La Cinquième de Beethoven
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La Cinquième de Beethoven
atifs... E USIQLUES M A L IL FAM É DE IT 15H À LA RCEDI 30 MARS, MERC ang La elon L no s Le pia ng iano tion ang, p ésenta Lang L Castang, pr sic. ny Mu is our So Franço sivité p clu e en ex registr ng en a Lang L Durée : 60 . s 8 ans s. Dè minute SAMEDI 30 AV RIL, 11H FAM ILLES Solistes de l’E nsemble interc ontemporain Clement Power , direction Œuvres de John Cage, Bruno M aderna, Karlheinz Stoc khausen, Bene dict Mason… CONCERT ÉDUCATIF nos pr z Découvre éduc s t r e c n o c o chains ... et no CITÉ DE L t re p ro c hain sa E A MUSIQU âtre Amphithé E 30 DIMANCH JANVIER, minutes. D ic al LES 16H FAMIL erveilleux Un pays m usicologue Lamour, m Jean-Marie gue et pédago Durée : 60 lon mus Samedi 11 décembre 2010 Coproduction Cité de la musiq ue, Ensemble Durée : 60 minu intercontempo tes. Dès 10 an rain. s.. ès 8 ans. ez Retrouv saison ble de la l’ensem rts éducatifs ce des con 11 en ligne 0 2010/2 lamusique.fr ede www.cit allepleyel.fr. .s et www e. eltzin Scob n. Julie la : t A re rtu uis 52 . couve l: Jean-Lo ibus. 0132 G a ation 48, 1 Illustr avid Grim ue : Elza 0132 1 , 9 D iq 4 h Photo tion grap E REPRO. n° 10148 C e ep Conc eur FRAN musiqu la m e ri Imp s : Cité d ce Licen Cité de la musique • 01 44 84 44 84 • M° porte de Pantin La Cinquième de Beethoven Programme Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur les sites internet www.cite-musique.fr quatre jours avant la représentation. Samedi 11 décembre, 11h | Cité de la musique La Cinquième de beethoven Ludwig van beethoven Symphonie n°5 Les Dissonances David Grimal, direction, présentation En partenariat avec webmagazine d’information de la communauté éducative Coproduction Cité de la musique, Les Dissonances Durée du concert : 1h 1 commentaires commentaires À Vienne, Ludwig mène une vie mondaine Ludwig est apprécié de l’aristocratie. Le prince Lichnowsky, le comte Razumovsky, le prince von Lobkowitz et l’archiduc Rodolphe d’Autriche seront ses mécènes, ils l’aideront inancièrement en lui assurant des revenus confortables. Entre ses concerts, le musicien donne quelques cours, notamment à Carl Czerny, que les pianistes connaissent pour ses exercices d’une grande prouesse technique ! De 1801 à 1803, maître et élève se retrouveront deux fois par semaine. Vue de la maison de Beethoven par F. J Rektorzik (BNF) Ludwig van beethoven (1770 - 1827) Un enfant doué Ludwig naît à Bonn, en Allemagne. Très jeune, il s’intéresse à la musique et apprend avec son père Johann, musicien à la Cour. Conscient des dons de son ils, l’homme décide de le faire jouer en public, comme le petit Wolfgang Amadeus Mozart l’avait fait peu de temps avant. Mais violent et alcoolique, ses intentions sont peu honnêtes. Il veut exhiber Ludwig pour gagner de l’argent, et pour cela ne recule devant rien : lors de son premier concert, Johann annonce que le garçonnet a six ans alors qu’il a en réalité bientôt huit ans ! Portrait de Beethoven par Ludwig Mähler (RMN) Quelle jeunesse diicile... Ludwig est bientôt conié à un musicien réputé, Christian Gottlob Neefe, qui lui enseigne le piano, l’orgue, la composition et la philosophie. Neefe écrit dans le Magazine de la musique : « S’il continue ainsi, il sera sans aucun doute un nouveau Mozart »1. À quatorze ans, Ludwig est nommé organiste à la Cour de l’électeur. L’argent gagné est le bienvenu car Johann, qui sombre encore davantage dans l’alcoolisme, est incapable d’assurer le quotidien. 1 2 Le drame... À vingt-six ans, Ludwig ressent les premiers signes d’une surdité qui ne fera que s’aggraver. Petit à petit, il s’isole. « Depuis presque deux ans, j’évite toute société, car je ne peux pas dire aux gens : « je suis sourd ». Si j’avais n’importe quel autre métier, cela serait encore possible ; mais dans le mien, c’est une situation terrible » 3, écrit-il à un ami. En 1802, déprimé, il exprime dans un testament toute sa soufrance. Communiquer devient diicile... mais pas tout à fait impossible Johann Nepomuk Maelzel, l’inventeur du métronome, crée pour Beethoven des cornets acoustiques et divers systèmes d’écoute raccordés au piano qui auront malheureusement peu d’efet. C’est grâce à des carnets de conversation qu’il communique désormais. Une rencontre change sa vie En 1787, le comte von Waldstein, grand mélomane, prend le jeune homme sous sa protection et l’emmène à Vienne pour y rencontrer Mozart. Entrevue décevante dont il reste peu de traces. En 1792, Waldstein le présente à Joseph Haydn qui accepte de lui donner des leçons. Celui-ci reconnaît les qualités hors du commun de son disciple : « Vous avez beaucoup de talent (...). Vous avez une abondance inépuisable d’inspiration, vous aurez des pensées que personne n’a encore eues, (...) mais vous sacriierez les règles à vos fantaisies ; car vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » 2. Neefe, Le Magazine de la musique, 1783 Extrait d’une conversation de Haydn avec Beethoven. J. et B. Massin, Ludwig van Beethoven, Fayard, 1967 2 Audace et indépendance Un jour, Beethoven refuse d’obéir au prince Lichnowsky, se fâche et lui dit : « Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven » 4. Il perd ainsi la protection de son mécène mais s’est airmé comme artiste indépendant ! De la maturité aux années noires Malgré sa surdité, Ludwig continue à composer. Mais le sort s’acharne. Après une période de succès, plusieurs événements assombrissent sa vie. Il doit s’occuper de son neveu qui lui cause des soucis, puis tombe malade et songe une fois encore au suicide. Sa situation matérielle se dégrade. Enin, à l’hiver 1826, il prend froid, 3 4 Lettre à Franz Gerhard Wegeler, 29 juin 1801 Mot envoyé par Beethoven à Lichnowsky, octobre 1806 3 Pièces participatives commentaires commentaires ce qui aggrave une santé déjà fragile. Entouré de ses amis, il décède peu après sous les éclairs d’un efroyable orage. Des dizaines de milliers personnes assistent à ses funérailles. La Cinquième Symphonie La symphonie est une composition pour orchestre, en trois ou quatre mouvements, aux tempos (vitesses) contrastés. Elle se développe au cours du XVIIIe siècle. Haydn en compose cent sept et Mozart en écrit quarante et une. Beethoven n’en compose que neuf, mais chacune est unique : rien que pour le premier mouvement de sa Cinquième, Ludwig ébauche quatorze versions diférentes. 22 décembre 1808, première représentation à Vienne Lorsque le public du Theater an der Wien découvre la Cinquième Symphonie, elle est noyée dans un programme de quatre heures. L’exécution est médiocre, l’œuvre est peu appréciée. À Paris, c’est bien diférent comme le raconte le musicologue Fétis : « Une telle création se situe au-dessus de la musique (…), c’est le monde, l’univers qui s’ébranle » 5. Le compositeur Hector Berlioz écrit dans la Gazette musicale : « L’auditoire, dans un moment de vertige, a couvert l’orchestre de ses cris… Un spasme nerveux agitait toute la salle » 6. Études de Beethoven (BNF) Qu’a t-elle donc de si spécial, cette symphonie ? Elle relète la pensée intime du compositeur, ses douleurs, ses colères, ses rêves, ses joies... Elle provoque chez l’auditeur les mêmes sentiments. C’est aussi la première symphonie cyclique de l’histoire, c’est-à-dire avec un motif rythmique qui se retrouve dans toute la symphonie et lui donne une grande unité. 5 6 Quatre notes, trois courtes et une longue, ouvrent le premier mouvement Allegro con brio (rapide avec vivacité). Ce motif puissant et dynamique, facile à mémoriser est joué aux cordes et repris par le cor. Il rebondit à travers les pupitres avant d’être relayé par un second thème mélodique et doux. Le second mouvement Andante con moto (modéré avec émotion) commence par un air tendre à l’unisson (tous les instruments jouent la même note) aux altos et violoncelles, accompagné par les contrebasses en pizzicato (en pinçant les cordes). Il prend ensuite diférents aspects : triomphal (trompettes), intime (pianissimo, très doux), luide (rythme transformé), sur un fond d’arpèges en triolets (trois notes au rythme égal). Pour inir, une succession de triolets crescendo (de plus en plus fort) et l’orchestre se réunit dans des accords bien marqués. À une mélodie grave et mystérieuse répond un ensemble d’instruments plus aigus. C’est le début du troisième mouvement Scherzo allegro (vif et brillant) qui reprend le fameux motif rythmique joué par les cors. En arrière plan, l’orchestre scande fermement ses accords. Dans une deuxième partie, les cordes très graves entament une mélodie vive et dansante, suivies par les cordes médium qui se superposent de façon décalée pour être rejointes par les cordes aiguës à la façon d’un canon. C’est un passage fugato. Les diférentes parties, se mêlent ensuite dans un discours enjoué. Un moment de calme, quelques battements discrets de timbales... … et une fanfare triomphante de cuivres s’enchaîne directement et marque le début du quatrième mouvement Allegro. L’orchestre redouble de puissance et d’énergie. Un passage piano subito rappelle le scherzo, et la symphonie s’achève crescendo et accelerando (en accélérant). Elle aboutit à une apothéose et huit accords lancés comme des coups de foudre ! Textes de Sylvia Avrand-Margot Fétis, La Revue musicale, 1828 Hector Berlioz, La Gazette musicale, 1828 4 5 Pièces participatives commentaires Jeux Le saviez-vous ? a. connais-tu bien Ludwig van beethoven ? réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes : VRAI FAUX Lettre manuscrite de Beethoven (BNF) Pendan t la seco n la cellu le rythm de guerre mo ndiale, ique de est dev la s en les qua ue le symbole ymphonie tre note de la vic s toire, (trois b rèves e du thème t une lo en lang ngue) fo age mo nt rse, à la lettre V référence, de vict oire. 1- Ludwig est un enfant prodige 2- Il a eu le grand Mozart comme professeur 3- Il a vécu à Paris 4- Il est devenu aveugle à la in de sa vie 5- Désespéré, il a songé au suicide 6- Des milliers de personnes étaient présentes à ses funérailles 7- La Cinquième Symphonie est bâtie sur une cellule rythmique 8- Elle a été très appréciée à sa création à Vienne 9- Elle est surnommée « Le Destin » 10- Beethoven a composé 9 symphonies b. Parmi ces instruments, certains ne font pas partie de l’orchestre qui interprète une symphonie. Les as-tu trouvés ? oven ure. r à Beeth u jo n u d’ouvert s a d te n o a n m On de es quatre cation d la signii ondu : , porte »* onie Le Destin. rép ppe à la Il aurait a ph r f m y in S t e s De re d « Ainsi le it valu le sous-tit it vrai, ra ue ce so ce qui au met d’airmer q per Rien ne belle... ée est si id l’ mais ler, 1860 n Schind hie de * Biograp ven, Anto n Beetho Ludwig va Regarde les réponses dans un miroir ! Jeu a iarV - 01 ,iarV - 9 ,xuaF - 8 ,iarV - 7 ,iarV - 6 ,iarV - 5 ,xuaF - 4 ,xuaF - 3 ,xuaF - 2 ,iarV - 1 Jeu b : 7 ,4 ,3 ,2 6 7 Pièces participatives Les artistes david Grimal, direction, présentation Bien qu’ayant débuté le violon à l’âge de cinq ans, David Grimal a pris le temps de construire son univers propre. Il étudie au CNSM de Paris aux côtés de Régis Pasquier puis de Philippe Hirschhorn. La pureté de son jeu, son intégrité artistique le conduisent à être sollicité dans les plus grandes salles du monde par les plus grandes phalanges. De nombreux compositeurs lui ont dédié des œuvres, parmi lesquels Marc-André Dalbavie, Brice Pauset, Thierry Escaich, Jean-François Zygel... Les compositeurs Ivan Fedele, Philippe Hersant, Anders Hillborg, Oscar Bianchi, Guillaume Connesson et Frédéric Verrières composent actuellement pour lui. En marge de sa carrière de soliste, David Grimal s’investit dans des projets plus personnels. Passionné par le monde du quatuor à cordes, il crée le quatuor Orfeo qui se consacre notamment à une intégrale des quatuors de Beethoven. L’espace de liberté qu’il a créé avec l’Ensemble Les Dissonances lui permet de développer son univers intérieur en explorant d’autres répertoires que la carrière de soliste n’ofre pas. Les dissonances En 2004, pour un premier concert en faveur des Sans Abris de Paris, David Grimal réunit autour de lui un ensemble de musiciens qu’il appellera Les Dissonances. Il s’agit d’un collectif, sans chef, à géométrie variable réunissant solistes internationaux et jeunes talents en début de carrière, ainsi que des compositeurs. Les Dissonances se produisent à l’Opéra de Dijon, La Cité de la Musique et le Volcan - Scène Nationale du Havre. En tant qu’ensemble en résidence ou ensemble invité, les Dissonances tissent d’étroites relations avec ses partenaires. Les programmes sont élaborés en toute liberté, alliant pièces du répertoire et pièces contemporaines. Violons David Grimal Hans Peter Hofman Pierre Fouchenneret Guillaume Chilemme Richard Schmoucler Anne-Sophie Le Rol Ryoko Yano Carole Petitdemange Ayako Tanaka Alexandra Grein Jin-Hi Paik Olivia Hugues Dorothée Node Langlois Ghislaine Benabdallah Rémi Riere Violoncelles François Salque Victor Julien Laferrière Bruno Philippe Frédéric Peyrat Samuel Etienne Hermine Horiot Contrebasses Josie Ellis Sylvain Leprovost Jean-Jacques Rollez Flûtes Julia Gallego Maria Jose Ortuno Pere Sanso (piccolo) Clarinettes Vicent Alberola Gaëlle Burgelin Hautbois Nora Cismondi Laurent Decker Bassons Frédéric Durand Yannick Mariller Cécile Hardouin (contrebasson) Trombones Joaquín Vicedo John Randall Ben Green Cors Jose Vicente Castello Pawel Jan Marciniak Trompettes Paolo Bacchin Joseph Sadilek Altos Lise Berthaud Tomoko Akasaka Natasha Tchitch Claudine Legras Alain Martinez Hélène Clément Timbales Glenn Liebaut 8