LE ROLE POLITIQUE DES ONG DANS LE MAROC DE
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LE ROLE POLITIQUE DES ONG DANS LE MAROC DE
! " ! * " # + " # $%& %'( )& # ,&& #$ % & '( ) & ' * ' (& 4 4 7 +( ,& 4 (-% % (+ $ 4 9 4 ; ; ! 4 4 & &!- 7 4 & 79 4 7; ! & & 4 4 ! . &! 7< 44 &! !-& !& 4 ; 4 / 012$0 0 /& ; 0 4 ! 4 ! 4 4 34 / & 54 &! &+ & & - 8: 44 & 6 4 44 9< 9< 34 !& ! 4 4 54 & < < 4 . ! " 4 #$ ,- 8 & & 44 :; ;; 7 1 &+ " 4 4 7 3! " 4 7 , 4 4 . 4 9 3 . 7 4 4 9 3 . 4 4 3 . 4 4 < 3 . 8 4 4 <: 3 . 9 4 4 < 3 . : 4 4 7 3 . ; 4 4 78 3 . 4 4 7; 3 . < 4 4 77 3 . 7 4 4 77 3 . 77 4 4 7 3 . 7 4 4 79 & ' 4 7< ' * ' (& ' * ' (& Je voudrais tout d'abord adresser mes sincères remerciements à mon directeur de mémoire, Mr Yves Gonzalez-Quijano, qui, par sa disponibilité, ses nombreux conseils que ce soit pour la méthode de recherche ou le travail de terrain, son écoute et sa gentillesse, m'a particulièrement aidée. Mes remerciements vont également à Mme Longuennesse et à Mr Sanmartin, qui ont accepté de constituer mon jury de mémoire. Je remercie les associations d'avoir bien voulu me rencontrer et m'accorder du temps lors de mon séjour au Maroc : Al Ihsanne, AMESIP, Bayti, Espace Associatif, la Fondation Mohammed V, la Fondation Wataghani, Heure Joyeuse, SOS Enfants Village ainsi que Le Journal Hebdomadaire. Merci à Jérôme pour ses précieux conseils au sujet des entretiens. Merci à Maître Claire pour les corrections avisées de mon français défaillant. Merci à mon père vénéré et vénérable pour les aspects techniques du mémoire. Merci à l'ordinateur de Maxime, sans lequel jamais les entretiens n'auraient été retranscrits. Et enfin, merci aux boulets et sudistes, voire boulistes pour leur non soutien affectif, moral et intellectuel! 7 ! " +( ,& +( ,& Le présent travail s'apparente à un mémoire de fin d'études dans le cadre de ma troisième année à l'Institut d'Etudes Politiques. Il s'intéresse aux ONG marocaines travaillant avec les enfants des rues. Pour ce mémoire de fin d'études, mon attention s'est d'abord portée sur la liberté d'expression dans le monde arabe. L'émergence et la montée en puissance de la chaîne Al Jazira au Qatar peuvent symboliser, dans une certaine mesure, une reconnaissance de la liberté d'expression ou, tout du moins, en poser la question. La proximité géographique m'a conduite à m'intéresser plus particulièrement au Maghreb, où l'usage de la langue française me facilite la tâche. La problématique de la liberté d'expression englobe les problèmes de démocratisation dans ces pays. La Tunisie paraît verrouillée, d'où un difficile traitement de la transition démocratique. L'Algérie, enfoncée dans la guerre civile ne me semblait pas pouvoir être traitée correctement dans un mémoire de fin d'études. Mon choix s'est donc porté sur le Maroc. C'est par choix personnel que je m'intéresse plus particulièrement aux ONG, mon projet professionnel étant de travailler dans le monde ONG - associatif. D'autre part, la problématique des ONG permet d'appréhender le champ politique d'une manière spécifique qui n'est pas celle d'une logique de conquête du pouvoir. Pour délimiter mon champ d'investigation, je cherchais un thème social prégnant au Maroc. Auparavant, j'avais eu l'occasion de voir le film de Nabil Ayouche : Ali Zaoua, le prince des rues. Ce film retrace le parcours d'enfants des rues à Casablanca et il m'avait fortement interpellée car auparavant je ne connaissais pas le problème abordé. J'ai donc décidé de circonscrire mon travail de recherche aux ONG marocaines travaillant avec les enfants des rues. Ce travail ne se veut pourtant pas un travail social mais bien une étude du rôle politique des ONG. Ma vision du Maroc se construisait autour d'une division prégnante du champ politique qui opposait le roi Mohammed VI et le Palais aux autres acteurs politiques dans leur ensemble : gouvernement, partis d'opposition et ensemble du secteur associatif. J'avais ainsi remarqué qu'une partie des journaux marocains s'attachait à dévaloriser l'action gouvernementale mais, en aucune manière, ne remettait en cause l'action du roi, quelle qu'elle soit. Mes contacts avec des amis marocains avaient aussi mis en évidence le tabou que représente le personnage du roi. Les hypothèses quant à mon travail de recherche s'articulaient autour de cette dichotomie de la sphère politique marocaine. Des lectures et le travail de terrain m'ont fait relativiser cette hypothèse de départ, qui peut être en partie due à mon identité républicaine française. Elle n'est pas exclue de mon travail car le relativisme culturel ne doit pas amener à s'approprier le discours des divers acteurs de terrain mais elle ne représente plus le moteur de la réflexion de ce mémoire. Autrement dit, je ne fais plus du roi le centre des mes hypothèses mais je n'exclus cependant pas la spécificité marocaine de la monarchie, même si les acteurs de terrain rencontrés ont tendance à minimiser son rôle. L'évolution de ma démarche m'a invitée, par la suite, à me pencher sur le rôle politique des ONG dans un champ complexe nourri d'interactions entre le roi et les autres acteurs politiques, et entre la société civile et ces deux dernières catégories. La problématique de ce travail consiste à s'intéresser au rôle politique des ONG marocaines travaillant avec les enfants des rues dans le Maroc actuel de Mohammed VI. Il s'agit de s'interroger sur la possibilité pour des ONG travaillant dans le champ social de se poser en tant qu'acteur politique. Les ONG se cantonnent-elles, volontairement ou non, au champ social ? Peuvent-elles, au contraire, avoir un poids politique, dans le sens où elles représentent une force ! " émanant de la société civile, et ainsi participer à la démocratisation du Maroc? Ces pistes vont guider l'ensemble de mon travail. 8 (-% % (+ $ (-% % (+ $ Le travail pour ce mémoire a connu différentes étapes. Les premiers mois ont surtout été concentrés sur un travail théorique. J'ai essentiellement consacré les mois d'octobre et de novembre à définir la problématique et à me renseigner sur la situation politique marocaine. Mes lectures m'ont dirigée vers des auteurs tels que Rémy Léveau et Mohammed Tozy. J'ai également lu de nombreux articles dans Monde Arabe. Maghreb-Machrek et le Monde Diplomatique. Mes recherches sur les ONG étaient alors difficiles car je restreignais trop mon champ de recherche en me renseignant exclusivement sur les ONG qui s'occupent des enfants des rues. J'ai alors décidé d'acquérir un point de plus général, et c'est pour cela que j'ai collecté des informations sur le mouvement associatif marocain dans son ensemble, ce qui m'a donné des pistes pour les ONG s'occupant des enfants des rues. Dans le même temps, j'ai effectué des recherches sur ce phénomène social avec le site de Réseau d'Echanges des Projets et des Programmes en faveur des Enfants des Rues 1 (REPPER) et des informations de la Croix-Rouge. Ces lectures théoriques m'ont occupée jusqu'au mois de janvier. En parallèle, un travail de terrain semblant nécessaire, j'ai commencé à me renseigner sur la technique des entretiens. Le livre Manuel de recherche en Sciences Sociales 2 m'a permis d'appréhender la manière de conduire des entretiens. J'ai commencé par un entretien exploratoire avec l'association Bayti en décembre. Le réseau REPPER m'a fourni ce contact et d'autres qui m'ont servi par la suite à rencontrer d'autres associations au Maroc. A partir de février, j'ai commencé à travailler essentiellement sur mon séjour au Maroc. J'ai élaboré l'entretien type destiné aux ONG marocaines. Ce travail a été difficile car il s'agissait d'amener les interviewés à évoquer des sujets politiques sans y faire directement référence. De nombreux remaniements du texte de l'entretien type ont été nécessaires. Durant la même période, j'ai dû multiplier les contacts, cet aspect pratique étant complexe. En effet, de nombreuses coordonnées (mail et adresse) trouvées sur des sites Internet n'étaient plus à jour. Grâce aux contacts fournis par Bayti, j'ai pu joindre quelques associations supplémentaires. En général, les réactions étaient positives à ma demande d'entretien. Je n'ai cependant pas pu définir un calendrier pour ma semaine de travail de terrain au Maroc, chacun me demandant de le rappeler lors de mon séjour. Durant mon séjour qui s'est déroulé du 22 au 29 avril 2003, j'ai pu conduire neuf entretiens. Sept concernaient les associations qui s'occupent des enfants en difficulté et deux étaient plus généraux. L'un d'eux concernait une association représentant une fédération d'associations, Espace Associatif, et l'autre Le Journal Hebdomadaire. J'enregistrais les entretiens avec un dictaphone sauf si la personne refusait, si un problème technique m'en empêchait (!) ou encore si les circonstances ne s'y prêtaient pas, par exemple le lieu : café bruyant. Chaque transcription précise s'il s'agit, ou non, de notes d'entretien ou de la retranscription littérale d'un enregistrement. Outre ces neuf entretiens, j'ai également recueilli de nombreux documents de présentation des associations interrogées. A mon retour, j'ai tout d'abord envisagé de retranscrire intégralement les enregistrements. Je me suis vite rendu compte que ce travail était trop long et non forcément nécessaire. En effet, ne faisant pas une étude sociologique, la réaction exacte des acteurs m'intéresse moins que leurs 1 -"==>>>4 /&' 2 (?@ A& ' 4! ?32 B3# 2C1 D !E E &E E 7<<94 9 ! " paroles. J'ai donc changé de méthode : après avoir résumé l'entretien, j'ai ensuite retranscrit des extraits choisis pour leur pertinence. Cependant, pour les premiers entretiens retranscrits intégralement, j'ai enlevé les digressions et surligné en rouge les extraits importants pour mon sujet. J'ai fait de même pour les entretiens non enregistrés, étant de toute manière dans l'incapacité de retranscrire fidèlement les paroles. C'est alors que j'ai commencé la rédaction de ce mémoire, parallèlement à l'analyse des entretiens et des documents recueillis. : /////////// (% *( & ! && & ! F & & &!& & !4 !-& !& !& ! & ! F & !-& 4 B && & G& & ! &//& F ! 4 E ! & + & ! . &!& ! & &! !& &4 ! /& E ! ! & H & 4 & G&- !& . . & & & & . !! E & +I! F ! ! /! 4 // &! & ! H .& F && !! ! . &!& & E && & + C&& ) F &! & ! #-& ?4 B ; ! " - & !- // &4 B & &! & !-& &!& ! &&!- F !-& &! /! ! & ! - !+ 4 , & ! F & +& & ! ! . E !& &!- ! &!E & !6 !&&! !-& &! 4 B H ! & & " & &!- E & & 4 & &( ( ( & & . E #&! B & & 4 , G&! E + &!- ! E !& !& 4 // J .! /E +&/ ) !& K . & ! B 4 &+ & & .! /4 # / & . /! + F & E &! 84 B # J&4 9K4 + E ! # E & & & J&4 :K4 # . ! + & &! :4 & & & 4 3E . ! & &- . G&! < & B 4 +&/ & F . ! & & 4 B '! ! . B-& E & B-& A & & B-& B 4 & ! & & //&+ !E ! . & ! / & & //&+ !4 & & & J&4 89KE & & && !! & # & . & 4 + ! 'E / H F &/!& & 4 ) !& ! B B E & C& B & ) !& 4 B B ! % " . + & . & B-& E / &4 & C& B &! ) + & & . !! /!4 & ) !& & +&/ .! / J&4 K4 &+& & &-E & +& E B , & #&+& J&4 8K4 B , & #&+& & J&4 :K4 ! ! & & B E & . ! & .4 !&&! ! & !! & & 4 3E & & . B-& ! F B &!& & 7<<:E -"==>>>4!4+4& ! ) J&4 :;K & & & & ! . B-& B B & &+ F & &E & &- . B-& & E J&4 ;7K4 & . +& & + " # +&+ & & + & & B-& & !&& +& . J&4 ;9K4 & B-& A & E !6E !& & & + & ! J&4 ;:K4 B ! & B &!& G )F +&+ ! & &! 4 & / ! & B /&L& & ! & & !&& 4 & &E &! & // 4 ! & +&/ & ! E & + & & ! & +& &- & ) !& & ! & ! B , & #&+& 4 + //! & & & & J & & &! K4 #&0 & /&E // ! . 4 2 & !& !/ & & & B & .E & & /&E ! 4 0 & 0 " * ! E E 3//& M&+ / 4 3& 7<<E !-& + E ! ! ! &&! E !& E & +& &!- 4 E & & & & B +I! & . ! F //&+ ! H // ! & & & // ! 4 8 , & 5 !- N- // & & ! & + & 4 B & &! & 0 & & & 04 &+ & & " G& E & & & +/ & + & # + E & / & . & & 4 1E ! & !& & ! & & + & E ! & & B E ! -& 4 + & E & & # & ) &+ / & . !-. E ! & ! 0 & 04 E /! !/ & + & & & + &!- & B& B&4 & & E & & & + & +& & 4 B & & F & + & E // & ! E F 4 & & + & ! +/!& & & + & & 4 & &+ & &! F & B-& B E ! + & B-& &E & & //&+ !4 B & & F &//& +& +&/4 /E 0 & 0 ! 4 & !! && & & F 8 5 2BC OC , &E 0A & & & 0E E P7<E : & & & E &+ :'; < ! " !& & &! " "En effet, aucun mécanisme constitutionnel ne permet d'attribuer équitablement entre la volonté d'un Premier Ministre représentatif et celle du souverain. La vie politique marocaine est alors entièrement dépendante du souverain : il ne peut y avoir d'alternance qui ne soit voulue par le roi, il ne peut y avoir de Premier ministre qui ne soit voulu par le roi, il ne peut y avoir d'action politique, économique ou social qui ne soit voulue par le roi… Dans le cas d'une divergence entre la volonté populaire et la volonté royale, le dernier mot revient toujours au souverain. La force du texte constitutionnel est justement d'avoir réussi à gommer la différence entre volonté royale et volonté populaire, entre légitimité monarchique et légitimité représentative." & & )F !-& 3 ! !E & ! & ! // ! /! ! . & &!- ) 4 &! E F ! ! & E H +& &!&4 '*& &!&4 & &! & ! C&& & !! 7<:7 F #-& ?E + && 7<;4 #-& ? & & ) 7<<< & & 4 #-& ? && / +4 & & !& E & &!- & & & !& & & Q&! & !&4 B !/ && & & + ! & +&/E / & & & !& /&L&4 & &!- ! & E . 7<9 #-& ? & !&! & + 4 C&& & +& F ! & F & ! & 4 & & F ! & 7<;7 7<;4 #& & & & /! & & & ! 0& 0E & . & 4 , + E & !& 6 & E && F !& 4 #-& ? & !! 4 , & 'F' & & &! & E ! & / + C&& 4 B ! & ! &!& R // E ! A E & 3+ /&! - !+ 7 & & &!- & !-& H & #&+- " & D 4 B & &!& ! & !/ 4 & ! & / &! & #&!4 & + . +& & E ! #&N-% & & & & !& 4 B &!& & ! '! & & & & !S 4 1 & #&! ! &+ ! & / - &! ! E 9 G & &&+ & 4 #-& D% ! / +&! - / ! F & & . ! E & & & &! " "Au Maroc, les acteurs politiques revendiquent une très forte profondeur historique. Le geste comme la parole sont travaillés à leur insu par cette quête d'un passé élaboré et forcé de se mettre en harmonie avec le présent pour l'éclairer et lui donner sens." B /&L & & ! ! & &!- H F ! + & #&! ! &4 / - & ! / ! 'F' & & !& &! F & &! ! & 4 E G . &!& ! ! &!- H ) F ) & !&4 3 & // ! E & 3+ & ! /E &!& & & & & - 4 3 : 5 )& ,& & &! ! ! " "L'enracinement de la monarchie que l'on constate au Maroc, l'attachement profond de tous les Marocains et dans toutes les couches de la société à ce système oblige à distinguer de prime abord les deux pays [le Maroc et l'Algérie]. La continuité étatique au Maroc, étalée sur des siècles et non brisée par le protectorat français, conduit les Marocains à entretenir un rapport avec l'histoire qui ne ressemble en rien à celui qu'on observe en Algérie, où l'on se réfère toujours à une histoire brève, révolutionnaire, de rupture." & ! & & & & ! UU ! & . ! ! M&4 &! & & !!& !- ! & &!- 4 #-& ?E & E & & & ! &! 4 E //& & ! !& & !& & F !& & . . & &E & ! & ! !& " !G & & & & L ! ! &4 B ! & &!- & ! & & &! E !& .E !4 & & & #&!4 & + +& G . 4 // B& + & . &! 9 D1T@ #-& E 0A/ & !& & E &. & - B& ! /& & !-& E ! ! 0E E P7:8E &') 7<<<E :;'84 : ,D1A3 5 )&E 0A +& #&! & &! 0E E PE / E &+ 9:':4 77 ! " ; F & / 4 A & 0 & 0 !! -& " ! H & &!- E / M& J& & & & ,&-&& 1!! &K &! &E ! / + & & &4 , !6 !-& + . & & !& & E H &! E & & H ! &E ! & & & 4 2 / ! + + !-& &! ! & & E & H & +/!& 0- 04 &! 7< & B E . #-& D% E & ! V " &// B& B& " "Le roi, Amir al-mûminine, représentant de la nation, symbole de son unité, garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat, veille au respect de l'islam et de la Constitution. Il est le protecteur des droits et des libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités." #-& D% /& ! & B& B& & !6 & ! & !&E & & ! & M&4 E 6 /! & & W & F &! & !! & 4 &! 7<E & ! & & B 7<:E & & L ! ! !- &!&4 ! & !&&! & & + E ! & & ! & ! & & 4 #& ! ! !-& + .E & /& & & 4 B F & / ! + & & #&! &- & /&! ! E B& B&4 ! & ! E +I! F ! E & + F ! & &! 4 #&N-% & ! & ! 6 & & &!- 4 B !/ & #&!4 // &!! & ! & !& & & &!& & ! & / #&N-% ! //! E ! E &! ! . 4 ( H !4 < #-& D% ! !-& &!& #&N-% ! ! ! !! +& & & & & J & & #&N-% K4 & & #&N-% G &! - W G& G 4 E ! // & & ! G & . & J& E #&N-% XK4 G&+ /& G ! W + ; ? 3 A E D1T@ #-& E &E Q&L 5 E 7<<4 E 0A/ & !& 0E E P7:8E &') 7<<<E E 0A/ & !& 0E E P7:8E &') 7<<<E :;'84 < D1T@ #-& :;'84 7 -+ & &!- 4 B ! ! & & ! !- & ! & ! && &&!- 4 ,& E & 0& 0 +& & G!! 4 /. & + + G&! & 4 B G&& & !! G-& + & & H //! 4 BG ! !! G!& &4 // E !G & G &! - && & & !& E / 4 B & &! & ! . ! & W & ! &!& & 4 B ! & & -&!- " & ! &! E H ! 4 #&N-% 6 G . !! G& & & #&N-% 4 1 G& F + && 4 BG & !- / J& G & !/ & ! ! E ! & H !- & #&N-% & ! ! K4 3E !- / G +&& !-& " #&N-% G& & & 4 #&N-% & ! F !& . W ! &Y 4 BG & / & & /! 4 B !! / E ! '! & & #&!4 B ! & & . & #-& D% " "Le roi est le Commandeur des Croyants, descendant du prophète et chef d'une organisation bicéphale composée d'un makhzen traditionnel et d'une administration moderne. Il est aussi sultan, patriarche d'une grande famille qui s'étend concrètement à tous les habitants de ses différents palais, serviteurs, anciens esclaves, mokhazni… bref tous ceux qui évoluent dans les limites des espaces de proximité physique. Cette relation "familiale" s'étend symboliquement à tous ses sujets marocains, ceux que le roi, lui-même, appelle ma petite et ma grande famille. La maison royale (Dar al Makhzen) est le lieu central où s'élabore la culture du pouvoir." & & #-& D% && - &N-% 4 7 B A & ! ! & & ! ) ! & 4 3E & & #&N-% E & & & G// ! ! & 4 3 ! & E &+ &S & !& . ! & H F & G& && & 4 & &!! ! H !4 // E & &!- & ! 4 ! /&E & &! & !-& 4 & !& +&& &!- 4 3E & G & F #&N-% E G& & F ! &!! & 4 B & #&N-% ! & 4 3E & 77 ) & & &!& E 3& . ! & &/ &!-&Z ) &! &4 , E ! & /! & & . E H 7 ? 3 A E E &E Q&L 5 E 7<<4 7 ! " & &4 ! & & & " "En ce début du troisième millénaire, le Maroc n'est pas encore sorti de ce qu'on appelle pudiquement "les relations familiales"." #& - & F & & & ! ! 4 2 && & &! 0 & ++ &+ ! 4 ,& ! & & ! A & & W E F & E & F & & . ! ! & & ) !& & &!& " "Les récentes nominations lourdement lestées d'attaches familiales font régresser le pays d'au moins 40 ans en arrière. C'est même leur faire trop d'honneur que de les qualifier de réseaux ou de partis : on est plutôt en présence de clans, voire de tribus." B #&N-% E & % & !& E /& ! ! & & E & & 4 +& & & ! ! " . & &! G . !! E ! H ! /! &!- 4 /E & & ! ! ! + & &!- &!& & #&+- 4 !/ // & &! & ' !-& E & G &! F & " ! & /! & 4 & & ! !&/& E ! &+ &! & &! F & &!- E &! ! +& 7 & & 4 , #-& D% E & !&&! & ! &+ &! E & 4 &+ / &! & E H ! & G& & ) 6 ! ! 4 B C&& & && 7<:7E & & & &+ &! &E & ! . ! & &!! & 6 E #-& ?4 D / / / +& & &! 4 "le texte de la bey'a de Oued Ed-dahab, célébrée le août 1979, illustre par sa solennité et surtout par le caractère structurant de son cérémonial affiné, le contexte particulier de refonte des bases contractuelles du pouvoir dans lequel elle intervient. Elle en fixe le contenu et les modalités pratiques en faisant appel, à un moment où le sultan n'a plus d'adversaire de poids, à la doctrine califale. […] [Ce texte] actualise un aspect important de la culture politique et suggère le caractère illimité et extraconstitutionnel du pouvoir en place." B & !! &! /& & ' !-& 4 B & F & &! F & &!! & !/&! & & 4 B #-& D% 77 A,, 3&E 0 &!& & 0E E7< & 9 & E P7E &+ '74 7 D1T@ #-& :;'84 78 E 0A/ & !& 0E E P7:8E &') 7<<<E !& E !-& ! & 4 D ! B & // & #&! 7 " 0& & ) 0 & ! . & &//& F 6& 4 G&! 7;< B & &.& ! & & F &!- 4 & &!- & H !& E ! + 5 )& ,& "Les tabous n'en sont pas moins radicaux. Les deux principaux, bien sûr, concernent toute éventuelle remise en question du fait monarchique et le problème saharien." & .'H E .! & !& .E & !- ! & &!- 4 B ! & & & H & 4 & ,( & ,$ ( & + &! #&! & / ; 4 & !& ! . & E ,!& Q! & J,QK & J0 &! 0K !! 4 & & & + A& 2&& & JA2KE # & J#KE # 2&& & J#2K & + ,!& J,K4 2 & & ! ! &E H & / & &&+ &!& +& H 4 B & ! - & H E &! & & &! & && ! . +&4 78 & ! ! & &! 4 B F & / & 7< & 2&&E &! F & &! & & 4 & !/ & & /&!- 77 )& 7<88E & & #&/ &! & !& " !G & !& G&E & & F & & /&L& 4 3 & !&&! G &! #&! 7<9:E & &! & E & !& !& - & & . &!- E & & ! / & B 7<;E ! ! ! & & F ! 7<:4 ) ;E & ! & ! 2Q J 2&& Q! & K & O & && E F & & !& E !& & / & & 4 & !-&+ & & &+ E ! & &! & . &/ & /! & & ! & " !G & G /& & ! 7<;;4 & & & & 7<'7<8 W & & &! & ! 7 78 ,D1A3 5 )&E 0A +& #&! & &! 0E E PE / E &+ 9:':4 /& //! &E -"==>>>4&4& 79 ! " 4 7<<7E &/ !& & & ! ,Q & C&& E & ! ! !& !& &+ 4 & ) & +& 7<<;E & ! & &! & & ! ,Q 7<<4 79 ,Q G ! G& & 7<;E & - & & 7<84 & H + " & &! & ! ! &&+ J & 7<8 ) & & 7<:KE & J & 7<: ) & . & 7<KE & -& && & ! & &+ J& 7<KE / J & 7<< ) F & &K4 & & !&E )& 7<88E G& " 7<9<E ! G & &E & &&! F 2Q4 & & & & ! &! & & & # 2&& J& 2QK4 #& & 7<:E & / " + & &H & # - 5 5&N& F &E 7<:94 7<;8 ! & 2Q !G G + ! ,QE & & ! 4 & & 7<E &+ ! + & ! .+ ! !& & & ,QE & & & ! 7<<4 &/ !& E & & ! &E & C&& 7<<74 7<< ! & O &E ! !& ! E G,QE &E , 1+&& 3! !& & J13 K4 7<<E ,Q /& & + & &! & ! ! # 3 &-& @ /E !& +& ,Q 7<<4 A2 L ! E & & ! & F C&& 4 B & E ! ! & && F & / & 7<; + & 3- 1&E & '/ C&& 4 & /&& ! ! &!! & !-& 4 A2 & + ! L& 4 & H #2E 7< ! A24 # & / 7<9; " & & ! /& ! & ,Q4 , /&&E & F E & & O & ! 7<< + & & 4 B & +& !- E - & B &!& / 7<8 7<9<4 & ! & && & ! ! 7<<94 D ! & &! F &! + & 4 B & )F ! & &&+ & ! !& ! . &4 #& & ! ! !& E G& & H +&4 & $& !,!& / J$,K ) + & /& & F +& !- " 13 E !& &E # & !& & $& !- 4 B +& !- 79 /& //! ,QE -"==>>>4 /4& 7: F / & !& & ! & !& 4 0& & &0 ! & & /& ! ! -& " ! JBK # !& ,!& J# ,K4 & ! &+ & & ! . &4 !& .0 ,Q &0 + + & . ! & 4 & ! & && ! F & !& &4 & & !-& &!& !! & & 4 & & F ! &! " & & * ! 4 & & ! !& & ! & 4 & * (& &$' &( & & & && !- % !& && & & +&E & !- % ! E ! !! & .4 #&! /& & .! ! & + & V 4 4 "Pendant longtemps, la menace venait plutôt d'un monde rural marginalisé. Aujourd'hui, la crainte se déplace vers les quartiers périphériques des grandes métropoles (…). Le facteur récent ayant une signification politique provient du fait que la classe moyenne, comme les dirigeants, craint de voir basculer de larges pans de cette population des bidonvilles dans l'islamisme radical." 17 & !&4 & #&! & F & / &!& & 7 , 3 &- &!-!- E & & #&! & ! . -& !& & - 4 & ! F / & ! F & & !&4 B ! F & / & 7<: & & 7<;E ! !&&! & ! & !&&! & & + 4 & & E /&! F & & !&& ! & ! & & E & / & !6 & !-& + .4 & ! & E & & 7<E ! F & / ! ! & & !& . F +&& !& " 0&&0 & ! & ) & ! & 0+& &!- 04 B & H!-& & & & E & 7<8E & & &!& & & . 0 & /&0 !& & ! ! 4 ! /E & &+ & !6 !-& + .E &//& & B& 17 ! "# $%& & ) 7 %' ( $ ( )& * ( & + ,,-& . /01 3#BCBC 3 &- 0! !& 4 & &! & #&!40E !E & 7<<:E &+ 7'774 7; ! " B&4 3! " "L'islamisme le plus radical semble avoir cédé devant une forme plus modérée cherchant la "moralisation" de la société plutôt que la contestation politique." B & & / 4 3E & !! " "A tel point que l'islamisme semble désormais imprégner l'ensemble des couches sociales du Maroc." & &+ & ! && !& F G+ E G ! & & E F !-& E F & & E & & & ! /& & B& B& 4 . !& . & 3 &- >& 3&>- JA/ !K 3 3 >& & -& J K4 & ! 7<7E & &!&4 7<<E +&& & & & ! & 4 & E / " G3 &- >& 3&> ! & # & B !& E & ! 7<:; !&& )FE !& E &4 &!! ! & -E & !!& + & & ) 4 D .+ ! !& " !&Y & & B& B&E ! F & ! E !&Y & + &N 4 7<<;E C&& ! G & & . & " !G & #B < + & . +& 4 7<<E #B * J& & * ! KE & & /! & #&! +& 4 ,& & ! &!& !! & 3 &- >& 3&>- 4 . E 3 3 >& & -&E & F & ! & E & // !/ &4 , / & E !- N3 && @&! E /+ & &&+ & &!&E ! ! !& + 4 - & F & !- F & &!- F & & F !& & ! & !-&&4 B & & - !& 6 &! & & & && !-& &!&4 & ) . !& . ! ! & & & ! 4 & B& B&E & &!- E & !& /& && & & ! ! &4 E & & &!& ! + & GH & . /&4 ! ! &! F & / & 4 & ! & /! & & #&! [ & !& E & 4 !-& &!& ! &! // !& ! E G&!E & " & &!- E & ! & 4 3! E &! ! . &+ \E & &! 7<< & & #-& ?4 7 *( 1( ,$ ( *( $ & ! &!& & ! & & ! . !-&+ +/!&/4 & &! 7<< ! F & ! & . ! +& 7<<;E 3 &-& @ /E & G,QE # 4 & & #-& ? ) 7<<<E & & C&& E ! ! !-&+ 4 B . L ! ! #&!4 & ! &//& / '' R 1W & !&& R 2 & &L& & !-+ ! & !-& 4 3& ! 7<<;E & F + ! &! !-&+ 7<<4 & & & C&& F & / + & ! & ! 7<<: " !&&! !& & & !&& E & ! & !& & B-& &E & //&+ !E &) F & B-& ! & //&+ !4 B &E & !-&+ B& B& ! ! 4 E & & &! && )F & ! & & C&& & ! +& 7<< & && & & 4 3 + C&& G&& & F !& E & &! 7<< & ! ! !-&+ - & . &! &!&4 & & & +& !- E /! & .! ! 7< & &+ !&& 4 A & ) . ! & &! " "Depuis lors [les complots militaires de 1971 et 1972 qui menacent l'existence de la monarchie], Hassan II cherchait le moyen d'opérer une recomposition durable du système politique qui le ferait sortir d'un certain isolement tout en lui laissant les mains libres. Après les élections législatives de novembre 1997, peut-on imaginer que la désignation, le 4 février 1998, d'un premier ministre social-démocrate, M. Abderrahman Youssoufi, à la tête d'un gouvernement de coalition de centre-gauche, aura permis au roi de réaliser ses vœux ?" B & " ! &&&Y & ! + !&& '' & 6 -& &+ ! F ! & & . !&& R & & E ! +& /! +& !- F . !! +& F ! & . . & &E ! /! & & & & 4 A & + ! & !&& & 7< ? 3 AE 0& &!- E &! ! & 4 A & & !& & #&!0E !E 7<<E &+ 78'794 7< ! " #&N-% " "Les élections de novembre 1997 ont eu pour effet de permettre le renouvellement des élites dans les partis traditionnellement liés au Makhzen comme dans ceux qui, tout en appartenant à l'opposition, sont en train de négocier leur incorporation au système." // & &! 7<< !/ 4 & & //! F ! . +& & G +& & !-& //! F . 4 . & &// !& 4 B & & E ,Q & & 7<<E & & ) F E ! F & && V // ! &&+ E ! & & & &//& & & &! 4 & & E & & & C&& 0 & 0 & +& ! + & &! 4 & & ! G& &! ! &S & F ! G& & &//!- & & &!- 'F' & 4 // E !G & W & +& !- &!! & + C&& /& & & ! 4 "A moyen terme, la désignation de M. Youssoufi à la tête du gouvernement apparaît donc comme une manière, pour la monarchie, de légitimer de façon moderne sa domination et se renouveler par la cooptation des élites de gauche et une ouverture vers les islamistes modérés." D ! ! & 7<<4 /4 /& & &!& & E & +& ! E & -I& ! ! & & 4 #& /& & & ! && 4 3 " "Pour les uns, il s'agit d'un simple renouvellement des élites par cooptation sans compromettre la domination royale. Pour d'autres, plus confiants, l'étape actuelle va au-delà du sens que ses principaux acteurs, Hassan II et M. Youssoufi, lui donnent provisoirement : il s'agit d'un projet social–démocrate de transition démocratique qui doit servir à refonder la monarchie." & & &! & & +& 7<<4 E & & &+ & 4 ! &E ! &E ! & & 'H 4 , T&N& & E ! ! # / E ! & & & F & !&E H & &4 & ! & &! + 4 & & O &- !& J &E , 13 K + # /& & & % &&! E !& ! 4 & & + /& &E ! & & - . /&! & !&4 & & /& ! &&+ & & G& & ! G& &! && ! & ! G 4 C&& ! 31 T&N&E 0 & &! F 7<<<E & & & + /&0E !E & 7<<<E &+ <4 & &! 4 . & & [ +&! A& 7 E "Fort contrasté apparaît le bilan du règne du roi du Maroc, Hassan II, décédé le 23 juillet." B E & F & + &!- E ! E & & & & 7<;E & & 4 #& E & & ! +&/4 - & ! " E ! /! ! &E !& ) & #&!E ! . & & & !& . & 4 5 )& ,& /& +& !& & / + C&& 4 & &! && E !& F G&! A& & ! & ! C&& E ! F ,& +& !/ &+ E /& & E & &&& & & + " "Une sensation d'immobilisme imprégnait toutes les sphères, à commencer par celle de l'économie. Dans le domaine politique, la plupart des observateurs pensait que le système mis en place par le puissant Ministre de l'Intérieur, Driss Basri, était immuable." B &E !& &! & & &! & && & 4 ! E &+ E ! . ! & !-&+ .& )F && & & 4 &!! & 6 #-& ? &E E ! 4 ! '! & & - F // ! & !&! & & . + 4 & F 3&-& , /&E ! & .E & #&! [ & & + 5&E G 0 & 0 # E & & &) #&!&4 #& ! / & & 4 & / ! & 0 A&&0 & ! & & 4 3 &&- # + &! & & +/!& " ! !-& !' 4 3 E ! &! ! &'+ & & & J,&-&&E & XKE ! G &! / ! 4 , & E ! / !& & &+& & & &//& & ! H & ) 4 ! & ! & G &+ #-& ?4 & +& !& ) 4 // E + &+ 5& ! & !- G G F G& & & . & &' !& [ !G & E E +&+ 7 A3#12 D +&!E 01W & #&! R0E !E &V 7<<<4 ,D1A3 5 )&E 0A +& #&! & &! 0E PE / E &+ 9:':4 5 2 #C 3 &&-E 0 !-& &!& & / ! & 0E " E P7;E ) 7E &+ 8'784 7 ! " G ! # G E &/ ! ! F G& 4 /E #-& ? & ! 4 G &&!- & !-& J G3&-& , /& & /& # - 5 5&N&XK4 B &E !G & & !& &! +/!& " /& & & & G .! 0!& && 0E & -& &! & . / &+ & E & . + 4 #& & & & & 4 + & . !E & ! & & -&& / G . !! / & &! J& #-& ? && && & / & .K4 ! & & ) / / . G 4 B &E G & & & G & ! & " . GE &! &!&/ G . 4 E & & !&&+ & & F && & & &4 B & ! & G& & ! W #-& ? ! ! & +& G& - !'& & J+ & & . K4 !-&! & &!! & 6 #-& ? ! & . +& ; 4 & / & & ! ! & 0 ! & 0 " ! & E & & &E & 4 ,QE & + E & I & &!& & E // G& &! 7<<4 * E & E 4 B ! !&&+ 4 & & /! ! & 8 !& & ! + &4 O& 5 N-& E * !& //!&! " & !& & & & +& ! &4 Q & & E ! . ! & & + &//& & & &4 & & & +& F + & -& & & &&4 3 & & ! &+ & ! '!E * & & ! & &+ \ F !& ! & & & & . & & !& .E W & ! &+ & ! ! &! & ! F &// ! & B 4 & + * &! & . !4 B & /& * & & ! & F + ! 3 >& & -& E & & !- N- @& !&!- & & !& & B& B& 4 !+ & &! & & + & ! 4 ! . !& . & E ,Q & ! & & & . & & &E !6E !/ & ! & J // E & G& ! / ! K4 & & 8 51OC3A O&E 0& ! 7:'7;4 * & !& & L 4 , & & * 0E E PE & & !& E &+ &! &! 7<< & /! # " // E & & +/ & & + & 4 ( /! # & !& & ! &) & & R , + L ! ! 4 ,Q &! ) & + E ! &4 B & ! & & & ! & ! &!& + & 4 & ! E & !-& & . & E !& * E &+ & ! !& E /& & & + & /! & . . & &4 & &! 7<<E & & #-& ?E ! E ! /+& & H " W ! 9 !&& & #&! R #-& D% / & 0&&0 &+ / E F E . 0&0 !-&+ 4 , E 0&&0 0 !-&+ !-&+ ! & ) + & ! ! !&&04 B ! & !& & #&! +&+ & !&&E H & & F - & 4 #-& D% & E 7<<<E & &!& " "Toutes ces transformations du tissu institutionnel n'en continuent pas moins à nourrir aussi un certain scepticisme quant à la capacité du système à rendre effectif ce train de réformes." & !&& ! & /& & 4 !&& /& &/ & && !& 4 : , 1& 5 & E 0& && ! ! . 04 E ! &&E ! & F & !& E !-&! &/ & 4 B & & !- &/ & & !&& & #&! &! & & ! ) & . &!&E ! # - & F ! V& ) 4 ! !&&E & E & / & . ! & & B&&&!& 7: & 4 // E ! & & + E ! G & & ! ! - 4 "Quand les kamikazes ont déchiré le silence de la nuit, le 16 mai dernier, ils ont pris plus de 43 vies : ils ont également mis en danger le futur de la démocratie (…). Face à cette réalité, le gouvernement marocain semble avoir pris la décision de restreindre les libertés au nom de la sécurité, peut-être pour suivre l'exemple des Etats-Unis après le 11 septembre 2001. Le Parlement vient de voter une vaste loi antiterroriste qui a été fortement critiquée par les militants des droits de 9 D1T@ #-& E 0A/ & !& 0E E P7:8E &') 7<<<E :;'84 : > 1& 5 E / & JA&&KE E P 7<E & : & E '<4 ! " l'homme. Mais cette stratégie est une erreur. Pour lutter contre le terrorisme, le Maroc a besoin de plus de démocratie, et non du contraire." 27 & & !&& & #&! & H + 4 & ( *( & ( $ & *-',& ,$ ( ( &* $ ( & & & !-& E & !E & &! 0//! 0 J& &!- E & & KE F ) & &! !&E 12$ R G &E G !-& &!& ! & G&!! & &! " ! & 12$ G+ 4 G& &E ! & +& /! !-& &! & ! " ! /&E ! /! &!&/4 & & !-& !& & & &! H & !-& &!&/4 B E &! & ! & & /! E & !& " E & & 12$ /&! F & &!- R & & E #-& ? ! 0 & 0E ! & )F -& & 4 B & - !& & G ! '! ! & &// E & & & !-& E & ! & +& & &! 12$E /&! & & & ! & !-& &!4 & &! 7<< + E & +/!& & &&&E H /& &! ! &!E F & ! &! 'F' &4 +& E &! &! ! &//&4 12$ ! F F & 4 & H & E ! & E && & . !& & & &E ! !& !/ !-& &!&/4 ( & &! &!&/ /&! F ! /&+ &! R & &! !& E &!& & ++ ! - ! 4 #&! &! & ! . & W G ! !6 4 & & - & !& ! + & !&&4 B &E ! ! H & F +&4 #&+ E !6 F 27 2")" "3& 454 * & 81-& 90- : 9;;<& . /= 8 2 6 & 7 & & ! ! E &! & . &! &!&/E . &&&+ !& !& 4 B ! + && [ ! // /&! ! H 6 12$4 &! !& . ' H &+ & !&& R ( & & . & &! R 9 ! " : /////// 2 ( % & ( ' & 33 ( 3 2( % & &3 # 12$ &!& &&& & ! /& !- ) E ! & && 0 /& 0E ) & / & 4 4 & 012$0 012$0 & H ! F & &! ,&&- 5 2/& 4 B . & - & && G & +& E ! & / G) &L&E & &E !- !- 4 & ! ! & & - + & !- !- ) 012$04 & & !- !- /&L& & E ! ) & & ! &! )& E & +& &) && .E ) & ! ! && & ! / 4 & & E !& . &! & !- ! 5 2 2 Q,,3 ,&&-E 03!& 12$ & && " & &! & 0E $ " 4 , & 4 ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 0 A !- !- 3 & 3/ 2 0E # 3& # &E E ;':4 ; ! " 12$ & && /& ! & ! 4 ,&&- 5 2/& & +& & //! F & ! ) & ! / & /& ! 12$ & & !- !- E & ) & 4 B & ! //! F && . & &!&/ &!&4 & !- !- 12$4 ! & ) & & &!&/ " & !- !- "Aujourd'hui, suite au réexamen du rôle de l'État dans les pays industrialisés et les pays en voie de développement (PVD), ces organisations sont aussi bien des vecteurs de sociabilité et des instruments de transformations sociales que des acteurs économiques essentiels." + // / & & - 4 & / ! & !&/ J,,5K ! ! !& 4 !! ,,5 ! ! ! !& . . ! " ! +&& & / J !& & KE J ! & ! ! & K & E & / F ! ! & & &!& & 4 . ! ! ! H + E 4 & ! !& E /&L& E ! & !& !& " !& E E &!& 7<7 / &4 & & ! !! ! & & && 4 ,,5 & ! /& E & && E ! /& //! // !/ /& & / ! & & 4 H E ! + & E !& & + & & & !& & 12$ F H . . ! 4 ( & F ! !& E ! '! & & ! /&L&E & + ! / E W ! & &!& & && 4 E ,&&- 5 2/& E && . ! + E 0&!&0 012$0 & // ! E H 012$0 H L )& ! & & - 4 B &E & E . ! ! & & H - 4 & !& ! & // ! & & ! & !! /&L& F & & & ! M&E !& F ! & Q&! 4 B & & & !- !- " "Ce rapide parcours de l'histoire des réalités associatives françaises entend surtout démontrer que la question associative dans un pays donné ne peut être considérée indépendamment de son contexte social, politique, économique, idéologique et anthropologique." & & & & - &!& & && 4 . ! &!& &! .& & / UU ! 4 !/! - // ! ! & &!&/ && ! & !! & " & E ! F & E & G F & &! !& & . && 4 & F & / !& + & ! ! &+ F & ! !& &! 4 /E F & - + 4 & ! E & M& && &! &! E &!&/ / F M& /& & &! ! & ! & !S & / !& E M& & )&& !& & +& ! & &!&/4 3 &! E M& ! /& !& +&4 B & ! & &! ) /& & & & & & &. !& 4 &!& ! ! &! M& !& G &//& E && & ! &+ & !-& !&4 #& & & 7<;E & & ! & /E ! ! F + & ! & !& & & !& &! 4 M& & & & F ! &! ! - ) E !G & ! ! F ! & & &!& " "C'est notamment dans le cadre des réductions drastiques des dépenses sociales des États arabes actuels et dans le cadre du libéralisme économique qu'il importe de comprendre et d'analyser l'infléchissement récent des élites dirigeantes arabes vers les expressions de leurs sociétés civiles et vers le renouveau associatif. Il ne s'agit évidemment pas des seuls facteurs. Cet infléchissement répond également à une demande démocratique émanant d'une partie des élites intellectuelle et politique et répond également aux mesures de la "bonne gouvernance" initiées par les bailleurs de fonds internationaux, notamment la Banque mondiale." 3 & & & &!& && ! & !& E ,&&- 5 2/& & &! 4 !&Y &! & !& E & ! &! & / !&&/E & /&&! !&4 #& & & & ! && . !&+ &!&E &!& & & ! &!& F !& C E & Q X & & &!& & / F &&!- & E ! &E /& & & & + ! & &E & & ! & 4 GW ! & & & R &+E & E & & & && W G & F & !&&4 #& & & !! & ! " "Les ONG et les associations du monde arabe jouent de plus en plus le rôle d'acteurs politiques alternatifs se substituant aux modes d'expression politiques classiques. La crise qui affecte les partis politiques de ces pays et les contraintes qui pèsent sur l'exercice politique "normal" font que les associations et les ONG < ! " sont devenues des espaces privilégiés d'accès à l'espace public et politique." 12$ ! &! E &!! F &! !4 & & & & && E /! ,&&- 2/& #&! & ! & &!&/ & & 7<<4 #& +& ! ! !& & F / + ! & ! ! !& ! & &!& && & & & & #&! 0&!& +& 04 !& E &! 12$ & & &E & 6 &&! 4 B & & &! &!E !& ! F -& & &!& & !-&4 2&E & . &!& ! & ) 6 // " "Elles [les nouvelles associations] dérogent par leur logique à la perception classique des associations caritatives ou sociales en cherchant non pas à assister ou à aider, mais au contraire à mobiliser certaines catégories sociales autour d'intérêts sectoriels afin de trouver en commun des solutions originales à certains problèmes. Elles cherchent également à se positionner comme des partenaires des administrations et de la puissance publique, en tant que force de proposition, d'impulsion et même d'action, et non simplement comme palliatifs des insuffisances des États. " 2 !- !- F & & F & E & +& /! & &! " E E &!4 B && & !& &!& !&& !& 4 B &E ! !&& & & &+ &! !& 4 #&- E ! & ! & & +& ! & /! 4 & E &!&/ & & & !/! &!& G&!& &4 1 &! ! +&E !& / & / F &+ 4 B & ! ! F & &!&/E & &!&E H " "Les "nouvelles formes associatives" ne dérogent pas à cette caractéristique et l'on peut même dire qu'elles sont encore plus élitistes, car leurs vocations font appel à un certain nombre de valeurs, de comportements politiques et sociaux relativement étrangers à l'ensemble de la population." ! !! M&E - &!&/ . & M& !&Y ! 4 & ! . 3+ ! & & 4 & #&!E - ! & & & !& ] ! GM&E & G&) & & /&! & E /& 12$ && ! &/ +&& 0&& 04 ,&&- 5 2/&E &!& & && H &- ! & . &! 4 & !& & & &+ ! H E & & ! ) !/ E & &!& & 4 B & /& ! /&! !& E & /& & 4 B &E . && & &!&E ! E !& 4 & " & ?F &! & &! 4 * & +& + !! ! & !& & +& &!&E && +& ! 6 &! " "C'est peut-être par la médiation de travaux qui se situent dans l'interface entre le politique stricto sensu et le social ou l'économique, que les difficultés d'appréhension du politique des pays arabes pourront être levées. Le thème des associations et des ONG en est un bel exemple." "Ne convient-il pas plus d'arrimer aux réalités associatives arabes une problématique d'ordre politologique liée notamment à la difficile démocratisation de ces pays ?" "Jean-Pierre Olivier de Sardan rappelle surtout que les ONG ne sont pas seulement sociologiquement pertinentes en elles-mêmes, mais elles sont aussi et surtout une "porte d'entrée" vers d'autres processus sociaux à divers égards plus importants." "Aujourd'hui, l'ONG est devenue une catégorie propre aux pays du Sud ou aux pays en voie de développement dans le cadre de la remise en cause du rôle des Etats, voire du discrédit qui les affecte." ( G& ! . R ! & 012$04 & E & + / ! F ! 0&!&0E !& &&& &+ E ! & & &! & E H +&& +& &! 4 && & & ! ! E ) & ! +& ! . H & // ! & &&& " // E ) E & -- &&E +& & !/! 0 + &04 #& ) & . & // ! 4 B &! & +& & F ! & ) ! & F ) & !- !- 4 * & /&L& - &!&/4 & !/! 12$ && & +& ! /&L& & . ! &!&/ & #&!4 3E ! + .E /&! F M&E - &!&/ && E &!E ! & & ! . 4 B & +&& & /! .&! - /& & &+ & & F &- & ) ! 4 ! E 12$E & ! ! & H ! &!&E && F +&& & ! & & & & /&! E &!-& & ! M& & & #&!E && & !&/E !& !& & & + 4 /E ! &! &// &! -- & !& " !-& !& ! & & W #&N-% E & ! & 7 ! " !/! &+ X & ! 12$ &!& & F & & & ! && !& ) & & 4 &! ) . . & F ! 4 B & & & !& & !&/!& /& -& & &! &! ) && 4 . 0 /& 0 ! & & && /4 . ! /& //! !& / [ < & &E ) G& & && A A & & B.'A + 4 B E ! & ! / E & ! ! G&&&+ & H & & & 4 * & & / & &! .'H E +& E & && & &!4 A A & & " && +& /& 4 & / "Un enfant des rues est un enfant, de moins de quinze ans, qui vit et dort dans la rue. Il est en rupture avec sa famille, où il ne peut ou ne veut retourner." ! /& & /& & & 4 /& & & /& & & E E & ! & & .4 /& & & & +& & & & & +& & ! /& 4 & ! & / ! . !&+ / 4 !& /& E !& !& &E - & E ! & & & - 4 & H /&& " /& ! & E && E - &&4 & " /& E + E E /& &E &4 + ! " & /& E /& & &&E /& & & F 4 & !& ! G &! 4 G& /& - . & ! !- % .4 ! ! ! /& & & /&E & & E & && E & E & &! E ! X " , & & B. + E /& & + & ! ! " I+ E & E & & ! & E &! ! 4 , & B 2& & & . /&E /& & .'- &4 & & &/ /& & % & & & / F I+ .'- &4 & &! ! & &+ J ! +& E &!-E !-& E I XK & F &! ! /&&4 /& /& & & ! < -"==>>>4 /&' 0 /& && & ' 4! 0 % ,! ) & B. A + C ' &E $ " B && B& A + E 4 & B.'A + E Q & !&! & ! /& E !& & . /& & 4 !! & /& & . " &! / &! &+& +& E & ! ! + E & E & !4 ! /& & 0! &! //! 0 2B Q4 , ! &E !& ! - & F & & E & & !& & /& E & !/! ! & & /& E /&&! ! !& . !&/E ! //! + X B ! ! !& . & & & /& & + /4 & & B. A + & 0 /& & 04 #& & &+ H !! ! 0 /& 04 2 & +& & & 0 /& 0E ! & & 4 (% *( 12$ && F ! &+ + & 0! ! 04 B !&+ && F &! & 4 /&E & ! ! + /! & & M& & E ! ) !/ & ! H ! & &!& F &! M&4 B & ! & E ! & ! E &!& 12$E & E ! X & E E /! ++ & /& &! ! E & 4 ) . ! &! ! . !& ! ) . ! 4 & ! ! E & ! &!&/E ! &!- & & ) E ! 'F' +& & !&&! ! & & & & &!& F & !& 4 G . ! & ! ! H F ! & // &! & #&!E ! & 4 &&Y & & F !6 ! &/ ! &!& !&4 B &E . & ! & ! & F & ! ! ! 4 & ! & & &+ Z & & &! 4 & & #-& ? H!- & ) & . & E " & ' &&Y [ H & &!! &+ &S &+ 4 & & &/ 0 A&&0 ! 0 & . 04 & ! E !& ! E ) & . 4 1//! E &!! G 0& F & & 0 &! & !& #4 @ / & ! & ! C&& 7<;4 B ! " ) & . L & & &&Y )& 7 & ! + !-&+ " ( 4 7E ) & ! ! &&Y E & ! & & 4 & & 0& // /& /& & & F ! ! & 0E ! /& & ! & & &! 8 ! & 4 /& ! !! /& & & && & ,N-&4 & . !& & & ! " & ! & - 4 & ) +& & & " ,&-&& 1!! & & ! 4 & #-& ? & . ) 7 & > &!! F " & ! " ")E ) & && &&& F " "Certes, je suis pour la liberté de la presse. Mais je souhaite que cette liberté soit une liberté responsable […] Les journalistes ne sont pas des anges non plus. J'apprécie pour ma part le rôle de critique que jouent la presse et les journalistes marocains dans le débat public, mais gardons-nous de succomber à la tentation du modèle importé. Au risque de voir nos propres valeurs aliénées et mettre en cause les libertés individuelles […] Ce sont les limites que fixe la loi […] Celle-ci doit être appliquée à tous. Lorsque la presse parle des droits de l'homme, elle oublie parfois de respecter ces droits." & ) & & % &+ \ " !&& & . E 4 B & . & &! + + E & ! . &+ !4 ! ! & //! & F M&4 3 & E &! !- / ( & ! & 7; ) & F & / & & ! ! ) & & 4 ,& ! && & ! 0 &+ F & 0E 0& & + &!- 0 0& F + & 0 & !&!& &! & 4 ! ! ! !4 & & & &! ++ & &! & ! ! & . E & +& & &/ 4 &!& & !& & ! ! & #&!4 . &!& . & & &!&/E / & & ! &4 B & & & . &! & & &!& 4 & ! & /& .& 7 &! " * E ) & &!& " "Le champ social marocain est dynamisé par un tissu d'organisations non gouvernementales très actives qui ont donné la preuve de leur présence effective sur le terrain, par des actions d'intérêt général et un sens civique éveillé." , G& ! E &!&/ !&Y & & 7<<4 3E &! 3!&/E / & &!&E ) & " 7 5 2,53 2&)E 0) 8 / ! 0E " *E 7 &V 4 "Il [l'Espace] est venu au milieu des années 1990, en 95-96 dans une époque où il y a eu l'émergence de la société civile, ou bien du mouvement associatif et particulièrement avec la naissance, l'apogée ou le développement si tu veux des associations de développement local et avec un besoin des ONG de se réorganiser, de se professionnaliser bien sûr pour répondre entre guillemets aux besoins des bailleurs de fonds internationaux." 32 "A partir de la fin des années 1980, un ensemble de petits événements dont le début de la libération des derniers prisonniers d’opinion entre autres, il y a eu une espèce de détente du régime, relative hein, donc un début de détente. Le régime a commencé à lâcher un peu du leste. C’est ce phénomène là qui a permis la réanimation de ce tissu qui était, qui était là mais très timide." 33 & ! ! & !&& #&! & ) E ! & !& & & & !& E & +&4 E B !/ 0 !& # 0 & // & G& &/ &// ) !& " 0 ) ! !& E ^X_ ! #&! & & !& - & 40 & !& ! ! !/ & 8 & & ! " "La société civile marocaine a donc décidé d'investir un champ délaissé par les politiciens et occupé aujourd'hui par le discours islamiste, le seul à mobiliser des foules en quête de projet sociétal." !! & ! ! + & & &! &! & !-& 4 B & /& & / !& & &! ! & . . & & +&4 B & F #&! & !- ! + 4 B / &&& & ! ! && E & ! ! & & & !& !/ 12$ !! /& E - & &&!- F & !&& #&!4 & & ! ! & #&! &/ & & / & !-& !&4 & !& ! & /&! & &!&/4 #&! !&Y & //! & ! +& & E & . 9 G&&-& !-6&+ X & 2 & . &&-& & 9` & & +& 4;` " #&!E E & & !-// & + && 4 & . !-6&+ & 7<<; 7;4` & & &! E & . & + 32 ! " > < 33 ! " > 8 9 24C43E 0 &/ D& & . & !& 0E E & % " + : & & & E P7<E 774 ,--,E & !& -"==>>>4 4+=/ !- 9 ! " & 3+ 4 ) & // !-6&+ & ! & . 4` & 7<<<4 !& - &E & ! &! E & . &-&& & 5E 49< & & +& 4:84 B !-// F #&! E ''E & & & 4 B E + H 4 & & !& ) ! & E /&E &Y !& && G & !- & & & 4 : & & E ! ! !& & 3) , ! J3,K & & &!& 4 3, & // +&+ 7< & ! -& && /&! E &) ! ! 4 && ! & & & &!! & & !& . H &/&&E ! + 7<8E & & 0 & /&04 !& & & & ! ! ! &&E W !4 ! &&&E ! ! ! & & ! & ! && E + !-6&+ E !-& ) E / 64 ) 6 & & && +&& !&E ! '! !! & & &&4 ! . !& & #&! !! & - /& ! ! !&&! 4 /& +& )F +&4 12$ &!& &+ G + ! && /&4 & . E / & & ! & /& !& 4 #&! & &/ 7<< & B 2& & & . /& &/ ! ! /& 4 /& ! & /&! /&! 4 E G&! - E .& ) & . &!& H ! " // E GH ) & ! ! F &+ & & / F &+ & !&4 "Personne n'est à l'abri des malheurs en ce bas monde. Mais ceux frappant les enfants sont les plus consternants et les plus intolérables. Très vulnérables, un rien suffit à les déstabiliser. Sans toit ni loi protégent leurs droits, ils errent dans les bas fonds des villes. La rue est leur seul abri mais aussi leur calvaire." 37 "Privés de l'insouciance de l'enfance, victimes de la pauvreté et de la dislocation familiale, les enfants écumeurs de décharges représentent un phénomène qui interpelle avec insistance la société marocaine, tant leur intégration d'urgence dans le tissu économique et social ne peut que réconcilier les hommes de demain avec la communauté à l'aube de ce 3ème millénaire où les problèmes sociaux se posent avec acuité." 38 : 0 3) , ! " . 37 ""5# 4? & + . 38 : #&!0 E ,+ & E 7<<94 454& " @% & 9 9;;; & ' ( + + & " @% & 9- 9;;9 ) /& & ! . !& //! 4 E ! . & & !& " & & E .! E . & E !&X B 12$ &&& & ! ! E & ! & E H ! ! ! ! &!&/ & 4 ! ! & & / ! & &!&/ & E ! . &! 4 12$ &!& ) !- !- & ! . &4 2 E ! & ! ! &! ++ & & . !! & ! +& ! ! & !& !! & & #&!E ! /& ) !-& 4 +& !& ! &! !& ! F !&& 6 4 & ! . &! #&!E &+ ! !&&4 & ! ) E & &+ &! &!&4 ! /&! & F . !! #-& ?E & & & ! . & & C&& 4 & &/ ! & . . & &E & +& & !&&4 & ! ! E . ! E . & &!#&! & E &!- & & & & 4 ( 6 12$ &!& !! & /& & #&! #-& ? R & ! ! ' ! F & !&& & R 12$ ! ' ! F !& R D 12$ & & ! ) !/ 4 B & 12$ &+ & !& !& !& 4 B & & & / & &! /& && F ! !-&4 B &E 12$ F !& !& !! &! !/ & & & E ! ! & & E ! E & !& !& & 4 ; ! " ! ! 4 2 & % &(( ( %5*( ,$ ( B & 12$ &!& !! & /& / E & E & G&! 4 B !& H ! ! & &E ! + & ! & 4 ! & &! 12$ F &! ! ! & &! !& ! F & ! 4 # & & ! F & !& & !&&/ H!- !& + 4 ! H!- 6 ! R !&&/ ! & &&! E ! & &+ F + F E & +& ) 4 &+ !-&+ 4 !& ! E F E & & ! & E & ! E +& 4 & ! / &! & ! . 4 !&E /& ! ) +&E & & !-& !& !& +&4 3 !& E !&&/ & !& & ! < ! " ! 4 // &&!- F &! ! &+ !& F & ! ! +& ! . ! !& !! &4 B +& !&&/ 12$ G& & F E & & & /! & ! & 4 F & ! !&E !G 'F' F &! & F & & & +& 4 //! F ! 12$ & 6 !&&/ & !&&E +& &! 12$ ! & & & ! !&&4 & / 12$ &&& & ! - !&& & ! < - !& ! & & F &! 4 C * /& & ! . & & &! //& ! & & &! 12$ " "Mais il ne faut pas parler du caritatif mais du développement. Pourquoi ? Le caritatif, c’est l’assistance pour assister. Le développement, c’est l’assistance, c’est l’assistance pour un mieux. Mais on ne peut pas parler de développement au Maroc. Les besoins essentiels ne sont pas satisfaits. Il est difficile de parler développement dans ces cas-là." & &! . J!&&/ !&= K L & ! 12$E ! &E / & ! . && H!& & 4 ! !& ! & 12$ ! /! 4 & & &! & ! 4 & &!& & // ! . 8 & ! 12$E 5& E F ! ! . " "C'est un travail caritatif ou social? J'ai horreur du caritatif. C'est un travail social et professionnel." & ! & & &! // ! 12$E !& ! . &! H // !E ) ! &E & &! 5& /& !& & & % .! 4 #& & && ! . &! & ) ! ! 87 ! & ! ! & & &! 4 12$ ,1, /& ?&+ . - &! & H ! !& " "C'est un travail caritatif ou social? C'est les deux, c'est les deux. Le caritatif ne va pas sans le social. Ils sont intimement liés, je pense." #& + 12$ !! !& !&&/ & & ! .! !' 4 & ) < 8 87 ? 3 . ? 3 . ;4 ? 3 . <4 8 ! ! ! . 4 &E &/ L & ! ) + & E !&&/ ! +& !& 4 B &! G&! G 12$ & H &! & 4 ')&! & !& 12$ ! 6 &! & &+ & &! 4 & &E /& & 12$ G + & & ! ! . &+ !! F & & & &! 4 ,& /& ! / ! & !&&/ & !&E & F ! 12$ & & G &! & 8 & & !&+ & & 4 3 -& & & 12$ !& &! & ! !&& 4 3E E & !! & & & ! & & . /& && G& . & ! G!! & G .4 & E +& 4 & & F & & !& !&&/ && +& F & ) 4 ) & & & ) +& . & Q & #-& ? 6 & !-& !&E & /& & & &!& " "Mais sinon, quelque chose qui concerne l'association.... " & H & E G12$ ,1, /& ?&+ 6 &!&/ ! 8 & !-& !& & ! 4 & # 5 & & & !- G&!& &!- ! & & & / /&E !&Y ! 12$ 'H & !&&! &! " "Souhaitons pour 2001, que ceux qui ont le pouvoir de faire évoluer la situation réagissent." B E # 5 & - & F !&Y & & !! & F & & . & &+E ! ! / !&4 #& & /&L F & &! & /& ! & /& ,1, /& ?&+ !&Y &E & ! & E 6 4 ! !! /& E !-& &!&/ & ! & &!& & !& !&&/ & & 6 !&4 B &E H & ! & !&&/ & ! & H & E ! . & /& & ! . ! & ! & /& ! 4 B & & //! ! &! E !& !-& !& & & / & &! ! & 12$ &!! F ! 4 & & & 8 8 !&&/ +& . & & ! & ? 3 . 74 . ' &/& E 4 87 ! " & 12$ & -&!- 4 & ! &!& ! &! !& 4 & ! & !& &/ + & 88 B !& )F &! & & !-& 4 #& B& E & / . ! 7<<; & #&!E & . & !-& 4 B & & /& ! ! F + & & 4 B !&+ &! && & F ! - E ! ! 4 & ! &! 4 && ! ! & & & ! // - 4 !-& &!! & !-& & &!&/4 !& &/ ! & & Q & 89 a&&+-& 4 & // & & & #4 a&&+-& && 4 B + / && & ! && / & &!& &! ! 4 ! & & Q & & " "Après trente années passées aux États-Unis, Monsieur A. W. Wataghani revient au Maroc, son pays de naissance. Il est interpellé par le nombre considérable d'enfants errants dans les rues, visiblement seuls et abandonnés de tout et de tous. Il décide d'étudier cette situation (…). Ses conclusions le conduisent à prendre la décision de créer la "FONDATION Wataghani POUR LES ENFANTS SANS ABRI"." & &! ! & / & & &! & Q & 4 & & E ! +& B?E !& ) !& / ! &!& 4 + &! & Q & & !& . &+ ! &+ 4 +&+ & +&+ &!&/ & + && !& & 4 ,& /! 12$ ! &! & + " +& & & "Et donc, je voulais vous demander, comment fonctionne l'association, l'ONG, vous avez des bénévoles, des salariés? Nous avons des bénévoles, c'est pas ça qui manque. Y a beaucoup de bénévoles. La question est de dans un bureau par exemple, il est préférable parce que, au commencement on avait douze personnes dans le bureau, c'était pas nécessaire parce que chacun, il donne son avis. C'est difficile de grouper tout le monde pour faire avancer le travail. La meilleure solution, quand vous allez voir le catalogue, nous n'avons que cinq personnes. D'accord. Il n'y a qu'une seule personne qui doit décider immédiatement, s'il y a un refus. Pour le bien de l'association." B & ! !& & ) !/ & ! &! F & &!- & !& & & - 4 !& & Q & 88 89 #3D,, #&E 0 ! ? 3 . 94 8 ! & #&!0E " E & ) P7:E 97 F ::4 ! a&&+-& G&- /& E ! & !&+ E & E !-& &!&/ & & 4 B ! ! E & E & & &! &! 4 B &&&Y ! ! & !! & & ! & . & &!&4 B & / !& 4 B ) !/ !& +&+ E & ! ! 4 B & !/ " "Pour vous, ce qui est le plus important, c'est l'enfant, la famille ou le pays? On fait pour tout, que ce soit le pays, parce que quand vous dites que vous venez de France et que les gens voient la misère en France, qu'est-ce qu'ils pensent de vous? Que ce soit au Maroc ou en Italie, partout c'est la même chose. Vous le faites pour le pays, vous le faites pour le social. […] Vous avez besoin que tout le monde soit heureux, voilà, c'est très simple. Parce qu'on vous laissera tranquille, parce que s'ils sont tous dans la misère et vous êtes riche, un jour on s'attaquera à vous." "Le mouvement associatif, c'est en complémentarité de l'action de l'État? Toute personne, que ce soit l'État, que ce soit les organisations non gouvernementales, que ce soit les associations qui peuvent aider le pays, c'est une très bonne chose. Il n'y a pas de jalousie pour ça, puisqu'on travaille dans le même but." "Vous pensez que c'est un manque de l'État le fait que vous devez travaillez, dans l'associatif? Non, ça fait partie du complément, c'est tout parce que personne… Il est difficile que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, ça ne suffit pas. Il faut 100 000 associations, ce n'est pas mille ou 2000 pour satisfaire tout le monde. Parce que cent associations, qui prennent 150 enfants et s'il y en a 1000, ça fait? Donc, tout le monde est le bien venu." B .& &! & ! !& +& 4 & !& && - H & & !- E & 4 3 ! ! M& +&+ E ! //&! & &! &! & 4 &! &!& L ! E & & ! +& & & H 4 ! ! &! E &!!&+ G +& +& E ! F ! 12$ && F & & F &! !& && & !-& & & - 4 1 & + & !&&! 12$ F H /! &! & & / E F & & !&& & & F . ! 4 & &!&/ // & E ! + ! ! ! & 4 3E & &! &&& & 12$ ! ' & #&N-% R 8: $ & . ! ! &4 &! H!-& &!&/ G!& ! ! + &4 & " 8 ! " "Leurs animateurs [des ONG] appartiennent quasi exclusivement aux classes moyennes et supérieurs urbaines. La plupart habitent à Rabat ou Casablanca. Hors de "l'axe Casa Rabat", on n'entend guère parler de "la société civile" et on ne ressent guère son impact. Les membres du mouvement associatif représentent donc une minorité, généralement formée aux valeurs de l'Occident, et qui a finalement assez peu de contacts avec les milieux populaires auxquels elle prétend parfois s'adresser en priorité. Cette cassure limite considérablement la capacité des ONG à servir de relais entre l'État et la population dans son ensemble. […] De telles perceptions limitent la capacité des ONG à servir de vecteur à l'émergence d'une citoyenneté au sein du royaume." - #&N-% & & /! & & & !-& &!&4 & &! ! & ! & !&&! ! 4 &+ ! -- ! & & #&N-% &!& E ! ! & & )F !& ! & & E && 4 !& ! ! -- !! 6 & 12$ & & / /! & & &/& +4 , . +& !& & & !&E & ! .& 4 & & W !& . & &!&/ && & . 8; & & &! &!& &!&/ & ) & " "Bayti, je pense qu’ils font du bon travail. Il y en a d’autres, quelques-unes, là aussi, tu peux, si tu les suis un peu dans leur parcours, dans leur activité, te rendre compte qu’il y a ceux qui sont là, qui entreprennent des actions sans y croire, qui font du marketing politique ou social. Ce qui est bizarre d’ailleurs, c’est qu’à la tête de la plupart des ces associations, moi je comprends pas, il n’y a que des femmes, presque que des femmes, que des bourgeoises, pas toutes mais que des femmes à profil déterminé(…). Elles n’ont pas ce lien ombilical avec la cause sauf quelques-unes, avec Bayti, je pense qu’ils font du bon travail." // E & +&- & &!&/ ! /& &+ !& E ! & !& 5&E & .&4 B !& !&&! & Q&! ! & . ! && !& & 12$ && +&+ &!&/4 8 & C * F & H ! & /& F D 4 #4 8< a&&+-& + &+ ! &+ & ! & & . 9 M&'4 & !! 3# , & &Y !- Q&! 4 # 97 9 # * & E & & && C&& . ! +& 8: 21 U $ &E 0 &!&/ &!& /&! F M& " & E & &&E && R0E $ " # , & 4 0M 8; 8 8< 3 & ? 3 . 774 ? 3 . 4 ? 3 . 94 88 3/ 2 0E ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 A !- !- M # 3& # &E 4 ! 9 / !& E !-+ 4 & !! ,1, /& ?&+ /&L& !-+ /&4 & // +&- & !& && & !& E & ! E & &!&/4 B & !& & !&&! F /& + ! & &E & ) & & &!& 4 & &&! & !& ! & R B & /& +/ & &//& !&&! & &+ & & / & !&&! 12$ & #&! F ) 6 4 & & 12$ & /! !& ! & #&N-% 4 B &E & ! & & ! ! 12$ C * &&Y ! & ! !& 4 & & & & +&+ & 12$ & /&L G !&! . ! & " "Et un médecin s'occupe d'eux, une française. C'est la femme du directeur de Paribas, la BMCE ici, M. Santini. Il fait partie de la Chambre de Commerce française. C'est un ami, il faut dans les décideurs économiques français." "On fait une manifestation, le gala avec la Chambre britannique avec Gad el Maleh, Djamel Debbouze, c'est un million de dirhams. A Marrakech, l'Heure Joyeuse a fait un gala, les invitations sont pour des hommes d'affaires français avec des cuisiniers marocains connus. Il y avait Gérard Depardieu qui a donné 1000 euros, Khaled un chanteur algérien, Delarue... On a fait une vente aux enchères et Djamel Debbouze est très bon pour ça." "En fait, je suis une connaissance personnelle de Leila, c’est une amie de ma femme." !&&! . !& . E ! . ! !&! 4 ) + & & 12$E . && !- G !&Y & !! E & & ! ! & Q & #-& ?E +&& & #-& ?4 !& ! 12$ . ! & . +& // ! & &!&/4 E & !&&! 12$ F ! F & !&& #&! &&&Y / ! 4 & !& 6 ! . ! 4 2 & !& & /&4 D G& E 12$ !& & !&&/ & ! & !-& !& 4 12$ +& 4 /E & ! & &!& & F & 9 97 9 9 ? 3 . 4 ? 3 . ;4 ? 3 . 74 ? 3 . <4 89 ! " #&N-% 4 B // & & H !& ! 12$ + !& E ! /&E & H &!! !&&4 12$ & &/ H & F !& & /& !&& & H F ! & & 4 4 5 ',&& # $ ( %5 %& $ &,-) ,$ ( 12$ & & 4 & &'& ! / & &!& //! G!& &!& & & - E ! /&! & /&! 4 &+ & & !& & & / & &! &!& & . & & + +& & ! !& & &! 4 12$ & #&! + & & ! +& 4 E & ! E //! ! +/!&/ .& . ! /&! & E & + &4 B & ! E ! & ! E !& 4 ( H 6 & ! ! ' //!&! R Certes, Espasso 54 est l'exemple même d'une fédération d'associations. Cette association remplit les fonctions d'un regroupement d'ONG, c'est-à-dire d'une organisation qui cherche à créer un réseau de structures associatives permettant de les faire entendre. Dans la présentation des actions d'Espasso, le responsable rencontré le met d'ailleurs bien en évidence :"Le troisième axe, c'est la mobilisation, le plaidoyer. C'est un axe qui a surgi à travers nos premières actions, qui nous a interpellés sur ce qu'on va dire, tout ce qui est revendications du mouvement associatif, interpellations des institutions publiques, privées et internationales, etc." . / & &!&E 6 ! & !E !E & & && !& &!&/ & & . !4 B &E & !& E ! 'F' 12$ && & ! /& E & . & &!& & &/ / 4 . ! &E & & &! .'H 4 & & ) && ! & ! & 12$E & ! & && ! & 4 .& & " "Et est-ce que vous travaillez avec des associations qui s’occupent de la même chose, c’est-à-dire avec les enfants ? Ce sont des rencontres épisodiques, on est content mais il n’y a pas de volonté de forum. Mais ça, c’est un truc national, 54 8: ! " > < ! général." 55 B !& . & & &!& & & /& & //! 4 & ! & && . & ! . +& & & #&!4 2 & ! ! + . &E & C * E & & &&Y & !-&+ E ! &! & 4 . ! & / ! ! +& 4 B & && " & 5& & & ! !&&! "Deux à trois ans après, les ONG qui faisaient la même chose se sont multipliées à Safi, Tanger, Rabat, Mekhnès et dans le Sud. Travaillez-vous ensemble ? En fait, il existe un réseau informel. On les a aidées au départ et maintenant, nous nous connaissons même s’il n’y a pas de réseau officiel." 56 & &! & & ,1, /& ?&+ & F 4 & & & ! & ! E /& ! & /& E ! / & & 12$4 & & !& ! & F & /&! E & & ! &!&4 B E ! & & ! . ! E & & !&&! & ! / & & & 4 & & & / ! F M& & F + &!&4 #H & &!& & . E L& & & & ! ' /&! F M&4 "Il n'y a pas de réseau un peu plus structuré? Non, le problème si vous voulez, tant qu'il n'y a pas une fédération pour s'occuper de toutes ces associations et qu'on est sur le terrain, c'est la lutte pour aller convaincre les sociétés, pour avoir le maximum de financement. Donc on marche sur les autres pour avoir la couverture à soi. Donc ça c'est un peu dommage. Tant que vraiment l'Etat ne va pas fédérer toutes ces associations, ne va pas faire un compte commun où après on redistribuerait en fonction des actions de chacun, des projets de chacun, ça sera ça." 57 & &! /& ! & ! / & ! +& & &!&/ & . !& +/!& 4 /&! /E &!& & & +& //! F ! 4 & !& & . &!& & &! 4 B & & !&&! F . ) 4 &+ & & /&! 4 &- & 55 ! " > 9 56 ! " > 57 ! " > , 7<9 & & . 4 ! ! &E &!& 0/ JK !& ! 0E 0!& JK & . 8; ! " & . S 0E & 0 & F + && F & / &!- M&04 #& & 7<; & !-&+ /E G& & & F & &!&4 0 !&& && 0 & ! & E & +&& & & !&&! ) &!&E ! '! & H & & &! ! & & & 4 B ! ! & /& & E / & !4 & 0 0 / !6 & M& &!&4 B & /! &&&+ /&! E & & +E E F !&/ &&&+ /!& .4 & &!& W 12$ !& E ! &&&+ !/4 5/! & E ! /&E M& !6 //!&! &!& ! & ! & 4 ) ! & & 9 " & ! & > "Par contre, là où c’est biaisé, c’est que les associations dont on parle sont des entités qui ont besoin légalement d’une espèce de reconnaissance, c’est-à-dire qu’ils soient reconnus d’utilité publique. C’est là que c’est biaisé, cette étiquette-là est accordée facilement à des ONG, euh, que je peux qualifier de bidons qui naissent du jour au lendemain, qui poussent comme des champignons un beau jour et qui sont en fait des coquilles creuses. A ces coquilles, on accorde facilement et presque d’office cette utilité publique. Par contre, il y a des assoces qui sont là depuis longtemps, enfin depuis pas mal longtemps, qui galèrent et qui n’ont pas la reconnaissance de l’utilité publique. Or c’est très très important, l’utilité publique donne à l’assoce la possibilité d’être aidée financièrement par les organismes internationaux, par les fonds de solidarité, par tout ce qu’on veut et ça permet aussi d’avoir accès plus facilement à des archives, à des gens, à des milieux…. C’est à ce niveau-là que ça se joue, la dépendance reste à mon avis dominante." & &! &!& M& ! ! 4 & & & 12$ H 4 , &!& E & ! & E & & E & ! E E & &! ! H & &+ ! 4 &! // 12$4 ,1, /& ?&+ & &! F M&E ! F & !& & E &/ & /& & ! & ! && C&& & & " "Vous êtes reconnus d'utilité publique ? Oui tout à fait. Vous avez eu du mal pour avoir ce statut ou… ? Non, ça n'a pas été très difficile dans la mesure où quand SOS est venu s'installer au Maroc, il y a eu un accord de siège avec le gouvernement. Et nous sommes sous la présidence d'honneur de la princesse Lalla Hasna, donc ça nous a aussi facilité les tâches." 59 9 ? 3 . 774 8 ! C * !&Y ! & & E ! M& ! + & & & ! " "Reconnue d'utilité publique ? Oui. Pour créer une association, il faut faire les statuts et aller à la préfecture, avoir l'autorisation et l'utilité publique. C'est difficile ? Oui, c'est difficile, cela dépend de l'activité et des prévisions pour qu'elle soit donnée. Ici, c'était le côté caritatif et maintenant d'assistance à l'enfance et à la mère." 60 5&E & F E &!& & & & ) &! 4 & &&!- F &! 4 //! F E ! ! & "Quel est votre statut juridique ? C’est une association reconnue d’utilité publique, ça donne une crédibilité. Nous n’avons pas eu de problèmes pour l’avoir." 61 #4 a&&+-& + & !& & H! " ! & & "Et jusqu'à maintenant, nous attendons l'utilité publique. Qu'est-ce que l'utilité publique ? L'utilité publique, c'est-à-dire que chaque personne qui vous donne quelque chose, il a le droit de mentionner sur sa déclaration d'impôts pour que ce soit exonéré d'impôts. Et surtout que l'argent vient des Etats-Unis, de l'Europe et d'un petit peu partout, vous voyez. Et ça jusqu'à maintenant, dernièrement, ils ont encore, nous avons encore présenté un dossier, ils ont encore fait l'enquête de la police, de la gendarmerie, des machins, etc. Vous savez comment l'administration…Nous espérons dans deux ou trois mois, nous aurons cette utilité publique après quatre ans d'attente." 62 & &! ! & && & 12$4 1 !& & ! & E & ! - ! & F & & & ! /& & ! 4 B & ! & & H & & 4 +& !6 !-& &! !& .4 E & & 12$E &! & && ! &! 4 & 12$ & ) E 6 12$ & & //! 4 /&! 12$ & && F ! &! 4 !& & Q & #-& ? &! & ! 4 & #-& ? /&! &!&E ! & !-& 12$ &&& & ! /& 4 59 ! " > , 60 ! " > 9 61 ! " > = 62 ! " > 1 8< ! " B ! /&! & &!& /&! & 4 & & & 4 // & & & & &! &!& & & Q & #-& ? & 6 /&! &!&/ " "Vous avez un partenariat avec des associations? En fait, la Fondation est un bailleur de fonds avec les fonds collectés avec les Campagnes de Solidarité. Les associations qui ont un projet et besoin de financement soumettent leurs projets à la Fondation. On va alors établir une collaboration ou un partenariat selon les études de faisabilité. Si les projets concordent avec l'orientation donnée par le Conseil d'Administration. Le Conseil d'Administration est avec Sa Majesté et une quinzaine d'autres membres. Il décide des priorités, si ça va être les jeunes, l'Est du Maroc ou le Nord...On a une banque de données qu'on gère selon les orientations et directives du Conseil." 63 B .& & 4 &E 6 & / +4 & &E && ) & ! & & & 4 & H ! &! F ! & /&! 4 #& & ! & ! & & ! & E ! 'F' & ! E 4 &+ &+ & ! &! !& E & // ! & !& + & ! & E /! /&! 4 & &+ &S ! E ! & E & % /& 4 !-& /& 6 & / &4 & 12$ + E ! & & L / & Q & #-& ?4 B !& & &!& 3 -& E 3# , :8 I +I! F & Q &E 5& E & L / &!4 A ! / & & Q & #-& ? +/ & & ! & & !&&! F ! & &! &+ 4 B /+ ! & ! & ) & !&& & #&! & 4 #& & /&! ! & & !& .!& & !&&! ! & 4 // E & !& " & !& 0 & 0 + E &! !& & ! !&! F & & & . G 4 &+ & &! // ! & &!! & E & &!E & ! & ! !& &Y & . 12$ & & !&&4 & Q & #-& ? ! & & !-& !&4 E /& + & /! ! Q &4 B '! 63 :8 9 ! " > / & / & ! & Q & ! &!& & E 40E 3 . ;4 ! ! & & F & & &!- E & /! &! E F ! '!4 ! ! / & & && & ! &!&E + & & & /& // ! 4 & & & 12$ & ! & & Q & " "C'est une ONG comme les autres. On fait partie de la société civile. La caractéristique, c'est que Sa majesté apporte un peu plus de poids. On a beaucoup plus de fonds et on nous connaît sur la scène internationale. La Fondation est un relais avec l'administration, les services extérieurs, en local et au niveau central. Mais c'est une ONG comme toutes les autres." 65 5& !&Y & Q & + & & //! J//! & F ! . & 12$K & & ) + & &/ ! 12$ " "C’est une ONG comme les autres dans les statuts. Mais, avec Mohammed VI, ils ont une force: ça touche tous les échelons de l’administration, c’est une démarche plus active, ça pousse le gouvernement à agir. La Fondation sert à initier, catalyser et faire preuve d’exemplarité. C’est un changement par rapport à Hassan II, il n’a jamais investi le social." 66 1 ! Q & 6 ! & ) & & ! &!& 4 // E ! ! ! // &!& & &! & / & !-& !&4 E & & ) W & . !& F ! 4 ! & ! Q & &+ & ! '! H & & & !&4 & / & ! & & Q & !/ ! !&4 & & / 4 !6 ! ! #-& ? & " !G & & -4 3 !6 E /& E F & &4 B &+ #&! &! & & ! !& 4 1 & & ! & & 4 + !! & . & 4 &+ ! ! & ! / !-& 4 & !&& E & &+& 4 // & ! & & Q & #-& ?E + F & Q &4 & & & !& ! + + & ! !&E & 4 B & F !- &+ & & & &!& 4 B 7<<<E & Q & & &! &! !&& & &!&/4 ) & ! Q & & E 12$ && F +&& ) /&& / ! 4 & / ! ! & & )F E & & & &!&4 & ! & & Q & H ! && ! " 65 ! " > / 66 ! " > = 97 ! " "La Fondation veut redynamiser l'associatif, associatif qui est dans la tradition marocaine." 67 E ! & 12$ - ! & & F 6 & Q & &!4 &+ 3# , ,1, /& ?&+ " "Non, je ne pense pas, je suis une femme honnête. Les ONG existaient avant la Fondation Mohammed V. […] Mais dire qu'elle a donné un coup de confiance à la société civile pour qu'elle se mobilise, non. La société civile était déjà mobilisée." 68 "Vous pensez qu'elle a une action importante cette Fondation? Je ne sais pas, je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Moi, ça m'a beaucoup choquée le jour où ils sont allés s'occuper des travailleurs marocains résidant à l'étranger. Pour moi, c'est pas du tout leur rayon d'action. […] Quand je vois que cette Fondation Mohammed V aide un hôpital, je dis qu'il y a quelque chose qui ne va pas bien. L'hôpital, il a déjà un financement, il dépend du Ministère de la Santé Publique. Et si au niveau du Ministère de la Santé Publique il n'y avait pas des détournements dans les hôpitaux comme il y a, l'hôpital serait quelque chose qui marcherait très bien. Mais tout le monde en met dans sa poche. Et donc, au final, vous avez un hôpital qui tombe en ruines et une association qui fait appel à chaque citoyen pour aider l'hôpital, je dis non, c'est pas ça. Les budgets, ils existent. […] C'est pas au peuple d'aider, le Ministère a un budget pour ça. Donc, il faut lutter contre la corruption, il faut vraiment être vigilant à ce niveau-là et les choses iront beaucoup mieux. Et à ce moment-là quand vous demandez à l'opinion publique, à la société, aux citoyens du pays de donner pour le social, il faut vraiment que ça aille au social." 69 B .& ! & Q & & 6 & & ! 12$ ! 4 & ! &! & Q & ) &!& &+ /! & & ! + 4 & & &! H ! ! &! R E & ! !& !E . )+ 4 B .& & ! & !-& !& & +& ! & 4 2&E ! ! & !! . 12$ !-&E E & & &) !&E & F &! !& & & & % / 4 & Q & & & & ! !&4 B ! & & #-& ? 0 & 04 6 & &!- /&! & . 12$ &!& & & & /!& & 4 & &!- & ! ! + 12$ &!&4 B // & ! ! 4 // E ! ' 67 ! " > / 68 ! " > - 69 ! " > , 9 ! ! &!- / !&Y F &! 12$ ! & R #-& ? . E & &+ F !!& & & & !&& C 7<<< & !/ &//& ! " ; //!&! 97 E "Nous exhortons notre société civile à s'impliquer davantage dans les questions intéressant notre société […]. L'esprit de responsabilité et de dynamisme dont elle a fait preuve nous réconfortent." . F S !4 & & 0 .- 0 & &!- F & &! 12$ & & &! & ! E & ! & 4 & . !! & / & & &!- 4 &! ! ! '! F ! &!4 & && ! ! 12$ !& & &!- &&!- F /& F &! 12$4 & +& F S & // ! " "Nous visons à jeter les bases d'une nouvelle culture tendant à renforcer la participation, à promouvoir l'esprit de responsabilité, à raffermir l'initiative privée et à consolider les valeurs démocratiques." 71 "Nous avons voulu faire jouer à la Fondation Mohammed V un rôle de levier suscitant l'intervention de tous les acteurs qui partagent ses objectifs (…) nous relevons avec plaisir l'impact positif de cette démarche sur la créativité et le rendement du mouvement associatif" 72 . & " && & / & & F ! ! & & ! "Il est pour nous un motif de fierté de constater le dynamisme dont fait preuve la société civile" 73 "Notre foi en le rôle de la société civile" 74 & &!- ! & & &!&/E +& & !& 4 D +& & &&!- & . & & &!- 12$4 1 & ! &! 12$4 & + ! &E & ! ! ! & 4 /E && 6 & & E ' ! & & . &!&4 & ! & +&/ F +& E & //! ! ) &!4 B && . ! &! +& & ; # &+ J& ,4#4 A #-& ? F !!& 97 & & & !&& C 7 ! 7<<<K ' 71 ) . 4) $ ) ! > </ 72 * 4) $ ) ! D 7.' / ' A*6 B ; :+ 9;;C B: ;- + 9;; D )3 C 73 ' ) . % > 1 * 74 ) . 6 B< + 9;;;C 4) $ ) ! > </ ' 7.' A*6 B ; :+ 9;;C 9 ! " & 12$ & &!- 4 & & E ! & & F & & . &!&E !& & &! & & +& &!&4 3E ! !! C&& E & ! 5&E & > & & &! ! '! && & & . /& " && ! & + & && & ! & QH & * 4 B & C&& ) & ! " "Le problème de l'enfance se pose également chez nous et concerne aussi bien les enfants pauvres que les enfants abandonnés ou handicapés". #&E & & &! 12$ 5&E & &! ) /&! & ! ! LF ! F & & 4 & &! &!! F &! & F & & &! 4 H #-& ?4 & &! 3!&/ & & & & &!&/ & . &! ;9 !'! E ! " "Les associations, et dans une plus large mesure, ce qu'on appelle communément, la société civile, après des décennies de batailles qui leur ont valu l'intimidation, l'interdiction, l'emprisonnement, se positionnent en tant qu'acteur incontournable pour la défense des droits entendus dans leur universalité, droits politiques et civils, droits économiques et culturels." 1E & !&&! &!& ! 0&! ! & 0 ) / & F ! #-& ? " "Nous saluons le rôle efficient joué par la société civile qui s'est impliquée de manière efficiente dans la lutte contre la pauvreté, la pollution et l'analphabétisme. Ce qui nous incite à appeler les autorités publiques, les collectivités locales et l'ensemble des organismes publics et privés à établir avec cette société civile toutes les formes de partenariat et à lui fournir toutes sortes d'aides. Nous sommes fiers de voir l'élite de la société civile s'intéresser à la chose publique et à l'action associative et s'impliquer dans des domaines relevant jusque-là exclusivement de l'Etat, ce qui dénote de la maturité du peuple et de ses forces vives" 76 & ! E & & ! &+ ! 4 ( .& 4 5& ! & /&& F +& & &!- 4 # # * ! & & &4 "Mohammed VI a mis la cause sociale en tête d’affiche. Via la Fondation, il a résolu beaucoup de problèmes. Mais dans les faits, il faudrait que le gouvernement bouge. Ce n’est pas Mohammed VI et sa baguette magique qui vont tout faire." 77 ;9 ,3B 3,,1B3DQE % ' 0 ! + !E A&&E Q ,/ +E E 77 &+ 4 76 98 * EF & <; : 9;;; !- ! #4 a&&+-& /& +& ) + / &! !-&+ & & #-& &+ 0 & 0 & & 4 ?E ! !/ "Depuis Mohammed VI, c'est là où il y a davantage d'associations, d'associations pour aider. Vous voyez, car il fait de son mieux pour combattre la pauvreté, il sait que le pays il est pauvre. Ce n'est pas parce qu'il a un palais que c'est fini. Vous voyez, il a une responsabilité morale, intellectuelle, etc." 78 & !& & C * &&Y ! ! 4 & + & & 0 & 0 #-& ? & &// &&!- F & &!- 4 ) !&4 "Mais, appeler Mohammed VI le roi des pauvres, c'est un cadeau pourri. Une monarchie reste une monarchie. Mais attention, je ne suis pas antiroyaliste." 79 ,1, /& ?&+ !&Y +& & H !&&! /4 &!! & 6 "Depuis que Mohammed VI est devenu roi, comme il en a fait une cause nationale, aujourd'hui souvent c'est les sociétés qui nous appellent pour nous dire voilà on veut vous aider. Ça nous a beaucoup aidés en tant qu'association, vraiment. Ça nous a aidés dans ce sens-là." 80 ( ! & & Q & #-& ?E & ! #-& ? ! & &! & & E ! & !-& !&4 F H ! E ! &. !& . &! & 4 12$ & !& W ) + //! E H E & E & 4 & !&& & #&! & &+ /& ! & 4 & !&& & & !& / & & !& & 6 4 F & ! & & / F & !&&! 12$ . & & !-& & & &!&4 B ! & & 4 & & &!&/4 &! &!&/ 5& ! / &! " "Il y a eu une étape qui a duré à peu près des années 1930 jusque dans les années 1960, si tu veux. C'est une étape où le mouvement associatif appelé actuellement conventionnel ou traditionnel était lié à tout la vision disons nationaliste du pays, pour l'indépendance du pays et aussi d'une émergence très particulière parce qu'il y avait quelque part toutes ces relations entre d'une part 77 ! " > = 78 ! " > 1 79 ! " > 9 80 ! " > , 99 ! " tout le mouvement associatif marocain et l'apport d'un certain nombre de coopérants français, de la mouvance française […] et par la suite, ces associations sont devenus des leviers pour disons manipuler, pour jalonner toutes les idées de l'indépendance du pays, liées au mouvement nationaliste marocain[…] et là c'est une marque très importante du mouvement associatif parce qu'il était quelque part lié à tout ce qui était mouvement d'indépendance au début, ensuite après l'indépendance, de revendication même de partis politiques de l'opposition, ça c'est très important." 81 "Le mouvement associatif existe depuis plusieurs années. Au départ, c'était des associations plus partisanes, liées aux partis politiques." 82 & &! &!& & . & & & UU ! &Y E 12$E //! F & F & !&&! & & ! 4 #& ! & ! &! ! & & '& &!& F & /& ! // &4 & E & 12$E & 5&E - & F ! &! + E & F H & ! 4 "Le roi est d’avant-garde mais le concret met du temps à décoller. Vous pensez que c’est à cause du gouvernement ? Les partis politiques ont des enjeux électoraux, ils sont individualistes. Il n’y a pas de politique de proximité. Au Maroc, il n’y a pas d’alternatives sociales." 83 & ! & !& & &+ Z4 /& 12$ & . & &4 #& & & )& & & +& ) + / &! /! '' & & ! F +& & &!- R , ! !&E & & & F & . 12$E &! & ! +&4 //! &) F . 12$ ! F & 6 4 & &'& ! / & 12$ !&& !& ! & . !& & & /&! E && & ! H!- ) + & &!- 4 & !& . ! & &E & / E & 4 & 12$ E & ) 4 . E ! +&+ & ! B & & /& &!& ! ! 6 4 & ) & & & &! 12$ H &/ !& & !&&/ ! F ! !& & & ! & + & !- E & !! 12$ 4 & ! E / 81 ! " > < 82 ! " > = 83 ! " > = 9: ! /&! !-& &!&/ & &! /! ! &! ! & F & !&&! 12$ F H !&&4 E & & & & . &!&E & E & & H + E & F ! 6 !/4 &!&/ &E 12$ F +& & & +& & !-& !& & & & 4 $& & !! 6 12$ F &4 B & & E ! & // !&E & & /! ! & ! !&& #&!4 9; ! " 9 . ! " . ! " 4 ',$ *( % *( & &! F & 12$ ! &!& F ! & !-& 4 #& /! 12$ +& / ) +&4 B ! & !& & & - 4 &!&E & E +&+ & !-& 4 3 & // ! !&&/E ! & !& &! F & F & E !& & ) +& !4 &+ !-&+ & ! & 4 & ! &E 12$E H & !& 6 E & /& F & &!& & . &//& 4 B & 6 !4 3 & // !& & &+ & ! E ! 12$ &+ & &! F & !&&4 9< ! " /& & & & & ! 'H 4 & & F & ! E / !-&+ &+ 6 !-& 4 B '! & & E & ) !& E F & &! & 4 B &/& & ! !-&! // ! & & & & & /&4 B . &! & F /& ! &! & !- F ! !-& & ! F & ! E ! & & E & & X 12$ ! & & ! &!& 4 B & ! !&&E & W & & & // 4 & 12$ H ! & !&+ & & !! & &//& 4 !-& !& ! & &&+ /&! F & ! & & ! & 4 12$ & &!! F & - +&+ && & & ! & &//& 4 )! !-& !& & ! ! !& !& & F & - 4 &! &!&/ && ) &! " & 12$ & F "L'argent va plus aller d'État en État mais va aller peut-être de l'État aux ONG. Il a créé ce qu'on appelle nous au Maroc les ONG de montagnes. C'est des grandes ONG mais qui sont gérées par des notables ou des proches du pouvoir et qui sont là […] [Ces ONG] ont des grands moyens et sont reconnues d'utilité publique depuis leur naissance généralement et, bon, par la force des choses, beaucoup de possibilités de faire beaucoup d'activités et ces activités on les fait, ils le font, mais tout en restant à l'écart de tous les sujets qui peuvent toucher à la politique générale en gros. A la politique de l'enfance par exemple, nous quand on s'intéresse à l'enfance, on s'intéresse dans quelle mesure la Convention Internationale de l'Enfance est appliquée. Pour eux, c'est l'enfant pourquoi il peut s'intéresser à la scolarisation, à l'alphabétisation, il peut s'intéresser à sa santé. Et des fois, c'est pour faire des grandes fêtes, la circoncision. Des choses un peu, ils sont bien mais ils sont pas tous générateurs de quelque chose, ce qu'on appelle démocratie citoyenne." 84 & &! 12$ ! " G 12$ & ) F 0& !& ! 04 B &! &!&/ &!& + E & /&! E . H & 4 & E &. & ! & & /&E &! & F +& & !& & #&!4 & . &&!- F ! ! 4 $ & +& 9 . E & &! &!&/ &!&E E 12$E &Y & !&& " "Pragmatiques et modernistes, elles (les associations) ne se contentent pas de produire un discours sur les problèmes, mais sont porteuses d'un projet de 84 : ! " > < . ! " société cohérent. […] Encore en gestation, la société civile marocaine porte néanmoins en elle les germes d'un rééquilibrage fondamental des rapports Etat-populations." 3 & 12$ &! & !&& H & !& 6 !&E &!& ! H &4 : C * E H &! & E & !& && !&Y ! & & 4 /&E ! !& & ! ) ! +& " "On insiste sur la scolarisation, le développement." "Pour scolariser les enfants à l’école, comment faire ? Il faut associer les associations, les forces sociales du pays. Mais, les analphabètes, ça reste toujours pareil. D’accord, il y a une certaine classe qui s’est développée. Mais l’État s’est déchargé sur le privé et les bourgeois marocains. C’est la faillite de l’éducation nationale. Est-ce que l’État s’est déchargé sur les associations ? L’État n’a jamais fait de prise en charge, c’est seulement répressif avec des centres de sauvegarde avec le Ministère de l’Intérieur, ce n’est pas de la réinsertion." & !! E ! & E & ! &! ! M&4 /& & / +& /& //! & ! & ! 12$ 3# ,E ,1, /& ?&+ 5&4 ; 3# , F ! & F & ! " "Je suis apolitique, je suis ni de gauche, ni de droite, ni de centre, ni de rien du tout. Je suis une citoyenne marocaine, une citoyenne du monde qui veut donner des messages de paix, de tolérance, de respect et puis après chacun, en fonction de ses opinions, de sa conviction, prend un chemin. Et donc, c'est pour ça que je vous dis, l'AMESIP, ce n'est pas du caritatif, c'est du développement, de l'éducation, de la formation pour les enfants, c'est l'éducation à la démocratie, c'est que les enfants deviennent responsables, c'est l'école citoyenne. Voilà un petit peu comment on se qualifie." & & 3# , & ! 6 & & +&+ &&4 - ! & & F & !& F &+ &. &) &! 12$4 B .& &! 12$ & !-& !& & ! ! ! & & & - 4 "On construit un projet, il y a toujours une finalité, faut qu'on fasse tout pour que 9 21 U $ &E 0 &!&/ &!& /&! F & " & E & &&E && R0E $ " # , & 4 0 : ; 3 & 3/ 2 0E ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 A !- !- # 3& # &E 4 ? 3 . 4 ? 3 . 4 :7 ! " ces enfants puissent voler de leurs propres ailes, pas d'esprit d'assistanat ou… Il faut qu'il y ait un effet d'entraînement positif, il faut que l'un entraîne l'autre vers le haut." "Ben, vous savez au Maroc, il y a une Constitution, il y a des lois, il y a des droits, il y a tout ce qu'il faut. Mais maintenant, il faut les appliquer et là aussi, il faut pas oublier que les ONG sont quelque part, font un travail pour que les gens soient informés et sensibilisés par leurs droits." B .& & &! . ! & 12$ +/!& & W ) +&4 3 & & & F ! &&& ! ! ! & & & ! /& " 12$ /& & F &! 4 & & ! !! +& & & F !! &! & & ! ! & & F & + ! 4 "Notre rêve c'est que tous les centres qu'on a mis en place deviennent des maisons de jeunes, des centres pour les jeunes de quartier pour venir faire des loisirs, des rencontres, des échanges. Aujourd'hui, on est là pour informer, sensibiliser, renverser les situations, les structures mentales, que les gens savent qu'il y a l'Etat, l'Etat de droit, tout ça pour continuer à développer la démocratie au Maroc. C'est dans les structures mentales que les choses peuvent changer. C'est des citoyens qui sont porteurs de projet, c'est aux citoyens de s'exprimer. Alors pour que les citoyens s'expriment, il faut qu'ils aient les moyens de s'exprimer, les outils. Et c'est par l'éducation, l'information qu'ils pourront s'exprimer. Notre rôle, c'est de leur apprendre à lire, à écrire pour pouvoir s'exprimer, et leur faire connaître leurs droits et leurs devoirs." "Au fil du temps, on a vu énormément d'enfants qui traînaient dans les rues et puis j'ai dit: je crois qu'il y a beaucoup à faire et qu'un pays, si ses enfants ne sont pas équilibrés, éduqués et formés, comment on peut parler de développement et de démocratie?" "C'est aider à ce que tout le monde puisse retrouver sa place, ses repères et pouvoir développer. Comment voulez-vous qu'un pays soit développé si 55%, on dit, 55% de la population sont analphabètes? Comment vous pouvez démocratiser? Est-ce qu'il y a dans tous les pays démocratiques, on peut dire qu'il y a un taux fort, même aux États-Unis, d'illettrés mais pas analphabètes et sans aucune formation! Vous pouvez être une élite ou une minorité en train de prêcher les droits de l'homme, la démocratie, etc. Mais il faut que la majorité puisse comprendre qu'est-ce que les droits de l'homme et qu'est-ce la démocratie, on est d'accord." B !& & & & & & ! & 4 ) ! & ! &! M& & !& 4 F . 12$ & F & /& F & & & ! F + 4 &+ / E ! 4 B ! /&! & //! ) & !&& ! & 12$4 B & // ) E !&E ! X4 "Vous pensez que par rapport à la démocratie, votre ONG a un rôle politique dans ce sens-là ? Ah, mais certainement, on est une ONG qui lutte pour les droits de : . ! " l'homme et la démocratie, il n'y a pas photo. On est pas là que pour les nourrir. " 3 & / E !&Y & 6 F & & & !& 4 , &+ & & ! !& & & &! M& ! !! & & E & &! ! E & !& ! 4 , & + & & &+ & > & ! & ! & &! !& 4 ,1, /& ?&+ 5& + +& /& &! ! & 4 & &!&E & ) & E F ! & & ! & " "Comment marcher d'un bon pas vers l'insertion ? Par un apprentissage permanent. Tout au long de l'année, nous organisons pour nos jeunes, des stages, sorties en groupe, rencontres, ateliers de formation et activités sportives. Notre but : les inciter à être toujours actifs, avoir une vision clairvoyante de l'environnement social et professionnel, être des citoyens solidaires." D &! & ) & 4 #& ! &! !& F / ! 4 ! &! +& ! & E ! G & /& F & & !&Y & !4 & / ! F & & +& ! !-&+ // ! & /& 4 < & E & > ! &! /& ) E & & F + & !-&+ /& & //! " "Ce qui prime pour vous dans votre travail, c'est l'enfant, la famille ou le pays ? C'est plus large, c'est plus large, c'est… L'enfant, c'est sûr mais comme je disais on ne peut pas avoir une action sur l'enfant sans toucher la femme. Et si veut faire évoluer les droits de la femme, ça touche la famille. Et si ça touche la famille, ça touche irrémédiablement l'organisation qui est plus globale. Donc, l'enfant, c'est que, je dirais, c'est que le dernier maillon de la chaîne. Donc, on ne peut pas se contenter de dire que nous, on n'est là que pour les enfants parce que ces enfants ils grandissent. Demain, ce sont des hommes et des femmes, des citoyens qu'on veut responsables et autonomes dans leur pays, peut-être des citoyens qui auront une vision un petit peu différente et qui pourront faire aussi évoluer les choses. Donc, je pense qu'à travers l'éducation qu'on leur donne, tout l'apport qu'on peut leur faire, j'espère qu'ils auront une vision différente." & H & 3# ,E ! &!& !&Y 6 E H & ! E &! 12$ " "Vous vous dites apolitique mais quand vous électrifiez un village, est-ce que < . ' &/& E 4 ? 3 . <4 : ! " vous pensez que de ce fait, vous avez un rôle politique par rapport à ce manque de l'État ? Bon, on est apolitique, mais c'est vrai que quand on fait du social, quelque part, on prend position. Quand on fait un foyer pour l'aide à l'insertion des filles, on s'engage, on s'engage pour dire qu'on est contre. Quand on fait des actions pour aider les femmes, quelque part, on s'engage aussi. Mais on ne peut pas toujours rester les bras croisés et de se dire bon moi, j'ai mon statut, il me confine dans ce cadre, je ne vais pas en sortir. Parce que, parce qu'au quotidien, on est sur le terrain, on côtoie une certaine réalité, bon, chacun a sa conscience pour lui. […]C'est vrai qu'on est apolitique mais on n'est pas indifférent." 5& +& && + " !-&+ & F & & "C’est une démarche participative. Ce n’est pas facile pour la population, elle est inféodée avec l’Etat-providence." 90 & ! &! & - + && 5&E & /& & & & & & F & & ! 0! 04 B !! ! E !& & !-& !& &//& & !& ! 6 4 &!&/ & F &! /& & F & !&& #&! & W &+ /& &! & & &!& F & + &//& & !4 &! 12$ & 4 /! &!& +& / & &&!- F & !& 4 & !& & / && ! ! & & & !! &!&/4 B && F /&L + &//& & +&4 & !& / ! +& 4 & ! & 12$E & I!- & & H!- & &!&4 -- & & & & F & !&& V &&! & & /! 12$4 &+ /& &! 4 $ & &!& " . <7 & && & "On retrouve également dans le milieu associatif marocain la personnalisation du pouvoir si présente dans les sociétés arabes. Trop souvent, les fondateurs d'ONG au Maroc ne savent pas, ou ne veulent pas, déléguer les responsabilités." B & 90 + &!& ! ! /& <7 ! " > = 21 U $ &E 0 &!&/ &!& /&! F & " & E & &&E && R0E $ " # , & 4 0 :8 3 & 3/ 2 0E ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 A !- !- # 3& # &E 4 . ! " ) &4 3 & !& ! && & / & &!&/E W +& . F + 4 & &E ! &! ! & & &! !! & + 4 &! & " "Il faut pérenniser et apprendre à déléguer. Si dans les associations, il n'y a pas de démocratie en système interne, on ne peut pas parler de démocratie. Et dans beaucoup d'associations, il n'y a pas de démocratie interne." 92 5& /& & - && &!& / & +&4 ! & !& H !&&! ! & 4 D&& & F ! +& & +& & & & !! & & ! & &!&4 ( ! 5& 3# ,E ! &!& /& & & F /&L + 6 & " "L'association qui venait de Marrakech et qui voulait absolument que l'AMESIP soit à Marrakech. J'ai déjà fait l'expérience à Agadir. Et je trouve que c'est mieux que les gens se prennent en charge d'abord, qu'ils ont cette volonté de le faire et que nous, par exemple, s'ils trouvent que notre démarche ou notre façon de travailler les intéressent, alors là, on les soutient." 93 "A Rabat, il y a un centre indépendant parce que Bayti n’est pas un holding. On veut que les autres associations soient autonomes. On fait juste une expertise gratuite de Bayti. Nous ne voulons pas être une grande structure, il faut garder une dimension humaine." 94 3# , 0 !-&+ 0E 0 /& 04 B !! & & . & &!& ! F &! +& &! &!&/4 5& / & F &!& & & . & 4 & / && ! & /! 12$ ! <9 / && F & !& 4 $ & . & / && &! F + ! &!&/ & //!&! " "L'insuffisante professionnalisation de leur personnel et leur manque de cadres permanents limitent également la capacité des ONG marocaines à diagnostiquer correctement les problèmes, à formuler des projets et à les mettre en œuvre." & 92 ! " > = 93 ! " > - 94 ! " > = <9 / && & & & 21 U $ &E 0 &!&/ &!& /&! F & " & E & &&E && R0E $ " # , & 4 0 3 & 3/ 2 0E ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 A !- !- # 3& # &E 4 :9 ! " <: &!&/ & / ! ! & ) +& .4 12$ 5& !&Y & ! / 12$ / ! & E & ! +& " "Mais il faudrait que les associations soient plus professionnelles dans leur approche, justement pour ne pas être que caritatives." & & & + &!& 12$E ! " 1. 2 /34 5 2 12$4 &!&E !G !&E & 4 BG 12$ &! !G ! & + G E & & &&E &'/& 40 b /! E ! &!&E M& & /&! F &! & / 4 B & ! /! 12$ H L ! /&! !&& " "Pour être un pouvoir et contre-pouvoir, il faut pouvoir faire des évaluations des situations objectives et des propositions. C'est nécessaire pour avoir un impact associatif sur l'économie sociale, penser à ce que l'on peut apporter, pour pouvoir contrer ce qui existe déjà." & !& E /& 12$ &&& & ! /& ! & + / &&E & & ! !&4 & & &!& ! / 4 1 & / & ! &4 ! !! 12$ 3# , C * E &+&% 4 5& & ! & /& 4 &+ &/ S / E & & !& ,1, /& ?&+ 4 /E &// 6 ! ! M& &//& & 4 B & ! & !-& 4 B & !& 12$ C * ,1, /& ?&+ 4 C * !&Y & ,1, /& ?&+ ! & & 4 #& . 12$ - & F & ! &! M&4 "La pauvreté est devenue une cause nationale mais la pauvreté, c'est vraiment quelque chose qui existe, la misère dans le rural, c'est quelque chose qui est assez choquant […] Cette pauvreté, c'est dû à un manque de l'État ? Oui, je pense qu'ils n'ont pas fait ce qu'il fallait pour développer le rural." 97 & & ,1, /& ?&+ ! !& M& & & &! & & % +&/ &!& &! M& & & 4 "Ces besoins essentiels, s’ils ne sont pas satisfaits, c’est à cause d’un manque de l’État ? Non, ce n’est pas un manque de l’État, c’est la pauvreté du pays. L’État n’a pas les moyens. Mais l’État y est quand même pour quelque chose car il y a <: ? 3 . ;4 97 :: ! " > , . ! " beaucoup d’analphabètes, il a une très mauvaise action. Il faut réorienter mais ça ne relève pas des associations. (…) C’est un danger pour le pays. Les inégalités sociales sont fortes. Que fait l’État, il ne sait pas prendre l’argent là où il est. Je ne suis pas socialiste ni communiste." 98 > /& & & && 4 & E ) /& M& &+ & &!! &4 #& & & ! !! /& M& & & &+ & //!&! ! & & &&-& E ! !! ! /& & //! !! 4 & . &! !& . !&& & ! 6 & H &! & & 4 & ! & /! 12$ +& ! & E ! & & !& & / && &!&4 /E ! &! M&E H &+ & & !& & & ! & E ) & !-& 4 &+ & & & 12$ & ! 4 H 4 +$( %5&& ' 6$ %& $ + F & - ,$ ( 12$ ! 6 & &! -& &. &4 // & 6 !&4 B & ! ! & !& !&4 & !-& & & & !&&! & & &!&4 B . &! +/!&/ /& &! ! & & /& !- 4 !-& !& & ! ! & ! & &!&4 & & & ! & & &! &!&4 B !& & ) & << > " "Il y a des gens qui disent que la vraie bataille se passe au-delà de la bataille économique et politique ou alors ce qui sous-tend ces deux batailles-là, c’est le terrain social parce que c’est là où prospèrent éventuellement les contre-pouvoirs." "Je pense que les champs social et politique sont vraiment intimement liés. Ici, il y a une partie des gens qui veulent nous faire gober que seul l’économique dicte la configuration politique. Je pense que c’est vrai mais seule elle non. L’économique n’a pas l’exclusivité. Je pense que le social aussi 98 << ! " > 9 ? 3 . 774 :; ! " est très lié et qu’il donne le la de la chose politique." ! & & /! !& &+& & &+ & !& !&4 B &//& & !&E ! & )F E ! & 12$ / 6 &+ & /& !&E & !&&/E & & F & 4 & & !& !& ! E H & & &! &!&E ) & &!&/ !4 & & - 7 // ! & &! 3!&/ E & + & ! " &!&/ "Les grandes fins stratégiques centrales : la finalité : Édification d'une société moderne, démocratique et développée économiquement, socialement et culturellement." "Les fins stratégiques centrales : Établissement de la citoyenneté et de l'égalité dans la répartition des rôles et dans la pratique de la démocratie ; réalisation du développement et lutte contre la pauvreté, l'exclusion et la marginalisation. Établissement d'un espace politique fonctionnel spécifique au mouvement associatif, qui diffère de l'espace politico-politiciste traditionnel et qui épouse la philosophie de l'action associative interdisant aux associations de pratiquer l'action politique immédiate. Cet espace spécifique repose sur un axe stratégique de développement de la participation à la gouvernance, qui consiste à raviver la relation des citoyens avec le domaine politique en les poussant et en les motivant à assumer leurs responsabilités en tant que citoyens et à participer à la politique, c'est-à-dire à la chose publique sans pour autant avoir besoin d'adhérer aux partis et aux organisations politiques." & . & ! .& + 6 12$4 & & ' F ! ! & ! &!! F & - & 4 & ! & & & &! & & + &//& 'H 4 ! & + && & & ! !& & )&/E 0 &! !'! 04 & & & &!&/ !! &! F & & /! 4 & ! & !& !& & . /& ! & & +& & & ! !& //! #&!4 !& !& &! & & F + &4 1 77 ! !! & && . &! 3!&/ " "Car, s'il y a unanimité aujourd'hui, c'est bien sur la crise de l'État et sur le fait que nous sommes en phase cruciale de transition qui nécessite forcément une réflexion théorique et politique pour élaborer un nouveau contrat social pour un nouveau partage des responsabilités où l'État demeure un vecteur important de régulation sociale, mais adopte une autre attitude vis-à-vis de la "société civile" 7 ,3B 3,,1B3DQE % ' 0 ! + !E A&&E Q !- ,/ +E E 77 &+ 4 77 ,3B 3,,1B3DQE % ' 0 ! + !E A&&E Q ,/ +E E 77 &+ 4 : !- . ! " dont le rôle n'est certainement pas de se substituer à l'État." , ! !&E &! &!&/ ! & &! 6 & /&! F & ! M&4 #& &+ ! " &+ & 0 F M&04 &+ 12$ ! & /& G /& '& GM&4 // E ! '! ! G ! & !&& ! E !& . & E & & & &4 && &! & . 12$E & F ! 12$ !& F & E +&4 GM& & G + ! ! 12$ !& 6 & //!&! & & !-&+ !& . ! !& .4 12$ && F & &! GM& G& E & & H E !!&! F & ! & / / 4 B ! & 6 12$ ! & ! C&& & & //! #-& ?4 C&& /& M& &!& // & . !/ & ! &!& 4 & ! D6 7<<E !& " "Mais, confronté à l'immensité de la tâche, l'État ne peut, à lui seul, résorber tous les déficits sociaux, il a besoin du concours actif et déterminé des différents intervenants socioéconomiques." & +&+ & & & M&E & ! & &!- E & &! F &! 12$ &!& & #&!4 && . & & !&&! &! &! //! /& M& & & 6 ! &! E & F & &!- E & /! &&/4 & M& /&! & . !& . ) ! &4 B & // F & & !& !-& & E & W &!- &!! & F & &! E ! ! E !! 4 & H E #-& ? ! 0 & 0E ! & +& +& !-& !& & &! H /&! F ! 4 & ! E #-& ? &! " "Néanmoins, Nous ne prétendons pas répondre à tous les besoins" 102 . B & F &! &!- & ! & & & & &!- 4 3E &!- F ! &!!&+& ! & 4 /&E ! & & !-& &! & &!& 12$4 #& ! &+ &S !6 & & ! 0 & 04 & !& E 12$ &!& &&& & ! /& E // &&/ F //!&! M& & !& & ! & & !& !&4 102 * 4) $ ) ! D / ' B: ;- + 9;; D )3 C :< ! " 7 ! & & Q & #-& ? E ! & / ++ & &!& &&& & ! /& E / E & E F //&! M&4 E + 12$ ! ! & " "L'État ne peut pas tout faire, il doit laisser d'autres acteurs pour le développement de la société. Ces deux dernières décennies avec le Plan d'Ajustement Structurel, on vit un déficit social, un recul. Des associations ont émergé." "L'État ne touche pas ces régions. Si les gens ne se prennent pas en charge, personne ne pourra les aider." "C'est l'apport de la société civile. L'État ne peut pas tout faire." /& M& H /4 6 12$ ! F ! & E & ! !/ & M&4 & Q & #-& ? & & #-& ?4 B & ! &+ &!& & & & ! & !& 4 B !/ & ! & 6 ! & !& & !& !&4 B & &!& /! / ! 12$ #& . ! E 5&E 3# ,E 3 -& E /! ! Q &4 B & +/ & /! & 6 E ! & !& 5&4 & &&/ & 4 &+ & &! F & !&&! 12$ ! & & F & & ! &!& & & & ! /! 78 ! 4 B & $ & . !&&! & & " "Ces organisations [les ONG] elles-mêmes revendiquent une plus grande prise en compte de leurs points de vue dans les décisions gouvernementales qui les concernent, et multiplient tables rondes et débats visant à sensibiliser le public aux grandes questions auxquelles doit faire face le Maroc à l'aube du XXIème siècle. Le Palais et les pouvoirs publics ne sont pas en reste, et ne manquent aucune occasion de souligner, eux aussi, les mérites de l'implication de la société civile dans un champ d'activités chaque jour plus vaste. A les croire, le dynamisme du monde associatif constituerait une preuve supplémentaire de la "transition démocratique" dans laquelle le pays est actuellement engagé." ! !& & & &! & 12$ ! !& 4 ! & ! & &!&/ & E ! ! F &!E & W ! ! & & /! ! F !-&+ +& & & & ! &!& & F H & & 4 7 78 ? 3 . 84 21 U $ &E 0 &!&/ &!& /&! F M& " & E & &&E && R0E $ " # , & 4 ,&&- 5 2/& !&& & ! ,& C&&/E &E B2A,E !4 0M A !- !- ; 3 & 3/ 2 0E M # 3& # &E 4 . ! " B 6 !& & & &! ! 6 F &4 & / 12$ && 6 12$ & & /! /& '& & / 4 5& !&&! &!& !&& & ) !/ & & &! ! ! 4 B &!& // F 6 . /& &!- +& " "Mais en amont du problème, rien n’a été fait. La résolution est vue seulement sous un angle sectoriel, pas global." 105 "Mais je ne pouvais pas concevoir de donner des soins sans une approche socio-économique, une approche intégrée avec les mères et la famille." "Plus le pays. En améliorant ça, on améliore le reste. J'ai une analyse systémique. On ne peut pas travailler sur les produits exclus, entre guillemets, si on ne travaille pas sur les facteurs excluants de la société." Même sa manière de définir ce que représente un enfant des rues caractérise une approche générale du problème, via l'étude des différentes situations que peut vivre un enfant des rues et avec l'idée qu'il s'agit d'un "concept international" : "Qu’est-ce que c’est pour vous un enfant des rues ? Pour moi, définir ce qu’est un enfant de la rue, c’est de la masturbation neuronale. Le mieux, c’est "en situation de rue". Ça permet de donner une réponse à la carte. Derrière les enfants des rues, il y a tout : le fugueur, l’alternant, le résident rue. Lui, ou il domine la rue dans des circuits fermés économiquement, géographiquement, ou il est détruit par la rue : la dépendance par la colle, l’errance. C’est un cercle vicieux : la prison, la rue et le centre. Il est déstructuré. Il y a aussi les candidats à l’émigration clandestine, les bonnes, la prostitution. L'expression " en situation de rue" est très importante car c'est un concept international qui montre que le phénomène est variable." 106 & ! /E & & &'! / & /& & /&L & !-& !&+ /& 4 B & F & /& & 7; ! / & # # * & ! /& & &!& 5&4 & & /& !& & & ! / & .&! 4 3E & & /& ! &+ & ) & 4 E E . & ! " ! . & E ! E & & E / E D!- N J +/& &! // E .!& & . / / K4 B & & // & F & !& /& /&L & & E / 4 #H F E & & & & !&&! !-& !&+ /& 4 105 ! " > = 106 ! " > = 7; #333 # * 2&)&E *"678 9 /.38 $ : E 4 J3 ! E !K ;7 ! " 5& ! ! & & . ! & !&&! & & & &4 & F & &!- ! & E & & /& ! & .! E ! E !& " "Le Ministre des Affaires Sociales avec le Secrétariat d’État à l’Enfance et le Secrétariat d’État à la Jeunesse avaient commencé un plan quinquennal avec les ONG qui ne s’est pas fait. Avec le changement ministériel, on attend. Alors, vous espérez un changement positif avec ce remaniement ministériel ? Mais c’est tellement plus complexe : ça mêle aussi l’Éducation, l’Agriculture… Plein de domaines sont touchés : socio-économique, éducatif, la santé, la police et la justice. Il y a d’ailleurs eu une réforme de la justice juvénile dans la problématique de la proximité, par rapport au Code Pénal pour la mendicité et le vagabondage." 108 12$ !&& & & & +& & ' 6 R &+ ! & !& & & & !4 /& / & & +& & #&!4 & ! . & . && ! & & 4 12$ &! & & &! &! F & &! /& 4 B &! ! & . & !-& & & && ! &Y &/ ! M& &! " "Il faudrait améliorer le pouvoir d'achat, les écoles, les quartiers, le dialogue. Il n’y a pas de préscolaire, pas de formation adéquate. C’est ça les causes du problème auxquelles il faut s’attaquer." 109 "La mise au point d'une stratégie nationale urgente ne doit pas se limiter à des conférences, séminaires et innombrables recommandations. Mais l'heure est à la réflexion-action continue." 110 # # * ! ! &! & & % &!/ & - ! E E /& 4 & & ! & /! . ! & G 4 5& -& & H !&& / & & ! & & & +& F H & &/ & & - /& 4 B // !! & !-& & 12$ 5& 0& 3! 2&&04 B & ! ! & F & . & ! " !&E &&E +& &&4 &! !& !! & & & F G ! ) & 108 ! " > 109 ! " > = 110 )""" ) 2* G:& @"HE 5!G I ' & 9;;; B C ; & . ! " )F & 4 & &+ && ! ! & " "une coordination efficiente entre ONG, départements d'État concernés (Santé, Éducation, Justice, Affaires Sociales, Intérieur), secteur privé, Media." & ! +& && + +& 4 & ! && 4 !-&+ +& /! ! & ) &! B /! . & . ! & F 12$ ! ! F & & 4 /& & &! & F & ! 6 E & & +& ! !&&4 777 +& #1,D 2 ,B1 E !/ ! 012$ & + &! & & && 0 E &+ / ! . 12$4 &+ / . +& 6 12$ & & F & !& 4 & &+ 12$ & !-&+ & & 7<4 3 &&&E & ! & + & &/ + !& 4 #& && F 4 & &! & G & ! + & !- !-&+ & ! & ! & " + & G&!! & ! G G /& +&+ !&&4 #& ! '! G & G & /E ! & F // ! & &!! 4 & + F GS & & " & G + // ! & J& ! & ! !-&+ & !& .K F + // ! & J ) !&&! !-&+ & / G K4 & G& & & !& & ! .& & / 4 ( ! ! 6 12$ R G& G12$ ! &! F & //! F ! 4 + // ! & &Y 12$ F & /! . !& &! F & &! / 4 #& ! /& & / E // & ! !& 4 E 12$ ' 6 & W &! & & ! !&& R !& 5&E . & & 12$ F 6 !& / & )F + E & ! . 4 1 & " ! /! / & !& / 4 B &E ! & + & /! ! 12$4 5& & " "Le volet législatif est à reconsidérer, en adéquation avec la Convention internationale des Droits de l'Enfant" 112 & !&&! 777 12$ F & +&/ ! & /& &! & & / 4 / ! ! & 2 ,B1 H ! !& ! && & ! ! & H ! . 4 #& / H & & 4 ; ! " & ! 12$ & 'H +& H & ! & & & !& &! & E ! & + // ! & " "Vous parlez de contre-pouvoir, vous pensez que les associations ont un rôle politique ? Oui, on a un rôle politique. Quand on est associatif, on est politique. Soit on est instrumentalisé, soit on dénonce les problèmes. Le débat sur le laïc et le religieux par les associations montre à quel point les associations ont un poids. Au Maroc, c'est bien." 113 /& ! 12$ !& 6 & 0 & &! & & 4 0 ! , +& & & ! ! & & !& & &! & 778 & 4 & !&! & & &! &&E !-& W &! ! M& 12$ +&E & & /& & & !&4 ! !! & & /& ! & /& / ) E G& & F ! /! " M& 12$ R #& ! & &+ \ 12$ 6 & & 4 # # * // /& & ! ! ! & & ! ! & ! !! ! 4 ! ! & ' F & R & / 12$ & /& '& 12$ & E 12$ ! & 12$ & & //! F &! 4 B & & 6 12$ H & !&&4 & ! 12$ & F 12$ ! &! ! !&&E ! ! & & 4 & G&&' !&! & . &! ! & . 779 & & #&+- & #&!- N E G&!! G&! & & & G&! 4 & & ! ! G G . ! & + E H G G&+ & G & / 4 B !! & & &!!-&+ !& & # 3& 4 112 )""" ) 2* G:& @"HE 5!G I ' & 9;;; B & C 113 778 779 ! " > = #333 # * 2&)&E *"678 9 /.38 $ : E 4 J& ! , & ! ;8 3?, D3 5 C&&-E 5 OO3A A&& E E #& 3? E * &'B& !K E $ ! 1 # & & ! C&&&E !4 B # 1 E 7<<;4 . ! " & G ! 0A & & & ) G- & &&' &0E * & #& ! G L G G & & G &! ! & & ! # 3& 4 G . & . F G & 4 3 E &! ! ! &+ ! &E & ! ) G G &! ! +/ &! & 4 D !-& G F & & " c& " &+ & ! Rd4 ! ! !-& + . ! . 0 &+ ! &04 D ! !& !6 & M&E & & //! . . - ! . //! & ! // E & ! & & //! ! . !! & 4 ! && F ! 12$ ! !&& R & & 12$ ! & & &! !4 //& . E E && & & & &! / E 12$ !! &! !4 & & & & & & & ! &! !E !&& ! &! / // !& /& &! //! 4 12$ & & 6 & - -& & && & . &4 ,& !&&! & & E & & /! . E ! !-& & ! ! & & 4 Q& & & . ! ! //! E /& H F &! /&& M& /! / 4 #& ! ! &+ Z & 12$ /& ! F !-& !& ! ! F & !&& #&!4 ;9 ! " ;: ' & !&& & #&! & E & ! & &! F + ! !&& &! 4 & !-& !&E F #-& ? ! F ! & ! &!& & 4 R #&N-% ! 12$E . / / /& ! 0 & 0 &!&/E ! & & ! ' 4 & & &! / W 12$ &!& ! /! E & H ! E !-& & & & ! M& 4 &!& +& & 6 & &! & & E & ! & & . . !4 B & &! ! ! ! & /! &&&Y ! & & & ! !&&E ! F & . &! &! F & + &//& 4 3 E 12$ H &! & !-& 4 #& !-&+ & &! . & H !& ! & 4 B !& ! ! &+ F & &!- F ! & 4 & &!- & !& H & & 12$ & #&! & & ! 4 ;; ! " B !! ! & H &! /& &&4 # !& E ! 'F' 12$ &!& &&& & ! /& E ! &!&/ & ! &4 &+ 12$ F !& !& 4 /& & & 12$ ! & ! &. 4 & 12$ !! & C E & Q X & + G&& & & & H !! // ! & ! E & ! !& +& +&+ & ! !&&4 & && & & +& . & && 12$ &!& 4 & & E && ! 12$ ! & & & #&!4 /& +& F G !-& 12$4 B !-& & !! & & 12$ &&& /& & //! 4 * & ! !! ! !! & G 4 & /& & +H& !! & /&! 4 ! & 12$ & & & & !-& E & && ! . &+ ! & 4 !! ! // E & & +E 'H E #-& ? & ! ! B& B&4 & & & &! !& ! &! ! & /! 4 ! & & ! & & ! & & 7: & F B&&&!& !& & 89 4 ,&&/& )-& &E ! & & ! &! & E &!! H & ! & &4 ! E & & ! && F E & ; F 7; & & & B&&&!& & & & & 7< &V 4 B ! && & " #&! & & / & & ! + & 4 & ! /&! & . & && )F ! & ! ! < & W #-& ?E ! & ! & &E & &// 0 - & & 0 & &! & / 0 &. 04 ! ! & & ! && +& & & #&!4 2 . ! . !&+ & ! & & ! 4 & &+ ! & & & & && &!& F !& + & & /&4 B !& !& !- !- & ! & & &/ ! /! 4 B ) & & ) & " "Il y a des gens qui disent que la vraie bataille se passe au-delà de la bataille économique et politique ou alors ce qui sous-tend ces deux batailles-là, c’est le ; terrain social parce que c’est là où prospèrent éventuellement les contre-pouvoirs. Je pense notamment aux islamistes, qui sont très présents sur le social. Certains disent, largement à raison, que le roi par sa volonté de renforcer son image du social a cherché à damer le pion, à récupérer les lauriers du travail social." 116 ) & & &!&/4 & !-& !& * & &- & . ! 4 * & & !&! & ! &!& + & & ! & +& F & E & ! &!- & & & 4 E ) & & // ! 4 B & //& &!- &!& & & & & & /& & ! ! 4 -- ) . & & & +H ) & 4 B ) / ! !! !& &+ F . -- !/ 4 E ) & & F ! !&& 12$ + && & ! /& 4 & && & & ! & & . & 4 !& 12$ 0& 0 )&& /& ! & ) & & ! 4 .& & & 12$ + &&& /& 'F' 12$ & 4 & C * F ! && & ! &!& !&- 4 + &!& & & ! & ! ) & & 0 & 04 - ! 0& 0 &!& + > ! & &+ &!&/ & - " "Et vous connaissez des associations religieuses qui travaillent avec les enfants ? Nous, nous sommes une association laïque avec des nationalités différentes, des confessions différentes, musulmans, juifs, chrétiens...Il y a la Délégation catholique pour la coopération. Mais, pour les ONG religieuses, non, on fait attention. Il y a des associations religieuses tentaculaires, phagocytaires... […] Ce sont des associations catholiques. Parce qu'avec les autres, il y a des arrière-pensées, de la propagande." 117 & !! ,1, /& ?&+ & ) ! &+ & + ?&+ &!& & E ! L ! && ) !/ & )&/ & & . ! .+ 116 ! " > 117 ! " > 9 & F + ) /& / ! 4 & E F ,1, /& &!& & 4 /& ) + & ! &!&4 ;< ! " "Vous connaissez des associations religieuses qui s'occupent des enfants ? Religieuses au niveau de l'islam ? Euh, on se veut apolitique et sans différence confessionnelle. Donc, souvent ces associations-là, lorsqu'elles financent, elles posent des conditions. Ils nous ont contactés effectivement, ils nous ont dit de mettre une mosquée dans le village. On leur a dit non." 118 & &! 3!&/ ) & 12$ + ! & 4 , E ! 12$ ! & & !& & !& & !& + 4 ) + ! & 4 "Vous avez travaillé avec des ONG religieuses? Non, nous travaillons des ONG démocratiques, pas laïques mais démocratiques c'est tout. Tant que ce n'est pas mentionné dans leurs statuts mais généralement, ça se sent, l'intégrisme ça se sent." 119 & !! 5& & & &!& + E E && & & ! /& 4 B &E & !G / // ! !&&! F &!4 1 & &!& &+ +& 12$ + & ! 0 0 //!&! 4 "Les ONG religieuses ne sont pas dans la problématique rue. C’est un phénomène que ne peut pas faire le religieux. Il y a la colle ! Le discours populiste et vulgarisant ne peut pas marcher. Et ils n’ont pas de contacts avec les enfants." 120 B . & & &! &!&/4 12$ & ! // //! /& & & F '4 . ! & &! !& & !-& & #&!E & & & H 4 &+& F & / &! - & & & ! & & & 12$ F ! & & 6 ! ' /& & & 4 118 ! " > , 119 ! " > < 120 ! " > #$ ,- #$ ,- + & ! Sous la direction de DAVIS TAIEB Hannah, BEKKAR Rabia et DAVID Jean-Claude, Espaces publics-Paroles publiques au Maghreb et au Machrek, Lyon, éd Maison de l'Orient Méditerranéen avec l'Harmattan, coll. Comprendre le Moyen Orient, 1997. LEVEAU Remy, Le sabre et le turban. L'avenir du Maghreb, Paris, éd François Bourin, 1993. 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G && &4 G! & & & 4 E ) & G ! G G&& / 4 ; + 9 74 ? & % & /& ! 4 B & %' & R ( & & &! &&& 12$ &!& R -& R /& & % G12$ R 3 %' //! F 12$ &&& & ! R ( . '' 12$ + G!! & & /& ! 9 ! " 4 ? % H && <'<< // ! & !-&+ G /&! && & 4 ( , !&& G & & & & & & R 4 ( & 84 ( G&! & G&! && ! ! R &! & #&! R 94 ? % . &E & E G& " . & +&- & E & & /& & & & !&/ && /&4 /& & & &!& E ( // & ! L&E & R * & & && /& & /& #&! & + &/ & B & & . G /&4 E R :4 ? &!& & &! & / " <# ( G& %' !& R ( & & ! &!& R = > JF & 2& 3 !-4 & ! / K 74 & &E ) & & 4 &+& &+ & ! & 4 & ! & & & ! !&4 1 e / & f4 G&!- & ! & 4 & /!4?% ' + ! @4 G /& G & & & +4 ! !6'FE & g *G& & & ! & ! & & & ! ) 4 2 & / & & 4 2 & & !&! !& & & && /& 4 / + & & 4 /& &/ & & ! / + G /& & + /& E & . F !& & ! 4 & ! & E /&& & 4 2 & & / F // ! 4 3 B&&&!&E & - / 4 3 # N-E & . F & &4 3 A&&E /& && E & & ! ! / 4 3 &E & !- & & # 4 #& C&& & &+ 4 . ! F G& + & ! 4 E ! & QH & * E & /& 4 ? + ++ @4 & & H &! " & ] . & !G & & & 4 . F & &E 12$ /&& ,&/E D&+ E A&&E # N- & , 4 . & / 4 1 & & !& H G G & & & //! : & H !- F ?7 ( 5@4 /&E & & & &E 4 12$ + & & & & 4 BG - & /& + .4 & & ! g ! +&& . & &!- 4 G & !&! & ! /&4? /34 5@ 2E . ! & E & & & & 4 4 G & & G&! && 4 G H E ! &'' /& R /& ! & G &! 4 G H E E G /& & ! &+ /+ 4 E & ! G &! E . / H +& !&Y &4 1W !6 ! / R /& && & ! . /& H 4 /& /& & !- !- '&!4 4 # 3//& ,!& & ! , !&& G & F G /&! , !&& G & F & * && ! ! & & & ! 12$ G & /&4 3 ! !-&+ E & 4 ?" # + ( ' + 5@ #& !G ! . " L& H & G !&E G3+! X & !- " !'! E !&/E & &E & ! & ) ! 4 & G& / & ) ! ) & & & & .E & & & B & & ! &+& &+ 4 84 & 1O & ! G & L& &E !G ! & !-&+ 4 12$ + & & g 1 & && & G &! !& & ! # G !&4 1 & & && & & /& / & ! ! & /&4 & ! & ) ! & & 4 ! & && G +&4 ( & & ! E & & & & & & G /&4 3 /! E & & ! /&& G . & G/&4 h& & /& & 4 #& /& !-&+ 4 ! &E L& & E & !! 4 1 /& && !&!-+E + -& E & &&4 & & & ! &&E F & / & ) ! E ! & / 4 F E &! & &!4 ?8 > > 5@4 & ! E G & & ! ! 4 & & / E E L& & & /&4 D //! 6 G &'/& & ! &4 /& /& & !&& !& G&+ & 4 Q& & !&& !& & , !&& G & !! && & /! 4 & . E G .! 4 G & & & F & && & ! /& 4 BG & &4 94 #&! & + ! &+& g && /& G .& ! X & 7 7 5D J5 & && D&&K4 . &E 5DE G2B Q 12$ G!! F G!- && && /&4 BG && !&4 ) !- G& &+ & . 4 G & & G& !& " &E && & &+ & ! E &!!&+ 4 5DE /& && / . & G&! ? ! @E G F G .& & ! &+ ! E /& X &! /& & & && E & !& E &!&X ; ! " . & && !& 4 && /& & & & ! 4 1 !- ! / " /& & 4 1 !- & ! E !G +&+ . & ' &4 1 & /& G ! &4 /& && &4 3 ! & ! E & ! & & X 3 ! !E & & & && & E /& /!- F ! & & 4 :4 2& 3 !- & !&! & && &+ 4 !& & & ! !& 4 /&& G ! & & 4 !&+E & & G&!- & E & & ! ! ) 4 1 G& & /& G & & /& & & G /& & 4 1 & /& &!!&+ /& & /4 & & ! & ! /4 & ! & ! ! & G /&L // E L& & /& ! & ! G ! 4 & !/ ! & & & & 4 & & E & ! F G&//!- E & & ! &!& 4 ? + ( A > # ! ++ + 5@ 3 & E G& !-&+4 ? + : B ' A # > +!+ A + +@ 1 E & ! & & & F & ! W & & !& . / - 4 3 ! ! & & & . /&4 1 8 ! !& . C & F 79 * E B&&&!& 2DA D 2 3? 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