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DOCUMENT
DE RÉFÉRENCE
2014
Société en commandite par actions au capital de 38 976 490 euros
Siège social : 1 rue de la Galmy, 77700 Chessy, France
R.C.S. : 334 173 887 Meaux.
DOCUMENT DE REFERENCE
Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (“AMF”)
le 17 décembre 2014 conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il a été établi par l’émetteur
et engage la responsabilité de ses signataires. Ce document ne peut être utilisé à l’appui d’une opération financière
que s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF.
SOMMAIRE
A.
B.
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
A.1.
PRESENTATION DES ACTIVITES ET DE LA STRATEGIE DU GROUPE
3
4
A.2.
A.3.
A.1.1. Descriptif des secteurs d’activités du Groupe
A.1.2. Situation géographique
A.1.3. Stratégie du Groupe
STRUCTURE D’ORGANISATION DU GROUPE
HISTORIQUE ET DEVELOPPEMENT DU GROUPE
4
11
12
17
18
A.4.
A.3.1. Développement du Site et de ses alentours
A.3.2. Financement du développement du Site
PRINCIPAUX CONTRATS DU GROUPE
19
21
24
A.4.1.
A.4.2.
24
27
Principaux engagements liés au développement du Site
Autres contrats significatifs
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
B.1.
ELEMENTS FINANCIERS CONSOLIDES CLES
B.2.
RAPPORT DU GERANT POUR LE GROUPE ET LA SOCIETE MERE
B.3.
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
B.4.
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
B.5.
ETATS FINANCIERS DE LA SOCIETE (COMPTES ANNUELS) ETABLIS SELON LES REGLES ET PRINCIPES COMPTABLES
APPLICABLES EN FRANCE
B.6.
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
B.7.
INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
B.8.
RAPPORT DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, DESIGNE ORGANISME TIERS INDEPENDANT, SUR LES
INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES CONSOLIDEES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE
GESTION
B.9.
B.10.
RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS REGLEMENTES
RAPPORT GENERAL DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR EURO DISNEY S.C.A., SES FILIALES ET LES SOCIETES
B.11.
RAPPORT SPECIAL DU CONSEIL DE SURVEILLANCE D’EURO DISNEY S.C.A. SUR LES CONVENTIONS
CONSOLIDEES
REGLEMENTEES
C.
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
C.1.
ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
C.2.
C.3.
D.
28
29
30
70
115
117
127
129
163
167
169
172
173
174
C.1.1. L’Associé Commandité
C.1.2. Les actionnaires
C.1.3. Le Gérant (Euro Disney S.A.S.)
C.1.4. Le Conseil de surveillance
RAPPORT DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE CONTROLE INTERNE ET SUR LE
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL DE
174
175
175
180
SURVEILLANCE
193
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
D.1.
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL
181
195
196
D.2.
D.3.
D.4.
D.1.1. Composition et évolution du capital social
D.1.2. Contrats de liquidité
D.1.3. Répartition du capital social et des droits de vote
D.1.4. Marché des titres de la Société
D.1.5. Evolution des cours et des volumes
D.1.6. Dividendes
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ENGAGEMENTS FINANCIERS DU GROUPE
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL SUR LA SOCIETE
INFORMATIONS ACCESSIBLES AU PUBLIC
196
196
196
198
199
199
200
201
204
D.5.
D.4.1. Consultation des documents et renseignements relatifs à la Société
D.4.2. Le club actionnaires
RESPONSABLES DU PRESENT DOCUMENT DE REFERENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL
204
204
205
D.5.1.
D.5.2.
D.5.3.
Attestation du responsable du présent Document de Référence et du rapport
financier annuel
Responsable de l’information
Commissaires aux comptes
205
205
206
GLOSSAIRE
208
TABLES DE CONCORDANCE
212
LES PRINCIPAUX TERMES CLES ET TECHNIQUES COMMENCANT PAR UNE MAJUSCULE UTILISES
DANS LE PRESENT DOCUMENT SONT DEFINIS DANS LE GLOSSAIRE.
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
3
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
A.1. PRESENTATION DES ACTIVITES ET DE LA STRATEGIE DU GROUPE
Euro Disney S.C.A. (la “Société”), avec ses filiales juridiquement contrôlées (le “Groupe”1), exploite le site de
Disneyland® Paris (le “Site”) et ses environs depuis le 12 avril 1992 (l’ “Ouverture”). Le Site comprend le Parc
Disneyland®, le Parc Walt Disney Studios® (collectivement les “Parcs à Thèmes”), sept hôtels à thèmes (les “Hôtels”)
d’une capacité totale d’environ 5 800 chambres, deux centres de congrès, le centre de divertissements Disney
Village® comprenant des boutiques et des restaurants, et le Golf Disneyland® (le “Golf”). Les activités du Groupe
comprennent également le développement d’un site de 2 230 hectares, dont la moitié reste à développer. Le Site est
conçu en s’inspirant du modèle développé par The Walt Disney Company (“TWDC”) pour ses propres parcs à
thèmes et ses infrastructures hôtelières.
L’exercice social du Groupe commence le 1er octobre d’une année donnée et se termine le 30 septembre de
l’année suivante. L’exercice social d’une année donnée (l’ “Exercice”) désigne l’exercice clos au cours de ladite
année. A titre d’exemple, l’Exercice 2014 désigne l’exercice clos le 30 septembre 2014.
A.1.1.
Descriptif des secteurs d’activités du Groupe
Les secteurs d’activités du Groupe sont les suivants :
•
Le secteur activités touristiques qui regroupe les activités des Parcs à Thèmes, des Hôtels et du Disney Village,
le Golf ainsi que l’ensemble des services proposés aux visiteurs de Disneyland Paris ; et
•
Le secteur activités de développement immobilier qui comprend les activités de conception et de suivi de la
construction de nouvelles installations pour le secteur activités touristiques, le suivi de la réalisation des
améliorations apportées aux installations existantes, ainsi que d’autres projets immobiliers d’entreprise,
commerciaux et résidentiels financés par le Groupe ou par des tiers partenaires.
Informations sur les secteurs d’activités
(en millions d’euros, sauf indication contraire)
2014
2013
2012
1 251,2
1 289,0
1 315,0
28,5
20,4
9,3
1 279,7
1 309,4
1 324,3
(1 326,6)
(1 321,3)
(1 316,8)
(18,5)
(15,6)
(4,1)
(1 345,1)
(1 336,9)
(1 320,9)
(125,5)
(83,0)
(105,4)
11,9
4,8
(113,6)
(78,2)
Données financières clés de l’activité :
Produits des activités ordinaires de l’ensemble consolidé
Tourisme
Développement immobilier
Charges d’exploitation de l’ensemble consolidé
Tourisme
Développement immobilier
Résultat net de l’ensemble consolidé
Tourisme
Développement immobilier
5,2
(100,2)
Indicateurs clés de l’activité :
Parcs à Thèmes
Fréquentation (en millions de visiteurs)(1)
Dépense moyenne par visiteur (en euros)(2)
14,2
14,9
16,0
50,66
48,14
46,44
Hôtels
Taux d’occupation(3)
Dépense moyenne par chambre (en euros)(4)
(1)
(2)
(3)
(4)
1
4
75,4 %
232,26
79,3 %
235,01
84,0 %
231,33
Le nombre de visiteurs des Parcs à Thèmes est enregistré sur la base de la première entrée, c’est-à-dire qu’une personne visitant les deux parcs dans la même journée
ne sera comptée qu’une seule fois.
Montant hors taxes moyen par jour, comprenant le prix d’entrée et les dépenses en restauration et en marchandises et autres services dans les Parcs à Thèmes.
Nombre de chambres occupées par jour en pourcentage du nombre de chambres total (environ 5 800 chambres).
Montant hors taxes moyen par jour, comprenant le prix de la chambre et les dépenses en restauration et en marchandises et autres services dans les Hôtels.
Groupe inclut également Centre de Congrès Newport S.N.C., une société de financement ad hoc consolidée (la “Société de Financement”).
Ci-après, les références au “Groupe Juridiquement Contrôlé” désignent le Groupe à l’exclusion de la Société de Financement.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Voir la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère” pour des chiffres plus détaillés sur le
résultat d’exploitation.
A
Secteur activités touristiques
A.1
Les Parcs à Thèmes
A.2
L’activité des Parcs à Thèmes comprend l’exploitation du Parc Disneyland® et du Parc Walt Disney Studios®,
y compris les ventes de marchandises, la restauration, les évènements spéciaux et l’ensemble des autres services
proposés aux visiteurs des Parcs à Thèmes et des alentours. Le chiffre d’affaires de l’activité des Parcs à Thèmes
dépend principalement de deux facteurs : le nombre de visiteurs et la dépense totale moyenne par visiteur (incluant
principalement le prix d’entrée, les dépenses en restauration et en marchandises).
A.3
A.4
Les Parcs à Thèmes sont ouverts toute l’année. Du fait de la nature du marché, l’activité est sujette à des variations
saisonnières avec une haute saison correspondant principalement à la période estivale, ainsi qu’aux jours fériés et
aux périodes de vacances scolaires dans les marchés clés du Groupe. De même, des variations significatives de
l’activité peuvent se produire entre les jours de semaine et les week-ends, particulièrement en période de basse
saison.
Le Parc Disneyland®
Le Parc Disneyland se compose de cinq “pays thématiques” : Main Street U.S.A.®, qui transporte le visiteur dans une
rue d’une ville américaine à l’aube du 20e siècle ; Frontierland®, qui emmène le visiteur à la conquête de l’Ouest,
sur les traces des pionniers du Far West ; Adventureland®, où le visiteur est plongé dans un monde d’exotisme et de
mystère en revivant les plus extraordinaires légendes et les plus beaux films d’aventure de Disney ; Fantasyland®, le
pays magique où se retrouvent tous les héros des contes de fées des dessins animés de Disney ; et Discoveryland, qui
invite le visiteur à la découverte du futur en rendant hommage aux visionnaires, inventeurs, savants et auteurs de
science-fiction de tous les temps. Le Parc Disneyland s’étend sur une superficie d’environ 50 hectares.
Le Parc Disneyland compte 41 attractions dont certaines constituent des versions d’attractions proposées dans les
autres parcs à thèmes Disney, telles que Big Thunder Mountain, un train de mine d’or à l’allure incontrôlable,
Pirates of the Caribbean, qui évoque la prise d’assaut par des pirates d’un fort espagnol du 17e siècle, Phantom
Manor, un manoir hanté de style victorien, it’s a small world, qui met en scène des poupées animées du monde
entier dans leur costume national, Buzz Lightyear Laser Blast, une aventure interactive mettant en scène Buzz
l’Eclair et d’autres personnages inspirés des films Disney•Pixar, Toy Story, et Peter Pan’s Flight, une attraction
inspirée de l’univers de Peter Pan et des Enfants Perdus. Les attractions les plus populaires spécifiques au Parc
Disneyland sont Indiana Jones™ et le Temple du Péril, des montagnes russes qui reproduisent une course effrénée,
avec looping vertigineux, dans les ruines reconstituées d’un site archéologique, et Space Mountain® : Mission 2, un
circuit de montagnes russes inspiré par l’œuvre de Jules Verne, qui transporte le voyageur à bord d’une navette
spatiale et le catapulte par un canon dans les espaces interstellaires.
Les divertissements proposés dans le Parc Disneyland incluent également Disney Dreams®!, un spectacle nocturne
avec le Château de la Belle au Bois Dormant en toile de fond, dans lequel les grands classiques du répertoire Disney
prennent vie grâce aux technologies et aux effets spéciaux les plus récents. Ce spectacle est également interactif
grâce aux Disney Light’Ears : ces oreilles de Mickey lumineuses changent de couleur de manière synchronisée avec
le spectacle pour faire de Disney Dreams! une expérience encore plus spectaculaire pour toute la famille. Au cours de
l’hiver 20l3/2014, le spectacle a été enrichi de scènes issues du film d’animation La Reine des Neiges pour les
célébrations de Noël. En plus du spectacle Disney Dreams!, le Parc Disneyland propose également des parades, telles
que La Magie Disney en Parade ! et dispose de trois scènes de spectacle permanentes.
En plus des attractions, des parades et des spectacles permanents du Parc Disneyland, la présence des personnages
Disney et leurs échanges avec les visiteurs constituent un aspect important de l’offre de divertissement. La
Rencontre avec Mickey dans Fantasyland est notamment un lieu permettant aux familles de profiter d’un moment
privilégié avec la star dans sa loge du Théâtre de la Fantaisie. Ces lieux dédiés offrent aux visiteurs l’opportunité de
rencontrer et partager des moments inoubliables avec les personnages mythiques de certains des films Disney les
plus populaires. Enfin, des évènements saisonniers sont organisés tout au long de l’année, tels que Le Festival
Halloween Disney en octobre, Le Noël Enchanté Disney en décembre et début janvier et, pour la première fois au cours
de l’Exercice 2014, la Balade Printanière, de nouvelles festivités de trois mois pendant lesquelles les visiteurs peuvent
découvrir un monde où fleurs et musiques les plongent dans la magie du printemps.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
5
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Le Parc Disneyland® est également doté d’un système de réservation innovant appelé FASTPASS® qui constitue une
solution alternative aux files d’attente. Ce système est disponible pour les six attractions suivantes : Space
Mountain® : Mission 2, Indiana Jones™ et le Temple du Péril, Peter Pan’s Flight, Big Thunder Mountain, Star Tours
et Buzz Lightyear Laser Blast.
Le Parc Disneyland compte 26 restaurants ainsi que de nombreux chariots et kiosques sur l’ensemble du parc. La
thématisation du décor et du menu de ces restaurants varie en fonction de leur localisation et certains restaurants
proposent des interactions avec les personnages. Par exemple, à l’Auberge de Cendrillon, dans Fantasyland®, les
visiteurs sont accueillis par les princesses Disney alors que le célèbre pirate Jack Sparrow vient à leur rencontre au
Blue Lagoon Restaurant, dans Adventureland®. Le Parc Disneyland offre une large variété de modes de
restauration, tels que la restauration rapide, le libre-service type buffet, le service à table et la cuisine française
traditionnelle. Les chariots et kiosques proposent une restauration rapide à emporter, des friandises et des boissons.
Dans le Parc Disneyland, 35 boutiques et de nombreux chariots ambulants proposent une large gamme d’articles
portant sur les thèmes Disney. La gamme des produits offerts est continuellement renouvelée afin de répondre au
mieux aux attentes des visiteurs. Les assortiments de produits mettent l’accent sur des articles exclusifs à l’effigie des
personnages Disney et Disney•Pixar les plus emblématiques, tels que Mickey et ses amis ou les Princesses Disney. Le
thème de Paris et les films récents, comme le film d’animation La Reine des Neiges, font également l’objet d’offres
ciblées dans les boutiques. D’autres initiatives incluent des points photos souvenirs situés à la sortie de certaines
attractions, dont Big Thunder Mountain, Space Mountain : Mission 2 et Buzz Lightyear Laser Blast, permettant aux
visiteurs d’acquérir des photos prises pendant le déroulement de l’attraction.
Le Parc Walt Disney Studios®
Le Parc Walt Disney Studios® a ouvert ses portes le 16 mars 2002. Il s’étend sur une superficie d’environ 25 hectares.
Les visiteurs y découvrent le monde du divertissement audiovisuel. Le Parc Walt Disney Studios propose un large
choix d’expériences en termes d’attractions et de spectacles à sensations. Ceux-ci emmènent les visiteurs sous le feu
des projecteurs et devant les caméras, ou dans les secrets des coulisses de tournage, sur grand ou petit écran, ou
encore dans l’univers de la musique. Le Parc Walt Disney Studios comprend quatre zones à thèmes : Backlot, Front
Lot, Production Courtyard® et Toon Studio®.
Le Parc Walt Disney Studios est accessible à pied depuis le Parc Disneyland et le Disney Village®. Les visiteurs
accèdent au Parc Walt Disney Studios par une porte évoquant celle des grands studios hollywoodiens des
années 30 et débouchent sur une place centrale richement décorée où se trouvent la billetterie et les autres services
d’accueil.
Le Parc Walt Disney Studios comprend 18 attractions, plusieurs d’entre elles ayant été spécifiquement conçues et
développées pour ce parc. Ainsi, Crush’s Coaster® transporte les visiteurs dans les profondeurs de l’océan pour leur
faire revivre le film d’animation Le Monde de Némo des studios Disney•Pixar ; Cars Quatre Roues Rallye, inspirée du
film Cars Quatre Roues des studios Disney•Pixar, entraîne les visiteurs de tous âges à bord d’un véhicule sur la fameuse
Route 66 ; Moteurs… Action! Stunt Show Spectacular®, est un grand spectacle de cascades motorisées avec effets
spéciaux devant un public pouvant atteindre 3 200 spectateurs, où des cascadeurs se livrent à une démonstration de
poursuites en voitures et motos pour simuler le tournage d’une scène d’action ; CinéMagique, propose un spectacle
rendant hommage aux classiques du cinéma ; Armageddon : les Effets Spéciaux, offre une visite riche en
enseignements sur les mystères des effets spéciaux à bord d’un vaisseau spatial pris dans une pluie de météorites ; les
Tapis Volants®, est un manège aérien dans lequel les visiteurs deviennent figurants et tournent pour le Génie
d’Aladdin ; et enfin, Animagique® rend hommage aux moments mémorables des huit décennies d’animation Disney.
Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de Rémy, la nouvelle attraction inspirée du film d’animation des
studios Disney•Pixar, Ratatouille, a ouvert ses portes le 10 juillet 2014 dans le Parc Walt Disney Studios. Cette
attraction unique plonge les visiteurs dans l’univers de Rémy, un jeune rat talentueux qui rêve de devenir un grand
chef français. Cette attraction est la première attraction Disney de ce genre, avec une technologie sans rail et la
projection en 3D de films des studios d’animation Pixar.
6
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Le Parc Walt Disney Studios comprend également des attractions inspirées de celles développées au Disney’s
Hollywood StudiosTM, un parc de Walt Disney World® Resort en Floride, telles que The Twilight Zone Tower of
Terror, Un Saut dans la Quatrième DimensionTM 1, une simulation de chute libre, le Rock’n’Roller Coaster, un
circuit de montagnes russes sur le thème de la musique rock d’Aerosmith et sur la visite d’un studio
d’enregistrement, Disney Junior Live on Stage!, où les visiteurs ont l’opportunité d’interagir avec leurs personnages
favoris des programmes de Disney Channel et Catastrophe Canyon®, le point d’orgue de Studio Tram Tour®:
Behind the Magic, où les visiteurs peuvent vivre l’expérience de la simulation d’un tremblement de terre
accompagné de chutes d’eau et de violentes explosions.
De plus, Toy Story Playland, inspiré des films Disney•Pixar Toy Story, comprend trois attractions : Toy Soldier
Parachute Drop, un saut en parachute avec les soldats verts d’Andy, le Slinky Dog Zigzag Spin2, un circuit pour toute
la famille et RC Racer avec son circuit en forme de U, haut de 25 mètres.
A
A.1
A.2
A.3
A.4
Le Parc Walt Disney Studios® propose également Disney’s Stars ‘n’ Cars, une parade avec les personnages Disney au
volant de véhicules à thèmes.
Le système FASTPASS®, comme dans le Parc Disneyland®, réduit le temps d’attente des visiteurs pour The Twilight
Zone Tower of Terror, Un Saut dans la Quatrième Dimension™, le Rock’n’Roller Coaster, les Tapis Volants et
Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de Rémy.
Le Parc Walt Disney Studios compte dix boutiques, cinq restaurants et de nombreux chariots ambulants et kiosques.
Hôtels et Disney Village®
Le chiffre d’affaires des Hôtels et du Disney Village® correspond aux locations des chambres des Hôtels, à la
restauration, aux ventes de marchandises, aux congrès, aux dîners-spectacles, et aux loyers fixes et variables perçus
auprès de partenaires au titre de leur activité sur le Site. Toutes les installations des Hôtels et du Disney Village sont
ouvertes toute l’année. Du fait même de sa nature, l’activité des Hôtels et du Disney Village est sujette aux mêmes
variations saisonnières que les Parcs à Thèmes.
Les Hôtels
Les sept Hôtels du Groupe sont le Disneyland® Hotel, le Disney’s Hotel New York®, le Disney’s Newport Bay Club®,
le Disney’s Sequoia Lodge®, le Disney’s Hotel Cheyenne®, le Disney’s Hotel Santa Fe® et le Disney’s Davy Crockett
Ranch. Leur capacité totale est d’environ 5 800 chambres. Chaque hôtel a été conçu sur un thème spécifique et
pour un segment de marché particulier. Le Disneyland Hotel, qui est situé à l’entrée du Parc Disneyland, et le
Disney’s Hotel New York sont positionnés comme des hôtels de luxe offrant un service équivalent à celui proposé
par les meilleurs hôtels de Paris. Le Disney’s Newport Bay Club et le Disney’s Sequoia Lodge sont positionnés
comme des hôtels de “première catégorie”, tandis que le Disney’s Hotel Cheyenne et le Disney’s Hotel Santa Fe sont
positionnés comme des hôtels “à prix modéré”. Le Disney’s Davy Crockett Ranch est constitué de bungalows
indépendants avec cuisine, d’installations de loisirs dont un parcours acrobatique dans les arbres, et d’une boutique.
Disneyland® Paris accueille environ 1 000 évènements par an tels que des séminaires, des conférences ou des
expositions. Les hôtels Disney’s Hotel New York et Disney’s Newport Bay Club possèdent deux centres de congrès
qui, associés à d’autres parties du Site, cumulent un espace de 19 300 m² comprenant deux salles de conférence,
95 salles de réunion ainsi qu’un espace de 6 500 m² dédié aux évènements et pouvant accueillir jusqu’à
4 000 participants.
Le complexe hôtelier de Disneyland Paris comprend également douze restaurants, onze cafés/bars, huit boutiques,
le Golf, cinq piscines, quatre centres de remise en forme, un spa, quatre saunas, quatre hammams et une patinoire
extérieure.
Dans un souci de faciliter l’accès au Site, des navettes relient chaque hôtel (à l’exception du Disney’s Davy Crockett
Ranch) à la gare TGV3/RER4 principale. En outre, les visiteurs ont la possibilité de procéder à leur enregistrement
dans les Hôtels directement depuis la gare de Marne-la-Vallée/Chessy ou à bord des trains Eurostar à destination du
Site. Le processus d’enregistrement inclut la remise aux visiteurs de brochures d’accueil et d’information ainsi que
le service bagages des Hôtels, qui assure le transfert des affaires personnelles des voyageurs depuis la gare jusqu’à
leur chambre pendant que ces derniers se rendent directement dans les Parcs à Thèmes.
1
2
3
4
Inspirée de The Twilight Zone®, marque détenue par CBS, Inc. Tous droits réservés.
Slinky® Dog est une marque déposée de Poof-Slinky, Inc. Tous droits réservés.
Le terme TGV correspond à “Train à grande vitesse”.
Le terme RER correspond à “Réseau express régional”.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
7
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Le divertissement fait également partie intégrante des services offerts dans les Hôtels. II prend tour à tour la forme
de petits déjeuners ou de dîners avec des personnages Disney, de points de rencontre avec les personnages Disney
dans le hall de réception des Hôtels ou encore d’ateliers de musique “live” aux bars de certains Hôtels. Des espaces
dédiés aux enfants ont également été aménagés pour leur permettre de participer à diverses activités, laissant ainsi
plus de temps libre à leurs parents.
Le Groupe tente d’atténuer les variations saisonnières de ses activités grâce à des évènements tels que Le Festival
Halloween Disney ou Le Noël Enchanté Disney, et grâce à la mise en place d’offres ciblées pouvant inclure le prix du
voyage. Le Groupe s’attache à différencier ses Hôtels des hôtels concurrents en développant des évènements
uniques pour ses visiteurs, tels que les petits déjeuners avec les personnages Disney et des services uniques tels que
l’ouverture anticipée des Parcs à Thèmes avant l’heure d’ouverture officielle. Le Groupe adapte ses prix selon la
saison et selon le niveau de la demande afin d’optimiser ses revenus.
En plus des sept Hôtels décrits ci-dessus, plusieurs hôtels appartenant à des tiers partenaires et ayant conclu avec le
Groupe des contrats en matière de marketing et/ou de ventes sont actuellement exploités près du Site. Ces hôtels
sont les suivants :
Hôtel
Catégorie
Date
d’ouverture
Nombre de
chambres
et d’unités
Hôtel l’Elysée Val d’Europe
3 étoiles
juin 02
152
Algonquin’s Explorers Hotel
3 étoiles
mars 03
390
Hôtel Kyriad
3 étoiles
mars 03
300
avril 03
262
Vienna International Magic Circus Hotel
4 étoiles
mai 03
396
Marriott’s Village d’Ile-de-France
4 étoiles
juin 03
202
Vienna International Dream Castle Hotel
4 étoiles
juillet 04
397
Radisson Blu Hotel
4 étoiles
décembre 05
Adagio Marne-la-Vallée Val d’Europe
n/d(1)
Total
250
2 349
n/d : non disponible
(1)
L’Adagio Marne-la-Vallée Val d’Europe est actuellement non classé en raison d’une importante rénovation qui doit durer jusqu’à la fin de 2014.
Des navettes en direction et au départ du Site sont à la disposition des clients de ces hôtels. Certains d’entre eux
proposent également des parkings gratuits. Ces hôtels constituent une source importante de visites sur le Site. Le
Groupe peut vendre à ses clients des chambres réservées dans certains de ces hôtels et recevoir ainsi une
commission de vente. Les revenus issus de ces accords sont enregistrés dans la ligne Autres produits des activités
ordinaires du secteur activités touristiques.
Le Disney Village®
Le Disney Village® est le plus vaste centre de divertissements d’Ile-de-France en dehors de Paris. Il est constitué
d’environ 44 000 m² de restaurants, de lieux de divertissements et de boutiques. Ce centre de loisirs, dont l’accès est
gratuit, est situé près de la gare TGV/RER de Marne-la-Vallée/Chessy entre les Parcs à Thèmes et les Hôtels.
La plus importante des installations du Disney Village est une arène couverte pouvant accueillir plus de
1 000 personnes pour un dîner-spectacle, La Légende de Buffalo Bill. Les autres installations comprennent deux
bars à thèmes avec musique d’ambiance, 12 restaurants à thèmes parmi lesquels Café Mickey, Planet Hollywood®,
Rainforest Cafe®, Annette’s Diner, un restaurant McDonald’s®, le King Ludwig’s Castle, le Starbucks Coffee, ainsi
qu’un restaurant Earl of Sandwich®. Le Disney Village abrite également neuf boutiques (dont cinq gérées par le
Groupe), dont World of Disney, la plus grande boutique du Site à ce jour, et un cinéma Multiplex Gaumont de
15 salles, dont l’une dispose d’un des plus grands écrans d’Europe.
Le 28 février 2014, une boutique LEGO® unique a ouvert ses portes dans le Disney Village. Cette nouvelle boutique
est le plus grand magasin LEGO d’Europe.
Le Groupe gère l’exploitation de la plupart des installations du Disney Village, telles que La Légende de Buffalo
Bill, les boutiques et les bars. Au 30 septembre 2014, les installations exploitées par des tiers sont les suivantes : le
King Ludwig’s Castle, le restaurant McDonald’s, le Planet Hollywood, le Rainforest Café, le Starbucks Coffee, le
restaurant Earl of Sandwich, la boutique LEGO et le cinéma Multiplex Gaumont.
8
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
L’activité du Disney Village est sujette aux mêmes variations saisonnières que les Parcs à Thèmes et l’activité
hôtelière.
Secteur activités de développement immobilier
A
A.1
Les activités de développement immobilier du Groupe portent sur la planification et le développement des
2 230 hectares sur lesquels le Site est implanté, conformément à l’accord pour la création et l’exploitation du Site
conclu entre TWDC, la République Française et diverses autres autorités publiques françaises (la “Convention”).
A.2
A.3
A.4
Droits fonciers
La Convention prévoit le droit pour le Groupe, sous certaines conditions, d’acquérir auprès d’EPA-France
(“Etablissement Public d’Aménagement” du secteur IV de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée) les terrains
nécessaires au développement de Disneyland® Paris sur le site de Marne-la-Vallée. Ces droits fonciers ne sont
comptabilisés à l’actif dans les états financiers consolidés du Groupe qu’à l’acquisition du terrain. Le coût des
infrastructures nécessaires pour que l’EPA-France et les autorités publiques françaises viabilisent le terrain avant
construction est inclus dans le prix d’acquisition du terrain. Le Groupe supporte également le coût d’études de
certains développements et des services destinés à optimiser le développement à venir des terrains non aménagés.
Ces coûts sont constatés en charges dès qu’ils sont encourus.
L’exercice par le Groupe de ce droit d’acquisition de terrains est soumis à certaines échéances qui, si elles ne sont
pas respectées ou modifiées, peuvent entraîner l’extinction d’une partie de ces droits fonciers. La prochaine
échéance est fixée au 31 décembre 2020. En outre, les droits d’acquisition relatifs aux terrains non aménagés qui ne
sont pas inclus dans une phase de développement ou dont le développement n’a pas été approuvé par le Groupe et
les autorités françaises compétentes, expireront en mars 2030. Au 30 septembre 2014, toutes les échéances de
développement minimal ont été respectées et aucun droit foncier n’a expiré sans avoir été utilisé.
Le maintien en vigueur de ce droit d’acquisition de terrains non aménagés situés autour du Site est subordonné au
versement par le Groupe de redevances annuelles à EPA-France ; au titre de l’Exercice 2014, le montant de la
redevance était de 0,5 million d’euros. Ces redevances sont capitalisées et seront allouées au coût des terrains acquis
par le Groupe dans le futur. Pour plus de détails sur la Convention, voir la section A.3. “Historique et
développement du Groupe”.
Activités de développement immobilier
Les activités de développement immobilier du Groupe incluent la conception, la planification et le suivi des
améliorations et compléments à apporter aux installations touristiques du Site, ainsi que le développement sur le
Site et aux alentours d’autres projets immobiliers à caractère commercial et résidentiel, financés en interne ou par
des tiers partenaires.
Avant d’engager toute nouvelle phase de développement du Site, le Groupe doit communiquer, en vue de son
approbation, une proposition à EPA-France et à certaines autorités publiques françaises. Sur la base de cette
proposition, le Groupe et les autorités concernées travaillent sur des programmes détaillés relatifs à ces nouvelles
phases de développement. Voir la section A.3.1. “Développement du Site et de ses alentours” pour de plus amples
détails sur les différentes phases de développement.
Le Groupe dégage une grande partie de ses revenus de développement immobilier de la vente ou la location de
terrains achetés dans le cadre de la Convention et d’infrastructures, de même que des revenus provenant de terrains
donnés en location à des tiers dans le cadre de baux à construction, ainsi que des contrats d’assistance au
développement et à la maîtrise d’ouvrage signés avec des partenaires pour le développement de projets sur le Site.
Ces ventes et ces activités de bailleur contribuent à l’amélioration de la trésorerie du Groupe en générant un flux de
trésorerie dès la signature du contrat ; elles permettent également d’accroître le potentiel des projets de
développement immobilier et touristique et d’augmenter le nombre de visiteurs potentiels provenant du marché
local.
Développement immobilier résidentiel
Le Groupe participe à la réalisation de programmes immobiliers à caractère résidentiel dans les environs du Site.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
9
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Le développement immobilier résidentiel a toujours été financé par des tiers. Le rôle du Groupe se limite à la
supervision des aménagements urbains et de la création architecturale de chaque programme, ainsi qu’à la vente
aux promoteurs sélectionnés des droits fonciers et de certaines infrastructures nécessaires à la réalisation de ces
programmes. Ce rôle ne devrait pas évoluer de façon significative pour les projets futurs de programmes
immobiliers résidentiels.
Conformément à la Convention telle qu’amendée en septembre 2010, dans le cadre des projets de développement
résidentiel, le Groupe a accepté de verser à l’EPA-France une contribution forfaitaire pour chaque logement vendu
afin de participer au financement de nouvelles infrastructures publiques.
Développement commercial
Le Groupe participe également au développement du centre urbain de Val d’Europe qui, en plus du
développement immobilier résidentiel, comprend le développement de zones commerciales.
Le développement commercial a toujours été financé par des tiers. Le rôle du Groupe se limite à la supervision des
aménagements urbains et de la création architecturale de chaque programme, à la définition et/ou à la validation
du concept ainsi qu’à la vente ou la location, aux promoteurs sélectionnés, des droits fonciers et de certaines
infrastructures nécessaires à la réalisation de ces programmes. Ce rôle ne devrait pas évoluer de façon significative
pour les projets futurs de développement commercial.
Développement de la capacité hôtelière
Certains projets de construction de nouveaux hôtels sont en cours d’analyse. Ces projets visent à renforcer la
capacité hôtelière du Site.
Le 12 juin 2014, le Groupe et ses partenaires ont posé la première pierre de la construction d’un hôtel B&B situé au
cœur du Val d’Europe, à Magny-le-Hongre. Cet établissement de 400 chambres devrait ouvrir ses portes fin 2015 et
deviendra le plus grand hôtel du groupe B&B Hôtels.
Développement de bureaux et autres projets
Le Groupe participe également au développement d’un parc international d’entreprises stratégiquement situé le
long de l’autoroute A4. La superficie du parc est estimée à 117 hectares dont 40 liés à la deuxième phase de
développement (voir la section A.3.1. “Développement du Site et de ses alentours”) ; le développement des bureaux
est financé par des tiers. Au 30 septembre 2014, 44 hectares ont été développés, dont 29 hectares avec Goodman
International, leader européen en matière de développement des parcs d’entreprises. Le Groupe participe
également au développement d’espaces de bureaux situés dans le centre urbain de Val d’Europe.
Projet Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S.
La Convention telle qu’amendée en septembre 2010 permet au Groupe de développer, en partenariat avec le
Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S. (“Villages Nature”), une
nouvelle destination éco-touristique innovante sur le thème de l’harmonie entre l’Homme et la Nature.
Villages Nature sera une destination d’envergure européenne qui offrira une expérience inédite fondée sur
l’interaction avec la Nature. Destination touristique de courts et moyens séjours, Villages Nature sera avant tout une
expérience de détente et immersive, avec une forte présence de la Nature (90 % de non bâti) offrant de
nombreuses activités ludiques et pédagogiques permettant de sensibiliser les générations futures à l’importance de
la protection de la Nature.
Villages Nature constituera, en termes de design et de mode de fonctionnement, un modèle unique de
développement durable. Le projet portera sur une surface potentielle à terme d’environ 500 hectares, et devrait se
réaliser en plusieurs phases sur une période d’environ 20 ans.
Le 23 mai 2014, Villages Nature a finalisé le financement de sa première tranche de développement. La première tranche
de la phase 1 de Villages Nature portera sur 916 cottages et appartements classés résidences de tourisme, et sur un
ensemble d’équipements récréatifs, parmi lesquels l’Aqualagon, vaste complexe aqualudique de 11 500 m², l’un des plus
grands parcs aquatiques couverts d’Europe, et son lagon extérieur chauffé à plus de 30 degrés grâce à la géothermie.
10
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Les investissements relatifs aux équipements récréatifs de la première tranche de Villages Nature sont réalisés par
un groupement d’investisseurs institutionnels. Les cottages et appartements sont principalement cédés en bloc à
une société foncière pour être revendus à des investisseurs individuels. Ces équipements et hébergements sont
ensuite donnés à bail à une filiale de la société Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S., responsable de leur
exploitation.
A
L’ouverture prévisionnelle au public est prévue en plusieurs phases à partir de 2016. Pour de plus amples détails,
voir le site internet de Villages Nature (http://www.villagesnature.com).
A.2
A.1
A.3
A.1.2.
Situation géographique
Disneyland®
A.4
Paris est situé à environ 32 km à l’est de Paris et bénéficie d’une desserte exceptionnelle en matière de
transport :
•
le RER A dessert le Site en deux points : la station de Marne-la-Vallée/Chessy, située juste à côté de l’entrée
des Parcs à Thèmes, et la station de Val d’Europe, qui permet un accès direct au centre commercial et
résidentiel de Val d’Europe ;
•
un réseau autoroutier exceptionnel qui relie en moins d’une heure le Site à la capitale et à ses deux aéroports
internationaux et qui le rend facilement accessible de la plupart des régions de France ; et
•
la gare TGV de Marne-la-Vallée/Chessy située dans l’enceinte même du Site qui est l’une des plus actives de
France et la plus grande plate-forme de correspondances TGV du pays. Cette gare dessert la plupart des
grandes métropoles françaises et assure la liaison entre Disneyland Paris et le Royaume-Uni, la Belgique,
l’Allemagne et la Suisse. Elle est desservie par l’Eurostar et le TGV.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
11
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Cette implantation géographique privilégiée permet l’accès à un marché d’approximativement 300 millions de
visiteurs potentiels résidant dans un rayon de deux heures de transport du Site.
D’après une étude interne, en 2014, les visiteurs de Disneyland® Paris sont principalement venus en voiture
(environ 55 % des visiteurs), en avion ou train (31 %). Les autres modes de transport correspondent
principalement au RER et aux bus (14 %).
A.1.3.
Stratégie du Groupe
Aperçu de la stratégie
Disneyland Paris est la première destination touristique en Europe avec 14,2 millions de visites au cours de
l’Exercice 2014 et plus de 290 millions de visites depuis l’Ouverture en 1992.
La stratégie à long terme du Groupe vise à améliorer le chiffre d’affaires et la profitabilité grâce à une progression
équilibrée des volumes dans les Parcs et les Hôtels et de la dépense moyenne par visiteur sur l’ensemble du Site.
Afin d’atteindre cet objectif, le Groupe concentre ses efforts sur les investissements destinés à accroître la qualité de
l’expérience proposée aux visiteurs et sur le renforcement de ses fondamentaux.
Entre 2001 et 2003 puis à partir de 2008, l’industrie du voyage et du tourisme en Europe a souffert de
l’affaiblissement général de la croissance économique. Cet environnement économique particulièrement difficile et
complexe a eu un impact négatif sur la performance du Groupe, alors que ce dernier supporte également le coût
des investissements significatifs nécessaires à ses activités. Ce contexte, combiné au poids de son endettement, n’a
pas permis au Groupe de générer des bénéfices. Durant cette période, le Groupe a continué à investir pour
accroître la qualité de l’expérience proposée aux visiteurs en prévision d’un environnement économique plus stable
et pour se donner les moyens d’atteindre ses objectifs à long terme.
Pour plus d’informations sur les indicateurs de performance du Groupe au cours des trois derniers exercices, voir
section A.1. “Présentation des activités et de la stratégie du Groupe”, sous-section “Informations sur les secteurs
d’activités”.
La relation créée avec les visiteurs est essentielle au développement à long terme de Disneyland Paris et demeure la
priorité du Groupe. Une expérience visiteur plus satisfaisante génère des revisites et un bouche-à-oreille positif. Le
Groupe est persuadé que cette relation doit se fonder sur la confiance et sur la promesse d’expériences
inoubliables.
Ces dernières années, le Groupe a réalisé d’importants investissements pour améliorer ses actifs existants, pour
développer des contenus attractifs et de nouvelles expériences immersives, ainsi que pour susciter l’engagement de
ses employés. Ces investissements ont pour but de continuer à renforcer la qualité de l’expérience Disneyland Paris
et la satisfaction des visiteurs. Les Exercices 2013 et 2014 ont confirmé l’attachement du Groupe à cette stratégie :
les investissements humains et financiers réalisés pour l’ouverture de la nouvelle attraction inspirée de Ratatouille et
la poursuite du programme de rénovation des Hôtels ont permis de renforcer les fondamentaux du Groupe. Le
projet de recapitalisation annoncé le 6 octobre 2014, s’il était mis en œuvre, devrait permettre la poursuite de cette
stratégie et la réduction de l’impact du service de la dette sur le résultat du Groupe.
Les principaux éléments de cette stratégie sont les suivants :
•
12
Demeurer la référence des parcs à thèmes en Europe
Le Groupe renforce l’expérience des Parcs à Thèmes en améliorant la qualité de ses produits et en proposant
régulièrement de nouveaux évènements, de nouveaux spectacles et de nouvelles attractions. Les dernières
ouvertures comprennent la nouvelle attraction inspirée de Ratatouille, la Balade Printanière, de nouvelles
festivités sur le thème du printemps, le spectacle nocturne Disney Dreams®! et la Rencontre avec Mickey. Ces
nouveaux contenus sont destinés à accroître la satisfaction des visiteurs en améliorant la qualité de leur
expérience à Disneyland Paris et en augmentant la capacité du Site. Le Groupe s’attache aussi à accroître
régulièrement la disponibilité de ses attractions, à réduire les temps d’attente, à améliorer son offre de
restauration, à proposer une gamme de produits originaux dans ses boutiques et à fournir un niveau de
sécurité opérationnelle maximal à chaque instant.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
•
Renforcer encore l’expérience des Hôtels Disney
Les Hôtels Disney sont un élément clé de l’expérience Disneyland® Paris, et l’un des principaux facteurs de
satisfaction des visiteurs. Le Groupe a développé des services uniques destinés aux visiteurs de ses Hôtels, tels
que l’ouverture anticipée des Parcs à Thèmes avant l’heure d’ouverture officielle. Le divertissement fait
également partie intégrante des services offerts dans les Hôtels. Ainsi, l’expérience “Princesse d’un jour”
permet aux petites filles de réaliser leur rêve en devenant une princesse grâce à une formule incluant
maquillage, robe, accessoires et séance photo. Des dîners ou des points photo avec les personnages Disney
sont également proposés aux jeunes visiteurs des Hôtels. Au cours de l’Exercice 2011, le Groupe a lancé un
programme pluriannuel de rénovation de chacune des 5 800 chambres de ses Hôtels afin d’augmenter la
satisfaction des visiteurs et de stimuler la dépense moyenne par chambre. Dans le cadre de ce programme,
1 011 chambres du Disney’s Sequoia Lodge® ont été rénovées au cours des Exercices 2011 et 2012,
1 000 chambres du Disney’s Hotel Santa Fe® au cours des Exercices 2012 et 2013, ainsi que 589 chambres du
Disney’s Newport Bay Club® au cours de l’Exercice 2014. La rénovation des 504 chambres restantes du
Disney’s Newport Bay Club est prévue au cours des Exercices 2015 et 2016.
•
Attirer de nouveaux visiteurs et renouveler les visites grâce à une stratégie marketing et
commerciale pertinente et des offres adaptées
Les études de marché du Groupe montrent qu’un nombre important de familles européennes n’ont jamais
visité Disneyland Paris mais souhaiteraient y venir. La couverture médiatique du lancement du
20e anniversaire a permis aux intentions de visite d’atteindre un niveau sans précédent. Afin de convaincre les
visiteurs potentiels de convertir leur intention en visite réelle, le Groupe a mis en place des actions marketing
et commerciales spécifiques destinées à accroître la fréquentation en provenance de ses sept marchés clés qui
sont détaillés ci-dessous. Le Groupe est très attaché à proposer à chaque visiteur l’offre la mieux adaptée et la
plus personnalisée (durée du séjour, services dans les parcs, repas, transports) afin d’optimiser le taux de
conversion et de renouveler les visites en provenance des marchés cibles. La stratégie de positionnement prix
du Groupe est régulièrement adaptée en fonction des évolutions de l’environnement économique. La
stratégie marketing et commerciale vise également à associer une urgence émotionnelle à l’intention de visite
en s’appuyant sur un bon équilibre de déclencheurs rationnels et émotionnels et en levant les barrières
perçues. Ce but peut notamment être atteint grâce à des messages promotionnels à fort impact, proposant
tout au long de l’année des offres différenciées en fonction des spécificités de chaque pays.
•
Maximiser le retour sur investissements des activités de marketing et des ventes du Groupe
Le Groupe adapte continuellement son approche marketing et commerciale aux changements fréquents dans
les canaux de distribution du secteur du tourisme en Europe. Au sein de chaque marché clé, le Groupe
sélectionne soigneusement les canaux de distribution et les partenaires qui serviront au mieux les visiteurs et
adapte ses structures de rémunération et de support à ces choix. Au fil des années, le Groupe a également
augmenté ses ventes directes aux consommateurs grâce à une meilleure implication de son service client, à
son outil de réservation en ligne (en cours de refonte) et à son agence de voyage interne. La part des forfaits
vendus en direct au cours de l’Exercice 2014 s’est ainsi élevée à 51 % contre 48 % au cours de l’Exercice 2012.
Parallèlement, le Groupe continue d’investir dans des systèmes et procédures visant à influencer le processus
de prise de décision des consommateurs, à optimiser les résultats des campagnes publicitaires et à accroître les
ventes, à la fois en termes de volume de conversion et de valeur, à travers tous les canaux de distribution.
•
Développer les marchés de proximité et les nouveaux marchés géographiques
Conjointement aux efforts réalisés pour maximiser le retour sur investissements de ses actifs, de ses activités de
marketing et de ses ventes, le Groupe reste déterminé à exploiter les opportunités offertes par les marchés de
proximité et les nouveaux marchés géographiques. Les marchés de proximité incluent le marché local (les visiteurs
venant pour une journée, principalement originaires de la région autour du Site), le marché du tourisme parisien
(les visiteurs venant dans la région principalement pour visiter Paris et qui choisissent de venir une journée sur le
Site) et le marché des destinations Disney (les visiteurs venant principalement pour visiter le Site mais qui choisissent
de séjourner dans des hôtels non-Disney). Les nouveaux marchés géographiques comprennent principalement les
pays d’Europe de l’Est et les pays du Moyen Orient. Des approches spécifiques sont régulièrement développées pour
influencer ces marchés, augmenter la fréquentation et la dépense moyenne par visiteur.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
A
A.1
A.2
A.3
A.4
13
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
•
Poursuivre et renforcer l’excellence, le développement et le bien-être du personnel
Le Groupe s’attache à faire de Disneyland® Paris l’employeur le plus attractif de la région par son
engagement à offrir à ses employés les conditions nécessaires à leur développement, à leur motivation et à
leur progression. Le Groupe promeut la responsabilité et le dialogue social. Il s’assure que ses employés
reçoivent la formation nécessaire, non seulement pour fournir aux visiteurs l’excellence du service qu’ils
attendent, mais aussi pour s’épanouir professionnellement et personnellement. Il leur propose également
une palette de programmes dans le domaine social. Le Groupe travaille également avec les partenaires
sociaux afin de permettre une meilleure flexibilité dans l’affectation des ressources en personnel par rapport
aux besoins des visiteurs, et de maîtriser au mieux les coûts malgré la saisonnalité de la demande et le
contexte économique. Le Groupe accorde enfin une grande importance à l’amélioration constante des
conditions de santé et de sécurité de ses employés, ainsi qu’à leur bien-être professionnel (voir la section
B.7. “Informations sociales, environnementales et sociétales” pour plus de détails).
•
Développement et gestion du site de 2 230 hectares
Les activités de développement immobilier du Groupe incluent le développement du site de 2 230 hectares,
dans le cadre de la Convention (voir la section A.3. “Historique et développement du Groupe” pour plus de
détails). La stratégie du Groupe est de maximiser la valeur du terrain et de l’ensemble du Site, tout en
protégeant l’environnement de la destination touristique par un développement harmonieux de Disneyland
Paris, des commerces, des bureaux et des projets de développement immobilier résidentiels.
Avec l’aide de ses partenaires publics et privés, le Groupe poursuit le développement du centre urbain de Val
d’Europe afin de construire une plate-forme importante d’infrastructures ainsi qu’un pôle économique et
urbain majeur qui accueille à l’heure actuelle 30 000 habitants et 28 000 emplois et qui, conformément à la
Convention, pourrait à terme accueillir 60 000 habitants et emplois.
La Convention permet également au Groupe de développer, en partenariat avec le groupe Pierre & VacancesCenter Parcs, le projet Villages Nature. Il est prévu que le développement de ce projet soit effectué par phases
sur la durée de la Convention (voir la section A.1.1. “Descriptif des secteurs d’activité du Groupe”, soussection “Secteur activités de développement immobilier” pour plus de détails).
Stratégie marketing et commerciale
Marchés cibles
Le Groupe compte sept marchés cibles : la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie et
l’Allemagne. Les autres marchés du Groupe sont regroupés dans “Reste du monde”. Sur l’ensemble de ces marchés,
les familles ayant des enfants âgés de 3 à 15 ans constituent le segment primaire. Les segments secondaires
comprennent principalement les adultes sans enfants (essentiellement les couples). Chaque année, le succès de la
politique de marketing dans des pays et sur des segments de marchés spécifiques dépend d’une série de décisions
stratégiques reposant sur l’identification de ceux qui offrent le meilleur potentiel, ou de ceux qui répondront au
mieux aux stratégies de marketing et de ventes. Ces stratégies incluent l’identification du mode de communication
le plus pertinent (message et media), la politique de prix et d’offres qui tiennent compte du calendrier des congés
et jours fériés spécifiques à chaque marché.
Le tableau ci-dessous montre l’évolution de la répartition par pays de la fréquentation des Parcs à Thèmes au cours
des trois derniers Exercices (d’après des enquêtes réalisées en interne) :
2014
2012
France
49 %
51 %
52 %
Royaume-Uni
15 %
14 %
13 %
Espagne
8%
8%
8%
Belgique
6%
6%
6%
Pays-Bas
6%
6%
6%
Italie
3%
3%
3%
Allemagne
Reste du monde
Total
14
2013
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
3%
3%
2%
10 %
9%
10 %
100 %
100 %
100 %
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Canaux de distribution
Le Groupe distribue ses produits soit séparément, soit sous forme de forfaits. Les forfaits peuvent comprendre
parmi divers services, le transport, l’hébergement, les repas et les billets d’entrée aux Parcs à Thèmes.
A
A.1
Les billets d’entrée des Parcs à Thèmes sont vendus à l’entrée des Parcs à Thèmes et sont également distribués par
l’intermédiaire des centres d’appel du Groupe, du site internet commercial du Groupe et de divers autres canaux
de distribution.
Les particuliers peuvent réserver des forfaits, soit par l’intermédiaire de distributeurs ou de tour-opérateurs tiers, tels
que Thomas Cook, TUI, Dertour et Viajes El Corte Inglès, soit directement par l’intermédiaire d’Euro Disney
Vacances S.A.S. (“EDV”), une société par actions simplifiée de droit français et le tour-opérateur interne du Groupe.
Le Groupe bénéficie d’une présence à Paris, Londres, Madrid, Bruxelles, Amsterdam, Milan et Munich, ainsi qu’à
Lisbonne, Dublin, Copenhague, Moscou et Varsovie.
A.2
A.3
A.4
Le Groupe a conclu plusieurs accords avec Disney Destinations LLC (“DD LLC”, une filiale indirectement détenue à
100 % par TWDC), pour développer une synergie commerciale couvrant toutes les autres destinations de Walt
Disney Parks and Resort dans le monde et pour fournir certains services de centre d’appel téléphonique. DD LLC
couvre au minimum 90 % des appels en provenance du Royaume-Uni, ainsi que tous les appels en anglais en
provenance d’autres pays de l’Union Européenne (voir la section A.4.1. “Principaux engagements liés au
développement du Site”, sous-section “Autres services”).
De plus, le Groupe dispose d’un centre d’appel téléphonique sur le Site dédié aux particuliers et aux agences de
voyages. Ce centre d’appel reçoit environ 2 800 appels par jour en provenance de toute l’Europe.
Le site internet du Groupe est disponible en 15 langues et reçoit en moyenne 144 000 visiteurs par jour. Ce site
permet aux visiteurs de s’informer sur le Site, de commander une brochure, d’effectuer des réservations, d’acheter
des billets d’entrée, de sauvegarder des souhaits de voyages et de visualiser des parcours personnalisés.
En 2010, le Groupe a lancé une application pour iPhone, qui a remporté le prix E-Marketing de la meilleure
application mobile en janvier 2011. En 2011, le Groupe a lancé une application similaire sous Android. Ces
applications gratuites fournissent aux visiteurs des informations leur permettant d’optimiser leur visite du Site, telles
que les temps d’attente estimés aux attractions, une carte interactive avec option de géolocalisation et de nombreux
autres services. Depuis leur lancement, ces applications ont été téléchargées plus de deux millions de fois.
Partenariats de transport
Le Groupe bénéficie de plusieurs partenariats de transport. Des accords ont ainsi été conclus avec AIR
FRANCE-KLM, easyJet, la SNCF, et Eurostar afin d’assurer une accessibilité au Site sur le long terme. Ces accords
permettent des campagnes de communication et des actions promotionnelles conjointes. Aux termes de ces
accords, les transporteurs ont également le droit d’utiliser le nom et le logo de Disneyland® Paris dans leurs
campagnes publicitaires et, dans certains cas, celui de proposer des promotions spéciales sous forme de forfaits pour
les visiteurs. De plus, le Groupe bénéficie du droit de proposer des billets d’avion ou de train dans ses forfaits
séjours et d’en assurer la distribution.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
15
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Présentation des activités et de la stratégie du Groupe
Concurrence
L’activité des Parcs à Thèmes du Groupe est en concurrence avec les autres parcs à thèmes européens. Les dix
principaux parcs à thèmes à accès payant en Europe ont accueilli environ 45 millions de visiteurs lors de l’année
calendaire 2013, répartis comme suit :
Fréquentation
(en millions de visiteurs)
Parcs à Thèmes en Europe
Disneyland Paris (Exercice clos le 30
septembre)(1)
Localisation
2013
2012
France
14,9
16,0
Europa Park
Allemagne
4,9
4,6
Tivoli Gardens
Danemark
4,2
4,0
De Efteling(1)
Pays-Bas
4,2
4,2
Port Aventura
Espagne
3,9
3,8
Liseberg
Suède
3,2
3,2
Gardaland
Italie
3,0
3,0
Alton Towers
Royaume-Uni
2,6
2,4
Bakken
Danemark
2,5
2,5
Legoland Windsor
Royaume-Uni
2,1
2,0
45,5
45,7
Total
Source : communiqués de presse des sociétés (parcs à entrée payante uniquement), statistiques nationales ou estimations fondées sur des articles de presse.
(1)
Dans le tableau ci-dessus, seuls Disneyland Paris et De Efteling sont ouverts toute l’année.
De plus, tout au long de l’année, le Groupe doit faire face à la concurrence de différentes alternatives de
divertissement proposées aux familles, dont les séjours dans les autres destinations touristiques européennes et
internationales (y compris les stations de ski et les stations balnéaires), les autres activités de loisirs et de spectacles
et les autres activités marchandes. L’activité hôtelière du Groupe entre en concurrence avec d’autres hôtels et
centres de congrès dans la région parisienne et à travers toute l’Europe.
16
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Structure d’organisation du Groupe
A.2. STRUCTURE D’ORGANISATION DU GROUPE
La structure juridique simplifiée du Groupe et les autres entités faisant partie de sa structure légale au
30 septembre 2014 sont présentées ci-dessous :
A
A.1
EDL
Participations
S.A.S.
Seul associé commandité
Actionnaires*
A.2
60,2 %
A.3
100 %
99,9 %
EDL
Holding Company
LLC
39,8 %
Euro Disney S.C.A.
100 %
Euro Disney
Commandité
S.A.S.
A.4
82 %
Euro Disney Associés S.C.A.
TWDC
100 %
Euro Disney
S.A.S.
possède et exploite
le Parc Disneyland®
le Parc Walt Disney Studios®
le Disneyland® Hotel
Disney’s Davy Crockett Ranch®
le Golf Disneyland
99,9 %
100 %
100 %
100 %
Centre de Congrès
Newport SNC**
Euro Disney
Investments
S.A.S.
EDL
Corporation
S.A.S.
EDL Hôtels S.C.A.
possède et exploite
Disney’s Hotel New York®
Disney’s Sequoia Lodge®
Disney’s Newport Bay Club®
Disney’s Hotel Cheyenne®
Disney’s Hotel Santa Fé®
et le Disney® Village
9%
Légendes :
Participation / Actionnariat
Commandité
Gérance
* Y compris Kingdom 5-KR-134 Ltd
(Prince Alwaleed), 10,0 %
9%
** Société de financement du Centre
de Congrès Newport Bay Club
Le 27 septembre 2012, la structure juridique du Groupe a été significativement modifiée suite au refinancement du
Groupe (le “Refinancement de 2012”). Pour plus de détails sur le Refinancement de 2012 et ses conséquences sur la
structure juridique du Groupe, voir le Document de Référence 2012 du Groupe1.
Les principales transactions entre les différentes entités du Groupe et TWDC sont décrites dans l’annexe 3 de la
section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère” et dans la section B.3. “Etats financiers
consolidés”, note 19. “Transactions avec les parties liées”. Les risques liés aux conflits d’intérêt potentiels sont décrits
dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère”, sous-section “Assurances et facteurs de
risques”.
Euro Disney S.C.A. – Société holding
La Société est la société holding du Groupe Contrôlé Juridiquement et est cotée sur Euronext Paris. Elle est
constituée sous la forme d’une société en commandite par actions. Le principal actif de la Société est sa
participation de 82 % dans le capital de sa filiale, Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA”). L’associé commandité de la
Société est EDL Participations S.A.S., une société par actions simplifiée contrôlée indirectement à 100 % par TWDC.
Le gérant de la Société est Euro Disney S.A.S. (le “Gérant”), qui est également une société par actions simplifiée
contrôlée indirectement à 100 % par TWDC.
Pour plus de détails sur la situation financière de la Société, voir la section B.5. “Etats financiers de la Société
(comptes annuels) établis selon les règles et principes comptables applicables en France”.
1
Le Document de Référence 2012 du Groupe a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (“AMF”) le 24 janvier 2013 sous le numéro
D.13-0025 et est consultable sur le site internet de la Société (http://corporate.disneylandparis.fr) et sur celui de l’AMF
(http://www.amf-france.org).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
17
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
Euro Disney Associés S.C.A. et EDL Hôtels S.C.A. – Sociétés d’exploitation
Euro Disney Associés S.C.A.
Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA”) détient et exploite le Parc Disneyland®, le Parc Walt Disney Studios®, le
Disneyland® Hotel, le Disney’s Davy Crockett Ranch ainsi que le Golf et gère les activités de développement
immobilier du Groupe.
EDA est constituée sous la forme d’une société en commandite par actions et est une filiale détenue directement à
82 % par la Société.
EDA est l’entité qui supporte la quasi-totalité de la dette du Groupe.
EDL Hôtels S.C.A.
EDL Hôtels S.C.A., société détenue à 100 % par EDA, détient et exploite le Disney’s Hotel New York®, le Disney’s
Newport Bay Club®, le Disney’s Sequoia Lodge®, le Disney’s Hotel Cheyenne®, le Disney’s Hotel Santa Fe® ainsi que
le Disney Village® ; elle est également constituée sous la forme d’une société en commandite par actions.
Centre de Congrès Newport S.N.C. – Société de Financement
Centre de Congrès Newport S.N.C., une société en nom collectif contrôlée indirectement à 100 % par TWDC, a
conclu un bail à construction avec EDL Hôtels S.C.A. en vertu duquel elle a financé la construction du Centre de
Congrès Newport Bay Club. Centre de Congrès Newport S.N.C. a ensuite conclu un contrat de crédit-bail en vertu
duquel elle loue les actifs et le terrain du Centre de Congrès Newport Bay Club à EDL Hôtels S.C.A.
La société Centre de Congrès Newport S.N.C. n’est pas détenue par le Groupe. Néanmoins, conformément au
référentiel International Financial Reporting Standards (“IFRS1”), elle est consolidée par le Groupe au
30 septembre 2014. Pour plus d’informations, voir la section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 3.1.1. “Principes
de consolidation”.
A.3. HISTORIQUE ET DEVELOPPEMENT DU GROUPE
Le 24 mars 1987, TWDC a signé la Convention avec l’Etat, la région Ile-de-France, le département de
Seine-et-Marne (le “Département”), l’EPA-France et la RATP (les “Pouvoirs Publics”) relatif au développement du
Site ainsi que de plusieurs autres phases d’aménagement de près de 2 000 hectares de terrains non aménagés situés
à 32 kilomètres à l’est de Paris à Marne-la-Vallée. Le Groupe, ainsi que d’autres sociétés, sont devenues parties à la
Convention après sa signature par les parties d’origine.
Le 14 septembre 2010, le Groupe a signé un avenant à la Convention (l’ “Avenant”) qui lui permet de :
•
poursuivre le développement de la destination touristique tant pour l’activité hôtelière que pour l’activité des
parcs à thèmes, avec notamment la possibilité de réaliser à terme un troisième parc, et ce afin de continuer à
accroître l’attractivité de la destination Disneyland® Paris et sa contribution au rayonnement touristique de la
France ;
•
continuer le développement urbain de Val d’Europe avec les pouvoirs publics et le rééquilibrage de l’activité
économique et de la création d’emplois vers l’Est francilien ;
•
développer un nouveau projet de destination touristique fondé sur le développement durable, Les Villages Nature
de Val d’Europe, conjointement avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs (voir la section A.1.1. “Descriptif des
secteurs d’activités du Groupe”, sous-section “Secteur activités de développement immobilier”) ;
1
18
Le terme “IFRS” fait référence collectivement aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards, “IFRS”), et aux
interprétations des comités d’interprétation (Standing Interpretations Committee, “SIC”, et International Financial Reporting Interpretations Committee,
“IFRIC”) telles que publiées par le conseil des normes comptables internationales (International Accounting Standards Board, “IASB”).
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
•
bénéficier de la modification de l’affectation des droits fonciers, ce qui permettra un développement plus
équilibré du centre urbain de Val d’Europe.
A cet effet, le périmètre de la Convention a été modifié et sa superficie totale portée de 1 943 à 2 230 hectares. De
même, la durée de la Convention a été modifiée pour être prorogée de 2017 à 2030.
L’Avenant énonce un certain nombre de principes pour un développement équilibré et durable, et engage les
Pouvoirs Publics à réaliser des améliorations et infrastructures supplémentaires en termes d’accès routiers et de
réseaux de transports en commun, dans le périmètre de la Convention et en d’autres lieux en Seine-et-Marne.
La Convention, telle qu’amendée, détermine le cadre de chaque phase de développement du Groupe.
A.3.1.
A
A.1
A.2
A.3
A.4
Développement du Site et de ses alentours
La Convention, telle qu’amendée, fixe un plan d’ensemble d’aménagement des terrains et un programme général
de développement définissant le type et la taille des installations que le Groupe a le droit, sous certaines conditions,
de réaliser sur le Site au cours d’une période se terminant au plus tôt en 2030 (voir la section A.1.1. “Descriptif des
secteurs d’activités du Groupe”, sous-section “Secteur activités de développement immobilier” et “Droits fonciers”
pour plus d’informations).
Le Groupe s’associe avec des entités publiques et privées pour s’assurer du bon déroulement du programme de
développement de la Convention. Conformément à la Convention, les autorités françaises mentionnées ci-dessus
ont l’obligation de financer la construction des infrastructures primaires, telles que les échangeurs et le réseau
routier primaire donnant accès au Site, les installations de stockage et de distribution d’eau potable, les installations
d’assainissement des eaux de pluie et des eaux usées et les installations de traitement des déchets et de distribution
de gaz et d’électricité, ainsi que les réseaux de télécommunication. Le Groupe rembourse aux autorités publiques
françaises certains des coûts des infrastructures nécessaires pour viabiliser les terrains avant construction (voir la
section A.1.1. “Descriptif des secteurs d’activités du Groupe”, sous-sections “Secteur activités de développement
immobilier” et “Droits fonciers” pour plus d’informations).
Développement du Site
La première phase de développement du Site était principalement dédiée à la création du Site, à l’exclusion du Parc
Walt Disney Studios®. Cette phase s’est déroulée en trois étapes distinctes.
La Phase IA correspond au développement du Parc Disneyland®, du Disneyland® Hotel, du Disney’s Davy Crockett
Ranch et du Golf ainsi que des infrastructures et installations annexes, définis comme les “Installations de la Phase
IA”. Le développement de la Phase IA s’est étendu de 1989 à 1992.
La Phase IB correspond au développement de cinq hôtels à thèmes, du centre de congrès du Disney’s Hotel New
York® et du Disney Village®, définis comme les “Installations de la Phase IB”. Le développement de la Phase IB s’est
également étendu de 1989 à 1992.
La Phase IC, dont le développement s’est étendu de 1992 à 1997, a accru l’offre du Parc Disneyland, avec la
construction et l’ouverture de diverses attractions. En 1996, divers contrats ont été signés entre le Groupe et Centre
de Congrès Newport S.A.S.1, une filiale indirectement détenue à 100 % par TWDC pour la construction et le
financement d’un second centre de congrès, adjacent au Disney’s Newport Bay Club®, le Centre de Congrès
Newport Bay Club.
Développement du Parc Walt Disney Studios® et des alentours du Site
Au cours de l’Exercice 1999, le Groupe a obtenu l’accord de banques, d’institutions financières et de créanciers (les
“Prêteurs”) pour le financement de la construction du Parc Walt Disney Studios (la deuxième phase de
développement du Site), qui a ouvert ses portes le 16 mars 2002 à côté du Parc Disneyland.
1
Centre de Congrès Newport S.A.S. a changé de forme juridique et a été transformée en société en nom collectif le 1er octobre 2011. Sa
dénomination juridique est désormais Centre de Congrès Newport S.N.C. Voir la note 1.3. “Structure du Groupe” des états financiers consolidés
de 2012 pour plus de détails.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
19
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
Lors du développement du Parc Walt Disney Studios®, le Groupe a pris part au développement d’un centre urbain à
Val d’Europe, adjacent au Site. Ce développement comprend un centre commercial international, comprenant
125 000 m2 de commerces. Le Groupe participe également au développement du centre-ville de Val d’Europe, qui
comprend à l’heure actuelle des immeubles résidentiels, commerciaux et touristiques.
Dans le cadre de la deuxième phase de développement du Site, d’autres projets ont été développés et ont donné
lieu à (i) une seconde station de RER et une nouvelle sortie sur l’autoroute A4 et (ii) la première phase d’un parc
international d’entreprises, stratégiquement situé le long de l’autoroute A4 qui, à terme, devrait porter sur une
superficie de 40 hectares.
Une troisième phase de développement a été signée avec les autorités publiques françaises en 2003 et comprend les
éléments suivants, qui sont à des états d’avancement divers :
•
l’expansion du Disney Village®, le développement de centres de congrès/parcs d’expositions professionnelles
et, si nécessaire, un renforcement de la capacité hôtelière ;
•
la poursuite du développement du centre-ville de Val d’Europe (résidentiel et commercial) ;
•
le développement de nouveaux services publics, comme le développement d’un lycée à Serris comprenant des
sections internationales, le développement d’un pôle universitaire à Val d’Europe ainsi qu’un nouveau
bâtiment pour la gare TGV (basé sur le développement d’un nouveau centre de congrès/parc d’exposition) ;
•
la seconde phase du développement du parc international d’entreprises ; et
•
d’autres programmes résidentiels autour du Golf.
De plus, une quatrième phase de développement a été signée en 2014. Cette nouvelle phase permettra au Groupe
d’initier de nouveaux projets tels que :
•
le développement de nouveaux équipements publics tels que des écoles supplémentaires, une nouvelle
extension du pôle universitaire, des équipements culturels et sportifs ;
•
le développement des infrastructures desservant Val d’Europe et le Site, notamment la gare routière et les
accès au RER ;
•
le développement de nouveaux programmes résidentiels à Chessy, Serris et Coupvray ;
•
une nouvelle extension du centre commercial ;
•
de nouveaux programmes de bureaux et d’activités commerciales en centre ville et dans le parc international
d’entreprises ;
•
l’extension des Parcs à Thèmes et des Hôtels.
Pour plus d’informations sur le financement des activités de développement immobilier, voir
section A.1. “Présentation des activités et de la stratégie du Groupe”, sous-section “Secteur activités de
développement immobilier”.
Développement du projet Les Villages Nature de Val d’Europe
Le Groupe développe, en partenariat avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, Villages Nature, un projet
d’éco-tourisme innovant sur le thème de l’harmonie entre l’Homme et la Nature. Pour plus d’information, voir la
section A.1.1. “Descriptif des secteurs d’activités du Groupe”, sous-section “Secteur activités de développement
immobilier” et “Projet Les Villages Nature de Val d’Europe”.
20
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
A.3.2.
Financement du développement du Site
La Convention prévoit les conditions de financement des infrastructures nécessaires.
La Société de Financement de la Phase IA1 a été créée en novembre 1989 pour financer les Installations de la Phase
IA2, à l’exception du Disneyland® Hotel, du Disney’s Davy Crockett Ranch et du Golf. Avant le Refinancement de
2012, la Société de Financement de la Phase IA détenait une partie des Installations de la Phase IA et les louait à
EDA en vertu d’un contrat de crédit-bail. Conformément au contrat de crédit-bail, EDA a versé à la Société de
Financement de la Phase IA un loyer complémentaire calculé en fonction du nombre de visiteurs payants du Parc
Disneyland®. Le 27 septembre 2012, EDA a exercé son option d’achat du Parc Disneyland pour un montant
correspondant au solde des emprunts de la Société de Financement de la Phase IA à cette date, ainsi qu’à une
indemnité fiscale et à une indemnité d’intérêts au profit des associés de la Société de Financement de la Phase IA.
EDA a également réglé les droits de mutation et les frais d’actes notariés applicables.
A
A.1
A.2
A.3
A.4
En 1991, divers contrats ont été signés pour la construction et le financement des Installations de la Phase IB3. Avant
le Refinancement de 2012, EDL Hôtels S.C.A. louait les Installations de la Phase IB aux Sociétés de Financement de
la Phase IB4 créées pour les besoins de leur financement. Le 27 septembre 2012, EDL Hôtels S.C.A. a exercé ses
options d’achat des actifs loués pour une valeur correspondant au montant de l’encours de la dette des Sociétés de
Financement de la Phase IB à cette date, ainsi qu’à une indemnité fiscale et à une indemnité d’intérêts au profit des
associés des Sociétés de Financement de la Phase IB. EDL Hôtels S.C.A. a également réglé les droits de mutation et
les frais d’actes notariés applicables.
En 1996, divers contrats ont été signés pour la construction et le financement du Centre de Congrès Newport Bay
Club. EDL Hôtels S.C.A. loue le Centre de Congrès Newport Bay Club à Centre de Congrès Newport S.N.C., qui est
une société ad hoc créée pour le financement du centre de congrès, contrôlée indirectement à 100 % par TWDC. Le
contrat de crédit-bail expirera en septembre 2017, date à laquelle EDL Hôtels S.C.A. pourra acquérir le Centre de
Congrès Newport Bay Club pour un montant symbolique.
Restructuration financière de 1994
Entre l’Ouverture et le 30 septembre 1994, le Groupe a enregistré des pertes substantielles. Ainsi, les pertes
d’exploitation (avant l’impact cumulé d’un changement de méthode comptable) se sont élevées à environ
625,0 millions d’euros pour la période comprise entre la fin du premier semestre de l’Exercice 1992 et
le 30 septembre 1994. De plus, le Groupe a rencontré des difficultés de trésorerie significatives au cours de
l’Exercice 1993. En mars 1994, le Groupe a conclu un protocole d’accord avec ses principaux partenaires, dont
TWDC, précisant les modalités d’une restructuration majeure de ses engagements (la “Restructuration financière de
1994”), ainsi que ceux de la Société de Financement de la Phase IA et des Sociétés de Financement de la Phase IB,
collectivement les “Sociétés de Financement de la Phase I”.
La Restructuration financière de 1994 comprenait principalement des concessions et des financements de la part de
chacun des Prêteurs et de TWDC, ainsi que le remboursement anticipé de certains emprunts contractés par le
Groupe et les Sociétés de Financement de la Phase I grâce aux fonds provenant d’une augmentation de capital de la
Société d’un montant de 907,0 millions d’euros.
Voir la section B.3. “Etats Financiers Consolidés”, note 23.2.1. “Passifs éventuels du Groupe, hors Villages Nature”
pour plus de détails.
Financement du Parc Walt Disney Studios® en 1999
La construction du Parc Walt Disney Studios® a été financée par l’utilisation des fonds provenant d’une
augmentation de capital de 219,5 millions d’euros réalisée au cours de l’Exercice 2000, et par l’obtention d’un
nouvel emprunt subordonné à long terme de la Caisse des dépôts et consignations (“CDC”) d’un montant en
principal de 381,1 millions d’euros (les “Emprunts du Parc Walt Disney Studios”).
1
2
3
4
La Société de Financement de la Phase IA était Euro Disneyland S.N.C., une société en nom collectif. Suite au Refinancement de 2012, cette
société a été dissoute et liquidée en décembre 2012. Pour plus d’informations, voir le Document de Référence 2012 du Groupe.
Les Installations de la Phase IA correspondent aux infrastructures du Parc Disneyland et aux terrains sous-jacents.
Les Installations de la Phase IB correspondent à cinq hôtels et au centre de divertissements Disney Village®.
Les Sociétés de Financement de la Phase IB étaient six sociétés en nom collectif ad hoc. Suite au Refinancement de 2012, ces sociétés ont été
dissoutes et liquidées en décembre 2012. Pour plus d’informations, voir le Document de Référence 2012 du Groupe.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
21
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
Les Emprunts du Parc Walt Disney Studios® comprenaient quatre tranches à l’origine, dont deux tranches de
76,2 millions d’euros chacune, qui arrivaient à terme, respectivement, au cours des Exercices 2015 et 2021, et deux
tranches de 114,3 millions d’euros chacune, qui arrivaient à terme, respectivement, au cours des Exercices 2025 et
2028. Ces emprunts portaient intérêts au taux nominal de 5,15 % par an. Dans le cadre du Refinancement de 2012,
les Emprunts du Parc Walt Disney Studios ont été soldés en septembre 2012.
Restructuration de 2005
Au cours de l’Exercice 2003, le chiffre d’affaires du Groupe a baissé en raison notamment de la morosité persistante
du tourisme en Europe, conjuguée à une conjoncture économique et géopolitique déjà difficile sur les marchés
principaux du Groupe. Malgré l’ouverture du Parc Walt Disney Studios, le nombre de visiteurs et le chiffre d’affaires
ont été inférieurs aux prévisions. Les pertes enregistrées par le Groupe résultaient non seulement de cette baisse du
chiffre d’affaires mais également de l’augmentation des charges d’exploitation et des dépenses de communication
liées à l’ouverture du Parc Walt Disney Studios.
En septembre 2004, la Société et certaines autres sociétés du Groupe ont signé un protocole d’accord avec les
Prêteurs et TWDC sur une restructuration globale des engagements financiers du Groupe (la “Restructuration de
2005”). Les conditions finales nécessaires à la mise en place de la Restructuration de 2005 ont été remplies en
février 2005. La Restructuration de 2005 a apporté au Groupe de nouvelles ressources financières, réduit ou
rééchelonné certaines de ses dettes et lui a donné davantage de flexibilité pour investir dans de nouvelles attractions
ainsi que dans le développement du Site et de ses environs.
La Restructuration de 2005 a transformé la Société en société holding. La quasi-totalité des actifs et passifs de la
Société ont été transférés à EDA, qui est devenue la principale société d’exploitation du Groupe.
Les principaux éléments de la Restructuration de 2005 étaient (i) une augmentation de capital de 253,3 millions
d’euros, (ii) une nouvelle ligne de crédit réutilisable octroyée à la Société par TWDC pour un montant de
150 millions d’euros jusqu’au 30 septembre 2009 puis pour un montant de 100 millions d’euros du 1er octobre 2009
au 30 septembre 2014, (iii) le report du remboursement d’une partie de la dette du Groupe, (iv) le report du
paiement d’une partie des redevances de licence et de la rémunération du Gérant dues à TWDC au titre des
Exercices à venir et (v) l’obtention des autorisations des banques pour la mise en place d’un plan de
développement de nouvelles attractions dans les Parcs à Thèmes (le “Plan de Développement”) pour 240 millions
d’euros et pour limiter les investissements liés à la maintenance et à l’amélioration des actifs existants.
Conformément aux termes de la Restructuration de 2005, la CDC a accepté de reporter et convertir en dette
subordonnée à long terme les paiements de certains intérêts dus au titre des Emprunts du Parc Walt Disney Studios.
Pour une description complète de la Restructuration de 2005 et de ses conséquences sur le Groupe, voir le Document
de Référence du Groupe enregistré auprès de l’AMF le 21 avril 2006 sous le numéro R.06-0034 et les états financiers
consolidés de l’Exercice 2005.
Suite à la Restructuration de 2005, le Groupe était contraint de respecter certains engagements financiers et devait
atteindre des objectifs de performance minimale. A la suite du Refinancement de 2012, ces engagements financiers
et objectifs de performance minimale ont été supprimés. Pour de plus amples informations concernant les
engagements financiers et les objectifs de performance minimale, voir la section C.3. “Renseignements concernant
les engagements financiers du Groupe” du Document de Référence 2011.
Refinancement de 2012 du Groupe
Au cours de l’Exercice 2012, TWDC et le Groupe ont signé un accord de refinancement de la dette du Groupe.
Le 27 septembre 2012, le Groupe a procédé au remboursement de ses emprunts, à l’exception de la dette TWDC
déjà existante, grâce à deux nouveaux emprunts et une nouvelle ligne de crédit réutilisable accordés par TWDC. Le
Refinancement de 2012 incluait les éléments suivants :
•
22
Euro Disney Investments S.A.S. et EDL Corporation S.A.S., deux filiales détenues indirectement à 100 % par
TWDC, ont accordé deux emprunts au Groupe d’un montant de 615,9 millions d’euros chacun. Ces
emprunts portent intérêts à un taux fixe de 4 % avec un service de la dette semestriel pour les intérêts et
annuel pour les remboursements du principal. Ces derniers commenceront au cours de l’Exercice 2014 et
prendront fin au cours de l’Exercice 2028.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Historique et développement du Groupe
•
•
TWDC a accordé au Groupe une ligne de crédit réutilisable de 100,0 millions d’euros, entièrement utilisée
dans le cadre du Refinancement de 2012. Cette ligne de crédit réutilisable porte intérêts au taux Euribor, plus
une marge de 2 %. A l’initiative du Groupe, les intérêts peuvent être payés tous les un, trois ou six mois, et le
principal peut être remboursé à tout moment jusqu’au 30 septembre 2017, date d’expiration de cette ligne de
crédit réutilisable.
A
Le Groupe Contrôlé Juridiquement a simultanément soldé ses autres emprunts, à l’exception de la dette
TWDC déjà existante, et a exercé ses options d’achat des Installations de la Phase IA et de la Phase IB. Les
Installations de la Phase IA et de la Phase IB étaient, jusqu’au Refinancement de 2012, louées dans le cadre de
contrats de crédit-bail.
A.2
A.1
A.3
A.4
Aux termes des différents accords de financement en vigueur jusqu’au 27 septembre 2012, le Groupe devait
respecter envers ses prêteurs certains engagements portant principalement sur des restrictions en matière
d’investissement et d’endettement, la communication de certaines informations financières et le respect de certains
ratios financiers (voir la section C.3. “Renseignements concernant les engagements financiers du Groupe” du
Document de Référence 2011). Suite au Refinancement de 2012, ces engagements ont été supprimés.
Les nouveaux emprunts et la ligne de crédit réutilisable de 100,0 millions d’euros ne sont pas assortis de sûretés.
Conformément à ces nouveaux contrats avec TWDC, des restrictions pour le Groupe demeurent en matière
d’endettement supplémentaire sous forme d’emprunts financiers et de nouvelles garanties que le Groupe
concéderait sur ses actifs. Il n’existe pas de nouvelles restrictions ou de nouveaux engagements envers TWDC autres
que ceux décrits à la section D.2. “Renseignements concernant les engagements financiers du Groupe”.
En conséquence du Refinancement de 2012, les Sociétés de Financement de la Phase I, auprès desquelles le Groupe
Contrôlé Juridiquement louait les installations correspondantes, ont été déconsolidées. Voir la section B.3. “Etats
financiers consolidés” du Document de Référence 2012 pour plus de détails.
Grâce à ce refinancement, le taux d’intérêt moyen de la dette du Groupe s’est réduit de façon sensible et le Groupe
bénéficie désormais d’une plus grande flexibilité opérationnelle grâce à la suppression des contraintes financières
imposées par les précédents accords de financement, notamment celles relatives aux restrictions sur les dépenses
d’investissements.
Projet de recapitalisation du Groupe annoncé le 6 octobre 2014
Le 6 octobre 2014, la Société a annoncé une proposition globale, soutenue par TWDC, visant à améliorer la
situation financière du Groupe et à permettre ainsi la poursuite de ses investissements pour la satisfaction de ses
visiteurs. Le projet de recapitalisation proposé s’élève à approximativement 1 milliard d’euros. Si elle était mise en
œuvre, cette proposition aurait pour effet d’améliorer la situation de la trésorerie du Groupe, de réduire son
endettement et d’augmenter sa liquidité en réduisant les charges financières relatives à sa dette et en reportant
l’amortissement d’emprunts.
La réalisation des opérations faisant l’objet de cette proposition est subordonnée à leur approbation par les
actionnaires de la Société et à la réalisation de certaines autres conditions telles que l’obtention du visa de l’AMF sur
le prospectus relatif à certaines opérations envisagées dans le cadre de cette proposition (voir section B.2. “Rapport
du Gérant pour le Groupe et la société mère”, partie “Evénements récents et à venir”, sous-partie “Projet de
recapitalisation – Conditions du Projet de recapitalisation”). Pour autant que ces conditions soient satisfaites,
les opérations envisagées dans la proposition devraient être réalisées dans le courant du premier semestre
calendaire 2015.
Voir la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère”, partie “Evénements récents et à venir”,
sous-partie “Projet de recapitalisation” pour plus de détails sur les impacts anticipés de la mise en œuvre de ce projet
et partie “Assurances et facteurs de risques”, sous-partie “Facteurs de risques” pour plus de détails sur le risque de
non-réalisation de ce projet.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
23
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Principaux contrats du Groupe
A.4. PRINCIPAUX CONTRATS DU GROUPE
A.4.1.
Principaux engagements liés au développement du Site
Engagements et contrats avec des filiales de TWDC
Contrat de Licence
Aux termes d’un contrat de licence conclu entre Disney Enterprises, Inc. (“DEI”) et la Société1 le 27 février 1989
(le “Contrat de Licence”), une licence sur tous les droits de propriété intellectuelle et industrielle de TWDC,
présents et à venir, incorporés dans les attractions et installations conçues par TWDC et mises à la disposition de la
Société, a été consentie à la Société. En outre, le Contrat de Licence permet la vente sur le Site d’une gamme de
produits incorporant ou basés sur des droits de propriété intellectuelle appartenant à TWDC ou dont celle-ci a
l’usage. La licence susvisée est essentielle pour la poursuite des activités du Groupe.
Le Contrat de Licence a une durée initiale de 30 ans renouvelable trois fois pour une période de dix ans par l’une
ou l’autre des parties. TWDC peut mettre fin au Contrat de Licence en cas de survenance de certains évènements,
comme par exemple la révocation ou le remplacement du Gérant, le changement de contrôle direct ou indirect
d’EDA ou de certaines de ses filiales, la liquidation de ces sociétés, l’entrée en vigueur de lois ou réglementations
empêchant EDA ou certaines de ses filiales de remplir leurs obligations essentielles au titre du Contrat de Licence
ou l’institution d’impôts, droits ou taxes ayant pour effet de diminuer substantiellement les revenus distribuables
par ces entités.
Ces droits de propriété intellectuelle et industrielle sont enregistrés au nom de TWDC qui est responsable du
contrôle de leur protection en France. TWDC dispose de droits importants en vertu du Contrat de Licence et
notamment du droit d’approuver, de contrôler et de faire utiliser ses droits de propriété intellectuelle au sein du
Site.
Les redevances de licence dues par la Société pour l’utilisation de ces droits sont fixées comme suit :
•
10 % du chiffre d’affaires hors taxes généré par les attractions et les droits d’entrée, ainsi que par certaines
recettes connexes (telles que celles découlant des droits d’accès aux parkings, du prix des visites guidées et
d’autres services similaires) de tous les Parcs à Thèmes et attractions ;
•
5 % du chiffre d’affaires hors taxes généré par la vente de marchandises, de nourriture et de boisson dans et
aux alentours des Parcs à Thèmes, attractions ou autres installations (à l’exclusion du Disneyland® Hotel)
dont le concept général est basé à titre principal sur un thème TWDC ;
•
10 % des redevances versées par les partenaires (hors taxes) (voir la section A.4.2. “Autres contrats
significatifs” pour plus d’information) ; et
•
5 % du chiffre d’affaires hors taxes généré par l’exploitation des chambres d’hôtel et des recettes connexes
perçues par une partie de l’hôtellerie à thème Disney. Aucun des hôtels exploités actuellement à Disneyland®
Paris n’est considéré comme un hôtel à thème Disney tel que défini par le Contrat de Licence, à l’exception
du Disneyland Hotel, qui est spécifiquement exclu du champ d’application du Contrat de Licence.
Gérance
Conformément à la loi, le Gérant de la Société, d’EDA et d’EDL Hôtels S.C.A. est investi des pouvoirs les plus
étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, d’EDA et d’EDL Hôtels S.C.A. dans la limite de leur
objet social et les engager à tous égards. Au titre de ces services, la rémunération annuelle due au Gérant par la
Société et EDL Hôtels S.C.A. est un montant forfaitaire de respectivement 25 000 euros et 76 225 euros. La
rémunération du Gérant due par EDA est constituée d’une rémunération de base, d’une rémunération au
rendement ainsi que d’une rémunération sur la vente des hôtels, comme décrit ci-dessous. Le Gérant de la Société,
d’EDA et d’EDL Hôtels S.C.A. est Euro Disney S.A.S., une société contrôlée indirectement à 100 % par TWDC.
1
24
Conformément aux termes de la Restructuration de 2005, EDA s’est substituée à la Société dans cet accord.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Principaux contrats du Groupe
Rémunération de base du Gérant
Conformément aux statuts d’EDA tels que modifiés suite au Refinancement de 2012, la rémunération de base du
Gérant, est égale aux pourcentages du chiffre d’affaires total du Groupe au titre des Exercices présentés ci-dessous :
•
du 1er octobre 1998 au 30 septembre 2015 :
1,0 %
•
du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2018 :
3,0 %
A
A.1
A.2
A.3
•
à compter du
1er
octobre 2018 :
6,0 %
A.4
De plus, le droit pour le Gérant de percevoir la fraction de sa rémunération de base excédant 1 % du chiffre
d’affaires total du Groupe est soumis à la double condition qu’EDA :
•
réalise un résultat consolidé avant impôt positif pour l’Exercice auquel cette rémunération se rapporte après
prise en compte de la rémunération de base du Gérant ; et
•
ait la possibilité légale de distribuer des dividendes au titre de cet Exercice.
De plus, à compter du 1er octobre 2018, le cas échéant, la fraction de la rémunération de base excédant 3 % du
chiffre d’affaires total du Groupe sera comptabilisée mais ne sera pas exigible avant le 2 novembre 2023. En outre,
la rémunération de base ne pourra excéder 40 % des bénéfices consolidés après impôts d’EDA pour l’Exercice
considéré (calculés sur la base d’une rémunération de base du Gérant égale à 3 %).
La rémunération de base attribuée au Gérant s’élève respectivement à 12,8 millions d’euros, 13,1 millions d’euros et
13,2 millions d’euros au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012.
Rémunération de rendement du Gérant
La rémunération de rendement du Gérant est égale, pour chaque Exercice, à 30 % de la partie du cash flow ajusté
avant impôts, tel que défini dans les statuts d’EDA, supérieure à 10 % du montant des immobilisations brutes
consolidées d’EDA (tel que défini dans les statuts d’EDA) pour l’Exercice social considéré. Aucune rémunération
de rendement n’a été due au Gérant au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012.
Rémunération liée à la vente d’Hôtels
Une rémunération égale à 35 % des revenus nets avant impôts, tels que définis, doit être payée par EDA au Gérant
lors de la vente d’Hôtels. Au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012, aucune rémunération n’a été due dans la
mesure où aucun des Hôtels n’a été vendu.
Reports des rémunérations dues à TWDC dans le cadre du Contrat de Licence et de la gérance
Dans le cadre de la Restructuration financière de 1994, le Gérant a accepté de ne pas percevoir sa rémunération de
base due au titre des Exercices 1992 à 1998. En outre, TWDC a renoncé à percevoir les redevances de licence au
titre des Exercices 1994 à 1998. De l’Exercice 1999 à l’Exercice 2003, le montant des redevances de licence dues par
la Société a été ramené à 50 % des montants initiaux mentionnés ci-dessus (voir la partie “Contrat de Licence”
ci-dessus). A compter de l’Exercice 2004, la Société est devenue redevable de l’intégralité des redevances de licence,
aux taux d’origine présentés ci-dessus (voir la partie “Contrat de Licence” ci-dessus).
Dans le cadre de la Restructuration de 2005, TWDC a accepté de différer le paiement des redevances de licence et
de la rémunération du Gérant dues par le Groupe, de façon inconditionnelle pour un montant total de 125 millions
d’euros, et de façon conditionnelle pour un montant maximum de 200 millions d’euros.
Avant le Refinancement de 2012, le Groupe devait également respecter certains engagements financiers dans le
cadre de ses accords de financement.
Le mécanisme de report des redevances de licence et de la rémunération du Gérant, ainsi que les engagements
financiers du Groupe liés à la Restructuration de 2005 mentionnés ci-dessus ont été supprimés suite au
Refinancement de 2012. Depuis 2012, le montant annuel des redevances de licence et celui de la rémunération du
Gérant sont payés à TWDC.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
25
A
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Principaux contrats du Groupe
Contrat de Développement
Au titre du contrat de développement signé le 28 février 1989 conclu entre la Société et le Gérant (le “Contrat de
Développement”), le Gérant fournit et fait en sorte que d’autres filiales de TWDC fournissent à la Société un certain
nombre de services techniques dont certains dépendant du savoir-faire particulier de TWDC et ne pouvant
raisonnablement être fournis par un tiers. Conformément aux termes de la Restructuration de 2005, EDA s’est
substituée à la Société dans cet accord.
Ces services, distincts de ceux que le Gérant fournit en sa qualité de gérant d’EDA (voir la sous-section “Gérance”
pour plus d’informations), comprennent notamment la réalisation des dessins conceptuels pour les Parcs à Thèmes
existants et l’ensemble des installations et attractions futures, la fabrication et l’installation des éléments spéciaux de
spectacle, une formation spécialisée pour le personnel des divisions opérationnelles, la préparation et la mise à jour
des manuels d’exploitation, d’entretien ou de nature technique, ainsi que l’élaboration d’un plan d’aménagement
d’ensemble et d’une stratégie de développement immobilier. Euro Disneyland Imagineering S.A.R.L. (“EDLI”), une
filiale indirectement détenue à 100 % par TWDC, a pris en charge la gestion et l’administration de la conception
globale et de la construction des Parcs à Thèmes et du Plan de Développement, dont notamment la conception et
l’approvisionnement des équipements des attractions. En outre, la plupart des autres installations du Site ont été
conçues sous la supervision du Groupe avec l’assistance technique de sociétés affiliées à TWDC spécialisées dans le
développement hôtelier ainsi que dans le développement de complexes touristiques et de programmes immobiliers
commerciaux.
Le Contrat de Développement a une durée initiale de 30 ans renouvelable trois fois pour une nouvelle période de
dix ans à l’option de l’une ou l’autre des parties. Le Contrat de Développement peut être résilié par le Gérant ou
par le Groupe dans certaines conditions, notamment en cas de changement de contrôle ou en cas de liquidation
d’EDA.
Le montant dû au Gérant au titre du Contrat de Développement est égal au montant total des coûts directs et
indirects encourus par celui-ci au titre de la fourniture de ces services. Ces coûts comprennent notamment, et sans
plafonnement, (i) tous les frais d’exploitation du Gérant, y compris ses frais généraux et ses coûts implicites de
financement, (ii) tous les coûts liés aux services relatifs au Contrat de Développement supportés directement par le
Gérant ou qui lui sont facturés par des tiers et (iii) certains coûts facturés au Gérant, majorés de 5 à 10 %, pour des
services rendus par TWDC ou l’une de ses sociétés affiliées au titre du Contrat de Développement. Ces coûts
peuvent varier sensiblement d’un Exercice à l’autre en fonction des différents projets en cours (voir la
section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 19. “Transactions avec les parties liées”).
Autres services
Le Groupe a également conclu des contrats avec d’autres filiales détenues à 100 % par TWDC dont :
•
un accord avec Disney Interactive pour l’hébergement de ses sites internet.
•
plusieurs accords avec DD LLC pour la fourniture de diverses prestations de support au Groupe, notamment
le développement d’opportunités en matière de ventes et de distribution, des services de centre d’appel et des
solutions informatiques pour les hôtels et dans le domaine des ventes et de la distribution.
Synthèse des impacts des contrats non financiers avec TWDC sur les trois derniers exercices
Exercice
(en millions d’euros)
2014
2013
2012
Produits des activités ordinaires
14,8
10,4
9,1
(61,9)
(63,3)
(63,5)
(12,9)
(13,2)
(13,3)
(31,3)
(28,8)
(33,8)
(5,5)
(5,2)
(5,2)
(111,6)
(110,5)
(115,8)
Redevances de licence
Rémunération du
Gérant(1)
Contrat de développement (hors coûts capitalisés)
Autres services
Charges d’exploitation
En pourcentage des charges d’exploitation
Coûts capitalisés dans le cadre du contrat de développement
(1)
26
8,3 %
20,4
Correspond à la rémunération de base du Gérant d’EDA, ainsi qu’à la rémunération du Gérant de la Société et d’EDL Hôtels S.C.A.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
8,3 %
23,4
8,8 %
45,6
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Principaux contrats du Groupe
Le Groupe estime que ses relations d’affaires avec TWDC et les filiales de celle-ci lui procurent des avantages
commerciaux. En outre, le Groupe estime qu’il contrôle les implications financières et commerciales de ces accords,
ce qui se traduit notamment par la validation des budgets ou la revue, par le Groupe ou par des tiers indépendants,
des dépenses réellement engagées dans le cadre de ces accords. Dès lors qu’il correspond aux critères définissant les
conventions réglementées, tout accord doit faire l’objet d’une autorisation préalable du Conseil de surveillance de
la Société ou de celui d’EDA et d’une ratification ultérieure des actionnaires de ces sociétés. Un rapport spécial sur
les conventions réglementées doit également être préparé par le Conseil de surveillance de la Société ou celui
d’EDA ainsi que par leurs commissaires aux comptes. Les membres du Conseil de surveillance qui représentent
TWDC ne prennent pas part au vote relatif à ces conventions réglementées.
Voir la section B.2. “Rapport du gérant pour le Groupe et la société mère”, Annexe 3, et la section B.3. “Etats
financiers consolidés”, note 19. “Transactions avec les parties liées” pour plus de détails sur ces transactions.
A
A.1
A.2
A.3
A.4
Voir la section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 12. “Emprunts”, pour plus d’informations sur les contrats de
financement du Groupe conclus avec TWDC, son prêteur exclusif.
Voir la section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 23.2. “Engagements hors bilan” pour plus d’informations sur
les engagements hors bilan à l’égard de TWDC.
Engagements avec des tiers
Garantie fiscale au département de Seine-et-Marne
En vertu de la Convention, le Groupe et l’Etat français ont garanti un minimum de ressources fiscales au
Département de Seine-et-Marne. Si ces ressources étaient inférieures au montant des coûts que le Département
aurait supportés au titre des infrastructures primaires et secondaires au cours de la période s’étalant de 1992 à 2003
(ce qui était le cas), l’Etat, d’une part, et le Groupe, d’autre part, devaient rembourser à parts égales au
Département la différence à concurrence d’un montant global forfaitaire d’environ 45,0 millions d’euros. Sur la
base des données définitives couvrant la période se terminant le 31 décembre 2003, le Groupe devait verser au
Département 20,3 millions d’euros au titre de cette garantie payable en huit échéances prévues entre
décembre 2006 et décembre 2013. La dernière échéance s’élevait à 4,9 millions d’euros et a été payée
en décembre 2013.
A.4.2.
Autres contrats significatifs
Contrats de partenariat
Le Groupe a conclu des contrats de partenariat avec des entreprises qui sont des acteurs clés dans leur domaine. Au
30 septembre 2014, ces partenaires sont les suivants : Coca-Cola, Crédit Mutuel, Danone, Fujifilm, H2O+, Hertz,
MasterCard, Nestlé Waters, Orange, Osram A.G., Segafredo Zanetti et Unilever.
Aux termes de ces contrats, les partenaires officiels de Disneyland® Paris bénéficient, en contrepartie d’une
redevance négociée individuellement, de tous ou certains des avantages suivants : (i) une présence sur le Site par le
biais du parrainage d’un ou de plusieurs restaurants, attractions ou installations du Site, et (ii) des droits marketing
et promotionnels pour la catégorie de produits sur laquelle porte le contrat de partenariat.
Chacun de ces contrats serait résilié de plein droit en cas de résiliation du Contrat de Licence (voir la sous-section
“Contrat de Licence” ci-dessus).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
27
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
28
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Eléments financiers consolidés clés
B.1. ELEMENTS FINANCIERS CONSOLIDES CLES
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros, sauf indication contraire)
2014
2013
2012
Données financières relatives au compte de résultat :
Produit des activités ordinaires
1 279,7
1 309,4
1 324,3
EBITDA(1)
113,8
144,3
177,2
Résultat d’exploitation
(65,4)
(27,5)
Charges financières nettes
(50,1)
(50,7)
(103,7)
(113,6)
(78,2)
(100,2)
(93,4)
(64,4)
(85,6)
(20,2)
(13,8)
(14,6)
(2,41)
(1,66)
(2,20)
Résultat net de l’ensemble consolidé
3,4
Résultat net :
Part du Groupe
Part des minoritaires
Résultat net par action (en
euros)(2)
Immobilisations corporelles(3)
1 775,7
1 812,3
1 860,8
Total actif
2 160,2
2 154,9
2 235,9
Intérêts minoritaires
Emprunts courants et non courants
B.1
B.2
Données financières relatives au bilan :
Total capitaux propres – part du Groupe
B
(167,1)
(69,5)
B.3
(8,8)
B.4
2,7
B.5
1 747,7
1 709,4
1 711,0
B.6
78,2
96,0
144,0
B.7
(144,9)
(127,1)
(153,3)
B.8
(66,7)
(31,1)
(9,3)
(31,3)
(10,2)
Données financières relatives au tableau de financement :
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement
Free Cash Flow(1)
(1)
(2)
(3)
L’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization, soit le résultat d’exploitation avant dotations aux amortissements) et le Free
Cash Flow (flux de trésorerie liés à l’exploitation moins ceux utilisés pour les opérations d’investissement) ne mesurent pas la performance financière telle qu’elle est
définie selon les normes IFRS et ne doivent pas être considérés comme des substituts aux autres indicateurs que sont le résultat d’exploitation, le résultat net ou les
flux de trésorerie liés à l’exploitation dans l’évaluation des résultats financiers du Groupe. Cependant, la direction estime que l’EBITDA et le Free Cash Flow
constituent des indicateurs pertinents de l’appréciation de l’activité du Groupe. Voir section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, soussection “Résultats financiers consolidés au titre de l’Exercice 2014” pour une réconciliation de l’EBITDA et du Free Cash Flow avec les états financiers consolidés.
Le résultat par action est calculé en divisant le résultat net – part du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant la période. Voir la
section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 3.1.18. “Résultat par action” pour de plus amples informations.
Les immobilisations corporelles du Groupe sont décrites dans la section B.3. “Etats financiers consolidés”, note 4. “Immobilisations corporelles, immeubles de
placement et immobilisations incorporelles”.
B.9
B.10
B.11
En application de l’article 28 du Règlement CE n° 809/2004 sur les prospectus, les comptes consolidés du Groupe
et les rapports des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés sont présentés par référence :
•
pour l’Exercice 2013, aux pages 63 à 110 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF
le 16 janvier 2014 sous le numéro D.14-0019 ; et
•
pour l’Exercice 2012, aux pages 76 à 125 du Document de Référence déposé auprès de l’AMF
le 24 janvier 2013 sous le numéro D.13-0025.
Ces documents sont disponibles sur le site internet de la Société (http://corporate.disneylandparis.fr) et sur le site
de l’AMF (www.amf-france.org).
Les états financiers consolidés de l’Exercice clos le 30 septembre 2014 ont été établis par la Société. Ils seront
soumis à l’approbation des actionnaires de la Société lors de l’assemblée générale annuelle.
Entre le 30 septembre 2014 et la date du présent document, les tirages effectués sur les lignes de crédit accordées
par TWDC s’élèvent à un total de 100 millions d’euros. En conséquence, 250 millions d’euros sont dus à TWDC au
titre de ces lignes de crédit (voir la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère”, partie
“Evénements récents et à venir”, sous-partie “Projet de recapitalisation”). Il n’y a eu aucun autre changement
significatif dans la situation financière ou commerciale du Groupe depuis le 30 septembre 2014.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
29
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
B.2. RAPPORT DU GERANT POUR LE GROUPE ET LA SOCIETE MERE
Le rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère pour l’Exercice 2014 est mis à la disposition des
actionnaires conformément à la loi et présente l’évolution de la situation financière du Groupe et de la Société au
cours de l’Exercice 2014 et des perspectives du Groupe pour les prochains Exercices.
30
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
FAITS CARACTERISTIQUES DE l’EXERCICE
GROUPE
PRISE DE FONCTION DE TOM WOLBER
SOCIETE MERE
32
32
32
32
RESULTATS FINANCIERS CONSOLIDES AU TITRE DE L’EXERCICE 2014
COMPTES DE RESULTAT CONSOLIDES RESUMES
COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE DU RESULTAT D’EXPLOITATION
CHARGES FINANCIERES NETTES
RESULTAT NET
INVESTISSEMENTS
ENDETTEMENT
FLUX DE TRESORERIE
CAPITAUX PROPRES – PART DU GROUPE
TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES
ECHEANCE DES DETTES FOURNISSEURS
33
34
34
35
36
36
36
37
37
38
38
RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014
RESULTAT DE L’EXERCICE
PRINCIPALES FILIALES DE LA SOCIETE
CAPITAUX PROPRES DE LA SOCIETE
DEPENSES NON DEDUCTIBLES FISCALEMENT
ACTIVITES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
39
39
39
40
40
40
B.1
EVENEMENTS RECENTS ET A VENIR
PROJET DE RECAPITALISATION
41
41
B.5
DIRECTION DU GROUPE AU COURS DE L’EXERCICE 2014
LE GERANT
LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
LE COMITE DE DIRECTION GENERALE
47
47
48
56
ASSURANCES ET FACTEURS DE RISQUES
ASSURANCES
FACTEURS DE RISQUES
60
60
60
RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
66
LISTE DES DELEGATIONS DE COMPETENCE EN COURS DE VALIDITE ACCORDEES PAR
L’ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES AU GERANT EN MATIERE D’AUGMENTATIONS DE
CAPITAL
67
CONVENTIONS REGLEMENTEES ENTRE TWDC ET LES FILIALES DE LA SOCIETE
68
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
B
B.2
B.3
B.4
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
31
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE
GROUPE
Au cours de l’exercice, qui s’est achevé le 30 septembre 2014 (l’ “Exercice”), le Groupe a poursuivi ses activités
touristiques et ses activités de développement immobilier. Le Groupe comprend Euro Disney S.C.A. (la “Société”),
ses filiales contrôlées juridiquement (le “Groupe Contrôlé Juridiquement”) et la société de financement
consolidée1.
Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de Rémy, la nouvelle attraction inspirée du film d’animation des
studios Disney•Pixar, Ratatouille, a ouvert le 10 juillet 2014 dans le Parc Walt Disney Studios®. Cette attraction
unique réduit les visiteurs à la taille d’un rat pour rejoindre Rémy dans une aventure culinaire qui les emmène au
cœur du restaurant parisien du chef Gusteau. Situé tout près de l’attraction, le Bistrot Chez Rémy est un nouveau
restaurant avec service à table dans un décor surdimensionné. Pour cette aventure parisienne romantique, Disney
allie ses talents de conteur à une technologie de dernière génération.
Au cours de l’Exercice, les célébrations saisonnières ont également été enrichies par la Balade Printanière, de
nouvelles festivités venues rejoindre le Festival Halloween Disney et le Noël enchanté Disney.
PRISE DE FONCTION DE TOM WOLBER
Tom Wolber a pris ses fonctions de Président d’Euro Disney S.A.S., gérant de la Société et
d’Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA”), le 15 septembre 2014, en remplacement de Philippe Gas. Pour davantage
d’informations, veuillez vous référer au communiqué de presse publié le 1er août 2014 et disponible sur le site
internet du Groupe.
SOCIETE MERE
Au 30 septembre 2014, la Société a procédé à une revue de la valeur d’usage de ses titres de participation dans EDA,
conformément aux principes comptables français. Dans un environnement économique toujours difficile impactant
la performance économique du Groupe, cette valeur d’usage, qui reflète l’économie du projet de recapitalisation
annoncé le 6 octobre 2014, s’est avérée inférieure à la valeur comptable des titres. La Société a donc constaté dans
ses comptes sociaux une dépréciation de titres à hauteur de la différence constatée, soit 470,5 millions d’euros. Il
s’agit d’une charge enregistrée uniquement dans les comptes sociaux de la Société, sans impact sur la trésorerie de
cette dernière et sur les états financiers consolidés du Groupe établis selon les normes IFRS. Pour plus
d’informations sur ce projet de recapitalisation, voir ci-après la section “Evénements récents et à venir”, sous-section
“Projet de recapitalisation”.
1
32
Cette société de financement correspond à Centre de Congrès Newport S.N.C. Pour plus d’information, voir la note 1.3. “Financement de
Disneyland® Paris” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
RESULTATS FINANCIERS CONSOLIDES AU TITRE DE L’EXERCICE 2014
Données financières clés
Exercice
(en millions d’euros)
2014
Produits des activités ordinaires
2013
2012
1 279,7
1 309,4
1 324,3
Charges d’exploitation
(1 345,1)
(1 336,9)
(1 320,9)
Résultat d’exploitation
(65,4)
(27,5)
Plus : dotations aux amortissements
179,2
171,8
173,8
EBITDA(1)
113,8
144,3
177,2
EBITDA en pourcentage du chiffre d’affaires
11,0 %
13,4 %
B
(113,6)
(78,2)
(100,2)
B.1
Part du Groupe
(93,4)
(64,4)
(85,6)
B.2
Part des minoritaires
(20,2)
(13,8)
(14,6)
B.3
78,2
96,0
144,0
B.4
(144,9)
(127,1)
(153,3)
B.5
(66,7)
(31,1)
(9,3)
49,3
78,0
Résultat net de l’ensemble consolidé
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement
Free cash flow(1)
Trésorerie et équivalents de trésorerie – solde en fin de période
(1)
8,9 %
3,4
114,3
L’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) et le Free cash flow (flux de trésorerie liés à l’exploitation moins ceux
utilisés pour les opérations d’investissement) ne mesurent pas la performance financière telle qu’elle est définie selon les normes IFRS et ne doivent pas être considérés
comme des substituts aux autres indicateurs que sont le résultat d’exploitation, le résultat net ou les flux de trésorerie liés à l’exploitation dans l’évaluation des
résultats financiers du Groupe. Cependant, la direction estime que l’EBITDA et le Free cash flow constituent des indicateurs pertinents de l’appréciation de
l’activité du Groupe.
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
Données opérationnelles clés
B.11
Exercice
Fréquentation des parcs à thèmes (en millions)(2)
Dépense moyenne par visiteur (en
euros)(3)
Taux d’occupation des hôtels(4)
Dépense moyenne par chambre (en euros)(5)
(2)
(3)
(4)
(5)
2014
2013
2012
14,2
14,9
16,0
50,66
48,14
46,44
75,4 %
232,26
79,3 %
235,01
84,0 %
231,33
Le nombre de visiteurs des parcs à thèmes est enregistré sur la base de la première entrée, c’est-à-dire qu’une personne visitant les deux parcs dans la même journée
ne sera comptée qu’une seule fois.
Montants hors taxes moyens par jour, comprenant le prix d’entrée et les dépenses en restauration et en marchandises et autres services dans les parcs à thèmes.
Nombre de chambres occupées par jour en pourcentage du nombre de chambres total (le nombre de chambres total est d’environ 5 800 chambres).
Montants hors taxes moyens par jour, comprenant le prix de la chambre et les dépenses en restauration et en marchandises et autres services dans les hôtels.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
33
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
COMPTES DE RESULTAT CONSOLIDES RESUMES
Exercice
(en millions d’euros)
Produits des activités ordinaires
2014
Variation
2013
Montant
%
1 279,7
1 309,4
(29,7)
(2,3) %
Charges d’exploitation
(1 345,1)
(1 336,9)
(8,2)
0,6 %
Résultat d’exploitation
(65,4)
(27,5)
(37,9)
Charges financières nettes
(50,1)
(50,7)
0,6
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat avant impôts
Impôt
Résultat net de l’ensemble consolidé
1,9
-
(113,6)
(78,2)
-
-
n/r
(1,2) %
1,9
n/a
(35,4)
45,3 %
-
n/a
(113,6)
(78,2)
(35,4)
45,3 %
Part du Groupe
(93,4)
(64,4)
(29,0)
45,0 %
Part des minoritaires
(20,2)
(13,8)
(6,4)
46,4 %
Résultat net :
n/r : non représentatif.
n/a : non applicable.
COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE DU RESULTAT D’EXPLOITATION
Chiffres d’affaires par activités
Exercice
(en millions d’euros)
Variation
2014
2013
Parcs à thèmes
721,7
737,6
(15,9)
(2,2) %
Hôtels et Disney Village®
490,4
510,2
(19,8)
(3,9) %
39,1
41,2
(2,1)
(5,1) %
1 251,2
1 289,0
(37,8)
(2,9) %
28,5
20,4
8,1
39,7 %
1 279,7
1 309,4
(29,7)
(2,3) %
Autres
Activités touristiques
Activités de développement immobilier
Chiffre d’affaires
Montant
%
Le chiffre d’affaires généré par les activités touristiques est en baisse de 37,8 millions d’euros pour s’établir à
1 251,2 millions d’euros, contre 1 289,0 millions d’euros au titre de l’exercice précédent.
Le chiffre d’affaires des parcs à thèmes diminue de 2 % pour s’établir à 721,7 millions d’euros, contre
737,6 millions d’euros au titre de l’exercice précédent, reflétant une baisse de 5 % de la fréquentation des parcs à
thèmes à 14,2 millions de visiteurs et une baisse des activités liées aux évènements spéciaux, partiellement
compensées par une augmentation de 5 % de la dépense moyenne par visiteur à 50,66 euros. La baisse de la
fréquentation des parcs à thèmes s’explique principalement par une diminution du nombre de visiteurs en
provenance de France, partiellement compensée par un plus grand nombre de visiteurs espagnols. L’augmentation
de la dépense moyenne par visiteur traduit une augmentation des dépenses liées aux entrées et aux ventes de
marchandises.
Le chiffre d’affaires des hôtels et du Disney Village® est en baisse de 4 % pour s’établir à 490,4 millions d’euros,
contre 510,2 millions d’euros au titre de l’exercice précédent, reflétant une baisse de 3,9 points du taux
d’occupation des hôtels à 75,4 % et une baisse de 1 % de la dépense moyenne par chambre à 232,26 euros. La
diminution du taux d’occupation des hôtels s’est traduite par 81 000 nuitées de moins qu’au cours de l’exercice
précédent, reflétant principalement une baisse du nombre de visiteurs en provenance de France, des Pays-Bas et de
Belgique, ainsi qu’une baisse des activités de tourisme d’affaires, partiellement compensées par une hausse du
nombre de visiteurs espagnols. Ces chiffres reflètent également une diminution temporaire de la capacité hôtelière
en raison du programme de rénovation des hôtels, avec approximativement 500 chambres fermées depuis
novembre 2013, ce qui représente 200 000 nuitées indisponibles à la vente.
34
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Les autres revenus sont en baisse de 2,1 millions d’euros pour s’établir à 39,1 millions d’euros contre 41,2 millions
d’euros au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par une diminution des revenus de partenariat.
Le chiffre d’affaires généré par les activités de développement immobilier est en hausse de 8,1 millions d’euros
pour s’établir à 28,5 millions d’euros, contre 20,4 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. Cette hausse
s’explique par l’augmentation du nombre et de l’importance des transactions finalisées au cours de l’Exercice par
rapport à l’exercice précédent. Compte tenu de la nature des activités de développement immobilier du Groupe, le
nombre et l’importance des transactions varient d’une année à l’autre.
Charges d’exploitation
Exercice
(en millions d’euros)
Variation
2014
2013
Montant
1 110,3
1 107,1
3,2
0,3 %
Dépenses de marketing et ventes
133,2
132,5
0,7
0,5 %
Frais généraux et administratifs
101,6
97,3
4,3
4,4 %
1 345,1
1 336,9
8,2
0,6 %
Charges d’exploitation directes(1)
Charges d’exploitation
%
B
B.1
B.2
Les charges d’exploitation directes comprennent principalement les frais de personnel opérationnel, les dotations aux amortissements liées aux opérations, les coûts
des ventes, les redevances de licence et la rémunération du gérant. Au titre de l’Exercice et de l’exercice précédent, les redevances de licence et la rémunération du
gérant s’élèvent respectivement à 74,8 millions d’euros et 76,5 millions d’euros.
B.3
Les charges d’exploitation directes restent stables par rapport à l’exercice précédent. Les coûts des nouveaux
contenus proposés aux visiteurs, les rénovations et la hausse des salaires sont compensés par la diminution des frais
variables liés au volume des activités touristiques et la baisse des coûts liés aux évènements spéciaux, ainsi que par un
crédit d’impôt plus élevé enregistré en déduction des charges de personnel (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité
et l’Emploi).
B.5
(1)
Les dépenses de marketing et ventes sont en légère augmentation par rapport à l’exercice précédent, reflétant la
hausse des charges de personnel et des dépenses relatives aux nouveaux projets numériques, partiellement
compensée par des baisses de coûts liées à des ajustements dans le déploiement du plan média.
Les frais généraux et administratifs sont en hausse de 4 % par rapport à l’exercice précédent, reflétant la hausse des
charges de personnel, de nouvelles actions à l’intention des employés du Groupe et des opérations de
communication.
B.4
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi s’élève à 16,4 millions d’euros au titre de l’Exercice, contre
9,3 millions d’euros au titre de l’exercice précédent.
CHARGES FINANCIERES NETTES
Exercice
(en millions d’euros)
Produits financiers
2014
Variation
2013
Montant
%
1,1
0,9
0,2
Charges financières
(51,2)
(51,6)
0,4
(0,8) %
n/r
Charges financières nettes
(50,1)
(50,7)
0,6
(1,2) %
n/r : non représentatif.
Les charges financières nettes sont en baisse de 0,6 million d’euros, reflétant principalement les opérations de
couverture de change.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
35
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
RESULTAT NET
Au titre de l’Exercice, la perte nette de l’ensemble consolidé s’établit à 113,6 millions d’euros, contre une perte
nette de 78,2 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. La perte nette part du Groupe s’élève à 93,4 millions
d’euros et la perte nette part des minoritaires s’établit à 20,2 millions d’euros.
INVESTISSEMENTS
Investissements réalisés au cours des trois derniers exercices
Exercice
(en millions d’euros)
Activités touristiques
Activités de développement immobilier
Total investissements
2014
2013
2012
152,2
119,8
149,7
2,3
1,1
0,6
154,5
120,9
150,3
Les investissements réalisés par le Groupe au cours de l’Exercice et de l’exercice 2013 reflètent principalement des
dépenses liées à la construction d’une nouvelle attraction inspirée du film d’animation Disney•Pixar Ratatouille,
située dans le Parc Walt Disney Studios®, ainsi que des dépenses liées au programme pluriannuel de rénovation des
hôtels.
Au 30 septembre 2014, le Groupe s’est également engagé à réaliser des investissements dans le futur pour un
montant de 17,1 millions d’euros à des fins de développement de Disneyland® Paris (le “Site”) et d’amélioration des
actifs existants.
Le projet de recapitalisation tel que décrit ci-après dans la section “Evènements récents et à venir” devrait permettre
la poursuite des investissements visant à améliorer l’expérience vécue par les visiteurs. Ainsi, le montant moyen des
investissements pour les exercices à venir devrait être supérieur aux investissements moyens réalisés au cours des
derniers exercices.
ENDETTEMENT
Les emprunts du Groupe au 30 septembre 2014 sont détaillés ci-dessous :
Exercice 2014
Au 30 septembre
2013
Augmentations
Diminutions
1 221,8
-
-
Promissory notes
361,4
-
-
-
361,4
Ligne de crédit réutilisable de 100 M€
100,0
-
-
-
100,0
Ligne de crédit réutilisable de 250 M€(1)
-
-
-
50,0
50,0
Emprunt TWDC de Centre de Congrès
Newport S.N.C.
14,5
-
-
(1,4)
13,1
1 697,7
-
-
18,6
1 716,3
1 697,7
-
-
18,6
1 716,3
-
100,0
(50,0)
(50,0)
10,0
-
(10,0)
30,0
30,0
1,4
-
(1,4)
1,4
1,4
11,4
100,0
(61,4)
(18,6)
31,4
(en millions d’euros)
Emprunts à long terme
Sous-total dette TWDC
Emprunts non courants
Ligne de crédit réutilisable de 250 M€(1)
Emprunts à long terme
Emprunt TWDC de Centre de Congrès
Newport S.N.C.
Sous-total dette TWDC
Emprunt sur crédit-bail capitalisé
Emprunts courants
Total emprunts
(1)
36
0,3
-
(0,3)
11,7
100,0
(61,7)
1 709,4
100,0
(61,7)
Transferts
(30,0)
(18,6)
-
Au 30 septembre
2014
1 191,8
-
31,4
1 747,7
Dans le cadre des accords financiers signés lors du refinancement du Groupe en 2012, il était initialement prévu que cette ligne de crédit réutilisable soit réduite à
150,0 millions d’euros le 1er octobre 2014. Cependant, le 5 octobre 2014, TWDC a accepté de maintenir cette ligne de crédit réutilisable à 250,0 millions d’euros
jusqu’au 30 septembre 2015.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Au cours de l’Exercice, la dette du Groupe a augmenté de 38,3 millions d’euros pour s’établir à 1 747,7 millions
d’euros au 30 septembre 2014 contre 1 709,4 millions d’euros au 30 septembre 2013. Cette augmentation est
principalement liée à un tirage de 100,0 millions d’euros sur la ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros
accordée par The Walt Disney Company (“TWDC”), dont 50,0 millions d’euros ont été remboursés au cours de
l’Exercice. Le Groupe a également effectué des remboursements, pour un montant de 11,4 millions d’euros, relatifs
aux emprunts dus à TWDC.
Le montant de 50,0 millions d’euros restant dû sur la ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros peut être
remboursé à tout moment jusqu’à la date d’expiration de la ligne de crédit réutilisable.
Le ratio d’endettement net par rapport à l’EBITDA s’élève à 15x au 30 septembre 2014 contre 11x au
30 septembre 2013.
B
FLUX DE TRESORERIE
Au 30 septembre 2014, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élèvent à 49,3 millions d’euros, en baisse de
28,7 millions d’euros par rapport au 30 septembre 2013.
B.1
B.2
Exercice
2014
2013
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
78,2
96,0
(17,8)
(144,9)
(127,1)
(17,8)
(66,7)
(31,1)
(35,6)
B.5
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
38,0
(5,2)
43,2
B.6
Variation de trésorerie et équivalents de trésorerie
(28,7)
(36,3)
7,6
Trésorerie et équivalents de trésorerie – solde en début de période
78,0
114,3
(36,3)
Trésorerie et équivalents de trésorerie – solde en fin de période
49,3
78,0
(28,7)
Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement
Free cash flow
Variation
B.3
(en millions d’euros)
B.4
B.7
B.8
B.9
Le Free cash flow utilisé au cours de l’Exercice s’établit à 66,7 millions d’euros, contre 31,1 millions d’euros utilisés au
titre de l’exercice précédent.
Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent à 78,2 millions d’euros au titre de l’Exercice, contre
96,0 millions d’euros générés au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par la diminution du résultat
d’exploitation, partiellement compensée par un besoin en fonds de roulement moins élevé.
B.10
B.11
Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement s’élèvent à 144,9 millions d’euros au cours de
l’Exercice, contre 127,1 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Cette hausse reflète les
investissements liés à la poursuite du programme de rénovation des hôtels.
Les flux de trésorerie générés par les opérations de financement s’élèvent à 38,0 millions d’euros au cours de
l’Exercice, contre 5,2 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Au cours de l’Exercice, le Groupe a
procédé à un tirage de 100,0 millions d’euros sur la ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros accordée
par TWDC, dont 50,0 millions d’euros ont été remboursés au cours de l’Exercice. Le Groupe a également effectué
des remboursements, pour un montant de 11,4 millions d’euros, relatifs aux emprunts dus à TWDC.
CAPITAUX PROPRES – PART DU GROUPE
Les Capitaux propres – part du Groupe sont en baisse et s’établissent à un montant négatif de (167,1) millions d’euros
au 30 septembre 2014 contre un montant négatif de (69,5) millions d’euros au 30 septembre 2013, reflétant
principalement le résultat – part du Groupe au titre de l’Exercice.
Aux 30 septembre 2014 et 2013, la Société, cotée en bourse sur le marché Euronext Paris, était indirectement
détenue à 39,8 % par EDL Holding Company LLC, une société détenue indirectement à 100 % par TWDC, et
10 % des actions de la Société étaient détenues par des trusts au bénéfice de SAS Prince Alwaleed et de sa famille.
De plus, à la connaissance de la Société, la société Invesco Asset Management Ltd détient 6,01 % du capital et des
droits de vote de la Société au 30 septembre 2014.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
37
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Aucun autre actionnaire n’a déclaré officiellement à l’Autorité des marchés financiers (“AMF”) détenir,
directement ou indirectement, isolément ou conjointement, ou de concert avec d’autres personnes, plus de 5 % du
capital social de la Société. La Société n’a pas connaissance du nombre d’actions détenues par le personnel,
directement ou par l’intermédiaire d’organismes de placement collectif spécialisés. Il n’est pas proposé de
distribution de dividendes au titre de l’Exercice et aucun dividende n’a été mis en distribution au titre des exercices
2011 à 2013.
Aux 30 septembre 2014 et 2013, la Société détenait 82 % du capital d’EDA, principale société d’exploitation du Site,
et TWDC détenait indirectement les 18 % restants.
TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES
Le Groupe a réalisé un certain nombre de transactions avec TWDC et ses filiales. Les transactions les plus
significatives concernent les redevances de licence pour l’utilisation des droits de propriété intellectuelle
appartenant à TWDC, la rémunération de gérance et la rémunération pour un certain nombre de services
techniques et administratifs fournis par TWDC et ses filiales. TWDC a par ailleurs accordé au Groupe des emprunts
et deux lignes de crédit réutilisables.
Pour une description des transactions avec les parties liées au cours de l’Exercice, voir la note 19. “Transactions avec
les parties liées” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice. Pour une description des conventions
réglementées entre TWDC et les filiales de la Société voir ci-après l’annexe 3 “Conventions réglementées entre
TWDC et les filiales de la Société”.
ECHEANCE DES DETTES FOURNISSEURS
Les informations relatives aux échéances des dettes fournisseurs sont disponibles dans la note 13.2. “Echéance des
dettes fournisseurs” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
38
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014
La Société est la société holding du Groupe qui est consolidé dans les états financiers de TWDC, une société de
droit américain, basée à Burbank, Californie (Etats-Unis d’Amérique). Les comptes de la Société sont établis en
conformité avec les principes généraux du Plan Comptable Général et les règles comptables applicables en France.
RESULTAT DE L’EXERCICE
Les produits d’exploitation de l’Exercice se composent principalement de prestations de services fournies aux
autres sociétés du Groupe dans le cadre d’un contrat d’assistance administrative.
B
Le résultat d’exploitation, le résultat financier et le résultat net de la Société sont présentés ci-dessous :
Exercice
(en millions d’euros et selon les principes comptables français)
Variation
B.1
2014
2013
Montant
%
Produits d’exploitation
1,0
0,9
0,1
n/r
Charges d’exploitation
(2,5)
(2,5)
-
-
Résultat d’exploitation
(1,5)
(1,6)
0,1
0,1
(0,1)
n/r
B.4
-
(470,5)
n/a
B.5
B.6
Produits financiers
-
Dépréciation des titres
(470,5)
Autres charges financières
(6,3) %
(0,1)
-
(0,1)
n/a
Résultat financier
(470,6)
0,1
(470,7)
n/r
Résultat net
(472,2)
(1,6)
(470,6)
n/r
B.2
B.3
B.7
B.8
n/r : non représentatif.
n/a : non applicable.
B.9
La perte nette enregistrée au cours de l’Exercice est principalement liée à la charge de dépréciation des titres de
participation dans EDA.
B.10
B.11
PRINCIPALES FILIALES DE LA SOCIETE
Le principal actif de la Société est sa participation dans EDA pour un montant brut de 603,6 millions d’euros. EDA
détient elle-même 99,9 % d’EDL Hôtels S.C.A. (“EDLH”) et 100 % d’Euro Disney Vacances S.A.S., ainsi que diverses
autres filiales moins importantes. Pour plus d’informations, voir la note 1.2. “Structure du Groupe” des états
financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
Le tableau ci-après présente les informations financières clés et l’activité des principales filiales détenues
directement ou indirectement par la Société :
(en millions d’euros et selon les
principes comptables français)
Chiffre d’affaires
Résultat net
Capitaux propres
Activité
1 270,9
(80,5)
145,8
Exploitant des parcs à thèmes, du Disneyland® Hôtel, du
Disney’s Davy Crockett Ranch et d’un golf, et en charge
du développement immobilier du Groupe
EDLH
334,7
(37,2)
54,4
Exploitant de cinq des sept hôtels à thèmes du Groupe et
du Disney Village®
Euro Disney Vacances S.A.S.
635,7
(1,2)
0,3
Tour opérateur proposant principalement des forfaits
vacances à Disneyland® Paris
2,1
3,8
Société de promotion immobilière
EDA
Val d’Europe Promotion S.A.S.
-
La Société poursuivra son activité de holding au cours de l’exercice 2015.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
39
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
CAPITAUX PROPRES DE LA SOCIETE
Les capitaux propres de la Société sont en baisse et s’établissent à 143,6 millions d’euros au 30 septembre 2014
contre un montant de 615,8 millions d’euros au 30 septembre 2013, reflétant le résultat de l’Exercice.
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, le capital de la Société (entièrement libéré) est divisé en 38 976 490 actions
d’une valeur nominale de 1,00 euro chacune.
Conformément aux autorisations qui lui ont été conférées par les précédentes assemblées générales des
actionnaires de la Société, le Gérant a mis en œuvre un programme de rachat d’actions et confié la réalisation de
ces opérations d’achat à un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante, dans le cadre
d’un contrat de liquidité. Pour de plus amples détails, voir le descriptif du programme de rachat d’actions ainsi que
les communiqués de presse sur le contrat de liquidité, disponibles sur le site internet de la Société
(http://corporate.disneylandparis.fr).
Ce contrat a pour objet de favoriser la liquidité des transactions sur les titres de la Société. Au cours de l’Exercice,
les honoraires d’Oddo Corporate Finance au titre de ce contrat se sont élevés à 40 000 euros, tous frais de
négociation inclus.
Les transactions relatives au contrat de liquidité pour l’Exercice sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Actions propres achetées au cours de l’Exercice
Nombre
Cours moyen (en euros)
883 481
3,89
Actions propres vendues au cours de l’Exercice
Nombre
Cours moyen (en euros)
794 534
4,19
Actions propres inscrites au nom de la Société au 30 septembre 2014
Nombre
226 814
Valeur évaluée au cours d’achat (en euros)
838 009
Valeur nominale (en euros)
Fraction du capital social
226 814,00
0,6 %
De plus, au 30 septembre 2014, la Société a également affecté un montant de 0,3 million d’euros au compte de
liquidité. Pour des informations complémentaires sur ce contrat de liquidité, voir la note 10.2. “Contrat de liquidité”
des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
Le contrat de liquidité a été suspendu dans le cadre du projet de recapitalisation, et le restera jusqu’à la fin de la
période d’offre publique obligatoire. Voir partie “Evénements récents et à venir”, sous-partie “Projet de
recapitalisation” pour plus d’informations sur le projet de recapitalisation.
DEPENSES NON DEDUCTIBLES FISCALEMENT (ART.223 QUATER DU CODE GENERAL DES IMPOTS)
Au cours de l’Exercice, la Société n’a pas engagé de dépense somptuaire au sens de l’article 223 quater du Code
général des impôts.
ACTIVITES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
La Société n’entreprend pas d’activité de recherche et de développement significative au sens de l’article 244
quater B du Code général des impôts.
40
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
EVENEMENTS RECENTS ET A VENIR
PROJET DE RECAPITALISATION
PRESENTATION GENERALE
Préambule
Les résultats financiers du Groupe ont été impactés négativement principalement par la conjoncture économique
difficile en Europe et par le niveau élevé d’endettement du Groupe, ce qui a limité sa capacité à continuer les
investissements réguliers nécessaires pour assurer la satisfaction des visiteurs.
L’actualisation effectuée par la Société au cours de l’été 2014 du plan d’affaires établi en 2012, qui a principalement
été ajusté afin de refléter la détérioration des performances du Groupe au cours des deux exercices précédents et
par conséquent un point de départ prévisionnel à un niveau dégradé pour l’exercice 2014, a amené la Société à
adopter une approche plus conservatrice sur la période couvrant les exercices 2015 – 2023, en prévoyant une
réduction de la fréquentation annuelle moyenne de l’ordre de 2,6 millions de visiteurs, une baisse du chiffre
d’affaires cumulée sur la période de l’ordre de 14 % associée à une baisse correspondante de l’EBITDA cumulée sur
la période de l’ordre de 45 % ainsi que des pertes cumulées d’un montant maximum de l’ordre de 300 millions
d’euros, ce qui reflétait, entre autres choses, l’anticipation de résultats négatifs jusqu’en septembre 2018. Compte
tenu de la stratégie à long-terme du Groupe visant à maintenir un programme d’investissements de l’ordre de
1,4 milliard d’euros sur la période concernée, ce plan d’affaires actualisé conduisait à une prévision de trésorerie
négative à compter de l’exercice 2016 avec un point bas au cours de la période couvrant les exercices 2019 – 2020
de l’ordre de 700 millions d’euros.
L’ensemble de ces éléments a amené le Groupe à constater que sa structure financière n’était pas compatible avec
son programme d’investissements et qu’il était nécessaire de procéder à une recapitalisation et à une réduction
significative de l’endettement du Groupe, et ce afin notamment d’améliorer sa situation financière – notamment sa
trésorerie et sa liquidité – et de disposer des ressources nécessaires pour permettre au Groupe de poursuivre ses
investissements dans Disneyland®Paris.
Une proposition globale de recapitalisation et de réduction de l’endettement, soutenue par TWDC, et dont le
montant s’élève à approximativement 1 milliard d’euros a été faite le 3 octobre 2014 (le “Projet de
recapitalisation”).
Les principaux éléments de ce Projet de recapitalisation annoncé par la Société le 6 octobre 2014 sont les suivants :
•
un apport en espèces d’environ 420 millions d’euros, réalisé ou garanti par TWDC par le biais
d’augmentations de capital de la Société et d’EDA ;
•
la conversion, pour un montant de 600 millions d’euros, d’une partie des créances détenues par des filiales
indirectes de TWDC dans le cadre d’augmentations de capital de la Société et d’EDA ; cette conversion sera
effectuée à la valeur faciale des créances ;
•
le report du remboursement de prêts accordés par des filiales indirectes de TWDC jusqu’à leur nouvelle date
de maturité en décembre 2024 (actuellement 2028) ; et
•
le remboursement des tirages des lignes de crédit existantes consenties par TWDC, arrivant à échéance en
2014 (cette dernière ayant déjà été prorogée jusqu’en 2015), 2017 et 2018 (les “Lignes de Crédit Existantes”),
et leur consolidation en une unique ouverture de crédit renouvelable d’un montant de 350 millions d’euros
venant à échéance en 2023 (la “Nouvelle Ouverture de Crédit Renouvelable”).
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Conformément à la réglementation applicable, plusieurs filiales indirectes de TWDC agissant solidairement seront,
au résultat des augmentations de capital envisagées de la Société, dans l’obligation d’initier une offre publique
d’achat sur les actions de la Société.
La mise en œuvre du Projet de recapitalisation reste soumise à la réalisation des conditions décrites ci-après.
Engagements financiers actuels du Groupe
Les actifs du Groupe sont financés par des capitaux propres et des emprunts. Le Groupe dispose également de deux
lignes de crédit consenties par TWDC.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
41
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Les engagements du Groupe au titre des emprunts et des lignes de crédit qui lui ont été consentis ainsi que les
autres engagements financiers du Groupe au 30 septembre 2014 sont décrits de manière détaillée dans les
notes 12. “Emprunts”, et 23.2. “Engagements hors bilan” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
Depuis le 30 septembre 2014, les tirages et demandes de tirages supplémentaires effectués sur les Lignes de Crédit
Existantes s’élèvent à un total de 100 millions d’euros. En conséquence, à la date du 17 décembre 2014, 250 millions
d’euros devraient être dus à TWDC au titre de ces lignes de crédit.
Impact anticipé de la mise en œuvre du Projet de recapitalisation sur les flux de trésorerie du
Groupe
La mise en œuvre du Projet de recapitalisation améliorera de façon significative la trésorerie du Groupe,
notamment par la mise à disposition de nouvelles ressources et le report de certains paiements du service de la
dette. De ce fait, l’échéancier de la dette du Groupe sera impacté de manière significative.
Une fois la mise en œuvre du Projet de recapitalisation achevée, les principaux impacts sur la trésorerie du Groupe
seraient les suivants :
•
plus de 250 millions d’euros de trésorerie disponible correspondant à l’apport en espèces des augmentations
de capital de la Société et d’EDA net des remboursements des 150 millions d’euros de tirages effectués sur les
Lignes de Crédit Existantes au 30 septembre 2014 ; cette trésorerie disponible étant réduite à 150 millions
d’euros après remboursement des tirages effectués depuis le 30 septembre 2014, tels que mentionnés
ci-dessus ; et
•
800 millions d’euros de trésorerie additionnelle estimée entre 2015 et 2024 du fait du report des
remboursements en principal des emprunts à long terme TWDC jusqu’à la nouvelle date de maturité de ces
emprunts en décembre 2024 et de la réduction des charges financières sur les 600 millions d’euros de dettes
converties en capital.
Le tableau ci-dessous présente l’échéancier des remboursements en principal des emprunts du Groupe au
30 septembre 2014, avant et après la mise en œuvre du Projet de recapitalisation ainsi que les impacts sur la
trésorerie.
Échéance au cours de l’Exercice
(en millions d’euros)
2021
2022
2023
2024
Impact
2015-2024
80
90
100
130
130
850
-
-
-
-
-
-
100
70
80
90
100
130
130
750
2015(1)
2016
2017
2018
2019
2020
Échéances – Emprunts à long terme et ligne de crédit
réutilisable de 100 M€ (avant le Projet de
recapitalisation)
30
30
130
60
70
Échéances – Emprunts à long terme et ligne de crédit
réutilisable de 100 M€ (après le Projet de
recapitalisation)
100
-
-
-
30
130
60
Liquidité additionnelle suite au report de
remboursements en principal
(70)
Charges d’intérêts (avant le Projet de recapitalisation)
52
51
50
47
46
45
43
40
37
33
444
Charges d’intérêts (après le Projet de recapitalisation)
39
39
40
39
39
39
39
39
39
39
394
Liquidité additionnelle suite à la réduction des
charges d’intérêts
12
11
11
8
7
5
3
1
(2)
(7)
50
Liquidité additionnelle totale suite à la mise en
œuvre du Projet de recapitalisation
(58)
41
141
68
77
85
93
101
(1)
128
123
800
A titre illustratif, les impacts présentés pour l’exercice 2015 ont été estimés avec une date de mise en œuvre du Projet de recapitalisation le 1er octobre 2014.
Ce tableau n’intègre pas (i) les impacts liés à la ligne de crédit réutilisable de 250 millions d’euros dont les tirages
seront remboursés lors de la mise en œuvre du Projet de recapitalisation, (ii) les potentiels impacts liés à la Nouvelle
Ouverture de Crédit Renouvelable, et (iii) le remboursement du principal devant intervenir en décembre 2024 dans
le cadre du Projet de recapitalisation alors que ce remboursement était étalé jusqu’en septembre 2028 si le Projet de
recapitalisation n’était pas mis en œuvre.
Cette trésorerie additionnelle permettra au Groupe de financer son besoin en fonds de roulement et son
programme d’investissements destinés à améliorer les actifs du Site et la satisfaction des visiteurs. Pour plus
d’informations sur le risque de liquidité, voir section “Assurances et facteurs de risques” ci-après et la
note 3.2.2.3. “Risque de liquidité” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
42
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Impact anticipé de la mise en œuvre du Projet de recapitalisation sur les états financiers du
Groupe
La mise en œuvre du Projet de recapitalisation, qui inclut la conversion en capital d’une partie des emprunts à long
terme existants et des Promissory Notes (pour un montant de 600 millions d’euros, à leur valeur faciale) et la
suppression de toute obligation de remboursement intermédiaire du principal des emprunts à long terme jusqu’à
échéance, améliorera le compte de résultat du Groupe en termes de charges financières comme décrit ci-dessus.
Par ailleurs, la mise en œuvre du Projet de recapitalisation permettra (sur la base des états financiers au
30 septembre 2014) :
•
d’augmenter les capitaux propres du Groupe de près de 1 milliard d’euros. Ces derniers redeviendraient ainsi
positifs pour s’élever à 0,8 milliard d’euros ;
•
d’améliorer la situation de la trésorerie du Groupe de plus de 250 millions d’euros ; et
•
de réduire son endettement de l’ordre de 750 millions d’euros, qui passera de 1 748 millions d’euros au
30 septembre 2014 à 998 millions d’euros.
B.1
Après remboursement du montant des tirages effectués sur les Lignes de Crédit Existantes depuis le
30 septembre 2014, l’amélioration de la trésorerie s’élèvera à plus de 150 millions d’euros et la réduction de
l’endettement sera de l’ordre de 850 millions d’euros.
B.3
Le tableau suivant présente l’endettement du Groupe au 30 septembre 2014 avant et après la mise en œuvre du
Projet de recapitalisation :
B.5
(en millions d’euros)
Au
30 septembre 2014
Avant le Projet de
recapitalisation
Emprunts à long terme
Conversion
de dettes
en capital
1 221,8
(238,6)
Promissory Note consolidée – Disney Enterprises Inc.
268,7
(268,7)
Ligne de crédit réutilisable de 100 M€
100,0
Promissory Note consolidée – Euro Disney S.A.S.
92,7
Ligne de crédit réutilisable de 250 M€
50,0
Emprunt TWDC de Centre de Congrès Newport S.N.C.
Total emprunts
14,5
1 747,7
(92,7)
(600,0)
B
B.2
B.4
B.6
Remboursement
des lignes de
crédit
Au
30 septembre 2014
Après le Projet de
recapitalisation
-
983,2
B.8
-
B.9
-
B.10
(100,0)
(50,0)
(150,0)
B.7
-
B.11
14,5
997,7
Par ailleurs, la mise en oeuvre du Projet de recapitalisation prévoit la mise en place de la Nouvelle Ouverture de
Crédit Renouvelable de 350 millions d’euros.
MODALITES DU PROJET DE RECAPITALISATION
Les opérations envisagées dans le cadre du Projet de recapitalisation sont détaillées ci-après (les “Opérations”) et
doivent être lues conjointement avec les conditions dont elles sont assorties (voir section “Conditions du Projet de
recapitalisation” ci-après).
A titre liminaire, il convient de préciser que le 5 octobre 2014, puis le 4 novembre 2014, le Conseil de surveillance
de la Société, ainsi que le Conseil de surveillance d’EDA, ont respectivement autorisé la conclusion de l’ensemble
des conventions réglementées nécessaires à la réalisation des Opérations (les “Conventions Réglementées”). Ces
Conventions Réglementées sont pour l’essentiel les accords permettant la mise en œuvre du Projet de
recapitalisation relatifs (i) aux cessions de plusieurs créances à la Société, (ii) aux modifications des stipulations des
contrats de prêts, d’autres documents de financement et de la ligne de crédit existante arrivant à échéance en 2014
et (iii) à l’octroi de la Nouvelle Ouverture de Crédit Renouvelable. Le 12 décembre 2014, après achèvement de la
procédure d’information-consultation préalable du comité d’entreprise (voir section “Processus d’informationconsultation préalable du comité d’entreprise” ci-après), l’ensemble des Conventions Réglementées autorisées le
4 novembre 2014 par le Conseil de surveillance de la Société et le Conseil de surveillance d’EDA ont été signées.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
43
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Acquisition par la Société de créances détenues sur EDA
Euro Disney Investments S.A.S. (“EDI”) et EDL Corporation S.A.S. (“EDLC”), toutes deux filiales indirectes à 100 %
de TWDC, ont cédé à la Société une partie des créances qu’elles détenaient sur EDA pour un montant total de
4921 millions d’euros, soit 246 millions d’euros de créances cédées par EDI et 246 millions d’euros de créances
cédées par EDLC (les “Créances Cédées”). Ces conventions de cession des Créances Cédées, soumises aux
dispositions de l’article L. 226-10 du Code de commerce, ont été autorisées par le Conseil de surveillance de la
Société le 4 novembre 2014 et seront soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale de la Société devant se tenir
le 13 janvier 2015.
Pour plus d’information, voir sections B.9. “Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et
engagements réglementés” et B.11. “Rapport spécial du Conseil de surveillance d’Euro Disney S.C.A. sur les
conventions réglementées”.
Augmentations de capital de la Société
(i)
Augmentation de capital de la Société avec maintien du droit préférentiel de souscription
des actionnaires
La Société procèdera à une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des
actionnaires d’un montant nominal de 350 788 410 euros (l’ “Augmentation de Capital avec DPS”), avant déduction
des commissions et frais liés à l’Augmentation de Capital avec DPS (estimés au total à environ 12 millions d’euros),
par émission de 350 788 410 actions ordinaires nouvelles, à souscrire en espèces, au prix unitaire de 1,00 euro (le
“Prix de Souscription”), à raison de neuf actions ordinaires nouvelles pour une action existante.
Tous les actionnaires de la Société le jour de bourse précédant l’ouverture de la période de souscription
bénéficieront de droits préférentiels de souscription leur permettant de souscrire en espèces, à titre irréductible
uniquement, à l’Augmentation de Capital avec DPS avec une parité de souscription de neuf actions nouvelles émises
pour une action détenue.
EDL Holding Company LLC (“EDL Holding”), filiale détenue à 100 % par TWDC qui détient environ 39,8 % du
capital de la Société, exercera la totalité de ses droits préférentiels de souscription. Par ailleurs, EDL Holding a
d’ores et déjà pris le 3 octobre 2014, vis-à-vis de la Société et de manière unilatérale, un engagement de garantie dit
“backstop”, en vertu duquel EDL Holding Company LLC s’est engagée à souscrire, au Prix de Souscription,
l’intégralité des actions émises dans le cadre de l’Augmentation de Capital avec DPS qui n’auront pas été souscrites
par les autres titulaires de droits sur exercice, à titre irréductible, de leurs droits préférentiels de souscription
(l’ “Engagement Unilatéral de Backstop”).
(ii)
Augmentations de capital réservées de la Société
La Société procèdera à deux augmentations de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription des
actionnaires, au bénéfice d’EDI et d’EDLC (les “Augmentations de Capital Réservées” ; ensemble avec
l’Augmentation de Capital avec DPS, les “Augmentations de Capital de la Société”), pour un montant total de
492 millions d’euros (prime d’émission incluse), au prix de 1,25 euro par action (le “Prix de Conversion”) :
•
une augmentation de capital réservée à EDI, à souscrire par compensation de créances, d’un montant brut,
prime d’émission incluse, de 246 000 000 euros (soit 196 800 000 euros de nominal et 49 200 000 euros de
prime d’émission), effectuée par émission de 196 800 000 actions ordinaires nouvelles au Prix de Conversion
par action (l’ “Augmentation de Capital Réservée à EDI”) ; et
•
une augmentation de capital réservée à EDLC, à souscrire par compensation de créances, d’un montant brut,
prime d’émission incluse, de 246 000 000 euros (soit 196 800 000 euros de nominal et 49 200 000 euros de
prime d’émission), effectuée par émission de 196 800 000 actions ordinaires nouvelles au Prix de Conversion
par action (l’ “Augmentation de Capital Réservée à EDLC”).
Le Prix de Conversion de 1,25 euro correspond au prix théorique de l’action ex-droit, lequel a été calculé par
rapport au cours de l’action de la Société à la clôture des marchés le 3 octobre 2014 avant l’annonce du Projet de
recapitalisation, le 6 octobre 2014, en prenant en compte le ratio de souscription de l’Augmentation de Capital avec
DPS.
Ce Prix de Conversion sera payé par compensation avec la créance de paiement du prix de cession des Créances
Cédées de 492 millions d’euros détenue par EDI et EDLC sur la Société, suite à l’acquisition, pour un montant
identique, par la Société des Créances Cédées (voir section “Acquisition par la Société de créances détenues sur
EDA” ci-dessus).
1
44
Ce montant de 492 millions d’euros est composé de (i) la Promissory Note consolidée – Disney Enterprises Inc. pour 268,7 millions d’euros, (ii) la
Promissory Note consolidée – Euro Disney S.A.S. pour 92,7 millions d’euros et (iii) une partie des emprunts à long terme pour 130,6 millions
d’euros.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Conformément aux dispositions réglementaires applicables, le Conseil de surveillance de la Société a sollicité
l’opinion d’un expert indépendant chargé d’apprécier les conditions financières des Augmentations de Capital
Réservées, et en particulier le caractère équitable du Prix de Conversion auquel les filiales de TWDC souscriront. Le
cabinet Ledouble a ainsi été nommé en cette qualité par le Conseil de surveillance de la Société (l’ “Expert
Indépendant”) et devra émettre un rapport sur le caractère équitable dudit Prix de Conversion, lequel sera rendu
public et sera annexé au Prospectus (tel que ce terme est défini ci-après).
Une fois les Augmentations de la Société réalisées selon les modalités décrites ci-dessus, et à l’issue de l’Offre
Publique Obligatoire (telle que définie et décrite ci-après), les actionnaires de la Société se verront offrir la
possibilité d’acquérir, au prorata de leur participation dans le capital de la Société, une partie des actions de la
Société émises dans le cadre des Augmentations de Capital Réservées au Prix de Conversion, afin de leur permettre
de prendre part aux Augmentations de Capital Réservées aux côtés des filiales de TWDC, et ce au même prix (voir
section “Mécanisme de protection anti-dilutif – Droit d’acquérir des actions de la Société” ci-après).
Offre publique obligatoire sur les actions de la Société
B
Immédiatement après la réalisation des Augmentations de Capital de la Société décrites ci-dessus, une banque
présentatrice déposera auprès de l’Autorité des marchés financiers, pour le compte d’EDL Holding, EDI et EDLC,
une offre publique (l’ “Offre Publique Obligatoire”) portant sur toutes les actions de la Société non encore
détenues par ces filiales de TWDC. Le prix par action auquel cette Offre Publique Obligatoire sera effectuée
(le “Prix de l’Offre”) sera égal au prix le plus élevé payé par ces filiales de TWDC dans le cadre des Augmentations
de Capital de la Société, soit 1,25 euro par action (correspondant au Prix de Conversion).
B.1
Le dépôt par EDL Holding, EDI et EDLC de l’Offre Publique Obligatoire s’impose à ces sociétés, en vertu des
dispositions légales et réglementaires, en raison de l’accroissement de leur participation dans le capital de la
Société. Cet accroissement résultera de la conversion en actions de la Société d’une partie des créances détenues
par EDI et EDLC dans le cadre des Augmentations de Capital Réservées, et, le cas échéant, de la mise en œuvre de
l’Engagement Unilatéral de Backstop pris par EDL Holding dans le cadre de l’Augmentation de Capital avec DPS.
B.5
L’Expert Indépendant a été désigné par le Conseil de surveillance de la Société afin d’apprécier le caractère
équitable du Prix de l’Offre. Il convient de préciser que, conformément aux conditions du Projet de
recapitalisation, cet Expert Indépendant a remis le 27 novembre 2014 une lettre de confort confirmant le caractère
équitable, à la date d’émission de ladite lettre, du Prix de l’Offre (la “Lettre de Confort”). Il convient également de
préciser que ladite Lettre de Confort a été préparée sur la base de la même méthodologie que celle qui sera utilisée
par l’Expert Indépendant pour établir l’attestation d’équité qu’il devra ultérieurement remettre dans le cadre du
processus d’Offre Publique Obligatoire, laquelle Offre Publique Obligatoire devant par ailleurs être déclarée
recevable par l’Autorité des marchés financiers.
B.8
B.2
B.3
B.4
B.6
B.7
B.9
B.10
B.11
Augmentation de capital d’EDA
Immédiatement après la réalisation des Augmentations de Capital de la Société, EDA procédera à une
augmentation de capital d’un montant de 1 milliard d’euros par augmentation de la valeur nominale de ses actions
(l’ “Augmentation de Capital d’EDA”), dans le cadre de laquelle les actionnaires existants d’EDA (à savoir la
Société, EDI et EDLC) souscriront, au prorata de leurs participations respectives dans le capital de la Société,
comme suit :
•
la Société souscrira pour un montant de souscription global de 820 millions d’euros, dont
328 millions d’euros seront payés en espèces par la Société par utilisation de la quasi-totalité du produit net de
l’Augmentation de Capital avec DPS (soit après déduction des coûts de transaction) et dont
492 millions d’euros seront payés par compensation avec la créance sur EDA d’un montant de
492 millions d’euros préalablement acquise par la Société auprès d’EDI et d’EDLC (voir section “Acquisition
par la Société de créances détenues sur EDA” ci-dessus) ;
•
EDI souscrira pour un montant de souscription global de 90 millions d’euros, dont 36 millions d’euros en
espèces et 54 millions d’euros par compensation avec une partie des créances détenues par EDI sur EDA ; et
•
EDLC souscrira pour un montant de souscription global de 90 millions d’euros, dont 36 millions d’euros en
espèces et 54 millions d’euros par compensation avec une partie des créances détenues par EDLC sur EDA.
Au résultat de ces opérations, EDA recevra ainsi 400 millions d’euros en espèces et réduira sa dette de
600 millions d’euros, alors que le montant nominal du capital social d’EDA sera augmenté de 1 milliard d’euros.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
45
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Consolidation et extension de lignes de crédit
Les Lignes de Crédit Existantes consenties par TWDC à EDA viennent à échéance le 30 septembre 20151 (pour un
montant en principal de 100 millions d’euros, portant intérêt annuel au taux EURIBOR), le 30 septembre 2017
(pour un montant en principal de 100 millions d’euros, portant intérêt annuel au taux EURIBOR augmenté de
2 %) et le 30 septembre 2018 (pour un montant en principal de 150 millions d’euros, portant intérêt annuel au
taux EURIBOR). Ces Lignes de Crédit Existantes, actuellement tirées ou en cours de tirage pour un montant en
principal de 250 millions d’euros, seront intégralement remboursées par EDA après réalisation de l’Augmentation
de Capital d’EDA, et seront remplacées par la Nouvelle Ouverture de Crédit Renouvelable d’un montant en
principal de 350 millions d’euros, portant intérêt annuel au taux EURIBOR augmenté de 2 % et venant à échéance
le 15 décembre 2023.
Modification des modalités d’amortissement des emprunts à long terme
Les stipulations des emprunts à long terme existants, qui ont été consentis par EDI et par EDLC à EDA, venant à
échéance le 30 septembre 2028, et dont le montant en principal sera d’environ 983 millions d’euros à l’issue des
conversions de créances en capital décrites ci-dessus, seront modifiées afin de supprimer tout remboursement
intermédiaire du principal de ces prêts avant le remboursement final de ceux-ci. La date de maturité de ces prêts, qui
est à ce jour fixée au 30 septembre 2028, sera par ailleurs modifiée et arrêtée au 15 décembre 2024. Les intérêts sur
cet endettement continueront d’être payables semestriellement au taux d’intérêt actuel. La durée de vie moyenne
pondérée des emprunts à long terme ainsi modifiés sera d’environ dix ans, contre environ neuf ans actuellement.
Mécanisme de protection anti-dilutif – Droit d’acquérir des actions de la Société
Une fois l’Offre Publique Obligatoire réalisée, EDI et EDLC offriront à chaque actionnaire de la Société (autre que
les autres filiales de TWDC) qui détiendra au moins une action de la Société le dernier jour de bourse avant
l’ouverture de la période de souscription de l’Augmentation de Capital avec DPS, le droit d’acquérir, au prorata de
sa participation dans le capital de la Société, une partie des actions de la Société émises au bénéfice d’EDI et
d’EDLC, et ce à un prix par action égal au Prix de Conversion (le “Droit d’Acquérir des Actions de la Société”). Le
nombre d’actions pouvant être ainsi acquises par un actionnaire éligible donné sera déterminé sur la base du
montant le plus bas entre le nombre d’actions détenues par cet actionnaire (i) à la date de règlement-livraison de
l’Augmentation de Capital avec DPS et (ii) à la date de la publication des résultats finaux de l’Offre Publique
Obligatoire par l’Autorité des marchés financiers (ou de règlement livraison en cas de centralisation) (la “Date de
Réalisation de l’Offre Obligatoire”).
Ce Droit d’Acquérir des Actions de la Société sera personnel aux actionnaires de la Société éligibles et ne sera ni
cessible ni transférable. Ce droit sera exerçable pendant 30 jours à compter de la Date de Réalisation de l’Offre
Obligatoire et, à défaut d’exercice, expirera automatiquement.
Processus d’information-consultation préalable du comité d’entreprise
Conformément aux dispositions légales, le projet de recapitalisation et de réduction de l’endettement du Groupe
était subordonné au respect de la procédure d’information-consultation préalable du comité d’entreprise sur les
opérations envisagées par le Projet de recapitalisation. Cette procédure d’information-consultation préalable s’est
achevée le 5 décembre 2014 par la remise, par le comité d’entreprise, de son avis, qui s’est avéré être négatif.
Conditions du Projet de recapitalisation
La mise en œuvre du Projet de recapitalisation est, à la date du présent document, notamment subordonnée aux
deux conditions suivantes, qui devront être réalisées au plus tard le 31 mars 2015 :
(i) l’adoption des résolutions nécessaires à la réalisation des Opérations par l’Assemblée Générale de la
Société devant se tenir le 13 janvier 2015, ainsi que par l’assemblée générale d’EDA ; et
(ii) l’obtention du visa de l’Autorité des marchés financiers sur le prospectus relatif aux Augmentations de
Capital de la Société et au Droit d’Acquérir des Actions de la Société (le “Prospectus”).
A la date du présent document, les autres conditions dont était assorti le Projet de recapitalisation (soit
l’information-consultation préalable du comité d’entreprise sur les opérations envisagées par le Projet de
recapitalisation et la remise, par l’Expert Indépendant, de la Lettre de Confort confirmant le caractère équitable du
Prix de l’Offre) ont été satisfaites.
1
46
Cette ligne de crédit, qui devait expirer le 30 septembre 2014, a été prorogée jusqu’au 30 septembre 2015.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
DIRECTION DU GROUPE AU COURS DE L’EXERCICE 2014
LE GERANT
Le Gérant de la Société, d’EDA et d’EDLH est une personne morale, Euro Disney S.A.S., une filiale détenue
indirectement à 100 % par TWDC. Le Gérant ne détient aucune participation dans le capital de la Société.
Le Gérant a pour seul objet d’être le gérant de la Société, d’EDA et d’EDLH.
Conformément aux statuts d’EDA, le Gérant a droit à une rémunération de base et une rémunération de
rendement annuelles ainsi qu’à une rémunération si le Groupe vend un ou plusieurs de ses hôtels. En outre, les
statuts prévoient que le Gérant a droit au remboursement par EDA de toutes les dépenses directes ou indirectes
qu’il supporte en sa qualité de Gérant.
La rémunération de base du Gérant s’est élevée à 12,8 millions d’euros au titre de l’Exercice. Aucune rémunération
complémentaire de rendement annuelle n’a été due au titre de l’Exercice (voir section A.4.1. “Principaux
engagements liés au développement du Site” du Document de Référence 20131 du Groupe). Enfin, aucune
rémunération n’a été versée au Gérant sur la vente des hôtels étant donné qu’aucun hôtel n’a été vendu par le
Groupe au cours de l’Exercice.
Conformément à leurs statuts, la Société et EDLH doivent également au Gérant une rémunération annuelle
forfaitaire, respectivement de 25 000 euros et de 76 225 euros.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
Le Gérant est représenté par Monsieur Tom Wolber, Président depuis le 15 septembre 2014. Il était représenté par
Monsieur Philippe Gas jusqu’à cette date.
Monsieur Wolber est membre du Comité de direction générale. Au cours des cinq derniers exercices, il a exercé les
fonctions de Senior Vice President, Downtown Disney and ESPN Wide World of Sports Complex of Walt Disney World Resort, un
département de Walt Disney Parks and Resorts U.S., Inc. Pour plus d’informations, voir la section relative au Comité
de Direction ci-dessous.
Monsieur Gas était membre du Comité de direction générale. Il a également été Directeur général au sein d’Euro Disney
Commandité S.A.S., une filiale détenue directement à 100 % par Euro Disney S.C.A., et co-gérant de Villages Nature
Management S.A.R.L., une société créée conjointement par EDA et le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Au cours
des cinq derniers exercices, il n’a pas exercé d’autres mandats sociaux, sauf en tant que Directeur général d’ED Resort
Services S.A.S. jusqu’en juillet 2010 (cette société ayant fait l’objet d’une dissolution par voie de transmission universelle
de patrimoine à EDA). Pour plus d’informations, voir la section relative au Comité de direction générale ci-dessous.
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
A la connaissance de la Société, au cours des cinq derniers exercices, le Gérant et son représentant légal :
•
n’ont pas été condamnés pour fraude ;
•
n’ont pas été associés à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation ;
•
n’ont fait l’objet d’aucune incrimination et/ou sanction publique officielle par des autorités statutaires ou
réglementaires ;
•
n’ont pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité d’organe de gouvernement d’entreprise d’un
émetteur ou d’intervenir dans la gestion et la conduite des affaires d’un émetteur.
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs du Gérant et de son
représentant légal à l’égard du Groupe et leurs intérêts ou devoirs privés.
L’adresse professionnelle du Gérant et de son représentant légal est le siège social de la Société (1 rue de la Galmy –
77700 Chessy, France).
1
Le Document de Référence 2013 a été déposé auprès de l’AMF le 16 janvier 2014 sous le numéro D.14-0019 (le “Document de Référence 2013”).
Il est également disponible sur le site du Groupe (http://corporate.disneylandparis.fr) et sur le site de l’AMF (http://www.amf-france.org).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
47
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
Au 30 septembre 2014, le Conseil de surveillance comprend dix membres (dont deux membres qui appartiennent à
la direction générale de TWDC) :
Nom
Nationalité
Age
Fonction
Expiration du mandat lors
de l’Assemblée Générale
relative aux comptes de
l’Exercice
Virginie Calmels
Française
43
Présidente
2016
Valérie Bernis
Française
55
Membre
2016
250
Gérard Bouché
Français
64
Membre
2015
36 150
Michel Corbière
Français
72
Membre
2014
250
Français / Suisse
51
Membre
2015
500
Philippe Geslin
Français
74
Membre
2015
250
Philippe Labro
Français
78
Membre
2016
250
Américain
58
Membre
2014
250
Axel Duroux
James A. Rasulo
Anthony Martin Robinson
Thomas O. Staggs
(1)
Nombre
d’actions
détenues(1)
750
Anglais
52
Membre
2016
250
Américain
54
Membre
2016
250
Conformément à la charte du Conseil de surveillance, chaque membre est tenu de détenir au minimum 250 actions de la Société pendant toute la durée de son
mandat.
Virginie Calmels
Elle a été élue membre du Conseil de surveillance en mars 2011. Elle a été nommée Présidente du Conseil
de surveillance en janvier 2013. Elle est également Vice-Présidente du Centre d’Etude et de Prospective
Stratégique.
Valérie Bernis
Elle a été élue membre du Conseil de surveillance en février 2008 et est membre du Comité d’audit depuis
son élection. Elle est actuellement Directeur général adjoint de GDF Suez.
Gérard Bouché
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en février 2007. Il est le propriétaire et exploitant du Centre
Commercial E. Leclerc de Coulommiers, et du Golf & Restaurant de Meaux-Boutigny (Seine-et-Marne,
France). Il est par ailleurs Président de la société Bouché Distribution S.A.S.
Michel Corbière
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en février 2006. Il est le fondateur du groupe Forest Hill,
qui est spécialisé dans les activités de sport et de loisirs ainsi que dans l’hôtellerie. Il est également le
fondateur de la société française Aquaboulevard de Paris.
Axel Duroux
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en février 2013. Il est actuellement Administrateur
d’AXMA S.A. Il est également membre du Conseil de surveillance de l’Institut National de l’Audiovisuel.
Philippe Geslin
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en février 2007 et a été nommé Président du Comité d’audit
en juin 2007. Il exerce actuellement divers mandats sociaux et fonctions au sein des organes de direction
ou de surveillance d’institutions financières et d’entreprises (Crédit Foncier de Monaco et Union
Financière de France-Banque).
Philippe Labro
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en mars 1996 et est membre du Comité des nominations
depuis novembre 2002. Il est actuellement Directeur de projet, Conception et Réalisation de
Labrocom S.A.R.L. et Vice-Président de Matin Plus.
48
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
James A. Rasulo
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en mai 2003. Il a occupé le poste de Président de Walt
Disney Parks and Resorts Worldwide jusqu’au 1er janvier 2010, date à laquelle les fonctions de Senior
Executive Vice President, Chief Financial Officer et Chairman, Investment and Administrative Committee de TWDC
lui ont été confiées.
Anthony Martin Robinson
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en décembre 2004 et est également membre du Comité
d’audit depuis avril 2005. Il est actuellement Président de Center Parcs (UK) Group Ltd.
Thomas O. Staggs
Il a été élu membre du Conseil de surveillance en mars 2002 et est membre du Comité des nominations
depuis novembre 2002. Il a occupé le poste de Senior Executive Vice President et Chief Financial Officer de
TWDC jusqu’au 1er janvier 2010, date à laquelle les fonctions de Président de Walt Disney Parks and
Resorts Worldwide lui ont été confiées.
Les membres du Conseil de surveillance de la Société sont également membres du Conseil de surveillance d’EDA.
L’adresse professionnelle des membres du Conseil de surveillance dans le cadre de leurs fonctions au sein du
Groupe est le siège social de la Société (1 rue de la Galmy – 77700 Chessy, France).
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
49
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
La liste complète des fonctions et mandats exercés par les membres du Conseil de surveillance au cours des cinq
derniers exercices est présentée ci-dessous :
Membres du Conseil de surveillance
Virginie Calmels
Présidente
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Directeur général
– Endemol Monde (jusqu’au 14 janvier 2013)
Administrateur
– Endemol Holding B.V. (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Denmark A/S (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Italia S.P.A. (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Espana S.L. (jusqu’au 14 janvier 2013)
– ILIAD (Free)
– TECHNICOLOR
– MEDEF Paris
Membre suppléant du Conseil d’administration – Endemol Finland OY (jusqu’au 14 janvier 2013)
Présidente et Administrateur
– Endemol Nordic AB (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Norway AS (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Sweden AB (jusqu’au 14 janvier 2013)
Présidente
– Endemol France (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Fiction (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Endemol Productions (jusqu’au 14 janvier 2013)
– Mark Burnett Productions France
(jusqu’au 14 janvier 2013)
– NAO (jusqu’au 21 avril 2009)
– DV Prod (jusqu’au 21 avril 2009)
– Endemol Jeux (jusqu’au 21 avril 2009)
– Tête de Prod (jusqu’au 21 avril 2009)
– Orevi (jusqu’au 21 avril 2009)
– SHOWer Company
– SAEML REGAZ (depuis mai 2014)
Vice-Présidente
– SPECT (Syndicat des Producteurs et Créateurs
d’Emissions de Télévision) (jusqu’en février 2013)
– CEPS (Centre d’Etude et de Prospective Stratégique)
Membre du Comité exécutif
– Formidooble (jusqu’au 14 janvier 2013)
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
– Nijenhuis & de Levita Holding B.V.
(jusqu’au 14 janvier 2013)
– Aéroport de Bordeaux-Mérignac
Membre suppléant du Conseil d’administration – Endemol Finland OY (jusqu’au 14 janvier 2013)
Valérie Bernis
Directeur général adjoint
– GDF Suez
Membre du Conseil d’administration
– Suez Tractebel (jusqu’en avril 2010)
– Société Monégasque d’Electricité et de Gaz (SMEG)
(jusqu’en juin 2012)
– Serna North America (jusqu’en septembre 2011)
– Storengy (jusqu’en décembre 2009)
– Bull (jusqu’en juillet 2013)
– CEGID (jusqu’en juillet 2013)
– Suez Environnement Company
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
Membre du Comité d’audit
– Euro Disney S.C.A.
– Bull (jusqu’en juillet 2013)
50
Membre du Comité des nominations
– L’Occitane
Membre du comité d’éthique et du
développement durable
– Suez Environnement Company
Administrateur indépendant
– L’Occitane
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Membres du Conseil de surveillance
Gérard Bouché
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Président
– Bouché Distribution S.A.S.
Gérant
– SGB S.A.R.L. (Société du Golf de Boutigny)
– Bouché Voyages S.A.R.L.
– TLB S.A.R.L. (jusqu’au 31 décembre 2013)
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
Membre
– ACDLEC (Association des Centres Distributeurs
E. Leclerc)
– GALEC S.C.A. (Groupement d’Achats E. Leclerc)
– GEC (Groupement des Entreprises de Coulommiers)
Michel Corbière
Président directeur général
– Groupe Forest Hill S.A.
– Aquaboulevard de Paris S.A.
Axel Duroux
B
Président
– Forest Hill Développement S.A.S.
Administrateur
– Hôtel Forest Hill Meudon Vélizy S.A.
Représentant permanent d’Hotel Forest Hill
Meudon Vélizy S.A.
– Conseil d’administration de Hôtel Paris La Villette S.A.
B.1
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
B.2
Membre indépendant du Conseil de
surveillance
– PUBLIX SYSTEME HOPSCOTCH
(depuis le 17 février 2014)
Président
– TF1 S.A. (jusqu’en octobre 2009)
– RTL Radio Group (jusqu’en juin 2009)
Administrateur
– Axma S.A.
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
– Institut National de l’Audiovisuel
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
– Stereopictures SPK
Philippe Geslin
B.8
Executive Vice Président Pays Emergents et
Pays à forte croissance
– Publicis Groupe (depuis le 1er octobre 2014)
Gérant
– Gestion Financière Conseil
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
B.10
Vice-Président du Conseil de surveillance
– Union Financière de France-Banque
B.11
Administrateur
– Crédit Agricole Corporate & Investment Bank
(jusqu’au 11 mai 2011)
B.9
– Crédit Foncier de Monaco
– Union Financière de France-Banque
– GECINA (jusqu’au 24 mars 2011)
– Crédit Agricole Suisse
Président du Comité d’audit
– Euro Disney S.C.A.
– GECINA (ce mandat s’est achevé au cours de
l’exercice 2010)
– Union Financière de France-Banque
Membre du Comité d’audit
– Crédit Agricole Corporate & Investment Bank
(jusqu’au 22 août 2012)
– Altavia
Membre du Comité des rémunérations
– Union Financière de France-Banque
Censeur
– Crédit Agricole Corporate & Investment Bank
(jusqu’au 22 août 2012)
– Invelios Capital
Représentant permanent de Invelios Capital
– Conseil de surveillance de la Société Vermandoise de
Sucreries (jusqu’au 11 janvier 2012)
– Conseil d’administration de la Société Sucrière de
Pithiviers-le-Vieil (jusqu’au 11 janvier 2012)
– Conseil d’administration de la Société Vermandoise –
Industries (jusqu’au 11 janvier 2012)
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
51
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Membres du Conseil de surveillance
Philippe Labro
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Vice-Président
– Direct 8 (jusqu’en septembre 2012)
– Matin Plus
– Association pour la promotion du cinéma (Césars)
Directeur de Projet, Conception & Réalisation
– Labrocom S.A.R.L.
Membre du Conseil de surveillance
– Ediradio (RTL) (jusqu’en mai 2012)
– Euro Disney Associés S.C.A.
Membre du Conseil d’administration
– Bolloré Media
– French American Foundation
Membre du Conseil Stratégique
– French China Foundation
Membre du Comité des nominations
– Euro Disney S.C.A.
Chroniqueur
– Le Figaro (jusqu’en décembre 2012)
– LePoint.fr
– Direct Matin
– Paris-Match
James A. Rasulo
Animateur
– D8
Président
– Prix RTL Lire
Membre du Jury
– Prix Jean Luc Lagardère (anciennement Prix Louis
Hachette)
Senior Executive Vice President & Chief
Financial Officer / Chairman – Investment and
Administrative Committee
– The Walt Disney Company
Président
– Walt Disney Parks & Resorts, Inc.
(jusqu’au 29 mars 2009)
– Walt Disney Parks and Resorts Worldwide
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– WD Attractions, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Character Concepts
– WCO Parent Corporation
– ARDC-Ocala 201, LLC
– Disney Business Productions, LLC
(jusqu’au 1er octobre 2010)
– Disney Regional Entertainment Florida (Division of Walt
Disney World Hospitality & Recreation Corporation)
– Larkspur International Sales, Inc.
Directeur général adjoint
– Disney Worldwide Services, Inc.
Administrateur
– Disney Incorporated
– Disneyland International (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Disney Regional Entertainment, Inc.
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– From Time to Time, Inc. (jusqu’au 5 janvier 2010)
– Disney Vacations Club Hawaii Management Corp.
(jusqu’au 28 août 2009)
– Vista Communications, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Walt Disney Travel Co., Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Walt Disney Parks and Resorts U.S., Inc.
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– WCO Hotels, Inc. (jusqu’au 4 juin 2014)
– WCO Parent Corporation (jusqu’au 25 janvier 2013)
52
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Membres du Conseil de surveillance
James A. Rasulo
(suite)
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Administrateur et Président
– Walt Disney Parks and Resorts Online
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– Club 33 (jusqu’au 1er janvier 2010)
– DCSR, Inc. (jusqu’au 22 décembre 2009)
– Disneyland, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Disney Entertainment Productions
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– Disney Magic Corporation (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Disney Wonder Corporation (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Euro Disney Corporation (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Magic Kingdom, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Vista Title Insurance Agency, Inc.
(jusqu’au 1er janvier 2010)
– Walt Disney Imagineering Research & Development, Inc.
(jusqu’au 1er janvier 2010)
Administrateur et Vice-Président
B
– Walt Disney Touring Productions
(jusqu’au 1er janvier 2010)
B.1
– Disney Realty, Inc.
B.2
– WCO Land Corporation (jusqu’au 4 juin, 2014)
– WCO Leisures, Inc. (jusqu’au 4 juin, 2014)
Vice-Président directeur général
– Disney Enterprises, Inc.
– The Walt Disney Company Foundation
Anthony Martin Robinson
Directeur général adjoint, Finances
– ABC Family Worldwide, Inc.
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
Trustee
– The Walt Disney Company Foundation
Président
– Center Parcs (UK) Group Ltd
– Education Travel Group (Bidco) Ltd
– Mabel TopCo Ltd (wagamama) (jusqu’en janvier 2012)
Président non exécutif
– Tragus Group Ltd (depuis octobre 2014)
Administrateur
– Figaro Partners LLP
– Alta Velocita Ltd (jusqu’en mai 2009)
– Center Parcs (Holdings 1) Ltd
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
– Forest Bidco Ltd
– Forest Holdco Ltd
– Forest Midco Ltd
– Forest Refico Ltd
– SPV1 Ltd
– SPV2 Ltd
– Sun CP Newmidco Ltd
– Sun CP Newtopco Ltd
– Center Parcs (Holdings 2) Ltd
– Center Parcs (Holdings 3) Ltd
– CP Woburn (Operating Company) Ltd
– CP Nomco 1 Ltd
– CP Nomco 2 Ltd
– CP Mgmt Ltd
– Center Parcs Ltd
– Center Parcs (Block 1) Ltd
– Center Parcs (Block 2) Ltd
– Center Parcs (Jersey) 1 Ltd
– Center Parcs (Operating Company) Ltd
– Center Parcs (UK) Group Ltd
– Center Parcs Spa Division Holdings Ltd
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
53
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Membres du Conseil de surveillance
Anthony Martin Robinson
(suite)
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Directeur
– Regus Plc (jusqu’au 12 mai 2010)
– QCNS, Monaco (jusqu’en février 2012)
– Majid Al Futtaim Ventures (depuis février 2014)
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
Président du Comité d’audit et de gestion des
risques
– Majid Al Futtaim Ventures (depuis février 2014)
Membre du Comité d’audit
– Euro Disney S.C.A.
– Regus Plc (jusqu’en 2010)
Thomas O. Staggs
Associé
– Duke Street
Président du Comité des rémunérations
– Regus Plc (jusqu’en 2010)
Président
– Larkspur International Sales, Inc. (jusqu’au 19 mai 2011)
– WDWH&R Services, Inc.
– W.D. Attractions, Inc.
– Walt Disney Parks and Resorts Worldwide
– Disney Magic Corporation (jusqu’au 12 juillet 2010)
– Disney Wonder Corporation (jusqu’au 12 juillet 2010)
– EDL Holding Company LLC
– Disney Business Productions, LLC
Président et Administrateur
– Buena Vista Media Services, Inc.
– EDL SNC Corporation
– Euro Disney Investments, Inc.
– WDT Services, Inc.
– WDW Services II, Inc.
– Vista Title Insurance Agency, Inc.
– Club 33 (jusqu’au 1er avril 2012)
– Disneyland, Inc.
– Euro Disney Corporation
– Magic Kingdom, Inc.
– Walt Disney Touring Productions
– Walt Disney Parks and Resorts Online
– Walt Disney Imagineering Research & Development, Inc.
Senior Executive Vice-President & Chief
Financial Officer / Chairman – Investment and
Administrative Committee
– The Walt Disney Company (jusqu’au 1er janvier 2010)
Directeur Financier
– ABC Family Worldwide, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
Vice-Président Exécutif – Directeur général
– Disney Worldwide Services, Inc.
Vice-Président
– ABC News Online Investments, Inc.
(jusqu’au 15 octobre 2013)
– ABC, Inc.
– Disney Media Ventures, Inc.
– Disney Tele Ventures, Inc.
Administrateur
– Allemand Subsidiary, Inc.
– B.V. Film Finance Co. II (jusqu’au 1er janvier 2010)
– Disneyland International
– Vista Communications, Inc.
– Walt Disney Travel Co, Inc.
– Walt Disney Parks and Resorts U.S., Inc.
– Disney Magic Corporation
– Disney Wonder Corporation
(jusqu’au 27 septembre 2012)
– EDL Holding Company LLC (jusqu’au 23 février 2009)
– Walt Disney Parks and Resorts Worldwide
– WCO Parent Corporation
– WCO Hotels, Inc. (depuis le 4 juin 2014)
54
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Membres du Conseil de surveillance
Thomas O. Staggs
(suite)
Fonctions et mandats exercés dans toute autre société française ou étrangère
Vice-Président-Directeur général – Directeur
Financier
– Disney Enterprises, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2010)
Membre du Comité des investissements
– Steamboat Ventures LLC
Membre du Conseil de surveillance
– Euro Disney Associés S.C.A.
Membre du Comité des nominations
– Euro Disney S.C.A.
Trustee
– The Walt Disney Company Foundation
(jusqu’au 31 décembre 2009)
Messieurs Rasulo et Staggs sont membres de la direction générale de TWDC. Ils ne sont donc pas considérés comme
étant des membres indépendants.
A l’exception de ce qui précède et à la connaissance du Groupe, il n’existe aucun conflit d’intérêt potentiel entre
les devoirs à l’égard du Groupe de l’un des membres du Conseil de surveillance, et leurs intérêts privés ou d’autres
devoirs. Aucun des membres du Conseil de surveillance n’est lié par une convention entrant dans le champ
d’application des conventions visées à l’article L. 226-10 du Code de commerce, qui traite des conventions
réglementées entre les membres du Conseil de surveillance et la Société ou l’une de ses filiales et prévoyant l’octroi
d’avantages aux termes d’un tel contrat.
B
B.1
B.2
A la connaissance de la Société, au cours des cinq derniers exercices, les membres du Conseil de surveillance :
B.3
•
n’ont pas été condamnés pour fraude ;
B.4
•
n’ont pas été associés à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation ;
•
n’ont fait l’objet d’aucune incrimination et/ou sanction publique officielle par des autorités statutaires ou
réglementaires ;
•
n’ont aucun lien familial entre eux qui pourrait générer un conflit avec leur responsabilité en tant que
membres du Conseil de surveillance ;
B.5
B.6
•
n’ont pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de
direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion et la conduite des affaires d’un
émetteur.
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
A l’exception des membres représentant TWDC, chaque membre du Conseil de surveillance de la Société reçoit
une rémunération proportionnellement à sa participation aux séances du Conseil et dans la limite de quatre
séances par exercice social (“jetons de présence”), étant précisé qu’un jeton de présence double est alloué au
Président du Conseil de surveillance. Les membres représentant TWDC ne reçoivent aucune rémunération au titre
de leur participation aux séances du Conseil de surveillance. Les membres du Conseil de surveillance de la Société
ne bénéficient d’aucun engagement correspondant à d’autres éléments de rémunération, des indemnités ou des
avantages à raison de la prise ou de la cessation de leurs fonctions. Aucune option de souscription d’actions de la
Société n’a été attribuée aux membres du Conseil de surveillance.
Le Conseil de surveillance de la Société comprend un comité d’audit et un comité des nominations. Une partie de
la rémunération collective allouée aux membres du Conseil de surveillance par l’assemblée générale des
actionnaires est allouée aux membres du comité d’audit proportionnellement à leur participation aux séances du
comité d’audit, dans la limite de trois séances par exercice social et en complément des jetons de présence liés à
leur participation aux séances du Conseil de surveillance. Une rémunération plus élevée est allouée au Président du
Comité d’audit. Les membres du Comité des nominations ne perçoivent aucune rémunération au titre de leurs
fonctions au sein de ce comité.
Les membres du Conseil de surveillance de la Société ne perçoivent aucune rémunération au titre de leur mandat
exercé au sein du Conseil de surveillance d’EDA.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
55
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Le tableau ci-dessous présente la rémunération du Conseil de surveillance payée pour les réunions du Conseil de
surveillance de la Société au cours de l’Exercice :
Jetons de présence versés
au titre des réunions du
Conseil de surveillance
de l’Exercice (en euros)(4)
Nom
Jetons de présence versés
au titre des réunions du
Rémunération totale
Comité d’audit de
versée au titre des réunions de
l’Exercice (en euros)
l’Exercice (en euros)
2014
2013
2014
2013
2014
2013
45 735
45 735
-
-
45 735
45 735
Valérie Bernis
7 622
30 490
2 500
7 500
10 122
37 990
Gérard Bouché
22 867
30 490
-
-
22 867
30 490
Michel Corbière
22 867
30 490
-
-
22 867
30 490
Axel Duroux(3)
22 867
22 867
-
-
22 867
22 867
Philippe Geslin
22 867
30 490
8 000
12 000
30 867
42 490
-
15 245
-
-
-
15 245
15 245
30 490
-
-
15 245
30 490
-
-
-
-
-
-
22 867
30 490
5 000
7 500
27 867
37 990
-
-
-
-
-
-
182 937
266 787
15 500
27 000
198 437
293 787
Virginie Calmels(1)
Antoine Jeancourt-Galignani(1)
Philippe Labro
James A. Rasulo(2)
Anthony Martin
Robinson(3)
Thomas O. Staggs
Total
(1)
(2)
(3)
(4)
M. Antoine Jeancourt-Galignani a été remplacé par Mme Virginie Calmels en tant que Président(e) du Conseil de surveillance en janvier 2013. Pour plus
d’information, voir le communiqué de presse daté du 8 janvier 2013 et disponible sur le site internet du Groupe.
M. James A. Rasulo est Vice-Président Directeur général et Directeur financier de TWDC. Les rémunérations que M. Rasulo perçoit de TWDC en cette qualité
comprennent principalement un salaire annuel fixe, un bonus, ainsi que l’attribution d’actions gratuites et d’options de souscription d’actions (stock options) ;
ces informations sont disponibles dans les documents intitulés “Form 8-K” publiés par TWDC le 8 janvier 2010 et le 18 mars 2011 auprès de la Securities
Exchange Commission (“SEC”) et disponibles sur le site internet de cette dernière (www.sec.gov) ; les rémunérations versées à M. Rasulo par TWDC au titre de
l’Exercice seront disponibles prochainement sur le site internet de TWDC (www.thewaltdisneycompany.com) et de la SEC (www.sec.gov).
Les jetons de présence de M. Robinson sont soumis à des retenues à la source pour des montants respectifs de 9 288 euros et 12 662 euros au titre de l’Exercice et de
l’exercice 2013. Les jetons de présence de M. Duroux sont soumis à des retenues à la source pour un montant de 7 622 euros au titre de l’Exercice et de
l’exercice 2013.
Le taux de participation au Conseil de surveillance au titre de l’Exercice est de 87 %.
Le Conseil de surveillance s’est réuni à trois reprises au cours de l’Exercice alors qu’il s’était réuni cinq fois au cours
de l’exercice précédent.
LE COMITE DE DIRECTION GENERALE
Au 30 septembre 2014, le Comité de direction générale comprend les fonctions directement rattachées au
Président.
Trois comités spécialisés sont également en place :
•
le Comité de pilotage, chargé du pilotage du compte de résultat et de la prise des décisions stratégiques ;
•
le Comité des opérations, chargé des questions opérationnelles et du pilotage de la sécurité, de la qualité et
de la maîtrise des coûts ;
•
le Comité des revenus, chargé des questions relatives au marketing et aux ventes, et de la gestion des revenus
des activités touristiques.
Les membres du Comité de direction générale siègent dans l’un ou plusieurs des comités spécialisés précités.
56
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
La composition du Comité de direction générale, au titre de l’Exercice, est la suivante :
Tom Wolber, Président (depuis septembre 2014)
Tom a pris ses fonctions en tant que Président d’Euro Disney S.A.S. en Septembre 2014. Il est de retour à
Disneyland® Paris où il a participé à l’ouverture en 1992. Ses 20 ans d’expérience au sein de Disney lui ont
permis d’occuper de hautes fonctions à Disney Cruise Line, Disney Vacation Club, Walt Disney World Resort® et
Disneyland Paris. Plus récemment, il a occupé le poste de Directeur général adjoint Opérations & Transports à
Walt Disney World Resort en Floride, supervisant l’ensemble des 28 hôtels et leur réseau de transport. Il a été
également à l’initiative d’un grand nombre de projets stratégiques, incluant le lancement des navires de
croisière Disney Dream et Disney Fantasy, le développement de Disney Springs et la croissance continue des
activités de Disney dans le domaine du sport.
Philippe Gas, Président (jusqu’en septembre 2014)
Philippe a été nommé Président d’Euro Disney S.A.S. en septembre 2008. Il a été remplacé par Tom
Wolber en septembre 2014 et a été nommé à la Direction de Shanghai Disney Resort. Il a rejoint le Groupe
en 1991 et a fait partie de l’équipe d’ouverture de Disneyland Paris. Durant les six années qui ont suivi, il a
occupé plusieurs postes à responsabilités, avant d’être promu Directeur Corporate Compensation au siège
de TWDC à Burbank (Californie). En 2000, il est chargé de la stratégie des ressources humaines en qualité
de Vice-Président régional pour TWDC Asie-Pacifique. En 2004, Philippe est revenu à Disneyland Paris en
tant que Directeur général adjoint, Ressources Humaines puis un an plus tard a été nommé Senior Vice
President, International Human Resources pour Walt Disney Parks and Resorts. En 2006, il a été promu au
poste d’Executive Vice President, Human Resources, Diversity and Inclusion pour Walt Disney Parks and
Resorts Worldwide.
B
Claire Bilby, Directeur général adjoint, Ventes et Marketing
Claire a rejoint le Groupe en qualité de Directeur général adjoint, Ventes et Marketing en février 2013.
Elle a commencé sa carrière au sein de Disney en 1988 où elle a évolué à divers postes de direction partout
dans le monde. Plus récemment, elle a assumé les fonctions de Directeur général adjoint de Disney
Vacation Club. Avant d’intégrer l’équipe de Disney Vacation Club, Claire était Directeur général adjoint,
Distribution Marketing et Ventes en Asie Pacifique, responsable des activités de marketing sur tous les
canaux de vente pour Walt Disney World Resort, Disneyland Resort, Disney Cruise Line, Walt Disney
Travel Company, Adventures by Disney et Disney Institute. Parmi ses nombreuses réalisations, on peut citer
sa participation au lancement de plusieurs parcs à thèmes Disney, dont Disneyland Paris, Hong Kong
Disneyland, Disney’s Hollywood Studios, Disney’s Animal Kingdom et Disney California Adventure.
B.6
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Mark Stead, Directeur général adjoint, Finances
Mark a rejoint le Groupe en 2006. Auparavant, Mark a travaillé plusieurs années chez Vivendi au sein du
département Projets Spéciaux et Audit Interne et, précédemment, chez Ernst & Young, basé à la fois à
Paris et à Cape Town en Afrique du Sud. Il a rejoint le Groupe en 2006 en qualité de Directeur de la
consolidation avant d’être promu Vice President and Chief Accounting Officer en 2009. En novembre 2011,
Mark a été nommé au poste de Directeur général adjoint, Finances.
Daniel Delcourt, Directeur général adjoint, Opérations (depuis juillet 2014)
Daniel a rejoint le Groupe en 1996. Il travaille dans le secteur de l’industrie de l’accueil et du tourisme
depuis plus de 30 ans. Avec plus de 18 ans d’expérience professionnelle au sein du groupe Disney, Daniel a
assuré successivement des postes à responsabilité croissante avant d’être promu Vice-Président Hôtels et
Centres de Conventions en janvier 2007, en charge de l’amélioration de la productivité et des stratégies du
complexe hôtelier de Disneyland Paris. En avril 2012, Daniel a rejoint la Californie au sein de Disneyland
Resort en qualité de Vice-Président des Hôtels et du Disney Village avant d’être nommé Directeur Général
Adjoint, Opérations de Disneyland Paris en juillet 2014.
Joe Schott, Directeur général adjoint, Opérations (jusqu’en juillet 2014)
Joe a rejoint le Groupe en janvier 2010. Il a débuté sa carrière à Walt Disney World Resort en Floride et a
participé aux ouvertures de parcs à thèmes Disney dans le monde entier. Il a dirigé la sécurité globale des
opérations des parcs à thèmes Disney dans le monde avant d’être promu Directeur, Parc Opérations à Walt
Disney World. Avant de rejoindre le Groupe, Joe occupait le poste de Vice-Président et Directeur exécutif,
Walt Disney Attractions Japan and Disneyland International. En juillet 2014, Joe a été promu au poste de
Senior Vice President Operations Integration pour Walt Disney Parks and Resorts.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
57
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
François Banon, Vice-Président, Affaires Publiques Communication Europe
François a rejoint le Groupe en 2004 en qualité de Vice-Président, Publicité, en charge de la Publicité, de
la Planification Média, des Relations Presse Produit, d’Internet et du Marketing Direct, pour l’ensemble
des marchés européens. En juin 2013, il a été promu Vice-Président, Affaires Publiques Communication
Europe. Il a débuté sa carrière au sein de Lowe-Lintas, groupe d’agences de conseil en communication, où
il a évolué à plusieurs postes à responsabilité. Après avoir été Directeur général adjoint du bureau de
Londres en 1995, puis Directeur général du bureau de Madrid entre 1996 et 2000, il a pris les fonctions de
Directeur général du bureau de Paris en 2000.
Francis Borezée, Vice-Président, Développement Immobilier et Touristique
Francis a intégré le Groupe en 1991 en tant que Directeur de l’aménagement. Avant de rejoindre le
Groupe, il a occupé diverses fonctions, pendant plus de dix ans, au sein du groupe Sari, promoteur de
Paris-la Défense. Il a été promu Vice-Président, Développement Immobilier en 1998. Il a ensuite élargi ses
responsabilités au développement du Disney Village® et du parc hôtelier à partir d’octobre 2005.
Gilles Dobelle, Managing Vice-Président, Directeur Juridique
Gilles a rejoint le Groupe en avril 2011. Avant de rejoindre le Groupe, Gilles a occupé diverses fonctions au
sein de Crédit Agricole Corporate & Investment Bank à partir de 1990, puis il a rejoint la Deutsche Bank à
partir de 1996 où il fut promu au poste de Directeur Juridique, France. En 2003, il devient le Directeur
Juridique, Europe pour General Electric Corporate Finance Bank, où il est promu Chief Compliance Officer
en 2005.
Daniel Dreux, Vice-Président, Ressources Humaines
Daniel a rejoint le Groupe en 1992 en qualité de Responsable des Relations Sociales après dix ans passés au
sein du groupe Burger King où il a occupé un certain nombre de postes à responsabilité croissante. Au
sein du Groupe, il a occupé des postes aux Ressources Humaines, Achats, Services Généraux, et à la Sûreté
avant d’être nommé Vice-Président des Relations Sociales en 2003 puis Vice-Président des Ressources
Humaines en 2007.
Julien Kauffmann, Vice-Président, Revenue Management et Analyses
Julien a rejoint le Groupe en 2003. Il a commencé sa carrière en tant que Consultant puis Associé chez
Oliver Wyman. En 2003, il a rejoint le Groupe en tant que Directeur, Revenue Development. Il a depuis
occupé plusieurs postes à responsabilités dont celui de Vice-Président, Strategic Market Planning & Pricing
puis de Vice-Président, Business Optimization. En janvier 2010, Julien a été promu au poste de
Vice-Président, Revenue Management et Analyses.
Les membres du Comité de Direction Générale ne sont pas tenus de par la loi de détenir un nombre minimum
d’actions de la Société. La Société exige cependant de chaque membre qu’il détienne au minimum 250 actions de
la Société pendant toute la durée de ses fonctions.
Le tableau suivant présente la rémunération versée aux membres du Comité de direction générale au cours de
l’Exercice :
Exercice
(en euros)
Rémunération versée au cours de l’Exercice(1)
(1)
2014
2013
2 782 120
3 531 180
Correspond à la rémunération fixe, variable et aux avantages en nature versés au cours de l’Exercice.
Le Groupe prend en charge la totalité des coûts afférents à la rémunération versée aux membres du Comité de
direction générale au titre de leurs fonctions au sein du Groupe. Aucun régime complémentaire de retraite
spécifique n’a été mis en place pour ces derniers.
De plus, le tableau suivant présente la valeur des options de souscriptions d’actions et des actions gratuites de
TWDC qui ont été attribuées au Comité de direction générale au cours de l’Exercice :
Exercice
(en euros)
2014
2013
807 265
563 722
Valorisation des actions gratuites de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
2 178 815
1 845 562
Total
2 986 080
2 409 284
Valorisation des options de souscription d’actions de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
58
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
A la connaissance de la Société, au cours des cinq derniers exercices, les membres du Comité de direction générale :
•
n’ont pas été condamnés pour fraude ;
•
n’ont pas été associés à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation ;
•
n’ont fait l’objet d’aucune incrimination et/ou sanction publique officielle par des autorités statutaires ou
réglementaires ;
•
n’ont aucun lien familial entre eux qui pourrait générer un conflit avec leur responsabilité en tant que
membres du Comité de direction générale ;
•
n’ont pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de
direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion et la conduite des affaires d’un
émetteur.
B
Aucun des membres du Comité de direction générale n’est lié par une convention entrant dans le champ
d’application des conventions visées à l’article L. 226-10 du Code de commerce. A la connaissance du Groupe, il
n’existe aucun conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs à l’égard du Groupe de l’un des membres du Comité de
direction générale et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs.
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
59
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
ASSURANCES ET FACTEURS DE RISQUES
ASSURANCES
Le Groupe a souscrit des polices d’assurance auprès de compagnies d’assurance de premier rang afin de couvrir les
principaux risques auxquels il est exposé. Les risques sont couverts de la manière suivante :
•
polices couvrant les dommages subis par les actifs immobiliers et mobiliers que le Groupe possède ou exploite
et les pertes d’exploitation consécutives à ces dommages, à hauteur de 2,0 milliards d’euros, avec une
franchise par sinistre comprise entre 0,1 et 0,3 million d’euros pour les dommages et de 1,5 million d’euros
par sinistre pour les pertes d’exploitation ; et
•
polices couvrant la responsabilité civile de la Société et de ses préposés (pour les dommages causés à des
tiers).
Le montant total des dépenses liées aux primes d’assurance s’est élevé à 3,5 millions d’euros au titre de l’Exercice
contre respectivement 3,3 millions d’euros et 3,2 millions d’euros au titre des exercices 2013 et 2012.
Le Groupe estime que les couvertures d’assurance sont suffisantes pour le protéger en cas de survenance de sinistres
tels que décrits ci-dessus.
FACTEURS DE RISQUES
Les informations, hypothèses et estimations utilisées par le Groupe pour définir sa stratégie sont sujettes à
modifications en raison d’un certain nombre de facteurs de risques qui peuvent affecter la fréquentation du Site et
la performance économique du Groupe, tels que le contexte financier, juridique et fiscal, l’environnement
compétitif, la saisonnalité des activités, les conditions économiques, géopolitiques, climatiques ou de transport.
Risques liés à l’endettement du Groupe
Une part significative de la trésorerie du Groupe générée par l’exploitation est affectée au service
de la dette en raison de l’endettement élevé du Groupe.
Le volume global de l’endettement du Groupe est élevé. En effet, au 30 septembre 2014, la dette consolidée du
Groupe s’élevait à 1 747,7 millions d’euros et ses capitaux propres étant négatifs à hauteur de 198,4 millions
d’euros. Le ratio d’endettement net par rapport à l’EBITDA s’élève à 15x au 30 septembre 2014 contre 11x au
30 septembre 2013. Le montant élevé de l’endettement du Groupe limite sa capacité à contracter de nouveaux
emprunts pour financer ses investissements, le service de sa dette ou pour satisfaire d’autres besoins. Ce montant
élevé d’endettement peut aussi avoir des conséquences importantes sur son activité parmi lesquelles :
•
la limitation de la capacité du Groupe à résister à une baisse de l’activité et à une conjoncture économique
difficile en raison de l’affectation d’une partie importante de la trésorerie du Groupe au service de sa
dette ; et
•
la limitation de la capacité du Groupe à utiliser librement la trésorerie générée par l’exploitation compte tenu
de l’affectation d’une partie importante de cette trésorerie au service de la dette du Groupe.
Si le Groupe ne pouvait pas payer les sommes dues au titre du service de sa dette ou s’il ne pouvait faire face à ses
autres besoins de liquidités par l’utilisation de sa trésorerie d’exploitation disponible, il pourrait, sauf obtention
d’un nouveau soutien financier spécifique, devoir retarder la réalisation de certains investissements envisagés.
Le Groupe estime, qu’en l’absence d’un évènement exceptionnel aujourd’hui non prévisible, il dispose de
ressources suffisantes compte tenu des disponibilités existantes et des 100 millions d’euros restant disponibles sur la
ligne de crédit de 250 millions d’euros octroyée par TWDC pour faire face à ses échéances à venir. Pour plus
d’informations sur les lignes de crédit existantes et future, voir ci-dessus la section “Evénements récents et à venir”,
sous-section “Projet de recapitalisation”.
Pour de plus amples informations sur le risque de liquidité du Groupe, voir la note 3.2.2.3. “Risque de liquidité” des
états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice.
60
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Le Groupe a régulièrement enregistré des pertes et ne peut avoir aucune certitude quant à sa
capacité à générer des profits dans un futur proche.
Au cours de l’Exercice, le Groupe a enregistré une perte nette de 113,6 millions d’euros contre une perte nette de
78,2 millions d’euros et de 100,2 millions d’euros respectivement au titre des exercices 2013 et 2012. Dans le passé,
le Groupe a régulièrement enregistré des pertes dans un contexte d’affaiblissement général de l’économie combiné
à un niveau d’endettement élevé et au coût des investissements significatifs nécessaires à ses activités. Bien que la
stratégie actuelle du Groupe vise à générer des profits dans le futur, aucune assurance ne peut être donnée, sur la
base des performances passées, quant au fait que le Groupe puisse atteindre cet objectif. En conséquence, la valeur
des actions de la Société pourrait en être affectée.
Le Projet de recapitalisation et de réduction de l’endettement du Groupe annoncé le 6 octobre 2014
pourrait ne pas être mis en œuvre.
La mise en œuvre du Projet de recapitalisation et de réduction de l’endettement du Groupe, tel que décrit ci-dessus
à la section “Evènements récents et à venir”, sous-section “Projet de recapitalisation”, aurait des conséquences
positives sur les résultats et la situation financière du Groupe dans le futur, en réduisant son endettement et ses
charges financières liées au service de la dette, et en améliorant sa trésorerie et sa liquidité, ce qui donnerait au
Groupe une flexibilité accrue pour mettre en œuvre sa stratégie d’investissements. Le niveau de la dette resterait
élevé, cependant le ratio d’endettement net par rapport à l’EBITDA serait fortement réduit, et passerait de 15x à 6x
si la transaction avait été mise en œuvre le 30 septembre 2014.
La mise en œuvre de cette opération est subordonnée aux conditions décrites ci-dessus à la section “Evènements
récents et à venir”, sous-section “Projet de recapitalisation”.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
Si le Projet de recapitalisation n’était pas mis en œuvre, le Groupe conserverait un niveau d’endettement très élevé,
contraignant pour sa structure financière, qui lui laisserait peu de flexibilité et lui imposerait de réduire son niveau
d’investissements.
B.7
Pour plus d’informations sur les impacts anticipés du Projet de recapitalisation sur les flux de trésorerie, voir la
section “Evènements récents et à venir”, sous-section “Projet de recapitalisation”.
B.9
B.8
B.10
B.11
Risques liés aux conflits d’intérêt potentiels
A la date du présent rapport, TWDC détient indirectement 39,8 % des actions et des droits de vote de la Société via
EDL Holding Company LLC. En outre, TWDC détient 18 % d’EDA via deux filiales détenues à 100 %. De par ses
participations, TWDC exerce un contrôle sur la Société et EDA.
Si le Projet de recapitalisation était mis en œuvre, la participation indirecte de TWDC dans le capital de la Société
serait susceptible d’être significativement augmentée. La mise en œuvre du Projet de recapitalisation n’aurait
toutefois aucun impact sur les modalités de gouvernement d’entreprise existantes de la Société et n’entraînerait pas,
sauf pour ce qui concerne les prêts et accords de financement qui seraient modifiés conformément aux termes du
Projet de recapitalisation, de modifications des stipulations des contrats en cours entre TWDC (ou ses filiales) et
le Groupe (en ce compris ceux décrits ci-après).
Conformément au droit français, l’organe de direction de la Société et d’EDA est un gérant (le “Gérant”).
La Société et EDA ont le même Gérant, une filiale détenue indirectement à 100 % par TWDC. Le Gérant de la
Société est nommé par son associé commandité, filiale détenue indirectement à 100 % par TWDC. Le Gérant
d’EDA est nommé par ses associés commandités (deux filiales détenues indirectement à 100 % par TWDC et une
filiale détenue à 100 % par la Société). Pour ces services, le Gérant reçoit une rémunération de la part du Groupe.
Le Gérant de la Société fournit par ailleurs, contre versement d’honoraires, un ensemble de services techniques et
administratifs pour lesquels le Groupe lui rembourse les coûts directs et indirects induits.
Pour exercer son activité, le Groupe utilise également des droits de propriété intellectuelle et industrielle
appartenant à TWDC pour lesquels il verse des redevances de licence à une filiale de TWDC. Le Groupe a aussi
conclu plusieurs accords commerciaux avec TWDC qui sont essentiels pour son exploitation et pour lesquels il verse
des honoraires à TWDC.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
61
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Ces divers liens et accords entre d’une part le Groupe et d’autre part TWDC et ses filiales créent des situations de
conflits d’intérêt potentiels. Le Groupe estime que ses relations d’affaires avec TWDC et les filiales de celle-ci lui
procurent des avantages commerciaux. En outre, le Groupe estime qu’il contrôle les implications financières et
commerciales de ces accords, ce qui se traduit notamment par la validation des budgets ou la revue, par le Groupe
ou par des tiers indépendants, des dépenses réellement engagées dans le cadre de ces accords.
En raison de la nature spécifique de divers services fournis par TWDC, le Groupe ne procède pas systématiquement
à des appels d’offres, ni à des évaluations indépendantes des termes des accords conclus avec TWDC.
Dès lors qu’il correspond aux critères définissant les conventions réglementées, tout accord doit faire l’objet d’une
autorisation préalable du Conseil de surveillance de la Société ou de celui d’EDA et d’une ratification ultérieure des
actionnaires de ces sociétés. Un rapport spécial sur les conventions réglementées doit également être préparé par le
Conseil de surveillance de la Société ou celui d’EDA ainsi que par leurs commissaires aux comptes. Les membres du
Conseil de surveillance qui représentent TWDC ne prennent pas part au vote relatif à ces conventions réglementées.
En conséquence du refinancement de la dette du Groupe en Septembre 2012 (“Refinancement de 2012”), TWDC
est également devenu le seul prêteur du Groupe. Cette position de prêteur unique n’a pas modifié les participations
de TWDC dans le capital de la Société, ni le contrôle que TWDC exerce sur celle-ci et sur EDA. Le Refinancement
de 2012 n’a eu aucun impact sur les modalités de gouvernement d’entreprise du Groupe.
Le processus décrit ci-dessus, pour gérer les situations de conflits d’intérêts potentiels qui découleraient d’une
convention réglementée, reste entièrement applicable pour les nouveaux emprunts accordés par TWDC.
Pour plus de détails sur les principales transactions avec TWDC, voir Annexe 3 du présent rapport.
Risques liés à l’investissement dans les parcs à thèmes
La fréquentation et la dépense moyenne par visiteur fluctuent en fonction de plusieurs facteurs
comme le caractère saisonnier de l’activité des parcs d’attractions ou les conditions économiques,
climatiques et géopolitiques.
L’activité du Groupe dépend de l’environnement économique, en particulier de celui de ses sept marchés clés : la
France, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Comme l’ensemble de
l’industrie du tourisme en Europe, le Groupe a été affecté par les conditions économiques difficiles constatées au
cours de l’Exercice et par leurs conséquences sur le comportement et les dépenses des consommateurs. Les budgets
des entreprises en matière d’évènements internes ont également diminué. Ces changements ont eu un impact et
pourraient avoir un impact dans le futur sur la composition de la clientèle et sur les activités de tourisme d’affaires.
Le Site peut connaître des variations importantes de la fréquentation et de la dépense moyenne par visiteur en
fonction des saisons et du contexte économique et climatique. Bien que le Groupe ait pris et continue de prendre
des mesures pour réduire l’impact de telles fluctuations, il ne peut être certain que ces mesures compenseront
suffisamment les effets de ces fluctuations et permettront d’éviter une diminution significative de la rentabilité. Par
ailleurs, le degré d’efficacité des campagnes commerciales et leur fréquence peuvent affecter de façon importante le
niveau de la fréquentation des parcs à thèmes et de la dépense moyenne par visiteur. Compte tenu du caractère non
impératif des dépenses de voyage et d’hôtellerie et du fait que ces dépenses sont souvent importantes pour le
consommateur, ces dépenses peuvent être réduites, reportées ou annulées pendant les périodes de récession ou
d’incertitude économique.
Au cours des dernières années, l’environnement économique européen et mondial a également été fortement
influencé par des évènements importants, notamment les récentes récessions sur les principaux marchés du
Groupe. Ces évènements ont pu avoir un impact sur les prix des matières premières, les taux d’intérêt et les taux de
change et affecter négativement le marché des liquidités et le coût du crédit. Ces évènements peuvent affecter les
activités du Groupe.
Bien que la direction du Groupe suive de très près l’évolution des indicateurs clés de l’activité, il est néanmoins
possible que, selon la durée et la gravité du ralentissement économique, de telles mesures s’avèrent insuffisantes
pour prévenir un impact négatif de ce ralentissement sur les résultats et la situation financière du Groupe.
62
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Le marché des parcs à thèmes est concurrentiel, ce qui pourrait limiter la capacité du Groupe à
augmenter les prix et à attirer des visiteurs.
Le Groupe est en concurrence toute l’année avec les autres destinations de voyage européennes et internationales
ainsi qu’avec les autres activités de loisirs et de divertissement de la Région Parisienne. Les parcs à thèmes exploités
par le Groupe sont aussi en concurrence avec d’autres parcs à thèmes européens. L’activité de tourisme d’affaires
du Groupe est également une activité dans laquelle la concurrence est forte. Une partie des revenus du Groupe
dépend de cette activité qui permet aussi de maintenir un taux d’occupation des hôtels du Site satisfaisant en
période creuse.
Les hôtels du Groupe sont en concurrence avec les hôtels gérés par des tiers et implantés sur le Site, ainsi qu’avec les
hôtels du centre de Paris et de la Seine-et-Marne. Les hôtels du Groupe pratiquent des prix supérieurs à ceux pratiqués
par leurs concurrents qui se justifient par leur proximité par rapport au Parc Disneyland® et au Parc Walt Disney Studios®,
par leur caractère thématique et par la qualité des services offerts. Le Groupe est conscient cependant que des offres
d’hébergement moins onéreuses existent sur le marché.
La concurrence limite la capacité du Groupe à augmenter ses prix et peut rendre nécessaire la réalisation de
nouveaux investissements significatifs pour ne pas perdre de clients au profit de ses concurrents.
Le Groupe réalise des investissements importants qui pourraient n’avoir aucune incidence positive
sur la fréquentation de ses parcs à thèmes.
Au cours des précédents exercices, de nouvelles expériences de divertissement ont été mises en place par le Groupe,
parmi lesquelles le nouveau spectacle nocturne Disney Dreams®! et l’ouverture de nouvelles attractions comme
Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de Rémy au cours de l’Exercice, ou le Pavillon des Princesses et
Rencontre avec Mickey au cours de l’exercice 2012. Ces offres de divertissement et ces attractions sont destinées à
accroître l’attrait et la capacité de Disneyland® Paris, à renforcer l’expérience de ses visiteurs et à engendrer une
croissance du chiffre d’affaires. Le Groupe ne peut toutefois être certain que les investissements prévus
augmenteront le nombre des visiteurs, que cette augmentation, le cas échéant, sera à la hauteur des attentes du
Groupe ou que les revenus additionnels correspondants seront suffisants pour générer un retour sur ces
investissements ou pour lui permettre de faire face à ses engagements financiers.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
Le Groupe bénéficie d’une couverture médiatique importante, ce qui peut affecter son image
commerciale ou institutionnelle.
B.11
En tant qu’opérateur de la première destination touristique en Europe, premier employeur privé de Seine-et-Marne
et exploitant de parcs à thèmes Disney de renommée mondiale, le Groupe bénéficie d’une large couverture
médiatique. Bien que le Groupe profite de cette exposition pour son activité commerciale, tout incident
notamment relatif à la sécurité sur le Site ou à un conflit social pourrait nuire à l’image commerciale ou
institutionnelle du Groupe. Bien que le Groupe prenne toutes les mesures de sécurité nécessaires, aucune assurance
ne peut être donnée quant à leur efficacité en cas d’incident à l’avenir.
Risques liés au développement immobilier
Des conditions de marché défavorables pourraient avoir un impact négatif sur l’activité de
développement immobilier du Groupe.
Dans le cadre de la convention avec l’Etat1 du 24 Mars 1987 (la “Convention”), telle qu’amendée, l’activité du
Groupe comprend le développement d’un site de 2 230 hectares, dont la moitié reste à développer sous réserve de
l’exercice, par le Groupe, de droits d’acquisition des terrains. Le chiffre d’affaires du Groupe au titre de son activité
de développement immobilier est principalement tiré de la vente à des promoteurs immobiliers des terrains acquis
dans le cadre de l’exercice de ces droits. La performance de l’activité de développement immobilier du Groupe
pourrait être impactée négativement par une détérioration des conditions du marché de l’immobilier en France et,
en particulier, en région parisienne, et par une évolution défavorable de la fiscalité applicable aux transactions
immobilières concernées.
1
Voir la section A.3. “Historique et développement du Groupe” du Document de Référence 2013, pour plus d’information sur la Convention.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
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B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Risques de marché auxquels le Groupe est exposé
Risque de taux de change
Une partie des produits du Groupe est réalisée sur le marché britannique et encaissée en livres sterling. Un
renforcement de l’euro par rapport à la livre sterling augmenterait le prix de la visite du Site pour les visiteurs
britanniques et aurait un impact négatif sur la fréquentation par ceux-ci des parcs à thèmes et des hôtels et sur
le niveau de leurs dépenses par visiteur. Par ailleurs, un affaiblissement du dollar U.S. rendrait les destinations
touristiques américaines plus attractives, augmenterait les pressions concurrentielles sur le Groupe et pourrait
potentiellement avoir un impact négatif sur la fréquentation du Site.
Il ne peut être certain que les taux de change resteront stables dans le futur, ce qui pourrait avoir un impact négatif
sur l’exploitation du Groupe.
En outre, une partie des actifs et passifs courants du Groupe sont libellés en devises étrangères. Le débouclement de
ces actifs et passifs a lieu généralement quelques mois après leur enregistrement dans les états financiers consolidés
du Groupe. La volatilité des cours des devises étrangères par rapport à l’euro pourrait engendrer, lors du
règlement, des différences par rapport au montant de l’actif ou du passif enregistrés, ce qui pourrait avoir un
impact sur l’Etat du résultat net. Le Groupe s’efforce de réduire ce risque par des opérations de couverture.
Toutefois, il ne peut être certain que les techniques de couverture de change soient totalement efficaces à l’avenir
pour couvrir le Groupe contre ces risques.
Risque de taux d’intérêt
Les emprunts à taux variables exposent les flux de trésorerie du Groupe au risque de taux d’intérêt. L’endettement
à taux variables du Groupe est lié au taux Euribor. Le Groupe dispose également de trésorerie et d’équivalents de
trésorerie qui portent intérêts à un taux variable lié au taux Euribor. Les variations du taux Euribor peuvent avoir
un impact sur le montant des charges ou produits d’intérêts de la Société sur un exercice donné.
Au 30 septembre 2014, la part des emprunts à taux variables du Groupe est d’environ 30 %. Le taux d’intérêt moyen
pondéré annuel s’élève à 3,0 % sur un montant d’emprunt total de 1,7 milliard d’euros. Au 30 septembre 2014,
le Groupe n’a pas mis en place de couverture pour réduire son exposition aux variations des taux d’intérêt.
Malgré la faible progression de leur courbe de rendement à moyen terme, il ne peut être certain que le taux
Euribor restera stable et les résultats et flux de trésorerie futurs du Groupe pourraient être affectés.
Si le Projet de recapitalisation (tel que décrit ci-dessus à la section “Evènements récents et à venir”, sous-section
“Projet de recapitalisation”) était mis en oeuvre, seule la Nouvelle Ouverture de Crédit Renouvelable d’un montant
de 350,0 millions d’euros serait à taux variable.
Risques associés aux intérêts du Groupe dans des filiales communes (joint ventures)
Le Groupe a des intérêts dans des sociétés communes, notamment dans le cadre du développement et des
opérations futures du projet Villages Nature.
Bien que le Groupe estime que ces sociétés communes lui seront bénéfiques, un certain niveau de risque est
inhérent à ces opérations, en particulier les risques de sous-performance par rapport aux objectifs initiaux, de
sous-estimation des coûts ou de désaccord avec les partenaires. La non-atteinte des objectifs initiaux ou l’incapacité
des partenaires du Groupe à exécuter leurs obligations contractuelles pourrait générer des obligations ou des coûts
supplémentaires pour le Groupe.
Bien que la direction du Groupe ait un suivi attentif des impacts financiers de ces sociétés communes, aucune
assurance ne peut être donnée quant au fait que les bénéfices attendus de ces opérations seront réalisés. Par
conséquent, la situation financière et les résultats futurs du Groupe pourraient être affectés.
Risques juridiques
Le Groupe est partie dans diverses procédures judiciaires s’inscrivant dans le cours normal de son activité. La
direction estime que le Groupe a enregistré des provisions appropriées au regard de ces litiges et qu’aucun de
ceux-ci ne devrait avoir d’impact négatif significatif sur la situation financière, l’activité ou les résultats du Groupe.
64
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
Le Groupe présente les provisions relatives aux diverses réclamations et litiges à son encontre dans la
note 23. “Provisions, engagements hors bilan et passifs éventuels” des états financiers consolidés du Groupe.
Le Groupe n’a pas connaissance, pour la période des 12 derniers mois, d’autre procédure gouvernementale,
judiciaire ou arbitrale qui a eu récemment, ou pourrait avoir, des effets significatifs sur sa situation financière ou sa
rentabilité. Il n’existe pas, d’après les informations dont dispose à ce jour le Groupe, d’autre procédure
gouvernementale, judiciaire ou arbitrale en suspens ou dont il serait menacé, et qui serait susceptible d’avoir des
effets significatifs sur sa situation financière ou sa rentabilité.
D’une manière générale, il est possible que, dans le futur, de nouvelles procédures, connexes ou non aux
procédures en cours, soient engagées à l’encontre du Groupe, lesquelles procédures, si elles connaissaient une issue
défavorable pour le Groupe, pourraient avoir une incidence négative sur l’activité, la situation financière ou les
résultats du Groupe.
Risques environnementaux, industriels et sanitaires mondiaux qui pourraient perturber les
activités du Groupe
Un évènement significatif et imprévisible touchant des infrastructures publiques ou les activités du Groupe, un
évènement climatique ou de santé publique, ou une interruption des transports publics desservant le Site peut
entraîner une diminution de la fréquentation des parcs à thèmes et impacter négativement les revenus, la position
financière ou le résultat des activités du Groupe.
Certaines activités et installations du Site, comme par exemple la centrale électrique ou la station service, pourraient
avoir un impact négatif sur l’environnement. Un dommage important sur ces installations pourrait entraîner une
perturbation des activités du Groupe.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
Au cours de l’exercice 2009, le Groupe a réalisé une analyse étendue de l’impact de tous ses processus clés sur ses
opérations et a mis en place un Plan de Continuité d’Activité (“PCA”) pour les processus les plus critiques. Il s’agit
d’un ensemble de règles et de procédures que le Groupe pourrait mettre en place pour faire face aux risques
environnementaux, industriels ou sanitaires mondiaux, pour maintenir son activité en cas de situation “dégradée”.
Depuis 2009, le PCA a été étendu à d’autres processus critiques. Le PCA est régulièrement amélioré et testé.
B.7
Bien que le Groupe ait soumis le PCA à de nombreux tests, et bien que ces tests aient conclu à l’efficacité de ces
dispositifs, aucune assurance ne peut être donnée quant à leur efficacité dans l’éventualité d’une situation
“dégradée”.
B.10
B.8
B.9
B.11
Le Groupe a mis en place un comité de pilotage de la sécurité et un comité de pilotage environnemental pour
s’assurer que les règles, obligations et performances relatives à ces domaines sont gérées de façon adéquate. Voir la
partie “Informations sociales, environnementales et sociétales” ci-dessous pour plus de détails sur la politique
environnementale du Groupe et les règles de santé et sécurité.
Malgré la mise en place de ces comités, aucune assurance ne peut être donnée quant à l’amélioration des
performances du Groupe dans ces domaines.
Chessy, le 12 décembre 2014
Le Gérant, Euro Disney S.A.S.
représenté par : Tom Wolber, Président
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
65
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère – Annexe 1
RESULTATS FINANCIERS DE LA SOCIETE AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Exercice
2014
2013
2012
2011
2010
Capital en fin d’exercice
Capital social (en euros)
38 976 490
38 976 490
38 976 490
38 976 490
38 976 490
Nombre des actions ordinaires existantes
38 976 490
38 976 490
38 976 490
38 976 490
38 976 490
33 128
36 133
263 041
347 293
428 644
Nombre maximal d’actions futures à créer par exercice des
options de souscription d’actions
Opérations et résultats de l’exercice (en euros)
Chiffre d’affaires (H.T.)
Résultats avant impôts, amortissements et provisions
Impôts sur les bénéfices (produit d’impôt)
Résultat net
Dividendes
800 000
(1 646 799)
(472 218 430)
-
900 000
(1 647 190)
(1 597 142)
-
900 000
(1 352 717)
(1 382 097)
-
660 000
(1 322 444)
(1 400 941)
-
740 000
(1 640 167)
(1 659 224)
-
Bénéfice / (Perte) par action (en euros)
Bénéfice / (perte) par action après impôts mais avant
amortissements et provisions
Bénéfice / (perte) par action après impôts,amortissements
et provisions
Dividende attribué à chaque action
(0,04)
(0,04)
(0,03)
(0,03)
(0,04)
(12,12)
(0,04)
(0,04)
(0,04)
(0,04)
-
-
-
-
-
Personnel
Effectif moyen des salariés
66
11
12
12
11
12
Montant de la masse salariale (en euros)
883 235
971 615
1 049 926
795 996
857 125
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux
(sécurité sociale, oeuvres sociales) (en euros)
371 750
419 604
474 781
348 163
306 239
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère – Annexe 2
LISTE DES DELEGATIONS DE COMPETENCE EN COURS DE VALIDITE ACCORDEES PAR
L’ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES AU GERANT EN MATIERE D’AUGMENTATIONS
DE CAPITAL
Objet résumé
Date de
l’assemblée
générale
ayant accordé
la délégation
Durée de
l’autorisation
Montant nominal
maximum de
l’autorisation
Utilisation faite par
le Conseil à la date
du présent document
Délégation de compétence au Gérant à l’effet d’émettre
des actions et toutes autres valeurs mobilières donnant
accès, directement ou indirectement, immédiatement ou à
terme, à une quotité du capital de la Société, avec
maintien du droit préférentiel de souscription des
actionnaires, et d’augmenter le capital par incorporation de
réserves, de bénéfices ou de primes.
12 février 2014
26 mois à compter
du 12 février 2014
10 millions d’euros
100 millions d’euros
(titres de créances)
Néant
Délégation de compétence au Gérant à l’effet d’émettre
des actions et toutes autres valeurs mobilières donnant
accès, directement ou indirectement, immédiatement ou à
terme, à une quotité du capital de la Société, avec
suppression du droit préférentiel de souscription.
12 février 2014
26 mois à compter
du 12 février 2014
10 millions d’euros
100 millions d’euros
(titres de créances)
Néant
Délégation de compétence au Gérant à l’effet
d’augmenter le nombre d’actions ou autres valeurs
mobilières émises dans le cadre des délégations de
compétence consenties ci-dessus.
12 février 2014
15 % de l’émission
initiale pour chacune
des émissions
décidées en
application des
deux délégations
visées ci-dessus
Néant
26 mois à compter
du 12 février 2014
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
67
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère – Annexe 3
CONVENTIONS REGLEMENTEES ENTRE TWDC ET LES FILIALES DE LA SOCIETE
CONVENTIONS LIEES A L’EXPLOITATION ET AUX INVESTISSEMENTS
68
Impacts sur les comptes de
résultat d’EDA et d’EDLH
(si applicable) au titre de
l’Exercice
Intitulé
Sociétés concernées
Objet
Redevances de licence
Initialement : la Société et
Disney Enterprises Inc.
(“DEI”)
Depuis 2005 : EDA et DEI
Permission d’utiliser les droits de propriété intellectuelle ou
industrielle présents ou futurs, détenus par TWDC, qui sont
attachés aux attractions et aux autres installations.
Permission de vendre des marchandises incorporant des
droits de propriété intellectuelle détenus par TWDC.
Rémunération du
Gérant d’EDA et
d’EDLH
EDA et Euro Disney S.A.S. Rémunération des services de Gérance.
(le “Gérant”) d’une part,
Cette rémunération est définie dans les statuts d’EDA et
EDLH et le Gérant d’autre d’EDLH.
part
12,8 millions d’euros de
charges d’exploitation au
titre d’EDA et 0,1 million
d’euros au titre d’EDLH
Contrat d’assistance
technique et de
développement
Initialement : la Société et
le Gérant.
Depuis 2005 : EDA et le
Gérant.
Prestations de services techniques et administratifs par le
Gérant et d’autres filiales de TWDC, dont certains services
faisant appel aux compétences Disney ou ne pouvant pas
être raisonnablement fournis par des tiers.
45,9 millions d’euros de
charges, dont
14,6 millions d’euros de
coûts capitalisés
Contrat de maîtrise
d’œuvre et de maîtrise
d’ouvrage déléguée et
ses avenants
EDA et Euro Disneyland
Imagineering S.A.R.L.
Maîtrise d’œuvre et supervision de la construction
d’attractions et d’investissements de développement pour le
Site.
5,7 millions d’euros de
coûts capitalisés
Bail commercial et son
avenant
Initialement : la Société et
Disney Channel
(France) S.A.S.
Au titre de l’Exercice : EDA
et The Walt Disney
Company France S.A.S.
Location d’espaces professionnels situés sur le Parc Walt
Disney Studios®.
3,0 millions d’euros de
produits
Au cours de l’exercice 2015, un avenant prévoit la résiliation
anticipée moyennant le versement d’une indemnité de
24,5 millions d’euros au profit d’EDA.
N/A
61,9 millions d’euros de
charges d’exploitation
Fourniture de services
de centres d’appels
EDA et Disney
Destinations LLC
(“DD LLC”)
Services de centres d’appels fournis par DD LLC pour
certains appels en langue anglaise.
1,6 million d’euros de
charges d’exploitation
Solutions
informatiques
dans le domaine des
ventes et de la
distribution
EDA et DD LLC
Autorisation d’utiliser des solutions informatiques de TWDC
en vue d’optimiser les systèmes informatiques du Groupe
dans le domaine des ventes et de la distribution.
1,1 million d’euros de
charges d’exploitation
Solutions
informatiques pour les
hôtels
EDA et DD LLC
Autorisation d’utiliser des solutions informatiques de TWDC
en vue de faire évoluer les systèmes informatiques du
Groupe en matière de prévision et d’optimisation du taux
d’occupation des hôtels.
0,4 million d’euros de
charges d’exploitation
Développement
d’opportunités en
matière de ventes et de
distribution
EDA, DD LLC
et Magical Cruise
Company Ltd
Développement d’opportunités en matière de ventes et de
distribution avec les autres destinations Disney dans le
monde.
0,6 million d’euros de
produits
0,2 million d’euros de
charges d’exploitation
Contrat d’hébergement
informatique et de
services associés
EDA et Disney Interactive
Hébergement des sites internet du Groupe.
0,2 million d’euros de
charges d’exploitation
Services en matière de
couverture de risques
de marchés
EDA et TWDC
Possibilité de bénéficier des services de TWDC en matière
de couverture de risques liés aux fluctuations des taux de
change, ainsi que des prix du carburant et des matières
premières.
Néant
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère – Annexe 3
CONVENTIONS LIEES AUX ACTIVITES DE FINANCEMENT
Intitulé
Sociétés concernées
Emprunt à long terme – EDA et EDI S.A.S.
Euro Disney
Investments S.A.S.
(“EDI S.A.S.”)
Impacts sur le compte de
résultat d’EDA au titre de
l’Exercice
Objet
En 2012, EDI S.A.S. a accordé à EDA un emprunt de
615,9 millions d’euros portant intérêts à un taux fixe de 4 %,
dont 5 millions d’euros ont été remboursés au cours de
l’Exercice.
24,6 millions d’euros de
charges financières
Si le Projet de recapitalisation est mis en œuvre, un montant
de 119,3 millions d’euros au titre de cet emprunt serait utilisé
dans le cadre des augmentations de capital réservées de la
Société et d’EDA et le solde de 491,6 millions d’euros
resterait dû avec une date de maturité modifiée au
15 décembre 2024.
Emprunt à long terme – EDA et EDLC S.A.S.
EDL Corporation S.A.S.
(“EDLC S.A.S.”)
En 2012, EDLC S.A.S. a accordé à EDA un emprunt de
615,9 millions d’euros portant intérêts à un taux fixe de 4 %,
dont 5 millions d’euros ont été remboursés au cours de
l’Exercice.
24,6 millions d’euros de
charges financières
Si le Projet de recapitalisation est mis en œuvre, un montant
de 119,3 millions d’euros au titre de cet emprunt serait utilisé
dans le cadre des augmentations de capital réservées de la
Société et d’EDA et le solde de 491,6 millions d’euros
resterait dû avec une date de maturité modifiée au
15 décembre 2024.
Promissory Note
consolidée – Disney
Enterprises Inc.
EDA et DEI
Dans le cadre du Refinancement de 2012, les obligations
contractuelles relatives à la dette subordonnée à long terme
accordée en 2005 ont été consolidées, amendées et
réitérées sous la forme d’une promissory note due à Disney
Enterprises Inc. (“Promissory Note DEI”) pour un montant de
134,0 millions d’euros. De plus, les obligations contractuelles
relatives au report des redevances de licence ont été
consolidées, amendées et réitérées dans la Promissory Note
DEI pour un montant de 134,7 millions d’euros. Cette dette
de 268,7 millions d’euros porte intérêts au taux Euribor
6 mois.
B.1
B.2
1,0 million d’euros de
charges financières
EDA et Euro Disney S.A.S. Dans le cadre du Refinancement de 2012, les obligations
contractuelles relatives au report de la rémunération du
Gérant ont été consolidées, amendées et réitérées sous la
forme d’une promissory note due au Gérant (“Promissory
Note ED S.A.S.”) pour un montant de 92,7 millions d’euros.
Cette dette porte intérêts au taux Euribor 6 mois.
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
Si le Projet de recapitalisation est mis en œuvre, la
Promissory Note DEI serait utilisée dans le cadre de
l’augmentation de capital réservée de la Société.
Promissory Note
consolidée – Euro
Disney S.A.S.
B
B.8
0,4 million d’euros de
charges financières
B.9
B.10
B.11
Si le Projet de recapitalisation est mis en œuvre, la
Promissory Note ED S.A.S. serait utilisée dans le cadre de
l’augmentation de capital réservée de la Société.
Ligne de crédit
réutilisable consolidée
EDA et TWDC
En 2004, mise à disposition d’une ligne de crédit réutilisable
de 150,0 millions d’euros jusqu’au 30 septembre 2009 et de
100,0 millions d’euros du 1er octobre 2009 au
30 septembre 2014.
0,2 million d’euros de
charges financières
En 2011, mise à disposition d’une ligne de crédit réutilisable
de 150,0 millions d’euros jusqu’au 30 septembre 2018.
Dans le cadre du Refinancement de 2012, consolidation des
deux lignes de crédit précédentes en une ligne de crédit
réutilisable unique de 250,0 millions d’euros qui porte intérêts
au taux Euribor. Cette ligne de crédit réutilisable consolidée
devait être réduite à 150,0 millions d’euros à partir du
1er octobre 2014.
Le 5 octobre 2014, maintien de la ligne de crédit réutilisable
consolidée à un montant de 250,0 millions d’euros jusqu’au
30 septembre 2015. Cette ligne de crédit sera ensuite réduite
à 150,0 millions d’euros du 1er octobre 2015 au
30 septembre 2018.
Ligne de crédit
réutilisable accordée
lors du Refinancement
de 2012
EDA et TWDC
Nouvelle ligne de crédit EDA et TWDC
réutilisable
Mise à disposition d’une ligne de crédit réutilisable de
100,0 millions d’euros jusqu’au 30 septembre 2017, portant
intérêts au taux Euribor +2 %. Cette ligne de crédit a été
entièrement utilisée lors du Refinancement de 2012.
2,3 millions d’euros de
charges financières
Si le Projet de recapitalisation est mis en oeuvre, mise à
disposition d’une ligne de crédit réutilisable de 350,0 millions
d’euros jusqu’au 15 décembre 2023, portant intérêts au taux
Euribor +2 %, annulant et remplaçant les lignes de crédit
décrites ci-dessus.
N/A
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
69
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers consolidés
B.3. ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
70
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE
71
ETAT DU RESULTAT NET
72
AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL
72
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
73
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES
74
COMPLEMENT D’INFORMATION SUR LES FLUX DE TRESORERIE
74
NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
75
1.
DESCRIPTION DU GROUPE
75
2.
BASES DE PREPARATION DES COMPTES
77
3.
PRINCIPALES REGLES ET METHODES APPLIQUEES PAR LE GROUPE
79
4.
IMMOBILISATIONS CORPORELLES, IMMEUBLES DE PLACEMENT ET IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
88
5.
TRESORERIE DE LA SOCIETE AD HOC
89
6.
STOCKS
89
7.
CLIENTS, COMPTES RATTACHES ET AUTRES CREANCES
89
8.
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
90
9.
AUTRES ACTIFS
91
10.
CAPITAUX PROPRES – PART DU GROUPE
92
11.
INTERETS MINORITAIRES
93
12.
EMPRUNTS
94
13.
AUTRES PASSIFS NON COURANTS, FOURNISSEURS ET AUTRES CREDITEURS
97
14.
PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
99
15.
INFORMATION SECTORIELLE
99
16.
CHARGES D’EXPLOITATION
101
17.
CHARGES FINANCIERES NETTES
102
18.
IMPOT
102
19.
TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES
103
20.
FLUX DE TRESORERIE
105
21.
OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
106
22.
INSTRUMENTS FINANCIERS
108
23.
PROVISIONS, ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
110
24.
PERSONNEL
113
25.
REMUNERATION DE LA DIRECTION
113
26.
EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE
114
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers consolidés
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Immobilisations corporelles
4
1 775,7
1 812,3
1 860,8
Immeubles de placement
4
16,6
14,2
14,2
Immobilisations incorporelles
4
41,8
32,3
36,1
Trésorerie de la société ad hoc
5
15,1
15,0
21,3
Autres
9
58,6
29,3
8,9
1 907,8
1 903,1
1 941,3
Actifs non courants
Actifs courants
B
Stocks
6
41,4
39,1
38,7
Clients, comptes rattachés et autres créances
7
136,6
117,1
116,8
B.1
Trésorerie et équivalents de trésorerie
8
49,3
78,0
114,3
B.2
Autres
9
25,1
17,6
24,8
252,4
251,8
294,6
2 160,2
2 154,9
2 235,9
Total actif
B.3
B.4
B.5
Capitaux propres
Capital social
39,0
Primes d’émission
Réserves consolidées
Autres
Total capitaux propres – part du Groupe
10
Intérêts minoritaires
11
Total capitaux propres
39,0
39,0
B.6
1 627,3
1 627,3
1 627,3
B.7
(1 814,7)
(1 721,6)
(1 659,4)
B.8
(18,7)
(14,2)
(15,7)
(167,1)
(69,5)
(8,8)
(31,3)
(10,2)
2,7
B.10
(198,4)
(79,7)
(6,1)
B.11
B.9
Passifs non courants
Emprunts
12
1 716,3
1 697,7
1 709,3
Produits constatés d’avance
14
20,7
15,2
15,6
Provisions
23
18,7
13,7
12,3
Autres
13
57,9
52,8
51,8
1 813,6
1 779,4
1 789,0
Passifs courants
Fournisseurs et autres créditeurs
13
388,4
337,8
331,7
Emprunts
12
31,4
11,7
1,7
Produits constatés d’avance
14
117,8
102,8
112,3
7,4
2,9
7,3
545,0
455,2
453,0
Total passifs non courants et courants
2 358,6
2 234,6
2 242,0
Total capitaux propres et passif
2 160,2
2 154,9
2 235,9
Autres
Les notes annexes font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
71
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers consolidés
ETAT DU RESULTAT NET
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros, à l’exception de l’information par action)
2014
2013
2012
Produits des activités ordinaires
1 279,7
1 309,4
1 324,3
Charges d’exploitation directes
(1 110,3)
(1 107,1)
(1 088,9)
Dépenses de marketing et ventes
(133,2)
(132,5)
(136,0)
Frais généraux et administratifs
(101,6)
(97,3)
(96,0)
(1 345,1)
(1 336,9)
(1 320,9)
(65,4)
(27,5)
3,4
17
1,1
0,9
4,8
Charges financières
17
(51,2)
(51,6)
Résultat des sociétés mises en équivalence
19
1,9
Charges d’exploitation
Note
16
Résultat d’exploitation
Produits financiers
Résultat avant impôt
-
(113,6)
Impôt
18
Résultat net de l’ensemble consolidé
(78,2)
-
-
(113,6)
(78,2)
(108,5)
0,1
(100,2)
(100,2)
Résultat net :
Part du Groupe
Part des minoritaires
11
Nombre moyen d’actions en circulation (en milliers)
(93,4)
(64,4)
(85,6)
(20,2)
(13,8)
(14,6)
38 805
Résultat de base et dilué par action (en euros)
38 843
(2,41)
(1,66)
38 835
(2,20)
AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
Résultat net
2014
(113,6)
2013
(78,2)
2012
(100,2)
Eléments non recyclables en résultat
Retraites – écarts actuariels
13.1
(2,1)
0,4
(9,4)
(Pertes) / gains nets sur ventes d’actions propres
10.2
(0,2)
(0,1)
0,2
Impôt
-
-
-
(2,3)
0,3
(9,2)
(2,7)
4,4
(6,8)
Eléments recyclables en résultat
Contrats de change à terme
Impôt
22.2
-
-
-
(2,7)
4,4
(6,8)
(5,0)
4,7
(16,0)
(118,6)
(73,5)
(116,2)
Part du Groupe
(97,5)
(60,6)
(98,7)
Part des minoritaires
(21,1)
(12,9)
(17,5)
Autres éléments du résultat global
Résultat global
Dont :
Les notes annexes font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
72
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers consolidés
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
Capitaux propres - part du Groupe
(en millions d’euros)
Note
Au 30 septembre 2011
Résultat Global de l’exercice clos le
30 septembre 2012
Variations nettes des actions propres
10.2
Autres
Au 30 septembre 2012
Résultat Global de l’exercice clos le
30 septembre 2013
Variations nettes des actions propres
10.2
Autres transactions avec les actionnaires
Au 30 septembre 2013
Variations nettes des actions propres
Autres transactions avec les actionnaires
(2)
39,0
1 627,3
(1 574,0)
-
-
(85,6)
-
-
Réserves
consolidées
0,2
-
-
39,0
1 627,3
(1 659,4)
-
-
-
(64,4)
Total
Intérêts
minoritaires
Total
capitaux
propres
(2,7)
89,6
86,6
176,2
(13,1)
(98,7)
(17,5)
(116,2)
0,1
0,1
Autres(1)
-
0,2
-
38,9(2)
(105,3)
0,1
39,1
(105,3)
(15,7)
(8,8)
2,7
(6,1)
3,8
(60,6)
(12,9)
(73,5)
(0,1)
-
-
-
(0,1)
-
-
2,2
(2,2)
39,0
1 627,3
(1 721,6)
(14,2)
(69,5)
(10,2)
(79,7)
-
-
(93,4)
(4,1)
(97,5)
(21,1)
(118,6)
-
-
-
(0,1)
(0,1)
-
-
0,3
(0,3)
39,0
1 627,3
-
-
(0,1)
-
B
B.1
B.2
B.3
Résultat Global de l’exercice clos le
30 septembre 2014
(1)
Primes
d’émission
-
Déconsolidation des Sociétés de
Financement de la Phase I
Au 30 septembre 2014
Capital
social
10.2
(1 814,7)
-
(18,7) (167,1)
(31,3)
(0,1)
(198,4)
La variation des autres éléments dans les capitaux propres est détaillée en note 10.3. “Autres éléments dans les capitaux propres – part du Groupe”.
Inclut des montants liés au refinancement de 2012 (le “Refinancement de 2012”) dont les bénéficiaires étaient les associés des Sociétés de Financement de la Phase
I. Dans le cadre du Refinancement de 2012, le Groupe a acquis certains actifs qui étaient précédemment loués auprès de ces sociétés dans le cadre de contrats de
crédit-bail. Les Sociétés de Financement de la Phase I ont été ensuite déconsolidées. Pour une description du Refinancement de 2012 et une définition des Sociétés de
Financement de la Phase I, voir les notes 1.2. “Refinancement du Groupe de 2012” et 1.4. “Financement de Disneyland® Paris” des états financiers consolidés du
Groupe pour l’Exercice 2012.
Les notes annexes font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
73
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers consolidés
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
Résultat net de l’ensemble consolidé
2014
2013
2012
(113,6)
(78,2)
(100,2)
179,2
171,8
173,8
-
-
32,0
8,5
6,7
7,5
(1,8)
(0,7)
2,0
(21,6)
(6,7)
7,2
– Variation des stocks
(2,9)
0,3
(0,8)
– Variation des créditeurs, charges constatées d’avance et autres passifs
30,4
2,8
22,5
78,2
96,0
144,0
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
(139,8)
(117,2)
(148,1)
Investissements liés aux sociétés mises en équivalence
(5,1)
(9,9)
(5,2)
20
(144,9)
(127,1)
(153,3)
10.2
(0,3)
(0,1)
Eléments sans effets sur la trésorerie ou sur les actifs et passifs circulants :
– Dotations aux amortissements
– Impact non récurrent du Refinancement de 2012 sur le résultat net
– Variation nette des provisions
– Autres
Variation des actifs et passifs circulants :
20.1
– Variation des créances, produits constatés d’avance et autres actifs
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
20
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
(Achats nets) / ventes nettes d’actions propres
Tirage sur la ligne de crédit réutilisable de 250 M€ accordée par TWDC
100,0
30,0
Remboursement des emprunts (1)
(61,7)
(31,7)
Nouvelle dette accordée par TWDC lors du Refinancement de 2012
-
Paiement de coûts encourus lors du Refinancement de 2012
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
20
Variations de trésorerie et équivalents de trésorerie
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période
(1)
8
0,3
(1 472,6)
-
1 331,8
-
(3,4)
(102,0)
38,0
(5,2)
(242,5)
(28,7)
(36,3)
(251,8)
78,0
114,3
366,1
49,3
78,0
114,3
Incluant les remboursements de la ligne de crédit réutilisable de 250 millions d’euros de TWDC.
COMPLEMENT D’INFORMATION SUR LES FLUX DE TRESORERIE
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros)
2014
2013
2012
53,2
60,0
69,9
Informations complémentaires :
Paiement d’intérêts
Les notes annexes font partie intégrante de ces états financiers consolidés.
74
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
1. DESCRIPTION DU GROUPE
1.1.
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Euro Disney S.C.A. (la “Société”) et ses filiales détenues et contrôlées (globalement le “Groupe”1) ont commencé
l’exploitation commerciale de Disneyland® Paris (le “Site”) le 12 avril 1992, jour de l’ouverture officielle. Le Groupe
exploite le Site qui comprend deux parcs à thèmes (collectivement les “Parcs à Thèmes”), le Parc Disneyland® et le
Parc Walt Disney Studios®, qui a ouvert ses portes au public le 16 mars 2002, sept hôtels à thèmes (les “Hôtels”),
deux centres de congrès, le centre de divertissements Disney Village® et le Golf Disneyland® (le “Golf”). Le Groupe
gère également le développement immobilier et l’extension des infrastructures des terrains proches du Site.
La Société est cotée en bourse sur le marché Euronext Paris et est indirectement détenue à 39,8 % par EDL
Holding Company LLC, une société détenue indirectement à 100 % par The Walt Disney Company (“TWDC”). La
gérance est confiée à Euro Disney S.A.S. (le “Gérant”), filiale détenue indirectement à 100 % par TWDC. L’associé
commandité de la Société est EDL Participations S.A.S., une filiale également détenue indirectement à 100 % par
TWDC. La Société détient une participation de 82 % dans Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA”), principale société
d’exploitation du Site. Les 18 % restants sont détenus à part égale par deux filiales indirectement détenues à 100 %
par TWDC.
L’exercice social de la Société commence le 1er octobre d’une année donnée et se termine le 30 septembre de
l’année suivante. Pour les besoins de ces états financiers consolidés, l’exercice social d’une année donnée
(l’ “Exercice”) désigne l’exercice clos au cours de ladite année (à titre d’exemple, l’Exercice 2014 désigne l’exercice
clos le 30 septembre 2014).
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
1
Le Groupe inclut également Centre de Congrès Newport S.N.C., une société de financement ad hoc consolidée (la “Société de Financement”).
Ci-après, les références au “Groupe Juridiquement Contrôlé” désignent le Groupe à l’exclusion de la Société de Financement. Pour plus
d’information, voir ci-après la note 1.3. “Financement de Disneyland® Paris”.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
75
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
1.2.
STRUCTURE DU GROUPE
Les sociétés comprises dans le périmètre de consolidation au 30 septembre 2014, ainsi que leurs principales activités
sont présentées ci-dessous :
% de
participation(2)
Méthode de
consolidation(3)
Société
Mère
IG
Société holding dont le siège social est situé à
Chessy, Marne-la-Vallée, France
Euro Disney Commandité S.A.S.
100
IG
Associé commandité d’EDA
Euro Disney Associés S.C.A.
82
IG
Exploitant des Parcs à Thèmes, du Disneyland®
Hôtel, du Disney’s Davy Crockett Ranch et du Golf,
et gérant du développement immobilier du Groupe
EDL Hôtels S.C.A.
82
IG
Exploitant de cinq des sept hôtels à thèmes du
Groupe et du Disney Village®
-
IG
Société de financement des installations du Centre de
Congrès Newport Bay Club
EDL Hôtels Participations S.A.S.
82
IG
Associé commandité d’EDL Hôtels S.C.A.
EDL Services S.A.S.
82
IG
Conception, construction, location-financement, achat
et vente de projet immobilier
Euro Disney Vacances S.A.S.
82
IG
Tour opérateur proposant principalement des forfaits
vacances à Disneyland® Paris
ED Spectacles S.A.R.L.
82
IG
Exploitant du Buffalo Bill’s Wild West Show
S.E.T.E.M.O. Imagineering S.A.R.L.
82
IG
Société chargée de la réalisation d’études et du suivi
de la construction de projets
Val d’Europe Promotion S.A.S.
82
IG
Société de promotion immobilière
41
MEE
Société créée conjointement avec le Groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, chargée du développement
et de la gestion d’un projet d’éco-tourisme innovant,
“Villages Nature”
41
MEE
Exploitant de Villages Nature, dont l’ouverture au
public est prévue en 2016
10,25
MEE
Filiale commune relative à Villages Nature chargée de
l’achat / vente de certains appartements et cottages
de la première phase
SNC Villages Nature Equipements I
41
MEE
Société créée conjointement avec le groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, chargée de la construction et
la vente d’équipements de la première phase du projet
Villages Nature
SNC Villages Nature Hébergements I
41
MEE
Société créée conjointement avec le groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, chargée de la construction et
la vente d’appartements et cottages de la première
phase du projet Villages Nature
SNC Villages Nature Equipements II
41
MEE
Société créée conjointement avec le groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, chargée de la construction et
la vente d’équipements de la seconde phase du projet
Villages Nature
SNC Villages Nature Hébergements II
41
MEE
Société créée conjointement avec le groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs, chargée de la construction et
la vente d’appartements et cottages de la seconde
phase du projet Villages Nature
Villages Nature Management S.A.R.L.
41
MEE
Société créée conjointement avec le groupe Pierre &
Vacances-Center Parcs pour gérer Les Villages
Nature de Val d’Europe S.A.S., Villages Nature
Tourisme S.A.S., SNC Villages Nature Equipements I,
SNC Villages Nature Hébergements I, SNC Villages
Nature Equipements II et SNC Villages Nature
Hébergements II
Convergence Achats S.A.R.L.
41
MEE
Centrale de référencement en partenariat avec le
Groupe Flo pour les achats en nourriture et boissons
Société
Euro Disney S.C.A.
Centre de Congrès Newport S.N.C. (1)
Les Villages Nature de Val
d’Europe S.A.S.
Villages Nature Tourisme S.A.S.
SNC Nature Hébergements 1
(1)
(2)
(3)
76
Activité principale
Euro Disney S.C.A. ne détient aucune participation dans cette entité. Néanmoins, elle est consolidée conformément à IFRS 10 (voir la note 3.1.1. “Principes de
consolidation”).
Les pourcentages de participation sont identiques aux pourcentages de droits de vote.
IG : Intégration globale ; MEE : Mise en équivalence
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
1.3.
FINANCEMENT DE DISNEYLAND® PARIS
Le Groupe Contrôlé Juridiquement est propriétaire des Parcs à Thèmes, des Hôtels dont un centre de convention
situé au Disney’s Hotel New York®, du Golf, du centre de divertissements Disney Village® ainsi que des terrains
sous-jacents.
En 1996, divers contrats ont été signés pour la construction et le financement d’un second centre de congrès,
adjacent à l’hôtel Disney’s Newport Bay Club® (le “Centre de Congrès Newport Bay Club”). EDL Hôtels S.C.A.
(“EDLH”) loue le Centre de Congrès Newport Bay Club auprès de Centre de Congrès Newport S.N.C., une société
ad hoc créée pour les besoins du financement du Centre de Congrès Newport Bay Club, filiale détenue
indirectement à 100 % par TWDC. Le Groupe Contrôlé Juridiquement ne détient aucune participation dans Centre
de Congrès Newport S.N.C., qui est néanmoins consolidée conformément à IFRS 101 “Etats financiers consolidés”
(“IFRS 10”). Le contrat de crédit-bail prendra fin en septembre 2017, date à laquelle EDLH aura la possibilité
d’acquérir le Centre de Congrès Newport Bay Club pour une valeur symbolique.
B
Ci-après, les références à la “Société de Financement” correspondent à Centre de Congrès Newport S.N.C.
B.1
B.2
2. BASES DE PREPARATION DES COMPTES
En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe
(incluant les notes ci-après) pour l’Exercice 2014 ont été préparés conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté
par l’Union Européenne (“UE”). Le Groupe a appliqué les IFRS adoptées par l’UE pour les Exercices 2014, 2013 et
2012.
Les états financiers consolidés de l’Exercice 2014 ont été établis par la Société et arrêtés par le Gérant le
5 novembre 2014. Ils seront soumis à l’approbation des actionnaires de la Société lors de la prochaine assemblée
générale annuelle.
2.1.
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
NOUVELLES NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRETATIONS
B.9
2.1.1.
2.1.1.1.
Nouveaux amendements et l’interprétation adoptés par l’UE
Nouveaux amendements adoptés par l’UE et appliqués par le Groupe
B.10
B.11
Les amendements suivants ont été adoptés par l’UE au cours de l’Exercice 2014 :
Amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27 “Entités d’investissement” : ces amendements prévoient une exemption
aux exigences de consolidation pour les entités dont l’objet consiste à réaliser des investissements dans le seul but
d’obtenir en retour un gain en capital, un produit financier ou les deux à la fois. Ces amendements requièrent que
ces entités présentent leurs investissements nets à la juste valeur. Le Groupe n’opère pas dans les secteurs d’activités
mentionnés ci-dessus. Ces amendements ne sont donc pas applicables au Groupe.
Amendements à IAS 36 “Information à fournir relative à la valeur recouvrable des actifs non financiers” : ces
amendements exigent la présentation d’informations sur le montant recouvrable des actifs dépréciés. Le champ
d’application de ces exigences est limité aux actifs dépréciés dont la valorisation est basée sur la juste valeur
diminuée des coûts de sortie. Ces amendements exigent également la présentation d’informations complémentaires
telles que le taux d’actualisation utilisé pour les évaluations lorsque la juste valeur est basée sur une technique
d’actualisation. Le Groupe n’a pas d’actifs dépréciés. Ces amendements n’ont donc pas d’impact pour le Groupe.
Amendements à IAS 39 “Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture” : ces amendements
permettent, si certaines conditions sont respectées, la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation
où un dérivé, qui a été qualifié comme instrument de couverture, fait l’objet d’un transfert par novation d’une
contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Il n’y a
pas eu de changements législatifs ou réglementaires qui auraient requis le changement de contrepartie des
instruments de couverture du Groupe. Ces amendements n’ont donc pas d’impact pour le Groupe.
1
Le terme “IFRS” fait référence collectivement aux normes comptables internationales, International Accounting Standards (“IAS”), International
Financial Reporting Standards (“IFRS”), et aux interprétations du comité d’interprétation, Standing Interpretations Committee (“SIC”) et International
Financial Reporting Interpretations Committee (“IFRIC”), publiées par l’International Accounting Standard Board (“IASB”).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
77
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
2.1.1.2.
Nouvelle interprétation adoptée par l’UE et non encore appliquée par le Groupe
Au cours de l’Exercice 2014, IFRIC 21 “Taxes prélevées par une autorité publique” (“IFRIC 21”) a été adoptée par
l’UE. IFRIC 21 s’applique à toutes les taxes sauf celles qui sont dans le champ d’application d’autres normes
(par exemple IAS 12 “Impôts sur le résultat”) ainsi que les amendes ou autres pénalités pour infraction à la
législation. Elle précise qu’une entité doit reconnaitre une dette de taxe lorsque l’événement qui déclenche le
paiement de la taxe, tel que défini par la législation, se produit. Cette interprétation est effective pour les périodes
annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2014. Par conséquent, elle sera applicable au Groupe rétrospectivement
à compter de l’Exercice 2015. IFRIC 21 aura un impact sur la période de reconnaissance de certaines taxes, avec
notamment un montant de taxes reconnu au cours du premier semestre plus important qu’avant l’application de
cette interprétation. Le Groupe estime que l’impact du retraitement des comptes de résultat des exercices
comparatifs ne sera pas significatif sur l’ensemble d’un exercice donné.
2.1.2.
Nouvelles normes et nouveaux amendements publiés par l’IASB et non encore
appliqués par le Groupe
La nouvelle norme et les amendements suivants n’ont pas encore été adoptés par l’UE au 30 septembre 2014, et ne
sont donc pas applicables au Groupe. Les implications pratiques de leur application et leurs effets sur les états
financiers du Groupe ont été évalués ou sont en cours d’analyse. Leur application ne devrait pas avoir d’incidence
matérielle :
•
IFRS 14 “Comptes de report réglementaires”.
•
Amendements à IAS 16 et IAS 38 “Clarification sur les modes d’amortissement acceptables”.
•
Amendements à IAS 16 et IAS 41 “Agriculture – Actifs biologiques producteurs”.
•
Amendements à IAS 19 “Régimes à prestations définies : contributions des membres du personnel”.
•
Amendements à IAS 27 “ Méthode de mise en équivalence dans les états financiers individuels”.
•
Amendements à IFRS 9 et IFRS 7 “Date d’entrée en vigueur obligatoire et obligations d’information
transitoires”.
•
Amendements à IFRS 10 et IAS 28 “Vente ou apport d’actifs entre un investisseur et une entreprise associée
ou une coentreprise”.
•
Amendements à IFRS 11 “Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans une entreprise commune”.
•
Améliorations aux IFRS (cycle 2012-2014).
•
Améliorations aux IFRS (cycle 2011-2013).
•
Améliorations aux IFRS (cycle 2010-2012).
Par ailleurs, l’IASB a publié IFRS 9 “Instruments financiers” (“IFRS 9”) et IFRS 9 “Comptabilité de couverture”, ainsi
que les amendements à IFRS 9, IFRS 7 et IAS 39 au cours de l’Exercice 2014. Cette norme et ces amendements ont
été émis dans le cadre d’un projet composé de plusieurs phases visant à remplacer IAS 39 “Instruments financiers”.
La norme IFRS 9 est effective pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2018. Par conséquent,
elle sera applicable au Groupe à compter de l’Exercice 2019. L’analyse des effets de cette norme sur les états
financiers du Groupe est en cours.
Au cours de l’Exercice 2014, l’IASB a également publié IFRS 15 “Produits provenant de contrats avec les clients”
(“IFRS 15”) qui clarifie les principes de reconnaissance du produit des activités ordinaires dans le cadre du
développement d’une norme commune pour les IFRS et les US GAAP1. La norme IFRS 15 est effective pour les
périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2017. Par conséquent, elle sera applicable au Groupe à
compter de l’Exercice 2018. L’analyse des effets de cette norme sur les états financiers du Groupe est en cours.
1
78
United States Generally Accepted Accounting Principles, ou Principes Comptables Généralement Admis aux Etats-Unis. Ensemble de règles comptables
définies par le FASB (Financial Accounting Standards Board), l’organisme règlementaire comptable américain.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
3. PRINCIPALES REGLES ET METHODES APPLIQUEES PAR LE GROUPE
3.1.
3.1.1.
PRINCIPALES REGLES ET METHODES COMPTABLES
Principes de consolidation
Les états financiers consolidés regroupent les activités de la Société, de ses filiales et de la Société de Financement,
dans lesquelles la Société exerce directement ou indirectement le contrôle. Le contrôle est réputé être exercé
lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger l’ensemble des politiques financières et opérationnelles d’une entité de
manière à tirer financièrement avantage de ses activités. Conformément à IFRS 10, l’activité de la Société de
Financement, auprès de laquelle le Groupe loue le Centre de Congrès Newport Bay Club, est comprise dans les
comptes consolidés du Groupe. La nature de la relation entre le Groupe et la Société de Financement est telle
qu’elle est effectivement contrôlée par le Groupe, même si la Société ne détient aucune participation dans la
Société de Financement.
Les filiales et la Société de Financement sont consolidées par intégration globale à compter de la date à laquelle le
contrôle est transféré au Groupe et elles sortent du périmètre de consolidation à compter de la date à laquelle le
contrôle cesse d’être exercé.
Le Groupe a des intérêts dans des filiales communes (joint ventures), qui sont des entités contrôlées conjointement,
dans lesquelles les associés ont convenu d’exercer une activité économique sous contrôle commun. Ces filiales
communes sont consolidées par mise en équivalence conformément à IFRS 11 “Partenariats”.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
3.1.2.
Utilisation d’estimations
B.6
La préparation des états financiers nécessite l’utilisation d’estimations et d’hypothèses réalisées par la direction du
Groupe pour les montants d’actif et de passif, de charges et de produits comptabilisés et la présentation des actifs et
passifs éventuels. Les éléments significatifs liés à ces estimations et hypothèses comprennent les provisions pour
risques, le recouvrement des créances commerciales, l’obsolescence des stocks, le calcul des obligations liées au
départ à la retraite des employés ainsi que les tests de dépréciation des immobilisations (pour chacun de ces postes,
voir ci-après pour de plus amples informations sur la façon dont ces estimations ont été réalisées). Les montants
réels peuvent se révéler différents de ces estimations.
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
3.1.3.
Présentation de l’état de la situation financière consolidée
L’Etat de la situation financière consolidée présente les actifs et passifs du Groupe en fonction de leur caractère courant
ou non courant. Un actif ou un passif est considéré comme ayant un caractère courant lorsque le Groupe s’attend à
réaliser cet actif ou à régler ce passif dans les 12 mois suivant la clôture de l’exercice.
3.1.4.
Reclassements
Certains montants des états financiers des périodes précédentes ont pu être reclassés pour des raisons de
comparabilité avec la dernière période présentée.
3.1.5.
Immobilisations corporelles et incorporelles
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont initialement évaluées et enregistrées à leur coût d’acquisition,
comprenant tous les coûts directement attribuables à la préparation de leur mise en service ainsi que les coûts
d’emprunts relatifs à leur financement comme décrit ci-après. Seuls les éléments dont le coût peut être déterminé
de façon fiable et pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe sont
comptabilisés en Immobilisations corporelles ou en Immobilisations incorporelles.
Les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité estimée. Ces durées d’utilité sont revues et, le cas échéant,
ajustées à la fin de chaque Exercice. Les terrains ne sont pas amortis.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
79
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
3.1.5.1.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût historique déduction faite des amortissements cumulés et
des dépréciations pour pertes de valeur et sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité estimée.
Durée d’utilité estimée
Ouvrages d’infrastructures
20 à 40 ans
Constructions et attractions
10 à 40 ans
Agencements, installations, matériels et mobiliers
2 à 25 ans
Le coût des emprunts qui peut être affecté au financement des immobilisations corporelles et qui est lié à la
construction d’une immobilisation est incorporé dans le coût des immobilisations au cours de leur construction ou
développement, en utilisant un taux d’intérêt moyen pondéré sur l’ensemble des emprunts du Groupe.
3.1.5.2.
Approche par composants
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées selon l’approche par composants. Cette méthode consiste à
identifier les composants d’une immobilisation corporelle avec un niveau de détail suffisant pour les amortir
séparément sur leur durée d’utilité respective.
Les dépenses ultérieures destinées au remplacement du composant d’une immobilisation corporelle donnée sont
capitalisées et le composant remplacé est mis au rebut. Les dépenses de rénovations courantes sont constatées en
charges lorsqu’elles sont encourues.
L’approche par composants d’une immobilisation corporelle donnée peut être revue après sa comptabilisation
initiale. Dans ce cas, les composants nouvellement identifiés sont enregistrés séparément et amortis sur leur durée
d’utilité restante.
3.1.5.3.
Subventions d’investissement
Les subventions d’investissement reçues pour des actifs en cours de construction sont comptabilisées en
Produits constatés d’avance pour la durée de la phase de construction. Une fois celle-ci achevée, les montants
comptabilisés en Produits constatés d’avance sont comptabilisés en diminution du coût d’acquisition des actifs
auxquels ils se rapportent.
3.1.5.4.
Contrats de location
Un contrat de location qui transfère au locataire la quasi-totalité des risques et avantages afférents à la propriété de
l’actif est comptabilisé comme un financement d’actif. Les facteurs d’appréciation suivants permettent de
déterminer si un contrat de location doit être considéré comme un contrat de location-financement ou un contrat
de location simple :
•
le rapport entre la durée de location des actifs et leur durée de vie,
•
le total actualisé des paiements minimum futurs rapporté à la juste valeur de l’actif financé,
•
l’existence d’un transfert de propriété à l’issue du contrat de location,
•
l’existence d’une option d’achat à des conditions financières estimées favorables, et
•
la nature spécifique de l’actif loué.
Conformément à la norme IAS 17 “Contrats de location”, les actifs loués dans le cadre de contrats correspondant à
des contrats de location-financement sont capitalisés et amortis sur leur durée d’utilité estimée et les obligations
afférentes aux contrats de location sont comptabilisées comme des emprunts, après application d’un taux d’intérêt
effectif approprié.
80
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Les paiements des contrats de location simple (résultant des contrats de location autres que les contrats de locationfinancement) sont comptabilisés en charges de façon linéaire sur la durée de la location à moins qu’une autre
méthode ne soit plus représentative du rythme de l’avantage donné à l’utilisateur.
3.1.5.5.
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles correspondent principalement à des logiciels et à des coûts de production de
spectacles et de films pour les attractions des Parcs à Thèmes. Les immobilisations incorporelles sont inscrites à leur
coût historique et sont amorties linéairement sur des durées d’utilité de 2 à 25 ans.
3.1.5.6.
Dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles
Un test de dépréciation est effectué par le Groupe lorsqu’il existe des indicateurs de dépréciation. Dans ce cas, le
Groupe aurait à comparer la valeur comptable de ses actifs immobilisés à leur valeur recouvrable, qui est définie
comme étant la valeur la plus élevée entre la juste valeur ou la valeur d’utilité. La juste valeur correspond aux
montants qui seraient reçus de la vente des actifs immobilisés, diminués des coûts estimés de cette vente, entre
parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale, sur la base de
transactions récentes portant sur des actifs similaires ou suffisamment comparables. En l’absence de telles
transactions, la juste valeur et la valeur d’utilité seraient déterminées en actualisant des flux de trésorerie futurs
attendus de l’utilisation de ces actifs immobilisés sur la durée d’utilité résiduelle. Si la valeur recouvrable d’un actif
immobilisé devait s’avérer inférieure à sa valeur comptable, le Groupe devrait alors comptabiliser en charge une
perte de valeur pour la différence.
Pour les besoins de ces tests, les actifs qui ne génèrent pas de flux de trésorerie identifiable sont regroupés en unités
génératrices de trésorerie qui correspondent aux deux secteurs d’activité du Groupe. L’unité génératrice de
trésorerie des activités touristiques comprend les Parcs à Thèmes, les Hôtels, le Disney Village® et les installations y
afférentes. L’unité génératrice de trésorerie des activités de développement immobilier comprend essentiellement
des droits fonciers et des immeubles de placement (terrains) liés à des baux à construction à long terme signés avec
des tiers.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
3.1.6.
3.1.6.1.
Actifs et passifs financiers
B.11
Actifs et passifs financiers enregistrés à la juste valeur
Les actifs et passifs financiers enregistrés à la juste valeur correspondent aux instruments dérivés.
Les instruments dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au montant pour lequel ils pourraient
être échangés ou réglés entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence
normale.
Pour plus d’informations sur les instruments dérivés et leur comptabilisation, voir la note 3.1.6.4. “Instruments
dérivés”.
3.1.6.2.
Actifs et passifs financiers enregistrés au coût amorti
Actifs financiers enregistrés au coût amorti
Les actifs financiers enregistrés au coût amorti se composent principalement des créances.
Les créances sont des actifs à échéance fixe ou déterminable qui ne sont pas cotés sur un marché. Lorsque leur
échéance est inférieure à 12 mois, les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale, ce qui correspond
généralement à la juste valeur du montant à recevoir en raison de la brièveté du délai entre leur reconnaissance et
leur règlement. Elles sont ensuite comptabilisées au coût amorti, déduction faite de toute provision pour
dépréciation. Lorsque leur échéance est supérieure à 12 mois, elles sont initialement comptabilisées à la juste valeur
du montant à recevoir.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
81
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Dans l’Etat de la situation financière consolidée, les créances sont classées en Clients, comptes rattachés et autres créances
lorsque leur échéance est inférieure à 12 mois, ou bien en Autres actifs non courants lorsque leur échéance est
supérieure à 12 mois.
Passifs financiers enregistrés au coût amorti
Les passifs financiers enregistrés au coût amorti se composent principalement des emprunts et des comptes
créditeurs.
Dans le cadre du Refinancement de 2012, TWDC a accordé au groupe deux emprunts portant intérêts au taux de
4 %. Conformément aux dispositions d’IAS 39 et compte tenu des spécificités à la fois des emprunts contractés et du
prêteur, le Groupe a enregistré ces nouveaux emprunts à leur valeur nominale qu’il considère comme
représentative de leur juste valeur.
De plus, TWDC a également accordé au Groupe une ligne de crédit réutilisable de 100,0 millions d’euros,
entièrement utilisée dans le cadre du Refinancement de 2012 et une ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions
d’euros, dont un montant de 50,0 millions d’euros restait à rembourser au 30 septembre 2014. Ces lignes de crédit
réutilisables sont remboursables à tout moment à l’initiative du Groupe. Par conséquent, le Groupe les a
comptabilisées à leur valeur nominale qu’il considère comme représentative de leur juste valeur.
Avant le Refinancement de 2012, le portefeuille de la dette du Groupe comprenait un emprunt subordonné à long
terme accordé par TWDC au cours de l’Exercice 2005, ainsi que des reports de paiement de la rémunération du
Gérant et des redevances de licence. Cet emprunt et ces reports ont été consolidés, amendés et réitérés dans le
cadre du Refinancement de 2012 et sont comptabilisés à leur valeur nominale.
Dans le tableau des flux de trésorerie, les paiements d’intérêts sur les emprunts du Groupe mentionnés ci-dessus
sont présentés dans les Flux de trésorerie liés à l’exploitation.
Les comptes fournisseurs sont principalement constitués de passifs à échéance fixe ou déterminable qui ne sont pas
cotés sur un marché actif. Lorsque leur échéance est inférieure à 12 mois, ils sont comptabilisés à leur valeur
nominale, ce qui correspond généralement à la juste valeur du montant à régler du fait du court délai entre leur
comptabilisation et leur règlement. Lorsque leur échéance est supérieure à 12 mois, ils sont initialement
comptabilisés à la juste valeur du montant à régler.
3.1.6.3.
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie se compose des valeurs mobilières de placement, des soldes bancaires,
ainsi que des fonds de caisse du Groupe.
Les valeurs mobilières de placement sont constituées d’instruments liquides, de maturité courte, généralement
inférieure à trois mois, et facilement convertibles en un montant connu de trésorerie. Les soldes bancaires sont
libellés en euros et en devises étrangères. Les valeurs mobilières de placement et les soldes bancaires sont
comptabilisés à la juste valeur.
Les gains ou pertes résultant de la conversion des soldes des comptes bancaires libellés en devises sont reconnus
dans l’Etat du résultat net en Produits des activités ordinaires / Charges d’exploitation selon que les comptes bancaires sont
utilisés pour recevoir le paiement des clients ou régler les fournisseurs (voir la note 3.1.7. “Conversion des éléments
émis en devises étrangères”).
3.1.6.4.
Instruments dérivés
Dans le cadre de sa politique de gestion globale des risques de taux de change et de taux d’intérêt, le Groupe peut
conclure un certain nombre d’accords impliquant la mise en place d’instruments financiers dérivés. Les instruments
dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa politique de couverture se composent exclusivement de contrats de
change à terme pour la gestion du risque de taux de change. Le Groupe ne met en place ces instruments dérivés
que pour couvrir certaines transactions prévues. Le Groupe n’a pas de couverture de juste valeur ou
d’investissements nets dans des activités à l’étranger.
82
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Le Groupe documente toutes les relations entre ses instruments de couverture et les éléments couverts, ainsi que ses
objectifs de gestion des risques, ses stratégies de couverture et la méthode utilisée pour en évaluer l’efficacité. Ces
couvertures devraient être hautement efficaces dans la compensation des variations de flux de trésorerie et sont
évaluées de façon continue afin de déterminer si elles le sont effectivement tout au long des Exercices pour lesquels
la couverture a été prévue.
Les opérations de couverture qui satisfont les critères de comptabilité de couverture tels que définis par IAS 39
“Instruments financiers : comptabilisation et évaluation” (“IAS 39”) sont comptabilisées comme suit.
La partie du profit ou de la perte sur l’instrument de couverture non échu considérée efficace est comptabilisée
dans les Autres éléments du résultat global alors que la partie inefficace est comptabilisée dans l’Etat du résultat net.
Les montants comptabilisés dans les Autres éléments du résultat global sont reclassés dans le résultat net de la période
au cours de laquelle la transaction couverte affecte l’Etat du résultat net comme, par exemple, lorsque la vente ou
l’achat prévu se réalise.
B
Si la transaction prévue ou l’engagement ferme ne se réalise plus, les montants précédemment comptabilisés dans
les Autres éléments du résultat global sont reclassés en Produits financiers ou Charges financières. Si l’instrument de
couverture arrive à maturité, est vendu, résilié ou exercé sans être remplacé ou renouvelé ou si sa désignation
comme instrument de couverture est annulée, les montants comptabilisés précédemment dans les Autres éléments du
résultat global sont maintenus en Capitaux propres jusqu’à la réalisation de la transaction prévue ou de l’engagement
ferme. Ils sont ensuite reclassés dans l’Etat du résultat net.
B.1
Lorsque des instruments dérivés ne satisfont pas les critères de comptabilité de couverture tels que définis dans
IAS 39, ils sont comptabilisés à la juste valeur, et les profits ou pertes associés sont comptabilisés dans l’Etat du
résultat net.
B.5
B.2
B.3
B.4
B.6
B.7
3.1.7.
Conversion des éléments émis en devises étrangères
B.8
Les transactions en devises sont converties dans la monnaie fonctionnelle du Groupe (l’euro) en appliquant le taux
de change à la date de la transaction. Les gains et pertes de change résultant du règlement de ces transactions et de
la conversion au taux de clôture des actifs et passifs émis en devises sont comptabilisés en Produits des activités
ordinaires et en Charges d’exploitation.
B.9
B.10
B.11
Le Groupe couvre certaines de ses opérations en devises (voir la note 3.1.6.4. “Instruments dérivés”). Les gains ou
pertes de change réalisés sur les instruments de couverture et sur les opérations sous-jacentes impactent
simultanément l’Etat du résultat net, ce qui fait que les transactions couvertes sont finalement converties dans la
monnaie fonctionnelle du Groupe via les taux de change de couverture.
Les soldes bancaires du Groupe libellés en devises sont convertis en euros à l’aide des taux de change prévalant à la
fin de l’Exercice (voir la note 3.1.6.3. “Trésorerie et équivalents de trésorerie”).
3.1.8.
Frais d’émission ou de renégociation des emprunts
Les frais d’émission de la dette sont initialement comptabilisés en Autres actifs, puis amortis en Charges financières sur
la durée contractuelle de la dette concernée. Si la dette est éteinte par anticipation, les frais restant à amortir sont
immédiatement reconnus en Charges financières.
Les frais de renégociation des dettes existantes sont comptabilisés en Charges financières comme suit :
•
si les modifications des termes de la dette renégociée sont significatives et entraînent une extinction de la
dette initiale, les coûts sont comptabilisés en charges lorsqu’ils sont encourus ;
•
si les modifications des termes de la dette renégociée ne sont pas significatives, les coûts sont différés et
amortis sur la durée résiduelle de la dette renégociée.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
83
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
3.1.9.
Actions propres
Les transactions liées aux actions propres sont enregistrées en Capitaux propres – part du Groupe pour leur coût
historique. Lors de l’achat ou de la vente d’actions propres, les profits ou pertes associés sont comptabilisés dans les
Autres éléments du résultat global.
3.1.10.
Stocks
Les stocks sont comptabilisés au plus bas du coût d’acquisition ou de la valeur nette de réalisation.
Les coûts d’acquisition sont déterminés selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré et comprennent le prix
d’achat, les droits de douane et autres coûts directement attribuables à l’acquisition.
Les stocks peuvent ne pas être recouvrables s’ils ont été endommagés, s’ils sont devenus complètement ou
partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse. Les stocks sont alors dépréciés pour les ramener à
leur valeur nette de réalisation.
3.1.11.
3.1.11.1.
Provisions, passifs et actifs éventuels
Provisions
Le Groupe enregistre une provision lorsque les conditions suivantes sont remplies :
•
il existe une obligation (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé ;
•
il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour
éteindre l’obligation ; et
•
le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.
La provision doit représenter le montant que le Groupe devrait payer pour éteindre l’obligation. Elle est évaluée en
fonction des faits et circonstances présents et sur la meilleure estimation faite par la direction quant aux risques et
incertitudes qui y sont associés.
Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée des dépenses estimées, qui résulteraient de l’extinction d’une
obligation, calculée à partir d’un taux d’actualisation reflétant les appréciations du marché sur la valeur temporelle
de l’argent et les risques spécifiques à la Société.
3.1.11.2.
Passifs éventuels
Les passifs éventuels sont soit des obligations potentielles, soit des obligations existantes qui ne respectent pas les
critères de reconnaissance des provisions définis ci-dessus.
Même si les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans l’Etat de la situation financière consolidée du Groupe, ils
sont mentionnés en notes annexes aux états financiers consolidés lorsqu’ils sont significatifs.
3.1.11.3.
Actifs éventuels
Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés tant qu’il n’existe pas de dénouement favorable. Ils sont indiqués en
notes annexes aux états financiers lorsqu’un avantage économique significatif est probable.
3.1.12.
Avantages du personnel
Le Groupe procure à son personnel des avantages liés à la retraite en utilisant des plans à cotisations définies et des
plans à prestations définies.
84
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Tous les employés du Groupe cotisent à des caisses de retraite conformément à la réglementation française, ainsi
qu’à une caisse de retraite complémentaire. Les salariés cadres cotisent également à une caisse de retraite par
capitalisation. Les cotisations sont versées aux caisses de retraite par le Groupe et les employés. La part patronale de
ces cotisations est constatée en charges lorsqu’elle est encourue. Le Groupe n’a pas d’engagement futur portant sur
ces avantages.
Indépendamment des cotisations aux caisses de retraite telles que décrites ci-dessus, le Groupe procure également
des plans à prestations définies, en vertu des conventions collectives du Groupe qui prévoient des indemnités de
départ allant d’un demi mois à trois mois de salaire brut pour les employés quittant le Groupe à l’âge de 60 ans ou
plus s’ils font état au minimum d’un an d’ancienneté. L’engagement lié aux indemnités de départ à la retraite,
déterminé par des actuaires indépendants, est comptabilisé en Autres passifs non courants.
Les modifications d’hypothèses actuarielles et les effets d’expérience donnent lieu à des écarts actuariels qui sont
intégralement constatés dans les Autres éléments du résultat global lors de l’Exercice de leur survenance conformément
à la norme IAS 19 révisée “Avantages du personnel”. Le calcul actuariel de l’engagement lié à cet avantage est
effectué annuellement en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode prend en compte, sur
la base d’hypothèses actuarielles, la probabilité de durée de service future de l’employé, le niveau de rémunération
futur ainsi que l’espérance de vie. Le coût des services rendus est enregistré en Charges d’exploitation alors que le coût
financier lié à l’actualisation de l’engagement est enregistré en Charges financières.
B
B.1
B.2
B.3
3.1.13.
B.4
Paiements en actions et assimilés
Dans le passé, la Société a attribué des options de souscription d’actions à certains employés et/ou mandataires
sociaux du Groupe.
B.5
B.6
La norme IFRS 2 “Paiement fondé sur des actions” (“IFRS 2”) exige la comptabilisation d’une charge en
contrepartie d’une augmentation des Capitaux propres – part du Groupe, enregistrée lorsque les employés rendent
leurs services. La dépense de rémunération relative aux options de souscription d’actions est différée puis imputée
au compte de résultat sur la période pendant laquelle les détenteurs acquièrent les droits de lever les options.
B.7
Cette charge est calculée à partir de la juste valeur des options de souscription d’actions évaluée par le Groupe à la
date d’attribution en utilisant le modèle Black-Scholes-Merton.
B.10
B.8
B.9
B.11
3.1.14.
Reconnaissance des produits des activités ordinaires
Pour ses secteurs d’activité, le Groupe suit des principes de reconnaissance des produits des activités ordinaires
déterminés en fonction des caractéristiques de chaque transaction.
Les produits des activités ordinaires sont reconnus lorsque tous les critères suivants sont remplis :
•
le transfert au client des risques et avantages liés à la propriété a eu lieu,
•
le Groupe n’est plus impliqué dans le contrôle effectif du bien cédé,
•
le montant des revenus et les coûts associés à la transaction peuvent être évalués de façon fiable,
•
il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront au Groupe.
Les rabais et les remises consentis aux clients sont comptabilisés simultanément à la reconnaissance des ventes
comme une réduction de celles-ci lorsque ces rabais ou remises peuvent être raisonnablement estimés de façon
fiable.
Le Groupe enregistre les produits des activités ordinaires des activités touristiques lorsque le service est fourni aux
visiteurs. Les produits incluent des redevances de partenariats résultant de contrats à long terme qui sont
comptabilisées en produits selon le mode linéaire sur la durée des accords.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
85
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Pour le secteur des activités de développement immobilier, les produits des activités ordinaires sont enregistrés pour
les ventes de terrains à la conclusion de chaque acte notarié, alors que les produits des activités ordinaires liés aux
contrats de services et aux baux à construction sont reconnus respectivement sur la durée du service ou du bail.
3.1.15.
Coûts publicitaires
Les coûts publicitaires sont comptabilisés en charges lorsqu’ils surviennent, sauf pour les coûts de diffusion liés aux
campagnes publicitaires qui sont reconnus sur la période des campagnes correspondantes.
3.1.16.
Reconnaissance des contrats de construction dans les filiales communes
Dans le cadre du projet Villages Nature, certaines filiales communes du Groupe sont engagées dans des contrats de
construction dont l’objectif est de construire et vendre des appartements, des cottages et des équipements.
L’activité de promotion immobilière s’effectue au travers de contrats de Vente en l’Etat Futur d’Achèvement
(“VEFA”), par lesquels le vendeur transfère immédiatement à l’acquéreur ses droits sur le sol, ainsi que, le cas
échéant, la propriété des constructions existantes. Les ouvrages à venir deviennent la propriété de l’acquéreur au
fur et à mesure de l’exécution des travaux.
Afin de déterminer la marge sur les contrats de construction à constater dans le compte de résultat selon la
méthode de l’avancement, les coûts engagés ou restant à engager, ainsi que le produit des activités ordinaires
doivent être évalués de manière fiable. Pour appliquer cette méthode, le Groupe a défini le taux d’avancement en
multipliant le pourcentage d’avancement des travaux, c’est-à-dire le coût des travaux réalisés par rapport au coût des
travaux budgétés, avec le pourcentage du chiffre d’affaires des ventes signées chez le notaire par rapport au chiffre
d’affaires budgété. Dans le cas d’un projet en cours non livré et dont l’estimation actuelle à terminaison est une
perte, une provision pour pertes, tenant compte des hypothèses les plus probables, est immédiatement constatée.
Les filiales communes concernées par ces activités sont ensuite comptabilisées selon la méthode de mise en
équivalence. Pour plus d’information, voir la note 3.1.1. “Principes de consolidation”.
3.1.17.
Impôt sur le résultat
L’impôt sur le résultat, quand il sera dû par le Groupe, se composera de l’impôt courant et de l’impôt différé.
L’impôt exigible est calculé en utilisant les taux d’impôt applicables à la fin de l’Exercice.
L’impôt différé est déterminé selon l’approche bilancielle pour toutes les différences temporelles entre la valeur
comptable des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Cette approche compare la valeur comptable d’un actif ou
d’un passif et sa valeur fiscale. Si la différence affecte le résultat comptable ou le résultat fiscal sur des périodes
différentes, un impôt différé passif ou actif est comptabilisé à hauteur de la charge ou du produit d’impôt différé
comptabilisé dans l’Etat du résultat net.
Un impôt différé actif pour pertes fiscales reportables n’est comptabilisé que dans la mesure où il est plus probable
qu’improbable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels ces pertes fiscales reportables
pourront être imputées. La reconnaissance par le Groupe d’un impôt différé actif pour pertes fiscales reportables,
net de tout impôt différé passif, ne serait prise en compte que, notamment, après plusieurs années consécutives de
bénéfices imposables. L’impôt différé actif, net de tout impôt différé passif, serait alors calculé en utilisant les taux
d’impôt applicables au Groupe.
3.1.18.
Résultat par action
Le résultat par action est calculé en divisant le Résultat net – part du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions
en circulation durant la période, après déduction du nombre moyen d’actions propres.
86
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Conformément à la norme IAS 33 “Résultat par action” (“IAS 33”), le nombre moyen pondéré d’actions en
circulation durant la période et pendant toutes les périodes présentées est ajusté pour tenir compte d’événements
qui ont modifié le nombre d’actions en circulation sans changement correspondant des ressources, comme par
exemple un regroupement d’actions. Le nombre d’actions en circulation avant l’événement est ajusté au prorata de
la modification du nombre d’actions en circulation comme si l’événement s’était produit à l’ouverture de la
première période présentée.
Le résultat dilué par action est calculé en divisant le Résultat net – part du Groupe par le nombre moyen pondéré
d’actions en circulation durant la période. Conformément à IAS 33, le Groupe réalisant des pertes nettes, le
nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant la période n’est pas ajusté des effets de toutes les actions
potentielles dilutives. Par conséquent, le résultat de base et le résultat dilué par action sont identiques.
3.2.
INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES
B
Comptabilisation des instruments financiers
B.1
3.2.1.
Les instruments financiers sont enregistrés à leur juste valeur sauf indication contraire (voir la note 22.1. “Juste
valeur des instruments financiers”).
B.2
B.3
B.4
3.2.2.
Gestion des risques
B.5
Le Groupe est exposé à certains risques liés à ses actifs et passifs financiers. Ces risques et les principes de gestion du
Groupe pour les réduire sont énumérés ci-après :
B.6
B.7
3.2.2.1.
B.8
Risques de marché
Le Groupe est exposé au risque de taux de change et au risque de taux d’intérêt. Le risque de taux de change
correspond au risque que des variations de taux de change entre l’euro et d’autres devises affectent les résultats du
Groupe ou la valeur des instruments financiers détenus. Le risque de taux d’intérêt correspond au risque que des
variations de taux d’intérêt affectent les résultats du Groupe ou la valeur des instruments financiers détenus.
B.9
B.10
B.11
Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe utilise des instruments dérivés pour gérer son exposition aux
risques de marché. Le Groupe n’effectue pas d’opération de taux de change et de taux d’intérêt à des fins
spéculatives.
Pour des informations sur la gestion du risque de taux de change et du risque de taux d’intérêt, voir les notes
22.2. “Gestion du risque de taux de change” et 22.3. “Gestion du risque de taux d’intérêt”.
3.2.2.2.
Risque de crédit
Le risque de crédit représente le risque de perte financière pour le Groupe dans le cas où un client ou une
contrepartie à un instrument financier manquerait à ses obligations contractuelles. Ce risque provient
essentiellement des créances commerciales. Pour des informations sur la gestion du risque de crédit, voir la
note 7.1. “Clients et comptes rattachés”.
3.2.2.3.
Risque de liquidité
Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe ne puisse honorer ses dettes et autres obligations lorsque
celles-ci arriveront à échéance.
Pour des informations sur la gestion du risque de liquidité, voir les notes 8. “Trésorerie et équivalents de trésorerie”,
12.5. “Echéancier des dettes” et 12.7. “Engagements”.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
87
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
4. IMMOBILISATIONS
CORPORELLES,
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
4.1.
IMMEUBLES
DE
PLACEMENT
ET
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Les variations d’immobilisations corporelles au titre des Exercices 2013 et 2014 se répartissent comme suit :
Exercice 2013
(en millions d’euros)
Au
30 septembre
2012
Augmentations
Exercice 2014
Diminutions Transferts
Au
30 septembre
2013
Augmentations
Diminutions Transferts
Au
30 septembre
2014
Valeurs brutes
dont :
Terrains et ouvrages
d’infrastructures secondaires
Constructions et attractions
Installations, matériels et
mobiliers
Constructions en cours
618,5
-
(0,3)
7,7
625,9
-
(2,9)
22,6
645,6
3 331,5
-
(10,3)
28,1
3 349,3
-
(15,3)
145,1
3 479,1
750,5
0,1
(12,7)
26,7
764,6
-
(10,4)
53,7
807,9
98,9
120,8
(1,3)
(66,2)
152,2
154,5
(241,2)
65,5
4 799,4
120,9
(24,6)
(3,7)
4 892,0
154,5
(28,6)
(19,8)
4 998,1
(332,1)
(16,4)
0,2
-
(348,3)
(16,6)
2,9
-
(362,0)
(1 961,8)
(123,3)
10,3
-
(2 074,8)
(126,8)
15,3
-
(2 186,3)
(644,7)
(24,6)
12,7
-
(656,6)
(27,9)
10,4
-
(674,1)
(2 938,6)
(164,3)
23,2
-
(3 079,7)
(171,3)
28,6
-
(3 222,4)
(1,4)
(3,7)(1)
-
Amortissements cumulés
dont :
Terrains et ouvrages
d’infrastructures secondaires
Constructions et attractions
Installations, matériels et
mobiliers
Total valeurs nettes
(1)
(2)
1 860,8
(43,4)
1 812,3
(16,8)
-
(19,8)(2)
1 775,7
Transferts en Immobilisations incorporelles.
Transferts en Immobilisations incorporelles pour 17,4 millions d’euros et en Immeubles de placement pour 2,4 millions d’euros.
Les Constructions en cours s’élèvent à 65,5 millions d’euros au 30 septembre 2014 contre 152,2 millions d’euros au
30 septembre 2013. Cette diminution est due à l’ouverture en juillet 2014 de la nouvelle attraction inspirée du film
d’animation des studios Disney•Pixar, Ratatouille, partiellement compensée par les investissements relatifs à la
rénovation en cours de l’hôtel Disney’s Newport Bay Club®.
Les Constructions en cours comprennent des immobilisations corporelles et incorporelles. La part incorporelle est
allouée aux Immobilisations incorporelles lorsque le projet concerné est mené à terme. Cette allocation s’élève à
17,4 millions d’euros au titre de l’Exercice 2014 et à 3,7 millions d’euros au titre de l’Exercice 2013. Aux
30 septembre 2014, 2013 et 2012, les Constructions en cours comprenaient respectivement 14,9 millions d’euros,
14,4 millions d’euros et 13,8 millions d’euros de redevances payées à EPA-France et nécessaires au maintien en
vigueur des droits d’acquisition de terrains non aménagés situés autour du Site. Ces redevances seront allouées au
coût des terrains acquis par le Groupe dans le futur.
Au titre des Exercices 2014 et 2013, le montant des intérêts incorporés au coût de construction des immobilisations
s’est élevé à 3,2 millions d’euros, comparé à 2,7 millions d’euros au titre de l’Exercice 2012.
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, des immobilisations corporelles d’une valeur nette comptable de
10,8 millions d’euros, 11,3 millions d’euros et 11,8 millions d’euros, respectivement, étaient hypothéquées ou
nanties dans le cadre des contrats de prêt.
4.2.
IMMEUBLES DE PLACEMENT
Les immeubles de placement sont constitués de terrains ou biens immobiliers détenus à des fins de location et
s’élèvent à 16,6 millions d’euros au 30 septembre 2014 comparé à 14,2 millions d’euros aux 30 septembre 2013 et
2012. Ils sont comptabilisés au coût d’acquisition, déduction faite des amortissements cumulés et des dépréciations
pour pertes de valeur. Au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012, le produit des locations s’élève à 0,6 million
d’euros.
88
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
4.3.
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Les Immobilisations incorporelles incluent principalement des coûts de production de films et de spectacles, ainsi que
des coûts de logiciels. Elles s’élèvent respectivement à 41,8 millions d’euros, 32,3 millions d’euros et 36,1 millions
d’euros aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012. La hausse de 9,5 millions d’euros sur l’Exercice 2014 comprend les
coûts de production de films liés à la nouvelle attraction inspirée du film d’animation des studios Disney•Pixar,
Ratatouille, partiellement compensés par les amortissements de la période.
4.4.
TEST DE DEPRECIATION
Au 30 septembre 2014, du fait d’un environnement économique toujours difficile impactant la performance
économique du Groupe et d’une charge pour dépréciation des titres de participations d’EDA constatée dans les
comptes sociaux de la Société, préparés selon les principes comptables français, le Groupe a effectué un test de
dépréciation de ses actifs immobilisés en comparant leur valeur comptable à leur valeur recouvrable. Le Groupe
considère que la valeur recouvrable correspond à la valeur d’utilité, calculée en actualisant les flux de trésorerie
futurs attendus de l’utilisation de ces actifs sur leur durée d’utilité résiduelle.
Sur la base du test de dépréciation décrit ci-dessus, la valeur recouvrable des actifs immobilisés du Groupe est
supérieure à leur valeur comptable. Au 30 septembre 2014, le Groupe n’a donc dû comptabiliser aucune perte de
valeur de ses Immobilisations corporelles, Immobilisations incorporelles ou Immeubles de placement.
Aux 30 septembre 2013 et 2012, le Groupe estimait qu’il n’existait pas d’indicateur de dépréciation et n’avait donc
pas effectué de test de dépréciation et enregistré de perte de valeur de ses Immobilisations corporelles, Immobilisations
incorporelles ou Immeubles de placement.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
5. TRESORERIE DE LA SOCIETE AD HOC
B.8
La Trésorerie de la société ad hoc correspond à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie qui appartiennent à la
Société de Financement et que le Groupe Contrôlé Juridiquement ne peut pas utiliser. La Trésorerie de la société ad
hoc s’élève à 15,1 millions d’euros au 30 septembre 2014 comparé à 15,0 millions d’euros et 21,3 millions d’euros
aux 30 septembre 2013 et 2012. La baisse sur l’Exercice 2013 s’expliquait principalement par le remboursement de
6,4 millions d’euros d’intérêts courus de l’emprunt TWDC de Centre de Congrès Newport S.N.C., cumulés au cours
des précédents Exercices. Pour plus d’information, voir la note 12.4. “Emprunt TWDC de Centre de Congrès
Newport S.N.C.”.
B.9
B.10
B.11
6. STOCKS
Les Stocks comprennent des marchandises, des pièces détachées utilisées pour la maintenance des actifs immobilisés
ainsi que des produits alimentaires. Ces montants tiennent compte d’une provision pour dépréciation pour stocks
obsolètes ou à rotation lente. Cette provision s’élève respectivement à 3,5 millions d’euros, 2,9 millions d’euros et
3,6 millions d’euros aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012.
7. CLIENTS, COMPTES RATTACHES ET AUTRES CREANCES
Le détail du poste Clients, comptes rattachés et autres créances aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté cidessous :
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Clients et comptes rattachés
7.1
74,9
71,5
70,2
Taxe sur la Valeur Ajoutée (“TVA”)
7.2
40,6
31,3
31,0
Autres
7.3
21,1
14,3
15,6
136,6
117,1
116,8
Clients, comptes rattachés et autres créances
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
89
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
7.1.
CLIENTS ET COMPTES RATTACHES
Ce poste représente principalement les créances du Groupe à l’égard des tour-opérateurs, des agents de voyages ou
des consommateurs individuels relatives à des ventes de billets d’entrée dans les Parcs à Thèmes, de nuitées d’hôtels,
de location de salles de conférence et d’autres services.
Le Groupe requiert le paiement de la plupart de ses créances commerciales dans les 30 jours suivant l’émission de la
facture correspondante, à l’exception des transactions immobilières pour lesquelles les échéances de paiement sont
définies au cas par cas.
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les provisions pour dépréciation des créances douteuses s’élevaient à
1,1 million d’euros.
Le Groupe a mis en place plusieurs procédures pour limiter son exposition au risque de crédit. Au
30 septembre 2014, le montant de créances échues depuis plus de 30 jours et non réglées n’est pas significatif. De
plus, les créances du Groupe ne présentent pas de concentration significative de risque de crédit étant donné le
nombre de clients et leur diversité en termes de nature et/ou de provenance.
7.2.
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (“TVA”)
La TVA est une taxe générale à la consommation prélevée à chaque étape du processus de production et calculée
en fonction de la valeur ajoutée aux produits ou services à chacune de ces étapes.
Ce poste correspond aux montants à recevoir de l’administration fiscale française en lien avec les achats de biens et
services effectués par les entités du Groupe. Au 30 septembre 2014, les créances de TVA s’élevaient à 40,6 millions
d’euros, contre respectivement 31,3 millions d’euros et 31,0 millions d’euros aux 30 septembre 2013 et 2012.
Les créances de TVA sont réglées généralement dans un délai d’un mois.
7.3.
AUTRES CREANCES
Les autres créances comprennent principalement des remises et des créances diverses à recevoir. Les échéances de
ces créances sont inférieures à un an.
8.
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE
Le détail du poste Trésorerie et équivalents de trésorerie aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté ci-dessous :
Aux 30 septembre
90
(en millions d’euros)
2014
2013
2012
Trésorerie
37,5
39,3
66,8
Equivalents de trésorerie
11,8
38,7
47,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie
49,3
78,0
114,3
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
9. AUTRES ACTIFS
Le détail du poste Autres actifs aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté ci-dessous :
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Crédit d’impôt CICE
9.1
25,7
9,3
-
Créances envers les sociétés mises en équivalence
9.2
14,2
16,6
5,4
Sociétés mises en équivalence
9.3
5,8
1,4
1,4
Prêt à SNC Nature Hébergements 1
9.4
5,1
-
-
7,8
2,0
2,1
58,6
29,3
8,9
17,3
11,3
16,5
7,8
6,3
8,3
Autres actifs courants
25,1
17,6
24,8
B.2
Total des autres actifs
83,7
46,9
33,7
B.3
Autres
Autres actifs non courants
Charges constatées d’avance
Autres
9.5
B
B.1
B.4
B.5
9.1. CREDIT D’IMPOT CICE
Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (“CICE”) est un crédit d’impôt sur les sociétés accordé par
l’administration fiscale à partir de l’année calendaire 2013. Le CICE est calculé sur la base d’un pourcentage des
salaires bruts inférieurs à une limite définie. Il est comptabilisé en déduction des charges de personnel dans l’Etat du
résultat net.
Le Groupe n’ayant pas comptabilisé d’impôt sur les sociétés au cours des Exercices 2014 et 2013, le crédit d’impôt
CICE relatif à un exercice donné sera soit déduit, le cas échéant, d’un paiement de l’impôt sur les sociétés au cours
des trois Exercices suivants, soit payé par l’administration fiscale au Groupe.
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
9.2.
CREANCES ENVERS LES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Les créances envers les sociétés mises en équivalence correspondent principalement à des avances de fonds faites
par le Groupe à la société Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S. Ces avances portent intérêts au taux Euribor
1 mois, plus une marge de 0,5 %.
9.3.
SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Les intérêts du Groupe dans des filiales communes sont détaillés dans la note 1.2. “Structure du Groupe”. Ces
entités sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence.
En mai 2014, le Groupe a pris une participation de 12,5 % dans SNC Nature Hébergements 1 au travers de Val
d’Europe Promotion S.A.S. pour un montant de 2,5 millions d’euros. Le Groupe a accordé un nantissement sur ce
montant pour un emprunt bancaire accordé à SNC Nature Hébergements 1.
9.4.
PRET A SNC NATURE HEBERGEMENTS 1
Le Groupe a accordé un prêt de 5,0 millions d’euros à SNC Nature Hébergements 1. Ce prêt porte intérêts au taux
de 5 % et sera remboursable le 31 décembre 2019. Au 30 septembre 2014, les intérêts capitalisés de ce prêt s’élèvent
à 0,1 million d’euros. Le Groupe a accordé un nantissement sur ce prêt et les intérêts capitalisés pour un emprunt
bancaire accordé à SNC Nature Hébergements 1.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
91
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
9.5.
CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
Les charges constatées d’avance correspondent principalement à des achats de biens et services dont la fourniture
ou la prestation interviendra ultérieurement.
10. CAPITAUX PROPRES – PART DU GROUPE
10.1.
CAPITAL SOCIAL
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, le capital de la Société (entièrement libéré) était divisé en 38 976 490 actions
d’une valeur nominale de 1,00 euro chacune.
La Société n’a pas connaissance du nombre d’actions détenues par le personnel, directement ou par l’intermédiaire
d’organismes de placement collectif.
10.2.
CONTRAT DE LIQUIDITE
Conformément aux autorisations qui lui ont été conférées par les assemblées générales des actionnaires de la
Société, le Gérant a mis en œuvre un programme de rachat d’actions et confié la réalisation de ces opérations
d’achat à Oddo Corporate Finance, un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante,
dans le cadre d’un contrat de liquidité. Le terme du programme actuel de rachat d’actions a été prolongé du
28 août 2014 au 12 août 2015. Pour de plus amples détails, voir le descriptif du programme de rachat d’actions et les
communiqués de presse sur le contrat de liquidité qui sont disponibles sur le site internet de la Société
(http://corporate.disneylandparis.fr).
Au 30 septembre 2014, la Société détient 226 814 actions propres acquises dans le cadre de son contrat de liquidité
pour une valeur d’acquisition de 0,8 million d’euros. Ces actions propres sont comptabilisées en déduction du poste
Autres des Capitaux propres – part du Groupe. De plus, au 30 septembre 2014, la Société a également affecté un
montant de 0,3 million d’euros au compte de liquidité, contre respectivement 0,6 million d’euros et 0,8 million
d’euros aux 30 septembre 2013 et 2012. Ces montants sont comptabilisés en Trésorerie et équivalents de trésorerie.
Les gains ou pertes réalisés sur la vente d’actions propres sont reconnus dans les Autres éléments du résultat global.
Pour l’Exercice 2014, le Groupe a enregistré une perte de 0,2 million d’euros, contre respectivement une perte de
0,1 million d’euros et un gain de 0,2 million d’euros pour les Exercices 2013 et 2012.
L’impact des changements du nombre d’actions propres détenues par le Groupe est directement reconnu au coût
historique dans les Capitaux propres – part du Groupe. Pour l’Exercice 2014, la variation des Capitaux propres – part du
Groupe liée au changement du nombre d’actions propres était une baisse de 0,1 million d’euros contre une baisse de
0,1 million d’euros au titre de l’Exercice 2013 et une hausse de 0,1 million d’euros au titre de l’Exercice 2012.
10.3.
AUTRES ELEMENTS DANS LES CAPITAUX PROPRES – PART DU GROUPE
Certains autres éléments ont eu un impact direct sur le Tableau de variation des capitaux propres consolidés, comme
détaillé dans les Autres éléments du résultat global. Ces éléments concernent les écarts actuariels liés au calcul des
engagements liés au départ à la retraite du personnel, les opérations de couverture, les transactions en actions
propres dans le cadre du contrat de liquidité, et les plans d’options de souscription d’actions.
92
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Le tableau ci-dessous présente les autres éléments des capitaux propres aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 :
Exercice 2013
Au 30 septembre
2012
Exercice 2014
Autres
éléments
du résultat
global
Autres
Autres
éléments
du résultat
global
Au 30 septembre
2013
Au 30 septembre
2014
(en millions d’euros)
Note
Ecarts actuariels sur engagements de
retraite du personnel
13.1
(13,4)
0,3
-
(13,1)
(1,7)
-
(14,8)
22
(4,5)
3,6
-
(0,9)
(2,2)
-
(3,1)
10.2
(0,7)
(0,1)
(0,2)
Opérations de couverture
Transactions en actions propres
Options de souscription d’actions
2,9
Autres éléments des capitaux
propres – part du Groupe
(15,7)
(0,1)
(0,9)
-
(2,2)
0,7
3,8
(2,3)
(14,2)
Autres
-
(4,1)
(0,1)
(1,2)
(0,3)
0,4
(0,4)
(18,7)
B
B.1
11. INTERETS MINORITAIRES
B.2
Le détail du poste Intérêts minoritaires aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté ci-dessous :
B.3
(en millions d’euros)
Note
Au
30 septembre
2012
Résultat cumulé
Ecarts actuariels sur engagements de retraite
du personnel
Opérations de couverture
(4,2)
(13,8)
13.1
(2,9)
0,1
22
(1,0)
0,8
Options de souscription d’actions
EDA
0,6
1
Centre de Congrès Newport S.N.C.
Résultat
global de
l’Exercice
2013
11.1
Intérêts Minoritaires
(7,5)
10,2
2,7
(12,9)
(12,9)
Autres
Au
30 septembre
2013
Résultat
global de
l’Exercice
2014
Autres
Au
30 septembre
2014
0,5
(17,5)
(20,2)
0,1
(37,6)
-
(2,8)
(0,4)
-
(3,2)
-
(0,2)
(0,5)
-
(0,7)
(0,5)
0,1
-
(20,4)
-
10,2
-
(10,2)
(21,1)
(21,1)
(0,1)
-
-
(41,5)
-
10,2
-
(31,3)
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
11.1.
CENTRE DE CONGRES NEWPORT S.N.C.
Les Intérêts minoritaires représentent le capital social de la Société de Financement, société sur laquelle le Groupe
Contrôlé Juridiquement n’a ni droit ni obligation. Pour une description de cette société de financement ad hoc, voir
la note 1.3. “Financement de Disneyland® Paris”.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
93
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
12. EMPRUNTS
Le détail du poste Emprunts aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté ci-dessous :
Aux 30 septembre
2014
2013
2012
(en millions d’euros)
Note
Taux d’intérêts(1)
Emprunts à long terme
12.1
4,00 %
1 191,8
1 221,8
1 231,8
Promissory Note consolidée – Disney Enterprises Inc.
Ligne de crédit réutilisable de 100 M€
Promissory Note consolidée – Euro Disney S.A.S.
Ligne de crédit réutilisable de 250 M€
Emprunt TWDC de Centre de Congrès Newport S.N.C.
12.2
Euribor
268,7
268,7
268,7
12.3.1
Euribor + 2 %
100,0
100,0
100,0
12.2
Euribor
92,7
92,7
92,7
12.3.2
Euribor
50,0
-
-
12.4
Euribor + 0,2 %
13,1
14,5
15,9
1 716,3
1 697,7
1 709,1
Sous-total dette TWDC
Emprunts sur crédit-bail capitalisé
Emprunts non courants
-
-
0,2
1 716,3
1 697,7
1 709,3
Emprunts à long terme
12.1
4,00 %
30,0
10,0
-
Emprunt TWDC de Centre de Congrès Newport S.N.C.
12.4
Euribor + 0,2 %
1,4
1,4
1,4
31,4
11,4
1,4
-
0,3
0,3
31,4
11,7
1,7
1 747,7
1 709,4
1 711,0
Sous-total dette TWDC
Emprunts sur crédit-bail capitalisé
Emprunt courants
Total emprunt
(1)
9,73 %
Pour les emprunts qui portent intérêts au taux Euribor, le taux d’intérêt applicable est Euribor 1 mois, Euribor 3 mois, Euribor 6 mois ou Euribor 12 mois lorsque le
paiement des intérêts est respectivement mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel.
12.1.
EMPRUNTS A LONG TERME
Le 26 septembre 2012, Euro Disney Investments S.A.S. et EDL Corporation S.A.S., deux filiales détenues
indirectement à 100 % par TWDC, ont accordé au Groupe deux emprunts s’élevant chacun à 615,9 millions
d’euros. Ces emprunts portent intérêts à un taux fixe de 4 %. Le service de la dette est semestriel pour les intérêts
avec des paiements au 31 mars et au 30 septembre à partir de l’Exercice 2013. Les remboursements du principal
sont dus annuellement le 30 septembre à partir de l’Exercice 2014 et prendront fin au cours de l’Exercice 2028.
Au cours de l’Exercice 2014, le Groupe a remboursé 10,0 millions d’euros de principal.
Au 30 septembre 2014, il n’y avait pas d’intérêts courus relatifs à ces emprunts, contre respectivement 0,1 million
d’euros et 0,6 million d’euros d’intérêts courus aux 30 septembre 2013 et 2012.
Les informations sur les possibilités d’endettement supplémentaire et sur les garanties que le Groupe peut concéder
sur ses actifs sont présentées à la note 12.7. “Engagements”.
12.2.
PROMISSORY NOTES CONSOLIDEES
Avant le Refinancement de 2012, les emprunts du Groupe comprenaient un emprunt subordonné à long terme
accordé par TWDC au cours de l’Exercice 2005, ainsi que des reports de paiement de la rémunération du Gérant et
des redevances de licence. Cet emprunt et ces reports ont été consolidés, amendés et réitérés dans le cadre du
Refinancement de 2012.
94
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
12.2.1.
Promissory Note consolidée – Disney Enterprises Inc.
Dans le cadre du Refinancement de 2012, les obligations contractuelles relatives à la dette subordonnée à long
terme accordée en 2005 ont été consolidées, amendées et réitérées sous la forme d’une promissory note due à Disney
Enterprises Inc. (“Promissory Note DEI”) pour un montant de 134,0 millions d’euros. De plus, les obligations
contractuelles relatives au report des redevances de licence1 ont été consolidées, amendées et réitérées dans la
Promissory Note DEI pour un montant de 134,7 millions d’euros. Cette dette de 268,7 millions d’euros porte intérêts
au taux Euribor 6 mois, avec des remboursements d’intérêts semestriels. Le principal sera remboursable au cours
des Exercices 2029 et 2030. Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les intérêts courus relatifs à la Promissory Note DEI
sont quasi nuls.
12.2.2.
Promissory Note consolidée – Euro Disney S.A.S.
Dans le cadre du Refinancement de 2012, les obligations contractuelles relatives au report de la rémunération du
Gérant ont été consolidées, amendées et réitérées sous la forme d’une promissory note due à Euro Disney S.A.S.
(“Promissory Note ED S.A.S.”) pour un montant de 92,7 millions d’euros. Cette dette porte intérêts au taux
Euribor 6 mois, avec des remboursements d’intérêts semestriels. Le principal sera remboursable au cours des
Exercices 2029 et 2030. Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les intérêts courus relatifs à la Promissory Note
ED S.A.S. sont quasi nuls.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
12.3.
12.3.1.
LIGNES DE CREDIT REUTILISABLES
B.5
Ligne de crédit réutilisable de 100 millions d’euros
B.6
Le 26 septembre 2012, TWDC a accordé au Groupe une ligne de crédit réutilisable de 100,0 millions d’euros,
entièrement utilisée dans le cadre du Refinancement de 2012. Cette ligne de crédit réutilisable porte intérêts au
taux Euribor, plus une marge de 2 %. A l’initiative du Groupe, les intérêts peuvent être payés tous les un, trois ou
six mois. Le principal peut être remboursé à tout moment jusqu’au 30 septembre 2017, date d’expiration de cette
ligne de crédit réutilisable.
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les intérêts courus relatifs à cette ligne de crédit réutilisable sont quasi nuls.
Les informations sur les possibilités d’endettement supplémentaire et sur les garanties que le Groupe peut concéder
sur ses actifs sont présentées à la note 12.7. “Engagements”.
12.3.2.
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Ligne de crédit réutilisable de 250 millions d’euros
Avant le Refinancement de 2012, deux lignes de crédit réutilisables de respectivement 100,0 millions d’euros et
150,0 millions d’euros avaient été mises à disposition par TWDC, expirant respectivement le 30 septembre 2014 et le
30 septembre 2018. Dans le cadre du Refinancement de 2012, ces deux lignes de crédit ont été regroupées en une
ligne de crédit réutilisable unique de 250,0 millions d’euros qui porte intérêts au taux Euribor. Selon les accords
financiers signés au cours du Refinancement de 2012, cette ligne de crédit réutilisable consolidée devait être réduite
à 150,0 millions d’euros à partir du 1er octobre 2014. Cependant, le 5 octobre 2014, TWDC a accepté de maintenir
cette ligne de crédit réutilisable consolidée à 250,0 millions d’euros jusqu’au 30 septembre 2015. Elle sera ensuite
réduite à 150,0 millions d’euros à partir du 1er octobre 2015 et jusqu’au 30 septembre 2018, date de son expiration.
Au cours de l’Exercice 2014, un montant de 100,0 millions d’euros a été utilisé sur cette ligne de crédit réutilisable.
Ce montant a été remboursé à hauteur de 50,0 millions d’euros au 30 septembre 2014.
Au 30 septembre 2014, les intérêts courus relatifs à cette ligne de crédit réutilisable sont quasi nuls.
1
Pour une description du mécanisme de report des redevances de licence, voir la note 12.1.2.2. “Dettes subordonnées à long terme – Reports de
la rémunération du Gérant et des redevances de licence” des états financiers consolidés du Groupe pour l’Exercice 2012. Ce mécanisme a été
supprimé suite au Refinancement de 2012.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
95
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
12.4.
EMPRUNT TWDC DE CENTRE DE CONGRES NEWPORT S.N.C.
Suite à la consolidation de cette Société de Financement, les emprunts du Groupe comprennent un prêt octroyé
par TWDC à Centre de Congrès Newport S.N.C. pour financer la construction du Centre de Congrès Newport Bay
Club, qui a ouvert au cours de l’Exercice 1998. Le solde de ce prêt au 30 septembre 2014 s’élève à 14,5 millions
d’euros et porte intérêts au taux Euribor 6 mois, plus une marge de 0,20 %. Aux 30 septembre 2014 et 2013, les
intérêts courus relatifs à ce prêt sont quasi nuls comparés à 6,4 millions d’euros au 30 septembre 2012. Pour plus
d’informations, voir la note 5. “Trésorerie de la société ad hoc”.
12.5.
ECHEANCIER DES DETTES
Au 30 septembre 2014, l’échéancier prévu pour le remboursement des emprunts du Groupe est le suivant :
Échéance au cours de l’Exercice
(en millions d’euros)
Emprunts TWDC – paiements de
principal
Au 30 septembre
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Au-delà
1 597,7
31,4
31,6
41,5
60,0
70,0
1 363,2
Le tableau ci-dessous présente les échéances de paiement d’intérêts sur ces emprunts au 30 septembre 2014 pour les
cinq prochains Exercices et au-delà. Le taux utilisé pour le calcul des intérêts futurs est basé sur une estimation des
taux Euribor issus des courbes de rendement à long terme de l’Euribor diffusées par Reuters.
Échéance au cours de l’Exercice
(en millions d’euros)
2015
2016
2017
2018
2019
Au-delà
Total intérêts futurs
49,6
48,5
47,8
47,4
46,1
294,1
De plus, les lignes de crédit réutilisables peuvent être remboursées à tout moment jusqu’à leur date d’expiration
respective. La ligne de crédit réutilisable de 100 millions d’euros porte intérêts au taux Euribor, plus une marge de
2 % et la ligne de crédit réutilisable de 250 millions d’euros porte intérêts au taux Euribor. Les intérêts peuvent être
payés tous les un, trois ou six mois.
12.6.
JUSTE VALEUR DES EMPRUNTS
Une estimation de la juste valeur des emprunts du Groupe est présentée en note 22.1. “Juste valeur des instruments
financiers”.
12.7.
ENGAGEMENTS
Suite au Refinancement de 2012, dans le cadre de ses nouveaux contrats avec TWDC et sauf accord préalable de
TWDC, le Groupe n’est pas autorisé à contracter un endettement supplémentaire autre que :
•
l’endettement autorisé dans le cadre du projet Villages Nature, sous réserve que le Groupe Pierre & VacancesCenter Parcs finance un niveau d’endettement identique ;
•
les contrats de location-financement, les garanties et les découverts pour un montant maximum de
50,0 millions d’euros dans le cadre des activités ordinaires du Groupe.
De plus, sauf accord préalable de TWDC, le Groupe n’est pas autorisé à concéder ou à prendre de nouvelles
garanties ou hypothèques sur les actifs dont il est actuellement propriétaire ou qu’il acquerra.
Dans le cadre de la négociation du financement de la première phase de développement de Villages Nature, le
Groupe a obtenu, le 19 mai 2014, un accord de TWDC pour contracter un endettement supplémentaire et accorder
de nouvelles garanties ou hypothèques. Pour plus d’information, voir la note 23.2. “Engagements hors bilan”.
96
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
13. AUTRES PASSIFS NON COURANTS, FOURNISSEURS ET AUTRES CREDITEURS
Le détail des postes Autres passifs non courants et Fournisseurs et autres créditeurs aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012
est présenté ci-dessous :
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Obligations liées au départ à la retraite des employés
13.1
52,3
47,0
41,4
Autres passifs non courants
13.5
Total autres passifs non courants
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
13.2
Dettes sociales
5,6
5,8
10,4
57,9
52,8
51,8
151,2
107,3
102,5
110,1
103,3
99,8
B
Dettes envers les sociétés liées
13.3
92,5
91,3
102,5
Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
13.4
16,4
13,7
13,6
B.1
Autres passifs courants
13.5
Fournisseurs et autres créditeurs
18,2
22,2
13,3
B.2
388,4
337,8
331,7
B.3
B.4
13.1.
OBLIGATIONS LIEES AU DEPART A LA RETRAITE DES EMPLOYES
B.5
Le montant des obligations liées au départ à la retraite des employés a été déterminé par un actuaire indépendant.
Le tableau suivant présente le détail des variations des obligations liées au départ à la retraite des employés pour les
Exercices 2014, 2013 et 2012 :
(en millions d’euros)
Note
Au 30 septembre 2011
29,1
Coût des services rendus
Effet de l’actualisation
17
Impact sur l’Etat du résultat net
17
1,4
B.11
9,4
1,3
(0,5)
13.1.1
Au 30 septembre 2013
(0,4)
47,0
Coût des services rendus
2,2
17
Impact sur l’Etat du résultat net
1,6
3,8
Prestations payées
Au 30 septembre 2014
B.10
6,5
Prestations payées
Écarts actuariels
1,9
5,2
Impact sur l’Etat du résultat net
Effet de l’actualisation
B.9
41,4
Coût des services rendus
Écarts actuariels
B.8
(0,4)
13.1.1
Au 30 septembre 2012
Effet de l’actualisation
B.7
3,3
Prestations payées
Écarts actuariels
Montant
B.6
(0,6)
13.1.1
2,1
52,3
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
97
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
13.1.1.
Ecarts actuariels
Les modifications d’hypothèses actuarielles et effets d’expérience donnent lieu à des écarts actuariels qui sont
constatés en Autres éléments du résultat global lors de l’Exercice de leur survenance. L’évaluation actuarielle est
calculée à partir d’un certain nombre de paramètres à long terme fournis par le Groupe, qui sont révisés et mis à
jour annuellement. Parmi ces paramètres figurent notamment l’âge et le salaire des employés, ainsi que le taux de
rotation estimé de l’effectif et le taux de croissance des salaires.
Le tableau suivant présente les hypothèses utilisées pour les évaluations des obligations liées au départ à la retraite
aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 :
Hypothèses
Age de départ à la retraite
Taux de croissance des salaires
2014
2013
2012
60-65
60-65
60-65
2,50 %
Taux d’actualisation
Charges sociales
3,00 % - 3,50 %
3,25 % - 3,75 %
2,25 %
3,25 %
3,25 %
47,5 % - 50,0 %
47,0 % - 49,5 %
47,0 % - 49,0 %
Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul de ces obligations est basé sur le rendement des obligations AA cotées
en zone Euro et ayant une maturité de dix ans. Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les hypothèses relatives au
taux d’actualisation et au taux de croissance des salaires prennent en compte un taux estimé d’inflation de 2,00 %.
Le tableau suivant présente l’impact des modifications d’hypothèses et les effets d’expérience au titre des Exercices
2014, 2013 et 2012 :
Ecarts actuariels pour l’Exercice
(en millions d’euros)
2014
2013
Impacts des modifications d’hypothèses démographiques
(0,1)
(1,3)
Impacts des modifications d’hypothèses financières
(2,8)
1,9
(8,9)
0,8
(0,2)
(0,5)
(2,1)
0,4
(9,4)
Effets d’expérience
Total écarts actuariels – (pertes) / gains
2012
-
Les impacts des modifications d’hypothèses démographiques sont basés sur la table de mortalité et la table de
turn-over alors que les hypothèses financières sont basées sur le taux de croissance des salaires, le taux d’actualisation
et le taux de charges sociales.
Au 30 septembre 2014, une variation positive de 0,25 point du taux d’actualisation entrainerait une baisse de
2,1 millions d’euros du montant des obligations liées au départ à la retraite des employés, alors qu’une baisse de
0,25 point du taux d’actualisation entraînerait une hausse de 2,2 millions d’euros du montant des obligations liées
au départ à la retraite des employés.
13.1.2.
Estimation des paiements futurs d’indemnités de départ à la retraite
Le tableau suivant présente les paiements futurs d’indemnités de départ à la retraite pour les dix prochains
Exercices, estimés au 30 septembre 2014 :
Estimation des paiements pour les Exercices
(en millions d’euros)
Paiement d’indemnités de départ à la retraite
13.2.
2015
2016
2017
2018
2019
2020 to 2024
1,4
0,8
1,0
0,9
1,1
9,1
ECHEANCE DES DETTES FOURNISSEURS
Les dettes fournisseurs s’élèvent respectivement à 151,2 millions d’euros, 107,3 millions d’euros et 102,5 millions
d’euros aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012. La hausse de 43,9 millions d’euros sur l’Exercice 2014 est
principalement due à une augmentation des dettes fournisseurs liées aux immobilisations et aux activités
immobilières et marketing au 30 septembre 2014 par rapport au 30 septembre 2013.
98
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Au 30 septembre 2014, les dettes fournisseurs facturées s’élèvent à 47,8 millions d’euros contre 103,4 millions
d’euros de factures à recevoir. Au 30 septembre 2014, 80 % des dettes fournisseurs facturées étaient dues dans un
délai de 30 jours et 20 % étaient dues à plus de 30 jours.
13.3.
DETTES ENVERS LES SOCIETES LIEES
Les dettes courantes envers les sociétés liées comprennent principalement des dettes relatives aux redevances de
licence et à la rémunération du Gérant envers des filiales détenues à 100 % par TWDC et d’autres coûts associés à
l’exploitation et au développement du Site. Les échéances de ces dettes sont inférieures à un an. Pour plus
d’informations sur les transactions avec les parties liées, voir la note 19. “Transactions avec les parties liées”.
13.4.
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA)
La TVA correspond à la taxe sur la valeur ajoutée à payer à l’administration fiscale française en lien avec les ventes
de biens et services réalisées par les entités du Groupe. Au 30 septembre 2014, la TVA à payer s’élevait à
16,4 millions d’euros, contre respectivement 13,7 millions d’euros et 13,6 millions d’euros aux 30 septembre 2013 et
2012.
13.5.
B
B.1
B.2
B.3
AUTRES PASSIFS
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les Autres passifs courants et les Autres passifs non courants représentent
respectivement 23,8 millions d’euros, 28,0 millions d’euros et 23,7 millions d’euros. Ces montants incluent
principalement les dettes fiscales du Groupe et les dépôts reçus.
B.4
B.5
B.6
14. PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
B.7
Ce poste comprend principalement des montants reçus des visiteurs antérieurement à leur visite, des loyers reçus
d’avance sur les terrains donnés en bail à construction à des tiers partenaires immobiliers, des montants reçus des
groupes d’affaires pour les séminaires et congrès sur le Site et des redevances de partenariats constatées en produits
linéairement sur la durée des contrats.
B.8
Les produits constatés d’avance au 30 septembre 2014 seront comptabilisés en produits des activités ordinaires au
cours des Exercices suivants comme suit :
B.11
(en millions d’euros)
117,8
2016
2,3
2017
0,4
2018
0,4
2019
0,4
Total
B.10
Montant
2015
Au-delà
B.9
17,2
138,5
15. INFORMATION SECTORIELLE
Pour ses besoins de reporting interne, le Groupe compte deux secteurs opérationnels pour lesquels il présente une
information financière distincte :
•
Le secteur activités touristiques qui regroupe les activités des Parcs à Thèmes, des Hôtels, du Disney Village®
et du Golf ainsi que l’ensemble des services proposés aux visiteurs de Disneyland® Paris ; et
•
Le secteur activités de développement immobilier qui comprend les activités de conception et de suivi de la
construction de nouvelles installations pour le secteur activités touristiques et de la réalisation des
améliorations apportées aux installations existantes, ainsi que d’autres projets immobiliers commerciaux et
résidentiels financés par le Groupe ou par des partenaires extérieurs.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
99
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Cette répartition reflète l’organisation des opérations du Groupe et de son système financier en fonction de la
nature des produits et services rendus, chaque secteur opérationnel représentant un domaine d’activité stratégique
qui propose différents produits et sert différents marchés. Il n’existe pas d’autre secteur opérationnel représentant
au moins 10 % des produits des activités ordinaires, ou 10 % du résultat ou 10 % des actifs et pouvant être identifié
de façon distincte.
La performance des secteurs opérationnels est évaluée principalement au vu du résultat d’exploitation. Le Groupe
n’évalue pas la performance de ses différents secteurs opérationnels au regard de la valeur de leurs immobilisations
respectives. Les règles et méthodes comptables appliquées à ces deux secteurs opérationnels sont identiques.
15.1.
INFORMATIONS SUR L’ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE
Le tableau suivant présente les informations bilantielles aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 :
(en millions d’euros)
Secteur activités touristiques
Secteur activités de
développement immobilier
Total
Aux 30 septembre
Aux 30 septembre
Aux 30 septembre
2014
2013
2012
2014
2013
2012
2014
2013
2012
1 802,6
1 829,6
1 883,1
31,5
29,2
28,0
1 834,1
1 858,8
1 911,1
280,5
265,1
306,0
45,6
31,0
18,8
326,1
296,1
324,8
Total actif
2 083,1
2 094,7
2 189,1
77,1
60,2
46,8
2 160,2
2 154,9
2 235,9
Total passifs non courants et courants
2 328,2
2 216,1
2 224,6
30,4
18,5
17,4
2 358,6
2 234,6
2 242,0
Immobilisations corporelles, incorporelles et
immeubles de placement nets
Autres actifs
15.2.
INFORMATIONS SUR L’ETAT DU RESULTAT NET
Il n’y a pas eu de transaction inter-secteur au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012.
(en millions d’euros)
Secteur activités de
développement immobilier
Total
Exercice
Exercice
Exercice
2014
2013
2012
2014
2013
2012
2014
2013
2012
Produits des activités ordinaires
1 251,2
1 289,0
1 315,0
28,5
20,4
9,3
1 279,7
1 309,4
1 324,3
Charges d’exploitation directes
(1 095,7)
(1 095,6)
(1 088,0)
(14,6)
(11,5)
(0,9)
(1 110,3)
(1 107,1)
(1 088,9)
(133,2)
(132,5)
(136,0)
(133,2)
(132,5)
(136,0)
(97,7)
(93,2)
(92,8)
(3,9)
(4,1)
(3,2)
(101,6)
(97,3)
(96,0)
Charges d’exploitation
(1 326,6)
(1 321,3)
(1 316,8)
(18,5)
(15,6)
(4,1)
(1 345,1)
(1 336,9)
(1 320,9)
Résultat d’exploitation
(75,4)
(32,3)
(1,8)
10,0
4,8
5,2
(65,4)
(27,5)
4,8
0,2
-
-
1,1
0,9
-
-
-
(51,2)
(51,6)
1,7
-
-
1,9
11,9
4,8
5,2
Dépenses de marketing et ventes
Frais généraux et administratifs
Produits financiers
Charges financières
Résultat des sociétés mises en
équivalence
Résultat avant impôt
Impôt
Résultat net de l’ensemble consolidé
100
Secteur activités touristiques
0,9
0,9
(51,2)
(51,6)
0,2
(125,5)
(125,5)
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
(83,0)
(83,0)
(108,5)
0,1
(105,4)
(105,4)
-
-
-
-
-
-
11,9
4,8
5,2
(113,6)
(113,6)
(78,2)
(78,2)
3,4
4,8
(108,5)
0,1
(100,2)
(100,2)
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
16.
CHARGES D’EXPLOITATION
16.1.
CHARGES D’EXPLOITATION DIRECTES
Les charges d’exploitation directes du Groupe au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012 sont présentées ci-dessous :
Exercice
(en millions d’euros)
Redevances de licence et rémunération du Gérant
Note
2014
2013
2012
16.1.1
74,8
76,5
76,8
173,3
165,8
167,3
16.1.2
862,2
864,8
844,8
1 110,3
1 107,1
1 088,9
Dotations aux amortissements
Autres charges d’exploitation directes
Charges d’exploitation directes
16.1.1.
B
B.1
Redevances de licence et rémunération du Gérant
Les redevances de licence correspondent à des sommes dues à une filiale indirectement détenue à 100 % par
TWDC, conformément à un contrat de licence. Ce contrat permet au Groupe d’utiliser les droits de propriété
intellectuelle ou industrielle présents ou futurs, détenus par TWDC, qui sont attachés aux attractions et aux autres
installations. Le Groupe est également autorisé à vendre des marchandises incorporant des droits de propriété
intellectuelle détenus par TWDC. Les redevances de licence sont fonction des produits des activités touristiques du
Groupe.
La rémunération du Gérant est définie dans les statuts d’EDA. Pour les Exercices 2014, 2013 et 2012, la
rémunération du Gérant correspond à 1 % des produits des activités ordinaires du Groupe.
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
16.1.2.
Autres charges d’exploitation directes
B.9
Les autres charges d’exploitation directes comprennent principalement les frais de personnel opérationnel, les
coûts de revient des marchandises vendues, de la nourriture et des boissons, les dépenses liées à la maintenance et à
la rénovation des actifs, les impôts et taxes ainsi que d’autres charges diverses.
16.2.
B.10
B.11
DEPENSES DE MARKETING ET VENTES
Les Dépenses de marketing et ventes comprennent principalement les coûts relatifs aux campagnes de publicité, les
salaires et avantages des employés des départements marketing et ventes, et les coûts associés aux activités de vente
et de distribution.
16.3.
FRAIS GENERAUX ET ADMINISTRATIFS
Les Frais généraux et administratifs comprennent principalement les salaires et avantages des employés des
départements administratifs et les coûts associés à des projets informatiques.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
101
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
17. CHARGES FINANCIERES NETTES
Les charges financières nettes du Groupe se décomposent comme suit au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012 :
Exercice
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Produits de placements financiers
0,5
0,7
4,7
Autres
0,6
0,2
0,1
1,1
0,9
4,8
(50,0)
(49,9)
(70,3)
(1,6)
(1,3)
(1,4)
0,4
(0,1)
(0,3)
-
(0,3)
(4,5)
(51,6)
(76,5)
Produits financiers
Charges financières, hors impact non récurrent du Refinancement de 2012
Charges d’intérêts
Charges liées à l’actualisation des engagements de retraite
Variation de la juste valeur des instruments de couverture
Autres
13.1
22
(51,2)
Charges nettes et non récurrentes liées au Refinancement de 2012
Charges financières nettes
(50,1)
(50,7)
(32,0)
(103,7)
Au cours du Refinancement de 2012, le Groupe a supporté des coûts non récurrents liés à l’exercice des options
d’achat des actifs du Parc Disneyland®, des terrains sous-jacents, de cinq hôtels et du Disney Village®, qui étaient
auparavant loués en crédit-bail. Ces coûts ont été partiellement compensés par un gain net lié à l’extinction de la
dette. Pour plus de détails, voir la section A.1.1. “Refinancement du Groupe en 2012” du Document de Référence
2012.
18. IMPOT
18.1.
IMPOT COURANT
L’impôt, lorsqu’il sera dû par le Groupe, sera calculé en utilisant le taux de l’impôt en vigueur en France pour la
période correspondante, ainsi que les règles applicables pour le calcul de l’impôt. Pour l’Exercice 2014, ce taux est
de 38,0 % comparé à 36,1 % pour les Exercices 2013 et 2012.
18.2.
IMPOT DIFFERE
Au 30 septembre 2014, l’impôt différé comprend notamment les déficits fiscaux qui s’élèvent à environ 2,3 milliards
d’euros et peuvent être reportés indéfiniment.
La reconnaissance par le Groupe d’un impôt différé actif pour pertes fiscales reportables, ne serait prise en compte
qu’après plusieurs années consécutives de bénéfices imposables. L’impôt différé actif, net de tout impôt différé
passif, serait calculé en utilisant les taux d’imposition applicables au Groupe.
L’impôt différé actif net et théorique non comptabilisé a été calculé en utilisant les taux d’imposition applicables au
Groupe et s’élève à 1,0 milliard d’euros au 30 septembre 2014, comparé à 0,9 milliard d’euros aux
30 septembre 2013 et 2012.
102
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
19. TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES
Les transactions conclues entre le Groupe, TWDC et d’autres parties liées sont présentées ci-dessous :
Exercice
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Produits des activités ordinaires
19.1
14,8
10,4
9,1
16.1.1
(74,8)
(76,5)
(76,8)
19.2
(36,8)
(34,0)
(39,0)
Charges financières nettes
19.3
(52,5)
(53,1)
(8,6)
Résultat des sociétés mises en équivalence
19.4
1,9
Charges d’exploitation
Redevances de licence et rémunération du Gérant
Contrat de développement et autres services
Total
(147,4)
(153,2)
0,1
(115,2)
(en millions d’euros)
Note
B.1
B.2
Aux 30 septembre
Clients, comptes rattachés et autres créances
B
2014
2013
2012
8,9
4,8
6,0
B.3
B.4
Créances envers les sociétés mises en équivalence
9
14,2
16,6
5,4
Sociétés mises en équivalence
9
5,8
1,4
1,4
B.5
Prêt à SNC Nature Hébergements 1
9
B.6
Total actif
Emprunts – TWDC
-
-
22,8
12,8
B.7
B.8
12
1 597,7
1 609,1
1 610,5
– Ligne de crédit réutilisable de 100 M€
12.3.1
100,0
100,0
100,0
– Ligne de crédit réutilisable de 250 M€
12.3.2
50,0
-
-
13.3
92,5
91,3
102,5
B.10
B.11
Fournisseurs et autres créditeurs (1)
Produits constatés d’avance
Total passif
(1)
5,1
34,0
1,9
0,2
0,2
1 842,1
1 800,6
1 813,2
B.9
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, les fournisseurs et autres créditeurs comprennent un solde de redevances de licence et de rémunération du Gérant à hauteur
respectivement de 79,3 millions d’euros, 81,0 millions d’euros et 81,1 millions d’euros.
19.1.
PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
Les Produits des activités ordinaires correspondent principalement aux ventes de tickets des Parcs à Thèmes et de
séjours par l’intermédiaire d’entités de TWDC. Ils incluent également les montants reçus de The Walt Disney
Company (France) S.A.S. dans le cadre de la location d’espaces professionnels situés sur le Parc Walt Disney
Studios®.
19.2.
CONTRAT DE DEVELOPPEMENT ET AUTRES SERVICES
Le montant dû au Gérant au titre du Contrat de Développement1 est égal au montant total des coûts directs et
indirects encourus par celui-ci au titre de la fourniture de services.
Les coûts indirects liés au Contrat de Développement comprennent principalement la part du Groupe dans les
dépenses liées aux services partagés des bureaux de marketing européens de TWDC. Les coûts indirects incluent
également la réalisation d’études conceptuelles pour les installations et attractions des Parcs à Thèmes.
1
Correspond au contrat en date du 28 février 1989 entre la Société et le Gérant aux termes duquel le Gérant fournit et fait en sorte que d’autres
filiales de TWDC fournissent à EDA un certain nombre de services techniques et administratifs, dont certains font appel aux compétences Disney
ou ne peuvent pas être raisonnablement fournis par des tiers.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
103
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Le Groupe dispose également d’autres accords de fourniture de services avec des filiales détenues à 100 % par
TWDC :
•
L’hébergement des sites internet du Groupe : le Groupe a conclu dans ce but un accord avec Disney
Interactive. Il prévoit une rémunération forfaitaire annuelle de 0,4 million de dollars U.S. en faveur de Disney
Interactive sur la base d’un volume de transactions prédéfini et de mise à disposition de ressources nécessaires
pour fournir ces services. Cette rémunération s’élève à 0,3 million d’euro au titre de l’Exercice 2014.
•
Le Groupe a conclu plusieurs accords avec Disney Destinations LLC (“DD LLC”) pour la fourniture
diverses prestations de support au Groupe, notamment le développement d’opportunités en matière
ventes et de distribution, des services de centre d’appel et des solutions informatiques pour les hôtels
Groupe et dans le domaine des ventes et de la distribution. Le Groupe a supporté 3,3 millions d’euros
coûts au titre de l’Exercice 2014 dans le cadre de ces accords.
19.3.
de
de
du
de
CHARGES FINANCIERES NETTES
Au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012, les charges financières nettes sont constituées principalement des charges
d’intérêts liées à la dette TWDC à long terme. Pour une description des contrats de financement avec TWDC, voir la
note 12. “Emprunts”.
19.4.
RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Le Résultat des sociétés mises en équivalence correspond à la quote-part du résultat des filiales communes qui revient au
Groupe. Pour l’Exercice 2014, le gain de 1,9 million d’euros est principalement dû à l’activité de promotion
immobilière liée à Villages Nature. Pour plus d’information, voir la note 3.1.16. “Reconnaissance des contrats de
construction dans les filiales communes”.
19.5.
AUTRES ACCORDS
TWDC gère la construction des attractions du Groupe. Au cours des Exercices 2014, 2013 et 2012, le Groupe a
engagé respectivement 20,4 millions d’euros, 23,4 millions d’euros et 45,6 millions d’euros de coûts de construction
avec TWDC. Ces coûts ont été capitalisés en Immobilisations corporelles.
Avant le Refinancement de 2012, deux lignes de crédit réutilisables de respectivement 100,0 millions d’euros et
150,0 millions d’euros avaient été mises à disposition par TWDC. Elles expiraient respectivement le
30 septembre 2014 et le 30 septembre 2018. Dans le cadre du Refinancement de 2012, ces deux lignes de crédit
réutilisables ont été regroupées en une ligne de crédit réutilisable unique de 250,0 millions d’euros qui porte
intérêts au taux Euribor. Selon les accords financiers signés au cours du Refinancement de 2012, cette ligne de
crédit réutilisable consolidée devait être réduite à 150,0 millions d’euros à partir du 1er octobre 2014. Cependant, le
5 octobre 2014, TWDC a accepté de maintenir cette ligne de crédit réutilisable consolidée à 250,0 millions d’euros
jusqu’au 30 septembre 2015. Elle sera ensuite réduite à 150,0 millions d’euros à partir du 1er octobre 2015 et
jusqu’au 30 septembre 2018, date de son expiration.
Le Groupe a également un engagement hors bilan vis-à-vis de TWDC. Lors de la Restructuration Financière de
19941, le Groupe s’est engagé à payer à TWDC une rémunération de développement de 182,9 millions d’euros,
dont le paiement est soumis à certaines conditions (voir la note 23.2.1. “Passifs éventuels du Groupe, hors Villages
Nature”). Le Groupe n’a comptabilisé aucun montant au titre de cet engagement.
De plus, le Groupe a contracté plusieurs engagements hors bilan liés à Villages Nature. Voir la note 23.2.2. “Passifs
éventuels du Groupe relatifs à Villages Nature” pour plus d’information.
1
104
Correspond au protocole d’accord signé en mars 1994 par le Groupe et ses principales parties prenantes pour définir les termes d’une
restructuration des obligations respectives du Groupe, des Sociétés de Financement de la Phase I et de TWDC. Voir la
section A.3.2. “Financement du développement du Site” du Document de Référence 2012 du Groupe pour plus de détails.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
20. FLUX DE TRESORERIE
Au 30 septembre 2014, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élèvent à 49,3 millions d’euros, en baisse de
28,7 millions d’euros par rapport au 30 septembre 2013.
Exercice
(en millions d’euros)
Flux de trésorerie liés à l’exploitation
2014
2013
Variation
78,2
96,0
(17,8)
(144,9)
(127,1)
(17,8)
(66,7)
(31,1)
(35,6)
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
38,0
(5,2)
43,2
Variation de trésorerie et équivalents de trésorerie
(28,7)
(36,3)
7,6
Trésorerie et équivalents de trésorerie – solde en début de période
78,0
114,3
(36,3)
Trésorerie et équivalents de trésorerie – solde en fin de période
49,3
78,0
(28,7)
Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement
Free cash flow
B
B.1
B.2
Le Free cash flow utilisé au cours de l’Exercice 2014 s’établit à 66,7 millions d’euros, contre 31,1 millions d’euros
utilisés au titre de l’exercice précédent.
Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent à 78,2 millions d’euros au titre de l’Exercice 2014, contre
96,0 millions d’euros générés au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par la diminution du résultat
d’exploitation, partiellement compensée par un besoin en fonds de roulement moins élevé (voir la
note 20.1. “Variation des actifs et passifs circulants”).
Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement s’élèvent à 144,9 millions d’euros au cours de
l’Exercice 2014, contre 127,1 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Cette hausse reflète les
investissements liés à la poursuite du programme de rénovation des hôtels.
Les flux de trésorerie générés par les opérations de financement s’élèvent à 38,0 millions d’euros au cours de
l’Exercice 2014, contre 5,2 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Au cours de l’Exercice 2014, le
Groupe a procédé à un tirage de 100,0 millions d’euros sur la ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros
accordée par TWDC, dont 50,0 millions d’euros ont été remboursés au cours de l’Exercice 2014. Le Groupe a
également effectué des remboursements, pour un montant de 11,4 millions d’euros, relatifs aux emprunts dus à
TWDC.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
105
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
20.1.
VARIATION DES ACTIFS ET PASSIFS CIRCULANTS
La variation nette des actifs et passifs circulants est présentée ci-dessous :
Exercice
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
2012
Variation des :
Clients, comptes rattachés et produits constatés d’avance
15,3
(4,5)
18,8
Crédit d’impôt CICE
20.1.1
9.1
(16,4)
(9,3)
-
Créances de TVA
7.2
(9,3)
(0,3)
3,4
Créances à long terme
(5,1)
Trésorerie des sociétés ad hoc
Autres
Variation des créances, produits constatés d’avance et autres actifs
Variation des stocks
-
-
0,1
6,3
(8,0)
(6,2)
1,1
(7,0)
(21,6)
(6,7)
7,2
(2,9)
0,3
(0,8)
20,3
(1,9)
(4,8)
0,3
(10,4)
41,2
Variation des :
Dettes fournisseurs
Dettes envers les parties liées (y compris les redevances de licence et la
rémunération du Gérant)
Décalages de paiement lié au Refinancement de 2012
Autres
Variation des créditeurs, charges constatées d’avance et autres passifs
Variation nette des actifs et passifs circulants
(1)
(2)
20.1.2
-
10,6
(40,1)(1)
9,8
4,5
26,2(2)
30,4
2,8
22,5
5,9
(3,6)
28,9
Au titre de l’Exercice 2012, le montant négatif de 40,1 millions d’euros inclut des intérêts courus pour 29,5 millions d’euros payés au titre des emprunts bancaires
au cours du Refinancement de 2012. Il inclut également des montants payés par avance au cours du Refinancement de 2012 pour 10,6 millions d’euros alors
qu’ils auraient dû être payés au cours de l’Exercice 2013.
Ce montant correspond principalement aux variations d’intérêts courus sur les emprunts bancaires jusqu’au Refinancement de 2012.
20.1.1.
Variations des clients, comptes rattachés et produits constatés d’avance
Au cours de l’Exercice 2014, les variations des comptes clients, comptes rattachés et produits constatés d’avance ont
un impact positif sur les flux de trésoreries de 15,3 millions d’euros, contre un impact négatif de 4,5 millions
d’euros au cours de l’Exercice 2013. Cette variation favorable est due à un niveau de réservation en avance plus
important au 30 septembre 2014 par rapport au 30 septembre 2013.
20.1.2.
Variations des dettes fournisseurs
Au cours de l’Exercice 2014, les variations des dettes fournisseurs ont un impact positif sur les flux de trésorerie de
20,3 millions d’euros, contre un impact négatif de 1,9 million d’euros au cours de l’Exercice 2013. Cette variation
favorable est due à un niveau de dettes fournisseurs liées aux activités immobilières et marketing plus important au
30 septembre 2014 qu’au 30 septembre 2013.
21. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
En 2004, les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place pour les employés ou les mandataires sociaux
(le “Bénéficiaire” ou les “Bénéficiaires”) d’un plan d’options de souscription d’actions de la Société.
Dans le cadre de ce plan d’options de souscription d’actions, les options ont été émises à un prix d’exercice
correspondant à la moyenne des cours des actions de la Société sur les 20 séances de bourse précédant le jour de
l’attribution des options. Le délai de validité des options est au maximum de huit ans à partir de leur date
d’émission. Elles peuvent être levées par tranches égales sur une période minimale de quatre ans à compter du
premier anniversaire de la date d’attribution.
106
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
En cas de départ de la Société d’un Bénéficiaire, les options qui lui ont été consenties et qu’il est en droit d’exercer
doivent l’être dans un délai allant de 3 à 18 mois suivant la date effective de cessation de ses fonctions et selon la
nature de ce départ. En cas de licenciement pour faute lourde ou grave, les options sont caduques à la date de
notification du licenciement.
Le tableau suivant fournit des informations complémentaires sur les options de souscription d’actions attribuées et
en circulation au 30 septembre 2014 :
Plan 2004 (1)
17/12/2004
Date d’approbation par l’assemblée
Date d’attribution
Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées (2) :
08/03/2006
14/03/2007
TOTAL
77 915
101 506
179 421
– par les mandataires sociaux
-
-
-
– par les dix premiers attributaires salariés (2)
-
33 128
33 128
Date de début d’exercice des options
08/03/2006
14/03/2007
-
Date d’expiration
08/03/2014
14/03/2015
-
B.1
11,00
9,00
-
B.2
-
-
-
3 005
-
3 005
B.3
-
33 128
33 128
B.4
-
33 128
33 128
B.5
Prix d’exercice en
euros (3)
Nombre d’actions souscrites cumulées au 30 septembre 2014 (2)
Options de souscription d’actions annulées au cours de l’Exercice 2014
Options de souscription d’actions restantes (2)
Options de souscription d’actions restantes
(1)
(2)
(3)
exerçables (2)
Le délai de validité des options attribuées par ce plan est de huit ans à compter de leur date d’émission. Les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place
d’un plan d’options de souscription d’actions portant sur un maximum de 5 % du capital de la Société.
Chaque option de souscription d’actions donne le droit d’acquérir une action de la Société au prix d’exercice. Ces chiffres prennent en compte les ajustements liés au
regroupement d’actions de 2007.
Le prix d’exercice de l’option a été ajusté suite au regroupement d’actions de 2007.
B
B.6
B.7
B.8
21.1.
B.9
MOUVEMENTS DES OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
Le tableau ci-dessous résume les mouvements concernant les options de souscription d’actions de la Société au
cours des Exercices 2014 et 2013 :
Nombre d’options
(en milliers)
Prix d’exercice
moyen pondéré
(en €)
263
12,12
Options attribuées
-
-
Options exercées
-
-
Options attribuées valides au 30 septembre 2012
Options annulées
(227)
12,59
36
9,17
Options attribuées
-
-
Options exercées
-
-
Options attribuées valides au 30 septembre 2013
Options annulées
(3)
11,00
Options attribuées valides au 30 septembre 2014
33
9,00
B.10
B.11
Aucune charge n’a été comptabilisée au titre du plan d’options de souscription d’actions au cours des
Exercices 2014 et 2013. Il n’y a pas eu de charge significative comptabilisée pour l’Exercice 2012.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
107
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
21.2.
DILUTION POTENTIELLE DU CAPITAL
Le pourcentage de dilution potentielle totale qui résulterait de l’exercice de la totalité des options de souscription
d’actions est de 0,08 % au 30 septembre 2014, contre respectivement 0,09 % et 0,67 % aux 30 septembre 2013 et
2012. Il correspond au rapport entre le nombre maximal d’actions potentielles et la somme du nombre d’actions en
circulation actuellement et des actions potentielles.
22. INSTRUMENTS FINANCIERS
22.1.
JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS
22.1.1.
Actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur
Le tableau ci-dessous présente les actifs et passifs du Groupe comptabilisés à la juste valeur aux 30 septembre 2014,
2013 et 2012 :
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
2014
2013
2012
3,0
1,9
1,7
Trésorerie et équivalents de trésorerie
49,3
78,0
114,3
Total actifs
52,3
79,9
116,0
Contrats de couverture de change
7,5
3,3
8,3
Total passifs
7,5
3,3
8,3
Contrats de couverture de change
La juste valeur des instruments dérivés du Groupe est évaluée grâce à des données autres que des cours ou prix
cotés sur des marchés actifs, mais qui sont observables indirectement (“Niveau 2” dans la classification de la norme
IFRS 7 “Instruments financiers – informations à fournir” pour la mesure de la juste valeur). Pour plus de détails sur
les contrats de couverture de change du Groupe, voir la note 22.2. “Gestion du risque de taux de change”.
22.1.2.
Actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti
Le tableau suivant présente la valeur comptable des actifs et passifs financiers du Groupe et leur juste valeur, aux
30 septembre 2014, 2013 et 2012 :
Aux 30 septembre
2014
2013
2012
Valeur
Comptable
Juste
Valeur
Valeur
Comptable
Juste
Valeur
Valeur
Comptable
Juste
Valeur
Créances et autres actifs
188,9
188,9
144,8
144,8
124,0
124,0
Total actifs
188,9
188,9
144,8
144,8
124,0
124,0
1 747,7
1 643,3
1 709,4
1 642,0
1 711,0
1 624,5
393,7
393,7
342,6
342,6
340,4
340,4
2 141,4
2 037,0
2 052,0
1 984,6
2 051,4
1 964,9
(en millions d’euros)
Emprunts
Dettes fournisseurs et autres passifs
Total passifs
Aux 30 septembre 2014, 2013, et 2012, les Emprunts sont composés des emprunts TWDC, de deux lignes de crédit
réutilisables1 et de deux promissory notes. Les emprunts TWDC et les deux lignes de crédit réutilisables ont été
comptabilisés à leur valeur nominale que le Groupe considère toujours comme étant la juste valeur, comme décrit
dans la note 3.1.6.2. “Actifs et passifs financiers enregistrés au coût amorti”.
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, la juste valeur des promissory notes et du prêt octroyé par TWDC à Centre de
Congrès Newport S.N.C. a été estimée en utilisant la méthode de valorisation des Discounted Cash Flow (“DCF”). Elle
est égale à la somme des flux de trésorerie futurs actualisés à un taux de 4 % que le Groupe considère comme étant
le taux de marché compte tenu du Refinancement de 2012 (voir la note 3.1.6.2. “Actifs et passifs financiers
enregistrés au coût amorti”).
1
108
Aux 30 septembre 2013 et 2012, aucun tirage n’avait été effectué sur la ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
La valeur comptable des créances, des autres actifs, des dettes fournisseurs et des autres passifs est généralement
égale à leur juste valeur du fait de la courte période qui sépare leur reconnaissance comptable et leur réalisation
(dans le cas d’actifs) ou leur règlement (dans le cas de passifs). Les modalités de règlement des créances clients et
des dettes fournisseurs sont présentées respectivement dans les notes 7.1. “Clients et comptes rattachés” et
13.2. “Echéance des dettes fournisseurs”.
22.2.
22.2.1.
GESTION DU RISQUE DE TAUX DE CHANGE
Exposition au risque de change et instruments de couverture du taux de change
L’exposition du Groupe au risque de taux de change résulte pour l’essentiel des variations du dollar américain et de
la livre sterling. Le tableau suivant présente l’exposition bilancielle du Groupe au risque de change au
30 septembre 2014 :
Exposition au risque de taux de change
(Dollar US / Livre Sterling en millions)
Dollar US
Actifs
B
Livre Sterling
0,5
7,6
Passifs
(1,7)
(1,3)
Exposition au risque de taux de change
(1,2)
6,3
B.1
B.2
B.3
Contrats de couverture sur actifs
-
Contrats de couverture sur passifs
1,7
Exposition nette au risque de taux de change
0,5
(7,6)
(1,3)
Le Groupe tente de réduire son exposition au risque de taux de change grâce à l’achat d’instruments de couverture
avec des maturités qui s’échelonnent sur les 24 mois suivants.
B.4
B.5
B.6
B.7
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, le Groupe a mis en place des opérations de couverture de flux de trésorerie
futurs pour respectivement 158,0 millions d’euros, 184,7 millions d’euros et 213,8 millions d’euros, correspondant à
des instruments dérivés.
B.8
Au cours des Exercices 2014, 2013 et 2012, l’impact net des débouclements des contrats de couverture de risque de
change s’est respectivement traduit par une perte de 5,9 millions d’euros, une perte de 0,8 million d’euros et une
perte de 3,3 millions d’euros. Ces montants correspondent à la part efficace de ces instruments, reclassée depuis les
Autres éléments de capitaux propres et les Intérêts minoritaires vers les Produits des activités ordinaires ou les Charges
d’exploitation lorsque les transactions couvertes affectent l’Etat du résultat net (voir la note 3.1.6.4. “Instruments
dérivés”).
B.10
B.9
B.11
La part inefficace des instruments de couverture du risque de taux de change est comptabilisée en Charges
financières. Pour les Exercices 2014, 2013 et 2012, le montant comptabilisé à ce titre était un gain de 0,4 million
d’euros, une perte de 0,1 million d’euros et une perte de 0,3 million d’euros, respectivement.
La part efficace des instruments de couverture du risque de taux de change, concernant les transactions couvertes
qui n’ont pas encore affecté l’Etat du résultat net, est comptabilisée dans les postes Autres éléments des capitaux
propres et Intérêts minoritaires (voir la note 10.3. “Autres éléments dans les capitaux propres – part du Groupe” et la
note 11. “Intérêts minoritaires”). La variation de la part efficace au cours de la période est présentée dans le tableau
des Autres éléments du résultat global et s’élève respectivement à une perte latente de 2,7 millions d’euros, un gain
latent de 4,4 millions d’euros et une perte latente de 6,8 millions d’euros au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012.
22.2.2.
Sensibilité au taux de change
Le tableau suivant présente l’impact d’une appréciation hypothétique de 10 % des devises face à l’euro au
30 septembre 2014 sur le Résultat net – part du Groupe et les Capitaux propres – part du Groupe, en tenant compte du
portefeuille d’instruments de couverture du risque de taux de change du Groupe :
(en millions d’euros)
Appréciation de 10 % du dollar américain face à l’euro
Appréciation de 10 % de la livre sterling face à l’euro
Gain / (perte) net(te) - part
du Groupe
Hausse / (baisse) des capitaux
propres - part du Groupe
-
3,5
(0,1)
(8,8)
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
109
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
22.3.
GESTION DU RISQUE DE TAUX D’INTERET
Les emprunts à taux variables exposent les flux de trésorerie du Groupe au risque de taux d’intérêt. L’endettement
à taux variables du Groupe est lié aux taux Euribor. Le Groupe dispose également de trésorerie et d’équivalents de
trésorerie qui portent intérêts à un taux variable lié aux taux Euribor. Les variations des taux Euribor peuvent donc
avoir un impact sur le montant des charges ou produits d’intérêts du Groupe sur un Exercice donné.
Avant le Refinancement de 2012, le Groupe ne devait pas payer d’intérêts relatifs aux emprunts TWDC avant
l’Exercice 2017. Par conséquent, la trésorerie et les équivalents de trésorerie générant des intérêts à taux variable
étaient supérieurs à la part de l’endettement à taux variable dont les intérêts devaient être payés au cours des
24 mois suivants. Le Groupe n’avait donc pas mis en place de couverture.
A compter du 30 septembre 2012 et suite au Refinancement de 2012, le Groupe doit payer les intérêts à TWDC
alors qu’ils étaient capitalisés auparavant. Au 30 septembre 2014, la part des emprunts à taux variables du Groupe
est de 30 %. Aux 30 septembre 2014 et 2013, le taux d’intérêt moyen pondéré s’élève respectivement à 3,0 % et
3,1 % sur un montant d’emprunt total de 1,7 milliard d’euros.
Au 30 septembre 2014, 2013 et 2012, le Groupe n’a pas mis en place de couverture pour réduire son exposition aux
variations des taux d’intérêt.
23. PROVISIONS, ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
23.1.
PROVISIONS
Le poste Provisions aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est présenté ci-dessous :
(en millions d’euros)
Au 30 septembre 2012
Montant
12,3
Dotations
7,1
Reprises
(5,7)
dont reprises sans objet
(1,1)
Au 30 septembre 2013
13,7
Dotations
10,9
Reprises
(5,9)
dont reprises sans objet
Au 30 septembre 2014
(1,0)
18,7
Les Provisions comprennent des montants correspondant à diverses charges, réclamations et litiges à l’encontre du
Groupe.
Le Groupe fait l’objet de diverses procédures et réclamations principalement relatives aux opérations d’exploitation
dans le cadre de son activité et pour lesquelles la direction a constitué des provisions fondées sur des estimations
raisonnables. La direction estime que la conclusion de ces procédures n’engendrera pas de coût supplémentaire
significatif pour le Groupe et qu’il n’y aura pas d’impact significatif sur sa trésorerie ou sur son résultat
d’exploitation.
110
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
23.2.
ENGAGEMENTS HORS BILAN
23.2.1.
Passifs éventuels du Groupe, hors Villages Nature
Le tableau ci-dessous présente les passifs éventuels aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 :
Echéance des engagements
Note
Au 30 septembre
2014
Moins
d’un an
1 à 5 ans
Plus de
5 ans
Au 30 septembre
2013
Au 30 septembre
2012
Engagements conditionnels envers TWDC
23.2.1.1
182,9
-
-
182,9
182,9
182,9
Autres
23.2.1.2
98,8
46,7
48,3
3,8
114,9
123,4
281,7
46,7
48,3
186,7
297,8
306,3
(en millions d’euros)
Total engagements hors bilan
B
23.2.1.1.
Passifs éventuels envers TWDC
B.1
Conformément à la Restructuration financière de 1994, le Groupe s’est engagé à payer à TWDC une rémunération
de développement de 182,9 millions d’euros en un seul versement, sous réserve de certaines conditions, dont le
lancement de la construction d’un second parc et l’obtention de l’autorisation de ses prêteurs pour son
financement. Cette rémunération correspondait principalement à des coûts supportés par TWDC entre 1990 et
1994 pour la conception et le développement d’un second parc. Au cours de l’Exercice 1994, le développement de
celui-ci a finalement été reporté.
B.2
B.3
B.4
B.5
Afin d’obtenir les autorisations nécessaires au financement du Parc Walt Disney Studios® de la part de ses prêteurs,
auxquels le Groupe Contrôlé Juridiquement louait en crédit-bail la plupart de ses actifs, TWDC a accepté de
modifier en septembre 1999 les termes de paiement de la rémunération de développement pour qu’ils dépendent
de plusieurs éléments. Ceux-ci incluaient notamment le remboursement de l’ensemble de l’endettement bancaire
du Groupe et la réalisation d’un résultat d’exploitation avant dotations aux amortissements supérieur à
472,6 millions d’euros.
En septembre 2012, dans le cadre du Refinancement de 2012, TWDC a réaffirmé que le paiement de la
rémunération de développement était toujours conditionné à la réalisation d’un résultat d’exploitation avant
dotations aux amortissements supérieur à 472,6 millions d’euros. De plus, TWDC a accepté qu’en aucun cas cette
rémunération ne soit exigible avant le 30 octobre 2027, même si le niveau de résultat d’exploitation avant dotations
aux amortissements requis est atteint avant cette date.
23.2.1.2.
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Autres passifs éventuels
Au 30 septembre 2014, les autres passifs éventuels incluent un montant de 84,7 millions d’euros relatif à plusieurs
contrats de services à long terme.
De plus, le Groupe a accordé des garanties de performance à des partenaires contractuels. Le Groupe pourrait être
tenu de payer, en fonction d’éléments futurs, un montant maximum de 14,1 millions d’euros au titre de ces
garanties. Au cours de l’Exercice 2014, le Groupe a notamment conclu un contrat de concession, sous conditions
suspensives, pour la construction et l’exploitation d’ouvrages de liaison entre le Site et les infrastructures
géothermiques du projet Villages Nature. Dans le cadre de ce contrat, le Groupe s’est engagé à verser une
indemnité en cas de résiliation anticipée. Au 30 septembre 2014, ce contrat n’avait pas encore pris effet car
certaines conditions suspensives n’étaient pas levées.
23.2.2.
Passifs éventuels et engagements du Groupe relatifs à Villages Nature
Dans le cadre de la convention telle qu’amendée en septembre 2010 avec les autorités publiques, Les Villages
Nature de Val d’Europe S.A.S. a accepté de garantir un niveau minimum de revenu fiscal au département de la
Seine-et-Marne sur une période de 15 ans qui commencera à l’ouverture au public de Villages Nature.
L’engagement du Groupe dans le cadre de cette garantie s’élève à 2,5 millions d’euros et était présenté dans la ligne
“Autres” du tableau de la note 23.2.1. “Passifs éventuels” des états financiers consolidés de 2013.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
111
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
De plus, dans le cadre des accords financiers signés en mai 2014 pour la première phase de construction de Villages
Nature, le Groupe a accepté les engagements conditionnels suivants :
•
Villages Nature Tourisme S.A.S., la société d’exploitation du projet, louera des équipements, appartements et
cottages auprès d’investisseurs externes. Le Groupe a garanti le paiement des loyers dus par Villages Nature
Tourisme S.A.S. aux investisseurs externes pour la durée du premier bail. De plus, le Groupe a garanti le
paiement d’une indemnité potentielle à payer par Villages Nature Tourisme S.A.S. à l’un des investisseurs
institutionnels dans le cas du non renouvellement d’un bail d’une période initiale de 12 ans relatif aux
appartements et cottages. Les passifs éventuels du Groupe relatifs à ces garanties s’élèvent à 124,3 millions
d’euros.
•
Le Groupe s’est engagé à ce que certaines filiales communes relatives au projet Villages Nature maintiennent
un niveau minimum d’avances associés, comme suit :
Pour les filiales communes en charge de la construction des équipements, appartements et cottages, cet
engagement s’élève à 11,0 millions d’euros. Le Groupe a déjà financé ces entités pour un montant
supérieur à cette limite. L’engagement minimum de 11,0 millions d’euros prendra fin après le
remboursement des emprunts externes.
Pour Villages Nature Tourisme S.A.S., cet engagement s’élève à 11,0 millions d’euros. Le Groupe n’a pas
encore financé cette entité car son activité n’a pas encore commencé. Cet engagement prendra fin au plus
tôt en 2018, sous réserve que cette entité atteigne un résultat opérationnel positif.
•
SNC Nature Hébergements 1 a souscrit un emprunt bancaire pour financer l’acquisition d’appartements et
de cottages. En garantie de cet emprunt bancaire, le Groupe s’est engagé à soutenir financièrement
SNC Nature Hébergements 1 dans le cas d’un décalage temporaire entre les paiements à recevoir de la vente
d’appartements et de cottages et les paiements nécessaires pour financer leur acquisition. Les passifs éventuels
du Groupe relatifs à cet engagement s’élèvent à 16,0 millions d’euros.
De plus, Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S. a conclu un contrat de concession, sous conditions suspensives,
pour la construction et l’exploitation d’un réseau de géothermie. Au 30 septembre 2014, dans le cadre de ce
contrat, Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S. s’est engagée à verser une indemnité en cas de résiliation
anticipée. Le Groupe a garanti le paiement de cette indemnité à hauteur de 50 %. Au 30 septembre 2014, ce contrat
n’avait pas encore pris effet car certaines conditions suspensives n’étaient pas levées. Les passifs éventuels du
Groupe relatifs à cette garantie s’élèvent à 7,6 millions d’euros.
23.2.3.
23.2.3.1.
Autres engagements
Investissements futurs
Au 30 septembre 2014, le Groupe s’est engagé à réaliser des investissements dans le futur pour un montant de
17,1 millions d’euros à des fins de développement du Site et d’amélioration des actifs existants.
23.2.3.2.
Contrats de location
Le Groupe a également conclu des engagements de location, portant principalement sur des immeubles, des
véhicules ainsi que du matériel informatique et de bureau, dont les loyers se sont élevés respectivement à
29,4 millions d’euros, 31,7 millions d’euros et 30,8 millions d’euros au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012.
112
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Au 30 septembre 2014, les montants minimums d’engagements de location non résiliables se répartissent comme
suit :
(en millions d’euros)
Montant
2015
13,0
2016
10,8
2017
9,7
2018
9,4
2019
8,1
Au-delà
49,5
Total
100,5
B
24. PERSONNEL
B.1
Au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012, l’effectif moyen du Groupe se répartit comme suit :
B.2
Exercice
Cadres
Non cadres
B.3
2014
2013
2012
1 963
1 898
1 829
12 101
12 346
12 344
B.4
B.5
Total
14 064
14 244
14 173
Equivalent temps plein
13 115
13 194
13 182
B.6
Les frais de personnel encourus au titre des Exercices 2014, 2013 et 2012 se sont élevés respectivement à
595,1 millions d’euros, 590,5 millions d’euros et 580,4 millions d’euros.
B.7
25. REMUNERATION DE LA DIRECTION
B.9
La Société étant constituée sous la forme d’une société en commandite par actions, le Groupe considère que les
principaux dirigeants au sens de la norme IAS 24 sont les mandataires sociaux : le Gérant et le Conseil de
surveillance. Par ailleurs, le Groupe a mis en place un Comité de direction générale comprenant les fonctions
directement rattachées au président du Gérant et dont le Groupe a estimé approprié de présenter ici la
rémunération globale.
B.10
25.1.
25.1.1.
B.8
B.11
MANDATAIRES SOCIAUX
Gérant
Pour les Exercices 2014, 2013 et 2012, la rémunération de base du Gérant s’est élevée respectivement à 12,8 millions
d’euros, 13,1 millions d’euros et 13,2 millions d’euros. Pour plus de détails sur la méthode de calcul de cette
rémunération, voir la note 16.1.1. “Redevances de licence et rémunération du Gérant”, ainsi que la
section A.4.1. “Principaux engagements liés au développement du Site” du Document de Référence 2013 du
Groupe et le rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère de l’Exercice 2014 ; section “Direction du Groupe
au cours de l’Exercice 2014”.
25.1.2.
Conseil de surveillance
Les jetons versés aux membres du Conseil de surveillance de la Société en proportion de leur présence aux séances
des Exercices 2014, 2013 et 2012 se sont élevés respectivement à 198 437 euros, 293 787 euros et 225 182 euros. Les
salariés de TWDC ne perçoivent aucune rémunération au titre de leurs fonctions de membres du Conseil de
surveillance de la Société. Les membres du Conseil de surveillance de la Société ne bénéficient d’aucun
engagement correspondant à d’autres éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages à raison de la
prise ou de la cessation de leurs fonctions. Aucune option de souscription d’actions de la Société n’a été attribuée
aux membres du Conseil de surveillance. Pour plus d’informations, voir le rapport du Gérant pour le Groupe et la
société mère de l’Exercice 2014, section “Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
113
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux états financiers consolidés
Les membres du Conseil de surveillance de la Société sont également membres du Conseil de surveillance d’EDA.
Par principe, les membres du Conseil de surveillance de la Société ne perçoivent aucune rémunération au titre de
leur mandat exercé au sein du Conseil de surveillance d’EDA. Par exception, les membres du Conseil de
surveillance ont perçu au cours de l’Exercice 2013 une rémunération au titre des travaux spécifiques réalisés au
cours de l’Exercice 2012. Cette rémunération a été accordée dans le cadre de leur mandat exercé au sein du Conseil
de surveillance d’EDA lors du Refinancement de 2012 et s’est élevée à 75 000 euros. Pour plus d’informations, voir
le rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère de l’Exercice 2013, section “Direction du Groupe au cours
de l’Exercice 2013”.
25.2.
COMITE DE DIRECTION GENERALE
Le tableau suivant présente la rémunération versée aux membres du Comité de direction générale au cours des
Exercices 2014, 2013 et 2012 :
Exercice
(en euros)
Rémunération versée au cours de l’Exercice (1)
(1)
2014
2013
2012
2 782 120
3 531 180
3 939 910
Correspond à la rémunération fixe, variable et aux avantages en nature versés au cours de l’Exercice.
Le Groupe prend en charge la totalité des coûts afférents à la rémunération versée aux membres du Comité de
direction générale au titre de leurs fonctions au sein du Groupe. Aucun régime complémentaire de retraite
spécifique n’a été mis en place pour ces derniers.
De plus, le tableau suivant présente la valeur des options de souscriptions d’actions et des actions gratuites de
TWDC qui ont été attribuées au Comité de direction générale au cours des Exercices 2014, 2013 et 2012 :
Exercice
(en euros)
Valorisation des options de souscription d’actions de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
2014
2013
2012
807 265
563 722
527 222
Valorisation des actions gratuites de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
2 178 815
1 845 562
1 831 949
Total
2 986 080
2 409 284
2 359 171
Pour plus d’informations, voir le rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère de l’Exercice 2014 ; section
“Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”.
26. EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE
Le 6 octobre 2014, la Société a annoncé une proposition globale, soutenue par TWDC, visant à améliorer la
situation financière du Groupe et à permettre ainsi la poursuite de ses investissements pour la satisfaction de ses
visiteurs. Le projet de recapitalisation proposé s’élève approximativement à 1 milliard d’euros. Si elle était mise en
œuvre, cette proposition aurait pour effet d’améliorer la situation de la trésorerie du Groupe, de réduire son
endettement et d’augmenter sa liquidité en réduisant les charges financières relatives à sa dette et en reportant
l’amortissement d’emprunts.
La réalisation des opérations faisant l’objet de cette proposition est subordonnée à leur approbation par les
actionnaires de la Société, à la finalisation de la procédure d’information consultation préalable du comité
d’entreprise et à la réalisation de certaines autres conditions. Pour autant que ces conditions soient satisfaites, les
opérations envisagées dans la proposition devraient être réalisées dans le courant du premier semestre
calendaire 2015.
Pour plus d’informations, veuillez-vous référer au communiqué de presse publié le 6 octobre 2014 qui est disponible
sur le site internet du Groupe (http://corporate.disneylandparis.fr).
114
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
B.4. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Caderas Martin
43, rue de Liège
75008 Paris
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
(Exercice clos le 30 septembre 2014)
Aux Actionnaires
EURO DISNEY S.C.A.
B
1, rue de la Galmy
77700 Chessy
France
B.1
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 30 septembre 2014, sur :
B.2
B.3
•
le contrôle des comptes consolidés de la société EURO DISNEY S.C.A., tels qu’ils sont joints au présent
rapport ;
B.4
•
la justification de nos appréciations ;
B.6
•
la vérification spécifique prévue par la loi.
B.7
Les comptes consolidés ont été arrêtés par EURO DISNEY S.A.S., Gérant d’EURO DISNEY S.C.A. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
B.5
B.8
B.9
B.10
I - OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDES
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés
ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres
méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion.
B.11
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans
l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
II - JUSTIFICATION DES APPRECIATIONS
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées et évaluées comme exposé dans la note 3.1.5. de l’annexe aux
comptes consolidés. Nous avons examiné le caractère approprié des méthodes comptables et de la démarche
retenue par la Gérance pour apprécier l’évaluation de ces actifs.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
115
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
III - VERIFICATION SPECIFIQUE
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la
vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 12 décembre 2014
Les Commissaires aux Comptes
116
PricewaterhouseCoopers Audit
Caderas Martin
Bruno Tesnière
Pierre-Olivier Cointe
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers de la société (comptes annuels) établis selon les règles et principes comptables applicables en France
B.5. ETATS
FINANCIERS DE LA SOCIETE (COMPTES ANNUELS) ETABLIS SELON LES REGLES ET
PRINCIPES COMPTABLES APPLICABLES EN
FRANCE
BILAN
118
COMPTE DE RESULTAT
119
NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS
120
1.
DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
120
2.
FAIT CARACTERISTIQUE DE L’EXERCICE 2014
120
3.
PRINCIPALES REGLES ET METHODES COMPTABLES
120
4.
TITRES DE PARTICIPATION
121
B
B.1
B.2
5.
AUTRES IMMOBILISATIONS
122
B.3
6.
CREANCES SUR LES SOCIETES LIEES
122
B.4
7.
AUTRES CREANCES
122
B.5
8.
CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
122
B.6
B.7
9.
CAPITAUX PROPRES
122
B.8
10. DETTES
123
B.9
11. PRODUITS D’EXPLOITATION
123
B.10
12. PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION
123
13. RESULTAT FINANCIER
123
14. RESULTAT EXCEPTIONNEL
123
15. IMPOT SUR LES SOCIETES
124
16. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
124
17. PERSONNEL
125
18. REMUNERATIONS ALLOUEES AUX MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
125
19. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
125
20. ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
125
21. EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE
126
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
117
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers de la société (comptes annuels) établis selon les règles et principes comptables applicables en France
BILAN
Aux 30 septembre
2014
(en millions d’euros)
Note
Valeurs
brutes
2013
Amortissements
et provisions
Valeurs
nettes
Valeurs nettes
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles
0,4
(0,2)
0,2
0,2
Titres de participation
4
603,8
(470,5)
133,3
603,8
Autres immobilisations
5
1,1
(0,1)
1,0
1,3
605,3
(470,8)
134,5
605,3
Actif circulant
Créances sur sociétés liées
6
9,7
-
9,7
11,3
Autres créances
7
0,9
-
0,9
-
Charges constatées d’avance
8
4,1
-
4,1
-
14,7
-
14,7
11,3
149,2
616,6
Total actif
620,0
(470,8)
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
Capitaux propres
Capital
Primes d’émission
Réserve légale
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
39,0
39,0
1 442,5
1 442,5
16,9
16,9
(882,6)
(881,0)
(472,2)
9
(1,6)
143,6
615,8
Fournisseurs et comptes rattachés
5,1
0,2
Dettes fiscales et sociales
0,5
0,6
5,6
0,8
149,2
616,6
Dettes
10
Total passif
Les notes jointes font partie intégrante des états financiers.
118
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Etats financiers de la société (comptes annuels) établis selon les règles et principes comptables applicables en France
COMPTE DE RESULTAT
Exercice clos le 30 septembre
(en millions d’euros)
Note
2014
2013
0,8
0,9
Produits d’exploitation
Chiffre d’affaires
Autres produits d’exploitation
0,2
-
11
1,0
0,9
12
(1,0)
(0,8)
Salaires et traitements
(0,9)
(1,0)
Charges sociales
(0,4)
(0,4)
(0,2)
(0,3)
(2,5)
(2,5)
B.1
(1,5)
(1,6)
B.2
0,1
B.3
Charges d’exploitation
Prestations de services et autres charges externes
Autres
12
Résultat d’exploitation
Produits financiers
-
Dépréciation des titres
Autres charges financières
Résultat financier
13
Résultat courant
Résultat exceptionnel
14
Impôt sur les sociétés
15
Résultat net
B
(470,5)
-
(0,1)
-
(470,6)
0,1
B.5
(472,1)
(1,5)
B.6
(0,1)
(0,1)
B.7
(472,2)
(1,6)
B.4
B.8
B.9
Les notes jointes font partie intégrante des états financiers.
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
119
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS
1. DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
Euro Disney S.C.A. (la “Société”) et ses filiales détenues et contrôlées (le “Groupe”1) ont commencé l’exploitation
commerciale de Disneyland® Paris (le “Site”) le 12 avril 1992, jour de l’ouverture officielle. Le Groupe exploite le
Site qui comprend deux parcs à thèmes (collectivement les “Parcs à Thèmes”), le Parc Disneyland® et le Parc Walt
Disney Studios® (qui a ouvert ses portes au public le 16 mars 2002), sept hôtels à thèmes (les “Hôtels”), deux
centres de congrès, le centre de divertissements Disney Village® et le Golf Disneyland® (le “Golf”). Le Groupe gère
également le développement immobilier et l’extension des infrastructures des terrains proches du Site.
La Société est cotée en bourse sur le marché Euronext Paris et est indirectement détenue à 39,8 % par
EDL Holding Company LLC, une société détenue indirectement à 100 % par The Walt Disney
Company (“TWDC”). La gérance est confiée à Euro Disney S.A.S. (le “Gérant”), filiale détenue indirectement à
100 % par TWDC. L’associé commandité de la Société est EDL Participations S.A.S., une filiale également détenue
indirectement à 100 % par TWDC. La Société détient une participation de 82 % dans Euro Disney Associés S.C.A.
(“EDA”), principale société d’exploitation du Site. Les 18 % restants sont détenus à part égale par deux filiales
indirectement détenues à 100 % par TWDC.
Le Groupe est consolidé par intégration globale dans les états financiers de TWDC, basée à Burbank, Etats-Unis
d’Amérique.
L’exercice social de la Société commence le 1er octobre d’une année donnée et se termine le 30 septembre de
l’année suivante. Pour les besoins de ces états financiers, l’exercice social d’une année donnée (l’ “Exercice”)
désigne l’exercice clos au cours de ladite année (à titre d’exemple, l’Exercice 2014 désigne l’exercice clos
le 30 septembre 2014).
2. FAIT CARACTERISTIQUE DE L’EXERCICE 2014
Au 30 septembre 2014, la Société a procédé à une revue de la valeur d’usage de ses titres de participation dans EDA,
conformément aux principes comptables français. Dans un environnement économique toujours difficile impactant
la performance économique du Groupe, cette valeur d’usage, qui reflète l’économie du projet de recapitalisation
annoncé le 6 octobre 2014 (le “Projet de recapitalisation”), s’est avérée inférieure à la valeur comptable des titres.
La Société a donc constaté dans ses comptes sociaux une dépréciation de titres à hauteur de la différence constatée,
soit 470,5 millions d’euros.
Pour plus d’informations sur la valeur comptable des titres de participation d’EDA et sur l’impact comptable de
cette provision, voir les notes 4. “Titres de participation” et 13. “Résultat financier”. Pour plus d’informations
concernant le Projet de recapitalisation, voir la note 21. “Evènement postérieur à la clôture”.
3. PRINCIPALES REGLES ET METHODES COMPTABLES
3.1.
BASES DE PREPARATION DES COMPTES
Les comptes de la Société sont établis en conformité avec le Plan Comptable Général, les règles et principes
comptables applicables en France.
3.2.
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Les Immobilisations incorporelles correspondent à des droits liés à une attraction du Parc Walt Disney Studios® évalués
à leur coût d’acquisition. Les amortissements sont calculés linéairement sur 20 ans.
3.3.
TITRES DE PARTICIPATION
Les Titres de participation figurent au bilan à leur valeur d’acquisition diminués de leurs dépréciations éventuelles.
1
120
Le Groupe inclut également Centre de Congrès Newport S.N.C., une société de financement ad hoc consolidée (la “Société de Financement”).
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
La Société effectue chaque année une évaluation de la valeur d’usage de ses titres de participation. Lorsque la
valeur d’usage des titres est inférieure à la valeur comptable, une provision est constituée à hauteur de la différence
constatée.
La valeur d’usage s’apprécie pour chaque filiale (compte tenu de la situation de ses propres filiales et participations)
en fonction de divers critères, tels que ses capitaux propres, la valeur actualisée de ses flux de trésorerie futurs
prévus, le caractère stratégique de la participation détenue, ainsi que ses perspectives de rentabilité.
Au 30 septembre 2014, dans le cadre du Projet de recapitalisation, la Société a effectué une évaluation de la valeur
d’usage de ses titres de participations dans EDA qui reflète l’économie de ce projet.
3.4.
ENGAGEMENTS LIES AU DEPART A LA RETRAITE
La Société procure à son personnel des avantages liés à la retraite en utilisant des plans à cotisations définies et des
plans à prestations définies.
Tous les employés de la Société cotisent à des caisses de retraite conformément à la réglementation française, ainsi
qu’à une caisse de retraite complémentaire. Les salariés cadres cotisent également à une caisse de retraite par
capitalisation. Les cotisations sont versées aux caisses de retraite par la Société et les employés. La part patronale de
ces cotisations est constatée en charges lorsqu’elle est encourue. La Société n’a pas d’engagement futur portant sur
ces avantages.
Indépendamment des cotisations aux caisses de retraite telles que décrites ci-dessus, la Société procure également
des plans à prestations définies, en vertu des conventions collectives qui prévoient des indemnités de départ allant
d’un demi mois à trois mois de salaire brut pour les employés quittant la Société à l’âge de 60 ans ou plus s’ils font
état au minimum d’un an d’ancienneté.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
4. TITRES DE PARTICIPATION
B.8
Aux 30 septembre 2014 et 2013, la Société détient des participations directes dans les entités suivantes :
B.9
Au 30 septembre 2014
(en millions d’euros)
EDA
Euro Disney Commandité S.A.S.
B.10
Au 30 septembre 2013
Valeur brute
Valeur nette
% de participation
Valeur nette
603,6
133,1
82 %
0,2
0,2
100 %
603,8
133,3
% de participation
603,6
82 %
0,2
100 %
B.11
603,8
La Société procède chaque année à une revue de la valeur d’usage de ses titres de participation.
Au 30 septembre 2014, la Société a procédé à une revue de la valeur d’usage de ses titres de participation dans EDA.
Cette valeur d’usage, qui reflète l’économie du Projet de recapitalisation, est inférieure à la valeur comptable des
titres. La Société a donc enregistré une provision à hauteur de la différence constatée, soit 470,5 millions d’euros.
Au 30 septembre 2013, la valeur d’usage étant supérieure à la valeur comptable des titres, aucune provision pour
dépréciation n’avait été constatée.
Des informations complémentaires relatives aux filiales de la Société au 30 septembre 2014, et pour l’exercice clos à
cette même date sont présentées ci-dessous :
(en millions d’euros)
EDA
Euro Disney Commandité S.A.S.
Perte de
l’exercice
Prêts et avances
consentis par la
Société et non
remboursés
Capital
social
Capitaux
propres
Chiffre
d’affaires
203,7
145,8
1 270,9
(80,5)
9,7
0,2
0,1
-
(0,0)
-
Au cours des Exercices 2014 et 2013, aucun dividende n’a été reçu des filiales.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
121
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
5. AUTRES IMMOBILISATIONS
Aux 30 septembre 2014 et 2013, la valeur nette comptable des Autres immobilisations s’élève respectivement à
1,0 million d’euros et 1,3 million d’euros et correspond principalement aux actions propres détenues dans le cadre
du contrat de liquidité et aux montants alloués à celui-ci (voir note 9.2. “Contrat de liquidité”).
6. CREANCES SUR LES SOCIETES LIEES
Aux 30 septembre 2014 et 2013, les Créances sur les sociétés liées correspondent à des avances de trésorerie faites à
EDA, pour respectivement 9,7 millions d’euros et 11,3 millions d’euros. Les échéances de ces avances sont
inférieures à un an.
Ces avances portent intérêts au taux moyen annuel Euribor 3 mois moins 0,5 %. Cependant, au cours de
l’Exercice 2014, le taux moyen Euribor 3 mois était inférieur à 0,5 % ; aucun produit d’intérêts n’a été constaté.
7. AUTRES CREANCES
Au 30 septembre 2014, les Autres créances correspondent principalement à de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (“TVA”).
8. CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
Au 30 septembre 2014, les Charges constatées d’avance correspondent à des honoraires d’avocats et de consultants
relatifs au Projet de recapitalisation. Sous réserve de la mise en œuvre de ce projet, ces montants seront
comptabilisés en Capitaux propres.
9. CAPITAUX PROPRES
(en millions d’euros)
Au 30 septembre 2012
Affectation du résultat de l’exercice clos le 30 septembre 2012
Résultat de l’exercice clos le 30 septembre 2013
Capital
Primes
d’émission
Réserve
légale
Report à
nouveau
39,0
1 442,5
16,9
(879,6)
-
-
-
(1,4)
-
-
-
39,0
1 442,5
16,9
(881,0)
Affectation du résultat de l’exercice clos le 30 septembre 2013
-
-
-
(1,6)
Résultat de l’exercice clos le 30 septembre 2014
-
-
-
39,0
1 442,5
16,9
Au 30 septembre 2013
Au 30 septembre 2014
-
(882,6)
Résultat
(1,4)
1,4
(1,6)
(1,6)
1,6
Capitaux
propres
617,4
(1,6)
615,8
-
(472,2)
(472,2)
(472,2)
143,6
Aux 30 septembre 2014 et 2013, le poste Réserve légale correspond à une réserve non distribuable s’élevant à
16,9 millions d’euros.
9.1.
CAPITAL SOCIAL
Aux 30 septembre 2014 et 2013, le capital de la Société (entièrement libéré) est divisé en 38 976 490 actions d’une
valeur nominale de 1,00 euro chacune.
122
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
9.2.
CONTRAT DE LIQUIDITE
Conformément aux autorisations qui lui ont été conférées par les assemblées générales des actionnaires
de la Société, le Gérant a mis en œuvre un programme de rachat d’actions et confié la réalisation de ces opérations
d’achat à Oddo Corporate Finance, un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante,
dans le cadre d’un contrat de liquidité. Pour de plus amples détails, voir le descriptif du programme de rachat
d’actions et les communiqués de presse sur le contrat de liquidité qui sont disponibles sur le site internet de la
Société (http://corporate.disneylandparis.fr).
Au 30 septembre 2014, la Société détient 226 814 actions propres acquises dans le cadre de son contrat de liquidité
pour une valeur d’acquisition de 0,8 million d’euros. De plus, au 30 septembre 2014, la Société a également affecté
un montant de 0,3 million d’euros au compte de liquidité.
B
10. DETTES
Aux 30 septembre
(en millions d’euros)
2014
2013
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
5,1
0,2
Dettes fiscales et sociales
0,5
0,5
-
0,1
5,6
0,8
Taxe sur la Valeur Ajoutée (“TVA”)
Les dettes fournisseurs s’élèvent au 30 septembre 2014 à 5,1 millions d’euros. Elles sont principalement composées
de factures non parvenues pour les honoraires d’avocats et de consultants liés au Projet de recapitalisation. Le
montant des factures à payer n’est pas significatif et le délai de paiement est de 30 jours.
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
11. PRODUITS D’EXPLOITATION
Au titre de l’Exercice 2014 et de l’Exercice 2013, les produits d’exploitation s’élèvent respectivement à 1,0 million
d’euros et 0,9 million d’euros. Ils se composent principalement de prestations de services fournies à EDA dans le
cadre d’un contrat d’assistance administrative. Au titre de l’Exercice 2014, ces produits d’exploitation se composent
également d’autres services externes refacturés à EDA pour un montant de 0,2 million d’euros.
B.10
B.11
12. PRESTATIONS DE SERVICES ET AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION
Au titre de l’Exercice 2014, les Prestations de services et autres charges externes incluent principalement des commissions
bancaires et des honoraires de commissariat aux comptes.
Au titre de l’Exercice 2014, les Autres charges d’exploitation incluent principalement les jetons de présence dus aux
membres du Conseil de surveillance.
13. RESULTAT FINANCIER
Au titre de l’Exercice 2014, le Résultat financier correspond à une perte nette de 470,6 millions d’euros liée à la
charge de dépréciation des titres de participation dans EDA. Au titre de l’Exercice 2013, le Résultat financier
correspondait à un gain net de 0,1 million d’euros.
14. RESULTAT EXCEPTIONNEL
Tant au titre de l’Exercice 2014 que de l’Exercice 2013, le Résultat exceptionnel correspond à une perte nette sur les
cessions d’actions propres.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
123
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
15. IMPOT SUR LES SOCIETES
Aucun impôt sur les sociétés n’a été constaté par la Société au titre des Exercices 2014 et 2013 du fait de ses pertes
fiscales. Au 30 septembre 2014, les déficits fiscaux reportables s’élèvent approximativement à 36,1 millions d’euros
et peuvent être reportés indéfiniment.
La Société est redevable de l’impôt sur les sociétés au taux de 33,33 % majoré, le cas échéant, de la contribution
sociale de 3,3 % et d’une contribution exceptionnelle de 10,7 %.
La Société établit une liasse fiscale autonome. Elle n’a signé aucun accord d’intégration fiscale.
16. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
En 2004, les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place pour les employés ou les mandataires sociaux
(le “Bénéficiaire” ou les “Bénéficiaires”) d’un plan d’options de souscription d’actions de la Société.
Dans le cadre de ce plan d’options de souscription d’actions, les options ont été émises à un prix d’exercice
correspondant à la moyenne des cours des actions de la Société sur les 20 séances de bourse précédant le jour de
l’attribution des options. Le délai de validité des options est au maximum de huit ans à partir de leur date
d’émission. Elles peuvent être levées par tranches égales sur une période minimale de quatre ans à compter du
premier anniversaire de la date d’attribution.
En cas de départ de la Société d’un Bénéficiaire, les options qui lui ont été consenties et qu’il est en droit d’exercer
doivent l’être dans un délai allant de 3 à 18 mois suivant la date effective de cessation de ses fonctions et selon la
nature de ce départ. En cas de licenciement pour faute lourde ou grave, les options sont caduques à la date de
notification du licenciement.
Le tableau suivant fournit des informations complémentaires sur les options de souscription d’actions attribuées et
en circulation au 30 septembre 2014 :
Plan 2004(1)
Date d’approbation par l’assemblée
17/12/2004
Date d’attribution
08/03/2006
14/03/2007
TOTAL
77 915
101 506
179 421
-
-
-
-
33 128
33 128
Date de début d’exercice des options :
08/03/2006
14/03/2007
-
Date d’expiration :
08/03/2014
14/03/2015
-
11,00
9,00
-
-
-
-
Nombre total d’actions pouvant être souscrites ou achetées(2) :
– par les mandataires sociaux
– par les 10 premiers attributaires
salariés(2)
Prix d’exercice en euros(3) :
Nombre d’actions souscrites cumulées au 30 septembre
2014(2)
:
Options de souscription d’actions annulées au cours de l’Exercice 2014 :
3 005
-
3 005
Options de souscription d’actions restantes(2) :
-
33 128
33 128
Options de souscription d’actions restantes exerçables(2) :
-
33 128
33 128
(1)
(2)
(3)
124
Le délai de validité des options attribuées dans le cadre de ce plan est de huit ans à compter de leur date d’émission. Les actionnaires de la Société ont approuvé la
mise en place d’un plan d’options de souscription d’actions portant sur un maximum de 5 % du capital de la Société.
Chaque option de souscription d’actions donne le droit d’acquérir une action de la Société au prix d’exercice. Ces chiffres prennent en compte les ajustements liés au
regroupement d’actions de 2007.
Le prix d’exercice de l’option a été ajusté suite au regroupement d’actions de 2007.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
16.1.
MOUVEMENTS DES OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
Le tableau ci-dessous résume les mouvements concernant les options de souscription d’actions de la Société au
cours des Exercices 2014 et 2013 :
Nombre d’options
(en milliers)
Prix d’exercice moyen
pondéré
(en €)
263
12,12
Options attribuées
-
-
Options exercées
-
-
Options attribuées valides au 30 septembre 2012
Options annulées
(227)
12,59
36
9,17
Options attribuées
-
-
Options exercées
-
-
Options annulées
(3)
11,00
B.1
Options attribuées valides au 30 septembre 2014
33
9,00
B.2
Options attribuées valides au 30 septembre 2013
B
B.3
17. PERSONNEL
B.4
Au titre des Exercices 2014 et 2013, l’effectif moyen de la Société est composé respectivement de 11 et
12 personnes. Cet effectif correspond respectivement à six et sept employés équivalent temps plein au cours des
Exercices 2014 et 2013.
B.5
Les frais de personnel encourus au titre des Exercices 2014 et 2013 se sont respectivement élevés à
1,3 million d’euros et 1,4 million d’euros.
B.7
B.6
Aux 30 septembre 2014 et 2013, l’évaluation par l’actuaire de l’engagement lié aux indemnités de départ à la
retraite s’élève à 0,2 million d’euros et constitue un engagement hors-bilan.
B.8
18. REMUNERATIONS ALLOUEES AUX MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
B.10
Les jetons versés aux membres du Conseil de surveillance de la Société en proportion de leur présence aux séances
des Exercices 2014 et 2013 se sont élevés respectivement à 198 437 euros et 293 787 euros. Les salariés de TWDC ne
perçoivent aucune rémunération au titre de leurs fonctions de membre du Conseil de surveillance de la Société. Les
membres du Conseil de surveillance de la Société ne bénéficient d’aucun engagement correspondant à d’autres
éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages à raison de la prise ou de la cessation de leurs
fonctions. Aucune option de souscription d’actions de la Société n’a été attribuée aux membres du Conseil de
surveillance.
B.11
B.9
19. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Les honoraires des commissaires aux comptes comptabilisés au titre de l’Exercice 2014 s’élèvent à 124 milliers
d’euros pour la certification des comptes.
20. ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
En juillet 2013, la Société s’est portée caution solidaire pour le paiement de certains droits de douanes et taxes dus
par EDA pour un montant maximum de 0,8 million d’euros. Cette caution permet à EDA d’enlever les
marchandises importées avant le paiement effectif des droits de douanes et taxes associés.
De plus, au cours de l’Exercice 2014, EDA a conclu un contrat de concession, sous conditions suspensives, pour la
construction et l’exploitation d’ouvrages de liaison entre le Site et les infrastructures géothermiques du projet
Villages Nature. Dans le cadre de ce contrat, EDA s’est engagée à verser une indemnité en cas de résiliation
anticipée et la Société a garanti le paiement de cette indemnité. Au 30 septembre 2014, ce contrat n’avait pas
encore pris effet car certaines conditions suspensives n’étaient pas levées.
Aux 30 septembre 2014 et 2013, aucun autre aval ni garantie n’a été donné par la Société à ses filiales.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
125
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Notes annexes aux comptes annuels
21. EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE
Le 6 octobre 2014, la Société a annoncé une proposition globale, soutenue par TWDC, visant à améliorer la
situation financière du Groupe et à permettre ainsi la poursuite de ses investissements pour la satisfaction de ses
visiteurs. Le Projet de recapitalisation proposé s’élève à approximativement 1 milliard d’euros. Si elle était mise en
œuvre, cette proposition aurait pour effet d’améliorer la situation de la trésorerie du Groupe, de réduire son
endettement et d’augmenter sa liquidité en réduisant les charges financières relatives à sa dette et en reportant
l’amortissement d’emprunts.
La réalisation des opérations faisant l’objet de cette proposition est subordonnée à leur approbation par les
actionnaires de la Société, à la finalisation de la procédure d’information consultation préalable du comité
d’entreprise et à la réalisation de certaines autres conditions. Pour autant que ces conditions soient satisfaites, les
opérations envisagées dans la proposition devraient être réalisées dans le courant du premier semestre
calendaire 2015.
Pour plus d’informations, veuillez vous référer au communiqué de presse publié le 6 octobre 2014, disponible sur le
site internet de la Société (http://corporate.disneylandparis.fr).
126
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
B.6. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Caderas Martin
43, rue de Liège
75008 Paris
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
(Exercice clos le 30 septembre 2014)
Aux Actionnaires
EURO DISNEY S.C.A.
1, rue de la Galmy
77700 Chessy
B
Mesdames, Messieurs,
B.1
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l’exercice clos le 30 septembre 2014, sur :
B.2
B.3
•
le contrôle des comptes annuels de la société EURO DISNEY S.C.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
•
la justification de nos appréciations ;
B.5
•
les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
B.6
Les comptes annuels ont été arrêtés par EURO DISNEY S.A.S., Gérant d’EURO DISNEY S.C.A. Il nous appartient,
sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
B.4
B.7
B.8
B.9
I - OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
B.10
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne
comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres
méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la
présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion.
B.11
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
II - JUSTIFICATION DE NOS APPRECIATIONS
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
L’essentiel de l’actif de votre société est constitué de titres de participation qui sont comptabilisés et évalués comme
exposé dans la note 3.3. de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons examiné le caractère approprié des
méthodes comptables et de la démarche retenue par la Gérance pour apprécier l’évaluation de ces actifs.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans
leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
127
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
III - VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur, la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du Gérant et dans les documents adressés aux Actionnaires sur la
situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du code de commerce
sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur
faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces
comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société
ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs
du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 12 décembre 2014
Les Commissaires aux Comptes
128
PricewaterhouseCoopers Audit
Caderas Martin
Bruno Tesnière
Pierre-Olivier Cointe
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
B.7. INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
1.
DEMARCHE DE RESPONSABILITE SOCIETALE D’ENTREPRISE
130
2.
INFORMATIONS SOCIALES
130
2.1. EMPLOI ET DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
131
2.2. ORGANISATION DU TRAVAIL, SANTE ET SECURITE
135
2.3. RELATIONS SOCIALES, EGALITE DE TRAITEMENT ET DIVERSITE
137
2.4. PROMOTION
TRAVAIL
3.
ET RESPECT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU
141
B
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
141
3.1. POLITIQUE GENERALE EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT
141
B.1
3.2. UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES
144
B.2
3.3. POLLUTION ET GESTION DES DECHETS
146
B.3
3.4. CHANGEMENT CLIMATIQUE
150
B.4
3.5. PROTECTION DE LA BIODIVERSITE
151
3.6. RESPECT DES LOIS ET DE LA REGLEMENTATION
152
B.5
B.6
4.
5.
INFORMATIONS SOCIETALES
152
4.1. IMPACT TERRITORIAL, ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ACTIVITE
153
4.2. RELATIONS ENTRETENUES AVEC LES PARTIES PRENANTES
155
4.3. SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS
156
4.4. LOYAUTE DES PRATIQUES
158
B.10
4.5. AUTRES ACTIONS ENGAGEES EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME
161
B.11
NOTE METHODOLOGIQUE
161
5.1. PERIMETRE DE REPORTING
161
5.2. PERIODE DE REPORTING
161
5.3. OUTILS DE REPORTING, CONSOLIDATION ET CONTROLES
161
5.4. PRECISIONS ET LIMITES DE LA COLLECTE DES DONNEES
162
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
B.7
B.8
B.9
129
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
1. DEMARCHE DE RESPONSABILITE SOCIETALE D’ENTREPRISE
Depuis l’ouverture de Disneyland® Paris en 1992, le Groupe a adopté une démarche citoyenne et responsable dans
la gestion de ses activités touristiques et de développement immobilier. Cette démarche prend en compte les
dimensions sociales, environnementales et sociétales de ces activités, ainsi que les relations avec l’ensemble des
parties prenantes.
Reconnue comme étant la première destination touristique en Europe avec un impact économique fort sur
l’industrie du tourisme français, Disneyland Paris est un contributeur clé engagé avec les pouvoirs publics dans le
développement de l’Est parisien. Le Groupe est également le premier employeur mono-site de la région
Ile-de-France et le premier employeur privé dans le département de Seine-et-Marne.
C’est sur la base de cette position unique et exceptionnelle que le Groupe a fondé sa politique de responsabilité
sociétale (“RSE”) sur les enjeux suivants :
•
Assurer la sécurité de ses visiteurs et de ses employés et développer une culture de la sécurité ;
•
Favoriser un cadre de travail respectueux pour ses employés et développer des valeurs communes de qualité,
de créativité, d’innovation et d’intégrité ;
•
Maintenir un développement équilibré et durable du Val d’Europe afin de bâtir un pôle économique majeur
à l’Est de Paris ;
•
Limiter son empreinte environnementale et sensibiliser aux questions environnementales ;
•
Encourager les actions de citoyenneté d’entreprise ainsi que la mobilisation auprès des communautés locales.
Au titre de l’Exercice, le Groupe a consolidé les informations en matière de RSE pour le Groupe et pour Euro
Disney Associés S.C.A. (“EDA”) dans la présente annexe au rapport du gérant pour le Groupe et la société mère.
Voir la note 5. “Note méthodologique” pour plus d’informations.
2. INFORMATIONS SOCIALES
L’ambition du Groupe est d’être reconnu comme étant un employeur de référence en France, et plus localement
dans la région Ile-de-France et le département de Seine-et-Marne, en menant une politique des ressources humaines
socialement responsable.
Avec un effectif moyen annuel de plus de 14 000 employés, le Groupe est le premier employeur privé de Seine-etMarne. Fort de cette position, le Groupe s’est engagé à atteindre, de 2014 à 2016, des objectifs précis en matière de
recrutement de seniors et de jeunes diplômés à travers l’accord intergénérationnel qu’il a signé au cours de
l’Exercice avec les représentants du personnel. Cet accord démontre la volonté du Groupe de participer à l’effort
national de lutte contre le chômage. A travers cet exemple, parmi d’autres décrits ci-dessous, le Groupe se
positionne comme un employeur socialement responsable avec un rayonnement national.
Les employés étant au cœur de l’expérience vécue par les visiteurs sur le Site (voir la note 2.1.2. “Répartition des
employés par sexe, âge et zone géographique”), le Groupe s’attache à assurer pleinement sa responsabilité sociale,
laquelle repose sur les orientations stratégiques suivantes :
130
•
poursuivre un recrutement pérenne ;
•
maintenir une politique salariale équilibrée ;
•
offrir des opportunités de développement personnel et professionnel ;
•
garantir un environnement de travail sûr ;
•
entretenir une culture de la diversité ;
•
promouvoir le dialogue social.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Ces engagements se reflètent dans les activités du Groupe au quotidien, ainsi que dans les nombreuses actions
lancées au fil des années. Le programme Team Talent, lancé en janvier 2011, en est un exemple. Ce programme
définit les bases d’un nouveau contrat social, relationnel et managérial. Ce socle fondateur vise à renforcer
l’engagement des employés et de leur permettre de mieux travailler ensemble au quotidien. Un autre exemple est
la Talent School, une école de management interne qui propose un programme spécifique de développement dans le
but d’offrir aux employés des possibilités d’évolution vers des fonctions d’encadrement.
Par sa politique de formation et ses exigences en matière de qualité, le Groupe contribue de façon reconnue à la
professionnalisation des métiers du tourisme en France. Avec près de 500 métiers différents, le Groupe s’est
impliqué dans la création d’une filière d’excellence des métiers du tourisme, à travers notamment le Cluster
tourisme du Val d’Europe et son engagement dans le secteur des parcs de loisirs pour améliorer les exigences en
matière de formation et créer des certifications reconnues. Voir la note 4.1.2. “Impact sur les populations riveraines
et locales” pour plus d’informations.
2.1.
B
EMPLOI ET DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
B.1
2.1.1.
Nombre moyen d’employés
B.2
L’effectif moyen du Groupe et d’EDA au titre des exercices 2014, 2013 et 2012 se répartit comme suit :
B.3
Exercice
2014
Groupe
Cadres
B.4
2013
EDA
Groupe
2012
EDA
Groupe
EDA
B.5
1 963
1 889
1 898
1 824
1 829
1 778
Non cadres
12 101
12 080
12 346
12 330
12 344
12 327
Total
14 064
13 969
14 244
14 154
14 173
14 105
B.7
Equivalent temps plein
13 115
13 027
13 194
13 110
13 182
13 100
B.8
B.6
B.9
2.1.2.
B.10
Répartition des employés par sexe, âge et zone géographique
B.11
Le nombre d’employés et leur répartition par sexe et âge aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 sont les suivants :
Aux 30 septembre
2014
2013
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
14 134
13 962
13 791
13 631
13 885
13 732
Effectif
Nombre d’employés
Effectif par sexe (%)
Femmes
46 %
46 %
46 %
46 %
45 %
47 %
Hommes
54 %
54 %
54 %
54 %
55 %
53 %
Moins de 26 ans
19 %
19 %
19 %
19 %
22 %
22 %
26 ans à 55 ans
75 %
75 %
75 %
75 %
73 %
73 %
6%
6%
6%
6%
5%
5%
Effectif par âge (%)
56 ans et plus
Les activités du Groupe étant rassemblées sur le site de Disneyland® Paris (le “Site”), la répartition des employés par
zone géographique n’est pas applicable.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
131
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
65 % des employés du Groupe en contrats à durée indéterminée (“CDI”) ont plus de cinq ans d’ancienneté. La
répartition des employés en CDI par ancienneté aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est la suivante :
Aux 30 septembre
2014
Groupe
2013
EDA
Groupe
2012
EDA
Groupe
EDA
Effectif par ancienneté (%)
Moins de 1 an
13 %
13 %
11 %
11 %
13 %
13 %
1 à 4 ans
22 %
22 %
24 %
24 %
26 %
26 %
5 à 10 ans
24 %
24 %
25 %
25 %
25 %
25 %
11 à 16 ans
18 %
18 %
18 %
18 %
16 %
16 %
17 ans à 20 ans
8%
8%
9%
9%
17 %
17 %
Plus de 20 ans
15 %
15 %
13 %
13 %
3%
3%
La proportion des CDI au sein de l’effectif est restée stable aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 à environ 90 %.
Pour des informations sur l’égalité de traitement des employés du Groupe, voir la note 2.3. “Relations sociales,
égalité de traitement et diversité”.
2.1.3.
Embauches, licenciements et absentéisme
Afin de positionner Disneyland® Paris comme employeur de référence, et d’attirer des talents spécifiques,
notamment les ingénieurs, les techniciens ou encore les profils de l’hôtellerie et la restauration, des actions de
recrutement ciblées ont été mises en place au cours de l’Exercice ainsi qu’une nouvelle campagne de
communication, valorisant les métiers existants au sein de Disneyland Paris.
Afin de répondre à l’important besoin de candidats pour les contrats saisonniers, une opération de recrutement de
grande ampleur, réalisée en février 2014, a permis de rencontrer environ 1 000 candidats présélectionnés sur deux
journées de recrutement, tout en renforçant la marque employeur de Disneyland Paris grâce à une forte exposition
médiatique.
Le Groupe s’investit également dans différentes actions, notamment la participation à des forums ou des
partenariats, afin de toucher étudiants et jeunes diplômés de toute l’Europe.
Les embauches et licenciements au titre des exercices 2014, 2013 et 2012, se répartissent comme suit :
Exercice
2014
Embauches(1)
2012
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
6 350
6 294
6 454
6 392
7 044
6 996
dont % contrats permanents “CDI”
16 %
16 %
14 %
14 %
21 %
21 %
dont % contrats à durée déterminée “CDD”
62 %
62 %
61 %
62 %
58 %
58 %
dont % contrats intermittents
22 %
22 %
25 %
24 %
21 %
21 %
Licenciements
247
dont % pour fautes graves
dont % pour causes réelles et
(1)
(2)
132
2013
Groupe
sérieuses(2)
et autres causes
247
223
222
254
253
68 %
68 %
73 %
73 %
76 %
76 %
32 %
32 %
27 %
27 %
24 %
24 %
Le nombre d’embauches correspond au nombre de personnes ayant signé au moins un contrat à durée indéterminée, un contrat à durée déterminée ou un contrat
intermittent au cours de l’Exercice. La conversion des CDD en CDI au cours d’un exercice n’est pas prise en compte dans les données présentées ci-dessus.
Telle que définie par le droit du travail en France.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Au titre des exercices 2014, 2013 et 2012, le taux d’absentéisme total et le taux d’absentéisme par motif sont
présentés dans le tableau ci-dessous :
Exercice
2014
Groupe
Taux d’absentéisme(1) (%)
2013
EDA
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
23 %
23 %
23 %
23 %
22 %
22 %
Congés payés
9%
9%
9%
9%
9%
9%
Formations
3%
3%
3%
3%
3%
3%
Congés maternité, évènements familiaux
1%
1%
1%
1%
1%
1%
Maladies
4%
4%
4%
4%
4%
4%
Autres absences avec et sans maintien de rémunération
4%
4%
4%
4%
4%
4%
Accidents du travail , accident trajet, maladies professionnelles
2%
2%
2%
2%
1%
1%
Taux d’absentéisme par motif (%)
(1)
Méthode de calcul : Taux d’absentéisme = Nombre d’heures d’absence / Nombre d’heures planifiées.
B
B.1
B.2
Le taux d’absentéisme est resté stable au cours des exercices 2014, 2013 et 2012.
B.3
2.1.4.
Rémunération, évolution et programmes de reconnaissance
B.4
Les charges de personnel et l’augmentation moyenne des rémunérations au titre des exercices 2014, 2013 et 2012,
se répartissent comme suit :
B.6
Exercice
2014
(en millions d’euros)
Charges de personnel
dont versées à des entreprises de travail temporaire(1)
2013
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
595,1
543,6
590,5
543,0
580,4
535,9
14,2
n/a
10,8
n/a
11,9
n/a
Croissance moyenne des rémunérations(2)
En %
(1)
(2)
1,60 %
1,61 %
1,74 %
B.5
1,71 %
2,30 %
2,14 %
Le coût des entreprises de travail temporaire est inclus dans les charges de personnel du Groupe, conformément aux normes comptables IFRS, alors qu’il est
comptabilisé sur une ligne distincte du compte de résultat d’EDA, conformément aux normes comptables françaises. Le coût des entreprises de travail temporaire du
Groupe est constaté en quasi-totalité par EDA.
Ce pourcentage représente l’augmentation moyenne du salaire contractuel des employés présents sur l’ensemble de l’exercice présenté.
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le Groupe a souhaité aborder la politique de rémunération de façon juste et équilibrée, en articulant mesures
d’augmentation salariale et maintien des avantages sociaux pour les employés. Ces avantages comprennent
notamment une contribution de l’employeur au financement de certaines dépenses engagées par les employés en
matière de santé, prévoyance, retraite, transport, restauration et logement dans le but d’accompagner durablement
les salariés. Le Groupe a également poursuivi son engagement de privilégier les salaires les plus modestes en leur
octroyant, au titre de la politique salariale annuelle, une augmentation plus importante pour contribuer au
maintien de leur pouvoir d’achat. En complément de sa politique de rémunération annuelle, deux fois par an, le
Groupe a mis en place un processus d’ajustement de certains salaires afin de maintenir l’équité des rémunérations
et d’améliorer l’attrait général de ses politiques salariales.
Tout en tenant compte des difficultés liées à l’augmentation du coût de la vie, le Groupe continue de prendre en
considération les choix nécessaires à sa croissance afin de trouver le meilleur équilibre entre l’économique et le
social.
En matière d’épargne salariale, les employés peuvent bénéficier d’un Compte Epargne Temps (“CET”), d’un Plan
Epargne Entreprise (“PEE”) et d’un Plan d’Epargne Retraite Collectif (“PERCO”). Le Groupe ne propose pas de
plan d’épargne entreprise en actions de la Société à ses employés.
En mars 2013, le Groupe a signé un accord d’intéressement applicable pour les exercices 2013 à 2015 avec ses
organisations syndicales. Cet accord a fait l’objet d’un avenant signé au cours de l’Exercice. Le calcul de cet
intéressement est basé sur la performance économique du Groupe. Au titre des exercices 2014 et 2013, la
performance du Groupe ayant été inférieure aux seuils de déclenchement du calcul, aucun intéressement n’a été
versé.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
133
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Le Groupe n’a pas effectué de distribution au titre de la participation légale à ce jour en raison de la perte nette
enregistrée par EDA au cours des trois derniers exercices.
Le Groupe a également mis en place plusieurs programmes visant à reconnaître l’engagement et l’excellence des
employés dans divers domaines, tels que :
•
Meilleures citations : les employés sont sélectionnés par les visiteurs qui adressent spontanément des lettres de
compliments à Disneyland® Paris en les citant nommément. Une fois par an, les employés cités le plus
fréquemment sont invités à une cérémonie en leur honneur ;
•
Service Award : ce programme récompense les employés qui célèbrent certains jalons d’ancienneté au sein du
Groupe ;
•
The Walt Disney Legacy Award : un programme commun au segment Walt Disney Parks and Resorts (“WDPR”),
permettant la reconnaissance, par leurs pairs, des employés qui font vivre l’héritage de Walt Disney dans leurs
actions quotidiennes.
2.1.5.
2.1.5.1.
Formation
Politique de formation
Afin de développer les compétences de ses employés et d’améliorer la qualité des services proposés aux visiteurs, le
Groupe propose à ses employés de nombreuses formations ciblées. Le Groupe contribue de façon reconnue à la
professionnalisation des métiers du tourisme en France, à travers :
•
un parcours de formation standard assuré à tous les nouveaux employés, comprenant une formation
d’intégration au sein du Groupe, un parcours d’accueil et une formation technique et réglementaire ;
•
un centre de formation interne agréé (l’“Université Disney”) avec plus de 400 programmes de formation.
L’Université Disney propose des formations sur le développement des compétences managériales et le leadership, la
culture et l’héritage du Groupe, les langues, les techniques administratives et l’informatique. L’Université Disney a
structuré son offre de façon ciblée afin de prendre en compte la grande variété des métiers et les différents profils
des employés. Le développement des compétences managériales et du leadership, ainsi que la création et la mise en
place de supports de formation innovants sont des objectifs clés de l’Université Disney.
Conjointement à l’Université Disney, l’équipe de formation des Ressources Humaines propose des formations
professionnelles à tous les employés visant à garantir la sécurité des visiteurs et des employés, à améliorer l’efficacité
des opérations, à suivre les évolutions techniques et à renforcer la qualité de service. Pour chaque poste et chaque
équipe, les équipes de formation conçoivent des programmes et des sessions sous différentes formes (formations en
salle de cours, outils en ligne, forums et autres outils). Cela permet aux employés d’acquérir des compétences
pratiques et concrètes. Certains programmes offrent aux employés la possibilité de valider un diplôme professionnel
ou d’accéder à des postes d’encadrement. Les programmes de formation soutiennent les activités du Groupe et
prennent en compte la diversité des employés, dès leur premier jour et tout au long de leur carrière au sein du
Groupe.
En 2012, le Groupe a lancé une école de management interne ouverte à toutes les lignes d’activités opérationnelles
de l’entreprise dans le but d’offrir aux employés des possibilités d’évolution vers des fonctions d’encadrement. Cette
école propose un programme de développement complet qui comprend un processus de sélection commun à tous
les métiers, garantissant ainsi l’égalité des chances à la promotion, et un nouveau parcours de formation axé sur les
compétences et la posture managériales.
En 2014, 33 “étudiants” ont terminé avec succès ce programme et ont rejoint l’équipe de management de
Disneyland Paris dans des départements aussi variés que la restauration, les attractions, la gestion des flux, la
billetterie, la maintenance, l’hébergement, les opérations de secours et la sécurité.
134
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
2.1.5.2.
Volume des heures de formation
Le volume des heures de formation au titre des exercices 2014, 2013 et 2012, se répartit comme suit :
Exercice
2014
Nombre total d’heures de formation
2013
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
436 013
431 553
405 757
404 310
409 252
407 428
Au titre de la déclaration de formation professionnelle 2013, le Groupe a déclaré un coût de formation
correspondant à 5,22 % de la masse salariale (l’obligation légale minimum étant de 1,6 %).
2.2.
B
ORGANISATION DU TRAVAIL, SANTE ET SECURITE
2.2.1.
Organisation du temps de travail
Le Site étant ouvert 365 jours par an, les salariés peuvent être amenés à travailler le weekend et les jours fériés.
L’exploitation du Site s’opère sur la base d’une semaine de 35 heures selon des règles de planification définies par
accord collectif. Les contrats à plein temps s’opèrent sur la base d’une semaine de 35 heures et les contrats à temps
partiels s’opèrent sur la base d’une semaine qui varie entre 16 et 28 heures.
B.1
B.2
B.3
Du fait de la nature saisonnière de l’activité, le besoin de main-d’œuvre est également saisonnier. Le Groupe a donc
mis en place un processus permettant d’optimiser la planification et la mobilité des employés entre le Parc
Disneyland®, le Parc Walt Disney Studios® (collectivement les “Parcs à Thèmes”) et les sept hôtels à thèmes (les
“Hôtels”). Ce processus permet d’améliorer l’efficacité de l’organisation via l’automatisation de la planification et
des systèmes de rémunération correspondants. En adéquation avec ce processus, des contrats à horaires flexibles
ont été négociés avec les représentants du personnel. Des contrats spécifiques à temps partiel tels que des semaines
de quatre jours ou des contrats personnalisés ont aussi été mis en place. Cette flexibilité a permis de mieux adapter
le nombre d’employés aux besoins de l’activité.
B.4
Un total de 417 764 heures supplémentaires a été effectué au cours de l’Exercice, ce qui représente 2,2 % du total
des heures travaillées au cours de la même période.
B.9
L’organisation du temps de travail des cadres autonomes est basée sur un forfait annuel de 211 jours travaillés. Ils
représentent la majorité de l’encadrement compte tenu de l’autonomie de leurs fonctions et de la structure
d’emploi du Groupe. L’organisation du temps de travail des cadres intégrés est calculée sur une base mensuelle de
151,67 heures qui correspond à 35 heures hebdomadaires réparties sur cinq jours à hauteur de sept heures par jour.
2.2.2.
2.2.2.1.
B.5
B.6
B.7
B.8
B.10
B.11
Santé et sécurité
Conditions de santé et sécurité au travail
Le Groupe considère comme prioritaire la sécurité de ses employés, au même titre que celle de ses visiteurs. Dans ce
but, il a établi une démarche de prévention des risques professionnels, s’inscrivant dans la mise en place d’un
Système de Management de la Sécurité (“SMS”). Le SMS repose sur une dynamique d’amélioration continue et
d’anticipation de la réglementation en matière de sécurité. Cette démarche s’articule autour des axes suivants :
•
le maintien en conformité des installations et des équipements au regard de la réglementation ;
•
la prise en considération de la sécurité et de la réduction des risques en amont des projets ;
•
le maintien d’un haut niveau de sécurité ;
•
l’évaluation régulière de ce niveau de sécurité ;
•
l’analyse a priori des risques aux postes de travail ;
•
la formation et la sensibilisation des employés ;
•
l’analyse a posteriori des incidents.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
135
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Pour plus d’informations sur le SMS et les mesures prises par le Groupe concernant la sécurité de ses visiteurs, voir
la note 4.4.2. “Mesures prises en faveur de la sécurité, de la santé et de la satisfaction des consommateurs”.
La démarche de prévention des risques professionnels est assurée par la direction Santé et Sécurité au Travail. Avec
plus de 100 employés spécialisés, cette direction comprend les services Prévention en Santé et Sécurité au Travail,
Premiers Soins et Assistance Sociale. Au 30 septembre 2014, l’équipe Prévention en Santé et Sécurité au Travail est
constituée de 11 médecins du travail, 14 infirmières en santé au travail et 20 chargés de prévention hygiène et
sécurité du travail. L’équipe Premiers soins est quant à elle composée de 23 infirmiers urgentistes qui travaillent en
collaboration avec des médecins urgentistes, présents en permanence pendant les horaires d’ouverture des Parcs à
Thèmes.
Au cours de l’Exercice, la direction Santé et Sécurité au Travail a poursuivi ses actions dans quatre domaines
prioritaires :
•
la pénibilité au travail (l’usure physique de l’employé confronté, dans le cadre professionnel, à des contraintes
telles qu’elles provoquent des atteintes mesurables, durables et irréversibles à son état de santé et à son
espérance de vie sans incapacité) ;
•
la prévention des risques psychosociaux ;
•
la co-activité (activité simultanée de plusieurs équipes voire sociétés sur un même lieu) ;
•
la circulation des piétons en coulisses.
Suite à une étude évaluant l’exposition des employés aux risques professionnels, le Groupe a mis en place un plan
d’actions visant à réduire les expositions aux risques dans le cadre de la pénibilité au travail et à maintenir dans
l’emploi les personnes soumises à des contraintes de pénibilité.
Au cours de l’Exercice, ce plan d’actions a impliqué le renforcement des équipes de chargés de prévention hygiène
et sécurité au travail et des ressources humaines, ainsi que le déploiement d’un outil de suivi informatique innovant.
Cet outil présente une vision globale de la santé et des conditions de travail des employés à travers trois modules : le
dossier médical électronique (en cours d’informatisation), la dématérialisation des déclarations d’accidents de
travail et de maladies professionnelles et le document unique d’évaluation des risques comportant l’analyse de la
criticité et le suivi des actions de prévention. Grâce à cet outil, le Groupe est en mesure d’éditer une “fiche de
prévention des expositions” pour chaque employé, comme prévu par les textes réglementaires.
Pour atteindre ses objectifs, la direction Santé et Sécurité au Travail travaille sur les trois axes stratégiques suivants :
136
•
mobiliser l’encadrement et promouvoir les recommandations en termes de santé et sécurité au travail : au
cours de l’Exercice, plusieurs directions opérationnelles ont notamment organisé des forums pour renforcer
la culture de la sécurité au sein de leurs équipes. Par ailleurs, une formation intitulée “Piloter une culture
sécurité” a été dispensée aux équipes d’encadrement. Enfin, chaque année, le Groupe décerne plusieurs
trophées visant à reconnaitre les équipes d’encadrement qui se sont particulièrement investies pour améliorer
les conditions de travail, réduire les risques professionnels ainsi que les équipes qui ont amélioré leur
performance en matière de baisse des accidents du travail.
•
sensibiliser les employés : des campagnes de sensibilisation internes sont régulièrement lancées sur les thèmes
des risques professionnels et de la santé publique. Au cours de l’Exercice, ces campagnes ont notamment
porté sur les thèmes du travail par forte chaleur ou la prévention du cancer du sein. Le Groupe a également
ouvert un forum social sur le thème de la famille, mettant notamment l’accent sur les dispositifs accessibles
aux aidants familiaux des personnes en situation de dépendance.
•
contribuer aux projets clés : au cours de l’Exercice, les équipes de la direction Santé et Sécurité au Travail ont
ainsi activement participé, en termes de gestion de la sécurité, à la phase finale de la construction de la
nouvelle attraction inspirée du film d’animation Disney•Pixar Ratatouille, située dans le Parc Walt Disney
Studios®. Elles ont également contribué aux préparations des travaux de rénovation de l’hôtel Disney’s
Newport Bay Club® d’une part, de l’attraction Indiana JonesTM et le Temple du Péril d’autre part, et
également de certains bâtiments en coulisses.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Par ailleurs, plusieurs comités techniques transversaux ont également été créés afin d’optimiser la gestion des
risques liés notamment au bruit, aux lombalgies ou aux transports. En parallèle, 135 réunions du Comité d’Hygiène
et de Sécurité des Conditions de Travail (“CHSCT”) ont été organisées au cours de l’Exercice, dont dix réunions du
CHSCT Central.
Enfin, depuis l’exercice 2011, une organisation mondiale a été mise en place par The Walt Disney Company
(“TWDC”) afin d’améliorer la sécurité des employés comme celle des visiteurs dans l’ensemble des parcs Disney à
travers le monde. Cette organisation facilite la mise en place de nouveaux programmes inspirés des meilleures
pratiques mondiales. A titre d’exemple, des procédures d’accès aux attractions, communes à l’ensemble des parcs
Disney, ont été renforcées au cours de l’Exercice.
2.2.2.2.
Bilan des accords collectifs en matière de santé et de sécurité au travail
L’accord de “Prévention du Stress et des Risques Psychosociaux”, signé en septembre 2011 par quatre organisations
représentatives du personnel, a été mis en œuvre à partir de l’exercice 2012. Cet accord définit les méthodes et
plans d’actions destinés à mieux évaluer ces risques, ainsi que de nouveaux outils de communication et de nouveaux
programmes de formation pour les employés comme pour l’encadrement, et des ressources supplémentaires visant
à apporter un soutien à tout employé qui pourrait être confronté à la souffrance psychologique.
B
B.1
B.2
B.3
2.2.2.3.
Accidents du travail et maladies professionnelles
B.4
B.5
Le taux des accidents du travail au titre des exercices 2014, 2013 et 2012, se répartit comme suit :
B.6
Exercice
2014
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt(1)
Taux de gravité des accidents du travail avec arrêt(2)
(1)
(2)
2013
2012
B.7
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
64,18
63,29
60,18
59,62
61,53
60,73
B.8
2,88
2,81
2,62
2,59
2,42
2,37
B.9
Méthodologie de calcul : (Nombre d’accidents du travail avec arrêt * 1 000 000) / Nombre d’heures travaillées
Méthodologie de calcul : (Nombre de jours d’arrêt * 1 000) / Nombre d’heures travaillées
Le nombre de maladies professionnelles déclarées et reconnues par la sécurité sociale au cours de l’Exercice est de
34, par rapport à 27 et 31 pour les exercices 2013 et 2012.
B.10
B.11
Les mesures de prévention et d’encadrement des accidents du travail et des maladies professionnelles sont
présentées dans les notes 2.2.2.1. “Conditions de santé et sécurité au travail”, 2.2.2.2. “Bilan des accords collectifs en
matière de santé et de sécurité au travail” et 2.3.1.2. “Bilan des accords collectifs”.
2.3.
RELATIONS SOCIALES, EGALITE DE TRAITEMENT ET DIVERSITE
2.3.1.
Dialogue social
La réussite durable du Groupe se fonde sur le respect des personnes, leur développement et l’exigence de qualité
dans tous les domaines et à tous les niveaux. Cette réussite nécessite un dialogue social efficace et constructif entre
tous les acteurs de manière à assurer le développement du Groupe et de ses employés.
2.3.1.1.
Organisation du dialogue social
Le dialogue social contribue à renforcer le lien social et la qualité des relations humaines au sein du Groupe.
Au cours de l’Exercice, le Groupe a déployé plusieurs modules de formation dédiés au fait social et syndical auprès
de groupes d’employés ciblés.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
137
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Ce dialogue social s’appuie sur les principes suivants :
•
le rôle majeur de l’encadrement comme vecteur du dialogue social, notamment via la formation de tous les
niveaux d’encadrement et des rencontres régulières avec l’ensemble des organisations syndicales1 ;
•
le positionnement du fait syndical comme facteur d’équilibre et d’évolution positive pour le Groupe ;
•
l’anticipation du conflit par le dialogue afin de rechercher des solutions constructives notamment au travers
de la négociation ;
•
le développement du respect mutuel entre les interlocuteurs et leurs missions respectives et ;
•
la mise à disposition des informations et des moyens nécessaires à un dialogue social de qualité.
Dans le but de permettre à l’ensemble des organisations syndicales d’exercer leurs missions, le Groupe met à leur
disposition des moyens matériels (locaux équipés) et immatériels (adresses e-mails et site intranet). Il met
également à disposition des moyens financiers (0,02 % de la masse salariale de l’année précédente à répartir entre
organisations syndicales représentatives). Cette contribution volontaire a pour vocation d’aider au fonctionnement
des organisations syndicales représentatives.
Au cours de l’Exercice, les 296 délégués du personnel du Groupe ont tenu 189 réunions. Le Groupe compte
également 17 CHSCT, un CHSCT Central et un comité d’entreprise qui s’est réuni 29 fois durant l’Exercice.
Au titre de l’Exercice, le budget total du comité d’entreprise était de 2,7 millions d’euros, dont 2,0 millions d’euros
dédiés aux actions sociales et 0,7 million d’euros alloués à son fonctionnement. Au cours de l’Exercice, le budget du
comité d’entreprise en matière d’actions sociales a représenté 0,53 % de la masse salariale et son budget de
fonctionnement a représenté 0,2 % de celle-ci.
Le comité d’entreprise s’est par ailleurs doté d’un commissaire aux comptes afin de contrôler la sincérité et la
régularité des comptes annuels établis par le bureau du comité.
Dans le cadre de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l’emploi, le Groupe s’est doté au cours de
l’Exercice d’un outil informatique permettant aux représentants du personnel d’accéder à une nouvelle base de
données unique qui regroupe diverses informations économiques et sociales, régulièrement actualisées, leur
permettant de mieux appréhender les enjeux du Groupe et ses orientations stratégiques.
Dans le cadre de la loi précitée, un membre supplémentaire représentant les salariés avec voix délibérative au
Conseil de surveillance de la société EDA a été désigné par le comité d’entreprise le 8 juillet 2014 au titre de la
participation obligatoire des salariés dans les organes de gouvernance.
2.3.1.2.
Bilan des accords collectifs
Dans le cadre de ses négociations avec les organisations syndicales, le Groupe privilégie le recours a des réunions
régulières de concertation, afin de permettre à l’ensemble des parties prenantes d’avoir une vision globale des
enjeux et d’élaborer en commun un diagnostic partagé pour faciliter ensuite la recherche de solutions viables grâce
à une meilleure compréhension mutuelle des sujets.
Le Groupe a négocié près de 30 accords d’entreprise qui sont toujours en application sur les thématiques les plus
variées dont le temps de travail, les salaires, le compte épargne temps, le plan d’épargne entreprise, le droit syndical,
la prévoyance, les frais de santé ou l’égalité professionnelle.
Au cours de l’Exercice, le Groupe a notamment signé les accords suivants :
•
un nouvel accord en faveur de l’emploi des salariés en situation de handicap pour la période 2014-2018 signé
le 27 janvier 2014 ;
•
un nouvel accord intergénérationnel signé le 7 novembre 2013 ;
•
un nouvel accord portant sur l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes signé le
11 octobre 2013.
1
138
Il existe neuf syndicats au sein du Site : la Confédération Générale du Travail (C.G.T.), la Confédération Française Démocratique du Travail
(C.F.D.T.), la Confédération Française de l’Encadrement - Confédération Générale des Cadres (C.F.E.-C.G.C.), Force Ouvrière (F.O.), la
Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (C.F.T.C.), l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (U.N.S.A.), le Syndicat Indépendant
du Personnel Euro Disney (S.I.P.E.), la Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière (CNT-SO) et le Syndicat Indépendant des
salariés du Tourisme 77 (SIT 77).
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
2.3.2.
Mesures en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes
A Disneyland® Paris, la mixité des hommes et des femmes est un facteur clé de réussite. Le Groupe a pour ambition
de développer cette mixité dès l’embauche de nouveaux employés. Cet équilibre est recherché dans le respect des
principes d’égalité de traitement et de non discrimination. Au cours de l’année calendaire 2013, 47 % des
promotions ont été attribuées à des femmes.
L’accès des femmes à la formation professionnelle est également un élément déterminant pour garantir une égalité
de traitement dans le déroulement de leur carrière professionnelle et leur évolution. Le Groupe veille à ce que les
actions de formations dispensées soient équilibrées au regard de la répartition des effectifs féminins et masculins.
Le Groupe mène également des actions de sensibilisation et de communication interne pour renforcer la culture de
la diversité et de l’égalité et faire de ces valeurs une exigence permanente partagée par tous les employés. Il
contribue à faire évoluer durablement les mentalités, notamment en luttant contre les stéréotypes liés à la capacité
des femmes à atteindre le même niveau de performance que les hommes dans des postes similaires.
L’engagement du Groupe en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes se reflète dans les accords
d’entreprise qu’il a signés en 2004, 2007, 2010 et 2013 avec les organisations syndicales.
Dans le cadre de l’accord signé en 2010, le Groupe a renouvelé sa charte sur la mixité et la diversité
femmes/hommes qui formalise ses engagements et ses valeurs qui doivent être portés par l’ensemble des acteurs
internes, et plus particulièrement l’encadrement. Cet accord porte également sur l’égalité salariale et
professionnelle. Dans ce cadre, le Groupe garantit un niveau de rémunération à l’embauche équivalent entre les
femmes et les hommes pour des postes et compétences équivalentes.
Le Groupe a réaffirmé son engagement dans le domaine de l’égalité salariale et professionnelle en concluant le
11 octobre 2013 un nouvel accord d’entreprise avec les organisations syndicales. L’objectif étant de poursuivre et
améliorer les mesures qui ont démontré leur efficacité tout en prenant de nouveaux engagements, tels que la prise
en charge des cotisations de retraite des salariés en congé parental à temps partiel ou la mise en place d’une
enveloppe budgétaire dédiée aux ajustements de rémunération entre les femmes et hommes en cas d’écarts de
rémunération, à situation comparable, sans motif objectif.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
Le Groupe se conforme aux dispositions légales aux termes de laquelle la proportion des femmes au sein des
conseils de surveillance ne pourra être inférieure à 20 % à compter du 1er janvier 2014. Au 30 septembre 2014, la
proportion de femmes au sein du Conseil de surveillance de la Société est de 20 %.
B.10
B.11
Conformément à l’article L. 226-9-1 du Code de commerce, le Conseil de surveillance délibère chaque année sur la
politique du Groupe en matière d’égalité professionnelle et salariale et relève que la culture de la diversité est
profondément ancrée dans le Groupe et que la politique en matière d’égalité femmes/hommes est issue du
dialogue social.
La proportion de femmes et d’hommes dans les effectifs du Groupe et d’EDA est mentionnée dans la
note 2.1.2. “Répartition des employés par sexe, âge et zone géographique” ci-dessus.
2.3.3.
Mesures de promotion de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées
Au 30 septembre 2014, le Groupe comptait 677 travailleurs en situation de handicap.
Le 7 octobre 1993, le Groupe signait son premier accord d’entreprise en faveur de l’emploi des personnes
handicapées, marquant ainsi le début de son engagement en faveur de l’insertion professionnelle des travailleurs
handicapés. Depuis cette date, le Groupe a enregistré une progression constante dans l’emploi de travailleurs
handicapés.
Le 27 Janvier 2014, le Groupe a signé un nouvel accord en faveur de l’emploi des personnes en situation de
handicap pour une durée de cinq années, et continue de les soutenir par l’intermédiaire d’un service dédié :
“Mission Handicap”. Composé de six personnes au 30 septembre 2014, ce service est notamment chargé de :
•
développer le recrutement de travailleurs en situation de handicap ;
•
favoriser leur intégration et leur évolution professionnelle ;
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
139
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
•
les aider dans leurs démarches administratives ;
•
financer, en tout ou partie, l’achat d’équipement ou d’appareillages spécifiques ;
•
les accompagner dans leur maintien dans l’emploi lorsqu’ils sont déclarés inaptes à leur poste de travail ;
•
mettre en œuvre des actions de communication et de sensibilisation ;
•
veiller à la mise en œuvre et au suivi de la politique “Handicap” du Groupe.
Le Groupe collabore également, dans différents domaines, avec une dizaine d’entreprises employant des salariés en
situation de handicap. Il soutient ainsi l’employabilité des personnes ayant un handicap en leur permettant de
travailler tout en ayant un accompagnement social et médical.
Le Groupe a également mis en place des mesures destinées aux salariés ayant des proches en situation de handicap,
telles que :
•
des autorisations d’absences ponctuelles ;
•
des aménagements d’horaires ;
•
des subventions ;
•
des aides leur permettant de rapprocher leur domicile de leur lieu de travail.
2.3.4.
Diversité et politique de lutte contre les discriminations
Avec plus de 100 nationalités, 500 types d’emplois différents et environ 20 différentes langues parlées sur le Site, la
diversité et le multiculturalisme que soutient le Groupe constituent des atouts essentiels, au même titre que la
compétence de ses employés.
En 2009, le Groupe a signé la charte de la Diversité afin de promouvoir la diversité à travers ses politiques de
recrutement et de promotion interne.
Dans la continuité de la signature de la charte sur la Diversité, Disneyland® Paris a élaboré début 2010 un plan
d’actions sur trois ans pour favoriser l’emploi de seniors. Dans ce cadre, un accord intergénérationnel a été signé
par le Groupe au cours de l’Exercice, fixant des objectifs précis en termes de recrutement de seniors et de jeunes
diplômés. La répartition par âge de l’effectif du Groupe est présentée en note 2.1.2. “Répartition des employés par
sexe, âge et zone géographique”.
Depuis 2010, le Groupe propose des modules de sensibilisation à la discrimination et à la diversité qui sont intégrés
au parcours de formation des équipes d’encadrement.
Au cours de l’exercice 2011, le Groupe s’est vu attribuer le Trophée “Mieux vivre en entreprise” pour récompenser
son programme CastMemberland, dédié à l’amélioration des conditions de vie des employés au sein du Groupe
depuis 2000. Le Groupe a également mis en place IDEcM (Instance pour la Diversité et l’Egalité des Cast Members),
une structure spécifique au Groupe qui promeut l’égalité des chances pour tous les employés. Constituée
d’employés spécialement formés, IDEcM accueille, écoute et conseille ceux qui estiment avoir été victimes de
discriminations lors de leur parcours professionnel au sein de Disneyland Paris. L’IDEcM établit également des
indicateurs permettant une analyse des situations potentielles de discrimination et l’identification d’actions
correctives.
Au cours des exercices 2011 et 2012, le Groupe s’est vu attribuer le Label Diversité par AFNOR Certification, un
organisme indépendant, reconnaissant ainsi l’engagement du Groupe dans la prévention des discriminations,
l’égalité des chances et la promotion de la diversité.
Au cours de l’exercice 2013, le Groupe s’est vu attribuer le Prix Spécial du Jury par le cabinet de conseil Diversity
Conseil, pour le projet IDEcM et la politique de prévention de la discrimination mise en place depuis 2012.
140
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Au cours de l’Exercice, le Groupe a lancé les “Ambassadeurs Diversité et Inclusion”, dont le rôle est notamment de :
•
proposer et promouvoir toute action relative à la diversité ;
•
fournir des conseils en matière de prévention de la discrimination, de diversité et d’égalité de traitement ;
•
encourager le partage des bonnes pratiques.
2.4.
PROMOTION
TRAVAIL
2.4.1.
ET RESPECT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU
Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective
La démarche de dialogue social et le bilan des négociations collectives sont présentés dans la note 2.3. “Relations
sociales, égalité de traitement et diversité”.
B
B.1
2.4.2.
Elimination des discriminations en matière d’emploi et de profession
Les actions en faveur de la diversité et de l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession
sont présentées dans la note 2.3. “Relations sociales, égalité de traitement et diversité”.
2.4.3.
B.3
B.4
B.5
Elimination du travail forcé ou obligatoire
Les actions menées par le Groupe pour éliminer le travail forcé et obligatoire sont mentionnées dans la
note 4.3.1. “Prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans la politique d’achat” des Informations
Sociétales.
2.4.4.
B.2
B.6
B.7
B.8
B.9
Abolition effective du travail des enfants
Les actions menées par le Groupe pour promouvoir l’abolition du travail des enfants sont mentionnées dans les
notes 4.3.1. “Prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans la politique d’achat” et 4.5. “Autres
actions engagées en faveur des droits de l’Homme” des Informations Sociétales.
B.10
B.11
3. INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
3.1.
POLITIQUE GENERALE EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT
Le Groupe a pour ambition d’agir, de soutenir et d’inspirer chacun dans le but de protéger l’environnement pour
créer une destination touristique innovante et durable en Europe, en s’attaquant aux grands défis
environnementaux mondiaux. La politique environnementale du Groupe s’articule autour de quatre axes : prévenir
les risques et les impacts sur l’environnement, améliorer la performance environnementale, préparer l’avenir en
intégrant des solutions innovantes et garantir la cohérence entre les actes et la communication environnementale
du Groupe.
La stratégie du Groupe consiste à utiliser les ressources plus efficacement et à adapter les comportements et les
équipements pour concilier croissance et respect de l’environnement. Dans ce cadre, le Groupe s’est fixé les
engagements suivants à long terme pour d’une part agir directement sur la réduction de son impact sur
l’environnement et, d’autre part, soutenir ses employés et partenaires et inciter ses visiteurs à prendre des mesures
positives pour l’environnement :
•
réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre (“GES”) ;
•
tendre vers une gestion durable des déchets ;
•
préserver les ressources en eau ;
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
141
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
•
préserver et enrichir la biodiversité ;
•
développer une chaine d’approvisionnement responsable ;
•
soutenir et inspirer les actions en faveur de l’environnement.
En 2009, le Groupe s’était fixé une première série d’objectifs environnementaux à moyen terme dans plusieurs
domaines. Cette première série, qui concernait notamment la réduction des déchets industriels banals (“DIB”) et la
consommation d’énergie, est arrivée à échéance au cours de l’exercice 20131. Au cours de l’Exercice, le Groupe
s’est fixé de nouveaux objectifs environnementaux à moyen terme conjointement avec le segment WDPR. Ces
objectifs, qui reflètent la volonté du Groupe de continuer à améliorer sa performance environnementale, sont
présentés ci-dessous :
•
réduire à l’horizon 2020 les émissions nettes de GES de 30 % par rapport au niveau des indicateurs relevés au
cours de l’exercice 2012 ;
•
atteindre à l’horizon 2020 un taux de 60 % de diversion2 pour les déchets opérationnels et un taux de
diversion de 75 % pour les déchets de construction ;
•
réduire à l’horizon 2018 la consommation en eau potable de 16 % par rapport au niveau des indicateurs
relevés au cours de l’exercice 2013.
3.1.1.
Organisation du Groupe pour prendre en compte les questions environnementales
Le Groupe a pris en compte les problématiques environnementales dès l’ouverture du Site en créant en 1992 un
service dédié au suivi des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (“ICPE”), à la gestion et au
suivi des déchets dangereux et à la qualité des rejets d’eau et des bassins d’agrément. Au fur et à mesure du
développement du Site et des activités en lien avec l’environnement, le Groupe a adapté la structure de son
organisation, notamment en créant la Direction Prévention, Sécurité et Environnement (“DPSE”), qui gère
aujourd’hui la stratégie environnementale du Groupe.
La section environnementale de la DPSE mène des actions en faveur de l’environnement en lien avec TWDC et le
segment WDPR, sensibilise les employés, gère les aspects réglementaires et suit les indicateurs de performance
environnementaux. En plus de la DPSE, les départements opérationnels ont également mis en place des équipes
dédiées au suivi et à la maitrise des énergies, à la gestion et au recyclage des déchets, ainsi qu’à la protection et
l’enrichissement de la biodiversité. Au total, plus de 20 personnes au sein du Groupe travaillent quotidiennement
sur les problématiques environnementales.
Au 30 septembre 2014, le Site compte 29 ICPE. La DPSE supervise les aspects règlementaires et pilote la gestion
administrative et les audits de ces installations. Les différentes catégories d’ICPE sont les suivantes :
•
25 ICPE sont soumises au régime de déclaration (les ateliers de la maintenance, la station service ainsi que des
installations de chaufferie des Hôtels et du Disney Village®) ;
•
2 ICPE sont soumises au régime d’autorisation délivré par la préfecture de Seine-et-Marne (notamment les
installations de combustion de la centrale de production d’énergie qui alimentent les Parcs à Thèmes, les
zones administratives et le Disneyland® Hotel) ;
•
2 ICPE sont soumises au régime d’enregistrement (les entrepôts et les installations de refroidissement de la
centrale de production d’énergie qui alimente les Parcs à Thèmes, les zones administratives et le Disneyland
Hotel).
Au cours de l’exercice 2013, le Groupe a mis en place une équipe transverse, la Green Team, dont la mission est de
favoriser et coordonner les actions liées à la mise en œuvre de la stratégie environnementale. La Green Team compte
plus de 25 membres représentant différents métiers notamment la DPSE et les services en charge des ressources
humaines, des achats, de la gestion des déchets, du recyclage, des énergies, de l’horticulture, du développement
immobilier, de la restauration et des produits en boutique.
1
2
142
Pour plus d’information sur ces objectifs et les résultats obtenus, voir les notes 3.2.2. “Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des
déchets” et 3.3.3. “Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et recours aux énergies renouvelables” du
rapport RSE de 2013.
La diversion comprend notamment le recyclage, le réemploi et le compostage.
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Informations sociales, environnementales et sociétales
3.1.2. Actions de formation et d’information des employés en matière de protection de
l’environnement
Le Groupe soutient les actions en faveur de l’environnement par la mise en place notamment de formations et
d’actions de sensibilisation des employés à la protection de l’environnement.
Dans le cadre de cette ambition, les consignes relatives à l’environnement sont affichées dans tous les bâtiments du
Site. Ces consignes sont réactualisées périodiquement. Elles incitent chaque employé à effectuer les éco-gestes au
quotidien, notamment en matière d’utilisation des ressources, de produits consommés et de déplacements. Par
ailleurs, des fiches d’accueil au poste intègrent des informations spécifiques concernant le tri et le recyclage des
déchets, ainsi que l’utilisation responsable des appareils électriques. De plus, tout au long de l’année, des équipes
opérationnelles organisent de nombreuses sessions d’information et de sensibilisation à l’importance du tri des
déchets pour les principaux utilisateurs opérationnels. Le journal interne et le site intranet du Groupe présentent
régulièrement les initiatives menées sur le thème de l’environnement.
Depuis 2007, un comité assure pour l’ensemble du Groupe la revue et la cohérence des procédures liées à la gestion
des produits chimiques et leurs impacts sur la santé des employés et l’environnement. Au cours de l’Exercice,
501 employés ont été formés aux risques chimiques (en particulier les employés de la maintenance, des services de
restauration, des services de gouvernance des Hôtels et des spectacles). Pour plus de détails sur la sécurité des
employés, voir la note 2.2.2.1. “Conditions de santé et sécurité au travail”.
B
B.1
B.2
B.3
Depuis l’exercice 2013, suite à la mise en service de la station de traitement des eaux usées et de recyclage (voir la
note 3.2.1. “Approvisionnement et consommation en eau et énergies”), le Groupe a formé plus de 500 employés qui
sont amenés par leur activité à intervenir sur des sujets liés à l’eau.
En 2008, TWDC a lancé The Green Standard, un programme mondial qui incite chaque employé à adopter un
comportement environnemental responsable au quotidien. L’engagement des employés est récompensé chaque
année par l’attribution de deux trophées lors de la “Cérémonie des Trophées Environnement” :
•
•
le Trophée Green Standard qui récompense les performances environnementales des équipes opérationnelles
en ce qui concerne le tri de carton, la réduction de consommation de papier de bureau, l’augmentation de la
part des achats de papier recyclé, la réduction de consommation de bouteilles d’eau en plastique et, depuis
l’exercice 2013, le tri des déchets alimentaires fermentescibles ;
le Trophée Énergie qui récompense les efforts des équipes de maintenance opérationnelles en matière de
suivi et d’économies d’eau et d’énergies.
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Chaque année, le Groupe organise des manifestations internes en lien avec des évènements nationaux ou
européens à caractère environnemental. Par exemple, le Groupe participe à la Semaine Européenne de la Mobilité
en organisant en interne des ateliers et présentations destinés à promouvoir des modes de transport plus
respectueux de l’environnement (voir la note 3.4.1. “Rejets de gaz à effet de serre (“GES”)”).
Au cours de l’Exercice, le Groupe a proposé des activités ludiques et pédagogiques aux employés autour des thèmes
“Profiter du plein air” et “Se rapprocher de la Nature” lors d’un évènement intitulé le “Mois de la Terre”. Cette
manifestation a inspiré les employés qui se sont engagés à travers des actions concrètes telles que l’opération
“Coulisses Vertes” (un concours de ramassage de déchets dans les zones du Site non accessibles au public). A
l’occasion de cet évènement, reconduit chaque année, le Groupe invite ses partenaires à partager leur expérience
en matière environnementale. Nestlé Waters a ainsi sensibilisé les employés au recyclage des bouteilles et à la
réutilisation des plastiques dans la conception de nouveaux produits. En parallèle, chaque engagement déclaré par
les employés du Groupe sur le site de TWDC disneyearthmonth.com s’est traduit par un don au profit d’un projet
environnemental porté par le fond Disney Worldwide Conservation Fund.
3.1.3.
Démarches d’évaluation ou de certification en matière d’environnement
La politique environnementale du Groupe s’appuie sur la démarche interne de qualité fondée sur la norme
ISO 9001 et les standards de TWDC, notamment pour le suivi et l’entretien préventif et correctif des attractions, des
bâtiments et des équipements de maintenance nécessaires au développement et à l’entretien du Site (voir
la note 4.4.2. “Mesures prises en faveur de la santé, de la sécurité et de la satisfaction des consommateurs”). Ce
système qualité permet d’assurer une traçabilité de l’entretien des équipements et limiter les incidents pouvant
notamment avoir un impact sur l’environnement.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
143
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Des démarches d’évaluation des risques propres aux différentes activités opérationnelles du Groupe, associées à des
principes de prévention pour réduire ces risques, sont présentées dans les notes 3.3. “Pollution et gestion des
déchets” et 2.2.2.1. “Conditions de santé et sécurité au travail”.
3.1.4.
Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions
Au cours de l’Exercice, le Groupe a consacré spécifiquement 0,3 million d’euros à la section environnementale de
la DPSE qui mène des actions en faveur de l’environnement, sensibilise les employés, gère les aspects
réglementaires et suit les indicateurs de performance environnementaux. Ce montant s’ajoute aux dépenses et
investissements engagés par le Groupe pour améliorer la performance de ses opérations en matière de
développement durable.
3.2.
3.2.1.
UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES
Approvisionnement et consommation en eau et énergies
L’ambition du Groupe est double dans la préservation des ressources en eau : d’une part réduire la consommation
en eau potable à l’horizon 2018 de 16 % par rapport au niveau des indicateurs relevés au cours de l’exercice 2013
et, d’autre part, mettre en place de nouvelles solutions pour traiter, recycler et réutiliser l’eau. Dans ce cadre, le
Groupe a mis en service en août 2013, une station de traitement des eaux usées et de recyclage pour les Parcs à
Thèmes et le Disneyland® Hotel. Cette station permet de recycler et de réutiliser la quasi-totalité des eaux traitées
pour les besoins de l’irrigation des espaces verts et du Golf Disneyland, le nettoyage des voiries et chaussées ainsi
que l’appoint en eau des bassins d’agrément. Au cours de l’Exercice, le Groupe a ainsi économisé environ
200 000 m3 d’eau grâce à cette station de traitement des eaux usées.
Le Groupe cherche également à améliorer son efficacité énergétique (électricité et gaz) et à développer l’usage
d’énergies renouvelables. Dans ce cadre, au cours de l’exercice 2013, le Groupe a mené avec son partenaire
Osram A.G., spécialiste des lampes et systèmes d’éclairage, un projet majeur de gestion de l’éclairage des entrepôts
généraux du Site. Ces entrepôts d’une surface totale de plus de 20 000 m² nécessitent un éclairage 24 heures par
jour, tous les jours de l’année. Grâce au remplacement de l’éclairage existant par des tubes fluorescents à basse
consommation et à l’installation d’un système de détection de présence, l’économie d’électricité annuelle est
estimée à 1,3 GWh.
Une équipe est dédiée à la gestion et au contrôle des consommations d’eau et d’énergies via des analyses
électroniques quotidiennes, ce qui garantit la réactivité du Groupe dans la mise en place des actions correctives
nécessaires.
La consommation d’eau et d’énergies du Groupe et d’EDA pour les trois derniers exercices est présentée dans le
tableau ci-dessous :
Exercice
2014
Consommation (par an)
2013
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
1 821
1 081
2 085
1 245
2 129
1 246
Electricité (MWh)
190 028
123 999
192 871
123 073
190 790
122 397
Gaz (MWh)
102 155
69 625
121 669
81 627
108 099
71 690
Eau (en milliers de
m3)
Consommation d’eau :
Les ressources en eau sont principalement utilisées pour les besoins et usages sanitaires, les bassins d’agrément,
l’irrigation, le nettoyage, les restaurants et les chambres d’hôtel. La consommation d’eau du Groupe dépend
principalement du volume des activités touristiques et des conditions climatiques. Ces facteurs peuvent
contrebalancer les effets des mesures mises en place pour réduire la consommation d’eau.
La baisse de 13 % de la consommation d’eau du Groupe et d’EDA par rapport à l’exercice précédent s’explique par
l’ouverture de la station de traitement des eaux usées en août 2013 et une baisse des volumes liés aux activités
touristiques.
144
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
La qualité de l’eau sur le Site fait l’objet d’analyses et de contrôles réguliers. La qualité de l’eau utilisée et de l’eau
rejetée dans le cadre des activités du Site est suivie en interne. Des techniciens spécialisés testent l’eau des bassins
d’agrément et les rejets d’eaux pluviales et d’eaux usées recyclées via un laboratoire interne d’analyses chimiques et
bactériologiques (Parcs à Thèmes et zones administratives et techniques). En parallèle, un laboratoire externe
accrédité par le Comité Français d’Accréditation (“Cofrac”) réalise des campagnes de mesures et d’analyses sur les
effluents d’eaux usées des hôtels. Des mesures de prévention ont également été mises en place pour limiter les
conséquences en cas de rejet polluant accidentel hors du Site (voir la note 3.3.2. “Mesures de prévention, de
réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement”).
Consommation d’énergies :
La consommation d’énergies du Groupe dépend principalement du volume des activités touristiques et des
conditions climatiques. Ces facteurs peuvent contrebalancer les effets des mesures mises en place pour réduire la
consommation d’énergie.
B
La consommation de gaz du Groupe et d’EDA diminue respectivement de 16 % et 15 % par rapport à l’exercice
précédent, reflétant une baisse des volumes liés aux activités touristiques et un hiver plus doux.
B.1
La consommation d’électricité du Groupe diminue de 1 % par rapport à l’exercice précédent, alors qu’elle marque
une légère augmentation pour EDA.
B.2
B.3
Comme chaque année depuis 2006, le Groupe continue à acheter 15 % de sa consommation électrique de sources
renouvelables ce qui représente environ 30 000 MWh, l’équivalent de la consommation de deux grands hôtels. Le
Groupe a choisi l’offre “kWH Equilibre” d’EDF. Cette offre est garantie par des “certificats verts” délivrés par
l’Observatoire des Energies Renouvelables, un organisme français indépendant dédié à la certification
environnementale. Les “certificats verts” permettent de garantir l’origine renouvelable de l’énergie produite en
assurant sa traçabilité.
B.4
Une nouvelle attraction et son restaurant inspirés du film d’animation des studios Disney•Pixar, Ratatouille, qui ont
ouvert leurs portes le 10 juillet 2014 dans le Parc Walt Disney Studios®, sont équipés d’éclairage LED qui permettent
d’optimiser la consommation d’électricité. Des panneaux solaires ont également été installés et permettent de
chauffer l’eau nécessaire notamment pour les cuisines.
B.8
B.5
B.6
B.7
B.9
B.10
Sur l’ensemble du Site, le Groupe a mis en place des systèmes de contrôle et de gestion de l’énergie, a remplacé des
éclairages et d’autres dispositifs par des alternatives plus économes en énergie, a accru l’efficacité des systèmes d’air
conditionné, de ventilation et de pompes grâce à des améliorations technologiques et des processus de contrôle. Par
exemple, depuis l’exercice 2011, 1 000 thermostats “intelligents” ont été installés dans les chambres d’hôtels, ce qui
a permis une réduction de l’énergie consommée. Le Groupe a également mis en place des mesures d’économies
pour éviter le gaspillage énergétique. Par exemple, des détecteurs de présence ont été installés dans certains
bâtiments administratifs afin de couper l’éclairage en l’absence d’activité.
B.11
Dans le cadre de son projet d’éco-tourisme Villages Nature mené en partenariat avec le groupe Pierre & VacancesCenter Parcs (“Villages Nature”), l’utilisation d’une nappe géothermique située à 1 800 mètres de profondeur
devrait permettre de couvrir 97 % des besoins en chaleur de la future destination, tout en limitant les émissions de
GES. De plus, l’énergie excédentaire provenant de cette source pourra être utilisée pour couvrir environ 38 % des
besoins en chauffage de Disneyland® Paris, soit l’équivalent de la consommation en énergie fossile des Parcs à
Thèmes et du Disneyland® Hotel. L’ouverture au public de la première phase de Villages Nature est prévue en
2016.
3.2.2.
Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l’efficacité dans
leur utilisation
L’ambition du Groupe en termes de consommation de matières premières est de développer une chaine
d’approvisionnement responsable qui comprend deux volets majeurs :
•
soutenir une production, un approvisionnement et une livraison responsable de marchandises, produits et
services au Groupe ;
•
promouvoir un approvisionnement responsable en produits de papier.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
145
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Au cours de l’Exercice, le Groupe a lancé une action visant à simplifier et rationaliser le nombre de références de
papier de bureau. Le papier de bureau utilisé par le Groupe répond à tous les critères environnementaux c’est-àdire issu de forêts gérées durablement en respectant le label Forest Stewardship Council (“FSC”), fabriqué en France à
partir de 100 % de fibres recyclées et blanchi sans chlore. Les mesures prises par le Groupe pour améliorer
l’efficacité de l’utilisation du papier de bureau sont présentées en note 3.3.1. “Mesures de prévention, de recyclage
et d’élimination des déchets” sous-section “Déchets Industriels Banals”.
Par ailleurs, les activités du Groupe requièrent une consommation importante de papier pour l’impression des
brochures touristiques, catalogues de vente ou guides de séjour. Adhérent de l’éco-organisme Ecofolio depuis 2006,
le Groupe a déclaré 606 tonnes pour l’année calendaire 2013 contre 674 tonnes et 713 tonnes en 2012 et 2011,
respectivement. La baisse de consommation de papier est liée à la diminution des quantités d’impressions de ces
documents au profit de versions numériques.
Depuis novembre 2012, le Groupe fait également imprimer les plans des Parcs à Thèmes destinés aux visiteurs sur
du papier certifié PEFC (“Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières”). Le journal interne est
également imprimé sur du papier bénéficiant des labels PEFC et Imprim’Vert® et mis à disposition en version
numérique.
3.2.3.
Utilisation des sols
L’utilisation des sols par le Groupe pour ses activités de tourisme, d’hôtellerie et de développement immobilier ne
diffère pas significativement de celle d’autres acteurs des mêmes secteurs. Le Site est implanté dans une zone
périurbaine, où les impacts environnementaux sont réduits du fait des services de traitement disponibles,
notamment sur l’eau et les déchets. Lors de nouvelles constructions ou d’aménagements, le Groupe fait réaliser des
études d’impact sur l’environnement par des bureaux d’études experts dans ce domaine.
3.3.
POLLUTION ET GESTION DES DECHETS
3.3.1.
Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets
Les activités du Groupe génèrent un volume important de déchets, notamment ceux produits par les activités des
Parcs à Thèmes et des Hôtels, ainsi que par les services de maintenance, la restauration, les boutiques, l’entretien
des espaces verts et des animaux pour les spectacles.
L’ambition du Groupe en matière de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets se traduit au travers des
six priorités suivantes :
•
réduire ;
•
réutiliser ;
•
développer le tri par matière et optimiser le tri à la source ;
•
recycler ou composter ;
•
transformer les déchets en énergie, comme l’utilisation de la biométhanisation ;
•
incinérer avec récupération d’énergie ou mise en centre d’enfouissement avec récupération de méthane.
Le Groupe s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux de diversion de 60 % pour les déchets opérationnels et un
taux de diversion de 75 % pour les déchets de construction à l’horizon 2020.
Dans ce cadre, les équipes opérationnelles en charge de la gestion des déchets s’appuient à la fois sur les efforts
techniques, comme l’amélioration du tri à la source des matières recyclables et organiques, et des actions visant à
accroître la sensibilisation et l’engagement des employés sur la réduction de la quantité des déchets générés.
146
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Des équipes sont dédiées à la gestion et au suivi de deux catégories de déchets : les Déchets Industriels Banals
(“DIB”) et les Déchets Dangereux (“DD”). La production de DIB et de DD du Groupe au cours des trois derniers
exercices est présentée ci-dessous:
Exercice
Déchets par type (en tonnes)
2014
2013
2012
17 060
16 447
17 693
DIB incinérés
8 173
8 871
9 763
DIB envoyés en centre de tri
1 055
979
1 133
Cartons et films plastique
1 628
1 778
1 800
1 297
1 459
1 505
1 143
n/d
-
Déchets verts
995
601
953
Déchets alimentaires fermentescibles
893
847
674
Papiers collectés
291
311
306
1 585
1 601
1 559
B.3
B.4
Déchets Industriels Banals (1) (DIB)
dont :
Fumiers
Boues rejetées par la station de traitement des eaux usées
Autres
Déchets Dangereux
(3)
(DD)
Production totale de déchets
(1)
(2)
(3)
(2)
430
332
367
17 490
16 779
18 060
B
B.1
B.2
B.5
Les DIB sont les déchets qui ne présentent aucun caractère toxique ou dangereux, assimilables aux ordures ménagères. Certains sont récupérables et valorisables,
dont les cartons, les papiers, le verre, les palettes en bois, les métaux ferreux, les déchets d’équipements électriques et électroniques (“DEEE”) et les cartouches
d’impression. La collecte et le tri des déchets sont effectués à l’aide de bacs, bennes et/ou compacteurs spécifiques. Le contenu des bennes ne pouvant être trié
directement sur le Site est acheminé soit vers un centre de tri agréé prévu à cet effet, soit vers un centre d’incinération, pour valorisation énergétique. La production
de DIB dépend du volume des activités touristiques. Ce facteur peut contrebalancer les effets des mesures présentées ci-dessous.
La station de traitement des eaux usées a ouvert en Août 2013. Les données relatives à l’exercice 2013 ne sont pas disponibles. Voir la
note 3.2.1. “Approvisionnement et consommation en eau et énergies” pour plus d’information.
Les DD sont les déchets qui présentent des risques pour la santé et/ou dont la composition porte atteinte au milieu naturel (exemples : aérosols, pots de peinture,
solvants, huiles de vidange, piles, tubes fluorescents ou lampes à économie d’énergie).
B.6
B.7
B.8
B.9
Déchets Industriels Banals :
B.10
Cette catégorie représente 98 % des déchets produits sur le Site au cours de l’Exercice.
B.11
La diminution de 8 % du tonnage de déchets incinérés au cours de l’Exercice par rapport à l’exercice précédent
s’explique par la baisse des volumes liés aux activités touristiques du Groupe, ainsi que par l’augmentation de la
proportion de déchets valorisés selon d’autres méthodes, notamment les déchets alimentaires fermentescibles, les
canettes et les bouteilles en plastique. Les DIB destinés à l’incinération sont envoyés dans une usine d’incinération
en Seine-et-Marne, certifiée ISO 14001. Celle-ci assure également la valorisation énergétique des déchets sous forme
d’électricité. Les 8 173 tonnes de DIB incinérés par le Groupe ont ainsi permis de produire 2 836 MWh d’électricité
pour l’Exercice, ainsi que d’éviter l’émission de 221 tonnes d’équivalent CO2.
Le taux de diversion des déchets opérationnels au cours de l’Exercice est d’environ 52 %, contre respectivement
46 % et 45 % pour les exercices 2013 et 2012. L’augmentation du taux de diversion au cours de l’Exercice par
rapport à l’exercice précédent est principalement due à l’ouverture de la station de traitement des eaux usées en
Août 2013.
La collecte et le traitement des déchets alimentaires fermentescibles mis en place en 2009 dans les restaurants du
Groupe ouverts au public et dans les restaurants des employés en 2010, se sont poursuivis en 2014 avec l’ouverture
du restaurant de l’attraction inspirée de Ratatouille. Les déchets fermentescibles sont collectés et traités par
biométhanisation en Ile-de-France. Le biogaz issu de la méthanisation est transformé pour 95 % en amendements1
organiques pour les sols agricoles et pour 5 % en électricité et en chaleur dans le cadre de la valorisation
énergétique. Les 893 tonnes de déchets alimentaires fermentescibles du Groupe traitées au cours de l’Exercice ont
permis la production de 400 MWh d’énergie, soit l’équivalent de la consommation annuelle approximative de
134 familles2.
1
2
Un amendement agricole a pour but d’enrichir le sol sur lequel il est répandu, à la différence d’un engrais, qui vise à favoriser la croissance de la
plante.
D’après les chiffres de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie (“ADEME”), qui estime à environ 3 MWh la consommation
annuelle d’électricité d’un ménage moyen (hors chauffage, eau chaude et cuisson).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
147
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
La baisse du tonnage de papier collecté s’explique principalement par la baisse de la quantité de papier consommée
ainsi que la sensibilisation croissante des employés au recyclage du papier de bureau. Au 30 septembre 2014,
environ 4 300 corbeilles individuelles destinées exclusivement au papier sont utilisées dans les bureaux afin de
faciliter la collecte et le tri. Après collecte, le papier est acheminé vers un centre de tri pour valorisation.
Au cours de l’Exercice, 107 tonnes de canettes en métal et bouteilles plastiques ont été récoltées, contre 82 tonnes
et 61 tonnes collectées au cours des exercices 2013 et 2012, respectivement. Depuis 2010, des collecteurs ont été mis
en place dans le Parc Walt Disney Studios®, au Disney Village®, dans le Parc Disneyland® ainsi qu’à l’intérieur de
nombreux restaurants et dans les zones de repos des employés.
En 2008, le Groupe a lancé le programme The Green Standard “Agir sur mon lieu de travail”, qui a permis de réaliser
des progrès significatifs en termes de réduction des déchets. Le tableau ci-dessous présente les principaux
indicateurs de ce programme sur les trois derniers exercices pour le Groupe et EDA :
Exercice
2014
Résultats du programme
“Agir sur mon lieu de travail”
Quantité de cartons et films plastique recyclés(1) (tonnes / an)
Commandes de papier de bureau (tonnes / an)
dont % de papier recyclé
Commandes de bouteilles d’eau en plastique
Nombre de fontaines à eau disponibles
(1)
2013
2012
Groupe
EDA
Groupe
EDA
Groupe
EDA
1 628
1 075
1 778
1 185
1 800
1 249
189
147
198
150
205
159
73 %
66 %
74 %
67 %
70 %
64 %
100 700
93 900
110 200
101 500
155 200
83 800
408
295
381
277
378
264
Le Groupe a commencé le recyclage de film plastique pour la première fois au cours de l’Exercice. Par conséquent, les chiffres des exercices 2013 et 2012
correspondent uniquement aux quantités de cartons recyclés.
Un nouveau contrat pour le recyclage du carton, des films et des housses en plastique a été mis en œuvre au cours
de l’Exercice. Cette solution offre l’avantage du tri à la source de matières valorisables et donc de réduire la
quantité de matières mises à l’incinération. Grâce à ce nouveau contrat, les cartons et les films plastiques sont
collectés dans 39 compacteurs de plus grande contenance et plus puissants que ceux précédemment utilisés. Ils sont
équipés d’un système de télégestion qui aide à la planification et l’optimisation des enlèvements, ce qui permet de
réduire les émissions de GES liées au transport des déchets. Ces déchets sont ensuite acheminés pour valorisation
vers un centre de tri des filières cartons et films plastiques en Ile-de-France.
La quantité de papier de bureau commandée diminue progressivement grâce à l’engagement des employés, de plus
en plus nombreux à pratiquer les éco-gestes, et à l’optimisation des matériels d’impression et de reprographie du
Groupe.
Depuis 2009, le nombre de commandes de bouteilles d’eau en plastique a diminué de plus de 80 %. La baisse de
commande de bouteilles en plastique est principalement due à l’installation de fontaines à eau sur l’ensemble du
Site et reflète les efforts menés par les employés du Groupe au quotidien (utilisation des fontaines et distribution de
gourdes aux employés opérationnels).
Depuis 1998, le Groupe est adhérent au programme Eco-Emballages qui valorise les emballages ménagers : le point
vert figure sur les emballages des différents produits des boutiques ainsi que sur les sacs de caisse. La contribution
du Groupe au dispositif Eco-Emballages pour l’année calendaire 2013 a permis de financer la collecte sélective
d’environ 1 323 tonnes d’emballages ménagers. Par ailleurs, le Groupe adhère également à EcoFolio pour répondre
à l’obligation de contribution au tri et au recyclage d’imprimés non sollicités, ainsi qu’à l’éco-organisme Ecologic,
qui assure la mise en place de la collecte et du traitement obligatoire des déchets d’équipements électriques et
électroniques (“DEEE”).
D’autres initiatives permettent de limiter la quantité de déchets produits ou de favoriser leur réemploi, comme celle
proposant chaque mois aux employés des marchandises ne correspondant plus aux standards de qualité du Groupe
(mobilier, linge de maison, décorations, peluches et autres produits Disney).
Déchets Dangereux :
Près de 39 types de DD différents sont triés à la source, principalement par les équipes de maintenance.
Approximativement 100 zones de collecte de DD sont réparties sur le Site. Ces zones présentent des équipements
spécifiques tels que des fûts, des bacs de rétention ou des cuves spéciales. Les DD sont ensuite reconditionnés avant
d’être transportés par un prestataire jusqu’à un centre de traitement agréé.
148
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
La production de DD dépend principalement du volume des travaux de maintenance et des produits utilisés. Cette
catégorie des déchets représente 2 % des déchets produits sur le Site au cours de l’Exercice.
3.3.2.
Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol
affectant gravement l’environnement
Les activités du Groupe ne présentent pas de risques de rejets affectant gravement les sols, l’air ou l’eau. Elles
présentent tout de même certains risques de rejets qui sont présentés ci-dessous, ainsi que les mesures mises en
place pour les gérer.
Les rejets de gaz à effet de serre sont traités dans la note 3.4.1. “Rejets de gaz à effet de serre (“GES”)”. Le
traitement des eaux utilisées par le Groupe grâce à sa station de traitement des eaux usées et de recyclage est
présenté dans la note 3.2.1. “Approvisionnement et consommation en eau et énergies”.
3.3.2.1.
Prévention et réduction des rejets
Les installations du Groupe présentant un risque de rejet sont étroitement surveillées afin d’éviter tout rejet
polluant dans l’environnement. Les actions suivantes reflètent l’engagement du Groupe dans ce domaine :
•
•
•
B
B.1
B.2
En 2010, afin d’anticiper la mise en place d’une première convention de déversements industriels entre les
Hôtels et le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Marne-la-Vallée (“SIAM”), les Hôtels ont été
équipés de débitmètres afin de mesurer les rejets réels. Cette convention est effective depuis 2011 et inclut
deux campagnes annuelles de prélèvements et d’analyses pour chacun des points de rejets des Hôtels.
B.3
Des techniciens sont formés pour assurer un suivi physico-chimique et bactériologique de la qualité de l’eau
des 35 bassins d’agrément et fontaines décoratives présents sur l’ensemble du Site. Au cours de l’Exercice,
3 046 analyses ont été réalisées. Le Groupe fait un usage raisonné du chlore dans le traitement des eaux des
bassins de petite et moyenne dimension. Ces techniciens contrôlent également les différents rejets d’eau,
notamment les eaux pluviales et les eaux usées traitées recyclées. Lors de l’Exercice, 632 analyses ont été
effectuées. Ce suivi de la qualité des eaux s’effectue en complément des contrôles réglementaires effectués
par un laboratoire externe agréé par le Comité Français d’Accréditation ou “Cofrac”.
B.6
Le transport des marchandises dangereuses (produits chimiques, produits pyrotechniques, déchets
dangereux) et les opérations de chargement ou de déchargement associées font l’objet d’un suivi spécifique
(incluant une veille réglementaire assurée par des conseillers à la sécurité, des audits internes et des actions
de formations).
B.10
•
Sur le Site, le stockage des produits chimiques liquides est effectué grâce à des bacs de rétention afin de
prévenir les fuites accidentelles. Ainsi, le stockage des carburants est réalisé dans des cuves enterrées à double
enveloppe équipées de détecteurs de fuite. Les différentes équipes de maintenance du Groupe assurent
l’entretien préventif et curatif des différentes installations afin de limiter le risque d’incidents pouvant avoir
un impact sur l’environnement.
•
L’installation qui permet de chauffer les bâtiments et produire l’eau chaude sanitaire des Parcs à Thèmes et
du Disneyland® Hotel dispose d’un système d’auto-surveillance en continu des rejets polluants, et fait l’objet
d’une campagne annuelle de mesures par un bureau de contrôle, conformément à la réglementation.
•
Les circuits et réseaux contenant des fluides réfrigérants (notamment les chambres froides) sont contrôlés
régulièrement afin de s’assurer de leur étanchéité et de leur conformité réglementaire (ces contrôles incluent
le suivi et la traçabilité des opérations, la maîtrise du risque de développement de légionelles et des
campagnes d’analyses bactériologiques). Les contrôles sont effectués à la fois en interne et par un laboratoire
d’analyse certifié Cofrac.
3.3.2.2.
B.4
B.5
B.7
B.8
B.9
B.11
Réparation des rejets
Des équipes sont formées à réagir en cas de fuites ou de déversements accidentels. Le Site est équipé d’un camion,
de matériels d’intervention permettant le traitement de fuites d’hydrocarbures ou d’huiles hydrauliques, de nacelles
et d’engins de levage. Les agents de sécurité incendie sont également formés à ces interventions et aux risques de
pollution associés.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
149
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
3.3.3.
Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique
à l’activité du Groupe
Certaines activités du Groupe peuvent occasionner des gênes et nuisances pour les riverains, en particulier les
nuisances sonores liées aux spectacles mettant en œuvre des feux d’artifice. Le Groupe a mis en place un comité
pyrotechnique composé d’experts internes qui veillent au respect des niveaux d’émergences sonores admissibles
fixés par la réglementation des bruits de voisinage. Ce comité préconise des mesures régulières des niveaux sonores
émis dans l’environnement via un bureau de contrôle agréé. Au cours de l’Exercice, le comité pyrotechnique a ainsi
fait réaliser cinq campagnes de mesures sonores du spectacle Disney Dreams®!. De plus, certaines des ICPE exploitées
par le Groupe comme les chaufferies et l’atelier de tôlerie sont soumises à des campagnes de mesures des niveaux
sonores émis, conformément aux arrêtés. Ces campagnes sont réalisées tous les trois ans par un bureau de contrôle
agréé.
Des actions ont également été entreprises afin de s’assurer du respect de la nouvelle réglementation liée à
l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels depuis le 1er juillet 2013, tout en tenant compte des spécificités
des horaires d’exploitation du Site, dont la maintenance et l’entretien sont réalisés la nuit.
3.4.
3.4.1.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Rejets de gaz à effet de serre (“GES”)
Les actions du Groupe pour réduire ses émissions de GES suivent la hiérarchie suivante : éviter les émissions de gaz,
réduire les émissions existantes en améliorant l’efficacité des activités sources de GES, remplacer les carburants à
haute teneur en carbone par des alternatives à faible teneur en carbone et étudier des solutions locales alternatives
pour les émissions restantes.
Par ailleurs, le Groupe s’est fixé comme objectif à moyen terme, la réduction à l’horizon 2020, des émissions nettes
de GES de 30 % par rapport au niveau des indicateurs relevés au cours de l’exercice 2012. Dans le cadre de cet
objectif, au cours de l’Exercice, le Groupe a remplacé quatre tracteurs de l’attraction Studio Tram Tour®: Behind
the Magic du Parc Walt Disney Studios® qui fonctionnaient au gaz de ville depuis 2002 par des tracteurs de nouvelle
génération et équipés du standard Euro V.
Les émissions de GES par source d’émission du Groupe pour les trois derniers exercices sont présentées dans le
tableau ci-dessous :
Exercice
Emissions de GES (équivalent en tonnes)
2014
2013
2012
10 813
13 621
11 802
8 053
8 849
8 162
646
630
711
19 512
23 100
20 675
5 712
6 457
6 415
Emissions directes
Gaz naturel de ville – Centrale de production d’énergie
Gaz naturel de ville – Autres
Propane
Sous-total sources fixes
Moteur thermiques : carburants
Propane
41
58
52
Sous-total sources mobiles
5 753
6 515
6 467
Sous-total émissions directes
25 265
29 615
27 142
16 152
16 394
16 217
Sous-total émissions indirectes
16 152
16 394
16 217
Total des émissions(1)
41 417
46 009
43 359
Emissions indirectes
Emissions liées à la consommation d’électricité (notamment les attractions, le chauffage, l’éclairage)
(1)
150
Ces chiffres ont été établis sur le périmètre du Groupe et selon la méthodologie du Bilan Carbone®. Ils n’incluent pas les émissions de GES relatives aux fluides
frigorigènes qui ne sont pas disponibles.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Pour plus d’informations sur la baisse de la consommation de gaz et des émissions de GES liées, voir la
note 3.2.1. “Approvisionnement et consommation en eau et énergies”.
Depuis 2005, le Groupe, conformément à la réglementation française et européenne, effectue une déclaration
annuelle de ses émissions polluantes et de ses déchets via la procédure de Gestion Electronique du Registre des
Emissions Polluantes (“GEREP”).
Au cours de l’exercice 2010, le Groupe a mené, avec l’aide d’un consultant extérieur, une étude diagnostique de ses
émissions de GES, basée sur la méthodologie du Bilan Carbone®. Conformément à la réglementation, le Groupe a
transmis à l’administration en décembre 2012 un bilan des émissions de gaz à effet de serre accompagné d’une
synthèse des principales actions pour les réduire.
En application de l’arrêté du 24 janvier 2014 fixant la liste des exploitants et leurs installations auxquels sont affectés
des quotas d’émission de gaz à effet de serre, EDA s’est vu attribuer une allocation de 47 903 tonnes de CO2 sur la
période de 2013 à 2020. Pour l’année calendaire 2013, EDA a déclaré dans ce cadre 13 457 tonnes d’émissions de
CO2, contre 12 431 tonnes et 10 175 tonnes en 2012 et 2011. Ces émissions sont générées par l’installation qui
permet de chauffer les bâtiments et de produire l’eau chaude sanitaire des Parcs à Thèmes et du Disneyland® Hotel
et ont été vérifiées par Bureau Véritas Certification France (agréé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement
durable et de l’Energie).
Depuis 2008, le Groupe a mis en œuvre un Plan de Déplacements Entreprise (le “PDE”). Le PDE est un ensemble
de mesures visant à optimiser les déplacements liés aux activités professionnelles en favorisant l’usage des modes de
transport alternatifs à la voiture individuelle. L’un des principaux objectifs du PDE est la réduction des émissions
polluantes ainsi que les GES issus des consommations de carburant. Le Groupe a ainsi mis en place un site intranet
dédié au covoiturage entre employés.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
Dans le cadre du PDE, les flottes de véhicules du Groupe sont progressivement renouvelées avec des véhicules
moins consommateurs de carburant et des véhicules électriques. Depuis l’exercice 2013, le Groupe a ainsi remplacé
7 de ses 17 bus internes1 par des véhicules répondant à la norme Euro V. Au titre de l’Exercice, le Groupe a
également acquis 2 bus répondant à la norme Euro VI, la plus exigeante à l’heure actuelle en termes d’émissions de
polluants. L’objectif du Groupe est d’avoir entièrement aligné sa flotte de bus internes au standard Euro VI d’ici à
l’exercice 2018. Au 30 septembre 2014, 264 véhicules entièrement électriques figuraient au sein des flottes du
Groupe, dont 15 utilisés comme véhicules de fonction.
Le PDE prévoit également des manifestations pour sensibiliser les employés, telles que la participation à la Semaine
Européenne de la Mobilité organisée en septembre 2013. Les employés ont notamment pu participer à des
animations sur le thème de la marche et des déplacements doux, et assister à des séances d’information sur les
réseaux de transports en commun menant au Site.
3.4.2.
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Adaptation aux conséquences du changement climatique
Le changement climatique exige une stratégie équilibrée entre la réduction des émissions de GES afin de limiter
l’ampleur des impacts et l’adaptation à certaines répercussions inévitables. Le Groupe, en commun avec TWDC,
s’engage à atteindre les objectifs à moyen et long terme de réduction des émissions GES. Il contribue à lutter contre
les impacts du changement climatique à travers sa politique environnementale, notamment par ses initiatives en
matière de consommation d’eau (voir la note 3.2.1. “Approvisionnement et consommation en eau et énergies”) et
ses efforts en matière de lutte contre les rejets polluants (voir la note 3.3. “Pollution et gestion des déchets” et la
note 3.4.1. “Rejets de gaz à effet de serre (“GES”)”).
3.5.
3.5.1.
PROTECTION DE LA BIODIVERSITE
Mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité
Le Groupe a pour ambition de préserver et enrichir la biodiversité.
1
Les bus internes sont destinés au transport des employés sur le Site ou des clients entre les Hôtels et les Parcs.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
151
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Des équipes dédiées à la faune et à la flore travaillent conjointement pour protéger et développer la biodiversité du
Site. Ces équipes, regroupant environ 130 personnes, entretiennent plus de 250 hectares et valorisent plus de dix
milieux écologiques différents. Ce patrimoine riche est préservé sous deux angles : la réhabilitation des habitats
naturels ou la création d’habitats artificiels de substitution, et la mise en œuvre de modes de gestion peu impactant
pour les écosystèmes.
Le Disney’s Davy Crockett Ranch est devenu un site pilote en matière de déploiement de nombreuses initiatives.
C’est ainsi que depuis trois ans, l’éco-pâturage y est pratiqué à l’aide de moutons de race rustique et protégée (la
“solognote”). Une trentaine de ruches ont également été installées et permettent de renforcer la pollinisation
naturelle du site, et participent à la réduction de la quantité de produits phytosanitaires utilisés.
Au Disney’s Hotel Cheyenne®, la biodiversité est également encouragée grâce à un verger constitué de variétés
fruitières locales et d’un potager à la production raisonnée.
3.6.
RESPECT DES LOIS ET DE LA REGLEMENTATION
La stratégie environnementale du Groupe a été construite en tenant compte des réglementations européennes et
françaises. Des plans d’actions sont établis régulièrement pour adapter les opérations aux dispositions
réglementaires. Une attention particulière est aussi portée au transport des marchandises dangereuses et des
produits pyrotechniques (voir aussi la note 3.3.2.1. “Prévention et réduction des rejets”).
Au 30 septembre 2014, le Groupe n’a pas constitué de provisions ou garanties pour risques environnementaux,
aucun risque significatif n’ayant été identifié. Aucune indemnité n’a été versée en exécution d’une décision
judiciaire. Par ailleurs, aucune action en justice liée à des problèmes environnementaux n’est en cours.
EDA a souscrit une assurance offrant une garantie “responsabilité civile des atteintes à l’environnement” du fait de
l’exploitation du Site.
Le Groupe n’a pas connaissance de questions environnementales pouvant influencer l’utilisation qu’il fait de ses
immobilisations corporelles, hormis concernant les questions décrites ci-dessus.
4. INFORMATIONS SOCIETALES
Le Groupe a une conscience forte des problématiques sociétales et de son impact local. Il défend une approche
forte de la citoyenneté s’appuyant sur des valeurs éthiques, en accompagnant le développement économique et
social de la région, en soutenant des actions solidaires, en s’efforçant de proposer à ses visiteurs des produits et des
services qui leur apportent une satisfaction allant au-delà de leurs attentes et dans lesquels ils ont confiance. Cette
approche se reflète dans ses orientations stratégiques suivantes :
152
•
Poursuivre son engagement dans le développement économique et social avec les acteurs locaux et
régionaux ;
•
Soutenir un engagement solidaire et citoyen au sein du Groupe ;
•
Adopter une démarche d’approvisionnement et d’achat responsable ;
•
Entretenir des relations de confiance tant avec ses visiteurs qu’avec ses partenaires.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
4.1.
IMPACT TERRITORIAL, ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ACTIVITE
Le 14 mars 2012, la délégation interministérielle au projet Euro Disneyland en France a publié une étude1 portant
sur l’impact économique et social de Disneyland® Paris et couvrant la période allant de l’ouverture en 1992 à 2012.
Cette étude confirme la place de Disneyland Paris en tant que première destination touristique en Europe et
cinquième pôle hôtelier de France. Les principales conclusions de l’étude pour ces 20 années sont les suivantes :
•
7 milliards d’euros d’investissements publics et privés réalisés dans l’est de la région parisienne ;
•
50 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie française ont été générés par Disneyland Paris ;
•
6,2 % des recettes en devises du tourisme en France proviennent de visiteurs étrangers qui viennent d’abord
pour Disneyland Paris ;
•
Disneyland Paris a reçu plus de 250 millions de visites sur ces 20 années2.
Au cours de l’Exercice, le Groupe a lancé une nouvelle étude commanditée par la délégation interministérielle au
projet Euro Disneyland, dont l’objectif consiste à mesurer les retombées sociales et sociétales de l’activité de
Disneyland Paris sur son territoire, et à évaluer sa capacité à prendre en compte les intérêts, les attentes et les droits
des parties prenantes concernées. Le Groupe prévoit de publier le résultat de cette étude au cours de l’Exercice
2015.
B
B.1
B.2
B.3
4.1.1.
4.1.1.1.
Impact en matière d’emploi et de développement régional
Impact en matière d’emploi
B.4
B.5
Avec un effectif moyen annuel de plus de 14 000 employés, le Groupe est aujourd’hui le premier employeur privé
de Seine-et-Marne. Entre 1992 et 2011, ses activités et ses investissements ont généré une moyenne de
55 000 emplois permanents directs ou indirects en France1.
De par cette position, le Groupe joue un rôle unique en matière de formation et d’insertion des jeunes. Il propose
des emplois dans des métiers variés, dont certains sans condition de qualification, et présente un modèle de
compétences à l’américaine, favorisant l’ascenseur social. Le Groupe développe également des formations
innovantes (voir la note 2.1.5. “Formation”) et encourage la transmission de savoir-faire par les seniors aux jeunes
générations, notamment dans des métiers rares comme chaudronnier, costumier ou restaurateur de vitraux.
Le Groupe s’associe par ailleurs aux acteurs locaux et départementaux pour accompagner des publics éloignés du
monde du travail dans le cadre de la formation “Passerelles pour l’emploi”, financée par le Conseil Général de
Seine-et-Marne et le Conseil Régional d’Ile-de-France. Le Groupe travaille dans ce cadre avec Initiatives 77,
opérateur du Conseil Général, en lien avec Pôle emploi, CAP Emploi, mais aussi les missions locales et diverses
associations. Dans le cadre des Passerelles pour l’emploi, le Groupe a proposé 626 postes entre 2007 et 2014, dont
85 % sont encore en emploi après la période d’essai pour la session 2014.
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le Groupe participe également au programme “Nos Quartiers ont des Talents” qui consiste en un parrainage par
un cadre supérieur de jeunes diplômés issus de quartiers défavorisés. Plusieurs membres du Comité de direction
générale du Groupe ont accepté de faire office de parrains au sein de ce programme. Ce programme, renouvelé au
cours de l’exercice 2013 pour trois ans, a permis à 53 jeunes diplômés de trouver un emploi depuis 2009.
4.1.1.2.
Impact en matière de développement régional
Au-delà de son ambition sociale d’être reconnu comme un employeur de référence, le Groupe participe activement
au développement et à la vie de la région.
Il y a plus de 20 ans, le Groupe a engagé un partenariat avec les pouvoirs publics pour le développement du Site et
du centre urbain de Val d’Europe. Ce partenariat a été formalisé dans une convention signée avec l’Etat et diverses
autres autorités publiques en 1987 (la “Convention”). Le renouvellement de la Convention en 2010 reflète
l’engagement à long terme du Groupe pour soutenir le développement de l’est parisien et l’industrie du tourisme
français.
1
2
Source : étude d’impact socio-économique réalisée par la Délégation interministérielle au projet Euro Disneyland publiée le 14 mars 2012. Cette
étude est disponible sur le site internet de la Société à l’adresse suivante : http://corporate.disneylandparis.fr/CORP/FR/Neutral/Images/
fr-2012-03-14-dossier-presse-etude-de-contribution-economique-sociale.pdf
Depuis la publication de l’étude, le nombre de visites depuis l’ouverture du Site a dépassé les 290 millions.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
153
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
La Convention permet le développement du Site et de ses alentours. Elle permet également au Groupe de
développer un nouveau projet de destination touristique fondé sur le développement durable, Les Villages Nature de
Val d’Europe (“Villages Nature”), conjointement avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Pour plus
d’informations sur les activités touristiques du Groupe et sur Villages Nature, voir la section A.1.1. “Descriptif des
secteurs d’activités du Groupe” du Document de Référence 2013.
Dans le cadre de la Convention, le Groupe développe un site de 2 230 hectares, avec le souci de maximiser la valeur
du terrain, tout en protégeant l’environnement de la destination touristique par un développement harmonieux du
Site, des commerces, des bureaux et des espaces résidentiels.
Avec l’aide de ses partenaires publics et privés, le Groupe poursuit notamment le développement du centre urbain
de Val d’Europe, afin de construire une plate-forme importante d’infrastructures ainsi qu’un pôle économique et
urbain majeur qui pourrait à terme accueillir environ 60 000 habitants et emplois selon la Convention.
Le 21 juin 2012, le Groupe a dévoilé les résultats d’une étude menée par KPMG positionnant Val d’Europe en tête
des sites franciliens les plus attractifs pour les entreprises. Cette étude montre que Val d’Europe est un territoire
d’implantation stratégique qui réunit l’ensemble des critères économiques et environnementaux, tels qu’une
fiscalité compétitive, des coûts d’infrastructures attractifs et une accessibilité hors du commun (première gare
d’interconnexion TGV de France, deux gares RER, desserte directe des deux aéroports parisiens et trois accès
directs à l’autoroute A4). Preuve de cette attractivité, Val d’Europe accueille plus de 4 000 établissements (publics,
privés et associations) dans le centre urbain et sur le parc d’entreprises.
La Convention et ses phases de développement négociées avec les autorités publiques ont permis le développement
d’équipements publics tels que des écoles, un pôle universitaire et des équipements culturels.
Pour plus d’informations sur la Convention, voir la section A.3. “Historique et développement du Groupe” du
Document de Référence 2013.
4.1.2.
Impact sur les populations riveraines et locales
Le Groupe travaille étroitement avec le Syndicat d’Agglomération Nouvelle du Val d’Europe (“SAN”)1 et
l’Etablissement Public d’Aménagement (“EPA-France”) pour favoriser la qualité de l’environnement du Site et des
alentours. Il travaille notamment avec ces organismes sur les aspects architecturaux du développement immobilier
ou dans le domaine de la gestion de la qualité urbaine (conseils sur l’entretien des espaces verts par exemple).
Le Groupe est par ailleurs un acteur clé du Cluster tourisme du Val d’Europe. Le Cluster tourisme du Val d’Europe
est une association entre le Groupe, l’université de Paris-Est/Marne-la-Vallée, le SAN, la Délégation
Interministérielle, le Conseil Régional d’Ile-de-France, le Conseil Général de Seine-et-Marne et l’EPA-France, qui a
pour but de rapprocher les acteurs de la formation, de la recherche, et les entreprises privées afin d’optimiser le
développement économique et de conférer une identité plus marquée au Site et ses alentours. Des actions ont été
organisées telles que les “Jeudis du Cluster”, un cycle de conférences dans l’esprit de l’université populaire,
accessible à tous les acteurs du territoire du Val d’Europe : habitants, étudiants, chercheurs et professionnels du
tourisme.
Le Groupe lance régulièrement des actions pour renforcer ses liens avec les populations riveraines. Au cours de
l’exercice 2012, le Groupe a ainsi organisé des ateliers interactifs destinés aux enfants de trois communes voisines
du Site, le projet “Friends for Change”. Mettant l’accent sur les thèmes du climat, du recyclage et de la biodiversité,
cette série d’ateliers a permis aux enfants de se familiariser avec les divers aspects de la nature et de mieux
comprendre l’importance de préserver le délicat équilibre qui régit l’environnement de notre planète. Avec l’aide
des Disney VoluntEARS, les enfants ont construit et décoré des stations météorologiques miniatures, des objets
constitués de matériaux recyclés, un “hôtel à insectes” et des ruches.
Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires impliquant la mise en place des temps d’activités périscolaires, le
Groupe a organisé, au cours de l’Exercice, des interventions hebdomadaires auprès des enfants de niveau primaire
pour les sensibiliser à la protection de la nature. Définis par le service horticulture et menés par des Disney
VoluntEARS, des ateliers ont été mis en place sur des thèmes tels que les gestes éco-citoyens ou la sensibilisation à la
biodiversité. Voir la note 4.2.2.2. “Mécénat” pour plus d’informations sur ce type d’actions.
1
154
Etablissement Public de Coopération Intercommunale, le Syndicat d’Agglomération Nouvelle du Val d’Europe a été créé le 8 juillet 1987 lors de
la mise en œuvre du projet Euro Disneyland. Le SAN est l’instance politique et administrative de Val d’Europe qui regroupe les communes de
Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny le Hongre et Serris.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
4.2.
RELATIONS ENTRETENUES AVEC LES PARTIES PRENANTES
4.2.1.
Conditions du dialogue
Dans le domaine touristique et le secteur d’activité des parcs de loisirs, le Groupe participe activement aux
réflexions générales et à l’élaboration des stratégies en matière de tourisme. Il travaille également avec les acteurs
principaux dans ce domaine pour la promotion du tourisme en France. Au cours de l’Exercice, le Groupe est ainsi
devenu membre fondateur de “Alliance 46.2”, l’alliance de 19 entreprises leaders du marché du tourisme français et
européen dont l’objectif est de faire apparaître le tourisme comme une filière cohérente et un pilier majeur de
l’économie. Il est également impliqué dans les instances suivantes : Atout France (l’agence pour le développement
touristique de la France), le Conseil National du Tourisme, le Comité Régional du Tourisme, le Comité
Départemental du Tourisme et les offices de tourisme. Par ailleurs, le Groupe travaille en étroite collaboration avec
le Syndicat National des Espaces de Loisirs d’Attractions et Culturels (“SNELAC”) en France, et l’International
Association of Amusement Parks and Attractions (“IAAPA”) au niveau Européen, à travers le partage d’informations
juridiques et fiscales, le partage de dispositifs liés à la santé, la sécurité et l’accessibilité des parcs et la contribution
au comité sur la formation et les politiques sociales.
Compte tenu de l’importance d’avoir un développement urbain cohérent autour du Site et des infrastructures
appropriées, le Groupe est également devenu membre, au cours de l’Exercice, de la commission pour le “Grand
Paris”.
Dans le domaine de l’emploi, le Groupe échange avec le Ministère du Travail sur l’extension de la zone touristique
autour de Disneyland® Paris, afin de permettre le développement de l’emploi et la diversification économique. Dans
le cadre de sa coopération avec le Conseil Général de Seine-et-Marne, le Groupe participe aussi au réseau national
“Cap-parrainage” dont l’objectif est de favoriser le retour à l’emploi des personnes allocataires de minima sociaux
parrainées par des cadres d’entreprises qui les accompagnent dans leurs démarches. D’abord lancé à Val d’Europe,
le dispositif se développe aujourd’hui dans le sud de la Seine-et-Marne.
Dans le domaine environnemental, le Groupe a lancé en 2009 un programme d’engagement grâce auquel il
présente ses initiatives à un groupe d’intervenants clés et échange avec eux des bonnes pratiques. Parmi ces
intervenants figurent le Conseil Général de Seine-et-Marne, le Conseil Régional d’Ile-de-France, l’Agence de
l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie (“ADEME”), la Direction Départementale du Territoire de
Seine-et-Marne, WWF France, Future for Change et le Climate Group.
Le Groupe est membre d’IMS-Entreprendre pour la Cité. Cette association regroupe 230 entreprises engagées dans
des démarches de responsabilité sociétale. Lors d’ateliers thématiques, les équipes ressources humaines et actions
citoyennes du Groupe rencontrent régulièrement leurs homologues d’autres entreprises pour échanger sur leurs
pratiques sociétales.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le Groupe travaille avec d’autres organismes, tels que le Pôle Régional Enseignement Supérieur (“PRES”) Paris-Est
pour partager ses réflexions sur le Cluster tourisme du Val d’Europe, le Ministère de l’Intérieur pour faciliter
l’emploi de collaborateurs étrangers, la RATP et la SNCF dans le domaine des transports publics.
Les informations relatives au dialogue social au sein du Groupe sont présentées dans la note 2.3. “Relations sociales,
égalité de traitement et diversité”.
4.2.2.
4.2.2.1.
Actions de partenariat ou de mécénat
Partenariats
Le Groupe a conclu des partenariats territoriaux avec le Conseil Général de Seine-et-Marne et avec la ville de Meaux
dans les domaines de la coopération touristique, le développement économique, l’emploi et l’insertion
professionnelle, l’environnement, la culture et les transports.
4.2.2.2.
Mécénat
Le service “Actions Citoyennes” de Disneyland® Paris (ex-mécénat) s’appuie sur l’engagement des Disney
VoluntEARS. Grâce à l’équipe “Actions Citoyennes”, qui défini et organise un large éventail d’activités caritatives,
ces bénévoles donnent de leur temps, de leur talent et de leur enthousiasme pour les enfants et leurs familles lors
d’évènements solidaires.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
155
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Initialement nommé “Club bénévole” à Disneyland® Paris, c’est en 2005 que l’ensemble des bénévoles de TWDC à
travers le monde a choisi d’unifier son action et changé de nom pour devenir les Disney VoluntEARS.
Le Groupe est impliqué dans des actions de mécénat en faveur de l’enfance à travers plusieurs catégories d’actions :
•
des actions de solidarité : des journées de solidarité organisées dans les Parcs à Thèmes au cours desquelles
sont invités des enfants malades ou défavorisés et leur famille ou le programme “Vœux d’Enfants” qui consiste
a accueillir des enfants gravement malades le temps d’un séjour ;
•
des actions en faveur de l’environnement, notamment des ateliers de sensibilisation pour inciter les enfants
des communes environnantes à découvrir et adopter les bons gestes.
Le tableau suivant présente les grands évènements organisés par le Groupe avec les Disney VoluntEARS au cours de
l’Exercice :
Date
Description
31 octobre 2013
Les Disney VoluntEARS se sont rendus auprès d’enfants et d’adolescents hospitalisés à l’Hôpital
Necker – Enfants Malades dans le cadre des célebrations d’Halloween.
8 janvier 2014
17 juillet 2014
Août 2014
Dans le cadre de l’opération “Pièces Jaunes” 2014, les Disney VoluntEARS ont animé une aprèsmidi pour les enfants hospitalisés à l’hôpital Necker – Enfants Malades en soutien à la Fondation
Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.
Pour célébrer l’ouverture de la nouvelle attraction Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de
Rémy, Disneyland Paris a accueilli plus de 1 000 enfants défavorisés parisiens pour une journée de
fête dans le parc.
Disneyland Paris a accueilli, tout au long du mois d’août 2014, 5 500 enfants du Secours Populaire
Français, dont 250 enfants originaires de 27 pays, pour vivre une journée magique.
2014 a également été marquée par les célébrations du 50ème anniversaire de l’attraction “it’s a small world” dans
l’ensemble des parcs Disney, en collaboration avec l’UNICEF. Des fonds ont été collectés au bénéfice de l’UNICEF,
à travers différents événements organisés en cette occasion, tels que :
•
l’exposition de robes de poupée de l’attraction à la “Cité de la Mode et du Design” à Paris, puis leur mise aux
enchères ;
•
une conférence sur les droits de l’enfant ;
•
la création et la vente de produits dédiés (tee-shirts et pin’s).
4.3.
SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS
4.3.1.
Prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans la politique d’achat
Le Groupe adhère au programme de déontologie sociale (International Labor Standards ou “ILS”) établi par TWDC.
Ce programme concerne la fabrication de tous les produits incorporant ou utilisant tous droits de propriété
intellectuelle de TWDC. Ce programme a également pour but de promouvoir la sécurité, l’intégration et le respect
des employés dans tous les sites qui fabriquent des produits Disney.
Le Groupe exige notamment que ses sous-traitants s’engagent :
156
•
à ne pas faire appel à la main-d’œuvre infantile ou au travail forcé ;
•
à traiter chaque employé avec dignité et respect et à ne pas adopter de pratiques discriminatoires à
l’embauche et à l’emploi ;
•
à respecter le droit des employés de s’associer, s’organiser et négocier collectivement ;
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
•
à offrir aux salariés un lieu de travail salubre et non dangereux et à veiller à ce que les normes en matière de
santé et sécurité soient respectées dans tous les logements fournis aux employés ;
•
à appliquer les lois et réglementations relatives aux salaires et au temps de travail, à l’environnement, à la
fabrication, tarification, vente et distribution des marchandises ;
•
à ne pas faire appel à des sous-traitants pour la fabrication des produits Disney ou de leurs composants sans
obtenir préalablement son accord écrit.
4.3.2.
4.3.2.1.
Importance de la sous-traitance et prise en compte de la responsabilité sociale et
environnementale dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants
Fournisseurs de nourriture et boissons
Dans le cadre de ses activités touristiques, le Groupe commercialise d’importantes quantités de nourriture et
boissons qu’il propose à ses visiteurs dans le cadre de ses services de restauration. Le référencement des fournisseurs
de nourriture et boissons est géré par la société Convergence Achats S.A.R.L., une centrale de référencement créée
conjointement par le Groupe et le groupe Flo.
B
B.1
B.2
Au cours de l’exercice 2013, un portail informatique collaboratif avec les fournisseurs a été déployé afin de
renforcer la traçabilité des produits alimentaires. Cet outil, déployé auprès de 97 fournisseurs pour un objectif de
183 fournisseurs à terme, renforce le suivi des produits. Les contrôles qualité, les réclamations, les audits
fournisseurs et la mise à jour des fiches techniques sont réalisés via ce portail collaboratif. En termes de qualité, de
sécurité alimentaire, de composition ou de provenance, les données sont mises à jour régulièrement et
instantanément.
B.3
4.3.2.2.
B.7
Fournisseurs de marchandises
Dans le cadre de ses activités touristiques, le Groupe commercialise également de nombreuses marchandises Disney
(par exemple des jouets, vêtements et articles décoratifs). Le Groupe adhère aux standards fixés par TWDC à ses
fournisseurs. Ainsi, tout fournisseur souhaitant utiliser la marque Disney doit autoriser l’accès à ses usines de
production, afin que leur conformité avec le programme ILS puisse être évaluée. Lorsque des non-conformités sont
identifiées, le fournisseur doit les corriger, sous peine de ne plus pouvoir produire pour le Groupe.
Pour assurer la qualité et la traçabilité des marchandises vendues sur le site, le contrôle de la qualité est basé sur
trois étapes :
•
une première évaluation pour tout nouveau fournisseur du niveau de qualité à travers un questionnaire ;
•
un premier test de qualité établi avant toute livraison pour s’assurer de la conformité du produit ;
•
un contrôle récurrent de la qualité fait chaque année ou tous les deux ans.
B.4
B.5
B.6
B.8
B.9
B.10
B.11
Enfin, pour tout produit vendu depuis plus de 18 mois et pour un certain niveau de coût d’achat, un nouvel appel
d’offres est lancé. De plus, le Groupe dispose d’un outil de traçabilité des produits basé sur une codification unique
pour chaque site de fabrication et période de production.
Le Groupe adhère également au code de conduite des fabricants de produits Disney établi par TWDC. Tous les sites
de production participant à la fabrication des produits Disney (conception, impression, production, finition ou
conditionnement) doivent respecter ce code ou toute autre norme de travail préalablement approuvée. Les
principes du code de conduite des fabricants de produits Disney reprennent notamment les conventions de base de
l’Organisation Internationale du Travail (voir ci-après la note 4.5. “Autres actions engagées en faveur des droits de
l’Homme”).
4.3.2.3.
Prestations de service
Le Groupe sensibilise contractuellement ses prestataires de services externes (par exemple, les entreprises de
nettoyage) à sa politique en matière de diversité, notamment sur le handicap, et les invite à s’engager dans la même
démarche et à promouvoir ces mêmes valeurs au quotidien.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
157
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
4.4.
LOYAUTE DES PRATIQUES
4.4.1.
Actions engagées pour prévenir la corruption
Le Groupe et ses employés veillent au respect des lois relatives à la lutte contre la corruption.
Ce respect de la réglementation applicable fait partie intégrante du code de déontologie professionnelle que le
Groupe a formalisé en 2007 et qui constitue un référentiel pour ses employés dans la conduite des affaires de
l’entreprise. Ce code rappelle ainsi que la politique du Groupe a toujours été de ne consentir aucune gratification
susceptible de constituer une violation des lois relatives à la lutte contre la corruption (en particulier la loi
américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger : “Foreign Corrupt Practices Act”) et de prendre les mesures
permettant de s’assurer que ses employés, ses représentants et ses partenaires étrangers n’agissent pas de manière à
mettre le Groupe en situation de violation de ces dispositions.
Le Groupe a lancé un programme de sensibilisation de ses employés au respect des lois relatives à la lutte contre la
corruption, dont le déploiement a commencé en 2013 auprès des cadres dirigeants et s’est poursuivi auprès des
équipes d’encadrement en 2014, via des formations en ligne portant respectivement sur :
•
la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger (“Foreign Corrupt Practices Act”) ;
•
les règles de déontologie professionnelles.
4.4.2.
4.4.2.1.
Mesures prises en faveur de la sécurité, de la santé et de la satisfaction des
consommateurs
Sécurité des consommateurs
Le Groupe s’est donné comme priorité la sécurité de ses employés et de ses visiteurs tout au long de leur expérience
à Disneyland® Paris. Cet engagement se traduit par l’implication permanente et continue des membres du Comité
de direction générale pour améliorer la sécurité et par la mise en place d’un comité de pilotage de la sécurité qui se
réunit chaque mois autour du Directeur général adjoint, Opérations.
Le Groupe a mis en place un Système de Management de la Sécurité (“SMS”), visant à assurer la sécurité des
visiteurs, des employés et des actifs du Groupe. Ce système repose sur les étapes suivantes :
•
les diagnostics, résultats de l’identification et de l’évaluation systémique de risques et obligations
réglementaires ;
•
les plans d’actions d’amélioration des dispositifs de prévention, de protection et de secours ;
•
les mesures des performances avec quatre niveaux de contrôle : les audits externes règlementaires et
obligatoires, un audit annuel du segment WDPR, les audits des équipes du département de sécurité des
visiteurs (“Guest Safety”) et les auto-contrôles menés régulièrement par les équipes opérationnelles ;
•
l’amélioration continue à partir des enseignements tirés de l’analyse des performances et des contrôles ;
•
le perfectionnement des outils de pilotage et la mise en place de tableaux de bord pour le suivi des
indicateurs de Guest Safety.
Ce système fait l’objet d’évaluations pour s’assurer de sa conformité avec la norme ISO 9001 et anticiper les
évolutions de cette norme.
Cette gestion de la sécurité est notamment assurée par les équipes de prévention (neuf personnes travaillant dans
les domaines de la sécurité alimentaire, la sécurité incendie ou la pyrotechnie), le département Guest Safety
(52 personnes), le service de maintenance (dont environ 500 personnes travaillent dans le domaine de la sécurité)
et les équipes de santé et sécurité au travail (voir la note 2.2.2.1. “Conditions de santé et sécurité au travail”). Ces
équipes spécialisées veillent au respect des dispositions légales et réglementaires en matière de sécurité et à la
maîtrise des risques portant sur :
•
158
le cycle de développement des produits : la sécurité est prise en compte de la conception des nouveaux
produits (design des attractions, aménagements des Hôtels ou conception des nouvelles références de
marchandises) à leur mise en œuvre opérationnelle ou leur commercialisation ;
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
•
la maintenance des installations : la fiabilité technique des nombreuses installations du Site est un facteur clé
pour la sécurité des visiteurs ;
•
la sécurité opérationnelle : la sécurité impose des procédures opérationnelles adéquates, la formation des
employés et l’entraînement des équipes à la gestion des évènements exceptionnels ;
•
les employés : en agissant sur le leadership et la culture sécurité à tous les niveaux du Groupe. Un programme
destiné à renforcer la culture sécurité est en place depuis 2011. Celui-ci se concentre d’abord sur
l’engagement et l’exemplarité du comité de direction du Groupe, puis sur l’implication du personnel à tous
les niveaux hiérarchiques. De nombreuses actions ont été engagées en soutien de ce programme pour faire
vivre quotidiennement la culture de la sécurité, comme des conférences sur le thème de la sécurité, la mise à
disposition d’outils de sensibilisation tels que l’affichage des indicateurs, un programme de communication et
de reconnaissance, et le partage des initiatives et de la performance ;
•
les visiteurs : au-delà des obligations d’informations sur les risques prévisibles (affichage des risques à l’entrée
des attractions ou indications sur les emballages des produits), le Groupe sensibilise ses visiteurs pour qu’ils
développent une culture de la sécurité et adoptent un comportement prudent. Par exemple, depuis juillet
2013, des courts-métrages ludiques intitulés Les aventuriers de la sécurité Timon et Pumbaa sont largement diffusés
dans les chambres de tous les Hôtels. Des interactions avec les enfants sont en cours de test afin de les
sensibiliser à la sécurité lors de leur expérience à Disneyland® Paris.
Une cellule de crise, en lien avec les autorités publiques, est activée en cas de menace ou évènement important
(soupçonné ou avéré) afin de prendre rapidement les mesures adaptées à chaque situation. Guest Safety gère les
actions correctives ou lance des plans d’actions. Le Groupe est en lien avec les autres parcs Disney dans le monde
pour capitaliser sur chaque retour d’expérience afin de continuer à améliorer la conception de ses produits et ses
processus opérationnels. Par ailleurs, un outil informatique de suivi a été mis en place pour le pilotage des
premières heures de crise et des exercices de simulation sont réalisés régulièrement en lien avec les autorités
publiques pour garder un niveau optimum d’efficacité et de coordination.
Au cours de l’Exercice, deux audits ont été réalisés par WDPR, l’un en octobre 2013 et l’autre en mars 2014. Ces
audits ont notamment porté sur la sécurité du spectacle nocturne Disney Dreams®!, des piscines des Hôtels, des
rencontres avec les personnages et sur les procédures d’intervention de la maintenance. Ces audits ont également
porté sur les procédures opérationnelles de huit attractions : contrôle de 240 séquences de chargement et de
déchargement des visiteurs, 2 025 observations et vérifications des connaissances de l’encadrement. Dans ces
domaines, un niveau élevé de conformité a été observé. Les audits de Guest Safety portent quant à eux sur l’ensemble
des domaines opérationnels, comme par exemple les attractions, la traçabilité des produits alimentaires ou le
contrôle de la composition chimique des marchandises vendues dans les boutiques via des laboratoires externes
indépendants.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le tableau ci-dessous présente le nombre d’audits sécurité et d’auto-contrôles du service qualité de la maintenance
menés sur les attractions au cours des exercices 2014, 2013 et 2012.
Exercice
(Nombre d’audits ou d’auto-contrôles sécurité attractions)
2014
2013
2012
Audits de Guest Safety
452
374
322
31
30
28
Auto-contôles du service qualité de la maintenance
Le Groupe évalue également l’efficacité de sa politique de sécurité à travers le suivi d’indicateurs clés, tels que le
taux de fréquence des accidents dans les attractions des Parcs à Thèmes ou le taux de plaintes des visiteurs mettant
en cause la sécurité.
4.4.2.2.
Sécurité alimentaire et santé des consommateurs
Le Groupe s’est engagé depuis plusieurs années dans une démarche d’amélioration de son offre de restauration
dans un souci de santé et d’équilibre alimentaire.
Le Groupe adhère depuis 2012 au programme “Magic of Healthy Living” de TWDC. Ce programme a pour objectif de
prévenir les risques d’obésité et de maladie cardiovasculaire en faisant évoluer les habitudes alimentaires des jeunes
générations vers un choix plus équilibré, en s’appuyant sur la notoriété de la marque Disney.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
159
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Dans le cadre de ce programme, le Groupe adhère à une charte mise en place sur l’ensemble des parcs Disney dans
le monde. Cette charte implique un certain nombre de règles lors de l’établissement de l’offre de restauration pour
les visiteurs du Site, telles que :
•
une présentation de l’offre de restauration visant à orienter le visiteur vers un choix plus équilibré en mettant
en avant des accompagnements, desserts et boissons moins caloriques (par exemple de la salade verte, des
tomates cerises, de la salade de fruit, de l’eau ou des jus de fruit) ;
•
la mise en place de seuils limite en termes de calories, de sel, de sucre et de matières grasses pour les menus
enfants ;
•
la prise en compte des contraintes d’équilibre alimentaire dans le choix des matières premières utilisées dans
la préparation des menus et des produits sous licence Disney commercialisés sur le Site.
Au-delà de cet engagement, qui s’inscrit dans une démarche de santé publique, la sécurité alimentaire reste au
centre des préoccupations du Groupe.
Le Groupe a mis en place des procédures et des contrôles pour assurer la conformité et la traçabilité des produits
alimentaires servis aux visiteurs. Le Groupe a notamment développé un outil unique au monde de suivi de la
traçabilité des produits alimentaires. Cet outil, déployé en 2012 sur l’ensemble du Site, permet de dématérialiser et
d’archiver l’ensemble des informations nécessaires à la traçabilité des produits utilisés sur l’ensemble des points de
restauration du Site.
Par ailleurs, depuis 2012, chaque fournisseur de produits alimentaires fait l’objet d’un audit annuel d’hygiène
alimentaire sous la supervision d’une équipe interne et du service qualité de la société Convergence Achats S.A.R.L.
(voir la note 4.3.2. “Importance de la sous-traitance et prise en compte de la responsabilité sociale et
environnementale dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants”).
4.4.2.3.
Visiteurs en situation de handicap
Disneyland® Paris porte une attention particulière à la santé et à la sécurité de ses visiteurs handicapés. En
conséquence et au-delà des exigences réglementaires, le Groupe axe ses actions sur les domaines suivants :
•
la diffusion d’informations destinées aux visiteurs, à travers le site internet de Disneyland Paris, les sites dédiés
aux agents de voyage et le guide Accessibilité des parcs. De plus, des cartes de priorité sont disponibles pour les
personnes en situation de handicap ;
•
la réalisation de travaux visant à améliorer régulièrement l’accessibilité des infrastructures du Site ;
•
la formation : différents modules de formation sont proposés aux employés portant sur l’accueil des visiteurs
handicapés, les procédures d’accessibilité, les spécificités des caisses adaptées des boutiques et des restaurants
et les offres spécifiques proposées par les conseillers de clientèle de la centrale de réservation ;
•
les actions de sensibilisation des employés ;
•
la participation à des événements sur le thème de l’accessibilité (semaine du handicap, conférence Accessible
Tourism in Europe, atelier accessibilité) ;
Au cours de l’Exercice, suite à l’ouverture de la nouvelle attraction Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de
Rémy, le Parc Walt Disney Studios® est devenu le premier parc Disney proposant deux différents types de véhicules
adaptés aux personnes à mobilité réduite (dont l’un permet l’accueil d’un fauteuil roulant).
4.4.2.4.
Satisfaction des visiteurs
La satisfaction des visiteurs est au cœur des préoccupations du Groupe. Pour répondre au mieux aux attentes de ses
principaux marchés cibles, le Groupe est doté d’un département en charge de la réalisation des enquêtes et études
de marché dans une large variété de domaines. Ce département réalise plus de 300 000 enquêtes par an.
160
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
4.5.
AUTRES ACTIONS ENGAGEES EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME
A travers la déclaration de principes sur les droits de l’Homme établie par TWDC, le Groupe s’engage à gérer ses
activités de manière éthique et responsable et à adopter des pratiques internationales destinées à protéger et
promouvoir les droits de l’Homme. Le Groupe respecte les standards fixés par TWDC qui sont notamment alignés
sur la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies et la Déclaration de l’Organisation
Internationale du Travail. Cet engagement comprend notamment l’opposition au trafic des êtres humains et au
travail des enfants.
La déclaration de principes sur les droits de l’Homme est disponible sur le site internet de TWDC
(http://thewaltdisneycompany.com/citizenship/policies/human-rights).
5. NOTE METHODOLOGIQUE
B
La présente note méthodologique décrit les règles, méthodes et outils mis en place par le Groupe pour rassembler
et présenter les informations sociales, environnementales et sociétales publiées dans la présente annexe.
B.1
B.2
5.1.
B.3
PERIMETRE DE REPORTING
Les informations sociales, environnementales et sociétales publiées dans la présente annexe, en application des
dispositions de l’article L.225-102-1 du Code de commerce, sont collectées annuellement pour la Société et
l’ensemble de ses filiales juridiquement contrôlées. Ces informations sont également collectées et publiées dans la
présente annexe pour EDA, elle-même soumise à l’article précité, en sa qualité de filiale dépassant les seuils fixés
par le décret n° 2012-557 du 24 avril 2012.
B.4
B.5
B.6
B.7
Les données présentées en note 2. “Informations sociales” concernent les entités du Groupe qui sont consolidées
par intégration globale et qui disposent d’effectifs. Ces entités sont la Société, EDA, ED Spectacles S.A.R.L. (société
détenue à 100 % par EDA et exploitant le spectacle La Légende de Buffalo Bill dans le Disney Village®) et
S.E.T.E.M.O. Imagineering S.A.R.L. (société qui produit des études sur les projets de nouvelles attractions et en
organise la construction).
Les données présentées en note 3. “Informations environnementales” concernent les entités du Groupe qui sont
consolidées par intégration globale et EDA. EDA exploite le Parc Disneyland®, le Parc Walt Disney Studios®, le
Disneyland® Hotel, le Disney’s Davy Crockett Ranch ainsi que le Golf Disneyland®. Les cinq autres hôtels du Groupe
et le Disney Village sont exploités par une autre entité juridique, EDL Hôtels S.C.A.
5.2.
B.8
B.9
B.10
B.11
PERIODE DE REPORTING
Les données sociales, environnementales et sociétales publiées dans la présente annexe concernent la période du
1er octobre 2013 au 30 septembre 2014 (l’ “Exercice”), sauf indication contraire. Elles sont présentées dans un souci
de comparabilité.
5.3.
OUTILS DE REPORTING, CONSOLIDATION ET CONTROLES
Les données publiées dans le présent rapport ont été recueillies auprès d’un groupe d’experts de différents
départements : la direction des ressources humaines, la Direction Prévention, Safety et Environnement (“DPSE”), la
direction des achats, la direction de la communication, la direction juridique et les équipes opérationnelles.
Les informations qualitatives sur le Groupe ont été fournies par les experts mentionnés ci-dessus, dans leur domaine
de responsabilité respectif, et ont été consolidées par l’équipe de communication financière du Groupe. Cette
équipe a mis en œuvre des procédures de contrôle interne qui comprennent des entretiens avec les experts, la
consultation de documentation interne et externe ainsi que différentes revues par un groupe de travail interne.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
161
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Informations sociales, environnementales et sociétales
Les informations sociales quantitatives du Groupe sont administrées à travers un progiciel de ressources humaines.
La cohérence des données est vérifiée à chaque réalisation de rapport social automatique par l’équipe en charge du
reporting social du Groupe. Cette équipe compare les résultats et vérifie exhaustivement le contenu des requêtes.
Une revue de cohérence des informations est ensuite effectuée par l’équipe des ressources humaines.
Les informations environnementales quantitatives sont collectées par différentes équipes opérationnelles sur
l’ensemble du Site sur la base de la documentation et des justificatifs disponibles (par exemple les factures
d’énergie). Ces équipes établissent des états de suivi grâce à des grilles excel et réalisent un premier niveau de
contrôle en rapprochant les données collectées aux pièces justificatives. Les états de suivi sont ensuite transmis et
consolidés par l’équipe environnementale de la DPSE qui en vérifie la cohérence.
Les indicateurs présentés, ainsi que les informations qualitatives, ont été sélectionnés de manière à pouvoir
renseigner l’ensemble des rubriques requises au titre de la réglementation Grenelle. Au delà de ces obligations
réglementaires, le Groupe a choisi de présenter plus en détails ses indicateurs et actions relatifs à l’utilisation
durable des ressources (notamment l’eau et les énergies) et à la gestion des déchets, qui sont particulièrement
importants au regard de son activité.
5.4.
PRECISIONS ET LIMITES DE LA COLLECTE DES DONNEES
Les données relatives aux indicateurs peuvent avoir été ajustées en fonction de la capacité technique à les établir.
Pour les données sociales, certains employés (80 personnes environ) ont un contrat de travail avec deux entités du
Groupe. Les chiffres présentés au titre d’EDA en date du 30 septembre n’intègrent pas les employés qui font l’objet
d’un double contrat. Etant donné que ces derniers représentent moins de 1 % de l’effectif d’EDA, l’impact sur les
indicateurs présentés n’est pas jugé significatif.
Pour les données environnementales, les systèmes de collecte des informations mis en place par le Groupe ne
permettent pas de suivre tous les indicateurs par entité. Certains indicateurs ne sont donc pas disponibles sur le
périmètre d’EDA, comme indiqué dans les tableaux concernés.
162
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et
sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
B.8.
RAPPORT DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX
INDEPENDANT, SUR LES INFORMATIONS SOCIALES,
COMPTES, DESIGNE ORGANISME TIERS
ENVIRONNEMENTALES
ET
SOCIETALES
CONSOLIDEES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
RAPPORT DE L’UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, DESIGNE ORGANISME TIERS
INDEPENDANT, SUR LES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET
SOCIETALES CONSOLIDEES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION
Exercice clos le 30 septembre 2014
B
Aux Actionnaires
EURO DISNEY S.C.A.
B.1
1, rue de la Galmy
77700 Chessy
B.2
En notre qualité de commissaire aux comptes de la société EURO DISNEY S.C.A., désigné organisme tiers
indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1060, nous vous présentons notre rapport sur les
informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 30 septembre 2014,
présentées dans le rapport de gestion (ci-après les “Informations RSE”), en application des dispositions de l’article
L.225-102-1 du code de commerce.
B.3
B.4
B.5
B.6
Responsabilité de la société
Il appartient au gérant de la société EURO DISNEY S.C.A. d’établir un rapport de gestion comprenant les
Informations RSE prévues à l’article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément au référentiel
utilisé par la société (ci-après le “Référentiel”), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponible sur
demande auprès du siège de la société.
B.7
B.8
B.9
B.10
Indépendance et contrôle qualité
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les
dispositions prévues à l’article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de
contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles
déontologiques, des normes d’exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables.
B.11
Responsabilité du commissaire aux comptes
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
•
d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet, en cas
d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R.225-105 du code de commerce
(Attestation de présence des Informations RSE) ;
•
d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur
ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au
Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).
Nos travaux ont été effectués par une équipe de 6 personnes entre début septembre 2014 et début novembre 2014
pour une durée d’environ 8 semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à
nos experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France et à l’arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit
sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30001.
1
ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
163
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et
sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
1.
Attestation de présence des Informations RSE
Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées, de l’exposé
des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et
environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou
programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article
R.225-105-1 du code de commerce.
En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies
conformément aux dispositions de l’article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses
filiales au sens de l’article L.233-1 et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-3 du code de commerce
avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe 5 du rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le
rapport de gestion des Informations RSE requises.
2.
Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE
Nature et étendue des travaux
Nous avons mené une douzaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations
RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des
procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
•
d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa
neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques
du secteur ;
•
de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à
l’exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle
interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Informations RSE.
Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance
des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses
activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Compte-tenu de la concentration sur un seul site géographique de l’ensemble des activités du groupe EURO
DISNEY S.C.A., nos travaux ont été réalisés sur ce site et portent sur l’ensemble des activités du groupe.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (précisées en annexe) :
•
nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations
qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les
informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données
et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport
de gestion ;
•
nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests
de détail sur la base d’échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données
des pièces justificatives. L’échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 25 % des informations
quantitatives environnementales.
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance
de la société.
164
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et
sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence totale ou partielle de
certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant
notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance
de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de
techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système
d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans les Informations
RSE ne peut être totalement éliminé.
Conclusion
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que
les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au
Référentiel.
B
B.1
B.2
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 12 décembre 2014
B.3
L’un des Commissaires aux comptes
B.4
PricewaterhouseCoopers Audit
Bruno Tesnière
Associé Commissaire aux comptes
B.5
Sylvain Lambert
Associé du Département
Développement Durable
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
165
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et
sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Annexe : Liste des informations que nous avons considérées comme les plus importantes
Informations sociales :
•
Effectif total ;
•
Répartition des salariés par genre ;
•
Embauches et licenciements ;
•
Absentéisme, dont indicateur taux d’absentéisme ;
•
Organisation du dialogue social, notamment les procédures d’information et de consultation du personnel et
de négociation avec lui ;
•
Conditions d’hygiène et de sécurité au travail ;
•
Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles ;
•
Politiques en matière de formation ;
•
Nombre total d’heures de formation ;
•
Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
•
Politique mise en œuvre et mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées ;
•
Promotion et respect des stipulations des conventions de l’OIT relatives au respect de la liberté d’association
et du droit de négociation collective.
Informations environnementales :
•
Organisation de la société pour prendre en compte les questions d’environnement ;
•
Mesures de prévention, de recyclage et d’élimination des déchets ;
•
Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité ;
•
Consommation d’eau et l’approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales ;
•
Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique et recours aux énergies
renouvelables, dont indicateur consommation d’électricité, consommation de gaz naturel ;
•
Rejets de gaz à effets de serre.
Informations sociétales :
166
•
Impact territorial, économique et social en matière d’emploi et de développement régional ;
•
Impact territorial, économique et social sur les populations riveraines ou locales ;
•
Prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux ;
•
Importance de la sous-traitance et prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants
de leur responsabilité sociale et environnementale ;
•
Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
B.9. RAPPORT
SPECIAL
DES
COMMISSAIRES
AUX
COMPTES
SUR
LES
CONVENTIONS
ET
ENGAGEMENTS REGLEMENTES
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Caderas Martin
43, rue de Liège
75008 Paris
RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET
ENGAGEMENTS REGLEMENTES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2014)
B
Aux Actionnaires
EURO DISNEY S.C.A.
1, rue de la Galmy
77700 Chessy
B.1
Mesdames, Messieurs,
B.2
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions et engagements réglementés.
B.3
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques
et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions
découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à
rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.226-2
du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en
vue de leur approbation.
B.4
B.5
B.6
B.7
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.226-2 du
Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà
approuvées par l’assemblée générale.
B.8
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences
ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont
elles sont issues.
B.10
B.9
B.11
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE
GENERALE
Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice écoulé
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours
de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de
l’article L.226-10 du code de commerce.
Conventions et engagements autorisés depuis la clôture
Nous avons été avisés des conventions et engagements suivants, autorisés depuis la clôture de l’exercice écoulé, qui
ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil de surveillance.
Nous vous informons que lors de sa séance du 4 novembre 2014, votre Conseil de surveillance a autorisé la
conclusion des conventions suivantes nécessaires à la mise en œuvre d’une proposition de recapitalisation et de
réduction de l’endettement du groupe d’un montant de un milliard d’euros, soutenue par The Walt Disney
Company (“TWDC”). Sous réserve de l’adoption des résolutions nécessaires à la réalisation des opérations
envisagées par les assemblées générales de votre société et d’Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA”) :
•
la cession à votre société d’une créance d’un montant de 246 millions d’euros détenue par Euro Disney
Investments S.A.S. sur EDA au titre des accords de Refinancement,
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
167
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
•
la cession à votre société d’une créance d’un montant de 246 millions d’euros détenue par
EDL Corporation S.A.S. sur EDA au titre des accords de Refinancement.
CONVENTIONS
GENERALE
ET
ENGAGEMENTS
DEJA
APPROUVES
PAR
L’ASSEMBLEE
En application de l’article R.226-2 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions
et engagements suivants, déjà approuvés par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie
au cours de l’exercice écoulé.
1.
Conventions entre votre société et EDA, une filiale à 82 % de votre société
Dans le cadre de la restructuration juridique et financière du groupe Euro Disney, en septembre 2004, et en
application du traité d’apport partiel d’actif par lequel votre société a fait apport (“l’Apport”) de la quasi-totalité de
ses éléments d’actif et de passif à EDA en contrepartie d’une prise de participation de 82 % au capital d’EDA, les
conventions suivantes se sont poursuivies sur l’exercice :
2.
1.
Contrat de sous-licence entre votre société et EDA de façon à permettre à votre société de continuer à
utiliser le nom “Euro Disney” à titre gratuit et à exécuter tous les contrats non-transférés à EDA dans le
cadre de l’Apport.
2.
Convention de trésorerie entre votre société et EDA par laquelle votre société met à disposition d’EDA des
fonds qu’elle avait conservés provenant de l’augmentation de capital réalisée en 2005. Le montant des
fonds mis à disposition s’élève à 9,7 millions d’euros au 30 septembre 2014. Aucun produit d’intérêts n’a
été comptabilisé au cours de l’exercice 2014 au titre de cette avance.
3.
Convention d’assistance administrative par laquelle votre société fournit certains services à EDA en
contrepartie d’une rémunération fixe révisable annuellement. Au titre de l’exercice 2014, ce montant
s’établit à 0,8 million d’euros et correspond à un produit comptabilisé dans les comptes de votre société.
Les règlements de l’exercice représentent 1 million d’euros taxes comprises.
Conventions entre votre société et Euro Disney S.A.S., le Gérant de votre société, une
société détenue à 99 % par TWDC
En application de l’article IV des statuts, le Gérant reçoit de votre société une rémunération annuelle égale
à 25 000 euros payable en une seule fois à la fin de chaque exercice fiscal.
Au titre de l’exercice 2014, une charge de 25 000 euros a été comptabilisée. Elle n’a pas été payée par votre société.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 12 décembre 2014
Les Commissaires aux Comptes
168
PricewaterhouseCoopers Audit
Caderas Martin
Bruno Tesnière
Pierre-Olivier Cointe
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport général du Conseil de surveillance sur Euro Disney S.C.A., ses filiales et les sociétés consolidées
B.10. RAPPORT
GENERAL DU
CONSEIL
DE SURVEILLANCE SUR
EURO DISNEY S.C.A.,
SES
FILIALES ET LES SOCIETES CONSOLIDEES
Mesdames, Messieurs,
Nous avons l’honneur de vous présenter notre rapport général sur la gestion d’Euro Disney S.C.A. (la “Société”) et
de ses filiales détenues ou contrôlées1 (collectivement, le “Groupe”) pour l’exercice clos le 30 septembre 2014
(l’ “Exercice”).
Vous trouverez une présentation détaillée de l’Exercice dans le rapport du Gérant sur les comptes consolidés et sur
les comptes annuels. Nous n’avons pas de commentaire particulier à formuler sur ce rapport, que nous avons pu
examiner et dont vous avez pu prendre connaissance.
Le chiffre d’affaires du Groupe au titre de l’Exercice est en baisse de 2 % par rapport à l’exercice précédent pour
s’établir à 1 279,7 millions d’euros. Le premier semestre a montré une baisse de 5 % du chiffre d’affaires des
activités touristiques, reflétant une baisse de la fréquentation des parcs à thèmes de 6 % et du taux d’occupation des
hôtels de 5,7 points, liée à la poursuite du ralentissement économique en Europe et au décalage des vacances de
Pâques sur avril, mais partiellement compensée par une hausse de la dépense moyenne par visiteur de 2 % dans les
parcs à thèmes, en ligne avec la stratégie du Groupe visant à améliorer la qualité de l’offre proposée aux visiteurs.
Le second semestre a ensuite montré une légère augmentation de 1 % du chiffre d’affaires, marqué par une baisse
des volumes des activités touristiques, traduisant le contexte de baisse d’activité sur les principaux marchés clés du
Groupe, à l’exception de l’Espagne, partiellement compensée par une augmentation de la dépense par visiteur et
des activités de développement immobilier.
Le chiffre d’affaires généré par les activités touristiques est en baisse de 37,8 millions d’euros pour s’établir à
1 251,2 millions d’euros. Le chiffre d’affaires des parcs à thèmes est en baisse de 2 % par rapport à l’exercice
précédent et s’élève à 721,7 millions d’euros, reflétant une baisse de la fréquentation à 14,2 millions de visiteurs
contre 14,9 millions de visiteurs au titre de l’exercice précédent et une baisse des activités liées aux évènements
spéciaux, partiellement compensées par une augmentation de la dépense moyenne par visiteur de 5 %.
L’augmentation de la dépense moyenne par visiteur s’explique par la hausse des dépenses liées aux entrées et aux
ventes de marchandises. La baisse de la fréquentation des parcs à thèmes s’explique principalement par une
diminution du nombre de visiteurs en provenance du marché français, partiellement compensée par un plus grand
nombre de visiteurs espagnols. Le chiffre d’affaires des hôtels et du Disney Village® est en baisse de 4 % par rapport
à l’exercice précédent et s’élève à 490,4 millions d’euros, reflétant une baisse de 3,9 points du taux d’occupation des
hôtels pour s’établir à 75,4 % et une baisse de la dépense moyenne par chambre de 1 %. La diminution du taux
d’occupation des hôtels reflète principalement une baisse du nombre de visiteurs en provenance de France, des
Pays-Bas et de la Belgique ainsi qu’une baisse des activités de tourisme d’affaires, partiellement compensées par une
hausse du nombre de visiteurs espagnols. Ces chiffres reflètent également une diminution temporaire de la capacité
hôtelière en raison du programme de rénovation des hôtels.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Le chiffre d’affaires généré par les activités de développement immobilier est en hausse de 8,1 millions d’euros pour
s’établir à 28,5 millions d’euros, contre 20,4 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. Cette hausse
s’explique par l’augmentation du nombre et de l’importance des transactions finalisées au cours de l’Exercice par
rapport à l’exercice précédent. Compte tenu de la nature des activités de développement immobilier du Groupe, le
nombre et l’importance des transactions varient d’une année à l’autre.
Le Groupe a réussi à limiter la hausse de ses charges d’exploitation à un niveau inférieur à 1 %.
Les charges d’exploitation directes restent stables pour s’établir à 1 110,3 millions d’euros, les coûts liés aux
nouveaux contenus proposés aux visiteurs, les rénovations et la hausse des salaires étant compensés par la baisse des
frais variables liés au volume des activités touristiques et des coûts liés aux événements spéciaux ainsi qu’une baisse
des charges de personnel résultant du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (“CICE”).
Les dépenses de marketing et ventes sont en légère hausse de 0,7 million d’euros, reflétant la hausse des charges de
personnel et des dépenses relatives aux nouveaux projets numériques, partiellement compensée par des baisses de
coûts liées à des ajustements dans le déploiement du plan média. Les frais généraux et administratifs sont en hausse
de 4,3 millions d’euros, traduisant une hausse des charges de personnel, de nouvelles actions à l’intention des
employés du Groupe et des opérations de communication.
1
Le Groupe inclut également Centre de Congrès Newport S.N.C., une société de financement ad hoc consolidée. Pour plus d’informations, voir la
note 1.3. “Financement de Disneyland® Paris” des états financiers consolidés pour l’Exercice.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
169
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport général du Conseil de surveillance sur Euro Disney S.C.A., ses filiales et les sociétés consolidées
Le résultat d’exploitation du Groupe est ainsi en baisse de 37,9 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent
pour s’établir à (65,4) millions d’euros, contre (27,5) millions d’euros au titre de l’exercice précédent.
Le résultat net du Groupe pour l’Exercice est négatif et s’établit à (113,6) millions d’euros contre un résultat net
négatif de (78,2) millions d’euros au titre de l’exercice précédent. La perte nette part du Groupe s’élève à
(93,4) millions d’euros et la perte nette part des minoritaires s’établit à (20,2) millions d’euros.
Cette perte réduit les capitaux propres consolidés du Groupe qui sont négatifs à hauteur de (167,1) millions d’euros
pour la part revenant au Groupe et de (198,4) millions d’euros pour la totalité des fonds propres. Les fonds propres
de la Société, en tant que société mère, s’élèvent quant à eux à 143,6 millions d’euros.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie du Groupe sont en baisse de 28,7 millions d’euros pour s’établir à
49,3 millions d’euros par rapport à 78,0 millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent. Le Free cash flow utilisé
au cours de l’Exercice s’établit à 66,7 millions d’euros contre 31,1 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice
précédent.
Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent à 78,2 millions d’euros contre 96,0 millions d’euros
générés au titre de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par la baisse du résultat d’exploitation,
partiellement compensée par un besoin en fonds de roulement moins élevé.
Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement sont en hausse et s’élèvent à 144,9 millions
d’euros contre 127,1 millions d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Cette hausse reflète les
investissements liés à la poursuite du programme de rénovation des hôtels.
Les flux de trésorerie générés par les opérations de financement s’élèvent à 38,0 millions d’euros contre 5,2 millions
d’euros utilisés au titre de l’exercice précédent. Le Groupe a procédé à un tirage de 100,0 millions d’euros sur la
ligne de crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros accordée par The Walt Disney Company (“TWDC”), dont
50,0 millions d’euros ont été remboursés au cours de l’Exercice. Le Groupe a également effectué des
remboursements pour un montant de 11,4 millions d’euros au titre des emprunts dus à TWDC.
Enfin, au 30 septembre 2014, la Société a procédé à une revue de la valeur d’usage de ses titres de participation
dans Euro Disney Associés S.C.A., conformément aux principes comptables français. Cette valeur d’usage, qui
reflète l’économie du projet de recapitalisation, s’est avérée inférieure à la valeur comptable des titres. La Société a
donc constaté dans ses comptes sociaux une dépréciation de titres à hauteur de la différence constatée, soit
470,5 millions d’euros. Il s’agit d’une charge enregistrée uniquement dans les comptes sociaux de la Société, sans
impact sur la trésorerie de cette dernière et sur les états financiers consolidés du Groupe établis selon les normes
IFRS.
Le Conseil de surveillance relève que la conjoncture économique toujours difficile dans la zone Euro, et en
particulier en France, ainsi que la fermeture pour rénovation de la moitié des chambres de l’hôtel Disney’s Newport
Bay Club®, a encore fortement pesé sur les activités du Groupe et négativement impacté sa performance financière
au titre de l’Exercice, dans le prolongement des résultats de l’exercice précédent. Certes, la dépense des visiteurs
dans les parcs à thèmes a atteint un niveau record à 50,66 euros au titre de l’Exercice contre 48,14 euros au titre de
l’exercice précédent et une progression encourageante du nombre de visiteurs provenant du marché espagnol a pu
être observée au titre de l’Exercice.
Le Conseil de surveillance reconnaît aussi le caractère positif des investissements réalisés pour améliorer la qualité
de la destination et poursuivre son développement (comme en témoignent à titre d’exemples la rénovation de
l’hôtel Disney’s Newport Bay Club ou la nouvelle attraction inspirée du film d’animation, Ratatouille) ; ces
investissements se traduisant par des résultats immédiats en termes de satisfaction des visiteurs et d’augmentation de
la dépense par visiteur. Le Conseil de surveillance reconnaît de même la capacité du Groupe à contenir la
progression de ses dépenses opérationnelles liées aux activités touristiques.
Pour autant, la perte nette consolidée au titre de l’Exercice est en hausse de 35,4 millions d’euros pour atteindre
113,6 millions d’euros contre 78,2 millions d’euros au titre de l’exercice précédent. Avec les contraintes liées au
service de la dette, en ce compris l’utilisation des lignes de crédits, et des investissements d’un montant de
154,5 millions d’euros, le niveau de liquidités du Groupe s’établit à 49,3 millions d’euros à la clôture de l’Exercice
contre 78,0 millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent.
170
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport général du Conseil de surveillance sur Euro Disney S.C.A., ses filiales et les sociétés consolidées
Au cours de l’Exercice, compte tenu de la persistance du ralentissement économique et du manque de visibilité sur
l’évolution de l’industrie du voyage, du tourisme et des loisirs et de la reprise générale de l’activité économique, le
Conseil de surveillance et le Comité d’audit ont incité le Groupe à maintenir une approche vigilante dans
l’exécution de ses activités, en poursuivant une gestion prudente de ses coûts et de ses liquidités. Tout en
reconnaissant le bien-fondé des priorités d’investissements, le Conseil de surveillance et le Comité d’audit ont porté
leur attention sur leur plan de financement eu égard à la situation de trésorerie et ont encouragé, à titre de
précaution, le Groupe à solliciter le maintien de la ligne de crédit réutilisable existante de 250,0 millions d’euros audelà du 30 septembre 2014. Le Conseil de surveillance et le Comité d’audit ont également continué à porter leur
attention sur la stratégie commerciale et la structuration des prix compte tenu de l’environnement économique
dégradé. Enfin, le Conseil de surveillance et le Comité d’audit ont examiné le projet Villages Nature et ses impacts
potentiels pour le Groupe et formulé des points de vigilance alors que ce projet s’inscrivait à ce moment-là dans un
contexte antérieur à la proposition de recapitalisation du Groupe (la signature des accords de financement de la
première tranche de la phase 1 de Villages Nature, en partenariat avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs et
avec le concours d’investisseurs institutionnels, étant intervenue fin mai 2014).
Le Conseil de surveillance et le Comité d’audit reconnaissent que le montant élevé de l’endettement du Groupe est
de nature à affecter la capacité de celui-ci à consacrer les efforts nécessaires aux programmes de rénovation des
parcs et des hôtels, en sus des dépenses opérationnelles courantes.
C’est dans ce contexte que le Conseil de surveillance et le Comité d’audit ont accueilli favorablement en octobre
dernier la proposition de recapitalisation du Groupe, soutenue par TWDC (la “Proposition”), pour permettre au
Groupe de poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie, améliorer sa situation financière et, corrélativement,
améliorer ses perspectives à long-terme, tel que cela est décrit dans le rapport spécial du Conseil de surveillance. Le
Conseil de surveillance estime que la Proposition devrait permettre au Groupe de continuer d’avancer dans la
bonne direction, l’objectif de ce dernier demeurant l’atteinte d’un niveau de rentabilité satisfaisant pour toutes les
parties prenantes.
Le Conseil de surveillance demeure confiant dans le fait que le Groupe devrait pouvoir tirer parti des opportunités
des premiers signes de la reprise économique en Europe, grâce à sa stratégie d’investissements visant à améliorer la
qualité de la destination, à ses solides fondamentaux et aux effets de la Proposition envisagée.
Par ailleurs, nous vous rappelons qu’il vous est demandé de vous prononcer sur le renouvellement pour une durée
de trois (3) ans des mandats de Messieurs Michel Corbière et James A. Rasulo, arrivant à expiration à l’issue de la
présente assemblée générale ordinaire.
Il vous est également demandé de vous prononcer sur le renouvellement, pour une durée de six (6) ans, du mandat
de la société Caderas Martin S.A. en qualité de Commissaire aux comptes titulaire, et celui de Monsieur Jean-Lin
Lefebvre en qualité de Commissaire aux comptes suppléant, dont les mandats arrivent à expiration à l’issue de la
présente assemblée.
B
B.1
B.2
B.3
B.4
B.5
B.6
B.7
B.8
B.9
B.10
B.11
Par ailleurs, il vous est proposé de conférer à votre Gérant, conformément aux dispositions des articles L. 225-209 et
suivants du Code de commerce, une nouvelle autorisation d’acheter et de vendre des actions de votre Société en
Bourse, la précédente autorisation conférée au Gérant en vertu de la dixième résolution de l’assemblée générale
annuelle du 12 février 2014 arrivant à expiration le 12 août 2015.
Enfin, conformément aux dispositions de l’article 8.2.(f) des statuts de la Société, il vous est proposé de conférer à
votre Gérant, en sa qualité de représentant de la Société elle-même prise en sa qualité d’associé commanditaire
d’Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA S.C.A.”) ainsi que le représentant légal de la société
Euro Disney Commandité S.A.S., elle-même prise en sa qualité d’associé commandité d’EDA S.C.A., l’autorisation
de voter lors de l’assemblée générale des associés commanditaires d’EDA S.C.A. ou se prononcer favorablement,
selon le cas, en faveur de la ratification des conventions réglementées autorisées par le Conseil de surveillance
d’EDA S.C.A.
En conclusion, nous vous proposons d’approuver l’ensemble des résolutions qui vous sont soumises dans le cadre de
votre assemblée générale ordinaire.
Chessy, le 12 décembre 2014
Pour le Conseil de surveillance
Virginie Calmels
Présidente du Conseil de surveillance
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
171
B
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Rapport spécial du Conseil de surveillance d’Euro Disney S.C.A. sur les conventions réglementées
B.11.
RAPPORT
SPECIAL DU
CONSEIL
DE SURVEILLANCE D’EURO
DISNEY S.C.A.
SUR LES
CONVENTIONS REGLEMENTEES
Mesdames, Messieurs,
Dans le cadre de votre assemblée générale annuelle, votre Conseil de surveillance est tenu, en application des
dispositions du Livre II du Code de commerce et des dispositions de l’Article 6.3.(b) des statuts d’Euro
Disney S.C.A. (la “Société”), de présenter un rapport spécial à l’Assemblée Générale Ordinaire sur les conventions
réglementées visées à l’Article L. 226-10 dudit Code.
Nous vous informons qu’au vu des documents qui lui ont été communiqués par le Gérant, conformément aux
dispositions légales et réglementaires en vigueur, votre Conseil de surveillance a examiné les conventions
antérieurement conclues et approuvées par votre assemblée et dont les effets se sont poursuivis au cours de
l’exercice clos le 30 septembre 2014 (l’ “Exercice”), lesquelles n’ont appelé aucun commentaire particulier, et a
constaté qu’aucune autre convention réglementée au sens de l’Article L. 226-10 précité n’a été conclue au cours de
l’Exercice.
Nous vous informons que, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, le Gérant de votre
Société a, postérieurement à la clôture de l’Exercice et dans le cadre de la proposition de recapitalisation du groupe
Euro Disney S.C.A. (le “Groupe”) envisagée et soutenue par The Walt Disney Company (la “Proposition”), soumis à
votre Conseil de surveillance, qui en a autorisé la conclusion lors de sa séance du 4 novembre 2014, une convention
de cessions de créances nécessaire à la mise en œuvre de la Proposition, aux termes de laquelle les cessions de
créances ci-après détaillées au (a) et (b) seront effectives à la date d’ouverture de la période de souscription de
l’augmentation de capital de la Société réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires
telle qu’envisagée dans le cadre de la Proposition, étant précisé que cette convention a été signée le
12 décembre 2014 :
(a) la cession à la Société d’une créance d’un montant de 246 millions d’euros détenue par Euro Disney
Investments S.A.S. sur Euro Disney Associés S.C.A. (“EDA S.C.A.”) au titre des accords de refinancement
de 2012 ; et
(b) la cession à la Société d’une créance d’un montant de 246 millions d’euros détenue par
EDL Corporation S.A.S. sur EDA S.C.A. au titre des accords de refinancement de 2012,
ces cessions s’opérant à la valeur faciale desdites créances,
votre Conseil de surveillance considérant que la Proposition est conforme à l’intérêt social de la Société et à l’intérêt
du Groupe, améliorera la situation de la trésorerie du Groupe et augmentera sa liquidité.
En conclusion, nous vous recommandons de voter en faveur de la 4ème résolution relative à l’approbation, par votre
assemblée générale, de cette convention réglementée.
Chessy, le 12 décembre 2014
Pour le Conseil de surveillance
Virginie Calmels
Présidente du Conseil de surveillance
172
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
173
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
C.1. ORGANES DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Les principales composantes de la structure juridique de la Société sont au nombre de quatre :
•
l’Associé Commandité,
•
les associés commanditaires ou actionnaires,
•
le Gérant (“Euro Disney S.A.S.”) et,
•
le Conseil de surveillance.
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil de surveillance, le
représentant du Gérant et le représentant de l’Associé Commandité.
C.1.1.
L’Associé Commandité
L’Associé Commandité est responsable indéfiniment du passif de la Société.
L’Associé Commandité est EDL Participations S.A.S. EDL Participations S.A.S. ne peut perdre sa qualité d’Associé
Commandité sans son consentement, mais peut céder une partie de ses droits avec l’accord préalable de la majorité
en nombre de tous les actionnaires et de la majorité en droits de vote des actionnaires présents ou représentés lors
d’un vote en assemblée générale. L’Associé Commandité ne peut céder la totalité de ses droits sans l’accord
préalable unanime de tous les actionnaires.
A l’exception de celles relatives à la nomination, la démission ou la révocation des membres du Conseil de
surveillance, une résolution ne peut être adoptée par les actionnaires lors d’une assemblée générale, qu’elle soit
ordinaire ou extraordinaire, qu’avec l’approbation préalable de l’Associé Commandité.
L’Associé Commandité perçoit, le cas échéant, chaque année 0,5 % du bénéfice de la Société. Au cours de
l’Exercice 2014, l’Associé Commandité n’a perçu aucune rémunération.
Au 30 septembre 2014, l’Associé Commandité détenait dix actions de la Société.
L’Associé Commandité est représenté par Monsieur Mark Stead, Président depuis le 13 janvier 2012. Monsieur Mark
Stead est Directeur général adjoint, Finances au sein du Groupe et est membre du Comité de direction générale
(pour plus d’informations voir la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère”, sous-section
“Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”). Il exerce également quatre autres mandats sociaux depuis
cette date : Président d’EDL Participations S.A.S. et Directeur général de Val d’Europe Promotion S.A.S., d’Euro
Disneyland Participations S.A.S.1 et d’Euro Disney Commandité S.A.S. Au cours des cinq derniers Exercices écoulés,
Monsieur Mark Stead n’a pas exercé d’autres mandats sociaux.
A la connaissance de la Société, l’Associé Commandité et son représentant légal :
•
n’ont pas été condamnés pour fraude au cours des cinq dernières années ;
•
n’ont fait l’objet d’aucune incrimination et/ou sanction publique officielle par des autorités statutaires ou
réglementaires au cours des cinq dernières années ;
•
n’ont pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité d’organe de gouvernement d’entreprise d’un
émetteur ou d’intervenir dans la gestion et la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières
années.
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs de l’Associé
Commandité et de son représentant légal à l’égard du Groupe et leurs intérêts ou devoirs privés.
L’adresse professionnelle de l’Associé Commandité et de son représentant légal est le siège social de la Société
(1 rue de la Galmy, 77700 Chessy, France).
1
174
Euro Disneyland Participations S.A.S. a été dissoute en septembre 2013, suite au Refinancement de 2012.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
C.1.2.
Les actionnaires
Les assemblées générales d’actionnaires sont convoquées au minimum une fois par an et délibèrent conformément
aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Les résolutions portant sur les questions suivantes sont adoptées à la majorité des voix des actionnaires lors d’une
assemblée générale ordinaire :
•
élection des membres du Conseil de surveillance ;
•
approbation des comptes annuels et consolidés, ainsi que des dividendes proposés par le Gérant ;
•
ratification de tout contrat (autre que les contrats portant sur des opérations courantes et conclus à des
conditions normales) ou de toute modification d’un contrat conclu directement ou par personne interposée
entre :
•
–
la Société et son Gérant ou,
–
l’un des membres de son Conseil de surveillance ou,
–
l’un de ses actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s’il s’agit
d’une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce ;
approbation d’un contrat auquel l’une des parties décrites ci-dessus est indirectement intéressée, ou encore
d’un contrat conclu entre la Société et une entreprise dont le Gérant ou l’un des membres du Conseil de
surveillance de la Société est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur
général, membre du directoire ou membre du Conseil de surveillance.
Les actionnaires qui sont parties à ces contrats sont autorisés à voter, sauf s’ils sont membres du Conseil de
surveillance de la Société ou représentent légalement le Gérant.
Un vote à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires est requis pour toute décision modifiant les statuts de
la Société, y compris une augmentation ou une réduction du capital, une fusion ou une scission, ou toute
transformation de la Société en une société d’une autre forme.
C.1.3.
Le Gérant (Euro Disney S.A.S.)
Le gérant d’une société en commandite par actions est responsable, conformément à la réglementation française,
de la gestion des affaires de la société dans le meilleur intérêt de celle-ci.
Euro Disney S.A.S., une société par actions simplifiée de droit français, a été nommée en qualité de gérant unique
de la Société, sans limitation de durée, lors de l’assemblée générale extraordinaire du 24 février 1989. Le Gérant est
une filiale indirectement détenue à 100 % par TWDC. En vertu des statuts de la Société, le Gérant est investi des
pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la Société dans la limite de son objet social et pour engager la Société
à tous égards. Dans le cadre de la Restructuration de 2005, Euro Disney S.A.S. a été nommée en qualité de gérant
d’EDA, qui est la principale filiale de la Société.
C
C.1
C.2
C.3
Si les fonctions du Gérant sont interrompues pour quelque raison que ce soit, l’Associé Commandité, qui est à ce
jour une filiale indirectement détenue à 100 % par TWDC, dispose, en vertu des statuts de la Société, du droit
exclusif de désigner son successeur. Le Gérant peut démissionner de ses fonctions moyennant un préavis de six
mois notifié par écrit au Conseil de surveillance ou le Gérant peut être révoqué par l’Associé Commandité dans les
cas suivants :
•
à tout moment pour incapacité, y compris en cas de redressement ou de liquidation judiciaire ;
•
à tout moment pour toute autre raison, par décision de l’Associé Commandité et un vote majoritaire de
l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société ; ou
•
dans les conditions prévues par la loi, à la suite d’une action judiciaire, par une décision judiciaire définitive et
non susceptible d’appel rendue par un tribunal compétent constatant l’existence d’une cause légitime de
cette révocation.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
175
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
Président du Gérant
Le Gérant est représenté par Monsieur Tom Wolber, Président, depuis le 15 septembre 2014. Le Gérant était
représenté par Monsieur Philippe Gas jusqu’au 15 septembre 2014.
Rémunération et autres avantages reçus par Monsieur Tom Wolber, Président du Gérant depuis le
15 septembre 2014
Monsieur Wolber ne reçoit aucune rémunération spécifique au titre de l’exercice de son mandat au sein du Gérant.
Monsieur Wolber est employé par Disney International Employment Services, Inc. Il ne bénéficie d’aucun plan de
retraite complémentaire à prestations définies, d’aucune indemnité en raison de la prise ou de la cessation de ses
fonctions de Président et d’aucune indemnité entrant dans le cadre d’une clause de non concurrence. En tant que
membre du Comité de direction générale (pour plus d’informations sur ce comité, voir la section B.2. “Rapport du
Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”),
Monsieur Wolber doit détenir au minimum 250 actions de la Société pendant toute la durée de ses fonctions.
La rémunération et les autres avantages reçus par Monsieur Wolber sont présentés dans les tableaux1 ci-dessous.
Exercice
(en euros)
Rémunération due au titre de l’Exercice
2014
2013
6 311
n/a
n/a : non applicable
Exercice
(en euros)
2014
2013
Valorisation des options de souscription d’actions de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
-
n/a
Valorisation des actions gratuites de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
-
n/a
Total
-
n/a
n/a : non applicable
Chaque ligne de ces tableaux est détaillée ci-dessous.
Le tableau suivant présente le récapitulatif des rémunérations de Monsieur Wolber, Président du Gérant.
Exercice
2014
(en euros)
Rémunération fixe
Rémunération variable
2013
due
versée
due
versée
6 311
6 311
n/a
n/a
-
-
n/a
n/a
Rémunération exceptionnelle
-
-
n/a
n/a
Jetons de présence
-
-
n/a
n/a
Avantages en nature
-
-
n/a
n/a
6 311
6 311
n/a
n/a
Total
n/a : non applicable
Aucune option de souscription d’actions de la Société ou de TWDC n’a été attribuée ou exercée par Monsieur
Wolber depuis sa nomination. De plus, aucune action gratuite de la Société ou de TWDC n’a été attribuée ou n’est
devenue disponible pour Monsieur Wolber depuis sa nomination.
La liste des mandats et fonctions exercés par Monsieur Wolber dans des sociétés françaises et/ou étrangères est
mentionnée dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du
Groupe au cours de l’Exercice 2014” du présent document de référence.
1
176
Ces tableaux ont été établis conformément au code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées de l’Association française des entreprises privées
(“AFEP”) / Mouvement des entreprises de France (“MEDEF”) mis à jour en juin 2013.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
Rémunération et autres avantages reçus par Monsieur Philippe Gas, Président du Gérant jusqu’au
15 septembre 2014
Monsieur Gas n’a reçu aucune rémunération spécifique au titre de l’exercice de son mandat au sein du Gérant.
Monsieur Gas était employé par Walt Disney International France S.A.S., une filiale détenue indirectement à 100 %
par TWDC. Il ne bénéficiait d’aucun plan de retraite complémentaire à prestations définies, d’aucune indemnité en
raison de la prise ou de la cessation de ses fonctions de Président et d’aucune indemnité entrant dans le cadre
d’une clause de non concurrence. En tant que membre du Comité de direction générale (pour plus d’informations
sur ce comité, voir la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du
Groupe au cours de l’Exercice 2014”), Monsieur Gas devait détenir au minimum 250 actions de la Société pendant
toute la durée de ses fonctions.
La rémunération et les autres avantages reçus par Monsieur Gas sont présentés dans les tableaux1 ci-dessous.
Exercice
(en euros)
Rémunération due au titre de l’Exercice
2014
2013
542 711
464 855
Exercice
(en euros)
2014
2013
Valorisation des options de souscription d’actions de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
519 123
308 290
Valorisation des actions gratuites de TWDC attribuées au cours de l’Exercice
778 695
462 437
1 297 818
770 727
Total
Chaque ligne de ces tableaux est détaillée dans les tableaux suivants.
Le tableau suivant présente le récapitulatif des rémunérations de Monsieur Gas, Président du Gérant.
Exercice
2014
(en euros)
Rémunération
fixe(1)
Rémunération variable(2) - en euros
Rémunération variable(2) - en USD (pour information)
Rémunération exceptionnelle
Jetons de présence
Avantages en nature
Total
(1)
(2)
1
2013
due
versée
due
versée
530 471
530 471
451 452
451 452
-
-
-
156 181
-
-
-
200 874
-
-
-
-
C
-
-
-
-
12 240
12 240
13 403
13 403
C.1
542 711
542 711
464 855
621 036
C.2
La hausse de la rémunération fixe de Monsieur Gas au titre de l’Exercice 2014 reflète le paiement de son solde de tout compte, qui comprend principalement des
indemnités compensatrices de congés payés.
La rémunération variable est composée d’un bonus annuel variable déterminé en dollars US selon les procédures de TWDC et basé sur la performance individuelle
de Monsieur Gas ainsi que sur les objectifs du Groupe et de la division Parks and Resorts de TWDC. La rémunération variable versée sur un Exercice donné
correspond à la rémunération variable de l’Exercice précédent, dont le montant est finalisé après la clôture de l’Exercice.
C.3
Ces tableaux ont été établis conformément au code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées de l’Association française des entreprises privées
(“AFEP”) / Mouvement des entreprises de France (“MEDEF”) mis à jour en juin 2013.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
177
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
Le tableau ci-dessous présente les options de souscription d’actions de TWDC qui ont été attribuées à Monsieur Gas
au cours de l’Exercice 2014 :
Options de souscription d’actions de TWDC
Date du plan
2011
Nombre d’options
37 027
Prix de souscription (en USD)
72,59
Date de début d’exercice des options
25 % le 19 décembre 2014
25 % le 19 décembre 2015
25 % le 19 décembre 2016
25 % le 19 décembre 2017
Date d’expiration
le 19 décembre 2023
519 123
Valorisation des options (en euros)(1)
(1)
Convertie au taux de change USD/EUR en vigueur à la date d’attribution.
Aucune option de souscription d’actions de la Société n’a été attribuée à Monsieur Gas au cours de l’Exercice 2014.
Aucune option de souscription d’actions de la Société ou de TWDC n’a été exercée par Monsieur Gas au cours
de l’Exercice 2014.
Le tableau ci-dessous présente les actions gratuites de TWDC qui ont été attribuées à Monsieur Gas au cours de
l’Exercice 2014 :
Actions de TWDC sans réserve
Date du plan
2011
Nombre d’actions
14 661
Date d’attribution
le 19 décembre 2013
Date de disponibilité
25 % le 19 décembre 2014
25 % le 19 décembre 2015
25 % le 19 décembre 2016
25 % le 19 décembre 2017
778 695
Valorisation des actions (en euros)(1)
(1)
Convertie au taux de change USD/EUR en vigueur à la date d’attribution.
Aucune action gratuite de la Société n’a été attribuée à Monsieur Gas au cours de l’Exercice 2014.
Le tableau ci-dessous présente les actions gratuites de TWDC qui sont devenues disponibles pour Monsieur Gas au
cours de l’Exercice 2014 :
178
Actions de TWDC
sans réserve
Actions de TWDC
sans réserve
Date du plan
2005
2011
Nombre d’actions
7 356
6 603
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
Informations sur les options de souscription d’actions de TWDC attribuées à Monsieur Gas en tant que
Président du Gérant depuis sa prise de fonction
Exercice
Informations sur les
options de souscription
d’actions de TWDC
attribuées au Président
du Gérant
Date du plan
Nombre total d’options
attribuées
2009
2010
2011
2012
2013
2014
1995
2005
2005
2011
2011
2011
36 000
32 000
31 480
33 818
33 286
37 027
Date d’attribution
14/01/2009
13/01/2010
26/01/2011
18/01/2012
16/01/2013
19/12/2013
Date d’expiration
14/01/2016
13/01/2020
26/01/2021
18/01/2022
16/01/2023
19/12/2023
20,81
31,12
39,65
38,75
51,29
72,59
25 % le 14/01/2010
25 % le 14/01/2011
25 % le 14/01/2012
25 % le 14/01/2013
25 % le 13/01/2011
25 % le 13/01/2012
25 % le 13/01/2013
25 % le 13/01/2014
25 % le 26/01/2012
25 % le 26/01/2013
25 % le 26/01/2014
25 % le 26/01/2015
25 % le 18/01/2013
25 % le 18/01/2014
25 % le 18/01/2015
25 % le 18/01/2016
25 % le 16/01/2014
25 % le 16/01/2015
25 % le 16/01/2016
25 % le 16/01/2017
25 % le 19/12/2014
25 % le 19/12/2015
25 % le 19/12/2016
25 % le 19/12/2017
18 000
8 000
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
18 000
24 000
31 480
33 818
33 286
37 027
Prix de souscription (en
USD)
Dates de début
d’exercice des options
Au 30 septembre 2014 :
Nombre d’actions
souscrites
Nombre cumulé
d’options annulées ou
expirées
Nombre d’options
restantes
Informations sur les actions gratuites de TWDC attribuées à Monsieur Gas en tant que Président du
Gérant depuis sa prise de fonction
Exercice
Informations sur les actions gratuites
de TWDC attribuées au Président du Gérant
2010
2011
2012
2013
2014
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
Sans réserve
2005
2005
2011
2011
2011
14 074
13 841
13 859
12 039
14 661
13/01/2010
26/01/2011
18/01/2012
16/01/2013
19/12/2013
25 % le 13/01/2011
25 % le 13/01/2012
25 % le 13/01/2013
25 % le 13/01/2014
25 % le 26/01/2012
25 % le 26/01/2013
25 % le 26/01/2014
25 % le 26/01/2015
25 % le 18/01/2013
25 % le 18/01/2014
25 % le 18/01/2015
25 % le 18/01/2016
25 % le 16/01/2014
25 % le 16/01/2015
25 % le 16/01/2016
25 % le 16/01/2017
25 % le 19/12/2014
25 % le 19/12/2015
25 % le 19/12/2016
25 % le 19/12/2017
14 537
10 689
7 077
3 045
-
Nombre cumulé d’actions annulées ou
expirées
-
-
-
-
-
Actions gratuites restantes(1)
-
3 609
7 116
9 134
14 661
Type d’action gratuite
Date du plan
Nombre d’actions attribuées
Date d’attribution
Dates de disponibilité
C
C.1
C.2
C.3
Au 30 septembre 2014 :
Nombre d’actions devenues disponibles(1)
(1)
Le nombre d’actions devenues disponibles ou restantes est supérieur au nombre d’actions attribuées, sauf pour l’attribution de l’Exercice 2014. Cette hausse reflète
l’impact des dividendes payés en actions après les dates d’attribution.
La liste des mandats et fonctions exercés par Monsieur Gas dans des sociétés françaises et/ou étrangères est
mentionnée dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du
Groupe au cours de l’Exercice 2014” du présent document de référence.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
179
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Organes du gouvernement d’entreprise
Comité de direction générale
Le Groupe a constitué un Comité de direction générale qui comprend les fonctions directement rattachées
au Président, ainsi que trois comités spécialisés. La composition du Comité de direction générale, le montant global
des rémunérations versées à ses membres, le nombre global d’actions qu’ils détiennent et le nombre global
d’options de souscription d’actions ou d’actions gratuites qui leur ont été consenties par la Société ou par TWDC,
ainsi que le rôle des comités spécialisés sont présentés dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la
Société Mère”, sous-section “Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”. Le Gérant, son Président et le
Comité de direction générale ne bénéficient d’aucune pension, retraite complémentaire ou autres avantages,
hormis ceux dont bénéficient les autres employés, et qui sont mentionnés ci-dessus et dans la section B.2. “Rapport
du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014” du
présent document de référence.
C.1.4.
Le Conseil de surveillance
La description et le rôle du Conseil de surveillance et de ses comités spécialisés sont présentés dans le rapport de la
Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise figurant dans la
section C.2. suivante.
La composition du Conseil de surveillance, le montant des rémunérations versées à chacun de ses membres et le
nombre d’actions qu’ils détiennent sont présentés dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la
Société Mère”, sous-section “Direction du Groupe au cours de l’Exercice 2014”. Les membres du Conseil de
surveillance ne bénéficient d’aucune pension, retraite complémentaire ou autres avantages, hormis ceux
mentionnés dans la section B.2. “Rapport du Gérant pour le Groupe et la Société Mère”, sous-section “Direction du
Groupe au cours de l’Exercice 2014”.
180
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
C.2. RAPPORT
PRESIDENTE DU CONSEIL
ET SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
DE LA
DE SURVEILLANCE SUR LE CONTROLE INTERNE
Mesdames, Messieurs,
Conformément aux dispositions de l’article L. 226-10-1 du Code de commerce et aux recommandations de l’Autorité
des marchés financiers (“AMF”), et en ma qualité de Présidente du Conseil de surveillance d’Euro Disney S.C.A.
(la “Société”), j’ai l’honneur de vous présenter le présent rapport, tel qu’il a été approuvé par votre Conseil de
surveillance (le “Conseil”) lors de sa réunion du 4 novembre 2014, portant sur les informations relatives (i) à
la composition et aux conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, (ii) aux procédures de
contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société et ses filiales détenues ou contrôlées1
(collectivement, le “Groupe”) (iii) au gouvernement d’entreprise, et (iv) aux modalités relatives à la participation des
actionnaires aux assemblés générales de la Société, au titre de l’exercice 2014 (l’“Exercice”).
1)
Composition et conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil
La composition, les missions et les obligations du Conseil ainsi que le fonctionnement du Conseil sont régies par les
Articles L. 226-4 et suivants du Code de commerce et par l’article VI des statuts de la Société2.
Composition du Conseil
Les membres du Conseil sont élus par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires, l’associé commandité de la
Société ne pouvant pas prendre part à cette décision. En cas de vacance résultant du décès, de l’incapacité ou de la
démission d’un membre du Conseil, le Conseil peut, avec l’accord préalable d’Euro Disney S.A.S. (le “Gérant”),
procéder à la nomination provisoire d’un membre du Conseil pour la durée restant à courir du mandat du membre
du Conseil remplacé. Les nominations provisoires ainsi effectuées par le Conseil sont soumises à la ratification de la
plus proche assemblée générale ordinaire.
Le Conseil doit comprendre au minimum trois membres.
La durée de leurs fonctions est fixée dans les statuts à trois ans. Les membres du Conseil sont rééligibles.
Le Conseil est actuellement composé de dix membres3. Conformément aux dispositions légales et réglementaires
en vigueur, une information détaillée sur les membres du Conseil (notamment quant à leur âge, la liste des mandats
et fonctions qu’ils exercent, le nombre d’actions qu’ils détiennent et leur rémunération) est disponible dans le
rapport du Gérant pour le Groupe et la société-mère au titre de l’Exercice (le “Rapport du Gérant”).
C
La détermination de l’indépendance des membres du Conseil relève de la compétence du Conseil, lequel se réfère
aux recommandations en vigueur (telles que visées ci-après dans la sous-section “Indépendance des membres du
Conseil”).
C.1
Le Conseil s’attache également à la diversité des membres le composant, en termes de parité, de nationalité ou
d’expérience (voir ci-après la sous-section “Diversité et parité”).
C.3
C.2
Le Conseil est assisté dans la recherche et la sélection de nouveaux membres pour le Conseil par un comité des
nominations (voir ci-après la sous-section “Le comité des nominations”).
1
2
3
Le Groupe inclut également Centre de Congrès Newport S.N.C., une société de financement ad hoc consolidée. Pour plus d’informations, voir la
note 1.3. “Financement de Disneyland® Paris” des états financiers consolidés pour l’Exercice.
Disponibles sur le site internet de la Société (www.corporate.disneylandparis.fr).
En application de la loi n°2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, c’est le Conseil de surveillance d’Euro Disney Associés S.C.A.,
la société d’exploitation de Disneyland® Paris, qui comporte en son sein un membre représentant les salariés, nommé par le comité d’entreprise pour
une durée équivalente à celle de la mandature du comité d’entreprise, et ce conformément aux dispositions statutaires de cette société.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
181
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Missions et obligations du Conseil
Le Conseil assume le contrôle permanent de la gestion des affaires de la Société au mieux des intérêts de celle-ci et
des intérêts des actionnaires. Il veille également à la transparence et à la qualité de l’information communiquée aux
actionnaires. A cet effet, le Conseil dispose des mêmes pouvoirs et a droit à la même information que les
commissaires aux comptes de la Société. Le Conseil doit présenter chaque année à l’assemblée générale ordinaire
des actionnaires un rapport sur les comptes de l’exercice et, le cas échéant, rendre compte des irrégularités et
inexactitudes éventuellement relevées dans lesdits comptes.
Le Conseil doit approuver préalablement à leur conclusion toutes conventions entre le Gérant et la Société ainsi
que celles visées à l’article L. 226-10 du Code de commerce, de même que les avenants à ces conventions ; ces
conventions faisant désormais l’objet d’une revue annuelle par le Conseil. Le Conseil établit un rapport sur les
conventions susvisées qu’il présente à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires. En outre, les statuts de la
Société prévoient que le Gérant doit obtenir l’approbation préalable du Conseil pour conclure ou modifier pour le
compte de la Société tout contrat important avec The Walt Disney Company (“TWDC”) ou toute filiale de cette
dernière. Les statuts de la Société prévoient également que les dirigeants ou salariés du Gérant ou des sociétés
affiliées du Gérant et qui sont également membres du Conseil ne peuvent prendre part au vote sur les résolutions
relatives à ces conventions et à leurs avenants.
Le Conseil a la faculté de convoquer une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire des actionnaires à tout
moment, après en avoir informé par écrit le Gérant et en se conformant aux dispositions légales et réglementaires
relatives aux formalités de convocation.
Enfin, le Conseil doit présenter un rapport sur toute proposition d’augmentation du capital ou de réduction du
capital de la Société proposée par le Gérant aux actionnaires lors des assemblées générales.
Réunions du Conseil
Le Conseil peut être convoqué aussi souvent que cela est rendu nécessaire par les intérêts de la Société par la
Présidente du Conseil, par le Gérant, par l’associé commandité de la Société ou par la moitié des membres du
Conseil.
Les décisions sont prises à la majorité de ses membres présents pouvant prendre part au vote ou par le vote de deux
membres pouvant prendre part au vote si deux membres sont seuls présents, pour autant qu’au moins la moitié des
membres soient présents. En l’espèce, dans la mesure où le Conseil comprend dix membres, il faut au moins que
cinq membres soient présents. En cas de partage des voix, la voix de la Présidente du Conseil est prépondérante.
Le Conseil s’est réuni à trois reprises au cours de l’Exercice avec un taux de participation de 86,6 % alors qu’il
s’était réuni à cinq reprises au cours de l’exercice précédent avec un taux de participation de 90 %. Au cours de ces
réunions, lui ont été notamment présentés par la direction les stratégies et les activités du Groupe ainsi que les
résultats financiers et les perspectives du Groupe.
Le Conseil s’est prononcé sur la poursuite de la proposition de recapitalisation du Groupe à hauteur d’un milliard
d’euros (la “Proposition”) lors de ses réunions qui se sont tenues respectivement les 3 et 5 octobre 2014, ainsi que
sur l’approbation des conventions réglementées nécessaires à la mise en œuvre de la Proposition lors de sa réunion
qui s’est tenue le 4 novembre 2014, soit au titre de l’exercice 2015 en cours.
Comités spécialisés
Lors de ses réunions respectives du 12 novembre 1997 et du 8 novembre 2002, le Conseil a décidé de s’assurer le
concours de comités spécialisés et a ainsi institué un comité d’audit et un comité des nominations (ci-après désignés
ensemble, les “Comités”)1.
Chacun de ces Comités est régi par un règlement intérieur (voir ci-après la sous-section “Règlements intérieurs des
comités spécialisés”).
Une information détaillée sur la composition des Comités est disponible dans le Rapport du Gérant.
1
182
Sur l’absence de comité des rémunérations, voir ci-après la sous-section “Procédures de gouvernement d’entreprise”.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Le comité d’audit
En application des dispositions légales, toute société cotée a l’obligation d’instituer un comité d’audit, agissant sous
la responsabilité exclusive et collective des membres du Conseil de surveillance. Le règlement intérieur du comité
d’audit de la Société a été adopté par le Conseil lors de sa réunion du 7 novembre 2007 puis modifié lors de sa
réunion du 21 février 2008. Ce règlement intérieur est conforme au dispositif légal et au rapport de l’AMF sur le
comité d’audit en date du 22 juillet 2010, ainsi qu’aux recommandations de l’Institut Français des Administrateurs
(voir ci-après la sous-section “Règlements intérieurs des comités spécialisés”).
Le comité d’audit est composé de trois membres choisis au sein du Conseil. Sont présents lors de ses réunions les
membres du comité d’audit, les représentants de la direction financière, de la direction juridique et du service de
l’audit interne de la Société, ainsi que les commissaires aux comptes. Peut également être invitée et participer aux
réunions toute autre personne appartenant à l’entreprise au regard de son domaine d’expertise.
La part des membres indépendants dans le comité d’audit doit être d’au moins deux tiers dès lors que trois
membres ou plus composent ledit comité. Actuellement, le Président du comité d’audit et les autres membres du
comité d’audit sont considérés comme indépendants (voir ci-après la sous-section “Indépendance des membres du
Conseil”).
Les membres du comité d’audit doivent posséder, collectivement, une expertise et/ou une expérience dans le
domaine des affaires financières et de la comptabilité ou de la fiscalité qui soit pertinente au regard des activités du
Groupe. Le Conseil a désigné Monsieur Philippe Geslin, actuellement Président du comité d’audit, comme expert
financier1.
Le rôle du comité d’audit consiste à assister le Conseil notamment dans :
•
la revue des informations financières avant leur communication au public,
•
la revue des principes et méthodes comptables, des questions d’ordre comptable et de leur traitement,
•
la revue des procédures de contrôle interne et des missions d’audit interne et externe,
•
la revue des risques financiers et de trésorerie et,
•
la préparation de ses rapports devant être présentés lors des assemblées générales.
Le comité d’audit assiste également le Conseil dans le respect :
•
•
des règles garantissant l’indépendance et l’objectivité des commissaires aux comptes. Il examine les
propositions de nomination ou de renouvellement des mandats des commissaires aux comptes de la Société
et leur rémunération. Il examine également le plan d’intervention des commissaires aux comptes, leurs
conclusions, leurs recommandations et les suites qui leur sont données,
des réglementations boursières.
C
C.1
C.2
C.3
Pour l’accomplissement de sa mission et dans le cadre des informations sur lesquelles s’exerce son droit de
communication, le comité d’audit peut se faire communiquer et recueillir toutes les informations qui lui sont
nécessaires ou qu’il juge utiles auprès du directeur financier, du Chief Accounting Officer, du directeur juridique
et/ou du directeur de l’audit interne.
Les délibérations du comité d’audit donnent lieu à des relevés de délibérations. Le Président du comité d’audit
rend compte au Conseil de ses travaux en présentant un résumé des délibérations du Comité aux membres du
Conseil lors de la réunion dudit Conseil le plus proche.
Le comité d’audit s’est réuni cinq fois au cours de l’Exercice avec un taux de participation de 80 % alors qu’il s’était
réuni à six reprises au cours de l’exercice précédent avec un taux de participation de 100 %.
1
Pour plus d’informations sur le parcours professionnel de Monsieur Geslin et la liste actuelle de ses mandats et fonctions, voir respectivement le
fascicule en date du 21 février 2007 disponible sur le site internet de la Société (www.corporate.disneylandparis.fr) et le Rapport du Gérant
précités.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
183
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Les réunions du comité d’audit qui se sont tenues respectivement les 3 et 5 octobre 2014, soit au titre de l’exercice
2015 en cours, avec un taux de participation de 100 %, ont porté sur l’analyse de la Proposition et sur les
recommandations du comité d’audit sur cette Proposition au Conseil. Compte tenu de l’ampleur et de la
complexité de la Proposition, trois conseils indépendants ayant pour mission d’assister le comité d’audit et le
Conseil dans l’examen de la Proposition, deux pour les aspects financiers et l’un pour les aspects juridiques, ont été
nommés. Des informations complémentaires sont exposées dans le rapport spécial du Conseil.
Le comité des nominations
Le comité des nominations est composé de deux membres choisis au sein du Conseil et dont le rôle consiste à
l’assister dans la recherche et la sélection de nouveaux membres pour le Conseil.
Le comité des nominations a reçu pour mission de faire au Conseil des recommandations quant à l’évolution de la
composition du Conseil, en vue notamment d’atteindre en 2017 une proportion d’au moins 40 % de femmes en
son sein.
2)
Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société
Les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société ainsi que leurs résultats
sont présentés lors des séances du comité d’audit.
Le Groupe a retenu comme définition du contrôle interne celle du référentiel du Committee of Sponsoring
Organizations of the Treadway Commission (“COSO”). Le COSO, organisation fondée en 1985, a défini un référentiel
de contrôle interne, publié pour la première fois en France en 1992. Les objectifs et principes de ce référentiel sont
en ligne avec le cadre de référence fourni par l’AMF.
Ce référentiel constitue le cadre de référence pour les procédures de contrôle interne du Groupe (les
“Procédures”). Il est destiné à fournir une assurance raisonnable quant au fonctionnement et à l’optimisation des
contrôles internes, à la fiabilité des informations financières, à la conformité aux lois et règlements en vigueur ainsi
qu’à la sauvegarde des actifs du Groupe.
Dans le cadre de la réalisation des objectifs qui précèdent, les Procédures ont été conçues afin de réduire et
maîtriser les risques résultant de l’activité du Groupe et de prévenir les risques d’erreurs ou de fraudes, dans les
secteurs liés à la sauvegarde des actifs et dans les domaines comptables et financiers. Toutefois, comme pour tout
système de contrôle, des limites existent. Le système de contrôle interne du Groupe ne peut pas garantir à 100 %
que ces risques seront éliminés.
Les facteurs de risques applicables au Groupe sont exposés dans le Rapport du Gérant.
Politique d’analyse et de contrôle des risques
Le Groupe a mis en place un système d’identification des risques couvrant des sujets, financiers ou non, pouvant
affecter le Groupe. Ce système cartographie les risques et les contrôles y afférents en fonction de leurs impacts
financiers potentiels sur le Groupe et de leurs probabilités.
Cette analyse du risque constitue la base du programme annuel d’audit interne. Les risques stratégiques sont revus
plus particulièrement par le département de planification stratégique du Groupe. Les risques liés à l’environnement
et à la sécurité sont évalués plus précisément par le département sécurité du Groupe. Les risques liés à la
préparation des états financiers sont revus plus particulièrement par l’audit interne et l’équipe en charge du respect
des obligations liées à la loi Sarbanes Oxley de 2002 (“SOX”) (voir ci-après la sous-section “Respect de la loi de
sécurité financière et de SOX”).
Le Groupe a mis en place un plan de continuité d’exploitation. Il s’agit d’un ensemble de règles et de procédures
que le Groupe pourrait mettre en place pour faire face à certains risques, dont les risques sanitaires, industriels ou
environnementaux, et pour maintenir son activité dans un contexte de situation dégradée.
184
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Organisation du Groupe et pilotage du contrôle interne
Organisation du Groupe
Les activités et la direction du Groupe sont situées à Marne-la-Vallée en France. Les activités du Groupe se divisent
en deux principaux secteurs d’activité (les activités touristiques et les activités de développement immobilier) et la
direction du Groupe reflète cette répartition. Ces secteurs d’activité se répartissent ensuite en divisions, chacune
rattachée à un directeur dédié. Les fonctions administratives incluant les divisions Finance, Juridique, Ressources
Humaines et Informatique, auxquelles s’ajoute la division Marketing et Ventes, sont chacune rattachée à un
directeur dédié.
La direction définit et oriente la stratégie du Groupe. Elle fixe les priorités avec des objectifs par segment et par
division. Le Groupe consacre d’importantes ressources pour s’assurer que les Procédures en place sont respectées.
Pilotage du contrôle interne
Les départements ou fonctions qui ont, comme principale responsabilité, le pilotage du contrôle interne sont :
l’audit interne, le département “finance support opérations”, le contrôle de gestion et le département “corporate
controllership”.
•
l’audit interne effectue des missions sur des sujets spécifiques, financiers ou non, afin de s’assurer du respect
des Procédures et, entre autres objectifs, de détecter d’éventuelles fraudes. Le cabinet Ernst & Young assiste le
Groupe pour la réalisation de missions d’audits internes spécifiques lorsque l’audit interne ne dispose pas de
l’expertise technique requise. Le comité d’audit du Groupe revoit et approuve le plan d’audit annuel du
département de l’audit interne et est informé des conclusions et des préconisations émises dans le cadre des
missions d’audit (voir ci-avant la sous-section “Le comité d’audit”).
•
le département “finance support opérations”, est responsable au jour le jour de la conformité des contrôles
appliqués dans tous les points de vente aux procédures opérationnelles du Groupe et de la sauvegarde des
fonds et des stocks sur le site. En outre, il est en charge du contrôle et de la sauvegarde des stocks de billets
d’entrée aux parcs à thèmes, des coupons et bons utilisés par les visiteurs.
•
le département contrôle de gestion est responsable en particulier de l’élaboration du budget annuel, des
données prévisionnelles mensuelles (“forecasts”) et de la coordination du plan à long terme avec le
département de planification stratégique. Dans le cadre du processus budgétaire, les objectifs sont définis
annuellement par la direction. Le contrôle de gestion est responsable de la compilation du budget par centre
de coût et de profit, de l’analyse mensuelle des écarts entre les données réelles et de la révision des données
prévisionnelles en fonction des analyses effectuées. Ce département revoit également les contrats et les
décisions d’investissement de même qu’il prépare des analyses justifiant des ajustements périodiques sur les
comptes de provisions.
•
le département “corporate controllership” est responsable des “reportings” du Groupe, et de l’évaluation
annuelle de contrôles internes sur les traitements comptables et financiers. Il apporte également une
assistance technique au Groupe dans l’interprétation des normes IFRS1 et revoit les contrats afin de vérifier
leurs conséquences sur les comptes et l’information financière. Ce département permet au Groupe de
s’assurer qu’il se conforme aux exigences de SOX (voir ci-après la sous-section “Respect de la loi de sécurité
financière et de SOX”).
C
C.1
C.2
C.3
Procédures de contrôle interne
Un certain nombre de procédures ont été mises en place pour atteindre les objectifs du Groupe en matière de
contrôle interne.
1
Le terme “IFRS” fait référence collectivement aux normes comptables internationales (International Accounting Standards “IAS” et International
Financial Reporting Standards, “IFRS”), et aux interprétations des comités d’interprétation (Standing Interpretations Committee, “SIC”, et International
Financial Reporting Interpretations Committee, “IFRIC”) telles que publiées par le conseil des normes comptables internationales (International
Accounting Standards Board, “IASB”).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
185
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Code de conduite
Le Président du Gérant et le directeur général adjoint – Finances sont soumis aux règles de conduite
professionnelle (“Standard of Business Conduct”) de TWDC. Ce code de conduite rappelle les principes généraux
d’éthique et de respect des lois. L’intégralité de ce code d’éthique est disponible sur le site internet de TWDC à
l’adresse http://corporate.disney.go.com.
Le Groupe a également formalisé un code de déontologie professionnelle (le “Code”), mis à la disposition de tous
les employés depuis le 1er octobre 20071. Ce Code s’inspire des valeurs fondamentales du Groupe comme l’intégrité,
l’honnêteté, la confiance, le respect, le savoir-vivre et le travail en équipe. Ce Code constitue pour chaque employé
un référentiel pour la conduite des affaires. Il comporte une liste de valeurs d’éthique professionnelle et un rappel
de la réglementation applicable en France. Il formalise un certain nombre de principes fondamentaux du Groupe
dans le cadre de ses relations avec ses visiteurs, ses employés, ses actionnaires, ses partenaires, ses fournisseurs ou
sous-traitants et les communautés au sens large. Ce Code a été élaboré dans le respect des recommandations de la
CNIL et du processus habituel de consultation des institutions représentatives du personnel.
Respect de la loi de sécurité financière et de SOX
En application de la loi de sécurité financière (“LSF”) et de SOX, le Groupe a mis en place des procédures de
contrôle interne. Ces procédures de contrôle interne ont été conçues pour renforcer la fiabilité des opérations
concourant à la préparation des états financiers. Les procédures sont revues et testées annuellement par le Groupe
pour s’assurer de leur efficacité dans leur application et dans leur définition. Le cabinet Deloitte assiste le Groupe
dans la documentation et la réalisation de tests sur ces procédures. En tant que filiale consolidée de TWDC, le
Groupe est tenu de se conformer aux exigences SOX.
Procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière
Organisation de la fonction finance
Le Groupe établit ses états financiers consolidés conformément au référentiel IFRS, tel qu’adopté par l’Union
européenne, et prépare également des informations financières conformes aux règles et principes comptables
généralement admis aux Etats-Unis, pour des besoins de consolidation propres à TWDC. Enfin, les états financiers
statutaires de chaque entité sont établis selon les principes et méthodes comptables applicables en France.
Le département “corporate controllership” au sein de la direction financière du Groupe comprend en complément des
fonctions de l’audit interne et du département “finance support opérations” décrites ci-dessus, des équipes dédiées à la
préparation et la revue de la communication financière externe, au “reporting” interne et externe et à la comptabilité
générale et transactionnelle. Ce département, en collaboration avec le département juridique, s’assure du respect
des réglementations en vigueur en matière d’information financière.
Le système de “reporting” financier et opérationnel du Groupe permet à la direction de réaliser un suivi et une
gestion des activités sur une base quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle et annuelle, par comparaison
au budget et aux résultats de l’exercice précédent. Pour certaines informations opérationnelles, la direction a accès
aux données en temps réel.
Procédures de contrôle interne relatives à la communication financière
La Société est tenue d’informer ses actionnaires et, d’une manière générale tout acteur du marché financier et le public,
sur sa situation financière. La direction est responsable de la publication d’une information comptable et financière
fiable et pertinente. Le département “corporate controllership” met en place les procédures de contrôle à cet effet.
1
186
Ce code a fait l’objet de mises à jour respectivement au cours de l’exercice 2012 suite à la délibération n°2010-369 en date du 14 octobre 2010 de
la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (“CNIL”) et au cours de l’Exercice suite à la loi n°2013-316 et son décret du
11 mars 2014 et à la délibération n° 2014-042 en date du 30 janvier 2014 de la CNIL.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Toute communication financière est préparée par le département “corporate controllership” de la direction financière
du Groupe après étude des règles et réglementations applicables à chaque document ou publication. Toute
communication financière, y compris les communiqués de presse, les rapports du Gérant et les états financiers sont
revus de manière transversale par la direction et en particulier par le Président, le directeur général adjoint –
Finances, le “Chief Accounting Officer”, le directeur Juridique et les départements Relations investisseurs et
Communication institutionnelle ainsi que par le comité d’audit (voir ci-avant la sous-section “Le comité d’audit”).
Procédures de contrôle interne relatives à la fiabilité de l’information financière
Une description sur le respect des dispositions de la LSF et de SOX est présentée dans la sous-section “Respect de la
loi de sécurité financière et de SOX” ci-dessus.
3)
Informations sur le gouvernement d’entreprise
Structure juridique de la Société
La Société est une société en commandite par actions de droit français. Cette forme sociale prévoit une distinction
claire entre le Gérant, responsable de la gestion et de la direction de la Société, et le Conseil qui assure le contrôle
permanent de la gestion de la Société au mieux des intérêts de celle-ci et de ses actionnaires et veille à la
transparence et à la qualité de l’information communiquée aux actionnaires (voir la sous-section “Missions et
obligations du Conseil” ci-dessus).
Les deux autres composantes de la structure juridique de la Société sont l’associé commandité et les associés
commanditaires (ou actionnaires).
Une description détaillée de ces différentes composantes est disponible dans la section C.1. “Organes du
gouvernement d’entreprise” du document de référence 2013 (le “Document de Référence”)1.
Changement de contrôle de la Société
Un changement de contrôle de la Société impliquerait un changement dans la composition de ces deux catégories
d’associés susvisés. La Société étant cotée en bourse, un tiers pourrait, par le biais d’une offre publique, prendre le
contrôle du capital et des droits de vote qui lui sont attachés. Mais ce tiers ne pourrait prendre le contrôle de
l’associé commandité de la Société et, par conséquent, ne pourrait modifier seul les statuts de la Société. En outre,
ce tiers ne pourrait nommer un nouveau gérant dans la mesure où le gérant ne peut être nommé qu’avec l’accord
de l’associé commandité de la Société.
Des informations complémentaires sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique sont
exposées dans le Rapport du Gérant et dans les sections C.1. “Organes du gouvernement d’entreprise” et
D.1.4. “Marché des titres de la Société” du Document de Référence.
C
C.1
Procédures de gouvernement d’entreprise
Certains principes de gouvernement d’entreprise sont inscrits dans le Code de commerce (disponible sur le site
internet : www.legifrance.gouv.fr) ou dans le Règlement général de l’AMF (disponible sur son site internet :
www.amf-france.org), auxquels la Société se conforme.
C.2
C.3
La Société se réfère en matière de gouvernement d’entreprise à certaines recommandations, telles que le rapport
2014 sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants et le rapport 2010 de l’AMF sur le comité
d’audit (disponibles sur son site internet : www.amf-france.org), le code de gouvernement d’entreprise des sociétés
cotées AFEP/MEDEF 20132 (disponible sur le site internet : www.medef.com), la recommandation de la
Commission européenne du 15 février 2005 concernant le rôle des administrateurs non exécutifs et des membres
du conseil de surveillance des sociétés cotées et des comités du conseil d’administration ou de surveillance
(disponible sur le site internet : http://europa.eu), et plus généralement les pratiques de marché en vigueur.
1
2
Le document de référence 2013 du Groupe a été déposé auprès de l’AMF le 16 janvier 2014 sous le numéro D.14-0019. Ce document est
disponible sur le site internet de la Société (www.corporate.disneylandparis.fr) et sur le site de l’AMF (www.amf-france.org).
Version révisée du code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF du 20 avril 2010, lui-même résultant de la consolidation
du rapport AFEP/MEDEF d’octobre 2003 sur le gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, des recommandations AFEP/MEDEF de janvier
2007 et d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur le
marché réglementé et de la recommandation AFEP/MEDEF d’avril 2010 sur le renforcement de la présence des femmes dans les conseils.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
187
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Ces recommandations ou préconisations ayant été élaborées par référence aux sociétés anonymes, la Société les
applique dans la mesure où elles sont applicables ou transposables de manière pertinente et efficace à une société
en commandite par actions, dotée d’un gérant personne morale. Les exceptions à ces recommandations sont
mentionnées ci-après dans les sous-sections “Rémunération des mandataires sociaux” et “Indépendance des
membres du Conseil”.
Rémunération des mandataires sociaux
Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, une information détaillée sur la rémunération
du Gérant et celle des membres du Conseil est disponible dans le Rapport du Gérant.
Le Gérant de la Société est Euro Disney S.A.S., une société par actions simplifiée de droit français, détenue
indirectement à 100 % par TWDC. La rémunération du Gérant est fixée par l’article IV des statuts de la Société.
Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, toute rémunération autre que celle prévue
aux statuts ne pourrait être allouée au Gérant que par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires, avec l’accord
de l’associé commandité.
Dans une démarche de transparence, la Société rend également publics les éléments de rémunération versés au
Président du Gérant, selon la présentation standardisée issue du code de gouvernement d’entreprise des sociétés
cotées AFEP/MEDEF, qui seront disponibles dans la section C.1.3. “Le Gérant (Euro Disney S.A.S.)” du document
de référence 20141.
La rémunération des membres du Conseil consiste en une somme globale fixée par l’assemblée générale ordinaire
des actionnaires conformément aux dispositions légales, réglementaires et statutaires en vigueur.
Le Conseil répartit cette somme entre ses membres selon le principe d’une rémunération variable (“jeton de
présence”), versée proportionnellement à leur participation aux séances et dans la limite de quatre séances par
exercice social, étant précisé qu’un jeton de présence double est alloué à la Présidente du Conseil et qu’aucun jeton
de présence n’est alloué à un membre représentant TWDC.
La Société n’attribue pas d’options de souscription d’actions aux membres du Conseil.
Un jeton de présence supplémentaire est alloué aux membres du comité d’audit proportionnellement à leur
participation aux séances du comité d’audit et dans la limite de trois séances par exercice social, étant précisé
qu’aucun jeton de présence ne peut être alloué à un membre du comité d’audit représentant TWDC. Un jeton de
présence plus élevé est alloué au Président du comité d’audit.
Les membres du comité des nominations ne perçoivent aucun jeton de présence au titre de leurs fonctions au sein
de ce comité.
Une information détaillée sur le montant des rémunérations versées à chacun des membres du comité d’audit est
disponible dans le Rapport du Gérant.
La création d’un comité des rémunérations fait partie des recommandations qui n’ont pas été transposées à ce jour
eu égard à la structure juridique de la Société, telle que rappelée ci-dessus. La Société a informé le Conseil lors de sa
réunion du 18 février 2010 qu’une proposition de loi visant à rendre obligatoire la création d’un comité des
rémunérations dans les sociétés anonymes cotées françaises, était à l’époque en discussion. Le Conseil reste en
attente de l’évolution législative sur ce sujet et envisagera d’examiner cette question le moment venu (pour plus
d’informations sur la rémunération du Gérant et celles des membres du Conseil, voir le Rapport du Gérant).
1
188
Le Président du Gérant ne reçoit aucune rémunération spécifique au titre de l’exercice de son mandat au sein du Gérant. Il est employé par une
filiale détenue par TWDC.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Règlement intérieur du Conseil
Conformément aux principes de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, lors de sa réunion du
23 septembre 1996, le Conseil a adopté une charte des membres du conseil de surveillance (la “Charte”) laquelle
précise les obligations fondamentales auxquelles les membres du Conseil doivent se conformer, et notamment celle
relative à la détention d’un nombre minimum d’actions par les membres du Conseil.
Lors de sa réunion du 7 novembre 2007, le Conseil a modifié cette Charte afin de fixer le nombre minimum
d’actions de la Société que chaque membre du Conseil doit détenir à titre personnel, de 1 000 actions anciennes à
250 actions nouvelles et ce, en conséquence du regroupement des actions de la Société intervenu le
3 décembre 2007.
Lors de sa réunion du 6 novembre 2013, le Conseil a décidé de procéder à une mise à jour de la Charte du Conseil
au cours de l’Exercice (voir ci-après la sous-section “Evaluation du Conseil”) afin notamment de prendre en
considération l’ensemble des délibérations prises par le Conseil au cours de la vie sociale en application des
principes de gouvernement d’entreprise. Lors de sa réunion du 4 novembre 2014, le Conseil a adopté la version
révisée de sa Charte, désormais dénommée “règlement intérieur”, qui formalise en un seul document le rôle, la
composition et la responsabilité du Conseil, les obligations et devoirs du Conseil ainsi que le fonctionnement du
Conseil et la mise en place des comités spécialisés au sein du Conseil, et dont les dispositions essentielles sont
décrites dans le présent rapport.
Règlements intérieurs des comités spécialisés
Lors de sa séance du 7 novembre 2007, le Conseil a adopté pour chacun des Comités un règlement intérieur ayant
pour objet de formaliser et mettre à jour les missions, la composition et le fonctionnement de ces comités.
Ces règlements intérieurs s’inscrivent dans une démarche de transparence conformément aux principes de
gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, ainsi qu’aux recommandations de l’Institut français des
administrateurs (disponibles sur son site internet : www.ifa-asso.com).
Ces règlements intérieurs comprennent notamment des dispositions relatives à l’indépendance des membres des
comités et à leur rémunération ainsi qu’à la qualification des membres du comité d’audit (voir la sous-section “Le
comité d’audit” ci-dessus).
Diversité et parité
Les membres du Conseil possèdent collectivement une expertise et/ou une expérience dans l’industrie du tourisme
et des loisirs, dans le domaine financier et/ou comptable, la communication, les médias et la grande distribution,
lesquelles sont pertinentes au regard des activités du Groupe.
En matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil, la Société se conforme aux
dispositions légales, aux termes desquelles la proportion des femmes au sein des conseils de surveillance ne peut
être inférieure à 20 % depuis le 1er janvier 2014, étant précisé que cette proportion ne pourra être inférieure à 40 %
à compter du 1er janvier 2017. Actuellement, la proportion des femmes au sein du Conseil s’élève à 20 %. Lors de sa
séance du 8 janvier 2013, le Conseil a choisi de nommer à sa présidence une femme.
C
C.1
C.2
C.3
Conformément aux dispositions légales, lors de sa séance du 4 novembre 2014, le Conseil a délibéré sur la politique
du Groupe en matière d’égalité professionnelle et salariale et relevé à nouveau que la culture de la diversité
demeure profondément ancrée dans le Groupe et que la politique en matière d’égalité femmes/hommes reste issue
du dialogue social. Un quatrième accord sur l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes a
été signé au sein de l’entreprise au cours de l’Exercice et confirme l’engagement de la direction et des partenaires
sociaux dans ce domaine1.
Les membres du Conseil sont de nationalités diverses : six membres ayant la nationalité française, deux membres
ayant la nationalité américaine, un membre ayant la nationalité anglaise et un membre ayant la double nationalité
française et suisse.
1
Pour plus d’informations, voir le Rapport du Gérant.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
189
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
La moyenne d’âge des membres du Conseil est de 60 ans.
Les informations détaillées sur chacun des membres du Conseil (âge, nationalité, postes et fonctions exercées)
figurent dans le Rapport du Gérant.
Formation
La Société a mis en place un parcours d’intégration et de formation auprès de tout nouveau membre du Conseil
afin de le sensibiliser sur l’organisation, les spécificités et les activités de l’entreprise.
Indépendance des membres du Conseil
Lors de sa séance du 11 février 2009, le Conseil a décidé de procéder à un suivi annuel de l’indépendance de la
Présidente du Conseil et de l’ensemble des autres membres du Conseil.
Chaque membre du Conseil doit mettre à jour la liste des mandats et des fonctions qu’il ou elle exerce dans toutes
sociétés et adresser cette liste au Secrétaire du Conseil chaque année, au plus tard vers mi-octobre. L’indépendance
des membres du Conseil est revue lors de la réunion du Conseil statuant sur l’exercice social écoulé.
Les critères de l’indépendance sont ceux issus des principes de gouvernement d’entreprise, à l’exception de celui
relatif à la durée maximale des mandats de 12 ans.
Le Conseil a ainsi statué sur l’indépendance de ses membres lors de sa séance du 4 novembre 2014. Comme cela est
mentionné dans le Rapport du Gérant, parmi les dix membres composant le Conseil, Mesdames Bernis et Calmels
(Présidente du Conseil) et Messieurs Bouché, Corbière, Labro, Geslin, Duroux et Robinson sont qualifiés
d’indépendants. Messieurs Rasulo et Staggs sont, quant à eux, membres de la direction générale de TWDC et, en
conséquence, ne sont pas considérés comme indépendants ; ils ne peuvent ni être pris en compte pour le calcul du
quorum ni prendre part au vote lors des séances du Conseil portant sur l’approbation d’une convention
réglementée en application des dispositions légales ou d’une convention importante intervenant entre la Société et
le Gérant ou toute société affiliée au Gérant conformément aux statuts de la Société.
Aucune convention entre un membre du Conseil et la Société n’a été conclue au cours de l’Exercice ou n’a
poursuivi ses effets au titre de l’Exercice.
A l’exception de ce qui précède et à la connaissance du Conseil, il n’existe aucun conflit d’intérêts entre les devoirs
du Groupe, des membres du Conseil et leurs intérêts ou devoirs privés. Il est rappelé que, conformément au
règlement intérieur du Conseil, tout membre du Conseil a l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de
conflit d’intérêt ou susceptible d’affecter son indépendance en tant que membre du Conseil.
Compte tenu du rôle des membres du Conseil par rapport à celui des membres d’un conseil d’administration dans
les sociétés anonymes, du nombre très limité de situations de conflit d’intérêts intervenues avec les membres du
Conseil au cours de la vie sociale de la Société et du niveau d’attention du Conseil, des membres du Conseil euxmêmes et de la direction sur des situations de conflit d’intérêts potentiel, le Conseil a décidé que la durée du
mandat de membre du Conseil n’était pas en soi un élément augmentant de façon significative le risque de
situations de conflit d’intérêts potentiel entre un membre du Conseil et la Société, et par conséquent, un critère
devant être retenu dans la détermination de l’indépendance des membres du Conseil.
Situations de conflit d’intérêt
Conformément au règlement intérieur du Conseil, les membres du Conseil ont l’obligation de faire part au Conseil
de toute situation de conflit d’intérêts ou susceptible d’affecter leur indépendance en tant que membre du Conseil.
190
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
Afin d’éviter toutes situations de conflit d’intérêts potentielles ainsi que de problèmes de confidentialité, le membre
du Conseil concerné s’engage à :
•
s’abstenir de faire état ou de discuter de questions concernant la Société ou le Groupe au sein des conseils
d’administration ou de surveillance ou des comités d’autres sociétés ou entités et vice versa, notamment en
s’abstenant de voter ou en se retirant des débats, dans l’hypothèse où une question concernant la Société ou
le Groupe serait inscrite à l’ordre du jour desdits conseils d’administration ou de surveillance ou comités et,
d’autre part, à informer de ce qui précède le secrétaire desdits conseils d’administration ou de surveillance ou
comités,
•
ne solliciter ou communiquer aucun document de quelque forme que ce soit se rapportant au sujet concerné.
Evaluation du Conseil
Durant l’exercice 2009, la Société a mis en place une procédure d’auto-évaluation formalisée des travaux du Conseil
ainsi qu’une procédure de suivi annuel de l’indépendance des membres du Conseil. Lors de sa séance du
9 novembre 2010, le Conseil a décidé, compte tenu des pratiques de marché et du rôle des membres du Conseil par
rapport à celui des membres d’un conseil d’administration dans les sociétés anonymes, que l’auto-évaluation
formalisée des travaux du Conseil interviendrait tous les trois ans. Lors de sa séance du 17 septembre 2013, le
Conseil a délibéré sur le maintien d’une évaluation formalisée sur une base triennale conformément aux
recommandations en matière de gouvernement d’entreprise, étant entendu que le Conseil a la faculté de délibérer
sur son fonctionnement, à tout moment et en tant que de besoin, lors de l’une de ses réunions.
L’évaluation formalisée du Conseil (l’“Evaluation”) est réalisée via un questionnaire, adressé à chacun des membres
du Conseil, portant sur les thèmes suivants : la composition et le fonctionnement du Conseil, le rôle et les
attributions du Conseil, les comités du Conseil, les relations du Conseil avec la direction, les commissaires aux
comptes et les actionnaires.
Les résultats de ce questionnaire, adressés sous pli personnel et confidentiel au Secrétaire du Conseil, sont
dépouillés par ce dernier et transmis à la Présidente du Conseil de manière agrégée. La Présidente du Conseil rend
compte au Conseil des résultats de cette Evaluation lors de la séance du Conseil statuant sur l’exercice écoulé.
Suite à l’Evaluation au titre de l’exercice 2013, les pistes d’amélioration formulées ont été prises en considération au
cours de l’Exercice, avec l’adoption du règlement intérieur du Conseil (voir ci-dessus la sous-section “Règlement
intérieur du Conseil”).
La prochaine auto-évaluation formalisée du Conseil est prévue pour l’exercice 2016 et sera réalisée également sur la
base d’un questionnaire adressé à chaque membre du Conseil, lequel pourrait être mis à jour, le cas échéant, en
fonction de l’évolution des recommandations ou des pratiques en ce domaine.
C
C.1
C.2
Informations sur le Comité de direction générale
Dans le cadre de sa gouvernance d’entreprise, la Société a mis en place un Comité de direction générale
comprenant les fonctions directement rattachées au Président.
C.3
Trois comités spécialisés sont en place :
•
le Comité de pilotage, chargé du pilotage du compte de résultat et de la prise des décisions stratégiques ;
•
le Comité des opérations, chargé des questions opérationnelles et du pilotage de la sécurité, de la qualité et
de la maîtrise des coûts ;
•
le Comité des revenus, chargé des questions relatives au marketing et aux ventes, et de la gestion des revenus
des activités touristiques.
Les membres du Comité de direction générale siègent dans l’un ou plusieurs des comités spécialisés précités.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
191
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport de la Présidente du Conseil de surveillance sur le contrôle interne et sur le gouvernement d’entreprise
La composition du Comité de direction générale, le montant global des rémunérations versées à ses membres, le
nombre global d’actions qu’ils détiennent et le nombre global d’options de souscription d’actions qui leur ont été
consenties par la Société sont disponibles dans le Rapport du Gérant.
A l’instar des membres du Conseil et conformément aux règles internes de la Société, les membres du Comité de
direction générale doivent détenir à titre personnel au minimum 250 actions de la Société.
4)
Modalités de participation des actionnaires aux assemblées générales
Les modalités de participation des actionnaires aux assemblées générales sont décrites dans l’article VIII des statuts
de la Société ainsi que dans la section D.3. “Renseignements à caractère général sur la Société” du Document de
Référence.
Chessy, le 12 décembre 2014
Virginie Calmels
Présidente du Conseil de surveillance
192
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport de la Présidente du Conseil de surveillance
C.3. RAPPORT DES COMMISSAIRES
CONSEIL DE SURVEILLANCE
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DE LA
PRESIDENTE
DU
Caderas Martin
43, rue de Liège
75008 Paris
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, ETABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE
L. 226-10-1 DU CODE DE COMMERCE, SUR LE RAPPORT DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL DE
SURVEILLANCE DE LA SOCIETE EURO DISNEY S.C.A.
(Exercice clos le 30 septembre 2014)
Aux Actionnaires
EURO DISNEY S.C.A.
1, rue de la Galmy
77700 Chessy
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société EURO DISNEY S.C.A. et en application des dispositions
de l’article L. 226-10-1 du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par la
Présidente de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 226-10-1 du code de commerce au titre de
l’exercice clos le 30 septembre 2014.
Il appartient à la Présidente d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil de surveillance un rapport rendant
compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant
les autres informations requises par l’article L. 226-10-1 du code de commerce relatives notamment au dispositif en
matière de gouvernement d’entreprise.
Il nous appartient :
•
de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport
de la Présidente, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et
C
•
d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 226-10-1 du code de
commerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
C.1
C.2
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.
C.3
Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives
à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des
informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au
traitement de l’information comptable et financière contenues dans le rapport de la Présidente. Ces diligences
consistent notamment à :
•
prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et
au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le
rapport de la Présidente ainsi que de la documentation existante ;
•
prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ;
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
193
C
INFORMATIONS SUR LA GOUVERNANCE
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport de la Présidente du Conseil de surveillance
•
déterminer si les déficiences majeures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et
au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre
mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport de la Présidente.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les
procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière contenues dans le rapport de la Présidente du Conseil de surveillance, établi
en application des dispositions de l’article L. 226-10-1 du code de commerce.
Autres informations
Nous attestons que le rapport de la Présidente du Conseil de surveillance comporte les autres informations requises
à l’article L. 226-10-1 du code de commerce.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 12 décembre 2014
Les Commissaires aux Comptes
194
PricewaterhouseCoopers Audit
Caderas Martin
Bruno Tesnière
Pierre-Olivier Cointe
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
195
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements concernant le capital
D.1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL
D.1.1.
Composition et évolution du capital social
Aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012, le capital de la Société (entièrement libéré) était divisé en 38 976 490 actions
d’une valeur nominale de 1,00 euro chacune.
D.1.2.
Contrats de liquidité
Conformément aux autorisations qui lui ont été conférées par les assemblées générales des actionnaires
de la Société, le Gérant a mis en œuvre depuis l’Exercice 2008 des programmes de rachat d’actions via plusieurs
contrats de liquidité consécutifs et a confié la réalisation de ces opérations à des prestataires de services
d’investissement agissant de manière indépendante. Ces contrats sont conformes à la charte de déontologie établie
par l’Association française des marchés financiers et approuvée par l’AMF.
L’assemblée générale des actionnaires de la Société du 12 février 2014 a prolongé le terme du programme de rachat
d’actions du 28 août 2014 au 12 août 2015.
Le contrat de liquidité actuellement en place a été signé avec Oddo Corporate Finance le 2 avril 2009 et a été
renouvelé le 1er avril 2010 pour une période d’un an, renouvelable tacitement (sous réserve de l’extension du
programme de rachat d’actions). Le descriptif du programme de rachat d’actions actuel et les communiqués de
presse sur la signature et le renouvellement de ce contrat de liquidité sont disponibles sur le site internet de la
Société (http://corporate.disneylandparis.fr).
Dans le cadre du programme de rachat d’actions actuel, la Société ne pourra pas racheter plus de 10 % du total des
actions composant son capital. En outre, la Société ne pourra acheter à un prix supérieur à 20 euros par action.
Le montant affecté au compte de liquidité le 6 avril 2009 pour mettre en œuvre le contrat actuel s’élève à
0,5 million d’euros et à 135 081 actions propres. Au 30 septembre 2014, la Société détenait 226 814 actions propres
acquises dans le cadre de ce contrat pour un coût total de 0,8 million d’euros. A cette date, un montant de
0,3 million d’euros était également alloué au compte de liquidité (voir la section B.3. “Etats financiers consolidés”,
note 10.2. “Contrat de liquidité” pour de plus amples informations).
D.1.3.
Répartition du capital social et des droits de vote
Evolution de l’actionnariat
Pactes d’actionnaires et évolution de l’actionnariat
Avant la Restructuration financière de 1994, TWDC, par l’intermédiaire de sa filiale EDL Holding Company,
détenait 49,0 % du capital de la Société. Dans le cadre de la Restructuration financière de 1994, TWDC a pris
l’engagement de détenir au moins 16,7 % du capital de la Société jusqu’en 2016. Dans le cadre de la mise en place
des financements conclus en 1999 relatifs à la réalisation du Parc Walt Disney Studios®, TWDC s’est engagée à
maintenir cette participation minimale jusqu’au 30 octobre 2027.
Ensuite, dans le cadre de la Restructuration financière de 1994, TWDC et les Prêteurs ont conclu certains accords
en vertu desquels SAS le Prince Alwaleed a souscrit des actions auprès de la Société et en a acquises d’autres auprès
de la CDC et d’EDL Holding Company, dans le but de devenir actionnaire de la Société à hauteur de 24,0 % dans
un premier temps, réduisant ainsi la participation de TWDC à 39,0 %.
Suite au remboursement en actions des obligations subordonnées émises dans le cadre de la Restructuration
financière de 1994, TWDC a augmenté sa détention dans le capital de la Société de 39,0 % à 40,6 % en 2004.
Suite à l’augmentation de capital liée à la Restructuration de 2005, TWDC a réduit sa participation dans la Société à
39,8 % et la participation de SAS le Prince Alwaleed a été réduite à 10,0 %.
Au 30 septembre 2014, la participation d’EDL Holding Company LLC dans le capital de la Société est de 39,8 %
alors que celle de SAS le Prince Alwaleed s’élève à 10,0 % du capital. Pour plus d’informations, voir la sous-section
“Composition de l’actionnariat”, ci-après.
196
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements concernant le capital
Identification des actionnaires
Outre les règles légales relatives aux déclarations de franchissement de seuil, toute personne physique ou morale
venant à détenir une fraction égale à 2 % ou plus du capital social de la Société, et à tout multiple de 2 %, doit
informer la Société, en vertu de ses statuts, du nombre total d’actions qu’elle possède par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception adressée au siège social de la Société, dans un délai de cinq jours de bourse à compter
du franchissement de l’un de ces seuils. En cas de non respect de cette obligation statutaire, les actions excédant la
fraction qui aurait dû être déclarée peuvent être privées de droit de vote pendant une période de deux ans. Cette
sanction ne sera appliquée que sur demande, consignée dans le procès-verbal de l’assemblée générale, d’un ou
plusieurs actionnaires détenant 2 % au moins du capital de la Société.
Cette obligation de notification s’applique aussi dans les mêmes conditions chaque fois que la fraction du capital
détenue devient inférieure à l’un de ces seuils. Elle a été intégrée dans les statuts de la Société par l’assemblée
générale du 4 septembre 1989.
La Société a recours annuellement à la procédure dite des “Titres au Porteur Identifiable” d’Euroclear France pour
connaître son actionnariat. Lors de la dernière demande réalisée le 30 septembre 2014, il existait environ
50 144 actionnaires résidant en France, leur nombre était de 54 402 au 30 septembre 2013 et 58 896 au
30 septembre 2012.
Composition de l’actionnariat
L’évolution de la répartition du capital de la Société et des droits de vote aux 30 septembre 2014, 2013 et 2012 est
présentée dans le tableau ci-dessous :
2014
2013
2012
Nombre d’actions
(en milliers)
Pourcentage
de détention (%)
Nombre d’actions
(en milliers)
Pourcentage
de détention (%)
Nombre d’actions
(en milliers)
Pourcentage
de détention (%)
15 504
39,8 %
15 504
39,8 %
15 504
39,8 %
SAS le Prince Alwaleed(1)
3 898
10,0 %
3 898
10,0 %
3 898
10,0 %
Invesco Asset Management Ltd
2 343
6,0 %
1 670
4,3 %
1 039
2,7 %
Public
17 231(2)
44,2 %
17 904
45,9 %
18 535
47,5 %
Total
38 976
100,0 %
38 976
100,0 %
38 976
100,0 %
Actionnaires
EDL Holding Company LLC
(1)
(2)
Les intérêts de SAS le Prince Alwaleed dans la Société sont détenus par l’intermédiaire de Kingdom 5-KR-134, Ltd, une société appartenant au Groupe Kingdom
Holding Company (un trust au bénéfice du Prince et sa famille).
Au 30 septembre 2014, non retraité des actions propres. Celles-ci représentent 0,6 % du capital social de la Société à cette date et n’ont pas d’impact significatif sur
le pourcentage de détention des droits de vote.
Au 30 septembre 2014, à la connaissance de la Société, hormis les sociétés indiquées ci-dessus, aucun autre
actionnaire ne détient plus de 2 % du capital social de la Société. La Société ne détient ni ne contrôle aucune de ses
actions autres que celles détenues via le contrat de liquidité (voir la section D.1.2. “Contrats de liquidité”). La
Société n’a pas connaissance du nombre d’actions détenues par le personnel, directement ou par l’intermédiaire
d’organismes de placement collectif.
Au 30 septembre 2014, à la connaissance de la Société, l’ensemble des actions de la Société détenues par les
membres du Conseil de surveillance de la Société et du Comité de direction générale du Gérant s’élève à
41 150 actions pour un nombre identique de droits de vote.
D
D.1
A la connaissance de la Société, la répartition du capital, telle qu’indiquée dans le tableau ci-dessus, n’a pas évolué
de façon significative depuis le 30 septembre 2014.
D.2
D.3
D.4
D.5
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
197
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements concernant le capital
Droits attachés aux actions
La propriété d’une action emporte adhésion aux statuts de la Société et à toutes les décisions des assemblées
générales de la Société.
Outre le droit de vote, chaque action donne droit, dans la propriété du capital, à une part proportionnelle à la
quotité du capital qu’elle représente.
Nantissement d’actions inscrites au nominatif pur
Au 30 septembre 2014, il n’y a eu aucun nantissement d’actions de la Société inscrites au nominatif pur.
D.1.4.
Marché des titres de la Société
Les actions de la Société ont été admises en 1989 aux négociations sur le Premier Marché d’Euronext Paris, sur le
London Stock Exchange (où elles étaient traitées en livres sterling sous la forme de Depositary Receipts) et sur Euronext
Bruxelles. En outre, des options sur les actions de la Société étaient négociées sur le Marché des Options
Négociables de Paris. En 1994, la Société a été immatriculée à la Securities and Exchange Commission (“SEC”), aux
Etats-Unis, en tant qu’émetteur privé étranger.
Les tendances du marché et les réformes réglementaires facilitant l’accès des investisseurs aux actions admises sur
les marchés réglementés des états membres de l’Union Européenne autres que le leur, ainsi que le coût élevé du
maintien de cotations distinctes au regard des volumes de transactions enregistrés, ont motivé la décision de la
Société de demander la radiation de ses actions d’Euronext Bruxelles et du London Stock Exchange. Ces radiations ont
été effectives respectivement les 30 septembre et 31 octobre 2005. Les actions de la Société sont maintenant cotées
uniquement sur Euronext Paris.
Au cours de l’Exercice 2006, la commission d’Euronext Paris a annoncé que les actions Euro Disney n’étaient plus
éligibles au SBF 120 et qu’elles n’étaient plus éligibles au service du règlement différé d’Euronext Paris à partir du
28 mars 2006. Depuis le 18 décembre 2006, les actions de la Société font partie de l’échantillon de valeurs
composant l’indice CAC SMALL 90 d’Euronext Paris. Elles faisaient préalablement partie de l’indice CAC MID 100.
Suite à la réorganisation des indices NYSE Euronext Paris au cours de l’Exercice 2011, les actions de la Société font
désormais partie des indices CAC MID & SMALL®, CAC SMALL®, CAC ALL-TRADABLE® et NEXT 150.
Le 3 septembre 2007, la Société a été “dés-enregistrée” de la SEC aux Etats-Unis en tant qu’émetteur privé étranger,
mettant ainsi fin à ses obligations d’information financière au titre de la section 13(a) du United States Securities
Exchange Act de 1934.
Depuis le 26 mai 2010, les actions de la Société peuvent être échangées via le service de règlement différé (“SRD”)
d’Euronext Paris sur le segment “long only” (uniquement à l’achat).
En 2014, pour la quatrième année consécutive, la Société fait partie des 70 valeurs sélectionnées pour composer
l’indice GAIA. Avec la prise en compte de plus en plus fréquente des éléments extra-financiers pour l’analyse des
sociétés, cet indice a pour objectif de mesurer l’engagement des valeurs moyennes en termes de gouvernance, de
risques environnementaux et de risques sociétaux.
198
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements concernant le capital
D.1.5.
Evolution des cours et des volumes
Le tableau ci-après présente l’évolution du cours des actions de la Société au cours des 12 derniers mois ainsi que les
volumes traités en nombre et en valeur.
Volume d’actions échangées à Euronext Paris (par mois)
+ Haut
Cours (en euros)
+ Bas
Montant
(en millions
d’euros)
Octobre 2013
4,93
4,65
6,11
1 283 011
Novembre 2013
4,89
4,42
3,94
848 541
Décembre 2013
4,52
4,05
4,92
1 149 291
Janvier 2014
4,72
4,20
6,11
1 356 458
Février 2014
4,38
4,06
2,55
599 718
Mars 2014
4,57
4,10
4,75
1 108 363
Avril 2014
4,29
4,04
3,67
879 650
Mai 2014
4,22
3,97
2,77
680 727
Juin 2014
4,26
3,92
3,09
760 592
Juillet 2014
3,99
3,68
2,28
588 891
Août 2014
3,75
3,38
2,83
801 254
Septembre 2014
3,79
3,46
2,02
561 460
Nombre
d’actions
Exercice 2014
Source : Euronext Paris.
D.1.6.
Dividendes
Aucun dividende n’a été mis en distribution ou payé au titre des Exercices 1993 à 2014.
Pour plus d’informations, voir la section D.3. “Renseignements à caractère général sur la Société”, sous-section
“Répartition statutaire des bénéfices”.
D
D.1
D.2
D.3
D.4
D.5
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
199
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements concernant les engagements financiers du Groupe
D.2.
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ENGAGEMENTS FINANCIERS DU GROUPE
Suite à la Restructuration de 2005, le Groupe devait respecter certains engagements financiers et atteindre des
objectifs de performance minimale mesurés grâce à l’“Indicateur de Performance”. Voir la section
C.3. “Renseignements concernant les engagements financiers du Groupe” du Document de Référence 2011 pour
une description complète de ces engagements. Ces engagements financiers et objectifs de performance ont pris fin
suite au Refinancement de 2012 (voir la section A.3.2. “Financement du développement du Site”).
Dans le cadre de ses nouveaux contrats avec TWDC dans le cadre du Refinancement de 2012, le Groupe est toujours
soumis à des restrictions financières.
Sauf accord préalable de TWDC, le Groupe n’est pas autorisé à contracter un endettement supplémentaire autre
que :
•
l’endettement autorisé dans le cadre du projet Villages Nature, sous réserve que le Groupe Pierre & VacancesCenter Parcs finance un niveau d’endettement identique ;
•
les contrats de location-financement, les garanties et les découverts pour un montant maximum de
50,0 millions d’euros dans le cadre des activités ordinaires du Groupe.
De plus, sauf accord préalable de TWDC, le Groupe n’est pas autorisé à concéder ou à prendre de nouvelles
garanties ou hypothèques sur les actifs dont il est actuellement propriétaire ou qu’il acquerra.
Dans le cadre de la négociation du financement de la première phase de développement de Villages Nature, le
Groupe a obtenu le 19 mai 2014, un accord de TWDC pour contracter un endettement supplémentaire et prendre
de nouvelles garanties ou hypothèques. Pour plus d’informations, voir la section B.3. “Etats financiers consolidés”,
note 23.2. “Engagements hors bilan”.
200
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements à caractère général sur la Société
D.3.
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL SUR LA SOCIETE
La Société a été constituée en 1985 initialement sous la forme d’une société anonyme1. En 1989, la Société a décidé
de modifier sa forme juridique de société anonyme en société en commandite par actions. Cette même année, la
Société a fait l’objet d’une introduction en bourse en France, au Royaume-Uni et en Belgique2 sous le nom Euro
Disneyland S.C.A. Au cours de l’assemblée générale annuelle de 1991, la dénomination sociale actuelle de la
Société, Euro Disney S.C.A., a été adoptée.
Au 30 septembre 2014, EDL Holding Company LLC, contrôlée indirectement à 100 % par TWDC, détient
approximativement 39,8 % du capital de la Société (voir la section D.1.3. “Répartition du capital social et des droits
de vote”, sous-section “Composition de l’actionnariat” pour de plus amples informations).
Le Gérant de la Société est Euro Disney S.A.S.
Dénomination et siège social
Dénomination sociale : Euro Disney S.C.A.
Au 30 septembre 2014, le siège social de la Société est : 1 rue de la Galmy, 77700 Chessy, France.
Adresse postale : BP 100, 77777 Marne-la-Vallée Cedex 04, France.
Numéro de téléphone : 01.64.74.40.00.
Législation
La Société est une société en commandite par actions de droit français régie notamment par les dispositions du
Livre II du Code de commerce.
Date de constitution et durée
La Société a été constituée et immatriculée le 17 décembre 1985, pour une durée fixée, sauf cas de dissolution
anticipée ou de prorogation, à 99 ans à compter du jour de son immatriculation au registre du commerce et des
sociétés, soit jusqu’au 16 décembre 2084.
Registre du commerce et des sociétés
La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Meaux sous le numéro 334 173 887. La
Société a pour numéro Siret le 334 173 887 00178 (siège social) et pour code NAF (précédemment dénommé APE)
le code 9321Z.
Objet social
Aux termes de l’article 1.2 de ses statuts, la Société a pour objet social :
“(i) La réalisation directement ou indirectement de toutes opérations de conception, aménagement, construction, location, achat,
vente, promotion, concession, gestion et exploitation de :
(a) un ou plusieurs parcs d’attractions et complexes de loisirs, dont les parcs à thèmes Disneyland® et Walt Disney Studios®
situés à Marne-la-Vallée, ainsi que tous les agrandissements futurs de ceux-ci ; et, plus généralement, tous autres parcs à thèmes,
restaurants, complexes de commerces de détail, centres de loisirs, parcs naturels, terrains de camping, complexes sportifs, centres
de distractions situés à Marne-la-Vallée ou en tout autre lieu ;
1
2
D
D.1
D.2
D.3
D.4
Les dénominations sociales précédentes de la Société étaient les suivantes : Mivas S.A. du 21 octobre 1985 au 24 octobre 1988, Société
d’Exploitation d’Euro Disneyland S.A. du 24 octobre 1988 au 24 février 1989 et Euro Disneyland S.C.A. du 24 février 1989 au 4 février 1991.
La Société a, depuis, demandé la radiation de ses actions d’Euronext Bruxelles et du London Stock Exchange (voir section D.1.4. “Marché des titres
de la Société”).
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
D.5
201
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements à caractère général sur la Société
(b) toutes autres opérations immobilières, notamment relatives à des terrains nus, des hôtels, des bureaux, des logements, des
usines, des écoles, des centres commerciaux, des centres de conférences, des installations de parking situés à Marne-la-Vallée ou en
tout autre lieu, y compris, sans que cette énumération soit limitative, les constructions, installations et structures du Projet Euro
Disneyland (le “Projet EDL”), telles que définies dans la convention pour la création et l’exploitation d’Euro Disneyland en
France en date du 24 mars 1987 (la “Convention”) telle que celle-ci a été et peut être modifiée ; ainsi que toutes routes et
installations, ainsi que tous matériels, équipements et services y relatifs ;
(ii) la réalisation d’investissements directs ou indirects par la création de nouvelles sociétés, de sociétés en participation ou en nom
collectif, la souscription ou l’acquisition d’actions, de droits de souscription d’actions ou d’autres valeurs mobilières, la réalisation
d’apports en nature, la réalisation de fusions ou de toutes autres opérations relatives à des activités commerciales, industrielles ou
immobilières reliées à l’objet (i) ci-dessus mentionné ou permettant de le réaliser ;
(iii) et généralement la réalisation de toutes opérations commerciales, financières, industrielles, immobilières ou autres se rattachant
directement ou indirectement à l’un quelconque des objets mentionnés en (i) et (ii) ci-dessus”.
Exercice social
L’exercice social du Groupe commence le 1er octobre d’une année donnée et se termine le 30 septembre de
l’année suivante.
Répartition statutaire des bénéfices
En vertu de l’article 9.3 des statuts de la Société, il est fait sur le bénéfice de l’Exercice, diminué, le cas échéant, des
pertes antérieures cumulées, un prélèvement d’au moins 5 %. Ce montant est affecté à la formation du fonds de
réserve légale en application de l’article L. 232-10 du Code de commerce. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire
lorsque le fonds de réserve légale atteint le dixième (1/10e) du capital social de la Société. Au 30 septembre 2014, le
fonds de réserve légale de la Société s’élève à 16,9 millions d’euros, ce qui est supérieur au dixième du capital social
de la Société. Ce prélèvement n’est donc plus obligatoire.
Le bénéfice distribuable est, le cas échéant, constitué par le bénéfice de l’Exercice, diminué des pertes antérieures
cumulées ainsi que des sommes à porter en réserves en application de la loi ou des statuts et augmenté du report
bénéficiaire.
Le Gérant peut proposer à l’assemblée générale, préalablement à la distribution de dividendes aux actionnaires,
d’affecter tout ou partie du bénéfice de l’Exercice à d’autres postes de réserve dans la mesure et dans les conditions
fixées par la loi en vigueur. Le solde du bénéfice distribuable peut être affecté, le cas échéant, aux actionnaires au
prorata du nombre d’actions qu’ils détiennent.
Aux termes de l’article 9.3 des statuts de la Société, les dividendes sont mis en paiement aux époques et lieux
désignés par le Gérant dans un délai maximum de neuf mois à compter de la clôture de l’Exercice de la Société
sous réserve de la prolongation de ce délai par décision de justice. Ils sont attribués aux actions en circulation à la
date de l’assemblée ayant statué sur la distribution. L’assemblée générale statuant sur les comptes de l’Exercice peut
accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende mis en distribution une option entre le paiement
du dividende en numéraire et en actions. Conformément aux dispositions légales en vigueur, les dividendes non
réclamés afférents à des actions sont prescrits à l’issue d’un délai de cinq ans. Les dividendes ainsi atteints par cette
prescription quinquennale doivent être reversés à l’Etat (articles L.1126-1-1° et L.1126-2-1° du Code général de la
propriété des personnes publiques).
EDL Participations S.A.S. (l’ “Associé Commandité”) reçoit, le cas échéant, chaque année 0,5 % du bénéfice de la
Société.
Au 30 septembre 2014, la Société ne dispose d’aucun bénéfice distribuable.
202
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Renseignements à caractère général sur la Société
Assemblées générales
Convocation
Les assemblées générales d’actionnaires ordinaires ou extraordinaires sont convoquées par le Gérant ou par le
Conseil de surveillance ou par toutes autres personnes disposant de ce droit en vertu de la loi en vigueur ou des
statuts de la Société et se tiennent au moins une fois par an. Les convocations aux assemblées générales
d’actionnaires doivent préciser, outre l’ordre du jour, les dates, heure et lieu de l’assemblée et doivent parvenir aux
actionnaires et au Gérant dans les délais et selon les modalités prévus par la loi. Les assemblées générales
d’actionnaires sont tenues au siège social de la Société ou en tout autre lieu situé en France, selon la décision prise
par l’auteur de la convocation.
Admission aux assemblées
Tout actionnaire, quel que soit le nombre d’actions qu’il possède, a le droit de participer aux assemblées, de s’y
faire représenter ou d’y voter par correspondance.
Pour ce faire :
•
les propriétaires d’actions nominatives devront être inscrits en compte au plus tard trois jours ouvrés avant la
date fixée pour l’assemblée à zéro heure, heure de Paris ; et
•
les propriétaires d’actions au porteur devront, en respectant le même délai, justifier de leur identité et de leur
qualité d’actionnaire par une attestation de participation délivrée par l’intermédiaire habilité teneur de leur
compte.
L’actionnaire, à défaut d’assister personnellement à l’assemblée, peut choisir entre l’une des trois formules
suivantes, dans les conditions prévues par la loi et les règlements en vigueur :
•
donner une procuration à toute personne physique ou morale de son choix ;
•
voter par correspondance ; ou
•
adresser une procuration à la Société sans indication de mandataire.
Pour toute procuration d’un actionnaire sans indication de mandataire, le président de l’assemblée générale
émettra un vote favorable à l’adoption des projets de résolutions présentés ou agréés par le Gérant et un vote
défavorable à l’adoption de tous les autres projets de résolution. Pour émettre tout autre vote, l’actionnaire devra
choisir un mandataire qui accepte de voter selon ses instructions.
D
D.1
D.2
D.3
Exercice du droit de vote aux assemblées
D.4
Conformément à la loi française, chaque actionnaire a droit à autant de voix qu’il possède ou représente d’actions,
tel qu’arrêté au troisième jour ouvré précédant l’assemblée. Aucune disposition statutaire ne prévoit de droit de
vote double ou multiple en faveur de certains actionnaires de la Société.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
D.5
203
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Informations accessibles au public
D.4. INFORMATIONS ACCESSIBLES AU PUBLIC
D.4.1.
Consultation des documents et renseignements relatifs à la Société
Les documents sociaux relatifs à la Société, et de façon plus générale l’information réglementée au sens de
l’article 221-1 du règlement général de l’AMF, sont disponibles sur le site internet de la Société
(http://corporate.disneylandparis.fr) et peuvent également être consultés, sur support papier, aux heures
ouvrables, au siège social de la Société, Service Relations Investisseurs, 1 rue de la Galmy, 77700 Chessy, France.
Les documents disponibles sur le site internet de la Société ou qui peuvent également être consultés au siège social
de la Société sont les suivants :
•
les statuts à jour de la Société ;
•
tous rapports et autres documents, ou informations financières historiques, dont une partie est incluse ou
visée dans le présent Document de Référence ;
•
les documents financiers historiques publiés par le Groupe pour chacun des deux Exercices précédant la
publication du présent Document de Référence.
D.4.2.
Le club actionnaires
Fondé en 1995, le club actionnaires de la Société (le “Club”) a pour objectif de renforcer les relations entre la
Société et ses actionnaires.
Tout au long de l’année, le Club communique à ses membres des informations sur la vie de la Société, sur ses
performances financières, sur les réunions d’actionnaires et sur les dernières actualités de Disneyland® Paris grâce à
la diffusion du bulletin d’informations du Club. Les résultats financiers trimestriels sont également envoyés aux
membres du Club par courrier ou courriel. Par ailleurs, le Club envoie aussi les informations pratiques et légales
relatives à l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la Société.
De plus, les membres du Club bénéficient de services et d’avantages privilégiés, parmi lesquels des réductions ou des
invitations à des évènements organisés spécialement à leur attention, dans la limite des places disponibles.
En novembre 2013, la Société s’est vu décerner le Prix de la relation actionnaires 2013, dans la catégorie “Small
Caps”, qui récompense la qualité et les meilleures pratiques dans la communication avec les actionnaires.
D.4.2.1.
Ligne téléphonique dédiée aux actionnaires
Les représentants du Club sont à la disposition des actionnaires aux heures de bureau pendant la semaine pour
répondre à leurs questions sur la Société ou sur le Club au numéro gratuit : 00 800 64 74 56 301, par e-mail :
[email protected], ou encore sur les pages d’informations de la section “Club Actionnaires” du site
Internet de la Société : http://corporate.disneylandparis.fr.
D.4.2.2.
Tables rondes et conférences avec les actionnaires
Parmi les services offerts, les membres du Club ont la possibilité de participer à des sessions informelles de
questions-réponses (tables rondes) avec la direction de la Société. Lors de ces réunions, ils ont l’opportunité de
discuter de la performance financière de la Société, de son actualité ainsi que de ses projets futurs.
Le Club organise également des présentations et conférences thématiques sur divers sujets. Par exemple, au cours
de l’Exercice 2014, une conférence sur la stratégie marketing et commerciale du Groupe a été organisée avec la
participation des membres de la direction marketing et commerciale.
1
204
Uniquement à partir des postes fixes et des opérateurs nationaux depuis la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas,
l’Espagne et l’Italie, aux heures de bureaux uniquement. A partir d’autres pays, composer le +33 (0)1 64 74 56 30.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Responsables du présent Document de Référence et du rapport financier annuel
D.5. RESPONSABLES
DU PRESENT
DOCUMENT
DE
REFERENCE
ET DU RAPPORT FINANCIER
ANNUEL
La responsabilité du présent Document de Référence est assumée par le Gérant, Euro Disney S.A.S., société par
actions simplifiée au capital de 1 676 940 euros dont le siège social est situé 1 rue de la Galmy, 77700 Chessy, France,
représentée par M. Tom Wolber.
D.5.1.
Attestation du responsable du présent Document de Référence et du rapport financier
annuel
“J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Document de
Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste que, à ma connaissance, (i) les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans
la consolidation, et (ii) les informations qui relèvent du rapport de gestion figurant en section B.2. présentent un tableau fidèle de
l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la
consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la
vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent Document de Référence ainsi
qu’à la lecture d’ensemble du document.”
Le 17 décembre 2014
Le Gérant, Euro Disney S.A.S.
Représenté par M. Tom Wolber
Président
D.5.2.
Responsable de l’information
M. Mark Stead
Directeur général adjoint – Finances
Euro Disney S.A.S.
1 rue de la Galmy
77700 Chessy
Tél. : 33 (0) 1.64.74.55.77
Fax : 33 (0) 1.64.74.59.14
D
D.1
D.2
D.3
D.4
D.5
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
205
D
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Responsables du présent Document de Référence et du rapport financier annuel
D.5.3.
Commissaires aux comptes
Commissaires aux comptes titulaires
•
PricewaterhouseCoopers Audit S.A.,
Commissaires aux comptes Membres de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles
représenté par M. Bruno Tesnière
63 rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Date du premier mandat :
Durée du premier mandat :
Durée d’Exercice :
•
14 juin 1988
6 ans
mandat actuel de six Exercices expirant à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’Exercice
clos le 30 septembre 2017 ; et
Caderas Martin S.A.,
Commissaires aux comptes Membres de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Paris
représenté par M. Pierre-Olivier Cointe
43 rue de Liège – 75008 Paris
Date du premier mandat :
Durée du premier mandat :
Durée d’exercice :
5 mai 20031
6 ans
mandat actuel de six Exercices expirant à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’Exercice
clos le 30 septembre 2014.
Commissaires aux comptes suppléants
•
M. Yves Nicolas,
de nationalité française,
63 rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Date du premier mandat :
Durée du premier mandat :
Durée d’Exercice :
•
17 février 2012
6 ans
mandat actuel de six Exercices expirant à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’Exercice clos le
30 septembre 2017 ; et
M. Jean-Lin Lefebvre,
de nationalité française,
43 rue de Liège – 75008 Paris
Date du premier mandat :
Durée du premier mandat :
Durée d’Exercice :
1
206
11 février 2009
6 ans
mandat actuel de six Exercices expirant à l’issue de l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’Exercice
clos le 30 septembre 2014.
Avant cette date, le commissaire aux comptes titulaire était M. François Martin, dont le premier mandat a commencé le 14 mars 1994.
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
Responsables du présent Document de Référence et du rapport financier annuel
Honoraires des commissaires aux comptes
Conformément à l’instruction 2006-10 de l’AMF, les honoraires encourus au titre de l’audit des comptes consolidés
et annuels du Groupe sont présentés dans le tableau ci-dessous :
PricewaterhouseCoopers Audit
Exercice
(en milliers d’euros, hors TVA)
2014
Caderas Martin
Pourcentage
2013
2014
2013
Exercice
2014
Pourcentage
2013
2014
2013
Audit
Commissariat aux comptes, certification, examen des
comptes individuels et consolidés
Euro Disney S.C.A.
90,0
90,0
12 %
10 %
34,0
34,0
22 %
19 %
651,0
693,0
83 %
80 %
119,6
119,6
78 %
69 %
40,0
87,3
5%
10 %
-
21,0
n/a
12 %
-
-
n/a
n/a
-
-
n/a
n/a
781,0
870,3
100 %
100 %
153,6
174,6
100 %
100 %
Juridique, fiscal, social
-
-
n/a
n/a
-
-
n/a
n/a
Autres
-
-
n/a
n/a
-
-
n/a
n/a
Total autres prestations
-
-
n/a
n/a
-
-
n/a
n/a
781,0
870,3
100 %
100 %
153,6
174,6
100 %
100 %
Filiales intégrées globalement
Autres diligences et prestations directement liées à la
mission du commissaire aux comptes
Euro Disney S.C.A.
Filiales intégrées globalement
Total audit
Autres prestations rendues aux filiales intégrées
globalement
Total
n/a : non applicable.
Les honoraires d’audit pour les filiales intégrées globalement comprennent les honoraires de commissariat aux
comptes de la société de financement consolidée et du Gérant, qui sont contractuellement refacturés au Groupe.
Ces honoraires se sont élevés à 44 milliers d’euros au titre de l’Exercice 2014.
Les honoraires d’audit de l’Exercice 2013 pour les filiales intégrées globalement comprenaient également
30 milliers d’euros d’honoraires de commissariat aux comptes non récurrents liés au Refinancement de 2012.
Les autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes comprennent des
honoraires liés à la vérification des informations du rapport de responsabilité sociétale d’entreprise (“RSE”). Au
cours de l’Exercice 2013, ils comprenaient également des honoraires liés à la réalisation de procédures non
récurrentes convenues avec le comité d’audit de la Société.
D
D.1
D.2
D.3
D.4
D.5
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
207
GLOSSAIRE
GLOSSAIRE
208
AMF
signifie Autorité des marchés financiers ;
Associé Commandité
signifie EDL Participations S.A.S., société indirectement détenue à 100 % par
TWDC ;
Augmentation de Capital avec
DPS
signifie l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de
souscription proposée aux actionnaires de la Société pour un montant nominal
de 350,8 millions d’euros (avant déduction des frais liés à l’augmentation de
capital) prévue dans le cadre du Projet de recapitalisation ;
Augmentation de Capital
d’EDA
correspond à l’augmentation du capital d’EDA consécutive à la réalisation des
Augmentations de Capital de la Société, dans le cadre du Projet de
recapitalisation ;
Augmentations de Capital de
la Société
correspond à l’Augmentation de Capital avec DPS et aux Augmentations de
Capital Réservées de la Société;
Augmentation de Capital
Réservée à EDI
correspond à l’augmentation de capital de la Société avec suppression du droit
préférentiel de souscription, effectuée par compensation de créance, réservée à
EDI pour un montant de 246,0 millions d’euros dans le cadre du Projet de
recapitalisation ;
Augmentation de Capital
Réservée à EDLC
correspond à l’augmentation de capital de la Société avec suppression du droit
préférentiel de souscription, effectuée par compensation de créance, réservée à
EDLC pour un montant de 246,0 millions d’euros dans le cadre du Projet de
recapitalisation ;
Augmentations de Capital
Réservées
correspond à l’Augmentation de Capital Réservée à EDI et à l’Augmentation de
Capital Réservée à EDLC ;
Avenant
signifie l’avenant du 14 septembre 2010 qui modifie la Convention ;
CDC
signifie la Caisse des dépôts et consignations ;
Centre de Congrès Newport
Bay Club
signifie le centre de congrès, adjacent au Disney’s Newport Bay Club® ;
Club
signifie le Club Actionnaires ;
Code
signifie le Code de conduite ;
Contrat de Développement
signifie le contrat en date du 28 février 1989 entre la Société et le Gérant, filiale
indirectement détenue à 100 % par TWDC, aux termes duquel le Gérant fournit
et fait en sorte que d’autres filiales de TWDC fournissent à EDA un certain
nombre de services techniques et administratifs ;
Contrat de Licence
signifie le contrat en date du 28 février 1989 (tel que modifié) entre TWDC et la
Société, par lequel TWDC concède à EDA le droit d’utiliser ses droits de
propriété intellectuelle et industrielle ;
Convention
signifie la Convention pour la création et l’exploitation d’Euro Disneyland en
France conclue le 24 mars 1987 entre la République française, diverses autres
autorités publiques françaises, et TWDC, telle que modifiée le 12 juillet 1988, le
5 juillet 1991, le 30 décembre 1994, le 15 mai 1997, le 29 septembre 1999, le
22 décembre 2004 et le 14 septembre 2010 ;
Conventions Réglementées
signifie l’ensemble des conventions réglementées nécessaires à la réalisation des
Opérations ;
COSO
signifie Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission ;
Créances Cédées
signifie les créances détenues par EDI et EDLC envers EDA et cédées à la Société
dans le cadre du Projet de recapitalisation ;
Date de Réalisation de l’Offre
Obligatoire
signifie la date de la publication des résultats finaux de l’Offre Publique
Obligatoire par l’Autorité des marchés financiers (ou de règlement livraison en
cas de centralisation) ;
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
GLOSSAIRE
DD LLC
signifie Disney Destination LLC ;
DEI
signifie Disney Enterprises, Inc. ;
Département
correspond au département de Seine-et-Marne ;
Droit d’Acquérir des Actions
de la Société
correspond au droit offert à chaque actionnaire de la Société (autre que les
filiales de TWDC) d’acquérir, sous certaines conditions, au prorata de sa
participation dans le capital de la Société, une partie des actions
d’Euro Disney S.C.A. émises au bénéfice d’EDI et EDLC dans le cadre des
Augmentations de Capital Réservées après l’Offre Publique Obligatoire ;
EDA
signifie Euro Disney Associés S.C.A. ;
EDI
signifie Euro Disney Investments S.A.S. ;
EDLC
signifie EDL Corporation S.A.S. ;
EDL Holding
signifie EDL Holding Company LLC ;
EDLI
signifie Euro Disneyland Imagineering S.A.R.L. ;
EDV
signifie Euro Disney Vacances S.A.S. ;
Engagement Unilatéral de
Backstop
signifie l’engagement pris par EDL Holding de souscrire, au Prix de Souscription,
l’intégralité des actions émises dans le cadre de l’Augmentation de Capital avec
DPS qui n’auront pas été souscrites par les autres titulaires de droits sur exercice,
à titre irréductible, de leurs droits préférentiels de souscription ;
EPA-France
signifie l’Etablissement Public d’Aménagement du secteur IV de la ville nouvelle
de Marne-la-Vallée ;
EURIBOR
signifie le Taux lnterbancaire Offert en Euros ;
Exercice
signifie tout exercice social commençant le 1er octobre et prenant fin le
30 septembre de chaque année civile. A titre d’exemple, l’Exercice 2014 a
commencé le 1er octobre 2013 et a pris fin le 30 septembre 2014 ;
Expert Indépendant
correspond au cabinet Ledouble nommé par le Conseil de surveillance de la
Société pour apprécier les conditions financières des Augmentations de Capital
Réservées effectuées dans le cadre du Projet de recapitalisation et le caractère
équitable du Prix de Conversion dans le cadre de l’Offre Publique Obligatoire ;
Gérant
signifie Euro Disney S.A.S., société indirectement détenue à 100 % par TWDC,
gérant de la Société, d’EDA et d’EDL Hôtels S.C.A. ;
Golf
signifie le Golf Disneyland® ;
Groupe
signifie la Société, ses filiales et la Société de Financement consolidée ;
Groupe Contrôlé
Juridiquement
signifie la Société et ses filiales juridiquement contrôlées ;
Hôtels
signifie les hôtels exploités par le Groupe, à savoir : le Disneyland® Hotel, le
Disney’s Hotel New York®, le Disney’s Newport Bay Club®, le Disney’s Sequoia
Lodge®, le Disney’s Hotel Cheyenne®, le Disney’s Hotel Santa Fe® et le Disney’s
Davy Crockett Ranch ;
IAS
signifie International Accounting Standards ;
IASB
signifie International Accounting Standards Board ;
IFRIC
signifie International Financial Reporting Interpretations Committee ;
IFRS
signifie International Financial Reporting Standards. Les IFRS englobent les IAS,
IFRS, SIC et IFRIC émis par l’IASB ;
Installations de la Phase IA
signifie les infrastructures et éléments annexes du Parc Disneyland®, du
Disneyland® Hotel, du Disney’s Davy Crockett Ranch et du Golf ;
Installations de la Phase IB
signifie : le Disney’s Hotel New York®, le Disney’s Hotel Sequoia Lodge®, le
Disney’s Newport Bay Club®, le Disney’s Hotel Cheyenne®, le Disney’s Santa Fe®
et le Disney Village® ;
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
209
GLOSSAIRE
210
Lettre de Confort
correspond à la lettre de confort remise par l’Expert Indépendant au Conseil de
surveillance de la Société le 27 novembre 2014, confirmant le caractère équitable,
à la date d’émission de ladite lettre, du Prix de l’Offre Publique Obligatoire ;
Lignes de Crédit Existantes
signifie la ligne de crédit réutilisable de 100,0 millions d’euros et la ligne de
crédit réutilisable de 250,0 millions d’euros consenties par TWDC ;
LSF
signifie Loi de Sécurité Financière qui a établi de nouvelles règles en matière de
gouvernement d’entreprise ;
Nouvelle Ouverture de Crédit
Renouvelable
signifie la consolidation, dans le cadre du Projet de recapitalisation, des Lignes de
Crédit Existantes, en une unique ouverture de crédit renouvelable d’un montant
de 350 millions d’euros venant à échéance en décembre 2023 ;
Offre Publique Obligatoire
signifie l’offre publique d’achat par EDL Holding, EDI et EDLC, de toutes les
actions de la Société non encore détenues par ces filiales de TWDC ;
Opérations
signifie les différentes opérations nécessaires à la mise en oeuvre du Projet de
recapitalisation ;
Ouverture
signifie le 12 avril 1992, soit le jour d’ouverture et de commencement de
l’exploitation de Disneyland® Paris ;
Parcs à Thèmes
désigne le Parc Disneyland et le Parc Walt Disney Studios® ;
Parc Disneyland
désigne le premier parc à thèmes de Disneyland Paris ouvert le 12 avril 1992 ;
Parc Walt Disney Studios
désigne le second parc à thèmes de Disneyland Paris ouvert le 16 mars 2002 ;
Plan de Développement
signifie le programme de développement de nouvelles attractions dans les Parcs à
Thèmes et d’investissements liés à la maintenance et à l’amélioration des actifs
existants pour un montant de 240 millions d’euros tel que précisé dans les
accords relatifs à la mise en place de la Restructuration de 2005. Ce plan a pris fin
au cours de l’Exercice 2009 ;
Pouvoirs Publics
désigne l’Etat, la région Ile-de-France, le département de Seine-et-Marne,
l’EPA-France et la RATP ;
Prêteurs
signifie les banques, institutions financières et sociétés créancières de la Société,
d’EDA, d’EDL Hôtels S.C.A. ou des Sociétés de Financement de la Phase I ;
Prix de Conversion
correspond au prix de conversion des créances en capital pour 1,25 euro par
action dans le cadre des Augmentations de Capital Réservées ;
Prix de l’Offre
correspond au prix de 1,25 euro par action auquel sera effectuée l’Offre Publique
Obligatoire ;
Prix de Souscription
signifie le prix de souscription à l’Augmentation de Capital avec DPS de 1 euro
par action ;
Procédures
désignent l’ensemble des procédures de contrôle interne mises en place par le
Groupe pour respecter les obligations liées à la LSF et à SOX ;
Projet de recapitalisation
correspond au projet de recapitalisation et de réduction de l’endettement du
Groupe, soutenu par TWDC, annoncé le 6 octobre 2014 ;
Refinancement de 2012
signifie le refinancement de la dette du Groupe par TWDC en septembre 2012 ;
Restructuration de 2005
signifie la restructuration juridique et financière, y compris l’ensemble des
opérations réalisées et des accords signés dans le cadre de cette restructuration ;
Restructuration financière
de 1994
signifie les accords signés et mis en place en 1994 entre la Société, TWDC, les
Sociétés de Financement de la Phase I et les Prêteurs ;
SEC
signifie Securities and Exchange Commission, qui est une agence gouvernementale
aux Etats-Unis et qui a un rôle de renforcement des lois fédérales sur les marchés
financiers et de régulateur des marchés financiers ;
SIC
signifie Standing Interpretations Committee ;
Site
signifie le site situé à 32 km à l’est de Paris où le Groupe exploite actuellement le
Parc Disneyland®, le Parc Walt Disney Studios®, ses sept Hôtels à thèmes, deux
centres de congrès, le Disney Village® et le Golf ;
Société
signifie Euro Disney S.C.A. ;
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
GLOSSAIRE
Société de Financement
signifie Centre de Congrès Newport S.N.C., auprès de laquelle le Groupe loue le
Centre de Congrès Newport Bay Club;
Sociétés de Financement de
la Phase I
signifie la Société de Financement de la Phase IA et les Sociétés de Financement
de la Phase IB ;
Société de Financement de
la Phase IA
signifie Euro Disneyland S.N.C., propriétaire, jusqu’au Refinancement de 2012,
de la plupart des actifs du Parc Disneyland et des terrains sur lesquels celui-ci est
implanté ; cette société a été déconsolidée suite au Refinancement de 2012 ;
Sociétés de Financement de
la Phase IB
signifie les six sociétés ad hoc créées pour les besoins de financement de la
Phase IB : Hôtel New York Associés S.N.C., Newport Bay Club Associés S.N.C.,
Sequoia Lodge Associés S.N.C., Cheyenne Hotel Associés S.N.C. ; Hôtel Santa Fe
Associés S.N.C. et Centre de Divertissements Associés S.N.C. ; ces sociétés ont été
déconsolidées suite au Refinancement de 2012 ;
SOX
signifie Sarbanes-Oxley Act de 2002, qui est une loi fédérale aux Etats-Unis
concernant les marchés financiers et qui établit des principes de base pour les
conseils, la gérance et la comptabilité de toutes les sociétés cotées ;
TWDC
signifie The Walt Disney Company ;
Villages Nature
signifie Les Villages Nature de Val d’Europe, société créée conjointement avec le
groupe Pierre & Vacances-Center Parcs pour gérer un projet d’éco-tourisme
innovant sur le thème de l’harmonie entre l’Homme et la Nature et qui sera
développé en partenariat avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs.
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
211
TABLES DE CONCORDANCE
TABLES DE CONCORDANCE
Figurent dans la présente table de concordance, en regard de chacune des rubriques prévues par l’Annexe I du
Règlement CE n° 809/2004, les numéros de la ou des sections du présent Document de Référence dans lesquelles
sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques.
No
Libelle des rubriques figurant dans l’Annexe I du Règlement CE N° 809/2004
1
Personnes responsables
Page (s)
1.1
Personnes responsables des informations contenues dans le présent
Document de Référence
D.5
205
1.2
Déclaration des personnes responsables du présent Document de
Référence
D.5.1
205
D.5.3
206
2
Contrôleurs légaux des comptes
2.1
Nom et adresse des contrôleurs légaux des comptes de l’émetteur
2.2
Contrôleurs légaux ayant démissionné ou ayant été écartés durant la
période couverte
3
Non applicable
Informations financières sélectionnées
3.1
Informations financières historiques sélectionnées
3.2
Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires et
données comparatives couvrant les mêmes périodes de l’exercice précédent
A.1.1
B.1
4
29
Non applicable
B.2
60 à 65
5.1.1 Raison sociale et nom commercial
D.3
201
5.1.2 Lieu et numéro d’enregistrement
D.3
201
5.1.3 Date de constitution et durée de vie
D.3
201
5.1.4 Siège social et forme juridique de l’émetteur, législation régissant ses activités, pays
d’origine, adresse et numéro de téléphone
D.3
201
5.1.5 Évènements importants dans le développement des activités de l’émetteur
A.3
18 à 23
5.2.1 Principaux investissements réalisés par l’émetteur durant chaque exercice de la
période couverte par les informations financières historiques
B.2
36
5.2.2 Principaux investissements de l’émetteur qui sont en cours
B.2
B.3
36
88
5.2.3 Renseignements concernant les principaux investissements que compte réaliser
l’émetteur à l’avenir et faisant l’objet d’engagements fermes
B.2
36
6.1.1 Nature des opérations effectuées par l’émetteur et ses principales activités
A.1.1
4 à 11
6.1.2 Nouveau produit ou service important lancé sur le marché
A.1.1
A.1.3
5, 6
12, 13
A.1.3
14
4
Facteurs de risques
5
Informations concernant l’émetteur
5.1
5.2
6
Histoire et évolution de l’émetteur
Investissements
Aperçu des activités
6.1
212
Section(s) du Document
de Référence
Principales activités
6.2
Principaux marchés
6.3
Évènements exceptionnels ayant influencé les renseignements fournis
conformément aux points 6.1 et 6.2
Non applicable
6.4
Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de
contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés
de fabrication
A.3.2
A.4.1
21 à 23
24 à 27
6.5
Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur
concernant sa position concurrentielle
A.1.3
16
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
TABLES DE CONCORDANCE
No
Libelle des rubriques figurant dans l’Annexe I du Règlement CE N° 809/2004
7
Organigramme
7.1
Description du Groupe et place occupée par l’émetteur
7.2
Liste des filiales importantes de l’émetteur
8
Section(s) du Document
de Référence
Page (s)
A.2
17, 18
B.3 note 1
76
Propriétés immobilières, usines et équipements
8.1
Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée, y compris les
propriétés immobilières louées
B.3 note 4
88
8.2
Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation faite par
l’émetteur de ses immobilisations corporelles
B.7
141 à 152
9
Examen de la situation financière et du résultat
9.1
Situation financière de l’émetteur, évolution de cette situation financière et
résultat des opérations effectuées durant chaque exercice et période
intermédiaire pour lesquels des informations financières historiques sont
exigées
B.2
33
9.2
Résultat d’exploitation
B.2
34, 35
B.2
34, 35
9.2.1 Facteurs importants, y compris les évènements inhabituels ou peu fréquents ou de
nouveaux développements, influant sensiblement ou pouvant influer sensiblement
sur le revenu d’exploitation de l’émetteur
9.2.2 Évolution et explication de l’évolution du chiffre d’affaires
9.2.3 Stratégie ou facteur de nature gouvernementale, économique, budgétaire, monétaire
ou politique ayant influé sensiblement ou pouvant influer sensiblement sur les
opérations de l’émetteur
10
B.2
34, 35
A.1.3
B.2
12
60 à 65
Trésorerie et capitaux
10.1
Informations sur les capitaux de l’émetteur (à court terme et à long terme)
B.2
36 à 38
10.2
Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur
B.2
B.3
37
74, 105
10.3
Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement
de l’émetteur
A.3.2
B.2
B.3 note 12
21 à 23
36, 37,
41 à 46
94 à 96
10.4
Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux
10.5
Informations concernant les sources de financement attendues qui seront
nécessaires pour honorer les engagements visés aux points 5.2.3 et 8.1
11
200
95
41 à 46
B.2
40
Recherche et développement, brevets et licences
Description des politiques de recherche et développement appliquées par
l’émetteur et coût des activités de recherche et développement sponsorisées
par l’émetteur
12
D.2
B.3 note 12.3
B.2
Information sur les tendances
12.1
Principales tendances ayant affecté la production, les ventes et les stocks, les
coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice jusqu’à la date
du document d’enregistrement
A.1.1
4 à 11
12.2
Tendance connue, incertitude ou demande ou engagement ou évènement
raisonnablement susceptible d’influer sensiblement sur les perspectives de
l’émetteur, au moins pour l’exercice en cours
B.2
41 à 46
13
Prévisions ou estimations du bénéfice
13.1
Déclaration énonçant les principales hypothèses sur lesquelles l’émetteur a
fondé sa prévision ou son estimation
Non applicable
13.2
Rapport élaboré par des comptables ou des contrôleurs légaux
indépendants, stipulant que, de l’avis de ces comptables ou contrôleurs
légaux indépendants, la prévision ou l’estimation du bénéfice a été
adéquatement établie sur la base indiquée et que la base comptable utilisée
aux fins de cette prévision ou estimation est conforme aux méthodes
comptables appliquées par l’émetteur
Non applicable
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
213
TABLES DE CONCORDANCE
No
Section(s) du Document
de Référence
Libelle des rubriques figurant dans l’Annexe I du Règlement CE N° 809/2004
13.3
Les prévisions ou estimations du bénéfice ont-elles été élaborées sur une
base comparable aux informations financières historiques ?
Non applicable
13.4
Déclaration indiquant si une prévision est, ou non, encore valable à la date
du document d’enregistrement
Non applicable
14
Page (s)
Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction
générale
14.1
Informations sur les activités, l’absence de condamnation et les mandats
sociaux :
– des membres des organes d’administration, de direction ou de
surveillance ; et
– des associés commandités ; et
– de tout directeur général dont le nom peut être mentionné pour prouver
que l’émetteur dispose de l’expertise et de l’expérience appropriées pour
diriger ses propres affaires
B.2
C.1
47 à 59
174
14.2
Conflits d’intérêt au niveau des organes d’administration, de direction et
de surveillance et de la direction générale
B.2
C.1
47 à 59
174
B.2
48, 58
Arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des
clients, des fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’une quelconque des
personnes visées au point 14.1 a été sélectionnée en tant que membre d’un
organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que
membre de la direction générale
Détail de toute restriction acceptée par les personnes visées au point
14.1 concernant la cession, dans un certain laps de temps, de leur
participation dans le capital social de l’émetteur
15
15.1
Montant de la rémunération versée et avantages en nature octroyés par
l’émetteur et ses filiales
B.2
B.3
C.1
47, 56, 58
113, 114
174 à 180
15.2
Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par
l’émetteur ou ses filiales aux fins du versement de pensions, de retraites ou
d’autres avantages
B.2
B.3
C.1
47, 56, 58
113, 114
174 à 180
16
Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1
Date d’expiration du mandat actuel des membres
d’administration, de direction ou de surveillance
organes
B.2
C.1
48
174 à 176
16.2
Informations sur les contrats de service liant les membres des organes
d’administration
B.2
C.1
59
174
16.3
Informations sur le comité de l’audit et le comité de rémunération de
l’émetteur
C.2
183, 184,
187, 188
16.4
Déclaration indiquant si l’émetteur
gouvernement d’entreprise en vigueur
de
C.2
187, 188
17.1
Nombre de salariés à la fin de la période couverte par les informations
financières historiques ou nombre moyen durant chaque exercice de cette
période et répartition des salariés
B.7
B.3
131
113
17.2
Participations et stock options :
Pour chacune des personnes visées au point 14.1, informations concernant
la participation qu’elle détient dans le capital social de l’émetteur et toute
option existant sur ses actions
B.2
B.3
C.1.1
D.1.3
48, 58
106 à 108
174
196, 197
Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de
l’émetteur
Non applicable
17
17.3
214
Rémunération et avantages des personnes visées au point 14.1
se
conforme
au
des
régime
Salariés
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
TABLES DE CONCORDANCE
No
Libelle des rubriques figurant dans l’Annexe I du Règlement CE N° 809/2004
18
Principaux actionnaires
Section(s) du Document
de Référence
Page (s)
D.1.3
196, 197
18.1
Nom de toute personne non membre d’un organe d’administration, de
direction ou de surveillance détenant, directement ou indirectement, un
pourcentage du capital social ou des droits de vote de l’émetteur devant
être notifié en vertu de la législation nationale applicable
18.2
Existence de différences de droits de vote
18.3
Détention ou contrôle de l’émetteur et mesures prises pour éviter un
exercice abusif de ce contrôle
B.2
C.2
D.1.3
18.4
Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de son
contrôle
Non applicable
Non applicable
19
Opérations avec des apparentés
20
Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière
et les résultats de l’émetteur
A.4.1
B.2
B.3 note 19
B.9
61, 62
187, 188
196, 197
24 à 27
38, 68, 69
103 à 104
167 à 168
20.1
Informations financières historiques
B.1
29
20.2
Informations financières pro forma et description de l’influence de la
restructuration
B.2
41 à 43
20.3
États financiers annuels (comptes annuels et comptes consolidés)
B.5
B.3
117 à 126
70 à 114
20.4
Vérification des informations financières historiques annuelles
20.4.1 Déclaration attestant que les informations financières historiques ont été vérifiées
B.4
B.6
115, 116
127, 128
20.4.2 Autres informations contenues dans le document d’enregistrement vérifiées par les
contrôleurs légaux
B.8
163 à 166
20.4.3 Lorsque des informations financières figurant dans le document d’enregistrement ne
sont pas tirées des états financiers vérifiés de l’émetteur, en indiquer la source et
préciser qu’elles n’ont pas été vérifiées
Non applicable
20.5
Date des dernières informations financières vérifiées
20.6
Informations financières intermédiaires et autres
20.7
Politique de distribution des dividendes
20.8
20.9
21
30 septembre 2014
Non
applicable
Non applicable
D.1.6
D.3
199
202
Procédures judiciaires et d’arbitrage
B.2
64, 65
Changement significatif de la situation financière ou commerciale survenu
depuis la fin du dernier exercice
B.1
29
D.1.1
196
Informations complémentaires
21.1
Capital social
21.1.1 Montant du capital souscrit, nombre d’actions émises, valeur nominale par action et
rapprochement du nombre d’actions en circulation à la date d’ouverture et à la date
de clôture de l’exercice
Non applicable
21.1.2 Actions non représentatives du capital
B.3 note 10
B.5 note 9
D.1.2
92, 93
122, 123
196
21.1.4 Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription
B.3
106, 107
21.1.5 Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition ou toute obligation
attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à
augmenter le capital
B.2
41 à 46
21.1.3 Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par l’émetteur ou
par ses filiales
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
215
TABLES DE CONCORDANCE
No
Libelle des rubriques figurant dans l’Annexe I du Règlement CE N° 809/2004
Page (s)
21.1.6 Informations sur le capital de tout membre du groupe faisant l’objet d’une option ou
d’un accord prévoyant de le placer sous option
Non applicable
21.1.7 Historique du capital social pour la période couverte par les informations financières
historiques
D.1.
196 à 199
21.2.1 Objet social
D.3
201, 202
21.2.2 Dispositions contenues dans les statuts ou un règlement concernant les membres de ses
organes d’administration
C.2
181 à 184
B.2
D.3
D.1.3
41 à 46
202, 203
197, 198
21.2
Acte constitutif et statuts
21.2.3 Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes
21.2.4 Nombre d’actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires
Non applicable
21.2.5 Convocation et admission aux assemblées générales annuelles et aux assemblées
générales extraordinaires
D.3
203
21.2.6 Disposition des statuts, d’une charte ou d’un règlement de l’émetteur pouvant avoir
pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de son contrôle
C.2
187
21.2.7 Disposition des statuts, d’une charte ou d’un règlement fixant le seuil au-dessus
duquel toute participation doit être divulguée
D.1.3
197
21.2.8 Conditions imposées par les statuts, une charte ou un règlement régissant les
modifications du capital lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le
prévoit
Non applicable
22
Contrats importants
23
Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations
d’intérêts
24
Documents accessibles au public
25
Informations sur les participations
Informations concernant les entreprises dans lesquelles l’émetteur détient
une fraction du capital susceptible d’avoir une incidence significative sur
l’appréciation de son patrimoine, de sa situation financière ou de ses
résultats
216
Section(s) du Document
de Référence
Euro Disney S.C.A. - Document de Référence 2014
A.4
24 à 27
Non applicable
D.4
204
B.3 note 1
76
TABLES DE CONCORDANCE
Le rapport financier annuel de l’Exercice 2014, établi en application des articles L. 451-1-2 du Code monétaire et
financier et 222-3 du Règlement général de l’AMF, est constitué des sections du Document de Référence identifiées
dans le tableau ci-dessous:
Sections du présent Document de Référence
Pages
B.3.
Etats financiers consolidés
70
B.5.
Etats financiers de la Société (comptes annuels)
B.2.
Rapport du Gérant pour le Groupe et la société mère
B.4.
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
115
B.6.
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
127
117
30
D.5.1. Attestation du responsable du rapport financier annuel
205
D.5.3. Honoraires des Commissaires aux comptes
207
Document de Référence 2014 - Euro Disney S.C.A.
217
© Disney, Euro Disney S.C.A., société en commandite par actions, au capital de 38 976 490 euros
334 173 887 RCS MEAUX
Siège social : 1, rue de la Galmy, 77700 Chessy, France
http://corporate.disneylandparis.fr