Peer Review—Shame on Us / L`examen par les pairs—honte à nous
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Peer Review—Shame on Us / L`examen par les pairs—honte à nous
Editorial Peer Review—Shame on Us Peer review is a process, albeit flawed, which is critically important to the publication of new scientific knowledge. There is no greater praise for one’s work than the accolades and validation of respected colleagues and no greater reward than to have those same colleagues critique and improve your work. The process of peer review was first applied to academic journalism in 1752 (Kronick DA, Peer review in 18th-century scientific journalism. JAMA. 1990;263(10):1321-1322) with the establishment of the Committee on Papers by the Royal Society of London to review the first scientific journal Philosophical Transactions. In 2016, the peer review process may be single-blinded, double-blinded, or open where authors and reviewers are known to one another and the reviewers may or may not be identified publicly. Virtually all of the most highly cited medical journals use the single-blinded process. The journal Nature is expanding on the traditional process, allowing authors to choose either single- or double-blinded review. JCMS uses the single-blinded process. I contemplated a change to a double-blinded review, as this is intuitively more rigorous, but anonymity is almost impossible to achieve and it requires a significant increase in workload for the administrative managing editor. In addition, the published literature on the subject suggests that the type of blinding does not affect the quality of reviews; therefore, we will continue to utilize the single-blinded process. I recently attended a meeting of the Council of Dermatology Editors, where Ms. Kate Perry, an editor with the publisher Wiley, presented the results of a survey that Wiley undertook in 2015 to better understand the peer review experience. The survey received 2982 responses (1.7% response rate) from reviewers across the geographic and subject areas serviced by Wiley journals. It has been estimated that more than 22 million hours were spent reviewing manuscripts for the top 12 publishers in 2013. The Wiley survey confirmed that the primary reason that reviewers freely give of their time and expertise is to support their research community and “pay forward” the good will of others who have reviewed their work. It was also interesting to note that reviewers are more likely to accept the invitation from prestigious journals, to spend more time reviewing these manuscripts, and to adhere to the journal’s deadlines. Fortynine percent of reviewers review for more than 5 journals. The survey also noted that recognition and feedback were more Journal of Cutaneous Medicine and Surgery 2016, Vol. 20(3) 194–195 © Canadian Dermatology Association Reprints and permissions: sagepub.com/journalsPermissions.nav DOI: 10.1177/1203475416643499 jcms.sagepub.com important than more tangible rewards. The Wiley survey also revealed that three-quarters of all reviewers stated that they would like more training, with 89% of early career researchers requesting additional training. Peer review is the cornerstone of academic learning and it is taken for granted. There needs to be change, and nothing short of public shaming is likely to accomplish this. Academic institutions need to recognize peer review as an integral component of scientific research and provide it equal merit to other research activities. Societies and institutions that survive and flourish as a result of the unpaid work of reviewers need to recognize reviewer work, provide reviewer training, and lobby academic institutions and granting agencies to formally record and specifically acknowledge our colleagues engaged in the peer review process. JCMS can, I believe, make a difference. I intend to lead by example and address the most significant issues that were elucidated in the Wiley survey. I will seek out an educator to meet the reviewer request for more training. I have initiated a Wall of Honor on the masthead where the names of reviewers will be published in a timely and dynamic manner. SAGE Publications, our publisher, is now integrated with Publons, which is an online service that will record and verify the work of reviewers so that this work may be highlighted for career advancement purposes. I will review the CV formats of our academic institutions and request that a section be allocated for the purpose of listing reviewer work now that Publons is integrated with our publisher. I also hope that each of you—our authors, reviewers, and readers—will take this message to your institutions and speak out for the recognition that our colleagues who undertake peer review deserve. READ, REVIEW, WRITE, CITE. Kirk Barber, MD, FRCPC Editor-in-Chief, JCMS 195 Editorial L’examen par les pairs—honte à nous L’examen par les pairs est un processus imparfait, certes, mais crucial à la publication de nouvelles connaissances scientifiques. Aucune reconnaissance n’est grande pour son travail que les éloges et la validation de collègues respectés et aucune récompense plus grande que de voir ce travail critiqué et amélioré par ces mêmes collègues. C’est en 1752 que l’examen par les pairs a été appliqué pour la première fois au journalisme universitaire (Kronick DA, Peer review in 18thcentury scientific journalism. JAMA. 1990;263(10):13211322), avec la création du « Comité de lecture » de la Société royale de Londres, chargé d’examiner les articles publiés dans la première revue scientifique, Philosophical Transactions. En 2016, l’examen par les pairs peut se faire à simple ou à double insu ou être transparent dans les deux directions, avec identification publique ou non des examinateurs. Pratiquement toutes les revues médicales les plus citées ont recours à un mécanisme à simple insu. La revue Nature a élargi le processus en permettant aux auteurs de choisir un examen à simple ou à double insu. Le JCMS utilise le mécanisme à simple insu. J’avais songé à adopter l’examen à double insu, car la démarche me semblait intuitivement plus rigoureuse, mais il est pratiquement impossible de préserver l’anonymat dans ce processus, qui impose de surcroît une lourde charge de travail supplémentaire au rédacteur administratif. En outre, les auteurs qui se sont penchés sur cette question affirment que le degré de transparence n’influence pas la qualité des examens; par conséquent, nous continuerons à fonctionner avec l’examen à simple insu. J’ai participé récemment à une réunion du Conseil des rédacteurs de revues en dermatologie où Mme Kate Perry, rédactrice chez l’éditeur Wiley, a présenté les résultats d’un sondage réalisé par Wiley en 2015 dans le but de mieux comprendre l’expérience de l’examen par les pairs. Le sondage a reçu 2982 réponses (taux de participation de 1,7 %) d’examinateurs de toutes les régions géographiques et de tous les domaines couverts par les revues de Wiley. On a évalué à plus de 22 millions d’heures le temps consacré à l’examen des manuscrits par les 12 principaux éditeurs en 2013. Le sondage Wiley a confirmé que la principale motivation des examinateurs qui consacrent bénévolement leur temps et leurs compétences à cette tâche est d’appuyer leur communauté de recherche et de transmettre la bonne volonté dont d’autres collègues ont fait preuve en examinant leur propre travail. Il a aussi été intéressant de constater que les examinateurs sont plus susceptibles d’accepter l’invitation des revues prestigieuses, de passer plus de temps à revoir ces manuscrits et de respecter les échéances dans ces cas. Quarante-neuf pour cent (49 %) des examinateurs étudient des manuscrits pour plus de cinq revues. Le sondage Wiley a aussi révélé que la reconnaissance et les commentaires étaient plus importants pour les examinateurs que des récompenses plus tangibles, que les trois quarts de tous les examinateurs aimeraient avoir plus de formation et que 89 % des chercheurs en début de carrière réclamaient une formation supplémentaire. L’examen par les pairs est la pierre angulaire de la connaissance savante et pourtant, on le considère comme acquis. Cette attitude doit changer et rien de moins que l’humiliation publique n’y réussira. Les établissements universitaires et les sociétés savantes doivent reconnaître que l’examen par les pairs est un élément essentiel de la recherche scientifique et qu’il a le même mérite que les autres activités de recherche. Les sociétés et les établissements qui survivent et prospèrent grâce au travail non rémunéré des examinateurs doivent reconnaître ce travail, offrir de la formation aux examinateurs et faire pression sur les établissements universitaires et les organismes subventionnaires pour obtenir l’enregistrement et la reconnaissance officielle et explicite de nos collègues qui participent au processus d’examen par les pairs. Le JCMS peut, je crois, faire une différence. J’ai l’intention de prêcher par l’exemple et de m’occuper des problèmes les plus importants que le sondage Wiley a dégagés. Je chercherai un « éducateur » pour répondre aux demandes de formation des examinateurs. J’ai créé un « tableau d’honneur » dans le bloc-générique du Journal où les noms des examinateurs seront affichés au moment opportun, de façon dynamique. Notre éditeur, SAGE, fait maintenant partie de Publons, un service en ligne qui enregistrera et vérifiera le travail des examinateurs, afin qu’il puisse être cité aux fins d’avancement de carrière. Je reverrai les formats des CV de nos établissements universitaires et je demanderai qu’une section soit ajoutée pour faire état du travail d’examen de manuscrits maintenant que Publons est intégré à notre éditeur. J’espère aussi que chacun d’entre vous – nos auteurs, examinateurs et lecteurs – fera passer ce message à son établissement et se prononcera en faveur de la reconnaissance que méritent nos collègues qui participent au processus d’examen par les pairs. LIRE, EXAMINER, ÉCRIRE, CITER. Kirk Barber, MD, FRCPC Rédacteur en chef, JCMS