Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d`écriture - esad
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Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d`écriture - esad
customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 ISBN 978-2-8145-0365-6 © Pierre Ménard & Publie.net - tous droits réservés première mise en ligne sur Publie.net Acquis sur publie.net par Luc Dall'Armellina le 15 novembre 2010 customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Pierre Ménard Comment écrire au quotidien 365 ateliers d’écriture customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Présentation J’ai mis en ligne, de janvier 2004 à octobre 2010, de manière hebdomadaire, un exercice littéraire à partir d’un texte de littérature contemporaine. Les textes écrits à partir de ces contraintes ont été diffusés en ligne sur le site Marelle : Zone d’Activités Poétiques, et depuis 2010 sur mon site Liminaire. Ce recueil est à la fois un texte poétique, une méthode pour écrire en ateliers (365 propositions d’écriture), une anthologie de littérature contemporaine (365 auteurs francophones et leurs textes, de genres variés (poésie, nouvelle, roman, récit, théâtre, jeunesse, art expérimental...) publiés par plus de 75 éditeurs, ainsi qu’un ensemble de documents sonores sur ces oeuvres (dont les titres sont en gras)). Pierre Ménard customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Index Auteurs Index alphabétique des auteurs Éditeurs Index alphabétique des éditeurs Thèmes Absence Amour Art Bibliothèque Biographie Chemin Ciel Cinéma Citation Corps Couleur Couple Dérive Désir Désordre Écho Écriture Enfance Espace Fenêtre Fragment Frontière Hasard Histoire Images Information Inventaire Itinéraire Jeu Jour Journal Langage Lecture Livre Lumière Mémoire Monde Mort Mouvement Musique Nuit Palimpseste Paris Parole Passage Paysage Photographie Poésie Politique Portrait Quotidien Récit Regard Rêve Rire Sens Sensation Silence Société Sons Souffle Temps Traces Ville Visage Voix Voyage Enregistrements sonores Index alphabétique des ateliers avec sons customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 1. Dresser l’inventaire de tout ce qui ne nous nous appartient pas et que nous nous sommes cependant appropriés (faits historiques, références culturelles, slogans publicitaires, savoirs et techniques, etc...). Chaque proposition doit tenir en une phrase relativement courte dont la terminaison sonore constitue le début de la phrase suivante. Michelle Grangaud, Souvenirs de ma vie collective, P.O.L., 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 2. Tenter de se remémorer un souvenir d’été, souvenir d’enfance, mais ne pas le raconter ou le décrire, essayer plutôt de le cerner par le biais de phrases courtes, incisives, sèches, sans utiliser de ponctuation, avec le moins de verbe possible et en évitant de parler de soi, pour privilégier les sensations physiques qu’on garde en mémoire, leurs traces indélébiles. Jean-Luc Sarré, Les journées immobiles, Flammarion, 1990. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 3. À partir d’images fugitives que l’on garde d’une personne ou de son environnement, images liées à un jour précis dans notre mémoire, faire le portrait en creux d’un être que l’on aime, en débutant chacune de ces phrases par la formule suivante : un jour. Charles Pennequin, Un jour, Derrière la salle de bain, Collection Poésie électrique, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 4. Décrire les différentes étapes dans la découverte d’une ville, le passage progressif du lieu inconnu, au lieu familier. Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama, Éditions Tarabuste 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 5. Jeter un regard neuf sur la manière de raconter sa vie. Évoquer par exemple son enfance (les tous débuts de sa vie, ce dont on se souvient par le biais de ce que l’on nous en a dit plutôt que ce dont on se souvient vraiment, le plus lointain de ses souvenirs) avec la distance ironique que permet l’usage appuyé de la troisième personne du singulier, en forçant le trait dans la description (à la limite de la caricature ou du grotesque). Nathalie Quintane, Début, P.O.L., 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 6. Noter, sous forme de liste d’objets, ce que vous trouvez sur votre table de travail chaque matin au réveil, et cela pendant une semaine. Anne-James Chaton, Événements 99, Al Dante, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 7. Décrire un trajet que l’on fait tous les jours (en train par exemple) et noter sur le vif, sur le motif, ce que l’on voit et les réflexions que ce voyage immobile fait surgir en nous, au rythme de son avancée : « Variations de récit sur réel répété à l’identique, et pousser cela à bout, et rien d’autre même au récit que ces images pauvres, rue qui s’en va en tournant, encore ces maisons aux angles trop droits, encore un garage et des immeubles. » François Bon, Paysage fer, Verdier, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 8. S’approprier de manière irrévérencieuse tous les textes poétiques des ouvrages qu’on a tendance à présenter comme nos livres de chevet, nos livres de référence, en en tentant une réécriture qui se présente comme une nouvelle lecture. Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose, Gallimard, 1977. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 9. Retrouver le plaisir de jouer avec les mots et d’explorer l’écriture spontanée, à travers des images, des souvenirs, des expériences sensorielles et le principe de l’écriture automatique, en contraignant le vers dans une forme géométrique, un carré par exemple, et avec cette césure obligée, les retours à la ligne sont tributaires du carré, ils perdent de leur signifiance automatisée. Christophe Tarkos, Ma langue (I. Carrés), Al Dante, Collection Niok, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 10. Confronter le jargon économico-administratif aux brèves de comptoir dont on est tous témoin tous les jours, détourner les tics et les codes du langage juridique, tordre le cou à la langue de bois politique, aux messages publicitaires, au formatage des nouvelles du 20 heures, et à la mondialisation qu’on nous propose en kit. Composer à partir de ce matériau hétéroclite une sorte de Ready Made global. Jean-Charles Massera, United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre, P.O.L., 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 11. Un événement qui s’est mal déroulé, une douleur qui ne passe pas, revenir dessus dans un premier temps en décrivant autant de fois qu’il est nécessaire ce qui s’est mal passé. À partir d’un détail, d’une anecdote triviale, en variant la forme qu’on lui donne, avec les mêmes mots, composer dans un premier temps des phrases différentes comme si l’on cherchait vainement la bonne composition). Tenter de de trouver ainsi, par ce biais, une forme d’exutoire, de remède, par le jeu conjugué de la mémoire et de l’oubli. Dans un deuxième temps, convoquer le souvenir d’autres douleurs, plus anciennes, mais qui, elles, se sont depuis estompées. Placer les deux textes en regard. Sophie Calle, Douleur exquise, Actes Sud, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 12. Décrire un geste quotidien (prendre son petit-déjeuner, se raser, se laver, prendre le train, lire son journal) en se concentrant sur la description de ce moment ordinaire vu sous un angle extraordinaire, hors du commun, à travers un détail sur lequel on se concentre tout en décrivant parallèlement le moindre de ses faits et gestes et les réflexions que nous amène à faire que l’on est en train de vivre. Le tout se mêlant, passant de l’un à l’autre, du détail à l’ensemble qui se dessine ainsi, sous forme d’échos et d’allers-retours. David Lespiau, L’épreuve du Prussien, Le Bleu du Ciel, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 13. À l’aide de la formule je pense à, faire défiler dans sa tête la galerie des portraits des personnes qui comptent pour vous et tenter d’en restituer l’essentiel par écrit, en passant d’un portrait à l’autre comme on passe d’un mot à l’autre dans une phrase quand on écrit vite, en étirant les phrases, en les faisant rebondir ou s’entrechoquer. Valérie Rouzeau, Va où, Le Temps qu’il fait, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 14. Former un kaléidoscope de signes et de récits sur la ville où vous vivez, afin de la décrire, voire la photographier textuellement dans la diversité étourdissante de ses images et de ses bruits. On peut pour se faire collecter des informations sur un carnet comme on ramasse à la campagne des feuilles et des fleurs pour remplir un herbier. Ici, un verbier pour reprendre l’expression de Michel Volkovitch. Noter tout ce que l’on voit écrit sur son chemin : enseignes, graffitis, publicité, tags, fragments de journaux. Et tout ce que l’on entend dans la ville : bribes de conversations, annonces publicitaires, cris, invectives, discussions à l’arrêt du bus ou au café du coin. Éric Sadin, 7 au carré, Les Impressions Nouvelles, Collection Traverses, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 15. Demandez à quelqu’un de vous indiquer les cinq mots de la langue française qu’il préfère pour leur beauté, leur sonorité, leur sens, et faîtes de même avec lui. Écrivez ensuite un poème à partir de ces cinq mots (en vous en inspirant dans le texte même), et placer-les en terminaison de chaque vers. Répétez l’opération afin de composer trois strophes en essayant de permuter la place des différents mots imposés. Jacques Jouet, Poèmes avec partenaires, P.O.L., 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 16. Composer un centon, c’est-à-dire un texte à partir de fragments de textes empruntés à un seul ou à plusieurs auteurs, cousus ensemble et disposés de manière à donner à ces lambeaux, réunis ainsi en corps d’ouvrage, un tout autre sens que celui qu’ils avaient primitivement. Vincent Sabatier, Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit, Le Bleu du Ciel, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 17. Reprendre des articles publiés par des quotidiens et des agences de presse, et en effacer les référents historiques, géographiques et patronymiques. Mettre l’ensemble au présent de l’indicatif. Réécrire certains passages et en supprimer d’autres afin de blanchir une écriture déjà anonyme et collective. Édouard Levé, Journal, P.O.L., 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 18. Prenez deux mots aux consonances très proches (fête et tête ou dévoiement et dévouement) et faîtes les sonner dans un texte très court proche de la sentence ou d’un poème tenant en une phrase. Pierre Le Pilloüer, Privatif, Le mot et le reste, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 19. Établir un dialogue entre un texte informatif (une nouvelle d’une phrase que l’on extrait d’un journal) et un texte poétique que l’on écrit en travaillant principalement autour du mot, les transformations qu’on peut lui faire subir pour jouer sur son sens, ses sonorités, sa lisibilité, en oubliant le plus possible la norme orthographique et la notion d’information. Jacques Sivan, Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998), MeMo, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 20. À partir d’un mot, part d’un mot, tôt ou tard, par tir tirs successifs, succès bien joué, tirer à part, des parts, mot syllabe consonnes voyelles consonance et phrase ou bouts boulets tirer à vue, à partir de là la phrase phase d’accès, le bout de la phrase comme un tunnel, tirer à bout portant, à boulet rouge sur tout ce qui bouge mots morts ou vifs, à partir d’un mot pour y revenir. Ghérasim Luca, Héros-Limite, éditions José Corti, 1985. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 21. « Un poème à la minute est un poème où on écrit un vers par minute. On détermine à l’avance combien de vers il contiendra et donc combien de minutes on disposera pour écrire son poème. On réfléchit pendant une minute à son premier vers puis on l’écrit et on passe le temps restant de la minute suivante à réfléchir au second vers puis on l’écrit lorsque le temps imparti est passé. Puis on réfléchira le temps restant à la minute de son troisième vers, qu’on écrira lorsque le temps imparti sera passé. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que le temps qu’on s’était donné pour écrire un poème à la minute soit passé. On prendra grand soin d’écrire un objet verbal qui tienne. Ce qui sera noté sera n’importe quoi pourvu que ça tienne et que ça ait été élaboré durant le temps exact qu’on s’était octroyé. » Vincent Tholomé, Conception graphique Eric Jacques, Photomatons, Les Carnets du Dessert de Lune, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 22. Amorcer le début d’un récit constitué de courts paragraphes d’une phrase, suite de propositions juxtaposées par des virgules que viennent souligner, à la ligne, une phrase brève, des suggestions, des ellipses, des citations, une ponctuation aléatoire, un style indirect libre, coq à l’âne, bribes de mots, de dialogues, monologue intérieur. Ce récit décrit (de l’intérieur) une scène d’un film de cinéma. Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l’être aimé, P.O.L., 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 23. Établir une liste de choses que l’on pourrait avoir à faire dans différents endroits dont on invente pour l’occasion les noms, en jouant sur des des mots-valises, des consonances approximatives, des jeux de mots, des raccourcis. Ou des personnages que l’on croise dans la rue saisis dans leur activité instantanée (leur donner un nom et une adresse). S’inspirer notamment pour ce travail de la richesse du vocabulaire des métiers d’antan et des lieux-dits. Valère Novarina, Vous qui habitez le temps, P.O.L., 1989. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 24. Quelques fragments de commentaires en direct sont sélectionnés (à la télé, à la radio), des bribes d’information (dans la presse), diverses sources médiatiques sous lesquelles se trouve noyé aujourd’hui notre quotidien, progressivement modifiés, interpénétrés, échangés, mixés. Dans cet incongru mélange, les phrases prennent alors la tournure d’effrayantes ritournelles. L’ensemble produit une langue morcelée, déroutante, qui s’érige sur et par le chaos, en une critique de la médiatisation à outrance dans un monde en pleine explosion. Patrick Bouvet, Chaos Boy, Éditions de l’Olivier, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 25. Interroger tous les menus mouvements qui nous motivent au quotidien sans qu’on ne les remarque même plus, par la force de l’habitude, le poids de l’existence : « mouvements accomplis hors de soi-même, allures naturelles ou caresses violentes (ceux nerveux, machinaux qui rabaissent au rang des bêtes) sont plus que d’autres dignes d’une âme - des mouvements animaux. » Pierre Alferi, Les allures naturelles, P.O.L., 1989. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 26. La litanie c’est avant tout une langue qui se dit et se redit elle-même. À partir d’un mot sur lequel on bute, on chute, on se relève, on ne veut pas tomber, mais on tombe tout de même dans le piège de la langue, on y va, on y plonge tête la première. Prenez donc un mot, entendu au hasard d’une conversation, ou une phrase qui vous trotte dans la tête depuis quelques instants (une phrase toute faite, comme on dit), essayez de vous la sortir de là (de la tête) en écrivant un texte qui joue sur la langue (ses ressorts, ses sonorités, ses accents et ses curiosités) et qui contient donc en elle un humour énergique à force de répétition, de retours en arrière et de bonds en avant. Jacques Rebotier, Litaniques : poésie parade, Gallimard, collection L’Arbalète, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 27. « Des essais d’enregistrement de cette vacuité dont le jeté fait abstraitement bouger, dans le temps d’une journée exemplaire et banale, la diction de quelques choses perçues, de quelques corps aimés, de quelques paysages vus, de quelques bribes de savoirs : dérapages, petites catastrophes du sens, lame de l’âme passée entre le réel et les mots. » Christian Prigent, L’Âme, P.O.L., 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 28. Réaliser un autoportrait en prélevant des lignes de 61 signes parmi ses papiers personnels (journal intime, papiers d’identités, courriers administratifs) ou des textes liés à vos centres d’intérêt. Denis Roche, Dépôts de savoir & de technique, Seuil, 1980. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 29. Tous les jours, et pendant ses vacances notamment, enregistrer ce que l’on voit, ce que l’on ressent face à cette « vacance estivale ». Un paysage de bord de mer, une sensation de torpeur à la campagne, le vent dans les feuilles des arbres, une excursion en montagne, des odeurs, des couleurs, ou ce que l’on ressent la nuit quand on marche dans les rues d’une ville au goudron encore tiède : un « instantané désordre » qu’il faut ensuite organiser en un texte très bref (proche des haïku). Raymond Bozier, Bord de mer, Flammarion, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 30. Prendre une page d’un livre de référence, un classique de la littérature, et noircir les mots et les phrases de cette page en ne laissant plus apparaître à la fin que quelques mots, à partir desquels vous composerez un nouveau texte. Jochen Gerner, TNT en Amérique, L’Ampoule, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 31. Lors d’un voyage, tenir à jour un journal de bord du périple réalisé en autant de photographies que de jours passés sur place. Sur l’ensemble des photographies réalisées là-bas n’en garder qu’une sélection des plus représentatives. De la même manière, écrire un texte à son retour, qui commencerait par cette phrase : ce qui te reste de labas, tentant de faire le point sur ce que l’on retient d’un voyage. Olivier Domerg, avec treize photographies de Brigitte Palaggi, Treize jours à New York, voyage compris, Le Bleu du Ciel, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 32. Tenter de parvenir à saisir cet état de la plus intense existence où les mots, justement placés dans le temps et l’espace, viennent donner l’expérience de la vie, plus vraie et plus vitale que toute autre expérience, plus fluide, plus profonde, plus vie que la vie elle-même. Dominique Fourcade, Ciel pas d’angle, P.O.L., 1983. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 33. Tenir un journal de bord, un carnet de voyage, dont l’écriture s’ancre d’un côté dans le vif du reportage ou bien d’un autre côté se détache au contraire du monde réel en formant ce que l’on pourrait nommer des ready-made poétiques. Ivan Alechine, Misère de la vie sans Dieu, Ultramarine Éditeur, 1990. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 34. Ce que je vois, les souvenirs que cela éveille en moi, ce à quoi cela me fait penser, et comment ces pensées transforment à leur tour mon regard. Ce que je vis. Ce que je vois. Ce que je pense. Journal du quotidien repris entre les lignes d’un temps qui le dépasse. Le transforme. À l’affût de ces transformations : « toutes ces choses composent un ensemble hétéroclite multicolore polyphonique devant cet amas les saisons se couchent sans connaître leurs motivations. » Jean-Jacques Viton, comme ça, P.O.L., 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 35. « Ce qu’il faudrait peut-être c’est donner dans un volume réduit d’écriture et par conséquent avec peu de phrases l’impression que les quelques choses, avec des herbes, deux trois arbres, peut-être un visage, dont je vais parler (je les connais depuis toujours dans la lumière lente et les prés du village) qu’elles donnent l’impression de presque rien en même temps que ça soit pourtant comme un espace et du temps grands. » James Sacré, Si peu de terre, tout, Le dé bleu, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 36. « Imaginaire des photographies jamais faites, qu’il ne faut surtout pas faire, réservées. Je développe en chambre noire mes négatifs, mes images latentes. Elles montent, j’assiste à leur montée dans l’attente et le désir, et le travail, dans l’étude. » Anne-Marie Garat, Photos de familles, Seuil, Collection Fiction & Cie,1994. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 37. La famille est-elle un obstacle au travail de l’écrivain ? Sans répondre directement à cette question, tenter une approche sous la forme d’un monologue extérieur en essayant de garder en mémoire que la poésie est le battement du sens et marteler la langue pour la plier au bord du monde, pour finir par la courber jusqu’à toucher au bord des choses avec le bord des mots. Philippe Beck, Dernière mode familiale, Flammarion, Collection Poésie, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 38. Quelques phrases extraites du journal du matin, fragments de commentaires et d’analyses à chaud de notre quotidien. Dans cet empilement qu’on opère, les phrases prennent alors la tournure des dépêches d’agences de presse. A force, on entend presque le bruit de la machine : « non un chant mais une basse continue. » Jean-Christophe Bailly, Basse continue, Seuil, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 39. Écrire un ensemble de poèmes qui forment un monde troué, celui de la page blanche que des signes d’encre noire viennent hachurer. Le corps de l’écriture y est mutilé d’espaces manquants, et dans cette nouvelle configuration du vers poétique qui perd sa linéarité, sa détermination presque physique d’objet grammatical correct et fini s’ouvre la finitude de la phrase. Le sujet vient à s’absenter, et c’est pourtant dans la réalité même de cette absence, son inexistence graphique, que semble se faire entendre une présence nouvelle, comme s’il fallait au discours un mourir immédiat qui permette la renaissance d’une langue, la sortie du néant. Claude Simon, Histoire, Minuit, 1967. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 40. Relier des petits fragments de textes (slogans, choses entendues, informations, souvenirs, réminiscences ou citations), leur donner sens en les raccordant pour créer différents niveaux de narration. Série de collages et de montages, séquences brèves faits de débordements verbaux, jeux de mots, mots-valises, jeux avec les lettres (qu’eSt-ce QUE LETTrE ?) et les sons Mézigue aiguisant zigzag le tout sur le tout. Maurice Roche, Compact, Seuil, 1967. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 41. L’aphorisme est un exercice périlleux. Une écriture d’économe. Une phrase courte, incisive, nette et précise, entre sentence et formule, résumant un point de science, de moral, ou plus largement d’une idée ou d’un ensemble de pensées. Pour écrire ces aphorismes, se concentrer sur ces thèmes : écriture, corps, et sexualité. Dans le dictionnaire le mot Aphorisme est coincé entre les termes Aphonie et Aphrodisiaque. André Duprat, Préface de François Vigne, Dessins de Rodolfo Navarro, Un quart d’ère sur le pouce, Océanes, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 42. Les cafés sont des lieux très particuliers. Lieux de passage et de rencontre. Bruyants, parfois déserts. Décrire l’un de ces endroits où l’on a ses habitudes, à travers une anecdote ou un souvenir très précis. « Langue perdue. Retrouvée en ces lieux où les larmes me traversèrent de haut en bas : jusque sur le dessus de mes chaussures noires à larges lacets. » Franck Venaille, Hourra les morts !, Collection Les solitudes, Obsidiane, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 43. Contempler ce que l’on voit depuis sa fenêtre et décrire le plus précisément possible le spectacle que l’on y observe. Ce qui se passe dehors même s’il ne se passe rien. Se retourner ensuite et décrire son intérieur. Ce que l’on voit chez soi, ou ce que l’on pense. Ce à quoi l’on rêve, ce qui nous tient à cœur. Composer son texte en passant d’un univers à l’autre à plusieurs reprises. Lambert Schlechter, Smoky, Collection « Lettres du Cabardès », Le Temps qu’il fait, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 44. Réaliser un portrait de soi sous forme d’abécédaire. Avec un travail de narration, une fiction progressive qui s’installe autour du texte, avec tout un système de notes et de renvois (d’ascenseurs). Jacques-Henri Michot, Un ABC de la barbarie, Al Dante, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 45. Tenter de répondre à la question : Comment peut-on encore écrire de la poésie après la Shoa ? Quoi fonder sur les traces de l’abîme ? En dressant l’inventaire des textes, des films, qui ont posés chacun à sa manière cette même question. François Boddaert, Consolation, désir d’Europe, La Dragonne, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 46. Mettre des mots sur ses morts, les achever pour qu’on n’en parle plus. Continuer sa propre usure en usant des mots. Arracher les masques, l’un après l’autre, rien ne demeure que le crâne et la nuit qu’il enferme, ce crâne dont il faut soutenir le regard aveugle. Ludovic Degroote, Pensées des morts, Tarabuste, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 47. Raconter un moment extraordinaire de sa vie, de ceux que l’on dit gravés à jamais dans sa mémoire. Une nuit hors du commun, par exemple. L’envisager non plus comme un moment figé du passé mais plutôt comme si on l’attendait encore, s’il devait arriver, et par ce renversement de situation temporelle, accentuer sa dimension onirique. Un soir répété comme un refrain lancinant peut rythmer le texte. Olivier Barbarant, Essais de voix malgré le vent, Champ Vallon, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 48. Écrire la ville. Nul besoin de courir le monde, l’univers urbain qui nous entoure est une source constante d’inspiration. Effectuer de petits voyages exploratoires à travers les rues de votre ville, en observant ses flux, la constante mutation de sa géographie. Par l’écriture, reproduire ces mouvements constants au sein d’une banalité familière. Un territoire qui s’urbanise (site, constructions, développements). Un sujet qui écrit avec son donné biographique un texte dont le mouvement et la structure sont le reflet de ses promenades urbaines. Jacques Réda, Accidents de la circulation, Gallimard, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 49. Dresser l’inventaire de détails vestimentaires (chapeaux, chaussures, manteau, etc.) ou d’objets du quotidien (table, verre, journal), que l’on retrouve au fil de l’histoire (événements historiques, histoire de l’art ou histoire personnelle), et former ainsi votre galerie de « figures singulièrement mémorables. » Pierre Parlant, Modèle habitacle, Le Bleu du ciel, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 50. Avec un magnétophone, enregistrer tous les sons d’un lieu dans lequel vous évoluez, tout en le décrivant en direct. Après écoute, retranscrire le texte par écrit. Les sons que vous entendez (les décrire, les noter) ainsi que tous vos commentaires (ceux prononcés sur le moment même et puis ceux qui vous viennent rétrospectivement, en écoutant la bande enregistrée). Bernard Heidsieck, Le carrefour de la chaussée d’Antin, Al Dante, Collection Niok, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 51. En littérature, l’épiphanie désigne une révélation subite du sens qui permet au lecteur de comprendre le caractère essentiel de ce qui lui est révélé, contrastant souvent avec la forme triviale de ce qui le lui révèle. Aller à la rencontre de ces moments rares où nous sommes saisis par le sens de la vie, sans forcément en comprendre le sens justement, mais pour en suivre la direction. François Dominique, Photographies Bernard Plossu, A wonderful day, Le temps qu’il fait, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 52. Le poème comme expérience. Saisir des événements apparemment anodins, banals, décomposés avec précision dans le texte, de manière presque démonstrative, et le plus brièvement possible, afin d’en détailler et d’en agrandir la succession et les infimes articulations, à la manière dont l’esprit s’en saisit, selon son mouvement et son rythme. Philippe Jaccottet, Cahier de verdure, Gallimard, 1990. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 53. Parler de soi ou d’un proche à différents moments critiques de son existence, comme on fait le portrait d’un autre, d’un inconnu, d’un étranger, avec une distance complice, mais un regard critique. S’aider pour écrire ces textes (une scène précise à chaque fois) de phrases courtes qu’on enchaîne les unes aux autres, sans ponctuation. Albane Gellé, Un bruit de verre en elle, Inventaire/Invention éditions, Collection Textes, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 54. Décrire ce qui est en jeu dans nos perceptions visuelles plutôt que d’en décrire l’objet. « Guette mobile, sans dire, perçois tout, prends l’apparition ou viens et. Je, nomade, débute comme brute et je suis, suis : observation de la transformation de toutes sensations physiques en émotions totales, vite saisies, impossible que jaillit. » Utiliser pour y parvenir une écriture diffractée, en forme de mosaïque, avec des phrases hachurées usant d’une syntaxe disjonctive, et une attention toute particulière à la ponctuation et au substantif. Éric Suchère, lent, éditions Le Bleu du ciel, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 55. Poème express : biffer le maximum de mots, de lignes, d’une page arrachée d’un roman d’amour désuet ou d’un roman policier idiot, jusqu’à arriver à une combinaison satisfaisante pour l’esprit ; une autre façon de briser les lignes d’association. Lucien Suel, Coupe Carotte, Derrière la Salle de Bain, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 56. Reconstitution d’un paysage à partir de personnes, connues ou inconnues, qu’on y a croisées, à des époques différentes, en décrivant chaque scène qui revient à l’esprit, à l’aide de courtes phrases pour les inscrire dans une même journée. Philippe Clerc, Oostende, Passages d’encre, Collection Trait court n°2, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 57. Un mot en appelle un autre. De manière figurative, par exemple : « Tracteur (fait lever la) POUSSIÈRE. » Ou de manière sonore : « Éboulis (produisent des) FLUX. » Julien Blaine, BiMOT, Les Éditeurs évidant, 1990. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 58. Écrire à voix haute, c’est faire rendre gorge à la langue que l’on se choisit. C’est déconstruire et recomposer un langage d’emprunt, par rebonds successifs, un poème qui s’invente par séquences et saccades, jusqu’à se transformer en une parole d’effraction et de révélation : Brute de langue. Jean-Pierre Bobillot, Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes (1978-1989), Atelier de l’Agneau, Collection Architextes, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 59. Composer un texte court ou texticule (slogan, aphorisme, morale, résumé d’une intrigue inédite, poésie, parodie, cadavre-exquis, énumération pseudo-scientifique, etc.) à partir d’une récolte de livres dont on ne garde que le titre. Attention, ne jamais réutiliser un titre d’un texte à l’autre. Laurent d’Ursel, Au diable les écrivains heureux, La Cinquième Couche éditions, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 60. Écrire un texte sur la mort d’un parent, d’un ami, d’un proche, texte présenté en deux parties alternant poésie en vers et poésie en prose. Dans la première partie, s’arrêter sur des détails (physiques, anecdotiques), sur un mot, sur une impression et y consacrer un court texte (phrases hachées, ourlées sur elles-même). Dans la seconde partie, faire le récit de ces derniers instants sous forme de constat, avec un ton distant, une certaine froideur des mots. Michael Glück, Cette chose-là, ma mère..., Jacques Brémond, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 61. Faire le portrait de sa famille en s’attardant sur chaque membre à tour de rôle, chaque branche de l’arbre généalogique que l’on décrit en très peu de phrases, anecdotes ou souvenirs très précis, instantanés dont la mémoire a gardé la trace indélébile. Valérie Mréjen, Mon grand-père, Allia, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 62. « Ce sont à chaque fois des énigmes qui commencent et finissent de la même façon : un bout de phrase parce qu’on les prend en route, une absence de point final pour signifier que ça se prolonge. Des énigmes d’une dizaine de lignes, dont chacune ne dépasse guère la dizaine de syllabes, et où l’on retrouve d’une manière récurrente, une parenthèse avec une phrase en italique et quelques signes de ponctuation, qui se déplace comme la bulle d’air qui provoque l’embolie. Le tout évitant que l’écriture soit contaminée par les tics de la versification ou du discours. » Dominique Quélen, Petites formes, Apogée, Collection La rivière échappée, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 63. Un lieu, un instant, le décrire en quelques mots simples, termes que l’on retrouve communément dans le corpus poétique et pour chacun de ces mots, composer un texte fait d’une succession d’énoncés plus ou moins fragmentés, enchevêtrés, collés les uns aux autres, pouvant même juxtaposer et confronter délibérement des contraires, qui n’ont en commun que d’inclure à chaque fois le mot proposé en exergue, ou de s’y rapporter, dans une vertigineuse énumération, une variation insistant sur chaque mot. Yannick Liron, L’effet fantôme, P.O.L., 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 64. Décrire un lieu anodin, une scène banale, les silences de ces lieux ou de ces moments que l’on a tendance à ne plus voir, à l’aide de notations très précises et en même temps distantes, de touches tour à tour enjouées ou mélancoliques, avec une attention pudique pour ce que l’on évoque. Gérard Noiret, Pris dans les choses (1985-2002), Obsidiane, Collection « Les solitudes », 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 65. En mêlant notes éparses, évocations fugaces de souvenirs, de lieux, d’événements historiques, de portrait de personnalités ou d’anonymes, décrire un pan entier de son passé et tracer avec gravité le portrait en creux de toute une vie. Écrire une succession de poèmes très brefs, cinq ou six vers fragmentés avec des phrases très courtes et très rythmées. Henri Deluy, Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir, Flammarion, Collection Poésie, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 66. Écrire un texte à partir d’une sélection de citations d’auteurs connus ou inconnus choisies pour leurs thèmes communs et l’écho qu’elles peuvent avoir avec ce que l’on a vécu, tout en se permettant, dans la composition du texte, l’ajout progressif de brefs textes personnels. Hélène Frappat, Sous réserve, Allia, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 67. « Lever les yeux au ciel, tête inclinée en arrière, regarder sans fin glisser les nuages, à leur rythme, le rythme des nuages dans le ciel, lent, lentement, le ciel est bleu, c’est une couleur, bleu ciel, un bleu clair, pastel, layette on dit pour un bébé, le ciel est bleu et blanc de nuages, parsemé de nuages, lever les yeux pour les regarder, les observer avec attention, c’est un jeu, le jeu des nuages dans le ciel, c’est un jeu, ce n’est plus de notre âge, on cherche une forme, un homme, une femme, un animal, là c’est un éléphant, sa trompe regarde bien sa trompe, pas d’erreur possible, je le reconnais, sa forme blanche sur fond bleu, un nuage entre dans notre champ de vision, ouvrir les yeux, émerveillé, retour en enfance, c’est un jeu qu’on a longtemps pratiqué, les nuages qu’on voit ici à quelle distance un autre peut-il les voir ? ça y est, ça y est presque, sacré nuage, il est blanc, oblong, il glisse vers l’avant, lentement, très lentement, difficile de dire à quoi il ressemble vraiment, c’est un jeu, un nuage nu, en âge, nage sous le ciel bleu, le soleil se cache derrière, chacun son jeu, un nuage blanc dans le ciel bleu, et après, il sort du cadre qu’on lui assignait, il triche c’est un customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 signe aussi, un cygne parfois, on ferme les yeux pour ne plus le voir, sa forme nous apparaît très nettement rose sur fond vert au fond de notre pupille avant de disparaître, lentement comme il est apparu, là-haut, un deux trois soleil. » Claude Minière, Images de Jacques Barry, Étude de Nuages, La Main courante, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 68. Le monologue est un type de dialogue qui se caractérise par la présence d’une tirade plus ou moins longue prononcée par un personnage qui est seul en scène. Un seul personnage, pas d’action, un long monologue de caractère assez rhapsodique, pour ne pas dire décousu. Un homme parle, dérisoire et pathétique tentative de rencontrer l’autre, l’autre voix... Je refuse de mourir dans un monde en ruines. Telle pourrait être la première phrase de ce monologue. Comment vivre dans un monde d’inflation verbale qui nous gave de savoir, d’information, mais nous prive littéralement de sens ? Bernard Noël, Le retour de Sade, Léo Scheer, Collection Lignes & Manifeste, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 69. S’inspirer d’une peinture et composer, comme traduit de sa propre émotion, un texte en regard, vers ou prose. Sur la page, le texte s’inscrit en filigrane. Découpes du vers ou de la séquence, syncopes dans le lacis des lignes, tirets pour unique ponctuation, espacements, tout concourt à une appréhension spatiale, assujettie à la vue. Le texte écrit répond à ce jeu de variations et d’échos, évitant soigneusement les références, évoquant d’une manière toute personnelle l’histoire de cette peinture. Un geste, un instant, un lieu. Claude Esteban, Étranger devant la porte (I. Varitions), Farrago / Léo Scheer, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 70. Raconter une journée banale en découpant le récit de celle-ci en plusieurs fragments travaillés dans leur dimension graphique, visuelle mais surtout sonore ou musicale. Thomas Braichet, On va pas sortir comme ça on va pas rentrer, P.O.L., 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 71. Décrire un paysage famillier, en utilisant la technique du vers justifié, c’est-à-dire en limitant chaque vers du poème à 37 caractères, hors ponctuation, aucun mot ne pouvant être artificiellement coupé. Lucien, Josiane Suel, Visions d’un jardin ordinaire (poèmes et photographies), Marais du Livre, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 72. « Dans le souvenir clos d’une personne, il y a tout un monde. Les existences croisées se suivent, se suivent. Des abscisses et des ordonnées très personnelles. Il s’agirait de cerner, cela suppose des contours. Nous ne percevons que des fragments. Les bribes qui forment une constellation, réunies en album. Ce n’est pas une histoire. Ce n’est jamais l’histoire. » Laure Limongi, Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques, Al Dante, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 73. Décrire le héros fétiche de son enfance, à partir de différents documents réels ou imaginaires, fragments hétéroclites, à collecter et à agencer de manière à faire apparaître en creux son propre portrait sous le palimpseste de celui de son personnage préféré. Julien d’Abrigeon, Pas Billy the Kid, Al Dante, Collection Niok, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 74. Adapter votre film préféré sous forme de texte en vers ou en prose. Jan Baetens, Vivre sa vie (Une novellisation en vers du film de Jean-Luc Godard), Les Impressions Nouvelles, Collection Traverses, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 75. Des moments qui se suivent et qui parfois ne se ressemblent pas. Une histoire commence avant de dévier vers une autre. Amas de sensations, d’impressions fugitives, de flashs de mémoire, d’épiphanies. L’ensemble forme un journal écrit ou dessiné plus que surprenant. François Matton, J’ai tout mon temps, P.O.L., 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 76. À partir d’éléments hétéroclites de conversations interrompues, de phrases sur tout et sur rien, de citations sans mention d’auteurs, de slogans politique ou publicitaire c’est au choix, de questions sans réponse ou d’idées toutes faîtes, le tout mis bout à bout, construire un curieux montage à la manière d’un copié/collé où des voix alternent sans chercher forcément à communiquer entre elles. Didier Arnaudet, Exercices d’équilibre, Le Bleu du Ciel, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 77. Récrire une ou plusieurs fois la page 100 d’un livre que l’on n’a pas encore lu. Garder les trois premières phrases intactes, puis modifier le reste en conservant quelques menus éléments, en développant une partie et supprimant d’autres parties tout en restant dans le cadre d’une page dont on n’écrira jamais la suite. Alain Fleischer, Là pour ça, Léo Scheer / Flammarion, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 78. « Je me souviens d’avoir projeté de déchirer la page 48 de tous les livres que j’emprunterais à la bibliothèque publique de Boston mais de m’en être vite lassé. » Former un poème à partir d’un choix de textes (comme autant de pages arrachées à ses livres de chevet, ses ouvrages de référence) et d’autant de pages originales. Joe Brainard, I remember (Je me souviens), Actes Sud, Collection Babel, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 79. Choisir sa propre stratégie de remise en jeu, de remise en circulation des livres de la bibliothèque - aussi bien, du « bagage » langage : focale(s) et ustensile(s), chacun les siens. « Sortir du couloir moi. » Christof Migone, La première phrase et le dernier mot, Editions Le Quartanier, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 80. Explorer, longtemps après, les lieux de son enfance. Refaire le chemin à l’envers et laisser l’écriture glisser au rythme du film qui se déroule : le mouvement d’une barque sur l’eau, le rituel d’un trajet (à pied, à vélo, en voiture). Ce que l’on y voit, dans sa répétition, et le mouvement sans retour du cours de ce flux de souvenirs, leurs sensations, leurs dérives poétiques, revisitant ces images surgies du passé, sur une vie qui a eu lieu et qui regarde à présent, celle du narrateur. Julien Gracq, Les Eaux étroites, in Oeuvres complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, II. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 81. La dérive urbaine d’un homme, un personnage qui tient à la fois du roman noir et du roman de critique sociale, la reconstituer le plus froidement possible, de manière objective et descriptive, avec des phrases très courtes, un rythme haletant, passages entre lesquels se glissent des fragments plus personnels et lyriques où le je fait son retour en force, afin de mettre en forme, dans un même mouvement, le tableau et le verdict terrifiants d’un monde, le nôtre, qui marche sur la tête. Jean-Pierre Ostende, Voie express, Gallimard, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 82. Évoquer une suite de souvenirs personnels sous forme de courtes histoires, anecdotes singulières, parfois absurdes, qui s’inscrivent dans un environnement quotidien, série d’images successives qu’une phrase unique rapproche du monologue. Jérôme Mauche, Electuaire du discount, Le Bleu du ciel, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 83. « Comment circonscrire la figure humaine ? Masquer les traits de ses pulsions ? Révéler son désir en cachant son identité ? Monnayer son reflet en icône ? Revêtir des mythes ? Lire les masques ? Les nuances de leur diversité ? Amputer son je sans le nier ? Dérouler les histoires d’un cliché, d’un regard photographié ? Raconter ces histoires avec les bons mots-clefs ? » Laure Limongi, Thomas Lélu, Rumeur des espaces négatifs, Léo Scheer, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 84. Prendre une date importante pour vous (une rencontre, un décès, un passage, une transformation) et raconter ce qui s’est déroulé ce jour-là, à l’aide de courtes phrases syncopées, dans un texte au rythme haletant qui brasse l’événement et permet d’entrer dans le vif du moment, de cerner au plus près son actualité. Christophe Fiat, New York 2001 : poésie au galop, Al Dante, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 85. Établir la liste des hommes et des femmes de sa vie, ou celle des mots qui nous sont chers, mots de passe ou mots d’ordre, ou bien encore celle de tous ces lieux que l’on affectionne tout particulièrement, parce que l’on y a vécu ou que l’on a toujours souhaité s’y rendre, différents endroits dont on déforme à loisir les noms ou l’orthographe pour l’occasion, en jouant sur les à-peu-près du langage, les détournements de sens, les consonances approximatives, en composant des mots-valises, des jeux de mots, des calembours et des raccourcis. Donner à cette liste la forme d’un éloge-logorrhée du voyage à travers les mots. Jean-Pierre Verheggen, Ridiculum vitae, précédé de Artaud Rimbur, Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 86. Explorer des territoires sauvages, interdits, dangereux. Raconter la guerre : l’horreur, le viol, la torture. Affronter la mort à travers la sexualité, ou la sexualité à travers la mort. Transgresser les lois, lever tous les tabous, afin de retrouver cet Éden perdu. Enfin, faire parler une langue, un souffle, un chant, un langage futur, où « le sens a un son », où jaillissent les néologismes, les mots-valises, les échos de langues multiples, où la ponctuation ellemême est un personnage. Pierre Guyotat, Éden, éden, éden, Gallimard, 1970. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 87. Décrire un lieu (dans lequel on n’a pas été depuis longtemps) comme si on y était. Inventaire en mouvement dont on rapporte avec soi quelques objets-souvenirs en s’interrogeant sur le temps qui passe et la mémoire qui flanche. Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué, Collection PaRDèS, Éditions Aleph, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 88. S’éloigner du monde afin de mieux le saisir. Face à l’aveuglement et au vide, s’efforcer de redonner forme à ce qui n’est plus, et parvenir à nommer l’absence, pas l’absence de quelqu’un mais une absence plus globale. Mener une réflexion sur le silence, sur le vide, sous la forme d’une sorte de répétition, de déplacement des corps et des mots dans ce vide. Pour parvenir à mener ce travail, prendre soin d’éparpiller les mots sur la page, en privilégiant les phrases très courtes, souvent réduites à deux trois mots, pour aller à l’essentiel, dans un style épuré associé à une réflexion pertinente. Fabienne Courtade, Il reste, Flammarion, Collection Poésie, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 89. Composer un texte comme un morceau de musique, à partir de fragments de phrases répétées, mises en boucles, de rythmes entraînants et variés aux sonorités étonnantes, en mixant plusieurs sources textuelles de natures différentes. Sylvain Courtoux, Nihil, Inc._7, IKKO, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 90. Lors d’un voyage, tenir le journal intime de sa propre stupéfaction, la chronique exhaustive de son dépaysement, s’étonner de voyager comme on peut s’émerveiller d’écrire. Évoquer ses souvenirs, ses lectures, relater l’histoire du pays ou de la région que l’on découvre à cette occasion, décrire les paysages, les visites que l’on fait dans les musées. Attentif à ce qui nous entoure, tracer le portrait des gens que l’on rencontre. Parler aussi de son cheminement intérieur et de son travail d’écriture. Charles Juliet, Au pays du long nuage blanc, P.O.L., 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 91. Une image, une métaphore, une équation existentielle que l’on s’empresse de noter au fil du temps, une impression fugitive, des moments furtifs, des portraits croqués sur le vif. Des bouts de textes, fragments sur le vertige d’être là. Bernard Faucon, La peur du voyage, William Blake & Co., 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 92. Puiser dans notre histoire et garder la mémoire de tout ce qui peut y être conservé, compilé, inscrit, annoté, dans l’attente de resservir : les mots, les odeurs, les lieux... Les images nostalgiques de notre enfance. Les mots en appellent d’autres, et par vagues, les souvenirs envahissent l’esprit, puis la page. Le regard que l’on porte sur soi et sur ceux qui nous entourent. Claude Chambard, « Ce qui arrive », Le Bleu du Ciel, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 93. Écrire un texte de type élégiaque, qui tient à la fois du récit, du discours et du poème, pauvre dans sa précision, économe dans le choix des mots, peu d’adjectifs, d’adverbes, d’images et de métaphores. La description d’un lieu par exemple, avec le ton du relevé d’indices, du rapport d’enquête, ou la brièveté de la carte postale. Emmanuel Hocquard, Album d’images de la Villa Harris, Hachette Littérature, 1977. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 94. « Écrire face au monde, c’est témoigner, comme le dit Blanchot de Celan, que l’on est à côté de quelque chose d’absent dont on doit témoigner malgré tout. » Une présence au monde, au plus près de la terre et du poids des éléments. Nommer les choses par leur nom et leur espace (un espace réduit à peu d’éléments (feu, air, vent, terre, mer, bois), à quelques objets (lampe, table, charrette, lit)), choses qui sont loin d’être figées dans l’immobilité paisible ou solennelle d’une nature morte, mais presque toujours soumises à des déplacements, animées de mouvements plus ou moins violents. Se contraindre à traduire par brefs éclats, fragments, leur appréhension immédiate, pour en restituer l’attention, la dignité et cette part de silence essentiel que les discours ont avili. André Du Bouchet, l’ajour, Éditions Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 95. Effectuer un retour en arrière comme l’on revient vers sa maison natale (moins celle où l’on a réellement vécu que celle que l’on transporte en soi), revenir sur les images du passé, l’expérience de l’enfance, porteuse d’une mémoire en éveil et une espérance, une confiance dans l’avenir, où s’annonce « l’avènement du monde » dans « les choses d’ici » : l’arbre, la montagne, la pierre, le feu... Yves Bonnefoy, Les planches courbes, Éditions Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 96. Rendre compte au plus près des états successifs ou simultanés d’une conscience, au fil d’un temps comme arrêté. Lui donner une forme éclatée, mêlant descriptions quotidiennes et réflexions critiques, notations intimes et fragments de poèmes livrés en vrac, tout cela composant peu à peu une sorte de journal de voyage poétique, de mosaïque mentale. Mathieu Bénézet, Détails, Apostilles, Flammarion, Collection Poésie, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 97. Se livrer à une méditation poétique en forme de variation sur une couleur de son choix en l’approchant tour à tour sous un angle plutôt abstrait, et sous un angle plus concret, charnel même, la couleur, les objets, les sensations nées de cette couleur. Jean-Michel Maulpoix, Une histoire de bleu, Mercure de France, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 98. Fenêtres d’appartement, d’hôtel, de restaurant, de gare, d’ordinateur ou de téléviseur (cette autre fenêtre « qui contient toutes les fenêtres »), pare-brise, fenêtre de son lieu de travail, de la maison le matin quand on ouvre les volets, vitre du métro, du train, quand on regarde filer à vive allure le paysage distrait, autant d’images qui viennent du dehors, qui nous impressionnent. Les fenêtres cadrent un état du monde. Restituer par le biais de phrases concises, impressions détachées, fragments autobiographiques, refléxions esthétiques ou philosophiques, sur des lieux dont le trait commun est leur banalité, le regard que l’on porte sur le monde. Raymond Bozier, Fenêtres sur le monde, Fayard, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 99. Travailler le chaotique et l’informulé de la langue, dans un suspens des mots qui disent à la fois l’être au monde et son acte d’écrire sans que la lecture puisse décider d’un partage bien tranché. Écrire, sans objet sinon celui qui s’écrit, ainsi de ces marches pour le seul mouvement régulier où le pas se perd sans dessiner de chemin : « Ne rien dire. Ne rien taire. Écrire cela. » Jacques Dupin, Le corps clairvoyant (1963-1982), Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 100. Transmettre le ressenti brut de la langue, la parole, l’écriture, à la vitesse des mots. Dans une sorte de rumination, de mastication verbale, en prenant systématiquement à revers les règles habituelles d’expression, en jouant sur des redondances de séries, afin d’introduire d’infimes décalages, et de prendre distance avec ce que l’on écrit. Une critique qui s’inscrit dans la langue elle-même. Arno Calleja, À la bétonnière, Le Quartanier, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 101. La naissance d’un enfant, ses gestes, ses attitudes, ses expressions, rappellent beaucoup de choses de notre propre enfance. C’est un réel rafraîchissement de la mémoire. Se concentrer sur son enfant, le regarder vivre et le présenter au monde en dressant son portrait dans un texte où l’on répète à loisir le prénom qu’on lui a donné. Eugène Savitzkaya, Exquise Louise, Minuit, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 102. Écrire sur les deux endroits géographiquement éloignés l’un de l’autre dont ses lignées paternelles et maternelles sont originaires. En ces lieux se confondent des histoires différentes. Collecter ces histoires, ces anecdotes, dans les archives familiales ou la mémoire locale et les restituer dans un poème où le questionnement ne porte pas tant sur la vie que sur l’énigme que représentent toutes ces vies. Marie-Claire Bancquart, La paix saignée suivi de Contrées du corps natal, Obsidiane, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 103. Un paysage qui nous est famillier, que l’on observe tranquillement depuis chez soi : un jardin, une cour, une place. Parvenir à l’expression la plus brève et la plus tendue pour décrire cet endroit, ce qui passe entre le dehors et ce qui nous est intérieur. Non pas l’état premier de la sensation, mais l’aboutissement de notre expérience au réel. Antoine Emaz, Entre, Deyrolle éditeur, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 104. « Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale, sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? C’est surtout de la fréquentation des villes énormes, c’est du croisement de leurs innombrables rapports que naît cet idéal obsédant. » Michel Deguy, Spleen de Paris, Galilée, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 105. Tenir le journal d’une année, à partir d’une compilation de différents textes, publiés ou republiés cette année-là : romans, nouvelles, essais, recueils de poèmes, pièces de théâtre, articles de journaux, prospectus, dépliants publicitaires ou touristiques, articles de dictionnaires ou d’encyclopédies, modes d’emplois, cartons d’invitation, convocations, petits mots, e-mails et lettres, listes de courses, factures, ordonnances. Renaud Camus, Est-ce que tu me souviens ?, P.O.L., 2002 customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 106. Écrire un poème à partir de formules présentes dans les lieux publics (affiches, plaques et divers panneaux de signalisation (interdiction, obligation, indication, information), toutes ces bribes de textes et leurs superpositions dans nos perceptions quotidiennes. Des rêves urbains mis à plat dans une suite de mots brusquée, à grande allure, avec dérapages contrôlés de sens et de syntaxe, effets de prolifération parallèle, entrelacements subtils, entre abstraction et petits événements quotidiens, un bout d’image dans l’œil en passant. Anne Portugal, Les Commodités d’une banquette, P.O.L., 1985. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 107. C’est une manière de s’approprier un espace, de l’apprivoiser, d’en prendre la mesure. Une méditation sur ce que l’on perçoit du monde et de son entourage. Une théorie de souvenirs rassemblés un à un, grain à grain, pour en maîtriser le flot. Aphorismes en faux rhizomes. Pour évoquer le silence. Dominique Grandmont, L’air est cette foule, Dumerchez, 1996. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 108. Donner à lire les épreuves que l’on a traversées, les morceaux d’une existence reconstruite au fil du texte qu’on écrit, au long de ce parcours corporel et temporel. Ce que les yeux ont vu, ce que le nez a senti, ce que les phalanges ont touché, toutes ces sensations qui les ont formé et dont ils sont pétris. Dans ce regard que l’on porte sur soi se reflètent d’autres corps. Raymond Federman, Mon corps en neuf parties, Al Dante, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 109. Dresser le catalogue des phrases tour à tour anodines, grandiloquentes, burlesques, insignifiantes ou cocasses, qu’on prononce au quotidien dans le couple. Écrire une fiction d’après ces paroles (amitiés, paysages, lectures, épopées domestiques, aphorismes et sentences). Alain Frontier, Portrait d’une dame, Al Dante, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 110. « Caprice ou mélancolie, chocolat est cette gourmandise faite de tout petits mots volés aux hiers brouillons, lorsque la peine encore prévalait sur le sourire. Bouche fendue de l’enfance, glace sans tain, grimace que me renvoie aujourd’hui, comme un lointain reflet, ce visage dont je ne suis pas sûr qu’il soit le mien. » Olivier Brun, Chocolat, Hors Jeu éditions, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 111. Écrire un texte à plusieurs mains, et permettre que d’autres puissent ensuite le fouiller, le prolonger, le dérouter, sur le secret d’itinéraires quotidiens, trajectoire d’une errance urbaine qui peut devenir lieu d’errance et de suprême disponibilité à l’insolite sous toutes ses formes. Itinéraire méthodique plutôt que promenade évasive. Quête poursuivie dans le labyrinthe de la ville qui se construit au fil des trajets. L.L. de Mars & Stéphane Batsal, Moteurs, ou Les Augures, MMI, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 112. Puiser dans le nom des rues, des quartiers de l’endroit où l’on a passé sa jeunesse, matière à écrire de courts textes autobiographiques, fragments de vie, biographie familiale, les lieux fonctionnant comme théâtre de la mémoire. Jacques-François Piquet, Noms de Nantes, Joca Seria, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 113. Décrire un lieu à la manière d’une recette de cuisine. Raconter un voyage qu’on n’a pas encore fait au futur antérieur. Les nuages dans le ciel forment d’étranges et fugitifs tableaux, tenter d’en dresser l’inventaire. Michel Butor, Anthologie nomade, Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 114. La répétition du terme « je pense à toi » agit comme un déclic, un irrésistible élan, qui permet d’écrire à l’être que l’on aime. L’aveu devient témoignage et tendre ritournelle aux travers de phrases-souvenirs, pensées et regards furtifs. Une déclaration d’amour à la recherche de l’autre soi-même. Frank Smith, Je pense @ toi, Éditions Olbia, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 115. Interroger l’entrecroisement et les trames multiples du discours que le poème forme en avançant dans sa propre matière langagière. Sortir de sa forme et de son cadre pour donner à voir l’informel. Il n’est pas tant question de représenter la réalité (qui n’est qu’une représentation), mais bien de présenter l’énergie, la tension qui la traversent et nous avec. Parler d’un sujet en mouvement et atteindre à la présence au travers de toute réalité, au travers de l’image elle-même. Anne-Marie Albiach, Figurations de l’image, Flammarion, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 116. Écrire la biographie sommaire de son auteur préféré, en utilisant de manière répétée le nom de celui-ci pour entrer dans son univers, en jouant sur un décalage entre l’idée que l’on s’en fait traditionnellement et une logorrhée relatant ses péripéties. Liliane Giraudon, Dessins de Christophe Chemin, Mes bien(aimé(e)s, Inventaire/Invention, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 117. Écrire un texte sur le travail, sur le monde du travail, le monde qui nous entoure et comme il nous travaille : absence de lieu, rupture de chronologie, enchevêtrement des motifs et des rythmes. Dans les espaces mélangés, les personnages que l’on décrit entrecroisent leurs temps et se parlent. Et comme souvent, chacun est seul avec tous et partout. Michel Vinaver, La demande d’emploi, L’Arche, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 118. Pour améliorer la réalité, mettre en place une stratégie consistant à s’attaquer aux circonstances, celles qui s’agitent autour des choses et font que le monde nous échappe et nous laisse interdit. Pour y parvenir, écrire des petits blocs de prose poétique. D’un côté, noter comment les choses apparaissent et disparaissent. En contrepoint de ce monde mouvant, prendre des éléments réels assez disparates et les assembler, les fixer en paysages imaginaires. Emmanuelle Pireyre, Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances), Maurice Nadeau, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 119. S’étonner des moindres faits quotidiens, ceux que l’on ne voit pas, que l’on ne voit plus, les actes banals, les sentiments communs, tous ces lieux qui font notre lot quotidien. Petr Král, Notions de base, Flammarion, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 120. Avec une écriture alerte et ironique, déjouer les poncifs, revisiter la tradition, multiplier les clins d’œil et faire tanguer les repères historiques, sociologiques et linguistiques. Par cette esthétique du tremblé, poser un regard neuf sur l’univers contemporain. Interroger la place de l’homme dans un territoire marqué par les figures du vide et du vertige. Explorer la représentation d’une géographie déterritorialisée qui renvoie au vide, à la fragmentation et au passage. Jean Echenoz, L’occupation des sols, Minuit, 1992. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 121. Écrire la vie avec des mots qui bougent. Célébrer les fastes d’une ville et la beauté des femmes dans une subtile alternance de tonalités, de rythmes et de styles, portés par une ferveur jubilatoire, une exubérance de l’expression, une orchestration rutilante. Diviser le récit en plusieurs mouvements comme une partition. Un canto. Un texte musical. Paul Nizon, Traduction de l’allemand Georges Pauline, Canto, Éditions Jacqueline Chambon, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 122. Dans le mouvement déambulatoire de la marche, décrire ce que l’on voit, ce que l’on perçoit, le flot des passants, la foule des mots courant sous le flux des images, la ville défilant sous nos yeux par à-coups, brusques déplacements en fragments décousus, dans ce décor discontinu, une suite d’émotions, d’échos fugitifs, et de corps fuyants. Et dans cette avancée, ce que l’on sait d’avance, saisis d’office, dans un même temps ce que l’on ressent, pensées et situations parallèles, ce qui me regarde en paysages simultanés. Guillaume Fayard, Sombre les détails, Le Quartanier, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 123. La dispute est le point d’orgue d’une tension, d’un instant en suspens. Revenir sur un moment critique de sa vie, en rapporter les paroles dans le récit que l’on fait de cet épisode. Un dialogue, une conversation à bâtons rompus. Le drame est dans les détails. Jacques Séréna, Isabelle de dos, Minuit, 1989. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 124. Établir une liste d’aphorismes entre slogan politique et maxime poétique, à partir de collages de textes aux provenances variées, manchettes de journaux et annonces publicitaires détournés. Hubert Lucot, Pour plus de liberté encore : slogans hyperlibéralistes, Voix éditions, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 125. Agencer les mots comme des suggestions, les disperser sur la page de façon à encercler les espaces laissés vacants, ainsi rendus disponibles aux scintillements du langage. Libérer le sens des significations fossiles. Cerner les vides où se déploie une langue sans cesse mouvante et néanmoins tenue. Mettre en évidence le réseau de sens habituellement voilé par la linéarité du langage en utilisant notamment les possibilités de variation typographique et de mise en page comme mise en scène. À partir d’images, avec ce système de montage, construire un paysage à aménager. Vannina Maestri, Mobiles, Al Dante, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 126. Les calligrammes allient travail sur le sens et sur l’image. Les mots ont des visages. Composer le portrait de l’un d’eux en jouant sur les variations de taille, de couleur, d’épaisseur, la place des mots dans la page, la mise en espace et la typographie, afin d’induire des manières différentes de lire, de dire. Jean-François Bory, Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg, École des Loisirs, Collection Medium, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 127. Décrire un pays en énumérant tous les stéréotypes, emblèmes, objets, outils, figures et déterminismes liés à celui-ci. Éric Giraud, La Fabrication des Américains, Éditions Contre-Pied, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 128. Chercher dans ces détails qui font que la vie en famille est heureuse ou pesante, l’anecdote, le sens opaque, lointain et transparent de toute existence. Frédéric Boyer, Kids, P.O.L., 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 129. L’écriture est une forme de saisie du monde qui s’effectue dans un mouvement de recul de celui qui écrit par rapport au monde et par rapport à l’écriture. Dans ce creux, dans cette distance, mû par l’espoir d’écarter de soi les dangers de la vie qui est sauvage, tout comme la parole comparée à l’écriture qui peut servir à apprivoiser, ou au moins à tenter de le faire, la parole et la vie. Mohammed Dib, Feu beau feu, La Différence, Collection Clepsydre, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 130. Donner à entendre le discontinu discours sur le monde, dans un texte où se croisent plusieurs regards, bric-àbrac de conférence et conte à rebours, bribes de textes à l’emporte-pièce et jeux de mots approximatifs, assonances et allitérations, un voyage spatio-temporel, un va-et-vient permanent entre réalité et fiction : « Dans la conférence : des faits, des confidences, défaire des connivences, livrer l’ivraie, livrer la conférence comme une boucle déliée en bouche. » Nicolas Tardy, Conférencer, Éditions Le Triangle, Rennes, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 131. Que voit-on quand on voit ? Mais qu’est-ce que le regard ? Qu’est-ce que le visible ? Entre nos mains et nos yeux, les mots s’interposent toujours, nous croyons voir mais ne faisons que lire. D’ailleurs le regard en lui-même n’est pas l’instrument d’information et de constat que l’on croit. Il n’est pas qu’un aller et retour, c’est un espace, un espace sensible qui s’emplit du sentiment d’un toucher visuel. Jean-Luc Parant, Les Yeux, L’Envahissement des yeux, José Corti, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 132. Dresser l’inventaire de ses projets oubliés, de ses rendezvous manqués, de ses pas perdus, de ses rêves détruits, évanouis, ravis, toutes ses phrases inachevées ou même jamais commencées. La violence des circonstances de chaque disparition ou leur prosaïsme les magnifiant. Henri Lefebvre, Les unités perdues, Virgile, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 133. Tenter de mettre à jour la spécificité du sexe opposé à partir de sa mécanique propre. Une accumulation de mots glanés au fil des jours qui disent le sexe, fragments du désir amoureux qui forment le texte Louis Calaferte, La mécanique des femmes, Gallimard, collection Folio, 1994. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 134. « je sais où mon livre tient son rang serré mais je retarde le moment de le retrouver. afin d’aiguiser encore davantage la sensation de son manque. des fragments, des pages, des paysages se projettent entre ma mémoire et ma faim, construisent par bouts-séquences un fantasme du livre que, du coup, mon écriture d’alors affûte et façonne avec maladresse - traces, réflexions, poèmes, notes d’une lecture anticipée sur le livre comme si écrire c’était par avance dévoiler les bribes d’un corps jusque-là uniquement entrevu - chorégraphie intérieure où mes paroles deviennent lignes droites et courbes, déplacements, esquisses, toucher d’ombre dans l’intimité du vent seul. » François Rannou, Thierry Le Saëc, la Librairie, Apogée, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 135. Création spontanée de mots et de sons nouveaux, en permutant, superposant, juxtaposant, accélérant, ralentissant tour à tour des sons, en récurrence. À travers la sonorité des mots, mis à mal, ces derniers perdent leur prétendu sens, tout en créant de nouveaux mots au hasard. Franchir la barrière qui sépare musique et poésie, briser ces catégories et passer le mur du son. Henri Chopin, Poésie Sonore Internationale, Jean-Michel Place éditeur, 1979. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 136. Le personnage est le matériau d’une fable poétique à réinventer. Le personnage est une instance, un paramètre qui permet de mettre du narratif dans la poésie. Faire pivoter les formes traditionnelles (conte, poème, scénario, livret d’opéra), altérer les genres et se livrer à un processus de décantation. Entre autobiographie et exercices de constructions fictionnelles. Véronique Pittolo, Chaperon loup farci, La Main courante, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 137. À partir de brèves notations de faits et gestes quotidiens, de descriptions d’instants partagés avec une personne qu’on aime, faire son portrait, en courts fragments qui commencent tous par son prénom. Gilles Moraton, Nina, un portrait, L’Anabase,Collection La Chrysolithe, 1999. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 138. Recenser ces objets utilitaires connus de tous, si proches de notre quotidien que l’on a perdu aujourd’hui le sens de leur présence. Ces objets patinés par le temps, nus comme au premier jour, ici réellement animés. Une évocation chargée de sentiments dans le déploiement, peutêtre dialogué, du souvenir. Jean-Loup Trassard, Objets de grande utilité, Le Temps qu’il fait, 1995. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 139. L’attente, la sensualité de la grossesse, ses résonances avec la nature. Le rapport d’une femme à son corps, à son état et à son entourage. Maryline Desbiolles, Le Petit col des loups, Seuil, Collection Fiction & Cie, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 140. Nommer les choses pour qu’elles soient. Faire sentir et voir la présence des éléments - terre - eau - lumière, des animaux et des paysages (roches, vents, pluies, aurores, oiseaux, rivages). Les nommer pour leur donner place dans l’univers. Des poèmes brefs, vifs, enlevés mais sans envolées lyriques. Kenneth White, Le Passage extérieur, Mercure de France, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 141. Écrire le journal de bord d’une errance au cours de laquelle on s’immerge totalement dans un lieu et l’on construit son récit à partir d’écoutes, de documents retrouvés, de paroles libérées. Un manuscrit enfoui, une lettre oubliée, un journal local d’époque. Partir à la rencontre des souvenirs, fouiller les mémoires, hanter les archives des sous-préfectures. De ces informations éparses, tirer une substance en fonction du principe des coïncidences. Dessiner une histoire qui devient matière vivante d’écriture. Les héros, obscurs figurants de l’histoire ou gloires internationales, se croisent, les époques se télescopent et les événements se répondent selon une logique qui échappe aux manuels d’histoire. Patrick Beurard-Valdoye, L’Europe en capsaille, Al Dante, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 142. Le texte évoque sa propre élaboration, engendré par la démarche même de son écriture, et cette dernière se réalise à mesure qu’elle se reporte, qu’elle s’essaye ellemême en hypothèses, produit à intervalles réguliers des interrupteurs syntaxiques remettant les compteurs narratifs à zéro, sans l’effet d’un procédé appliqué mécaniquement, mais en mettant en jeu, dans une dynamique de la coupure, de l’élagation, une tension qui fissure les mots, les fait entrer en fusion. Virginie Lalucq, Couper les tiges, Comp’act, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 143. On prononce assez rarement les noms scientifiques des plantes, les laissant ainsi dans une distance qui les sépare des langues parlées couramment et les maintiennent dans une irréductible altérité. Écrire un poème sur le thème du jardin, en réfléchissant à l’impact de ces noms qui peuvent constituer une sortie du poème en y insérant la voix de l’autre, pour aborder dans le même geste la question de la « fin du poème. » Ryoko Sekiguchi, Héliotropes, P.O.L., 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 144. Phrases courtes, ellipses et laps, ponctuation amnésique, coq-à-l’âne et tête-à-queue, je féminin, suggestions sexuelles, plages de souffle et rythmes endiablés constituent la morphologie polymorphe d’une voix et de son énoncé iconoclaste. Le débit - Furie bonds - s’impose dès le début, s’y débat, crée une ambiance débordante et avance un langage, un univers personnel, reliant le monde de l’enfance et les jeux des adultes, de la jalousie ou de l’érotisme. Hugo Duchesne, Furie Zéro, bâtons, Le Quartanier, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 145. Pousser la mémoire des lieux et des corps en avant des mots qui la fixent. Les mots ne sont plus dès lors que des rythmes spatialisés qui insufflent à la langue une vie pantelante. La simplicité de cette écriture tient à son évidence rythmique, le vers ne ponctue pas, il fait voir la capacité de ponctuation d’un mot, sa respiration. Renée Gagnon, Des fois que je tombe, Le Quartanier, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 146. En faisant acte de remémoration, se replacer dans quelques-unes des circonstances d’un événement particulièrement instense pour en examiner, chronologiquement, la teneur. Raconter, à travers des séries (scènes sur le vif, portraits, paysages), ce qui nous a le plus frappé. Rapporter ce que notre mémoire conserve à vif, images dominantes de sa quotidienneté. Procéder par écriture (convocation de mots, de phrases, de sonorités, de rythmes) et plonger dans l’événement (ou dans son souvenir) en recourant à des procédés formels poétiques traditionnels - métrique, rime - pour les diversifier le plus possible. Christophe Lamiot Enos, Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II, Editions Flammarion, Collection Poésie, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 147. Le poème comme un désir d’attraper et de tenir dans un rythme, une image, les surprises de l’instant, un devenir. Entourer le poème par une amorce et une conclusion faites de bribes de phrases de la vie quotidienne afin de montrer comment le poème surgit du langage quotidien, comment il domine brusquement ce chaos du quotidien pour y retourner après l’avoir transmué en établissant son rythme. Rémi Faye, Entre les marges, Le Castor Astral, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 148. Écrire un texte en une phrase qui grandit par des ajouts internes, sortes d’incrustations successives, reprises et ponction d’éléments extérieurs, avec une apparence de décousue et de conjonctions sans logique qui forment un entassement haletant où rien ne semble avoir ni commencement ni fin. Un flux ininterrompu de sentences, de recensement effréné, d’invectives et d’énoncés mêlant sexe et violence. Jérôme Bertin, Round 99, Al Dante, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 149. Une prose rythmée par une multitude d’images poétiques et de formules télégraphiques, recourant à une extrême tension qui renouvelle la typographie même de la page, tout en empruntant au théâtre son régime de dialogues rythmés. Mise en scène de la comédie humaine d’une société animée par le pouvoir de l’argent, succession de voix coupées, et des personnages pathétiques pris au piège de leur propre vie. Hélène Bessette, Le Bonheur de la nuit, Léo Scheer, Collection Laureli, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 150. Devenir son propre sujet d’étude, se soumettre aux flux de messages médiatiques et publicitaires, ingurgiter le maximum de programmes de divertissement, pour en ramener des informations du réel et comprendre en quoi consiste la mise en disponibilité mentale des téléspectateurs. À travers cette expérience limite, cerveau et corps se modifient inéluctablement, décrypter sa mutation en cours. Chloé Delaume, J’habite dans la télévision, Verticales, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 151. Fragments organisés en suite ou séquences. Histoire de processions et d’origines. Couleurs, sons, lieux et temps. Y accéder par bribes, par morceaux tombés. Autant de points de vue différents sur une réalité qui nous échappe. Série déterminée de mots dont les variations, le rythme, les reprises forment un récit énigmatique et sonore. Esther Tellermann, Encre plus rouge, Flammarion, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 152. Expliquer son rapport à l’acte photographique, les interrogations qu’il implique, et dans cette captation du réel, saisir ce qui fait face à l’objectif et le mettre en liaison avec le travail de la langue, dans un texte dont le rythme trépidant de la phrase qui se cherche, sinueuse, envahit l’espace et le révèle. Claude Yvroud, Arrête arrête continue continue, si tu veux, Propos2éditions, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 153. Un tissage entre des espaces, des temps identifiés, singuliers, et des imaginaires qui les débordent. Un emboîtement de fragments et de matériaux, un voyage entre les genres et les écritures. Trajets dans la cité et parcours dans un réseau d’écritures, entrelacements de fragments entre chroniques et fictions, réalité et imaginaire. Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot, L’extraordinaire tranquillité des choses, Éditions Espaces 34, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 154. Inventer un nouveau langage, une écriture du mouvement, de ce qu’il déplace en nous et hors de nous dans la durée de son déroulement. Une tentative inédite de retranscrire la marche dans tous ses états, associations et impressions, expérience du temps, observation de la nature, considérations métaphysiques. Céline Minard, R., Comp’act, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 155. Une histoire de trajectoire, de trajets individuels, chacun part de chez lui, les trajectoires vont se croiser, se nouer, se dénouer. Sauf que non, les trajectoires partent de plus loin, et elles sont aveugles. Tous parlent, bien sûr, ils tiennent tous leur rôle, ce ne sont pas des rôles, ce sont des vies, mais tous ne sont pas les narrateurs de ce texte. Un texte à plusieurs voix qui se relayent, inégalement, sans autre ordre que la nécessité du récit, la force d’inertie du récit, lancé comme le destin qui échappe à chacun. Laurent Mauvignier, Dans la foule, Minuit, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 156. Aborder de l’intérieur le poids des paroles et du regard des autres, le poids du jugement, du reproche, l’incompréhension comme le poids d’un regard muet et bienveillant. Décrire le quotidien d’une femme qui pourrait être notre voisine, se glisser dans sa peau comme pour lui faire un signe. Par les sens, comme en aveugle, faire ressentir les choses de son quotidien et puis, peu à peu, dévoiler ce qui lui arrive, par les odeurs, les sons, les couleurs, une sensualité des situations. Quelque chose de lumineux posé au plus banal du quotidien et qu’une menace vient rendre encore plus fragile. Emmanuelle Pagano, Le tiroir à cheveux, P.O.L., 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 157. Écrire quelques phrases avec une fin donnée pour inventer le début et créer un refrain. Écrire des phrases se terminant par exemple par pour ne pas mourir ou n’existe pas puis y intégrer des mots trouvés par hasard dans un livre ou un dictionnaire. Enregistrer (ou noter) successivement les phrases lues une à une en variant les formes de lecture (ou de prise de note). Une phrase à tour de rôle, de plus en plus fort, tout en réservant des silences pour intercaler ultérieurement d’autres phrases, en réaction aux premières, de façon crescendo avec d’éventuels retours en boucle, une mise en bouche, des effets de canon et de polyphonie. Patrick Dubost, Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix), VOIXéditions, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 158. Faire défiler dans un long monologue de très nombreux personnages qui se rencontrent, se coupent, s’entrechoquent ou ne se rencontrent pas : un voisin, une amie, un père, un fils, et tous les autres, qui prennent corps et langue, tout autant pour le plaisir de la lecture que pour celui du théâtre, pour former un roman théâtral. Le bruit du monde passe par une seule bouche, un seul corps, une somme de voix dont le personnage serait le porte-parole. La vie et ses cahots. Noëlle Renaude, Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux, éditions Théâtrales, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 159. Tourner dans le vide du texte, mots, les mêmes, en leitmotiv, suivant le rythme du souffle, ses saccades, ses essoufflements, ses syncopes, la vie qui se continue et ne cesse de se jouer. Comprendre pourquoi et comment une part du temps et de l’espace vécus se dérobe à la mémoire. Inquiétude de l’origine et de l’identité à la fois. La syntaxe souvent perturbée, déviée plus exactement de son cours normal, avec incises, mots-pivots qui réorientent l’écoulement de la phrase dans une autre direction, déplacement des adjectifs et des adverbes, suspens, une syntaxe qui donne le sentiment du tâtonnement dans l’obscurité. Faire entrer dans le poème tout ce que « veut la respiration se reprenant / ce qu’elle accroche / de vide au milieu. » Emmanuel Laugier, Mémoire du mat, Virgile, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 160. Faire le portrait en creux de vos voisins, les décrire en une série de brèves saisies de réel, vignettes de textes courts, clins d’œil, anecdotes pointues et pointes d’ironie, pas d’histoires mais passages de témoins, miniatures, récits concis mais circonstanciés, tableautins et versions réduites d’images instantanés, tenant lieu de lien, une phrase éclair à chaque fois. Fabienne Yvert, Par la fenêtre, Editions des Petits Livres / Harpo &, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 161. Décrire minutieusement les objets du quotidien, la répétition de gestes machinaux, laborieux, jusqu’à donner le vertige, dans un bric-à-brac qui multiplie pêle-mêle les structures du néant. Utiliser pour y parvenir des phrases nominales courtes, cinglantes, des verbes à l’infinitif, ou à l’aide du pronom personnel on. La langue, elle aussi, traduit la déshumanisation opérée par le travail et participe de la même puissance hallucinée de susciter l’illusion des choses. Thierry Beinstingel, Composants, Fayard, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 162. Le premier souvenir qui revient en mémoire à l’évocation d’un lieu. Par petites touches, succession d’instantanés scintillants, en vrac, en dresser l’inventaire versatile. Un lieu, un souvenir. Jérôme Leroy, Le déclenchement muet des opérations cannibales, Editions des Equateurs, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 163. Une mère, elle incarne autant la langue que la mort, c’est aussi parce qu’en elle, comme dans toutes les mères, s’érige le premier rapport d’une communauté fondée sur la séparation des corps. Un monologue impétueux creusé de bouts de perceptions sensibles, de réflexions doublées de confessions, confrontées au regard d’une écriture qui se cherche (à quoi sert un texte face au poids d’un corps en mouvement, d’un corps mort, d’une ville en action, d’un accident, de la disparition d’un être, d’un amour, ou de sa fin ?). Une seule phrase en mille dont les méandres et les accidents exposent le procès, l’incohérence, la chute infinie : le heurt et la fusion de la terre et de la mer, de la mère et de la mort, de la langue et du livre, et leurs combinaisons à l’infini. Jean-Michel Reynard, L’Eau des fleurs, Lignes & Manifeste, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 164. Raconter un événement, un spectacle, une anecdote, en s’inspirant de faits réels qui n’ont pas eu lieu et en les décrivant sous tous les angles et avec tous les tons et les sons possibles, en composant un texte polyphonique à la forme éclatée. Frédéric Léal, Let’s let’s go, P.O.L., 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 165. Écrire un texte composé de propositions philosophiques qui fait abstraction des substantifs en privilégiant, de façon exclusive, les modes impersonnels du verbe (infinitif, mais aussi gérondif et participe). Tenter l’expérience de la déconjugaison par laquelle le verbe, laissé intact, se déclinerait exclusivement à l’infinif. Emmanuel Fournier, Croire devoir penser, Éditions de l’Éclat, Collection Premiers secours, 1996. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 166. « Chaque heure est un poème, chaque poème une heure. Un voyage de l’infime, éclats, fils, feux, fraîcheur, moiteur des corps... Vivacité, violence, naissance et mort, un passage de l’insaisissable... La voix de ce qui se tait mais insiste... Le compte de ce qui ne s’ajoute pas mais recommence. » Jacques Ancet, Vingt-quatre heures l’été, éditions Lettres Vives, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 167. Souvenirs, impressions, réflexions, anecdotes, aphorismes et quelques citations, questions ou clins d’œil. Chaque poème est éclairé de la situation qui l’a soufflé à son auteur. Ou comment l’écriture vient au poète, sans vraiment qu’il ne le veuille, comme ça, parce qu’un moment de la vie, soudain, ouvre cette brêche dans laquelle les mots s’encrent. Francis Dannemark, Une fraction d’éternité, Le Castor Astral, Collection Escales du Nord, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 168. S’immerger dans les eaux troubles d’un cerveau, à la recherche des étincelles de la vie. Le portrait d’une femme multiple en quelques traits finement choisis, au travers d’une succession d’emprunts, de sauts de puce et d’animations, donner une idée de ce qu’est la nature du monde, d’un côté, et la nature de la fiction, de l’autre. Une exploration de possibles qui se présentent tous, au moment de l’écriture ou de la vie, sur le même plan. Régis Jauffret, Univers, univers, Verticales, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 169. Écrire une suite de courtes nouvelles, gouffres et bonheurs simples sous forme de microfictions, où s’enchaînent événements absurdes, souvenirs infimes, portraits savoureux, récits insouciants s’inscrivant dans les interstices d’un quotidien que l’on observe avec gravité et légèreté. Daniel Labedan, Mon grand-père était cow-boy, La Dragonne, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 170. Analyser des situations paradoxales et des événements tragico-hilarants, en ayant recours à la parodie, à la pratique de l’absurde et à la dérision, pour interroger les débordements de notre société. La déstabilisation engendrée par la répétition de signes d’écriture épidémique, un immense collage, un assemblage qui prend la forme d’une litanie de Je voudrais, l’énergie décalée des mots, un langage détourné, en rébellion permanente, avec des hoquets ou des toux incongrus, une parole totale et ouverte, témoignent de la singularité du regard que l’on veut porter sur le monde qui nous entoure. Joël Hubaut, Put-Put, Epidemik, http://joelhubaut.jujuart.com, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 171. Relater sa difficile insertion dans le monde actuel et les tourments que suscitent en nous les processus de l’écriture, la montée des phrases, les devoirs de la création. L’écriture est un geste, une gymnastique, une mécanique. Évoquer avec humour et avec clarté les questions que soulève. La structure de la langue, qui est à la fois extrêmement résistante et parfaitement folle dès qu’on lui donne la parole. Joseph Mouton, Le projet Sombr’Héros, Editions VOIX, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 172. Écrire une suite de courts textes sous forme de récits faussement détachés, entre humour et tendresse, sur le vide des apparences. Avec une écriture, concise, rapide, entrecoupée de parenthèses, de digressions, fouiller les profondeurs inexploitées de l’instant, entre les couches résistantes de la réalité, tracer des itinéraires labyrinthiques, et décrypter les bribes d’une autre distribution du réel, ressuscitant ainsi les regards curieux de l’enfance. Christophe Petchanatz, Les Alfreds, Jean-Pierre Huguet éditeur, Collection Les Sœurs Océanes n°3, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 173. Tenir à jour un éphéméride de pensées, de couleurs, d’objets, de sensations guettant la beauté sous toutes ses formes. Jeanne Hyvrard, La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme), Atelier de l’Agneau, 2000. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 174. C’est une contrainte particulière, pour un texte, d’appeler le corps. Par à-coups, par essais, par tentatives. Cela passe essentiellement par le rythme mais c’est aussi une affaire de tonalités, de volume. Créer des ruptures, des trous d’air, des continuités, des accélérations, des suspensions, des dérives, travailler sur des qualités de respiration. Écrire ne revient pas à donner forme ou à faire apparaître une matière – expression de soi, du monde, de quelque chose qui serait déjà là – mais à travailler une situation précise, parfois banale : une forme spectaculaire, un récit, un dispositif d’énonciation et à lui appliquer une logique rigoureuse de l’action. Joris Lacoste, Purgatoire, Théâtre National de la Colline, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 175. Une image, un texte. Une image et son texte en écho. Décrire ce que l’on a vécu et ce que l’on voit sur l’image. Un ensemble de textimages, de photobiographies. Claire Legendre, Jérôme Bonnetto, Photobiographies, Hors Commerce, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 176. Tentative de saisir sa voix juste, sa propre voix. L’exercice de connaissance de soi sur rien et à partir de rien, qu’on entreprend pour soi, que l’on s’adresse comme premier lecteur, est d’une extrême difficulté : reprises, approches de divers sens par diverses formes, approches de diverses formes par divers sens, contradictions, inversions, suspens, jeux, nœuds, combinaisons, fragments à compléter, à poursuivre ou à abandonner. L’ensemble forme un amoncellement de dépôts en travail. Un cahier de bord d’écriture. Philippe Grand, Tas II, Eric Pesty éditeur, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 177. Une histoire se termine (disparition d’un proche, virage brutal dans sa vie, changement de cap). On tourne la page, la page se tourne, quelques traces encore nous reviennent en mémoire, éclairs, instantanés, brefs retours en arrière. Une série de phrases, courtes respirations, ramassées sur elles-mêmes, dans un souffle coupé, un silence pesant qui se prolonge dans les bruits environnants, comme un cœur de mots serrés qui bat fort. Sophie G. Lucas, Nègre blanche, L’idée bleue, Collection Le dé bleu, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 178. Les lettres des noms forment, sans que l’on s’en rende vraiment compte, dans le secret de leur ordre dispersé, sous forme d’anagrammes, le portrait en filigrane de nos amis et connaissances. En établir la liste la plus exhaustive possible. Jacques Perry-Salkow, Le Pékinois : Petit dictionnaire anagrammique des célébrités, Le Seuil, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 179. La puissance vitale de la danse, dans le rythme partagé par d’autres. Alain Veinstein, Dancing, Seuil, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 180. « Laisser parler – capter ces voix qui montent de partout – donner une forme (et une forme qui résiste) au magma, au bric-à-brac – univers dont est fait l’être que nous sommes un moment sur la terre. Revient pour moi toujours l’inépuisable question du qui suis-je, par là, de l’origine et du devenir, beaucoup de passé nous parcourt encore, beaucoup de futur nous parcourt déjà. C’est l’expérience du métis qui m’habite. Voilà la réalité qu’il faut parvenir à soulever, morcelée et unifiée, immense et minuscule. C’est ce visage fait de tout que j’appelle un sans-nom, d’autres l’appellent peut-être poème. » Hélène Sanguinetti, D’ici, de ce berceau, Poésie / Flammarion, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 181. Autour d’un mot choisi dans le vocabulaire urbain (kiosque, quartier, bus, rue, pavés, vocabulaire urbain), retrouver la ville de son enfance, à travers de courts textes aux sonorités en échos, au-delà des assonances, exercices de précision rythmique, de composition, de phrasé, où les mots s’aimantent à toute vitesse, passant du coq à l’âne, de la gare au marché. L’énumération est une manière de fragmenter autant d’éléments très précis et variés, détails miniatures. Le déclencheur de cette frénésie verbale est avant tout le son. Michel Valprémy, Albumville, Atelier de l’Agneau, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 182. Les choses n’existent que pour autant que nous les percevons et le monde ne se trouve être que la somme de nos sensations. Un poème-addition est une manière décalée d’évoquer la réalité en très peu de mots. Une impression éphémère, un regard, un portrait en pied, un souvenir lointain, une journée passée. Anne Parian, Poèmes-addition, in Nioques 2, éditions Su-cure/Sale, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 183. Révéler l’état brut d’une langue vivante, la nôtre, dont l’école est sans doute la plus fidèle chambre d’échos. Restituer les propos de différents interlocuteurs (élèves, parents, professeurs) dans leur forme parlée (provocations, conflits, discussions, dialogues de sourds, insultes, jargons ou affrontements verbaux). François Bégaudeau, Entre les murs, Verticales, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 184. Une écriture proche de l’oralité, travaillée par certaines boucles et décrivant un état psychique qui se rapproche d’un lyrisme de la folie, jouant sur la fragilité du je. « Il y a quelque chose d’animal, d’archaïque... c’est toute une machine qui se met en marche, une flèche qui part et qui doit être juste : la puissance est dans l’exactitude... il ne s’agit pas de décrire l’oiseau mais de devenir Oiseau... une histoire de souffle, quelque chose de plus grand que moi, et que je ne comprends pas forcément... je suis happée par quelque chose qui est bien plus que moi... » Édith Azam, Mercure, Éditions Castells, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 185. Écrire un monologue qui s’amuse avec la langue, la déplie et la déploie, noue avec l’expérience sensible, l’interprète à la manière du musicien à mesure qu’il s’emballe, casse ses rythmes, à toute vitesse les varie, puis les syncope doucement, dans un décalage permanent, le déséquilibre toujours affleurant, jusqu’à nommer ses accentuations, sa stéréophonie plastique. Chercher sa voix, une forme de réponse à la question : quelle histoire se raconter ? Cécile Mainardi, Je suis une grande Actriste, éditions de l’Attente / association Cuisines de l’Immédiat, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 186. Tenir une forme de journal du regard autant qu’une tentative d’inventaire de l’espace urbain, en procédant par répétitions, déclinaisons, diffractions de ce qui se donne à voir et à comprendre, dans la brièveté et le mouvement. Quand on prend le métro par exemple, pendant les quelques minutes passées chaque jour sur le même parcours entre deux stations. En train, ou même à pieds lors d’un trajet quotidien entre un lieu et un autre. Anne Savelli, Fenêtres, Open Space, Éditions Le Mot et le reste, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 187. Faire l’éloge d’un sens, d’une partie du corps humain, brèves variations et fragments mêlés de témoignages médicaux, d’anecdotes littéraires, artistiques ou historiques, de souvenirs personnels, de dictons, de citations, d’aphorismes, de réflexions poétiques saisissant les mystères du corps humain dans le contexte singulier de sa sensualité. Régine Detambel, Petit éloge de la peau, Éditions Gallimard, Collection Folio, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 188. L’espace d’un instant. La traduction la plus sensible, la plus immédiate d’une expérience, celle du quotidien, de la sensualité, de l’amour, de l’approche de la mort, de l’Invisible. L’expérience d’une écriture des profondeurs, dans une fragilité du poème. Frédérique Guétat-Liviani, (Appareils), Farrago / Léo Scheer, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 189. Composer un monologue sous la forme d’un opéra-parlé oscillant subtilement entre vers libres incantatoires et petites situations narratives pour mieux revisiter de l’intérieur les ultimes moments d’un être disparu, connu ou inconnu. Philippe Adam, Canal Tamagawa, Verticales, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 190. Aller à la rencontre d’un lieu, d’une silhouette ou d’un événement, et n’en garder que les empreintes recomposées, en poèmes, dans la tension d’une distance, la nécessité d’une objectivation, afin d’approcher poétiquement un fragment du réel. Il ne s’agit pas de tableaux peints sur le motif, mais d’un imprévisible événement de langage : composer un poème (en vers et petites proses) d’après nature. Florence Pazzottu, Giney Ayme, La place du sujet, L’Amourier, Collection Carnets, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 191. Explorer la douleur comme les rues d’une ville. Déambulation intérieure qui pousse à parcourir les lieux qu’on visite et à se parcourir soi-même, exploration de la chair douloureuse dans une série de phrases chuchotées à l’oreille de quelqu’un, souvent constituées d’un seul verbe à l’infinitif, comme si la langue se devait de s’adapter à la souffrance, la soutenir et l’exprimer davantage, à sa manière lui donner consistance. Voir ce qui n’est plus, pour savoir ce qui est. La ville est dans cette tentative d’écriture. Danielle Collobert, Dire 1 et 2 in œuvres I, P.O.L., 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 192. Tenter de capter ce qui fuit, ce qui a été, ce qui est là, l’absence comme la présence, souvent mêlées, tentative d’opérer une coupe profonde, quasi géologique, à la manière d’une carotte dans la glace, dans l’épaisseur d’un jour d’été, d’un instant, dans la forme d’un nuage. Espace de mémoire, de création, de lectures, de souvenirs de lecture, de musique, mais aussi réflexion sur le nombre et les nuages. Bernard Chambaz, Été, Flammarion, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 193. Faire remonter des souvenirs lointains, souvenirs amoureux, souvenirs des lieux de l’enfance et des parents, des voyages aussi, pour constituer le matériau de l’écriture, en bifurquant du réel au ressenti du réel, du détail à l’émotion du détail, de la ressouvenance au désabusement ironique de la ressouvenance. Dans des textes où se succèdent divers mètres, de l’heptasyllabe à l’alexandrin, et des formes strophiques anciennes, dont la ballade. William Cliff, Immense existence, Gallimard, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 194. Se trouver à la juste distance de ce que l’on observe pour le saisir dans son ensemble et en détail sans jamais s’en laisser aucunement imposer, afin de noter, avec une extrême précision, ce que l’on voit, ce que l’on vit. Ordonner ensuite ces textes par ordre de grandeur, du plus petit au plus grand, suivant le nombre de lettres contenu dans chacun d’entre-eux. Éric Meunié, Poésie complète, Exils éditeur, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 195. Concevoir un journal intime sous la forme d’un bestiaire composé d’une succession de courts récits chacun racontant un épisode de notre existence. Gaëlle Obiégly, Faune, L’arpenteur, Gallimard, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 196. Courts poèmes, notes prises à la volée, éclats, éclairs de la vie des enfants qui nous entourent, que l’on regarde avec tendresse et émotion, en surimpression de nos propres souvenirs d’enfance. Ariane Dreyfus, illustrations de Valérie Linder, La belle vitesse, Le farfadet bleu, Le dé bleu, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 197. Raconter ses souvenirs de vacances passées chez ses grands-parents à la campagne, dans de courts textes centrés autour d’une anecdeote qu’on décrit le plus simplement possible, avec les mots de ses rédactions d’enfant. Jean-Pascal Dubost, illustré par Martine Mellinette, Les Quatre-chemins, Collection Poèmes pour grandir, Cheyne éditeur, 1995. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 198. Tenter de dresser la liste de toutes les cigarettes que l’on a fumées et les instants qu’on y associe, les personnes, les lieux et les souvenirs que l’on croyait partis en fumée mais qui nous reviennent comme une envie de fumer. Bernard Bretonnière, Cigarette, Wigwam, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 199. La description d’une île fragmentée en très courts poèmes sur ses lieux les plus attachants (ses rues, son port, son église, ses falaises, ses plages, son phare), et les menus événements qui émaillent son quotidien (le départ d’un bateau en mer, l’odeur de café au bar des pêcheurs, une fille au vent du large), les animaux qu’on y rencontre (poissons, goélands, mouettes, crabe...), dans une recherche constante de la précision, de la beauté et de sa vision du monde, avec une attention toute particulière aux paysages, à la nature et à l’histoire des hommes. Michel Cosem, Songes et grains d’îles, Océanes, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 200. À partir d’un texte préexistant, dans lequel on a sélectionné un ensemble de mots, de phrases, de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier, dans une approche issue d’une démarche heuristique qu’on appelle sérendipité, faire affleurer des histoires en filigrane, morceaux d’un roman, récits à demi-mot, microfictions, nouvelles en devenir. Une succession d’instantanés qui scintillent, en vrac. Composer le travail d’une réparation unifiante, inventer des liaisons nouvelles, entre ces mots choisis dans ce corpus dont on s’est imposé le rythme de prises et l’ampleur du tamis. Les tableaux fissurés se refont ailleurs. Et les scènes enfuies le sont dans le mouvement qui les tisse. Pierre Ménard, Le spectre des armatures, Le Quartanier, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 201. Saisir autour de soi marchant en milieu urbain ces instants de visions, cadres, géométries, signes, dans l’exil quotidien des paysages au-delà du périphérique. Quelquefois, dans ce traitement plastique des mots, et dans la plus rigoureuse grammaire, sans savoir ce qui est adjectif, verbe ou nom, sauf que tout cela, dans sa fusion même, est infiniment précis et c’est ce qui compte. Et dans ces lieux arpentés d’abord par saisie plastique de la langue, les visages entraperçus. Leslie Kaplan, Livre des Ciels, P.O.L., 1984. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 202. Ébaucher un récit de voyage, avec tous ses éléments constitutifs, mais dispersés dans un temps discontinu, avec les petits détails techniques des préparatifs, les sacs qu’il faut remplir, les affaires qu’on emporte, celles qu’on oublie, les cartes qu’on déplie une fois arrivé, la langue qu’on ne comprend pas, la surprise des premiers jours, les errances, les incertitudes et les joies simples qui vous saisissent. Toutes choses qui nous traversent, dont il faudrait saisir et comme arrêter l’identité fugitive, en notant avec fébrilité l’apparition sous la forme de fragments dérisoires, laissant toujours insatisfait. Sereine Berlottier, Chao Praya, Apogée, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 203. Dresser le portrait d’un homme et de sa maladie en évoquant l’absence, l’effacement, l’abandon, autant de formes de la mort. Avancer dans son récit par phrases courtes, trouées, suspendues, disloquées. Entre pudeur et verdeur, raconter la maladie de l’oubli, la perte de la mémoire, de la parole et de la raison, ce qu’on en a appris et ce qu’on imagine. Olivia Rosenthal, On n’est pas là pour disparaître, Verticales, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 204. Écrire des histoires d’une traite entre songe et conte. Des histoires de voyages, par exemple, dont le sens nous échappe, ou plutôt ne se construit que peu à peu, et contre l’évidence première. Des formules sans expliquer les relations. Approximations successives, échos, palinodies, rebonds. Paroles mêlées, fragments, images. Juxtaposition hasardeuse de phrases qui, prisent une à une, présentent un sens, mais dont le lien nous échappe, polysémie, glissements sémantiques. Rémi Froger, chutes, essais, trafics, P.O.L., 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 205. Donner corps à l’effort de définition dans une suite de variations sur des notions classées par ordre alphabétique. Procéder par raccourcis, enchaînements de relatives, renversements de perspective, éclatement presque soudain d’une formule presque magique. Marc Cholodenko, Glossaire, P.O.L., 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 206. À partir de phrases récupérées, bricolées comme autant de suggestions, amas de fragments épars, débris de remarques, ce que l’on note, ces bouts de phrases, recopiés lors des réunions par exemple, composer des blocs de prose, un récit comptant un nombre fixe de signes (dix fois plus que le nombre total de propositions). Télescopages, segmentations, bifurcations, rectifications, dérives. Une signification possible surgit et fait image : ce en quoi il y a bien proposition. La phrase hors de son contexte agit ici comme une versification continuée par d’autres moyens. Xavier Person, Propositions d’activités, Le Bleu du ciel, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 207. En ville, dans un lieu laissé à l’abandon, repéré au préalable sur une carte et choisi pour son isolement au sein même du tissu urbain, s’attacher à décrire ce que l’on y voit, qui l’on y rencontre, ce que l’on découvre et tous les trajets que l’on suit également pour s’y rendre, en prenant des notes sur un carnet pendant plusieurs semaines, parfois jusqu’au détail près, tout en privilégiant la réflexion sur la carte, les signes et le réel, le jeu de l’imaginaire anticipant ou dressant ses fictions. Philippe Vasset, Un livre blanc, Fayard, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 208. Un seul mot nous rassemble, la peur, dans ce qu’elle a de plus commune à tous et à tout. La peur dans la représentation même que fournit le langage, ces relents de dépêches que l’on retrouve cristallisées dans des expressionsslogans qui reviennent sans cesse. La peur comme mal à combattre et comme attitude de survie. N’essayez pas de former des images, mais épurez l’intrigue, la scène, le personnage, pour mieux les révéler par la parole uniquement. Hugues Jallon, Zone de combat, Verticales, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 209. Faire son autoportrait, dans un texte miroir reflétant le moi de chaque lecteur, une aventure intérieure qui explore la construction de soi, la construction du je, bercé par le rythme irrégulier des paroles d’un récit introspectif où la forme compte autant que le fond. Introspection mais aussi observation minutieuse de tout ce qui nous entoure. En numérotant chacune des phrases, le narrateur tente de remettre de l’ordre dans ses pensées confuses, et invite à se perdre avec lui dans la complexité de son psychisme. Un regard plein d’autodérision sur son malaise, ses inquiétudes et sur la psychanalyse en général. Jérôme Gontier, Continuez, Léo Scheer, Collection Laureli, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 210. Écrire un texte sur la doxa sociale et politique d’aujourd’hui, comme l’on se lance un joyeux défi. Citer ce que l’on peut lire dans un journal spécialisé dans l’économie politique, et plus largement ce qui touche le monde de l’entreprise, du travail au quotidien, ressaisi et monté en fragments qui s’enchaînent en ordre incrémentiel, dans une interrogation de la langue sur les choses, le monde, la vie des hommes. Jérôme Mauche, La loi des rendements décroissants, Seuil, Collection Déplacements, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 211. Entrelacer, dans une forme hybride d’écriture, l’étude objective, documentée, et les considérations personnelles ou autobiographiques (ces dernières n’étant nullement inscrites en marge de l’étude mais dans son déroulement même), pour décrire un quartier, une ville, en adoptant l’ordre arbitraire mais incontestable de l’alphabet. Il faut en effet renouveler les modes d’approche et de perception de la ville en s’offrant à la flânerie et à une lecture vagabonde, discontinue plus que linéaire. Thomas Clerc, Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement, Gallimard, Collection L’Arbalète, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 212. Écrire sur l’œuvre d’art et sa réception. Un texte sur les affres de la création musicale et de la solitude. Les doutes et les espoirs de l’artiste, reflétant l’angoisse, la paralysie et l’isolement de la création. Avec une écriture intimiste et délicate, retracer les éclats de vie d’un compositeur de musique, les bribes de ses conversations en huis clos. Reflet du cercle vicieux de l’enfermement et de la vanité des échappatoires, la musique est aussi le seul art capable d’exprimer la symbolique des grandes catastrophes contemporaines. Cécile Wajsbrot, Conversations avec le maître, Denoël, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 213. Prononcer ou écrire un éloge est un exercice noble, même s’il est parfois académique. On se place d’emblée dans une heureuse posture d’approbation. S’y promener dans un univers aux contours incertains, mais que la gaieté continûment inspire. La douceur est légèreté et élégance. La douceur suppose toujours une affirmation, une joie. Stéphane Audeguy, Petit éloge de la douceur, Gallimard, Collection Folio2E, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 214. Choisir une œuvre artistique, peinture ou sculpture, que l’on décrit en utilisant un poste d’observation des regards, un point de vue mobile, télescopique, infiniment souple. Dans ce travail, en effet, c’est de votre œil – position, acuité, densité – que dépend sa capacité à changer son intimité en profondeur. Penser l’écriture dans une boucle complète, se voyant voir, s’écoutant écouter, mais par laquelle la technique finit par se jouer d’elle-même dans son vertige. Au bout d’un long temps d’exposition, l’intensité du regard qu’on porte sur l’œuvre choisie change en intimité sa profondeur. Le texte s’articule essentiellement autour d’un travail sur la phrase (rythme, syntaxe). Sébastien Smirou, Mon Laurent, P.O.L., 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 215. Des phrases ouvertes, sorte de vœux, d’in-votos, écrits sur de grandes paperolles de papier blanc que l’on accroche sur la rambarde d’un pont au-dessus de l’eau. Laisser voler ces écritures à l’air actionnées par le souffle du vent, jusqu’à ce qu’elles disparaissent, arrachées par le vent ou par les passants. Josée Lapeyrère, In-Votos, La Res Poetica : journal d’interventions poétiques nomade et aléatoire, Editions New Al Dante, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 216. Pour précipiter les coïncidences, pour recevoir les fruits du hasard, une méthode : la dérive. « Tout mouvement nous découvre » écrivait Montaigne. Dans cette dynamique d’une flânerie urbaine soumise aux bords de rues : la nuit, longer les murs en portant à ces derniers une attention photographique qui s’attache plus spécifiquement aux interstices, aux visions à travers les grands verres et par les petits trous. Créer ensuite une série de textes génératifs, buissonniers, fugitifs, échappés du troupeau de la langue domestique, conçus comme un dialogue singulier, entre l’image et le mot. Céline Brun-Picard,Grégory Haleux, Étant Donnés, Editions Cynthia 3000, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 217. Collecter au quotidien des faits divers, des informations publiées dans son journal, des nouvelles improbables, saugrenues ou sauvages, et les organiser sous la forme d’un inventaire, bouts de vies qu’on arrache à l’anonymat, en couchant quelques lignes de réaction, d’effroi ou d’indignation, plus qu’un simple commentaire, avec des mots qui cherchent à rendre coup pour coup et lutter contre l’absurdité. Nicole Caligaris, Medium is mess, Inventaire/Invention, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 218. Fabriquer un recueil d’authentiques lettres de non motivation que l’on a envoyées en réponse à de véritables offres d’emploi trouvées dans la presse. Répondre à toutes les offres d’emploi pour les refuser parce qu’elles ne nous intéressent pas. Julien Prévieux, Lettres de non-motivation, Éditions Zones / La découverte, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 219. Écrire de courts textes comme des micro-fictions aux traits acérés et noirs, des petites histoires salutaires entre rire et désespoir, avec une pointe sèche et féroce, un verbe tranchant, sur les faiblesses et les déviances du genre humain. Julien Grandjean, Précipité, L’Arbre Vengeur, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 220. Choisir un film ancien que l’on a vu souvent et que l’on connait bien, et déplacer l’histoire dont on fait le récit, en recréant ses personnages dans le cadre d’une fiction ancrée dans notre époque, ce qui plonge le lecteur dans un monde entre fiction et réalité. La fiction des personnages devient alors le lieu d’une fiction. Tarik Noui, Serviles servants, Léo Scheer, Collection Laureli, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 221. Une écriture instinctive, triviale, qui lutte de vitesse et de précision avec la sensation, qui n’est que transition, glissements, empreintes pulsionnelles. L’écriture comme poursuite de l’activité désirante par d’autres moyens. Le réel se dédouble, se déboîte, s’ouvre, se révèle, par le regard qui semble déchiffrer dans la vie animale les prémices d’une forme de mythologie retrouvée, avec ses monstres et ses divinités tutélaires. Sophie Loizeau, La Nue-bête, Comp’Act/La Polygraphe, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 222. Composer une suite poétique rigoureusement organisée (11 parties composées chacune de x poèmes de x2 vers de x mots allant de 1 jusqu’à 11 (1 poème de 1 vers de 1 mot, puis 2 poèmes de 4 vers de 2 mots, puis 3 poèmes de 9 vers de 3 mots, puis 4 poèmes de 16 vers de 4 mots, puis 5 poèmes de 25 vers de 5 mots, etc.) pour évoquer, prosaïquement et avec un humour décapant, le quotidien d’une banlieue. Ian Monk, Plouk town, Cambourakis, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 223. Un tissage entre des espaces, des temps identifiés, singuliers, et des imaginaires qui les débordent. Un emboîtement de fragments et de matériaux, un voyage entre les genres et les écritures. Trajets dans la cité et parcours dans un réseau d’écritures, entrelacements de fragments entre chroniques et fictions, réalité et imaginaire. Jérôme Game, Flip-Book, Éditions de l’Attente, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 224. Faire le récit de la vie d’un homme à partir de son emploi du temps, restituée sous forme de planning. Entre rendez-vous et notes de travail, l’agenda devient recueil de pensées mêlées. Pierre Escot, Planning, Éditions PPT, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 225. Écrire un texte impromptu, scandé et abrupte, taillé dans le vif, qui laisse entendre une poésie de l’urgence qui procède par détournements, rythmée, drôle et fortement érotisée, où il est question du corps féminin et de ses rapports avec le corps masculin, bien sûr, mais aussi de la violence des images médiatiques. Virginie Poitrasson, Demi-valeurs, Éditions de l’Attente, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 226. Acheter un carnet et s’attacher à décrire une situation, un mouvement inscrit dans l’espace et le temps, par exemple en suivant des inconnus dans la rue, à leur insu, en notant leurs déplacements, pour le plaisir de les suivre et non parce qu’ils nous intéressent particulièrement. Une recherche suscitée par le désir où le point de vue fixe le jeu, l’aventure et non le simple récit de la filature. Un puzzle à recomposer afin d’en recréer l’unité, traduire l’interrogation de décrire un événement en le suivant à distance, et la cohérence de cet imposant work in progress. Un art de la situation. David Christoffel, Traité du délassement, Éditions revue Hapax, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 227. Le nom d’un écrivain, d’un acteur, d’un chanteur, d’un homme ou d’une femme aimés, que l’on fait suivre d’un trait, anecdotique ou non, qui pourrait les caractériser. Jude Stéfan, Litanies du scribe, Le temps qu’il fait, 1988. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 228. Écrire un texte à plusieurs dont la structure suit une narration chronologique classique à plusieurs voix. Tous les proches fictifs ou réels d’un personnage emblématique d’une époque prennent la parole pour en retracer la destinée et en former le portrait diffracté. Œuvre collective, roman polyphonique, dont l’originalité réside dans le fait qu’on ne sait pas qui écrit quoi. Collectif Inculte, Une chic fille, Éditions Naïve, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 229. Revenir sur un fait divers ancien, à travers le récit d’un enfant, narrateur de sa propre histoire, qui prend pour toile de fond sa soi-disant fiction. Se raconter ainsi en déroulant la bobine du film à l’envers, et à travers l’oralité réinventée de sa langue juvénile. Yves Pagès, Le soi-disant, Verticales, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 230. Rendre étrangère notre propre langue par des ruptures de rythmes, des changements de vitesse, variations de tons et de sons. Opérer dans la marge, à la limite du langage, jusqu’à la rupture, l’incompréhensible. En faisant résonner des pulsations sonores ductiles, passant des uns aux autres par assonances bègues, condensations borgnes, agglutinations approximatives, proposant une réduction des éléments phonématiques, syntagmatiques et prosodiques à un jeu de pulsions, ce qui suppose une certaine danse du vide. Alain Robinet, J’logo dans l’lego des mots, L’Harmattan, Collection Levée d’encre, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 231. Écrire un ensemble de textes parodiques, des pastiches à la manière de différents écrivains classiques et contemporains (on les choisira pour leurs styles distincts), avec pour fil conducteur à ces variations littéraires, une dimension sensuelle. Héléna Marienské, Le degré suprême de la tendresse, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 232 « Écrire sur, à propos d’un mouvement, mais après coup, longtemps après. Car il y a une incapacité foncière de l’écriture à se saisir des choses dans leur mouvement, dans le temps où elles surviennent. Une histoire sans commencement ni fin, dont chaque moment est placé sous l’emprise de ce qui déborde et à chaque instant menace ruine. Battre dans « le rappel des circonstances dans lesquelles quelqu’un fut hors de soi. » Serge Velay, Progrès en écriture assez lents, Jacques Brémond, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 233. Un portrait de la douleur. Sous la forme d’un journal anachronique, décrire ce que le corps et l’esprit endurent dans cette épreuve. Philippe Rahmy, Mouvement par la fin, Cheyne éditeur, Collection Grands Fonds, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 234. Écrire un texte polyphonique où tous les personnages s’expriment à la première personne, en une suite de brefs chapitres, passant ainsi d’une voix à une autre. Un monde se tisse, se compose et se décompose. Ausculter ces corps. Retranscrire, à fleur de peau, les vibrations de leur souffle, les battements de leurs cœurs. Alizé Meurisse, Pâle sang bleu, Éditions Allia, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 235. Un travail de torsion, de césure de la langue, par ce qui se dit du corps et de son expression. Essayer de composer un texte écrit entièrement de tête, en marchant dehors par exemple. À partir d’un mot et nous voilà lancé. Les respirations du texte sont ses virgules, répétitions de certains mots sur lesquels on bute ou rebondit. Le mouvement général de ces fragments, quelques lignes à chaque fois, est celui d’une vague dont le courant puissant nous emporte au loin. Claude Favre, Des os et de l’oubli, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 236. Inverser la remontée vers une œuvre en fragments (pensées, aphorismes, notes parcellaires ou journaux), tenter de retrouver, en l’inventant par le roman, le projet fictif initial. Au lieu de prétendre proposer le livre qu’un auteur avait l’intention d’écrire, affirmer être en mesure de remonter vers les bribes d’écrits que cet auteur aurait produits avant de les avoir découpées, ou disseminées, à d’autres fins. Le bénéfice de cette démarche de création est de s’orienter vers le texte sans prétendre revenir au système ou à la pensée qui habitait son auteur, et sa difficulté tient au fait de se réclamer d’arguments tantôt objectifs, tantôt strictement exégétiques. Pierre Senges, Fragments de Lichtenberg, Verticales, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 237. Dresser la liste de nos certitudes qui n’en sont pas comme autant de notes brèves, menues observations, souvenirs, et réflexions qui forment un autoportrait fragmentaire. Ito Naga, Je sais, Cheyne, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 238. Offrir un épithalame, un poème lyrique traditionnellement composé pour un mariage, à la personne qu’on aime. À partir du nom qu’on lui donne dans l’intimité (mon amour, ma vie, ma belle, mon soleil, ma reine...), et la liste de tous les mots significatifs commençants par la même lettre, dessiner glossairement son portrait. Sylvie Nève, Érotismées, L’Atelier de l’Agneau, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 239. Dans l’attention qu’exige la conduite, la pensée prend des libertés. Ce moment entre parenthèse, isolé dans l’habitacle de la voiture, est l’occasion d’opérer un retour sur soi, au rythme des paysages qui défilent. La langue qui décèle ce qu’on ne sait pas de soi, parce qu’elle le prend à la peau du monde, au temps même des kilomètres. Le temps d’un trajet en voiture, faire épouser à son récit, les mouvements, virages, dépassements, pauses, carrefours, déplacements et bifurcations d’un monologue intérieur. Cécile Portier, Contact, Éditions du Seuil, Collection Déplacements, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 240. Raconter le côté sombre de la pauvreté, des villes usines en province, avec ses destins normalement tracés dans une entreprise locale toute-puissante, les indispensables compromis de la vie, de la perte de travail, de ceux qui sont condamnés à rester et de ceux qui sont partis, les gens détestables ou sympathiques qu’on peut y croiser. Inventer une histoire à plusieurs voix aux allures de conte. Un entrelacs de portraits croisés, ceux d’une famille. Arnaud Cathrine, Florent Marchet, Frère animal, Verticales, Collection Minimales, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 241. Constellation éparse de vocables dont il s’agit de déployer, par la mise en œuvre d’un projet syntaxique adéquat et le choix d’un vocabulaire singulièrement limité, le potentiel polysémique. La densité de sens résulte d’un double mouvement : le dépouillement calculé de la palette verbale à quoi répond, sur un plan sémantique, la saturation programmée des termes retenus. Écrire un poème comme une adresse, avec un petit nombre de mots à pourvoir. À l’espace traditionnel utilisé entre deux mots, ajouter un espace plus grand isolant les nouvelles unités minimales de sens, c’est-à-dire les mots impassibles et les signes expressifs, les mots vides accolés, les marques de genre et de nombre et les signes de ponctuation. Pascal Poyet, Au Compère, Le Bleu du Ciel, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 242. On ne trouve pas un paysage, car il ne préexiste pas à la vue, à celui qui va en déplier les espaces, les angles. On peut seulement le regarder, l’élaborer, l’incarner, en creuser les traits, en déplier les espaces et les figures, à partir d’une expérience de pensée. Sur le mode de l’évocation, écrire le paysage. Le texte interroge les relations de domination et d’émerveillement que nous pouvons entretenir avec les paysages qui nous entourent. Michaël Batalla, paysages maintenant, Éditions Jean-Michel Place, Collection Passage Vérité, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 243. Fabriquer de la cohérence à partir de l’hétérogénéité, tant des propos que des outils, et du sens, dans un questionnement fond/forme permanent qui explore avec humour le mot comme matériau à trois dimensions, à travers ses phonèmes, ses graphies, ses sens variés. Réaliser un montage articulé de plusieurs poèmes puisant dans l’ensemble des pratiques de poésie contemporaines (sonore, visuelle, autofictionnelle, citationnelle...). Commencer chaque nouveau poème par le dernier mot du précédent. Anne Kawala, F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.), Éditions Le Clou dans le fer, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 244. Le sport prend la mesure du monde dans ses excès, il exige la démesure de l’homme, son élan, sa tension. Une force en marche. Faire le portrait de grands sportifs du passé en évoquant, avant sa fin, le monde dont ils sont issus. Mettre en résonance leurs exploits et leurs difficultés avec leur environnement, qu’il soit sportif, culturel, poétique, voire empreint de mysticisme. Un hommage littéraire en forme de portraits amoureux, de mythologies sportives. Philippe Bordas, Forcenés, Fayard, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 245. Une relation entre un homme, une femme. L’écriture oscille entre la forme fragmentaire d’un ensemble de proses brèves et parfois poétique ou purement factuelle. Le texte dérive peu à peu vers un travail de fiction, sans attachement à une unité de lieu et de temps. Entre documentaire, fiction et récit, c’est toujours par le prisme du travail d’images que se raconte cette histoire de couple. Alexandra Baudelot, Super 8, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 246. Écrire des nouvelles très courtes à la façon d’instantanés qui décrivent, avec acuité et jubilation les légers ou grands troubles de nos âmes, dans un monde énigmatique et poétique, composé de silhouettes étranges. Xavier Bazot, Chronique du cirque dans le désert, Publie. net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 247. Visions de voyages en notes et récits. Une réunion mouvementée de moments purs, d’intime cohérence en soi, de transcendance, de révélation. Fred Griot, Visions, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 248. « Approcher une enfance massacrée, tenter d’avancer avec cette idée dans la tête, entre les mains, une enfant à l’existence écrasée par la violence adulte... ce que le corps garde des souvenirs, ce que le silence porte en creux. La fiction prendrait deux éclats, tenterait seulement de dire quelques bribes, incertaines et obsessionnelles. La violence des désirs et des contraintes, l’effondrement intime et le piège du temps qui mutile dans le silence. Quand on tente d’approcher cette enfance-là, on se heurte à un bloc incompréhensible. » Sébastien Rongier, Au troisième étage, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 249. Questionner le langage à travers les jeux et double-jeux empruntés aux usages et termes hippiques. Écrire un vade-mecum des pratiques équestres comme art poétique. Bruno Fern, Cheval porteur, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 250. Une ville cela commence où ? Cela se finit comment ? Difficile d’en saisir les limites, les frontières et la définition. Explorer la question urbaine comme l’on peut rêver la ville. Un endroit et son envers. À partir d’une question qui revient sans arrêt - jusqu’où cette ville ? - tenter d’y répondre en gardant ses distances avec elle pour rester dans la fiction. Fabienne Swiatly, Jusqu’où cette ville ? Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 251. Journal du regard. C’est le combat d’un regard et du réel. Une présence évidemment liée à la ville, et évidemment tissée à même le quotidien. Un bâtiment, un rond-point, un carrefour, une route. C’est dans cette tension que viennent les mots. Jérémy Liron, Le livre l’immeuble le tableau, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 252. Chercher à en savoir plus sur ce narrateur qui essaie de comprendre les différents événements et sensations qui le font ressembler à un homme. De quels points de notre expérience personnelle peut-on faire surgir des interrogations, qui deviendront de nouvelles tentatives de pourquoi ? En prenant le concept de variations mais en l’appliquant à rebours. Une attaque de la langue ou dans la langue, travail sur les registres d’adresse, d’imprécation, d’apostrophe, et travail dans le rythme, la ponctuation, monologue et mise en miroir aussi du geste même de l’écriture. Thibault de Vivies, 12 tentatives de pourquoi, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 253. Tension vers la poésie, s’enfoncer dans le paysage, avec des textes courts, passerelles entre peinture et promenade. Sensations sur les saisons, le temps qui passe, le travail des jours et des nuits, la marche dans la campagne, la création, la pensée. Écrire ensuite une lettre pour un ami et lui raconter ce que l’on vient de vivre, ces heures creuses. Véronique Gentil, Les heures creuses, Pierre Mainard, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 254. Composer une symphonie de pièces musicales imaginaires, un catalogue des « œuvres irréalisées, impossibles, futures, inaudibles, oubliées, inentendues mais toujours pensables » en forme de poèmes flirtant avec la sciencefiction. Tentatives de créations sonores mentales où le son ne sera pas une mise en mouvement de l’air par des vibrations, mais se voudra convoqué par les mots dans l’imaginaire du lecteur. Olivier Mellano, La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre, MF, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 255. Dresser le portrait d’un groupe de jeunes désœuvrés, adolescents qui passent leur temps à « zoner » en rêvant d’ailleurs, chronique sociale d’une jeunesse que l’on saisit avec sens du détail et authenticité, dans sa gangue, dans sa langue, en une forme travaillée, qui exploite toutes les ressources syntaxiques, rythmiques, métaphoriques, lexicales. Intégrer l’argot jeune dans une langue hautement littéraire mais jamais artificielle. Pierric Bailly, Polichinelle, P.O.L., 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 256. En s’appuyant sur un fait divers passé, construire un récit sous forme de mise en voix, parole incarnée d’un être meurtri, qui conte de l’intérieur son histoire tragique. Portrait sommaire. Précisions synopsis. Dates et lieux. Répétés, avec quelques variantes, ces éléments constituent une litanie symbolique. Le texte à suivre révèle ce qui permet de les relier. Vincent Peyrel, Si j’ai une âme, L’Amourier, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 257. Raconter l’homme, la femme, leur amour, le moindre événement au quotidien, cette vie ordinaire, en utilisant un ensemble de mots uniques, sans les répéter une seule fois. Joachim Séné, Hapax, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 258. Raconter l’histoire d’une conquête amoureuse, dont le récit, progresse, tantôt léger et drôle, tantôt plus abstrait, sous la relance d’extraits d’œuvres qui rythment la narration. Le texte se fonde sur la confrontation aux genres littéraires patrimoniaux (la pastorale, le poème épique, le roman d’aventure, le roman naturaliste, la biographie, la chanson, l’opéra...) qu’il travaille dans une tentative de réanimation. Emmanuel Tugny, Mademoiselle de Biche, Léo Scheer, Collection Laureli, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 259. « Écrire, c’est toujours recopier. » En copiant dans les livres qui nous accompagnent, nos livres de chevet, tel groupe de mots qui retiennent notre attention, puis en assemblant sur la page plusieurs des bribes recueillies, avec des blancs pour les disjoindre, produire une forme de pensée, une extraction de soi-même dans la lecture. Benoît Casas, Diagonale, Éditions Nous, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 260. Avec une langue qui ne veut pas avoir l’air de dire mais dit sans dire, en jouant avec des phrases creuses, vides, administratives, créer une bibliographie comme biographie ou portrait. Cyrille Martinez, bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents, Al Dante, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 261. Écrire un texte sur la beauté qui gagne les saisons. Découper le poème en deux, la première prose marquée en italique parle des régions, des paysages oubliés, des animaux et des activités humaines, loin de la tourmente de notre monde moderne, où toujours trop pressé on en finit par oublier l’essentiel, alors que la deuxième prose en parallèle raconte l’histoire d’un homme et d’une femme chargée d’érotisme. Pierre Descamps, Cantons, Jacques Brémond, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 262. Décrire une ville, dans ses beautés et ses laideurs, ses vides et ses trop-pleins de vie, comme un personnage de fiction, à travers ses déambulations urbaines, ses errances, ses erreurs, mais toujours avec la distance de l’humour, et un rapport auditif à la langue, une aptitude musicale à la faire vibrer, à traduire le tempo existentiel de la ville en l’inscrivant dans un rythme. Didier da Silva, Treize mille jours moins un, Léo Scheer, Collection Laureli, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 263. Décrire dans un texte court les émotions suscitées par l’écoute d’une musique, d’un album, ou ressenties lors d’un concert. Cela peut être aussi le saisissement qui nous prend à la vue de la couverture d’un disque, pour dire combien ce moment singulier s’inscrit dans une rencontre fondatrice avec la musique qui peut bouleverser toute une vie. Se jouer de la ponctuation, bousculer le sens du texte avec des images variées pour exprimer très précisément ce qu’on ne veut pas toujours nommer. Anne Savelli, Cowboy Junkies / The Trinity Session, Le Mot et le Reste, Collection Solo, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 264. Faire le portrait de son père, de sa mère, évoquer la mort d’un de ses parents, sans effusion, en allant au plus précis, au plus juste de ce que fut son existence, ce qu’il en reste, en un récit proche de l’oralité, volontairement éclaté en autant de séquences que d’années vécues par celui dont on retrace le parcours. Ludovic Degroote, 69 vies de mon père, Champ Vallon, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 265. Le reflet est pour les couleurs ce que l’écho est pour les sons. Écrire un texte assez court en forme d’éloge sonore autour d’une couleur de son choix, en listant toutes les choses, lieux, objets, corps, de cette couleur et les nombreux échos qu’ils rencontrent en notre mémoire. Frédéric Ciriez, Des néons sous la mer, Verticales, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 266. Penser ce qui a été. Penser ce qui sera : le bloc du futur s’insinue déjà par les fissures de la personne que chaque instant défait. Et penser le présent — lequel n’existe pas. Aller vers l’opacité silencieuse du monde. Les choses nous portent et bouleversent ce bref instant que nous traversons. Recomposer tout ce qui vient séparer les mots de nos perceptions par des phrases-vagues qui déferlent sur les bords de la page ou de la vie. Jean-Claude Schneider, Sentes dans le temps, Apogée, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 267. Saisir une ville par l’image et le texte, leur interaction, en écrivant le journal de bord d’un voyage. Une phrase par image, une image par jour, et pour accentuer cette confrontation, toujours utiliser le passé et le pronom indéfini on afin de renforcer par la répétition de cet emploi du temps, l’universalité de ce que l’on décrit, notre lien avec ces lieux à travers lesquels on se raconte. Laurent Herrou, jeanpierre paringaux, L’emploi du temps, Publie.net, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 268. Écrire sur un pays en tentant de saisir ce qui peut l’être, en essayant de capter une autre vision de l’homme, en contournant l’écueil d’un regard trop occidental sans cependant le nier. Le passé sert le présent, reflète ce parcours, ce détour sur quelques aspects extrême-orientaux, à travers des textes en vers ou en prose qui, avec ou sans exotisme, tentent de donner sens à un imaginaire avec ses signes et ses sonorités. Jean-Marc Baillieu, Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent), Le Bleu du ciel, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 269. Compulser ses notes d’hôtel comme autant de lieux où l’on a dormi afin de composer un carnet de voyage d’impressions diffuses, un ensemble d’instantanés variés, suite discontinue de kodachromes, loin des clichés, et qui joue par association d’images reçues pour aller se promener dans un passé beaucoup plus lointain. Louis-François Delisse, Notes d’hôtel, Apogée, Collection Piqué d’étoiles, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 270. Écrire de courts poèmes absurdes en apparence, à partir de formules qui, à force de les faire tourner en boucle, font mouche. Textes brefs, fourmillants d’expressions déconcertantes, avec une provocation et un souci de l’objet qui utilise souvent l’image poétique, non à des fins de lyrisme ou d’expressivité mais en vue d’une exploration de la définition des choses. Laurent Albarracin, Neige, L’Atelier de l’Agneau, 2000. Laurent Albarracin, Le Verre de l’eau et autres poèmes, Le Corridor bleu, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 271. Écrire une diatribe, une sorte de pamphlet poétique sous forme de prose assez dense qui s’adresse à tout le monde (nous deux, nous trois, nous quatre, nous tous...), au sujet de l’amour, de la politique, toutes choses que l’on fait ensemble, avec pour intention de réenchanter le monde. Comment le voit-on ? Comment le pense-t-on ? Comment l’imagine-t-on ? Antoine Dufeu, Nous, Éditions Mix, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 272. Écrire un témoignage fictionnel à la première personne, un texte construit à partir de diverses bribes d’informations, autour de différents témoignages sur la guerre (la vie du soldat, de son quotidien, de ses états d’âme, sur ses habitudes et sur les morts qui l’entourent), trouvés sur divers sites internet ou chaînes d’informations. Retranscrire ces paroles le plus fidèlement possible, pour qu’elles ne soient affublées d’aucun affect, d’aucun commentaire. Un terrible réquisitoire contre la guerre mise à nu par ceux qui la font. Jean-Michel Espitalier, Army, Al Dante, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 273. Convoquer la tradition poétique et philosophique, avec humour et mordant, pour fonder un monde nouveau. Mettre l’actuel en crise. Le critiquer par le rire parce qu’on peut rire en poésie. Le monde moderne est derrière nous, avec son cortège de progrès si vite arrivés déjà démodés, tout cela c’est déjà dépassé. Se délester de l’inessentiel en écrivant dans la forme la plus proche du langage qui nous habite. Georges Hassomeris, Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen !, Le Temps des Cerises, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 274. Une conscience atteinte au plus profond, dérangeante, neuve, d’une violence inouïe, qui empoigne à bras le corps. La voix qui la porte et la rejette tour à tour, déborde l’espace du langage. Voix ou verbe d’instinct, parole étonnante, singulière, aux limites de ce que la parole peut énoncer, sans aucune concession. Un monde couve du dessous, quelque peu inquiétant. Langue de sous la gangue. Ça bouge, sans jamais éclore. Derrière les mots, la révélation, quitte à tuer le gendarme du sens en chacun de nous. Alice Massenat, Catafalque aux miroirs, Apogée, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 275. Écrire de courts poèmes sous la forme d’un photo-reportage. Le regard nourrit l’écriture. Des flashs, des captures, des arrêts sur images. Faire voyager à travers des visions du monde entier et donner à percevoir la rumeur du monde. Annie Salager, Rumeur du monde : clarté d’espace, L’Act Mem, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 276. Dessiner le portrait d’un homme de l’intérieur en écrivant une suite de phrases numérotées qui retracent les interrogations, les certitudes, les doutes d’un être notant ses objectivations successives. Jacques Brou, 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme, suivi de Un projet abandonné sous le canapé, Éditions è®e, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 277. Décrire l’amour lancinant éprouvé pour l’autre quand il n’est plus là. En une seule phrase, une litanie amoureuse, qui s’articule en spirale obsessionnelle autour d’un monologue intérieur fait de brisures et d’élans, expression d’un temps arrêté, en boucle répétée comme une chanson qui nous revient en mémoire et ne nous quitte plus. Emmanuel Adely, Mad about the boy, Joëlle Losfeld, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 278. Travailler à l’avènement hasardeux et précaire de possibles insoupçonnés, à l’émergence de possibilités inouïes, afin d’écrire un texte sur la guerre à langue haletante, emportée, dans un bégaiement qui recrée une nouvelle syntaxe, à la musicalité morcelée, qui nous fait entendre les mots de façon différente. Dans une explosion et une fusion de matières, par une multiplication des sens et des sensations. Un texte à la fois mystérieux, débordant d’énergie, empreint d’un certain lyrisme. Christophe Manon, Fiat lux, Éditions Mix, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 279. Composer des poèmes écrits en deux langues, et agencés selon un dispositif en miroir qui aide à déployer tout un jeu de la différence et de la répétition. À travers le dispositif de mise en regard d’un texte et de l’autre, c’est à la collision des deux langues, à leur carambolage, à leur subversion réciproque, que l’on s’emploie. Dérégulation syntaxique, principe d’une mécriture revendiquée. Dérangée, dérangeante, la langue y affirme aussi ses trouvailles et bonheurs. Et c’est le vers qui, dans ces poèmes, permet de rajuster, de racheter les entorses syntaxiques. Alexander Dickow, Caramboles, Argol, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 280. Écrire un poème singulier, tout à la fois mythe de la puissance ancestrale du poème, chronique d’un peuple imaginaire dont on ne précise ni le nom, ni le lieu, ni l’époque et description d’un paysage mental – celui-là même où toute pensée lève ses questions. On ne s’empare pas de la puissance d’un tel monde, on en invente et en réfléchit l’état. Yves di Manno, Un pré - chemin vers, Flammarion, Collection Poésie, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 281. Restituer à chaque voix sa tessiture, son paysage, son relief, son histoire, sa singularité, tous les territoires de la voix, la sienne et celle des autres, pour tracer notre autobiographie fragmentée, un autoportrait en voix à la fois drôle, vif et grave. Chaque voix appelant un souvenir, réveillant une image. Denis Podalydès, Voix off, Mercure de France, Collection Traits et portraits, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 282. Au bord de la déroute, au bord des limites où toute compréhension se décompose. Fragments, éclats, bizarreries, monde parsemé de signes et points, comme pour attirer notre attention. Une parole roulant sa syntaxe affolée et sa générosité euphonique, dans un état d’alerte constant, dans une ivresse de savoir hésitant entre le jubilatoire, le désespérant et l’amoureux saisissement en face de la beauté et de la violence du monde. Un mélange très personnel d’intuition, de possession, de passion. Un discours scandé, un texte qui arpente, digresse, ne cherche surtout pas à réduire la réalité ou la pensée à quelques pensées, mais tient à reproduire leur désordre, leur complexité, leurs rythmes de surface comme leurs pulsations profondes. Caroline Sagot Duvauroux, Aa : Journal d’un poème, José Corti, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 283. Écrire sur l’enfance un texte fragmentaire typographié exclusivement en lettres majuscules, avec une écriture qui croît de ses divergences, qui avance, qui douce nous vrille, opaque et découverte. L’enfance en vignettes où la perception oscille sur la frontière labile entre intérieur et extérieur, subjectif et objectif. L’enfance qui autorise un rapport au langage frontal et sans complaisance. Dorothée Volut, Alphabet, Eric Pesty Editeur, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 284. Écrire un ensemble de poèmes qui forment un monde troué, celui de la page blanche que des signes d’encre noire viennent hachurer. Le corps de l’écriture y est mutilé d’espaces manquants, et dans cette nouvelle configuration du vers poétique qui perd sa linéarité, sa détermination presque physique d’objet grammatical correct et fini, s’ouvre la finitude de la phrase. Le sujet vient à s’absenter, et c’est pourtant dans la réalité même de cette absence, son inexistence graphique, que semble se faire entendre une présence nouvelle, comme s’il fallait au discours un mourir immédiat qui permette la renaissance d’une langue, la sortie du néant. Jean Daive, Narration d’équilibre 6-7-8-9, P.O.L., 1990. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 285. Considérant les mots et le monde d’un autre œil, dépayser le langage en retournant comme des gants les vérités premières, les expressions toutes faites, bref tout ce que l’on nomme le sens commun, à travers aphorismes, choses vues, bestiaire, jeux de mots, flèches qui vibrent, raccourcis fulgurants saisis au vol dans un calembour, étonnements et courroux, sottisier et fragments d’art poétique, où l’ironie fait jeu égal avec le sens du merveilleux. Pierre Peuchmaurd, L’immaculée déception : aphorismes, Atelier de l’agneau, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 286. La biographie est, ou une science, ou un art, ou une manière d’aborder les grandes questions. Résumer les derniers moments de deux personnalités, artiste, scientifique ou politique et en chercher le sens. Faire le bilan de ses vies qu’on aborde par le regard d’un tiers, dans deux monologues qui se répondent en écho puissant et imagé, et poser en somme les mêmes questions du sens de la vie, du sens de l’œuvre, qu’elle soit artistique ou scientifique. En abordant la création au présent, nourrie par la mémoire du passé, raconter avec allant et sans concessions, mais non sans ironie, comment ce qui est provisoire dure alors même qu’on le croit disparu, et comment disparaissent sans les mots ceux qui ont le tort de ne croire qu’au pouvoir pour contrer l’éphémère. Patrick Roegiers, L’artiste, la servante et le savant, Éditions du Seuil, Collection Fiction & Cie, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 287. Faire le portrait d’oiseaux en se les appropriant, comme dans un jeu. La variété des formes qui s’entrecroisent, proses et poèmes, phrases classiques et propositions éclatées, narrations linéaires et explosions typographiques. Certaines pages tiennent du journal, d’autres du récit, du dialogue, du conte, de l’essai. Tout est brassé et construit, nourri de littérature, de voyages, d’observations, d’histoire, de philosophie, de linguistique. Jacques Demarcq, Les Zozios, Éditions NOUS, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 288. Faire s’entrelacer, par l’intégration de divers matériaux non pas repris tels quels mais bougés, un ensemble de motifs d’un texte de départ. Dans le complexe, et presque toujours très allusif, entrelacement des références, faire dominer les éléments pris au texte original. Organiser ce théâtre en labyrinthe, et l’ensemble des scènes emboîtées les unes dans les autres, là où la scène laisse découvrir les coulisses. Jean Ristat, Le Théâtre du ciel, Gallimard, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 289. Fragments poétiques, autant d’inventaires des premières choses vues quand on naît, une énumération d’objets, de choses naturelles, de sons, d’odeurs, de paroles, de sensations, de sentiments, toutes ces choses, apparemment de peu, mais qui donnent accès à l’essentiel. Chemins d’enfance, peinture d’un monde rêvé et pourtant universel. C’est dans les détails que cela se tient. Cathie Barreau, Les premières choses mais les oiseaux, Éditions Laurence Teper, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 290. Écrire sur vache donne à méditer. Il y a écho sonore et pas seulement - entre rumination et méditation. Cela tient du retour sur. Remâcher sans rabâcher. L’objet tenu à bout de main ne se réduit pas à sa monstration. Il se laisse traire de son sens. Comment dire avec des mots ce qui reste hors des mots ? À partir d’un imaginaire éveillé davantage par la photo qu’en redoublant la photo elle-même, avec une écriture charnelle dans la matière de l’animal. Photos et textes se passent de commentaires et d’illustrations, de façon à éviter la redondance. Frédéric Boyer, Vaches, P.O.L., 2008. Claude Ber, Photographies de Cyrille Derouineau, Vues de vaches, L’Amourier éditions, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 291. Accumuler des notations de tous ordres sur une humanité qui se décompose. Former un récit brisé, une suite quasi-narrative de courts poèmes à la manière des haïkus japonais, dont la forme se rapproche de l’épigramme classique, dépouillée, incisive. Le haïku comme forme d’expression permet de raconter une histoire, en accentuant le caractère de séquence rythmique d’allure spontanée, le souffle romanesque, le pouvoir d’évocation, la dimension visionnaire, la capacité à sauver toujours la part du rêve et de l’enfance dans un monde de cauchemar. Lutz Bassmann, Haïkus de prison, Verdier, Collection Chaoïd, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 292. Laisser entrer le monde ou bien entrer en soi. Les pensées sont liées à la présence toujours unique d’un corps, à ses sensations. Dans le dénuement de l’instant, dans son vertige et dans la chance de la rencontre. Marcher c’est aller vers nulle part, sinon vers un renversement mystérieux, c’est aller vers la scansion juste, la phrase au plus près de nos déambulations. À l’éclat de la présence, à sa puissance, dans la richesse infinie du réel. Ludovic Janvier, La mer à boire, Gallimard, Collection Poésie, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 293. Au départ, la fascination pour un mot, Aube, pour sa rondeur et douceur, pour ce qu’il a de plein. Aube, d’abord, un point qui s’allume sur la paroi noire, un cercle lumineux dans la nuit, une nébuleuse blanche. Puis, son dispersement, sa fusion dans le jour. À partir de tel manque, imaginer l’intervalle, le passage de la nuit au jour, entre la nuit et le jour. La page vide, blanche, métaphorique est le support, le tableau, le plan où tout apparaît, se forme, se transforme et s’efface, écran mouvant. Joseph Julien Guglielmi, Aube, P.O.L., 1984. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 294. Écrire un ensemble de textes, autant de fragments qui se répondent et se mêlent sur la part d’étrangeté qui façonne l’humanité. Esquisses des gestes posés, allumer un geste / un autre / comme on lance les mains / vers une balançoire, des lieux évoqués, des sentiments partagés ou défaits. On retrouve, à travers une écriture tissée avec un souci aigu de la forme, un lent assolement des images, un impressionnisme de la concision, des thèmes essentiels, la vie au-delà du jeu, l’enfance et sa mémoire, les blessures (le bonheur est à ce prix), le temps qui passe et nous dépasse. Françoise Lison-Leroy, Dessins : Jean-Claude Saudoyez, C’est pas un jeu, Esperluète Éditions, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 295. Faire le portrait d’écrivains qui ont franchis les frontières réelles et les barrières sociales, là où est mise en péril l’identité elle-même. Mettre en question les clichés et les représentations erronés. Attirer notre attention sur des faits et des objets apparemment anodins. Proposer une nouvelle image de la création, un musée imaginaire où les récits prennent vie et chair, où la figure de l’écrivain est celle de l’étranger, dont l’expérience décalée aiguise les interrogations et stimule l’imaginaire. Nicole Lapierre, Pensons ailleurs, Stock, collection Un ordre d’idées, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 296. Un fantasme n’est-ce pas autre chose qu’un fantôme ? Une ombre et son absence. Qu’advient-il du désir lorsque celui qui seul pouvait l’étancher est parti ? Écrire un texte très bref sur les creux du temps et les plein du désir. Un texte qui n’est pas érotique à proprement parler mais frémissant de sensualité, de sensibilité, à la très exacte limite d’avant le débordement. Frédérique Dolphijn, Loren Capelli, Désir, Esperluète Éditions, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 297. Pavane pour un amour perdu, déchirant chant d’amour, où tout vient du dedans, de l’expérience intérieure, source d’une parole épousant le ton de la confidence, sollicitant l’imagination du lecteur, créateur de sens et inventeur de sa propre lecture, comme son empathie et ses capacités à démêler les fils du récit. Récit à écrire d’une traite, comme un souffle hébété, dans cette forme neuve, l’éclat, l’éparpillement virtuose. À l’instar de ces peintures en couches successives que l’on peut observer se chevauchant les unes les autres quand on démolit les façades, les souvenirs les plus disparates finissent par fabriquer « un seul et même tissu, un seul et même magma où tout se retrouve se presse et conflue. » Michèle Desbordes, Les petites Terres, Verdier, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 298. Donner la parole est un acte aussi libérateur que créateur. Écrire dans cette perspective un texte qui prend l’allure d’un travail de remembrement empruntant les deux mouvements possibles de l’écriture : écrire dans et écrire à partir de. Une tentative d’unification par et dans la langue qui témoigne d’une parole que nous ne pouvons atteindre, une sorte d’envers de la langue : son négatif qui reste enfoui sous ce que nous disons, qui nous en sépare, alors même que nous le disons pour tenter de l’atteindre. Mathieu Brosseau, La nuit d’un seul, La Rivière échappée, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 299. Nos voyages sont prétextes à la recherche et à l’introspection, à la méditation et à la rêverie, l’occasion de tracer la carte sensible et éphémère d’une géographie intime qui invite le lecteur-voyageur à reconnaître sa propre humanité. Aux confins du monde, et de son monde, photographier et écrire sa démarche artistique, avec une écriture travaillée, à la ponctuation expressive et au style allusif, générant des textes au statut multiple. Une poésie des chemins, réels ou intérieurs, petites évanescences retenues du bout de nous-même. Anne Penders Dimanche, Esperluète Éditions, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 300. Écrire un texte sur un point particulier d’un lieu banal accompagné d’une photographie en tentant de décortiquer, en textes courts et en images, la conscience composite et obsédante que l’on a de cet endroit, généralement mal aimé, pratiqué quotidiennement et haut-lieu de son histoire familiale. La langue affronte le monde immédiat, mais doit faire résonner dans l’arbitraire du quotidien tout ce qui intérieurement nous porte, exigence de décryptage, de mémoire, d’ouverture aux signes. Martine Sonnet, Montparnasse monde, Publie.net, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 301. Interroger les dettes, provoquer la langue, chercher à cerner le territoire de l’expérience poétique. Écrire une suite de textes brefs résultant de cette expérience, dans la tension d’entre le mental et le monde – phrases interrompues, mises en parenthèses comme élision du mouvement même d’écrire. Jean-Philippe Cazier, Écrires, précédé de Poémonder, Publie.net, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 302. Les récits d’enfance, tout commence là en écriture. Mais faut-il retourner en enfance pour voir confirmé ce qu’on connaît déjà ? Écrire un texte sur son enfance dont la finalité n’est pas l’autobiographie même si l’on doit s’en saisir dans ses points de risque, ses éléments récurrents, sa typologie. C’est la question posée à la langue, aux formes même de la littérature, qui est ici en jeu, notre propre langue-enfance. Laurent Margantin, L’enfant neutre, Publie.net, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 303. Écrire plusieurs suites de petits textes, d’abord des proses en poèmes qui décrivent la ville par l’intermédiaire d’un personnage de fiction, puis de minuscules tableaux de la vie quotidienne où l’on tente de restituer certains des repères du quotidien de la ville où l’on vit, dans sa solitude. Depuis son quartier, regarder agir quelques-uns de ceux avec lesquels on traite ou de simples passants. Ces figures étranges et l’évocation de la perte reviennent, mais toujours comme des traces de quelque rêve. Une sorte d’autobiographie plus ou moins rêvée, travaillant les effets de réel, jouant avec les temps et les lieux, avec les personnages mis en scène, ce qui permet de renforcer la cohérence à l’ensemble. Françoise Collin, On dirait une ville, Éditions des femmes, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 304. Les histoires ne sont pas faites pour vivre au village, mais pour circuler en nous. Pour cela il faut un voyageur qui sache faire résonner la très vieille chanson du feu et de l’eau. Oralité, le monde n’est que paroles souvent enfouies et une voix gueule au milieu de cet enfouissement pour nous les redonner. « Va de par le monde, vois beaucoup de choses, reviens et raconte-nous tout » dit une injonction des Indiens Crees. Suivre cette injonction en décrivant ce qu’un oiseau peut voir, en plein vol dans le ciel, du paysage. La poésie est acte sacré, purification, rite, célébration. Parler par délégation de verbe. La peur alors nous quitte. Le voyage peut enfin vraiment commencer. Serge Pey, Encres de Balbino Giner, La définition de l’aigle, photographies du paysage, Éditions Jacques Brémond, 1987. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 305. Décrire une ville sous toutes les formes de nos souvenirs (ce que l’on appelle une vie, quelquefois un destin), en organisant l’autobiographie matricielle de celui qui, y étant né ou non, y a vécu, avec des phrases amples et sinueuses. Les strates de l’histoire s’y chevauchent, à la recherche d’une cité retirée parmi nos songes d’enfant déjà anachroniques, mais l’espace biographique dévore la place que le hasard lui lègue. Pour chaque instant qui nous revient, le lieu qui correspond à telle activité significative, liée à la perception de celui qui l’écrit. Tous ces trajets, ces croisements d’émotions, de sensualité, de doute, d’égarement, tous ces éclats de mémoire forment bloc et scintillent, capables de nous guider longuement, d’un bout à l’autre de ce voyage urbain. Lionel Bourg, 40 photos de Christian Guichard, Fragments d’une ville fantôme, Cadex Éditions, 1992. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 306. Écrire, avec une propension aux phrases amples, aux propositions qui se répondent, au triplement des adverbes ou des locutions, un texte à l’impulsion autobiographique sur ce qui fonde l’identité, un monologue intérieur qui décrit l’échec d’une tentative pour se libérer de la camisole des origines, et nous permet d’affronter tout ce qui nous a fait : la langue, les racines, le pays natal. Olivier Rohe, Défaut d’origine, Allia, Petite collection, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 307. Un couple dans la nuit. Derrière leurs fenêtres, ils regardent la ville en contrebas. Ils parlent et imaginent ce qui se passe dans la pénombre. Des volets clos sur des fenêtres aveugles. Debout dans l’embrasure d’une nuit sans voix, désirant, ils cherchent leur souffle. Des rues, une nuit, vides. Des histoires, ce qu’ils se disent pour commencer. Écrire leur dialogue. Dans les corps un mouvement de flux et de reflux, d’élan et de repli, dans la parole également. Un renversement, ce vertige d’être au monde. Un désir, une émotion, un lieu, de la lumière et des bruits. Eugène Durif, Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc, Actes Sud-Papiers, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 308. Écrire, jour après jour, sous la forme d’un triptyque de textes courts, petits récits de quelques lignes, aphorismes, simples vers de mirliton, parfois des éclats de vie, de fiction, de rire, des petites écritures libres de toute injonction, brèves échappées de la table de travail ou tombées du livre de chevet, chronique nerveuse ou énervée d’une vie dans la tension particulière de chaque jour. Jouer des forces intérieures aux trois textes, pour les rendre autonomes. Éric Chevillard, L’autofictif, L’Arbre Vengeur, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 309. Faire tenir le monde dans un texte, raconter ce qui s’y est passé à une date précise, ou tout au moins une journée du monde, à travers une sélection d’articles de différents journaux et revues. Composer à partir de ce matériau varié un vaste portrait polyphonique d’une journée de la planète, encyclopédie absurde et splendide, flux d’information, de situations qui se croisent, se relayent, se mélangent, et qu’il faut mettre en mouvement pour que l’on entende la multiplicité des histoires. Olivier Rolin, L’invention du monde, Seuil, 1993. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 310. Écrire de brefs poèmes arrimés au quotidien, dans l’instantané, comme on tient un journal au plus près, textes très reconnaissables dans leur alliage d’observation et de pensée, d’humour et d’expérience, réglant des comptes avec l’enfance, la perte, la difficulté d’être, le peu de poids de la poésie tout autant que sa persistante nécessité. Au plus près du réel, du quotidien, de l’instant, de l’émotion, de la vie. Roger Lahu, Les anguilles, Éditions L’idée bleue, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 311. Écrire trois moments d’un même poème où se mêlent prose du quotidien et anecdotes lyriques, dans une perspective de restitution et de reconstitution. Une poésie ancrée dans la réalité la plus crue. Donner corps aux souvenirs passés ou aux impressions actuelles. Le temps va et vient selon les lieux que l’on retrouve, les gens que l’on croise et les pensées qui électrisent notre mémoire. Alain Guillard, Ombre androgyne, Jacques Brémond, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 312. Renouer avec la grande forme du poème épique, dans une langue, une métrique à la fois lyrique et parfaitement froide qui garantit de toute effusion que le sujet pourrait amener, en composant un long récit à l’architecture monumentale et complexe qui trace l’aventure intérieure, l’épopée extérieure, prenant en charge, prenant en chant, un des drames de la guerre. Gérard Cartier, Le Désert et le Monde, Flammarion, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 313. Écrire un texte qui ose la sensualité du langage. La recherche de la beauté mise en jeu pour que la parole ne soit pas vaine, en toute lucidité. Construire un lieu où la jouissance définirait le rapport entre les mots et les choses... précaire, certes, mais vivant ! L’érotisme, si rare aujourd’hui qu’on le croirait indésirable dans le poème, devient exploration et connaissance ! L’intérieur des mots rejoint la chair du monde dans un vacillement perpétuel, celui de la lumière aigüe sur l’eau d’une fontaine. Nathalie Riera, Illustrations par Lambert Savigneux, Clairvision, Publie.net, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 314. Une silhouette entraperçue dans la rue, une personne qu’on croise et qui retient notre attention, attire notre regard, à partir de cette rencontre fugace qui lance l’action, imaginer quelques bribes de son histoire et transformer peu à peu cette personne en personnage dont le parcours dans la ville, d’un point à un autre, est décrit minutieusement comme filature et par incises régulières, emboîtement de notes, ouvrir le récit, en décrivant tous les lieux fréquentés, les gens croisés, les propos tenus, les gestes effectués, les rendez-vous manqués, les allers et venues, dans un mouvement inscrit dans l’espace et le temps. Une recherche suscitée par le désir où le point de vue fixe le jeu, l’aventure. Danielle Auby, La grande filature, Champ Vallon, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 315. Le temps d’un déplacement à grande vitesse dans l’espace réduit du train qui exacerbe les présences des voisins, écrire de courts textes, des proses de TGV, en écoutant, en notant ce que font, ce que disent, les protagonistes de ces trajets, tous ces minuscules drames qui nous donnent le sentiment de voyager. Pierre Vinclair, Ce monde en train, La part commune, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 316. Exorciser les préoccupations du geste d’écrire. Écrire à travers le corps, marquer le moment où le temps envahit l’espace. Écrire à partir de la seule et féroce nécessité de jouer sa vie, de lancer les dés dans l’abîme. Mener un combat pour une épaisseur fugitive, pour croire un instant en la matière des mots. « Écrire au large, au plus près de soi, strictement déboutonné, dans la magnifique lumière ». Écrire l’écrire. Cette présence de l’infinitif produit une sorte de diffraction. L’objet de l’écrire est ainsi mis en perspective par la nomination même de l’acte d’écrire qui en assure l’apparition. L’infinitif place l’objet en devenir, mise en scène d’un désir, d’un en avant qui oriente toute tension. Jacques Dupin, Échancré, P.O.L., 1991. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 317. Écrire un texte à partir d’une de ces phrases en apparence anodines, une de ces locutions creuses qui viennent ponctuer, telle une grinçante ritournelle, nos moindres discours, qui envahissent notre langage au quotidien. L’emploi de ce genre d’expressions toutes faites est l’occasion d’une réflexion plus approfondie sur le langage. Sous la banalité apparente de ces conventions langagières, il existe en effet des rapports humains complexes, des sentiments intenses, voire violents (sensations d’enfermement, d’angoisse, de panique), les décrire comme des mouvements instinctifs, déclenchés par la présence d’autrui ou par les paroles des autres. Une vision du monde qui traduit ce prêt à penser d’époque dont la forme oscille entre récit et essai. Éric Chauvier, C’est que du bonheur, Allia, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 318. Scruter les fonctionnements d’asservissement dans l’idéologie de normalisation par le biais des grandes surfaces. Se mettre à la place des marchandises et des objets. Raconter un voyage dans la vie intime des marchandises, où tout se met à parler. Une conscience habitant les choses, les traversant, un texte dans lequel ce sont les choses qui parlent et non pas celui qui écrit à l’intérieur d’elles. André Benchetrit, Très-Grande Surface, Léo Scheer, collection Manifeste, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 319. Peut-on saisir, avec des mots, non pas ce que dit la musique, si tant est qu’elle dit quelque chose, mais ce qu’elle suscite au fond de nous : douleur, bonheur, méditation tranquille, oubli de nos limites ? Il existe un ordre, une beauté cachée, un monde sous le monde. Ce mystère qui alerte le veilleur ne demande qu’à se révéler par le verbe. Plonger dans le gouffre troublant de l’émotion. Soulever le voile sur les apparences du réel, ouvrir notre esprit à un monde éclatant de beauté, privilégiant le mystère et l’émotion plutôt que la connaissance ou le sens. On ne résout pas ce mystère, on tente de le déchiffrer en lui donnant une forme musicale. Philippe Delaveau, Son nom secret d’une musique, Gallimard, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 320. Tracer le portrait original d’un proche récemment disparu, sous forme d’abécédaire, « en vingt-six angles et au centre absent », centre vide, énigmatique, déchirant, vingtsix petites stèles, à partir des lettres de l’alphabet et des textes qu’on garde chez soi, bribes de mots à romancer, notes ou souvenirs dont on met à jour des fragments, enchâssés dans son propre texte, à l’image du monde morcelé. Une enquête intime, une déclaration d’amour, un hommage, un tombeau. Gwenaëlle Aubry, Personne, Mercure de France, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 321. Dresser le portrait d’une histoire d’amour qui s’ébauche délicatement et se dessine petit à petit. Pas de dialogues, mais un texte ramassé sur lui-même, dans lequel les mots se font écho et se répètent comme craignant de ne pas être bien saisis : repli des mots, solitude des êtres qui se rencontrent et s’apprennent, sans savoir dire les mots. Marie-Hélène Lafon, L’annonce, Buchet Chastel, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 322. La réalité ne cesse de se dérober derrière le mirage des reflets et des illusions, la facticité des représentations. Interroger cette singularité d’instants arrachés à la réalité, au rêve, au souvenir. Capter ainsi le réel par de multiples procédés : le recours au vocabulaire technique de la photo, du cinéma, la juxtaposition cinétique d’images cocasses. Et derrière toutes ces cristallisations poétiques de points de vue, ces captations d’images, ces conjugaisons de visible et d’invisible, d’odeurs et de sons, chercher le langage d’une délivrance, une esthétique de la fragmentation. Sandra Moussempès, Photogénie des ombres peintes, Flammarion, Collection Poésie, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 323. À partir de blocs de prose rigoureusement cadrés, utilisant les mots les plus courants, inventer une syntaxe précipitée à la ponctuation allégée. Écrire des poèmes court-circuités et des réminiscences cinématographiques (fragments de dialogue, descriptions stylisées, situations découpées) sans chercher à faire sens à tous prix, mais en imposant un rythme élancé, empruntant au cinéma et au rock une vitesse narrative interrompue, qui cumule énergie et désir. Voix, mêlées et juxtaposées, parlant du désir de parler et de s’incarner dans le visible. Caroline Dubois, comment ça je dis pas dors, P.O.L., 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 324. Tenir un journal sur son expérience d’écriture et de lecture. Des réflexions, des notes sur les livres, sur les écrivains ou sur l’écriture côtoient des poèmes, des textes de création. Chercher ainsi à rendre compte de ces « dépôts qu’ont laissé ou y laissent lectures, activités présentes ou passées, rêves, souvenirs, pulsions poétiques. » Claire Malroux, traces, sillons, José Corti, collection en lisant en écrivant, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 325. Composer des poèmes écrits aux ciseaux, en un langage éclaté ou sous une forme plus ample et plus interrogative. Une poésie de l’affirmation, de l’éloge parfois, un chant qui affirme la dimension héroïque du contemporain, qui conteste la rhétorique, mise d’abord en lambeaux, pour s’élever et imposer hors de toute convention. Écrire dans un forme à la fois hardie et maîtrisée, d’une vigueur sans pareille, véhémente, tendue mais non brisée par les ruptures multiples du vers. Une écriture étreinte toujours reprise. Un art poétique, plein de lyrisme, aboutissement d’un long chemin créatif. Jean-Paul Michel, Le plus réel est ce hasard, et ce feu, Flammarion, collection Poésie, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 326. Travailler le vers comme notes en bas de page, avec incises au second degré, recoupements sémantiques, rythmiques plein d’étrangeté et tout l’appareil critique qui va avec. Dans une forme d’écriture à l’hermétisme toujours vif et interrogateur, la phrase devient enjouée. Développer ainsi une économie de pensée en vers, pensée du vers et pensée dans le vers. Articuler la matière organique de cette pensée toujours en cours, élaborer une langue vivante parlée, pour voir ce que l’on n’a pas vu, ce qui nous a échappé. Samuel Rochery, Les reduplications, Éditions MIX, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 327. Écrire un récit de voyage composé de petits fragments rangés par ordre alphabétique, une succession d’expériences singulières ou de réflexions décalées, d’impressions originales, souvenirs ou fantasmes sur les sujets les plus variés concernant un pays vu de dos. Voir de dos, ce n’est pas voir l’autre, c’est voir ce que l’autre voit, accompagner son regard, entrer dans sa vue. Christian Doumet, Japon vu de dos, Fata Morgana, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 328. Composer un poème narratif, forme longue en vers libres, un chant débridé à travers le temps, rythmé d’emprunts, mais aussi de détournements, d’illustrations, d’articles de presse et de faits divers, multipliant à foison les techniques d’écriture poétique et la critique d’un lyrisme désuet. Charles-Mézence Briseul, La dernière épopée, Ikko, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 329. Écrire de brèves proses poétiques sur les désespoirs présents et les échos de bonheurs passés. Deux époques, deux portraits en miroir. Sur la page de gauche, raconter au présent la vieillesse d’un parent, d’un ami, d’une écriture tendue avec des phrases nettes, sèches, courtes, sans emphase. Sur la page de droite, en italique, l’évocation nostalgique et pudique de souvenirs d’enfance. Dans cette tension tenter de traduire l’insupportable écart qui nous sépare, dans la vieillesse, de ceux que l’on aime. Magali Thuillier, Tu t’en vas, L’idée bleue / Écrits des Forges, collection Le dé bleu, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 330. Écrire deux séries de fragments de textes sur la ville. Le premier, lors d’un déménagement, en prenant des notes en temps réel décrivant ce qui se passe dans cette période de transition. Et le second sur les indices de la peur dans la ville. Relier ces deux ensembles fonctionnant chacun de façon récurrente, mais avec deux façons différentes d’ancrage dans le réel. Ces récits mêlés s’attachent au plus ordinaire de l’expérience de la ville, de manière non linéaire, en écho à notre expérience de lecteur, dans ce lieu commun. Guillaume Vissac, Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires, Publie.net, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 331. Raconter en quelques paragraphes, quelques séquences vives, animées, souvent situées dans le brouhaha des bars ou la lisière des villes, la rencontre des cassés de la vie, mais aussi des écrivains enchanteurs croisés au fil de nos périples ou de nos lectures, et leur rendre hommage. Saisir au vol, avec une écriture nette, sans fioritures ni emphase, avec des éclats de beauté touchant juste, condensant toute une vie en un éclair, en donnant à ces récits la force de ce qui sans cela serait relégué à la page des faits divers et conférer ainsi, à ces hommes, une présence toute fraternelle. Jacques Josse, Les Lisières, Apogée, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 332. Jaillir et ne pas renoncer. Écrire un texte qui passe aisément de l’enthousiasme à l’irrévérence, de l’accolade au corps-à-corps, de la violence de vivre à ses éclats de rire. D’une densité rare, fendant l’air avec des obsessions maîtrisées, développant le propos pour le tenir entre ombre et lumière, sans jamais rien soustraire de son mystère tout en offrant la course et l’urgence de cette poésie chevaline. C’est dans cette tonicité délirante, tenue par des images comme des coups d’éperon nets, que cette poésie sursaute et cavale, étonnement devant le monde, non innocence, avec la vie dans ses flancs. Olivier Matuszewski, Pour frai, Éditions fissile, Collection cendrier du voyage, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 333. Écrire un texte, une méditation sur l’absence, la mort, la séparation, en plusieurs mouvements, chacun avec son système d’écriture. Passer de courts poèmes au titre rejeté en bas de page à des notes en prose avec une amorce qui se répète en forme d’adresse : je t’écris, et de nouveau à des poèmes. Glisser d’une partie à l’autre très naturellement, la forme épousant au plus près ce qu’il y a à dire, là, maintenant. « Des souvenirs frottés à des mots éparpillés » ce qui, dans nos vies d’êtres de parole, ne peut s’atteindre, ce avec quoi rien ne saurait coïncider. Claude Chambard, Le chemin vers la cabane, Le bleu du ciel, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 334. Mener une réflexion sur la ville et le paysage comme expérience et mouvement. Le monde, insaisissable par essence, ne peut s’appréhender qu’à travers les surfaces familières de la ville, ses matières, les flux mécaniques ou humains qui l’habitent). Surrimpressions d’actions qui s’ignorent en créant une forme aléatoire. L’errance comme seule attache au monde. Capturer des bribes d’univers, non pour s’en emparer, mais pour les approcher, les étudier et les comprendre. Une réflexion sur l’être au monde écrite à la deuxième personne du singulier. Avec cette technique littéraire, dans laquelle le narrateur s’adresse au lecteur, pas de proximité entre le narrateur et le personnage, ni même de distance. C’est un entredeux inconfortable, difficile à situer. Virginie Gautier, Images de Gilles Balmet, Les zones ignorées, Les éditions du Chemin de Fer, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 335. Dessiner un long parcours fait d’étapes, une lente traversée du deuil, qui noue recherche poétique et quête de l’autre à travers les mots. Sous la forme d’une adresse, justement, une tension capable d’englober l’amour et la douleur, et qui au fil du récit s’épuise et s’apaise, trouve son souffle et sa place, faire du poème la seule habitation possible pour changer la douleur en bien, l’absence en présence, le désastre en épiphanie. Françoise Clédat, L’adresse, Tarabuste Éditions, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 336. Quelque chose s’est passé, infime, un tremblement. Écrire de très courts poèmes, comme une archéologie de ce qui a été. Une forme d’arrêt à l’origine de la venue des mots. L’infinitif d’un verbe est une action sur place, sans dégagement a priori : action retenue, un minéral, un os dans sa concentration de gestes. Stéphanie Ferrat, Abîmer de jour, La Lettre Volée, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 337. Résumer la vie d’un être en trois courtes phrases, dont la première est il est né et la dernière il est mort. Au centre du triptyque, d’une phrase sèche, prise dans cette tenaille, cette parenthèse existentielle, dans la tension de l’entredeux, souligner d’un trait la beauté, l’absurdité, l’énigme, la force ou la cruauté propre à toute biographie. Dans la poursuite de cette litanie, tenter d’écrire l’impossible nécrologie du vivant. Charly Delwart, L’homme de profil même de face, Seuil, Collection Fiction & Cie, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 338. Dérouler une série de vignettes, de paysages arrêtés dans des décors qui ont la netteté vacillante des rêves, portée par un travail méticuleusement sonore sur le vers. Saisir non pas l’être rêvant pour qui le monde réel disparaîtrait, mais ce qui résiste à cet évanouissement, refuse qu’on en ait fini avec lui, comme la neige qui continue sa blancheur même dans la nuit. Écrire un texte qui ne rêve pas à comment arrêter une histoire avant le cauchemar, avant la catastrophe, à ce que ce soit ça qui disparaisse plutôt que soi. Éric Sautou, Frédéric Renaissan, Flammarion, Collection Poésie, 2008. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 339. Évoquer une partition secrète dont ne nous serait donné à lire et à entendre que des échos ou des fragments, quelque chose comme un choix de mesures magnifiant la résonance d’un contrepoint disparu. Émergeant du motif, du souvenir, de l’image et comme désenfouies affleurent des présences qui viennent traverser l’écran de la page. Prosodie visuelle avec entrée en matière souvent suspensive, jouer de la ponctuation, de sa disposition dans le haut de la page et de ses audaces formelles pour rendre plus expressive encore la scansion de l’effacement et de l’inexorable. Une langue trouée ou louvoyant entre écueils et esquives, suspens et attraits. Isabelle Garron, Qu’il faille, Flammarion, Collection Poésie, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 340. Composer un document poétique à partir d’énoncés flottants prélevés sur les sites internet de groupuscules politiques et d’agences de presse internationales, afin de proposer un type de savoir inédit et d’interroger ainsi le monde contemporain et ses réseaux d’information. Franck Leibovici, Portraits chinois, Al Dante, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 341. Écrire un poème dans une langue alerte, le flot d’une parole qui s’écoule dans un flux continu (jeux de mots, motsvalises, paraphrases, allitérations, musicalité des vers). Aux mots hétéroclites qui se télescopent parfois dans leurs énonciations, aux visions entrevues dans notre vie, se mêlent des souvenirs aux saveurs intimes. Coulées de mots succédant aux mots, visions persistantes se substituant à des images bien réelles. Cette langue trace des frontières dans ce territoire où l’on ne sait plus ce qui est nôtre et ce qui est collectif. Baignant dans cette mémoire collective ordinaire : rimes de chansons, noms de feuilletons télévisés, titres de journaux ou images publicitaire qui nous sont familiers. Benoît Conort, Cette vie est la nôtre, Champ Vallon, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 342. Faire entendre la voix d’abord muette qui tente de prendre corps, de devenir matière sonore, matière de langue, donc matière d’écriture. Long et difficile travail de mise en forme de ces bribes confuses, en un travail de mise en mots, de mise en voix. Pour figer tant d’incises en mouvements : gesticulants tronçons, vers tranchés en poésie de reptation. La vie, l’écriture, deux voix. Deux courants, deux chemins qui se recoupent dans l’écriture fragmentaire et laisse apparaître chaque jour le bord du monde. Jean-Claude Schneider, Courants, Atelier La Feugraie, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 343. Établir une liste de photographies prises dans un lieu précis, sur une période donnée et les décrire d’une description limitée à une seule ligne de texte, pour les garder dans la boîte noire de notre mémoire. L’ensemble de ces descriptions forme une espèce de litanie spéculaire. Laurent Septier, Œuvres photographiques complètes, contrat maint, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 344. Mettre dans un texte, les trous, les blancs (mais on peut choisir une autre couleur), que l’on peut avoir dans la pensée, non pas pour les utiliser comme choses incompréhensibles, ou comme trouble, mais pour la coupe, la coupe de chaque vers à la fin de chaque ligne et le fait que quand on coupe, ensuite il faut coudre, ce processus permet de faire circuler dans le texte ce qui est très difficile à ressentir, éprouver, formuler, comprendre. L’écriture se charge ainsi de rendre compréhensible le choix du discontinu par rapport à ce qu’on trouve dans les romans : l’illusion du continu. Oscarine Bosquet, Chromo, Fourbis, 1997. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 345. Le propre de l’homme semble être l’animal tu en l’homme, l’animal comme vérité d’un être en chemin vers la parole. Écrire un long poème comme on part à la chasse, mais en chasseur de soi, de l’autre en soi (infiniment démultiplié). Des poèmes isolés, (morceaux de phrases disposés en cascade, mots décentrés les uns par rapport aux autres), fragments qui s’enchaînent (et se répondent) d’un long texte perdu dont il ne resterait aujourd’hui que des éclats : la forme retenue – blocs de strophes et vers isolés impeccablement déposés sur la page qui en conserve l’incandescence première tout en exhibant ses lacunes. Auxeméry, Les animaux industrieux, Flammarion, Collection Poésie, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 346. L’énumération comme arme pour dire le monde. La juxtaposition d’éléments forts, de haute gravité, ou à teneur politique, voire subversive, et d’éléments qui tout d’un coup provoquent le rire, ou la seule légèreté. Une énumération tient, c’est quand sa propre table des matières devient elle aussi une prouesse de langage. Jean-Louis Kuffer, Ceux qui songent avant l’aube, Publie. net, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 347. Mener une réflexion sur ce que l’on croit voir et ce dont il faut douter toujours un peu. Écrire un texte qui parle de peinture, de ces images qui, pour être construites, sont projetées dans un espace confiné, la camera oscura qui est aussi bien un espace mental ou bien celui de l’œil, lui-même chambre noire. Ou encore de ces images qui voyagent dehors, dans le paysage, le lieu privilégié de la métamorphose. Dresser un inventaire poétique du monde caractérisé par une mosaïque d’images (é)mouvantes – la création d’un nouvel objet poétique. Suzanne Doppelt, Lazy Suzie, P.O.L., 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 348. De lieu en lieu, de ville en ville, de rencontre en rencontre, c’est toujours d’une limite dont il est question ici : fins de terre, ports de Portugal ou d’Irlande, infantes disparues où se lit la nostalgie d’une innocence à tout jamais enfuie. Ici, le poème tend vers un espace où, à une grande respiration atlantique, se mêle la hantise de la catastrophe — longues suites amplement rythmées et resserrements nets et vifs construisent une sorte de chorégraphie musicale. Olivier Apert, Infinisterre, suivi de Crash, Apogée, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 349. Raconter l’itinéraire d’un homme en quête d’identité, face au fleuve, en le restituant de façon linéaire et émotionnelle, alinéas fréquents en cours de phrases, parenthèses et tirets créant une respiration courte et retenue, un ressassement nerveux, et montrer ce qui se noue au fil de l’eau, se dénoue, se tord et se meurt à l’intérieur même de cet être. Laisser filer ses pensées, les événements se télescoper, les scènes se faire écho, les paroles des protagonistes se répondre par delà les années et assister au défilement accéléré de quarante ans de vie drolatique et grave. Philippe Annocque, Liquide, Quidam Éditeur, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 350. Le personnage, figure double de l’écrivain et du lecteur, tient la place de l’observateur tapi dans l’intervalle du monde et de son interprétation. Écrire un court texte sur les rêveries d’un personnage qui s’inscrivent à la fois dans un paysage, un endroit précis et un moment particulier de la journée, mais aussi un souvenir qui remonte à la surface, le roman qu’il lit, le film qu’il regarde, à l’affût de tous les signes alentour. À force d’allusions et d’emboîtements, les récits se multiplient. Classer ses images intérieures sans les reconnaître, de manière à en fournir une suite lisible. Se tenir sur le bord de la langue, tamiser longuement les pages lues, en recueillir la poussière invisible. Des histoires qu’on croit inventer, et qui ne sont peut-être qu’une mise en ordre de choses déjà là depuis bien longtemps. Christine Montalbetti, Expérience de la campagne, P.O.L., 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 351. Écrire un texte composé d’une suite d’idées collectées au fil du temps. L’effet domino des pensées qui s’enchaînent, sautant de l’une à l’autre, comme une phrase mène à la suivante. Le monde est simple et c’est une accumulation vertigineuse de faits simples qui donne l’illusion de complexité. Thierry Crouzet, J’ai eu l’idée, Publie.net, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 352. Faire parler une voix sans dire qui elle est, ni de qui elle nous parle (la langue peut-être ?), dans des petits textes comme autant de cailloux jetés sur la vitre aveugle des mots. Ce qui ne peut être dit, c’est tout l’effort de l’art, bien sûr, depuis les origines, de nous le suggérer. Jeu de cache-cache, métamorphoses continues, suspens réguliers qui laissent la phrase s’échouer tout au bord du silence. C’est le langage qui paradoxalement rend le monde illisible. Mots illusoires qui nous aveuglent en venant découper les choses. Les recouvrir également de ces voiles que le texte, par un travail contraire et réfléchi de langue, se donne comme tâche impossible de soulever jusqu’au dernier. Jean-Pierre Chevais, Précis d’indécision, Atelier La Feugraie, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 353. Faire apparaître une forme, un récit. Mais cette narration est recouverte par la matière même de la langue, on ne perçoit que les bribes d’une histoire à jamais enfouie en même temps qu’une autopsie mécanique de la langue qui démonte la narration, qui déjoue la mélodie. Entre dévoilement et recouvrement, mystère et révélation, écrire un long poème qui s’élève comme des pans de mur qui empêchent la vision du paysage mais permettent aussi que des fenêtres sur le monde soient créées. Hervé Piekarski, Un récit que notre joie empêche, Flammarion, Collection Poésie, 2001. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 354. Chercher le poème entre les lignes de la prose utilitaire, la prose pauvre, informative et souvent informe de la presse locale. Le poème qu’on obtient par collage de phrases découpées dans le journal surprend par sa fraîcheur et son ironie, par son humour et son désespoir toujours simultanés, par la pluralité des lectures possibles, la fertilité de ces lieux communs ainsi distanciés d’être devenus des vers. Gérard Arseguel, L’Almanach des montagnes, Fissile, 2006. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 355. Poser une série d’hypothèses métaphysiques dans une suite de très courts textes resserrés qui s’apparentent à des diptyques au rythme d’aphorisme et dont les lignes de ruptures agissent comme un abîme éclairant. Chaque phrase-poème débute toujours par le même sésame : si un jour. Bernard Montini, Si un jour ou le Livre des Reconnaissances, Le bruit des autres, 2003. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 356. Tenter de dissoudre les faits et gestes, les pensées et les désirs d’un individu qui est indécision, en faisant commencer systématiquement toutes les phrases du récit par je. Marche, gestes, actions, regards, paroles, décisions, regrets. À force de répétition, révéler la complexité d’une subjectivité en mouvement, « comme si, en prenant toujours le même appui, la phrase pouvait non seulement faire oublier la vibration du plongeoir mais jusqu’à la notion même de plongeoir, pour ne retenir, et n’éprouver que le saut. » Rémi Marie, JE, Léo Scheer, Collection Laureli, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 357. Mimer les articulations propre au rêve fait de condensations, de rapprochements et de raccourcis, en contribuant à la saisie d’un entre-deux dans de courts textes qui lient ainsi des espaces et des temps séparés. « L’écriture véritablement poétique est celle qui se fait l’écoute de l’inconscient. » Tenter en même temps de mieux saisir une plus profonde réalité faite essentiellement de brèves durées. Yves Bonnefoy, Rue Traversière et autres récits en rêve, Gallimard, Collection Poésie/Gallimard, 1998. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 358. À la mort d’un être cher, nous reste ce qui demeure en partage. Ne jamais cesser de surveiller la nuit, ne pas laisser le jour sans traces. « Le poème chez Paul Celan, est le caillou mémoriel que les juifs déposent sur la tombe. » Entre la rose et le caillou que l’on dépose sur la tombe du disparu, sans réponse ni répondant, le poème surgit d’une perte avec laquelle il se tient dans un rapport d’horreur et de joie. Comme le poème d’amour réalisé du désir demeuré désir dans l’infigurable de la mort s’inscrit en filigrane la mémoire d’une langue porteuse d’un trouble perpétuellement prolongé. Martine Broda, Éblouissements, Flammarion, 2009. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 359. Le poème est un langage qui naît de la destruction d’un langage, de sa réarticulation « autour d’un fond nerveux à haut risque. » Miettes et lambeaux que le langage dans son impossible réconciliation avec le monde tente d’atteindre. Une mise en mots aux allures de mise en pièces, découpes au scalpel dans l’à-vif d’une radicalité qui force l’attention, touche aux limites. Patrick Wateau, Abruption, Atelier La Feugraie, 2002. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 360. Élaborer un fantastique pour aujourd’hui avec les figures de la ville (parcours, surgissements, mise à nu du tragique et de ses ressorts), la profondeur infinie du monde, de la nuit (le réel nous advient comme bruit et comme image), du voyage dans l’imaginaire et le rêve. Épiphanies d’instants photographiés ou galeries secrètes du monde, visages, sons, histoire fractionnée et multiple qu’est le présent. Arnaud Maïsetti, Anticipations, Publie.net, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 361. À partir de dépêches de journaux, de faits divers extraits de ce qu’on appelle couramment la rubrique des chiens écrasés, élaborer de courtes fictions écrites comme des poèmes, si l’on entend qu’un poème a, sur la page, une disposition plus ou moins différente de la prose. Le vers est court, très court, hoquetant même. Le mot final peut être rectifié, coupé en deux, rejeté en début de ligne suivante. D’une architecture plus poétique que prosaïque, cette poésie-fiction s’apparente aussi à ce mouvement par son côté narratif, son humour noir, son souci de concision extrême et sa façon de déstructurer les liens de cause à effet. Jean-Luc Caizergues, La plus grande civilisation de tous les temps, Flammarion, Collection Poésie, 2004. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 362. Tenir un journal sous la forme de paragraphes de dix lignes, des dizains, dans lequel « on écrit les choses que l’on fait, qu’on voit, des pensées (parfois des pensées secrètes), » tous les jours ou presque, pendant une saison, dans un moment entre parenthèses, un temps où « être là, mais un tout petit peu ailleurs, en même temps, entendre ce que les gens disent, mais ne pas tout à fait le comprendre. » Éric Houser, Mon journal pour Nina, Éditions de l’Attente, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 363. Lire, c’est être lu par ce que nous lisons. « Chaque liseur a dans sa bibliothèque un livre rêvé, le livre lu entre les lignes. La lecture est sans doute l’espace imaginaire où la liberté est le mieux préservée, car si chaque auteur appelle le lecteur à une co-création, il laisse aussi à ce dernier la possibilité de s’intercaler entre les pages et de lire, derrière le livre écrit, le livre qu’il voudrait écrire. » Des lectures d’enfance aux œuvres qui ont fait ce que nous sommes, retracer son parcours de lecture. Linda Lê, Le complexe de Calban, Christian Bourgois Éditeur, 2005. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 364. Travailler à l’élaboration d’une phrase unique, sans point, c’est-à-dire d’une forme logique syntaxique qui permet d’abolir le point. Une telle écriture implique un bouleversement radical de toutes les articulations logiques de la syntaxe ordinaire. Il ne s’agit donc pas de supprimer arbitrairement le point et de conserver par ailleurs l’ordre des propositions indépendantes en les juxtaposant, mais de tirer toutes les conséquences de cette suppression et d’élaborer une logique nouvelle permettant de disloquer toutes les structures de la phrase ordinaire, et d’utiliser la langue telle qu’elle nous parle intérieurement. Roger Lewinter, d’inflexion, pénétrant, Éditions Ivréa, 2010. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 365. Consigner au jour le jour dans des carnets de notes, un ensemble de réflexions personnelles, la plupart du temps elliptiques, brèves, percutantes, sans un mot de trop, dans un souci extrême d’exactitude, des citations au cours de lecture, des fragments d’entretien, des retours théoriques sur certains aspects de son travail, une méditation sur l’écriture, un art poétique. Claude Royet-Journoud, La poésie entière est préposition, Éric Pesty Éditeur, 2007. customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Index alphabétique des auteurs Julien d’Abrigeon Philippe Adam Emmanuel Adely Laurent Albarracin Anne-Marie Albiach Ivan Alechine Pierre Alferi Jacques Ancet Philippe Annocque Olivier Apert Didier Arnaudet Gérard Arseguel Gwenaëlle Aubry Danielle Auby Stéphane Audeguy Auxeméry Giney Ayme Édith Azam Jan Baetens Jean-Marc Baillieu Jean-Christophe Bailly Pierric Bailly Marie-Claire Bancquart Olivier Barbarant Cathie Barreau Lutz Bassmann Michaël Batalla Stéphane Batsal Alexandra Baudelot Xavier Bazot Philippe Beck François Bégaudeau François Bégaudeau (Collectif Inculte) Thierry Beinstingel André Benchetrit Mathieu Bénézet Claude Ber Sereine Berlottier Jérôme Bertin Arno Bertina (Collectif Inculte) Hélène Bessette Patrick Beurard-Valdoye Julien Blaine Jean-Pierre Bobillot François Boddaert François Bon Yves Bonnefoy 1 Yves Bonnefoy 2 Jérôme Bonnetto Philippe Bordas Jean-François Bory Oscarine Bosquet Lionel Bourg Patrick Bouvet Frédéric Boyer 1 Frédéric Boyer 2 Raymond Bozier 1 Raymond Bozier 2 Thomas Braichet Joe Brainard Bernard Bretonnière Charles-Mézence Briseul Martine Broda Mathieu Brosseau Jacques Brou Olivier Brun Céline Brun-Picard customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michel Butor Olivier Cadiot Olivier Cadiot & Rodolphe Burger Jean-Luc Caizergues Louis Calaferte Nicole Caligaris Sophie Calle Arno Calleja Renaud Camus Gérard Cartier Benoît Casas Arnaud Cathrine Jean-Philippe Cazier Claude Chambard 1 Claude Chambard 2 Bernard Chambaz Anne-James Chaton Éric Chauvier Jean-Pierre Chevais Éric Chevillard Marc Cholodenko Henri Chopin Benoît Conort David Christoffel Frédéric Ciriez Françoise Clédat Philippe Clerc Thomas Clerc William Cliff Danielle Collobert Michel Cosem Fabienne Courtade Sylvain Courtoux Thierry Crouzet Jean Daive Didier da Silva Michèle Desbordes Ludovic Degroote 1 Ludovic Degroote 2 Michel Deguy Chloé Delaume Philippe Delaveau LouisFrançois Delisse Henri Deluy Charly Delwart Jacques Demarcq Cyrille Derouineau Maryline Desbiolles Pierre Descamps Régine Detambel Mohammed Dib Alexander Dickow Yves di Manno Frédérique Dolphijn Olivier Domerg François Dominique Suzanne Doppelt Christian Doumet Ariane Dreyfus, Caroline Dubois Jean-Pascal Dubost Patrick Dubost André Du Bouchet Hugo Duchesne Antoine Dufeu Jacques Dupin 1 Jacques Dupin 2 André Duprat Eugène Durif Jean Echenoz Antoine Emaz Pierre Escot Jean-Michel Espitalier Claude Esteban Ber- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 nard Faucon Claude Favre Guillaume Fayard Rémi Faye Raymond Federman Bruno Fern Stéphanie Ferrat Christophe Fiat Alain Fleischer Dominique Fourcade Emmanuel Fournier Hélène Frappat Rémi Froger Alain Frontier Renée Gagnon Jérôme Game Anne-Marie Garat Isabelle Garron Hélène Gaudy (Collectif Inculte) Virginie Gautier Albane Gellé Véronique Gentil Jochen Gerner Eric Giraud Liliane Giraudon Michaël Glück Jérôme Gontier Julien Gracq Philippe Grand Michelle Grangaud Dominique Grandmont Julien Grandjean Fred Griot Frédérique Guétat-Liviani Joseph Guglielmi Alain Guillaud Pierre Guyotat Georges Hassomeris Lancelot Hamelin Bernard Heidsieck Marie Hermann (Collectif Inculte) Laurent Herrou Emmanuel Hocquart Éric Houser Joël Hubaut Jeanne Hyvrard Philippe Jaccottet Hugues Jallon Ludovic Janvier Régis Jauffret Jacques Josse Jacques Jouet Charles Juliet Leslie Kaplan Anne Kawala Petr Král Jean-Louis Kuffer Daniel Labedan Roger Lahu Nicole Lapierre Mathieu Larnaudie (Collectif Inculte) Claire Legendre Franck Leibovici Joris Lacoste Marie-Hélène Lafon Virginie Lalucq Christophe Lamiot Enos Josée Lapeyrère Emmanuel Laugier Linda Lê Frédéric Léal Henri Lefebvre Pierre Le Pillouër Jérôme Leroy David Lespiau Edouard Levé Syl- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 vain Levey Laure Limongi Laure Limongi & Thomas Lélu Françoise Lison-Leroy LL de Mars Jérémy Liron Yannick Liron Sophie Loizeau Ghérasim Luca Gherasim Luca Sophie G. Lucas Hubert Lucot Vannina Maestri Arnaud Maïsetti Philippe Malone Christophe Manon Cécile Mainardi Claire Malroux Christophe Marchand-Kiss Florent Marchet Laurent Margentin Rémi Marie Héléna Marienské Cyrille Martinez Alice Massenat Jean-Charles Masséra François Matton Olivier Matuszewski Jérôme Mauche 1 Jérôme Mauche 2 Jean-Michel Maulpoix Laurent Mauvignier Olivier Mellano Pierre Ménard Éric Meunié Michèle Métail Alizée Meurisse Jean-Paul Michel Jacques-Henri Michot Christof Migone Céline Minard Claude Minière Ian Monk Christine Montalbetti Gilles Moraton Julien Morello (Collectif Inculte) Sandra Moussempès Joseph Mouton Valérie Mréjen Ito Naga Sylvie Nève Paul Nizon Bernard Noël Gérard Noiret Tarik Noui Valère Novarina Gaëlle Obiégly Jean-Pierre Ostende Yves Pagès Emmanuelle Pagano Jean-Luc Parant Anne Parian jeanpierre paringaux Pierre Parlant Christophe Paviot (Collectif Inculte) Florence Pazzottu Anne Penders Charles Pennequin Georges Perec Jacques Perry-Salkow Xavier Person Christophe Petchanatz Pierre Peuchmaurd Vincent customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Peyrel Hervé Piekarski Jacques-François Piquet Emmanuelle Pireyre Véronique Pittolo Denis Podalydès Virginie Poitrasson Cécile Portier Pascal Poyet Julien Prévieux Christian Prigent Dominique Quélen Nathalie Quintane Philippe Rahmy François Rannou Jacques Rebotier Jacques Réda Noëlle Renaude Jean-Michel Reynard Nicolas Richard (Collectif Inculte) Nathalie Riera Arthur Rimbaud Jean Ristat Alain Robinet Denis Roche Maurice Roche Samuel Rochery Patrick Roegiers Oliver Rohe (Collectif Inculte) Olivier Rohe Olivier Rolin Sébastien Rongier Olivia Rosenthal Jacques Roubaud Valérie Rouzeau Vincent Sabatier James Sacré Eric Sadin Caroline Sagot Duvauroux Annie Salager Hélène Sanguinetti Jean-Luc Sarré Éric Sautou Anne Savelli 1 Anne Savelli 2 Eugène Savitzkaya Lambert Schlechter Jérôme Schmidt (Collectif Inculte) Jean-Claude Schneider 1 Jean-Claude Schneider 2 Ryoko Sekiguchi Joachim Séné Pierre Senges Laurent Septier Jacques Séréna Claude Simon Michel Simonot Sébastien Smirou Frank Smith Martine Sonnet Joy Sorman (Collectif Inculte) Jude Stéfan Eric Suchère Lucien et Josiane Suel Lucien Suel Jacques Sivan Fabienne Swiatly Nicolas Tardy Christophe Tarkos Vincent Tholomé Magali Thuillier Jean-Loup Trassard Xavier Tres- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 vaux (Collectif Inculte) Emmanuel Tugny Laurent d’Ursel Michel Valprémy Philippe Vasset Alain Veinstein Serge Velay Franck Venaille Jean-Pierre Verheggen Michel Vinaver Pierre Vinclair Guillaume Vissac Jean-Jacques Viton Thibault de Vivies Cécile Wajsbrot Patrick Wateau Kenneth White Fabienne Yvert Claude Yvroud customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Index alphabétique des éditeurs Actes Sud : Sophie Calle, Douleur exquise / Joe Brainard, I remember (Je me souviens) / Eugène Durif, Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Al Dante : Anne-James Chaton, Événements 99 / Christophe Tarkos, Ma langue (I. Carrés) / Jacques-Henri Michot, Un ABC de la barbarie / Bernard Heidsieck, Le carrefour de la chaussée d’Antin / Laure Limongi, Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques / Julien d’Abrigeon, Pas Billy the Kid / Christophe Fiat, New York 2001 : poésie au galop / Raymond Federman, Mon corps en neuf parties / Alain Frontier, Portrait d’une dame / Vannina Maestri, Mobiles / Patrick Beurard-Valdoye, L’Europe en capsaille / Jérôme Bertin, Round 99 / Josée Lapeyrère, In-Votos / Cyrille Martinez, bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents / Jean-Michel Espitalier, Army / Franck Leibovici, Portraits chinois Aleph éditions : Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Editions Allia : Valérie Mréjen, Mon grand-père / Hélène Frappat, Sous réserve / Alizé Meurisse, Pâle sang bleu / Olivier Rohe, Défaut d’origine / Éric Chauvier, C’est que du bonheur L’Anabase : Gilles Moraton, Nina, un portrait Apogée : Dominique Quélen, Petites formes / François Rannou, Thierry Le Saëc, la Librairie / Sereine Berlottier, Chao Praya / Jean-Claude Schneider, Sentes dans le temps / Louis-François Delisse, Notes d’hôtel / Alice Massenat, Catafalque aux miroirs / Jacques Josse, Les Lisières / Olivier Apert, Infinisterre, suivi de Crash L’Amourier : Florence Pazzottu, Giney Ayme, La place du sujet / Vincent Peyrel, Si j’ai une âme / Claude Ber, Photographies de Cyrille Derouineau, Vues de vaches L’Ampoule : Jochen Gerner, TNT en Amérique L’Arbre vengeur : Éric Chevillard, L’autofictif / Julien Grandjean, Précipité customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 L’Arche : Michel Vinaver, La demande d’emploi Argol : Alexander Dickow, Caramboles Atelier de l’Agneau : Jean-Pierre Bobillot, Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes (1978-1989) / Pierre Peuchmaurd, L’immaculée déception : aphorismes / Jeanne Hyvrard, La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) / Michel Valprémy, Albumville / Sylvie Nève, Érotismées / Laurent Albarracin, Neige / Pierre Peuchmaurd, L’immaculée déception : aphorismes Éditions de l’Attente : Cécile Mainardi, Je suis une grande Actriste / Jérôme Game, Flip-Book / Virginie Poitrasson, Demi-valeurs / Éric Houser, Mon journal pour Nina Le Bleu du ciel : David Lespiau, L’épreuve du Prussien / Vincent Sabatier, Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit / Olivier Domerg, avec treize photographies de Brigitte Palaggi, Treize jours à New York, voyage compris / Pierre Parlant, Modèle habitacle / Éric Suchère, lent / customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Didier Arnaudet, Exercices d’équilibre / Jérôme Mauche, Electuaire du discount / Claude Chambard, « Ce qui arrive » / Xavier Person, Propositions d’activités / Pascal Poyet, Au Compère / Jean-Marc Baillieu, Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) / Claude Chambard, Le chemin vers la cabane Jacques Brémond : Michael Glück, Cette chose-là, ma mère... / Serge Velay, Progrès en écriture assez lents / Pierre Descamps, Cantons / Serge Pey, Encres de Balbino Giner, La définition de l’aigle, photographies du paysage / Alain Guillard, Ombre androgyne Le bruit des autres : Bernard Montini, Si un jour ou le Livre des Reconnaissances Buchet Chastel : Marie-Hélène Lafon, L’annonce Cadex éditions : Lionel Bourg, 40 photos de Christian Guichard, Fragments d’une ville fantôme Éditions Cambourakis : Ian Monk, Plouk town customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Les Carnets du dessert de lune : Vincent Tholomé, Conception graphique Eric Jacques, Photomatons Éditions Castells : Édith Azam, Mercure Le Castor Astral : Rémi Faye, Entre les marges / Francis Dannemark, Une fraction d’éternité Jacqueline Chambon : Paul Nizon, Traduction de l’allemand Georges Pauline, Canto Champ Vallon : Olivier Barbarant, Essais de voix malgré le vent / Ludovic Degroote, 69 vies de mon père / Danielle Auby, La grande filature / Benoît Conort, Cette vie est la nôtre Les éditions du Chemin de Fer : Virginie Gautier, Images de Gilles Balmet, Les zones ignorées Cheyne éditeur : Jean-Pascal Dubost, illustré par Martine Mellinette, Les Quatre-chemins / Philippe Rahmy, Mouvement par la fin / Ito Naga, Je sais customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Christian Bourgois Éditeur : Linda Lê, Le complexe de Calban Éditions Le Clou de fer : Anne Kawala, F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Éditions Comp’act / L’Act Mem : Virginie Lalucq, Couper les tiges / Céline Minard, R. / Sophie Loizeau, La Nue-bête / Annie Salager, Rumeur du monde : clarté d’espace Contrat maint : Laurent Septier, Œuvres photographiques complètes Éditions Cynthia 3000 : Céline Brun-Picard,Grégory Haleux, Étant Donnés La cinquième couche : Laurent d’Ursel, Au diable les écrivains heureux Contre-Pied : Éric Giraud, La Fabrication des Américains customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Le Corridor bleu (coll. IKKO) : Sylvain Courtoux, Nihil, Inc._7 / Laurent Albarracin, Le Verre de l’eau et autres poèmes / Charles-Mézence Briseul, La dernière épopée Le dé bleu / L’idée bleue : James Sacré, Si peu de terre, tout / Sophie G. Lucas, Nègre blanche / Ariane Dreyfus, illustrations de Valérie Linder, La belle vitesse / Roger Lahu, Les anguilles Denoël : Cécile Wajsbrot, Conversations avec le maître / Magali Thuillier, Tu t’en vas Derrière la salle de bain : Charles Pennequin, Un jour / Lucien Suel, Coupe Carotte Deyrolle éditeur : Antoine Emaz, Entre La Différence : Mohammed Dib, Feu beau feu La Dragonne : François Boddaert, Consolation, désir d’Europe / Daniel Labedan, Mon grand-père était cowboy customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Dumerchez : Dominique Grandmont, L’air est cette foule Éditions de l’éclat : Emmanuel Fournier, Croire devoir penser École des loisirs : Jean-François Bory, Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg Éditions Eloïse d’Ormesson : Héléna Marienské, Le degré suprême de la tendresse Éditions des équateurs : Jérôme Leroy, Le déclenchement muet des opérations cannibales Esperluète Éditions : Françoise Lison-Leroy, Dessins : Jean-Claude Saudoyez, C’est pas un jeu / Frédérique Dolphijn, Loren Capelli, Désir / Anne Penders, Dimanche Les Éditeurs évidant : Julien Blaine, BiMOT Éditions è®e : Jacques Brou, 773 paperoles trouvées customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 dans les poches d’un homme, suivi de Un projet abandonné sous le canapé Éditions Espaces 34 : Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot, L’extraordinaire tranquillité des choses Exils : Éric Meunié, Poésie complète Fata Morgana : Christian Doumet, Japon vu de dos Fayard : Raymond Bozier, Fenêtres sur le monde / Thierry Beinstingel, Composants / Philippe Vasset, Un livre blanc / Philippe Bordas, Forcenés Éditions des femmes : Françoise Collin, On dirait une ville Atelier La Feugraie : Jean-Claude Schneider, Courants / Jean-Pierre Chevais, Précis d’indécision / Patrick Wateau, Abruption Fissile : Olivier Matuszewski, Pour frai / Gérard Arseguel, customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 L’Almanach des montagnes Flammarion : Jean-Luc Sarré, Les journées immobiles, Raymond Bozier, Bord de mer / Philippe Beck, Dernière mode familiale / Henri Deluy, Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir / Alain Fleischer, Là pour ça / Fabienne Courtade, Il reste / Mathieu Bénézet, Détails, Apostilles / Anne-Marie Albiach, Figurations de l’image / Petr Král, Notions de base / Christophe Lamiot Enos, Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II / Esther Tellermann, Encre plus rouge / Hélène Sanguinetti, D’ici, de ce berceau / Bernard Chambaz, Été / Yves di Manno, Un pré - chemin vers / Gérard Cartier, Le Désert et le Monde / Sandra Moussempès, Photogénie des ombres peintes / Jean-Paul Michel, Le plus réel est ce hasard, et ce feu / Éric Sautou, Frédéric Renaissan / Isabelle Garron, Qu’il faille / Auxeméry, Les animaux industrieux / Hervé Piekarski, Un récit que notre joie empêche / Martine Broda, Éblouissements / Jean-Luc Caizergues, La plus grande civilisation de tous les temps Fourbis : Oscarine Bosquet, Chromo customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Galilé : Michel Deguy, Spleen de Paris Gallimard : Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose / Jacques Rebotier, Litaniques : poésie parade / Jacques Réda, Accidents de la circulation / Philippe Jaccottet, Cahier de verdure / Julien Gracq, Les Eaux étroites, in Oeuvres complètes / Jean-Pierre Ostende, Voie express / Jean-Pierre Verheggen, Ridiculum vitae, précédé de Artaud Rimbur / Pierre Guyotat, Éden, éden, éden / André Du Bouchet, l’ajour / Yves Bonnefoy, Les planches courbes / Jacques Dupin, Le corps clairvoyant (1963-1982) / Michel Butor, Anthologie nomade / Louis Calaferte, La mécanique des femmes / Régine Detambel, Petit éloge de la peau / William Cliff, Immense existence / Gaëlle Obiégly, Faune / Thomas Clerc, Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement / Stéphane Audeguy, Petit éloge de la douceur / Jean Ristat, Le Théâtre du ciel / Ludovic Janvier, La mer à boire / Philippe Delaveau, Son nom secret d’une musique / Yves Bonnefoy, Rue Traversière et autres récits en rêve Hachette littérature : Emmanuel Hocquard, Album customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 d’images de la Villa Harris Hapax : David Christoffel, Traité du délassement L’Harmattan : Alain Robinet, J’logo dans l’lego des mots Hors Commerce : Claire Legendre, Jérôme Bonnetto, Photobiographies Hors jeu éditions : Olivier Brun, Chocolat Jean-Pierre Huguet éditeur : Christophe Petchanatz, Les Alfreds Les Impressions nouvelles : Éric Sadin, 7 au carré / Jan Baetens, Vivre sa vie (Une novellisation en vers du film de Jean-Luc Godard) Inventaire/Invention : Albane Gellé, Un bruit de verre en elle / Liliane Giraudon, Dessins de Christophe Chemin, Mes bien(aimé(e)s / Nicole Caligaris, Medium is mess customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Éditions Ivréa : Roger Lewinter, d’inflexion, pénétrant Joca seria : Jacques-François Piquet, Noms de Nantes José Corti : Ghérasim Luca, Héros-Limite / Jean-Luc Parant, Les Yeux, L’Envahissement des yeux / Caroline Sagot Duvauroux, Aa : Journal d’un poème / Claire Malroux, traces, sillons Lettres Vives : Jacques Ancet, Vingt-quatre heures l’été La Lettre Volée : Stéphanie Ferrat, Abîmer de jour Lignes & Manifeste : Jean-Michel Reynard, L’Eau des fleurs Pierre Mainard : Véronique Gentil, Les heures creuses MF : Olivier Mellano, La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre La Main courante : Claude Minière, Images de Jacques Barry, Étude de Nuages / Véronique Pittolo, Chaperon customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 loup farci Le Marais du Livre : Lucien, Josiane Suel, Visions d’un jardin ordinaire (poèmes et photographies) MeMo : Jacques Sivan, Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) Mercure de France : Jean-Michel Maulpoix, Une histoire de bleu / Kenneth White, Le Passage extérieur / Denis Podalydès, Voix off / Gwenaëlle Aubry, Personne Minuit : Claude Simon, Histoire / Eugène Savitzkaya, Exquise Louise / Jean Echenoz, L’occupation des sols / Jacques Séréna, Isabelle de dos / Laurent Mauvignier, Dans la foule MIX : Antoine Dufeu, Nous / Christophe Manon, Fiat lux / Samuel Rochery, Les reduplications MMI éditons : L.L. de Mars & Stéphane Batsal, Moteurs, ou Les Augures customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Le mot et le reste : Pierre Le Pilloüer, Privatif / Anne Savelli, Fenêtres, Open Space / Anne Savelli, Cowboy Junkies / The Trinity Session Maurice Nadeau : Emmanuelle Pireyre, Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Éditions Naïve : Collectif Inculte, Une chic fille Nous : Benoît Casas, Diagonale / Jacques Demarcq, Les Zozios Obsidiane : Franck Venaille, Hourra les morts ! / Gérard Noiret, Pris dans les choses (1985-2002) / Marie-Claire Bancquart, La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Océanes : André Duprat, Préface de François Vigne, Dessins de Rodolfo Navarro, Un quart d’ère sur le pouce / Michel Cosem, Songes et grains d’îles Editions Olbia : Frank Smith, Je pense @ toi customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Les éditions de l’Olivier : Patrick Bouvet, Chaos Boy La Part commune : Pierre Vinclair, Ce monde en train Passages d’encre : Philippe Clerc, Oostende Jean-Michel Place : Henri Chopin, Poésie Sonore Internationale / Michaël Batalla, paysages maintenant Éric Pesty éditeur : Philippe Grand, Tas II / Dorothée Volut, Alphabet / Claude Royet-Journoud, La poésie entière est préposition Éditions des Petits Livres / Harpo & : Fabienne Yvert, Par la fenêtre POL : Michelle Grangaud, Souvenirs de ma vie collective / Nathalie Quintane, Début / Jean-Charles Masséra, United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la main-d’oeuvre / Jacques Jouet, Poèmes avec partenaires / Édouard Levé, Journal / Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l’être aimé / Va- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 lère Novarina, Vous qui habitez le temps / Pierre Alferi, Les allures naturelles / Christian Prigent, L’Âme / Dominique Fourcade, Ciel pas d’angle / Jean-Jacques Viton, comme ça / Yannick Liron, L’effet fantôme / Thomas Braichet, On va pas sortir comme ça on va pas rentrer / François Matton, J’ai tout mon temps / Charles Juliet, Au pays du long nuage blanc / Renaud Camus, Est-ce que tu me souviens ? / Anne Portugal, Les Commodités d’une banquette / Frédéric Boyer, Kids / Ryoko Sekiguchi, Héliotropes / Emmanuelle Pagano, Le tiroir à cheveux / Frédéric Léal, Let’s let’s go / Danielle Collobert, Dire 1 et 2 in œuvres I / Leslie Kaplan, Livre des Ciels / Rémi Froger, chutes, essais, trafics / Marc Cholodenko, Glossaire / Sébastien Smirou, Mon Laurent / Pierric Bailly, Polichinelle / Jean Daive, Narration d’équilibre 6-7-8-9 / Frédéric Boyer, Vaches / Joseph Julien Guglielmi, Aube / Jacques Dupin, Échancré / Caroline Dubois, comment ça je dis pas dors / Suzanne Doppelt, Lazy Suzie / Christine Montalbetti, Expérience de la campagne Propos2éditions : Claude Yvroud, Arrête arrête continue continue, si tu veux customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Publie.net : Claude Favre, Des os et de l’oubli / Alexandra Baudelot, Super 8 / Xavier Bazot, Chronique du cirque dans le désert / Fred Griot, Visions / Sébastien Rongier, Au troisième étage / Bruno Fern, Cheval porteur / Fabienne Swiatly, Jusqu’où cette ville ? / Jérémy Liron, Le livre l’immeuble le tableau / Thibault de Vivies, 12 tentatives de pourquoi / Joachim Séné, Hapax / Laurent Herrou, jeanpierre paringaux, L’emploi du temps / Martine Sonnet, Montparnasse monde / Jean-Philippe Cazier, Écrires, précédé de Poémonder / Laurent Margantin, L’enfant neutre / Nathalie Riera, Illustrations par Lambert Savigneux, Clairvision / Guillaume Vissac, Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires / Jean-Louis Kuffer, Ceux qui songent avant l’aube / Thierry Crouzet, J’ai eu l’idée / Arnaud Maïsetti, Anticipations PPT : Pierre Escot, Planning Le Quartanier : Christof Migone, La première phrase et le dernier mot / Arno Calleja, À la bétonnière / Hugo Duchesne, Furie Zéro, bâtons / Renée Gagnon, Des fois que je tombe / Pierre Ménard, Le spectre des armatures customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Quidam Éditeur : Philippe Annocque, Liquide La Rivière échapée : Mathieu Brosseau, La nuit d’un seul Léo Scheer : Bernard Noël, Le retour de Sade / Claude Esteban, Étranger devant la porte (I. Varitions) / Laure Limongi, Thomas Lélu, Rumeur des espaces négatifs / Hélène Bessette, Le Bonheur de la nuit / Frédérique Guétat-Liviani, (Appareils) / Jérôme Gontier, Continuez / Tarik Noui, Serviles servants / Emmanuel Tugny, Mademoiselle de Biche / Didier da Silva, Treize mille jours moins un / André Benchetrit, Très-Grande Surface / Rémi Marie, JE Seuil : Denis Roche, Dépôts de savoir & de technique / Anne-Marie Garat, Photos de familles / Jean-Christophe Bailly, Basse continue / Maurice Roche, Compact / Maryline Desbiolles, Le Petit col des loups / Jacques PerrySalkow, Le Pékinois : Petit dictionnaire anagrammique des célébrités / Alain Veinstein, Dancing / Jérôme Mauche, La loi des rendements décroissants / Cécile Portier, Contact / Patrick Roegiers, L’artiste, la servante et customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 le savant / Olivier Rolin, L’invention du monde / Charly Delwart, L’homme de profil même de face Stock : Nicole Lapierre, Pensons ailleurs Les éditions Su-cure/Sale : Anne Parian, Poèmes-addition, in Nioques 2 Tarabuste : Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama / Ludovic Degroote, Pensées des morts / Françoise Clédat, L’adresse Le Temps des cerises : Georges Hassomeris, Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen ! Le Temps qu’il fait : Valérie Rouzeau, Va où / Lambert Schlechter, Smoky / François Dominique, Photographies Bernard Plossu, A wonderful day / Jean-Loup Trassard, Objets de grande utilité / Jude Stéfan, Litanies du scribe Laurence Teper : Cathie Barreau, Les premières choses mais les oiseaux customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Théâtre National de la Colline : Joris Lacoste, Purgatoire Éditions Théâtrales : Noëlle Renaude, Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux Éditions Le Triangle : Nicolas Tardy, Conférencer Ultramarine éditeur : Ivan Alechine, Misère de la vie sans Dieu Verdier : François Bon, Paysage fer / Lutz Bassmann, Haïkus de prison / Michèle Desbordes, Les petites Terres Verticales : Chloé Delaume, J’habite dans la télévision / Régis Jauffret, Univers, univers / François Bégaudeau, Entre les murs / Philippe Adam, Canal Tamagawa / Olivia Rosenthal, On n’est pas là pour disparaître / Hugues Jallon, Zone de combat / Yves Pagès, Le soi-disant / Pierre Senges, Fragments de Lichtenberg / Arnaud Cathrine, Florent Marchet, Frère animal / Frédéric Ciriez, Des néons sous la mer customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Virgile : Henri Lefebvre, Les unités perdues / Emmanuel Laugier, Mémoire du mat Voix éditions : Hubert Lucot, Pour plus de liberté encore : slogans hyperlibéralistes / Patrick Dubost, Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) / Joseph Mouton, Le projet Sombr’Héros Wigwam : Bernard Bretonnière, Cigarette William Blake & Co. : Bernard Faucon, La peur du voyage, William Blake & Co. Zones / La découverte : Julien Prévieux, Lettres de nonmotivation Joël Hubaut, Put-Put customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Index alphabétique des thèmes d’ateliers Absence Sophie Calle : Douleur exquise François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Dominique Quélen : Petites formes Fabienne Courtade : Il reste André Du Bouchet : l’ajour Jean Echenoz : L’occupation des sols Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Thierry Beinstingel : Composants Sophie G. Lucas : Nègre blanche Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Bernard Chambaz : Eté Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Philippe Vasset : Un livre blanc Nicole Caligaris : Medium is mess Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9 Frédérique Dolphijn : Désir Claude Chambard : Le chemin vers la cabane Françoise Clédat : L’adresse customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Amour Sophie Calle : Douleur exquise Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Louis Calaferte : La mécanique des femmes Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Frank Smith : Je pense @ toi Paul Nizon : Canto Frédéric Boyer : Kids Gilles Moraton : Nina, un portrait Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups Sophie G. Lucas : Nègre blanche Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) William Cliff : Immense existence Alexandra Baudelot : Super 8 Joachim Séné : Hapax Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Antoine Dufeu : Nous Emmanuel Adely : Mad about the boy Frédérique Dolphijn : Désir Michèle Desbordes : Les petites Terres customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Nathalie Riera : Clairvision Gwenaëlle Aubry : Personne Marie-Hélène Lafon : L’annonce Jacques Josse : Les Lisières Françoise Clédat : L’adresse Éric Houser : Mon journal pour Nina Art Sophie Calle : Douleur exquise Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Claude Esteban : Étranger devant la porte Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Sébastien Smirou : Mon Laurent Jude Stéfan : Litanies du scribe Pierre Senges : Fragments de Lichtenberg Suzanne Doppelt : Lazy Suzie Bibliothèque Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Alain Fleischer : Là pour ça customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Christof Migone : La première phrase et le dernier mot Véronique Pittolo : Exploration Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Linda Lê : Le complexe de Caliban Biographie Nathalie Quintane : Début Anne-James Chaton, Événements 99 Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Vincent Tholomé : Photomatons Jacques Réda : Accidents de la circulation Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Jérôme Mauche : Électuaire du discount Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s Véronique Pittolo : Exploration Gilles Moraton : Nina, un portrait Régis Jauffret : Univers, univers Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 anagrammique des célébrités) Philippe Adam : Canal Tamagawa Jérôme Gontier : Continuez Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Jude Stéfan : Litanies du scribe Collectif Inculte : Une chic fille Philippe Bordas : Forcenés Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savant Françoise Collin : On dirait une ville Laurent Margantin : L’enfant neutre Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Olivier Rohe : Défaut d’origine Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Jacques Josse : Les Lisières Charly Delwart : L’homme de profil même de face Jean-Louis Kuffer : Ceux qui songent avant l’aube Philippe Annocque : Liquide J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Rémi Marie : JE Chemin Éric Sadin : 7 au carré Jacques Réda : Accidents de la circulation Julien Gracq : Les Eaux étroites Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Jacques Dupin : Le corps clairvoyant L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Guillaume Fayard : Sombre les détails Laurent Mauvignier : Dans la foule William Cliff : Immense existence Leslie Kaplan : Livre des Ciels Les routes captives, de Philippe Berthaut Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux Ludovic Janvier : La mer à boire Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Auxeméry : Les animaux industrieux customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Ciel James Sacré : Si peu de terre, tout Claude Minière : Étude de Nuages Michel Butor : Anthologie nomade Bernard Chambaz : Eté Josée Lapeyrère : In-Votos Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Cinéma Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Jan Baetens : Vivre sa vie Pierre Ménard : Le spectre des armatures Tarik Noui : Serviles servants Jérôme Game : Flip-Book Yves Pagès : Le soi-disant Alexandra Baudelot : Super 8 Denis Podalydès : Voix off Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Citation Anne-James Chaton : Événements 99 Jacques Roubaud : Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Vincent Sabatier : Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit Patrick Bouvet : Chaos Boy Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Hélène Frappat : Sous réserve Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Jan Baetens : Vivre sa vie Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Alain Fleischer : Là pour ça Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Sylvain Courtoux : Nihil, Inc._7 Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hy- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 perlibéralistes) Véronique Pittolo : Exploration Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Régis Jauffret : Univers, univers Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Tarik Noui : Serviles servants Jérôme Game : Flip-Book Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Philippe Bordas : Forcenés Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Benoît Casas : Diagonale Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Jean Ristat : Le Théâtre du ciel Olivier Rolin : L’invention du monde Les reduplications : Samuel Rochery Franck Leibovici : Portraits chinois J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Corps Pierre Parlant : Modèle habitacle Éric Suchère : lent Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Louis Calaferte : La mécanique des femmes Fabienne Courtade : Il reste Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu Arno Calleja : À la bétonnière Raymond Federman : Mon corps en neuf parties Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups Chloé Delaume : J’habite dans la télévision Noëlle Renaude : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Joris Lacoste : Purgatoire Alain Veinstein : Dancing Régine Detambel : Petit éloge de la peau customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) Sophie Loizeau : La Nue-bête Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Alizé Meurisse : Pâle sang bleu Philippe Bordas : Forcenés Pierre Descamps : Cantons Alice Massenat : Catafalque aux miroirs Ludovic Janvier : La mer à boire Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Pensons ailleurs, Nicole Lapierre Frédérique Dolphijn : Désir Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Nathalie Riera : Clairvision Jean-Claude Schneider : Courants Patrick Wateau : Abruption Couleur Raymond Bozier : Bord de mer Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Esther Tellermann : Encre plus rouge Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer Oscarine Bosquet : Chromo Couple Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Louis Calaferte : La mécanique des femmes Frank Smith : Je pense @ toi Jacques Séréna : Isabelle de dos Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Alain Veinstein : Dancing Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Sylvie Nève : Érotismées Alexandra Baudelot : Super 8 Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Pierre Descamps : Cantons Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Annocque : Liquide Dérive François Bon : Paysage fer Franck Venaille : Hourra les morts ! Jacques Réda : Accidents de la circulation Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Julien Gracq : Les Eaux étroites Jean-Pierre Ostende : Voie express Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Guillaume Fayard : Sombre les détails Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Céline Minard : R. Laurent Mauvignier : Dans la foule Joris Lacoste : Purgatoire Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Leslie Kaplan : Livre des Ciels Sereine Berlottier : Chao Praya customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Véronique Gentil : Les heures creuses Didier da Silva : Treize mille jours moins un Caroline Sagot Duvauroux : Aa, Journal d’un poème Ludovic Janvier : La mer à boire Françoise Collin : On dirait une ville Danielle Auby : La grande filature Pierre Vinclair : Ce monde en train Virginie Gautier : Les zones ignorées Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Philippe Annocque : Liquide Rémi Marie : JE Désir Sophie Calle : Douleur exquise Anne-Marie Garat : Photos de familles Louis Calaferte : La mécanique des femmes Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Pierre Guyotat : Éden, éden, éden customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jérôme Bertin : Round 99 Frank Smith : Je pense @ toi Paul Nizon : Canto Jacques Séréna : Isabelle de dos Henri Lefebvre : Les unités perdues Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Sophie Loizeau : La Nue-bête Virginie Poitrasson : Demi-valeurs David Christoffel : Traité du délassement Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse Sylvie Nève : Érotismées Sébastien Rongier : Au troisième étage Pierre Descamps : Cantons Frédérique Dolphijn : Désir Nathalie Riera : Clairvision Éric Chauvier : C’est que du bonheur Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Charles-Mézence Briseul : La dernière épopée Olivier Matuszewski : Pour frai Rémi Marie : JE Désordre customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sophie Calle : Douleur exquise Raymond Bozier : Bord de mer Jochen Gerner : TNT en Amérique Jean-Christophe Bailly : Basse continue Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Jérôme Bertin : Round 99 Guillaume Fayard : Sombre les détails Jacques Séréna : Isabelle de dos Henri Lefebvre : Les unités perdues Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Chloé Delaume : J’habite dans la télévision François Bégaudeau : Entre les murs Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots Sébastien Rongier : Au troisième étage Christophe Manon : Fiat lux Charles-Mézence Briseul : La dernière épopée Oscarine Bosquet : Chromo Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Écho customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sophie Calle : Douleur exquise David Lespiau : L’épreuve du Prussien Ghérasim Luca : Héros-Limite Patrick Bouvet : Chaos Boy Jean-Christophe Bailly : Basse continue Claude Simon : Histoire Jacques Réda : Accidents de la circulation François Dominique : A wonderful day Philippe Clerc : Oostende Yannick Liron : L’effet fantôme Hélène Frappat : Sous réserve Claude Esteban : Étranger devant la porte Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Sylvain Courtoux : Nihil, Inc._7 Jérôme Bertin : Round 99 Petr Král : Notions de base Guillaume Fayard : Sombre les détails Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Francis Dannemark : Une fraction d’éternité customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claire Legendre, Jérôme Bonnetto : Photobiographies François Bégaudeau : Entre les murs Rémi Froger : chutes, essais, trafics Marc Cholodenko : Glossaire Philippe Bordas : Forcenés Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer Christophe Manon : Fiat lux Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savant Marie-Hélène Lafon : L’annonce Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Isabelle Garron : Qu’il faille Écriture Édouard Levé : Journal Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie Éric Suchère : lent Alain Fleischer : Là pour ça Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Mohammed Dib : Feu beau feu Virginie Lalucq : Couper les tiges Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Mi- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 chel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Francis Dannemark : Une fraction d’éternité Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Josée Lapeyrère : In-Votos Sophie Loizeau : La Nue-bête Pierre Senges : Fragments de Lichtenberg Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace Dorothée Volut : Alphabet Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9 Jacques Demarcq : Les Zozios Mathieu Brosseau : La nuit d’un seul Jean-Philippe Cazier : Écrires, précédé de Poémonder Éric Chevillard : L’autofictif Jacques Dupin : Échancré Claire Malroux : traces, sillons Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Enfance Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles Charles Pennequin : Un jour Nathalie Quintane : Début François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Claude Chambard : « Ce qui arrive » Yves Bonnefoy : Les planches courbes Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Olivier Brun : Chocolat Frédéric Boyer : Kids Maryline Desbiolles : Le Petit col des loups Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Christophe Petchanatz : Les Alfreds Michel Valprémy : Albumville François Bégaudeau : Entre les murs William Cliff : Immense existence Ariane Dreyfus : La belle vitesse Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Yves Pagès : Le soi-disant customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sébastien Rongier : Au troisième étage Dorothée Volut : Alphabet Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux Lutz Bassmann : Haïkus de prison Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Laurent Margantin : L’enfant neutre Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Olivier Rohe : Défaut d’origine Roger Lahu : Les anguilles Magali Thuillier : Tu t’en vas Éric Sautou : Frédéric Renaissan Linda Lê : Le complexe de Caliban Espace Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu James Sacré : Si peu de terre, tout Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Philippe Clerc : Oostende Gérard Noiret : Pris dans les choses Claude Esteban : Étranger devant la porte customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc André Du Bouchet : l’ajour Yves Bonnefoy : Les planches courbes Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Antoine Emaz : Entre Dominique Grandmont : L’air est cette foule Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Guillaume Fayard : Sombre les détails Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Kenneth White : Le Passage extérieur Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Céline Minard : R. Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Michel Valprémy : Albumville Gaëlle Obiégly : Faune Pascal Poyet : Au Compère customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michaël Batalla : paysages maintenant Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Françoise Collin : On dirait une ville Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Fenêtre Jochen Gerner : TNT en Amérique Lambert Schlechter : Smoky Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Fabienne Yvert : Par la fenêtre Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Pierre Vinclair : Ce monde en train Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Fragment customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama Nathalie Quintane : Début Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés) Valérie Rouzeau : Va où Éric Sadin : 7 au carré Vincent Sabatier : Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit Pierre Le Pilloüer : Privatif Vincent Tholomé : Photomatons Patrick Bouvet : Chaos Boy Pierre Alferi : Les allures naturelles Christian Prigent : L’Âme Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique Raymond Bozier : Bord de mer Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu James Sacré : Si peu de terre, tout Philippe Beck : Dernière mode familiale Jean-Christophe Bailly : Basse continue Maurice Roche : Compact André Duprat : Un quart d’ère sur le pouce François Dominique : A wonderful day customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Dominique Quélen : Petites formes Gérard Noiret : Pris dans les choses Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Hélène Frappat : Sous réserve Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Alain Fleischer : Là pour ça Louis Calaferte : La mécanique des femmes Jean-Pierre Ostende : Voie express Jérôme Mauche : Électuaire du discount Bernard Faucon : La peur du voyage Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris André Du Bouchet : l’ajour Yves Bonnefoy : Les planches courbes Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Antoine Emaz : Entre Michel Deguy : Spleen de Paris Dominique Grandmont : L’air est cette foule Raymond Federman : Mon corps en neuf parties Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Jean Echenoz : L’occupation des sols Guillaume Fayard : Sombre les détails Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hyperlibéralistes) Vannina Maestri : Mobiles Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg Frédéric Boyer : Kids Véronique Pittolo : Exploration Gilles Moraton : Nina, un portrait Rémi Faye : Entre les marges Esther Tellermann : Encre plus rouge Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Grand : Tas II Michel Valprémy : Albumville Anne Parian : Poèmes-addition Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Gaëlle Obiégly : Faune Michel Cosem : Songes et grains d’îles Pierre Ménard : Le spectre des armatures Sereine Berlottier : Chao Praya Rémi Froger : chutes, essais, trafics Xavier Person : Propositions d’activités Jérôme Gontier : Continuez Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Jérôme Game : Flip-Book Jude Stéfan : Litanies du scribe Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Claude Favre : Des os et de l’oubli Pierre Senges : Fragments de Lichtenberg Ito Naga : Je sais Pascal Poyet : Au Compère Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Alexandra Baudelot : Super 8 Fred Griot : Visions customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre Benoît Casas : Diagonale Ludovic Degroote : 69 vies de mon père Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Pierre Peuchmaurd : L’immaculée déception : aphorismes Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux Lutz Bassmann : Haïkus de prison Joseph Julien Guglielmi : Aube Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Éric Chevillard : L’autofictif Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Jean-Paul Michel : Le plus réel est ce hasard, et ce feu Magali Thuillier : Tu t’en vas Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Olivier Matuszewski : Pour frai Claude Chambard : Le chemin vers la cabane Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour Charly Delwart : L’homme de profil même de face customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Éric Sautou : Frédéric Renaissan Isabelle Garron : Qu’il faille Jean-Claude Schneider : Courants Oscarine Bosquet : Chromo Auxeméry : Les animaux industrieux Jean-Louis Kuffer : Ceux qui songent avant l’aube Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Bernard Montini : Si un jour Martine Broda : Éblouissements Patrick Wateau : Abruption Arnaud Maïsetti : Anticipations Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Linda Lê : Le complexe de Caliban Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition Frontière Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 jumelage – panorama Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Ryoko Sekiguchi : Héliotropes Joris Lacoste : Purgatoire Les routes captives, de Philippe Berthaut Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Dorothée Volut : Alphabet Joseph Julien Guglielmi : Aube Nicole Lapierre : Pensons ailleurs Patrick Wateau : Abruption Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Olivier Rolin : L’invention du monde Hasard Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Jean-Christophe Bailly : Basse continue Henri Lefebvre : Les unités perdues Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jacques Brou : 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme Caroline Sagot Duvauroux : Aa, Journal d’un poème Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Marie-Hélène Lafon : L’annonce Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Histoire Édouard Levé : Journal Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Pierre Parlant : Modèle habitacle Lucien Suel : Coupe Carotte Valérie Mréjen : Mon grand-père Dominique Quélen : Petites formes François Matton : J’ai tout mon temps Jean-Pierre Ostende : Voie express Jérôme Mauche : Électuaire du discount Claude Chambard : « Ce qui arrive » Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Alain Frontier : Portrait d’une dame Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Esther Tellermann : Encre plus rouge Régis Jauffret : Univers, univers Gaëlle Obiégly : Faune Pierre Ménard : Le spectre des armatures Rémi Froger : chutes, essais, trafics Tarik Noui : Serviles servants Yves Pagès : Le soi-disant Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal Véronique Gentil : Les heures creuses Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Joachim Séné : Hapax Pierre Descamps : Cantons Jacques Brou : 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme Lutz Bassmann : Haïkus de prison Nicole Lapierre : Pensons ailleurs Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Olivier Rohe : Défaut d’origine Gérard Cartier : Le Désert et le Monde customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Annocque : Liquide Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Images Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles François Bon : Paysage fer Éric Sadin : 7 au carré Jochen Gerner : TNT en Amérique Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Anne-Marie Garat : Photos de familles Claude Simon : Histoire Pierre Parlant : Modèle habitacle Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire François Matton : J’ai tout mon temps Jérôme Mauche : Électuaire du discount Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Bernard Faucon : La peur du voyage Claude Chambard : « Ce qui arrive » customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris Yves Bonnefoy : Les planches courbes Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image Vannina Maestri : Mobiles Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Rémi Faye : Entre les marges Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Fabienne Yvert : Par la fenêtre Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Claire Legendre, Jérôme Bonnetto : Photobiographies Hugues Jallon : Zone de combat Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Yves Pagès : Le soi-disant Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Alexandra Baudelot : Super 8 Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace Éric Sautou : Frédéric Renaissan customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Isabelle Garron : Qu’il faille Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Laurent Septier : Œuvres photographiques complètes Suzanne Doppelt : Lazy Suzie Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Information Anne-James Chaton, Événements 99 Éric Sadin : 7 au carré Édouard Levé : Journal Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) Jean-Christophe Bailly : Basse continue Bernard Noël : Le retour de Sade Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Chloé Delaume : J’habite dans la télévision Frédéric Léal : Let’s let’s go customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Hugues Jallon : Zone de combat Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Nicole Caligaris : Medium is mess Virginie Poitrasson : Demi-valeurss Alexandra Baudelot : Super 8 Jean-Michel Espitalier : Army Franck Leibovici : Portraits chinois Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Inventaire Anne-James Chaton, Événements 99 Michelle Grangaud : Souvenirs de ma vie collective Charles Pennequin : Un jour Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre Éric Sadin : 7 au carré Édouard Levé : Journal customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Valère Novarina : Vous qui habitez le temps Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent Pierre Parlant : Modèle habitacle Julien Blaine : BiMOT Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Yannick Liron : L’effet fantôme Claude Minière : Étude de Nuages Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Julien Gracq : Les Eaux étroites Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu Arno Calleja : À la bétonnière Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Alain Frontier : Portrait d’une dame Michel Butor : Anthologie nomade Frank Smith : Je pense @ toi Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hy- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 perlibéralistes) Éric Giraud : La Fabrication des Américains Henri Lefebvre : Les unités perdues Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Fabienne Yvert : Par la fenêtre Thierry Beinstingel : Composants Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire anagrammique des célébrités) Michel Valprémy : Albumville Éric Meunié : Poésie complète Gaëlle Obiégly : Faune Marc Cholodenko : Glossaire Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Nicole Caligaris : Medium is mess Jude Stéfan : Litanies du scribe customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Ito Naga : Je sais Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Joachim Séné : Hapax Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer Jacques Brou : 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux Olivier Rolin : L’invention du monde Jacques Dupin : Échancré Charly Delwart : L’homme de profil même de face Franck Leibovici : Portraits chinois Laurent Septier : Œuvres photographiques complètes Jean-Louis Kuffer : Ceux qui songent avant l’aube J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Bernard Montini : Si un jour Itinéraire customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama François Bon : Paysage fer David Lespiau : L’épreuve du Prussien Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu Jacques Réda : Accidents de la circulation Julien Gracq : Les Eaux étroites Jean-Pierre Ostende : Voie express Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Paul Nizon : Canto Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Philippe Vasset : Un livre blanc Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 David Christoffel : Traité du délassement Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Véronique Gentil : Les heures creuses Didier da Silva : Treize mille jours moins un Ludovic Degroote : 69 vies de mon père Virginie Gautier : Les zones ignorées Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Philippe Annocque : Liquide Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Jeu Michelle Grangaud : Souvenirs de ma vie collective Nathalie Quintane : Début Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés) Sophie Calle : Douleur exquise David Lespiau : L’épreuve du Prussien Valérie Rouzeau : Va où Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires Pierre Le Pilloüer : Privatif Ghérasim Luca : Héros-Limite Valère Novarina : Vous qui habitez le temps customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Maurice Roche : Compact Lucien Suel : Coupe Carotte Julien Blaine : BiMOT Claude Minière : Étude de Nuages Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Jérôme Mauche : Électuaire du discount Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Michel Butor : Anthologie nomade Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg Nicolas Tardy : Conférencer Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Julien Prévieux : Lettres de non-motivation Christophe Petchanatz : Les Alfreds Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire anagrammique des célébrités) Régine Detambel : Petit éloge de la peau William Cliff : Immense existence Éric Meunié : Poésie complète Ariane Dreyfus : La belle vitesse Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Ian Monk : Plouk town customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 David Christoffel : Traité du délassement Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse Bruno Fern : Cheval porteur Jacques Demarcq : Les Zozios Joseph Julien Guglielmi : Aube Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Éric Chevillard : L’autofictif Danielle Auby : La grande filature Oscarine Bosquet : Chromo Jour Christian Prigent : L’Âme Raymond Bozier : Bord de mer François Dominique : A wonderful day Philippe Clerc : Oostende Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Christophe Fiat : New York 2001 (poésie au galop) Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Anne Parian : Poèmes-addition Bernard Chambaz : Eté Véronique Gentil : Les heures creuses Joseph Julien Guglielmi : Aube Olivier Rolin : L’invention du monde Bernard Montini : Si un jour Journal Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre Édouard Levé : Journal Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Jean-Jacques Viton : comme ça Jean-Christophe Bailly : Basse continue Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer François Matton : J’ai tout mon temps customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hyperlibéralistes) Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Gaëlle Obiégly : Faune Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Nicole Caligaris : Medium is mess Pierre Escot : Planning David Christoffel : Traité du délassement Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Olivier Rolin : L’invention du monde Claire Malroux : traces, sillons Franck Leibovici : Portraits chinois customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Langage Michelle Grangaud : Souvenirs de ma vie collective Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés) Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre Valérie Rouzeau : Va où Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires Pierre Le Pilloüer : Privatif Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) Ghérasim Luca : Héros-Limite Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade Christian Prigent : L’Âme Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu Philippe Beck : Dernière mode familiale Franck Venaille : Hourra les morts ! customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie Ludovic Degroote : Pensées des morts Julien Blaine : BiMOT Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Hélène Frappat : Sous réserve Christof Migone : La première phrase et le dernier mot Louis Calaferte : La mécanique des femmes Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Fabienne Courtade : Il reste Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris André Du Bouchet : l’ajour Jérôme Bertin : Round 99 Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Arno Calleja : À la bétonnière Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Dominique Grandmont : L’air est cette foule Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image Vannina Maestri : Mobiles Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Nicolas Tardy : Conférencer Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Virginie Lalucq : Couper les tiges Ryoko Sekiguchi : Héliotropes Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Renée Gagnon : Des fois que je tombe Claude Yvroud : Arrête arrête continue continue Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Noëlle Renaude : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Thierry Beinstingel : Composants Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Emmanuel Fournier : Croire devoir penser Julien Prévieux : Lettres de non-motivation Francis Dannemark : Une fraction d’éternité Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Joris Lacoste : Purgatoire Philippe Grand : Tas II Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire anagrammique des célébrités) François Bégaudeau : Entre les murs customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Édith Azam : Mercure Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Régine Detambel : Petit éloge de la peau Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I William Cliff : Immense existence Éric Meunié : Poésie complète Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Leslie Kaplan : Livre des Ciels Sereine Berlottier : Chao Praya Rémi Froger : chutes, essais, trafics Marc Cholodenko : Glossaire Xavier Person : Propositions d’activités Jérôme Gontier : Continuez Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Stéphane Audeguy : Petit éloge de la douceur Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Julien Grandjean : Précipité Sophie Loizeau : La Nue-bête Ian Monk : Plouk town Yves Pagès : Le soi-disant Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Claude Favre : Des os et de l’oubli Sylvie Nève : Érotismées Cécile Portier : Contact Pascal Poyet : Au Compère Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Sébastien Rongier : Au troisième étage Bruno Fern : Cheval porteur Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Pierric Bailly : Polichinelle Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Joachim Séné : Hapax Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Didier da Silva : Treize mille jours moins un Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps Laurent Albarracin : Neige & Le Verre de l’eau et autres poèmes Georges Hassomeris : Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen ! Alice Massenat : Catafalque aux miroirs Emmanuel Adely : Mad about the boy customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Christophe Manon : Fiat lux Alexander Dickow : Caramboles Dorothée Volut : Alphabet Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9 Pierre Peuchmaurd : L’immaculée déception : aphorismes Mathieu Brosseau : La nuit d’un seul Martine Sonnet : Montparnasse monde Laurent Margantin : L’enfant neutre Jean-Philippe Cazier : Écrires, précédé de Poémonder Olivier Rohe : Défaut d’origine Jacques Dupin : Échancré Éric Chauvier : C’est que du bonheur Marie-Hélène Lafon : L’annonce Jean-Paul Michel : Le plus réel est ce hasard, et ce feu Les reduplications : Samuel Rochery Olivier Matuszewski : Pour frai Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour Isabelle Garron : Qu’il faille Jean-Claude Schneider : Courants Auxeméry : Les animaux industrieux Jean-Louis Kuffer : Ceux qui songent avant l’aube Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Patrick Wateau : Abruption Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Linda Lê : Le complexe de Caliban Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition Lecture Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Jochen Gerner : TNT en Amérique Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Lecture de l’Électuaire du discount Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Bernard Chambaz : Eté Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Benoît Casas : Diagonale customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claire Malroux : traces, sillons Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Jean-Pierre Chevais : Précis d’indécision Linda Lê : Le complexe de Caliban Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition Livre Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Jochen Gerner : TNT en Amérique Lucien Suel : Coupe Carotte Laurent d’Ursel : Au diable les écrivains heureux Alain Fleischer : Là pour ça Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Christof Migone : La première phrase et le dernier mot Jean-François Bory : Le cagibi de Messieurs Fust et Gütenberg François Rannou : la Librairie Véronique Pittolo : Exploration Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Benoît Casas : Diagonale Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Claire Malroux : traces, sillons Les reduplications : Samuel Rochery Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Linda Lê : Le complexe de Caliban Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition Lumière Éric Sadin : 7 au carré Raymond Bozier : Bord de mer James Sacré : Si peu de terre, tout Yves Bonnefoy : Les planches courbes Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Jérôme Game : Flip-Book Joseph Julien Guglielmi : Aube Mémoire customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michelle Grangaud, Souvenirs de ma vie collective Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles Charles Pennequin : Un jour Nathalie Quintane : Début Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés) Sophie Calle : Douleur exquise David Lespiau : L’épreuve du Prussien Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Jean-Jacques Viton : comme ça Anne-Marie Garat : Photos de familles Philippe Beck : Dernière mode familiale Claude Simon : Histoire Maurice Roche : Compact François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent Ludovic Degroote : Pensées des morts Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Valérie Mréjen : Mon grand-père Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 devenir Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Julien Gracq : Les Eaux étroites Jérôme Mauche : Électuaire du discount Christophe Fiat : New York 2001 (poésie au galop) Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Claude Chambard : « Ce qui arrive » Yves Bonnefoy : Les planches courbes Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Olivier Brun : Chocolat Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Frank Smith : Je pense @ toi Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s François Rannou : la Librairie Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Renée Gagnon : Des fois que je tombe Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy Sophie G. Lucas : Nègre blanche Anne Parian : Poèmes-addition Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Régine Detambel : Petit éloge de la peau Philippe Adam : Canal Tamagawa Bernard Chambaz : Eté William Cliff : Immense existence Ariane Dreyfus : La belle vitesse Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Bernard Bretonnière : Cigarette Pierre Ménard : Le spectre des armatures Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Collectif Inculte : Une chic fille Yves Pagès : Le soi-disant Claude Favre : Des os et de l’oubli Ito Naga : Je sais Philippe Bordas : Forcenés Anne Savelli : Cowboy Junkies / The Trinity Session Ludovic Degroote : 69 vies de mon père customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Emmanuel Adely : Mad about the boy Denis Podalydès : Voix off Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savantLionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Alain Guillard : Ombre androgyne Gwenaëlle Aubry : Personne Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Magali Thuillier : Tu t’en vas Claude Chambard : Le chemin vers la cabane Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Laurent Septier : Œuvres photographiques complètes Philippe Annocque : Liquide Martine Broda : Éblouissements Linda Lê : Le complexe de Caliban Monde Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Philippe Beck : Dernière mode familiale Fabienne Courtade : Il reste André Du Bouchet : l’ajour Yves Bonnefoy : Les planches courbes Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Dominique Grandmont : L’air est cette foule Michel Vinaver : La demande d’emploi Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Kenneth White : Le Passage extérieur Michel Cosem : Songes et grains d’îles Antoine Dufeu : Nous Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace Yves di Manno : Un pré - chemin vers Pierre Peuchmaurd : L’immaculée déception : aphorismes Ludovic Janvier : La mer à boire Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Olivier Rolin : L’invention du monde Gérard Cartier : Le Désert et le Monde Éric Chauvier : C’est que du bonheur customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Patrick Wateau : Abruption Mort Maurice Roche : Compact François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Ludovic Degroote : Pensées des morts Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Sophie G. Lucas : Nègre blanche Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) Philippe Adam : Canal Tamagawa Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Ludovic Degroote : 69 vies de mon père Magali Thuillier : Tu t’en vas Françoise Clédat : L’adresse customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Martine Broda : Éblouissements Mouvement Pierre Alferi : Les allures naturelles Christian Prigent : L’Âme Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Jean-Christophe Bailly : Basse continue Claude Simon : Histoire Jacques Réda : Accidents de la circulation Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Éric Suchère : lent Julien Gracq : Les Eaux étroites Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Arno Calleja : À la bétonnière Michel Deguy : Spleen de Paris L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 autres traitements appliqués aux circonstances) Guillaume Fayard : Sombre les détails Mohammed Dib : Feu beau feu Virginie Lalucq : Couper les tiges Claude Yvroud : Arrête arrête continue continue Céline Minard : R. Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Joris Lacoste : Purgatoire Alain Veinstein : Dancing Michel Valprémy : Albumville Édith Azam : Mercure Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Pierre Ménard : Le spectre des armatures Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Jérôme Game : Flip-Book Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Claude Favre : Des os et de l’oubli Cécile Portier : Contact Philippe Bordas : Forcenés Fred Griot : Visions Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Olivier Rolin : L’invention du monde customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Olivier Matuszewski : Pour frai Jean-Claude Schneider : Courants Arnaud Maïsetti : Anticipations Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Musique Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Sylvain Courtoux : Nihil, Inc._7 Paul Nizon : Canto Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Philippe Adam : Canal Tamagawa Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre Anne Savelli : Cowboy Junkies / The Trinity Session Emmanuel Adely : Mad about the boy customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Christophe Manon : Fiat lux Michèle Desbordes : Les petites Terres Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Nuit Raymond Bozier : Bord de mer Jochen Gerner : TNT en Amérique François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent Ludovic Degroote : Pensées des morts Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés David Christoffel : Traité du délassement Véronique Gentil : Les heures creuses Mathieu Brosseau : La nuit d’un seul Olivier Rolin : L’invention du monde Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Arnaud Maïsetti : Anticipations customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Palimpseste Jacques Roubaud, Autobiographie, chapitre dix : poèmes avec des moments de repos en prose Éric Sadin : 7 au carré Vincent Sabatier : Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Patrick Bouvet : Chaos Boy Jochen Gerner : TNT en Amérique Maurice Roche : Compact Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Lucien Suel : Coupe Carotte Yannick Liron : L’effet fantôme Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Claude Minière : Étude de Nuages Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Alain Fleischer : Là pour ça Christof Migone : La première phrase et le dernier mot Sylvain Courtoux : Nihil, Inc._7 Jérôme Bertin : Round 99 customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michel Deguy : Spleen de Paris Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Virginie Lalucq : Couper les tiges Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Frédéric Léal : Let’s let’s go Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Philippe Grand : Tas II Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Ariane Dreyfus : La belle vitesse Pierre Ménard : Le spectre des armatures Rémi Froger : chutes, essais, trafics Xavier Person : Propositions d’activités Les routes captives, de Philippe Berthaut Collectif Inculte : Une chic fille Alizé Meurisse : Pâle sang bleu Emmanuel Adely : Mad about the boy Jacques Demarcq : Les Zozios Michèle Desbordes : Les petites Terres Olivier Rolin : L’invention du monde customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Charles-Mézence Briseul : La dernière épopée Roger Lewinter : d’inflexion, pénétrant Paris Jacques Réda : Accidents de la circulation Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Michel Deguy : Spleen de Paris Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Françoise Collin : On dirait une ville Danielle Auby : La grande filature Parole Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre Valérie Rouzeau : Va où Ghérasim Luca : Héros-Limite Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade Maurice Roche : Compact Franck Venaille : Hourra les morts ! Ludovic Degroote : Pensées des morts Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes Bernard Noël : Le retour de Sade Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre Louis Calaferte : La mécanique des femmes Frank Smith : Je pense @ toi Liliane Giraudon : Mes bien(aimé(e)s Michel Vinaver : La demande d’emploi Jacques Séréna : Isabelle de dos Mohammed Dib : Feu beau feu Nicolas Tardy : Conférencer Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Renée Gagnon : Des fois que je tombe Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Chloé Delaume : J’habite dans la télévision Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Noëlle Renaude : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Joris Lacoste : Purgatoire François Bégaudeau : Entre les murs Édith Azam : Mercure Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Philippe Adam : Canal Tamagawa Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Rémi Froger : chutes, essais, trafics Hugues Jallon : Zone de combat Jérôme Gontier : Continuez Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Collectif Inculte : Une chic fille Yves Pagès : Le soi-disant Alizé Meurisse : Pâle sang bleu Cécile Portier : Contact Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Pierric Bailly : Polichinelle Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Jean-Michel Espitalier : Army Alice Massenat : Catafalque aux miroirs customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Emmanuel Adely : Mad about the boy Alexander Dickow : Caramboles Caroline Sagot Duvauroux : Aa, Journal d’un poème Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9 Mathieu Brosseau : La nuit d’un seul Michèle Desbordes : Les petites Terres Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Nathalie Riera : Clairvision Jacques Dupin : Échancré Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Jean-Claude Schneider : Courants Auxeméry : Les animaux industrieux Jean-Pierre Chevais : Précis d’indécision Passage Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama Jean-Pierre Ostende : Voie express Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jean Echenoz : L’occupation des sols Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Véronique Gentil : Les heures creuses Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Martine Broda : Éblouissements Paysage Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama François Bon : Paysage fer Christian Prigent : L’Âme Raymond Bozier : Bord de mer Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu James Sacré : Si peu de terre, tout Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Philippe Clerc : Oostende Gérard Noiret : Pris dans les choses customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claude Esteban : Étranger devant la porte Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris Yves Bonnefoy : Les planches courbes Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Antoine Emaz : Entre Michel Deguy : Spleen de Paris Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Michel Butor : Anthologie nomade Éric Giraud : La Fabrication des Américains Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Jean Echenoz : L’occupation des sols Guillaume Fayard : Sombre les détails Vannina Maestri : Mobiles Eric Giraud : La Fabrication des Américains Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité Kenneth White : Le Passage extérieur customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Ryoko Sekiguchi : Héliotropes Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Céline Minard : R. Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Gaëlle Obiégly : Faune Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Michel Cosem : Songes et grains d’îles Leslie Kaplan : Livre des Ciels Philippe Vasset : Un livre blanc Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Les routes captives, de Philippe Berthaut Cécile Portier : Contact Michaël Batalla : paysages maintenant Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Véronique Gentil : Les heures creuses Pierre Descamps : Cantons customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Yves di Manno : Un pré - chemin vers Françoise Collin : On dirait une ville Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Alain Guillard : Ombre androgyne Jacques Josse : Les Lisières Virginie Gautier : Les zones ignorées Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Arnaud Maïsetti : Anticipations Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Photographie Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Anne-Marie Garat : Photos de familles customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claude Simon : Histoire Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Claude Yvroud : Arrête arrête continue continue Claire Legendre, Jérôme Bonnetto : Photobiographies Les routes captives, de Philippe Berthaut Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace Anne Penders : Dimanche Martine Sonnet : Montparnasse monde Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Laurent Septier : Œuvres photographiques complètes Suzanne Doppelt : Lazy Suzie Arnaud Maïsetti : Anticipations Poésie Christophe Tarkos : Ma langue (I. Carrés) Pierre Le Pilloüer : Privatif Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Vincent Tholomé : Photomatons Pierre Alferi : Les allures naturelles Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Philippe Beck : Dernière mode familiale François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Lucien Suel : Coupe Carotte Michael Glück : Cette chose-là, ma mère... Dominique Quélen : Petites formes Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Jan Baetens : Vivre sa vie Joe Brainard : I remember (Je me souviens) Fabienne Courtade : Il reste Emmanuel Hocquard : Album d’images de la Villa Harris Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Anne-Marie Albiach : Figurations de l’image Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 autres traitements appliqués aux circonstances) Kenneth White : Le Passage extérieur Ryoko Sekiguchi : Héliotropes Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II Rémi Faye : Entre les marges Esther Tellermann : Encre plus rouge Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Francis Dannemark : Une fraction d’éternité Philippe Grand : Tas II Anne Parian : Poèmes-addition Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Édith Azam : Mercure William Cliff : Immense existence Ariane Dreyfus : La belle vitesse Michel Cosem : Songes et grains d’îles Sophie Loizeau : La Nue-bête Ian Monk : Plouk town Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Pascal Poyet : Au Compère Anne Kawala : F.aire L.a F.eui||e (f.l.f.) Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert Bruno Fern : Cheval porteur customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors de l’équilibre Pierre Descamps : Cantons Laurent Albarracin : Neige & Le Verre de l’eau et autres poèmes Alexander Dickow : Caramboles Yves di Manno : Un pré - chemin vers Dorothée Volut : Alphabet Jean Daive : Narration d’équilibre 6-7-8-9 Pierre Peuchmaurd : L’immaculée déception : aphorismes Jean Ristat : Le Théâtre du ciel Cathie Barreau : Les premières choses mais les oiseaux Lutz Bassmann : Haïkus de prison Joseph Julien Guglielmi : Aube Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Anne Penders : Dimanche Jean-Philippe Cazier : Écrires, précédé de Poémonder Roger Lahu : Les anguilles Alain Guillard : Ombre androgyne Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jean-Paul Michel : Le plus réel est ce hasard, et ce feu Charles-Mézence Briseul : La dernière épopée Olivier Matuszewski : Pour frai Claude Chambard : Le chemin vers la cabane Françoise Clédat : L’adresse Isabelle Garron : Qu’il faille Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Martine Broda : Éblouissements Patrick Wateau : Abruption Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Politique Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre Édouard Levé : Journal Jean-Christophe Bailly : Basse continue François Boddaert : Consolation, désir d’Europe customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Jérôme Bertin : Round 99 Michel Vinaver : La demande d’emploi Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hyperlibéralistes) Éric Giraud : La Fabrication des Américains Thierry Beinstingel : Composants Julien Prévieux : Lettres de non-motivation Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Antoine Dufeu : Nous Georges Hassomeris : Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen ! André Benchetrit : Très-Grande Surface Franck Leibovici : Portraits chinois Portrait Charles Pennequin : Un jour customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Nathalie Quintane : Début Anne-James Chaton, Événements 99 Valérie Rouzeau : Va où Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique Jacques-Henri Michot : Un ABC de la barbarie Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Philippe Clerc : Oostende Valérie Mréjen : Mon grand-père Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid Jean-Pierre Ostende : Voie express Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Bernard Faucon : La peur du voyage Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Alain Frontier : Portrait d’une dame Gilles Moraton : Nina, un portrait Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Régis Jauffret : Univers, univers Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy Jacques Perry-Salkow : Le Pékinois (Petit dictionnaire anagrammique des célébrités) Philippe Adam : Canal Tamagawa Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Jérôme Gontier : Continuez Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Jude Stéfan : Litanies du scribe Collectif Inculte : Une chic fille Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Ito Naga : Je sais Sylvie Nève : Érotismées Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal Philippe Bordas : Forcenés Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert Pierric Bailly : Polichinelle Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents Ludovic Degroote : 69 vies de mon père Jacques Brou : 773 paperoles trouvées dans les poches d’un homme customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Denis Podalydès : Voix off Gwenaëlle Aubry : Personne Caroline Dubois : comment ça je dis pas dors Charly Delwart : L’homme de profil même de face Philippe Annocque : Liquide Christine Montalbetti : Expérience de la campagne J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Rémi Marie : JE Quotidien Charles Pennequin : Un jour Anne-James Chaton, Événements 99 Jean-Charles Masséra : United Emmerdements Of New Order, précédé de United Problems Of coût de la maind’oeuvre David Lespiau : L’épreuve du Prussien Éric Sadin : 7 au carré Édouard Levé : Journal Vincent Tholomé : Photomatons Patrick Bouvet : Chaos Boy Pierre Alferi : Les allures naturelles Denis Roche : Dépôts de savoir & de technique customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jean-Jacques Viton : comme ça Jean-Christophe Bailly : Basse continue Franck Venaille : Hourra les morts ! Lambert Schlechter : Smoky Pierre Parlant : Modèle habitacle Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Gérard Noiret : Pris dans les choses Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Jérôme Mauche : Électuaire du discount Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Antoine Emaz : Entre Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Alain Frontier : Portrait d’une dame L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Michel Vinaver : La demande d’emploi Petr Král : Notions de base Gilles Moraton : Nina, un portrait Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 oranges, Californie - II Rémi Faye : Entre les marges Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Fabienne Yvert : Par la fenêtre Thierry Beinstingel : Composants Frédéric Léal : Let’s let’s go Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) Leslie Kaplan : Livre des Ciels Xavier Person : Propositions d’activités Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Ian Monk : Plouk town Pierre Escot : Planning Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Joachim Séné : Hapax Ludovic Janvier : La mer à boire customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Martine Sonnet : Montparnasse monde Françoise Collin : On dirait une ville Olivier Rolin : L’invention du monde Roger Lahu : Les anguilles Alain Guillard : Ombre androgyne André Benchetrit : Très-Grande Surface Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Récit François Bon : Paysage fer Claude Simon : Histoire Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Laure Limongi : Je ne sais rien d’un homme quand je sais qu’il s’appelle Jacques Julien d’Abrigeon : Pas Billy the Kid customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jan Baetens : Vivre sa vie Jean-Pierre Ostende : Voie express Christophe Fiat : New York 2001 (poésie au galop) Alain Frontier : Portrait d’une dame L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Jacques Séréna : Isabelle de dos Véronique Pittolo : Exploration Patrick Beurard-Valdoye : L’Europe en capsaille Esther Tellermann : Encre plus rouge Laurent Mauvignier : Dans la foule Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy Claire Legendre, Jérôme Bonnetto : Photobiographies Alain Veinstein : Dancing Gaëlle Obiégly : Faune Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Philippe Vasset : Un livre blanc Jérôme Gontier : Continuez Julien Grandjean : Précipité Pierre Escot : Planning Collectif Inculte : Une chic fille Cécile Portier : Contact customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Alexandra Baudelot : Super 8 Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert Fred Griot : Visions Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Jacques Demarcq : Les Zozios Pensons ailleurs, Nicole Lapierre Françoise Collin : On dirait une ville Laurent Margantin : L’enfant neutre Éric Chauvier : C’est que du bonheur Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Virginie Gautier : Les zones ignorées Christine Montalbetti : Expérience de la campagne Jean-Pierre Chevais : Précis d’indécision Hervé Piekarski : Un récit que notre joie empêche Rémi Marie : JE Arnaud Maïsetti : Anticipations Regard customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 David Lespiau : L’épreuve du Prussien Olivier Cadiot : Retour définitif et durable de l’être aimé Raymond Bozier : Bord de mer Jean-Jacques Viton : comme ça Anne-Marie Garat : Photos de familles Franck Venaille : Hourra les morts ! Lambert Schlechter : Smoky Ludovic Degroote : Pensées des morts Jacques Réda : Accidents de la circulation Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Éric Suchère : lent Philippe Clerc : Oostende Gérard Noiret : Pris dans les choses Claude Minière : Étude de Nuages Julien Gracq : Les Eaux étroites Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Claude Chambard : « Ce qui arrive » Raymond Bozier, Fenêtres sur le monde Eugène Savitzkaya : Exquise Louise Antoine Emaz : Entre customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Raymond Federman : Mon corps en neuf parties Petr Král : Notions de base Jean Echenoz : L’occupation des sols Guillaume Fayard : Sombre les détails Nicolas Tardy : Conférencer Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Gilles Moraton : Nina, un portrait Esther Tellermann : Encre plus rouge Claude Yvroud : Arrête arrête continue continue Céline Minard : R. Fabienne Yvert : Par la fenêtre Frédéric Léal : Let’s let’s go Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Christophe Petchanatz : Les Alfreds Anne Parian : Poèmes-addition Anne Savelli : Fenêtres, Open Space Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Éric Meunié : Poésie complète Michel Cosem : Songes et grains d’îles Leslie Kaplan : Livre des Ciels Sereine Berlottier : Chao Praya Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sébastien Smirou : Mon Laurent Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Sophie Loizeau : La Nue-bête David Christoffel : Traité du délassement Michaël Batalla : paysages maintenant Fred Griot : Visions Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Annie Salager : Rumeur du monde : clarté d’espace Françoise Collin : On dirait une ville Pierre Vinclair : Ce monde en train Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Christian Doumet : Japon vu de dos Suzanne Doppelt : Lazy Suzie Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Arnaud Maïsetti : Anticipations Rêve Lambert Schlechter : Smoky Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Yves Bonnefoy : Les planches courbes Michel Deguy : Spleen de Paris Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Olivier Brun : Chocolat Michel Butor : Anthologie nomade Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Henri Lefebvre : Les unités perdues Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Lutz Bassmann : Haïkus de prison Françoise Collin : On dirait une ville Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Éric Sautou : Frédéric Renaissan Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Rire Nathalie Quintane : Début André Duprat : Un quart d’ère sur le pouce Lucien et Josiane Suel : Visions d’un jardin ordinaire Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Nicolas Tardy : Conférencer Fabienne Yvert : Par la fenêtre Julien Prévieux : Lettres de non-motivation Daniel Labedan : Mon grand-père était cow-boy Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Joseph Mouton : Le projet Sombr’Héros Christophe Petchanatz : Les Alfreds François Bégaudeau : Entre les murs Éric Meunié : Poésie complète Ariane Dreyfus : La belle vitesse Jérôme Gontier : Continuez Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Stéphane Audeguy : Petit éloge de la douceur Julien Grandjean : Précipité Ian Monk : Plouk town Virginie Poitrasson : Demi-valeurs Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert Emmanuel Tugny : Mademoiselle de Biche Didier da Silva : Treize mille jours moins un Georges Hassomeris : Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen ! customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Gérard Arseguel : L’Almanach des montagnes Jean-Luc Caizergues : La plus grande civilisation de tous les temps Sens Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires Vincent Sabatier : Jacques Lacan, Jules Michelet. Dans ce livre-lit Jacques Sivan : Écho Écho, les témoignages, récits, et confessions que vous avez aimés (1993-1998) Christian Prigent : L’Âme Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Philippe Beck : Dernière mode familiale André Duprat : Un quart d’ère sur le pouce François Dominique : A wonderful day Hélène Frappat : Sous réserve Bernard Noël : Le retour de Sade Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Fabienne Courtade : Il reste Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Bernard Faucon : La peur du voyage customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Raymond Bozier, Fenêtres sur le monde Jacques Dupin : Le corps clairvoyant Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Antoine Emaz : Entre Michel Deguy : Spleen de Paris Emmanuelle Pireyre : Congélations et décongélations (et autres traitements appliqués aux circonstances) Jean Echenoz : L’occupation des sols Vannina Maestri : Mobiles Frédéric Boyer : Kids François Rannou : la Librairie Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Céline Minard : R. Emmanuel Fournier : Croire devoir penser Marc Cholodenko : Glossaire Jérôme Gontier : Continuez Sébastien Smirou : Mon Laurent Josée Lapeyrère : In-Votos Pierre Senges : Fragments de Lichtenberg Pascal Poyet : Au Compère Benoît Casas : Diagonale customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Antoine Dufeu : Nous Alice Massenat : Catafalque aux miroirs Yves di Manno : Un pré - chemin vers Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savant Nicole Lapierre : Pensons ailleurs Frédérique Dolphijn : Désir Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique Les reduplications : Samuel Rochery Oscarine Bosquet : Chromo J’ai eu l’idée : Thierry Crouzet Jean-Pierre Chevais : Précis d’indécision Bernard Montini : Si un jour Éric Houser : Mon journal pour Nina Claude Royet-Journoud : La poésie entière est préposition Sensation customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Éric Suchère : lent Gérard Noiret : Pris dans les choses Claude Minière : Étude de Nuages François Matton : J’ai tout mon temps Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Bernard Faucon : La peur du voyage Jean-Michel Maulpoix : Une histoire de bleu Antoine Emaz : Entre Raymond Federman : Mon corps en neuf parties Olivier Brun : Chocolat Guillaume Fayard : Sombre les détails Jean-Luc Parant : Les Yeux, L’Envahissement des yeux Kenneth White : Le Passage extérieur Céline Minard : R. Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Jeanne Hyvrard : La Formosité (Inventaire de la Beauté et de toutes les formes de forme) Anne Parian : Poèmes-addition Régine Detambel : Petit éloge de la peau Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) Bernard Chambaz : Eté Bernard Bretonnière : Cigarette Stéphane Audeguy : Petit éloge de la douceur customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sophie Loizeau : La Nue-bête Héléna Marienské : Le degré suprême de la tendresse Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Alizé Meurisse : Pâle sang bleu Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Véronique Gentil : Les heures creuses Anne Savelli : Cowboy Junkies / The Trinity Session Éric Houser : Mon journal pour Nina Silence Christian Prigent : L’Âme Gérard Noiret : Pris dans les choses Fabienne Courtade : Il reste André Du Bouchet : l’ajour Dominique Grandmont : L’air est cette foule Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Sophie G. Lucas : Nègre blanche Philippe Rahmy : Mouvement par la fin Sébastien Rongier : Au troisième étage Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps Marie-Hélène Lafon : L’annonce customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Société Anne-James Chaton, Événements 99 Patrick Bouvet : Chaos Boy Jean-Pierre Ostende : Voie express Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette Michel Vinaver : La demande d’emploi Hubert Lucot : Pour plus de liberté encore (slogans hyperlibéralistes) Éric Giraud : La Fabrication des Américains Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Chloé Delaume : J’habite dans la télévision Thierry Beinstingel : Composants Julien Prévieux : Lettres de non-motivation Joël Hubaut : Put-Put, Epidemik Hugues Jallon : Zone de combat Jérôme Mauche : La loi des rendements décroissants Nicole Caligaris : Medium is mess Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal Pierric Bailly : Polichinelle Cyrille Martinez : bibliographies, 5e Républiques, premiers ministres & présidents customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Georges Hassomeris : Vive la baisse tendancielle du taux de profit moyen ! Éric Chauvier : C’est que du bonheur André Benchetrit : Très-Grande Surface Sons Jacques Jouet : Poèmes avec partenaires Pierre Le Pilloüer : Privatif Patrick Bouvet : Chaos Boy Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Philippe Jaccottet : Cahier de verdure Julien Blaine : BiMOT Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes Thomas Braichet : On va pas sortir comme ça on va pas rentrer Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Esther Tellermann : Encre plus rouge Frédéric Léal : Let’s let’s go Olivier Mellano : La Funghimiracolette et autres trésors customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 de l’équilibre Frédéric Ciriez : Des néons sous la mer Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Jacques Demarcq : Les Zozios Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique Sandra Moussempès : Photogénie des ombres peintes Arnaud Maïsetti : Anticipations Souffle Christian Prigent : L’Âme Yannick Liron : L’effet fantôme Pierre Guyotat : Éden, éden, éden Renée Gagnon : Des fois que je tombe Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Sophie G. Lucas : Nègre blanche Édith Azam : Mercure Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Bernard Bretonnière : Cigarette Josée Lapeyrère : In-Votos Alizé Meurisse : Pâle sang bleu customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claude Favre : Des os et de l’oubli Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Pierric Bailly : Polichinelle Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Michèle Desbordes : Les petites Terres Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Temps Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles Charles Pennequin : Un jour Vincent Tholomé : Photomatons Valère Novarina : Vous qui habitez le temps Dominique Fourcade : Ciel pas d’angle Jean-Jacques Viton : comme ça James Sacré : Si peu de terre, tout Anne-Marie Garat : Photos de familles Lambert Schlechter : Smoky Olivier Barbarant : Essais de voix malgré le vent François Dominique : A wonderful day Albane Gellé : Un bruit de verre en elle Valérie Mréjen : Mon grand-père customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Yannick Liron : L’effet fantôme Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Claude Minière : Étude de Nuages François Matton : J’ai tout mon temps Julien Gracq : Les Eaux étroites Christophe Fiat : New York 2001 (poésie au galop) Bernard Faucon : La peur du voyage Yves Bonnefoy : Les planches courbes Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Raymond Federman : Mon corps en neuf parties Alain Frontier : Portrait d’une dame Michel Butor : Anthologie nomade Michel Vinaver : La demande d’emploi Henri Chopin : Poésie Sonore Internationale Gilles Moraton : Nina, un portrait Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité Renée Gagnon : Des fois que je tombe Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II Rémi Faye : Entre les marges customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Esther Tellermann : Encre plus rouge Emmanuel Laugier : Mémoire du mat Jacques Ancet : Vingt-quatre heures l’été Christophe Petchanatz : Les Alfreds Sophie G. Lucas : Nègre blanche Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Frédérique Guétat-Liviani : (Appareils) Bernard Chambaz : Eté Ariane Dreyfus : La belle vitesse Jean-Pascal Dubost : Les Quatre-chemins Bernard Bretonnière : Cigarette Pierre Ménard : Le spectre des armatures Sereine Berlottier : Chao Praya Olivia Rosenthal : On n’est pas là pour disparaître Sébastien Smirou : Mon Laurent Julien Grandjean : Précipité Tarik Noui : Serviles servants Jérôme Game : Flip-Book Pierre Escot : Planning Collectif Inculte : Une chic fille Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Philippe Rahmy : Mouvement par la fin customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Cécile Portier : Contact Philippe Bordas : Forcenés Xavier Bazot : Chronique du cirque dans le désert Fred Griot : Visions Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Véronique Gentil : Les heures creuses Pierric Bailly : Polichinelle Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Pierre Descamps : Cantons Didier da Silva : Treize mille jours moins un Anne Savelli : Cowboy Junkies / The Trinity Session Jean-Claude Schneider : Sentes dans le temps Jean-Marc Baillieu : Gu Wei Jin Yong (Le passé sert le présent) Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Laurent Albarracin : Neige & Le Verre de l’eau et autres poèmes Emmanuel Adely : Mad about the boy Patrick Roegiers : L’artiste, la servante et le savant Françoise Lison-Leroy : C’est pas un jeu Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musique Magali Thuillier : Tu t’en vas customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Claude Chambard : Le chemin vers la cabane Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour Charly Delwart : L’homme de profil même de face Yves Bonnefoy : Rue Traversière et autres récits en rêve Martine Broda : Éblouissements Arnaud Maïsetti : Anticipations Linda Lê : Le complexe de Caliban Traces Jean-Luc Sarré : Les journées immobiles Éric Sadin : 7 au carré Jochen Gerner : TNT en Amérique Claude Simon : Histoire François Boddaert : Consolation, désir d’Europe Valérie Mréjen : Mon grand-père François Matton : J’ai tout mon temps Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Marie-Claire Bancquart : La paix saignée suivi de Contrées du corps natal Renaud Camus : Est-ce que tu me souviens ? Alain Frontier : Portrait d’une dame customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Michel Butor : Anthologie nomade François Rannou : la Librairie Jean-Loup Trassard : Objets de grande utilité Christophe Lamiot Enos : Albany, Des pommes et des oranges, Californie - II Sophie G. Lucas : Nègre blanche Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Philippe Vasset : Un livre blanc Serge Velay : Progrès en écriture assez lents Claire Malroux : traces, sillons Virginie Gautier : Les zones ignorées Stéphanie Ferrat : Abîmer de jour Benoît Conort : Cette vie est la nôtre Martine Broda : Éblouissements Ville Michèle Métail, Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama François Bon : Paysage fer Éric Sadin : 7 au carré Valère Novarina : Vous qui habitez le temps Raymond Bozier : Bord de mer customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Jacques Réda : Accidents de la circulation Bernard Heidsieck : Le carrefour de la chaussée d’Antin Philippe Clerc : Oostende Gérard Noiret : Pris dans les choses Henri Deluy : Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir Jean-Pierre Ostende : Voie express Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Christophe Marchand-Kiss, Regard fatigué Raymond Bozier : Fenêtres sur le monde Michel Deguy : Spleen de Paris Anne Portugal : Les Commodités d’une banquette L.L. de Mars & Stéphane Batsal : Moteurs, ou Les Augures Jacques-François Piquet : Noms de Nantes Michel Butor : Anthologie nomade Jean Echenoz : L’occupation des sols Paul Nizon : Canto Guillaume Fayard : Sombre les détails Éric Giraud : La Fabrication des Américains Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Emmanuelle Pagano : Le tiroir à cheveux Jérôme Leroy : Le déclenchement muet des opérations cannibales Michel Valprémy : Albumville Florence Pazzottu et Giney Ayme : La place du sujet Danielle Collobert : Dire 1 et 2 in œuvres I Leslie Kaplan : Livre des Ciels Philippe Vasset : Un livre blanc Thomas Clerc : Paris, musée du XXIe siècle : Le Dixième arrondissement Céline Brun-Picard & Grégory Haleux : Étant Donnés Arnaud Cathrine et Florent Marchet : Frère animal Fabienne Swiatly : Jusqu’où cette ville ? Jérémy Liron : Le livre l’immeuble le tableau Didier da Silva : Treize mille jours moins un Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Martine Sonnet : Montparnasse monde Françoise Collin : On dirait une ville Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Danielle Auby : La grande filature customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Guillaume Vissac : Qu’est-ce qu’un logement ? et Livre des peurs primaires Jacques Josse : Les Lisières Rémi Marie : JE Arnaud Maïsetti : Anticipations Visage James Sacré : Si peu de terre, tout Laure Limongi & Thomas Lélu : Rumeur des espaces négatifs Régis Jauffret : Univers, univers Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau Leslie Kaplan : Livre des Ciels Arnaud Maïsetti : Anticipations Voix Jacques Rebotier : Litaniques : poésie parade Jean-Pierre Bobillot : Crevez le matelas de mots ! & autres poëmes Bernard Noël : Le retour de Sade Didier Arnaudet : Exercices d’équilibre customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Frank Smith : Je pense @ toi Michel Vinaver : La demande d’emploi Nicolas Tardy : Conférencer Hugo Duchesne : Furie Zéro, bâtons Hélène Bessette : Le Bonheur de la nuit Chloé Delaume : J’habite dans la télévision Lancelot Hamelin, Sylvain Levey, Philippe Malone, Michel Simonot : L’extraordinaire tranquillité des choses Laurent Mauvignier : Dans la foule Patrick Dubost : Cela fait-il du bruit ? (Ecrits pour la voix) Noëlle Renaude : Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux Jean-Michel Reynard : L’Eau des fleurs Régis Jauffret : Univers, univers Joris Lacoste : Purgatoire Philippe Grand : Tas II Hélène Sanguinetti : D’ici, de ce berceau François Bégaudeau : Entre les murs Édith Azam : Mercure Cécile Mainardi : Je suis une grande Actriste Philippe Adam : Canal Tamagawa Cécile Wajsbrot : Conversations avec le maître Collectif Inculte : Une chic fille customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Alain Robinet : J’logo dans l’lego des mots Alizé Meurisse : Pâle sang bleu Cécile Portier : Contact Thibault de Vivies : 12 tentatives de pourquoi Pierric Bailly : Polichinelle Vincent Peyrel : Si j’ai une âme Ludovic Degroote : 69 vies de mon père Alice Massenat : Catafalque aux miroirs Denis Podalydès : Voix off Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Eugène Durif : Croisements, divagations, suivi de Chorégraphies à blanc Philippe Delaveau : Son nom secret d’une musi Jacques Demarcq : Les Zozios Anne Penders : Dimanche Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du paysage Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Pierre Vinclair : Ce monde en train André Benchetrit : Très-Grande Surface Christian Doumet : Japon vu de dos Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Éric Houser : Mon journal pour Nina Voyage François Bon : Paysage fer Olivier Domerg, Brigitte Palaggi : Treize jours à New York, voyage compris Ivan Alechine : Misère de la vie sans Dieu Jacques Réda : Accidents de la circulation Jean-Pierre Verheggen : Ridiculum vitae Charles Juliet : Au pays du long nuage blanc Bernard Faucon : La peur du voyage Mathieu Bénézet : Détails, Apostilles Michel Butor : Anthologie nomade Sereine Berlottier : Chao Praya Rémi Froger : chutes, essais, trafics Fred Griot : Visions Laurent Herrou & jeanpierre paringaux : L’emploi du temps : New-York, 2007-2008 Louis-François Delisse : Notes d’hôtel Jacques Demarcq : Les Zozios Anne Penders : Dimanche Serge Pey : La définition de l’aigle, photographies du pay- customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 sage Lionel Bourg : Fragments d’une ville fantôme Pierre Vinclair : Ce monde en train André Benchetrit : Très-Grande Surface Christian Doumet : Japon vu de dos Olivier Apert : Infinisterre, suivi de Crash Éric Houser : Mon journal pour Nina customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Index alphabétique des ateliers avec enregistrements sonores Cyrille Martinez Michel Butor Philippe Adam Sereine Berlottier Olivier Brun Christof Migone Claude Royet-Journoud Nicolas Tardy Jérôme Gontier Marie-Claire Bancquart Cécile Wajsbrot Virginie Lalucq Anne Savelli Claude Favre Patrick Dubost Jérôme Mauche Antoine Emaz Renaud Camus Eugène Savitzkaya Anne Kawala customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Anne-Marie Albiach Jérôme Game Philippe Bordas Florent Marchet & Arnaud Cathrine Henri Chopin Olivier Apert Chloé Delaume Alain Robinet Frank Smith Cécile Mainardi Laurent Herrou & jeanpierre paringaux Serge Pey Michel Vinaver Olivier Mellano Jérôme Mauche Mathieu Brosseau Charles Pennequin Laure Limongi Hélène Bessette Claude Chambard Pierre Menard Christophe Petchanatz Anne Portugal customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Henri Lefebvre Jacques Demarcq Noëlle Renaude Emmanuel Adely Emmanuel Tugny Nicole Caligaris Edith Azam Liliane Giraudon Martine Sonnet LL de Mars & Stephane Batsal Jacques-François Piquet Thomas Clerc Gwenaëlle Aubry Sandra Moussempès Pierre Escot Anne Parian Henri Chopin Alain Frontier Julien Grandjean Joël Hubaut Isabelle Garron Yves Bonnefoy Guillaume Fayard customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010 Sylvain Courtoux Thomas Braichet David Christoffel Régis Jauffret Fred Griot Denis Podalydès customer 22232 at Wed Dec 08 11:59:54 +0100 2010