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jusquemaxx.le-site.info JUSQU-EMAXX !! Voici une version imprimable de l’ensemble de notre site. Merci de respecter notre travail et de ne pas vous l’approprier ! I. Présentation du kit L’E-maxx fait partie des meilleurs châssis du marché des Monster Trucks, et c’est sans doute le meilleur des Monster Truck électriques actuels. Comme nous allons le voir, Traxxas n’a pas lésiné sur les moyens, mais qualité et soucis de fiabilité se font payer… Le kit comprend la voiture entièrement montée, réglages réalisés, l’émetteur trois voies, quatre grappes de fournitures pour les amortisseurs, un lot d’outils plus ou moins spécifiques, deux planches de stickers (l’une de Traxxas, l’autre de R&B, l’importateur), un sachet de mousses autocollantes destinées à bien bloquer les batteries et la carrosserie totalement peinte. On trouve aussi quelques accessoires comme des clips de carrosserie, de barrette de batterie, et deux plots supplémentaires fixant cette barrette. Il ne vous restera à acquérir, si vous n’en avez pas déjà, qu’un chargeur (delta peak fortement conseillé, vu que deux batteries alimentent les deux moteurs, il faut donc qu’elles aient un degré de charge similaire), deux batteries au minimum, huit piles ou accus pour l’émetteur, et un tube de cyano (la super glue liquide convient parfaitement). Il s’agit en fait d’un kit dit « RTR » pour « Ready to Race », prêt à rouler. La boîte ne renferme hélas qu’une notice (somme toute assez complète) pour l’excellent variateur de vitesse, et trois miséreuses pages mal imprimées, agrafées, montrant un éclaté de toutes les pièces du modèle, quelques conseils de pilotage et de dépannage. Ceci est largement insuffisant vu d’une part le prix du kit, et d’autre part la complexité de certaines parties de la voiture, notamment la boîte de vitesses. C’est pour moi une bêtise de proposer des kits RTR sur des modèles haut de gamme (d'où l'idée de faire un site!). C’est bien pour les « petits modèles », achetés par des novices parfois totalement désintéressés par la mécanique, ce qui permet de rouler et de s’amuser sans trop de contraintes. Mais à ce niveau, la connaissance de chaque pièce me semble nécessaire. Il nous faudra donc commencer par tout démonter (ok, ok, je n’ai pas résisté à l’envie de cramer deux packs avant de m’intéresser aux entrailles de la bête !) L’E-maxX est vendu dans une boite « assez énorme » qui contient tout ce qui a été cité. Pour ma part, je l’ai payé 560€. C’est vrai que c’est particulièrement cher, mais vous découvrirez au fil de la lecture de ce site que vous en avez malgré tout pour votre argent. On retrouve le prix d’un bon modèle auquel on aurait greffé les options nécessaires pour rivaliser avec l’E-maxX. Au sortir de la boîte, il ne vous reste qu’à charger les packs, placer les piles/accus dans l’émetteur, coller les pneus (c’est indispensable vu le couple et la vitesse atteints !, voir plus bas pour la technique) sur les jantes et coller les stickers à votre convenance. On retrouve un petit sac plastique contenant les outils, parmi lesquels une clef en croix, classiquement retrouvée dans tous les kits Tamiya, un lot de clefs allen de différents calibres, des outils permettant les réglages des biellettes de direction et du pincement/ouverture sur le train arrière, et une double clef à pipe 1 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info bien pensée d’ailleurs, pour le montage/démontage des roues et le réglage du slipper. Il vous faudra impérativement y ajouter un tournevis cruciforme de qualité afin de ménager les vis. Notez d’ailleurs que Traxxas n’a pas jugé bon d’ajouter à tout ceci quelques vis de rechange, ce qui, vu le prix du kit, est limite mesquin ! (il y a toujours des vis supplémentaires dans les kits Tamiya par exemple) A propos de ces vis, la plupart sont à tête fraisée et à pas fin, ce qui est certes un gage de fiabilité mais qui peut parfois être énervant lors de multiples démontages-remontages… Certaines sont des vis BTR, d’où la présence du jeu de clefs allen. Elles sont également à pas fin. Le prémontage est réalisé avec soin. Sur le modèle que j’ai acheté, je n’ai pas eu le moindre problème. Cependant, beaucoup conseillent de vérifier le serrage des vis fixant les pignons moteurs et les moteurs euxmêmes, et même d’y ajouter une goutte de frein filet, ce qui évitera tout problème par la suite. Je n’ai eu qu’à retoucher le trim de direction, qui a sans doute bougé lors du transport. Le câblage est réalisé avec grand soin. Deux encoches sont pratiquées d’origine dans le plastique du carter principal, ce qui permet de bloquer les fils de puissance, qui ne gênent pas le positionnement des accus. Notez que le plastique employé n’est pas qu’un simple plastique. En effet, le constructeur a pris le soin de le charger (donc de le renforcer), ce qui permet à l’E-maxX d’encaisser un certain nombre de chocs sans broncher ! Cependant, les deux pare-chocs, peints couleur alu, ne semblent pas renforcés, ce qui laisse planer un doute quant à leur solidité. Traxxas propose d’ailleurs dans son catalogue d’options des pare-chocs alu réputés indestructibles. Je les ai montés, mais ceux d’origine n’avaient pas encore cassé malgré des chocs importants... (cf. le chapitre «Les options et leur coût ») La radio est une TQ-3, à volant. Elle dispose d’un interrupteur à deux positions bien placé, qui permet de passer de la première à la seconde vitesse, et vice-versa. Pour ceux qui sont habitués comme moi aux radios à manches, sachez que la transition se fait très vite et sans problème. Prévoyez de faire vos premières armes sur un terrain étendu, cela vous évitera d’allumer votre nouveau joujou dès les premiers tours de roues ! Le récepteur, bien que plutôt imposant, trouve largement sa place sur le châssis. Il est, comme le variateur, fixé par deux vis, ce qui évitera les problèmes de coût et de fiabilité liés à l’utilisation de scotch double face en TT, notamment lors des casquettes et sur terrain poussiéreux. En ce qui concerne le vario, pour moi il est parfait. Sa notice est la seule complète du kit… Construit par le leader mondial Novak, l’EVX dispose de trois modes de réglages (marche AV-AR-frein ; Marche AV-frein ; Marche AV-AR limitée à25%-pas de freins). Ceci vous permet d’ajuster simplement, via le système « one touch set-up », le mode qui convient le mieux à votre style de pilotage et à vos objectifs. Ce variateur, fixé au châssis par deux vis, reçoit les 14.4V des deux packs branchés en série (donc 12 éléments), et alimente les deux moteurs (cf. le chapitre « transmission »). De taille plus qu’imposante, il ne chauffe que peu, même en style de pilotage « barbare », reflet de sa faible résistance interne en marche avant comme en marche arrière de 6 mohms. Il est malgré tout doté d’un disjoncteur thermique au cas où, ainsi que d’un système de priorité en fin de charge, ce qui permet de maintenir une direction efficace même en fin de pack lorsque la tension chute. Le premier mode est idéal (je ne me sers que de celui-ci). Cela permet de profiter d’une seconde en marche arrière, ce qui catapulte l’engin à une vitesse tellement folle qu’il devient incontrôlable, puisque les roues arrières sont alors directrices (le sens de la marche est inversé), mais c’est « fun » et permet de belles figures de style ! Le frein est parfait : le circuit de freinage est amorti (cf. notice), ce qui permet de disposer d’un freinage tout à fait étonnant : les roues ne sont pas bloquées, le freinage est particulièrement puissant (bref 2 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info l’E-maxX freine très très court !) et la marche arrière n’est enclenchée qu’après l’arrêt total de l’E-maxX, une sage précaution lorsque l’on voit la vitesse et le couple disponibles…sans cela, la transmission souffrirait beaucoup ! Voici les principales caractéristiques fournies par la notice : Tension d’alimentation : 14.4V Moteurs supportés : jusqu’à 19 tours Résistance interne : 0.006 ohm Courant maximal supporté en marche avant : 160 A Courant maximal supporté en marche arrière : 160 A Courant maximal lors du freinage : 320 A Courant nominal : 30A Temps de commutation (après « Smart Breaking ») : 0 s (après l’arrêt, la marche arrière est immédiatement enclenchée, sans aucun délai) Tension BEC : 5V continus Intensité BEC : 1.5A Fréquence de découpage : 1000Hz J’ai eu la mauvaise surprise de fusiller un pack en poussant trop loin en fin de batterie. Visiblement, le vario prend la puissance là où elle est, et ne se soucie guère de l’état de charge des accus pris individuellement. Le mieux serait donc d’utiliser des packs achetés en même temps, chargés ensemble, et qui tourneraient toujours ensemble, afin de leur faire former une paire aux caractéristiques les plus proches possibles. Il va de soi que leurs capacités doivent être identiques. Côté autonomie, c’est une bonne surprise ! En effet, on pourrait s’attendre à ce qu’un Truck de 4,3 kg en ordre de marche ne dépasse pas les 4 à 5 minutes d’autonomie….et bien non !! Bien sûr, elle dépend du rapport employé, du type de terrain (déclivité, nature…) et du style de pilotage (accélérations à fond puis freinage à fond ; ou coulé). Pour ma part, je peux m’en servir pendant 10 bonnes minutes sans problèmes (j’emploie des Sanyo 2400mAh le plus souvent). J’arrête assez tôt pour éviter de claquer une seconde batterie (je les avais avant, et elles n’avaient jamais tournées ensembles…) Et cette autonomie n’est pas permise par une vitesse moindre ou un manque de pêche ! En effet, en première (le plus souvent pour le trial), on atteint à peu près la vitesse d’un TT de base, en seconde une vitesse assez impressionnante vu la taille de la bestiole ; et le couple est très important. Essayez-le, et vous l’adoptez tout de suite ! (voir le test) 3 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Pour revenir au collage des pneus, il s’agit d’une opération importante qui va conditionner l’usure uniforme du pneu (dans une moindre mesure en TT, beaucoup plus en piste), éviter le déjantage et le patinage de la jante sur le pneu à l’accélération. Le plus simple est de placer le pneu sur sa jante (attention au sens !!), puis de déposer une goutte de cyano entre la lèvre du pneu, et celle de la jante (photo). Il faut exploiter la capillarité et bien faire tout le tour de la jante. Pensez également à coller le pneu sur sa face externe ET sur sa face interne (=des deux côtés de la jante) II. Transmission Nous allons traiter successivement les différents aspects de la transmission de l’E-maxX, à savoir : § Les moteurs et leur support § Le slipper § La boite à vitesses § Les différentiels § Les cardans 4 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Les moteurs et leur support : L’E-maxX est motorisé par deux moteurs « Titan » de classe 550, alimentés en 14.4 V. Ils sont 30% plus long que les classiques 540. Le rotor, et par conséquent la cage, sont 5 mm plus longs. Ceci permet un gain qui est loin d’être négligeable en couple. Traxxas a eu la bonne idée de les doter d’une turbine, assurant ainsi un bon refroidissement. Il s’agit de moteurs 23*1 (23 tours, simple), qui sont déjà coupleux en classe 540. Je vous renvoie à notre rubrique « Test » pour le jugement des performances… La motorisation de notre cher Truck est heureusement fixée sur une grande plaque d’alu anodisée bleue laquelle fixe également la boîte de vitesses- qui complète le refroidissement. Ces deux précautions sont les bienvenues car vu le poids de la bêbette, la surchauffe serait rapidement là si Traxxas n’avait rien prévu ! Les deux axes reçoivent chacun un pignon, que l’on peut aisément changer (usure ou rapport optionnel). Ils entraînent la couronne primaire (l’entredent est bien sûr réglable), qui entraîne à son tour l’axe primaire via le slipper. Le slipper : Il s’agit du dispositif qui tient à peu près le rôle d’embrayage. En fait, il faut considérer que la couronne n’est pas directement solidaire de l’axe primaire. En effet, et comme annoncé dans « Le test », lorsque l’on met plein gaz, le régime moteur se stabilise dans un premier temps à un certain régime, l’E-maxX accélère, puis l’accélération devient linéaire (moteur et truck accélèrent ensemble). Cela suggère un glissement (d’où le nom) lorsque le couple déboule (trop) brutalement. Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut étudier de près l’ « anatomie » du slipper : (photo) L’axe primaire est hexagonal. Il reçoit un palier, hexagonal lui aussi, mais qui n’est pas solidaire de la couronne. C’est là qu’est l’astuce ! Dans la couronne sont percés plusieurs trous. Ils reçoivent six petits cylindres (les patins), qui dépassent à peine du plastique de la couronne. L’un deux a été sorti pour les besoins de la photo. De chaque côté, la surface (plane) du cylindre est en contact avec une rondelle de friction, elle-même mise en pression contre une bague pourvue d’un axe hexagonal, donc solidaire de l’axe. OUF ! Lorsque l’on accélère, le couple soumis au slipper est très important et brutal. Selon le réglage, il y aura une friction des surfaces des cylindres sur les rondelles, et donc un glissement de la couronne (entraînée par les moteurs, sans glissement) sur son axe. Le phénomène est entretenu tant que le couple est trop important, les moteurs ont alors un régime qui est constant. Puis le glissement cesse (car le truck a pris de la vitesse, donc le couple diminue), et les moteurs ont une montée en régime régulière, linéaire, de concert avec l’accélération de l’E-maxX. Ce dispositif est réglable. On peut en effet faire varier la pression qui unit les bagues, les rondelles et les cylindres. Plus elle est importante, moins il y a de patinage et vice-versa. Ce réglage est réalisé par le vissage 5 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info plus ou moins prononcé de l’écrou (tout à droite sur la photo) et donc la compression plus ou moins importante du ressort (juste à côté). Certains disent que le slipper peut être bloqué (écrou serré à fond) puisque, selon eux, la transmission est capable d’encaisser tout le couple. Cependant, rappelez-vous que si le constructeur a cru bon de devoir en mettre un, c’est bien qu’il avait ses raisons ! De plus, c’est un atout lors d’une utilisation trial, on arrive à limiter fortement le patinage des roues. La boîte à vitesses : Comme nous le disions plus haut, la boîte est fixée au support des moteurs, par trois vis. Le carter est assez imposant. En bas, on aperçoit de chaque côté l’axe qui transmet le mouvement aux différentiels avant et arrière. En haut, l’axe primaire, et au milieu la commande de boîte. L’ensemble est fixé au châssis par huit ( !) vis BTR à pas fin… Autant dire que rien que ça, ça démoralise d’entrée de jeu si vous n’avez que la clé allen fournie, surtout que les vis sont longues ! Un bon investissement sera donc un tournevis de qualité. Attention cependant à sa forme car il doit pouvoir passer dans le trou. Ce carter est constitué de deux parties. Elles sont maintenues par trois vis et une longue vis décolletée qui permet à la commande de coulisser dans un bon axe. Le principe de fonctionnement de la boîte n’est pas si complexe que ce que l’on peut imaginer. A gauche sur la photo de droite, l’axe primaire mobilise les deux pignons (l’ensemble de ces trois pièces est d’ailleurs « façon fonte », très lourd - l’option allégée favorisera l’accélération, voir notre section « les options et leur coût » ), qui à leur tour entraînent les pignons intermédiaires. Notez au passage que ceux-ci sont similaires (même nombre de dents), un astucieux dispositif d’axe déporté assurant le calage approprié aux différences de taille des pignons primaires et des couronnes secondaires (de taille différente pour ces dernières puisqu’elles définissent la vitesse d’évolution du truck). Enfin, les couronnes sont entraînées. Mais il en résulte nécessairement des vitesses de rotations différentes. En fait, l’astuce est que l’axe desservant les différentiels n’est pas solidaire de ces couronnes. Si la commande de boîte définit le point mort (que l’on n’a pas en fonctionnement normal), aucune des couronnes n’est entraînée. Il faut comprendre que seule la troisième couronne, dirigée par la commande, est solidaire de l’axe. Lorsqu’elle coulisse - mue par le servo , elle accroche, grâce à deux taquets visibles ci-dessus, une des couronnes secondaires. C’est pourquoi il faut absolument penser à relâcher les gaz lors des changements de rapports. Cela permet de libérer la couronne entraînée jusqu’alors de la couronne intermédiaire, qui ne doit pas avoir une vitesse de rotation trop différente de la couronne du rapport que l’on vient d’engager, faute de quoi le rapport ne passe pas. Les différentiels : Ils sont d’un accès relativement aisé. Une fois le pare-choc démonté, il suffit de déposer quatre vis maintenant en place un montant de cellule : deux le fixant au châssis et deux le fixant au support d’amortisseur, et de démonter l’extrémité des trois cardans (3*1vis BTR) On se retrouve donc facilement avec ceci entre les doigts : photos Il s’agit bien sûr du différentiel emprisonné dans son carter. Enlevez la bague et tombez deux vis supplémentaires pour obtenir ceci : 6 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Quatre vis (dures à dévisser !!) plus tard, vous aurez ceci : Mis à part le fait que le différentiel est très copieusement graissé par une graisse très fluide (ou huilé par une huile très dense, impossible de le savoir !), il n’y a pas grand-chose à noter. Il s’agit d’un modèle à pignons coniques à deux satellites, qui peut être remplacé par un simple axe pour les adeptes du trial (cf. « Les options et leur coût » ) Les cardans : Tous les cardans de l’E-maxX sont identiques. La seule différence entre ceux qui mobilisent les roues et ceux qui entraînent les différentiels est leur longueur. Ce sont des modèles homocinétiques (il n’y a pas à proprement parler de noix de cardans et de cardans) garantissant une vitesse de rotation constante même lorsque les roues sont braquées, cas dans lequel des cardans classiques ont tendance à sauter et à riper. Ils sont de plus coulissants, ce qui est un atout puisqu’avec les fusées sur rotules, leur longueur doit varier en même temps que la compression ou la détente de la suspension. On voit également cette longueur varier lors des braquages. En bref, il s’agit donc des modèles qui fournissent au truck un maximum de fiabilité. Ils sont rendus solidaires des axes de transmission par un méplat sur ces axes et une vis BTR. III. Trains roulants La première chose qui saute aux yeux lorsque l’on considère les trains roulants de l’E-maxX est bien évidemment leur taille démesurée. Passons sur les cardans, dont nous parlons plus longuement dans la section « Transmission ». Traxxas a misé sur la classique double triangulation, et a ajouté un plus au niveau des fusées, puisque cellesci sont montées sur rotules. On gagne ainsi en précision puisque tout jeu disparaît, et en liberté de mouvement. En effet, on constate, aussi bien avant que après le démontage, l’absence de point dur. Ceci n’est sans doute pas étranger à la souplesse de fonctionnement de la suspension. Le triangle supérieur adopte une forme contorsionnée, laissant béantes deux larges ouvertures qui offrent un passage et une protection efficace aux amortisseurs. Le triangle inférieur présente quatre points d’ancrage pour chacun des amortisseurs. Les deux ponts roulants sont identiques, ce qui fait que parfois, lorsqu’on n’est propriétaire d’E-maxX que depuis peu, il faut réfléchir pour retrouver l’avant et l’arrière ! Dans tous les cas, ces trains sont très bien guidés. Les triangles sont fixés aux cellules par de longues vis décolletées. Au niveau du triangle supérieur, on remarque la présence de deux petites entretoises, que l’on peut enlever à l’aide d’une simple pince. Le triangle est alors libre de coulisser d’avant en arrière, ce qui fait 7 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info varier l’angle de chasse. Celui-ci est donc rendu fixe par ces cales. Ce réglage est donc accessible sans aucun démontage. La symétrie des trains est également valable au niveau des fusées. En effet, les fusées arrières reçoivent des tirants, comme ceux de la direction, ce qui permet de régler le pincement et l’ouverture, comme à l’avant. Notez que Traxxas commercialise un kit (que certains « bidouillent » à frais réduits) permettant d’obtenir une quatre roues directrices… Ces tirants sont fixés directement sur le châssis. Le détail du montage des fusées est bien résumé par l’éclaté ci-dessous, téléchargeable dans notre section « Liens » : (photo) Les roues sont rendues solidaires de l’axe par un classique hexagone, étroit, qui reste à l’occasion dans son emplacement dans la jante lors du démontage, mais rarement. Enfin, sachez qu’un kit optionnel « WideMaxX » permet d’allonger les triangles, augmentant d’autant les voies (je ne suis pas certain de cette affirmation!!). IV. Direction La direction de l’E-maxX est bien conçue dans le sens où elle n’a pas de jeu excessif, ce qui serait dramatique vu la taille des roues. Il n’en est rien ! L’accessibilité à l’ensemble des éléments de direction est bonne, malgré la bonne dizaine de vis à poser pour ôter la protection de carter. A ce propos, soyez prudents lors du remontage car deux de ces vis sont plus courtes. En cas de doutes, reportez-vous à l’éclaté fourni avec le kit et également téléchargeable dans notre rubrique « Liens ». Si vous souhaitez démonter intégralement les pièces de direction, il vous faudra aussi enlever le récepteur, car celui-ci cache deux vis maintenant en place les colonnes (en alu anodisé bleu, svp) servant d’axe de rotation aux renvois. Le servo de direction est un modèle Traxxas (le 2055). Je vous renvoie ici aux réserves le concernant énoncées dans la rubrique « Le test » . Il est logiquement situé à la partie avant du châssis, à gauche du récepteur. Il est fixé par quatre vis, la tête en bas, ce qui peut faire penser que le sauve servo sera exposé aux chocs, mais rassurez-vous, à l’usage, ce n’est pas le cas. Le second servo que l’on aperçoit sur la photo de gauche ci-dessus commande les changements de rapports de boîte de vitesses. Sur une vue de dessous, protection enlevée, on observe donc le sauve servo, les deux revois de direction, du même plastique que le reste du kit, pivotant autour des deux axes en alu bleu, ainsi que la tringlerie. Les chapes et rotules sont les mêmes que sur le point de fixation bas des amortisseurs, donc parfaitement guidées et assurées. Lorsque l’ensemble est démonté (ce qui se fait facilement), on obtient ceci (photo ci-dessous). On constate alors que la liberté de mouvement est bonne, mais souffre de quelques points durs, qui rendent certainement 8 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info le travail du servo plus difficile. Certains préconisent de serrer très doucement la chape dans une pince large, sous différents angles, jusqu’à une obtenir une bonne liberté. La solution douce consiste à faire jouer l’articulation en tous sens, après avoir démonté l’ensemble comme sur la photo ci-dessous, jusqu’à abolir tout point dur. Après une dizaine de packs, cela sera rentré naturellement dans l’ordre, c’est même la meilleure solution (simple rodage). D’autre part, les renvois ne sont pas montés sur roulements, ce qui améliorerait pourtant la souplesse de fonctionnement. Ceux-ci sont cependant disponibles en option. Remarquez que le servo de direction possède un adaptateur qui augmente le diamètre de la tête. Il s’enlève facilement (à l’ongle) si vous souhaitez monter des tiges « classiques ». V. Suspension Attention, merveille ! L’E-maxX est doté de huit amortisseurs d’excellente qualité, bien qu’en plastique. Dès les premiers tours de roues, on réalise que la suspension est pour beaucoup dans le plaisir de pilotage. Le kit d’origine contient quatre grappes d’accessoires, une par paire d’amortisseurs. Sur chacune sont fixées : huit entretoises de quatre épaisseurs différentes, quatre pistons (deux à un trou et deux à trois trous ; ceux montés sont les deux trous) et une cale destinée à limiter de façon conséquente la garde au sol (quel dommage !!). D’un premier abord, lorsque l’on fait jouer la suspension à l’arrêt, on note tout de suite un bruit de bulles caractéristique d’un remplissage incomplet ou trop rapide, les bulles d’air n’ayant alors pas le temps de s’échapper avant la fermeture du bouchon… C’est sans doute cela qu’il se passe en usine, le temps devant être compté. Mais bon, c’est presque du « chipotage », et cela n’altère pas le fonctionnement des amortisseurs (trop peu pour s’en rendre compte). On remarque le nombre important de points d’ancrage, au nombre de trois en haut et de quatre en bas. De quoi satisfaire les pros du réglage. Ces différents points permettent de faire travailler l’amortisseur plus ou moins verticalement, et de faire varier la garde au sol sans démonter les amortisseurs. Tout ceci a une influence sur la tenue de « route », mais en dehors d’un circuit en terre où la répétition de tours identiques permet de trouver le meilleur réglage, il faut reconnaître qu’en usage « classique », en changeant fréquemment de terrain, le pilote qui n’a pas envie de s’embêter conservera les réglages d’origines, qui vont très bien. Le débattement de la suspension permet de faire toucher les carters principaux par terre. Il est donc de 8.7 cm dans la configuration d’origine, lorsqu’on considère un essieu complet (avant ou arrière). En revanche, là où on découvre les qualités impressionnantes de fonctionnement, c’est lorsqu’on considère la suspension par roue. On atteint alors un débattement tout simplement monstrueux ! Mais la photo parle d’elle-même…. 9 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Notez la différence de taille entre une roue de 1/10ème piste électrique et les roues de l’E-maxX, lui aussi à l’échelle 1/10ème… Notez surtout que les trois roues sont en contact avec le sol ! C’est un réel atout, cela permet de ne pas immobiliser le truck à cause du patinage des différentiels non bloqués. A ce propos, sachez que Traxxas commercialise un kit destiné à bloquer les différentiels, pour les plus exigeants ! (cf. notre section « les options et leur coût ») Dans la plupart des cas, le châssis reste bien à l’horizontale, ce qui fait que les carters (de pont et central), ne touchent que très rarement l’obstacle. Voyons un peu plus en détail cette suspension. Tout d’abord, vous aurez certainement remarqué qu’elle est composée de huit amortisseurs. Chacun « traverse » le triangle supérieur avant d’atteindre ses points d’ancrages. Ceci est intéressant car cela protège les amortos des gros chocs. Lors du démontage, après avoir bien pesté contre les vis à pas fin, vous constaterez qu’en bas, au niveau du triangle, la chape ne coulisse pas bêtement sur la vis. Elle renferme une rotule, qui suit parfaitement les mouvements des trains. On retrouve le même principe que sur des amortisseurs Tamiya : deux bouchons (en haut et en bas), deux joints toriques en bas (de part et d’autre d’une entretoise), une coupole de volume constant en haut, une tête de piston maintenue par deux circlips, un piston (avec une entretoise limitant un peu le débattement, c’est celle-là que vous pouvez remplacer par une plus grande) et une chape. Rappelons ici le principe du volume constant : lorsque l’amortisseur se comprime, le piston rentre dans le corps de l’amortisseur. Il y a donc un volume supplémentaire. Comme les liquides (ici l’huile de silicone) sont incompressibles, il faut un système qui permet d’encaisser ce volume supplémentaire. C’est la coupole. Elle se déforme dans l’espace disponible dans le bouchon du haut, évitant les fuites d’huile, et l’apparition de bulles d’air. Lors de la détente, elle se déforme dans l’autre sens. Mauvaise surprise au démontage : la coupole est pliée en deux, rentrée dans le corps. Elle est totalement inefficace. De plus, il manque pas mal d’huile, mais comme l’étanchéité n’était plus assurée, c’est normal. Je n’ai pas encore eu le courage de tous les vérifier… La particularité de cette coupole est qu’elle n’est pas simplement posée sur le corps de l’amortisseur. En effet, elle se clipse en quelque sorte. Il faut donc veiller, lors du remontage, à avoir vidangé toutes les bulles d’air et à ne pas en laisser sous la coupole. Ceci sera fait piston enfoncé. Il suffit ensuite de presser légèrement sur cette coupole tout en détendant le piston. Le vissage du bouchon supérieur n’est pas toujours évident, la coupole dépassant à peine, mais on y arrive avec de la patience. Une méthode est meilleure que celle que je viens de citer. En effet, en tout cas sur mon modèle, elle est délicate à mettre en œuvre. Le plus simple est donc de remplir à ras bord le corps d’huile, puis d’y visser le bouchon, dans lequel on aura préalablement et délicatement placé la coupole (éventuellement à l’aide d’un micro tournevis) tout au fond du bouchon. Nettoyer l’excédent d’huile qui ressort avec un essuie-tout et de la mousse nettoyante Loctite. 10 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Si vous souhaitez approcher les qualités d’amortissement du lot option (voir en bas de page), vous pouvez remplir un amortisseur d’huile 250 par exemple, et l’autre du même train avec de la 400 ou 500. Voici une photo présentant les différentes pièces d’un amortisseur. Les joints toriques sont particuliers. De couleur bleue (on s’en fout, on ne les voit pas), ils ont une forme spéciale, un peu comme si deux toriques étaient soudés. De profil, on voit donc une dépression au milieu. Lors du remontage, pensez à huiler préalablement les joints, la coupole, les entretoises, le piston et la tête de piston, afin d’obtenir un résultat parfait. Remplissez doucement, et faites bouger le piston pour évacuer l’air. Le temps sera votre allié ! Remplissez volontairement un peu trop, c’est une bonne garantie contre les bulles d’air. Ne serrez pas exagérément les bouchons, cela ne servirait qu’à faire foirer les pas de vis, comprimer joints et coupole, et diminuer les capacités d’amortissement (apparition de points durs). A priori, l’étanchéité est très bonne, puisque même après une utilisation prolongée en terrain très poussiéreux, l’huile est claire et sans particules. Notons au passage que l’huile employée semble être de la 300 ou 400 Silicone. Vous devriez prendre quelques renseignements sur les amortisseurs options… VII. Châssis-carrosseries-pare-chocs. Carrosseries : Des photos de différents modèles de carrosseries sont disponibles sur le web. Je préfère vous renvoyer à un des sites qui en est à l’origine plutôt que de me livrer au pillage…. Vous trouverez ceci sur http://www.thebargeots-modelisme.fr.st dans la rubrique « photos », puis « photos du web », puis « carrosseries ». En fait, Traxxas, sur son site, ne propose visiblement que le modèle d’origine, en quatre couleurs différentes : rouge, violet, gris et bleu. Elles sont réalisées par Prographics. D’autres modèles sont cependant adaptables. Notez que lorsque vous achetez une carrosserie en pièce détachée, elle peut ne pas être peinte, ce qui permet de personnaliser l’E-maxX, surtout si vous roulez avec des potes qui ont les mêmes modèles ! (cf. notre section « Les options et leur coût ») La carrosserie du kit est en lexan épais, et il vaut mieux car quand le truck se retourne, un poids important s’applique aux quatre points de fixations. Elle est entièrement peinte (la dernière couche est blanche, ce qui permet de bien faire ressortir les couleurs), ses trous sont percés, et quatre rondelles autocollantes de mousse sont à appliquer à l’intérieur afin de diminuer les vibrations et d’optimiser la fixation, assurée par des clips 11 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info classiques. Dans l’ensemble, la carrosserie est relativement peu sensible aux rayures, mais peut se plier, notamment sur de gros chocs sur les ailes arrières. Les supports de carrosserie sont réglables en hauteur. Ils coulissent dans un guide ménagé dans le support des amortisseurs, et y sont maintenus par deux vis décolletées. Le support arrière est conçu pour recevoir une puce de comptage pour les compétiteurs, tandis qu’à l’avant, une pièce mobile relie les deux supports, et soutient mieux la coque. Cependant, on remarque que lors des chocs, un important effet de levier s’exerce, qui peut tordre les supports. J’en ai malheureusement fait l’expérience. (voir « les options et leurs coût » pour le prix de la pièce détachée) Châssis : Le châssis est de taille moyenne. Il reçoit le bloc de la boîte de vitesses - auquel sont greffés les deux moteurs - , les deux emplacements de batteries, le variateur, le récepteur et les servos de direction et de changement de rapport. Il permet bien sûr la fixation des deux ponts. Réalisé en plastique chargé fibres, il bénéficie d’une excellente rigidité, augmentée par les deux renforts inférieurs, également disponible en option en alu (cf. « Les options et leur coût ») Comme annoncé dans la présentation du kit, le variateur et le récepteur sont fixés directement au châssis chacun par deux vis, ce qui permet d’éluder tous les problèmes de fiabilité et de coût liés à l’utilisation de scotch double face. Chaque servo reçoit quant à lui quatre vis, les rendant parfaitement immobiles, ce qui est un plus, surtout pour la direction. Le récepteur cache cependant deux vis fixant les colonnes des renvois de direction. En ce qui concerne les batteries, vous pourrez installer au choix des packs sous gaine thermo rétractable ou des éléments « individuels », étant donné que le châssis est ajouré en regard de ces éléments. La barrette de maintien est également prévue à cet effet. Dans le cas du pack, vous n’aurez à utiliser qu’une borne à clip (la barrette restera alors maintenue d’un côté par une vis, c’est la configuration d’origine), tandis que pour des éléments « seuls », vous devrez installer les seconds, fournis dans le kit, par soucis de simplicité. Des mousses autocollantes (fournies) permettent de caler au mieux les packs, mais, personnellement, je ne les ai pas montées. Vous pourrez être confronté à un petit soucis, selon le diamètre des fils de puissance de vos packs (et donc selon leur capacité). En effet, avec mes packs Sanyo 2400 mAh, les fils sont gros, ce qui fait que la batterie est légèrement plus longue que mes Sanyo 1700 mAh, et il faut forcer pour l’installer, afin de faire passer chacun des fils de chaque côté du plot de fixation. La solution est de couper la gaine thermo, d’élargir largement la partie en plastique autour des fils, puis de poser une nouvelle gaine. De cette façon, il ne faut plus forcer, et vous éviterez les coupures de fatigue et les courts-circuits qui s’ensuivent (=destruction du pack). Mais il est vrai qu’il faudra être davantage attentif car les soudures peuvent être mises à jour si vous 12 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info avez mis trop d’ardeur dans la découpe. Il devient totalement interdit de rouler sous la pluie, ou alors il faut « bidouiller » une petite protection. Notez que d’astucieuses encoches sont pratiquées dans le carter cachant les pignons moteur et la couronne de transmission. Ils permettent de caler les fils de puissance qui transitent par là et d’avoir en permanence un câblage impeccablement disposé. Elles sont visibles sur la photo précédente. Ce même carter dispose d’un bouchon (difficile à enlever!) en caoutchouc au niveau du slipper (donc fixé sur l’axe de rotation de la couronne principale). Il permet d’accéder facilement à l’écrou de réglage du slipper, et l’outil fourni est idéal. Le problème est qu’il faut trouver un moyen pour immobiliser cette couronne pendant que l’on tourne l’écrou. Hors de question de faire ceci batteries branchées en jouant sur le couple… Je n’ai pas encore trouvé la véritable utilité de ce bouchon, puisque je suis obligé de démonter le carter pour tenir la couronne lors du serrage. Comme vous pouvez le voir, le variateur est doté d’un interrupteur facilement accessible et bien fixé. A l’usage, le châssis est, malgré les apparences, bien protégé des projections et de la poussière. Pare-chocs : Les pare chocs d’origine sont en plastique. Ils se rayent rapidement, mais tiennent malgré tout bien le coup. Ils peuvent être avantageusement (ne serait-ce qu’esthétiquement) remplacés par leurs homologues en alu (voir notre section « Les options et leurs coûts »). Le problème que j’ai eu est que sur un gros choc frontal portant sur une extrémité du pare-chocs, le levier a forcé le pas de vis (les vis fixant les pare-chocs à leurs supports sont des vis BTR) du support… De plus, une vis du support a plié… Notre partenaire RC 63 (voir la section « Liens ») conseille de remplacer ces vis par des BTR à pas fin, plus fiables (ne se desserrent pas ou peu) en inox. Inutile d’investir dans de la visserie titane, les vis casseront plutôt que de plier, et cela alourdira le budget de fonctionnement ! Les supports cités ne sont pas disponibles en alu (malheureusement). Faites très attention en remontant les pièces de la photo ci-dessous. En effet, si vous n’accolez pas parfaitement le support du pare-chocs à la pièce en forme de croisillon avant de visser, vous risquez de laissez un jour entre ces deux pièces, ce qui aura pour conséquence de décaler tout l’alignement des cellules et des renforts inférieurs, et de vous faire galérer pour remonter la protection de carter… Un petit truc qui peut vous faire gagner du temps : vérifiez cet alignement en superposant les trous des vis à ceux de la petite plaque métal plus ou moins incluse dans la protection. A l’avant, le pare-chocs est arrondi, alors qu’il est droit à l’arrière, et plus long. 13 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info VIII. Les options et leurs coût Comme de nombreux de ses semblables, l’E-maxX possède un catalogue d’options assez conséquent. Une grande partie (en fait la quasi-totalité) des pièces peut être remplacée par des homologues en alu, renforcés, en titane… (pas forcément chez Traxxas, voir en bas de page) Les prix que nous indiquons ici sont les prix catalogues, donc les prix MAXIMUM conseillés par le constructeur. Le prix affiché chez notre partenaire Racing Car 63 à Chamalières (Puy de Dôme, Auvergne, France) est le plus souvent inférieur à ceux-ci de quelques euros. Ce que nous vous proposons n’est absolument pas une liste exhaustive… Avant d’investir dans des options « plaisir », nous vous conseillons de vous fournir en tournevis de qualité, ainsi qu’en batteries et chargeur delta peak. Cependant, certaines des options de la liste qui suit sont nécessaires à l’amélioration des performances, et non uniquement de l’esthétique… Le plus souvent, le propriétaire d’E-maxX s’offre d’abord les pare-chocs en alu, réputés indestructibles (au pire, ils se tordront) et surtout du plus bel effet esthétique. Prix indicatif : 53€ ref 4935X Une option qui a le vent en poupe est le lot de huit amortisseurs options : corps en alu, intérieur traité lisse, tige titane, piston téflon, entièrement montés : 4 durs et 4 souples (avec un bidon de chaque huile), à monter d’une façon particulière : un dur et un souple sur chaque train. Ainsi, le dur amortit en compression, le souple en détente. Je ne les ai pas, mais il paraît que c’est la perfection réincarnée… Prix indicatif : 120€ les huit. Une autre option est prisée des amateurs de trial qui ne supportent pas d’être bloqués par un patinage de différentiel… Il s’agit d’un kit qui les remplace par un axe. Prix indicatif : 21 € l’un, ref 4981X Il se vend aussi souvent les hexagones de roues en alu (31€ les 4). Voici pour les principales options, les plus couramment vendues. Pour simplifier, la suite ne sera qu’une liste : Pièces d’usure : Pignon primaire (l’un, quel que soit le nombre de dents) : 9.2€ Pignon intermédiaire (l’un) : 8.7€ Couronne de BV, quel que soit le nombre de dents, l’une : 5.6€ Patins de slipper (il paraît que l’usure est très faible et que vous changerez plusieurs fois la couronne avant de changer les patins !) : 7.25€ les 12 (il en faut 6) 14 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Paire de pneus ELLEGI (4 dessins disponibles, moitié prix de Traxxas), montés collés sur jante, moussés : 30€ la paire Paire de triangle en plastique (les mêmes que d’origine), au choix 2 supérieurs ou 2 inférieurs : 11€ la paire Supports de carrosserie plastique AV et AR : 11€ Options proprement dites : Axes allégés : primaire : 21.65€, ref 3993X secondaires : 45.9€, ref 3994X intermédiaires : 5.35€, ref 3995X Platine moteur alu anodisée bleue fraisée : 44.5€, ref 3990X Plaque alu (protégeant la BV) : 33.5€, ref 4947X Renforts inférieurs (les 2) alu : 103.8€, ref 4923X Cellules alu AV OU AR (la paire) : 118.9€, ref 4929 et 4930X Axes de suspension clipés, le lot complet : renforcé : 18.7€ titane : 37.5€ Servo de direction sur roulements, pignonnerie métal, 10kg de couple : de 50 à 60€ selon la marque adaptable sur l’E-maxX, mais il vous Sauve servo réglable, avec roulements : 58€ ( faudra couper deux entretoises de direction moulées dans le châssis sur l’E, entretoises plastique sur châssis alu sur le T-maxX). A noter que vous pouvez adapter un sauve servo Tamiya Hi-Torque à moindre frais (ref 50473), que j'ai jadis payé 90 frs, soit 13.5 €. Il n'est peut être pas aussi performant (je ne sais pas, je n'ai pas essayé le modèle Traxxas...) mais il est plus dur, donc autorise d'avantage de manoeuvres. Il est surtout beaucoup moins cher, et fourni avec suffisament de palonniers pour vous débrouiller. Carrosseries : Le plus souvent vendue non peinte (Protoform, de 30 à 35€ avec les stickers, ajouter la peinture), ou peinte (Traxxas 60 à 70€). D’une façon générale, notez que certaines options sont « trouvables » chez des optionneurs, mais pas chez Traxxas. A vous de chercher ! 15 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Pensez également, avant de vous lancer dans l’achat d’un équipement complet en alu (presque toujours anodisé bleu), que la liste est longue, que la facture s’alourdit très vite, et que votre modèle aussi, puisque l’alu est un peu plus lourd que le plastique employé d’origine… N.B. : Les références des pièces se retrouvent sur les éclatés et la liste des pièces disponibles dans la section « Liens » . IX. Le test L’E-maxX est un modèle génial, qu’on se le dise. Vous pouvez passer presque partout, la plupart du temps sans réfléchir. Voir ce Truck évoluer est réel plaisir. Lors de ma toute première utilisation, ce qui m’a choqué est le bruit de la transmission. Elle fait le même bruit que si l’entredent pignon moteur/couronne était mal ajusté. Pas très rassurant au début. En fait, il faut savoir que la transmission est à gros module (ce qui ne favorise pas du tout le silence de fonctionnement), et surtout le slipper (cf. le chapitre « transmission ») produit des à-coups lors de variations de vitesse importantes, notamment lorsque le pilote relâche la gâchette alors que le modèle évolue à vitesse élevée (frein moteur). Mon détaillant m’a affirmé que ce bruit était normal. Le couple disponible est énorme. Il permet de s’éclater à l’accélération et de se tirer de situations délicates en trial. La vitesse maxi, vite atteinte, est correcte en première (à peu près celle d’un TT équipé d’un 540 Mabuchi de base) et remarquable en seconde : voir ce gros machin rouler si vite en sifflant est assez impressionnant ! Il faut alors prendre garde à ne pas virer trop brusquement sur terrain accidenté (ou adhérent) ou à ne pas « lever le pied » trop brutalement car la suspension se plante à l’avant, et comme le centre de gravité est très haut perché, c’est la casquette assurée. Il faut constamment avoir à l’esprit cette notion car sur les terrains difficiles, c’est elle qui fait que la voiture se retourne, que ce soit d’avant en arrière (façon wheeling) soit latéralement (casquette). Le passage de vitesse se fait très facilement depuis la télécommande. La notice est claire au moins sur un point : si vous ne voulez pas flinguer votre pignonnerie en moins de deux, il faut absolument soulager l’effort de transmission avant et pendant le changement de rapport. Pour cela, il suffit de relâcher l’accélérateur. Un « clac » suit le passage. On peut rétrograder pendant un freinage doux, ce qui donne un bruit tout à fait sympathique ! On retrouve un sifflement aussi sympa lorsque l’E-maxX passe en seconde et accélère à fond. Le constructeur conseille de toujours repasser en première pour les départs arrêtés ou une reprise à faible vitesse, afin de préserver les moteurs. Petite remarque au sujet de l’émetteur : une seule LED indique qu’il émet ou non, et bien qu’elle soit assez puissante, sa position fait qu’il est très facile d’oublier de basculer sur « off », ce qui revient vite cher à ceux qui n’emploient pas d’accumulateurs… 16 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info Les capacités de franchissement, que l’on suspecte en constatant que la garde au sol au niveau des carters de ponts atteint 8.7 cm, 10.5 cm au niveau du carter central, et que le pneus font près de 15 cm de diamètre, sont au rendez-vous!! Avec ça, vous passez partout : escaliers à descendre (en douceur façon trial ; ou à la barbare), marches à monter, escalade de chaises longues, rien ne lui fait peur. Les courts porte-à-faux avant et arrière font que les pare-chocs ne touchent que très rarement, voir jamais le sol lors des franchissements. De plus, vous arriverez, moyennant un peu de doigté, à gravir les pentes les plus raides sur les terrains les plus pourris (graviers, pouzzolane, terre…..), la difficulté consistant alors à doser l’accélération pour maintenir une adhérence correcte des pneus (ou, plus barbare, à prendre 10 m d’élan pour passer en force…) Bref, on a une impression de facilité déconcertante (Là, il ne passe pas ! Ah ben, si …), et on s’en trouve réduit à chercher des terrains d’évolution de plus en plus détruits, de plus en plus variés, pour arriver enfin à prendre l’E-maxX en défaut, généralement sur l’adhérence ou une pente excessivement prononcée, provoquant le retournement du truck. Un grand plaisir est de passer volontairement à vitesse plus que réduite sur des obstacles pour admirer le travail de la suspension, qui est une pure merveille : toujours au moins trois roues en contact avec le sol, sauf évidemment dans quelques situations délicates. Le châssis ne penche que peu malgré les obstacles (toujours à faible vitesse bien sûr). (cf. le chapitre «suspension» ) Cette impression de facilité est due en partie à la présence du slipper (cf. le chapitre « transmission » ). Celuici permet de bien doser le couple en patinant lors du franchissement d’obstacles, il patine à la place des roues. On peut ainsi éviter bien souvent le patinage des pneus sur une surface glissante. Il faut s’y habituer car à l’accélération brusque, les pneus ne patinent que modérément, les moteurs gagnent très vite un régime défini par le réglage, l’E-maxX accélère, puis le slipper « colle » et l’accélération continue avec la montée en régime des moteurs. Les pneus sont moussés « soft », et se déforment aisément sur les obstacles, grâce à un trou percé dans la jante. La gomme est beaucoup plus tendre que ce que l’on pouvait imaginer, ce qui favorise la motricité et bien sûr l’adhérence. Les pneus livrés dans le kit sont à chevrons, ce sont les plus polyvalents. De multiples modèles existent, à pelle (réputés géniaux sur le sable, mais celui-ci n’a jamais fait bon ménage avec la mécanique…), à picots… La liste est longue mais le prix dissuade, notamment pour les modèles Traxxas (cf. la section « les options et leur coût »). Question usure, en TT vous risquez de mettre quelques années à les user jusqu’à la toile si vous n’évoluez que sur l’herbe. Evidemment, l’usure s’accroît lors de la pratique sur asphalte ou pavé autobloquant… Par contre, carton rouge pour le servo de direction : il est trop peu puissant et manque de rapidité. Il faut dire que son boulot n’est pas facile car la bête est lourde et vivace, il faut donc taper dans du super costaud et du super rapide à la fois. Pour vous donner une idée, les roues ne peuvent pas bouger à l’arrêt, à cause du manque de puissance et du patinage du sauve servo trop souple. De plus, lors de la marche, et notamment lors de petites manœuvres (type créneau), ce manque de puissance est particulièrement gênant. On est donc forcé d’avancer très peu pour permettre aux roues de tourner, mais le temps qu’elles tournent, on doit déjà contrebraquer et reculer, donc le problème est infini, la voiture est bloquée. Cependant, ce problème ne se retrouve pas lorsque l’on passe un obstacle de force : le patinage des roues permet que la direction soit efficace à tout moment, et seule la relative lenteur est un peu gênante, mais on s’y habitue. Par contre, cette lenteur prend de l’importance par exemple pour faire une pointe de vitesse dans un chemin étroit, où les corrections de direction sont fréquentes. Vu la vitesse atteinte par l’E-maxX, on est bien souvent rapidement 17 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info contraint de lever le pied, sous peine de finir dans le décor. Certes, il est capable de se tirer seul d’un fossé, mais encore faut-il qu’il ait atterri sur ses roues… De plus, il a beau être robuste, ce n’est pas une raison pour balancer volontairement un joujou à plus de 500€ dans les ronces. Si vous êtes de ceux-là, je vous conseille de visiter le site suivant, qui porte bien son nom et que vous retrouverez dans la section « liens » : http://modelisme.thebargeots.9online.fr/ . Pourtant, on pouvait croire que Traxxas avait vu large en dotant son modèle d’un servo Traxxas 2055 au couple élevé (8 kg). Il pourrait être judicieux de se procurer un servo plus puissant et plus rapide, par exemple issu de la compétition 1/5, mais il vous faudra choisir un modèle d’encombrement classique et non pas les mêmes que dans cette discipline ! (cf. « Les options et leur coût ») Avec un peu d’entraînement, vous parviendrez à réaliser de superbes « wheeling » (ou « roues arrières », le modèle évolue alors sur deux roues), à condition que le slipper ne soit pas réglé trop souple. Il vous suffira d’une courte marche arrière puis brutalement un passage en marche avant (rester en première dans ces deux cas) avec une accélération bien dosée. Vous resterez alors très longtemps campés sur les roues arrières en gérant au mieux l’accélération. Notez que le pilote dispose de deux vitesses autant en marche avant qu’en marche arrière. En marche arrière, passer la seconde est acrobatique car si la direction en elle-même est précise, le flou dû à la lenteur du servo rend l’E-maxX incontrôlable. D’une façon générale, ce Truck a une inertie importante. Celle-ci est bien gérée par une suspension idéale, des moteurs puissants et un freinage parfait, mais il n’est pas rare de voir l’E-maxX lever une roue, voire deux, dans un virage un peu rapide. Bien géré, ça passe, sinon….casquette ! Il suffit de le savoir au début pour éviter de casser quelque chose (‘faut quand même y aller de bon cœur mais on n’sait jamais !), l’habitude et le doigté font le reste. En voyant certaines vidéos (cf. notre section « Liens», site Traxxas), on peut imaginer que la voiture n’est pas saine et instable. En fait, c’est vrai qu’à haute vitesse, le pilotage est délicat, à cause du poids et du centre de gravité élevé. Mais ce modèle est conçu pour le trial avant tout, et il excelle en cela ! En plus, à haute vitesse, il est vraiment grisant à piloter. EN BREF : COURREZ L’ACHETER !!! Le problème du servo de direction n’en est pas vraiment un. C’est vrai que c’est un peu dommage, mais il n’empêche réellement que certaines manœuvres de franchissement. Ce truck est le must, rien ne l’égale en électrique. Vous apprécierez sa robustesse, fiabilité et qualité de conception et d’assemblage chaque jour un peu plus. Ajoutons pour finir que si le coût initial est important, comparé au même modèle thermique, les coûts de fonctionnement sont plus faibles, et de beaucoup (comparez les prix de l’essence et des batteries+électricité !), notamment sur le long terme. Mais n’entrons pas dans la classique guéguerre « thermiciens vs électriciens », ils sont différents, voilà tout, et il en faut pour tous les goûts ! 18 jusquemaxx.le-site.info jusquemaxx.le-site.info X. Divers Photos, liens, livre d’or et contact sont sur notre site….. Venez nombreux ! 19 jusquemaxx.le-site.info