Archives et collections particulières

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Archives et collections particulières
Édition 2010
Archives et collections particulières Inventaire des fonds
La Médiathèque du CND est membre des réseaux internationaux :
Centre national de la danse
Médiathèque
Archives
et collections
particulières
Inventaire des fonds
Édition 2010
Médiathèque
archives et collections
particulières
inventaire des fonds
archives et collections
particulières
inventaire des fonds
édition 2010
médiathèque
Rédaction :
Laurent Sebillotte
avec l’étroite coopération de Franz Anton Cramer et Juliette Riandey
et la participation de Mattia Scarpulla
Mise en pages
Xavier Legrand-Ferronnière (Entrelignes, 64330 Cadillon)
L’opération d’identification et de description des fonds de la Médiathèque du
Centre national de la danse qui a permis la rédaction des notices du présent
inventaire a bénéficié du soutien de la Bibliothèque nationale de France, dans
le cadre de la convention de coopération signée en 2007 avec le CND au titre
de pôle associé pour la danse.
© Centre national de la danse, décembre 2009
PRÉFACE
La publication de ce guide des fonds d’archives et collections particulières de
la Médiathèque du Centre national de la danse atteste, s’il en était besoin, la
place éminente qu’occupent les activités de ce département au sein du projet
général du C.N.D. Traiter les sources spécialisées documentant la création et
les pratiques de danse depuis le xxe siècle, inciter à la sauvegarde et favoriser
la conservation d’archives essentielles pour comprendre le développement
de l’art chorégraphique, mettre en perspective l’histoire de la danse pour
mieux faire comprendre la création contemporaine et, ainsi, favoriser le
développement d’une culture du domaine auprès de larges publics : cette
mission – qui est celle de la médiathèque – entre en effet en résonance avec
les fonctions essentielles du Centre national de la danse que sont le soutien
à la création, la programmation de spectacles, la formation, l’éducation
artistique et la transmission des répertoires, et l’accompagnement des
professionnels dans toutes les dimensions de leurs métiers.
C’est pourquoi, parallèlement à la mise en ligne progressive des inventaires
détaillés des fonds d’archives dont nous avons la garde, il était important de
faire connaître aux usagers actuels ou futurs du C.N.D. la variété des fonds
collectés et traités par la médiathèque : aussi bien des fonds de chorégraphes
ou d’interprètes que des collections spécifiquement liées à la pédagogie ou
à la diffusion de la danse, des dossiers de travail de notateurs, érudits et
personnalités du domaine, ou des archives d’artistes plasticiens passionnés
d’art chorégraphique. C’est l’objet de ce guide – qui présente soixante
fonds spéciaux et qui, grâce à ses riches index, constituera pour beaucoup
un précieux outil de travail – de faire apparaître cette diversité et, à travers
elle, l’ampleur des sources d’ores et déjà disponibles à propos d’un art qui
trop souvent est réputé laisser peu de traces. Qu’il s’agisse de documenter
les contextes de création, l’histoire individuelle ou collective des artistes,
l’évolution des théories, de la critique ou des systèmes d’écriture dans le
préface | 7
domaine de la danse, on s’apercevra vite ici combien les ressources existantes
sont substantielles et propres à susciter l’intérêt des amateurs et chercheurs.
Je tiens à remercier de cet apport essentiel à la connaissance de la danse tous
les producteurs et donateurs de ces collections et fonds d’archives : sans eux
et la confiance dont ils nous honorent année après année, ce patrimoine
documentaire n’existerait pas. Il faut aussi remercier la Bibliothèque nationale
de France – dont la Médiathèque du C.N.D. est « pôle associé » pour la
danse – pour son soutien à l’opération de signalement des collections qui a
rendu possible la rédaction de ce guide. Enfin, je salue les équipes du Centre
national de la danse dont l’implication dans le traitement et la valorisation
de ces fonds est bien connue des publics de l’établissement.
Tous, artistes et collectionneurs, partenaires et institutions œuvrant ensemble
pour le développement d’une culture de l’art chorégraphique, documentalistes
et archivistes gardiens des collections, seront demain – n’en doutons pas –
engagés avec la même conviction pour répondre aux nouveaux enjeux posés
par la révolution numérique en matière de diffusion du patrimoine, d’accès
à la culture, et de recherche documentaire. Ensemble, au-delà du présent
guide, il nous faudra inventer les outils de transmission des précieuses sources
ici décrites et en faciliter la compréhension et l’exploitation afin que de
nouvelles recherches et de nouvelles ressources soient à leur tour suscitées et
produites au service de la danse.
monique barbaroux
directrice générale du centre national de la danse
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L’ARCHIVE EN DANSE
OU LA SAUVEGARDE D’UNE INTENTION 1
à la mémoire d’Olivier Marmin,
notre collègue et grand ami
Temps de la présence
La mémoire essentielle, en danse, est celle des corps. C’est l’opinion la plus
souvent exprimée quand on interroge à ce propos les artistes chorégraphiques
et la plupart des théoriciens qui s’intéressent à leur art. La chorégraphe Régine
Chopinot, par exemple – qui a clos en 2008 une longue période de travail à
La Rochelle, tout en achevant de transmettre au Centre national de la danse
(C.N.D.) les archives de son « Ballet Atlantique » (BARC) – s’est souvent
félicitée des « facultés d’enregistrement corporel » des « indispensables »
et « bons gardiens » que sont pour elle ses interprètes 2. Anne Teresa De
Keersmaeker, pour sa part, a pu dire : « C’est le corps surtout qui se rend
compte des choses, se souvient le plus. À la reprise de Fase, l’odeur, la couleur,
l’atmosphère revenaient vraiment, rien qu’en faisant les mouvements ; cela
était une chaîne. On était mené non par le souvenir mental, mais par la
motricité des choses 3. » C’est donc le mouvement plutôt que la mémoire
qui est convoqué pour retrouver ce « présent vivant » où se situe la danse 4, ce
temps « chronoscopique » ou temps de la présence.
1. Ce texte est une nouvelle version d’un article à paraître en 2010 en langue allemande, sous le
titre « Archive des Tanzes oder Eine Intention bewahren » (traduit du français par Franz Anton
Cramer), dans l’ouvrage collectif : Are hundred Objects enough to represent the world […], dirigé
par Janine Schulze (Tanzarchiv Leipzig).
2. Cf. Régine Chopinot chorégraphe. Paris : Armand Colin (Arts chorégraphiques : l’auteur dans
l’œuvre), 1990, p.117.
3. Cf. Rosas : album. Amsterdam : Theater Instituut Nederland, 1993, p. 118.
4. Pour citer Husserl avec Daniel Dobbels, L’espace gravitaire, entretien avec Laurence Louppe.
In Danses tracées. Paris : Dis voir, 1994, p. 56.
introduction | 9
Et si c’était justement cette difficulté à « capturer » le moment de la création
puis l’acte de production du geste, soit l’instant de la présence artistique,
qui rendait plus encore essentielles les traces qui nous restent ? L’archive
en effet, parce qu’elle raconte autre chose, se libère avec le temps de toute
illusion de restituer l’œuvre chorégraphique, de la ressusciter aussi bien, pour
simplement en raconter une façon d’histoire, son occurrence dans l’époque,
sa survenue dans la carrière de l’artiste, ses procédés de composition, et
finalement un peu de son impact sur les publics et un peu de sa trace dans la
mémoire individuelle et collective.
On est certes loin encore, dans notre champ, de la production d’une
archive « fixant chaque étape de la création » et permettant « une lecture
du déroulement de l’action », comme on l’observe à propos de certaines
démarches relevant de « l’art de la performance » où tel artiste « jouant avec
son instrument d’observation comme avec les apparences, construit le plus
souvent une œuvre, devenue archive, avec les moyens censés la décrire 1 ».
Mais si l’on admet que nos archives ne sont qu’un ensemble de traces
matérialisées et reflets autant de l’intention créatrice et de la démarche de
collecte que du référent qu’elles tentent d’évoquer, alors on peut convenir
de ce qu’elles parviennent à rendre mieux lisibles le contexte et l’histoire de
quelques aventures et activités humaines, et ce n’est pas rien.
Intention des œuvres
Quelle espèce de mémoire parvenons-nous ainsi à maintenir ? Une mémoire
efficace, si l’on vise ici la mémoire de l’intention des œuvres, de leur apparition
sociale et de leur réception, de leurs composantes spectaculaires aussi, mais
une mémoire défaillante si l’on vise à conserver le patrimoine des œuvres
elles-mêmes, au sens où Denis Laborde désigne comme au-delà de l’archive,
1. Voir sur ce point, le commentaire de François Rouquet sur le fonds François Pluchart (théoricien
de l’art corporel en France à partir des années 1970), en introduction à l’ouvrage collectif
L’exploitation scientifique des archives (Rennes : Apogée, 2005, p. 10) et, dans le même volume,
la contribution de Janick Béjoc et Nathalie Boulouch (p. 45-60) montrant comment, « envisa­
g[eant], inscri[vant] et maîtris[ant] la production de l’archive […] au cœur même de leur
protocole artistique », les artistes de la performance ont joué à maintenir « une tension productive
de sens, entre archive et œuvre ».
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ce patrimoine qui – outre « l’énoncé produit » – viserait « le processus de
production de l’énoncé lui-même 1 ».
Qu’on ne croit pas en effet que l’archiviste, prisonnier d’une illusion, confonde
« l’avenir d’une œuvre inscrite dans le spectacle vivant » et le « devenir des
traces 2 ». En schématisant, on peut dire qu’il travaille surtout pour celui qui
n’aura pas assisté à l’événement, et dont la perspective sur une œuvre qui
ne valait qu’au présent devra s’établir à l’aide de traces subsistant après ce
temps instantané et passé de la scène. L’archiviste s’occupe ainsi plutôt de
contribuer à préserver, parfois complice en cela des artistes, certains « modes
de survivance d’une œuvre du passé 3 », afin de rendre possible après coup
l’interrogation sur cette œuvre, à partir des différentes traces existantes.
Parmi la masse documentaire que lui lèguent les artistes, il pourra distinguer
– une fois repérées les trop rares traces directes des œuvres et du travail de
création – les archives liées aux personnes et celles plutôt liées aux structures
dans lesquelles elles ont agi ou créé, les archives artistiques et les archives
administratives, etc. Car ce qui l’occupera, rappelons-le, c’est de rendre
compte de ce à travers quoi ont été produites les archives, entendues – selon
la doctrine – comme les documents, quels que soient leur date, leur forme
et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou
morale, dans l’exercice de ses activités.
En matière artistique, de quel enchaînement de quels faits peut-on prétendre
rendre compte ? Quelles affaires, au sens où l’on parle en archivistique de
« dossiers d’affaires » ? C’est une image parfois difficile à fixer. Ainsi, si l’on
s’intéresse – parmi les fonds conservés dans les collections du C.N.D. – aux
archives fragmentaires de la danseuse classique Léone Mail (1916-2001) –
qui ou que va-t-on faire émerger et dans quel ordre ? L’interprète du ballet
1. Cf. Denis Laborde, L’improvisation est-elle soluble dans le patrimoine. In A portées de notes.
Musique et mémoire, actes du colloque de la F.F.C.L. (Grenoble, 14 et 15 octobre 2003). Grenoble,
2004, p. 175-192.
2. Cf. la juste distinction proposée par Noëlle Guibert, directrice du département des Arts du
spectacle à la Bibliothèque nationale de France jusqu’en 2008 : La mémoire du spectacle à l’état
de veille… In Revue de la Bibliothèque nationale de France. N° 5 (« Archives, patrimoine et
spectacle vivant »), Paris, juin 2000, p.25.
3. L’expression est de Dominique Brun, à propos de son projet Le faune – Un film ou la fabrique
de l’archive consacré à l’œuvre mythique de Vaslav Nijinski.
introduction | 11
de l’Opéra de Paris (1932-1960), l’assistante de Serge Lifar, la répétitrice
générale de ballets (1954-1967), la chorégraphe du Grand Théâtre de
Bordeaux (1952-1953), celle de la Comédie Française (1954-1958), la
conférencière, la pédagogue, la première inspectrice de la danse au ministère
de la Culture (1970-1982) ?
À l’inverse, s’agissant du fonds de la pédagogue Irène Popard, présent lui aussi
au C.N.D., doit-on considérer qu’il fut produit par cette grande personnalité,
fondatrice d’une méthode innovante inspirée de François Delsarte, Isadora
Duncan, Georges Demeny et Émile Jaques-Dalcroze, ou par son « École de
Gymnastique harmonique et rythmique » créée en 1921, ou bien plutôt par
l’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique qui lui a
survécu, voire l’Association des Amis de l’École Popard qui vient aujourd’hui
maintenir vivante sa mémoire en déposant ces archives ?
De fait, face à la « collection extraordinaire » d’Anne Teresa De Keersmaeker,
de plus de cent carnets contenant « une foule de notes chorégraphiques,
d’analyses musicales, de références dramaturgiques, de listes et d’idées 1 »
– pour prendre un exemple hors de nos collections –, le professionnel tâchera,
« au double risque de l’inévitable positionnement personnel de l’observateur
et de la reconstruction artificiellement ordonnée d’un matériau éclaté », « de
mettre à jour la tension inaugurale qui, par une logique de conception, porte
vers l’achèvement, toujours réajusté, de l’œuvre scénique 2 ».
Intention de l’archive
En vérité, ce qui fait le prix de notre travail et ce qui nous guide métho­
dologiquement, c’est souvent l’effort pour rendre compte, en traitant la
documentation qui nous parvient, des motivations qui ont présidé à sa
transmission jusqu’à nous.
L’archive, on le sait, est autant trace du présent que vestige du passé. Et, en
paraphrasant le nom générique d’un projet de recherche, pluridisciplinaire et
1. Cf. Sara Jansen, La trajectoire d’une main. In Rosas / Anne Teresa De Keermaeker. Tournai :
La Renaissance du livre, 2002, p. 284-288.
2. Cf. Jean-Marie Thomasseau, à propos des notes préparatoires de Brigitte Jaques-Wajeman à sa
mise en scène de Ruy Blas de Victor Hugo à la Comédie-Française en 2001. In Le Théâtre au plus
près : pour André Veinstein. Saint-Denis : Presses universitaires de Vincennes, 2005, p. 197-220.
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passionnant, visant à explorer de nouvelles manières de documenter, analyser,
noter et représenter le travail chorégraphique (à partir de l’atelier « Double
Skin / Double mind » mené par la compagnie Emio Greco|PC), « capturing
intention 1 », on peut dire que l’on vise aussi à révéler – en inventoriant et en
valorisant le patrimoine documentaire qui nous est confié – une intention de
l’archive. Laquelle vient témoigner au moins, et c’est beaucoup, de la valeur
dont le producteur de cette archive (artiste, théoricien ou autre) a nourri son
acte de transmission et de mémoire.
Si l’on envisage maintenant – parmi divers autres exemples issus de nos
collections – les archives de la chorégraphe franco-vietnamienne Ea Sola, on
voit bien comment elle nous livre à travers une documentation très complète
autant la trace de sa propre mise en mémoire que l’histoire de ses œuvres
chorégraphiques et musicales. On veillera dès lors à respecter cette mise
en scène de l’archive, trace de l’activité de création et trace de l’activité de
documentation de la création.
Si l’on considère les archives de la chorégraphe de danse baroque aujourd’hui
décédée Francine Lancelot, on tentera à travers elles de reconstituer la réalité
plurielle d’une œuvre, entre recherche et création. Et nous chercherons
à éviter, à notre tour, le risque que l’artiste redoutait, celui d’apparaître
éclatée dans des directions trop diverses, quand elle rêvait plutôt de faire
valoir la cohérence de ses préoccupations successives (théâtre, danse,
musique, tradition et modernité, danses populaires, ballet de cour et formes
contemporaines…).
Enfin, si l’on évoque le cas d’une figure majeure de la danse en Allemagne,
Albrecht Knust, on ne se demandera pas longtemps si ce dernier, qui s’est
toujours défini comme danseur, avait pleinement conscience de l’importance
de sa tâche et de son œuvre concernant la notation du mouvement. Il a toute
sa vie travaillé avec acharnement et constance à en perfectionner les principes
et les outils. Et il a sans relâche veillé à en transmettre la connaissance,
comme en témoignent ses archives professionnelles qu’il a soigneusement
conservées, se souciant finalement de les transmettre à la postérité et d’en
1. Cf. Marion Bastien, Maite Bermudez, Frédéric Bevilacqua et al. : Capturing intention :
documentation, analysis and notation research based on the work of Emilio Greco PC. Amsterdam :
Amsterdam School of the Arts, 2007, 86 p.
introduction | 13
rendre accessible un contenu jugé déterminant pour la compréhension du
système qu’il avait développé à partir des principes de Rudolf Laban.
C’est à Knust qu’est confiée 1, au début des années 1930, la création à
Hambourg du premier bureau de la notation au sein de l’école Laban, puis
la charge de celui de la Deutsche Tanzbühne à Berlin. Dans une lettre à Inge
Danker, datée du 26 avril 1959 2, après la mort de Laban, Knust jugera que
ce dernier s’était un peu désintéressé du sort de son système. « Son enfant,
la cinétographie – écrit-il –, Laban l’a laissé croître de manière sauvage.
[…] Il n’avait pas de temps, et il n’avait pas non plus l’intention, et pas
non plus d’endroit où il pouvait vérifier les décisions définitives. » Dès lors,
le « gardien du temple » de la cinétographie sera plutôt Knust lui-même,
lequel n’hésitait pas à afficher une rigueur qui le fera paraître, aux yeux de
certains, pointilleux voire intransigeant quant à la cohérence du système 3.
Quand il prendra finalement sa retraite d’enseignant en notation, en
1962, à Essen, au sein de la Folkwangschule, il entreprendra d’ordonner sa
documentation et ses archives, et ne cessera de se préoccuper de leur destination
jusqu’à sa mort en mars 1978, à l’âge de 81 ans. Dans son testament, il stipula
qu’elles seraient cédées à Roderyk Lange, du Centre for dance studies à Jersey,
à charge pour lui de les préserver, de « faire connaître leur existence et de
les rendre accessibles aux chercheurs », tout en poursuivant la diffusion des
cinétogrammes que Knust avait publiés.
Ce sont ces mêmes documents, déjà organisés en fonds d’archives, qui
seront donnés, 25 ans plus tard, en 2003, au Centre national de la danse
par R. Lange. À Jersey, ce dernier avait commencé à traiter les papiers de
Knust, souhaitant retrouver les classements qu’il avait définis et amorcés,
distinguant par exemple : les notes, exercices et articles théoriques concernant
la cinétographie ; les manuscrits et épreuves des publications majeures de
Knust ; les notations, notes de chorégraphies et croquis de scène concernant
(entre autres) des œuvres de danse théâtrale de Kurt Jooss, Rudolf Laban,
Pino et Pia Mlakar ou de Knust lui-même ; la « Knust Collection of Notated
and Copyrighted Dances », largement diffusée de son vivant ; les notations
1. Avec Azra von Laban, la fille aînée de R. Laban.
2. Traduite par Jacqueline Challet-Haass.
3. En témoignent certaines mentions personnelles d’A. Knust dans différents courriers, par
exemple dans une lettre à Peter Fürstenau en 1957.
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d’exercices et sujets d’examens ; la très importante correspondance (plus
de 20 000 lettres) ; les photographies, les coupures de presse ou encore la
documentation générale sur la danse. Et c’est ce travail que nous continuons
aujourd’hui au C.N.D., quarante ans après Knust, avec Jacqueline ChalletHaas, la spécialiste du domaine en France, en veillant à rester fidèles à
l’entreprise de toute une vie 1.
L’entre-deux
« Ligne de force, ligne de fond » : Régine Chopinot, elle, évoquant sa
démarche récente de re-visitation publique de son parcours de chorégraphe 2,
introduisait son exposé en insistant sur le temps qui lui a été nécessaire pour
adopter un regard rétrospectif sur son œuvre et en faire l’occasion d’un
discours. Déjà, dans un travail universitaire qui lui était consacré en 1999,
une chercheuse avait pu parler de « l’évidente singularité du parcours de la
chorégraphe, plongeant le spectateur dans la déroute : comment retrouver
le fil reliant les quelque vingt pièces existant en vidéo ? Comment dépasser
le caractère hétéroclite des thèmes, procédés, et choix esthétiques ? 3 » Et son
analyse bientôt venait se structurer dans l’idée de repérer des « périodes »,
sinon des « revirements » et des « étapes », induite en cela par la « déroute » du
spectateur et du critique devant l’imprévisible d’une œuvre.
Par rapport au discours de l’artiste, les documents que nous tentons dans
l’après d’organiser en fonds d’archives, sont souvent riches autant de lacunes
que de signes et d’échos. L’intérêt cependant de ces traces, c’est que leurs pleins
et leurs marges ne coïncident que rarement avec les oublis (ou omissions) du
souvenir. Sans doute, l’artiste – comme chacun – s’exprimera peut-être tout
autrement d’un jour à l’autre. Car son vrai regard est dans un entre-deux,
dans le réglage du point de vue, comme on joue de la lentille optique devant
l’œil, ou bien opacifiant le champ et l’espace pour brouiller la vue, ou bien
rendant transparente la lumière pour permettre que le regard la traverse.
1. Cf. l’inventaire partiel du fonds d’archives, en ligne sur Internet : mediatheque. cnd. fr
2. Interventions publiques à la Rochelle (7 décembre 2005, 8 février et 3 mai 2006).
3. Cf. Julie Perrin, Une perception des espaces dans Appel d’air, K.o.K, Paroles du feu, trois pièces
chorégraphiées par Régine Chopinot, mémoire de D.E.A. en esthétiques, technologies et créations
artistiques, option « Études théâtrales et chorégraphiques », sous la dir. d’Isabelle Ginot,
Université Paris 8 Saint-Denis, juin 1999, p. 12-13.
introduction | 15
Et chaque fois, ce réglage ne vaut qu’un temps, celui de faire la netteté sur
un présent avant d’en redéfinir un autre, chaque fois il ne vaut que pour la
pensée qu’il permet de faire jaillir.
On a là, on ne peut mieux signifiées, la raison d’être et la limite de l’archive.
Car tandis que l’artiste produit librement un discours sur ses œuvres
d’hier et invente librement le récit de sa trajectoire, l’archive s’organise le
plus souvent selon l’échelle chronologique. En ce sens, si elle sert l’histoire
comme discipline, l’archive plus encore lui rend raison, et dans le cas d’une
chorégraphe souvent vue dans le passé comme « touche à tout », l’archive
a ce mérite de faire tenir ensemble des temps et des désirs successifs qui
chez Régine Chopinot paraissaient ne devoir jamais coïncider ou se succéder
clairement. Et c’est ainsi que l’archive peut « s’entendre comme une forme de
participation et d’interprétation active 1 ».
Temps présents
Non, vraiment, « il n’y a rien d’innocent dans les gestes de préservation, de
rétrospective, de re-visionnement » comme a pu le dire Hélène Cixous à
propos d’Ariane Mnouchkine et des « restes » des spectacles du Théâtre du
Soleil 2. Puisque l’artiste lui-même s’étonne publiquement du trou de mémoire
qui le saisit, du souvenir absent dont il constate le manque au moment de
commenter son parcours, l’archiviste se trouve en charge d’une responsabilité
particulière, dans cette tension entre « le jaillissement dans l’instant » et
« l’inscription dans la durée 3 ». Tout en sachant, pragmatiquement, que
l’histoire en matière d’art est triple : à la fois histoire des œuvres mêmes,
histoire de leur réception dans leur époque, et histoire du « cadre général
peu à peu mis en place pour leur appréciation autonome 4 », voilà comment
1. L’expression est empruntée à Lioba Reddeker : “Making of ” – Ateliers et archives dans la
dynamique de la production documentaire, trad. de l’anglais par Jeanne Bouniort. In Les artistes
contemporains et l’archive, actes du colloque des 7 et 8 décembre 2001 organisé par les Archives
de la critique d’art. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 30.
2. Cf. « Germes, gestes, restes » in Revue de la Bibliothèque nationale de France, n° 5, « Archives,
patrimoine et spectacle vivant », juin 2000, p. 82.
3. Cf. Denis Laborde, op. cit.
4. Cf. Antoine Hennion, Présences du passé : le renouveau des musiques anciennes – Sources et retours
aux sources ». In A portées de notes, a. a. O., p. 40.
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il vient structurer une masse documentaire souvent désorganisée afin de
rendre possible un regard sur les créations révolues. Et voilà comment ces
œuvres impossibles à reproduire et même à revisiter, et pourtant réalisées,
constituées en images, parce qu’elles sont ancrées et désormais immobiles
dans ce qui n’est plus une matérialité (les corps) mais une idée d’elle et un
souvenir, deviennent l’objet perdu qui n’appartient plus qu’à celui qui les a
reçues.
Si, en danse, la mémoire est rarement commune, l’archiviste cherche (sans
le savoir toujours) à la rendre la plus disponible pour tous, et à répondre aux
enjeux de la rendre accessible dans les trois modes du temps présent définis
par Saint Augustin (les trois réalités que peut connaître l’âme) : « un présent
où il s’agit du passé, le souvenir ; un présent où il s’agit du présent, la vision ;
un présent où il s’agit du futur, l’attente 1. »
« Si une œuvre d’art se survit, c’est uniquement parce que nous pouvons
encore l’arracher à la fixité de sa forme ; animer cette forme en nous d’un
mouvement vital », disait le Doktor Hinkfuss, dans Ce soir, on improvise de
Pirandello. L’archéologue, moins exalté, avoue tenter seulement de « tirer
les vestiges du côté des vivants, de les ramener de cet autre côté où ils vont
tomber en poussière avec nous 2 ». L’archiviste de la danse, lui, n’a pas même
rêvé de retrouver, en guise de Gradiva, le spectre ou le souvenir encore animé
d’un vrai corps. Mais il persiste à préserver, plutôt que l’idée idéalisée d’un
mouvement insaisi et indicible (« l’absente de tout bouquet » mallarméenne),
la plus ingrate matérialité du vase ébréché et de ces quelques pétales séchés et
décolorés qui sont significativement venus se coller tout au fond et rappellent
un peu de ce qui hier a pu s’ordonner et s’exposer sur la scène du théâtre.
Laurent Sebillotte
Directeur de la Médiathèque
1. Cf. Les Confessions, Livre XI, chap. xx, trad. de Louis de Montadon. Paris : Seuil (Points Sagesse,
Sa31), 1982, p. 317.
2. Cf. Laurent Olivier, Le sombre abîme du temps : Mémoire et archéologie. Paris : Seuil (La couleur
des idées), 2008, p. 13.
introduction | 17
Note méthodologique
Les notices de fonds présentées dans cet inventaire sont classées par grandes
catégories de producteurs de fonds ou de collectionneurs. Parmi ces personnalités
ou organismes, certaines pouvaient ressortir à plusieurs de ces catégories (ainsi
notamment des chorégraphes-pédagogues). Dans ce cas, a été privilégiée la
catégorie la plus représentée intrinsèquement par et dans le fonds documentaire
conservé au C.N.D. C’est ainsi que l’on trouvera par exemple Albrecht Knust
parmi les « érudits » et non parmi les artistes ou les pédagogues, ou bien
encore Claire Sombert parmi les pédagogues et non à côté d’autres interprètes
célèbres.
D’autre part, un fond d’artiste peut selon le cas avoir été répertorié en fonction
du nom propre de la personne singulière qui l’a produit, ou en renvoyant au
nom d’un collectif ou d’une compagnie ; plus rarement les deux noms sont
accolés ou coexistent séparément. Nous avons ici tâché de respecter les usages
retenus lors de la transmission des fonds ou les plus conformes à la réalité
historique du cadre de production de l’archive : on trouvera ainsi un fonds
« Ballet Atltantique-Régine Chopinot (BARC) » et non « Régine Chopinot »,
un fonds « Carnets Bagouet » et non « Dominique Bagouet », un fonds « Four
Solaire » voisinant avec un autre fonds – complémentaire – baptisé « AnneMarie Reynaud ».
Par ailleurs, certaines collections, bien que non constituées par des artistes,
ont été classées parmi les fonds d’artistes, car c’est à eux ou à leurs œuvres
qu’elles se rapportent exclusivement (ainsi du fonds « Françoise et Georges
Jacq » ou du fonds des Films Pénélope). À l’inverse, les fonds de festivals ou
de théâtres sont classés à part, même s’ils documentent de façon aussi sérielle
la vie artistique d’une époque.
Enfin, la taille des notices et le degré d’indexation du contenu des fonds a
été fonction tout à la fois des contraintes du format de publication retenu et
de l’état d’avancement des inventaires respectifs des différents fonds à la date
de rédaction des notices. S’il était impossible – faute de place – de livrer la
liste de tous les artistes et de toutes les œuvres mentionnés dans le fonds du
festival Danse à Aix qui couvre quelque trente années de programmation, il
était souhaitable en revanche de fournir la liste la plus complète possible des
œuvres couvertes dans un fonds d’artiste. Cependant, la description de tel
fonds déjà traité doit être considérée comme plus précise que celle d’un fonds
« en cours de traitement » dont le signalement reste indicatif.
18 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Pour toute information complémentaire :
Médiathèque du Centre national de la danse
1 rue Victor Hugo
93500 Pantin
T. 01 41 83 98 00
F. 01 41 83 98 01
[email protected]
http://mediatheque.cnd.fr
note méthodologique | 19
Liste des fonds
Artistes et compagnies chorégraphiques
Fonds Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC)
Fonds Jérôme Bel
Fonds Gigi Caciuleanu
Fonds Carnets Bagouet
Fonds Daphnie Production-Camera Lucida
Fonds Lycette Darsonval
Fonds Andy De Groat
Fonds Catherine Diverrès
Dossiers d’artistes
Fonds Odile Duboc-C.C.N. de Franche-Comté à Belfort
Fonds Films Pénélope
Fonds Simone Forti
Fonds Four Solaire
Fonds Lila Greene
Fonds Françoise et Georges Jacq
Fonds Jeune Ballet de France (J.B.F.)
Fonds Francine Lancelot – Ris et danceries
Fonds José Limón
Fonds Léone Mail
Fonds Daniel Nagrin
Fonds Rudolf Noureev
Fonds Cécile Proust
Fonds Anne-Marie Reynaud
Fonds Ea Sola
Fonds Janine Solane
Fonds Théâtre du Silence
Fonds Hideyuki Yano
Fonds La Zouze
24
27
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29
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33
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61
62
63
65
Pédagogues et écoles
Fonds Marcelle Bourgat
Fonds École supérieure d’études chorégraphiques (ESEC)
Fonds Louise-Marie Goichot
Fonds Irène Popard
68
69
70
71
Fonds Claire Sombert
73
20 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Artistes plasticiens
Fonds Patrick Bossatti
Fonds Lucien Caplain
Fonds Eugène Lacoste
Fonds Marcel Multzer
Fonds Jean-Michel Pourvoyeur
76
79
80
81
82
Fonds André Quellier
83
Théoriciens, écrivains, critiques et autres personnalités
Fonds Gaston Capon
Fonds Anne Chiffert
Fonds Gilberte Cournand
Fonds Jeannette Dumeix
Fonds Isabelle Ginot
Fonds Jean-Marie Gourreau
Fonds Albrecht Knust
Fonds Antonine Meunier
Fonds Françoise Reiss-Stanciu
Fonds Pierre Tugal
Fonds Lisa Ullmann
86
87
88
90
91
92
93
97
98
100
102
Fonds Léandre Vaillat
103
Théâtres et lieux de diffusion
Fonds Danse à Aix
Dossiers de lieux
Fonds Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.)
106
108
109
Fonds Alexis Zereteli
110
Institutions et organismes spécialisés
Archives audiovisuelles du Centre national de la danse (C.N.D.)
Archives sonores de la Cité de la musique
Fonds Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.)
Fonds Ricordi
Fonds Sida Solidarité Spectacle
sommaires des fonds 112
113
114
116
117
| 21
artistes
et compagnies chorégraphiques
Fonds Ballet Atlantique-Régine Chopinot
(BARC)
Description du fonds
Archives artistiques liées aux créations chorégraphiques et cinématographiques de Régine
Chopinot (et des artistes auxquels elle s’est associée) dans le cadre de ses compagnies successives
entre 1978 et 2008, avant et pendant son installation à La Rochelle dans le cadre du Centre
chorégraphique national (1986-2008), soit une cinquantaine de créations chorégraphiques
et une vingtaine de créations audiovisuelles personnelles, ainsi qu’une dizaine de créations
d’artistes invités. Sont présents dans le fonds des documents très variés et très complets :
plans de financement, budgets, comptes de production, contrats, courriers, plannings
et calendriers, dossiers de création ou de diffusion, documents de promotion, affiches,
coupures de presse, programmes, archives techniques, notes et textes originaux, dossiers
documentaires associés à certaines pièces, synopsis de films, photos, travaux graphiques,
partitions chorégraphiques en notation Benesh, enregistrements sonores, captations, films
montés et rushes (50 ml).
Ce fonds procède d’un tri mis en place en partenariat avec les Archives départementales
de Charente-Maritime qui ont reçu en versement les archives administratives du centre
chorégraphique national de La Rochelle pour les mêmes années. Les costumes de la compagnie
ont été déposés au Musée de la mode-Arts décoratifs (Paris) et au Centre national du costume
de scène de Moulins.
Producteur du fonds
Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l’Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse.
Après des cours de classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en
1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la « Compagnie
du Grèbe » qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières
chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique
international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley’s Comet » (1981). Ses
créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d’autres médias
dont le cinéma. C’est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue
collaboration avec le couturier Jean-Paul Gaultier, qui marquera l’époque, avec des pièces
comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « Ana » (1990), « Saint Georges » (1991) ou
« Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de PoitouCharentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte
Lefèvre), qui devient en 1993 le « Ballet Atlantique-Régine Chopinot » (BARC), R. Chopinot
multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean
Le Gac ou Jean-Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat.
Au début des années 90, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté »
où, très jeune, elle s’était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec J.-P. Gaultier.
Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine
aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l’épreuve de pratiques et de sciences du
corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés »,
24 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant
trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard
rejoignent au BARC l’équipe de danseurs permanents et d’intervenants-chercheurs, comme
interprètes, pédagogues et chorégraphes. En 2002, R. Chopinot ouvre son « triptyque de la
Fin des Temps », une « longue remise en cause de l’écriture et de la création chorégraphique »
qui fait suite à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de
construction. Ce seront les pièces « Chair obscur », « WHA » et « O.C.C.C. » qui déconcertent
le public.
Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu’interprète
avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin’–Wall fuckin’», 2003 ;
« Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn’t be seen dead in that », 2003). Ou
encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d’une collaboration avec
l’école supérieure de danse du Vietnam et l’Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap
Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le C.C.N. de La Rochelle et crée la compagnie
indépendante Cornucopiae.
dates extrêmes
1978-2008
nature des documents
manuscrit ; correspondance ; document de diffusion ; document administratif ; dossier
de presse ; coupure de presse ; dossier technique ; maquette de costume ; photographie ;
ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; partition chorégraphique ; partition musicale ;
vidéocassette ; audiocassette ; DVD ; enregistrement sonore ; affiche
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Richard Alston (1948-), danseur et chorégraphe ; Dominique Bagouet (1951-1992), danseur
et chorégraphe ; Lee Black, danseur et chorégraphe ; Jean-Michel Bruyère (1959-), metteur
en scène et plasticien ; Alain Buffard (1960-), danseur et chorégraphe ; Steven Cohen (1962-),
performeur, danseur et chorégraphe ; Poonie Dodson (1956-1993), danseur et chorégraphe ;
Dominique Dupuy (1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Françoise Dupuy (1925-),
danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Jean-Paul Gaultier (1952-), styliste et couturier ; Hervé
Gauville (1949-), écrivain et critique de danse ; Andy Goldsworthy (1956-), plasticien ;
Jean Le Gac (1936-), plasticien ; Sophie Lessard, danseuse, chorégraphe et pédagogue ;
Noémie Perlov, notatrice ; Michelle Prélonge (1960-), danseuse ; Michel Sala (1947-),
dirigeant d’institution culturelle ; Tôn-That Tiêt (1933-), compositeur ; Compagnie du
Grèbe (1978-1986) ; Compagnie Régine Chopinot (1986-1993) ; Ballet Atlantique-Régine
Chopinot (1993-2008) ; Centre chorégraphique national de La Rochelle ; Théâtre du Silence
artistes et compagnies chorégraphiques | 25
(1972-1986) ; Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris (G.R.C.O.P.) (19811989) ; Archives départementales de Charente-Maritime ; Musée de la mode-Arts décoratifs
(Paris) ; Centre national du costume de scène et de la scénographie (Moulins).
Œuvres chorégraphiques
Jardin de pierres ; Ma Grand’mère Hippocampe ; Pierre dans l’eau ; L’Origine des poissons ;
Reflux ; À Réaction ; Halley’s Comet ; Appel d’air ; Grand Écart ; Simone Popinot ; Swim
one ; Délices ; Via ; Rats ; Rossignol ; Le Défilé ; A la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles… ;
Gustave ; K.O.K. ; Transport ; Ana ; Saint-Georges ; Façade ; Soli-Bach ; Végétal ; Colonne ;
Paroles du Feu ; Les Quatre Saisons ; Chant de lune ; La Danse du temps ; Trans(E) ;
Moi Monstre ; Chair-Obscur ; Le Sentiment océanique ; WHA ; Les Garagistes ; O.C.C.C. ;
3x3 gardiens ; Anh Mat ; Giap-Than ; Burn ; Modern woodoo white darkness ; Polyphonix ;
Le Marteau sans maître ; Rainbow bandit ; Le Saut de l’ange ; Faits d’artifice ; Faire-play ;
I wouldn’t be seen dead in that ; Wall dancin’–Wall fuckin’
bibliographie
Laurent Sebillotte, « Régine Chopinot [et] les dépouilles du spectacle » in Jean-Paul Gaultier,
Régine Chopinot : le défilé / sous la dir. d’Olivier Saillard. Paris : Les arts décoratifs, 2007,
p. 36-46.
26 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Jérôme Bel
Description du fonds
Documentation concernant les créations chorégraphiques de Jérôme Bel et de sa compagnie
l’Association R.B., entre 1995 et 2004 (0,5 ml).
Producteur du fonds
Né en 1964, Jérôme Bel, après avoir suivi pendant un an la formation dispensée par le
Centre national de danse contemporaine d’Angers, danse dans les spectacles de plusieurs
chorégraphes français entre 1985 et 1991.
En 1992, il est l’assistant à la mise en scène de Philippe Decouflé pour les cérémonies des
XVIe Jeux Olympiques d’hiver d’Albertville et de la Savoie. Il fonde sa compagnie
– l’association R.B. – et propose sa première création en 1994 ; suivront régulièrement
d’autres pièces très remarquées en France et à l’étranger.
dates extrêmes
1995-2004
nature des documents
coupure de presse ; programme ; vidéocassette ; DVD ; photographie
état du fonds
fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Xavier Le Roy (1963-), danseur et chorégraphe ; Frédéric Seguette, danseur ; Véronique
Doisneau, danseuse ; Association R.B.
Œuvres chorégraphiques
Nom donné par l’auteur ; Jérôme Bel ; Shirtologie ; Le Dernier Spectacle ; Xavier Le Roy ;
The show must go on ; Véronique Doisneau ; The show must go on 2
bibliographie
Site internet : www.catalogueraisonne-jeromebel.com
artistes et compagnies chorégraphiques | 27
Fonds Gigi Caciuleanu
Description du fonds
Documents concernant les créations chorégraphiques de Gigi Caciuleanu et ses activités
pédagogiques entre 1972 et 2006, notamment dans le cadre du Théâtre chorégraphique
de Rennes : dossiers de création ou de tournées, interviews, rapports d’activité, captations de
spectacles, affiches, etc. (3 ml).
Producteur du fonds
Gigi Gheorge Caciuleanu, né en 1947 à Bucarest, est formé en danse classique à l’école
nationale supérieure de chorégraphie de sa ville natale. Il devient étoile du Ballet de l’Opéra
national de Bucarest et remporte plusieurs prix de chorégraphie dès le début des années 1970.
Ses rencontres avec des artistes de style très varié, telles Miriam Raducanu, Pina Bausch,
Rosella Hightower marqueront son parcours professionnel, tout comme son compagnonnage
étroit avec le danseur et comédien Dan Mastacan. Installé en France dès 1973, il met en
place le studio de danse contemporaine du Grand Théâtre de Nancy qu’il dirige jusqu’en
1978, année de sa nomination comme directeur du Théâtre chorégraphique-Centre national
chorégraphique de Rennes et de Bretagne. Au sein de cette structure, il réunit des danseurs
issus de l’univers classique autant que de courants plus modernes. En 1994, il s’installe à Paris
avec sa compagnie et contribue en tant que chorégraphe invité aux répertoires de nombreuses
compagnies de danse dans le monde, notamment le Ballet national du Chili (depuis 2001).
dates extrêmes
1972-2006
nature des documents
affiche ; dossier de presse ; coupure de presse ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ;
document de diffusion ; vidéocassette
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Dan Mastacan, danseur et comédien ; Rosella Hightower (1920-2008), danseuse et pédagogue ;
Théâtre chorégraphique de Rennes (1978-1993) ; Centre chorégraphique national de Rennes
et de Bretagne ; Ballet national du Chili ; Ballets de Lorraine (1972-1978) ; Studio de danse
contemporaine de Nancy
Œuvres chorégraphiques
News ; Le Manège ; Le Fou ; Les Quatre Saisons ; Saxographie ; Piazza Italia ; Oskolki, miroirs
brisés ; No man’s land ; Les Mariés de la Tour Eiffel ; Trilogo ; Java ; Balle masquée ; Système
lié ; Dans sa fuite
28 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Carnets Bagouet
Description du fonds
Archives vidéographiques et sonores de l’association « Les Carnets Bagouet » concernant
les œuvres du chorégraphe Dominique Bagouet et les activités de transmission entreprises
par l’association de sa création à 2008 : captations de spectacles, répétitions, rencontres
publiques, actions pédagogiques, documentaires, entretiens, débats et musiques des
spectacles (env. 80 h. de vidéos et 28 h. d’enregistrements sonores ; 4 ml).
Producteur du fonds
Comme l’explique l’association elle-même, « la disparition de Dominique Bagouet a posé avec
brutalité le problème de la préservation et de la transmission d’un patrimoine chorégraphique
marquant dans le domaine de la danse contemporaine » : c’est pourquoi Les Carnets Bagouet
sont nés en 1993, avec pour objectif « que soient conservées et transmises une œuvre et une
pédagogie qui aujourd’hui vivent à travers [les interprètes qui ont survécu au chorégraphe] ».
Il s’agissait alors « de réfléchir aux moyens à développer afin de diffuser, de façon vivante et
fidèle, l’œuvre de Dominique Bagouet, sa pédagogie, son style, son répertoire et de songer
à la pérennisation de sa démarche ». Pour cela, trois axes sont privilégiés : la transmission
(enseignement et répertoire), le remontage de pièces par des danseurs de la compagnie, la
constitution d’un fonds documentaire autour de l’artiste.
En 2008, après quinze années de réflexion et d’actions concrètes de transmission de l’œuvre
du chorégraphe, Les Carnets Bagouet choisissent d’étendre leurs champs d’investigation et se
donnent de nouveaux objectifs. Il s’agit désormais d’organiser l’association autour de 4 pôles :
– la recherche et l’expérimentation sur la transmission de la danse
– la pédagogie et les méthodologies de la transmission
– la communication des travaux et des objectifs
– un pôle ressources autour de l’œuvre de D. Bagouet.
dates extrêmes
1976-2008
nature des documents
vidéocassette ; enregistrement sonore ; tapuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Dominique Bagouet (1951-1992), danseur et chorégraphe ; Anne Abeille (1957-), danseuse ;
Christian Bourigault (1956-), danseur et chorégraphe ; Régine Chopinot (1952-), danseuse
et chorégraphe ; Matthieu Doze (1969-), danseur ; Dominique Fabrègue, costumière ;
artistes et compagnies chorégraphiques | 29
Isabelle Ginot (1964-), universitaire et critique de danse ; Sylvie Giron (1957-), danseuse
et pédagogue ; Bernard Glandier (1957-2000), danseur et chorégraphe ; Olivia Grandville
(1964-), danseuse et chorégraphe ; Catherine Legrand (1963-), danseuse ; Charles Picq,
réalisateur ; Fabrice Ramalingom (1965-), danseur et chorégraphe ; Michèle Rust (1955-),
danseuse et chorégraphe ; Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008) ; Montpellier
Danse ; Centre chorégraphique national de Montpellier-Languedoc-Roussillon
Œuvres chorégraphiques
Assaï ; Le Crawl de Lucien ; Chansons de nuit ; Danses blanches ; Déserts d’amour ; Endenich ;
Études tableaux ; F. et Stein ; F. et Stein, ré-interprétation ; Les Gens de… ; Grand Corridor ;
Grande Maison ; Insaisies ; Jours étranges ; Mes amis ; Meublé sommairement ; Necesito, pièce
pour Grenade ; Passages ; Les Petites Pièces de Berlin ; Ribatz, ribatz ! ; Le Roi des Bons ; Le
Saut de l’ange ; Scène rouge ; Snark ; So Schnell ; Sous la blafarde ; Suitte d’un goût étranger ;
Suite pour violes ; Sur des herbes lointaines ; Tant mieux, tant mieux ! ; Tartines ; Toboggan ;
Une danse blanche avec Eliane ; Valse des fleurs ; Voyage organisé ; Les Voyageurs ; Zoulous,
pingouins et autres indiens
bibliographie
Les Carnets Bagouet : la passe d’une œuvre / Isabelle Launay. Besançon : Les Solitaires
intempestifs, 2007. 350 p.
Catalogue des œuvres de Dominique Bagouet 1976-1992. [Lyon] : Les Carnets Bagouet,
2002. 45 p.
Meublé sommairement de Dominique Bagouet : de la création à la reprise / Laurent Sebillotte,
Anne Abeille (dir.). Pantin : Centre national de la danse (Carnets de la documentation),
2000. 86 p.
Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé / Isabelle Ginot. Pantin : Centre national de la
danse (Recherches), 1999. 303 p.
30 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Daphnie Production-Camera Lucida
Description du fonds
Collection de documents audiovisuels montés à partir des rushes issus des captations réalisées
dans le cadre de la production du documentaire de Marie-Hélène Rebois intitulé « Maguy
Marin, la danse cachée » (2009, 82 min.), consacré au travail de la chorégraphe depuis 2001
et notamment aux pièces « Grosse Fugue », « Ça, quand même », « Umwelt », « Ha ! Ha ! »,
« Turba » (Une dizaine de documents ; 0,5 ml).
Producteur du fonds
Cinéaste née à Nancy, Marie-Hélène Rebois collabore au travail pédagogique du département
réalisation de la Fémis de 1992 à 1997. Passionnée par la danse contemporaine, elle obtient
en 2003 le grand prix du Festival International de documentaires de Marseille « FID / Vu
sur les Docs » pour « Ribatz, Ribatz ou le grain du temps », un des films qu’elle consacre à
la figure de Dominique Bagouet. Elle réalise aussi des films autour d’autres chorégraphes
comme Catherine Golovine, François Raffinot ou Karine Saporta. Elle est cofondatrice de
la société de production audiovisuelle « Daphnie Production », spécialisée depuis les années
1990 dans la création artistique contemporaine.
Créée en 1995, la société de production « Camera Lucida » pourrait se définir comme un
atelier de création. Les réalisations qu’elle produit sont aussi bien des œuvres de fiction, des
documentaires, des captations musicales que des œuvres cinématographiques de plasticiens.
Daphnie Production et Camera Lucida Productions, ont coproduit en 2009, avec Arte France
et le Centre chorégraphique de Rillieux-La Pape, le documentaire de Marie-Hélène Rebois
consacré à Maguy Marin.
dates extrêmes
2006-2009
nature des documents
DVD
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Marie-Hélène Rebois, réalisatrice ; Maguy Marin (1951-), danseuse et chorégraphe ; Denis
Mariotte, musicien ; Jocelyne Ruiz, chef monteuse ; Ballet de l’Opéra de Lyon ; Compagnie
Maguy Marin ; Centre chorégraphique national de Rillieux-La Pape
Œuvres chorégraphiques
Grosse Fugue ; Ça, quand même ; Umwelt ; Ha ! Ha ! ; Turba
artistes et compagnies chorégraphiques | 31
Fonds Lycette Darsonval
Description du fonds
Documents témoignant de la vie professionnelle de Lycette Darsonval, première danseuse
étoile au Ballet de l’Opéra de Paris : coupures de presse, écrits, lettres, et des notes de son amie
Gilberte Cournand sur ses interprétations (0,5 ml).
Producteur du fonds
Née à Coutances le 12 février 1912 sous le nom d’Alice Perron et sœur de Serge Perrault,
Lycette Darsonval se forme à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle est admise dans le
corps de ballet en 1930, puis le quitte pour poursuivre ses propres projets, tout en continuant
d’étudier la danse classique auprès de Lubov Egorova. À nouveau engagée à l’Opéra, en 1935,
elle y devient première danseuse en 1936, puis, après avoir dansé les principaux rôles du
répertoire, y est promue danseuse étoile (c’est la première à porter ce titre) par Serge Lifar,
en 1940. Elle crée de nombreux ballets de Lifar, dont « David Triomphant » en 1937 ou bien
« Sylvia » en 1941 et sera une de ses partenaires préférées.
De 1957 à 1960, elle dirige l’École de danse de l’Opéra et devient maîtresse de ballet de
l’Opéra de Nice entre 1963 et 1965. C’est à Nice également qu’elle enseigne au Conservatoire
dès 1975. Elle décède à Saint-Lô le 1er novembre 1996.
dates extrêmes
1936-1979
nature des documents
coupure de presse ; correspondance ; manuscrit ; tapuscrit ; photographie
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire ; Serge Lifar (1905-1986),
danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris
Œuvres chorégraphiques
Sylvia ou la Nymphe de Diane ; Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris
32 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Andy De Groat
Description du fonds
Ensemble de pièces d’archives et de documents de travail du danseur et chorégraphe Andy
de Groat, se rapportant particulièrement à trois périodes significatives de son parcours et de
l’activité de sa compagnie Red Notes en France : 1984-1986 (« Bouddha bleu », « La Petite
Mort », « Devil dance »), 1992-1995 (« La Bayadère », « Tangos ! »), 2007-2009 (reprise de
« Swann Lac » avec le Ballet de l’Opéra d’Avignon, « La Folie d’Igitur ») (env. 5 ml).
Producteur du fonds
Né en 1947 à Paterson (New Jersey), Andy (ou Andrew) De Groat – après des études aux
Beaux-Arts de New York – découvre la danse et suit de près le travail de Merce Cunningham,
d’Yvonne Rainer, mais aussi de George Balanchine ou de Jerome Robbins. Au début des
années 1970, il s’intéresse à une forme de minimalisme, le spinning, un tournoiement
répétitif, et aux danses giratoires, qui marqueront certaines de ses œuvres chorégraphiques
(« Rope dance translations » en 1974, « La Danse des éventails » en 1978, souvent reprise et
transmise).
Interprète de Robert Wilson, il collabore avec le metteur en scène pendant dix ans, notamment
pour « Le Regard du sourd » (1971), « Une lettre pour la Reine Victoria » (1974), « Einstein on
the Beach » (1976), et presque vingt ans plus tard, en France, pour « La Nuit d’avant le Jour »
(1989) ou « La Flûte enchantée » (1991). Parallèlement à l’activité de sa compagnie « Andy
de Groat and Dancers », née en 1973, il est aussi un membre fondateur, avec Farid Chopel,
Serge Ducher, Sheryl Shutton, Janos Gat, du groupe de théâtre et de danse d’avant-garde
Lailla.
Andy De Groat quitte les États-Unis et la post-modern dance et s’installe à Paris en 1982.
Il crée alors une compagnie baptisée « Red Notes » (du nom de sa pièce de 1977), tout en
collaborant avec le G.R.C.O.P. et les danseurs de l’Opéra Wilfriede Piollet, Jean Guizerix et
Jean-Christophe Paré qui ne cesseront d’œuvrer régulièrement avec le chorégraphe.
Avec sa compagnie, il travaille aussi bien avec des danseurs amateurs que professionnels.
Parmi les plus de soixante créations dont il est l’auteur, on trouve des pièces comiques comme
des parties dansées pour des œuvres lyriques et des chorégraphies qui font date, notamment
celles qui revisitent le répertoire classique : « Le Lac des cygnes » (1982), « La Bayadère »
(1987-1992), « Giselle » (1992), « Casse-Noisette » (1993-1995), ou encore le registre du
tango (1994).
Installée en résidence à l’Opéra Théâtre de Massy en 1995, la compagnie est ensuite associée
à la ville de Montauban où elle déploie de 1997 à 2001 de nombreuses actions pédagogiques
en direction des enfants.
En 2009, Andy De Groat ouvre le festival des Hivernales à Avignon avec une création en
hommage à l’écrivain Stéphane Mallarmé, intitulée « La Folie d’Igitur »
dates extrêmes
1984-2009
artistes et compagnies chorégraphiques | 33
nature des documents
manuscrit ; notes de travail ; dossier de création ; programme ; ouvrage imprime ; article
de presse ; affiche ; dessin ; partition chorégraphique ; partition musicale ; photographie ;
vidéocassette ; enregistrement sonore
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Red Notes (compagnie) ; Michaël Galasso (1948-2009), compositeur ; Alan Lloyd (19431986), compositeur ; Stéphane Mallarmé (1842-1898), écrivain ; Martin Barré, danseur et
chorégraphe ; Frédéric Nauczyciel (1968-), administrateur et photographe ; François Lebas ;
Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris (G.R.C.O.P.) (1981-1989) ; Ballet
de l’Opéra d’Avignon ; Les Hivernales ; Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
Œuvres chorégraphiques
Swan Lac ; Bouddha bleu ; La Télé ; La Petite Mort ; Devil dance ; La Route de Louvie-Juzon ;
La Bayadère ; Stabat mater ; Tangos ! ; La Folie d’Igitur
34 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Catherine Diverrès
Description du fonds
Archives artistiques relatives aux œuvres chorégraphiques créées par Catherine Diverrès
dans le cadre de la compagnie Studio D.M. (avec Bernardo Montet), entre 1983 et 1993,
puis du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (1994-2008) : captations
audiovisuelles et photographies, documents textuels, dossiers de création et d’organisation
des tournées en France et à l’étranger, documents techniques, etc. (env. 22 ml).
Producteur du fonds
Née en 1959 à Bègles, Catherine Diverrès se forme à l’école Mudra de Maurice Béjart jusqu’en
1978. Elle rencontre en 1979 Bernardo Montet, avec lequel elle danse auprès de Dominique
Bagouet entre 1980 et 1982, au Centre chorégraphique de Montpellier.
En 1982, les deux danseurs rencontrent Kazuo Ohno, l’un des pères fondateurs du butô qui
les fascine. Ils obtiennent en 1983 une bourse du ministère de la Culture pour étudier au
Japon auprès de lui. Ce voyage marque un tournant décisif dans leur carrière. Cette rencontre
sera déterminante dans l’élaboration de leur propre langage artistique. Ils créent alors le duo
« Instance », présenté en 1983 à Tokyo. À leur retour, ils fondent la compagnie « Studio D.M. ».
En 1984, les deux chorégraphes sont primés au Concours de Bagnolet pour la pièce « Le Rêve
d’Helen Keller ». En 1994, ils sont nommés directeurs artistiques du Centre chorégraphique
de Rennes et de Bretagne, où ils prennent la suite de Gigi Caciuleanu.
À partir de 1998, Catherine Diverrès assure seule la direction du C.C.N.R.B., qu’elle quitte
en 2008, proposant désormais son travail sous l’appellation de « Compagnie Catherine
Diverrès ».
dates extrêmes
1983-2008
nature des documents
affiche ; dossier de presse ; coupure de presse ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ;
document de diffusion ; photographie ; vidéocassette ; DVD ; enregistrement sonore ; dossier
technique
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Bernardo Montet (1957-), danseur et chorégraphe ; Laurent Peduzzi, scénographe et
décorateur ; Gigi-Gheorge Caciuleanu (1947-), danseur et chorégraphe ; Kazuo Ohno
(1906-), danseur et chorégraphe ; Studio D.M. (1983-1993) ; Centre chorégraphique
national de Rennes et de Bretagne
artistes et compagnies chorégraphiques | 35
Œuvres chorégraphiques
Instance ; Le Rêve d’Helen Keller ; Lie, ou le sol écarlate ; L’arbitre des élégance ; Le Printemps ;
Fragment ; Concertino ; Tauride ; Ces poussières ; L’Ombre du ciel ; Retour ; Fruits ; Stances ;
Stances II ; Corpus ; Le Double de la bataille (Impromptu) ; 4+1 (little song) ; Voltes ; San ;
Cantieri ; Echo ; Solides ; Alla Prima ; Blowin’; La Maison du sourd
bibliographie
Mémoires passantes (titre provisoire) [: Catherine Diverrès] / Irène Filiberti. Pantin : Centre
national de la danse, à paraître en 2010.
36 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Dossiers d’artistes
Description du fonds
Collection ouverte de dossiers individuels d’artistes, regroupant principalement – par
chorégraphe, interprète ou compagnie de répertoire, ou par œuvre – des dossiers de création
ou de diffusion de pièces chorégraphiques, des dossiers de presse, biographies et autres textes,
des invitations, programmes et divers supports de communication, documentant le paysage
chorégraphique français depuis les années 1960 (env. 6 000 dossiers, 95 ml).
Producteur du fonds
Ce fonds a été initialement constitué au sein des collections de la médiathèque du Centre
national de la danse par fusion d’ensembles d’abord séparés, provenant notamment du
Théâtre contemporain de la danse et de la donation de Mme Gilberte Cournand (2001).
Il est alimenté en permanence à partir de la documentation reçue ou collectée couramment
par le C.N.D. depuis sa création, ainsi que grâce à divers apports extérieurs réguliers.
dates extrêmes
1960nature des documents
correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure
de presse ; programme ; manuscrit ; dossier technique ; tapuscrit
état du fonds
fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables en différé ; catalogue informatisé
personnes ou organismes
Centre national de la danse (C.N.D.) ; Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (19841998) ; Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire
artistes et compagnies chorégraphiques | 37
Fonds Odile Duboc-C.C.N. de Franche-Comté
à Belfort
Description du fonds
Archives concernant l’activité artistique d’Odile Duboc et de sa compagnie « Contre Jour »,
principalement durant ses années de direction du Centre chorégraphique nationale de FrancheComté à Belfort (1990-2008), ainsi que d’autres activités du C.C.N. (développement de la
culture chorégraphique, accueils d’artistes, etc.) pendant la même période (env. 20 ml).
Producteur du fonds
Née en 1941, Odile Duboc baigne dès son plus jeune âge dans la danse classique avant de
découvrir d’autres formes de danse. Dans les années 1970, elle crée à Aix-en-Provence sa
propre école : les Ateliers de la danse. En 1983, elle crée à Paris, avec la créatrice lumières
Françoise Michel, une compagnie baptisée « Contre Jour », en clin d’œil à leur collaboration.
Elle est nommée en 1990 directrice du Centre chorégraphique national (C.C.N.) de FrancheComté à Belfort, après le grand succès de sa pièce « Insurrection » (1989).
Au sein du C.C.N., elle crée plusieurs œuvres chorégraphiques très remarquées comme
« Projet de la matière » (1993), « Trois boléros » (1996) ou « Rien ne laisse présager de l’état
de l’eau » (2005), tout en honorant diverses commandes extérieures, avec Ludovic Lagarde
notamment, tant dans le monde théâtral qu’à l’opéra, ou encore pour d’autres compagnies de
danse (Ballet de l’Opéra de Paris, Ballet du Rhin, Opéra de Lyon, etc.).
Avec son équipe du centre chorégraphique de Belfort, elle organise aussi de nombreuses
actions favorisant le développement de la culture chorégraphique auprès des divers publics de
la danse, et crée des événements dont certains associent de nombreux amateurs (« La Pierre et
les songes » par exemple, en 2007).
Elle quitte le 31 décembre 2008 la direction du Centre chorégraphique national de FrancheComté, auquel a été attaché pendant toute cette période le nom de sa compagnie, et prépare
en 2009 la reprise de la pièce phare « Insurrection ».
dates extrêmes
1983-2008
nature des documents
affiche ; document de diffusion ; document administratif ; dossier de presse ; coupure de presse ;
dossier technique ; photographie ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; vidéocassette ;
DVD ; enregistrement sonore ; manuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
38 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
personnes ou organismes
Contre Jour (compagnie) ; Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort ;
Françoise Michel (1955-), créatrice lumières ; Laurent Vinauger, dirigeant d’institution
culturelle ; Ludovic Lagarde (1962-), metteur en scène
Œuvres chorégraphiques
À la suite ; Avanti ; Brins d’histoire ; Comédie ; Détails graphiques ; Éclats de matière ;
Entr’actes ; Et couleurs, et sons, et… ; Folies douces ; Ida y vuelta ; Il est huit heure moins
quatre exactement ; Insurrection ; J’ai mis du sable… ; La Maison d’Espagne ; Nouvelle
histoire ; La Pierre et les Songes ; Pour mémoire ; Pour tout vous dire ; Primum saltare… ;
Projet de la matière ; Le Pupille veut être tuteur ; Repères ; Rien ne laisse présager de l’état
de l’eau ; Rhapsody in blue ; Thaïs ; Trio 03 ; Trois Boléros ; Une heure d’antenne ; Vénus et
Adonis
bibliographie
Odile Duboc — Françoise Michel : 25 ans de création / Julie Perrin. Belfort : Contre Jour ;
C.C.N. de Franche-Comté à Belfort, 2007. 65 p.
12 ans de résidences / Gérard Mayen. Belfort : Contre Jour ; C.C.N. de Franche-Comté à
Belfort, 2007. 65 p.
10 ans de développement de la culture chorégraphique / Marie-Christine Bordeaux. Belfort :
Contre Jour ; C.C.N. de Franche-Comté à Belfort, 2008. 73 p.
artistes et compagnies chorégraphiques | 39
Fonds Films Pénélope
Description du fonds
Rushes et sources audiovisuelles des films documentaires sur la danse et captations de spectacle
produits par la société Les Films Pénélope entre 2000 et 2004. Le fonds résulte principalement
des prises de vues et montages réalisés dans le cadre des productions : « Dansons » (MarieHélène Rebois, 2000) ; « Point de vue d’Afrique, Montpellier Danse » (Marie-Hélène Rebois,
2000) ; « La Danseuse d’ébène » (Seydou Boro, 2001) ; « Janine Charrat » (Luc Riolon,
2001) ; « Dance celebration » (Don Kent, 2002) ; « Babelle heureuse » (Denis Caiozzi, 2002) ;
« L’Homme qui danse » (Valérie Urréa et Rosita Boisseau, 2004) ; « Paradis » (Marie-Hélène
Rebois, 2004) ; « La Danse dans tous ses espaces » (Denis Caiozzi, 2004 ; ce film est consacré
à l’inauguration du C.N.D.) ; « Dance celebration 2 » (Denis Caiozzi, 2004) (286 supports ;
10 ml).
Producteur du fonds
Entreprise spécialisée dans la production de films sur la danse (captations, documentaires,
recréations de spectacles), la société Les Films Pénélope (Neuilly-sur-Seine) a été créée en
1998 par Leslie F. Grunberg. Après une activité intense de réalisation de films, notamment
pour la chaîne de télévision ARTE, en 2004 la société fusionne avec Morgane Production
pour devenir P.M.P. (Pénélope Morgane Production), filiale de Morgane Groupe dont Leslie
Grunberg est un producteur dirigeant et associé.
dates extrêmes
2000-2004
nature des documents
vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation
personnes ou organismes
Leslie F. Grunberg, producteur ; Montpellier danse ; Suresnes Hip-Hop Cité danse ; Maison
de la danse de Lyon ; Centre national de la danse (C.N.D.) ; Janine Charrat (1924-), danseuse
et chorégraphe ; Irène Tassembédo (1956-), danseuse et chorégraphe ; Seydou Boro (1968-),
danseur, chorégraphe et réalisateur ; José Montalvo (1953-), danseur et chorégraphe ;
Dominique Hervieu (1962-), danseuse et chorégraphe ; Marie-Hélène Rebois, réalisatrice ;
Luc Riolon, réalisateur ; Denis Caiozzi, réalisateur ; Valérie Urréa, réalisatrice ; Charles Picq,
réalisateur ; Don Kent, réalisateur ; Rosita Boisseau, journaliste
Œuvres chorégraphiques
Paradis ; Babelle heureuse
40 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Simone Forti
Description du fonds
Collection de documents audiovisuels présentant des recherches artistiques, improvisations et
ateliers de formation de la chorégraphe Simone Forti et représentatifs de ses travaux au cours
des années 1990 et début 2000 (8 enregistrements vidéos ; < 0,5 ml).
Producteur du fonds
D’origine italienne, née en 1935, Simone Forti émigre à Los Angeles dès l’âge de quatre
ans. Après des études de psychologie et de sociologie, elle fréquente les milieux proches
du courant de l’Expressionnisme abstrait et entame une carrière de peintre. À partir de
1955, elle participe à San Francisco aux ateliers d’Anna Halprin qui enseigne l’improvisation
conçue comme performance artistique, puis intègre sa compagnie.
En 1960, à New York, elle étudie la composition au Merce Cunningham Studio avec le
musicologue Robert Dunn et se familiarise aux pratiques aléatoires. Elle y rencontre
Trisha Brown, Lucinda Childs, Yvonne Rainer et Steve Paxton. Parallèlement aux premiers
happenings auxquels elle participe, elle conçoit ses premières constructions de danse
conceptuelles d’esprit minimaliste.
À la fin des années 60, débutent ses études sur les mouvements des animaux au Zoo de Rome
qui aboutiront au développement d’un vocabulaire de mouvements « naturels » qu’elle mettra
en pratique dans des collaborations avec des musiciens. En 1986, c’est la création du « Simone
Forti & Troupe » avec lequel elle développe plusieurs « portraits » naturels, géographiques ou
historiques de lieux spécifiques. Elle élabore aussi une danse narrative mêlant la parole et le
mouvement, qu’elle appelle « Logomotion ». Toujours active, elle enseigne dans le monde
entier et continue à inventer des modules originaux d’exploration du mouvement.
dates extrêmes
1989-2002
nature des documents
vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sans rendez-vous
personnes ou organismes
Simone Forti (1935-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Simone Forti & Troupe
Œuvres chorégraphiques
Touch ; News animation ; To be continued ; Animation ; A capella motion ; L.A. County
library ; War and variations ; Highway
artistes et compagnies chorégraphiques | 41
Fonds Four Solaire
Description du fonds
Archives du collectif Four Solaire (1975-1984), conservées par sa principale animatrice AnneMarie Reynaud et couvrant les activités artistiques auxquelles cette dernière a participé avant
son implantation au Centre chorégraphique régional de Nevers (4 ml)
Producteurs du fonds
Même si l’association « Le Four solaire » – avec pour objet le développement de « la pratique
de la danse contemporaine » – est enregistrée par la Préfecture de Paris dès le 9 juin 1975,
c’est véritablement en 1976 que démarre autour d’Anne-Marie Reynaud et d’Odile Azagury
l’aventure de ce collectif d’artistes. Danseuses auprès de Carolyn Carlson, dans le Groupe
de recherche théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.), ces dernières ressentent le désir
d’une danse plus engagée, plus en phase avec les questions sociales de leur époque, plus
réaliste mais aussi fantasque et rieuse. Fritz Reinhart, créateur lumières, les rejoint et une
première expression collective voit le jour avec « Collages », un spectacle composé à partir de
moments chorégraphiques travaillés avec Carolyn Carlson et d’improvisations. Mais la vraie
« pièce fondatrice » du Four Solaire, « Nom ou prénom », est créée à la Gaîté-Montparnasse
en mai 1977. C’est le début d’une histoire de huit années, avec le soutien de Gilles Kléber
qui administre l’association. Désir de petites formes, de pièces pouvant être agencées
différemment d’un spectacle à un autre, goût d’une certaine « précision » dans l’écriture
chorégraphique : c’est aussi un style de travail et de composition qui voit le jour et s’exerce
création après création. En 1978, « On le raconte rue Biloko », pièce sarcastique et insolente,
installe durablement le style Four Solaire. La pièce tournera jusqu’en 1981.
L’activité du collectif ne connaît pas d’arrêt, tournant ici et là, dans un foisonnement
incessant, ajoutant aux productions chorégraphiques, des défilés de mode, des participations
à des émissions de variétés pour la télévision ou des spectacles de rues ou dans le métro.
Tout le travail est partagé, dans une économie commune, et chacun se mêle non seulement
de la composition chorégraphique et de l’interprétation, mais aussi de la scénographie, de
la réalisation des costumes ou des supports de communication. Avec « Casablanca », en
mai 1980, c’est le début d’une nouvelle phase dans la vie de la compagnie : la chorégraphie
n’est plus collective mais est signée Picov Artur. De son côté, Anne-Marie Reynaud ne
s’interdit pas à l’avenir de mener hors du groupe d’autres expériences de création, en son
nom propre, souvent pour répondre à des commandes (cf. le fonds d’archives portant
son nom). « Et je me retournerais vers toi… », créé en juin 1983 dans le cadre du Festival
du Marais à Paris où la pièce est donnée de nombreux soirs, marque le triomphe de cette
dernière période ; elle sera présentée jusqu’en 1985. La compagnie est alors très soutenue,
visible ; elle fait partie des rares compagnies chorégraphiques « implantables » et travaille alors
à son installation en Poitou-Charentes. Dernière production du groupe, définie comme
« chorégraphie théâtrale », « Trompe cœur » (1984) est une pièce d’auteur pleinement assumée
puisque c’est Anne-Marie Reynaud qui l’imagine et la crée (sans y danser), à la suite de la
grande émotion qu’elle a ressentie en visitant l’exposition consacrée au peintre Balthus au
Centre Georges Pompidou.
42 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Avec cette œuvre qui signe ainsi l’abandon du collectif, avec une chorégraphe nommée, c’est
– en beauté – la fin du Four Solaire, même si le nom « Four Solaire » restera adjoint au label
Centre chorégraphique régional de Nevers, dont A.-M. Reynaud est nommée directrice en
1984, jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989).
dates extrêmes
1975-1984
nature des documents
manuscrit ; photographie ; affiche ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ;
document de diffusion ; document administratif ; vidéocassette ; enregistrement sonore ;
maquette de costume ; partition chorégraphique
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Le Four Solaire (1975-1984) ; Odile Azagury, danseuse et chorégraphe ; Groupe de recherches
théâtrales de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) (1975-1980) ; Bernadette Doneux, danseuse ; Picov
Artur, danseur ; Daniel Larrieu (1957-), danseur et chorégraphe ; Jean-Christophe Bleton,
danseur et chorégraphe ; Henri Gendrot, compositeur ; Fritz Reinhart, créateur lumières ;
Gilles Kléber, administrateur ; Centre chorégraphique régional de Nevers (1984-1989)
Œuvres chorégraphiques
Collages ; Nom ou prénom ; Noir, habits blancs, midi noir ; Allecquere ; On le raconte rue
Biloko ; Sonate n° 6 ; Vos rêves et les miens ; Ballade à Ménilmontant ; Casablanca ; Éphémère ;
L’Antre temps ; Quai de l’arrivée ; Eréis ; Bal à blanc ; Vertige exquis ; Garance ; Impasse
Félicité ; Tel quel pour mémoire ; Minerai ; De cendre et de braise ; Et je me retournerai vers
toi… ; Aquatiques délices ; Trompe cœur
artistes et compagnies chorégraphiques | 43
Fonds Lila Greene
Description du fonds
Archives artistiques de la danseuse, performeuse et chorégraphe Lila Greene concernant
ses œuvres personnelles ou en collaboration (notamment avec Mark Tompkins et Hideyuki
Yano), ainsi que certaines de ses activités pédagogiques entre 1977 et 2008 (env. 2,5 ml).
Producteur du fonds
Née en 1949 aux États-Unis, Lila Greene vit en France depuis 1975 et exerce son art aussi
bien dans le domaine de la danse que du théâtre. Après une formation très complète en danse
à New York, en Californie, puis à Paris, elle propose entre 1979 et 1982 avec Mark Tompkins,
dans le cadre des Productions Lima Dreem et du Théâtre autarcique, de nombreux spectacles
et performances atypiques. Parallèlement elle danse dans les chorégraphies de Hideyuki
Yano (jusqu’en 1985), dans ses propres solos et chorégraphies ou encore lors d’événements
exceptionnels (de « Masque dans la ville » à Nancy en 1982 à « L’heure où l’on ne savait rien »
en 2001-2002 à Montpellier).
Interprète pour d’autres chorégraphes encore (Kitsou Dubois et Stéphanie Aubin, notamment),
elle est aussi comédienne auprès de Jean Jourdheuil et Jean-François Peyret, de 1990 à 1992,
et artiste associée au Centre dramatique national de Languedoc-Roussillon-Les Treize Vents,
dirigé par Jean-Claude Fall, de 1997 à 2004.
Elle développe enfin des compétences complémentaires (langue des signes, culture chinoise,
approches somatiques) qu’elle utilise dans les nombreuses actions pédagogiques qu’elle mène
avec divers partenaires.
dates extrêmes
1977-2008
nature des documents
manuscrit ; tapuscrit ; dossier de diffusion ; document de promotion ; programme ;
correspondance ; photographie ; vidéocassette ; enregistrement sonore
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Théâtre Autarcique ; Productions Lima Dreem ; Compagnie Lila Greene-Sunsets ; Mark
Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe ; Hideyuki Yano (1943-1988), danseur et
chorégraphe ; Ma danse rituel théâtre ; Kitsou Dubois, danseuse et chorégraphe ; Stéphanie
Aubin (1958-), danseuse et chorégraphe ; Centre dramatique national de LanguedocRoussillon-Les Treize Vents ; Jean-Claude Fall (1947-), metteur en scène ; Jean Jourdheuil
(1944-), metteur en scène ; Jean-François Peyret (1945-), metteur en scène ; Guo Shixing
(1973-), écrivain ; Gabrièle Sparwasser, vidéaste ; Alain Longuet, réalisateur
44 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Œuvres chorégraphiques
Aka-écarlate ; L’Arpenteur s’assoit sans chaise ; Arrêts sur la carpe ; Au puits de l’épervier ;
Le Cas Muller ; Le Chant de la carpe ; Dans le vaste milieu ; Daily yours ; De l’autre côté de
la lune ; De l’esprit d’escalier ; Démons ; Djaa la mode ; Double sens ; Éclats de ( ) ; L’État
des mouches ; Flux-sape ; Géo-chorégraphie ; Giselle in Reno ; Gravité zéro ; L’Heure où l’on
ne savait rien ; Humphrey, Humphrey ; Impair ; L’Inquiet Épicier ; Lima dreams ; Louche
Mouche ; Maisons de verre ; Marco Polo ; Masque dans la ville ; La Nature des choses ; Pandora
suite ; Propriétés ; Le Pupille veut être tuteur ; Régénérations ; Rigoles et buées ; Scènes
d’ex ; Sneek preview ; Solstice d’été ; Solstice d’hiver ; Soupirs et cygnes ; Swooning slugs ;
La Trilogie des hommes oisifs
artistes et compagnies chorégraphiques | 45
Fonds Françoise et Georges Jacq
Description du fonds
Série de 108 albums de photographies de grandes compagnies de danse classique et
néoclassique ainsi que d’autres photographies, programmes et divers documents imprimés
relatifs à des chorégraphes et interprètes, et à des spectacles de danse des années 1970 et 1980
(6 ml).
Producteur du fonds
Françoise Jacq (née en 1925) et Georges Jacq (né en 1923) se passionnent pour le ballet
à partir de 1972, après avoir assisté, au Palais des Sports de Paris, à une représentation de
« Giselle » par le ballet du Bolchoï, avec Natalia Bessmertnova et Mikhail Lavrovski dans les
rôles principaux. Dès lors, ils collectent de nombreux documents sur la danse et des critiques
de spectacles. Georges, en amateur, dans les lieux où c’est possible, réalise de nombreuses
photographies. Françoise organise la documentation dans des albums. L’ensemble constitue au
fil du temps un témoignage personnel sur près de trente ans de ballet en région parisienne.
dates extrêmes
1972-1983
nature des documents
photographie ; programme ; coupure de presse
état du fonds
fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Ballets du XXe siècle ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe ; Ballets Roland
Petit ; Roland Petit (1924-), danseur et chorégraphe ; Ballet de Cuba ; Kirov (Ballet) ; Ballet
de l’Opéra de Paris ; New York City Ballet ; George Balanchine (1904-1983), danseur et
chorégraphe ; Ballet du Bolchoï ; Ballet de Wallonie
46 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Jeune Ballet de France (J.B.F.)
Description du fonds
Documents relatifs aux activités de l’association « Le Jeune Ballet de France » et quelques-unes
de ses tournées, notamment celle de 1995 au Cambodge (0,5 ml).
Producteur du fonds
Issue des activités des « Jeunesses musicales de France » dès 1980, et organisée en structure
autonome à partir de 1983, l’association « Le Jeune Ballet de France » (J.B.F.) est déclarée
auprès des autorités le 31 janvier 1986. Dirigée par Robert Berthier (administrateur
de la Compagnie Dominique Bagouet entre 1978 et 1982), elle a pour but d’offrir à de
jeunes danseurs diplômés des conservatoires une plateforme de professionnalisation, par
l’organisation de spectacles en France et à l’étranger, et l’invitation de chorégraphes pour
des créations ou des reprises. L’association a mis un terme à ses activités durant la saison
2000-2001.
dates extrêmes
1986-2001
nature des documents
photographie ; tapuscrit ; programme ; document de diffusion ; coupure de presse ; ouvrage
imprimé ; document administratif
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Robert Berthier, dirigeant d’institution culturelle ; Ben Van Cauwenbergh, danseur et
chorégraphe ; André Prokowsky (1939-2009), danseur et chorégraphe ; Jeunesses Musicales
de France (J.M.F.)
Œuvres chorégraphiques
Le Bal des cadets ; Chansons françaises ; Les Trois Mousquetaires
artistes et compagnies chorégraphiques | 47
Fonds Francine Lancelot – Ris et danceries
Description du fonds
Archives artistiques et personnelles, archives audiovisuelles, bibliothèque et documentation
professionnelle de Francine Lancelot, complétées par les archives administratives de la
compagnie Ris et danceries (20 ml).
Principaux documents ou dossiers : agendas personnels (1976-2003), partitions, notes de
chorégraphie, plans de scène et autres documents concernant les pièces : « Quelques pas
graves de Baptiste » (Opéra national de Paris, avril 1985), « Atys » (Opéra Comique, 1987),
« Tempore et mesura » (Biennale de danse de Lyon, 1988), « Le Malade imaginaire » (Théâtre
du Châtelet, 1990) ; autres notes, partitions, programmes, articles de presse etc. relatifs à
des spectacles de danse de Ris et Danceries ; dossiers et carnets de notes concernant des
collectages de danses traditionnelles et chansons à danser ; dossiers concernant la Basse
Danse, la Renaissance française, le bal et les danses des xvi e, xvii e et xviii e siècles, les danses
anciennes d’Angleterre, d’Italie, d’Espagne, la notation Feuillet et l’écriture Conté ; dossiers
préparatoires pour des cours et conférences ; collection personnelle de livres, périodiques et
partitions.
Archives audiovisuelles : 58 supports concernant des spectacles de Ris et danceries, 11
supports concernant des participations de Ris et danceries à des opéras ou comédies ballets ;
36 supports relatifs à d’autres travaux et créations de F. Lancelot concernant la danse baroque ;
64 supports concernant la danse traditionnelle ; environ 300 bandes sons et 350 disques.
Ce fonds complète les fonds spécifiques déposés parallèlement par Francine Lancelot à la
Phonothèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, à
Dastum, au centre Ti Kendalc’h, à la Cinémathèque de Bretagne, à Métive (Parthenay) et au
Conservatoire occitan (Toulouse), au Département des arts du spectacle de la Bibliothèque
nationale de France, au Centre de musique baroque de Versailles et à la Cinémathèque de la
danse.
Producteurs du fonds
Née en 1929, formée à la danse classique et moderne, Francine Lancelot – après des débuts
au théâtre – oriente rapidement sa carrière vers la redécouverte des danses populaires et de
la danse baroque. En tant que chercheuse pour le C.N.R.S., elle conduit, dans les années
60 et 70, plusieurs missions de collectage de danses traditionnelles françaises, notamment
en Bretagne, Languedoc-Roussillon, Aubrac et Vendée. En 1973, elle consacre sa thèse aux
sociétés de farandoles en Provence et Languedoc, sous la direction d’Algirdas Julien Greimas.
Elle y analyse le phénomène d’intégration d’une technique chorégraphique d’origine militaire
à la danse populaire, par le biais des maîtres à danser, ainsi que le contexte sociologique de la
pratique des farandoles.
Francine Lancelot est aussi une actrice essentielle de la redécouverte de la danse dite baroque,
art chorégraphique de cour et de théâtre des xvii e et xviii e siècles. En 1980, elle crée la
compagnie « Ris et danseries », dont le répertoire est composé de ces danses du Grand Siècle.
En 1987, elle collabore avec William Christie et les Arts florissants pour la création d’« Atys »
de Lully, qui connaît un très grand succès en France et à l’étranger. Chargée d’enseignement
48 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
à l’université, F. Lancelot poursuit son activité de transmission et d’enseignement jusqu’à son
décès en décembre 2003.
La compagnie « Ris et danceries » a été créée en 1980 à l’initiative de l’Institut de musique
et danse anciennes de l’Ile-de-France, avec le soutien du ministère de la Culture et de la
Communication. Dirigée par Francine Lancelot dès sa création, elle a été codirigée par
François Raffinot de 1985 à 1989. Spécialisée dans les répertoires des xvi e, xvii e et
xviii e siècles français, elle a cessé ses activités spectaculaires en 1995, pour se consacrer à la
transmission des archives et du savoir de Francine Lancelot.
dates extrêmes
ca 1960-2003
nature des documents
manuscrit ; autographe ; tapuscrit ; correspondance ; partition chorégraphique ; partition
musicale ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme ;
document administratif ; photographie ; vidéocassette ; audiocassette ; enregistrement sonore ;
ouvrage imprimé ; périodique ; disque ; maquette de costume ; estampe
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Ris et danceries ; William Christie (1944-), chef d’orchestre ; Andrea Francalanci (19491994), danseur, chorégraphe et théoricien ; Béatrice Massin (1953-), danseuse et chorégraphe ;
Rudolf Noureev (1938-1993), danseur et chorégraphe ; François Raffinot (1953-), danseur et
chorégraphe ; Natalie Van Parys, danseuse ; Jean-Marie Villégier (1937-), metteur en scène ;
Les Arts florissants
Œuvres chorégraphiques
Quelques pas graves de Baptiste ; Atys ; Tempore et mesura ; Le Malade imaginaire ; Bal et
ballets ; Rameau l’enchanteur ; Suitte d’un goût étranger ; Caprice ; Water music ; Partita ;
Zarandanzas ; Danses historiques ; The Fairy Queen ; Les Indes galantes ; Castor et Pollux ;
Bach-Suite ; Sarabande pour Jean-Philippe
bibliographie
Inventaire du corpus documentaire relatif à la thèse de doctorat de Francine Lancelot intitulée
« Les sociétés de farandoles en Provence et Languedoc » / Céline Della Savia. Aix-en-Provence :
Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, 2003. 151 p.
[Inventaire du fonds « Ris et danceries »] / Cécile Coutin. Paris : Bibliothèque nationale de
France (Département des Arts du spectacle), 2000.
artistes et compagnies chorégraphiques | 49
Fonds José Limón
Description du fonds
Collection de captations d’œuvres chorégraphiques de José Limón et de la Limón Dance
Company, transmise à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du chorégraphe par
le Limón Institute. Ces documents permettent d’approcher diverses facettes du chorégraphe,
comme ses racines mexicaines ou ses références bibliques. La plupart des pièces filmées sont ici
présentées dans plusieurs distributions distantes chronologiquement, jusqu’à très récemment
(36 documents, env. 1,5 ml).
Producteur du fonds
Américain d’origine mexicaine, José Limón (1908-1972) découvre la danse à l’âge de vingt
ans. Après être entré à l’école de Doris Humphrey et Charles Weidman, tout en suivant des
cours de danse classique, il intègre leur compagnie en 1930 ; il en sera le danseur principal
en 1942-1943. En 1946, il crée sa propre compagnie et choisit Doris Humphrey comme
directrice artistique.
Après la Seconde Guerre mondiale, il crée et enseigne aussi bien aux États-Unis que, plus
ponctuellement, au Mexique. Sa compagnie, dans les années 1950 et 1960 et jusqu’après la
mort de son chorégraphe, va tourner dans le monde entier et la plupart des pièces de Limón
sont célébrées comme des chefs-d’œuvre. Une des plus fameuses, « The Moor’s Pavane »,
continue d’être présentée dans le monde entier.
dates extrêmes
ca 1950-2003
nature des documents
Vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
José Limón (1908-1972), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Doris Humphrey (18951958), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Limón dance company ; Limón institute
Œuvres chorégraphiques
A choreographic offering ; Air ; Barren spectre ; Carlota ; La Cathédrale engloutie ; Chaconne ;
Concerto grosso ; Dances for Isadora ; Day on earth ; The Emperor Jones ; The Exiles ;
Fantomes ; Keeping still mountain ; La Malinche ; Magritte, Magritte ; Mazurkas ; Missa
Brevis ; The Moor’s pavane ; Never no lament ; Psalm ; Scherzo ; Sonata for two cellos ;
Symphony for strings ; There is a time ; The Traitor ; The Unsung ; The Waldstein sonata ;
The Winged
50 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Léone Mail
Description du fonds
Ensemble de photographies, programmes, affiches, arguments de ballet, maquettes de
costumes documentant l’activité d’interprète et de chorégraphe de Léone Mail, principalement
au sein de l’Opéra de Paris. On trouve aussi des documents relatifs à l’œuvre de Serge Lifar
dont elle fut l’assistante : notamment des notes de chorégraphie et des photographies
concernant « Suite en blanc » et « Variations » qu’elle remonta, et des enregistrements sonores
de conférences et entretiens qu’elle lui consacra. Son activité pédagogique est représentée à
travers divers documents dont des films, que complète encore une collection de partitions
musicales et de disques (4 ml).
Producteur du fonds
Née le 29 mai 1916 à Fécamp, d’abord élève de l’École de danse de l’Opéra de Paris, Léone
Mail entre dans le corps de ballet en 1932. Elle devient Grand sujet en 1950, puis assistante
de Serge Lifar, répétitrice générale des ballets et chorégraphe pour les ouvrages lyriques de
1954 à 1967. Parallèlement, elle est la maîtresse de ballet du Grand Théâtre de Bordeaux en
1952-1953, puis chorégraphe à la Comédie-Française de 1954 à 1958. Elle obtient en 1947
le prix de la meilleure troupe classique du Concours de chorégraphie organisé par les Archives
internationales de la danse à Copenhague, avec sa pièce « Jeanne d’Arc ». Elle se consacre
ensuite à la diffusion des œuvres de Serge Lifar notamment en dirigeant des remontages
de ballets. Enseignante à l’école de musique de Saint-Denis et à l’Université de la danse,
elle est nommée en 1970 première inspectrice de la danse auprès du ministère des Affaires
culturelles, puis directrice adjointe du Centre national de danse contemporaine d’Angers de
1981 à 1984. Elle décède en 2001.
dates extrêmes
1925-2001 (principalement 1932-2001)
nature des documents
programme ; affiche ; photographie ; enregistrement sonore ; disque ; film ; coupure de presse ;
partition musicale ; manuscrit ; maquette de costumes
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Serge Lifar (1905-1986) danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris ; ComédieFrançaise ; Grand Théâtre de Bordeaux ; Université de la danse ; Archives internationales
de la danse (A.I.D.) (1932-1950)
Œuvres chorégraphiques
Jeanne d’Arc ; Suite en blanc ; Variations
artistes et compagnies chorégraphiques | 51
Fonds Daniel Nagrin
Description du fonds
Collection de témoignages audiovisuels concernant la carrière du danseur, du chorégraphe et
du pédagogue Daniel Nagrin (25 documents, env. 1 ml) : solos (des années 1940, 50 et 60 :
« Spanish Dance », « Jazz : Three Ways ») et autres chorégraphies, mais aussi improvisations et
ateliers de travail (« Steps », « The Edge Is Also a Circle », années 1970). Figure également dans
le fonds, son film « The Art of Memory » (1985), véritable prise de position contre l’arme
nucléaire qui a été diffusée dans le monde entier.
Producteur du fonds
Danseur, chorégraphe et pédagogue, Daniel Nagrin (1917-2008) se forme à la danse
moderne avec Martha Graham, Hanya Holm et Anna Sokolow. Il devient, durant la Grande
Dépression aux États-Unis, un membre actif du New Dance Group, un collectif de danseurs
et de travailleurs qui incarne alors une esthétique sociale en cherchant à réconcilier la culture
du peuple avec l’élitisme inhérent à la nouvelle danse moderne. Il collabore aussi avec Helen
Tamiris (1943-1962) sur la scène de Broadway pendant de longues années, et cosigne avec
elle, qui deviendra son épouse, de nombreuses comédies musicales dans lesquelles il danse
souvent.
Parallèlement, comme chorégraphe indépendant, il est le créateur d’un vaste répertoire de
solos au succès international qui témoigne de ses interrogations sur la condition humaine
ou la violence de la guerre. En 1974, il crée la compagnie Workgroup, qui développe un
travail autour de l’improvisation. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur
la danse.
dates extrêmes
1948-1998
nature des documents
Vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Daniel Nagrin (1917-2008), danseur, chorégraphe et pédagogue ; New dance group (1932-)
Œuvres chorégraphiques
19 upbeats ; Art of memory ; Changes ; Change to reel II ; The Edge is also a circle ; The Fall ;
Fragments ; Indeterminate figure ; Jacaranda ; Jazz : Three times ; Man of action ; Not me,
but him ; Peloponnesian war ; Poems off the wall ; Ruminations ; Silence in golden ; Spanish
Dance ; Spring ; Steps ; Strange hero ; Word game
52 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Rudolf Noureev
Description du fonds
Ce groupe de fonds réunit des archives et documents audiovisuels variés concernant la carrière
ou la vie personnelle de Rudolf Noureev (captations de spectacles, interviews, hommages
posthumes, documents privés), ainsi que des documents écrits, imprimés ou graphiques lui
ayant appartenu (livres, périodiques, programmes, partitions musicales).
Une partie des documents provient de la Rudolf Nureyev Foundation et une autre de
Françoise Douce-Freitas. (25 ml).
Producteurs du fonds
Rudolf Noureev est né, d’ascendance tartare, le 17 mars 1938. Après son enfance à Oufa
(Bachkirie) où il pratique, contre l’avis de son père, la danse folklorique, puis la danse
classique, il est accepté – à l’âge de 17 ans – à l’École Vaganova à Leningrad, où Alexandre
Pouchkine le remarque et devient son professeur. En 1958, Rudolf – déjà âgé de 20 ans – est
admis dans le corps de ballet du Kirov où il devient soliste (« Le Corsaire », « Don Quichotte »,
« Le Lac des Cygnes », « La Belle au bois dormant »). En 1961, lors d’une tournée avec le
Kirov, le danseur éblouit le public parisien dans le rôle de Solor de l’Acte des ombres de « La
Bayadère ». Le 16 juin, alors que la troupe s’apprête à s’envoler pour Londres, R. Noureev
demande l’asile politique à l’aéroport du Bourget. Dès le lendemain, il est engagé dans les
Ballets du Marquis de Cuevas et danse le 23 juin « La Belle au bois dormant » au Théâtre des
Champs-Élysées. Il ne retournera dans son pays qu’en novembre 1989, après 28 ans d’exil,
pour danser « La Syphide » sur la scène du Théâtre Kirov.
En 1962, Rudolf Noureev part pour Copenhague où il étudie le style Bournonville auprès
d’Erik Bruhn. Puis, Margot Fonteyn l’invite à Londres pour participer à un gala de charité
et danser le « Lac des cygnes ». Cette rencontre va profondément marquer la vie artistique
du danseur : Rudolf Noureev et Margot Fonteyn formeront désormais en scène, selon son
expression, « un seul corps, une seule âme » dans « Giselle », le « Lac des Cygnes » ou encore
« Marguerite et Armand » créé pour eux par Frederik Ashton en 1963. Dès lors, Noureev
mène une carrière internationale auprès des plus grands chorégraphes tels que Frederick
Ashton, Rudi van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley,
Martha Graham ou Murray Louis. Il chorégraphie et interprète notamment « La Belle au
bois dormant », « Don Quichotte », « Casse-Noisette », « Tancrède », « Roméo et Juliette »,
« Manfred » ou encore « La Tempête ». On le verra aussi dans des pièces inspirées du vocabulaire
baroque sous la direction de Francine Lancelot (« Quelques pas graves de Baptiste », « BachSuite »).
Fort d’une notoriété exceptionnelle dans le monde entier, Rudolf Noureev est nommé en
1983 directeur de la danse à l’Opéra de Paris. Fin août 1989, il n’est pas reconduit à ce
poste mais est nommé par Pierre Bergé à l’automne « premier chorégraphe » du théâtre.
Parallèlement à sa carrière de chorégraphe, l’artiste fait deux incursions dans le cinéma, jouant
dans deux films : « Valentino » de Ken Russell (1977) et « Exposed » de James Toback (1982).
En 1989, il danse dans la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein « The
King and I », chorégraphiée par Jerome Robbins.
artistes et compagnies chorégraphiques | 53
Ses dernières années sont marquées par la maladie, et par une nouvelle activité : la direction
d’orchestre. Fin 1992, il remonte « La Bayadère » à l’Opéra de Paris : ce sera sa dernière
apparition publique. Il décède le 6 janvier 1993 à Paris.
La « Rudolf Nureyev Foundation » (RNF) a été créée par Rudolf Noureev en 1975 d’abord
sous le nom de « Ballet Promotion Foundation ». Elle est basée au Liechtenstein et dispose
d’un bureau à Zurich-Gockhausen en Suisse. Ses objectifs initiaux étaient la gestion de la
fortune personnelle du danseur dont les premiers bénéficiaires ont été les membres de sa
famille. La fondation a également pour but de soutenir le ballet par le biais d’aides financières
accordées aux danseurs, aux compagnies. Elle encourage les échanges entre artistes de Russie
et d’Europe.
Née pendant la Seconde Guerre mondiale, Douce François-Freitas a découvert la danse
classique grâce à Raymondo de Larrain qui réalisa les décors et les costumes de la « Belle
au bois dormant » pour les Grands Ballets du Marquis de Cuevas. Elle rencontre Rudolf
Noureev en 1969 et l’accueille, à l’occasion, dans la maison de son oncle, l’entrepreneur
chilien Arturo Lopez Perez, à la Turbie près de Monaco. Amie et confidente du danseur,
elle le suit fidèlement jusqu’à sa mort en 1993. Elle décède le 28 février 2005.
dates extrêmes
ca 1950-2003
nature des documents
ouvrage imprimé ; partition musicale ; coupure de presse ; périodique ; programme ;
vidéocassette ; audiocassette ; correspondance ; manuscrit ; affiche ; autographe ; photographie ;
tapuscrit ; dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation ; documents consultables
sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Wallace Potts (1947-2006), réalisateur et archiviste ; Frederick Ashton (1904-1988), danseur
et chorégraphe ; George Balanchine (1904-1983), danseur et chorégraphe ; Maurice Béjart
(1927-2007), danseur et chorégraphe ; Erik Bruhn (1928-1986), danseur ; Flemming Flint
(1936-), danseur et chorégraphe ; Margot Fonteyn (1919-1991), danseuse ; Isabelle Guérin
(1961-), danseuse ; Sylvie Guillem (1965-), danseuse ; Jean Guizerix (1945-), danseur ;
Charles Jude (1953-), danseur ; Francine Lancelot (1929-2003), danseuse, chorégraphe et
universitaire ; André Larquié (1938-), dirigeant d’institution culturelle ; Kenneth Macmillan
(1929-1992), danseur et chorégraphe ; Merle Park (1937-), danseuse et pédagogue ; Marius
Petipa (1818-1910), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Jerome Robbins (1918-1998),
danseur et chorégraphe ; Glen Tetley (1926-2007), danseur et chorégraphe ; Rudi Van
Dantzig (1933-), danseur et chorégraphe ; Australian Ballet ; Ballet de l’Opéra de Paris ; Het
54 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Nationale Ballet ; Kirov (Ballet) ; London Festival Ballet ; Martha Graham Dance Company ;
National Ballet of Canada ; Opéra de Paris ; Royal Ballet ; Scala ; Teatro alla Scala ; Wiener
Staatsoper ; Centre national du costume de scène et de la scénographie (Moulins)
Œuvres chorégraphiques
Apollon Musagète ; Bach Suite ; La Bayadère ; La Belle au bois dormant ; Auréole ; Cassenoisette ; Cendrillon ; Le Chant du compagnon errant ; Coppélia ; Le Corsaire ; Don
Quichotte ; Giselle ; The King and I ; Le Lac des cygnes ; Manfred ; Marguerite et Armand ;
Pierrot lunaire ; Quelques pas graves de Baptiste ; Raymonda ; Roméo et Juliette ; La Sylphide ;
La Tempête ; Washington Square
bibliographie
Rudolf Nureyev : the life / Julie Kavanagh. Londres : Fig tree ; New York : Pantheon books,
2007. 810 p.
Nureyev : an autobiography with pictures / Rudolf Nureyev. Londres : Hodder & Stoughton,
1962. 127 p.
Rudolf Noureev, une étoile à Paris : collections de la Fondation Rudolf Noureev / Catalogue
de l’exposition du Musée Carnavalet : 30 avril 1997- 27 juillet 1997. Paris : Paris Musées,
1997. 24 p.
Nureyev : old masters paintings, european furniture and works of art, prints, musical
instruments, textiles, ballet costumes and memorabilia from the collection of Rudolf
Nureyev / [catalogue de vente]. New York : Christie’s, 1995. 307 p.
Nureyev Part II : Christie’s, 20 et 21 november 1995 / [catalogue de vente]. Londres :
Christie’s, 1995. 363 p.
Rudolph Noureev : 1938-1993, costumes et photographies / [Exposition présentée au
Centre national du costume de scène et de la scénographie à Moulins, 9 mai-11 novembre
2009] / Martine Kahane. Moulins-sur-Allier : Centre national du costume de scène ; Les
éd. du Mécène, 2009. 159 p.
artistes et compagnies chorégraphiques | 55
Fonds Cécile Proust
Description du fonds
Collection de captations audiovisuelles de chorégraphies et performances de la danseuse Cécile
Proust ou d’œuvres vidéo conçues avec Jacques Hoepffner entre 1991 et 2008, et notamment
les « femmeuses actions » proposées par l’artiste (12 enregistrements vidéo ; 0,5 ml).
Producteur du fonds
Danseuse contemporaine ayant traversé diverses formes de spectacle, interprète parmi d’autres
pour Odile Duboc, le quatuor Albrecht Knust ou Alain Buffard, Cécile Proust développe
depuis les années 1990 ses propres recherches chorégraphiques ainsi qu’un travail sur l’image
avec le plasticien et vidéaste Jacques Hoepffner. En 1999, elle est choisie pour inventer avec
lui une des roues du passage à l’an 2000 sur les Champs-Élysées à Paris et propose une œuvre
vidéo-chorégraphique qui interroge les gestes de femmes dans de nombreux pays ainsi que leurs
engagements politiques. En 2002, elle propose « Alors, heureuse ? », une œuvre multiforme
qui traite de la sexualité vue du côté des femmes. Puis, en 2004, décidant d’approfondir
radicalement ces questions, après sa rencontre avec la théoricienne Beatriz Preciado, elle met
en chantier « femmeuses », un projet pluriel, artistique et théorique, nourri d’une recherche sur
les interactions entre les pensées féministes, postcoloniales, queer et la postmodernité en art.
Ce projet, qui rassemble artistes et théoriciens, interroge les liens entre ces théories et les arts
plastiques, la performance et la danse. En résultent des « femmeusesactions » qui revêtent diverses
formes : spectacles, performances, vidéos, site Web, textes, installations, programmations etc.
dates extrêmes
1991-2008
nature des documents
vidéocassette
état du fonds
fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Jacques Hoepffner, plasticien, photographe et vidéaste ; Laurence Louppe (1938-), écrivaine,
critique et théoricienne de la danse ; Martha Rosler (1943-), plasticienne, théoricienne et
critique d’art ; Martha Moore, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Pascal Queneau,
comédien et chorégraphe ; Ghyslaine Gau, comédienne et danseuse
Œuvres chorégraphiques
L’envol de Lilith ; Entre chien et loup ; Attractions étranges ; Des gestes de femmes pour l’an
2000 (Les Roues) ; Alors Heureuse ? ; Por paso ; Le Bal des perceptions ; Femmeuses actions ;
Final /ment /seule
56 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Anne-Marie Reynaud
Description du fonds
Archives de la danseuse et chorégraphe Anne-Marie Reynaud, concernant son activité
artistique personnelle parallèlement à l’aventure collective du Four Solaire (1975-1984)
et après, notamment au sein du Centre chorégraphique national de Nevers qu’elle dirige
entre 1984 et 1994 (4 ml)
Producteur du fonds
Née en 1945, Anne-Marie Reynaud fait partie depuis fin 1974 du Groupe de recherche
théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) créé par Rolf Liebermann pour Carolyn Carlson et
John Davis, et participe aux mémorables « L’Or des fous, Les Fous d’or » présentés au Théâtre
de la Ville à Paris, ou « X Land » au Palais des Papes d’Avignon (1975). Auparavant, familière
dès l’âge de 7 ans de la méthode Irène Popard qui lui est conseillée par son médecin de famille,
elle a multiplié les expériences, danseuse à 25 ans, engagée dans diverses initiatives mêlant les
disciplines artistiques, à Saint-Étienne et à Paris dans le mouvement d’agitation intellectuelle
et politique qui marque les années 60, puis découvrant la technique Nikolaïs qui est pour elle
une vraie révélation, et rejoignant enfin en 1973 « Les Ballets de la Cité » de Catherine Atlani.
Au sein du G.R.T.O.P., l’envie vient à Anne-Marie Reynaud et Odile Azagury d’une danse
« moins onirique », plus réaliste et plus engagée. De là va naître l’aventure collective du « Four
Solaire » (voir le fonds d’archives concernant cette compagnie).
Jusqu’en 1984, Anne-Marie Reynaud va être l’animatrice inlassable de ce groupe d’artistes,
en phase avec son époque. À ce moment-là, la chorégraphe est nommée directrice du Centre
chorégraphique régional de Bourgogne à Nevers, où elle présente la dernière création
du collectif : « Trompe cœur ». Si le nom « Four Solaire » reste adjoint au label Centre
chorégraphique régional jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989),
c’est bien une autre période qui s’ouvre alors pour Anne-Marie Reynaud. Le « collectif » cède
du terrain au chorégraphe individuel, auteur autant que coordinateur, comme c’est le cas
aussi dans bien d’autres compagnies dans une époque où la politique publique de la danse
tend à favoriser l’inscription territoriale de jeunes personnalités singulières, emblématiques
de la « nouvelle danse », en leur offrant des lieux de création et de diffusion nouveaux. À
Nevers, jusqu’en 1994, A.-M. Reynaud va produire maintes pièces chorégraphiques – dont
« Drama », « Double tour » ou « Bal de masques » – en s’associant très souvent avec des artistes
d’autres disciplines, musiciens, plasticiens, acteurs, etc.
Parallèlement à des aventures solitaires ou des pas de côté moins connus, comme sa
collaboration avec Bernard Lavilliers (1987), sa mise en scène de la cérémonie de clôture des
8e Jeux du Pacifique à Nouméa (1987), ou celle des 2e Jeux de la Francophonie à Evry (1994),
ou encore, la même année, sa participation aux 4e Nuits fantastiques du Loto, la chorégraphe
développe de nombreux projets avec des amateurs auxquels elle tient particulièrement. A
partir de 1995, elle dirige le festival « Îles de Danses » au sein de l’organisme « Île de France
Opéra et Ballet », avant d’être nommée à la tête du département de Pédagogie et Formation
du Centre national de la Danse en 1998. Toujours prête à danser, elle chorégraphie aussi à
l’occasion, comme pour le danseur Pedro Pauwels, un des solos de « Cygn etc. » (2000), ou
« Pliages » (2005). Elle est décédée le 26 mai 2009.
artistes et compagnies chorégraphiques | 57
dates extrêmes
1974-2001
nature des documents
manuscrit ; photographie ; affiche ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ;
document de diffusion ; document administratif ; vidéocassette ; enregistrement sonore ;
partition musicale ; maquette de costume
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Luc Ferrari (1929-2005), compositeur ; Giovanna Marini (1937-), chanteuse et compositrice ;
Béniat Achary, chanteur ; Pedro Pauwels, danseur, chorégraphe et pédagogue ; Henry Fourès
(1948-), pianiste et compositeur ; Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris
(G.R.T.O.P.) (1975-1980) ; Gilles Kléber, administrateur ; Le Four Solaire (1975-1984) ;
Centre chorégraphique régional de Nevers (1984-1989) ; Centre chorégraphique national
de Nevers (1989-1994) ; Ile-de-France Opéra Ballet (IFOB) ; Centre national de la danse
(C.N.D.)
Œuvres chorégraphiques
Ma vagabonde ; Médée ; L’Arbre du voyageur ; Bal de masques ; Partita ; Solitude Transit ;
Corazon 6 ; Norb Architas ; Dans l’éclat du moment ; Amonita ; Drama (per la danza) ;
Valentine ; La Chambre de peinture ; Bistrot ; Concertino ; Mémoire d’éléphant ; Rayon de
lune ; Carmen ; Scherzo inattendu ; Les Amants d’un jour
58 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Ea Sola
Description du fonds
Archives de la chorégraphe franco-vietnamienne Ea Sola concernant son travail artistique de
1991 à 2006 et particulièrement ses créations : « Sécheresse et Pluie » (1995), « Il a été une
fois » (1997), « La rizière des musiques » (1998), « Voilà Voilà » (1999), « Requiem » (2000),
« Sécheresse et Pluie – Volume 2 » (2005). Outre une collection photographique importante et
de très nombreux documents audiovisuels (documents de recherches, captations, interviews),
le fonds rassemble les coupures de presse accompagnant la diffusion internationale des
spectacles, les programmes, documents techniques ou administratifs (production, diffusion et
relations publiques) ainsi que divers documents concernant la vie de la compagnie Ea Sola :
notes de travail, documents de voyages, courriers (15 ml).
Producteur du fonds
Chorégraphe française d’origine vietnamienne née en 1960, Ea Sola quitte son pays en 1974
et s’installe à Paris en 1978. Après des années de formation dans différents styles de théâtre
et de danse, dont le Butô avec Min Tanaka, elle fonde en 1985 – avec Takuya Ishide et
François Evangelisti – l’Ensemble Naka, tout en poursuivant une activité professionnelle
d’actrice et danseuse. Grâce à des bourses de recherche, elle séjourne au Vietnam à plusieurs
reprises entre 1991 et 1993. De ce retour et des recherches qu’il permet, va naître en 1995
« Sécheresse et Pluie », un spectacle dansé et chanté, auquel participe des femmes âgées, qui
fera date. Suivront quatre autres pièces traitant de la mémoire, du deuil, du souvenir des morts
et de la guerre, pour lesquelles Ea Sola s’inspire de traditions cérémonielles et théâtrales du
Vietnam. En 2005, la chorégraphe reprend le sujet de sa création de 1995, et propose dans un
nouveau spectacle (« Sécheresse et Pluie, volume 2 ») la confrontation symbolique sur scène
de deux générations vietnamiennes, de jeunes danseurs professionnels faisant écho aux vieilles
paysannes. Ce spectacle comme le précédent connaît une large diffusion internationale.
dates extrêmes
1991-2005
nature des documents
manuscrit ; correspondance ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ;
programme ; document administratif ; photographie ; vidéocassette ; enregistrement sonore ;
maquette de décor ; maquette de costume ; dossier technique
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Ea Sola (1960-), danseuse et chorégraphe ; Ensemble Naka ; Ensemble Geste ; Opéra Ballet
du Vietnam ; Festival de Hué ; Lê-Anh, Claude, photographe
artistes et compagnies chorégraphiques | 59
Œuvres chorégraphiques
Sécheresse et Pluie ; Il a été une fois ; La Rizière des musiques ; Voilà Voilà ; Requiem ;
Sécheresse et Pluie – Volume 2
bibliographie
Une histoire de « Voila Voilà » à travers les archives d’Ea Sola déposées au CND / réal. Valérie
Urréa. Pantin : Centre national de la danse, 2006, 1 DVD.
Une histoire de « Requiem » à travers les archives d’Ea Sola déposées au CND / réal. Valérie
Urréa. Pantin : Centre national de la danse, 2006, 1 DVD.
60 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Janine Solane
Description du fonds
Archives et documents relatifs à la danseuse et pédagogue Janine Solane, fondatrice en 1928
de la « Maîtrise de danse Janine Solane », et particulièrement à sa carrière d’interprète et de
chorégraphe entre 1927 et 1965 : contrats et correspondance professionnelle, programmes,
articles de presse et photographies (env. 1,5 ml).
Producteur du fonds
Née en 1912, Janine Solane, après avoir étudié la danse classique, la danse expressionniste
et le style d’Isadora Duncan, élabore son langage chorégraphique personnel qu’elle appelle
« danse classique naturelle », en rapport étroit avec la musique.
En 1932, elle ouvre à Paris, au sein du Montparnasse artistique, une école baptisée « Maîtrise
de danse Janine Solane », qui sera dirigée après elle par sa fille Dominique, et qui accueille
toujours de nombreuses élèves. Grande soliste, éprise de personnages forts comme Jeanne
d’Arc, Janine Solane (« sculpture en marche », selon l’expression de Dominique Dupuy) est
aussi une excellente meneuse de troupe. En 1938, lors de l’inauguration du Palais de Chaillot,
puis après la Seconde Guerre mondiale, elle donne régulièrement des galas et présente
des spectacles qui rassemblent jusqu’à 150 jeunes femmes. Elle crée de grandes fresques
chorégraphiques sur des œuvres musicales classiques comme la « Symphonie pastorale » de
Beethoven ou la « Grande Passacaille » de Bach.
Janine Solane est aussi l’auteure du livre « Pour une danse plus humaine » (1950) et du disque :
« La Belle au bois dormant, drame-féerie d’après le conte de Perrault » (sur une musique de
Vivaldi et avec la voix de Gérard Philipe ; 1962). Elle décède en avril 2006.
dates extrêmes
1927-1965
nature des documents
manuscrit ; document administratif ; programme ; coupure de presse ; photographie
état du fonds
fonds ouvert ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Dominique Solane, danseuse ; Maîtrise de danse-Janine Solane (1932-) ; Archives
internationales de la danse (A.I.D.) (1932-1950)
Œuvres chorégraphiques
La Belle au bois dormant ; La Fugue en sol mineur ; La Grande Passacaille ; Histoire de France ;
Orphée ; La Pastorale ; La Symphonie des jouets ; La Symphonie pastorale
artistes et compagnies chorégraphiques | 61
Fonds Théâtre du Silence
Description du fonds
Documents et archives concernant les activités de création et de diffusion, et l’administration
de la compagnie Ballet Théâtre du Silence durant son implantation à La Rochelle entre 1974
et 1986 (1 ml).
Producteur du fonds
Fondé en 1972 par Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre, jusqu’alors danseurs au Ballet de
l’Opéra de Paris, le Théâtre du Silence met en avant de nouvelles esthétiques de la danse et de
la chorégraphie. Installée à La Rochelle dès 1974, la compagnie y crée de nombreuses pièces
rassemblant de jeunes talents mais aussi des artistes de renom, et y participe à la diffusion
de la danse en programmant divers événements. La compagnie connaît un grand succès
en France comme à l’étranger. Elle est dissoute en 1986, année où la Compagnie Régine
Chopinot s’installe dans la ville.
dates extrêmes
1971-1986
nature des documents
coupure de presse ; document de diffusion ; programme ; affiche ; document administratif ;
photographie
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Jacques Garnier (1940-1989), danseur et chorégraphe ; Brigitte Lefèvre (1947-), danseuse
et chorégraphe ; Jean Guizerix (1945-), danseur ; Wilfriede Piollet (1943-), danseuse et
pédagogue ; Michaël Denard (1944-), danseur et comédien ; Merce Cunningham (19192009), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Andy De Groat (1947-), danseur et chorégraphe ;
Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe ; Régine Chopinot (1952-), danseuse et
chorégraphe ; Maison de la culture de La Rochelle
Œuvres chorégraphiques
Le Cordon Infernal ; Tristan et Iseut ; Pawa ; Webern op. 5 ; Summerspace ; Carmina Burana
62 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Hideyuki Yano
Description du fonds
Archives artistiques et documents relatifs aux œuvres chorégraphiques de Hideyuki Yano et du
groupe Ma danse rituel théâtre : cahiers personnels et notes de chorégraphies, photographies
de représentations (créations ou tournées) et de répétitions des principales pièces créées en
France, captations et films principalement réalisés par Alain Longuet, et divers documents
de la compagnie.
Un dossier complémentaire rassemble des documents relatifs aux différents hommages
posthumes rendus au chorégraphe, principalement celui qui fut organisé à Saint-Florent le
Vieil en 1997 (courriers, presse, programme). Enfin sont jointes à cet ensemble des notes
de travail de Chantal Aubry, auteure d’une importante étude de l’œuvre de H. Yano. (env.
2,5 ml).
Producteur du fonds
Né à Tokyo en 1943, Hideyuki Yano part aux États-Unis en 1961 pour suivre des études
littéraires, puis revient au Japon et s’intéresse au théâtre nô. En 1969, il crée ses premiers
spectacles qui réunissent sur scène comédiens, danseurs et musiciens. Il s’installe à Paris en
1973 et fonde trois ans plus tard le groupe Ma Danse Rituel Théâtre, dont feront notamment
partie Elsa Wolliaston, Lila Greene, Sidonie Rochon, Mark Tompkins, Karine Saporta et
François Verret. Ses créations explorent les limites de la danse, aux frontières du théâtre et de
la musique et sa figure – aujourd’hui en partie effacée et, à la fois, mythifiée – va occuper une
place très particulière au sein de la nouvelle danse française.
Tandis que parallèlement le public européen découvre le butô, de l’œuvre d’Hideyuki Yano se
dégage l’idée que la danse est l’expression, non pas d’une technique, mais d’un état intérieur
où la sensation et le désir sont au premier plan. L’artiste suscite ainsi des univers plastiques
au pouvoir magnétique, notamment avec « Géo-chorégraphie » (1977), « Hana-Cristal fleur »
(1979), « Au puits de l’épervier » (1983) ou le triptyque « Salomé » d’après Oscar Wilde
(1986).
En 1986, H. Yano devient directeur du Centre chorégraphique national de BesançonFranche-Comté. Il décède à Paris en 1988.
dates extrêmes
ca 1970-1997
nature des documents
Photographie ; diapositive ; manuscrit ; tapuscrit ; coupure de presse ; dossier de presse ; revue
de presse ; programme ; vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
artistes et compagnies chorégraphiques | 63
personnes ou organismes
Ma danse rituel théâtre ; Lila Greene (1949-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Sidonie
Rochon (1949-), danseuse et chorégraphe ; Karine Saporta (1950-), danseuse et chorégraphe ;
Mark Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe ; François Verret (1955-), danseur
et chorégraphe ; Elsa Wolliaston (1945-), danseuse et chorégraphe ; Chantal Aubry (1941-),
écrivaine et journaliste ; Alain Longuet, réalisateur
Œuvres chorégraphiques
Rivière Sumida ; La Mue ; Flux sape ; Géo-chorégraphie ; Impair ; Hana cristal fleur ; Akaécarlate ; Hana 2 ; Work in progress ; Requiem ; Sillage ; Diario Marino ; Au puits de l’épervier ;
Ciné-fiction ; Épilogue pour Salomé ; Salomé, parabole du désir ; Boulez-Répons ; Ishtar et
Tammuz ; Une passion
bibliographie
Yano : un artiste japonais à Paris / Chantal Aubry. Pantin : Centre national de la danse, 2008.
380 p.
64 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds La Zouze
Description du fonds
Documents artistiques liés aux créations chorégraphiques de La Zouze-Cie Christophe Haleb,
entre 2005 et 2010 : captations audiovisuelles, photographies, documents d’accompagnement
et dossiers artistiques concernant les œuvres « Résidence secondaire » (2005-08), « Domestic
Flight » (2006), « Evelyne House of Shame » (2007-08), « Liquide » (2009-10), et à la recherche
photographique liée au projet « Evelyne » : « 2 Fresh 2 Die » (2008) (env. 1 ml)
Producteur du fonds
Le chorégraphe Christophe Haleb, né en 1964, suit d’abord une formation de danse classique
avant d’étudier lors de séjours à New-York au studio Lester Horton, puis avec Twyla Tharp,
Lar Lubovitch, ou encore Peter Goss et Dominique Bagouet. Avec Anne Koren et Lisa Nelson,
il expérimente un travail sur les perceptions et le mouvement, puis pratique la danse contact
avec Gilles Musard, Mark Tompkins ou Steve Paxton. À partir de 1983, il devient interprète
pour Rui Horta, Anne Dreyfus, Andy De Groat, Angelin Preljocaj, Daniel Larrieu et François
Verret. En 1993, il fonde sa compagnie : La Zouze, et crée par ex. la « Marche des Vierges » au
Théâtre de la Bastille, « Sous les pieds des citoyens vivants » au T.C.D., « Idyllique » au Théâtre
de la Ville, « Yes, Yes, Yes » au Festival d’Avignon.
La Zouze développe toujours ses projets dans plusieurs espaces de représentation et différentes
temporalités de réalisation : productions chorégraphiques dans des théâtres institués, avec des
espaces organisés et un public attribué, mais aussi à l’extérieur, « là où nous sommes exposés
les uns aux autres, au plus proche des gens, de la vie quotidienne ». En 2008, autour des
notions de cabaret et de salon artistique, le projet « Evelyne House of Shame » propose au
public d’investir et de se réapproprier des lieux du patrimoine marseillais du xix e siècle,
de dialoguer différemment avec l’espace architectural, son histoire, l’environnement sonore,
la lumière et les corps qui viennent s’y rassembler.
dates extrêmes
2005-2010
nature des documents
DVD ; photographie ; document de promotion ; dossiers de création ; affiche
état du fonds
fonds ouvert ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Christophe Haleb (1964-), danseur et chorégraphe ; Cyrille Weiner (1976-), photographe ;
Alexandre Maillard, compositeur et musicien
Œuvres chorégraphiques
Résidence secondaire ; Domestic Flight ; Evelyne House of Shame ; 2 Fresh 2 Die ; Liquide
artistes et compagnies chorégraphiques | 65
pédagogues
et écoles
Fonds Marcelle Bourgat
Description du fonds
Documents de travail concernant la technique de la danseuse classique Marcelle Bourgat, et
divers documents (dont des dessins de Jean Toth) concernant sa carrière d’interprète et de
pédagogue (<0,5 ml).
Producteur du fonds
Née en 1914 à Joinville, Marcelle-Claire Bourgat – tôt formée à la danse classique – est
engagée dès l’âge de 15 ans à l’Opéra de Paris pour danser dans la sarabande de « L’éventail
de Jeanne », avant d’y danser les grands rôles du répertoire. Elle est aussi interprète dans
des programmes des Ballets russes de Monte-Carlo dirigés par René Blum. Elle propose
également, avec sa sœur Alice, des récitals où se mêlent « extraits du répertoire classique,
poèmes dansés, chorégraphies mystiques, évocations évangéliques et lyriques ». Après la
Seconde Guerre mondiale, elle développe sa méthode pédagogique basée sur quatre « modes »
de danse fondamentaux : « simple, naturelle, classique, associée », méthode dont elle expose
les principes dans plusieurs publications parmi lesquelles sa « Technique de la danse » (1946)
qui connaît une très large diffusion et de nombreuses rééditions.
dates extrêmes
1933-1964
nature des documents
Manuscrit ; programme ; coupure de presse ; dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Jean Toth (1899-1972), dessinateur ; École technique de l’enseignement de la danse ; École
de danse Marcelle Bourgat
68 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds École supérieure d’études
chorégraphiques (ESEC)
Description du fonds
Documents relatifs à la pédagogie et au déroulement des enseignements proposés par l’École
supérieure d’études chorégraphiques (ESEC) entre 1971 et 1986, et collection de fascicules
et supports de cours (1,5 ml).
Producteur du fonds
L’École supérieure d’études chorégraphiques, fondée en 1955 à l’initiative de Théodore
d’Erlanger, propose une formation professionnelle pour tous les métiers de la danse et
de la chorégraphie. Gérée au sein de l’Association pour le développement des études
chorégraphiques, cette institution est agréée par le ministère de l’Éducation nationale et
conventionnée avec l’Université Paris-VII. Elle propose trois cycles d’études (formation de
base, spécialisation pédagogie ou scène, perfectionnement), se terminant soit par un certificat
de participation par année de scolarité, soit par un diplôme de professeur de danse. Un brevet
est aussi décerné au terme d’une formation de notateurs. L’ESEC cesse ces activités en 1986.
dates extrêmes
1971-1986
nature des documents
manuscrit ; correspondance ; document administratif ; tapuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Théodore d’Erlanger (1888-1971), mécène ; Jacqueline Challet-Haas (1934-), danseuse,
pédagogue et notatrice ; Jean Challet (1934-), iconographe et traducteur ; Gilbert Canova
(1929-1997), danseur et pédagogue ; Association pour le développement des études
chorégraphiques
bibliographie
« L’École Supérieure d’Etudes Chorégraphiques, 1955-1986 » / Laetitia Doat et Ninon
Prouteau, in Repères : Cahier de danse, n° 22, novembre 2008, p. 20-23.
pédagogues et écoles | 69
Fonds Louise-Marie Goichot
Description du fonds
Collection de disques vinyles 33 tours ¹/³ (environ 300) et 45 tours (environ 150) des années
1960-1970 dont la majeure partie, éditée aux États-Unis, est destinée à l’apprentissage des
différentes techniques de danse jazz (notamment les claquettes) avec des danseurs comme
Danny Hoctor, Al Gilbert, Art Stone, Matt Mattox, Gus Giordano, Bob Audy, Luigi ou encore
Lynda Gaché. La collection comprend également des enregistrements de comédies musicales
américaines comme « Hair », « Follies », « Bubbling brown sugar » ou encore « Chicago », de
danses traditionnelles du monde entier et en particulier des danses folkloriques israéliennes
(2 ml).
Producteur du fonds
Née en 1947 à Maubeuge, Louise-Marie Goichot décide de se consacrer à la danse après des
études de langue à la Sorbonne. Tout au long de sa carrière, elle va entretenir un lien privilégié
avec les États-Unis d’Amérique. Elle y part tout d’abord de 1976 à 1979 deux mois par an
afin d’obtenir le diplôme d’enseignement de la danse de la Dance educators of America
training school (New York), diplôme qu’elle est la première européenne à obtenir. Elle est
ensuite invitée pendant cinq ans à venir donner des cours d’été à New York et Bowling Green
(Université du Kentucky) où elle est l’assistante d’Henry Danton. Elle danse aussi avec Tracy
Everitt. Professeure de danse depuis 1980 au Conservatoire à rayonnement départemental
d’Argenteuil, elle donne aussi régulièrement des conférences d’histoire de la danse.
dates extrêmes
ca 1960-1980
nature des documents
disque
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Art Stone, danseur et pédagogue ; Robert Audy, metteur en scène et chorégraphe ; Lynda
Gache, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Al Gilbert (1921-2003), danseur ; Gus Giordano
(1923-2008), danseur et pédagogue ; Danny Hoctor (-2003), danseur ; Luigi, Eugene
Louis Facciuto dit, danseur et pédagogue ; Matt Mattox (1921-), danseur, chorégraphe et
pédagogue
70 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Irène Popard
Description du fonds
Documents relatifs à l’activité artistique d’Irène Popard, à l’élaboration de sa méthode
pédagogique et à son enseignement au sein de l’École française d’assouplissement-Harmonie
des mouvements (à partir de 1917) puis de l’École de Gymnastique harmonique et rythmique
(à partir de 1921), ainsi qu’aux activités artistiques et pédagogiques de l’Association française
de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.) et enfin de l’association des Amis
de l’école Irène Popard. Sont notamment conservés dans ce fonds des papiers concernant
l’élaboration de la méthode de gymnastique harmonique ainsi que l’enseignement de cette
même méthode par Irène Popard et ses disciples. On trouve aussi trace de nombreuses activités
artistiques d’I. Popard et de spectacles : aussi bien démonstrations de son école que véritables
créations chorégraphiques, dont « La naissance des couleurs » créée en 1949 avec Serge Lifar.
Les documents qui se rapportent à l’A.F.G.H.R. concernent les activités de l’association, la
gestion du centre de formation Irène Popard et du réseau des écoles enseignant la gymnastique
harmonique. On trouve aussi des dossiers relatifs aux actions de diffusion de la méthode
menées par l’association ainsi qu’à l’organisation d’évènements commémoratifs (3 ml).
Producteurs du fonds
Née le 30 septembre 1894 à Paris, décédée à Paris le 30 avril 1950, Marie Louise Antoinette
Lièvre, dite Irène Popard, est la fondatrice d’une forme de gymnastique éducative connue sous
le nom Gymnastique harmonique et rythmique, qu’elle développe sous l’influence de James
Steele MacKaye, disciple de François Delsarte et d’Isadora Duncan, puis de Georges Demeny
chez qui Irène se forme et s’initie au système dalcrozien de la Gymnastique rythmique.
Après avoir œuvré comme infirmière pendant la guerre de 14-18, I. Popard enseigne dès
1917 au sein de l’École française d’assouplissement-Harmonie des mouvements, puis ouvre,
en 1921, à Paris une école du mouvement réservée aux femmes et destinée à libérer leurs
corps des contraintes que la société leur impose, tout en fondant l’Association française
de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.). Dès 1923, l’école est autorisée
à délivrer des diplômes de professeur. Les jeunes diplômées Irène Popard participent à la
diffusion de la méthode en ouvrant des écoles de gymnastique harmonique en France et à
l’étranger (New York et Alger par exemple). Des stages de perfectionnement sont organisés
tous les ans pour les professeurs et Irène Popard fait régulièrement un tour de France de ses
écoles. Cela lui permet d’exercer un contrôle sur ses anciennes élèves et sur la manière dont
elles enseignent sa méthode.
Elle se produit aussi avec ses élèves dans des manifestations gymniques et sportives aussi
bien que lors de galas de bienfaisance, de réunions de syndicats, de fédérations d’aviation,
de mouvements de jeunesse, etc. Parallèlement à ses publications pour faire connaître sa
méthode, elle participe à l’élaboration d’une doctrine nationale pour le développement de
l’éducation physique féminine, et fréquente volontiers les personnalités du monde politique
et sportif. La presse se fait le relais de sa participation à de nombreux évènements mondains.
En 1934, elle est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur et accède au rang d’officier en
1948.
pédagogues et écoles | 71
Irène Popard est également sollicitée pour organiser la figuration de ses élèves dans des
oeuvres classiques du théâtre français, notamment à la Comédie-Française. En 1949, Georges
Hirsch, administrateur de l’Opéra de Paris, lui propose d’établir la chorégraphie du ballet
« La Naissance des Couleurs » en collaboration avec Serge Lifar (musique d’Arthur
Honegger).
L’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.), dont le
fonds documente aussi l’activité, assure la continuité de l’enseignement de la gymnastique
harmonique après la mort d’Irène Popard. En 1999, l’association devient la Fédération
Irène Popard (fédération d’expression gymnique, harmonique et rythmique et disciplines
associées).
dates extrêmes
1916-2001
nature des documents
affiche ; manuscrit ; autographe ; correspondance ; coupure de presse ; photographie ; estampe ;
dessin ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; enregistrement sonore
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Jean Target (1910-1997), peintre ; Association française de Gymnastique harmonique et
rythmique (A.F.G.H.R.) ; Association des Amis de l’École Popard ; Fédération française
de Gymnastique ; École française d’assouplissement-Harmonie des mouvements ; Simone
Caquille, danseuse et pédagogue ; Claude Chatel, danseuse et pédagogue ; Marie-Thérèse
Eyquem (1913-1978), responsable politique ; Jeannine Lorca, danseuse, chorégraphe et
pédagogue ; Serge Lifar (1905-1986), danseur et chorégraphe ; Arthur Honegger (18921955), compositeur
Œuvres chorégraphiques
La Naissance des couleurs ; Les Sept contre Thèbes
bibliographie
Irène Popard et la danse du feu / Marie-Thérèse Eyquem. Paris : Editions du Temps, 1959.
183 p.
Cette gymnastique qui est aussi de la danse, Irène Popard aujourd’hui / Colette Buat, Claude
Chatel et al. Paris : Chiron ; Association Danse-Sorbonne, 1987. 113 p.
Site internet : www.irene-popard.com
72 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Claire Sombert
Description du fonds
Archives témoignant de l’activité de la danseuse Claire Sombert dans sa fonction d’inspectrice
de la danse de la Ville de Paris, et à la direction du Conservatoire de Danse Marius-Petipa
(dossiers et carnets, documents pédagogiques), mais aussi collection des films réalisés par
son association « Terpsichore » pour la diffusion de l’art chorégraphique, entre 1990 et 2000.
Le fonds contient également des dossiers de notes de cours de danse et de descriptions
d’œuvres classiques faites par Bruce Merrill, et des notes de chorégraphie concernant la pièce
« Coppélia » (2 ml).
Producteur du fonds
Née en 1935, Claire Sombert se forme à la danse à l’âge de 12 ans avec Yves Brieux de l’Opéra
de Paris. En 1956, on la voit danser dans le film « Invitation to the Dance » de Gene Kelly, aux
côtés d’Igor Youskevitch. Par la suite, elle crée de nombreux rôles qu’elle interprète au sein
de plusieurs compagnies et avec des chorégraphes de renom tels Roland Petit, Maurice Béjart
ou encore Mirko Sperenblek. En 1972, elle devient l’adjointe du directeur artistique et étoile
du ballet de l’Opéra du Rhin, nouvellement fondé. En 1978, elle est nommée inspectrice de
la danse pour l’enseignement dans les conservatoires de la Ville de Paris, qu’elle réorganise de
façon profonde. Elle assure également la direction du Conservatoire de danse Marius-Petipa,
fondé en 1980 à Paris, jusqu’à l’intégration de celui-ci au Conservatoire national de région en
1999. Elle décède en janvier 2008.
dates extrêmes
1964-2000 (principalement 1985-1999)
nature des documents
manuscrit ; correspondance ; ouvrage imprimé ; partition chorégraphique ; affiche ;
programme ; coupure de presse ; vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Thierry Malandain (1959-), danseur et chorégraphe ; Bruce Merrill, danseur et pédagogue ;
Conservatoire Marius-Petipa ; Conservatoire national de région de Paris ; Association
Terpsichore
Œuvre chorégraphique
Coppélia
pédagogues et écoles | 73
artistes plasticiens
Fonds Patrick Bossatti
Description du fonds
Archives artistiques, écrits personnels, articles et travaux universitaires du dessinateur et
critique de danse Patrick Bossatti (1961-1993), concernant notamment son travail de création
– avec le danseur Bertrand Lombard – de la « Mana Danse » (1988-90) et son doctorat en Arts
plastiques (1993) (env. 15 ml).
Producteur du fonds
Né en juin 1961 à Grenoble, Patrick Bossatti, après un Bac expérimental en Arts Plastiques,
suit des études à l’École des Beaux-Arts de Reims (section Dessin animé), puis prépare une
maîtrise, un DEA et un doctorat en Arts plastiques à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris I).
Il expose ses travaux graphiques au Salon de Montrouge en 1985, à la galerie du Théâtre de
la Bastille en 1985 et 1986.
Intéressé par la danse, il devient critique et écrit dans les revues « Gai Pied » (à partir de
1983), « Pour la danse » (1983-1985) et les « Saisons de la danse » (1986-1990). Très impliqué
dans le milieu de la danse contemporaine, il organise notamment « Danse récital », une série
de manifestations consacrées aux interprètes contemporains au Théâtre de l’Escalier d’or
(1985), au Théâtre de la Bastille (1986), au New Morning (1987). Plus tard, en 1991, il
est responsable du projet « Pour une nouvelle interprétation » au festival Montpellier Danse
en 1991.
Mais son importante œuvre graphique le lie aussi à la danse. Si dès 1984, il dessine « les traces
d’une imaginaire cosmogonie » personnelle, sous les titres successifs : « le trajet des apparences »,
« le royaume du tain », « la condition des sommeils » – cosmogonie dont il étudiera la genèse
et la signification dans son doctorat d’Arts plastiques –, il collabore particulièrement avec
le chorégraphe Daniel Larrieu (compagnie Astrakan), notamment autour de la création de
« Romance en stuc » au Festival d’Avignon 1985 (Cloître des Célestins). Pour cette création,
il intervient comme graphiste et assistant pour le décor ; il réalise aussi jour après jour un
« journal graphique » des répétitions de la pièce.
« Au cours des nombreuses répétitions que j’ai dessinées depuis 1981, disait Patrick Bossatti
en septembre 1988, la relation qui s’est établie avec les chorégraphes et leurs danseurs était
complexe car ma présence ne se révélait pas indispensable à l’élaboration de leur œuvre. […]
Je n’étais là ni pour noter le mouvement, ni pour le répertorier, encore moins pour en fournir
une traduction chronologique. Il s’agissait en fait par cet exercice un peu téméraire d’acquérir
une maîtrise graphique suffisante pour trouver une cohérence véritable entre le trait et la
volonté qui l’ordonnait, saisir le cheminement d’une pensée : celle du chorégraphe révélée par
l’interprétation, fixée aussitôt par le crayon, et la mienne regardant l’œuvre en chantier. »
À partir de cette expérience, Patrick Bossatti va progressivement passer du dessin de danse à
l’invention graphique de danses, dont un exemple majeur est la « Mana danse de nada » (19881992) : des silhouettes sans nécéssairement de succession logique mais entretenant entre
elles « au contraire, des rapports inégaux de latéralité, d’échelles, d’alternances rythmiques :
bref, ce qu’il faut de liberté par rapport à un champ visuel établi, fut-ce celui d’une feuille
de papier, pour contribuer réellement à ce qui s’appelle une “danse” » (selon les mots de
76 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Laurence Louppe). Bertrand Lombard, à qui l’œuvre graphique « Mana danse » a été offerte,
entreprend d’interpréter la danse que porte ou propose le dessin, devant le dessinateur luimême qui chaque fois redessine la danse : « Par un long échange entre patience et précision,
j’exposais ma propre lecture des pages dessinées, Patrick Bossatti observait, affinait et guidait
cette interprétation. Si Mana danse de nada a fini par être montrée, d’abord à des amis et
par la suite à un public plus large, elle n’a jamais constitué un réel spectacle mais plutôt
une occasion de partager cet échange entre interprétation et observation. Le plaisir direct
de regarder un corps prendre progressivement possession d’un espace, mettre en évidence le
cheminement même de la pensée d’abord notée et dessinée, puis transmise pour exister en
chair et en os et devenir éventuellement souvenir ou pensée pour celui qui observe et qui peut
à nouveau dessiner ce qu’il voit… »
En 1989, après des mois de « déchiffrage » de la partition dessinée les deux artistes partent
dans le Ladakh réinventer jour après jour une danse jamais figée, que l’un danse et que l’autre
redessine : « une danse née du dessin et qui chaque fois y retourne », finalement représentée
en public, telle un rituel, toujours à la lumière du jour, notamment au festival d’Avignon
(1990) ou lors de « Danse à Aix » en 1992, souvent en parallèle d’une exposition des dessins
de P. Bossatti.
Entre autres « inventions de danse », on peut citer celle que le plasticien dessine en 1993, à la
demande d’Alain Neddam, pour un spectacle tiré du texte de Paul Auster, « Espaces blancs ».
En 1993, également, le 22 mars, Patrick Bossatti soutient sa thèse d’Arts plastiques intitulée :
« Vers l’émergence et la cohérence d’un cosme » (sous la dir. d’Éliane Chiron). Il décède le
22 août de la même année.
dates extrêmes
1974-1993
nature des documents
Dessin ; tapuscrit ; affiche ; correspondance ; document de diffusion ; document administratif ;
coupure de presse ; photographie ; programme ; partition chorégraphique ; film ; enregistrement
sonore ; manuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Bertrand Lombard (1962-), danseur et chorégraphe ; Daniel Larrieu (1957-) danseur et
chorégraphe ; Théo van den Boogaard (1948-), dessinateur ; Paul Auster (1947-), écrivain ;
Dominique Brunet, danseuse et vidéaste ; Alain Buffard (1960-), danseur et chorégraphe ;
Eliane Chiron, universitaire ; Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Vincent
Druguet, danseur ; Marie-Christine Gheorghiu, danseuse et chorégraphe ; Alain Neddam
artistes plasticiens | 77
(1957-), metteur en scène et pédagogue ; Kazuo Ohno (1906-), danseur et chorégraphe ;
Jean-Pierre Raynaud (1939-), plasticien ; Cathy Rees, danseuse ; Jean Rudel (1917-2008),
peintre et universitaire ; Emmanuel Sérafini (1965-), dirigeant d’institution culturelle ; Didier
Silhol (1948-) ; James Smiley, danseur ; Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon ; Compagnie
Astrakan ; Compagnie La Ronde ; Danse à Aix (1977-2005) ; Festival d’Avignon ; Gai Pied
hebdo ; Institut des hautes études en Arts plastiques (IHEAP) ; Sida Solidarité Spectacle
(1990-1998)
Œuvres chorégraphiques
Mana danse de Nada ; La Peau et les os ; Romance en Stuc ; Anima ; Admiring La Argentina
bibliographie
Mana danse de nada / [Catalogue d’exposition] de Patrick Bossatti et Bertrand Lombard ;
préf. Alain Neddam. Le Creusot : LARC ; Paris : Association Vert sur Noir, 1992. 20 p.
« Interprètes inventeurs » : « Cahiers du renard » n° 11-12 / Patrick Bossatti (dir.). Paris :
Association nationale pour la formation et l’information Artistiques et culturelles (ANFIAC),
1992. 176 p.
78 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Lucien Caplain
Description du fonds
Collection complète des illustrations réalisées par Lucien Caplain pour l’ouvrage « Ballets
de l’Opéra de Paris » de Léandre Vaillat, publié en 1943, ainsi que trois maquettes de
proposition de couverture pour l’ouvrage « Spessivtseva, Ballerine russe » (1942) du même
auteur (0,5 ml).
Producteur du fonds
Lucien Caplain est né à Paris le 31 mars 1892 au sein d’une famille tournée vers les arts.
Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris et fréquente, après la Grande Guerre, les milieux
artistiques de Montparnasse tout en travaillant comme dessinateur de mode et illustrateur de
livres et de revues. Il habite à Sèvres pendant la Seconde Guerre mondiale et s’associe, après
la Libération, en tant que dessinateur au service d’architecture de la Banque nationale pour le
commerce et l’industrie. Il décède le 1er mai 1983 à Paris.
dates extrêmes
1942-1943
nature des documents
épreuve d’édition ; dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Léandre Vaillat (1876-1952), écrivain et critique de danse ; Olga Spessivtseva (1895-1999),
danseuse ; Opéra de Paris ; Ballet de l’Opéra de Paris
artistes plasticiens | 79
Fonds Eugène Lacoste
Description du fonds
Maquettes de costumes d’Eugène Lacoste pour le ballet « Sylvia ou la Nymphe de Diane »
de Louis Mérante, créé à l’Opéra de Paris en 1876. Les documents, en partie aquarellés,
comportent le tampon de la vente de l’Hôtel Drouot du 8 mars 1909 concernant l’« atelier
de feu Eugène Lacoste, peintre dessinateur du Théâtre national de l’Opéra et des théâtres
subventionnés » (94 dessins ; 0,5 ml).
Producteur du fonds
Formé auprès de Léon Cogniet et d’Henri Cambon, Eugène Lacoste (1818-1908) est un
peintre d’histoire et de portraits. Outre ses charges de peintre dessinateur de l’Opéra de Paris,
il expose au Salon à Paris entre 1839 et 1875.
dates extrêmes
1876
nature des documents
maquette de costume ; dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Louis Alexandre Mérante (1828-1887), danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris
Œuvre chorégraphique
Sylvia ou la Nymphe de Diane
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
80 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Marcel Multzer
Description du fonds
Dossier iconographique autour d’un projet de ballet intitulé « Houpette et Bigoudis »,
élaboré par Marcel Multzer avec la danseuse Jeanne Chasles, comprenant principalement des
maquettes de costumes (croquis ou planches au crayon ou à l’encre) (<0,5 ml).
Producteur du fonds
Marcel Multzer (1866 – 1937) est connu comme dessinateur de costumes pour l’OpéraComique. Les planches de ce dossier faisaient partie des documents appartenant à la danseuse
Jeanne Chasles (1869-1939), collectionneuse de sources iconographiques sur la danse, qui
furent dispersés après sa mort, une grande partie étant acquise par la Bibliothèque nationale
de France. Le présent groupe de documents a été réuni par Mme Gilberte Cournand après
la mort de l’artiste.
dates extrêmes
ca 1920
nature des documents
maquette de costume ; dessin ; tapuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personne ou organisme
Jeanne Chasles (1869-1939), danseuse et chorégraphe
Œuvre chorégraphique
Houpette et Bigoudis ou la Table de beauté
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
artistes plasticiens | 81
Fonds Jean-Michel Pourvoyeur
Description du fonds
Collection de documents iconographiques (dessins, estampes, lithographies et photographies)
relatifs à des artistes et œuvres liés aux Ballets russes de Serge de Diaghilev (1 ml)
Producteur du fonds
Né en 1959 à Pointe Noire au Congo, Jean-Michel Pourvoyeur est diplômé de l’École du
Louvre en 1982. Peintre partageant son temps entre New York et Paris, il crée en 1988 un
décor pour le ballet « Turtles eat bones » de la compagnie Elisa Monte. Passionné par la danse
et notamment par Nijinski et les Ballets russes, il réunit à titre personnel une importante
documentation et des œuvres les concernant. Sa rencontre avec Françoise Reiss-Stanciu
aboutira à leur collaboration pour l’édition du livre « Écrits sur Nijinsky » (1992), dans lequel
il conçoit le cahier iconographique dont plusieurs reproductions concernent des documents
de ce fonds. Il décède en décembre 1991.
dates extrêmes
1913-1929 ; 1942
nature des documents
épreuve d’édition ; dessin ; lithographie ; photographie
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Françoise Reiss-Stanciu (1915-2001), universitaire et critique de danse ; Vaslav Nijinski (18891950), danseur et chorégraphe ; Anna Pavlova (1881-1931), danseuse et chorégraphe ; Tamara
Karsavina (1885-1978), danseuse ; Adolphe Bolm (1884-1951), danseur et chorégraphe ;
Sofia Vassilievna Fedorova (1879-1963), danseuse ; Serge Lifar (1905-1986), danseur et
chorégraphe ; Michel Fokine (1880-1942), danseur et chorégraphe ; Edmond Van Saanen Algi
(1882-1958), architecte, peintre et décorateur ; Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963), écrivain ;
Ballets russes de Serge de Diaghilev ; Georges Barbier (1882-1932), peintre et illustrateur ;
Valentine Gross (1887-1968), peintre
Œuvres chorégraphiques
Le spectre de la rose ; Jeux ; La Chatte ; Joan de Zarissa ; Cléopâtre
bibliographie
Écrits sur Nijinsky / sous la dir. de Françoise Stanciu-Reiss ; iconographie : Jean-Michel
Pourvoyeur. Paris : Chiron, 1992. 307 p.
82 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds André Quellier
Description du fonds
Ensemble d’œuvres graphiques (croquis et esquisses, dessins, pastels) du peintre André
Quellier consacrées aux spectacles proposés par la chorégraphe américaine, Katherine
Dunham en France, entre 1947 et 1952, notamment aux œuvres « Veracruzana » et « Rites
de passage » et, dans une moindre mesure, aux pièces « Adeus Terras », « Choros », « Shango »
et « Batucada », qui correspondent aux programmes présentés à Paris auxquels Quellier a pu
assister (env. 300 croquis, 81 dessins à l’encre, 76 pastels ; 2,5 ml).
Producteur du fonds
Né en 1925, diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts, pensionnaire de la Casa Velasquez
(1955), connu pour ses natures mortes et paysages, puis pour ses œuvres à sujets religieux
et enfin pour son illustration de l’œuvre entier des Fables – d’après les dessins gravés de
Jean-Baptiste Oudry – puis des Contes de Jean de La Fontaine (383 tableaux régulièrement
exposés), André Quellier a commencé sa vie de peintre en se consacrant aux arts du spectacle :
danse et mime principalement.
Célèbre pour ses portraits de Marcel Marceau, il a aussi été le témoin et le collaborateur des
spectacles de la danseuse et chorégraphe Katherine Dunham dans les années d’après-guerre.
Au tournant des années 1950, il réalise une série importante de croquis, dessins et pastels qui
constitue un témoignage majeur des œuvres de la chorégraphe et danseuse à l’époque de ses
plus grands succès parisiens (1947-1950).
Lorsqu’il rencontre Katherine Dunham, André Quellier est déjà familier des coulisses de
la scène parisienne. Autorisé par relation à pénétrer les théâtres, il cherche à saisir la vie des
salles de spectacles sous tous ses aspects. Sa rencontre avec la chorégraphe fut pour lui une
source d’inspiration particulièrement féconde qui allait occuper sa production pour les cinq
années à venir.
Katherine Dunham appréciait particulièrement le regard qu’André Quellier portait sur son
travail et lui confia l’illustration de la traduction française de sa thèse consacrée aux « Danses
d’Haïti » (éditions Fasquelle, 1950), préfacée par Claude Lévi-Strauss. Admis à suivre le travail
quotidien de la compagnie, lors des répétitions, des représentations, chaque fois que celle-ci
se produisait à Paris – ce qui arriva quatre fois en cinq ans entre 1948 et 1953 – il devint,
si ce n’est le dessinateur officiel de Katherine Dunham, du moins le témoin privilégié de
l’activité parisienne de la compagnie. Ainsi ses dessins à la plume furent choisis pour illustrer
les programmes des théâtres parisiens où la compagnie se produisait – comme le furent aussi
ceux de Paul Colin – et lors du troisième passage de la compagnie à Paris, une exposition
de dessins, pastels et tableaux fut accueillie pour une durée de deux mois au Théâtre des
Champs-Élysées, obtenant un grand succès.
dates extrêmes
1947-1952
artistes plasticiens | 83
nature des documents
dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personne ou organisme
Katherine Dunham (1909-2006) danseuse et chorégraphe
Œuvres chorégraphiques
Adeus Terras ; L’Ag’Ya ; Batucada ; Choros ; Maracatu ; Rites de passage ; Shango ; Suite
brésilienne ; Veracruzana
84 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
théoriciens, écrivains, critiques
et autres personnalités
Fonds Gaston Capon
Description du fonds
Dossier d’archives de l’écrivain et historien Gaston Capon réunissant ses notes de travail,
manuscrits et épreuves de son livre « Les Vestris : le “diou” de la danse et sa famille, 17301808 : d’après des rapports de police et des documents inédits » (Société du Mercure de
France, 1908). S’y ajoutent des documents rassemblés pour ce travail, et notamment des lettres
manuscrites de Noverre, Gardel, Gaëtan et Auguste Vestris, des courriers contemporains de
Capon (Ambroise Tardieu, Pierre Louÿs), et d’autres documents concernant La Guimard
(notamment la vente aux enchères des intérieurs de son ancien hôtel particulier à Pantin), ou
encore des notes sur la vie de Jean-Georges Noverre (0,5 ml).
Producteur du fonds
Dans ses nombreux ouvrages, Gaston Capon (1867-1940) – tour à tour écrivain, historien et
chroniqueur – traite surtout de l’histoire culturelle de la France sous l’Ancien régime. Parmi
les personnalités qu’il étudie figurent par exemple : Casanova, Mlle Deschamps, ou encore
le prince de Conty, Louis-François de Bourbon. Son ouvrage sur les Vestris s’inscrit dans cet
intérêt pour la vie mondaine du xviii e siècle.
dates extrêmes
1792-1913
nature des documents
manuscrit ; autographe ; correspondance ; épreuve d’édition ; dessin
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Gaétan Vestris, (1729-1808) danseur et pédagogue ; Auguste Vestris (1760-1842), danseur
et pédagogue ; Jean-Georges Noverre (1727-1810), danseur et chorégraphe ; Maximilien
Gardel (1741-1787), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Ambroise Tardieu (1840-1912),
archéologue et historiographe ; Pierre Louÿs (1870-1925), écrivain ; Marie-Madeleine
Guimard (1743-1816), danseuse ; Mercure de France
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
Les Vestris : le “diou” de la danse et sa famille, 1730-1808, d’après des rapports de police et
des documents inédits / Gaston Capon. Paris : Mercure de France, 1908. 307 p.
86 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Anne Chiffert
Description du fonds
Notes et documents de travail d’Anne Chiffert liés à des dossiers relatifs à la danse, traités
dans le cadre de la Délégation à la danse ou de la Direction de la musique et de la danse
du ministère de la Culture (1993-1997) – notamment la mise en place du Centre national
de la danse (C.N.D.) –, ou liés à sa mission sur la carrière professionnelle du danseur (2004)
(< 1 ml)
Producteur du fonds
Née en 1947, historienne de formation, Anne Chiffert a été nommée déléguée à la danse
en 1992, puis directrice de la musique et de la danse au ministère de la Culture et de la
Communication en 1995. Dans ce cadre, elle mène une action résolue en faveur du
développement des secteurs artistiques dont elle a la charge et contribue notamment à la
modernisation du système français d’enseignement de la musique et de la danse. Après
avoir instruit le dossier de création du Centre national de la danse au sein du ministère de
la Culture, elle devient présidente du conseil d’administration de ce nouvel établissement
public, position qu’elle occupe jusqu’en 2009, parallèlement à ses fonctions d’inspectrice
générale de l’administration des affaires culturelles. En 2002, elle participe à une mission
d’analyse et de propositions portant sur l’ensemble du dispositif d’éducation artistique en
France. Puis en 2004, elle mène, à la demande du ministre de la Culture, une mission sur la
carrière du danseur (formation, insertion professionnelle et reconversion).
dates extrêmes
1993-1997 ; 2004
nature des documents
manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ; document administratif
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation
personnes ou organismes
Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984-1998) ; Association de préfiguration
du Centre national de la danse (A.P.C.N.D.) (1995-1998) ; Centre national de la danse
(C.N.D.)
bibliographie
La reconversion des danseurs : une responsabilité collective / Anne Chiffert et Maurice
Michel. Paris : Ministère de la Culture et de la Communication (Inspection générale des
Affaires sociales), 2004. 69 p.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 87
Fonds Gilberte Cournand
Description du fonds
Documentation et archives professionnelles et personnelles de Gilberte Cournand
témoignant de ses divers champs d’activité : critique de danse, libraire-galeriste, amateur d’art
et figure importante du milieu de la danse durant la seconde moitié du xx e siècle. On trouve
notamment dans ce fonds de très nombreux brouillons d’articles autographes, des textes de
conférences, un ensemble important de photographies des années 50 aux années 80, plusieurs
dossiers constitués autour de décorateurs, sculpteurs ou peintres liés à la danse, des notes et
documents sur Lycette Darsonval, Solange Schwartz, le Marquis de Cuevas, Rudolf Noureev
ou Claude Bessy, ainsi qu’une abondante correspondance échangée notamment avec Serge
Lifar ou John Neumeier (5 ml).
Producteur du fonds
Gilberte Cournand, passionnée de danse et désireuse d’en favoriser la connaissance mais
aussi amateur et collectionneuse d’art, ouvre une librairie-galerie spécialisée en danse le
15 juin 1951. D’abord située Place Dauphine, la librairie déménage rue de Beaune en 1965.
Elle cessera son activité en 1989.
Outre son activité de libraire, Gilberte Cournand est également journaliste et critique de
danse et suit de très près l’actualité des spectacles chorégraphiques. Elle donne de nombreuses
conférences sur divers aspects de la danse et grâce à sa collection et à sa connaissance devient
une experte sollicitée par divers musées à travers le monde, auxquels elle fait plusieurs
donations.
Elle décide en 2001 de transmettre sa bibliothèque et ses archives professionnelles à la
médiathèque du Centre national de la danse, dont la salle de lecture porte désormais son
nom. Elle décède en août 2005.
dates extrêmes
1947-2005
nature des documents
coupure de presse ; manuscrit ; photographie ; programme ; correspondance ; dessin ;
périodique ; autographe ; tapuscrit ; disque
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Alexandre Benois (1870-1960), peintre et décorateur ; Claude Bessy (1932-), danseuse,
chorégraphe et pédagogue ; Maurice Charpentier-Mio (1881-1976), peintre et sculpteur ;
Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et directeur de compagnie ; Lycette
Darsonval (1912-1996), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Serge Lifar (1905-1986),
88 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
danseur et chorégraphe ; Gilbert Mayer (1934-), danseur ; John Neumeier (1942-), danseur
et chorégraphe ; Rudolf Noureev (1938-1993), danseur et chorégraphe ; Solange Schwartz
(1910-), danseuse et pédagogue ; Hubert Yencesse (1900-1987), sculpteur ; Librairie-Galerie
La Danse (1951-1989)
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 89
Fonds Jeannette Dumeix
Description du fonds
Dossiers de travail de Jeannette Dumeix élaborés à l’occasion de sa mission de recherche dans
le cadre de la préparation de l’exposition « François Delsarte » au musée de Toulon en 1991,
coproduite avec le Théâtre national de la danse et de l’image (T.N.D.I.) de Châteauvallon.
Ils contiennent diverses sources concernant ce pédagogue et théoricien du mouvement
(1811-1871) et des reproductions de pièces d’archives issues notamment de la Hill Memorial
library (Louisiana State University). Ils font aussi apparaître le travail d’élaboration de
l’exposition proprement dite (notes manuscrites, listes de documents exposés, plans, épreuves
du catalogue, etc.) (1 ml).
Producteur du fonds
Parmi les rencontres qui déterminent la carrière de danseuse et chorégraphe de Jeannette
Dumeix, figure celle de Susan Buirge dont elle sera l’assistante de 1978 à 1982. En 1983,
J. Dumeix crée, avec Marc Vincent, Artefact, cellule de recherches et de créations en danse
contemporaine, à l’origine de plus de 20 pièces chorégraphiques, jusqu’en 2003. En 2002,
elle réalise le film « Lexique dansé », puis fonde en 2004 Artefactlabo destiné à questionner
le travail de la danse et sa réception par le biais de documentaires de création.
dates extrêmes
1990-1991
nature des documents
Manuscrit ; tapuscrit ; ouvrage imprimé ; correspondance
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
François Delsarte (1811-1871), chanteur, théoricien du mouvement et pédagogue ; James
Steele MacKaye (1842-1894), acteur, metteur en scène et pédagogue ; Samuel Silas Curry
(1847-1921), pédagogue ; Hill Memorial library (Louisiana State University, Baton Rouge) ;
Musée de Toulon ; Théâtre national de la danse et de l’image (T.N.D.I.) (Châteauvallon)
bibliographie
François Delsarte 1811-1871, sources, pensée : [catalogue de l’exposition, du 21 mars au
14 mai 1991] / Carole Rambaud et Geneviève Vincent. Toulon : Musée de Toulon ; T.N.D.I.,
1991. 127 p.
François Delsarte : une anthologie / Alain Porte. Paris : I.P.M.C., 1992. 282 p.
90 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Isabelle Ginot
Description du fonds
Archives professionnelles d’Isabelle Ginot relatives à sa thèse universitaire consacrée à Dominique
Bagouet, ou à ses activités de critique : dossiers sur les spectacles, coupures de presse, notes de
travail, interviews avec des chorégraphes, interprètes et autres personnalités. (2,5 ml)
Producteur du fonds
Née en 1964, Isabelle Ginot est journaliste et critique de danse de 1983 au milieu des années
90. Depuis 1999, elle enseigne au département Danse de l’Université Paris 8 où elle est
aujourd’hui habilitée à diriger des recherches. Elle a jusqu’en 2005 consacré la plus grande
partie de ses travaux à l’analyse des œuvres en danse contemporaine et à la théorie de la
critique. Également praticienne Feldenkrais, son activité s’oriente désormais vers l’analyse des
pratiques somatiques, leur histoire et leur épistémologie. Elle a publié de nombreux articles
érudits, ainsi que « La danse au xx e siècle » (avec Marcelle Michel, 1995) et « Dominique
Bagouet, un labyrinthe dansé » (1999).
dates extrêmes
1987-2001
nature des documents
coupure de presse ; document de diffusion ; programme ; manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ;
enregistrement sonore
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation
personnes ou organismes
Dominique Bagouet (1951-1992) danseur et chorégraphe ; Carnets Bagouet (1993-) ; Brigitte
Asselineau, danseuse et pédagogue ; Chantal Aubry (1941-), écrivaine et journaliste ; Trisha
Brown (1936-), danseuse et chorégraphe ; Susan Buirge (1940-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue ; Odile Duboc 1941-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Hubert Godard,
historien et universitaire ; Mark Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe
Œuvres chorégraphiques
Déserts d’amour ; Le Crawl de Lucien ; Assaï ; Le Saut de l’ange ; Les Petites Pièces de Berlin ;
Meublé sommairement ; Jours étranges ; So Schnell ; Necesito, pièce pour Grenade
bibliographie
Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé / Isabelle Ginot. – Pantin : Centre national de la
danse (recherches), 1999. 303 p.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 91
Fonds Jean-Marie Gourreau
Description du fonds
Collection de dossiers (env. 6 500) et de photographies (env. 60 000) autour de l’actualité de la
danse et de la diffusion des œuvres chorégraphiques de tous styles entre 1970 et 2006, réunis
dans le cadre de son activité de journaliste et critique de danse par Jean-Marie Gourreau
(20 ml).
Producteur du fonds
Directeur de recherches à l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA),
auteur de quelque 130 publications scientifiques et près de 400 publications techniques et
de vulgarisation, Jean-Marie Gourreau, parallèlement à cette activité, pratique le métier de
journaliste, photographe et critique de danse depuis 1970.
Il a travaillé pour de divers supports : « Chaussons et petits rats », « Témoignage chrétien »,
« Valeurs actuelles », « Le Spectacle du monde », « Pour la Danse », « L’Avant-scène Ballet/
Danse », « E.P.S. », « Les Saisons de la Danse », « La Presse française », « Télex danse », « DanseDanse-Danse », « Danse Light » (sous le pseudonyme de J. Deburau), etc. Dans ce cadre,
il a réuni une très importante documentation sur les spectacles de danse, principalement
présentés à Paris et en Île de France.
dates extrêmes
1970-2006
nature des documents
dossier de presse ; manuscrit ; photographie ; programme ; document de diffusion ; coupure
de presse
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
92 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Albrecht Knust
Description du fonds
Archives et documentation professionnelle d’Albrecht Knust, comprenant notamment une
très importante correspondance, de nombreux dossiers et documents directement liés à sa
carrière, comme danseur et enseignant de danse (de chœurs de mouvements, particulièrement)
mais surtout comme notateur et expert en cinétographie Laban : papiers et objets personnels ;
correspondances générale, alphabétique et thématique ; notes de chorégraphie, croquis de
mise en scène, textes, programmes, photographies de spectacles, articles sur la danse ; écrits
théoriques dans leurs versions successives (« Abriss der Kinetographie Laban » ; « Handbuch
der Kinetographie Laban » ; « Dictionary of Kinetographie Laban / Labanotation ») ; éléments
de terminologie ; dossiers liés à l’International council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ;
partitions de la « Collection Knust de cinétogrammes » (plus de 200 notations) et de
nombreuses transcriptions de danse impliquant A. Knust ou d’autres auteurs ; dossiers relatifs
à l’enseignement de la notation ; documentation externe : périodiques, partitions musicales
et publications diverses (25 ml).
Producteur du fonds
Né à Hambourg le 5 octobre 1896, Albrecht Knust danse dès l’âge de 16 ans, et jusqu’en
1921, au sein de l’association de danse folklorique de sa ville, le Geestländer Tanzkreis.
Délaissant des études de commerce, il devient alors, avec Kurt Jooss, l’élève de Rudolf Laban,
et intègre en 1922 son groupe de danseurs professionnels, la Tanzbühne Laban. De 1924
à 1934, il dirige la Hamburger Labanschule où il fonde avec Azra, la fille aînée de Laban,
le Tanzschreibstube (bureau de la notation). Parallèlement, dès 1926, il crée ses premières
chorégraphies, en tant que maître de ballet du Friedrichstheater de Dessau pendant dix-huit
mois : « Der Prinz von China » [« Le Prince de Chine »] et « Die Geschöpfe des Prometheus »
[« Les Créatures de Prométhée »] qu’il remontera en 1933. À Hambourg, il commence à
établir des partitions d’exercices et de danses chorales, et publie ses premiers articles sur
la cinétographie, en relation avec les nécessités d’écriture qu’il rencontre dans son activité
chorégraphique.
En 1934, alors que Kurt Jooss et son groupe de danse quittent l’Allemagne pour l’Angleterre,
après avoir remporté le concours des Archives internationales de la danse (A.I.D.) de 1932
avec « La Table verte », A. Knust laisse à Lola Rogge son école de Hambourg pour accepter la
direction intérimaire de la Folkwangschule d’Essen. En 1935, ayant décidé de se consacrer
presque exclusivement à la cinétographie, il fonde à la demande de Laban le Bureau de la
notation à Berlin. L’été de cette même année, il note la chorégraphie de la danse de groupe
de Laban d’après l’opéra de Wagner, « Rienzi », représentée au Zoppoter Waldoper, et avec
Irmgard Bartenieff, chez qui il loge alors, transcrit en cinétographie Laban des danses
historiques d’après Feuillet, Pécour et Taubert. Un autre travail important de notation est
sa participation à l’établissement, dès l’hiver 1935-1936, des partitions des danses de groupe
chorégraphiées par Laban pour les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. Ce spectacle – « Vom
Tauwind und der neuen Freude » [« Vent de rosée et nouvelle joie »] – ne sera finalement
pas représenté, en raison de l’opposition de Joseph P. Goebbels qui juge cette œuvre nonconforme à ses attentes, lors de la répétition générale du 20 juin 1936.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 93
À la fin de l’année 1936, le Bureau de la notation de Berlin est fermé, et tout enseignement
de la cinétographie dissuadé puis interdit dans les écoles de danses d’Allemagne (ce qui – avec
la fermeture de ses écoles – provoque le départ de Laban pour l’Angleterre en 1937). Albrecht
Knust retourne alors à Hamburg-Bergedorf donner quelques cours dans son ancienne école,
mais se consacre surtout à une première version de son « Abrégé de cinétographie Laban » qu’il
soumettra à Jooss et à son proche collaborateur Sigurd Leeder, lors d’un voyage à Dartington
en Angleterre. En 1939, invité par Pino et Pia Mlakar, A. Knust part s’installer à Munich avec
sa mère. C’est là qu’il passe les années de guerre, jusqu’en 1945, officiant comme notateur
du Bayerische Staatsoper. Il notera notamment, parmi d’autres chorégraphies des Mlakar, les
pièces « Taler oder Geige » ou « Der Teufel im Dorf ». Knust est ainsi le premier à transcrire un
ballet en entier, favorisant sa reprise ou sa transmission. C’est à partir de cette expérience qu’il
constitue la masse des quelque 20 000 exemples documentant des problèmes de notation,
qu’il organisera et présentera après la guerre dans son « Encyclopédie de la Cinétographie
Laban » en huit volumes, une œuvre majeure jamais publiée.
Devenu l’expert incontesté de la cinétographie, Albrecht Knust – qui reste toujours en
contact avec Laban – donne, à partir de 1950, de nombreuses conférences dans différents
lieux d’Europe et favorise la connaissance du système d’écriture dont des évolutions parallèles
et parfois divergentes se développent des deux côtés de l’Atlantique, la cinétographie Laban
en Allemagne et dans les pays latins, et la « Labanotation » dans le monde anglo-américain.
En mai 1951, A. Knust est nommé en poste à la Folkwangschule par Kurt Jooss revenu en
Allemagne, et crée le Kinetographisches Institut (baptisé depuis le Studio für Kinetographie)
qu’il ne quittera plus, tout en œuvrant comme notateur du Ballet Jooss, notamment de la
chorégraphie de « Colombinade » ou de « Christgeburt ». L’« Abriss » est publié dans une
nouvelle édition en 1956 et une édition en langue anglaise paraît en 1958. À cette occasion,
il fait une tournée de conférences aux États-Unis, à l’invitation de Nadia Chilkovsky et de la
Philadelphia Dance Academy.
Parallèlement, Lisa Ullmann, dernière compagne et exécutrice testamentaire de Laban, invite
à Addlestone en 1959 tous les experts de la notation, lesquels décident de fonder un conseil
international et de poursuivre ce travail d’échanges, afin d’essayer de réduire les différences
intervenues entre les deux branches du système d’écriture, la cinétographie et la labanotation.
C’est la naissance de l’International Council of Kinetography Laban (ICKL) dont A. Knust
devient « chairman » en 1961, puis président à partir de 1969.
À Essen, au sein de la Folkwangschule, Albrecht Knust prend sa retraite d’enseignant de
notation en 1962, remplacé par une de ses collaboratrices, Diana Baddeley (puis Christine
Eckerlé), mais il reste au sein de l’école en qualité de directeur de l’Institut de cinétographie,
recevant les chercheurs internationaux, certains venant travailler à ses côtés durant plusieurs
mois – notamment Jacqueline Challet-Haas, en 1960-1961. Il s’attache aussi à organiser
ses archives en vue de sa retraite définitive prévue pour l’été 1978. Il ne terminera pas ce
travail, décédant brusquement en mars 1978, à l’âge de 81 ans. Cependant ses archives ont
pu, conformément à sa volonté, être transmises au Centre of Dance Studies (Jersey) dirigé
par Roderyk Lange, qui en fait don ensuite, dans les années 2000, au Centre national de la
danse.
94 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
dates extrêmes
1910-1978
nature des documents
manuscrit ; autographe ; correspondance ; coupure de presse ; photographie ; dessin ; ouvrage
imprimé ; périodique ; programme ; film ; microfilm ; partition chorégraphique ; note de mise
en scène ; tapuscrit ; partition musicale ; épreuve d’édition
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Rudolf Laban (1879-1958), danseur, chorégraphe et théoricien ; Kurt Jooss (1901-1979),
danseur, chorégraphe et pédagogue ; Roderyk Lange (1930-), choréologue et ethnologue ;
Lisa Ullmann (1907-1985), danseuse et pédagogue ; Herbert Vogel, notateur ; Pino Mlakar
(1907-2006), danseur et chorégraphe ; Sally Archbutt, danseuse et chorégraphe ; Diana
Baddeley-Lange (1928-1981), notatrice ; Ingeborg Baier-Fraenger (1926-1994), danseuse,
pédagogue et notatrice ; Irmgard Bartenieff-Dombois (1900-1981), danseuse, notatrice et
théoricienne ; Nellie Biermann-Voogd, danseuse et pédagogue ; Jacqueline Challet-Haas
(1934-), danseuse, pédagogue et notatrice ; Nadia Chilkovsky (1908-2006), danseuse,
pédagogue et notatrice ; Inge Danker, danseuse, pédagogue et notatrice ; Martin Gleisner,
danseur ; Ann Hutchinson-Guest (1918-), danseuse et notatrice ; Jan Krieger (?-1978),
danseur ; Sigurd Leeder (1902-1981), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Marie-Luise
Lieschke (?-1971), danseuse et pédagogue ; Ilse Loesch (1909-2006), danseuse, pédagogue
et notatrice ; Emma Lugossy, danseuse, chercheuse et notatrice ; Valerie Preston-Dunlop,
danseuse, notatrice et chercheuse ; Lola Rogge-Meyer (1908-1990), danseuse, chorégraphe
et pédagogue ; Maria Szentpál (1919-1995), ethnologue et notatrice ; Dorothea de VriesHoffmann, danseuse, pédagogue et notatrice ; Jane Winearls (1908-2001), danseuse,
pédagogue et notatrice ; Greta Wrage von Pustau (1902-1989), danseuse, pédagogue et
notatrice ; Folkwanghochschule Essen ; Kinetographisches Institut (Essen) ; International
council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ; Centre for dance studies (Jersey) ; Dance notation
bureau (D.N.B., New York) ; Laban Art of Movement Guild ; Laban Art of Movement
Centre
Œuvres chorégraphiques
Die Andächtige Frauen ; Aufbruch ; Der Bürger als Edelmann ; Dämmernde Rhythmen ;
Erwachen ; Fackeltänze ; Faustwalzer ; Festliche Begrüssung ; Gegensätze ; Der Gesang der
Zeit ; Geschichten aus dem Wienerwald ; Die Geschöpfe des Prometheus ; Götzendienst ;
Hamburger Reigen ; Kunterbunte Polka ; Die lustigen Weiber von Windsor ; Der
Maienkranz ; Menuet ; Nabukodonozor ; Das Narrenhaus ; Der Noye’s Fludde ; Opfergang
1 und 2 ; Orpheus ; Preciosa ; Der Prinz von China ; Reigen Arabeske ; Sakrales Tanzspiel ;
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 95
Der Schimmer ; Schnittertanz ; Sommernachtstraum ; Sprungtanz ; Strömungen ; Tannhäuser
Bacchanal ; Trinklied ; Der Walzer von Novo Mesto ; Welle, Kreis und Trichter ; Wie lange
noch ? ; Zur Sarabande von Bach ; Der Grüne Tisch ; Christgeburt ; Dithyrambus ; Die
Feenkönigin ; Fausts Erlösung ; Der schwingende Tempel ; Der gefesselte Prometheus ;
Agamemnons Tod ; Les Petits Riens ; Kampf der Farben ; Titan ; Alltag und Fest ; Gössling
Marsch ; Fürst Igor ; Une nuit à Venise ; Rienzi ; Vom Tauwind und der neuen Freude ; JosephsLegende ; Meistersinger ; Die verkaufte Braut ; Jahreszeiten der Liebe ; Taler oder Geige
bibliographie
A dictionary of kinetography Laban (Labanotation) / Albrecht Knust. London : Macdonald
and Evans, 1979. 2 vol. 420 et 162 p.
« La correspondance d’Albrecht Knust : de l’amitié à l’histoire : l’exemple des lettres d’aprèsguerre » / Laurent Sebillotte et Jacqueline Challet-Haas. In « Quant à la danse », n° 5. Fontvieille :
Mas de la danse ; Marseille : Images en manœuvre, 2007, p. 28-34.
Les archives d’Albrecht Knust : donation de Roderyk Lange au Centre national de la
danse / Laurent Sebillotte, avec Jacqueline Challet-Haas, 2005. En ligne : http://mediatheque.
cnd.fr/themesTextes.php
96 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Antonine Meunier
Description du fonds
Archives de la danseuse et pédagogue Antonine Meunier concernant notamment sa théorie
et son système d’écriture de la danse (sténochorégraphie) ainsi que quelques projets de ballets
(0,2 ml)
Producteur du fonds
Née en 1877, Antonine Meunier se forme à l’École de danse de l’Opéra de Paris où elle est
première danseuse jusqu’en 1926, avant d’y enseigner ainsi que dans des académies privées.
Elle signe aussi des livrets de ballets et un ouvrage synthétique sur « La Danse classique (école
française) » (1931). Elle œuvre également à la construction d’un système d’écriture de la danse
classique qu’elle appelle « sténochorégraphie », en écho à la méthode de notation établie par
Arthur Saint-Léon en 1852.
Elle est promue en 1932 Chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur en reconnaissance
de ses services rendus au Théâtre aux Armées pendant la Première Guerre mondiale et de son
dévouement à l’Académie de Musique et de Danse. Elle meurt le 12 mars 1972 à Paris.
dates extrêmes
1916-1937
nature des documents
photographie ; manuscrit ; partition musicale ; partition chorégraphique ; coupure de presse
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Pierre Tugal (1883-1964), écrivain et critique de danse ; Ballet de l’Opéra de Paris
Œuvres chorégraphiques
Danses de chez nous ; La Parade ; Le Parc enchanté ; Qui trop embrasse
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 97
Fonds Françoise Reiss-Stanciu
Description du fonds
Archives professionnelles de Françoise Reiss-Stanciu relatives à ses travaux de chercheuse en
danse et de critique, ainsi qu’à ses activités consacrées à Vaslav Nijinsky, notamment l’ouvrage
collectif « Écrits sur Nijinsky » et l’exposition proposée en 1989 au Musée de la Seita à Paris
(2 ml). Ce fonds complète le fonds principal déposé à Bibliothèque universitaire d’Angers
puis transféré au Département des Arts du spectacle de la BnF.
Producteur du fonds
Françoise Reiss-Stanciu (1915-2001) a mené une carrière à multiples facettes : après ses études
de lettres, elle fut tout à la fois écrivaine, enseignante, journaliste et critique chorégraphique
ou littéraire. Elle s’est plus particulièrement intéressée à Vaslav Nijinski auquel elle consacra
sa thèse de doctorat d’esthétique (Sorbonne, 1956, publiée en 1957 sous le titre « Nijinsky
ou la grâce »). C’est toujours à Nijinski et aux Ballets russes qu’elle consacra en 1989-90 la
première exposition d’envergure en France, au Musée de la Seita à Paris. Elle enseigna aussi à
l’École d’anthropologie (1969-1973) et à la Sorbonne (1974-1977) et proposa à la radio, une
critique hebdomadaire des thèses soutenues en Sorbonne.
dates extrêmes
1941-2001
nature des documents
manuscrit ; correspondance ; coupure de presse ; dossier de presse ; programme ; autographe ;
tapuscrit ; document de diffusion
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Vaslav Nijinski (1889-1950), danseur et chorégraphe ; Jean-Michel Pourvoyeur (19591991), peintre ; Romola Nijinski (1891-1978) ; Bronislava Nijinska (1891-1972), danseuse
et chorégraphe ; Vasile Stanciu (1900-1986), avocat et criminologue ; Ballets russes de Serge
de Diaghilev ; Comité international Waslaw Nijinsky ; Association internationale des amis
de Waslaw Nijinsky ; Musée de la Seita (1979-2000) ; Archives internationales de la danse
(A.I.D.) (1932-1950) ; Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et directeur de
compagnie ; Lycette Darsonval, (1912-1996) danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Philippe
Hériat (1898-1971), écrivain ; Ballet soviétique de Moscou
Œuvres chorégraphiques
Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris ; Roméo et Juliette
98 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
bibliographie
Sur la pointe des pieds : annales chorégraphiques, 1951-1952 / Françoise Reiss. Paris : Revue
Adam, 1952. 187 p.
Sur la pointe des pieds : annales chorégraphiques 2 / Françoise Reiss. Paris : Lieutier, 1953.
185 p.
Nijinsky : [exposition du] 15 décembre 1989 au 17 février 1990 au Musée-galerie de la
Seita / Françoise Reiss-Stanciu, Laurence Courtillet, Jean-Hugues. Paris : Musée-Galerie de
la Seita, 1989. 127 p.
Écrits sur Nijinsky / sous la dir. de Françoise Stanciu-Reiss ; iconographie : Jean-Michel
Pourvoyeur. Paris : Chiron, 1992. 307 p.
Inventaire du fonds Françoise Reiss-Stanciu : R812000 / Cristiana Oghina Pavie, Valérie
Neveu. Angers : Bibliothèque universitaire d’Angers, 2002. 63 p.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 99
Fonds Pierre Tugal
Description du fonds
Archives de l’écrivain et critique de danse Pierre Tugal concernant ses recherches et projets
d’ouvrages, principalement après la Seconde Guerre mondiale et la reprise des activités des
Archives internationales de la danse (A.I.D.) en 1946, et jusqu’à sa mort. Le fonds regroupe
notamment ses notes préparatoires à un ouvrage théorique sur la critique en danse, et des
réflexions sur des thèmes aussi variés que les danses magiques ou macabres, les traditions
indonésiennes ou d’autres pays, ou encore certaines œuvres de Maurice Béjart (1 ml).
Producteur du fonds
Né en 1883 à Tauroggen en Courlande (Lettonie), alors administrée par l’Empire russe, Pierre
Tugal s’installe en France vers 1917, où il publie d’abord des articles d’actualité politique.
En 1931, il collabore pour la première fois avec Rolf de Maré lors de la tournée de la
Comédie-Française en Suède que ce dernier a organisée. Cette même année, Tugal est nommé
conservateur en chef des Archives internationales de la danse (A.I.D.) nouvellement fondées
par de Maré. Il s’occupera – durant toute la période de fonctionnement de cette structure
– de la bibliothèque et de ses collections, valorisant les fonds documentaires et gérant la
programmation et l’organisation des différentes activités. Il est aussi rédacteur en chef de la
revue des A.I.D. (1932- 1936).
En 1935, il est cofondateur, avec Pierre Michaut et Fernand Divoire, de l’Association des
écrivains et critiques de la danse. En 1942, il rejoint l’Organisation juive de combat. Après son
retour à Paris en novembre 1944, Tugal reprend ses fonctions auprès des A.I.D. Il commence
alors une activité intense de critique de danse pour de nombreuses publications et rédige ou
prépare plusieurs ouvrages. Il participe, en 1948, au projet d’une nouvelle revue, « La Danse »,
avec Edmond Linval, Dinah Maggie, et Ferdinando Reyna.
Président fondateur de l’association « Atelier de la danse », animée par Jacqueline Robinson,
en 1955, il y organise les « Reflets de danse » qui présentent, entre autres, les danseuses Olga
Stens ou Karine Waehner. Il mène aussi dans les années 50, au sein de l’Hôpital psychiatrique
de Charenton-Saint Maurice, une recherche sur la valeur thérapeutique de la danse et ses
applications rééducatives. Les présents documents sont – parmi les papiers personnels de
Pierre Tugal – les seuls repérés actuellement, sa bibliothèque et sa documentation ayant été
dispersées ou détruites à sa mort en 1964.
dates extrêmes
1935-1964
nature des documents
Manuscrit ; tapuscrit
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
100 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
personnes ou organismes
Pierre Tugal (1883-1964), écrivain et critique de danse ; Archives internationales de la danse
(A.I.D.) (1932-1950) ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe
Œuvre chorégraphique
Symphonie pour un homme seul
bibliographie
Sanja Andus-L’Hotellier, « The Archives internationales de la danse (1931-1952) : introductory
reflections on memory in dance ». In Discourses in Dance, vol. 3, n° 1, 2005, p. 81-97.
Les Archives internationales de la danse 1931 à 1952 / Inge Baxmann, Claire Rousier, Patrizia
Veroli (dir.). Pantin : Centre national de la danse, 2006. 247 p.
Körperwissen als Kulturgeschichte : Die Archives Internationales de la Danse / Inge Baxmann
(dir.). Munich : K. Kieser Verlag (Wissenskulturen im Umbruch ; vol. 2), 2007. 167 p.
Franz Anton Cramer : « Die Erfindung der Tanzwissenschaft : Das internationale Tanzarchiv
von Paris ». In : TanzJournal 5 (octobre) 2006, p. 11-13.
Dossier Pierre Tugal (49 pièces) dans les archives de la Société des Gens de Lettres (S.G.D.L.),
Archives Nationales, cote 454 AP 422.
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 101
Fonds Lisa Ullmann
Description du fonds
Archives professionnelles de Lisa Ullmann concernant la cinétographie et, plus généralement,
les différents systèmes d’écriture du mouvement. On y trouve également des documents
relatifs à son enseignement de la danse et à ses recherches chorégraphiques. Enfin plusieurs
dossiers concernent les activités et conférences de l’International Council of Kinetography
Laban (I.C.K.L.) qu’elle a fondé en 1959. Ce fonds, donné par Lisa Ullmann à Roderyk
Lange pour compléter les archives d’Albrecht Knust que ce dernier conservait au sein de son
Centre of Dance Studies, à Jersey, a été transmis par R. Lange en même temps que le fonds
Knust (2 ml).
Producteur du fonds
Lisa Ullmann (1907-1985), élève de Rudolf von Laban, devient une de ses collaboratrices les
plus fidèles, d’abord dans l’école Folkwang à Essen, puis à Dartington en Grande-Bretagne,
où Laban s’est exilé en 1938. Avec lui, elle œuvre pour la mise en place et la propagation du
système d’écriture conçu par Laban, la cinétographie, et son application plus large à l’analyse
du mouvement.
Elle cofonde, toujours avec Laban, le Art of movement studio à Manchester (1948) et la Laban
Guild (1949). Exécutrice testamentaire de Laban, elle invite après la mort de ce dernier, en
1958, tous les experts de la notation, lesquels décident de créer un conseil international et de
poursuivre ce travail d’échanges, afin d’essayer de réduire les différences intervenues entre les
deux branches du système d’écriture, la cinétographie et la labanotation. Ce sera le moment
fondateur de l’International council of kinetography Laban (1959).
dates extrêmes
1940-1974
nature des documents
manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ; ouvrage imprimé ; périodique ; partition chorégraphique
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Rudolf Laban (1879-1958), danseur, chorégraphe et théoricien ; Albrecht Knust (1896-1978),
danseur et notateur ; Roderyk Lange (1930-), choréologue et ethnologue ; International
council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ; British dance notation society ; Dance notation
bureau (D.N.B., New York) ; Kinetographisches Institut (Essen) ; Language of dance centre
(L.O.D.C., Londres) ; Centre for dance studies (Jersey)
102 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Léandre Vaillat
Description du fonds
Archives de l’écrivain, journaliste de danse et librettiste de ballets, Léandre Vaillat. Le fonds
est composé principalement de dossiers regroupant manuscrits, brouillons, notes de travail,
coupures de presse, lettres et courriers divers concernant divers projets professionnels :
chroniques sur l’actualité de la danse, livrets de ballets, émissions radiophoniques, ouvrages
d’histoire de la danse, etc. Outre les manuscrits de ses principaux livres sur la danse, sont réunis
ceux de plusieurs de ses livrets (« La Belle Meunière », « Le Turc amoureux », « Le Nocturne
de Nohant », « A chacun son destin » « Bagatelle », etc.), et un dossier de reconstitution de
« La Sylphide ». Figurent encore dans le fonds une série complète des planches d’illustration
de l’ouvrage « Réflexions sur la danse » (1947), soit 43 lithographies en couleurs réalisées par
François Barette, et une lettre dactylographiée d’Isadora Duncan en date du 14 mai 1913
(sous-dossier « Grèce ») (1,5 ml).
Producteur du fonds
Léandre Vaillat (1876-1952), journaliste et écrivain, fait paraître en 1904 ses premiers
articles consacrés non pas à la danse mais à l’art de son temps, à l’urbanisme ou, plus tard,
au régionalisme.
En 1937, il est membre d’une commission chargée de préparer la section régionale de
l’exposition internationale « Arts et techniques appliqués à la vie moderne » de Paris. Son
ouvrage « Histoire de la danse » est publié en 1942. Suivent « La Taglioni » (1942), « Ballets
de l’Opéra de Paris » (1943), « Olga Spessivtseva » (1945), « Réflexions sur la danse » (1947)
puis « La Danse à l’Opéra de Paris » (1951).
Léandre Vaillat est également préfacier pour de nombreux ouvrages, conférencier (cf. par
ex. son cycle de conférences-récitals « Les samedis de la danse » organisé à la Comédie
des Champs-Élysées en 1942), et anime des émissions radiophoniques.
Son activité de librettiste de ballet commence semble-t-il en 1911 avec « Le Turc amoureux »,
et se termine avec « La Belle Meunière », cosigné avec David Lichine et créé en 1949 par
le Grand Ballet de Monte-Carlo.
dates extrêmes
1910-1952 (principalement 1927-1952)
nature des documents
manuscrit ; coupure de presse ; correspondance ; autographe ; épreuve d’édition ; livret de
ballet ; partition musicale
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
théoriciens , écrivains , critiques et autres personnalités | 103
personnes ou organismes
François Barette (1899-1979), peintre ; Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et
directeur de compagnie ; Boris Kniaseff (1900-1975), danseur, chorégraphe et pédagogue ;
David Lichine (1910-1972), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Isadora Duncan (18771927), danseuse et chorégraphe ; Grand Ballet de Monte-Carlo ; Ballet de l’Opéra de Paris
Œuvres chorégraphiques
Le Turc amoureux ; La Belle Meunière ; Le Nocturne de Nohant ; À chacun son destin ;
Dominos ; Princesse Brambilla ; Parny ; Bagatelle ; La Sylphide
104 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
théâtres
et lieux de diffusion
Fonds Danse à Aix
Description du fonds
Archives artistiques du festival d’été de « Danse à Aix » (1976-2005) et des autres
programmations saisonnières initiées à partir de 2002 : « Macadam » (dédié à la danse hip-hop
et de rue), « Danse au futur » et « Danses d’alentours ». Le fonds, classé chronologiquement et
par compagnie retrace toute l’histoire du festival et propose par programme des documents
concernant les compagnies et artistes invités, des dossiers de diffusion, des fiches techniques,
des feuilles de salle, revues de presse, affiches, photographies, etc. (12 ml)
Producteur du fonds
Le festival « Danse à Aix » voit le jour le 20 juillet 1977 à l’instigation du Comité Officiel
des fêtes de la ville d’Aix-en-Provence. La volonté affichée de ce festival est de « transformer
Aix et sa zone piétonne en Académie provisoire de la danse ». Cette déclaration d’intention
sonne comme le véritable acte de naissance du festival. Pourtant, les premiers tâtonnements
sont visibles dès 1975, date à laquelle une place est accordée à la danse dans la manifestation
« Saison d’Aix » alors majoritairement dédiée à la musique et l’art lyrique.
Le festival se déploie en plusieurs activités : spectacles, conférences, colloques, stages,
projections vidéo, cours et répétitions publics, ateliers pour les amateurs. Le festival accorde
également une large part aux écoles et aux compagnies de la région. Les « projets de rue »,
développés à partir de 1981, sont aussi une de ses caractéristiques. Ils ont pour but de
présenter au public des créations chorégraphiques conçues en fonction de l’identité urbaine
aixoise.
Déjà présente au Comité officiel des fêtes pour les activités danse, Ginette Escoffier devient
directrice artistique du festival en 1981. Elle le restera jusqu’en 2001. Durant la période
1977-1980, Rosella Hightower occupe la fonction de conseillère artistique suivie de 1981 à
1987 par Susan Buirge.
En 2002, Patrice Poyet prend la direction du festival. Autour de l’événement que constitue la
programmation d’été, le festival met alors en place un certain nombre d’autres manifestations
présentées tout au long de l’année.
Au fil des ans, cette manifestation majeure consacrée à la danse tant classique que
moderne et contemporaine, va favoriser la rencontre de créateurs de renom et de jeunes
talents et « Danse à Aix » acquiert un statut d’incontournable parmi les festivals de danse.
En 2005, malgré ce succès indéniable et la renommée internationale de la manifestation,
les collectivités locales décident de mettre fin à leur soutien financier, ce qui conduit à la
cessation immédiate de toutes les activités. Le festival et l’association « Danse à Aix » sont
dissous en 2005, tandis qu’une soirée d’adieu et d’hommage est organisée le 8 décembre
dans un climat polémique.
dates extrêmes
1976-2005
106 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
nature des documents
affiche ; correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de
presse ; coupure de presse ; programme ; dossier technique ; photographie ; DVD ; cédérom ;
vidéocassette
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Comité officiel des Fêtes de la Ville d’Aix-en-Provence ; Ballet Preljocaj ; Ginette Escoffier,
dirigeante d’institution culturelle ; Rosella Hightower (1920-2008), danseuse et pédagogue ;
Susan Buirge (1940-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Patrice Poyet, dirigeant
d’institution culturelle ; Christiane Robin, photographe
bibliographie
Danse à Aix : le roman d’un festival / textes : Philippe Noisette ; photographies : Christiane
Robin. Aix-en-Provence : Festival international Danse à Aix, 1997. 77 p.
théâtres et lieux de diffusion | 107
Dossiers de lieux
Description du fonds
Collection ouverte de dossiers de lieux significatifs du paysage chorégraphique français
(théâtres, festivals, écoles, organismes professionnels, etc.), regroupant par territoire et par
organisme des documents officiels, des programmes et brochures saisonnières, des dossiers de
presse et revues de presse, des courriers et pièces d’archives, depuis les années 1960 mais plus
systématiquement depuis 2000 (env. 1 000 dossiers, couvrant 400 villes en France et diverses
structures dans env. 70 pays ; 85 ml).
Producteur du fonds
Ce fonds a été initialement constitué au sein des collections de la médiathèque du Centre
national de la danse par fusion d’ensembles d’abord séparés, provenant notamment du
Théâtre contemporain de la danse et de la donation de Mme Gilberte Cournand (2001).
Il est alimenté en permanence à partir de la documentation reçue ou collectée couramment
par le C.N.D. depuis sa création, ainsi que grâce à divers apports extérieurs réguliers.
dates extrêmes
1960
nature des documents
correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure
de presse ; programme
état du fonds
fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables en différé ; catalogue informatisé
personnes ou organismes
Centre national de la danse (C.N.D.) ; Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (19841998) ; Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire
108 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.)
Description du fonds
Archives et documentation de l’association Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.)
(1984-1998), regroupant principalement les supports de communication des différentes
saisons, des courriers et documents administratifs ainsi que des revues de presse annuelles.
Quelques dossiers portent sur des projets particuliers : par ex. la genèse et la diffusion du
spectacle « Sobedo, un conte hip hop », créé à la Salle Favart en mars 1993 en coproduction
avec l’Opéra-Comique puis remonté au Casino de Paris, ou l’organisation en avril 1996 à la
Grande Halle de la Villette des « Rencontres nationales de la danse urbaine » (env. 5 ml).
Producteur du fonds
Le Théâtre contemporain de la danse, association chargée de promouvoir le rayonnement
de la danse contemporaine et de soutenir la création chorégraphique française, est créé en
1984 par le ministère de la Culture français. Présidé par André Larquié, alors directeur
général de Radio France Internationale, et dirigé par Christian Tamet, le T.C.D. met en
place une programmation régulière de spectacles de danse, coproduit des créations, œuvre
pour la reconnaissance des danses urbaines, organise des stages et des colloques, et s’attache à
améliorer le statut professionnel des danseurs. En 1987, est fondé le « Cercle des amis », destiné
à mobiliser le soutien et le mécénat en faveur des activités du T.C.D. Un an plus tard est mis
en place un centre de documentation, dont le fonds sera versé à la médiathèque du C.N.D.
lors du transfert des activités du T.C.D. en 1998. Enfin, en 1991 est inauguré un Centre
d’information et d’orientation du danseur, structure pionnière pour l’accompagnement des
professionnels de la danse.
dates extrêmes
1984-1998
nature des documents
document de diffusion ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ; document
administratif ; périodique ; correspondance ; affiche ; vidéocassette ; photographie ; disquette
état du fonds
fonds clos ; fonds en cours de classement
personnes ou organismes
Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984-1998) ; André Larquié (1938-), dirigeant
d’institution culturelle ; Christian Tamet (1956-), dirigeant d’institution culturelle
Œuvre chorégraphique
Sobedo, un conte hip hop
théâtres et lieux de diffusion | 109
Fonds Alexis Zereteli
Description du fonds
Correspondance professionnelle et documents personnels d’Alexis Zereteli (1867-1942), dit
le Prince Zereteli, concernant son activité d’impresario de l’« Opéra russe à Paris » à partir
de 1930 et de codirigeant de l’« Agence théâtrale et office de concerts Zerbason » (0,5 ml).
Producteur du fonds
Né en 1867, Alexis Zereteli est directeur d’une entreprise privée d’opéra quand la Révolution
le pousse à s’exiler de sa Russie natale. Passant par de nombreux pays européens, il se rend
finalement en France et y prend la direction de l’Opéra russe à Paris, initié par Maria
Kousnetzoff en 1925.
En outre, avec son ami Wassili de Basil (Vassili Voskresenski de son vrai nom, cofondateur en
1932 des Ballets russes de Monte-Carlo qu’il dirigera jusqu’à sa mort), le « Prince Zereteli »
crée une agence d’artistes, Zerbason, qui travaillera – entre autres personnalités ou artistes –
avec Serge de Diaghilev et Vladimir Horowitz. Il meurt en 1942.
dates extrêmes
1919-1943
nature des documents
autographe ; manuscrit ; correspondance ; document administratif
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Fedor Chaliapine (1873-1938), musicien ; Emile Cooper (1877-1960), chef d’orchestre ;
Michel Fokine (1880-1942), danseur et chorégraphe ; Colonel Wassili de Basil (1888-1951),
directeur de compagnie ; Boris Romanoff (1891-1957), danseur et chorégraphe ; Alexandre
Sanine (1869-1956), metteur en scène et décorateur ; Valerian Svetloff (1860-1935), historien
et critique de danse ; Opéra russe à Paris (1925-1939) ; Agence Zerbason
bibliographie
Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin :
Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.
[Archives photographiques du Prince Zereteli] in Photographies anciennes et de collection :
Drouot-Richelieu, salle 12, 8 octobre 2009 / catalogue de vente Chayette et Cheval ; expert :
Claude Maire. Paris : Drouot-Richelieu, 2009, p. 2-15.
110 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
institutions
et organismes spécialisés
Archives audiovisuelles du Centre national
de la danse (C.N.D.)
Description du fonds
Archives audiovisuelles concernant les activités et manifestations du Centre national de la
danse (C.N.D.) : spectacles, cours, master-classes, colloques, conférences dansées (plus de
800 heures jusqu’en 2009 ; 45 ml)
Producteur du fonds
Depuis sa création en 1999, le Centre national de la danse, établissement public à caractère
industriel et commercial sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication,
veille – parallèlement à la collecte et au traitement des multiples fonds documentaires
composant les collections de sa médiathèque – à constituer ses propres sources et archives en
filmant une très large partie de ses activités publiques : captations des spectacles programmés
au cours de ses saisons publiques, mais aussi de grands événements et de cours représentatifs
des programmes pédagogiques proposés aux professionnels ; enregistrements sonores ou
audiovisuels des conférences dansées, colloques, séminaires, rencontres publiques, organisés
par le C.N.D. dans les domaines de la culture chorégraphique, de la formation, des métiers
ou encore de la santé.
dates extrêmes
1999nature des documents
vidéocassette ; DVD ; enregistrement sonore
état du fonds
fonds ouvert ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Centre national de la danse (C.N.D.) ; Collège international de philosophie (C.I.P.H.)
112 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Archives sonores de la Cité de la musique
Description du fonds
Enregistrements audio des manifestations autour de la danse organisées par le Centre de
ressources de la Cité de la musique. Ces enregistrements comprennent trois tables rondes
thématiques organisées sous le titre générique « Jeudis de la cité », deux journées autour des
« Techniques documentaires » appliquées à la danse et destinées à un public de bibliothécaires
et les interventions d’un colloque consacré à « l’histoire du bal » (22 h) (env. 36 heures
d’enregistrements).
Producteur du fonds
Fondé en 1996, le Centre de ressources musique et danse de la Cité de la musique, constitué
de la médiathèque pédagogique et du C.I.M.D. (Centre d’information musique et danse),
reprend une partie des activités de l’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique
(I.P.M.C., 1987-1995), notamment l’organisation de tables rondes (série appelée depuis
l’I.P.M.C. « Jeudi de la danse »), de colloques ou de réunions professionnelles. Lorsqu’en 1998
est fondé le Centre national de la danse, les ressources en danse y sont transférées ainsi que les
missions concernant cette discipline.
dates extrêmes
1996-1998
nature des documents
enregistrement sonore
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Centre de ressources musique et danse (Cité de la musique) (1996-1998) ; Cité de la
musique ; Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.) (1983-1995) ;
Caroline Rosoor, dirigeante d’institution culturelle ; Claire Rousier ; Dominique Dupuy
(1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Yves Guilcher (1941-), danseur et chercheur ;
Naïk Raviart (1943-), chercheuse et historienne de la danse ; Christine Gérard, danseuse
et chorégraphe ; Françoise Du Chaxel (1940-), écrivain ; François Icher (1958-), historien ;
Jacqueline Robinson (1922-2000), danseuse et pédagogue ; Claude Rabant, psychanalyste et
philosophe
bibliographie
Histoires de bal : vivre, représenter, recréer le bal. Paris : Cité de la musique, 1998. 246 p.
institutions et organismes spécialisés | 113
Fonds Institut de pédagogie musicale
et chorégraphique (I.P.M.C.)
Description du fonds
Archives et documentation issues des activités concernant la danse, menées au sein de l’Institut
de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.), et relatives notamment à la formation,
à la documentation, à l’édition et à la recherche.
On y trouve principalement des dossiers préparatoires, des programmes, des transcriptions
et enregistrements d’interventions à différents colloques, journées d’étude, ou autres
événements organisés par l’association : série baptisée « Jeudi de l’Institut » regroupant des
tables rondes thématiques (3 à 4 par an consacrées à la danse à partir de 1991) ; stage-colloque
annuel intitulé « Autres pas » ; « La Fureur de lire », événement initié par le Ministère de la
culture et décliné par l’I.P.M.C. autour de thèmes comme « la lecture et la danse » ; sessions
« Fais-moi signe » de stages, débats, démonstrations autour de la notation ; commissions sur
l’enseignement et la formation supérieure en danse.
S’ajoutent à ces archives des dossiers concernant des projets éditoriaux dans le champ
chorégraphique et la collection des publications périodiques de l’I.P.M.C. (5 ml).
Producteur du fonds
L’Institut de pédagogie musicale (I.P.M.), association créée en 1983 sous l’impulsion de
Maurice Fleuret, directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture et sous
la direction du compositeur Henri Pousseur, est rebaptisée I.P.M.C. (Institut de pédagogie
musicale et chorégraphique) en 1987, avec la nomination d’un nouveau directeur, le
compositeur Claude-Henry Joubert. Celui-ci quittera son poste à la fin de l’année 1994 et
sera remplacé par Caroline Rosoor.
Le champ chorégraphique prend une réelle ampleur au sein de l’association lorsque
Dominique Dupuy y est nommé responsable de la danse en mai 1991. Les champs principaux
d’intervention tant dans le domaine de la danse que de la musique sont : la formation,
l’édition, la documentation et la recherche. L’équipe, installée dans des locaux de la cité
administrative du Parc de la Villette, est composée d’une vingtaine de personnes réparties
dans les différents secteurs d’activités ; deux salariés travaillent exclusivement dans le domaine
chorégraphique. L’association organise des colloques et met en place des journées d’étude
régulières. Un centre de documentation est ouvert au public et propose des bibliographies
thématiques en lien avec les « Jeudi de l’Institut » et les colloques « Autres pas ». Une revue
trimestrielle, « Marsyas », est publiée de 1987 à 1997 ; elle reste aujourd’hui encore une revue
de référence dans le domaine de la pédagogie musicale et chorégraphique.
L’association est dissoute fin 1995, ses activités étant alors intégrées dans celles du nouveau
Centre de ressources musique et danse de la Cité de la musique (1996-1998).
dates extrêmes
1985-1995
114 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
nature des documents
enregistrement sonore ; programme ; document de diffusion ; document administratif ;
correspondance ; périodique ; ouvrage imprimé
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous
personnes ou organismes
Dominique Dupuy (1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Claude-Henry Joubert
(1948-), compositeur et dirigeant d’institution culturelle ; Caroline Rosoor, dirigeante
d’institution culturelle ; Françoise Vanhems, documentaliste ; Anne Nardin, conservatrice
du patrimoine ; Eliane Séguin, danseuse, pédagogue et historienne de la danse ; Laurence
Louppe (1938-), écrivaine, critique et théoricienne de la danse ; Hubert Godard, historien
et universitaire ; Martine Kahane, conservatrice des bibliothèques et dirigeante d’institution
culturelle ; Philippe Le Moal, inspecteur de la danse et chercheur ; Institut de pédagogie
musicale (I.P.M.) (1983-1987)
bibliographie
Danse contemporaine, pratique et théorie : Marsyas, écrits pour la danse / Dominique Dupuy.
Marseille : Images en manœuvres, 2007. 207 p.
Dossier consacré à l’I.P.M.C., in « Quant à la danse », n° 3. Marseille : Images en manœuvres ;
Fontvielle : Mas de la danse, 2006, p. 67-121.
Une danse à l’œuvre / Françoise et Dominique Dupuy. Pantin : Centre national de la danse,
2001, p. 268-270.
« L’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique », in « Mesures », n° 12. Paris : Ministère
de la Culture et de la Communication, 1991. 4 p.
institutions et organismes spécialisés | 115
Fonds Ricordi
Description du fonds
Série de dossiers documentaires de l’éditeur musical Ricordi, ayant servi au suivi d’œuvres
figurant à son catalogue et concernant des musiques de ballet ainsi que quelques opéras. Ces
dossiers, qui couvrent les représentations scéniques des œuvres entre 1953 et 1964, réunissent
des coupures de presse, arguments de ballets, courriers et programmes (0,5 ml).
Producteur du fonds
Fondée à Milan en 1808, la Casa Ricordi devient rapidement la principale maison d’édition
musicale d’Italie. Après avoir acheté en 1825 la totalité des archives musicales de la Scala de
Milan, elle soutient les compositeurs de son temps et, au cours du xxe siècle, propose des
éditions critiques d’œuvres anciennes. La filiale parisienne de Ricordi est fondée en 1888.
Conçue d’abord autour des activités de musique lyrique, elle devient en 1913 la SAER
(Société anonyme des éditions Ricordi) et se donne pour objectif de promouvoir les créations
de compositeurs français. Ricordi-Paris a également pour tâche de publier en France la
musique des grands compositeurs italiens. Dans les années 80, la SAER se rapproche des
éditions Salabert pour en devenir le principal actionnaire.
dates extrêmes
1953-1964
nature des documents
Article de presse ; tapuscrit ; correspondance ; programme ; photographie
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne
personnes ou organismes
Georges Auric (1899-1983), compositeur ; Raffaelo de Banfield (1922-2008), compositeur ;
Marius Constant (1925-2004), compositeur ; Michel Descombey (1930-), danseur et
chorégraphe ; Henri Dutilleux (1916-), compositeur ; Maurice Jarre (1924-2009), compositeur ;
Léonide Massine (1895-1977), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Nicolas Nabokov (19031978), compositeur ; Henri Sauguet (1901-1989), compositeur ; Roland Petit (1924-), danseur
et chorégraphe ; Janine Charrat (1924-), danseuse et chorégraphe ; Tatjana Gsovska (19011993), danseuse et pédagogue ; Georges Skibine (1920-1981), danseur et chorégraphe ; Lycette
Darsonval (1912-1996), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Jean Babilée (1923-), danseur
et chorégraphe
Œuvres chorégraphiques
Alerte… puits 21 ; Le Bal des voleurs ; Le Caméléopard ; La Chambre : Ciné-Bijou ; Le
Combat ; Cyrano de Bergerac ; La Fâcheuse rencontre ; The Last Flower ; Le Loup ; Pour
piccolo et mandolines ; Rain ; Le Violon
116 | cnd médiathèque
| archives et collections particulières
Fonds Sida Solidarité Spectacle
Description du fonds
Archives de l’association « Sida Solidarité Spectacle » pour la période de présidence de Régine
Chopinot : documents relatifs au fonctionnement administratif de l’association et aux
différentes activités de soutien et de conseil aux personnes du monde du spectacle, atteintes
par le VIH ou malades du Sida (<0,5 ml).
Producteur du fonds
Fondée en 1990 à l’initiative de Patrick Bossatti et Alain Neddam, l’association « Sida
Solidarité Spectacle » a pour objectif l’amélioration de la situation professionnelle, sociale,
médicale et financière des personnes séropositives ou malades du sida, dans le milieu du
spectacle. À partir de 1995, un nouveau bureau est désigné, avec comme présidente Régine
Chopinot, et comme vice-président Michel Sala.
Depuis sa création, l’association organise des séances de sensibilisation et d’information,
organise des soirées de soutien, publie un bulletin d’information et dispense des conseils
personnalisés, mais au fil des années, tandis que l’on constate une plus grande difficulté à
mobiliser le milieu du spectacle, elle connaît des difficultés dans son fonctionnement. Elle est
finalement dissoute en octobre 1998, ses activités ayant cessé depuis le début 1997.
dates extrêmes
1993-1996
nature des documents
Manuscrit ; tapuscrit ; document administratif ; correspondance
état du fonds
fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation
personnes ou organismes
Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Michel Sala (1947-), dirigeant
d’institution culturelle ; Alain Neddam (1957-), metteur en scène et pédagogue ; Patrick
Bossatti (1961-1993), dessinateur et critique de danse ; Sida-Solidarité-Spectacle (19901998) ; Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008) ; Biennale nationale de danse
du Val-de-Marne
institutions et organismes spécialisés | 117
index
Sujets
arts plastiques
danse traditionnelle
68, 76, 79, 80, 81, 82, 83, 88
bal
diffusion de la danse
48, 113
47, 62, 87, 92, 106, 108, 109, 110, 112,
117
ballet
32, 33, 37, 40, 46, 51, 53, 68, 73, 79, 80,
81, 82, 86, 88, 92, 93, 97, 98, 100, 103,
106, 108, 110, 112, 116
bande dessinée
53
documentation
écriture conté
cinétographie laban
48
93, 102
édition
claquettes
113, 114
37, 70, 108
éducation physique et sportive
comédie musicale
71
52, 53, 70
enseignement de la danse
création vidéo
69, 114
24, 31, 40, 44, 56
ethnologie
critique de danse
93, 100
76, 88, 91, 92, 98, 100, 103
danse amateur
expression scénique
90
33, 38, 57, 93, 106, 108
féminisme
danse baroque
56
37, 48, 53, 108, 112
formation de formateur
danse chorale
114
93
formation musicale
danse hip - hop
114
37, 40, 106, 108, 109, 112
danse jazz
formation professionnelle
69, 87, 108, 112, 114
37, 40, 52, 70, 83, 92, 106, 108, 112
danse khmer
genre
( études
sur le )
56
47
gymnastique rythmique
danse moderne et contemporaine
24, 27, 28, 29, 31, 33, 35, 37, 38, 40, 41,
42, 44, 47, 48, 50, 52, 53, 56, 57, 59, 61,
62, 63, 65, 71, 76, 82, 88, 91, 92, 93, 98,
100, 106, 108, 109, 112
cnd médiathèque
direction d ’ orchestre
113, 114
76
120 | 37, 48, 59, 70, 83, 92, 93, 100
| 71
histoire de la danse
37, 48, 86, 90, 93, 100, 103, 108, 113,
114
archives et collections particulières
improvisation
politique culturelle
41, 113
insertion professionnelle
87, 108, 109, 112, 114
recherche scientifique
47, 87
israël
48, 69, 76, 91, 98, 100, 112, 114
rythmique
70
labanotation
61, 71
santé
93, 102
métier de la danse
87, 108, 109, 112
musicologie
48
musique
48, 53, 59, 110, 116
musique traditionnelle
48, 59
notation du mouvement
24, 48, 76, 93, 97, 102, 113, 114
notation feuillet
48
117
sida
117
sténochorégraphie
97
théorie du mouvement
90
transmission
29
vidéodanse
24, 31, 40, 44, 56
vietnam
59
opéra
110
pédagogie de la danse
24, 28, 29, 41, 51, 52, 56, 61, 68, 69, 70,
71, 73, 87, 88, 90, 93, 97, 102, 108, 109,
112, 113, 114
index |
sujets | 121
Personnes ou organismes
A
abeille, Anne (1957-), danseuse, 29
achary, Béniat, chanteur, 56
Agence Zerbason, 110
alston, Richard (1948-), danseur et chorégraphe, 24
archbutt, Sally, danseuse et chorégraphe, 93
Archives départementales de Charente-Maritime, 24
Archives internationales de la danse (A.I.D.)
(1932-1950), 51, 61, 98, 100
Arts florissants (Les), 48
artur, Picov, danseur, 42
ashton, Frederick (1904-1988), danseur et
chorégraphe, 53
asselineau, Brigitte, danseuse et pédagogue, 91
Association de préfiguration du Centre national de
la danse (A.P.C.N.D.) (1995-1998), 87
Association des Amis de l’École Popard, 71
Association française de Gymnastique harmonique
et rythmique (A.F.G.H.R.), 71
Association internationale des amis de Waslaw
Nijinsky, 98
Association pour le développement des études
chorégraphiques, 69
Association R.B., 27
Association Terpsichore, 73
Astrakan (Compagnie), 76
aubin, Stéphanie (1958-), danseuse et chorégraphe, 44
aubry, Chantal (1941-), écrivaine et journaliste,
63, 91
audy, Robert, metteur en scène et chorégraphe, 70
auric, Georges (1899-1983), compositeur, 116
auster, Paul (1947-), écrivain, 76
Australian Ballet, 53
azagury, Odile, danseuse et chorégraphe, 42
b
babilée, Jean (1923-), danseur et chorégraphe, 116
baddeley-lange, Diana (1928-1981), notatrice, 93
bagouet, Dominique (1951-1992), danseur et
chorégraphe, 24, 29, 91
baier-fraenger, Ingeborg (1926-1994), danseuse,
pédagogue et notatrice, 93
balanchine, George (1904-1983), danseur et
chorégraphe, 46, 53
122 | cnd médiathèque
| Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008),
24, 29, 117
Ballet de Cuba, 46
Ballet de l’Opéra d’Avignon, 33
Ballet de l’Opéra de Lyon, 31
Ballet de l’Opéra de Paris, 32, 46, 51, 53, 79, 80,
97, 103
Ballet de Wallonie, 46
Ballet du Bolchoï, 46
Ballet Kirov, 46, 53
Ballet national du Chili, 28
Ballet Preljocaj, 106
Ballet Promotion Foundation, 53
Ballet soviétique de Moscou, 98
Ballets de Lorraine (1972-1978), 28
Ballets du xxe siècle, 46
Ballets Roland Petit, 46
Ballets russes de Serge de Diaghilev, 82, 98
Ballet-Théâtre du Silence (1972-1986), 62
banfield, Raffaelo de (1922-2008), compositeur, 116
barbier, Georges (1882-1932), peintre et
illustrateur, 82
barette, François (1899-1979), peintre, 103
barré, Martin, danseur et chorégraphe, 33
bartenieff-dombois, Irmgard (1900-1981),
danseuse, notatrice et théoricienne, 93
basil, Colonel Wassili de (1888-1951), directeur de
compagnie, 110
béjart, Maurice (1927-2007), danseur et
chorégraphe, 46, 53, 62, 100
bel, Jérôme (1964-), danseur et chorégraphe, 27
benois, Alexandre (1870-1960), peintre et
décorateur, 88
berthier, Robert, dirigeant d’institution culturelle,
47
bessy, Claude (1932-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 88
Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, 117
biermann-voogd, Nellie, danseuse et pédagogue, 93
black, Lee, danseur et chorégraphe, 24
bleton, Jean-Christophe, danseur et chorégraphe, 42
boisseau, Rosita, journaliste, 40
bolm, Adolphe (1884-1951), danseur et
chorégraphe, 82
archives et collections particulières
boogaard, Théo van den (1948-), dessinateur, 76
boro, Seydou (1968-), danseur, chorégraphe et
réalisateur, 40
bossatti, Patrick (1961-1993), dessinateur et
critique de danse, 76, 117
bourgat, Marcelle (1914- ?), danseuse et pédagogue,
68
bourigault, Christian (1956-), danseur et
chorégraphe, 29
British dance notation society, 102
brown, Trisha (1936-), danseuse et chorégraphe, 91
bruhn, Erik (1928-1986), danseur, 53
brunet, Dominique, danseuse et vidéaste, 76
bruyère, Jean-Michel (1959-), metteur en scène et
plasticien, 24
buffard, Alain (1960-), danseur et chorégraphe,
24, 76
buirge, Susan (1940-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 91, 106
c
caciuleanu, Gigi-Gheorge (1947-), danseur et
chorégraphe, 28, 35
caiozzi, Denis, réalisateur, 40
Camera Lucida, 31
canova, Gilbert (1929-1997), danseur et pédagogue,
69
caplain, Lucien (1892-1983), dessinateur et
illustrateur, 79
capon, Gaston (1867-1940), écrivain et historien, 86
caquille, Simone, danseuse et pédagogue, 71
Carnets Bagouet (1993-), 29, 91
Centre chorégraphique national de Franche-Comté
à Belfort, 38
Centre chorégraphique national de La Rochelle, 24
Centre chorégraphique national de MontpellierLanguedoc-Roussillon, 29
Centre chorégraphique national de Nevers (19891994), 56
Centre chorégraphique national de Rennes et de
Bretagne, 28, 35
Centre chorégraphique national de Rillieux-La Pape,
31
Centre chorégraphique régional de Nevers (19841989), 42, 56
Centre de ressources musique et danse
(Cité de la musique) (1996-1998), 113
Centre dramatique national de LanguedocRoussillon-Les Treize Vents, 44
Centre for dance studies (Jersey), 93, 102
Centre national de la danse (C.N.D.), 37, 40, 56,
87, 108, 112
Centre national du costume de scène et de la
scénographie (Moulins), 24, 53
chaliapine, Fedor (1873-1938), musicien, 110
challet, Jean (1934-), iconographe et traducteur, 69
challet-haas, Jacqueline (1934-), danseuse,
pédagogue et notatrice, 69, 93
charpentier-mio, Maurice (1881-1976), peintre
et sculpteur, 88
charrat, Janine (1924-), danseuse et chorégraphe,
40, 116
Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, 33, 76
chasles, Jeanne (1869-1939), danseuse et
chorégraphe, 81
chatel, Claude, danseuse et pédagogue, 71
chiffert, Anne (1947-), inspectrice générale, 87
chilkovsky, Nadia (1908-2006), danseuse,
pédagogue et notatrice, 93
chiron, Eliane, universitaire, 76
chopinot, Régine (1952-), danseuse et chorégraphe,
24, 29, 62, 76, 117
christie, William (1944-), chef d’orchestre, 48
Cité de la musique, 113
cohen, Steven (1962-), performeur, danseur et
chorégraphe, 24
Collège international de philosophie (C.I.P.H.), 112
Comédie-Française, 51
Comité international Waslaw Nijinsky, 98
Comité Officiel des Fêtes de la Ville d’Aix-enProvence, 106
Compagnie Astrakan, 76
Compagnie Christophe Haleb (La Zouze), 65
Compagnie du Grèbe (1978-1986), 24
Compagnie La Ronde, 76
Compagnie Lila Greene-Sunsets, 44
Compagnie Maguy Marin, 31
Compagnie Red Notes, 33
Compagnie Régine Chopinot (1986-1993), 24
Conservatoire Marius-Petipa, 73
index |
personnes ou organismes | 123
Conservatoire national de région de Paris, 73
constant, Marius (1925-2004), compositeur, 116
duncan, Isadora (1877-1927), danseuse et
chorégraphe, 103
Contre Jour (compagnie), 38
dunham, Katherine (1909-2006), danseuse et
chorégraphe, 83
dupuy, Dominique (1930-), danseur, chorégraphe et
pédagogue, 24, 113, 114
dupuy, Françoise (1925-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 24
dutilleux, Henri (1916-), compositeur, 116
cooper, Emile (1877-1960), chef d’orchestre, 110
cournand, Gilberte (1913-2005), critique de
danse et libraire, 32, 37, 88, 108
cuevas, Marquis George de (1885-1961), mécène
et directeur de compagnie, 88, 98, 103
cunningham, Merce (1919-2009), danseur,
chorégraphe et pédagogue, 62
curry, Samuel Silas (1847-1921), pédagogue, 90
d
Dance notation bureau (D.N.B., New York), 93,
102
danker, Inge, danseuse, pédagogue et notatrice,
93
Danse à Aix (1977-2005), 76, 106
Daphnie Production, 31
e
École de danse Marcelle Bourgat, 68
École française d’assouplissement-Harmonie des
mouvements, 71
Ecole supérieure d’études chorégraphiques (ESEC)
(1955-1986), 69
École technique de l’enseignement de la danse, 68
Ensemble Geste, 59
Ensemble Naka, 59
de groat, Andy (1947-), danseur et chorégraphe,
33, 62
erlanger, Théodore d’ (1888-1971), mécène, 69
escoffier, Ginette, dirigeante d’institution
culturelle, 106
eyquem, Marie-Thérèse (1913-1978), responsable
politique, 71
delsarte, François (1811-1871), chanteur et
pédagogue, 90
f
darsonval, Lycette (1912-1996), danseuse,
chorégraphe et pédagogue, 32, 88, 98, 116
denard, Michaël (1944-), danseur et comédien, 62
descombey, Michel (1930-), danseur et
chorégraphe, 116
diverrès, Catherine (1959-), danseuse et
chorégraphe, 35
dodson, Poonie (1956-1993), danseur et
chorégraphe, 24
doisneau, Véronique, danseuse, 27
doneux, Bernadette, danseuse, 42
douce-freitas, Françoise (19 ??-2005), 53
doze, Matthieu (1969-), danseur, 29
druguet, Vincent danseur, 76
du chaxel, Françoise (1940-), écrivain, 113
duboc, Odile (1941-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 38, 91
dubois, Kitsou, danseuse et chorégraphe, 44
dumeix, Jeannette, danseuse, chorégraphe et
réalisatrice, 90
124 | cnd médiathèque
| fabrègue, Dominique, costumière, 29
fall, Jean-Claude (1947-), metteur en scène, 44
Fédération française de Gymnastique, 71
fedorova, Sofia Vassilievna (1879-1963), danseuse,
82
ferrari, Luc (1929-2005), compositeur, 56
Festival d’Avignon, 76
Festival de Hué, 59
Films Pénélope (Les), 40
flint, Flemming (1936-), danseur et chorégraphe, 53
fokine, Michel (1880-1942), danseur et
chorégraphe, 82, 110
Folkwanghochschule Essen, 93
Fondation Rudolf Noureev, 53
fonteyn, Margot (1919-1991), danseuse, 53
forti, Simone (1935-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 41
Four Solaire (Le) (1975-1984), 42, 56
archives et collections particulières
fourès, Henry (1948-), pianiste et compositeur, 56
francalanci, Andrea (1949-1994), danseur,
chorégraphe et théoricien, 48
g
gache, Lynda, danseuse, chorégraphe et pédagogue, 70
Gai Pied hebdo, 76
galasso, Michaël (1948-2009), compositeur, 33
gardel, Maximilien (1741-1787), danseur,
chorégraphe et pédagogue, 86
garnier, Jacques (1940-1989), danseur et
chorégraphe, 62
gau, Ghyslaine, comédienne et danseuse, 56
gaultier, Jean-Paul (1952-), styliste et couturier, 24
gauville, Hervé (1949-), écrivain et critique de
danse, 24
gendrot, Henri, compositeur, 42
gérard, Christine, danseuse et chorégraphe, 113
gheorghiu, Marie-Christine, danseuse et
chorégraphe, 76
gilbert, Al (1921-2003), danseur, 70
ginot, Isabelle (1964-), universitaire et critique de
danse, 29, 91
giordano, Gus (1923-2008), danseur et pédagogue,
70
giron, Sylvie (1957-), danseuse et pédagogue, 29
glandier, Bernard (1957-2000), danseur et
chorégraphe, 29
gleisner, Martin, danseur, 93
godard, Hubert, historien et universitaire, 91, 114
goichot, Louise-Marie (1947-), danseuse et
pédagogue, 70
goldsworthy, Andy (1956-), plasticien, 24
gourreau, Jean-Marie, critique de danse, 92
Grand Ballet de Monte-Carlo, 103
Grand Théâtre de Bordeaux, 51
grandville, Olivia (1964-), danseuse et
chorégraphe, 29
Grèbe (1978-1986) (Compagnie du), 24
greene, Lila (1949-), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 44, 63
Gross, Valentine (1887-1968), peintre, 82
Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de
Paris (G.R.C.O.P.) (1981-1989), 24, 33
Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris
(G.R.T.O.P.) (1975-1980), 42, 56
Groupe Ma, 44, 63
grunberg, Leslie F., producteur, 40
gsovska, Tatjana (1901-1993), danseuse et
pédagogue, 116
guérin, Isabelle (1961-), danseuse, 53
guilcher, Yves (1941-), danseur et chercheur, 113
guillem, Sylvie (1965-), danseuse, 53
guimard, Marie-Madeleine (1743-1816), danseuse,
86
guizerix, Jean (1945-), danseur, 53, 62
h
haleb, Christophe (1964-), danseur et chorégraphe,
65
hériat, Philippe (1898-1971), écrivain, 98
hervieu, Dominique (1962-), danseuse et
chorégraphe, 40
Het Nationale Ballet, 53
hightower, Rosella (1920-2008), danseuse et
pédagogue, 28, 106
Hill Memorial library (Louisiana State University,
Baton Rouge), 90
Hivernales (Les), 33
hoctor, Danny (-2003), danseur, 70
hoepffner, Jacques, plasticien, photographe et
vidéaste, 56
honegger, Arthur (1892-1955), compositeur, 71
humphrey, Doris (1895-1958), danseuse,
chorégraphe et pédagogue, 50
hutchinson-guest, Ann (1918-), danseuse et
notatrice, 93
i
icher, François (1958-), historien, 113
Ile-de-France Opéra Ballet (IFOB), 56
Institut de pédagogie musicale (I.P.M.) (19831987), 114
Institut de pédagogie musicale et chorégraphique
(I.P.M.C.) (1987-1995), 113, 114
Institut des hautes études en Arts plastiques
(IHEAP), 76
International council of kinetography Laban
(I.C.K.L.), 93, 102
index |
personnes ou organismes | 125
j
jacq, Françoise (1925-), 46
jacq, Georges (1923-), 46
jarre, Maurice (1924-2009), compositeur, 116
Jeune Ballet de France (J.B.F.) (1983-2001), 47
Jeunesses Musicales de France (J.M.F.), 47
Jooss, Kurt (1901-1979), danseur, chorégraphe et
pédagogue, 93
joubert, Claude-Henry (1948-), compositeur et
dirigeant d’institution culturelle, 114
jourdheuil, Jean (1944-), metteur en scène, 44
jude, Charles (1953-), danseur, 53
k
kahane, Martine, conservatrice des bibliothèques et
dirigeante d’institution culturelle, 114
karsavina, Tamara (1885-1978), danseuse, 82
kent, Don, réalisateur, 40
Kinetographisches Institut (Essen), 93, 102
kléber, Gilles, administrateur, 42, 56
kniaseff, Boris (1900-1975), danseur, chorégraphe
et pédagogue, 103
knust, Albrecht (1896-1978), danseur et notateur,
93, 102
krieger, Jan (?-1978), danseur, 93
l
Laban Art of Movement Centre, 93
Laban Art of Movement Guild, 93
laban, Rudolf (1879-1958), danseur, chorégraphe et
théoricien, 93, 102
lacoste, Eugène (1818-1908), peintre, 80
lagarde, Ludovic (1962-), metteur en scène, 38
lancelot, Francine (1929-2003), danseuse,
chorégraphe et universitaire, 48, 53
lange, Roderyk (1930-), choréologue et ethnologue,
93, 102
Language of dance centre (L.O.D.C., Londres), 102
larquié, André (1938-), dirigeant d’institution
culturelle, 53, 109
larrieu, Daniel (1957-) danseur et chorégraphe,
42, 76
le gac, Jean (1936-), plasticien, 24
le moal, Philippe, inspecteur de la danse et
chercheur, 114
126 | cnd médiathèque
| le roy, Xavier (1963-), danseur et chorégraphe, 27
lê-anh, Claude, photographe, 59
lebas, François, 33
leeder, Sigurd (1902-1981), danseur, chorégraphe
et pédagogue, 93
lefèvre, Brigitte (1947-), danseuse et chorégraphe,
62
legrand, Catherine (1963-), danseuse, 29
lessard, Sophie, danseuse, chorégraphe et pédagogue,
24
Librairie-Galerie La Danse (1951-1989), 88
lichine, David (1910-1972), danseur, pédagogue et
chorégraphe, 103
lieschke, Marie-Luise (?-1971), danseuse et
pédagogue, 93
lifar, Serge (1905-1986), danseur et chorégraphe,
32, 51, 71, 82, 88
Lila Greene-Sunsets (Compagnie), 44
Limón dance company, 50
Limón institute, 50
limón, José (1908-1972), danseur, chorégraphe et
pédagogue, 50
lloyd, Alan (1943-1986), compositeur, 33
loesch, Ilse (1909-2006), danseuse, pédagogue et
notatrice, 93
lombard, Bertrand (1962-), danseur et chorégraphe,
76
London Festival Ballet, 53
longuet, Alain, réalisateur, 44, 63
lorca, Jeannine, danseuse, chorégraphe et pédagogue,
71
louppe, Laurence (1938-), écrivaine, critique et
théoricienne de la danse, 56, 114
louÿs, Pierre (1870-1925), écrivain, 86
lugossy, Emma, danseuse, chercheuse et notatrice, 93
luigi, Eugene Louis Facciuto dit, danseur et
pédagogue, 70
m
Ma danse rituel théâtre, 44, 63
mackaye, James Steele (1842-1894), acteur, metteur
en scène et pédagogue, 90
macmillan, Kenneth (1929-1992), danseur et
chorégraphe, 53
mail, Léone (1916-2001), danseuse, chorégraphe et
pédagogue, 51
archives et collections particulières
maillard, Alexandre, compositeur et musicien, 65
Maison de la culture de La Rochelle, 62
Maison de la danse de Lyon, 40
Maîtrise de danse-Janine Solane (1932-), 61
malandain, Thierry (1959-), danseur et
chorégraphe, 73
mallarmé, Stéphane (1842-1898), écrivain, 33
marin, Maguy (1951-), danseuse et chorégraphe, 31
marini, Giovanna (1937-), chanteuse et
compositrice, 56
mariotte, Denis, musicien, 31
Martha Graham Dance Company, 53
massin, Béatrice (1953-), danseuse et chorégraphe, 48
massine, Léonide (1895-1977), danseur,
chorégraphe et pédagogue, 116
masson, Fernand, compositeur, 81
mastacan, Dan, danseur et comédien, 28
mattox, Matt (1921-), danseur, chorégraphe et
pédagogue, 70
mayer, Gilbert (1934-), danseur, 88
mérante, Louis Alexandre (1828-1887), danseur et
chorégraphe, 80
Mercure de France, 86
merrill, Bruce, 73
meunier, Antonine (1877-1972), danseuse et
pédagogue, 97
michel, Françoise (1955-), créatrice lumières, 38
mlakar, Pino (1907-2006), danseur et chorégraphe,
93
montalvo, José (1953-), danseur et chorégraphe, 40
montet, Bernardo (1957-), danseur et chorégraphe,
35
Montpellier Danse, 29, 40
moore, Martha, danseuse, chorégraphe et pédagogue ,
56
multzer, Marcel (1866-1937), peintre et
dessinateur, 81
Musée de la mode-Arts décoratifs (Paris), 24
Musée de la Seita (1979-2000), 98
Musée de Toulon, 90
n
nabokov, Nicolas (1903-1978), compositeur, 116
nagrin, Daniel (1917-2008), danseur, chorégraphe
et pédagogue, 52
nardin, Anne, conservatrice du patrimoine, 114
National Ballet of Canada, 53
nauczyciel, Frédéric (1968-), administrateur et
photographe, 33
neddam, Alain (1957-), metteur en scène et
pédagogue, 76, 117
neumeier, John (1942-), danseur et chorégraphe, 88
New dance group (1932-), 52
New York City Ballet, 46
nijinska, Bronislava (1891-1972), danseuse et
chorégraphe, 98
nijinski, Romola (1891-1978), 98
nijinski, Vaslav (1889-1950), danseur et
chorégraphe, 82, 98
noureev, Rudolf (1938-1993), danseur et
chorégraphe, 48, 53, 88
noverre, Jean-Georges (1727-1810), danseur et
chorégraphe, 86
o
ohno, Kazuo (1906-), danseur et chorégraphe, 35, 76
Opéra Ballet du Vietnam, 59
Opéra de Paris, 53, 79
Opéra russe à Paris (1925-1939), 110
p
park, Merle (1937-), danseuse et pédagogue, 53
pauwels, Pedro, danseur, chorégraphe et pédagogue,
56
pavlova, Anna (1881-1931), danseuse et
chorégraphe, 82
peduzzi, Laurent, scénographe et décorateur, 35
perlov, Noémie, notatrice, 24
petipa, Marius (1818-1910), danseur, chorégraphe
et pédagogue, 53
petit, Roland (1924-), danseur et chorégraphe, 46,
116
peyret, Jean-François (1945-), metteur en scène, 44
picq, Charles, réalisateur, 29, 40
piollet, Wilfriede (1943-), danseuse et pédagogue, 62
popard, Irène (1894-1950), danseuse et pédagogue, 71
potts, Wallace (1947-2006), réalisateur et
archiviste, 53
pourvoyeur, Jean-Michel (1959-1991), peintre,
82, 98
index |
personnes ou organismes | 127
poyet, Patrice, dirigeant d’institution culturelle, 106
Preljocaj (Ballet), 106
prélonge, Michelle (1960-), danseuse, 24
preston-dunlop, Valerie, danseuse, notatrice et
chercheuse, 93
Productions Lila Dreem, 44
prokowsky, André (1939-2009), danseur et
chorégraphe, 47
proust, Cécile, danseuse et chorégraphe, 56
q
quellier, André (1925-), peintre, 83
queneau, Pascal, comédien et chorégraphe, 56
r
rabant, Claude, psychanalyste et philosophe, 113
raffinot, François (1953-), danseur et chorégraphe,
48
ramalingom, Fabrice (1965-), danseur et
chorégraphe, 29
raviart, Naïk (1943-), chercheuse, historienne de la
danse, 113
raynaud, Jean-Pierre (1939-), plasticien, 76
rebois, Marie-Hélène, réalisatrice, 31, 40
Red Notes (Compagnie), 33
rees, Cathy, danseuse, 76
reinhart, Fritz, créateur lumières, 42
reiss-Stanciu, Françoise (1915-2001),
universitaire et critique de danse, 82, 98
reynaud, Anne-Marie (1945-2009), danseuse,
chorégraphe et pédagogue, 42, 56
Ricordi (éditions), 116
riolon, Luc, réalisateur, 40
Ris et danceries, 48
robbins, Jerome (1918-1998), danseur et
chorégraphe, 53
robin, Christiane, photographe, 106
robinson, Jacqueline (1922-2000), danseuse et
pédagogue, 113
rochon, Sidonie (1949-), danseuse et chorégraphe,
63
rogge-meyer, Lola (1908-1990), danseuse,
chorégraphe et pédagogue, 93
romanoff, Boris (1891-1957), danseur et
chorégraphe, 110
128 | cnd médiathèque
| Ronde (La) (Compagnie), 76
rosler, Martha (1943-), plasticienne, théoricienne
et critique d’art, 56
rosoor, Caroline, dirigeante d’institution culturelle,
113, 114
rousier, Claire, 113
Royal Ballet, 53
rudel, Jean (1917-2008), peintre et universitaire, 76
Rudolf Nureyev Foundation (RNF), 53
ruiz, Jocelyne, chef monteuse, 31
rust, Michèle (1955-), danseuse et chorégraphe, 29
s
sala, Michel (1947-), dirigeant d’institution
culturelle, 24, 117
sanine, Alexandre (1869-1956), metteur en scène et
décorateur, 110
saporta, Karine (1950-), danseuse et chorégraphe, 63
sauguet, Henri (1901-1989), compositeur, 116
Scala (Milan), 53
schwartz, Solange (1910-), danseuse et pédagogue ,
88
seguette, Frédéric, danseur, 27
séguin, Éliane, danseuse, pédagogue et historienne de
la danse, 114
sérafini, Emmanuel (1965-), dirigeant
d’institution culturelle, 76
shixing, Guo (1973-), écrivain, 44
Sida Solidarité Spectacle (1990-1998), 76, 117
silhol, Didier, 76
Simone Forti & Troupe, 41
skibine, Georges (1920-1981), danseur et
chorégraphe, 116
smiley, James, danseur, 76
Société anonyme des éditions Ricordi (S.A.E.R.), 116
sola, Ea (1960-), danseuse et chorégraphe, 59
solane, Dominique, danseuse, 61
solane, Janine (1912-2006), danseuse et
chorégraphe, 61
sombert, Claire (1935-2008), danseuse et
pédagogue, 73
sparwasser, Gabrièle, vidéaste, 44
spessivtseva, Olga (1895-1999), danseuse, 79
stanciu, Vasile (1900-1986), avocat et
criminologue, 98
archives et collections particulières
stone, Art, danseur et pédagogue, 70
Studio D.M. (1983-1993), 35
Studio de danse contemporaine de Nancy, 28
Suresnes Hip-Hop Cité danse, 40
svetloff, Valerian (1860-1935), historien et
critique de danse, 110
szentpál, Maria (1919-1995), ethnologue et
notatrice, 93
t
tamet, Christian (1956-), dirigeant d’institution
culturelle, 109
tardieu, Ambroise (1840-1912), archéologue et
historiographe, 86
target, Jean (1910-1997), peintre, 71
tassembédo, Irène (1956-), danseuse et
chorégraphe, 40
Teatro alla Scala, 53
tetley, Glen (1926-2007), danseur et chorégraphe,
53
Théâtre Autarcique, 44
Théâtre chorégraphique de Rennes (1978-1993), 28
Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (19841998), 37, 87, 108, 109
Théâtre du Silence (1972-1986), 24, 62
Théâtre national de la danse et de l’image
(T.N.D.I.) (Châteauvallon), 90
tiêt, Tôn-That (1933-), compositeur, 24
tompkins, Mark (1954-), acteur, danseur et
chorégraphe, 44, 63, 91
toth, Jean (1899-1972), dessinateur, 68
tugal, Pierre (1883-1964), écrivain et critique de
danse, 97, 100
u
ullmann, Lisa (1907-1985), danseuse et pédagogue,
93, 102
Université de la danse, 51
urréa, Valérie, réalisatrice, 40, 59
van cauwenbergh, Ben, danseur et chorégraphe, 47
van dantzig, Rudi (1933-), danseur et
chorégraphe, 53
van parys, Natalie, danseuse, 48
van saanen algi, Edmond (1882-1958),
architecte, peintre et décorateur, 82
vanhems, Françoise, documentaliste, 114
vaudoyer, Jean-Louis (1883-1963), écrivain, 82
verret, François (1955-), danseur et chorégraphe,
63
vestris, Auguste (1760-1842), danseur et
pédagogue, 86
vestris, Gaétan (1729-1808), danseur et pédagogue,
86
villégier, Jean-Marie (1937-), metteur en scène, 48
vinauger, Laurent, dirigeant d’institution culturelle,
38
vogel, Herbert, notateur, 93
vries-hoffmann, Dorothea de, danseuse,
pédagogue et notatrice, 93
w
weiner, Cyrille (1976-), photographe, 65
Wiener Staatsoper, 53
winearls, Jane (1908-2001), danseuse, pédagogue
et notatrice, 93
wolliaston, Elsa (1945-), danseuse et chorégraphe,
63
wrage von pustau, Greta (1902-1989), danseuse,
pédagogue et notatrice, 93
y
yano, Hideyuki (1943-1988), danseur et
chorégraphe, 44, 63
yencesse, Hubert (1900-1987), sculpteur, 88
z
zereteli, Alexis (1867-1942), directeur
de compagnie, 110
Zouze (La)-Cie Christophe Haleb, 65
v
vaillat, Léandre (1876-1952), écrivain et critique
de danse, 68, 79, 103
index |
personnes ou organismes | 129
Œuvres chorégraphiques
A
19 upbeats
2 Fresh 2 Die
3x3 gardiens
4+1 (little song)
A capella motion
À chacun son destin
A choreographic offering
À la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles…
À la suite
À Réaction
Adeus Terras
Admiring La Argentina
Ag’Ya (L’)
Agamemnons Tod
Air
Aka-écarlate
Alerte… puits 21 Alla Prima
Allecquere
Alltag und Fest
Alors Heureuse ?
Amants d’un jour (Les)
Amonita
Ana
Andächtige Frauen (Die)
Anh Mat
Anima
Animation
Antre temps (L’)
Apollon Musagète
Appel d’air
Aquatiques délices
Arabesques
Arbitre des élégances (L’)
Arbre du voyageur (L’)
Arpenteur s’assoit sans chaise (L’)
Arrêts sur la carpe
Art of memory
Aspirations
Assaï
Attractions étranges 130 | cnd médiathèque
| 52
65
24
35
41
103
50
24
38
24
83
76
83
93
50
44, 63
116
35
42
93
56
56
56
24
93
24
76
41
42
53
24
42
93
35
56
44
44
52
93
29, 91
56
Atys
Au puits de l’épervier
Aufbruch
Auréole
Avanti
48
44, 63
93
53
38
b
Bacchanale de Tannhauser
Bach Suite
Bagatelle
Bal à blanc
Bal de masques
Bal des cadets (Le)
Bal des perceptions (Le)
Bal des voleurs (Le)
Bal et ballets
Ballade à Ménilmontant
Balle masquée
Barren spectre
Batucada
Bayadère (La)
Belle au bois dormant (La)
Belle Meunière (La)
Bistrot
Blowin’
Bouddha bleu Boulez-Répons
Bourgeois gentilhomme (Le)
Brins d’histoire
Bürger als Edelmann (Der)
Burn
93
48, 53
103
42
56
47
56
116
48
42
28
50
83
33, 53
53, 61
103
56
35
33
63
93
38
93
24
c
Ça, quand même
Caméléopard (Le)
Cantieri
Caprice
Carlota
Carmen
Carmina Burana
Cas Muller (Le)
Casablanca
Casse-noisette
archives et collections particulières
31
116
35
48
50
56
62
44
42
53
Castor et Pollux
Cathédrale engloutie (La)
Cathédrale oscillante (La)
Cendrillon
Ces poussières
Chaconne
Chair-Obscur
Chambre de peinture (La)
Chambre (La)
Change to reel II
Changes
Chanson à boire
Chansons de nuit Chansons françaises
Chant de la carpe (Le)
Chant de lune
Chant du compagnon errant (Le)
Chant du temps (Le)
Chatte (La)
Choros
Christgeburt
Ciné-Bijou
Ciné-fiction
Cléopâtre
Collages
Colonne
Combat des couleurs (Le)
Combat (Le)
Combien de temps encore ? Comédie
Concertino
Concerto grosso
Contrastes
Coppélia
Corazon 6
Cordon Infernal (Le)
Corpus
Corsaire (Le)
Couronne de Mai (La)
Crawl de Lucien (Le)
Créatures de Prométhée (Les)
Cyrano de Bergerac
48
50
93
53
35
50
24
56
116
52
52
93
29
47
44
24
53
93
82
83
93
116
63
82
42
24
93
116
93
38
35, 56
50
93
53, 73
56
62
35
53
93
29, 91
93
116
d
Daily yours
44
Dämmernde Rhythmen
93
Dances for Isadora
50
Dans le vaste milieu
44
Dans l’éclat du moment
56
Dans sa fuite
28
Danse de Hambourg
93
Danse des moissonneurs
93
Danse du temps (La)
24
Danse sacrée
93
Danse sautée
93
Danses blanches 29
Danses de chez nous
97
Danses des flambeaux
93
Danses historiques
48
Day on earth
50
De cendre et de braise
42
De l’autre côté de la lune
44
De l’esprit d’escalier
44
Défilé (Le)
24
Délices
24
Délivrance de Faust (La)
93
Déluge de Noé (Le)
93
Démons
44
Dernier Spectacle (Le)
27
Des gestes de femmes pour l’an 2000 (Les Roues) 56
Déserts d’amour
29, 91
Détails graphiques
38
Devil dance
33
Diario Marino
63
Dithyrambus
93
Djaa la mode
44
Domestic Flight
65
Don Quichotte
53
Double de la bataille (Le)
35
Double sens
44
Drama (per la danza)
56
e
Écho
Éclats de ( )
index |
35
44
œuvres chorégraphiques | 131
Éclats de matière
Edge is also a circle (The)
Eine Nacht in Venedig
Élan nouveau
Emperor Jones (The)
Endenich Entr’actes
Entre chien et loup
Envol de Lilith (L’)
Éphémère
Épilogue pour Salomé
Eréis
Erwachen
Et couleurs, et sons, et…
Et je me retournerai vers toi…
État des mouches (L’)
Études tableaux
Éveil
Evelyne House of Shame
Exiles (The)
38
52
93
93
50
29
38
56
56
42
63
42
93
38
42
44
29
93
65
50
f
F. et Stein F. et Stein, ré-interprétation Façade
Fâcheuse rencontre (La)
Fackeltänze
Faire-play
Fairy Queen (The)
Faits d’artifice
Fall (The)
Fantomes
Fausts Erlösung
Faustwalzer
Feenkönigin (Die)
Femmes recueillies (Les)
Femmeuses actions
Festliche Begrüssung
Fiancée vendue (La)
Final / ment / seule
Flux sape
Folie d’Igitur (La)
Folies douces
132 | cnd médiathèque
| 29
29
24
116
93
24
48
24
52
50
93
93
93
93
56
93
93
56
44, 63
33
38
Fou (Le)
Fragment
Fragments
Fruits
Fugue en sol mineur (La)
Fürst Igor
28
35
52
35
61
93
g
Garagistes (Les)
Garance
Gefesselte Prometheus (Der)
Gegensätze
Gens de… (Les)
Géo-chorégraphie
Gesang der Zeit (Der)
Geschichten aus dem Wienerwald
Geschöpfe des Prometheus (Die)
Giap-Than
Giselle
Giselle in Reno
Gössling Marsch
Götzendienst
Grand Corridor Grand Écart
Grande Maison Grande Passacaille (La)
Gravité zéro
Grosse Fugue
Grüne Tisch (Der)
Gustave
24
42
93
93
29
44, 63
93
93
93
24
53
44
93
93
29
24
29
61
44
31
93
24
h
Ha ! Ha !
Halley’s Comet
Hamburger Reigen
Hana 2
Hana cristal fleur
Heure où l’on ne savait rien (L’)
Highway
Histoire de France
Histoires de la Wienerwald Hommage à La Argentina
archives et collections particulières
31
24
93
63
63
44
41
61
93
76
Houpette et Bigoudis ou la Table de beauté
81
l
Humphrey, Humphrey
44
L.A. County library
Lac des cygnes (Le)
Last Flower (The)
Légende de Joseph (La)
Lie, ou le sol écarlate
Lima dreams
Liquide
Louche Mouche
Loup (Le)
Lueur (La)
Lustigen Weiber von Windsor (Die)
i
I wouldn’t be seen dead in that
24
Ida y vuelta
38
Idolâtrie
93
Il a été une fois
59
Il est huit heures moins quatre exactement
Impair
38
44, 63
Impasse Félicité
42
Indes galantes (Les)
48
Indeterminate figure
52
Inquiet épicier (L’)
44
Insaisies 29
Instance
35
Insurrection
38
Ishtar et Tammuz
63
j
Jacaranda
52
Jahreszeiten der Liebe
93
J’ai mis du sable…
38
Jardin de pierres
24
Java
28
Jazz : Three times
52
Jeanne d’Arc
51
Jérôme Bel
27
Jeux
82
Joan de Zarissa
82
Josephs-Legende
Jours étranges
Joyeuses Commères de Windsor (Les)
93
29, 91
93
k
K.O.K.
24
Kampf der Farben
93
Keeping still mountain
50
King and I (The)
53
Kunterbunte Polka
93
41
53
116
93
35
44
65
44
116
93
93
m
Ma Grand’mère Hippocampe
Ma vagabonde
Magritte, Magritte
Maienkranz (Der)
Maison des Fous (La)
Maison d’Espagne (La)
Maison du sourd (La)
Maisons de verre
Maitres Chanteurs (Les)
Malade imaginaire (Le)
Malinche (La)
Man of action
Mana danse de Nada
Manège (Le)
Manfred
Maracatu
Marche de Gössling (La)
Marco Polo
Marguerite et Armand
Mariés de la Tour Eiffel (Les)
Marteau sans maître (Le)
Masque dans la ville
Mazurkas
Médée
Meistersinger
Mémoire d’éléphant
Menuet Mes amis index |
œuvres chorégraphiques 24
56
50
93
93
38
35
44
93
48
50
52
76
28
53
83
93
44
53
28
24
44
50
56
93
56
93
29
| 133
Meublé sommairement
Minerai Missa Brevis
Modern woodoo white darkness
Moi Monstre
Moor’s pavane (The)
Mort d’Agamemnon (La)
Mue (La)
29, 91
42
50
24
24
50
93
63
n
Naissance des couleurs (La)
Naissance du Christ (La)
Nabukodonozor
Narrenhaus (Das)
Nature des choses (La)
Necesito, pièce pour Grenade
Never no lament
News
News animation
No man’s land
Nocturne de Nohant (Le)
Noir, habits blancs, midi noir
Nom donné par l’auteur
Nom ou prénom
Norb Architas
Not me, but him
Nouvelle histoire
Noye’s Fludde (Der)
71
93
93
93
44
29, 91
50
28
41
28
103
42
27
42
56
52
38
93
o
O.C.C.C.
Ombre du ciel (L’)
On le raconte rue Biloko
Opfergang 1 und 2
Origine des poissons (L’)
Orphée
Orpheus
Oskolki, miroirs brisés
24
35
42
93
24
61, 93
93
28
p
Pandora suite
Parade (La)
134 | cnd médiathèque
44
97
| Parc enchanté (Le)
Parny
Paroles du feu
Partita
Passages Pastorale (La)
Pawa
Peau et les os (La)
Peloponnesian war
Petite Mort (La)
Petites Pièces de Berlin (Les)
Petits Riens (Les)
Piazza Italia
Pierre dans l’eau
Pierre et les Songes (La)
Pierrot lunaire
Poems off the wall
Polka pêle-mêle
Polyphonix
Por paso
Pour mémoire
Pour piccolo et mandolines Pour tout vous dire
Preciosa
Primum saltare…
Prince de Chine (Le)
Prince Igor
Princesse Brambilla
Printemps (Le)
Prinz von China (Der)
Projet de la matière
Prométhée enchaîné
Propriétés
Psalm
Pupille veut être tuteur (Le)
97
103
24
48, 56
29
61
62
76
52
33
29, 91
93
28
24
38
53
52
93
24
56
38
116
38
93
38
93
93
103
35
93
38
93
44
50
38, 44
q
Quai de l’arrivée
Quatre Saisons (Les)
Quelques pas graves de Baptiste
Qui trop embrasse
Quotidien et la Fête (Le)
archives et collections particulières
42
24, 28
48, 53
97
93
r
Rain
Rainbow bandit
Rameau l’enchanteur
Rats
Raymonda
Rayon de lune
Reflux
Régénérations
Reigen Arabeske
Reine des Fées (La)
Repères
Requiem
Résidence secondaire
Retour
Rêve d’Helen Keller (le)
Rhapsody in blue
Ribatz, ribatz !
Rien ne laisse présager de l’état de l’eau
Rienzi
Rigoles et buées
Rites de passage
Rivière Sumida
Rizière des musiques (La)
Roi des Bons (Le)
Romance en Stuc
Roméo et Juliette
Rossignol
Route de Louvie-Juzon (La)
Ruminations
Rythmes crépusculaires
116
24
48
24
53
56
24
44
93
93
38
59, 63
65
35
35
38
29
38
93
44
83
63
59
29
76
53, 98
24
33
52
93
s
Sacrifice n°1 et 2
Saint-Georges
Saisons de l’Amour (Les)
Sakrales Tanzspiel
Salomé, parabole du désir
Salutations festives
San
Sarabande pour Jean-Philippe
Saut de l’ange (Le)
93
24
93
93
63
93
35
48
24, 29, 91
Saxographie
Scène rouge Scènes d’ex
Scherzo
Scherzo inattendu
Schimmer (Der)
Schnittertanz
Schwingende Tempel (Der)
Sécheresse et Pluie
Sécheresse et Pluie – Volume 2
Sentiment océanique (Le)
Sept contre Thèbes (Les)
Shango
Shirtologie
Silence in golden
Sillage
Simone Popinot
Snark Sneek preview
So Schnell
Sobedo, un conte hip hop
Soli – Bach
Solides
Solitude Transit Solstice d’été
Solstice d’hiver
Sommernachtstraum
Sonata for two cellos
Sonate n°6
Songe d’une nuit d’été
Soupirs et cygnes
Sous la blafarde Sous ou le Violon (Les)
Spanish Dance
Spectre de la rose (Le)
Spring
Sprungtanz
Stabat mater
Stances
Stances II
Steps
Strange hero
index |
œuvres chorégraphiques 28
29
44
50
56
93
93
93
59
59
24
71
83
27
52
63
24
29
44
29, 91
109
24
35
56
44
44
93
50
42
93
44
29
93
52
82
52
93
33
35
35
52
52
| 135
Strömungen
Suite brésilienne
Suite en blanc
Suite pour violes Suitte d’un goût étranger Summerspace
Sur des herbes lointaines Sur une sarabande de Bach Swan Lac
Swim one
Swooning slugs
Sylphide (La)
Sylvia ou la Nymphe de Diane
Symphonie des jouets (La)
Symphonie pastorale (La)
Symphonie pour un homme seul
Symphony for strings
Système lié
93
83
51
29
29, 48
62
29
93
33
24
44
53, 103
32, 80
61
61
100
50
28
Trilogo
28
Trinklied
93
Trio 03
38
Tristan et Iseut
62
Trois Boléros
38
Trois Mousquetaires (Les)
Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris
Trompe cœur
Turba
Turc amoureux (Le)
47
32, 98
42
31
103
u
Umwelt
31
Une danse blanche avec Eliane 29
Une heure d’antenne
38
Une nuit à Venise
93
Une passion
63
Unsung (The)
50
t
Table Verte (La)
Taler oder Geige
Tangos !
Tannhäuser Bacchanal
Tant mieux, tant mieux ! Tartines Tauride
Tel quel pour mémoire
Télé (La)
Tempête (La)
Tempore et mesura
Thaïs
The show must go on
The show must go on 2
There is a time
Titan
To be continued
Toboggan Touch
Traitor (The)
Trans(E)
Transport
Trilogie des hommes oisifs (La)
136 | cnd médiathèque
| 93
93
33
93
29
29
35
42
33
53
48
38
27
27
50
93
41
29
41
50
24
24
44
v
Vague, cercle et tourbillon
93
Valentine
56
Valse de Faust
93
Valse de Novo Mesto (La)
93
Valse des fleurs 29
Variations
51
Végétal
24
Vent de rosée et nouvelle joie
93
Vénus et Adonis
38
Veracruzana
83
Verkaufte Braut (Die)
93
Véronique Doisneau
27
Vertige exquis
42
Via
24
Violon (Le)
116
Voilà Voilà
59
Voltes
35
Vom Tauwind und der neuen Freude
93
Vos rêves et les miens
42
Voyage organisé
29
Voyageurs (Les)
29
archives et collections particulières
w
Waldstein sonata (The)
Wall dancin’— Wall fuckin’
Walzer von Novo Mesto (Der)
War and variations
Washington Square
Water music
Webern op.5
Welle, Kreis und Trichter
WHA
Wie lange noch ?
Winged (The)
Word game
Work in progress
x
50
24
93
41
53
48
62
93
24
93
50
52
63
Xavier Le Roy
27
z
Zarandanzas
Zoulous, pingouins et autres indiens
Zur Sarabande von Bach
index |
œuvres chorégraphiques 48
29
93
| 137
table des matières
Préface
7
L’archive en danse ou la sauvegarde d’une intention
9
note méthodologique
18
liste des fonds
20
Artistes et compagnies chorégraphiques
23
Pédagogues et écoles
67
Artistes plasticiens
75
Théoriciens, écrivains, critiques et autres personnalités
85
Théâtres et lieux de diffusion
105
Institutions et organismes spécialisés
111
Index
119
sujets
120
Personnes ou organismes
122
Œuvres chorégraphiques
130
Édition 2010
Archives et collections particulières Inventaire des fonds
La Médiathèque du CND est membre des réseaux internationaux :
Centre national de la danse
Médiathèque
Archives
et collections
particulières
Inventaire des fonds
Édition 2010
Médiathèque