IFADin Mali english

Transcription

IFADin Mali english
©FIDA/Amadou Keita
Investir dans les populations
rurales au Mali
La pauvreté rurale au Mali
Au cours de ces dix dernières années, le Mali s’est résolument engagé dans
l’atteinte des objectifs du Millénaire. Il est parvenu à réduire l’incidence de la
pauvreté au niveau national de 56% en 2001 à 43% en 2010. Les crises
économique, énergétique et alimentaire mondiales de 2008, les crises
régionales ivoirienne et libyenne ont cependant réduit l’efficacité des efforts
fournis par le Mali. La crise politique que le pays a traversé après le coup
d'État de mars 2011 vient encore complexifier la situation et risque de
réduire drastiquement les progrès réalisés ces dernières années dans la lutte
contre la pauvreté. Cependant, après avoir vécu une année de récession en
2012, le Mali est en passe de renouer avec une tendance haussière de son
produit intérieur brut. La résilience de son cadre macroéconomique, la bonne
performance des secteurs agropastoral et aurifère, et la reprise de la
coopération internationale officialisée le 15 mai 2013 à Bruxelles lors de la
Conférence "Ensemble pour le renouveau du Mali", devraient permettre au
pays de réaliser ce rebond de croissance après une élection présidentielle
réussie en août 2013.
Le Mali souffre aussi de l’impact croissant du changement climatique exigeant des
stratégies innovantes d’adaptation. À l’image des autres pays sahéliens, il vit dans une
situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle devenue structurelle, les ménages maliens
étant confrontés à des difficultés alimentaires à une échelle plus ou moins grande une
année sur trois.
Bien que le Mali ait connu ces dernières années une urbanisation rapide, près de 78% de
la population vit encore dans les zones rurales, où le taux de pauvreté (53%) reste encore
plus élevé que la moyenne nationale (43%). En 2010, les ménages agricoles
représentaient 81% de la pauvreté du pays et seulement 62% de la population. Cette
pauvreté entrave le devenir des jeunes dans un contexte de forte croissance
démographique. L’agriculture constitue un des principaux moteurs de l’économie malienne
et un des principaux fondements de la lutte contre la pauvreté. Elle est pour l’essentiel
dominée par une agriculture pluviale vulnérable aux risques environnementaux et
climatiques – tels que la sécheresse, les inondations, la pluviométrie irrégulière – mais
aussi aux invasions de criquets pèlerins.
La population rurale est composée essentiellement de petits agriculteurs familiaux et
d’agro-pasteurs. La plupart d’entre eux ont un accès limité à la terre: environ 85% des
agriculteurs travaillent sur des exploitations de moins de 10 hectares peu équipées et ont
un accès insuffisant au crédit pour réaliser les investissements nécessaires à la
modernisation de leurs exploitations. Seulement 12% des immenses capacités d’irrigation
du pays ont été aménagées et les rendements des cultures restent nettement inférieurs au
potentiel. Si la production céréalière a augmenté au cours des vingt dernières années au
rythme de la croissance démographique, ce progrès est plus dû à une augmentation des
superficies cultivées que des rendements et s’est traduit par une dégradation progressive
des sols.
©FIDA/Amadou Keita
La transition démographique n’a pas encore eu lieu au Mali qui enregistre un taux de
croissance démographique voisin de 3,6% par an. Dans ce contexte, une croissance
régulière du PIB de 5% par an permettrait de doubler le PIB par habitant dans 35 ans
seulement… 45% de la population a moins de 15 ans et plus de 180 000 jeunes ruraux
arrivent chaque année sur le marché du travail. La jeunesse constitue une richesse
humaine importante pour le pays à condition toutefois qu’elle ait les opportunités de
valoriser ses compétences, son énergie et son esprit d’initiative. Or les dispositifs de
formation et d’accompagnement des jeunes, et des jeunes ruraux plus particulièrement,
font actuellement défaut.
2
©FIDA/Amadou Keita
Éradiquer la pauvreté rurale au Mali
Le Gouvernement malien accorde un rôle prioritaire à l’agriculture, tant pour réduire la
pauvreté que pour stimuler la croissance économique. Le Mali est l’un des rares pays
d’Afrique de l’Ouest à avoir atteint l’objectif fixé par le Programme intégré pour le
développement de l’agriculture en Afrique (CAADP) de consacrer 10% du budget national
à l’agriculture.
En 2006, le gouvernement a adopté la Loi d’orientation agricole, qui trace la voie vers la
sécurité alimentaire du pays grâce à un secteur agricole moderne, compétitif et moteur de
croissance. L’objectif est de permettre aux petites exploitations de devenir de véritables
entreprises agricoles, tout en promouvant les industries agroalimentaires et
l’investissement privé.
Le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP), adopté
par le gouvernement pour la période 2002-2017, tire parti des enseignements des deux
premiers CSRP et s’articule en zone rurale autour des axes stratégiques suivants:
• accélérer la croissance économique, améliorer la sécurité alimentaire et augmenter les
revenus des producteurs ruraux en développant et en diversifiant la production vivrière;
• améliorer le bien-être des populations pauvres en poursuivant les réformes dans le
domaine social.
3
Pour atteindre ces objectifs, le CSCRP insiste sur la gestion durable des ressources
naturelles, la modernisation des exploitations familiales et sur une approche sectorielle du
développement agricole grâce au développement des infrastructures de production et de
transformation agroalimentaire. Il met aussi l’accent sur la formation des jeunes et leur
insertion dans des activités professionnelles diversifiées. Le Gouvernement du Mali a
d’ailleurs fait de l’emploi des jeunes une de ses priorités.
Le gouvernement a récemment adopté un programme national d’investissement du
secteur agricole (PNISA) visant à soutenir une croissance agricole de 6% en augmentant et
stabilisant à court terme la production de denrées alimentaires de base (céréales, bétail)
ainsi qu’en diversifiant les productions et les exportations agricoles sur le plus long terme.
La stratégie du FIDA au Mali
Projets: 13
Coût total: 537 millions d’USD
Financement total du FIDA:
229,0 millions d’USD
Bénéficiaires directs:
©FIDA/Amadou Keita
454 303 ménages
4
Le FIDA a démarré ses opérations au Mali en 1982, soit il y a plus de 30 ans. Il a financé
13 projets (dont 4 actifs et 1 en phase d’achèvement) pour un coût total de 537 millions
de dollars des États-Unis, dont 229 millions (43%) sous forme de prêts à conditions
particulièrement favorables. La contribution de l’État malien correspond à 82 millions de
dollars des États-Unis (15%) et celle des cofinancements à 202 millions (37%),
notamment de la Banque mondiale (47%), de la Commission européenne (9%) et de la
Banque ouest-africaine de développement (8%). Jusqu’en 2007, les projets étaient
supervisés par la BOAD et l’UNOPS mais depuis 2010, le FIDA a pris la responsabilité de
la supervision directe. Le FIDA a approuvé deux stratégies (COSOP) au Mali, en 1997
et en 2007.
Pour faire face à la crise de 2012, le FIDA et le Gouvernement malien ont élaboré
conjointement une stratégie transitoire pour adapter le portefeuille au nouveau contexte et
continuer à apporter un appui le plus efficace possible aux ruraux pauvres. Cette stratégie
conjointe confirme les objectifs stratégiques précédemment définis visant à accroître la
productivité agricole dans un contexte de changement climatique et à améliorer l’accès des
ménages et des groupes vulnérables à des services financiers de qualité. En particulier, elle
propose un nouveau projet de formation professionnelle, d’insertion et d’appui à
l’entreprenariat des jeunes ruraux (FIER). Le projet préparé en 2013 a été approuvé par le
Conseil d’Administration du FIDA en décembre 2013, et son démarrage officiel est prévu
le 2 octobre 2014 sous la haute autorité du Chef de l'État; FIER dispose d’une enveloppe
de 52,1 millions d'USD dont 33,2 millions d'USD correspondant à la totalité des
ressources allouées par le FIDA au Mali pour le cycle de ressources 2013-2015.
L’objectif de développement du projet FIER est de faciliter l’accès des jeunes ruraux à des
opportunités d’insertion et d’emplois attractifs et rentables dans l’agriculture et les
activités économiques connexes. À terme, ces jeunes seront les acteurs de filières agricoles
modernes, répondant à la demande du marché et résilientes aux changements climatiques.
En termes d’impacts attendus au terme des 8 années d’exécution prévues, il est estimé que
le projet pourra bénéficier à 100 000 jeunes ruraux, hommes et femmes, dans l’ensemble
des régions du Mali. Les ressources financières disponibles pour FIER seront affectées au
Sud du pays dans un premier temps (régions de Sikasso et Koulikoro) mais une extension
sur les régions du Nord sera formulée dès que la situation le permettra.
©FIDA/Amadou Keita
La nouvelle Facilité ASAP (Programme d’adaptation de l’agriculture paysanne) gérée par le
FIDA et destinée au renforcement de la résilience des petits exploitants et des communautés
rurales vulnérables aux changements climatiques complète le financement du PAPAM à
hauteur de 10 millions d'USD pour mettre à l’échelle les acquis des projets FIDA dans les
5
©FIDA/Amadou Keita
domaines de la gestion des eaux et des sols, de l’amélioration des pâturages et du
reboisement, et compléter les activités du Projet dans le domaine de l’adaptation au
changement climatique.
Traditionnellement, le FIDA est intervenu essentiellement dans les bandes sahélienne et
sahélo-saharienne du pays, zones de grande vulnérabilité climatique et de forte insécurité
alimentaire. Le choix du Nord a aussi été lié historiquement à une demande du
gouvernement d’aider le Mali à répondre au défi de la marginalisation économique et
sociale et de la question identitaire du Nord par le développement rural. Le FIDA a été
une des rares institutions internationales à répondre présent à l’époque et est considéré
comme un des partenaires clés pour le développement des régions du Nord.
Dans la situation actuelle, les activités des projets en cours dans le Nord Mali (PIDRK et
PIDRN, achevé en juin 2014) ont dû être adaptées à la situation du terrain. Des
interventions destinées à favoriser le fonctionnement des infrastructures locales ont été
privilégiées au travers de partenariats avec des opérateurs travaillant dans la région, sous la
coordination du gouvernement. De telles opérations ont été menées avec différentes ONG
et l’OMS, en appui à des périmètres irrigués villageois, à des jardins maraîchers en contresaison, aux éleveurs et aux centres de santé communautaires. Ces interventions se sont
avérées capitales pour favoriser la durabilité des infrastructures gérées par les populations
locales et favoriser le redémarrage des actions de développement après la fin du conflit.
6
Les projets évoluant au Sud du pays ont été moins perturbés: c’est le cas du PMR et du
PAPAM, suspendu par la Banque mondiale après le coup d’État de mars 2012 mais qui a
repris ses activités en septembre 2012.
À moyen terme, le redémarrage des interventions dans le Nord sera envisagé après
règlement du conflit en fonction des priorités énoncées par le nouveau gouvernement et
de la valeur ajoutée du FIDA. Les projets en cours pourront bénéficier de financements
complémentaires permettant l’expansion de leurs activités dans les régions du Nord.
Dans toutes ses interventions, le FIDA privilégie des partenariats diversifiés et
complémentaires, clé de la réussite de ses programmes, avec:
• le Ministère de l’Économie, des Finances et du Budget, les différents Départements
ministériels ayant en charge le développement rural: l’Agriculture, l’Élevage, la Pêche
bien sûr mais aussi l’Énergie, l’Eau et l’Environnement, le Commerce, les Mines et
l’Industrie…, ainsi que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire. Des appuis spécifiques
sont envisagés pour accompagner leur déconcentration et leur permettre de rendre un
service à la fois de qualité et de proximité aux populations rurales pauvres;
• les collectivités locales: l’appui au processus de décentralisation, dans lequel le FIDA a
acquis une expérience riche et diversifiée, est essentiel pour renforcer les capacités des
collectivités locales dans la lutte contre la pauvreté rurale;
• les partenaires techniques et financiers intervenant dans le développement rural au Mali
dans l’esprit de la Déclaration de Paris, afin de faciliter les synergies et d’éviter les
duplications;
• les Organisations de Producteurs, dont l’Assemblée Permanente des Chambres
d’Agriculture et la Coordination Nationale des Organisations Paysannes: leur
implication croissante est recherchée pour leur permettre de faire valoir les intérêts de
leurs membres dans la formulation des stratégies et des projets ainsi que dans leur mise
en œuvre et leur suivi;
©FIDA/Amadou Keita
• de nouveaux acteurs, encore insuffisamment associés aux projets soutenus par le FIDA,
et en particulier les représentants du secteur privé.
7
Opérations en cours
Programme de microfinance rurale – PMR
Programme d'amélioration
de la productivité agricole
au Mali – PAPAM
Projet de formation
professionnelle, d’insertion
et d’appui à l’entreprenariat
des jeunes ruraux – FIER
Bamako
Programme de micro-finance rurale: PMR
Coût total: 30,8 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA:
25 millions d'USD
Montant du cofinancement:
Fonds d’équipement des Nations Unies
(1,0 million d’USD); Programme des
Nations Unies pour le développement
(456 000 d'USD).
Durée: 2011-2018
Bénéficiaires directs: 75 000 ménages
Le programme vient consolider les trois réseaux existants de micro-finance soutenus
précédemment par le FIDA dans la partie centrale et occidentale du Mali. Ces réseaux
ont été mis en place dans le cadre des activités du Programme de diversification des
revenus en zone Mali-Sud, du Projet de développement dans la zone lacustre et du
Programme de fonds de développement en zone sahélienne (FODESA). Environ 94
mutuelles de crédit sont aujourd’hui membres de ces réseaux et ont financé les activités
créatrices de revenus de plus de 40 000 adhérents.
L’objectif principal du programme actuel est de fournir aux populations rurales pauvres
un accès durable à des services financiers adaptés à leurs besoins. Les activités sont axées
sur le renforcement des mutuelles de crédit existantes et sur le développement de leur
zone de desserte afin d’offrir un accès plus facile aux services financiers dans les zones
rurales. Les activités spécifiques prévoient notamment l’appui à la mise au point de
mécanismes et produits adaptés et le renforcement des capacités pour assurer la
pérennité des institutions de micro-finance. En développant l’accès aux services
financiers ruraux, le programme permet aux agriculteurs d’accroître et de diversifier leur
production agricole en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie
des ménages.
8
©FIDA/Amadou Keita
Programme d’amélioration de la productivité agricole au Mali:
PAPAM
Au Mali, la menace constante que font peser la sécheresse et le changement climatique
sur une ressource déjà affaiblie par des pratiques d’exploitation peu durables a contribué
à entraver la productivité des petites exploitations. Le projet vise à améliorer la sécurité
alimentaire et les revenus en accroissant et diversifiant la production en introduisant et
en renforçant des pratiques de gestion durable des terres et de l’eau. La zone cible s’étend
sur cinq régions: Mopti, Ségou, Sikasso, Kayes et Bamako/Koulikoro.
Sur financement du FIDA, le projet cofinancé par la Banque mondiale aide les petits
exploitants agricoles à accroître leur productivité dans des systèmes de production ciblés,
notamment la culture irriguée de riz et de légumes, la culture pluviale de céréales, la
production de niébé et de fourrage et la production animale. Cet objectif doit être
réalisé:
• en modernisant les systèmes d’exploitation des petits agriculteurs et les filières;
Coût total: 163,5 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA:
31,7 millions d’USD
Montant du don du FIDA: 295 000 d'USD
Cofinancement:
Union européenne (19,5 millions d’USD);
Fonds pour l’environnement mondial
(8,1 millions d’USD); Banque mondiale:
IDA (70,0 millions d’USD)
Durée: 2011-2017
Bénéficiaires directs: 60 000 ménages
• en encourageant des pratiques de gestion durable des terres et de l’eau;
• en investissant dans des réseaux d’irrigation à petite et grande échelle;
• en augmentant la superficie des terres arables;
• en assurant le renforcement des capacités des parties prenantes à tous les niveaux.
9
L’accent est mis sur le développement de la capacité des organisations paysannes à
fournir des services techniques et économiques à leurs membres et à accroître leur
participation aux processus de développement locaux.
En outre, à travers le financement ASAP, le PAPAM vise à améliorer la résilience des petits
producteurs bénéficiant d’appuis par le PAPAM dans le domaine de l’irrigation à petite
échelle en mettant à leur disposition des approches, des technologies et des services
complémentaires et innovants.
Projet de formation professionnelle, d’insertion et d’appui à
l’entreprenariat des jeunes ruraux (FIER)
FIER couvrira l’ensemble du territoire du Mali en adoptant une démarche de phasage
permettant de tester la stratégie du projet dans les deux régions de Koulikoro et Sikasso
pendant 18 mois, de la confirmer en ajoutant deux autres régions, Ségou et Kayes, puis de
procéder à l’extension, après l’examen à mi-parcours, sur Mopti et dans les régions du Nord.
Coût total: 52,1 millions d'USD
Montant du prêt du FIDA:
16,6 millions d'USD
Montant du don du FIDA:
16,6 millions d'USD
Le ciblage accorde la priorité aux jeunes – et en particulier aux jeunes femmes – qui
souffrent d’un manque de capacités techniques et de gestion et d’accès au financement
pour s’engager dans de nouvelles activités productives génératrices de revenus. L’appui
offert par le projet permettra aux jeunes de se stabiliser dans leurs localités, dans des
Durée: 2014-2023
Bénéficiaires directs: 100 000 ménages
conditions socioéconomiques décentes.
L’objectif de développement du projet est de faciliter l’accès des jeunes ruraux à des
possibilités d’insertion et à des emplois attractifs et rentables dans l’agriculture et les activités
économiques connexes. Par la suite, ces jeunes seront les acteurs de filières agricoles
modernes, répondant à la demande du marché et résilientes au changement climatique.
Le programme vise à:
• améliorer le dispositif de formation au niveau régional pour répondre aux demandes
des jeunes, en fonction du marché de l’emploi et des débouchés potentiels.
©FIDA/Amadou Keita
• favoriser les initiatives économiques des jeunes ruraux dans les filières agricoles et leurs
activités économiques connexes, afin qu’ils parviennent à s’insérer durablement dans la
vie professionnelle.
10
©FIDA/Amadou Keita
Les organisations de producteurs bénéficieront d’un appui spécifique afin de répondre
au besoin des jeunes d’être mieux pris en compte par leurs aînés et par leurs différents
partenaires potentiels dans les filières agricoles. Les organisations de producteurs ont été
étroitement associées à la formulation du projet; elles seront partie prenante du comité
de pilotage et participeront à la supervision du projet. De plus, certaines actions de
facilitation et de formation leur seront confiées.
11
Opérations clôturées
Investir dans les
populations rurales
FODESA
Le FIDA investit dans les populations
rurales en les autonomisant afin de
réduire la pauvreté, d'accroître la
sécurité alimentaire, d'améliorer la
nutrition et de renforcer la résilience.
Depuis 1978, nous avons octroyé
15,8 milliards d’USD environ sous la
forme de prêts à faible taux d’intérêt et
de dons en faveur de projets qui ont
touché quelque 430 millions de
personnes. Le FIDA est une institution
financière internationale et un
organisme spécialisé des Nations Unies
dont le siège est à Rome – le centre
névralgique des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture.
Coût total: 37,8 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA:
21,9 millions d’USD
Programme de Fonds de
développement villageois
– phase II
Coût total: 18,6 millions d’USD
Montant du cofinancement:
Fonds pour l’environnement mondial
(6,0 millions d’USD)
Durée: 1992-1999
Durée: 1999-2013
Bénéficiaires directs: 17 818 ménages
Montant du prêt du FIDA: 13,1 millions d’USD
Bénéficiaires directs: 72 000 ménages
PIDRN
Coût total: 37,4 millions d’USD
Programme de sécurité en
matière d’alimentation et de
revenus à Kidal
Coût total: 14,8 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA:
14,6 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA: 10,2 millions d’USD
Montant du don du FIDA: 803 000 d'USD
Montant du don du FIDA: 850 000 d'USD
Montant du cofinancement:
Fonds belge de sécurité alimentaire
(5,9 millions d’USD); Commission
européenne (2,8 millions d’USD);
Montant du cofinancement: Agence de
coopération et de recherche pour le
développement (ACORD) (250 000 d'USD);
Banque islamique de développement
(2,5 millions d’USD); Fonds des Nations
Unies pour l’enfance (400 000 d'USD);
Programme alimentaire mondial
(340 000 d'USD).
Contribution complémentaire de la
Suède (1,0 million d’USD); Banque
ouest-africaine de développement
(5,2 millions d’USD).
Durée: 2006-2014
Durée: 1990-1999
Bénéficiaires directs: 3 360 ménages
PIDRK
Coût total: 22,8 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA:
11,3 millions d’USD
Montant du cofinancement:
Fonds belge de sécurité alimentaire
(3,5 millions d’USD); Banque
ouest-africaine de développement
(5,0 millions d’USD).
Durée: 2007-2014
Bénéficiaires directs: 4 000 ménages
Projet de développement dans
la zone lacustre – phase I
Coût total: 11,0 millions d’USD
Montant du prêt du FIDA: 5,7 millions d’USD
Montant du don du FIDA: 1,0 million d’USD
Montant du cofinancement: Contact (Suisse)
(450 000 d'USD); Fonds de l’OPEP pour le
développement international
(2,7 millions d’USD).
Durée: 1987-1996
Bénéficiaires directs: 4 205 ménages
Projet de développement dans
la zone lacustre – phase II
Montant du prêt du FIDA: 12,7 millions d’USD
Montant du cofinancement: Fonds belge de
sécurité alimentaire (2,7 millions d’USD);
Banque ouest-africaine de développement
(1,6 million d’USD).
Durée: 1997-2006
Bénéficiaires directs: 8 000 ménages
Programme de diversification
des revenus en zone Mali-Sud
Coût total: 27,0 millions d’USD
Deuxième Projet de
développement rural de la zone
sud du Mali
Coût total: 84,0 millions d’USD
Contacts
Philippe Rémy
Chargé de programme de pays
FIDA
Via Paolo di Dono, 44
00142 Rome, Italie
Tél.: +39 06 5459 2629
Fax: +39 06 5459 3629
Courriel: [email protected]
Pour tout complément d’information sur la
pauvreté rurale au Mali, visitez le portail
de la pauvreté rurale:
http://www.ruralpovertyportal.org
Montant du prêt du FIDA: 13,0 millions d’USD
Montant du cofinancement: France
(2,2 millions d’USD); Agence française de
développement (11,3 millions d’USD); Fonds
d’aide et de coopération (4,2 millions d’USD);
Pays-Bas (4,1 millions d’USD); Banque
mondiale: IDA (25,9 millions d’USD).
Durée: 1984-1989
Bénéficiaires directs: 86 000 ménages
Montant du prêt du FIDA: 15,0 millions d’USD
Fonds international de développement agricole
Via Paolo di Dono, 44 - 00142 Rome, Italie
Téléphone: +39 06 54591
Télécopie: +39 06 5043463
Courriel: [email protected]
www.ifad.org
www.ruralpovertyportal.org
Montant du cofinancement: Fonds de l’OPEP
pour le développement international
(3,3 millions d’USD); Banque ouest-africaine
de développement (4,6 millions d’USD).
Fonds de développement
villageois de Ségou
Durée: 1996-2005
Montant du prêt du FIDA: 8,7 millions d’USD
Bénéficiaires directs: 16 400 ménages
Durée: 1983-1992
www.twitter.com/ifadnews
Bénéficiaires directs: 7 520 ménages
www.youtube.com/user/ifadTV
Coût total: 9,2 millions d’USD
ifad-un.blogspot.com
www.facebook.com/ifad
Septembre 2014