À l`intérieur L

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À l`intérieur L
C S S I AT
AUTOMNE 2002, VOLUME 8, nº 2
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail d u N o u v e a u - B r u n s w i c k
Pleins feux sur Fraser MacLeod,
membre du conseil
d’administration
L
es 28 ans passés dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture
ont montré à Fraser MacLeod, membre du conseil
d’administration de la Commission de la santé, de la sécurité et
de l’indemnisation des accidents au travail (CSSIAT), comment
s’adapter au changement.
Fraser croit que le défi principal du conseil d’administration est
de penser de façon stratégique et de laisser la marche des affaires
à la direction et au personnel de la CSSIAT, qu’il nomme les
« vrais experts ». « C’est très facile de se perdre dans les activités
de tous les jours de la CSSIAT. Mais j’ai remarqué, dans le peu
de temps depuis que je suis ici, que nous avons des gens
extrêmement compétents qui peuvent gérer l’organisme et voir
Un engagement
envers la santé
et la sécurité
Comment les
ergothérapeutes
peuvent aider
à la bonne marche des affaires. Nous (les membres du conseil
d’administration) n’avons qu’à les laisser faire. »
Fraser aime bien travailler avec d’autres membres du conseil qui,
selon lui, représentent très bien les intervenants. Bien qu’il espère
que son expérience soit un atout pour la CSSIAT, il considère ce
rôle comme une expérience d’apprentissage et un défi.
« Les intervenants ont un certain nombre de préoccupations qui
doivent être examinées et les solutions envisagées doivent être
acceptables pour les intérêts de tous les intervenants. Le défi du
conseil d’administration est de trouver la vision stratégique et de
voir à la réalisation d’un plan d’activités. »
Vous utilisez un monte-personne?
Alors, il vous faut connaître la loi!
Une enquête met en doute la sécurité des monte-personnes.
Une enquête du coroner à Saint John recommande qu’un certain
nombre de modifications soient apportées à la formation des
opérateurs de monte-personnes motorisés et à la conception de
cet appareil. L’enquête, qui a été menée du 12 au 17 juin 2002,
a permis d’examiner les conditions qui ont entraîné le décès de
Richard Johnston, un employé de Horton CBI travaillant à
l’expansion de la raffinerie de pétrole Irving, le 1er août 2000.
Le coroner était d’accord avec les conclusions de l’enquête menée
par la CSSIAT, selon lesquelles Monsieur Johnston a succombé
à de graves blessures à la tête après avoir été projeté à l’extérieur
du monte-personne après que celui-ci soit venu en contact avec
un tuyau stationnaire. Malgré le fait que Monsieur Johnston
portait un dispositif de protection contre les chutes, il a été projeté
sur le bras élévateur du monte-personne.
L’opérateur de l’équipement ne savait pas qu’il avait placé la nacelle
du monte-personne (dans laquelle il se trouvait avec
Monsieur Johnston) en contact avec le tuyau
stationnaire. Il a donc continué à descendre,
ce qui a provoqué le soulèvement du sol
des roues de l’unité de base, dont le
poids dépassait les 40 000 livres.
Lorsque la nacelle s’est dégagée du
tuyau stationnaire, l’unité de base
s’est violemment remise en place,
provoquant un mouvement de fouet
du bras élévateur qui était
La PSC Potash (Division du
Nouveau-Brunswick)
remporte la compétition de
sauvetage minier
À venir…
Après avoir travaillé dans plusieurs provinces et territoires au
Canada ainsi que dans de nombreux pays, Fraser apporte à son
rôle une vaste expérience en matière de sécurité, d’indemnisation
des travailleurs, de relations industrielles et de ressources humaines.
Fraser travaille chez Connors Bros. Ltd. du Nouveau-Brunswick.
« Chaque province et territoire a ses différences, déclare Fraser.
Le fait d’avoir travaillé dans ces différents domaines m’a appris à
démêler mes idées sur la sécurité et l’indemnisation des travailleurs
pour aller droit au cœur d’un sujet. Nous avons tous tendance
à nous perdre dans nos paradigmes. »
À l’intérieur
entièrement déployé à 80 pieds et projetant les hommes à l’extérieur
de la nacelle.
Renseignements à
l’intention des employeurs
Le mieux-être :
Une autre forme
de prévention!
Conseils – Le
travail au froid
La CSSIAT fait appel
à la publicité-choc pour
prévenir les accidents
du travail
Un regard vers l’avenir
Avis important –
Propriétaires de grues
mobiles et de camions
à flèche
Le coroner et la CSSIAT ont émis plusieurs réserves sur la sécurité
du fonctionnement de cet appareil.
CSSIAT du Nouveau-Brunswick
Nº de convention 40659085
a/s du Service des communications
Case postale 160
Saint John (N.-B.) E2L 3X9
L’appareil peut venir en contact avec un objet et provoquer le
soulèvement des roues à une hauteur importante du sol, sans que
l’opérateur se rende compte de quoi que ce soit.
Sans frais : 1 800 222-9775
Téléc. : (506) 632-4999
www.whscc.nb.ca
De plus, le coroner s’est penché sur la formation que
reçoivent les opérateurs, suggérant fortement que la
formation actuelle est insuffisante pour assurer le
fonctionnement de l’appareil en toute sécurité et
de façon avertie. Il est possible d’obtenir ce type
d’appareil d’une agence de location avec très peu
de directives sur le fonctionnement sécuritaire et
sans aucune formation pratique.
Des recommandations ont été formulées à la suite de
l’enquête du coroner pour la mise en place d’alarmes de
proximité et de soulèvement des roues, et pour la certification
des opérateurs et des formateurs, comme l’impose la loi dans
le cas des grues.
Selon la loi du Nouveau-Brunswick, l’employeur est responsable
de s’assurer que les personnes qui conduisent un tel appareil sont
compétentes. Les employeurs devraient examiner la formation
et les qualifications de leurs opérateurs et leur présenter les causes
directes de cette tragédie déplorable.
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
Nouvelles de la CSSIAT
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Vient de paraître
La PCS Potash (Division du
Nouveau-Brunswick) remporte
la compétition de sauvetage minier
Le but du sauvetage minier est de sauver des vies,
de contenir et d’éteindre les incendies, et de remettre
la mine en marche. Les compétitions de sauvetage
minier permettent à des équipes de mettre à l’essai
leurs aptitudes avec celles d’autres mines, et ce, dans
une atmosphère saine d’apprentissage partagé. Ceci
est essentiel pour maintenir une haute norme de
préparation en cas d’une catastrophe minière.
La capacité de secourir rapidement et en toute sécurité
des travailleurs ensevelis ou blessés dans des mines
souterraines est cruciale. Des équipes de sauvetage minier
professionnelles extrêmement motivées ont effectué ces
sauvetages. Les 24 et 25 mai, trois de ces équipes, soit
la Noranda Inc. (Brunswick Mine), la PCS Potash
(Division du Nouveau-Brunswick) et la Société canadienne
du sel Ltée, de la Nouvelle-Écosse, ont démontré leurs
compétences au public lors d’un exercice de sauvetage
d’urgence, organisé au Centre régional K. C. Irving, à
Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
Toutes les équipes ont eu l’occasion de montrer leur
savoir-faire et leur habileté tout au long des cinq essais.
Cependant, les équipes suivantes se sont distinguées dans
les secteurs indiqués :
• Société canadienne du sel Ltée – mine reconstituée
• Noranda Inc. (Brunswick Mine) – secourisme
• PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) –
lutte contre l’incendie
• Gérard Pitre, de Noranda Inc. (Brunswick
Mine) – épreuve de manipulation de l’équipement
(nouveauté cette année)
Félicitations à tous et plus particulièrement à la
grande gagnante, la PCS Potash (Division du
Nouveau-Brunswick).
La compétition est organisée conjointement par :
• l’industrie minière du Nouveau-Brunswick et de la
Nouvelle-Écosse, particulièrement l’équipe hôtesse,
la Noranda Inc. (Brunswick Mine);
• le Department of the Environment and Labour
de la Nouvelle-Écosse;
• la Commission de la santé, de la sécurité et de
l’indemnisation des accidents au travail du
Nouveau-Brunswick.
La prochaine compétition doit se dérouler en mai 2003,
à Sussex, où l’équipe hôtesse sera la PCS Potash (Division
du Nouveau-Brunswick).
• PCS Potash (Division du Nouveau-Brunswick) –
vérification et réparation de l’équipement
À venir…
ATELIERS À L’INTENTION DU COORDONNATEUR DU PROGRAMME DE REPRISE DU TRAVAIL
La CSSIAT offrira des ateliers de formation d’une journée à l’intention des coordonnateurs du programme de reprise
du travail dans le cadre des activités permanentes du programme de gestion de l’incapacité au travail. Ces ateliers sont
offerts gratuitement aux participants et s’adressent aux personnes responsables d’aider les employés à reprendre le travail
à la suite d’une blessure ou d’une maladie.
Conférence de l’Association
de consultants et d’agents
de formation en santé et en
sécurité inc.
À inscrire dans
votre agenda
La conférence annuelle de l’Association de consultants
et d’agents de formation en santé et en sécurité inc. est
prévue pour les 10 et 11 mars 2003, au Howard Johnson
Plaza Hotel, à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Vous êtes invités à participer à des séances de formation
pratique axées sur le respect des dispositions de la loi et
l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail qui
seront présentées par un groupe d’experts. Vous pouvez
obtenir plus de détails au stand de l’Association à la
22e conférence annuelle en matière de santé et de sécurité
de la CSSIAT ou en visitant le site Web de l’Association
à www.ashcat.com.
On abordera entre autres les sujets suivants :
1. Comment élaborer un programme de gestion de l’incapacité au travail avec l’appui des travailleurs et de la direction
2. Rôle et responsabilités du coordonnateur du programme de reprise du travail
3. Législation touchant le réemploi des employés blessés ou malades
4. Analyse des tâches de poste
Un certain nombre d’études de cas et d’exercices pratiques seront également offerts afin de donner l’occasion aux
participants de mettre en pratique l’information reçue.
Dates des ateliers à l’intention du coordonnateur du programme de reprise du travail
Tous les ateliers auront lieu de 9 à 15 heures aux dates indiquées.
Ville
Grand-Sault
Bathurst
Saint John
Fredericton
Miramichi
Anglais / Français
Français
Français
Anglais
Anglais
Anglais
Date
Le 25 novembre
Le 26 novembre
Le 27 novembre
Le 28 novembre
Le 29 novembre
Lieu
Près du Lac
Atlantic Host
Howard Johnson
Ramada
Rodd Miramichi River
Détails concernant l’inscription
Remarque : Le nombre de participants étant limité, il est recommandé de s’inscrire dès que possible. La date
limite pour s’inscrire est le 15 novembre.
Ateliers en français – Veuillez communiquer avec Gilles LeBlanc par courriel à [email protected] ou encore par
téléphone au 1 800 222-9775 ou au (506) 867-0510.
Ateliers en anglais – Veuillez communiquer avec Richard Grasse par courriel à [email protected] ou encore par
téléphone au 1 800 222-9775 ou au (506) 451-5627.
Page deux
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
Nouvelles de la CSSIAT
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Un engagement envers la santé
et la sécurité : La perte
d’un être cher aide à sensibiliser
Eric Sparkes a une devise : « Je
préfère être appelé à éduquer que
d’être appelé à enquêter. »
Un agent de santé et de sécurité de la CSSIAT,
Eric Sparkes, a appris personnellement ce que les accidents
du travail peuvent causer comme ravages et il comprend
également la tragédie personnelle. Eric a perdu son frère
de 27 ans, Tim, dans un accident du travail en 1987.
Les deux frères travaillaient ensemble à la scierie familiale,
à Stanley. Tim décrochait les chaînes transporteuses d’un
camion sur lequel des billots étaient empilés. En desserrant
les chaînes, il a été frappé à la tête et écrasé par un billot
de huit pieds. Quinze minutes plus tard, lorsqu’Eric
est arrivé sur les lieux, il savait que son frère n’allait
pas survivre.
Cette tragédie a laissé une profonde impression sur Eric
qui, au moment de l’accident, était technicien en
sylviculture. Cinq ans après le décès de son frère, Eric a
entrepris une nouvelle carrière. Il s’est joint à l’ancienne
Commission de l’hygiène et de la sécurité au travail,
aujourd’hui la CSSIAT, à titre d’agent de santé et de
sécurité spécialisé dans l’industrie forestière.
Les propriétaires de scierie connaissent Eric de l’époque
où il travaillait au sein de l’entreprise familiale et ils ont
confiance en son jugement. « En fait, il m’arrive de
recevoir des appels de scieries qui me demandent d’aller
les voir pour vérifier si un nouvel appareil est sécuritaire,
avoue Eric. Nous examinons les nouveaux appareils qui
sont installés dans les scieries et celles-ci sont de
plus en plus proactives en ce qui concerne la
sécurité. »
Bien qu’Eric fasse
remarquer que
Le territoire d’Eric s’étend de Nackawic à
tous les agents de
l’aéroport de Saint John et de Jemseg aux
santé et de sécurité
frontières des États-Unis, y compris
sont excellents dans
Campobello,
leur travail, la perte
Grand Manan et
d’un frère dans un
Deer Island. Ses
accident forestier a
clients regroupent
contribué à renforcer son
des scieries, des
engagement envers son
ateliers de rabotage
travail. Lorsqu’il se heurte
ainsi que toute
à une résistance par rapport
activité liée à la
à des techniques de sécurité
foresterie, sauf les
à un lieu de travail, Eric n’a
usines de pâte.
qu’à partager sa propre
tragédie personnelle avec les
Lors d’une inspection
employeurs et les employés
La
CSSIAT
produit
un
grand
typique dans l’industrie
pour que le message les
nombre de brochures et de
forestière, un agent de
touche droit au cœur.
documents d’information
santé et de sécurité vérifie
sur la sécurité de
plusieurs aspects d’un lieu
« On n’est jamais trop
machinerie lourde.
de travail, y compris
vigilant et prudent », affirme
l’équipement de protection individuelle, les freins des
Eric. Il a d’ailleurs une autre devise : « Je préfère être
chargeurs et la mise en place de protecteurs pour éviter
appelé à éduquer que d’être appelé à enquêter. »
que les travailleurs ne s’emmêlent dans les appareils.
L’agent vérifie également si le bois est empilé de manière
Eric croit également que la CSSIAT du
à en assurer la stabilité.
Nouveau-Brunswick a une plus grande crédibilité en
milieu de travail parce qu’elle embauche des agents de
Les agents de santé et de sécurité travaillent jour et nuit.
santé et de sécurité qui ont de l’expérience dans
En effet, Eric et ses collègues travaillent sur demande,
l’industrie – comme en foresterie, en soudage et en
tous les jours, 24 heures sur 24. Toutefois, les inspections
construction. Par exemple, quatre agents de santé et de
de nuit ou les visites de fin de semaine ne dérangent pas
sécurité de la CSSIAT sont spécialisés en techniques
Eric, si c’est ce qu’il faut pour produire les résultats
forestières. Il s’agit là d’un avantage que le
Nouveau-Brunswick a sur d’autres provinces et territoires. escomptés.
« Tous les agents viennent d’une industrie, explique Eric.
Un autre avantage est que nous recevons les outils et
la formation nécessaires pour faire notre travail. »
Quel aspect de son travail est le plus difficile? « Voir une
victime pleurer de douleur et ne rien pouvoir faire pour
l’aider… c’est le pire aspect du travail », confie Eric.
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
Conférence 2002 en matière
de santé et de sécurité
La conférence annuelle en matière de santé et de sécurité
de la CSSIAT arrive à grands pas.
Cette année marque la 22e conférence annuelle en matière de
santé et de sécurité et l’activité arrive à grands pas! Le tout se
déroulera au Saint John Trade and Convention Centre les
3, 4 et 5 novembre prochains. Une jeune travailleuse qui a été
blessée au cours d’un emploi d’été qu’elle occupait dans un
moulin, Candace Carnahan, prononcera le discours inaugural.
Le programme comporte beaucoup de nouveautés; on a ajouté
des ateliers d’une journée complète, y compris quatre ateliers
qui seront présentés à l’extérieur des lieux de la conférence et
où on offrira des activités pratiques. Des conférenciers
dynamiques et stimulants animeront divers ateliers et groupes
de discussion. Vous pouvez obtenir tous les détails de la
conférence en en faisant la demande par téléphone au
(506) 453-6013 ou au 1 800 442-9776 (sans frais), par
courriel à [email protected] ou en visitant notre site
Web à www.whscc.nb.ca.
N’attendez pas; inscrivez-vous dès maintenant pour réserver
votre place aux ateliers de votre choix!
Société canadienne de la
santé et de la sécurité
au travail
Diverses activités se
sont déroulées au
cours de la semaine
du 5 au 11 mai pour
souligner la Semaine
nord-américaine de
la sécurité et de la
santé au travail cette
année. Les
travailleurs et les
employeurs ont
profité de
l’occasion pour réfléchir à
l’importance de la santé et de la sécurité, pendant
que d’autres s’affairaient à organiser des ateliers de formation
et des activités spéciales pour leur lieu de travail.
Encore une fois, la Société canadienne de la santé et de la
sécurité au travail et ses partenaires ont parrainé des déjeuners
partout dans la province. Un nombre sans précédent de
personnes (plus de 530) ont participé aux déjeuners offerts à
Bathurst, à Edmundston, à Florenceville, à Fredericton, à
Moncton et à Saint John.
Le lancement national qui a eu lieu à Moncton a connu un
succès retentissant et a attiré 175 participants, dont la ministre
du Travail, Claudette Bradshaw, qui a prononcé le discours
inaugural. Le président et chef de la direction de la CSSIAT,
Doug Stanley, a remis à Madame Bradshaw une version
laminée de la nouvelle affiche de l’initiative à l’intention de la
jeunesse de la CSSIAT, qui a été lancée dans l’ensemble de la
province en parallèle avec la Semaine nord-américaine de la
sécurité et de la santé au travail.
À inscrire dans votre agenda : la prochaine Semaine
nord-américaine de la sécurité et de la santé au travail se déroulera
du 4 au 10 mai 2003.
Page trois
Nouvelles de la CSSIAT
www.whscc.nb.ca
Comment les ergothérapeutes
peuvent aider
Une partie du mandat de la CSSIAT
consiste à « offrir aux travailleurs blessés
des prestations d’indemnisation ainsi
que des services de réadaptation et
médicaux, de l’orientation professionnelle
et des services de reprise du travail en
toute sécurité ». Ceci signifie que la
CSSIAT aide les travailleurs à reprendre
le travail de façon sécuritaire et en temps
utile, ce qui est dans l’intérêt de tous.
Avec un esprit de participation et de
collaboration, ce but peut être atteint.
Les ergothérapeutes de la CSSIAT sont
là pour aider les travailleurs blessés et
les employeurs à chaque étape du
processus de reprise du travail. En étroite
collaboration avec le travailleur blessé,
l’employeur, le syndicat, la famille et les
médecins, les ergothérapeutes offrent l’expertise et l’aide
nécessaires pour mettre en place un plan de reprise du travail.
Un plan assurant la reprise d’un travail productif signifie
que tout le monde est gagnant. Non seulement ce plan
aide-t-il les travailleurs à retrouver le niveau et le style de vie
qu’ils avaient avant qu’ils subissent leur blessure, mais il
permet également à l’employeur de garder ses employés
expérimentés tout en réduisant les coûts associés aux accidents
et aux blessures.
On peut se procurer un dépliant décrivant les services offerts
par des ergothérapeutes agréés pour aider les travailleurs à
reprendre le travail de façon sécuritaire en téléphonant au
(506) 633-5660 ou au 1 800 222-9775, ou encore en visitant
notre site Web à www.whscc.nb.ca.
Renseignements à l’intention
des employeurs
La responsabilité de l’employeur et la sous-traitance
Les entrepreneurs et les sous-traitants qui ne sont pas inscrits
individuellement auprès de la CSSIAT peuvent être considérés
comme les employés de l’employeur.
Les entrepreneurs de la province qui ne sont pas tenus
de s’inscrire auprès de la CSSIAT deviennent des
employés si le maître de l’ouvrage est un employeur du
Nouveau-Brunswick. Les entrepreneurs sont considérés
comme les employés de cet employeur.
Si un entrepreneur n’est pas inscrit auprès de la CSSIAT,
l’employeur sera cotisé pour sa protection selon le montant
brut du contrat. La CSSIAT calculera les salaires assurables
en fonction du genre de contrat.
Si un employeur doit payer une cotisation en vue d’obtenir
une protection pour les activités d’un entrepreneur non
inscrit, il a le droit de recouvrer de ce dernier la partie de la
cotisation qu’il a payée pour les contrats de main-d’œuvre
et de matériaux, d’équipement loué, de services de messagerie
et de postes ainsi que de services de conciergerie. Il ne peut
pas recouvrer cette part d’entrepreneurs en main-d’œuvre
seulement puisqu’un employé n’est pas tenu de payer une
partie de la cotisation.
Certificats d’employeur en règle
Un employeur devrait exiger un certificat d’employeur en
règle à jour avant de conclure tout contrat avec un courtier
ou un entrepreneur. Le maître de l’ouvrage est responsable
de (i) toute cotisation impayée d’un courtier ou d’un
entrepreneur inscrit et de (ii) toute cotisation liée aux travaux
effectués par un courtier ou un entrepreneur non inscrit.
Page quatre
Le mieux-être :
Une autre forme de
prévention!
Johanna McLeod,
diététiste professionnelle
En plus de promouvoir la sécurité au travail, la CSSIAT
s’engage à promouvoir un milieu de travail sain. Mais
qu’est-ce que la CSSIAT a à gagner en faisant la
promotion d’un milieu de travail sain en plus d’un
milieu de travail sécuritaire? Une étude menée
récemment à Halifax a confirmé la notion selon laquelle
non seulement la prévention des maladies au travail
peut-elle aider à produire une main-d’œuvre en santé
et productive, mais elle peut également améliorer le
résultat financier.
L’étude appelée Project Impact a mesuré les résultats
d’une initiative de mieux-être au travail. L’analyse
coûts-avantages globale a démontré un rendement de
1,64 $ pour chaque dollar dépensé à l’amélioration
de la santé des employés. Ceci suppose la participation
des employés en dehors des heures de travail. On peut
en effet s’attendre à des économies sur le plan de
l’interruption du travail, de l’invalidité à court et à
long terme et de la réadaptation.1
À l’appui de cette théorie, la CSSIAT a récemment
adopté une approche holistique pour mettre en œuvre
un programme de mieux-être au niveau de ses employés.
Comme l’explique la directrice des Ressources
humaines, Heather Cossaboom, « le mieux-être est
un élément omniprésent : il couvre non seulement
l’aspect physique du mieux-être des employés,
mais également le bien-être affectif, mental, social
et spirituel ».
Le Programme de mieux-être promouvoit des conseils
sur la nutrition, l’activité physique et la réduction
du stress, soit des changements de style de vie que le
Centre de rééducation professionnelle préconise aux
travailleurs blessés depuis des années.
« Chaque employé a l’occasion de participer à
l’évaluation de son état physique, nutritionnel et
psychologique; le personnel procède ensuite à
l’élaboration d’un plan d’action pour améliorer le
mieux-être général de l’employé », ajoute Heather.
Les travailleurs blessés qui reçoivent des traitements
au Centre gagnent souvent à recevoir des évaluations
qui encouragent des styles de vie plus sains. La diététiste
professionnelle au Centre, Johanna McLeod, peut
attester qu’à la suite d’un accident du travail ou d’une
maladie professionnelle, certains clients ont besoin de
conseils en matière de nutrition. « J’ai vu des travailleurs
blessés, qui ne pouvaient pas travailler, prendre entre
5 et 100 livres en raison de changements à leur style
de vie. Certains médicaments, le manque d’activité et
l’ennui y sont tous pour quelque chose. »
Johanna reçoit des clients adressés en consultation
interne par des médecins de la CSSIAT et de patients
adressés en consultation externe par des responsables
de cas. « Lorsque je travaille avec un travailleur blessé,
je commence par l’encourager à faire de petits
changements dans ses habitudes alimentaires d’après
les recommandations du Guide alimentaire canadien.
Les portions sont importantes; je lui montre comment
lire les étiquettes et réduire sa consommation de
matières grasses. »
Wayne Forbes est un client qui a bénéficié de l’expertise
de Johanna. Wayne, qui travaille comme agent des
services correctionnels au Centre pour jeunes du
Nouveau-Brunswick, est tombé et s’est blessé au dos
et au genou en 1993. Après qu’une deuxième chute
a fait réapparaître sa blessure, il a dû recevoir des
traitements au Centre au printemps 2000. Comme
client du Programme de traitement de la douleur,
Wayne a également assisté à des séances d’information
d’une heure que Johanna offrait chaque semaine sur
la nutrition et les habitudes à prendre pour un mode
de vie sain.
Wayne a été tellement impressionné par les séances
d’information qu’il a décidé de faire un changement
majeur dans son style de vie. Avec l’encouragement
et les notions apprises de Johanna, il a réussi à perdre
52 livres et à maintenir son nouveau poids. Lorsqu’on
lui demande de quelle façon le maintien d’un
poids-santé a influencé sa vie, Wayne répond avec
enthousiasme : « J’ai maintenant une meilleure estime
de moi-même et plus d’assurance, et la perte de
52 livres facilite ma mobilité de base. J’ai déjà assez de
difficulté à me déplacer en raison de ma blessure au
dos, alors le fait de porter moins de poids m’aide
certainement. »
Selon la CSSIAT, les preuves sont solides : en faisant
la promotion des avantages du mieux-être et d’un style
de vie sain, on peut commencer à réduire les fardeaux
sur notre système de soins de santé. Comme la
prévention des accidents, la promotion et la pratique
du mieux-être sont profitables aux travailleurs, aux
employeurs et à la société en général.
1Canadian Healthcare Manager, février 2002
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
Nouvelles de la CSSIAT
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Conseils – Le travail
au froid
• Si possible, choisissez des mitaines plutôt que
des gants puisqu’elles retiennent mieux la chaleur.
La Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation
des accidents au travail continue de jouer un rôle important
pour les travailleurs et les employeurs du Nouveau-Brunswick.
Afin d’assurer qu’on puisse faire face à leurs besoins changeants,
le conseil d’administration s’engage à offrir des services aux
intervenants avec un sens d’innovation et en prévision de l’avenir.
En février 2002, le conseil a donc approuvé la vision, la mission,
le mandat, les valeurs et les buts qui feront avancer la Commission
jusqu’en 2007.
• Portez des bottes isolées, antidérapantes et
imperméables.
Vision
• Les bretelles permettent une meilleure circulation
de chaleur que les ceintures.
• Le casque ne doit pas réduire votre vision
périphérique.
• Portez des lunettes de protection antibuée.
L’hiver arrive à grands pas et force les travailleurs à
relever un autre défi pour la santé et la sécurité au
travail. Pour vous aider à vous protéger et à protéger
vos employés, nous vous rappelons d’éviter l’exposition
prolongée à des températures glaciales.
L’exposition au froid peut être plus que désagréable;
elle peut être dangereuse. Les employeurs et les
travailleurs doivent savoir comment se protéger contre
les risques que peut présenter le travail dans des
températures extrêmement froides.
Voici quelques conseils :
• Vêtements de protection individuelle – Ils jouent
le rôle le plus important pour combattre les
éléments en fournissant des couches isolantes
adéquates. Portez au moins trois couches de
vêtements :
• une couche extérieure pour protéger du vent
tout en permettant une certaine ventilation;
• une couche intermédiaire de tissu de laine ou
synthétique pour absorber la transpiration et
retenir l’isolation dans des conditions humides;
• une couche intérieure de tissu de coton ou
synthétique pour permettre une ventilation.
• Portez une attention particulière à la protection
des pieds, des mains, du visage et de la tête. Jusqu’à
40 pour cent de la chaleur corporelle peut se
perdre lorsque la tête est exposée. Gardez des
vêtements de rechange à portée de la main au cas
où les vêtements de travail deviendraient mouillés.
• La protection contre le froid ne devrait pas entraver
l’utilisation de votre équipement de protection
individuelle.
Un regard vers l’avenir
L’article 22 et le paragraphe 23(2) du Règlement
général 91-191 établi en vertu de la Loi sur l’hygiène
et la sécurité au travail précisent les caractéristiques du
stress dû au froid. Celles-ci incluent :
Symptômes à surveiller Précautions pour éviter le stress
• Frissons intenses
dû au froid
• Douleur aux
• Porter des vêtements
extrémités (mains,
appropriés
pieds, oreilles)
• Mesurer fréquemment la
• Diminution de la
température (avec le facteur
capacité mentale
de refroidissement du vent) –
voir l’alinéa 22a)
• Prendre des pauses de
réchauffement dans un
abri – voir l’alinéa 22b)
• Avoir reçu des instructions
sur les signes d’hypothermie
et de gelure
Les symptômes silencieux des malaises liés au froid
sont potentiellement mortels et ne sont souvent décelés
que lorsque la santé de la victime est en danger. Les
travailleurs qui connaissent les faits sur l’exposition au
froid et qui suivent quelques simples précautions
peuvent s’assurer qu’ils pourront fonctionner en toute
sécurité et protéger leur santé l’hiver prochain. Pour
obtenir de plus amples renseignements sur le travail
en toute sécurité par temps froid, vous pouvez
communiquer avec la CSSIAT au 1 800 442-9776
ou visiter notre site Web à www.whscc.nb.ca.
Des lieux de travail sains et sécuritaires au Nouveau-Brunswick.
Mission
La Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation
des accidents au travail s’engage à promouvoir un milieu de
travail sain et sécuritaire et à offrir des services aux lieux de
travail, aux employeurs et aux travailleurs blessés du
Nouveau-Brunswick.
Mandat
Promouvoir la création d’un environnement qui permet à
tous les employeurs et les travailleurs de considérer qu’on
peut prévenir tous les accidents du travail et toutes les maladies
professionnelles.
Fournir une assurance et des services connexes aux employeurs.
Offrir aux travailleurs blessés des prestations d’indemnisation
ainsi que des services de réadaptation et médicaux, de
l’orientation professionnelle et des services de reprise du travail
en toute sécurité.
Valeurs
Nous nous engageons à offrir aux travailleurs blessés des
services prompts, efficaces et bienveillants.
Nous croyons qu’une approche d’équipe assure que tous les
membres travaillent en vue d’une vision, d’une mission et
d’objectifs communs.
Nous nous engageons à offrir des dirigeants compétents,
énergiques et qui se concentrent sur une direction claire pour
la Commission.
Nous assurons que nos décisions sont prises avec un sens
d’honnêteté, de crédibilité et de responsabilité.
La CSSIAT fait appel à la publicité-choc
pour prévenir les accidents du travail
Nous assurons que nos rapports sont fondés sur la confiance,
le respect mutuel, la franchise et l’échange de renseignements
clairs et fiables.
Lorsqu’il s’agit de la prévention des accidents aux lieux de travail du Nouveau-Brunswick, les annonces télévisées
où l’on se sert de l’élément de choc ou du facteur surprise sont plus efficaces. « La CSSIAT fait passer des annonces
publicitaires en vue de promouvoir la sécurité », a expliqué le vice-président à la Prévention, David Greason.
« Nous obtiendrons ensuite les résultats de la campagne publicitaire en effectuant un sondage auprès d’un
groupe-échantillon », a-t-il ajouté.
Nous gérons nos ressources humaines, matérielles et financières
efficacement tout en respectant notre mandat.
La première série d’annonces, intitulée « Discutez-en avec votre surveillant », était de nature informative et n’avait
pas été conçue pour bouleverser les téléspectateurs ou évoquer une réaction émotive. On mettait l’accent sur le
fait que chaque travailleur devait être responsable de sa propre santé et sécurité et demander des conseils à son
surveillant. Ces annonces sont passées à l’automne 2001.
À la fin de cette campagne d’une durée de neuf semaines, on a effectué un sondage auprès de 600 téléspectateurs
pour mesurer l’effet des annonces neutres. En général, le niveau de mémorisation était élevé. La campagne a
dépassé les normes pour ce genre de publicité et on a jugé qu’elle était un succès.
Dans la deuxième série d’annonces, qui passent à la fin de l’été et à l’automne, on se sert de l’élément de choc
et du facteur surprise pour transmettre le message. Cette série d’annonces graphiques fait voir les conséquences
lorsqu’on ne suit pas des pratiques sécuritaires. Les annonces étant réelles et pleines d’émotion, des sondages de
suivi dans d’autres provinces ont démontré que ce genre de publicité laisse une impression plus durable sur les
employeurs et les travailleurs que la première série d’annonces.
« Nous lançons cette campagne suite à des recherches effectuées sur la façon d’avoir le plus d’effet sur le
public-cible », a souligné Monsieur Greason. « Les téléspectateurs se souviendront davantage d’une annonce qui
évoque les émotions telles la surprise ou le choc qu’une annonce neutre. La question de santé et de sécurité des
travailleurs néo-brunswickois est très importante. La CSSIAT démontre donc les conséquences en se servant
de la publicité-choc », a-t-il conclu.
Buts
Premier but – Le nombre d’accidents
Nos mesures concrètes en vue d’atteindre notre objectif en
matière de sécurité donneront lieu à une diminution
considérable du nombre d’accidents.
Deuxième but – La satisfaction des clients
Nous offrirons des services prompts, efficaces et bienveillants
à nos clients.
Troisième but – La reprise du travail
Nous réduirons la période écoulée avant que le travailleur
blessé reprenne le travail qu’il faisait avant son accident, un
travail modifié ou un autre travail.
Quatrième but – Les cotisations et la capitalisation
Nous garderons les taux de cotisation des employeurs aussi
bas que possible en accord avec le versement des meilleures
prestations possibles aux clients.
Cinquième but – La satisfaction des employés de la CSSIAT
Notre personnel considérera la CSSIAT comme un bon
employeur.
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
Page cinq
Nouvelles de la CSSIAT
www.whscc.nb.ca
À
l a
c o u r
TONY’S RENOVATIONS LTD. DE FREDERICTON – Un
agent a inspecté un nouveau chantier de construction
à Fredericton et a rappelé à l’entreprise que des
garde-corps étaient nécessaires lorsque les employés
travaillaient à une certaine hauteur. Lorsque l’agent est
retourné au chantier, il a constaté qu’on n’avait toujours
pas installé de garde-corps. L’agent a donné un ordre
de suspendre les travaux et on a intenté une poursuite.
Bien qu’aucun accident n’est survenu, l’entreprise a
Avis
important
Propriétaires de grues mobiles et de camions à flèche
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a adopté une série de modifications au Règlement général 91-191 établi en
vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Certaines de ces modifications ont trait aux inspections périodiques
et à l’attestation annuelle des grues mobiles et des camions à flèche. Des délais ont été établis afin de faciliter la mise
en place des nouvelles exigences.
plaidé coupable et a été condamnée à payer une amende
de 4 500 $.
Attestation annuelle (tous les douze mois)
ACADIA DRYWALL SUPPLIES LTD. DE DIEPPE – On a
Une grue mobile doit être inspectée tous les douze mois par un ingénieur ou une personne compétente sous la supervision
d’un ingénieur. L’ingénieur doit attester par écrit que l’inspection est conforme à l’article 4.3.5.1 de la norme de
l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes ».
demandé à un employé de couper des morceaux pour
des conduits à tôle à l’aide d’une découpeuse. Le surveillant
a expliqué comment procéder, a surveillé les premières
coupures et a laissé l’employé poursuivre son travail. À
un moment donné, l’employé a poussé la tôle dans la
machine et n’a pas retiré ses mains. La machine a cyclé
et l’employé a subi une amputation de plusieurs doigts.
L’entreprise a plaidé coupable à une accusation d’avoir
des protecteurs insuffisants et a été condamnée à payer
une amende de 6 500 $.
Le saviez-vous…
Coin des conférenciers de la CSSIAT
Des employés de la CSSIAT sont prêts à faire des
présentations à votre organisme sur divers sujets, entre
autres la santé et la sécurité, les cotisations et les programmes
de reprise du travail. Le club Rotary, la Chambre de
commerce et l’Aquaculture Association of New Brunswick
ne sont que quelques-uns des groupes qui ont invité des
représentants de la CSSIAT à faire des présentations dans
le cadre d’activités récemment.
Voici des exemples de sujets de présentations : « La reprise
du travail des travailleurs blessés », « Comprendre les
préoccupations en matière de santé relativement à la
qualité de l’air intérieur » et « L’établissement des taux
de cotisation ». Veuillez consulter notre site Web au
www.whscc.nb.ca pour une liste de sujets plus détaillée.
Pour obtenir de plus amples renseignements à cet égard
ou pour inviter un conférencier à votre prochaine activité,
n’hésitez surtout pas à communiquer avec le Service des
communications au (506) 633-5660, à Saint John, ou à
nous envoyer un courriel à [email protected].
Politiques
Toutes les politiques de la CSSIAT relatives à la prestation
de services se trouvent dans son site Web. Vous pouvez
trouver des politiques au moyen du numéro de la politique,
du nom de la politique ou d’un mot-clé. Les politiques
sont disponibles en français et en anglais.
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Si une grue mobile n’a jamais fait l’objet d’une attestation telle qu’elle est décrite ci-dessus, le délai pour se conformer
à cette exigence est fixé au 30 juin 2002.
Inspection de pivots, de crochets, de moufles et d’écrous de crochet (tous les cinq ans)
Les pivots, crochets, moufles et écrous de crochet d’une grue mobile doivent subir une inspection conformément à
l’article 4.3.5.2 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », tous les cinq ans.
Si une grue mobile n’a pas fait l’objet d’une inspection telle qu’elle est décrite ci-dessus au cours des cinq dernières
années, les délais suivants doivent être respectés.
Si la grue a été fabriquée :
avant 1970
entre 1970 et 1979
entre 1980 et 1989
entre 1990 et 1999
en 2000 ou après
Une inspection doit être effectuée :
avant le 31 décembre 2001
avant le 31 décembre 2002
avant le 31 décembre 2003
avant le 31 décembre 2004
d’ici cinq ans
Inspection structurelle de la flèche téléscopique (tous les dix ans)
Une grue mobile doit subir une inspection structurelle complète de sa flèche télescopique conformément à l’article
4.3.6 de la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », tous les dix ans.
Si une grue mobile n’a pas fait l’objet d’une inspection telle qu’elle est décrite ci-dessus au cours des dix dernières années,
les délais suivants doivent être respectés.
Si la grue a été fabriquée :
avant 1970
entre 1970 et 1972
entre 1973 et 1976
entre 1977 et 1979
entre 1980 et 1989
entre 1990 et 1994
en 1994 ou après
Une inspection doit être effectuée :
avant le 31 décembre 2001
avant le 31 décembre 2002
avant le 31 décembre 2003
avant le 31 décembre 2004
avant le 31 décembre 2005
avant le 31 décembre 2006
d’ici dix ans
Remarque : Pendant l’inspection structurelle de la flèche télescopique tel que l’exige l’article 4.3.6 de
la norme de l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes », une inspection annuelle sera
également effectuée.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec la
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail
du Nouveau-Brunswick au 1 800 442-9776.
*En raison des lois sur le droit d’auteur, la CSSIAT ne peut distribuer des exemplaires de la norme de
l’ACNOR Z150-98, « Safety Code on Mobile Cranes ». Pour en obtenir un exemplaire, veuillez communiquer avec :
CSA International, Service des ventes, 178, boulevard Rexdale, Etobicoke (Ontario) M9W 1R3
Numéro de téléphone : (416) 747-4000, Vente de normes
Numéro de télécopieur : (416) 747-4149
www.csa-international.org
Commission de la santé, de la sécurité et de l’indemnisation des accidents au travail