org www.agrimetiers.com Nos partenaires institutionnels Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 1 Plan du rapport Présentation 3 I Analyse des offres d’emploi collectées II Analyse des candidatures reçues 13 III Analyse des placements réalisés 22 IV Synthèse de la bourse de l’emploi et évolutions 27 4 V L’AEF : une dynamique également locale 29 VI Les autres activités de l’AEF en 2011 31 1 Le CESA 29 (Comité d’entreprise des salariés agricoles) 31 2 Relais départemental du FAFSEA et dispositif ADEMA 37 3 Observatoire départemental de l’emploi 38 4 Banques de données pour stages et autres immersions en entreprises 39 5 Interventions extérieures et actions de communication 40 • Diffusion des offres d’emplois ‘’ • Interventions en classes dans les centres de formation agricole ‘’ • Formation des futurs exploitants dans le cadre du 3P 41 • Actions et partenariat avec la Chambre d’Agriculture Le CPMA ‘’Découvrez les metiers verts’’ 42 • Participation aux forums de l’emploi 45 • Recrutement collectif ‘’ • Autres réalisations de l’année 2011 ‘’ Remerciements 46 Contacts AEF 47 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 2 Présentation Qu’est ce que l’AEF ? L’AEF, mise en place en 1990 par la FDSEA et la CFDT du Finistère fût la première du genre créée en France. Aujourd’hui le réseau ANEFA comporte plus de trente antennes départementales ou régionales. L’AEF est financée par la profession, à travers une cotisation patronale et salariale de 0.05% chacune, soit 0.1% de la masse salariale des entreprises. Cette cotisation, appelée et collectée par la MSA, est obligatoire pour les entreprises concernées car intégrée aux accords qui régissent certaines des conventions collectives applicables en agriculture. Dans le Finistère, les conventions suivantes sont concernées • • • • • Polyculture, élevage et maraîchage du Finistère Pépinières et horticulture du Finistère CUMA de Bretagne Entreprises de Travaux Agricoles de Bretagne Entrepreneurs du paysage Les missions de l’association • • • • • • • Gérer et organiser le marché de l’emploi en agriculture (convention Pôle Emploi), Assurer la promotion, par tous les moyens possibles, des métiers des productions agricoles Informer les employeurs et les salariés de leurs droits et obligations réciproques Communiquer sur les différents parcours de formation agricole o Orientation vers le secteur professionnel (adultes, scolaires), partenariat étroit avec le service orientation de la Chambre d’Agriculture, les centres de formation agricole et les Pôle Emploi o Informer les actifs agricoles sur les formations continues (relais du FAFSEA…) Accueillir, informer et orienter toute personne ayant une demande inhérente à l’emploi ou la formation dans les métiers de l’agriculture Publier un observatoire de l’emploi en agriculture (partenariat avec la MSA du Finistère) Gérer le Comité d’Entreprise des Salariés Agricoles (CESA 29) L’AEF du côté des professionnels (Conseil d’administration) • Deux collèges distincts o 8 employeurs désignés par 3 centrales syndicales patronales : FDSEA, Entrepreneurs du Territoire (ETA), UNEP (entreprises du paysage) o 8 salariés désignés par 3 centrales syndicales salariales : CFDT, CFTC, CGT et FO en membre associé • • Président : Philippe MARTAIL (FDSEA), producteur de tomates à GUIPAVAS. Secrétaire Général : Jean-François PRAT (CFDT), salarié en production porcine à LENNON. L’AEF du côté administratif (deux antennes : Quimper et St Pol De Léon) • Directrice : Claire LOISEAU • Animateur-Coordinateur : Gilles BUREL (basé à Quimper) • Secrétaires animatrices o o Secrétaires animatrices de la bourse de l’emploi Aurélia ANDRO (secteur Cornouaille, COB et BREST, basée à Quimper) Marie-Aline MIGNON (secteur Morlaix, basée à St Pol De Léon) Gaëlle GUIVARCH (secteur Morlaix, basée à St Pol De Léon) Secrétaire animatrice du CESA 29 Titulaire, Vanessa CORDEROCH et sa (remplaçante) Céline ROZEC, basées à Quimper Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 3 I Analyse des offres d’emplois collectées En 2011, l’AEF a traité 2 144 offres d’emplois tous secteurs confondus, soit une hausse de 31% par rapport à 2010. Ces offres ont été déposées par 553 entreprises ou exploitations (soit 33 de plus qu’en 2010). Voici la répartition de ces offres par bassin d’emploi Offres d'emplois traitées par l'AEF sur l’année 2011 Brest Maraîchage Morlaix Quimper Douarnenez 558 778 38 26 Carhaix Quimperlé Concarneau Evolution 2010/2011 Total 4 4 13 1 421 38,4% 16 8 1 263 19% 157 26,6% Elevage Porcin Horticulture & Pépinières 89 77 9 19 29 97 29 2 Elevage Bovin Lait 38 23 20 9 21 12 7 2 132 15,8% Grandes Cultures 13 14 8 4 10 7 5 4 65 38,3% Plusieurs élevages 4 1 2 13 2 14 11 Aviculture Elevage Bovin Viande 1 7 2 3 6 1 Paysages 3 1 5 Multifilières 2 2 3 44 Pont L'Abbé 47 34,3% 1 14 -26,3% 2 9 -25% 4 15 25% 1 10 66,7% 0 -100% 2 2 Elevage Caprin Elevage Ovin 3 3 -25% 0 -100% 2 0% 0 -100% 4 300% 2 100% 2 144 31,3% Aquaculture Elevage Equin 1 1 Arboriculture Elevage Rares 4 Forêt 1 Total 747 Evolution 2010/2011 28% 1 1 012 33% 130 5% 79 84% 78 32% 44 16% Répartition des offres par zone géographique PONT L ABBE; 1,26% QUIMPERLE; 2,05% CARHAIX; 3,64% CONCANNEAU; 1,26% DOUARNENEZ; 3,68% QUIMPER; 6,06% BREST; 34,84% MORLAIX; 47,20% D’une année à l’autre la paysage de l’emploi agricole ne change guère. Les deux arrondissements de Brest et Morlaix hébergent plus de 80% des offres d’emploi traitées par l’AEF sur l’année. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 27 35% 27 350% 31% Après deux années consécutives de baisse des offres collectées, l’année 2011 marque un retournement de tendance. Dans l’ensemble des bassins géographiques le nombre d’offres reçues par l’association est en hausse, parfois de manière spectaculaire. Le maraîchage est principalement à l’origine de cette évolution. Nb d'offres Bureau Quimper Bureau Morlaix 1 132 1 012 4 Un marché de l’emploi agricole très dynamique. L’année est marquée par une hausse de près d’1/3 des offres déposées à l’AEF par des employeurs. Ces derniers ont aussi été plus nombreux à solliciter l’association en 2011. Chaque année entre 10 et 15% de l'ensemble des employeurs font appel à l’AEF dans le but de recruter. En matière d’offres, la hausse de 31% des offres déposées à l’AEF fait suite à deux années de baisse consécutives. L’année 2011, en matière d'activité de la bourse de l'emploi, est comparable à l’année 2008. La masse de travail proposée par les productions agricoles dans le Finistère en 2011 n'a pourtant pas évoluée dans des proportions identiques. L’AEF a simplement capté une part plus grande des offres disponibles du fait de conditions de recrutement plus difficiles que l’année précédente. Années Total offres collectées 2008 2009 2 196 2010 1 724 2011 1 633 2 144 Malgré la poursuite de la hausse du chômage, nous constatons une difficulté croissante des employeurs à stabiliser des équipes pour les saisons. La volatilité des candidats semble être un comportement commun à d’autres secteurs professionnels soumis à de forts besoins en salariés saisonnier. Trois raisons font que des demandeurs d’emploi se positionnent sur des offres en maraîchage. • Par choix : ce sont des personnes qui cherchent un poste provisoire, une situation de travail qui va leur permettre d’avoir un revenu tout en cherchant un autre poste dans leur secteur de prédilection. L’agriculture est utilisée comme solution d’attente ou de capitalisation de droit de chômage ou de formation. • Par obligation : il s’agit de demandeurs d’emploi en fin de droit ou sans ressource, de jeunes de moins de 26 ans non éligibles aux minimas sociaux, de personnes travaillant à temps partiel et qui recherchent un complément de revenu, de jeunes retraités soucieux de trouver un complément de ressources, de ressortissants étrangers, de personnes sans qualifications qui choisissent le maraîchage car certains emplois peuvent y êtres accessibles (pour les saisons) sans nécessairement justifier d’expérience ou de formation. • Par habitude : ce sont souvent des saisonniers réguliers, qui ne souhaitent pas travailler plus de quelques mois dans l’année ou dans la même entreprise. Cela peut aussi concerner des personnes peu mobiles, qui trouvent dans l’agriculture des emplois de proximité pouvant parfois être les seuls emplois proposés sur certains territoires. Enfin, phénomène en fort développement, l'arrivée sur les emplois saisonniers locaux de candidats qui se déplacent sur l'hexagone au rythme des saisons. En maraîchage : En matière d’emploi, ce secteur, est identifié par l’extérieur qu’à travers une très forte proportion d’emplois en CDD liés aux saisons. Pourtant il y a de nombreux permanents dans les exploitations maraîchères du Finistère (entre 20 et 25% des emplois). Il se trouve que les CDI sont le plus souvent proposés, sauf pour des postes à responsabilités (chefs de cultures, second, haut de plante…), à des personnes qui ont donné entière satisfaction à l’employeur lors d'emplois saisonniers ou ponctuels. (tomates, fraises) les postes proposés sont généralement plus mois. Certains producteurs de tomates proposent en fin saison, des CDI, à des personnes opérationnelles et expérimentées sur des espérèrent ainsi recevoir des candidatures en provenance d’autres • En maraîchage sous abris durables, de 4 jusqu'à 8 ou 9 emplois avec perspective de travaux de haut de plante. Ils exploitations. • En maraîchage de plein champ il convient de distinguer entre les jobs (CDD temps partiel au printemps et en été) qui émanent principalement de la production d’échalotes et les nombreuses autres productions existantes (choux fleurs, artichauts, salades, brocolis…). En effet, ces dernières proposent des CDI ou des postes saisonniers de longue durée. Les producteurs s’engagent de plus en plus vers la fidélisation de leur personnel et l’embauche de permanents. Les exploitations grandissent, le nombre d'exploitants baisse fortement et tous les travaux liés à ces productions ne sont pas toujours mécanisables. Il s'agit par contre des emplois agricoles les plus compliqués à pourvoir et le recrutement de personnel qualifié y est ardu. Malgré des perspectives d’emploi stable et des actions de formation engagées avec plusieurs partenaires (centres de formation, Pôle Emploi, coopératives), la profession rencontre de grande difficulté à capter et mobiliser des demandeurs d’emploi sur ces métiers. En production porcine, malgré une conjoncture qui est restée difficile, le nombre d’emplois proposé progresse de près de 20%. Ce secteur reste donc plus que jamais confronté à une situation d’insuffisance Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 5 chronique en salariés qualifiés. Cette situation tendue se traduit par une certaine exaspération de certains producteurs, qui d’ailleurs choisissent parfois de baisser leur cheptel pour ne pas avoir à embaucher. Le premier semestre de l’année est systématiquement sujet à de fortes tensions sur certains bassins de production dans le département. A cette époque de l’année, il y a peu où pas de sorties des centres de formation ce qui ne laisse guère de choix aux producteurs. Ils doivent recruter une personne déjà en poste. Le manque ne se comble donc pas mais il se déplace. Malgré l'importante et répétée implication des nombreux partenaires (Pôle Emploi, Chambre d'Agriculture, groupements de producteurs, centres de formation et AEF), les formations proposées en productions porcines aux demandeurs d’emploi peinent à trouver leur public. D'autres facteurs viennent encore renforcer la problématique de recrutement dans cette production: la fréquente incompatibilité géographique entre l’offre et la demande, un travail à flux tendu dans les exploitations ce qui génère des besoins en salariés qui doivent êtres opérationnels et efficaces rapidement (pas vraiment le profil d'un débutant à former), une augmentation des départs de salariés en place après 15 à 25 ans de métiers (lassitude, besoin d'évolution professionnelle externe, problème de santé...). En production laitière, au bénéfice d’une conjoncture mieux orientée, la dynamique de l’embauche semble repartir quelque peu. Après une très forte baisse en 2009, le nombre d’offres d’emploi en atelier laitier repart à la hausse mais les candidatures ne suivent pas. Les centres de formation ne peuvent répondre, de manière aussi rapide, à un appel de main d’œuvre qualifiée aussi important. De plus, ce secteur d’activité n’attire pas un nombre suffisant de candidatures. Il a été en 2011 très difficile de pourvoir les offres nécessitant un profil ‘’éleveur’’. Les personnes passionnées par l'élevage laitier (dans 90% des cas) s'installent à leur compte. Les candidatures, quand elles existent, ne sont pas toujours comme en porc, géographiquement compatibles avec les offres. Les exigences des employeurs ne permettent pas, très souvent, l’embauche de débutants(e). Enfin, les candidatures féminines sont plus nombreuses mais l’absence fréquente d’autonomie en conduite du matériel est un frein à l’embauche de la part des employeurs laitiers. Ce refus est encore plus fort lorsque l’épouse du chef d’exploitation travaille sur l’atelier (conflit de poste), ou que, paradoxalement, le chef d’exploitation est une femme. Cette production va subir une forte érosion démographique d'exploitants dans les 5 à 7 ans. La dimension des ateliers ne cesse de croître et les retraités y sont de moins en moins actifs. C'est donc une production qui devrait proposer de nombreuses perspectives de débouchés professionnels. Les services de remplacements ont également rencontré de gros problèmes pour satisfaire en main d'œuvre qualifié les demandes de leurs adhérents. En machinisme (Grandes cultures, ETA et CUMA), les entreprises ne semblent pas vraiment rencontrer de gros problèmes de recrutement, les annonces y sont pourtant en hausse significative. Nous constatons de plus en plus d'offres d'emploi déposées par des agriculteurs ayant un parcellaire développé et désireux de recruter une personne pour prendre en charge l'ensemble des productions végétales. Ce secteur est plutôt attractif pour de jeunes hommes, passionnés par le matériel. Les entreprises et les CUMA sont rapidement identifiées par des candidats en formation et par les centres de formation spécialisés en conduite et entretien des matériels. Elles n'ont guère besoin de solliciter l'AEF si ce n’est pour faire face à un imprévu: accident, maladie, démission en dehors des périodes de fin de scolarité ou poste nécessitant des compétences particulières (PL, SPL) ou encore une expérience bien spécifique (conduite automoteur, tractopelle...). En matière d'emploi, le machinisme agricole reste une valeur sûre pour des candidats mais il leur faut accepter les contraintes de ce secteur (forte saisonnalité). L'évolution permanente des techniques comme des matériels, les automatismes, l'informatique embarquée et le respect de nombreuses législations ne souffrent pas d'à peu près. Les personnes qui s'orientent vers ce secteur doivent donc disposer d'une formation plurielle, d'une bonne capacité d'adaptation et d'autonomie. Dans le secteur du paysage, le marché de l’emploi reste toujours aussi compliqué à analyser. Certain statut rencontré dans ce secteur (auto entrepreneur, chèques emploi service) pose problème aux paysagistes du secteur marchand. Toujours peu d’annonces reçues à l'AEF, malgré un nombre important de personnes en recherche d’emploi. Pourtant, sur des compétences bien précises (connaissance des plantes, élagage, maçonnerie...), des difficultés de recrutement perdurent. Les paysagistes étant identifiés directement par les candidats et bénéficiant d'une image et d'un capital sympathie très élevé (parfois idéaliste), cela se traduit par de nombreuses orientations spontanées de jeunes et d'adultes vers ces métiers. Ce secteur est fortement impacté par la crise et de nombreuses entreprises souffrent économiquement. En agriculture, c'est dans ces métiers du paysage que Pôle Emploi recense le plus grand nombre de demandeurs d'emploi inscrits. En horticulture et pépinières, l'AEF a vu le nombre d'offres déposé par ces entreprises croître de plus de 25% en une année. Il faut distinguer entre productions florales et pépinières. Les premières, notamment les fleurs coupées, sont en crises ce qui explique que les offres d'emploi y soient en baisse. En pépinière la progression de la collecte des postes en CDD est la résultante d'un travail poussé avec trois ou quatre Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 6 grosses pépinières. Nous constatons aussi que la stabilisation de personnel saisonnier (comme en maraîchage sous abris) y est devenu difficile. Il faut donc parfois s'y prendre à deux ou trois fois avant de trouver la personne qui conservera le poste. Dans les autres secteurs de productions (Caprin, Ovin, équin, piscicole, sylvicole, volaille...), l'AEF ne traite pas assez de postes pour pouvoir émettre une analyse objective du marché de l'emploi pour ces activités. Toutes les offres qui sont déposées à l'AEF sont traitées de la même manière et l'association est aussi bien identifiée dans les différents milieux professionnels. Si nous n'avons pas plus d'offres cela montre donc que, soit il n'y a pas de marché de l'emploi significatif dans ces métiers, soit ils n'ont pas de problème de recrutement. L'AEF est également, et de plus en plus régulièrement, approchée par des agences intérim ayant repéré des profils de candidats sur le site du réseau ANEFA, ou, par des entreprises du para agricole (coopératives, centres de formation...). Nous ne traitons ces demandes qu'à la marge (ils ne cotisent pas) et que si le recrutement ne risque pas d'accentuer une carence constatée. Nous orientons ces employeurs vers l'APECITA. Type de contrat de travail proposé lors du dépôt de l’annonce Maraîchage Elevage Porcin Horticulture & Pépinières Elevage Bovin Lait Grandes Cultures Plusieurs élevages Aviculture Elevage Bovin Viande Paysage Multifilières Elevage Caprin Elevage Ovin Aquaculture Elevage Equin Arboriculture Elevage Rares Forêt Total Contrat CDI temps CDI temps CDD temps CDD temps d'Appr ou de Inconnu plein partiel plein partiel profess… 15 686 675 1 18 26 134 6 114 6 2 1 9 64 14 24 2 7 2 5 0 0 0 0 0 0 1 288 13.43% 0 7 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 31 1.45% 135 47 47 19 9 2 13 4 0 3 0 1 0 2 1 1 083 50.51% 11 10 1 2 3 0 0 1 0 0 0 1 0 2 0 712 33.21% 0 4 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 0.42% 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21 0.98% Total 1 421 263 157 132 65 47 14 9 15 10 0 3 0 2 0 4 2 2 144 Les contrats à durée déterminée restent très largement majoritaires en 2011. Avec près de 74% de l'activité de la bourse de l'emploi issue des productions végétales, cette situation n'est pas surprenante. Ces données méritent quelques explications : • 83% des offres totales sont en CDD et dans ce volume de CDD, 84% proviennent des activités végétales. En productions végétales, l'échalote génère à elle seule plus de 49% des contrats et il s'agit en réalité de job de quelques jours au printemps et en été. Ce n'est pas vraiment une production sur laquelle il est possible d'obtenir un emploi stable. Ces offres sont pourtant très consommatrices en temps pour les animatrices de la bourse de l'emploi. En effet, constituer les équipes pour les plantations au printemps, et dans une moindre mesure pour les arrachages en été, s'avère souvent compliqué voir aléatoire (météo, absence de candidats...). • Les CDD à temps partiel concernent à 95% des travaux de plantation et d'arrachage des échalotes (chantiers de 5 heures de travail quotidien). Quelques postes du même genre sont aussi proposés par d'autres productions (pommes de terre primeur, fleurs coupées, maraîchage bio...). En élevages, seuls quelques éleveurs laitiers (pour des traites) et quelques producteurs de porc (pour des remplacements ou des travaux d'entretiens ou lavages), proposent des emplois à temps partiel. Dans ce genre de situation, ou pour des besoins réguliers et durables de temps partiel, nous les Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 7 incitons à confronter leurs besoins à ceux d’autres éleveurs pour proposer un temps plein partagé. Cette solution peut s’envisager soit, via en embauche directe (2 CDI temps partiel) ou soit via Partag’Emploi, groupement départemental d’employeurs à temps partagés, structure vers laquelle nous n’hésitons pas à orienter les éleveurs. • Les CDI ne représentent que 15% des emplois au moment du dépôt de l'offre. En effet, les employeurs privilégient l'embauche en CDD, même si l'emploi s'avère être durable. Ils se sentent plus rassurés et ne s'engagent durablement avec un salarié qu'après quelques mois de travail en commun. Face à ce type de recrutement, l’AEF rappelle à l’employeur qu'en affichant un CDD il ne captera pas les candidatures de salariés en poste en CDI. Il arrive également assez fréquemment, que le CDD soit préféré par le candidat lui-même. Les emplois proposés spontanément en CDI sont, soit des postes déposés suite au départ du titulaire, soit des postes d’ouvriers spécialisés, qualifiés ou hautement qualifiés. Ces emplois nécessitent des profils de candidats formés ou expérimentés. • En maraichage, les employeurs recrutent la quasi-totalité de leurs permanents en CDI, parmi le personnel saisonnier présent, soit dans leur entreprise ou soit issu d’une autre exploitation maraichère. Nombre d’offres d’emplois déposées par mois J Maraîchage F A M J J A S O N D Total 97 283 165 68 137 236 83 56 52 47 47 1 421 43 18 28 21 25 24 21 20 9 14 23 17 263 Horti & Pépinières 9 22 28 12 15 8 6 19 3 28 Elevage Bovin Lait 31 9 12 8 8 11 7 10 Grandes Cultures 9 7 5 3 8 5 4 Plusieurs élevages 11 2 5 5 6 5 Aviculture 2 3 2 1 1 Bovin Viande 3 0 1 0 Paysage 3 1 2 Multifilières 2 2 Elevage Caprin 0 Elevage Ovin Elevage Porcin 150 M 7 0 157 8 8 13 7 132 5 7 4 6 2 65 3 2 2 3 2 1 47 1 0 3 0 0 0 1 14 0 1 0 3 0 0 0 1 9 4 1 0 0 0 2 1 1 0 15 1 0 1 0 0 0 2 1 0 1 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 3 Aquaculture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Elevage Equin 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 2 Arboriculture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Elevage Rares 1 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0 4 Forêt 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 2 111 99 77 2 144 Total 265 161 367 221 133 193 281 147 89 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 8 400 367 350 281 300 250 219 2010 190 200 2011 150 81 100 50 77 0 J F M A M J J A S O N D Ce graphique permet d'identifier les deux grandes périodes d'activités de la bourse de l'emploi. L'AEF dispose en permanence d'un volume d'offres qui oscille entre 70 et 180 offres d'emploi disponibles. L'impact des forts recrutements de début de saisons légumières (février et avril) et (juillet) est ici très marqué. Les deux pics constatés sont en fait liés aux travaux en production d'échalotes. Abstraction faite de cette production, la courbe serait plus linéaire et décroissante de janvier à décembre. Le mois de janvier a été en 2011, comme chaque année, un mois où la collecte d'offres est importante (12% des offres de l'année). Beaucoup de salariés permanents, en quête d’une évolution professionnelle, ième mois). C’est choisissent plus facilement la période du début d’année pour démissionner (impact du 13 également en ces périodes d’activités réduites que les personnes disposent de plus de temps pour rechercher un autre emploi. Ventilation des offres par secteur de production Les productions végétales génèrent plus de 73% des offres et à elles seules les productions légumières plus de 66% de toutes les offres de l'année 2011. L'observatoire de l’emploi, publié chaque par l’AEF et la MSA, fait apparaître que les cultures spécialisées génèrent 56% de tous les emplois salariés agricoles du département. Cet observatoire montre également que ces mêmes productions sont très consommatrices en personnel saisonnier. L'activité de la bourse de l'emploi de l'AEF reflète donc la réalité de l'activité agricole départementale. Des secteurs d’activités comme la volaille, le machinisme agricole ou le paysage, utilisent peu les services de l’association. Ils nous sollicitent essentiellement pour des recrutements spécifiques (qualifications et compétences difficiles à trouver) ou pour des remplacements imprévus. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 9 Identification des placements réalisés en 2011 (sur offres totales suivies) Placement Arefa/Adefa Maraîchage Autre Placement Caduque Non MAJ Inconnu Total 1 250 81 60 13 17 1 421 147 6 2 1 1 157 Elevage Porcin Horticulture & Pépinières 159 56 40 6 2 263 Elevage Bovin Lait 81 29 17 3 2 132 Grandes Cultures 38 14 9 4 1 66 Plusieurs élevages 25 11 8 2 0 46 Aviculture 8 4 2 0 0 14 Paysage 7 3 4 0 1 15 Elevage Bovin Viande 1 2 5 0 1 9 Multifilières 6 3 1 0 0 10 Elevage Ovin 3 0 0 0 0 3 Elevage Equin 0 1 0 1 0 2 Forêt 0 0 2 0 0 2 Elevages Rares Total 2 1 1 0 0 4 1 727 211 151 30 25 2 144 25 Inconnu 30 Non MAJ 151 Caduque 211 Autre Placement 1727 Placement Arefa/Adefa 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 Sur les 2 144 offres gérées par l’AEF en 2011, 1 727 placements issus de mises en relations effectuées par l’association ont été identifiés. Sur les 12 mois d’activité de l’année, 2 024 postes ont été clôturés (82% par des mises en relations de l’AEF). La différence entre ce chiffre et les 2 144 offres émane des emplois réceptionnés en 2011 mais qui ont été pourvus en 2012. Les offres clôturées et estampillées caduques sont des propositions d’emploi pour lesquelles aucune embauche n’a été réalisée (absence de candidat, délai dépassé, la personne devant partir ne part plus, annulation ou report de travaux, développement ou projet d’entreprise annulé, activités pas à la hauteur des prévisions…). 81% des placements sont identifiés comme faisant suite à des mises en relations de l’AEF (76% en 2010 et 83% en 2009 et 80% en 2008). Ce taux de placement est excellent compte tenu des volumes et flux conséquents d’offres et de contacts traités et des moyens humains dont dispose l’association. Le site de la bourse de l’emploi www.finistere.anefa.org est en constante progression. Il est de plus en plus identifié et consulté, par des employeurs, des candidats ou des partenaires désireux de connaître le marché de l’emploi du moment. Il devient par contre urgent le mini site de l’AEF soit actualisé. En effet, de gros problèmes d’hébergement subis par l’ANEFA, ont perturbé sont fonctionnement en 2011 (perte de tout l’historique sur le plan national). Ce travail sera à mener en 2012. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 10 Durée de vie d’une offre d’emploi (du dépôt à la clôture) En 2011, plus d'une offre d’emploi sur deux a été pourvue dans la semaine qui suit son dépôt à l’AEF. Ces postes, pris rapidement, concernent principalement des emplois saisonniers, peu ou non qualifiés, et principalement en maraîchage. Entre 2010 et 2011, cet indicateur a progressé de plus de 4% (de 46 à 50,3%). En élevage porcin ou laitier, ou plus généralement sur les emplois qualifiés et durables, les délais oscillent entre 2 semaines et 2 mois. La majeure partie des offres qui dépassent les 2 mois d'existence avant d'être pourvues concernent l'élevage porcin. Quelques emplois très qualifiés pour des chefs ou second de culture en serres de tomates, ou des postes en maintenances des équipements figurent aussi dans cette catégorie. Globalement, l'année 2011 se caractérise par un raccourcissement de la durée de vie d'une offre, signe d'une efficacité croissante de l'association et d'un marché de l'emploi très animé. • Maraichage 67% des offres pourvues en 1 semaine (dont 55% en 1 jour) 3,8% des offres restent plus de 3 mois Par comparaison et pour les postes d’ouvriers spécialisés, qualifiés ou hautement qualifiés en élevages nous avons les résultats suivants : • Production porcine 9,5% des offres pourvues en moins de 1 semaine 32% des offres pourvues sous 1 mois 27% des offres restent plus de 3 mois • Production laitière 7% des offres pourvues en 1 semaine 49% des offres sont pourvues entre 1 et 2 mois 18% des offres restent actives plus de 3 mois • Machinisme 27% des offres pourvues en 1 semaine 11% des offres restent plus de 3 mois Créations d’emploi Nous avons la possibilité d’identifier les offres d’emploi qui concernent des créations nettes de postes par des employeurs. Ces créations sont liées à des extensions d’atelier ou de serres ou au remplacement d’un actif exploitant par un actif salarié (retraite, dissolution de GAEC, décès, cessation d’activité et reprise par un tiers…) ou encore une primo embauche d’un apprenti ou d’un contrat de professionnalisation. L’an passé nous avons recensés 146 offres déposées dans le cadre d’une création de poste (contre 140 en 2010), soit 6,8% de l’ensemble des postes proposés. Cette stagnation des créations de nouveaux emplois fait penser que les exploitants et les employeurs se soient plutôt employés à renouveler leurs salariés en Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 11 place ou à recruter pour leurs besoins récurrents. Les incertitudes économiques incitent plutôt à la prudence et certains chefs d’exploitations préfèrent retarder de nouvelles embauches, quitte même à prolonger l’activité d’associés en âge de faire valoir leur droit à la retraite. Dans de nombreuses exploitations du département, les parents de jeunes agriculteurs poursuivent une activité importante au delà de 70 et parfois même 75 ans. • • • • Maraichage Porc Lait Elevages mixtes 37 postes pour 1 421 offres totalisées (2.6% des offres) 35 postes pour 263 offres recensées (13,3% des offres) 37 postes pour 132 offres réceptionnées (28% des offres) 12 postes pour 47 offres enregistrées (25.5% des offres) Action de recrutement menée à Scaër avec la société GREENCAP, spécialisée en production de sapins de Noël : objectifs réaliser 45 embauches en octobre et novembre 2011 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 12 II Analyse des candidatures reçues En 2011, l’AEF a enregistré 4 097 demandes d’emploi (contre 3 446 en 2010) soit une hausse de 19%. Cette hausse fait suite à une année 2010 marquée par une baisse de 12% des candidatures. L'an passé les demandes d’emploi émanaient de 3 219 personnes physiques (1.27 demande d’emploi par candidat, 1,19 en 2010). En matière de candidatures, l'année 2001 se rapproche de l'année 2009. Le tableau ci-dessous permet de visualiser la ventilation par secteur des ces candidatures. Les demandes d’emplois par bassin (par antenne Pôle Emploi du candidat). Brest Maraîchage Elevage Porcin Morlaix Quimper Douarnenez Carhaix Quimperlé Pont L'Abbé Concarneau Inconnu Total Evolution 2010/2011 1 251 1 194 121 73 36 27 26 31 0 2 866 28,23% 48 7 9 2 0 343 3,63% 100 123 23 30 Horti & Pépinières 42 158 16 11 1 3 4 3 0 253 1,20% Elevage Bovin Lait 51 39 26 18 36 23 8 5 0 207 -9,61% Grandes Cultures 30 35 29 16 21 14 8 1 0 155 4,73% Plusieurs élevages 33 13 26 19 16 15 3 7 0 133 14,66% Paysage 17 7 13 6 2 3 7 4 0 59 -6,35% Multifilières 11 1 8 4 4 7 2 2 0 40 29,03% Elevage BV 2 1 13 7 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 16 10 23,08% -9,09% Elevage Caprin 0 2 1 0 0 0 0 0 0 4 -20,00% Elevage Ovin 0 0 1 1 0 0 0 0 0 2 -33,33% Elevage Equin 1 1 0 0 0 0 0 0 0 3 0,00% Elevage Rares 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 -50,00% Forêt 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 -50,00% Arboriculture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 100,00% Vigne & Vin 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -100,00% Aquaculture 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0,00% Inconnu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0,00% 0 4 097 18,89% Aviculture Total 1 539 1 594 évolution 2010/2011 6,73% 35,43% 266 -2,56% 179 19,33% 165 33,06% 100 31,58% 67 39,58% 55 52,78% -100% Les candidatures sont en hausse de près de 19% en 2011, mais il convient de noter le ratio nombre de candidature/personne est aussi en progression. Le nombre de personnes à déposer plusieurs candidatures dans l'année augmente et de nombreux candidats ne s'engagent volontairement que sur des CDD. Cela montre également que des employeurs doivent assez souvent s'y prendre à plusieurs fois avant de trouver la bonne personne. 76% des candidatures proviennent des deux arrondissements de Morlaix et de Brest. Entre 2010 et 2011 c'est dans l'arrondissement de Morlaix que le nombre de candidatures à progresser le plus. Les 2/3 des 651 nouvelles candidatures de l'année sont sur ce territoire. Ce constat est à rapprocher de la progression du nombre d'offres en échalotes. En dehors du bassin de Quimper (baisse de 2,5%) et Brest avec une hausse plus modeste, tous les secteurs montrent une hausse significative du nombre de candidatures enregistrées. Cette présence sur l’ensemble du territoire du département d’un potentiel de candidatures est intéressante pour les entreprises, sous réserves que les candidats soient en phase avec les besoins des employeurs. Avec une approche plus poussée de la typologie des candidats qui s’inscrivent à l’AEF, et plus généralement inscrits dans les ROM (Classification Pôle Emploi des champs professionnels : Répertoire Opérationnel des Métiers), le constat est bien plus préoccupant. Un grand nombre des personnes recherchent un emploi inexistant sur une zone géographique donnée, faute d’entreprises pour les embaucher de manière stable (exemple du maraîchage dans le Sud et centre Finistère, ou plus généralement du maraîchage bio. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 13 Comble du paradoxe, des employeurs ne veulent pas afficher qu’ils sont en production biologique car cela entraîne immédiatement un afflux de candidatures « marginales ou inadaptées car sans qualifications et avec seulement des convictions idéologistes…) Graphique des candidatures par bassin 61% des demandes d’emploi concernent l’antenne AEF de Quimper/Brest. La baisse des candidatures à Morlaix est corrélée aux offres en maraîchage de plein champ (échalotes). Demandes Bureau AEF de Quimper/Brest Bureau AEF de Morlaix/ St Pol de Léon 2 503 1 594 * Un candidat peut avoir plusieurs demandes sur la même année Comparatif candidatures enregistrées et offres par bassin Bassins Demandes Offres Brest Morlaix Quimper Douarnenez Carhaix Quimperlé Pont L'Abbé Concarneau Inconnu Total 1 539 1 594 266 179 165 100 67 55 0 4 097 747 1 012 130 79 78 44 27 27 0 2 144 Sur le plan quantitatif, le nombre de candidatures est partout supérieur au nombre des offres. Plus de 20% des candidats en contact avec l’AEF sont déjà en emploi dans une exploitation ou dans un autre secteur professionnel. Dans certaines productions comme le porc ou le lait cette proportion peut approcher les 40%. Par ailleurs, parmi les candidatures nous avons aussi près de 15% de personnes qui suivent une formation, agricole ou non. Concrètement, moins de 70% des personnes qui s'inscrivent à l'AEF sont demandeurs d'emploi de type catégorie A (libre immédiatement), La seule mesure du nombre de candidatures ne peut donc pas permettre de réaliser un bilan objectif du marché de l'emploi et de problèmes de recrutement sur un territoire. Comparatif offres et demandes en production porcine. Bassins Brest Morlaix Quimper Douarnenez Carhaix Quimperlé Pont L'Abbé Concarneau Inconnu Total Demandes 100 123 23 30 48 7 9 2 0 343 Offres 89 77 9 19 44 16 8 1 0 263 Dans cette production les candidatures sont toujours supérieures aux offres, en dehors du bassin de Quimperlé où nous avons enregistré 16 offres pour seulement 7 candidatures. En considérant que sur les 343 demandes, il y a 35% de candidats qui occupent déjà un emploi, il reste donc 223 candidatures opérationnelles. En prenant également en compte les problèmes périphériques de certains candidats (mobilité, addictions santé...), l'inadéquation géographique ou encore l'absence d'adéquation entre compétences proposées par les candidats et exigences des employeurs, il apparaît clairement que recruter en élevage porcin nécessite patience et anticipation. Comparatif offres et demandes en maraichage. Bassins Demandes Offres Brest Morlaix Quimper Douarnenez Carhaix Quimperlé Pont L'Abbé Concarneau Inconnu Total 1 251 1 194 121 73 36 27 26 31 0 2 866 558 778 38 26 0 4 4 13 0 1 421 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 14 Ce tableau confirme, d'un seul coup d'œil, que les employeurs trouvent assez facilement des candidatures sur les bassins de productions de Brest et Morlaix. Il renforce également un constat, déjà évoqué précédemment : un nombre conséquents de candidats résident et cherchent un emploi en maraîchage sur des zones géographiques dépourvues d'exploitations pour les embaucher. En tous cas sur certains bassins du sud Finistère, l'AEF ne réceptionne pas assez d'offres, voir pas d'annonces du tout comme sur Carhaix, pour proposer des solutions aux publics intéressés par ces productions. Ces candidats sont par ailleurs le plus souvent très peu mobiles. Type de contrat de recherché par les candidats CDI temps plein CDI temps CDD temps CDD temps Contrat partiel plein partiel d'App Contrat de Pro Autres Total Maraîchage 402 13 2 042 401 2 2 4 2 866 Élevage Porcin 261 3 68 4 2 5 0 343 Horti & Pépinières 85 3 150 12 1 1 1 253 Élevage Bovin Lait 147 9 33 4 8 6 0 207 Grandes Cultures 122 1 22 2 2 6 0 155 Plusieurs élevages 105 7 19 0 0 2 0 133 Paysage 48 0 8 0 1 2 0 59 Multifilières 19 2 18 1 0 0 0 40 Aviculture 7 2 6 1 0 0 0 16 Élevage Bovin Viande 4 0 6 0 0 0 0 10 10 0 5 0 0 0 0 15 1 210 40 2 377 425 16 24 5 4 097 Autres productions Total L'année 2011 est marquée par une inversion de la tendance de ce critère. Alors qu'en 2010, les candidatures orientées vers une recherche de CDI étaient de 54%, elles ne sont que 31% en 2011. Nous devons rapprocher ce constat de la très forte progression des CDD saisonnier en maraîchage. Comme nous l'avons déjà évoqué, la majorité des personnes qui s'oriente vers le maraîchage n'aspire pas à y faire carrière. Elles souhaitent simplement trouver un emploi provisoire et de préférence à temps plein. Il est également nécessaire de préciser qu'un grand nombre de candidat s'inscrivant à l'AEF indique ne pas désirer de CDI et ne se positionne volontairement et exclusivement que sur des missions de quelques semaines ou quelques mois. Il y a là deux raisons à cela. Premièrement, le refus de s'engager durablement et le fait de se sentir rassurer par l'échappatoire que confère une fin de CDD. Deuxièmement, l'aspect rémunération, car cette dernière est souvent plus élevée en CDD avec les versements de 10% de prime de congés payés et de 10% de prime de précarité (hors contrat saisonnier). Le refus d'un CDI par une personne est un comportement que ne comprennent pas certains employeurs qui en proposant un contrat durable souhaitent miser sur la stabilité. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 15 En production végétales, les emplois saisonniers peuvent être des supports de découverte et d’immersion en entreprise pour des demandeurs d’emploi débutants. A l'issue et si ces personnes apprécient les métiers et leurs conditions d'exercices, nous pouvons leurs proposer d'acquérir une qualification à travers une formation adulte. Les droits acquis lors d’emplois saisonniers permettent de mobiliser des financements de formation continue via le FAFSEA (CIF CDD) ou via Pôle Emploi. Une prise en charge de la formation par le Conseil Régional restant l'ultime solution pour les individus n'ayant pas assez de droits CIF ou Pôle Emploi. En productions animales, et à une très grande majorité, les candidats aspirent à trouver un emploi en CDI, entre 75 et 80% en élevage porcin, laitier, polyculture et machinisme. L’AEF n’est pas dépositaire des offres proposées par les entreprises dans le cadre de contrat d’apprentissage et de contrat de professionnalisation. Les centres de formations, à travers d'étroits liens avec les employeurs, collectent le plus souvent directement ces postes. Il arrive cependant que nous soyons sollicités par des jeunes, souvent non originaire du milieu agricole et confronté à un dilemme difficile à régler. En effet, ils ne sont acceptés en apprentissage par le centre de formation que s'ils trouvent une entreprise pour effectuer leur contrat. En l’absence d’offres de ce type, nous leur fournissons quelques prospects potentiels, à charge pour eux de les démarcher. Les candidats répartis par secteur de production Près de 70% de l'ensemble des candidatures sont orientées vers les productions végétales. Toute analyse des chiffres de l'emploi agricole doit donc impérativement tenir compte du poids et des particularités des emplois de ces secteurs professionnels caractérisés par leur saisonnalité. Le maraîchage est le seul secteur d'activité où l'AEF a vu en 2011 le nombre de candidature croître. La hausse du chômage fait que les personnes intéressées par ces emplois sont plus nombreuses. Le plus grand nombre d'offres en maraîchage collectées et diffusées dans notre réseau et auprès de nos partenaires du service public engendre aussi une hausse mécanique des orientations vers l'AEF. Beaucoup de structure d'insertion, d'orientation ou d'accompagnement cherchent dans les emplois du secteur maraicher des solutions pour leurs publics de demandeurs d'emplois. Cela ne va pas sans poser quelques problèmes. En effet, les exploitants ne sont pas des professionnels de l'insertion, et même s'ils peuvent accueillir des publics en difficultés dans leurs exploitations, ils doivent aussi gérer une entreprise. Pour garantir la pérennité de celle-ci il, leur faut faire face aux aléas économiques (volatilité des prix) et répondre aux contraintes du marché (demandes du consommateur, cahiers des charges divers, traçabilité...). Les productions végétales sont des activités à faible valeur ajoutée, où la main d'œuvre représente, et de loin, la charge la plus importante. Cette réalité impose aux entreprises productivité et rendement, deux critères pas toujours compatibles pour garantir des conditions d'insertion optimales. Les producteurs, même volontaires et mobilisés sur la nécessité d'accompagner les personnes en situations sociales difficiles, ne peuvent à eux seuls faire face à l'ampleur de la tâche et à l'augmentation presque exponentielle du nombre d'individus concernés. Pour réussir une insertion, il convient de conjuguer et réunir plusieurs conditions. A celles qui sont du ressort des entreprises, il faut adjoindre un dispositif d'accompagnement des publics doté de moyens adéquats : la levé des différents freins périphériques à l'emploi, une incitation législative à l'accueil des publics concernés et enfin une réelle incitation (y compris financière) à favoriser la prise ou reprise d'une activité professionnelle par un demandeur d'emploi plutôt que le choix de rester inactif. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 16 Demandes d’emploi selon l’âge des candidats - 18 ans 4.9% 19 à 25 ans 26 à 35 ans 36 à 50 ans 50 ans et + 29.7% 30.8% 24.5% 9,6% Inconnu 0,5% L'observatoire publié l'an passé par l'AEF et la MSA montrait qu'en 2010, 47% des contrats avaient été occupés par des personnes de moins de 30 ans. En 2011, nous n'avons pas constaté d'évolution significative des classes d'âge des demandeurs d'emploi. La prédominance d'une population jeune se confirme. Cette population se positionne majoritairement vers des emplois en productions végétales, souvent saisonnier. Globalement, la pyramide des âges du salariat agricole dispose d'une base très large. C'est une richesse pour la profession. Le renouvellement des actifs, enjeu crucial pour l'avenir économique de l'agriculture du département, passera par la capacité de l'agriculture à proposer un avenir aux personnes désireuses d'y faire carrière. Le vieillissement des actifs est certes plus présent dans la population des exploitants que dans celle des salariés. Il faudra toutefois, à l'instar d'autres secteurs professionnels et dans la continuité d'un accord cadre signé par l'agriculture sur le plan national, se préoccuper du vieillissement dans l'emploi des salariés. Les métiers de la production agricole restent des métiers difficiles avec des effets sur les capacités physiques des individus. Nous avons constaté, depuis quelques années, une augmentation des demandes d'information sur le bilan de compétence et le CIF CDI. Ces demandes émanent principalement de salariés en deuxième partie de carrière, c'est à dire de plus de 40 ans. Ce constat est d'ailleurs confirmé par le FAFSEA. L'allongement de l’âge de départ à la retraite renforce encore cette nécessaire réflexion. Les deux graphiques ci-dessous montrent la répartition par sexe des candidatures enregistrées à l’AEF en 2011. La part du public féminin progresse de 2 points pour s'établir à 38% dans candidatures. Cette évolution s'explique en partie par le fait que les femmes sont plus touchées par le chômage que les hommes. La forte augmentation des offres collectées en maraîchage, secteur plutôt féminin, a également généré plus de candidatures féminines. Demandes d’emploi selon le sexe des candidatures Dans toutes les actions menées avec Pôle Emploi pour toucher des demandeurs d'emploi en vu de les envoyer en formation continue, les candidatures féminines sont majoritaires. Ce constat et notamment particulièrement marqué en production porcine où il n'est pas rare d'avoir en formation plus de 80% de femmes. Cela ne va pas sans poser des problèmes. La capacité des élevages à intégrer des femmes reste le plus souvent bloquée aux environs de 45 à 55% du personnel en place. L’observatoire de l’emploi (MSA/AEF), pour l’année 2010, indique, à deux points près (36% de femmes) une répartition analogue des effectifs salariés. En dehors du milieu équin avec 80% de femmes salariées, aucune production agricole n'occupe une majorité de femme. En cultures spécialisées les femmes représentent 46 % des salariés en activité sur 2011. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 17 Les deux courbes ci-dessus indiquent la part de chaque genre parmi les candidatures et par production. Situation professionnelle des candidats lors de l’inscription à l’AEF Un peu plus de 20% de l'ensemble des candidatures déposées à l'AEF en 2011, émanaient de personnes qui occupaient déjà un emploi, dont 17% en agriculture. La part des sans emploi est en baisse de deux points et plus de personnes ont anticipé leur fin de formation en s'inscrivant quelques semaines avant d’achever leur études. En étudiant individuellement les secteurs professionnels ayant généré le plus grand nombre de candidatures, ce constat varie parfois assez fortement. En activité agricole Elevage Porcin Elevage Bovin Lait Plusieurs élevages Grandes Cultures Elevage Bovin Viande Horticulture & Pépinières Maraîchage Paysage Multifilières Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 42% 34% 34% 35% 10% 15% 12% 13% 5% demandeur d'emploi 40% 49% 53% 54% 80% 74% 67% 78% 85% 18 Ainsi, en production porcine, 42% des candidatures enregistrées concernaient des salariés qui occupaient déjà un emploi (pas nécessairement en porc). Pour le secteur laitier, cette proportion était de 34% comme pour les exploitations mixtes (plusieurs élevages et cultures associées). Pour un secteur professionnel, plus le taux de candidats en activité est élevé, plus les difficultés de recrutement sont amplifiées. Lorsqu'une offre est pourvue par un salarié en activité dans un même secteur cela génère presque systématiquement le dépôt d'une nouvelle offre. La situation reste donc tendue mais ce ne sont pas toujours les mêmes employeurs qui la subissent. A l'inverse, une très forte proportion des personnes qui s’inscrivent à l’AEF pour trouver un emploi en cultures spécialisées (maraîchage et horticulture) sont des demandeurs d’emploi. C’est en paysage que les candidatures de demandeurs d'emploi affluent et c’est aussi dans ce domaine que nous avons le moins d’offres à proposer. Là encore, l'observatoire de l'emploi publié par l'AEF et la MSA vient confirmer tous ces aspects. Le secteur du paysage est, parmi les métiers de l'agriculture, celui qui regroupe le plus grand nombre de demandeurs d'emploi à Pôle Emploi. Il semble que bon nombre de demandeurs d'emploi serait enregistré dans ce champ professionnel, quasiment par défaut, sans qualification ou autre expérience que la tonte de pelouse chez des voisins ! Niveau de formation des candidats inscrits à la bourse de l’emploi en 2011 (Sur 93% des candidatures) Nous sommes en mesure d’identifier un niveau de formation pour 93% des personnes inscrites à l’AEF en 2011. Nous ne constatons pas d’évolution significative de ce critère depuis 2010. Seul le nombre de personnes sans qualification agricole ou sans qualification du tout augmente un peu. L'agriculture semble être perçue comme un secteur potentiellement refuge pour des candidats ayant un petit niveau. Or, nous constatons aujourd'hui qu'il n'y a plus beaucoup de place dans les entreprises pour des personnes sans niveau d'étude, en dehors de quelques emplois répétitifs et souvent précaires. Par ailleurs, avec un chômage grandissant, les employeurs voient arriver des candidats surqualifiés ou surdiplômés, ce qui à pour effet induit, le renforcement des difficultés d'accès à l'emploi pour les publics les plus fragiles. Nous utilisons la bourse de l’emploi pour proposer aux personnes inscrites, des séquences de découverte des métiers, des informations sur les parcours de qualifications adultes (ADEMA, informations collectives) ou des visites d'exploitations. Nous nous sommes également engagés, auprès de nos partenaires du service public et associatif, à fournir des contacts avec des entreprises pour accueillir toute personne désireuse de connaître nos métiers. Cela se fait dans le cadre d’EMT (Evaluation en Milieu du Travail) et autres stages d’initiation et d’immersion professionnelle (AFPR: Allocation Formation Préalable au Recrutement). Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 19 Les candidatures de la bourse de l'emploi constituent une base essentielle de contacts pour développer la formation continue et la professionnalisation de demandeurs d'emploi ou salariés vacataires. Mobilité des candidats inscrits à la bourse de l’emploi en 2011 (Sur 98% des candidatures) La capacité d'une personne à travailler en agriculture dépend très souvent de sa capacité à se déplacer. Sans véhicule, il apparaît très difficile d'accéder à un emploi en production, en dehors de quelques exploitations desservies par des réseaux urbains de transports (maraîchers en périphérie de Brest). L’AEF dispose donc parfois de candidatures qui pourraient correspondre à des offres d’emploi vacantes. Il est assez rare qu’au-delà de 25 à 30 km, nous réussissions à faire se rapprocher les candidats des employeurs. Ces derniers sont d’ailleurs très peu enclins à recruter des personnes trop distantes de leur lieu de travail. Avec l’évolution des coûts du transport, cet aspect prend de plus en plus d’importance. Nous sommes aussi amenés à proposer des emplois qui peuvent nécessiter le fractionnement de la journée de travail, des astreintes de week-end ou un travail sur six jours. Ces postes ne peuvent être pourvus que localement. Certains candidats proposent de se loger localement dans un camping ou même dans une tente plantée dans l’exploitation. Nul besoin de préciser qu’en Finistère et compte tenu du climat local, une telle solution n'est guère envisageable qu’en été et en campings réglementés. Nous sommes aussi de plus en plus contacté par des personnes originaires de tout l'hexagone et d'Europe centrale ou du sud, et qui s'hébergent en camping car, en fourgons ou en voitures aménagés. Ces personnes se positionnent essentiellement sur des emplois saisonniers disponibles sur de périodes de l'année en dehors d'autres saisons dans des régions plus ensoleillées. Le covoiturage, la conduite au travail par un tiers ou via la mise à disposition d’un moyen de locomotion, voir, d’un acheminement sur le lieu de travail via une association du type ‘’En Route Pour l’Emploi’’ à Brest, sont des systèmes parfois efficaces mais souvent sujettes à interrogation et scepticisme par les employeurs. En effet, lorsque le chauffeur ne vient pas travailler (ou est en retard) c’est l’ensemble des occupants du véhicule qui seront absents. De la même manière, quant deux amis, deux frères ou sœurs, un couple…, sont embauchés dans une même entreprise, si l’un des deux désire arrêter, dans la plupart des cas le second en fait de même. Les employeurs privilégient systématiquement les personnes autonomes. . Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 20 Origine des personnes inscrites en recherche d’emploi en 2011 Dans presque tous les secteurs de production, y compris les élevages, le salariat en agriculture n’est plus réservé à des personnes ayant une origine agricole. Entre 2010 et 2011, et en dehors du machinisme (grandes cultures) et des emplois en exploitation avec plusieurs élevages, la proportion des candidats aux origines agricoles est en baisse, parfois de plusieurs points comme en porc (de 17% à 15%). Les emplois spécialisés en mono production semblent plus facile d'accès aux personnes non originaire du monde agricole. Ces tendances ne sont en fait que la résultante de la baisse continue du nombre des naissances dans les ménages agricoles, dans les années 80 et 90. Cette baisse étant la résultante du vieillissement de la population des exploitants. Il n'y a pas que le salariat agricole qui soit impacté par cette évolution, l'installation subi aussi les mêmes orientations. De plus, en échangeant avec les centres de formations du département, plus des 2/3 des jeunes en formation sont eux aussi en provenance d'autres milieux. En clair, l'avenir des productions agricoles du département se trouve dépendante de l'arrivée en agriculture de population non agricole. Ce constat vient aussi renforcer les initiatives de la Chambre d'Agriculture et de l'AEF, mobilisées sur des actions de découvertes des métiers dans les collèges (4ième et 3ième). Le comité de promotion des métiers, qui regroupe aussi les familles de l'enseignement et qui est soutenu par le Conseil Général, doit poursuivre son travail pour sensibiliser le maximum de jeunes. Les salons sont toujours des moments privilégiés pour dialoguer avec les candidats. Le stand de l’AEF est toujours très prisé par les jeunes en quête d’un emploi d’été (photo : salon du Bureau Information Jeunesse de Brest en mars 2011) Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 21 III Analyse des placements réalisés En 2011, l’AEF a réalisé 1 727 placements (contre 1 241 sur l’année 2010) en entreprise. Après deux années consécutives de baisse, la hausse de la collecte d'offres a entraîné une forte progression des placements de 39%. Cette progression est d'autant plus intéressante qu'elle est plus importante que la hausse des offres. Plus l'AEF disposera d'offres à proposer et plus les flux de candidatures seront élevés. Pour obtenir un bon taux de placement il ne suffit pas d'avoir des candidatures, il convient que les animatrices de la bourse de l'emploi puissent analyser ces profils pour ensuite orienter au mieux vers les entreprises. Un placement est donc l'aboutissement d'un travail de prospection, de collecte, de tri, d'orientation et de validation par un employeur d'une ou plusieurs candidatures sélectionnées. Il y a de nombreux paramètres sur lesquels nous n'avons pas de maîtrise. Des candidats, pressentis pour des offres, contactés par l'association et mis en relation avec les employeurs, n'appellent jamais ce dernier. Dans ce comportement, il peut y avoir l'influence d'un tiers qui aura déconseillé au candidat d'aller dans telle ou telle entreprise. Nous avons aussi des salariés en place, qui voudraient changer d'emploi, mais qui au moment de contacter un nouvel employeur, changent d'avis. D'autres postulent sur un emploi (négocie le poste de travail et les conditions) puis, quant ils annoncent leur souhait de quitter l’entreprise à son employeur, ce dernier peut l’inciter, y compris financièrement à rester. Il y enfin des personnes, assez nombreuses en zone urbaine, qui acculées par Pôle Emploi à justifier d'une recherche active de travail, vont se positionner sur des emplois proposés par l'AEF, prendre les coordonnées des entreprises et ne jamais les appeler. Le service public de l’emploi, Pôle Emploi en particulier, incite de plus en plus les demandeurs d’emploi à se positionner directement dans les entreprises. Des listes d’employeurs sont mêmes fournies par certaines agences aux demandeurs d’emploi, surtout en production de tomates, fraises et échalotes. Ce démarchage intempestif des entreprises agace certains employeurs car ceux-ci ne peuvent gérer un flux inorganisé de candidatures. 2009 Offres Placements 1 724 1 392 Taux 2010 Offres Placements Taux 80% 1 633 76% 1 241 2011 Offres placements 2 144 1 727 taux 80% Un certain nombre de partenaires de l'insertion et de l'emploi en charge de l'accompagnent des candidats, démarchent directement les entreprises pour proposer d’accueillir de nouvelles candidatures (Antennes Pôle Emploi, PLIE, services sociaux, Missions Locales…). Ils se sont servis de l'AEF, ou de la Chambre d'Agriculture pour accéder et connaître le milieu professionnel et ses emplois, et s'en émancipent aujourd'hui. Là encore, certains employeurs y trouvent parfois leur compte, mais en général ils préfèrent un mode de fonctionnement plus structuré. Comparaison des placements réalisés par secteur de production Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 22 Une majeure partie de l’augmentation des placements constatée en 2011 résulte de l’augmentation des offres collectées en productions végétales. . Taux de placement (rapport placement/offre) par secteur de production en 2011 Maraîchage Pépi/horticulture JEV 88% (+3) 100% (+ 19) 47% (-3) Porc Mixtes 56% (-4) 53% (+2) Lait Machinisme 61% (+8) 58% (+14) Le taux de placement met en avant la capacité de l’association à pourvoir les offres d’emplois qui lui sont confiées par les employeurs. En moyenne et ce taux ne varie guère depuis plusieurs années, l’AEF contribue à pourvoir les 2/3 des offres qu’elle collecte. Les secteurs d’activités qui présentent les taux les moins élevés sont aussi ceux qui doivent, soit faire face à une carence quasi chronique de main d’œuvre qualifiée (élevages porcin ou bovins), soit ceux qui bénéficient à la fois de nombreuses candidatures spontanées et où l’apprentissage est très présent (machinisme et paysage). Ces deux derniers secteurs n’appellent souvent l’AEF que lorsqu’ils ont déjà démarché leurs habituels pourvoyeurs de main d’œuvre que sont les centres de formations ou même leurs clients (ex : enfants d’agriculteurs pour les ETA). Type de contrat de travail lors des placements (Ce graphique ne concerne que les 1 579 offres qui ont été à la fois, reçues et clôturées en 2011) Les CDD sont majoritaires mais compte tenu de la prédominance d’offres en maraîchage cette situation n’est pas surprenante. Par ailleurs il faut relativiser cette statistique car elle est établie sur la base d’éléments déclaratifs des employeurs. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier la réalité des contrats de travail réalisés ainsi que leur devenir (prolongation ou embauche définitive). Par secteur professionnel, les plus importants gérés à l’AEF, la répartition CDD et CDI reflète totalement les analyses de l’observatoire de l’emploi. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 23 Courbes mensuelles des placements effectués par l’AEF en 2009, 2010 et 2011 (Ce graphique ne concerne que des offres reçues et clôturées entre 01 janvier et le 31 décembre de l’année) Ces courbes montrent le niveau des placements mensuels constatés à l’association ainsi que l’impact des productions à forte saisonnalité sur l’activité de l’AEF. Après un effondrement, constaté depuis 2008 des placements sur les habituels pics de recrutements que nous avions en mars et en juillet/août, l’année 2011 se caractérise par le rebond de ces mêmes périodes de fortes activités. Nous avons également constaté en 2011 le retour vers l’AEF de producteurs, notamment en serres de tomates et en échalotes, qui n’avaient pas suivi la reprise par l’AEF de l’association Occasionnel Service en 2008. Flux des mises en relations réalisées par la bourse de l’emploi La gestion d’une bourse de l’emploi nécessite, de la part des secrétaires animatrices, rigueur, réactivité, capacité d’analyse, qualité relationnelle, mémoire, patience, discrétion et organisation. Autant de compétences acquises et développées aux fils des années de relations avec les employeurs et les candidats. Ces missions imposent également de maitriser quelques bases en matière de législation sociale, de connaître les dispositifs de formation agricole, les solutions d’aides à l’embauche ainsi que les actions diverses développées en matière de communication et découverte professionnelle. En 2011, une seconde journée de formation pour le personnel AEF (une première journée avait été réalisée en 2009 et consacrée à la gestion des candidatures) a été réalisée sur les thèmes suivants : la gestion des relations avec les employeurs, la prise des offres, les profils de postes, les aspects législatifs liés à la publication et diffusion des offres et annonces…. Cette journée a été conduite par le cabinet ACP et accompagnée financièrement par le FAFSEA à travers le plan de formation interne du personnel. L’AEF du Finistère reste, dans le réseau national de l’ANEFA, l’association départementale qui collecte et gère les plus importants volumes d’offres et candidatures. Près de 20% de l’activité totale de la bourse de l’emploi de l’ANEFA émane du Finistère, et la Bretagne représente 1/3 des mouvements. Nous avons la particularité de gérer l’ensemble de nos offres de la même manière, quelles soient pour des saisons ou missions très courtes, moyennes, longues ou en CDI. Ce type de fonctionnement nécessite plus d’implication de la part des personnes gestionnaires de la bourse de l’emploi. En effet, les emplois de courte durée sont bien souvent les plus compliqués à traiter (urgence, volume important, moins attractifs pour les demandeurs d’emploi et occasionnant beaucoup de prises de contacts et démarches improductives). Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 24 La plupart des autres associations départementales, y compris en Bretagne, ne gèrent aucun poste inférieur à 2 ou 3 mois et pour l’ensemble des emplois saisonniers les coordonnées des employeurs sont directement diffusées sur le site. D’autres régions choisissent de publier chaque année, un guide des emplois saisonniers où figurent toutes les coordonnées des employeurs. Cet annuaire est diffusé auprès des acteurs de l’emploi, des candidats et mis en ligne. Dans un souci, d’une part de qualité du service rendu et d’autre part du suivi des annonces, nous n’avons pas opté pour cette solution, option qui pourtant pourrait libérer du temps pour accentuer la promotion des métiers et renforcer la gestion de offres durables. L’AEF reçoit quotidiennement, pour ces deux antennes réunies et sur la seule activité de la bourse de l’emploi, entre 20 et 60 appels. Dès que nous jugeons qu’une candidature n’est pas en mesure de correspondre aux souhaits de l’employeur, nous ne donnons pas les coordonnées de celui-ci. Une mise en relation implique d’avoir vérifié la pertinence de la candidature puis de fournir aux candidats les coordonnées de l’employeur. Une des missions des secrétaires animatrices de la bourse de l’emploi consiste aussi à assurer un suivi pertinent de ces flux. Il s’agit de pouvoir demander des renseignements précis aux personnes concernées et de fournir à Pôle Emploi les informations que la convention de collaboration nous engage à transmettre (nom des personnes embauchées, date d’embauche...) En 2011, la bourse de l’emploi a réalisé un total de 6 423 mises en relation (+6,2%) Les mises en relations sont le reflet de l’activité de la bourse de l’emploi. L’an passé le nombre de mises en relation a progressé de plus de 6% après avoir baissé en 2010 de 9,4%. Ces données, rapprochées du nombre de candidats, d’offres et de placements, permettent de mesurer les niveaux des difficultés que peuvent rencontrer certain secteur professionnel pour recruter. Comparaison des mises en relation sur les trois dernières années par secteur professionnel Maraîchage Elevage Porcin Elevage Bovin Lait Horticulture & Pépinières Grandes Cultures Plusieurs élevages Aviculture Paysage Elevage Bovin Viande Multifilières Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 2009 3 912 825 327 467 284 96 46 30 36 14 2010 3 852 775 385 2011 4 322 811 371 345 162 106 61 61 26 14 461 200 124 38 33 33 14 25 2009 Elevage Caprin Elevage Ovin Aquaculture Elevage Equin Arboriculture Elevage Rares Forêt Total 1 0 0 0 0 8 0 6 046 2010 2011 10 10 8 4 2 1 0 5 822 0 3 0 3 0 7 3 6 423 A partir de ces données, nous pouvons établir les ratios du nombre de mises en relation par offre, par demande et par placement pour les principaux secteurs d’activité. Production porcine • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par demande Nombre mise en relation pour 1 placement Maraîchage • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par candidature Nombre mise en relation pour 1 placement Grandes cultures machinisme • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par candidature Nombre mise en relation pour 1 placement Horticulture/pépinière • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par candidature Nombre mise en relation pour 1 placement Production laitière • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par candidature Nombre mise en relation pour 1 placement Plusieurs élevages • • • Nombre de mise en relation/offre d’emploi Nombre de mise en relation par candidature Nombre mise en relation pour 1 placement Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 2009 3,87 2,20 7,72 2009 3,48 1,50 4,67 2009 4,12 1,74 9,79 2009 3,20 1,42 4,86 2009 3,48 1,39 5,64 2009 2,53 1,03 2,66 2010 3,51 2,34 5,87 2010 3,75 1,72 4,38 2010 3,45 1,09 8,1 2010 2,78 1,38 3,38 2010 3,38 1,68 6,41 2010 3,03 0,91 5,89 2011 3.08 2.36 5.52 2011 3.04 1.51 3.46 2011 3.08 1.29 5.26 2011 2.94 1.82 2.9 2011 2.81 1.79 4.58 2011 2.64 0.93 4.96 26 IV Synthèse bourse de l’emploi 2011 et évolution Comparaison entre les besoins des employeurs et la recherche des candidats Au niveau des contrats de travail CDD Temps partiel CDD Temps plein CDI Temps partiel CDI Temps plein Employeurs 33% 51% 2% 14% Demandes 11% 58% 1% 30% Placements 14% 62% 1% 13% Résumé des offres et demandes d’emplois par production Maraîchage Elevage Porcin Horticulture & Pépinières Elevage Bovin Lait Grandes Cultures Plusieurs élevages Paysage (JEV) Multi filières Aviculture Elevage Bovin Viande Elevage Rares Arboriculture Forêt Elevage Ovin Elevage caprin Aquaculture Elevage équin Autres Total OFFRES DEMANDES PLACEMENTS AEF 2 866 1 250 1 421 263 343 147 253 159 157 207 81 132 65 155 38 133 25 47 15 59 7 40 6 10 16 8 14 10 1 9 1 2 4 2 0 0 1 0 2 2 3 3 4 0 0 0 1 0 2 3 0 1 0 0 2 144 4 097 1 727 Dans la totalité des domaines, le nombre de demandes d’emplois est supérieur au nombre d’offres. Bien entendu, il n’est pas objectif de prendre ce seul comparatif pour en déduire que les productions agricoles n’ont pas de problèmes de recrutement. En effet, un très grand nombre de facteurs viennent influer le marché de l’emploi, tant du point de vue de l’employeur que des candidats. Par ordre d’importance nous pouvons citer, le désintérêt ou la méconnaissance des demandeurs d’emploi des emplois et perspectives en agriculture, l’absence de moyen de mobilité (permis) ou de volonté de mobilité, l’absence de qualification, divers problèmes à caractères sociaux ou de santé… Il reste donc en permanence à l’AEF un volume d’offres non satisfaites et beaucoup d’entreprises se posent des questions quant à leur avenir, eu égard aux seuls problèmes de recrutements. Pour conclure sur la bourse de l’emploi, nous observons une carence croissante des demandeurs d’emplois qualifiés et expérimentés avec un profil d’éleveur. En lait ou en porc, ces profils finissent par s’installer ou sont déjà dans l’emploi. Ce sont principalement des mouvements internes au secteur qui permettent de pourvoir les postes vacants, mais comme à chaque offre pourvue une nouvelle émerge, le problème ne fait que se déplacer. Il faut donc inexorablement répéter les actions de promotions et découvertes des métiers en positivant le secteur professionnel et en mettant en avant les témoignages d’actifs pour parler de leur métier. La production doit insister sur sa capacité à offrir des emplois stables, dans des exploitations où les conditions de travail ne cessent de progresser et où la technicité et le professionnalisme restent des valeurs sûres en matière d’évolution et de carrière. En production végétale sous abris ou de plein champ, les problématiques sont un peu différentes. Pour les activités sous abris, les demandeurs d’emplois potentiels sont présents mais l’absence de moyen de locomotion reste le premier frein à l’embauche et le manque de motivation à travailler, le second. En Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 27 productions légumières de plein champ, nous avons des emplois durables à offrir mais ils sont occultés par la masse des contrats saisonniers ou précaires. Ce secteur va, dans les prochaines années, perdre un grand nombre de chefs d’exploitations avec les départs en retraites en prévision. Il faudra donc, pour assurer le maintien du potentiel de production, que les exploitations grandissantes puissent recruter de la main d’œuvre qualifiée pour accompagner leur croissance. Cela impliquera également que les marchés soient rémunérateurs pour les producteurs afin qu’ils puissent rétribuer correctement et verser des dividendes (via des dispositifs du type contrat d’intéressements) à leurs collaborateurs. Évolution du nombre d’offres d’emplois ces dix dernières années 2002 864 2003 887 2004 901 2005 865 2006 1 019 2007 1 222 2008 2 113 2009 1 724 2010 1 633 2011 2 144 L’année 2011 a donc été celle durant laquelle l’AEF a collecté le plus grand nombre d‘offres d’emploi sur les dix dernières années. La position occupée par l’AEF du Finistère dans le paysage de l’emploi agricole Finistérien est indéniable et indiscutable. Ses services et son efficacité sont reconnus d’une très grande majorité de ses utilisateurs, contributeurs et partenaires. De février à juin, l’activité agricole départementale engendre d’importants besoins en personnel dans l’ensemble des productions végétales, le paysage, le machinisme et certains élevages (laitiers pour les des champs). Cet afflux d’offres d’emploi au printemps provoque de fortes tensions sur le marché du travail, à une période de l’année ou il n’y a pas, ou peu, de sorties de formation. Cette situation tendue affecte les relations entre entreprises et chefs d’exploitations, concurrents sur le marché de la main d’œuvre. Évolutions du nombre d’entreprises ayant fait appel à l’AEF 2004 365 2005 393 2006 422 2007 470 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 2008 566 2009 490 2010 520 2011 553 28 V L’AEF : une dynamique également locale En 2011, nous avons poursuivi notre offre de rendez-vous individuels lors des permanences décentralisées mise en œuvre depuis 2009. Ces permanences avaient été instaurées pour faciliter le rapprochement de l’AEF de ses bénéficiaires et utilisateurs. Un échange lors d’un vis-à-vis et lors d’une séquence temps d’1/2 heure réservée à cet effet nous avait apparu comme étant plus efficace qu’un dialogue téléphonique. Lors de ces permanences, nous avons rencontré différents types de publics : • • • • • • Demandeurs d’emploi orientés par le service public, divers partenaires de l’emploi ou la Chambre d’Agriculture (suite aux mardis de l’agriculture). Salariés en production qui souhaitent soit : o Changer d’entreprise o Intégrer une formation continue ou professionnalisante (FAFSEA, VAE, CIF, DIF, plan de formation, permis…) o Obtenir des informations sur sa situation professionnelle et le déroulement de son contrat en cours Salariés bénéficiaires du CESA 29 pour instruction de dossiers de chèques vacances ou de chèques domiciles Employeurs à la recherche d’un salarié (rédaction de l’offre, profil de poste…) Employeurs en devenir (projet d’embauche, informations générales relatives à l’embauche…) Permanents des structures de l’emploi, de l’insertion, de l’orientation et de la formation souhaitant mieux connaître l’AEF et l’emploi agricole. Planning des permanences programmées sur 2011 (Flyer édité à 10 000 exemplaires et diffusé, depuis fin 2009, dans l’ensemble du réseau des partenaires) Permanences AEF : un choix parmi 170 dates Sur l’année 2011, l’association a programmé un total de 170 dates de permanences. Les personnes intéressées doivent prendre rendez-vous auprès de nos bureaux. Nous avons informé, via le flyer, l’ensemble de nos contacts et partenaires afin qu’ils répercutent ces informations aux publics qu’ils suivent. Voici le détail des permanences réalisées sur l’année 2011. Pays de Morlaix (77 dates programmées pour 59 de réalisées) St Pol De Léon 38 permanences Morlaix 11 permanences Cléder Landivisiau 5 permanences 5 permanences Pays de Brest (40 dates programmées pour 15 de réalisées) Brest Lesneven Plabennec 11 permanences 1 Permanences 2 permanences St Renan Landerneau 2 permanences 0 permanences Pays de Cornouaille (43 dates programmées pour 34 de tenues) Quimper 34 permanences Pays du COB (10 dates programmées pour 3 de réalisées) Carhaix 3 permanences Plusieurs éléments ont contribué à faire que la fréquentation de nos permanences se soit quelque peu érodée en 2011. Le développement des informations collectives organisées sur chaque territoire du département et en préambule à la mise en œuvre des recrutements pour les formations adultes, des jobs dating et des stages ADEMA, y sont pour quelques choses. Moins de besoin d’entretiens individuels spécifiques car l’accès à l’information est assurée par une autre voie. Ces informations collectives, l’AEF y est associée quasi systématiquement par les centres de formation agricole, par Pôle Emploi et par la Chambre d’Agriculture). Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 29 La fin des mardis de l’agriculture à date fixe sur Brest et Quimper et l’incapacité à en organiser sur Morlaix, viennent aussi tarir les demandes d’informations individuelles. Nous avons maintenus toutes les dates en 2011 mais n’avons honoré que les permanences pour lesquelles des rendez-vous avaient été fixés. Le calendrier des permanences de l’AEF Flyer disponible sur demande à l’AEF ou téléchargeable sur le site www.finistere.anefa.org Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 30 VI Les autres activités de l’AEF en 2011 1. Le CESA 29 (Comité d’entreprise des salariés agricoles) Le CESA 29 est un dispositif ayant pour objet d’apporter aux salariés agricoles du Finistère des prestations et aides diverses à caractère social et de loisirs. C’est aujourd’hui, après 16 années de fonctionnement, l’un des plus importants comités d’entreprise du département au regard du nombre de bénéficiaires : 3 720 salariés inscrits en 2011. Le CESA est placé sous la responsabilité du conseil d’administration de l’AEF qui supervise les travaux et les prestations proposées par le comité de pilotage. Composé de 16 salariés agricoles bénévoles en 2011, ce comité de pilotage se réunit une fois tous les deux mois. Chaque réunion a pour objectif de discuter des actions en cours, proposer de nouvelles prestations (modalités de mise en œuvre), définir les budgets alloués pour chacune d’elles, déterminer les critères d’attribution. Le groupe est encadré par une secrétaire animatrice Vanessa CORDEROCH. Ayant souhaité faire valoir ses droits à CIF, nous avons recruté Céline ROZEC pour assurer le remplacement de Vanessa CORDEROCH, de l’automne 2011 à la fin du printemps 2012. Trois administrateurs salariés, membres du Conseil d’Administration de l’AEF, sont présents au comité de pilotage du CESA. Ils assurent le lien professionnel entre le Conseil d’Administration de l’AEF et le comité. Liste des membres du comité de pilotage de CESA 29 en 2011 : Mme BIDEAU Catherine de MAHALON (production porcine) Administratrice AEF Mr FROSTIN Stéphane de LENNON (production porcine) Mr GUILLERM Thierry de PLOUGOURVEST (pépinières) Mme HALLEGOUET Anne de LANDERNEAU (maraîchage) Mr LABASQUE Jean-Michel de PLOUENAN (production porcine) Mr LE LIVEC Ronan de QUIMPER (production porcine) Mr LE MINEUR Christian de HANVEC (maraîchage) Mr LE MESTRE Rémi de KERNEVEL (production porcine) Administrateur AEF Mr LE MOIGNE Michel de CHATEAUNEUF DU FAOU (production laitière) Mr NEDELLEC Christophe de PLONEOUR LANVERN (Groupement lait et porc) Mr PRAT Jean-François de BRIEC (production porcine) Secrétaire Général de l’AEF Mr QUERE Christian de BANNALEC (production porcine) Mr REVERT Christian de LANDUNVEZ (maraîchage) Mr SAVINA Jean-Jacques de GUILER SUR GOYEN (ETA) Mme SIVILIER Annie de LANDERNEAU (maraîchage) Mr STEPHAN Joël de TREGUNC (Production porcine et laitière) LES INSCRIPTIONS L’année s’achève avec 3 720 adhérents, soit 142 salariés de plus qu’en 2010. Quelques éléments statistiques concernant la population des bénéficaires du CESA en 2011 : Sexe des bénéficiaires Moyenne d’age est de un peu moins de 39 ans pour les hommes et d’un peu plus de 42 ans pour les femmes Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 31 Situation familiale : 71,5% déclarent êtres mariés ou vivre en couple Evolution, depuis 2000, du nombre de bénéficaires inscrits, annuellement, au CESA29 Le CESA touche entre 70 et 80 % des salariés qui seraient susceptibles d’en bénéficier. Nous n’avons pas les coordonnées (fichiers MSA) de l’ensemble des salariés. Dans les entreprises qui salarient plusieurs salariés le bouche à oreille fait le nécessaire. Les anciens informent les nouveaux ou les saisonniers. Par ailleurs, certains employeurs inscrivent, systématiquement en début d’année, tous leurs permanents, puis au fur et à mesure qu’ils atteignent les 400 heures de travail, ils inscrivent les saisonniers. Les salariés les plus difficiles à toucher sont ceux qui travaillent seuls sur une exploitation, ou qui ne sont pas passés par l’AEF pour trouver un emploi ou encore qui n’ont pas été en contact avec l’AEF lors de leur formation initiale. Malgré le très grand nombre d’actions de communication, Il reste encore des salariés et des employeurs qui ne connaissent pas le dispositif CESA. D’autres ne sont tout simplement pas intéressés. • • • • • • • Presse, Via les services paies aux employeurs (actions menées avec la FDSEA, CER France, COGEDIS) en 2011 Organisations professionnelles agricoles, Courrier annuel (en mai) réservé aux employeurs, Envoi systématique d’une attestation pré-remplie en fin d’année civile (valable pour l’année suivante), Intervention en centre de formation, Support des offres d’emploi de l’AEF Caractéristiques des salariés inscrits au CESA en 2011 Répartition des bénéficiaires du CESA 29 par contrat de travail, âge et sexe CDI C Saisonnier CDI Temps partiel CDD CDI Intermittent C Apprentissage C Professionnalisation Autres ADHERENTS TOTAL % 2 180 944 379 111 58 27 19 2 59 25 10 3 2 1 1 0 Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 HOMMES TOTAL % 1 444 235 55 71 14 22 15 0 66 25 15 64 24 82 79 0 FEMMES MOYENNE TOTAL % AGE 736 34 40 709 75 42 324 85 46 40 36 33 44 76 44 5 19 21 4 21 23 1 100 42 32 Ventilation des salariés par inter comité d’entreprise partenaire ADHERENTS TOTAL % 2 900 78 820 22 EPICEA ALVAC Répartition des bénéficiaires du CESA 29 par secteurs de production, âge et sexe Légumes sous serres Production Porcine Pépinières Production Laitière Légumes plein champs ETA Porc et Lait Endives Plantes fleuries Fleurs coupées Polyculture élevage Poules pondeuses Autres Bulbiculture Poulets de chair CUMA Bovins viandes Lapins Dindes Autres élevages ADHERENTS TOTAL % 1441 39 632 17 282 8 237 6 223 6 210 6 118 3 106 3 92 2 92 2 86 2 59 2 49 1 33 1 17 0.5 15 0.5 13 0.5 8 0.2 6 0.2 1 0 HOMMES TOTAL % 467 429 149 160 115 188 85 23 42 25 64 30 31 13 7 12 10 4 2 0 32 68 52 68 52 90 73 22 46 27 74 51 63 39 41 80 77 50 33 0 FEMMES MOYENNE TOTAL % AGE 974 68 41 203 32 40 133 48 39 77 32 36 108 48 42 22 10 37 33 27 38 83 78 50 50 54 40 67 73 42 22 26 39 29 49 46 18 37 39 20 61 44 10 59 47 3 20 42 3 23 41 4 50 45 4 67 51 1 100 50 Ancienneté des salariés dans la profession exercée et dans l’entreprise d’emploi en 2011 Nous sommes en mesure d’avoir cette information car nous enregistrons la date d’embauche dans l’entreprise où la personne se trouvait en 2011 ainsi que l’année déclarée comme étant celle de son premier emploi en agriculture (pas forcement dans le secteur professionnel occupé en 2011). Plus l’écart entre la date d’entrée dans l’entreprise et celle du premier emploi, plus la personne est fidélisée à son employeur du moment. Attention toutefois, tous les salariés inscrits au CESA sont regroupés dans leur secteur de travail (CDI comme CDD). Pour affiner ce travail il faudra établir cette même requête mais en prenant en considération le type de contrat occupé. Ancienneté dans le métier Ancienneté dans l'entreprise actuelle Autres élevages Poules pondeuses Poulets de chair Bovins viandes ETA Plantes fleuries Pépinières CUMA Fleurs coupées Bulbiculture Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 15 14,7 13 10,5 10,1 10 9,9 9,8 9,4 9,2 Total salariés concernés 15 17,1 14,3 14,5 13,8 13,6 12,7 15,3 13,7 15,5 1 59 17 13 210 92 282 15 92 33 33 Porc et Lait Lapins Production Porcine Dindes Polyculture élevage Autres Légumes plein champs Production Laitière Légumes sous serres Endives 12,7 12,3 14,5 15,7 12,5 10,1 12,3 9,9 9,3 13,2 9,1 8,9 8,7 8 7,8 7 6,8 6,1 4,4 2,7 118 8 632 6 86 49 223 237 1441 106 Par ailleurs nous avons constaté que les 2 180 titulaires d’un CDI temps plein ont une ancienneté moyenne dans l’entreprise de 9.2 années et dans la profession de 14 ans. Cela démontre que les productions agricoles ne proposent pas que des emplois précaires et que le turn over n’y est aps aussi endémique que cela. Pour les 111 CDD ces données sont respectivement d’ 1.6 années et de 5.8 ans et pour les 944 personnes occupants un emploi saisonnier les chiffres sont d’1.2 année et de 7 ans dans le métier. Pour ces 944 individus il s’agit de personnes qui reviennent d’une année à l’autre pour des saisons longues. Une partie de ses salariés ne veulent pas de poste à l’année et utilise l’emploi saisonnier comme complément de revenu. Les Prestations délivrées en 2011 PRESTATIONS NBRE DE BENEFICIAIRES CARTES CEZAM 3 720 CARTES CEZAM RETRAITES 21 BON NAISSANCE 121 BON MARIAGE 51 BON RETRAITE 16 BON MEDAILLE D’HONNEUR AGRICOLE 6 BON COMITE 2 CESU 50 CHEQUES VACANCES 887 CHEQUE DISQUE 233 CHEQUE LIRE 196 CHEQUES VACANCES EPICEA 711 PASSEPORTS LOISIRS CULTURE 106 PASSEPORTS CADEAUX 390 PASS’LIBERTE 326 PRISE EN CHARGE SPORTIVE … 70 Sous total avoir de 60€ 2 032 SALON DE L AGRICULTURE 23 (48 pers) CROATIE 30 (58 pers) DESTINATIONS ET ACTIVITES DE 120 familles PRINTEMPS COLIS DE NOEL BASCO LANDAIS 1511 COLIS DE NOEL BRETON 398 COLIS DE NOEL COSMETIQUE 101 COLIS DE NOEL MACHINE A PAIN 349 COLIS DE NOEL YAOURTIERE 395 Sous total Colis fin d’année 2 754 REPAS DE FIN D’ANNEE 447 (791 pers) SPECTACLE DE NOEL POUR ENFANTS 219 familles TICKET DE CINEMA POUR ENFANTS 408 familles TOTAL Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 TOTAL PRESTATIONS 61 659,10 € 415,17 € 9 773,50 € 4 080,00 € 1 280,00 € 900,00 € 200,00 € 38 070,00 € 220 070,00 € 13 980,00 € 11 760,00 € 42 660,00 € 6 360,00 € 23 400,00 € 19 520,00 € 4 165,00 € 121 845,00 € 7 741,00 € 43 345,70 € 18 573,45 € 75 19 5 17 19 550,00 900,00 050,00 450,00 750,00 € € € € € PARTICIPATION DU CESA 61 659,10 € 415,17 € 9 760,00 € 4 080,00 € 1 280,00 € 430,00 € 200,00 € 9 811,10 € 148 350,00 € 13 980,00 € 11 760,00 € 42 660,00 € 6 360,00 € 23 400,00 € 19 520,00 € 4 165,00 € 121 845,00 € 3 096,40 € 10 441,01 € 7 429.38 € 45 104,90 € 3 991,50 € 4 034,50 € 60 440,00 € 15 920,00 € 4 040,00 € 13 960,00 € 15 800,00 € 110 160,00 € 38 184,90 € 3 991,50 € 4 034,50 € 718 783,82€ 535 168,06€ 34 Quelques précisions sur le CESA et sur les prestations délivrées Le CESA est placé sous l’égide de l’association paritaire AEF. Cette dernière administre ce dispositif de fond social, en assure sa gestion et salarie la personne en charge de la gestion administrative et de l’animation. Les prestations sont délivrées dans le respect scrupuleux de la législation en vigueur sur les Comités d’Entreprises. Les prestations et leurs conditions d’éligibilités sont validées par le Conseil d’Administration de l’AEF. Le comité de pilotage est composé exclusivement de bénévoles, défrayez de leurs uniques frais de déplacements aux réunions. Enfin la comptabilité du CESA fait l’objet d’une validation spécifique de la part du commissaire aux comptes chargé du suivi de l’AEF. • Les prestations au choix 887 adhérents (baisse de 30 dossiers par rapport à 2010) ont bénéficié des chèques vacances en remplissant un dossier et en calculant leur quotient familial. (Montant moyen par adhérent : 248 €). Ils sont 1 962 salariés (environ 5% de plus) à avoir opté pour la prestation forfaitaire de base fixée à 60 €. Cette prestation est mobilisable sous différentes formes : Chèques Vacances, Chèque Lire, chèque Disque, Passeports Loisirs Culture, Passeports Cadeaux ou prise en charge sportive ou culturelle. • Les destinations et activités de printemps Les inter-CE, l’Alvac et Epicéa travaillent conjointement pour proposer au Comité de Pilotage des destinations et activités diversifiées de qualité, à prix abordables. Le CESA prend en charge 40% du tarif CEZAM. Cette année, les adhérents se sont vus proposez : Des locations de Mobil home pour le week-end (en Bretagne, Vendée, Périgord, Corse et Pays Basque) Des activités manuelles : création d’un bijou personnalisé Des activités sportives : Surf, stand Up Paddle, char à voile, équitation … Des découvertes culturelles : Brest, Botmeur… Des activités « Bien être et détente » : initiation au Shiatsu et à l’Aromathérapie Des sorties à la journée : excursion en bateau dans le Cap Sizun, sortie gourmande dans le Golfe du Morbihan, sortie sur le Recouvrance, thalasso de Douarnenez et Roscoff Des week-ends Puy du Faou et Planète sauvage • Le repas de fin d’année Le dîner spectacle du CESA rencontre chaque année un succès qui ne faiblit pas. Le 26 novembre dernier, quelques 823 personnes ont convergé vers la salle de Penvillers à Quimper. Choisis par le Comité de Pilotage, le traiteur (Pennarun-Le Bihan) et le groupe (Didier TAFFLE) composé de 17 musiciens, chanteurs(es) et danseurs(es) ont proposé une soirée cabaret unanimement appréciée des participants. Même à 3 heures du matin d’infatigables danseurs sont réticents à regagner leurs pénates. A noter qu’un tiers de personnes étaient venues via le service de cars affrétés pour l’occasion. Rendez-vous est pris pour Brest en 2012, le 24 novembre à Penfeld. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 35 • Les colis de Noël Un colis de fin d’année, à choisir parmi 5 propositions, est proposé aux salariés. Cette année, ils pouvaient soit opter pour un colis alimentaire (traditionnel Basco Landais ou Breton), un cosmétique, une yaourtière ou une machine à pain. Distribué simultanément, le samedi 10 décembre et en quatre lieux distincts (Guipavas, St Thégonnec, Châteaulin et Quimper), 2 760 salariés ont réservé leur colis. • Le Noël des enfants Spectacles de Noël : le CESA offre les places, aux enfants des salariés, pour un spectacle de leur choix : Cirque, magie … Cinéma : pour les enfants et ados qui ne sont pas intéressés par les spectacles de Noël, le CESA leur offre une place dans le cinéma de leur choix. • Médailles d’honneur Agricoles Cette année encore, des salariés ont été mis à l’honneur dans la presse locale avec 6 adhérents décorés en diverses productions. Chacun d’entre eux ont reçu un bon d’achat d’une valeur allant de 100€ à 200€ (offert par les employeurs et le CESA). • La lettre d’information du CESA Cette lettre d’information de quatre pages a pour objectif d’apporter aux salariés bénéficiaires du CESA, des informations pratiques à caractère social, de loisirs et culturel. A ce titre, dans le cadre d’une convention de partenariat, nous avons proposé à la MSA Armorique d’y être associée et de disposer d’un espace rédactionnel. Ainsi en 2011, la Mutualité Sociale Agricole d’Armorique (Finistère et Côtes d’Armor) a bénéficié d’une insertion sur le thème suivant : o Les bons vacances de la MSA Cette lettre a été adressée en début d’année 2011. L’acceuil de ces informations a été particulièrement positif. En effet, de lecture simple, ce document permet aux salariés de bien appréhender le panel d’aides existantes, de ne pas les confondres et d’identifier le bon interlocuteur. • Un nouveau logiciel en 2012 Le CESA utilise un loigiciel acqui il y plus de douze an et développé par un salarié agricole. Ce logiciel est également utilisé par les trois autres comités départementaux existants en France (22,56 et 85). Le développement du CESA fait que cet outil est devenu un peu obsolète et inadapté aux évolutions nécessaires en matière d’organisation du travail de l’animatrice, de gains de temps et de baisse des charges courriers et d’affranchissement. Par ailleurs l’AEF et comité de pilotage du CESA avaient la volonté de doter le CE d’un outil imformatique plus réactif et plus plus ludique. Il était impératif d’investir dans un logiciel doté d’un potentiel d’enregistrements, d’analyses, de traitements et de gestion des salariés et des prestations plus élaboré. Nous espérons ainsi facilité les échanges d’informations avec les bénéficiaires (dépôt et traitements des dossiers de prestations par internet), envoi de de courrier mail et messages d’alertes avant les échéances de certaines prestations… Après l’étude des deux propositions, les trois départements Bretons ont opté pour système qui à été installé fin 2011 et qui sera mis en œuvre pour le traitement des inscriptions dès le début de l’année 2012. Les utilisatrices bénéficieront d’une formation et l’outil sera adapté au fur et mesure des besoins et problèmes rencontrés. Un site spécifique est également à l’étude pour que les salariés agricoles du CESA puissent disposer d’un liue de consultation permanente des activités et propositions émanant du CESA. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 36 2. Relais départemental du FAFSEA a. Au quotidien des activités et actions de l’AEF Depuis sa création, l’AEF a toujours travaillé en partenariat avec le FAFSEA. Nous tenons à ce que ce dernier soit systématiquement associé aux actions mises en place dans le département en matière de formation des actifs (et futurs actifs) salariés. Le rôle de l’AEF consiste à dispenser une première information aux employeurs et aux salariés afin qu’ils appréhendent les prestations et les financements dont ils peuvent bénéficier. La collaboration avec l’AEF permet au FAFSEA de conserver une certaine relation de proximité avec ses contributeurs et ses bénéficiaires. Un premier contact avec l’AEF permet également au contributeur d’avoir un éclaircissement et des précisions qui vont lui permettre de mieux présenter sa demande auprès des conseillères formations de l’OPCA. Voici les principaux sujets pour lesques nous avons apporté des réponses aux salariés : • • • • Appréhender les modalités de prise en charge de formation dans le cadre d’un CIF (Congé Individuel de Formation, CDI ou CDD), Comment utiliser son DIF (droit individuel à la formation) ? Se procurer le guide des actions de formation proposées dans le cadre du plan annuel élaboré par le FAFSEA. Quels sont les moyens et prises en charges pour passer des permis (C, EC, E…), CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite d’Engins en Sécurité) et autres habilitations. En 2011, nous avons, lors de la distibution des colis de Noël du CESA29 (samedi 10 décembre), proposé aux salariés le plan de formation du FAFSEA. La possibilité de retirer ce guide est très appréciée des salariés. En effet, en dehors des employeurs, et des salariés ayant participé à une formation dans les deux dernières années, les autres salariés agricoles ne peuvent accéder à cette information que sur le site du FAFSEA. Lors de chaque rendez-vous individuel (si la personne est potentiellement bénéficiaire du FAFSEA), l’AEF rappelle le rôle du FAFSEA et fourni les coordonnées (adresse, téléphone et mail de la délégation régionale ainsi que les noms des conseillés formation). Dans le cadre de la bourse de l’emploi, il n’est pas rare que nous incitions des personnes à occuper un emploi de 4 à 8 mois en production agricole, cela avant d’envisager une entrée en formation adultes. Ces personnes peuvent ainsi bénéficier d’un CIF CDD. Ce dispositif de prise en charge d’une formation est bien plus intéressant qu’une prise en charge par Pôle Emploi ou par le Conseil Régional. Enfin, lors de chacune des interventions de l’animateur en établissement scolaire agricole, en stages de préparation à l’installation, en entretien primo-employeur et à l’occasion des salons professionnels, l’AEF présente le rôle et les missions du FAFSEA. Des documents de communication du FAFSEA sont systématiquement à disposition des publics rencontrés. b. L’implication de l’AEF dans le dispositif ADEMA Dès le lancement de ce dispositif, l’AEF s’y est fortement impliquée. Nous avons en septembre 2010 organisé, sur le Finistère, l’information des acteurs relais et autres prescripteurs du lancement de cette action, de ses objectifs et des modalités d’applications. Deux réunions avaient réunies plus de trente structures de l’emploi, de l’orientation et d’insertion. Par la suite, nous avons travaillé de concert avec les centres de formations agréés, l’IREO de Lesneven et le centre de St Ségal. Il est probable que 30 à 40% des publics qui intègrent un stage ADEMA ont obtenu l’information à travers un contact avec l’AEF. L’AEF participe à l’ensemble des informations collectives organisées, avec Pôle Emploi et les centres de formation, en amont des stages pour recruter des demandeurs d’emploi intéressés et éligibles. Nous intervenons ensuite en cour de stage pour présenter les débouchés, les formations et les conditions de travail dans les entreprises. Nous accompagnons les formateurs encadrant des groupes dans la recherche d’entreprises pour accueillir les stagiaires lors des 3 semaines d’immersion en exploitation. Enfin, quant cela s’avère possible dès la fin du stage de 22 jours, nous épaulons les stagiaires dans leur recherche d’emploi. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 37 Voici le détail des implications de l’AEF dans le dispositif ADEMA. Janvier 2011 Préparation, organisation et participation mise en place groupe ADEMA serres BRIEC Gestion des inscriptions (courriers individuels, entretiens et réunions comités pilotages) 30 Lundi 7 février 9h30 BARE de Le Relecq Kerhuon, intervention fin de groupe ADEMA zone Brest ier Intervention 1 Groupe ADEMA adossé aux serres de Briec Pôle Des métiers à Landivisiau, intervention fin de groupe ADEMA ième Intervention 2 Groupe ADEMA adossé aux serres de Briec Intervention à la CCPL de St Pol De Léon 14h Présentation des métiers du végétal (légumes serres et PC) dans la zone géographique, du dispositif ADEMA ou autres pour découverte professionnelle et accès à l’emploi Visite serres de Gilles LE BIHAN à Plouénan puis chez Stéphane MADEC (continuité de l’intervention du 29 mars à St Pol) Pôle des métiers, information de demandeurs d’emplois potentiellement mobilisables sur un groupe ADEMA Intervention fin de Groupe ADEMA 13h30 Landivisiau Informations générales sociales agricoles et emplois Informations générales sociales agricoles et emplois Informations générales sociales agricoles et emplois Informations générales sociales agricoles et emplois Présentation des métiers du végétal (légumes serres et PC) dans la zone géographique, du dispositif ADEMA ou autres pour découverte professionnelle et accès à l’emploi Découverte des emplois en serres et en légumes PC 6 Lundi 14 février Mercredi 17 février 9h Mardi 15 mars Mardi 29 mars Jeudi 31 mars Mardi 10 mai 14h Mardi 31 mai Mercredi 7 septembre Info collective demandeurs d’emploi 14h locaux CCBK de Cléder Mardi 11 septembre Conférence de presse sur une exploitation de Cléder avec le sous préfet… Mercredi 19 octobre 13h30 Information collective de demandeurs d’emploi en vue de l’organisation groupe ADEMA sur novembre ou décembre 2011 Information collective de demandeurs d’emploi en vue de l’organisation groupe ADEMA sur fin janvier 2012 Information collective de demandeurs d’emploi en vue de l’organisation groupe ADEMA sur fin janvier 2012 Mardi 13 décembre 10h30 à Quimper Mardi 13 décembre au BARE de Le Relecq Kerhuon 14h Jeudi 15 décembre à Landivisiau Pole des Métiers 14H Intervention dans le cadre de la fin d’un groupe ADEMA Informations générales sociales agricoles, marché de l’emploi, recrutements et formations du secteur Informations générales sociales agricoles, marché de l’emploi, recrutements et formations du secteur Information collectives demandeurs d’emploi sur métiers et dispositifs ADEMA, EMT et autres moyens d’accès aux formations puis emplois. Puis entretien individuels. Organisation avec la sous préfecture, recherche et calage des témoignages et du site de la conférence de presse, réalisation du projet d’invitation des journalistes et encadrement du déroulé… Présentation secteur professionnel, métiers, emplois et formations. Puis échanges individuels si besoin. Présentation secteur professionnel, métiers, emplois et formations. Puis échanges individuels si besoin. Présentation secteur professionnel, métiers, emplois et formations. Puis échanges individuels si besoin. Informations générales sociales agricoles, marché de l’emploi, recrutements et formations du secteur 8 6 10 28 12 9 10 4 25 10 Au 31 décembre 2011, 8 groupes ADEMA ont été finalisé pour un total de près de 70 personnes accueillies. Le FAFSEA réalisera un bilan très détaillé afin d’estimer l’impact et la pertinence des fonds et de l’énergie mobilisés par la profession sur cette action. L’AEF poursuivre en 2012 sa collaboration sur l’ADEMA car il s’agit d’un outil pertinent et très adapté pour accompagné des novices vers les professions agricoles. 3. Observatoire départemental de l’emploi En partenariat avec la MSA Armorique et en association avec Pôle Emploi et la Chambre Régionale d’Agriculture, l’AEF publie un document statistique sur la situation de l’emploi agricole dans Finistère. Réalisé depuis 1997, ce travail a été une nouvelle fois reconduit en 2011. Les partenaires sociaux sont animés par une volonté indéfectible à conserver cet outil pertinent et attendu. L’AEF et la MSA n’hésitent pas à investir, sur leurs fonds propres, pour faire perdurer ce travail. Une convention technique et financière a d’ailleurs été signée entre la MSA Armorique et l’AEF du Finistère. Une convention du même genre accompagne le lancement dans les Cotes d’Armor, d’un observatoire départemental, imaginé et calqué sur l’exemple et l’expérience du 29. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 38 Cet observatoire est, de l’avis de tous les acteurs de l’emploi, jugé comme essentiel. Il permet d’avoir une analyse objective et actualisée de l’évolution de l’emploi en production. Il permet à de nombreux partenaires (publics comme privés) de se l’approprier pour d’une part mieux connaître les actifs de la production agricole Finistérienne, et, d’autre part, affiner leurs actions de formation et d’information. Ce travail a été financé en partie par la vente à AGRICA d’un espace de communication en quatrième de couverture de la brochure. Nous déplorons le refus, pour des raisons budgétaire de la DIREECTE, d’accompagner la publication 2011. Cet outil est aux services y compris des acteurs de l’Etat en charge de l’emploi et de la formation. Il donc quelque peu regrettable qu’une demande de CPE (Convention Promotion de l’Emploi) sollicitée à hauteur d’une modeste somme de 3 000€, n’ai pas aboutie. Espérons que les pouvoirs publics accorderont en 2012 un regard plus affuté sur la réalisation de ce travail de fond. Le Finistère est un des seuls départements Français (moins de cinq au total) à disposer d’un tel outil de mesure de l’emploi sectoriel agricole. De même, peu d’autres secteurs professionnels sont en mesure de produire des éléments statistiques aussi pointus sur l’emploi dans leur branche respective. Les quatre pages centrales du document sont, depuis l’édition de 2008, réservées à une approche statistique de l’emploi agricole à l’échelle des Pays. La connaissance de l’emploi agricole passe par une analyse et une approche territoriale. Les préocupations et problématiques d’emploi sont très différentes dans chacun des pays du Finistère. Ces emplois étant des emplois de proximité, il convient d’adapter les dispositifs d’orientation et formation à cette même échelle. Cet observatoire permet à la profession et à ses partenaires de comprendre, d’appréhender et de mesurer les évolutions sociales de l’emploi agricole. Il s’agit d’un outil indispensable pour accompagner les politiques emploi et formation, et est une source d’information permettant une aide à la prise de décision et à la mise en œuvre de tout plan d’accompagnement de l’emploi. 500 exemplaires de la brôchure et environ 1 000 dépliants ont été distribués aux acteurs de l’emploi, de la formation, de l’insertion et de l’orientation. Le document (30 pages) est disponible et téléchargeable en format PDF sur le site de l’AEF, www.anefa.org/finistere rubrique « nos services », puis « observatoire ». Il est également possible de se le procurer en format papier en s’adressant aux bureaux de l’association. L’AEF et la MSA Armorique renouvellent cette action en 2012. En plus du Finistère et des Côtes d’Armor, une publication devrait voir le jour en Morbihan et en Ile et Vilaine fin 2011 ou début 2012. L’ensemble de la région sera ainsi couverte et nous aurons une vision des plus objectives de ce que représente l’emploi agricole en Bretagne. 4. Banque de données pour stages et autres immersions en entreprise (EMT, AFPR) Chaque année, l’AEF est sollicitée par de nombreuses personnes et structures diverses afin de trouver des entreprises pour acceuillir des stagiaires, des apprentis ou contrat de professionnalisation, des groupes en visites. Nous nous sommes également engagés à trouver un lieu d’accueil en EMT (Evaluation en Milieu de Travail) aux demandeurs d’emploi désireux, avant d’envisager un emploi ou une entrée en formation, de vérifier et valider leur projet professionnel. Comme en 2010, nous avons placé en EMT une trentaine de personnes et proposé de nombreuses adresses à des encadrants et autres conseillers d’orientation ou d’insertion. Certains centres de formation sollicitent l’AEF pour placer, en stage de formation qualifiante, des personnes inscrites en BPA ou BPREA. Nous essayons, même si cela n’est pas facile, de proposer à ces personnes des entreprises susceptibles de les embaucher par la suite. Un passage systématique par un dispositif de découverte professionnelle permet d’éviter des erreurs d’orientation et améliore ainsi significativement la capacité d’accès à l’emploi en sortie de qualification. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 39 5. Interventions extérieures et actions de communication a) Diffusion des offres d’emplois Au-delà du site internet www.anefa.org/finistere sur lequel toutes nos offres d’emplois sont diffusées, nous adressons, chaque mois, le tableau des offres d’emplois aux partenaires et points relais départementaux (Antenne Pôle Emploi, Mairies, Missions Locales, BIJ, Centres de formation, associations diverses d’insertion et d’orientation, services sociaux ….) soit plus de 400 destinataires. La diffusion de ce tableau se fait également par mail pour les acteurs relais qui en ont émis le souhait. L’ensemble des centres de formation agricoles du département (et ceux proches en 22 et 56) reçoivent, le tableau des offres (A3), pour affichage, toutes les deux semaines. Les demandeurs d’emploi, inscrits à l’AEF et qui recherchent, en productions laitière, porcine et en machinisme, sont également destinataires de ce tableau, à raison d’une fois tous les 15 jours soit environ 25 envois annuels. Au total nous expédions plus de 10 000 courriers individuels aux demandeurs d’emploi. Nous procédons, tous les six mois, à une mise à jour du fichier des demandeurs d’emplois inscrits à l’AEF. Ce procédé permet de garder un fichier avec des candidatures pertinentes, car assez récentes. En l’absence de réponse de la part d’une personne, sa candidature est clôturée de facto. Ces courriers, bien que couteux en frais postaux et en temps de mise sous pli, permettent de conserver le lien entre les acteurs comme entre les candidats et la bourse de l’emploi.. b) Interventions en classe dans les centres de formation agricole (à la demande) Il s’agit d’interventions de deux à trois heures en classe de terminale de formation agricole, initiale ième comme continue : BEPA, Bac pro, BTS, CS, apprentis ou contrat de professionnalisation…, parfois 3 ou préqualification. Les objectifs sont multiples : • Présenter l’association (rôle, fonctionnement et inscription), • Présenter l’accès aux entreprises, la typologie des emplois et les modes de recrutement en agriculture, le marché de l’emploi, • Présenter les perspectives d’évolutions professionnelles, les débouchés et les transferts de compétences entre productions agricoles et entre filières, • Présenter les règles de base des conventions collectives, des contrats, des rémunérations, des obligations réciproques employeur/salarié…, • Présenter les avantages conventionnels et sectoriels proposés aux salariés agricoles (Garantie maintien de salaire, AGRICA, FAFSEA, CESA 29…) • Donner aux jeunes un minimum de connaissance des acteurs de l’emploi, de la formation et du recrutement pour qu’ils aient le réflexe, le moment venu, de prendre contact avec le bon opérateur. 17 interventions ont été réalisées en 2011 (14 en 2010) Dates 03/01/2011 TYPE DE FORMATION BPA Horticulture, maraichage et paysage avec Gaëlle LE DOZE 04/01/2011 BPREA 11/01/2011 CS lait et porc avec Patricia CADIOU +BPA Porc Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 CENTRE DE FORMATION Nombre de personnes Kerliver à HANVEC 28 St Ségal 8 IREO de Lesneven 24 40 04/02/2011 Terminale Bac pro avec Florence LE MASSON IREO de Lesneven Lycée de l’AULNE à Châteaulin Terminale Bac pro avec simulation entretien MFR de Kérozar à (Sylviane LYVINEC) Morlaix BEPA seconde année (L2) René GUEGUEN Le Nivot Terminales Bac pro Le Nivot BPREA avec Anne-Marie LABASQUE IREO Lesneven BEPA légumes et porc avec Patricia CADIOU IREO Lesneven 1ière bac professionnel Mr MOBIHAN MFR Plabennec BPREA (Anne AUDREZET) St Ségal IUT Morlaix, Le Nivot et Jury d’examen rapportd e stage IREO CS Machinisme (Christian RIOU) St Ségal Adultes BPA porc et lait (Patricia CADIOU) IREO Lesneven BPA horticulture, maraichage (Pascaline IREO Lesneven BUHO-Launay) Terminale horticole (Florence LE MASSON) IREO Lesneven 17 07/02/2011 Terminale Bac pro Mme LE ROY 23 08/03/2011 16 24/03/2011 24/03/2011 05/04/2011 15/04/2011 16/06/2011 20/06/2011 30/06/2011 14/09/2011 16/09/2011 10/11/2011 06/12/2011 22 23 18 16 25 12 4 17 16 14 24 Soit un total de 307 élèves et/ou stagiaires sensibilisés Les interventions de l’AEF ne touchent qu’une partie des personnes qui sortent de formation agricole et qui se destinent aux métiers des productions agricoles. Ce sont majoritairement des niveaux V (BPA) et IV (Bac pro) qui sont rencontrés. Il serait pourtant pertinent et intéressant (pour les élèves comme pour l’AEF) de systématiser ce type d’échanges avec les classes de niveau BTSA et CS et autres licences professionnelles. En effet, de nombreux élèves ou stagiaires arrivent sur le marché du travail sans avoir préalablement bénéficié d’une information sur les acteurs de l’emploi. Ces interventions sont appréciées par les élèves, les stagiaires comme par les formateurs. Ces derniers apprécient qu’un intervenant extérieur s’adresse aux élèves avec un discours pragmatique, direct et franc et apporte aux stagiaires une vision toujours actualisée de la situation de l’emploi. Même si sur certains métiers, les jeunes ne rencontrent guère de problème pour trouver leur premier emploi, nombreux sont ceux qui, ayant assisté à l’une de ces interventions, recontactent l’AEF dans les deux ou trois années qui suivent l’entrée en vie professionnelle. Ces interventions en classe restent des opportunités pour aborder les questions relatives à la gestion des ressources humaines et aux relations employeurs-salariés. La plupart d’entre-eux seront, pendant leur carrière de salarié ou d’exploitant, amenés à devoir s’en imprégner de manière plus concrète. L’utilisation d’exemples, de cas et d’expériences réelles, tirés du quotidien de la bourse de l’emploi, rend les messages délivrés bien plus percutants. c) Action d’information dans le cadre du l’installation) 3 P (ex SPI : stage de préparation à Cette action, qui ne concerne dorénavant que quelques futurs installés est optionnelle dans le parcours à l’installation. Ce sont les conseillers de la Chambre d’Agrciculture qui conseillent, au vue de leur projet incluant un appel à de la main d’œuvre extérieur de suivre ce module. C’est une présentation, de 2 à 3 heures, visant à les sensibiliser aux modes de recrutement, aux moyens mis à leur disposition (formations, aide à la recherche de personnel, aides à l’embauche, fonds d’assurances formations) et aux erreurs à éviter en matière de GRH. Une partie prévoit aussi d’aborder les nombreuses autres formules d’embauche (les groupements d’employeurs, les services de remplacements, les CUMA, les prestataires extérieurs que sont notamment les Entreprises de Travaux Agricoles) ou plus simplement l’organisation du travail en général. Cette action est financée par VIVEA sur un dossier porté par la Chambre d’Agriculture et suivi par Nolwenn GARINO. Une seule information réalisée en 2011 avec seulement 4 futurs employeurs. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 41 Malgré que cette intervention fût par le passé l’une des plus plébiscitée par les stagiaires participant à l’ancienne formule de stage de préparation à l’installation, la réforme du SPI en a fait une option. A l’heure où les ressources humaines sont au cœur de la gestion de l’entreprise, ou la main d’œuvre est un des aspects les plus compliqués pour un chef d’exploitation et ou plus des deux tiers des agriculteurs seront employeurs, la pertinence de cette orientation laisse dubitatif l’AEF. d) Actions en partenariats avec la Chambre d’Agriculture Le CPMA L’AEF et la Chambre d’Agriculture ont développé un partenariat étroit à l’origine de nombreuses actions de communication sur les métiers de l’agriculture. Certaines sont ponctuelles alors que d’autres se sont inscrites dans la durée. La communication sur les métiers, leur valorisation auprès des publics de demandeurs d’emplois ou d’acteurs relais sont des points qui doivent être réalisés sans relache. Ce travail ne trouve bien souvent son aboutissement, que plusieurs mois ou années après sa réalisation. Une orientation vers un secteur professionnel ne se décide pas en deux jours mais doit être réfléchie et voulue. Nombre de personnes qui participent à nos actions, reviennent vers nous parfois plus d’une année après la première rencontre. Il est donc difficile d’en mesurer l’impact réel et immédiat. Une certitude acquise par les années et les multiples expériences, l’image qu’ont ces publics sur les métiers de l’agriculture a évolué dans le bon sens. Il faut y voir là, le résultat d’un travail de fond mené par la profession depuis plus de quinze années. La poursuite de ce type de travail est indispensable. En effet, même si les problèmes de recrutement et les déficits en personnel perdurent aujourd’hui, il faut imaginer qu’elle aurait été la situation sans ce travail de fond ! L’AEF et la Chambre d’Agriculture y ont contribué au travers du CPMA (Coodination pour la Promotion des Métiers de l’Agriculture). Ce dispositif est organisé autour d’un comité de pilotage départemental co-géré par la Chambre d’Agriculture et l’AEF, associés avec quatre partenaires que sont le Conseil Régional, le Conseil Général, la DIREECTE (ex DDTEFP) et Pôle Emploi. Organigramme du CPMA Comité Départemental AEF et Chambre d’Agriculture Conseil Régional Conseil Général DIREECTE Pôle Emploi 3 comités locaux CPMA Pays de Brest Animation CA CPMA Pays de Quimper et COB Animation CA CPMA Pays de Morlaix Animation AEF Chaque comité local est administré par un technicien de la Chambre d’Agriculture (Brest et Quimper) ou de l’AEF (Morlaix) et développe ses propres actions de communication. Il décline localement les actions départementales (mardis de l’agriculture) et peut choisir d’en adapter d’autres en phase avec des problématiques du territoire en question. Chaque comité local regroupe l’ensemble des acteurs de la zone géographique concernée, à savoir les centres de formation, les services publics de l’emploi, les acteurs de l’orientation et de l’insertion. Le comité de Morlaix, dont l’animation est dévolue à l’AEF, ne fonctionne pas. Nous n’arrivons pas à impulser une dynamique locale durable, les relations avec certains partenaires sont compliquées et la mise en œuvre localement d’un SPEL mensuel (à l’initiative de la sous préfecture) à quelque peu freiné les velléités de multiplier les réunions du même genre. Pour palier cette situation, l’AEF participe systématiquement (sauf Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 42 indisponibilité) aux réunions de ce SPEL. C’est d’ailleurs à l’initiative de l’AEF que le sous préfet de Morlaix avait souhaité participer à une conférence presse organisée sur une exploitation en production légumière de plein champ à Cléder. Les actions du CPMA • • • • • Formation des acteurs relais (piloté par le Chambre d ‘Agriculture) Plus de 700 prescriteurs formés en douze années, lors de journées de découverte des métiers et de l’économie agricole départementale. Intervention auprès de demandeurs d’emploi en réorientation professionnelle (AEF et Chambre d’Agriculture) Plus de 300 demandeurs d’emplois rencontrés annuellement (collectivement ou parfois individuellement) Des rendez-vous mensuels, les Mardis de l’agriculture (Chambre d’Agriculture et AEF) ier ième A Brest, Morlaix et à Quimper (1 , 2 et dernier mardi de chaque mois), Des mardis décentralisés et co-organisés localement avec les maisons de l’emploi ou des services. Parrainages avec des classes de collèges, étendus et intégrés au dispositif ‘’Découverte des métiers verts’’ (voir ci-après) Actions vis-à-vis des enseignants et des conseillers d’orientations (Chambre d‘Agriculture ou AEF) Visites d’entreprises, réalisation de stages en exploitation. Une partie non négligeable des demandeurs d’emploi qui entrent en formation adultes (BPA ou BPREA porc, lait, machinisme, légumes sous serres et légumes plein champs, BP paysage) au centre de St Ségal, à l’IREO de Lesneven ou au centre de Kerliver, ont transité par un mardi de l’agriculture ou par une action d’information collective proposée et réalisée dans le cadre du CPMA. La pérennité des ces actions dépend de trois points essentiels. • Les soutiens que la Chambre d’Agriculture et l’AEF peuvent obtenir pour les conduire. • La volonté des professionnels de poursuivre ce travail de fourmis, dont l’impact n’est pas toujours visible immédiatement, • La réceptivité et l’adhésion à nos actions des acteurs relais et partenaires avec lesquels nous travaillons tous les jours. Le comité de pilotage « Découvrez les métiers verts » ième ième Ce dispositif, initié en 2009, vise à présenter aux collègiens, de la 5 à la 3 , les métiers, les formations et les emplois dans les filières agricoles. Une trentaine de classes avaient été touchées sur l’année scolaire 2009/2010. L’objectif sur l’année scolaire 2011/2012, visait à accentuer ce nombre. Deux formes d’actions ont été conduites sur l’année scolaire 2010/2011 et 2011/2012: • Réaliser des présentations et des témoignages directement dans les classes. Les interventions sont réalisées par des techniciens de la Chambre d’Agriculture, de l’AEF ou des formateurs de centres de formation agricole. Dans l’idéal, l’administratif (technicien salarié d’un des partenaires), qui réalise l’intervention, se fait accompagné d’un professionnel salarié ou exploitant. • Proposer aux établissements scolaires, des visites d’exploitation sur le thématique des métiers et de l’emploi. Un groupe de travail, piloté et présidé par la Chambre d’Agriculture du Finistère, composé de la profession (FDSEA, JA, AEF), des quatre familles de l’enseignement agricole et du Conseil Général, a construit un panel d’outils qui servent de supports aux interventions. La démarche et les outils ont été proposés, puis validés, d’une part par l’inspection académique et d’autre part par la direction diocésaine de l’enseignement catholique du Finistère. 5 modules au choix des enseignants et professeurs principaux • • • L’agriculture actrice de notre vie 80 métiers à découvrir De l’assiette aux champs Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 43 • • Paysans d’hier, agriculteurs d’aujourd’hui La diversité des parcours de formation Pour les visites, une prise en charge des frais de transport peut être envisagée. Elle sera réalisée par l’AEF, sur présentation d’une facture acquittée par l’établissement scolaire, plafonnée à 150 TTC par classe et par visite. Le financement se fait sur une enveloppe annuelle allouée à l’AEF par le Conseil Général. ière bac Une autre action, visant aussi des collégiens est conduite depuis 8 ans par des élèves de 1 professionnel du Lycée agricole du Nivot à Lopérec. Sous la conduite d’un enseignant de l’établissement, les ième ième étudiants doivent encadrer plusieurs classes de 4 et/ou 3 de collèges urbains. L’objectif vise à faire découvrir à ces jeunes en phase de réflexion sur leur orientation, les métiers de l’agriculture et du monde rural. L’implication dans ce travail de jeunes ayant fait le choix d’une telle orientation seulement deux ou trois ans avant, rend les messages plus accessibles (des jeunes parlent aux jeunes). Le Nivot bénéficie pour ce travail, là aussi sous réserve de fournir un bilan détaillé de l’action, d’une prise en charge des frais engagés. Cette contribution, versée par l’AEF, est également prise sur l’enveloppe accordée par le Conseil Général pour l’action parrainage. • 10 interventions en établissements scolaires réalisées en 2011 par l’AEF o o o o o o o o o o ième 25 janvier 2011, classe de 3 à Rosporden ième 8 février 2011, 2 classes de 3 à St Michel à Plouzané ième 13 mai 2011, 5 classes de 4 au collège Pensivy de Rosporden 20 septembre 2011, journée phoning RDV collèges Jacques PREVERT de St Pol De Léon le 11 octobre 2011 RDV Mme LE MAO au collège EREA de Quimper (qui débouchera sur deux visites et deux interventions en classe) ième 23 novembre 2011, Collège St Michel de Plouzané Mme MENGUY 2 classes de 3 modules 2 et 5 1 décembre 2011, visite de deux exploitations lait et porc sur Plouzané (PHILIPPOT Laurent et QUINQUIS Thierry) collège Kroas Saliou de Plouzané ier 1 décembre après midi, intervention collège Kroas Saliou suite visite du matin, modules 2 et 5 ième 5 décembre 2011, Valérie ADAM collège Kéralan à Plouzané, intervention classes de 3 (8 élèves) module 1 L’AEF a rencontré et sensibilisé en 2011 près de 200 collégiens. Elèves de 3 ième du collège St Michel à Plouzané en visite chez Mr PHILIPPOT (lait) et Chez Mr QUINQUIS (Porc) Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 44 e) 17 participations à des forums de l’emploi En 2011, l’AEF a continué sa participation à de nombreux salons et forums emplois (16 au total) o Forum JA Châteaulin le 13 janvier 2011 o Forum de Carhaix (Avec CA et MFR Pleyben) le 4 février 2011 o Forum BIJ de Brest le 23 février 2011 o Forum CCPI à St Renan, samedi 26 février 2011 o Forum Maison de l’emploi Lesneven, samedi 5 mars 2011 o Forum de Châteaulin le 16 mars 2011 o Forum de Gouesnou, le samedi 19 mars 2011 o Forum du recrutement à Quimper le 7 avril 2011 o Forum de Penhars à Quimper le 11 avril 2011 o Forum de Kerliver à Hanvec le 13 avril 2011 o Forum de Quimperlé le 14 avril 2011 o Forum d’Edern le 26 avril 2011 o Forum de Landivisiau le 17 juin 2011 o SPACE à rennes le 15 septembre 2001 o Forum Mission Locale de Cornouaille le 4 octobre 2011 o Forum Marien Mobilité à Brest le 18 octobre 2011 o Forum quartier Bellevue à Brest (avec IREO Lesneven) le 7 décembre 2011 Afin d’optimiser la présence du milieu agricole sur les nombreuses manifestations et salons consacrés à l’emploi, l’orientation, la formation et l’insertion, l’AEF et la Chambre d’Agriculture se répartissent la charge. L’AEF suit plus particulièrement les salons consacrés à l’emploi et la Chambre d’agriculture ceux dont le sujet est la formation ou l’orientation. Dans tous les cas, une concertation permet d’apporter une réponse aux sollicitations. Il n’est pas possible, faute de moyen humain, d’être présent partout. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’honorer, exception faite du SPACE, les demandes extra agricoles plutôt qu’agricoles. Nous ne sommes donc pas présents physiquement au festival de l’élevage de Quimper, à la foire exposition de Morlaix, au forum de Ploudaniel et à la fête de l’agriculture des JA. Sur ces évènements nous diffusons cependant les supports régionaux (fiches métiers) et les outils que nous disposons via l’ANEFA (crayons, post-it, marque page, guide saisonnier…). Nous souhaitons vulgariser au maximum l’existence du site de la bourse de l’emploi www.finistere.anefa.org et du site régional www.agrimétiers.com f) Recrutements collectif Job dating sur Plougastel Daoulas en février 2011, deux réunions d’employeurs en janvier 2011 (avec Pole Emploi) à la SICA de St Pol de Léon (19 employeurs) et à SAVEOL (44 employeurs). Une autre action pour le recrutement de 45 saisonniers a été conduite pour une société de Scaër spécialisée dans la production de sapins de Noël. g) Autres réalisations de l’année 2011 19 rendez-vous individuels employeurs (projet d’embauche et appui au recrutement). Intégration du comité de pilotage de mise en place du Pôle métiers de Landivisiau. Participation aux réunions du SPEL de Morlaix (Service Public de l’Emploi Local) Suivi, par Gilles BUREL, Aurélia ANDRO ou Marie-Aline MIGNON, des comités pilotages chargés d’encadrer les actions de recutement pour les formation adultes de l’IREO de Lesneven et de St Ségal (BPA Porc, lait, machinisme et cultures légumières, BPREA) : un douzaine de réunions sur 2011 Suivi des réunions et travaux o Le CPRE et de l’AREFA de Bretagne o De la commission Emploi-Formation de la Chambre d’Agriculture. Les administrateurs de l’AEF ont également assuré de multiples représentations de l’association lors d’assemblées générales diverses (centres de formation, maisons de l’emploi, services de remplacements et Organisations Professionnelles Agricoles). L’AEF s’associe également aux travaux de la FDSEA, et plus particulièrement de sa commission employeurs, dont les représentants employeurs siègent à l’AEF. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 45 Remerciements Les partenaires sociaux de l’AEF du Finistère remercient chaleureusement l’ensemble des acteurs avec lesquels, d’étroites et durables relations de travail se sont construites, fruits d’une confiance mutuelle et d’une volonté de travailler conjointement dans un intérêt collectif. Tout d’abord, le Conseil Régional, dont les élus et responsables des quatre pays représentés en Finistère (Pays de Brest, Pays de Morlaix, Pays de Cornouaille et Pays du Centre Ouest Bretagne) ont apporté leur soutien au projet de développement de l’association, imaginé en 2007 et mené sur les années 2009, 2010 et 2011. Puis, pour leur soutien de longue date : o o o o Le Conseil Général et la Chambre d’Agriculture, La Mutualité Sociale Agricole d’Armorique, La Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation (DIRECCTE), Le FAFSEA. Et enfin, pour leur confiance, comme pour les collaborations et partenariats développés o o o o o o L’ANEFA, Les centres de formations agricoles, Le service public de l’emploi et ses partenaires, et particulièrement Pôle emploi, Les services de remplacements (Finistère Remplacement et le SDAEC), La maison des services et de l’emploi de St Pol De Léon pour l’hébergement de notre antenne locale dans ses locaux, La mission locale de Morlaix, la Communauté des communes de la baie de Kernic (CCBK), la Maison Familiale de Landivisiau, la MSA à Landerneau, la Communauté des Communes du Pays d’Iroise (CCPI), la Communauté des communes de Lesneven, la Maison du Lac (Plabennec) et les antennes de la Chambre d’Agriculture de Brest et Carhaix qui accueillent nos permanences décentralisées. Par ailleurs, nous remercions aussi les professionnels, employeurs, salariés et agriculteurs qui donnent de leur temps et répondent présents aux nombreuses sollicitations pour accueillir des groupes, recevoir des personnes en stage, en Evaluation en Milieu de Travail et apporter leurs témoignages dans les actions qui sont développés et mises en place pour la promotion des métiers de l’agriculture. Le travail de l’association trouve son efficacité à travers et grâce à la somme de tous ces engagements individuels et collectifs. Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 46 Contacts administratif de l’association Directrice : Claire LOISEAU 02 98 64 02 20 Animateur-coordinateur : Gilles BUREL 02 98 64 67 96 Aurélia ANDRO Marie-Aline MIGNON Gaëlle GUIVARCH Vanessa CORDEROCH 02 98 64 67 96 02 98 29 12 60 02 98 29 12 60 02 98 64 33 29 Secrétaires animatrices de bourse de l’emploi • • AEF Quimper/Brest AEF Morlaix Secrétaire animatrice du CESA29 Contacts professionnels Président Secrétaire général M. Philippe MARTAIL M. Jean-François PRAT Maraîcher, représentant la FDSEA Salarié agricole, représentant le CFDT Pour toute correspondance autre qu’une recherche d’emploi, écrire à : AEF29, 21, Vieille route de Briec, 29000 QUIMPER ASSOCIATION EMPLOI FORMATION (AEF) 21, vieille route de Briec – 29000 QUIMPER : 02.98.64.67.96. : 02.98.95.18.67. Maison des Services, Rue des Carmes – 29 250 St Pol De Léon : 02.98.64.67.96. : 02.98.95.18.67 Mail : [email protected] ou [email protected] Sites : www.finistere.anefa.org www.agrimetiers.com Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 47 L’Agriculture en Finistère « Des paysages, une multitude d’emplois et de métiers à découvrir » Assemblée générale statutaire AEF Finistère du 24 mai 2012 48