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C S S I AT AUTOMNE 2002, VOLUME 8, nº 2 Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail d u N o u v e a u - B r u n s w i c k Pleins feux sur Fraser MacLeod, membre du conseil d’administration L es 28 ans passés dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture ont montré à Fraser MacLeod, membre du conseil d’administration de la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail (CSSIAT), comment s’adapter au changement. Fraser croit que le défi principal du conseil d’administration est de penser de façon stratégique et de laisser la marche des affaires à la direction et au personnel de la CSSIAT, qu’il nomme les « vrais experts ». « C’est très facile de se perdre dans les activités de tous les jours de la CSSIAT. Mais j’ai remarqué, dans le peu de temps depuis que je suis ici, que nous avons des gens extrêmement compétents qui peuvent gérer l’organisme et voir Un engagement envers la santé et la sécurité Comment les ergothérapeutes peuvent aider à la bonne marche des affaires. Nous (les membres du conseil d’administration) n’avons qu’à les laisser faire. » Fraser aime bien travailler avec d’autres membres du conseil qui, selon lui, représentent très bien les intervenants. Bien qu’il espère que son expérience soit un atout pour la CSSIAT, il considère ce rôle comme une expérience d’apprentissage et un défi. « Les intervenants ont un certain nombre de préoccupations qui doivent être examinées et les solutions envisagées doivent être acceptables pour les intérêts de tous les intervenants. Le défi du conseil d’administration est de trouver la vision stratégique et de voir à la réalisation d’un plan d’activités. » Vous utilisez un monte-personne? Alors, il vous faut connaître la loi! Une enquête met en doute la sécurité des monte-personnes. Une enquête du coroner à Saint John recommande qu’un certain nombre de modifications soient apportées à la formation des opérateurs de monte-personnes motorisés et à la conception de cet appareil. L’enquête, qui a été menée du 12 au 17 juin 2002, a permis d’examiner les conditions qui ont entraîné le décès de Richard Johnston, un employé de Horton CBI travaillant à l’expansion de la raffinerie de pétrole Irving, le 1er août 2000. Le coroner était d’accord avec les conclusions de l’enquête menée par la CSSIAT, selon lesquelles Monsieur Johnston a succombé à de graves blessures à la tête après avoir été projeté à l’extérieur du monte-personne après que celui-ci soit venu en contact avec un tuyau stationnaire. Malgré le fait que Monsieur Johnston portait un dispositif de protection contre les chutes, il a été projeté sur le bras élévateur du monte-personne. L’opérateur de l’équipement ne savait pas qu’il avait placé la nacelle du monte-personne (dans laquelle il se trouvait avec Monsieur Johnston) en contact avec le tuyau stationnaire. Il a donc continué à descendre, ce qui a provoqué le soulèvement du sol des roues de l’unité de base, dont le poids dépassait les 40 000 livres. Lorsque la nacelle s’est dégagée du tuyau stationnaire, l’unité de base s’est violemment remise en place, provoquant un mouvement de fouet du bras élévateur qui était La PSC Potash (Division du Nouveau-Brunswick) remporte la compétition de sauvetage minier À venir… Après avoir travaillé dans plusieurs provinces et territoires au Canada ainsi que dans de nombreux pays, Fraser apporte à son rôle une vaste expérience en matière de sécurité, d’indemnisation des travailleurs, de relations industrielles et de ressources humaines. Fraser travaille chez Connors Bros. Ltd. du Nouveau-Brunswick. « Chaque province et territoire a ses différences, déclare Fraser. Le fait d’avoir travaillé dans ces différents domaines m’a appris à démêler mes idées sur la sécurité et l’indemnisation des travailleurs pour aller droit au cœur d’un sujet. Nous avons tous tendance à nous perdre dans nos paradigmes. » À l’intérieur entièrement déployé à 80 pieds et projetant les hommes à l’extérieur de la nacelle. Renseignements à l’intention des employeurs Le mieux-être : Une autre forme de prévention! Conseils – Le travail au froid La CSSIAT fait appel à la publicité-choc pour prévenir les accidents du travail Un regard vers l’avenir Avis important – Propriétaires de grues mobiles et de camions à flèche Le coroner et la CSSIAT ont émis plusieurs réserves sur la sécurité du fonctionnement de cet appareil. CSSIAT du Nouveau-Brunswick Nº de convention 40659085 a/s du Service des communications Case postale 160 Saint John (N.-B.) E2L 3X9 L’appareil peut venir en contact avec un objet et provoquer le soulèvement des roues à une hauteur importante du sol, sans que l’opérateur se rende compte de quoi que ce soit. Sans frais : 1 800 222-9775 Téléc. : (506) 632-4999 www.whscc.nb.ca De plus, le coroner s’est penché sur la formation que reçoivent les opérateurs, suggérant fortement que la formation actuelle est insuffisante pour assurer le fonctionnement de l’appareil en toute sécurité et de façon avertie. Il est possible d’obtenir ce type d’appareil d’une agence de location avec très peu de directives sur le fonctionnement sécuritaire et sans aucune formation pratique. Des recommandations ont été formulées à la suite de l’enquête du coroner pour la mise en place d’alarmes de proximité et de soulèvement des roues, et pour la certification des opérateurs et des formateurs, comme l’impose la loi dans le cas des grues. Selon la loi du Nouveau-Brunswick, l’employeur est responsable de s’assurer que les personnes qui conduisent un tel appareil sont compétentes. Les employeurs devraient examiner la formation et les qualifications de leurs opérateurs et leur présenter les causes directes de cette tragédie déplorable. Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Vient de paraître La PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) remporte la compétition de sauvetage minier Le but du sauvetage minier est de sauver des vies, de contenir et d’éteindre les incendies, et de remettre la mine en marche. Les compétitions de sauvetage minier permettent à des équipes de mettre à l’essai leurs aptitudes avec celles d’autres mines, et ce, dans une atmosphère saine d’apprentissage partagé. Ceci est essentiel pour maintenir une haute norme de préparation en cas d’une catastrophe minière. La capacité de secourir rapidement et en toute sécurité des travailleurs ensevelis ou blessés dans des mines souterraines est cruciale. Des équipes de sauvetage minier professionnelles extrêmement motivées ont effectué ces sauvetages. Les 24 et 25 mai, trois de ces équipes, soit la Noranda Inc. (Brunswick Mine), la PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) et la Société canadienne du sel Ltée, de la Nouvelle-Écosse, ont démontré leurs compétences au public lors d’un exercice de sauvetage d’urgence, organisé au Centre régional K. C. Irving, à Bathurst, au Nouveau-Brunswick. Toutes les équipes ont eu l’occasion de montrer leur savoir-faire et leur habileté tout au long des cinq essais. Cependant, les équipes suivantes se sont distinguées dans les secteurs indiqués : • Société canadienne du sel Ltée – mine reconstituée • Noranda Inc. (Brunswick Mine) – secourisme • PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) – lutte contre l’incendie • Gérard Pitre, de Noranda Inc. (Brunswick Mine) – épreuve de manipulation de l’équipement (nouveauté cette année) Félicitations à tous et plus particulièrement à la grande gagnante, la PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick). La compétition est organisée conjointement par : • l’industrie minière du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, particulièrement l’équipe hôtesse, la Noranda Inc. (Brunswick Mine); • le Department of the Environment and Labour de la Nouvelle-Écosse; • la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail du Nouveau-Brunswick. La prochaine compétition doit se dérouler en mai 2003, à Sussex, où l’équipe hôtesse sera la PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick). • PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) – vérification et réparation de l’équipement À venir… ATELIERS À L’INTENTION DU COORDONNATEUR DU PROGRAMME DE REPRISE DU TRAVAIL La CSSIAT offrira des ateliers de formation d’une journée à l’intention des coordonnateurs du programme de reprise du travail dans le cadre des activités permanentes du programme de gestion de l’incapacité au travail. Ces ateliers sont offerts gratuitement aux participants et s’adressent aux personnes responsables d’aider les employés à reprendre le travail à la suite d’une blessure ou d’une maladie. Conférence de l’Association de consultants et d’agents de formation en santé et en sécurité inc. À inscrire dans votre agenda La conférence annuelle de l’Association de consultants et d’agents de formation en santé et en sécurité inc. est prévue pour les 10 et 11 mars 2003, au Howard Johnson Plaza Hotel, à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Vous êtes invités à participer à des séances de formation pratique axées sur le respect des dispositions de la loi et l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail qui seront présentées par un groupe d’experts. Vous pouvez obtenir plus de détails au stand de l’Association à la 22e conférence annuelle en matière de santé et de sécurité de la CSSIAT ou en visitant le site Web de l’Association à www.ashcat.com. On abordera entre autres les sujets suivants : 1. Comment élaborer un programme de gestion de l’incapacité au travail avec l’appui des travailleurs et de la direction 2. Rôle et responsabilités du coordonnateur du programme de reprise du travail 3. Législation touchant le réemploi des employés blessés ou malades 4. Analyse des tâches de poste Un certain nombre d’études de cas et d’exercices pratiques seront également offerts afin de donner l’occasion aux participants de mettre en pratique l’information reçue. Dates des ateliers à l’intention du coordonnateur du programme de reprise du travail Tous les ateliers auront lieu de 9 à 15 heures aux dates indiquées. Ville Grand-Sault Bathurst Saint John Fredericton Miramichi Anglais / Français Français Français Anglais Anglais Anglais Date Le 25 novembre Le 26 novembre Le 27 novembre Le 28 novembre Le 29 novembre Lieu Près du Lac Atlantic Host Howard Johnson Ramada Rodd Miramichi River Détails concernant l’inscription Remarque : Le nombre de participants étant limité, il est recommandé de s’inscrire dès que possible. La date limite pour s’inscrire est le 15 novembre. Ateliers en français – Veuillez communiquer avec Gilles LeBlanc par courriel à [email protected] ou encore par téléphone au 1 800 222-9775 ou au (506) 867-0510. Ateliers en anglais – Veuillez communiquer avec Richard Grasse par courriel à [email protected] ou encore par téléphone au 1 800 222-9775 ou au (506) 451-5627. Page deux Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Un engagement envers la santé et la sécurité : La perte d’un être cher aide à sensibiliser Eric Sparkes a une devise : « Je préfère être appelé à éduquer que d’être appelé à enquêter. » Un agent de santé et de sécurité de la CSSIAT, Eric Sparkes, a appris personnellement ce que les accidents du travail peuvent causer comme ravages et il comprend également la tragédie personnelle. Eric a perdu son frère de 27 ans, Tim, dans un accident du travail en 1987. Les deux frères travaillaient ensemble à la scierie familiale, à Stanley. Tim décrochait les chaînes transporteuses d’un camion sur lequel des billots étaient empilés. En desserrant les chaînes, il a été frappé à la tête et écrasé par un billot de huit pieds. Quinze minutes plus tard, lorsqu’Eric est arrivé sur les lieux, il savait que son frère n’allait pas survivre. Cette tragédie a laissé une profonde impression sur Eric qui, au moment de l’accident, était technicien en sylviculture. Cinq ans après le décès de son frère, Eric a entrepris une nouvelle carrière. Il s’est joint à l’ancienne Commission de l’hygiène et de la sécurité au travail, aujourd’hui la CSSIAT, à titre d’agent de santé et de sécurité spécialisé dans l’industrie forestière. Les propriétaires de scierie connaissent Eric de l’époque où il travaillait au sein de l’entreprise familiale et ils ont confiance en son jugement. « En fait, il m’arrive de recevoir des appels de scieries qui me demandent d’aller les voir pour vérifier si un nouvel appareil est sécuritaire, avoue Eric. Nous examinons les nouveaux appareils qui sont installés dans les scieries et celles-ci sont de plus en plus proactives en ce qui concerne la sécurité. » Bien qu’Eric fasse remarquer que Le territoire d’Eric s’étend de Nackawic à tous les agents de l’aéroport de Saint John et de Jemseg aux santé et de sécurité frontières des États-Unis, y compris sont excellents dans Campobello, leur travail, la perte Grand Manan et d’un frère dans un Deer Island. Ses accident forestier a clients regroupent contribué à renforcer son des scieries, des engagement envers son ateliers de rabotage travail. Lorsqu’il se heurte ainsi que toute à une résistance par rapport activité liée à la à des techniques de sécurité foresterie, sauf les à un lieu de travail, Eric n’a usines de pâte. qu’à partager sa propre tragédie personnelle avec les Lors d’une inspection employeurs et les employés La CSSIAT produit un grand typique dans l’industrie pour que le message les nombre de brochures et de forestière, un agent de touche droit au cœur. documents d’information santé et de sécurité vérifie sur la sécurité de plusieurs aspects d’un lieu « On n’est jamais trop machinerie lourde. de travail, y compris vigilant et prudent », affirme l’équipement de protection individuelle, les freins des Eric. Il a d’ailleurs une autre devise : « Je préfère être chargeurs et la mise en place de protecteurs pour éviter appelé à éduquer que d’être appelé à enquêter. » que les travailleurs ne s’emmêlent dans les appareils. L’agent vérifie également si le bois est empilé de manière Eric croit également que la CSSIAT du à en assurer la stabilité. Nouveau-Brunswick a une plus grande crédibilité en milieu de travail parce qu’elle embauche des agents de Les agents de santé et de sécurité travaillent jour et nuit. santé et de sécurité qui ont de l’expérience dans En effet, Eric et ses collègues travaillent sur demande, l’industrie – comme en foresterie, en soudage et en tous les jours, 24 heures sur 24. Toutefois, les inspections construction. Par exemple, quatre agents de santé et de de nuit ou les visites de fin de semaine ne dérangent pas sécurité de la CSSIAT sont spécialisés en techniques Eric, si c’est ce qu’il faut pour produire les résultats forestières. Il s’agit là d’un avantage que le Nouveau-Brunswick a sur d’autres provinces et territoires. escomptés. « Tous les agents viennent d’une industrie, explique Eric. Un autre avantage est que nous recevons les outils et la formation nécessaires pour faire notre travail. » Quel aspect de son travail est le plus difficile? « Voir une victime pleurer de douleur et ne rien pouvoir faire pour l’aider… c’est le pire aspect du travail », confie Eric. Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Conférence 2002 en matière de santé et de sécurité La conférence annuelle en matière de santé et de sécurité de la CSSIAT arrive à grands pas. Cette année marque la 22e conférence annuelle en matière de santé et de sécurité et l’activité arrive à grands pas! Le tout se déroulera au Saint John Trade and Convention Centre les 3, 4 et 5 novembre prochains. Une jeune travailleuse qui a été blessée au cours d’un emploi d’été qu’elle occupait dans un moulin, Candace Carnahan, prononcera le discours inaugural. Le programme comporte beaucoup de nouveautés; on a ajouté des ateliers d’une journée complète, y compris quatre ateliers qui seront présentés à l’extérieur des lieux de la conférence et où on offrira des activités pratiques. Des conférenciers dynamiques et stimulants animeront divers ateliers et groupes de discussion. Vous pouvez obtenir tous les détails de la conférence en en faisant la demande par téléphone au (506) 453-6013 ou au 1 800 442-9776 (sans frais), par courriel à [email protected] ou en visitant notre site Web à www.whscc.nb.ca. N’attendez pas; inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place aux ateliers de votre choix! Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail Diverses activités se sont déroulées au cours de la semaine du 5 au 11 mai pour souligner la Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail cette année. Les travailleurs et les employeurs ont profité de l’occasion pour réfléchir à l’importance de la santé et de la sécurité, pendant que d’autres s’affairaient à organiser des ateliers de formation et des activités spéciales pour leur lieu de travail. Encore une fois, la Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail et ses partenaires ont parrainé des déjeuners partout dans la province. Un nombre sans précédent de personnes (plus de 530) ont participé aux déjeuners offerts à Bathurst, à Edmundston, à Florenceville, à Fredericton, à Moncton et à Saint John. Le lancement national qui a eu lieu à Moncton a connu un succès retentissant et a attiré 175 participants, dont la ministre du Travail, Claudette Bradshaw, qui a prononcé le discours inaugural. Le président et chef de la direction de la CSSIAT, Doug Stanley, a remis à Madame Bradshaw une version laminée de la nouvelle affiche de l’initiative à l’intention de la jeunesse de la CSSIAT, qui a été lancée dans l’ensemble de la province en parallèle avec la Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail. À inscrire dans votre agenda : la prochaine Semaine nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail se déroulera du 4 au 10 mai 2003. Page trois Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Comment les ergothérapeutes peuvent aider Une partie du mandat de la CSSIAT consiste à « offrir aux travailleurs blessés des prestations d’indemnisation ainsi que des services de réadaptation et médicaux, de l’orientation professionnelle et des services de reprise du travail en toute sécurité ». Ceci signifie que la CSSIAT aide les travailleurs à reprendre le travail de façon sécuritaire et en temps utile, ce qui est dans l’intérêt de tous. Avec un esprit de participation et de collaboration, ce but peut être atteint. Les ergothérapeutes de la CSSIAT sont là pour aider les travailleurs blessés et les employeurs à chaque étape du processus de reprise du travail. En étroite collaboration avec le travailleur blessé, l’employeur, le syndicat, la famille et les médecins, les ergothérapeutes offrent l’expertise et l’aide nécessaires pour mettre en place un plan de reprise du travail. Un plan assurant la reprise d’un travail productif signifie que tout le monde est gagnant. Non seulement ce plan aide-t-il les travailleurs à retrouver le niveau et le style de vie qu’ils avaient avant qu’ils subissent leur blessure, mais il permet également à l’employeur de garder ses employés expérimentés tout en réduisant les coûts associés aux accidents et aux blessures. On peut se procurer un dépliant décrivant les services offerts par des ergothérapeutes agréés pour aider les travailleurs à reprendre le travail de façon sécuritaire en téléphonant au (506) 633-5660 ou au 1 800 222-9775, ou encore en visitant notre site Web à www.whscc.nb.ca. Renseignements à l’intention des employeurs La responsabilité de l’employeur et la sous-traitance Les entrepreneurs et les sous-traitants qui ne sont pas inscrits individuellement auprès de la CSSIAT peuvent être considérés comme les employés de l’employeur. Les entrepreneurs de la province qui ne sont pas tenus de s’inscrire auprès de la CSSIAT deviennent des employés si le maître de l’ouvrage est un employeur du Nouveau-Brunswick. Les entrepreneurs sont considérés comme les employés de cet employeur. Si un entrepreneur n’est pas inscrit auprès de la CSSIAT, l’employeur sera cotisé pour sa protection selon le montant brut du contrat. La CSSIAT calculera les salaires assurables en fonction du genre de contrat. Si un employeur doit payer une cotisation en vue d’obtenir une protection pour les activités d’un entrepreneur non inscrit, il a le droit de recouvrer de ce dernier la partie de la cotisation qu’il a payée pour les contrats de main-d’œuvre et de matériaux, d’équipement loué, de services de messagerie et de postes ainsi que de services de conciergerie. Il ne peut pas recouvrer cette part d’entrepreneurs en main-d’œuvre seulement puisqu’un employé n’est pas tenu de payer une partie de la cotisation. Certificats d’employeur en règle Un employeur devrait exiger un certificat d’employeur en règle à jour avant de conclure tout contrat avec un courtier ou un entrepreneur. Le maître de l’ouvrage est responsable de (i) toute cotisation impayée d’un courtier ou d’un entrepreneur inscrit et de (ii) toute cotisation liée aux travaux effectués par un courtier ou un entrepreneur non inscrit. Page quatre Le mieux-être : Une autre forme de prévention! Johanna McLeod, diététiste professionnelle En plus de promouvoir la sécurité au travail, la CSSIAT s’engage à promouvoir un milieu de travail sain. Mais qu’est-ce que la CSSIAT a à gagner en faisant la promotion d’un milieu de travail sain en plus d’un milieu de travail sécuritaire? Une étude menée récemment à Halifax a confirmé la notion selon laquelle non seulement la prévention des maladies au travail peut-elle aider à produire une main-d’œuvre en santé et productive, mais elle peut également améliorer le résultat financier. L’étude appelée Project Impact a mesuré les résultats d’une initiative de mieux-être au travail. L’analyse coûts-avantages globale a démontré un rendement de 1,64 $ pour chaque dollar dépensé à l’amélioration de la santé des employés. Ceci suppose la participation des employés en dehors des heures de travail. On peut en effet s’attendre à des économies sur le plan de l’interruption du travail, de l’invalidité à court et à long terme et de la réadaptation.1 À l’appui de cette théorie, la CSSIAT a récemment adopté une approche holistique pour mettre en œuvre un programme de mieux-être au niveau de ses employés. Comme l’explique la directrice des Ressources humaines, Heather Cossaboom, « le mieux-être est un élément omniprésent : il couvre non seulement l’aspect physique du mieux-être des employés, mais également le bien-être affectif, mental, social et spirituel ». Le Programme de mieux-être promouvoit des conseils sur la nutrition, l’activité physique et la réduction du stress, soit des changements de style de vie que le Centre de rééducation professionnelle préconise aux travailleurs blessés depuis des années. « Chaque employé a l’occasion de participer à l’évaluation de son état physique, nutritionnel et psychologique; le personnel procède ensuite à l’élaboration d’un plan d’action pour améliorer le mieux-être général de l’employé », ajoute Heather. Les travailleurs blessés qui reçoivent des traitements au Centre gagnent souvent à recevoir des évaluations qui encouragent des styles de vie plus sains. La diététiste professionnelle au Centre, Johanna McLeod, peut attester qu’à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, certains clients ont besoin de conseils en matière de nutrition. « J’ai vu des travailleurs blessés, qui ne pouvaient pas travailler, prendre entre 5 et 100 livres en raison de changements à leur style de vie. Certains médicaments, le manque d’activité et l’ennui y sont tous pour quelque chose. » Johanna reçoit des clients adressés en consultation interne par des médecins de la CSSIAT et de patients adressés en consultation externe par des responsables de cas. « Lorsque je travaille avec un travailleur blessé, je commence par l’encourager à faire de petits changements dans ses habitudes alimentaires d’après les recommandations du Guide alimentaire canadien. Les portions sont importantes; je lui montre comment lire les étiquettes et réduire sa consommation de matières grasses. » Wayne Forbes est un client qui a bénéficié de l’expertise de Johanna. Wayne, qui travaille comme agent des services correctionnels au Centre pour jeunes du Nouveau-Brunswick, est tombé et s’est blessé au dos et au genou en 1993. Après qu’une deuxième chute a fait réapparaître sa blessure, il a dû recevoir des traitements au Centre au printemps 2000. Comme client du Programme de traitement de la douleur, Wayne a également assisté à des séances d’information d’une heure que Johanna offrait chaque semaine sur la nutrition et les habitudes à prendre pour un mode de vie sain. Wayne a été tellement impressionné par les séances d’information qu’il a décidé de faire un changement majeur dans son style de vie. Avec l’encouragement et les notions apprises de Johanna, il a réussi à perdre 52 livres et à maintenir son nouveau poids. Lorsqu’on lui demande de quelle façon le maintien d’un poids-santé a influencé sa vie, Wayne répond avec enthousiasme : « J’ai maintenant une meilleure estime de moi-même et plus d’assurance, et la perte de 52 livres facilite ma mobilité de base. J’ai déjà assez de difficulté à me déplacer en raison de ma blessure au dos, alors le fait de porter moins de poids m’aide certainement. » Selon la CSSIAT, les preuves sont solides : en faisant la promotion des avantages du mieux-être et d’un style de vie sain, on peut commencer à réduire les fardeaux sur notre système de soins de santé. Comme la prévention des accidents, la promotion et la pratique du mieux-être sont profitables aux travailleurs, aux employeurs et à la société en général. 1Canadian Healthcare Manager, février 2002 Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca Conseils – Le travail au froid • Si possible, choisissez des mitaines plutôt que des gants puisqu’elles retiennent mieux la chaleur. La Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail continue de jouer un rôle important pour les travailleurs et les employeurs du Nouveau-Brunswick. Afin d’assurer qu’on puisse faire face à leurs besoins changeants, le conseil d’administration s’engage à offrir des services aux intervenants avec un sens d’innovation et en prévision de l’avenir. En février 2002, le conseil a donc approuvé la vision, la mission, le mandat, les valeurs et les buts qui feront avancer la Commission jusqu’en 2007. • Portez des bottes isolées, antidérapantes et imperméables. Vision • Les bretelles permettent une meilleure circulation de chaleur que les ceintures. • Le casque ne doit pas réduire votre vision périphérique. • Portez des lunettes de protection antibuée. L’hiver arrive à grands pas et force les travailleurs à relever un autre défi pour la santé et la sécurité au travail. Pour vous aider à vous protéger et à protéger vos employés, nous vous rappelons d’éviter l’exposition prolongée à des températures glaciales. L’exposition au froid peut être plus que désagréable; elle peut être dangereuse. Les employeurs et les travailleurs doivent savoir comment se protéger contre les risques que peut présenter le travail dans des températures extrêmement froides. Voici quelques conseils : • Vêtements de protection individuelle – Ils jouent le rôle le plus important pour combattre les éléments en fournissant des couches isolantes adéquates. Portez au moins trois couches de vêtements : • une couche extérieure pour protéger du vent tout en permettant une certaine ventilation; • une couche intermédiaire de tissu de laine ou synthétique pour absorber la transpiration et retenir l’isolation dans des conditions humides; • une couche intérieure de tissu de coton ou synthétique pour permettre une ventilation. • Portez une attention particulière à la protection des pieds, des mains, du visage et de la tête. Jusqu’à 40 pour cent de la chaleur corporelle peut se perdre lorsque la tête est exposée. Gardez des vêtements de rechange à portée de la main au cas où les vêtements de travail deviendraient mouillés. • La protection contre le froid ne devrait pas entraver l’utilisation de votre équipement de protection individuelle. Un regard vers l’avenir L’article 22 et le paragraphe 23(2) du Règlement général 91-191 établi en vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail précisent les caractéristiques du stress dû au froid. Celles-ci incluent : Symptômes à surveiller Précautions pour éviter le stress • Frissons intenses dû au froid • Douleur aux • Porter des vêtements extrémités (mains, appropriés pieds, oreilles) • Mesurer fréquemment la • Diminution de la température (avec le facteur capacité mentale de refroidissement du vent) – voir l’alinéa 22a) • Prendre des pauses de réchauffement dans un abri – voir l’alinéa 22b) • Avoir reçu des instructions sur les signes d’hypothermie et de gelure Les symptômes silencieux des malaises liés au froid sont potentiellement mortels et ne sont souvent décelés que lorsque la santé de la victime est en danger. Les travailleurs qui connaissent les faits sur l’exposition au froid et qui suivent quelques simples précautions peuvent s’assurer qu’ils pourront fonctionner en toute sécurité et protéger leur santé l’hiver prochain. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le travail en toute sécurité par temps froid, vous pouvez communiquer avec la CSSIAT au 1 800 442-9776 ou visiter notre site Web à www.whscc.nb.ca. Des lieux de travail sains et sécuritaires au Nouveau-Brunswick. Mission La Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail s’engage à promouvoir un milieu de travail sain et sécuritaire et à offrir des services aux lieux de travail, aux employeurs et aux travailleurs blessés du Nouveau-Brunswick. Mandat Promouvoir la création d’un environnement qui permet à tous les employeurs et les travailleurs de considérer qu’on peut prévenir tous les accidents du travail et toutes les maladies professionnelles. Fournir une assurance et des services connexes aux employeurs. Offrir aux travailleurs blessés des prestations d’indemnisation ainsi que des services de réadaptation et médicaux, de l’orientation professionnelle et des services de reprise du travail en toute sécurité. Valeurs Nous nous engageons à offrir aux travailleurs blessés des services prompts, efficaces et bienveillants. Nous croyons qu’une approche d’équipe assure que tous les membres travaillent en vue d’une vision, d’une mission et d’objectifs communs. Nous nous engageons à offrir des dirigeants compétents, énergiques et qui se concentrent sur une direction claire pour la Commission. Nous assurons que nos décisions sont prises avec un sens d’honnêteté, de crédibilité et de responsabilité. La CSSIAT fait appel à la publicité-choc pour prévenir les accidents du travail Nous assurons que nos rapports sont fondés sur la confiance, le respect mutuel, la franchise et l’échange de renseignements clairs et fiables. Lorsqu’il s’agit de la prévention des accidents aux lieux de travail du Nouveau-Brunswick, les annonces télévisées où l’on se sert de l’élément de choc ou du facteur surprise sont plus efficaces. « La CSSIAT fait passer des annonces publicitaires en vue de promouvoir la sécurité », a expliqué le vice-président à la Prévention, David Greason. « Nous obtiendrons ensuite les résultats de la campagne publicitaire en effectuant un sondage auprès d’un groupe-échantillon », a-t-il ajouté. Nous gérons nos ressources humaines, matérielles et financières efficacement tout en respectant notre mandat. La première série d’annonces, intitulée « Discutez-en avec votre surveillant », était de nature informative et n’avait pas été conçue pour bouleverser les téléspectateurs ou évoquer une réaction émotive. On mettait l’accent sur le fait que chaque travailleur devait être responsable de sa propre santé et sécurité et demander des conseils à son surveillant. Ces annonces sont passées à l’automne 2001. À la fin de cette campagne d’une durée de neuf semaines, on a effectué un sondage auprès de 600 téléspectateurs pour mesurer l’effet des annonces neutres. En général, le niveau de mémorisation était élevé. La campagne a dépassé les normes pour ce genre de publicité et on a jugé qu’elle était un succès. Dans la deuxième série d’annonces, qui passent à la fin de l’été et à l’automne, on se sert de l’élément de choc et du facteur surprise pour transmettre le message. Cette série d’annonces graphiques fait voir les conséquences lorsqu’on ne suit pas des pratiques sécuritaires. Les annonces étant réelles et pleines d’émotion, des sondages de suivi dans d’autres provinces ont démontré que ce genre de publicité laisse une impression plus durable sur les employeurs et les travailleurs que la première série d’annonces. « Nous lançons cette campagne suite à des recherches effectuées sur la façon d’avoir le plus d’effet sur le public-cible », a souligné Monsieur Greason. « Les téléspectateurs se souviendront davantage d’une annonce qui évoque les émotions telles la surprise ou le choc qu’une annonce neutre. La question de santé et de sécurité des travailleurs néo-brunswickois est très importante. La CSSIAT démontre donc les conséquences en se servant de la publicité-choc », a-t-il conclu. Buts Premier but – Le nombre d’accidents Nos mesures concrètes en vue d’atteindre notre objectif en matière de sécurité donneront lieu à une diminution considérable du nombre d’accidents. Deuxième but – La satisfaction des clients Nous offrirons des services prompts, efficaces et bienveillants à nos clients. Troisième but – La reprise du travail Nous réduirons la période écoulée avant que le travailleur blessé reprenne le travail qu’il faisait avant son accident, un travail modifié ou un autre travail. Quatrième but – Les cotisations et la capitalisation Nous garderons les taux de cotisation des employeurs aussi bas que possible en accord avec le versement des meilleures prestations possibles aux clients. Cinquième but – La satisfaction des employés de la CSSIAT Notre personnel considérera la CSSIAT comme un bon employeur. Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail Page cinq Nouvelles de la CSSIAT www.whscc.nb.ca À l a c o u r TONY’S RENOVATIONS LTD. DE FREDERICTON – Un agent a inspecté un nouveau chantier de construction à Fredericton et a rappelé à l’entreprise que des garde-corps étaient nécessaires lorsque les employés travaillaient à une certaine hauteur. Lorsque l’agent est retourné au chantier, il a constaté qu’on n’avait toujours pas installé de garde-corps. L’agent a donné un ordre de suspendre les travaux et on a intenté une poursuite. Bien qu’aucun accident n’est survenu, l’entreprise a Avis important Propriétaires de grues mobiles et de camions à flèche Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté une série de modifications au Règlement général 91-191 établi en vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Certaines de ces modifications ont trait aux inspections périodiques et à l’attestation annuelle des grues mobiles et des camions à flèche. Des délais ont été établis afin de faciliter la mise en place des nouvelles exigences. plaidé coupable et a été condamnée à payer une amende de 4 500 $. Attestation annuelle (tous les douze mois) ACADIA DRYWALL SUPPLIES LTD. DE DIEPPE – On a Une grue mobile doit être inspectée tous les douze mois par un ingénieur ou une personne compétente sous la supervision d’un ingénieur. L’ingénieur doit attester par écrit que l’inspection est conforme à l’article 4.3.5.1 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes ». demandé à un employé de couper des morceaux pour des conduits à tôle à l’aide d’une découpeuse. Le surveillant a expliqué comment procéder, a surveillé les premières coupures et a laissé l’employé poursuivre son travail. À un moment donné, l’employé a poussé la tôle dans la machine et n’a pas retiré ses mains. La machine a cyclé et l’employé a subi une amputation de plusieurs doigts. L’entreprise a plaidé coupable à une accusation d’avoir des protecteurs insuffisants et a été condamnée à payer une amende de 6 500 $. Le saviez-vous… Coin des conférenciers de la CSSIAT Des employés de la CSSIAT sont prêts à faire des présentations à votre organisme sur divers sujets, entre autres la santé et la sécurité, les cotisations et les programmes de reprise du travail. Le club Rotary, la Chambre de commerce et l’Aquaculture Association of New Brunswick ne sont que quelques-uns des groupes qui ont invité des représentants de la CSSIAT à faire des présentations dans le cadre d’activités récemment. Voici des exemples de sujets de présentations : « La reprise du travail des travailleurs blessés », « Comprendre les préoccupations en matière de santé relativement à la qualité de l’air intérieur » et « L’établissement des taux de cotisation ». Veuillez consulter notre site Web au www.whscc.nb.ca pour une liste de sujets plus détaillée. Pour obtenir de plus amples renseignements à cet égard ou pour inviter un conférencier à votre prochaine activité, n’hésitez surtout pas à communiquer avec le Service des communications au (506) 633-5660, à Saint John, ou à nous envoyer un courriel à [email protected]. Politiques Toutes les politiques de la CSSIAT relatives à la prestation de services se trouvent dans son site Web. Vous pouvez trouver des politiques au moyen du numéro de la politique, du nom de la politique ou d’un mot-clé. Les politiques sont disponibles en français et en anglais. Page six Si une grue mobile n’a jamais fait l’objet d’une attestation telle qu’elle est décrite ci-dessus, le délai pour se conformer à cette exigence est fixé au 30 juin 2002. Inspection de pivots, de crochets, de moufles et d’écrous de crochet (tous les cinq ans) Les pivots, crochets, moufles et écrous de crochet d’une grue mobile doivent subir une inspection conformément à l’article 4.3.5.2 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », tous les cinq ans. Si une grue mobile n’a pas fait l’objet d’une inspection telle qu’elle est décrite ci-dessus au cours des cinq dernières années, les délais suivants doivent être respectés. Si la grue a été fabriquée : avant 1970 entre 1970 et 1979 entre 1980 et 1989 entre 1990 et 1999 en 2000 ou après Une inspection doit être effectuée : avant le 31 décembre 2001 avant le 31 décembre 2002 avant le 31 décembre 2003 avant le 31 décembre 2004 d’ici cinq ans Inspection structurelle de la flèche téléscopique (tous les dix ans) Une grue mobile doit subir une inspection structurelle complète de sa flèche télescopique conformément à l’article 4.3.6 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », tous les dix ans. Si une grue mobile n’a pas fait l’objet d’une inspection telle qu’elle est décrite ci-dessus au cours des dix dernières années, les délais suivants doivent être respectés. Si la grue a été fabriquée : avant 1970 entre 1970 et 1972 entre 1973 et 1976 entre 1977 et 1979 entre 1980 et 1989 entre 1990 et 1994 en 1994 ou après Une inspection doit être effectuée : avant le 31 décembre 2001 avant le 31 décembre 2002 avant le 31 décembre 2003 avant le 31 décembre 2004 avant le 31 décembre 2005 avant le 31 décembre 2006 d’ici dix ans Remarque : Pendant l’inspection structurelle de la flèche télescopique tel que l’exige l’article 4.3.6 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », une inspection annuelle sera également effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail du Nouveau-Brunswick au 1 800 442-9776. *En raison des lois sur le droit d’auteur, la CSSIAT ne peut distribuer des exemplaires de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes ». Pour en obtenir un exemplaire, veuillez communiquer avec : CSA International, Service des ventes, 178, boulevard Rexdale, Etobicoke (Ontario) M9W 1R3 Numéro de téléphone : (416) 747-4000, Vente de normes Numéro de télécopieur : (416) 747-4149 www.csa-international.org Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail