La coopérative - Les fruits et légumes frais

Transcription

La coopérative - Les fruits et légumes frais
Dossier de presse • Octobre 2012
La coopérative,
maillon essentiel de la filière
fruits & légumes frais
Zoom sur la pomme et le raisin
Préambule
LA COOPÉRATIVE ET L’EXPÉDITEUR : NETTOYER, STOCKER, TRIER, CALIBRER, ÉTIQUETER,
EMBALLER, COMMERCIALISER, EXPÉDIER, ACHEMINER
Après la récolte, c’est à l’expéditeur ou la coopérative, entreprise créée par des producteurs,
de s’occuper des fruits et des légumes frais. Ils sont un maillon central de la chaîne,
un point de passage indispensable entre la production et la vente (en gros ou au détail).
Leur rôle est de collecter les produits auprès des producteurs ou des organisations de producteurs,
de les préparer à leur mise en vente, de les proposer et les acheminer à leurs clients (grossistes,
centrales d’achat, marchés étrangers).
Ils ont aussi un rôle de conseiller auprès des producteurs pour les aider à adapter leurs produits aux
attentes des consommateurs, mais également auprès des clients (les grossistes, les marchés étrangers, …)
afin de les orienter dans le choix des produits et la manière de les vendre.
Leur travail dit « travail en station » demande de la minutie, car il implique de nombreuses opérations
et manipulations qui doivent être réalisées avec soin pour ne pas altérer la qualité des produits.
Quand les fruits et légumes frais arrivent en station, ils sont triés, calibrés (rangés par taille),
stockés et conditionnés (c’est-à-dire emballés), étiquetés, afin d’être transportés aux quatre coins
du pays ou du monde tout en préservant leur qualité, leur goût et leur fraîcheur !
Beaucoup de personnes sont donc nécessaires au bon déroulement de ces étapes même si les machines
apportent une aide essentielle.
A propos d’Interfel
Créée en 1976, Interfel rassemble et représente les métiers de la production jusqu’à la distribution
des fruits et légumes frais. Elle est reconnue comme seule Interprofession nationale pour les
fruits et légumes frais par les Pouvoirs Publics qui lui délèguent le pouvoir d’élaborer des accords
interprofessionnels qui font force de loi. Interfel est reconnue, dans le cadre de l’OCM,
par l’Union européenne depuis le 21 novembre 1996.
P. 2 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Sommaire
BLUE WHALE,
union de coopératives fruitières
4
STANOR,
coopérative de pommes
9
Antoine Delvolvé,
producteur de pommes
11
Francoise roch,
productrice de raisin
13
La pomme
fruit préféré des Français
15
Le raisin
savoir-faire & tradition
16
Informations pratiques
P. 3 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
17
BLUE WHALE,
union de coopératives fruitières
Blue Whale est née en 1970 de la volonté d’une poignée de producteurs
du Sud-Ouest de la France qui se sont regroupés en GIE (Groupement d’Intérêt
Economique) afin de faire face à la naissance rapide de nouveaux marchés
au Moyen-Orient et aux Etats-Unis. Son nom, dont la traduction
littérale est « baleine bleue », fait référence aux importantes quantités expédiées
exclusivement par voie maritime. Grâce à cette démarche très innovante pour
l’époque, le groupe fait alors figure de précurseur.
•U
ne S.A.S (Société par Actions Simplifiées) :
16 commerciaux sont regroupés au sein de BLUE
WHALE S.A.S dont le siège est à Montauban.
Aujourd’hui, Blue Whale est une union de
Cinq d’entre eux suivent les clients français,
coopératives fruitières. Sur un marché encore très
les 11 autres se consacrent aux marchés export.
atomisé, Blue Whale est un exemple réussi de
Bureaux
d’achat :
filière intégrée ; c’est l’un des plus importants et des
•
B
lue
Whale
Provence, implantée à Avignon (84),
plus performants acteurs de la filière fruitière, au
permet
au
groupe
d’apporter un approvisionnement
rayonnement international. Production, stockage/
précoce
à
ses
clients
;
conditionnement des fruits et commercialisation :
•
B
lue
Whale
Val
de
Loire,
implantée au Lude (72),
le groupe maîtrise les 3 métiers de la chaîne.
augmente
la
gamme
variétale
proposée.
A chaque métier correspond une structure juridique
Filiales
:
particulière :
• UC COOPEX : filiale industrie ;
•D
es producteurs : 200 fruiticulteurs fournissent
la matière première et gèrent l’activité de leur verger • E mbadif pour la création et la gestion
des emballages ;
en nom propre. Le groupe Blue Whale
•
P
romofel pour la promotion des ventes
a deux engagements moraux vis-à-vis d’eux :
dans
la GMS France.
vendre la totalité de leur production au meilleur
prix et orienter les programmes de plantation et de
cueillette en fonction de l’évolution de la demande.
•D
es coopératives : le stockage, la préparation des
commandes et le conditionnement sont réalisés
au sein de 6 coopératives adhérentes : STANOR,
KIWICOOP, QUERCY SOLEIL, NOVACOOP, TROIS
DOMAINES dans le Lot-et-Garonne, les DEUX
VALLEES dans le Tarn.
• Des partenaires : Domaine St Georges (Alpes
de Haute-Provence), GRANLOT (Lot-et-Garonne),
VERGERS DE LA COURTOISE et FRUCA
(Vaucluse), SCEA BURATTI (Tarn-et-Garonne),
OP VALDIPOM (Val de Loire) contribuent également
à l’approvisionnement.
Un groupement de producteurs du Sud
de la France et une S.A.S
Une logique de filière
La stratégie d’intégration des filières s’élabore au sein du Conseil d’Administration de Blue Whale
où siègent les membres des coopératives fondatrices. L’une des clés de la réussite du Groupe réside
certainement dans la mixité entre producteurs, cadres de stations fruitières et commerciaux.
Elle permet de concilier les impératifs de rentabilité d’un grand groupe agro-alimentaire tout en
assurant la défense des intérêts de chaque producteur.
P. 4 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
BLUE WHALE, union de coopératives fruitières
Du verger à la livraison, Blue Whale maîtrise l’ensemble de la chaîne.
Au quotidien, la stratégie de filière se concrétise par une rigueur
accrue aux plans technique et gestion, grâce à la présence de spécialistes
à chaque étape de la fabrication. Cette organisation permet à Blue
Whale de garantir à ses clients une grande sécurité tant en termes
d’approvisionnement - critère primordial aux yeux de la grande
distribution - que de qualité des produits vendus et d’offre variétale.
Le verger Blue Whale
Le groupe Blue Whale totalise 136 exploitations.
La taille moyenne des vergers atteint 18,8 ha ; soit plus du double de la moyenne française qui s’établit à 7,10 ha.
La pomme, cultivée dans 95 exploitations, représente près de 2 200 ha plantés.
Le kiwi est la deuxième espèce la plus représentée avec 260 ha répartis dans 55 vergers.
La cueillette des fruits, réalisée intégralement à la main, s’étale d’août à novembre et marque le début
des campagnes.
Les dates de cueillette sont déterminées en fonction de critères techniques permettant d’évaluer le degré
de maturité des fruits :
• L a fermeté du fruit est contrôlée à l’aide d’un pénétromètre ;
• L e niveau de maturité est contrôlé en surveillant la régression de l’amidon dans le fruit ;
• L a teneur en sucre se mesure à l’aide d’un réfractomètre.
Des considérations d’ordre commercial entrent également en jeu. En effet, les goûts des consommateurs
(couleur, calibre, …) peuvent varier d’un pays à l’autre, voire même d’un distributeur à l’autre, en fonction
du positionnement marketing.
DANS LES STATIONS DE STOCKAGE-CONDITIONNEMENT
De l’arrivée des fruits à la station au départ en camion, un process en cinq étapes est mis en œuvre :
1. L’agréage : cette opération consiste en un contrôle systématique des fruits à leur entrée en station fruitière.
Sont notamment contrôlés : l’aspect visuel (coloration, mâchures, défauts épidermiques, …), l’acidité, la
régression d’amidon, le taux de sucre. L’agréage permet, en amont, de modifier les conditions de cueillette
et, en aval, de mieux gérer les lots et leur conservation.
2. Le stockage : il se fait en chambres réfrigérées dont la capacité atteint 3 000 m3. La conservation se fait
en froid normal (chambres de passage) pour les fruits destinés à une expédition rapide ou en Atmosphère
Contrôlée (AC) pour les fruits destinés à un stockage plus long. Dans ce domaine, d’importants
investissements ont récemment été réalisés afin de moderniser les conditions de conservation. La mise en
place du nouveau procédé Extrême ULO permet une meilleure préservation des qualités organoleptiques
des produits, en stoppant la respiration du fruit. Ce procédé innovant devrait équiper 70 % des installations
frigorifiques du groupe d’ici à 3 ans.
3. L e calibrage : là encore, la haute technologie est au rendez-vous. Des calibreuses tricolorimétriques
informatisées permettent un tri rigoureux des fruits. Un ordinateur gère simultanément les poids, le tri
colorimétrique et le marquage des pallox (caisse-palette contenant environ 340 kg). Des caméras visualisent
les pommes individuellement. Les fruits sont ensuite orientés vers un canal présélectionné en fonction du
calibre et des taux de coloration. Les stations sont robotisées pour simplifier la manutention.
4. L e conditionnement : après un triage séparant les différentes catégories, les fruits sont lavés, lustrés et séchés ;
des options cirage et stickage assurent la finition sur les lignes de 1ère catégorie. A l’intérieur des stations
fruitières et à chaque étape du processus, un contrôle qualité sévère est effectué par échantillonnage.
5. L ’expédition : afin de maintenir la chaîne du froid, tous les produits finis sont stockés par palette dans des
chambres froides d’expédition. Les quais des halls d’expédition sont eux-mêmes réfrigérés. Un système de
pesage automatisé permet d’élaborer en temps réel les bons de livraison.
P. 5 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
BLUE WHALE, union de coopératives fruitières
3 questions à Claude Rehlinger
Président de Blue Whale
La R&D : clé de voûte de l’innovation
Variété dominante en 1990 avec 40 %
de surface plantée, elle ne représente
plus aujourd’hui que 10 % des pommiers
Blue Whale. Parallèlement, les surfaces
Notre service de R&D emploie une
replantées ont été consacrées à la culture
dizaine de personnes et absorbe
de pommes bicolores, ce groupe passant
1,5 % du chiffre d’affaires annuel.
de 10 % en 1990 à 43,6 % en 2012.
Il pilote notamment les plantations
Trois variétés ont été privilégiées :
expérimentales et les programmes
Gala (23,6 % de surfaces plantées),
de lutte raisonnée.
Fuji (13,3 %) et Braeburn (6,7 %).
Au niveau de la production, un vaste
Et un effort tout particulier a été fait
programme de rénovation des vergers
sur Pink Lady® (12,4 %) qui propulse
a été mis en œuvre depuis 10 ans au
rythme annuel de 5 à 7 %, afin d’adapter Blue Whale au 1er rang des metteurs
en marché Pink Lady français. Enfin,
les gammes à l’évolution des goûts
Blue Whale a également misé sur une
des consommateurs.
variété 100 % française : Ariane (5 %) et
2. Concrètement, comment cela
développe le verger BIO avec la variété
se traduit-il ?
Delisdor. 30 nouvelles variétés sont à
Si l’on prend l’exemple de la pomme,
l’étude sur des parcelles expérimentales.
nous avons totalement modifié notre
politique variétale sur ce produit.
3. Votre R&D se focalise sur la pomme ?
En effet, la baisse des achats de pommes
Non, nous avons également entrepris
en Golden est une tendance lourde
des efforts sur la prune et le kiwi,
et dans le même temps s’est opéré un
très dynamiques en terme de
véritable «boom» des variétés bicolores.
consommation, mais dans une moindre
Afin de suivre cette évolution, notre
mesure. Nous plantons de nouvelles
groupe s’est engagé dans une vaste
variétés ; d’autres sont à l’état
politique de rénovation de ses vergers.
expérimental.
En tout premier lieu, la pomme Golden
a fait l’objet d’un important programme
d’arrachage.
1. Pourriez-vous nous présenter en
quelques mots le service Recherche
& Développement de Blue Whale ?
L’engagement qualité et le respect
de l’environnement
Le groupe Blue Whale s’est engagé dans une
démarche qualité depuis plus de 10 ans avec
les certifications Agri Confiance® et Global Gap
en verger, BRC (British Retail Consortium) en station
de conditionnement et Iso 9001 pour le service
commercial.
Au quotidien, la démarche qualité se traduit
à tous les stades de la fabrication et le respect
de l’environnement est une préoccupation
journalière de Blue Whale.
P. 6 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
• Dans les vergers
Afin de lutter contre la prolifération de maladies
(tavelure et oïdium dans les pommiers) et d’insectes
indésirables (puceron, carpocapse) tout en préservant
l’environnement, Blue Whale poursuit
un vaste programme d’agriculture raisonnée.
Avec les techniques de « confusion sexuelle » pour
la réduction des traitements insecticides et les vergers
Insect Proof, le développement des nichoirs qui
favorisent la flore, des variétés résistant à la tavelure
(exemple : Ariane), la gestion de l’eau par tensiomètre
pour la régulation de l’irrigation, Blue Whale répond
à un double objectif : satisfaire ses clients dans une
perspective de développement durable.
BLUE WHALE, union de coopératives fruitières
• La traçabilité est une étape importante,
un logiciel a été créé et permet aux fruiticulteurs d’être
en liaison directe et en temps réel avec les techniciens,
les stations fruitières et Blue Whale. Cela permet ainsi
à chaque producteur d’enregistrer au jour le jour
les interventions faites sur leur verger, de bénéficier en
permanence d’informations de la part des techniciens
et de disposer d’un inventaire centralisé avec des
statistiques concernant la production et les pratiques
culturales. Cela permet une meilleure maîtrise des dates
de récolte, mais également un contrôle en temps réel et
la prévention d’éventuelles non-conformités.
Autre fléau, la grêle, qui représente un grave danger
pour les récoltes. Dans son souci permanent de
sécuriser l’approvisionnement de ses clients, le groupe
Blue Whale a investi depuis 20 ans dans l’installation
de filets paragrêles. Aujourd’hui, 82 % des vergers
de pommiers sont couverts et 46 % sont protégés
contre le gel.
• Dans les stations fruitières
Les lots de fruits sont contrôlés en permanence.
Ils sont soumis à un agréage à leur entrée dans les
stations fruitières. Des cahiers des charges très précis,
au niveau de la spécification des produits souhaités
par le client, de la classification des fruits, du type
d’emballage et du respect des délais ont été élaborés.
Un contrôle systématique du produit est pratiqué
en fin de conditionnement.
En station fruitière également, des efforts importants
sont faits pour préserver l’environnement grâce,
notamment, à la récupération et au traitement
des eaux usées, à la collecte des déchets organiques,
à des systèmes de filtration d’eau des canaux
de pré-calibrage, au remplacement du fréon par
l’ammoniaque pour les installations frigorifiques.
• A la livraison
Le respect des délais
constitue un élément
primordial dans la
démarche qualité.
Des fiches palettes sont
remises aux clients leur permettant une identification
rapide des produits. Cette recherche permanente de
la qualité induit d’importants investissements au niveau
des coopératives afin d’optimiser la conservation et le
conditionnement des fruits. Toutes les stations du groupe
Blue Whale bénéficient aujourd’hui des nouvelles
technologies de pointe.
La traçabilité
Garantir
l’origine
du fruit
1
5
Vergers
Expedition
palette
2
4
Palox entree
station stockage
Conditionnement
colis
Suivi informatique
Blue Whale Trace
n° de production
n° de passage
parcelle
variété
date de récolte
particularités
Enregistrement des
traitements post-récolte
Garantir
la qualité
de produit
3
Pre calibre
palox
N° producteur - Parcelle - Variété calibre Colo - Code barre
P. 7 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Fiche palette
avec
code barre
n° produit
Blue Whale
et n° unique
de palette
SSCC
Colis avec
code barre
n° article
Blue Whale
+ n° lot
+ date de
fabrication
BLUE WHALE, union de coopératives fruitières
Blue Whale en bref
• Siège social à Montauban
• Président : Claude Rehlinger
• Directeur : Alain Vialaret
• Chiffre d’affaires : 165 millions d’euros en 2011/2012
• Effectifs : 70 personnes au siège social, 2 000 personnes dans le groupe
• 6 coopératives adhérentes regroupant 200 producteurs
• 3 fournisseurs actionnaires
• 1 société par actions simplifiées : BLUE WHALE SAS
• Filiales : Embadif et Promofel
• 180 000 tonnes de fruits commercialisés dont 70 % destinées à l’exportation
• Pommes : 165 000 tonnes en 2011
• Kiwis : 6 000 tonnes en 2011
• Prunes : 3 200 tonnes en 2011
• Raisins : 1 000 tonnes en 2011
• Poires : 1 000 tonnes en 2011
• Fraises : 600 tonnes en 2011
• 1er exportateur français de pommes avec + de 20 % des parts de marché
des volumes expédiés à l’étranger (663 000 tonnes en 2010/2011).
• 70 pays clients répartis en Europe, dans les pays de l’Est,
en Asie, au Moyen Orient, en Afrique ou en Amérique du Sud.
CONTACT
BP 417 – MIN
82004 Montauban Cedex
Tél : 05 63 21 56 56
Email : [email protected]
Site : www.blue-whale.com
P. 8 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
STANOR,
coopérative de pommes
Stanor, qui signifie « station de normalisation », a été
créée en 1960 à Moissac (Tarn-et-Garonne). 52 ans
plus tard, elle regroupe dans un système coopératif
24 producteurs adhérents répartis sur 1 000 hectares.
Stanor, qui a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros, assure
le stockage, le conditionnement et l’expédition des pommes. Son volume de
production a atteint 58 000 tonnes en 2011. Leur commercialisation est assurée par
Blue Whale. 85 % de sa production est destinée au marché du fruit frais ; 15 % aux
industriels de l’agroalimentaire.
Stanor réalise un programme d’investissements pour accroître sa capacité de stockage
et de conditionnement : extension de ses capacités de stockage frigorifique avec
la construction d’un nouveau bâtiment, aménagement de la calibreuse et mise en place
d’une nouvelle ligne d’emballage automatique. La coopérative dispose de 160 chambres
froides permettant de stocker 40 000 tonnes de pommes. L’effectif moyen annuel de
la coopérative est de 158 emplois équivalents temps plein, dont 72 salariés permanents.
3 questions à Christophe Belloc
Président de Stanor
1. Qu’apporte votre coopérative à ses
producteurs adhérents ?
Tout d’abord, un cadre de travail, grâce
au support des services technique et
qualité. Le technicien Stanor passe
chez les adhérents, les conseille sur la
conduite de leurs vergers et préconise
des solutions unanimement adoptées.
Il édite par ailleurs un bulletin de
conseil technique avec les autres
techniciens Blue Whale, permettant
la diffusion des bonnes pratiques
culturales et leur uniformisation.
Stanor guide enfin ses adhérents dans
toutes leurs démarches, qu’elles soient
administratives ou liées à la plantation
ou au renouvellement des parcelles.
2. Quelle place la traçabilité
occupe-t-elle dans votre métier
au quotidien ?
Comment se traduit-elle ?
Tous les emballages qui sortent
de chez nous portent une étiquette
avec numéro et heure de fabrication,
numéro du producteur et ligne
de production. A partir de ces
informations, on peut remonter
jusqu’au numéro de lot ayant servi
à la fabrication, chaque lot étant
identifié par un code-barres, ainsi que
jusqu’au frigo par lequel le produit est
passé. On peut également remonter
jusqu’au numéro de lot de réception
du produit qui renseigne sur sa date
de réception, son producteur et même
la parcelle dont il provient chez ce
dernier.
P. 9 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
On peut enfin connaître le cahier
cultural du produit, c’est-à-dire savoir
quelles interventions ont été faites et
par qui. Stanor suit cette traçabilité
de manière informatique en scannant
les codes-barres à chaque étape du
process.
3. Q
ue vous apporte l’adhésion à un
groupe tel que Blue Whale ?
Tout d’abord, l’accès au marché.
Le premier souci de la coopérative
est le débouché : savoir comment
vendre et à qui. Dans le Sud-Ouest,
la consommation de pommes est faible.
Il y a peu de débouchés au niveau
local. Stanor a besoin de débouchés
nationaux et internationaux et Blue
Whale les lui fournit. Avec Blue Whale,
nous avons trouvé le moyen d’accéder
aux marchés de 70 pays, ce que nous
n’aurions jamais pu faire seuls !
Le groupe nous offre des opportunités
commerciales et une liberté d’arbitrage,
car nous restons libres d’y répondre
ou non. C’est par ailleurs pour nous
la sécurité des paiements dans des
délais fixes et très raisonnables.
Enfin, Blue Whale offre à Stanor
une ouverture sur le monde qui nous
en apprend beaucoup sur les modes
de consommation à l’étranger, la façon
dont la production et la distribution
y sont organisées, les avancées de
la concurrence, etc.
Des ressources très précieuses !
STANOR, coopérative de pommes
CONTACT
STANOR
Christophe Belloc, Président
ZI Saint Michel
82 201 Moissac cedex
05 63 04 60 10
[email protected]
P. 10 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Antoine Delvolvé,
producteur de pommes
Antoine Delvolvé est un producteur expérimenté. Installé depuis 50 ans
sur la seule exploitation de pommes adhérente à la Stanor située en
coteaux, il gère aujourd’hui 50 hectares de pommiers qui fournissent
2 700 à 3 000 tonnes de pommes par an en moyenne. Pour cela,
il travaille avec sa femme et 6 permanents équivalents temps-plein.
Lors de la récolte, ce ne sont pas moins de 45 saisonniers qui viennent
lui prêter main forte !
Antoine Delvolvé
et son fils Martin
qui a pris la relève
sur une partie de
l’exploitation
Avec la diversité variétale qui s’est considérablement
développée (9 variétés produites sur l’exploitation
d’Antoine Delvolvé), le métier de producteur de
pommes s’échelonne désormais sur quasiment toute
l’année. La plantation s’étale de novembre à février,
5 à 7 % du verger devant être renouvelé chaque
année. Puis commence le travail de taille des arbres
qui se poursuit jusqu’à la fin mars, avant de désherber,
traiter, éclaircir, vérifier les systèmes d’irrigation
(indispensables pour des cultures en coteaux) et de
commencer à dérouler les kilomètres de filets paragrêles
qui préservent les pommes des intempéries. La floraison
débute en avril, puis les pétales tombent. Commence
P. 11 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Variété
Superficie
(en hectares)
Production
(en tonnes)
Gala
12,5 ha
900 t
Golden
5 ha
450 t
Fuji précoce
2,5 ha
150 t
Jazz
9 ha
350 t
Ariane
8 ha
450 t
Braeburn
3 ha
200 t
Granny Smith
1,5 ha
40 t
Fuji
5 ha
250 t
Pink Lady
2,5 ha
120 t
alors la très longue phase d’éclaircissage qui permet
de faire tomber l’excédent de fruits. C’est une étape
qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre, mais qui est
indispensable, un pommier ne pouvant supporter plus
de 180 à 200 fruits, soit 30 kg par an. Au mois de juillet,
le travail consiste essentiellement à vérifier le bon
fonctionnement de l’irrigation. La cueillette débute
le 20 août : 20 à 30 % de la récolte s’effectue en
septembre, qui est donc un mois très chargé.
Puis la charge de travail diminue progressivement
jusqu’au 15 novembre où elle s’arrête. Et le cycle
recommence !
Antoine Delvolvé, producteur de pommes
2 questions à Antoine Delvolvé
1. Adhérez-vous à une coopérative ?
Si oui, pourquoi avez-vous fait ce
choix ?
J’adhère à la Stanor. Pour moi,
ce choix a été évident pour une
simple et bonne raison : j’étais
incapable de construire ma propre
station ni de vendre un fruit !
Le produire, oui, mais le conserver
et le vendre, absolument pas ! Pour
moi, ce sont des métiers bien distincts,
chacun sa compétence. Et puis les
choses se sont faites naturellement,
dans la mesure où, rapidement
après mon installation, je me suis lié
d’amitié avec une personne très douée
commercialement, qui a participé à
la fondation de la Stanor et de Blue
Whale.
2. Que vous apporte-t-elle ?
Tout d’abord, et ce n’est pas rien,
elle vend bien mes produits !
Ensuite, elle m’apporte une expertise
technique indispensable et
un réseau, des contacts, des relations
qui sont nécessaires pour durer.
La coopérative, c’est le dynamisme
collectif, la volonté d’évoluer,
d’anticiper, de tester et une
véritable ouverture sur le monde.
La coopérative permet aussi des
économies d’échelle non négligeables
et la force du nombre nous ouvre
les portes de certains marchés
qu’individuellement ne pourrions
jamais toucher.
CONTACT
Antoine Delvolvé
255 Chemin de Delizy
82 200 Moissac
05 63 04 06 44
[email protected]
P. 12 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Françoise Roch,
productrice de raisin
et Présidente de Quercy Soleil
Chez Françoise Roch, le métier d’agricultrice est une vocation.
Originaire de Corse, de parents non agriculteurs, rien ne la prédestinait
à produire du raisin dans le Tarn-et-Garonne. Mais de rencontres en
opportunités, après des études agricoles, elle réussit à s’installer sur les coteaux
de Moissac où elle partage une exploitation en GAEC avec deux associés et
4 salariés saisonniers réguliers. 60 hectares au total, dont 15 en fruits :
raisin (6 hectares - 80 tonnes), prune (4 ha - 120 t), pomme (4 ha - 200 t),
kiwi (1 ha - 15 t) et cerise (1 ha - 8 t).
Le travail demandé pour la production de raisin de table
est considérable (1 000 heures/hectare). Cette culture
cousue main demande une attention permanente et un
véritable savoir-faire. En hiver, il faut sortir les sarments
inutiles, flécher ou palisser les sarments gardés,
c’est-à-dire les positionner sur un fil de fer à une
certaine hauteur pour accueillir la future récolte.
Au printemps, il faut ébourgeonner, c’est-à-dire faire
tomber les bourgeons en excédent puis, de mi-mai
à mi-juin, palisser les nouveaux sarments de la vigne,
afin qu’ils poussent correctement. Début juin débute la
floraison, au terme de laquelle il faut mettre en place les
grappes de raisin pour qu’elles soient facile à cueillir.
Il faut limiter au maximum les manipulations, qui
présentent l’inconvénient de retirer la pruine (fine pellicule
protectrice) des grains et les font briller, ce qui dévalorise
le raisin. Il est également nécessaire de retirer les
feuilles pour aérer les grappes et d’écimer, c’est-à-dire
de stopper la pousse des sarments. Mi-juillet, se pose
la question du volume de production (cahier des charges
AOP : 12 tonnes par hectare maximum). Les grappes
sont comptées pour estimer la charge : les moins belles
sont systématiquement sorties. La récolte s’étend sur un
mois, de début septembre à début octobre. Elle se fait
lorsque les grains ont atteint un certain taux de sucre
(17 %), en plusieurs passages, afin de ne cueillir que
les raisins mûrs. Cette étape nécessite un personnel très
expérimenté pour savoir quelles grappes récolter et pour
les cueillir sans les endommager.
Une fois récolté, le raisin est ciselé immédiatement s’il
doit être commercialisé ou mis en chambre froide s’il
doit attendre. Le ciselage/emballage est donc l’ultime
étape, qui intervient juste avant la commercialisation.
Les ciseleurs ôtent avec un petit ciseau tous les
grains ayant un défaut, sans endommager les grains
environnants, tout en veillant à ne pas toucher à
la pruine. Dix salariés supplémentaires viennent
prêter main forte sur l’exploitation pour le ciselage et
l’emballage. Deux trieuses pour une emballeuse sont
nécessaires lorsque le raisin n’est pas trop abîmé.
2 questions à Françoise Roch
Grappe parfaitement
positionnée et conformée.
Grappe ayant besoin
de passer par l’étape du
ciselage afin d’en retirer
les grains abîmés.
1. Adhérez-vous à une coopérative ?
Si oui, pourquoi avez-vous fait ce
choix ?
Oui, je suis adhérente à Quercy
Soleil, dont je suis d’ailleurs la
Présidente. J’ai fait le choix de la
coopérative en 1994, après avoir eu
une expérience malheureuse avec
un négociant qui se chargeait de la
commercialisation de mon raisin. Il
a eu des difficultés financières et a
déposé le bilan, emportant avec lui
40 % de mon chiffre d’affaires…
J’ai cherché un moyen de me mettre
à l’abri de ce genre de déconvenues
et la coopérative m’est apparue
comme la meilleure solution.
Par ailleurs, dans une coopérative,
tous les adhérents sont logés à la
P. 13 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
même enseigne et rémunérés de
façon identique, à marchandisage
égale en qualité. Cette « sécurité »
me correspondait mieux.
2. Que vous apporte-t-elle ?
Pour moi, producteur et coopérative
ne sont pas dissociés : la coopérative
est la continuité logique de mon
exploitation. Au lieu d’avoir investi
chez moi uniquement, j’ai investi
avec d’autres qui partagent la
même vision. Cette mutualisation
nous permet de bénéficier d’un
outil beaucoup plus puissant et
performant. La coopérative anticipe,
a toujours un temps d’avance, ce qui
ne serait pas mon cas si je travaillais
seule.
Françoise Roch, productrice de raisin
QUERCY SOLEIL, L’AUTRE COOPÉRATIVE DE POMMES DE MOISSAC
Quercy Soleil est le fruit d’un rapprochement en 2000 entre deux
coopératives voisines sur la zone industrielle Saint-Michel, la Sancam
(créée dans les années 60) et la Coofel, fondée en 1980, toutes deux
adhérentes au groupe Blue Whale. C’est aujourd’hui la seule coopérative
du groupe Blue Whale à faire du fruit d’été : 10 000 tonnes de pommes,
2 000 tonnes de prunes, 1 000 tonnes de raisin et 100 tonnes de
cerises pour un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros. C’est aussi
la seule coopérative du groupe à avoir pour adhérents des exploitations
petites à moyennes, de 10 hectares environ, qui n’ont pas de salarié
permanent et n’ont pas fait le choix de la spécialisation. 38 producteurs,
répartis sur 400 hectares environ, adhèrent à la coopérative.
Quercy Soleil sert également de plate-forme d’expédition pour Blue
Whale dans le Sud-Ouest : 8 tonnes de fruits y passent pour agréage,
allotement et expédition. La coopérative travaille aussi à la demande
avec certains producteurs qui ne veulent lui fournir que certaines variétés.
Les capacités de stockage de Quercy Soleil s’élèvent à 8 000 tonnes.
Son effectif moyen annuel est de 90 emplois équivalents temps plein,
dont 60 salariés permanents. 85 % de sa production est destinée au
marché du fruit frais ; 15 % aux industriels de l’agroalimentaire.
CONTACT
Françoise Roch
820 chemin de Labarthe
Montescot
82 200 Moissac
06 23 16 25 02
[email protected]
P. 14 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
La pomme
Fruit préféré
des Français
Culture
La France est, avec la Pologne et l’Italie, l’un des trois
principaux producteurs européens de pommes.
A eux seuls, ces trois pays représentent plus de
la moitié de la production de l’UE.
La production française de pommes se concentre
principalement sur trois bassins : l’Ouest, le Sud-Ouest
et le Sud-Est de la France. Quatre départements
représentent à eux seuls 40 % de la production
nationale : le Tarn-et-Garonne (11 %),
le Maine-et-Loire (11 %), les Bouches-du-Rhône (10 %)
et le Vaucluse (8 %).
Les importations françaises permettent principalement
de couvrir la contre-saison (printemps et été)
pour les variétés qui n’ont pas un potentiel de
conservation suffisant.
Il existe une multitude de variétés de pommes
que l’on peut répartir selon leur coloration, leur saveur,
leur utilisation et leur période de commercialisation.
Achat, conservation et préparation
Lors de l’achat, la pomme doit être exempte
de tâches et brunissures.
Elle se conserve bien et longtemps : 2 ou 3 jours
à l’air ambiant ; au réfrigérateur pour une conservation
plus longue.
Il existe une infinie variété de pommes à croquer.
Pour la préparation culinaire de mets salés, on choisira
des pommes acidulées, à la chair ferme (Boskoop,
Canada, Braeburn, Granny Smith, etc.).
Compter une pomme par personne.
Pour les plats sucrés, on préfèrera des pommes
douces à chair fondante (Golden, Reinettes, Gala,
Fuji, etc.). Pour une tarte aux pommes de 8 à
10 personnes, prévoir un bon kilo de pommes.
P. 15 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Production française en 2011 : 1,7 millions de tonnes
(source : Prognosfruit)
Bassins de production : Ouest, Sud-Ouest, Sud-Est
Disponibilité : toute l’année
Pleine saison : d’octobre à mars-avril
Prix moyen : 1,57 €/kg en 2011
(source : Kantar Worldpanel)
Conservation : une semaine au réfrigérateur
Consommation en frais : 16,2 kg / ménage en 2011
(consommation à domicile, source : Kantar Worldpanel)
Nutrition : 100 g de pommes représentent 53 kcal
(source : Ciqual 2012).
Nutrition
Fruit santé par excellence, la pomme est énergétique
(53 Kcal aux 100 g), hydratante, bien pourvue en
vitamines, sels minéraux et fibres (1,95 g / 100 g).
Pour conjuguer plaisir et santé, rien de tel que de croquer
dans une pomme ! Une
pomme, c’est déjà l’une
des 5 portions de fruits et
légumes recommandées
par le PNNS. La pomme
peut se déguster aussi
bien crue que cuite, en
apéritif, en entrée, en
accompagnement de
mets salés ou en dessert.
Elle rentre dans de très
nombreuses recettes
traditionnelles ou
originales, sucrées
ou salées.
Source : Ciqual 2012
http://www.mangerbouger.fr
LE RAISIN
Savoir-faire
et tradition
Culture
Le raisin français provient de Provence, du Languedoc
et du Sud-Ouest. Les coteaux de Moissac dans
le Tarn-et-Garonne et du Ventoux dans le Vaucluse
sont en particulier réputés pour leurs terroirs de qualité.
63 % du tonnage consommé est importé
(soit 140 000 tonnes), l’Italie représentant 70 %
de ces volumes (source : Agreste).
Le raisin demande un climat tempéré avec un
ensoleillement estival favorable à la maturation et des
pluies hivernales avec peu de gel. La première récolte
intervient 3 ans minimum après la plantation et s’effectue
manuellement. Conditionné « bord champ », le raisin
est parfois retravaillé (Chasselas AOP de Moissac) et
ciselé après récolte pour retirer les grains abîmés ou
déformés.
Plusieurs variétés de raisin précoces ouvrent la saison :
Prima, Cardinal, Lival, Ora, suivi de Danlas et du
Centennial (variété apyrène). Trois grandes variétés
prédominent en France : l’AOP « Muscat du Ventoux »
(obtenue en 1999), l’AOP « Chasselas de Moissac »
(1996) et « Alphonse Lavallée ».
Achat, conservation et préparation
Lors de l’achat, la pruine (fine pellicule qui entoure
chaque grain de raisin) ainsi que la rafle (ensemble du
pédoncule et des pédicelles qui soutiennent les grains
du raisin ou des groseilles) verte et ferme sont gages
de fraîcheur. Comme fruit de table, il faut compter une
belle grappe pour deux personnes (soit 200 à 250 g).
A l’air libre, le raisin s’abîme très vite. Mais il se
conserve parfaitement dans le bac à légumes du
réfrigérateur, dans une boîte hermétique qui évite la
déshydratation. Pour bénéficier de tous ses arômes,
mieux vaut le sortir une heure avant dégustation. Eviter
les allers et retours au réfrigérateur.
Cru ou cuit, le raisin convient aussi bien aux
préparations salées que sucrées : salades, fromage,
viandes, charcuterie, mais aussi gratins, compote, tartes,
fromage blanc… Néanmoins, on ne résiste pas à le
picorer « nature » à tout moment de la journée !
P. 16 • Dossier de presse Octobre 2012
La coopérative, maillon essentiel de la filière fruits & légumes frais.
Production française en 2011 : 52 834 tonnes
(source : Agreste 2011)
Bassins de production : Sud-Est et Sud-Ouest
Disponibilité : toute l’année
Pleine saison : d’août à mi-novembre
Prix moyen : 2,44 € / kg
(source : Kantar Worldpanel 2011)
Conservation : dans une boîte hermétique rangée
dans le bac à légumes du réfrigérateur
Consommation en frais : 3,67 kg par ménage
et par an. Un ménage est composé de 2,3 personnes
(sources : Kantar Worldpanel 2011).
Nutrition : 100 g de raisin représentent 70 kcal
(source : Ciqual 2012).
Nutrition
Riche en jus désaltérant, le raisin blanc est constitué
de plus de 80 g d’eau pour 100 g et possède des sucres
simples (fructose et glucose) accompagnés de minéraux
variés (potassium
notamment avec
212 mg / 100 g) et
vitamines. Le PNNS
recommande de
consommer au moins
5 fruits et légumes
par jour. Une portion
de 80 à 100 g de raisin,
soit l’équivalent de
la taille d’un poing
ou de deux cuillères
à soupe pleines,
correspond à l’une
de ces 5 portions
recommandées.
Source : Ciqual 2012
http://www.mangerbouger.fr
Dossier de presse • Octobre 2012
INFORMATIONS PRATIQUES
De Bouche à Oreilles
Claire Bouc - 06 84 59 91 21 - [email protected]
Interfel
Julie Serero - 01 49 49 15 10 - [email protected]
Julie Froucht - 01 49 49 15 20 - [email protected]
Association interprofessionnelle des fruits et légumes frais
19 rue de la Pépinière
75008 Paris
Tél : 01 49 49 15 15
www.interfel.com
www.lesfruitsetlegumesfrais.com
Crédits photos : © Philippe Dufour, Interfel, Laurence Delcassé, Blue Whale - Octobre 2012.
Contacts