Elle traduit les mangas
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Elle traduit les mangas
12 h lycée à la une | aliénor d'aquitaine à poitiers Centre Presse Mardi 5 avril 2011 culture sports et loisirs Elle traduit les mangas Le foot américain en plein essor Yuko Kuramatsu travaille avec les éditions AkataDelcourt pour la traduction de mangas, les BD japonaises. I nstallée dans la Vienne, la Japonai se Yu ko Kuramastu est traductrice de mangas pour les éditions Akata-Delcourt, même si ce n’est pas sa seule activité : « Je fais de l’origami, et je suis professeur de japonais dans la région. Concernant les mangas, je traduis les textes japonais en français. Au-delà de l’histoire, il faut transmettre toutes les informations, les caractères des personnages, les clins d’œil culturels et traditionnels… Avant de me lancer, je dresse un tableau détaillant les personnages, leurs noms, leurs âges, bien sûr, mais aussi leurs façons de parler, si ce personnage-là emploie des mots familiers, vulgaires, ou très polis etc. » C’est un travail rigoureux, mais passionnant. Elle avoue se considérer un peu comme un lien entre le lecteur et la culture du Japon. « Un peu comme si j’étais le passeur entre deux cultures. » Yuko Kuramatsu est en France depuis une dizaine d’années. Sa famille, dont elle a eu des nouvelles rassurantes après les catastrophes qui ont touché le mais assez réelle de la vie d’aujourd’hui au Japon, qui a déjà été adaptée en anime (N.D.L.R. en dessin animé). » “ Beaucoup d’histoires différentes ” Yuko Kuramatsu. Japon, est restée à Tokyo. Lorsqu’on lui demande s’il a été difficile d’apprendre le français, elle explique qu’elle continue en fait à progresser chaque jour : « Bien sûr, ça a été difficile, et je continue à apprendre. » Yuko Kuramatsu a une licence de pédagogie, une licence et une maîtrise des sciences du langage mention FLE (français langue étrangère). Actuellement, Yuko travaille sur une nouvelle série : « Le titre français n’est pas encore dévoilé. Une histoire très drôle Yuko a déjà traduit des titres très connus des fans français : « “ Otomen ”, cela vous dit quelque chose ? C’est moi. J’ai également travaillé sur les deux fanbooks (N.D.L.R. recueil de documents inédits pour les fans) de Nana et j’ai traduit quelques volumes de “ Beck ” et “ Fight Girl ” dont le volume 1 vient de sortir. » Consciente du succès du manga en France, la traductrice ne cache pas sa reconnaissance pour le public français : « Cela nous plaît quand les gens peuvent se plonger complètement dans la lecture et y prendre du plaisir. Il y a beaucoup d’histoires différentes racontées par les mangas. On peut y trouver son bonheur, c’est une vraie lecture, un apprentissage de vie, il suffit de choisir les titres qui vous parlent ! » Asmaa Boussaha Jenna Ichtertz Ils ont écrit cette page pour vous Les Dragons à l’entraînement. L e football américain, sport méconnu voire inconnu en France, monte en puissance. Poitiers n’échappe pas à l’engouement pour ce sport made in USA. Le club des Dragons de Poitiers est né il y a quatre ans. Il a été créé par Cyrille Adrien, président, et par Alexandre Phosithirath, trésorier : ils sont les deux coachs de l’équipe, née d’une amitié réunissant cinq à six passionnés, qui ont eu la hargne et l’envie de r é u s si r . Au j o u r d ’ h u i , l’équipe compte une trentaine de licenciés. Le football américain et le football traditionnel n’ont rien en commun. Le foot US est un sport de contact, d’agilité, de force, de tactique et il repose essentiellement sur la n otion de collectivité, comme le dit le slogan des Dragons : « Force de frappe, Esprit d’équipe ! ». Ceux qui voudraient découvrir ce sport dans la région peuvent contacter l e cl ub des Dr ago ns (www.dragons-poitiers.fr) ou les voir à l’entraînement tous les lundi et jeudi, dès 19 h, au terrain B de l’université de Beaulieu, derrière le centre équestre. Kevin Pineau musique L’art oratoire, toute une histoire L e slam est un art oratoire, de déclamation, qui permet de s’exprimer derrière un micro, sans partie instrumentale. Créé à Chicago par Marc Smith, en 1980, il a rapidement gagné l’Allemagne pour enfin rencontrer un succès en France au début des années 2000. On retrouve 18 équipes de slam actuellement en France, dont celle de Poitiers : « L’Astre en moi ». Grog vient du monde de la BD et a rejoint ce collectif, commençant à slamer il y a deux ans. Chaque personne crée son style de déclamation et son propre rythme de paroles : rap chanté, parlé ou même crié… C’est l’envie de proposer un monde personnel à travers l’écriture qui a poussé Grog à se faire connaître « Je voulais introduire mon propre univers et jouer sur le rythme. » Pratiquant déjà l’écriture de L’affiche d’un spectacle de Grog. scénario pour des projets BD, après avoir déclamé ses textes en radio (sur Radio Pulsar, dans l’émi ssion « Slamatouva »), l’artiste poitevin a pris goût à créer ses propres textes. On peut retrouver régulièrement ces artistes à la Maison des étudiants ou au Grand Kfé, à Poitiers. Thibaut Dulché santé Un centre d’accueil et d’écoute A Cette page a été réalisée par le groupe « Littérature et société » de la classe de seconde E du lycée Aliénor-d’Aquitaine de Poitiers. Un autre article d’un élève de la classe est à découvrir sur notre site www.centre-presse.fr 16 Poitiers, un centre accueille les jeunes atteints de troubles alimentaires, du comportement et de phobies scolaires : le pavillon TonyLainé, situé sur le site de l’hôpital Henri-Laborit. Le centre compte vingt-trois personnes, infirmiers comme éducateurs. On compte aussi six agents de service, un chef de clinique, deux psychologues, une assistante sociale, une secrétaire et le cadre de santé. Le centre a deux ailes. L’une des ailes comporte cinq chambres plus une de soins intensifs. La deuxième aile, elle, compte onze lits. Les patients ont généralement entre 13 et 18 ans et leur temps de séjour varie entre trois semaines et deux ans. Les intervenants s’efforcent de créer des liens avec les patients. « La guérison passe par un engagement réciproque », affirme Fabrice Floch, cadre de santé. Les intervenants travaillent aussi avec les familles, via des entretiens. Cassandre Bordas Lucie Moreau Pour contacter le centre, tél. 05.49.44.57.59 ou 05.49.44.57.92.