La bible des vivaces du jardinier paresseux

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La bible des vivaces du jardinier paresseux
Extrait de la publication
Bible
La des
Vivaces
du jardinier paresseux
Tome 2
Extrait de la publication
Extrait de la publication
Larry Hodgson
Bible
La des
Vivaces
du jardinier paresseux
Tome 2
97-B, Montée des Bouleaux,
Saint-Constant, Qc, Canada, J5A 1A9
Tél. : (450) 638-3338 Télec. : (450) 638-4338
Internet : www.broquet.qc.ca
Courriel : [email protected]
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et Bibliothèque et Archives Canada
Hodgson, Larry
La bible des vivaces du jardinier paresseux
(Collection Le jardinier paresseux)
Publ. antérieurement sous le titre : Les vivaces. c1997.
Comprend des réf. bibliogr. et un index.
ISBN 978-2-89654-859-0(v. 1)
ISBN 978-2-89654-860-6 (v. 2)
1. Plantes vivaces. 2. Floriculture. 3. Plantes vivaces - Sélection - Québec (Province). I. Titre.
II. Titre : Vivaces. III. Collection : Hodgson, Larry. Collection Le jardinier paresseux.
SB434.H62 2011
635.9’3281
C2010-942216-3
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du Canada pour nos activités d’édition. Nous remercions également l’Association pour l’exportation
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Copyright © Ottawa 2012, Broquet inc.
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec
1er trimestre 2012
Éditeur : Antoine Broquet
Révision : Denis Poulet
Relecture : Diane Martin
Conversion numérique : Nancy Lépine
Conception graphique de la page couverture : Brigit Levesque
Conception graphique de l’intérieur : Josée Fortin
Infographie : Sandra Martel, Nancy Lépine
Illustrations : Claire Tourigny
Pictogrammes : Annabelle Gauthier
Photographies : p. 2 : © Hedwig Storch, Wikimedia Commons ; p. 10-11 de gauche à droite :
www.perennialresource.com ; Nova, Wikimedia Commons ; Kosiarz-PL, Wikimedia Commons ;
Jina Lee, Wikimedia Commons ; Noodle snacks, Wikimedia Commons ; Terra Nova Nurseries ;
p. 12 : Walter Siegmund, Wikimedia Commons ; p. 13 de gauche à droite : Fungus Guy, Wikimedia
Commons ; H. Zell, Wikimedia Commons ; Terra Nova Nurseries
Illustrations : p. 4-10 : © Dejan Novakov | Dreamstime.com ; p. 12, 17, 133, 221, 335, 427, 473, 529 :
© Hareluya | Dreamstime.com
ISBN : 978-2-89654-860-6
Tous droits de traduction totale ou partielle réservés pour tous les pays. La reproduction d’un extrait
quel­con­que de ce livre, par quelque procédé que ce soit, tant électronique que mécanique, en particulier par pho­to­copie, est interdite sans l’autorisation écrite des éditeurs.
4
Table des matières
Introduction
10
SECTION 2 – LA BIBLE DES VIVACES12
Pour un printemps fleuri !
14
Adonis18
Arabette21
Aubriétie26
Bouton d’or
30
Corbeille d’or
36
Doronic39
Gesse43
Gyroselle 47
Hacquetia50
Hellébore52
Ibéride 67
Iris 70
Omphalode87
Pavot d’Orient
91
Phlox tapissant
99
Primevère107
Pulsatille 124
Scopolie de Carniole
129
Finir la saison en beauté
130
Anémone d’automne
134
Aster d’automne
140
5
Extrait de la publication
Boltonie154
Chrysanthème156
Cimicifuge161
Galane168
Hélénie172
Hélianthe179
Kalimeris189
Sédum d’automne
192
Verge d’or
207
Vernonie2 14
Tapis de verdure
21 8
Acéna222
Asaret224
Brunelle228
Bugle rampante ou ajuga
231
Camomille romaine
239
Chrysogonum241
Crucianelle244
Fraisier décoratif
245
Gaillet odorant
251
Galax253
Géranium couvre-sol
254
Herbe aux écus ou nummulaire
265
Herniaire glabre
268
Lamier269
Leptinelle279
6
Lierre281
Mazus prostré
284
Origan 286
Pachysandre289
Pervenche292
Quatre-temps299
Renouée du Népal
302
Thym304
Trèfle blanc
31 5
Véronique couvre-sol
31 9
Waldsteinie329
De faux arbustes
332
Asperge, Asperge officinale
336
Barbe de bouc
341
Caryoptère345
Chanvre vivace
350
Clématite vivace
351
Eupatoire364
Filipendule375
Galéga381
Gillénie385
Indigotier de Kirilov
388
Kirengeshoma 391
Kitaïbéla394
Lavatère 396
Menthe en arbre
402
7
Millepertuis403
Phytolaque410
Sauge russe
41 4
Séné américain
41 8
Véronicastre420
Des géants dans la plate-bande
424
Angélique428
Astilboïde434
Cacalie à feuilles d’arroche
435
Céphalaire géante
437
Crambe 440
Darmera443
Livèche445
Napée dioïque
447
Pétasite du Japon
449
Rhubarbe454
Rodgersia459
Silphium465
Des pseudobulbes
470
Arisème ou petit prêcheur
474
Asphodèle488
Crocosmia491
498
Iris tigré
Phalangère502
Sanguinaire504
8
Extrait de la publication
Tricyrtis 507
Trille517
Le pied à l’eau
526
Asclépiade incarnate ou Asclépiade des marais
530
Iris de milieu humide
533
Ligulaire548
Lobélie cardinale 558
Lysichite56 1
Myosotis des marais
565
Œnanthe panachée
567
Populage des marais
569
Sarracénie pourpre
572
Trolle576
À VENIR DANS LE TOME 3582
Glossaire583
BIBLIOGRAPHIE590
INDEX
592­­
Carte des zones de Rusticité616
9
Introduction
d’abord et avant tout... devenir un jardinier paresseux
B
ienvenue à tous les lecteurs de ce deuxième tome de La Bible des vivaces, qui
sera, je l’espère, le livre le plus complet jamais rédigé en langue française sur les
vivaces. Je l’ai écrit spécifiquement pour les jardiniers d’Amérique du Nord avec leurs
contraintes climatiques plutôt particulières, mais les renseignements qu’il contient
sont bien entendu valables partout dans le monde.
Comme dans le premier tome, les plantes sont classées selon leur utilité pour le jardinier : par exemple, si vous cherchez des plantes pour un emplacement particulier, nul
besoin de fouiller dans trois volumes, tout vous est présenté dans un même chapitre.
Dans ce deuxième tome, vous trouverez des chapitres sur des plantes qui fleurissent
à l’une ou l’autre des deux extrémités de la saison : les plantes à floraison printanière
et celles à floraison automnale. Elles sont en minorité parmi les vivaces, mais vous
découvrirez que le choix reste vaste.
Si vous avez besoin de plantes avec un peu plus de hauteur, allez au chapitre De faux
arbustes. Vous y trouverez des vivaces assez grandes pour faire une haie ou remplacer
des arbustes.
Peut-être aimeriez-vous avoir quelque chose d’allure tropicale ? Si c’est le cas, il y a
dans le chapitre Des géantes dans la plate-bande des plantes à feuillage gigantesque,
qui assurent par leur taille inhabituelle dans les régions nordiques un effet exotique
certain. Olé olé !
Le chapitre sur les pseudobulbes présente des plantes entre deux mondes, qui ne
savent pas si elles sont des bulbes ou des vivaces, mais qui offrent les avantages
des deux.
10
qu’est-ce qu’une vivace ?
Le dernier chapitre de ce tome s’adresse aux jardiniers aux prises avec une situation assez complexe : un sol tout naturellement détrempé. La plupart des vivaces ne
veulent rien savoir d’un tel coin, mais il y a un petit groupe de végétaux qui seront
ravis de la situation.
Comme dans le premier tome, chaque plante est présentée avec des informations
complètes sur son apparence, sa culture, son utilisation et sa multiplication, plus de
juteuses anecdotes sur son histoire. Et de belles photos accompagnent le texte, pas
juste pour ornementer, mais aussi pour illustrer et montrer !
Pour les renseignements sur la culture de base des vivaces – plantation, division,
traitements contre les prédateurs, etc. – consultez le tome 1. C’est dans ce volume
que vous trouverez les chapitres sur les vivaces sans entretien, les vivaces d’entretien
minimal et les vivaces à floraison prolongée.
Le tome 3 quant à lui présentera des plantes xérophiles, des plantes de rocaille, des
immortelles, des fleurs pour l’ombre, des plantes à feuillage, des bisannuelles, ainsi
que des vivaces « pensez-y bien » et à éviter.
Bonne lecture !
Larry Hodgson
11
Section 2
Extrait de la publication
La bible des vivaces
Cette section présente un nombre sans précédent de vivaces adaptées aux climats tempérés : plus de 8000 espèces et cultivars ! Pour faciliter la recherche, les
plantes ont été regroupées par thèmes : floraison durable, plante d’ombre, plante
de milieu humide, etc. Chaque espèce est présentée dans la catégorie la plus logi­
que. Comme une plante peut être dans plus d’une catégorie (par exemple, elle
pourrait être à la fois résistante à la sécheresse et une vivace couvre-sol), vous
pourrez la localiser dans l’index si elle n’est pas dans le chapitre où vous croyiez
la trouver.
Vous noterez également les icônes utilisées pour déterminer rapidement cer­tai­
nes particularités de la plante. La plupart de ces symboles sont classiques et s’in­
ter­­prètent sans problème, mais voici tout de même une légende pour vous aider.
Soleil
Soleil printanier
(exige du soleil au printemps, mais tolère l’ombre le reste de l’année)
Mi-ombre
Ombre
Attire peu les cerfs et autres herbivores (lièvres, lapins, marmottes, etc.)
Coup de cœur : l’une des plantes préférées de l’auteur
Plante toxique
Floraison durable : 6 semaines ou plus
Parfumé
Pensez-y bien : défaut qu’il vaut mieux connaître avant de cultiver la plante
Variété déconseillée
13
Pour un
printemps fleuri !
I
l n’y a probablement aucune période
de l’année où l’on apprécie autant
les fleurs qu’au printemps. Après un
long hiver gris et froid, on a besoin de
verdure, de couleurs, de parfums, et les
vivaces nous laissent un peu tomber.
En effet, la floraison printanière n’est
pas la grande force des vivaces. Vous
pouvez considérer les bulbes comme des vivaces, car c’est possible de les voir
ainsi, et là vous aurez du choix. J’ai d’ailleurs écrit un livre de 700 pages à leur
sujet (Les bulbes rustiques – Le jardinier paresseux). Il y a des milliers de bulbes
à floraison printanière, littéralement, de quoi remplir toutes les plates-bandes
de couleur dès la fonte des neiges. Mais en préparant le présent livre, je me
suis conformé à la mentalité habituelle des jardiniers et j’ai pratiquement écarté
les bulbes comme faisant partie d’une catégorie à part ; tout au plus en serat-il question au chapitre Des pseudobulbes quand j’aborderai quelques espèces
« entre vivaces et bulbes » (pages 507-525). Les arbustes et les arbres offrent
aussi beaucoup de choix de fleurs du printemps, presque aussi hâtives que les
bulbes d’ailleurs, mais, si l’on s’en tient à notre définition d’une vivace – plante
herbacée et non ligneuse – bye-bye arbres et arbustes.
Avant de trop pleurer, regardons quand même ce que nous avons. Car oui,
il y a des vivaces à floraison printanière, même pas mal. Elles ne sont pas
nécessairement parmi les premières fleurs du printemps, bien que l’hellébore et
la scopolie… Mais à partir du milieu du printemps, elles commencent à gagner
du galon, et à la fin du printemps, eh bien, c’est le début de la dominance des
vivaces dans nos plates-bandes fleuries !
On peut diviser les vivaces à floraison printanière en trois catégories : les
vivaces alpines, à floraison assez hâtive, les vivaces de sous-bois, à floraison
aussi assez hâtive, et les vivaces « classiques », de plus grandes plantes qui
14
fleurissent à la fin du printemps et qui assurent une transition entre la floraison
printanière et la floraison estivale.
Les alpines
Les vivaces alpines à floraison printanière ont presque toutes un port semblable :
elles poussent en dôme bas, moyennement à très tapissant, car elles se sont
adaptées à un environnement de haute montagne. En effet, toutes croissent
densément sans s’éloigner du sol, ce qui les rendrait trop vulnérables aux vents
froids et asséchants qui soufflent dans les montagnes. De plus, elles fleurissent
tôt et produisent un grand nombre de fleurs à la fois, car l’été s’avère souvent très
court à haute altitude. En outre, il leur faut produire une floraison luxuriante pour
attirer les insectes pollinisateurs malgré les conditions climatiques difficiles, et y
arriver très rapidement, sitôt après la fonte des neiges, pour pouvoir engendrer
des graines avant le milieu de l’été, au moment où sévissent les premiers gels.
De plus, si leur feuillage est argenté, ciré ou poilu, c’est qu’il constitue une pro­
tec­tion supplémentaire contre les vents secs des régions montagneuses.
Dans la nature, le printemps arrive tard dans les montagnes et il n’est pas rare
que ces vivaces commencent à fleurir en juillet. Dans nos jardins, leur floraison
suit de peu la fonte des neiges et on les a donc en fleurs dès la fin d’avril ou le
début de mai.
Ces plantes requièrent toutes un emplacement au plein soleil ou mi-­
ombragé ainsi qu’un sol parfaitement drainé. La plupart s’accommodent bien
des sols alcalins (mais s’adaptent aussi aux sols légèrement acides) et même
pau­vres. On les cultive habituellement dans une rocaille ou sur un muret de
pierre, mais elles conviennent parfaitement aux bordures de plate-bande et aux
dallages, à condition que leur emplacement ne soit pas trop détrempé. Elles
tendent naturellement à se déployer lentement dans tous les sens (certaines
se marcottent en le faisant), de même qu’à se dégarnir en leur centre. Si cela
se produit, il suffit de les rabattre au niveau du pied après la floraison : elles
repousseront au bout de quelques semaines et les nouvelles tiges cacheront
rapidement leur centre dénudé. Elles sont particulièrement faciles à multiplier : il
suffit de déterrer les plants qui se sont marcottés par eux-mêmes ou de prendre
des boutures au printemps ou en été. En revanche, il n’est presque jamais
nécessaire de diviser le plant mère.
15
Le problème qu’on rencontre le plus souvent avec les plantes alpines
printanières de petite taille résulte de l’empiétement et de la hauteur de leurs
voisines, qui leur créent de l’ombrage. Il faut donc veiller à préserver l’espace
dont elles ont besoin pour s’épanouir.
Les forestières
Les vivaces de sous-bois poussent et fleurissent tôt parce qu’elles ont un com­
pétiteur de taille : la forêt même où elles poussent. Tôt au printemps, il y a une
abondance de tout : de lumière (les arbres n’ont pas encore feuillé), d’humidité
(la neige vient tout juste de fondre et a chargé le sol en eau) et même de pol­li­
ni­sa­teurs. L’été, le soleil est parti, le sol est sec et peu d’insectes pol­li­ni­sa­teurs
pénétreront une forêt estivale : ce sont des créatures de sang froid qui ont besoin
du soleil pour se réchauffer.
Ainsi, les vivaces de sous-bois sont des va-vite : elles n’ont pas de temps à
perdre. Elles sortent rapidement au printemps, fleurissent, pour la plupart, à
toute vitesse, puis passent l’été au repos, tellement que plusieurs perdent leurs
feuilles, comme le font leurs proches parents, les bulbes de sous-bois, et entrent
en dormance pour l’été.
Pour réussir ces vivaces, il faut du soleil au printemps. Ainsi, vous allez voir
le symbole suivant dans plusieurs rubriques de ce chapitre : . Il indique une
plante qui exige du soleil au printemps, mais qui tolère l’ombre le reste de l’année.
Les transitionnelles
Dans cette dernière catégorie de vivaces à floraison printanière, je présente des
espèces qui fleurissent à la fin du printemps. Elles sont très apparentées aux
vivaces qui fleurissent l’été et ont souvent un port plus dressé et une plus grande
taille que les vivaces alpines et de sous-bois. C’est comme si elles s’étaient dit :
« Si je fleuris juste un peu avant mes amies à floraison estivale, je pourrai profiter
de plus d’insectes pollinisateurs. » En effet, la compétition pour les pollinisateurs
est féroce l’été, car il n’y en a pas assez pour faire le tour de toutes les fleurs.
Fleurir seulement une ou deux semaines avant la grosse explosion des fleurs
estivales peut être très avantageux et ces vivaces l’ont compris.
Voilà pour les explications ! Maintenant, place aux fleurs !
16
Adonis
18
Arabette
21
Aubriétie
26
Bouton d’or
30
Corbeille d’or
36
Doronic
39
Gesse
43
Gyroselle 47
Hacquetia
50
Hellébore
52
Ibéride 67
Iris 70
Omphalode
87
Pavot d’Orient
91
Phlox tapissant
99
Primevère
107
Pulsatille 124
Scopolie de Carniole
129
17
Adonis
Adonis
Famille :
Renonculacées
Origine : Europe et Asie
Adonis vernalis
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D
Adonis
Adonis
Nom anglais : Pheasant’s Eye
Dimensions : 20-40 cm x 30 cm
Exposition :
Sol : bien drainé ; tolère les sols calcaires
Floraison : juin
Multiplication : division, semences
Utilisations : bordure, massif, rocaille,
jardin xérophyte, plante médicinale
Associations : ibérides, sédums, phlox
mousses, renoncules
Zone de rusticité : 2-4
18
’après la mythologie grecque, Adonis
était un demi-dieu d’une grande beauté,
à tel point que Perséphone et Aphrodite en
tombèrent amoureuses en même temps. Pour
contenter les deux déesses, Zeus ordonna qu’il
passe la moitié de l’année avec Aphrodite,
donc à la surface de la terre, au soleil, et l’autre
moitié avec Perséphone, aux enfers, donc
sous la terre. Ainsi Adonis – la plante ! – naît-il
chaque printemps et persiste tout l’été, mais
disparaît sous le sol à l’automne.
Adonis est un petit genre d’une vingtaine
d’es­pèces annuelles et vivaces d’Europe et
d’Asie. Trois espèces seulement nous concer­
nent ici. On les reconnaît à leur port bas en dôme
arrondi, à leur feuillage fortement d
­ écoupé,
presque mousseux, et à leurs fleurs assez
grosses (par rapport à la taille de la plante)
section 2 →
développent lentement et peuvent demander trois, quatre ou même cinq ans avant
d’arriver à la floraison.
Les adonis sont très toxiques, et des
dérivés de cette plante servent toujours dans
le traitement des maladies cardiaques. À
très faible dose, bien sûr !
⇨ Adonis
Arabette
Aubriétie
Bouton d’or
Corbeille d’or
Doronic
Variétés
Gesse
Gyroselle
Hacquetia
Hellébore
Ibéride
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jaune vif aux étamines nombreuses. Si vous
trouvez que cette description est similaire à
celle de la pulsatille (Pulsatilla spp.), sauf en ce
qui concerne la couleur des fleurs, vous avez
entièrement raison : on peut dire que l’adonis
est le pendant jaune de la pulsatille.
C’est une plante à établir dans un empla­
cement permanent où l’on n’aura jamais à
la déranger. L’adonis réagit mal à la trans­
plantation et à la division. Heureusement
qu’il est très longévif : un adonis de 25 ans
est encore jeune et fringant.
Beaucoup d’auteurs soulignent que c’est
une plante de sols calcaires, ce qui est vrai,
mais ils oublient de mentionner que, dans
la nature, il pousse dans des sols faiblement
acides aussi. En fait, l’adonis semble plus ou
moins indifférent au pH du sol.
Il a besoin de soleil au printemps, mais
tolère l’ombre estivale. Une fois bien établi, il
n’a plus besoin de soins d’aucune sorte.
On voit souvent des adonis dans les jardins botaniques, mais rarement dans les
C’est qu’ils sont difficiles
jardins privés.
à multiplier, que ce soit par division ou par
semences ; par conséquent, ils coûtent très
cher. Or, quand le jardinier moyen voit une
si petite plante qui coûte autant qu’un grand
arbuste, il déchante.
La division d’une plante bien établie est
la méthode la plus pratique pour multiplier
l’adonis, mais souvent la plante mère meurt
par suite de l’effort, ce qui décourage bien des
jardiniers. C’est pourtant la seule méthode
pour multiplier les hybrides et cultivars, car
ils ne sont pas fidèles au type par semences.
Les semences, même fraîches, pren­
nent souvent un an ou même deux avant de
germer. Idéalement on expose la potée de
semis à des périodes alternantes de deux
mois de froid et deux mois de chaleur jusqu’à
ce que quelque chose lève. Les semis se
pour un printemps fleuri !
Iris
Omphalode
Pavot d’Orient
Phlox tapissant
Adonis vernalis
Adonis vernalis
Adonis printanier
(Pheasant’s Eye, Spring Adonis)
Primevère
Pulsatille
Scopolie de Carniole
Cette plante, l’espèce la plus souvent offerte
en pépinière, vient des champs et forêts
ouvertes de presque toute l’Europe, de la
Méditerranée jusqu’en Suède et en Sibérie.
Elle préfère un sol bien drainé de bonne
qualité. Le feuillage et les boutons sortent
très tôt au printemps, souvent quand il y a
encore de la neige dans les parages, mais la
floraison survient plus tard, quand le prin­
temps est bien installé. Malgré ses noms
bota­nique et commun (vernalis veut dire « du
printemps »), ce n’est pas le premier adonis à fleurir : A. amurensis est nettement plus
hâtif. A. vernalis conserve son feuillage vert
très fine­ment découpé – filiforme, essen­
tiel­le­ment – tout l’été. Floraison : mai-juin.
20-30 cm x 45 cm. Zone 2.
19
section 2 →
pour un printemps fleuri !
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Adonis walziana
A. walziana (A. x hybrida) : serait un
hybride naturel A. vernalis et A. vol­gensis. Très
similaire à A. vernalis, sinon à floraison un peu
plus tardive. Floraison : mai-juin. 20-30 cm x
45 cm. Zone 2.
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Adonis amurensis
A. amurensis
Adonis de l’Amour (Amur Adonis)
Cette espèce asiatique pousse dans le nord
et l’est de l’Asie. Elle fleurit très tôt au prin­
temps, souvent entourée de neige. Les gros
boutons aux sépales pourpres sortent en
pre­mier, sans feuilles, puis les feuilles se
poin­tent, très serrées ensemble. Quand
les fleurs s’épanouissent, la tige flo­rale est
encore très courte et les fleurs sont encore
presque collées sur le sol. À ce stade, l’adonis de l’Amour me fait penser à un éranthis
(Eranthis hyemalis), un petit bulbe printanier
proche parent – et bien meilleur marché ! –,
mais A. amurensis a des fleurs nette­ment
plus grosses.
Quand la température se réchauffe, les
tiges florales s’élèvent davantage et les feuil­
les se déploient. Celles-ci, très décou­pées,
forment presque un boa autour des fleurs
au début de leur épanouissement, mais
quand elles sont pleinement développées,
on voit qu’elles ne sont pas aussi filiformes
que celles de A. vernalis. Après la floraison,
le feuillage persiste un mois ou un peu plus,
puis s’assèche, laissant la plante entièrement
dormante l’été.
Cette plante est presque vénérée au
Japon, où elle est associée aux célébrations
du Nouvel An (il faut la forcer en pot pour
l’avoir en fleurs aussi tôt), et il en existe
plusieurs cultivars à fleurs simples, semidoubles et doubles, jaunes et orange. Cer­
tains cultivars sont disponibles au Canada,
mais vous coûteront le prix d’un gros repas
au restaurant le plus chic de votre ville avec
le meilleur vin du cellier ! Peu de jardiniers
se sentent assez riches pour les acheter.
Floraison : avril-mai. 20-30 cm x 20-30 cm.
Zone 3
A. amurensis ‘Chichibu Beni’ : fleurs
simples orange. Floraison : avril-mai. 20-­
30 cm x 20-30 cm. Zone 3.
A. amurensis ‘Fukujukai’ : fleurs
semi-doubles jaunes. Floraison : avril-mai.
20-30 cm x 20-30 cm. Zone 3.
A. amurensis ‘Sandanzaki’ : fleurs doubles
jaunes. Floraison : avril-mai. 20-30 cm x
20-30 cm. Zone 3.
20
Extrait de la publication
Arabette
Arabis
Famille :
Cruciféracées
Origine : hémisphère Nord
Arabis x arendsii ‘Compinkie’ et A. alpina caucasica ‘Snowfix’
Arabette
Arabis
Nom anglais : Rockcress
Dimensions : 5-25 cm x 15-60 cm
Exposition :
Sol : bien drainé, pas trop riche
Floraison : mai, juin
Multiplication : boutures de tige, division,
semences
Utilisations : bordure, massif, rocaille,
couvre-sol, auge, bac, jardin xérophyte,
fleur parfumée, attire les papillons
Associations : aubriettes, sédums, joubarbes,
corbeilles d’or
Zone de rusticité : 2-6, selon l’espèce
www.jardinierparesseux.com
L
e contenu du genre Arabis semble changer sans arrêt depuis quelques années.
Beau­coup d’espèces ont changé de nom et
un grand nombre ont même changé de genre.
La majo­rité des espèces nord-américaines,
notam­ment, ont maintenant leur propre genre,
Boechera. Les espèces qui nous intéressent
ici, soit les vivaces rustiques avec un bon
potentiel ornemental, sont au moins toujours
des Arabis.
Ces végétaux sont originaires pour la plu­
part d’Europe et d’Asie, mais une espèce très
importante, A. alpina, profite d’une distribution
circumboréale. Le nom Arabis vient de l’Arabie,
lieu d’origine de plusieurs espèces.
Les arabettes ornementales sont des sousarbrisseaux ou des plantes drageonnantes
aux tiges dressées et aux petites feuilles
21
section 2 →
pour un printemps fleuri !
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persistantes formant un coussin ou un tapis.
Elles sont jolies en toute saison, avec ou sans
fleurs. C’est cependant à la fin du printemps
qu’elles sont vraiment en vedette, car elles
se couvrent littéralement de petites fleurs
blanches ou roses à quatre pétales. Certains
cultivars ont des fleurs doubles ou un feuillage panaché. Après la floraison printanière,
la plante reprend son rôle de coussin vert ou
de couvre-sol.
L’important est d’offrir aux arabettes du
soleil et un bon drainage. Elles s’accommo­
deront alors même des sols pauvres et
secs. Les sols riches et humides typiques
de nos plates-bandes ne sont pas nécessaires, mais leur conviennent quand même.
Si la plante se dégarnit avec le temps, on
peut la rabattre sévèrement après la floraison, ce qui stimule une repousse complète. En général, les plantes cultivées dans
un emplacement frais restent en parfait
état longtemps ; ce sont plutôt les plantes
exposées à la chaleur estivale qui se dégarnissent assez rapidement.
On multiple facilement l’arabette par
bou­­tures de tige et par division, ainsi que par
semen­ces pour les espèces. Les cultivars,
toute­fois, ne sont que rarement fidèles au
type par semences. Aucun traitement spé­
cial n’est nécessaire pour obtenir une bonne
germination.
Arabis alpina caucasica
A. alpina
Arabette des Alpes (Alpine Rockcress)
caucasica). Ne soyez pas surpris si l’un de
vos cultivars préférés a ainsi changé de nom !
A. alpina est une plante très largement
distribuée, dans le nord de l’Afrique un peu
partout dans les montagnes, le nord de l’Europe et de l’Asie, le nord du Canada (incluant
le nord québécois) et le long du littoral atlantique du Groenland jusqu’à l’État du Maine.
Il y a même une population isolée dans les
Appalaches américaines. On peut deviner,
d’après cette distribution, que cette plante
est très rustique, une zone 2 au moins, et
probablement plus rustique encore.
L’arabette des Alpes forme un beau coussin égal avec des feuilles duveteuses, mais
pas aussi grises que chez sa sous-espèce, A.
alpina caucasica. Les fleurs sont abondantes
et blanches, avec quatre pétales. L’espèce
elle-même est peu cultivée en dehors des
jardins botaniques, mais la sous-espèce, A.
alpina caucasica, est très populaire.
Floraison : mai-juin. 10-25 cm x 30-60 cm.
Zone 2.
Dans la foulée des changements taxonomi­
ques qui frappent le genre Arabis, l’ancienne
« vedette » A. caucasica a été absorbée
dans le genre A. alpina, où on la reconnaît
maintenant comme sous-espèce (A. alpina
A. alpina alpina : la sous-espèce la plus largement distribuée dans la nature. Sa description correspond à celle de l’espèce A. alpina.
Floraison : mai-juin. 10-25 cm x 30-60 cm.
Zone 2.
Variétés
22
Extrait de la publication
section 2 →
A. alpina caucasica (A. caucasica, A.
albida) : nouvellement nommée sous-espèce,
mais encore universellement vendue sous le
nom de A. caucasica. On reconnaît l’arabette
du Caucase, aussi appelée corbeille d’argent,
à son feuillage nettement grisâtre, couvert
de courts poils blancs. Généralement à
fleurs blan­ches, bien que certaines populations présentent des fleurs un peu rosées.
Cette sous-espèce vient du sud de l’Europe
et n’est pas tout à fait aussi rustique que A.
alpina alpina. Floraison : mai-juin. 10-20 cm x
30-60 cm. Zone 3.
pour un printemps fleuri !
Adonis
⇨ Arabette
Aubriétie
Bouton d’or
Jelitto Perennial Seeds
Corbeille d’or
Doronic
Gesse
Gyroselle
Arabis alpina caucasica ‘Pixie Cream’
Hacquetia
Hellébore
semences. Floraison : mai-juin. 15-20 cm x
Ibéride
25-40 cm. Zone 3.
Iris
Omphalode
Pavot d’Orient
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Phlox tapissant
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Primevère
Pulsatille
Scopolie de Carniole
Arabis alpina caucasica ‘Flore Pleno’
A. alpina caucasica ‘Flore Pleno’ (‘Plena’) :
fleurs doubles blanches plus durables que
celles de l’espèce. Plant très bas. Floraison :
mai-juin. 10 cm x 30-60 cm. Zone 3.
A. alpina caucasica Little Treasure™
‘Deep Rose’ : rose pourpré. Gagnant d’un
prix Fleuroselect en 2007. Produit par
semences. Floraison : mai-juin. 10-15 cm x
25-30 cm. Zone 3.
A. alpina caucasica ‘Pixie Cream’ : fleurs
blanches parfumées à œil jaune. Floraison :
mai-juin. 15-20 cm x 30-45 cm. Zone 3
A. alpina caucasica ‘Rosea’ : rose moyen
devenant rose plus pâle. Floraison : mai-juin.
15-20 cm x 30-60 cm. Zone 3.
A. alpina caucasica ‘Schneeball’ (‘Snow
Ball’) : petites fleurs blanches. Produit par
Arabis alpina caucasica ‘Schneehaube’
A. alpina caucasica ‘Schneehaube’
(‘Snow­cap’, ‘Snow Cap’, ‘Snow Peak’) : fleurs
blanc pur plus grosses que la moyenne.
Produit par semences. Floraison : mai-juin.
15 cm x 30-60 cm. Zone 3.
A. alpina caucasica ‘Snowfix’ : la plante
se couvre de fleurs blanches parfumées.
Beau coussin égal, plus bas que la plupart
des autres cultivars de cette sous-espèce.
Gagnant d’un prix de qualité Fleuroselect.
Produit par semences. Floraison : mai-juin.
10-15 cm x 25-30 cm. Zone 3.
A. alpina caucasica ‘Variegata’ : fleurs
blanches. Feuillage panaché de crème. Flo­
raison : mai-juin. 20 cm x 30-60 cm. Zone 3.
23
Extrait de la publication
section 2 →
pour un printemps fleuri !
Arabis blepharophylla ‘Rote Sensation’
A. x arendsii
Arabette d’Arends (Arends Rockcress)
trois ans, car la plante n’est pas très longévive. Elle se ressème quand les conditions lui
con­viennent. Floraison : mai-juin. 10-20 cm x
20 cm. Zone 6.
Hybride de A. alpina caucasica, à fleurs blan­
ches, et une espèce à fleurs roses, A. aubrietioides. Ressemble à A. alpina caucasica, avec
son port semblable et son feuillage similaire, bien qu’un peu moins velu, mais a des
fleurs nettement roses. Floraison : mai-juin.
10-15 cm x 25-40 cm. Zone 3.
A. x arendsii ‘Compinkie’ : feuilles
vert olive. Fleurs rose moyen. Produit par
semences. Floraison : mai-juin. 15-20 cm x
30-60 cm. Zone 3.
A. x arendsii ‘La Fraîcheur’ : rose vif. Flo­
raison : mai-juin. Produit par semences.
20 cm x 30-60 cm. Zone 3.
A. blepharophylla
Arabette de Californie (Coast Rockcress)
Originaire de la Californie, cette espèce est
moins rustique que les autres. N’empêche
qu’on la réussit parfois en la plantant dans
un emplacement protégé où la neige s’accu­
mule l’hiver. Feuilles persistantes vert foncé
non velues, sauf à la marge. Port en cous­
sin. Fleurs rose vif parfumées portées bien
au-dessus des feuilles basses sur des tiges
dres­sées. Divisez ou bouturez aux deux ou
24
Jelitto Perennial Seeds
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Arabis x arendsii ‘Compinkie’
A. blepharophylla ‘Frühlingszauber’
(‘Spring Charm’) : rose vif. Très parfumé.
Pro­duit par semences. Floraison : mai-juin.
10-25 cm x 20 cm. Zone 6.
A. blepharophylla ‘Rose Delight Impro­
ved’ : gagnant d’un prix Fleuroselect. Rose
pourpré. Produit par semences. Floraison :
mai-juin. 15 cm x 20 cm. Zone 6.
A. blepharophylla ‘Rote Sensation’ (‘Red
Sensation’) : pas rouge comme le nom le
suggère (« rot » signifie rouge en allemand),
mais rose assez foncé. Semble plus longévif que d’autres de cette espèce. Floraison
pro­lon­gée. Produit par semences. Floraison :
mai-juin. 15-20 cm x 30 cm. Zone 6.
A. ferdinandi-coburgi
Arabette de Ferdinand
(Ferdinand’s Rockcress)
Nommée en l’honneur de Ferdinand 1er de
Bulgarie, de la maison Saxe-Cobourg, qui
était un botaniste passionné. Cette espèce
vient justement de son pays natal. Feuilles
plus longues et étroites que chez les autres
et de couleur vert moyen, sans poils. Forme
section 2 →
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Arabis ferdinandi-coburgi ‘Aureovariegata’
plutôt un tapis qu’un coussin bombé comme
A. alpina caucasica. Fleurs blanches. L’espèce
est peu cultivée, mais ses cultivars à feuillage panaché sont populaires. Il est important de supprimer toute réversion à la forme
verte, sinon la plante perdra sa panachure !
Flo­raison : mai-juin. 10-15 cm x 25 cm. Zone 3.
pour un printemps fleuri !
Espèce tapissante produisant des stolons.
Feuilles vert foncé luisant. Similaire à A. Adonis
­ferdinandi-coburgi, mais aux feuilles ovales ⇨ Arabette
plutôt qu’allongées. Fleurs blanches. Florai­ Aubriétie
son : mai-juin. 5-10 cm x 25-30 cm. Zone 3.
Bouton d’or
A. procurrens ‘Glacier’ : fleurs petites
mais abondantes, blanches et parfumées.
Produit par semences. Floraison : mai-juin.
5-10 cm x 25-30 cm. Zone 3
A. procurrens ‘Variegata’ (A. ferdinandicoburgi ‘Variegata’) : fleurs blanches. Feuil­
lage panaché de blanc au printemps et à
l’été, un peu rosé à l’automne. Floraison :
mai-juin. 5-10 cm x 15-20 cm. Zone 3.
Corbeille d’or
Doronic
Gesse
Gyroselle
Hacquetia
Hellébore
Ibéride
Iris
Omphalode
Pavot d’Orient
Phlox tapissant
Primevère
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Pulsatille
Scopolie de Carniole
Arabis x sturii
Arabis procurrens ‘Glacier’
A. ferdinandi-coburgi ‘Aureovariegata’ : fleurs
blanches, feuillage ourlé de jaune. Flo­rai­son :
mai-juin. 10-15 cm x 25 cm. Zone 3.
A. ferdinandi-coburgi ‘Old Gold’ : fleurs
blanches. Feuillage ourlé de jaune. Plus
coloré que ‘Aureovariegata’. Floraison : maijuin. 5-10 cm x 15-20 cm. Zone 3.
A. ferdinandi-coburgi ‘Variegata’ : voir A. procurrens ‘Variegata’.
A. procurrens
Arabette traçante (Running Rockcress)
A. x sturii
Arabette hybride (Mountain Rockcress)
Espèce très naine, assez différente des autres
arabettes courantes à cause de sa croissance
en rosette très serrée. C’est une plante très
dense et basse formant un tapis égal plutôt que le coussin traditionnel des arabettes
de jardin. Fleurs blanches parfumées. Ses
feuilles épaisses et luisantes semblent avoir
été trempées dans de la cire. Excellent petit
couvre-sol, intéressant dans les interstices
d’un sentier notamment. Floraison : mai-juin.
5-8 cm x 25-30 cm. Zone 4.
25
Extrait de la publication
section 2 →
pour un printemps fleuri !
beaucoup plus petit dans nos conditions,
où il atteint environ 60 cm, mais demeure
quand même le plus massif des hellébores.
On insistait jusqu’à récemment sur sa faible
rusticité (zone 6 ou 7). Cependant, les autorités lui accordent maintenant une zone 4,
et d’ailleurs il se comporte très bien chez
moi dans cette zone. En théorie, l’hellébore
corse préfère plus de soleil que les autres
hellébores et tolère bien le plein soleil. Flo­
raison : (avril) mai-juin (juillet). 45-60 cm x
60 cm. Zone 4.
H. argutifolius ‘Pacific Frost’ : feuillage
tacheté de blanc. Fleurs ivoire verdissant
avec le temps. Floraison : (avril) mai-juin
(juil­let). 45-60 cm x 60 cm. Zone 4.
dentées. Fleurs habituellement vert lime à
vertes devenant pourpres en vieillissant.
Florai­son : (avril) mai-juin (juillet). 50 cm x
60 cm. Zone 4.
H. x sternii groupe Blackthorn (‘Blackthorn
Strain’) : lignée à fleurs simples grandes
ouvertes, nullement cachées par le feuillage. Couleur vert lime, un peu pourprée au
revers. Feuillage gris-vert très denté. Florai­
son : (avril) mai-juin (juillet). 50 cm x 60 cm.
Zone 4.
H. argutifolius ‘Janet Starnes’ : le plus populaire des hellébores à feuillage panaché
de blanc. Fleurs vert très pâle. Floraison :
(avril) mai-juin (juillet). 45-60 cm x 60 cm.
Zone 4.
H. x sternii : hybride de H. argutifolius et
H. lividus. Feuillage gris-vert aux nervures argentées, margées et souvent très
Terra Nova Nurseries
Terra Nova Nurseries
Helleborus argutifolius ‘Janet Starnes’
Helleborus x sternii ‘Hot Flash‘
H. x sternii ‘Hot Flash‘ : fleurs simples vert
pâle rehaussé de blanc. Feuillage persistant
aux pétioles rouges, aux nervures argentées
et à marge fortement dentée. Avec un tel
feuillage, il n’a presque pas besoin de fleurs !
Floraison : (avril) mai-juin (juillet). 50 cm x
60 cm. Zone 4.
H. atrorubens
(H. dumetorum ‘Atrorubens’, H. ‘Early Purple’)
Hellébore noir (Winter Hellebore)
62
Extrait de la publication
section 2 →
pour un printemps fleuri !
Adonis
Arabette
Aubriétie
Bouton d’or
Corbeille d’or
Doronic
Gesse
Gyroselle
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Hacquetia
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⇨ Hellébore
Ibéride
Iris
Omphalode
Helleborus atrorubens
Helleborus fœtidus
L’un des rares hellébores à feuillage caduc.
Ainsi, les fleurs solitaires ou portées deux
ou trois par tige s’élèvent du sol sans le
tapis de feuillage habituel, ce qui surprend
un peu : il me fait alors penser à un bulbe à
floraison printanière, car ces plantes aussi
ont souvent peu de feuillage au moment de
leur épanouissement. Les fleurs, très hâtives,
sortent parfois à travers la neige. Portées à la
verticale, elles sont de taille moyenne pour
un hellébore, de 4 à 5 cm de diamètre, et
sont pourpre très foncé à l’intérieur, d’ailleurs presque noir, et plutôt rouge foncé à
l’extérieur. Du moins, c’est la couleur la plus
connue. En fait, les fleurs peuvent aussi être
vertes ou pourpres, ou de toute teinte entre
les deux. Les feuilles caduques sortent après
le début de la floraison et sont rouges à
pourpres au début, puis vert foncé, avec 9
à 13 segments étroits à marges piquantes,
qui paraissent presque digitées. Floraison :
(mars) avril-juin. 30 cm x 30 cm. Zone 5
(mais il réussit très bien en zone 4 sous une
couche de neige fiable).
H. fœtidus
Hellébore fétide (Stinking Hellebore)
Pavot d’Orient
Phlox tapissant
Primevère
Pulsatille
Espèce caulescente (à tige dressée). Gros Scopolie de Carniole
bouquets ramifiés de petites fleurs jaune
verdâtre, de 25 à 50 par tige, portées bien
au-dessus du feuillage. Comme ses noms
botanique et commun le suggèrent, odeur
désagréable, mais seulement si l’on met le
nez dans les fleurs. Feuillage vert brillant
avec 9 à 11 segments lancéolés très étroits :
il me fait penser aux feuilles de marijuana !
C’est le va-vite des hellébores, en fleurs deux
ou trois ans seulement après le semis, mais
atten­tion : il est habituellement monocarpique (i.e. qu’il meurt après la floraison) !
Pour le conserver, coupez la tige florale avant
la formation de graines, ce qui force la plante
à se renouveler à partir de la base. Tant que
vous le rabattrez annuellement après sa floraison, il survivra. Par contre, si vous le laissez monter en graines, il vous récompensera
avec une foule de semences. Se transplante
plus facilement que les autres hellébores.
63
Extrait de la publication
section 2 →
pour un printemps fleuri !
Floraison : (avril) mai-juin (juillet). 45-60 cm
x 45 cm. Zone 4.
de sept à neuf segments, vert foncé, denté
seulement vers la pointe. Fleurs blanc pur,
souvent un peu rosées au revers, devenant
rosées en vieillissant. Elles sont généralement portées une par tige (parfois 2 ou 3)
et peuvent être très grosses : de 8 à 12 cm de
diamètre. Les fleurs sont un peu penchées
au début, mais se redressent complètement
au moment de leur floraison et sont alors
très voyantes. Cette plante a la réputation d’être difficile à établir. Offrez-lui un sol
très riche en humus et toujours humide (évitez l’ombre sèche) et évitez complètement
le soleil d’été. Floraison : avril-juin (juillet).
15-30 cm x 25-40 cm. Zone 3.
H. fœtidus ‘Chedglow Variegated’ (varie­ga­
ted selection) : fleurs vert clair rehaussé de
pourpre. Feuillage marbré de blanc crème.
Il faut le multiplier par division. Floraison :
(avril) mai-juin (juillet). 45-60 cm x 45 cm.
Zone 4.
H. fœtidus ‘Gold Bullion’ : feuillage « doré »
(jaune lime) créant un effet lumineux dans
les coins ombragés. Fleurs jaune clair. Fidèle
au type. Floraison : (avril) mai-juin (juillet).
45-60 cm x 45 cm. Zone 4.
H. fœtidus groupe Westerflisk : fleurs
vert clair rehaussé de pourpre. Fidèle au type
et produit par semences. Se ressème bien.
Floraison : (avril) mai-juin (juillet). 45-60 cm
x 45 cm. Zone 4.
Une rose de
Noël à Noël
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Helleborus niger
H. niger
Rose de Noël (Christmas Rose)
On l’appelle rose de Noël parce qu’il fleurit très tôt, parfois au début de janvier en
Europe, mais rarement avant avril chez nous.
Espèce acaule. Feuillage persistant basilaire
64
J’ai toujours trouvé le nom « rose de Noël »
qu’on donne à Helleborus niger un peu pré­
somp­­tueux, car sous notre climat, il ne fleurit
que quatre ou cinq mois plus tard. Mais on
peut maintenant vivre l’expérience d’une
rose de Noël en fleurs aux Fêtes. C’est que
certaines pépinières commencent à vendre
lébores en fleurs comme plantes
des hel­
de Noël, avec la consigne de les planter en
pleine terre le printemps suivant. J’ai essayé
et ça fonctionne ! La plante demeure en fleurs
jusqu’au printemps, comme un poinsettia, et
reprend très bien au jardin, où elle refleurit
dès le printemps suivant. Son séjour dans la
maison ne semble nullement l’affaiblir.
Hybrides de H. niger : il existe une foule de
sélections de H. niger. Elles diffèrent princi­
palement de l’espèce par leurs fleurs plus
colorées : nuancées ou tachetées de rose
ou de vert. Floraison : avril-juin (juillet).
15-30 cm x 25-40 cm. Zone 3.
section 2 →
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Helleborus niger ‘HBC Joseph Lemper’
d’autres cultivars de cette série. ‘HBC
Champion’ : boutons rose crème, fleurs ver‘HGC Silvermoon’ :
ticales blanc crème ;
fleurs vertica­les blanches devenant rose
sombre, feuillage argenté ; et ‘HGC Spring
Party’ : fleurs semi-dressées blanches devenant vertes, feuillage vert foncé aux nervures argentées. Floraison : avril-juin (juillet).
20-25 cm x 30-40 cm. Zone 3.
H. x ericsmithii ‘Pink Beauty’ : rose pâle
rehaussé d’ivoire. Feuillage marbré. Florai­
son : avril-juin (juillet). 20-25 cm x 30-40 cm.
Zone 3.
H. x ericsmithii ‘Winter Moonbeam’ : fleurs
blanches devenant roses puis rougeâtres.
Feuilles nervurées d’argent. Floraison : avriljuin (juillet). 30-35 cm x 30-45 cm. Zone 3.
H. x nigercors : hybride de H. niger et H. argu­
tifolius. Variété caulescente. Gros­ses fleurs
blan­c hes particulièrement abon­d antes.
Feuil­lage à marge dentée. Floraison particu­
liè­re­ment durable. Stérile : il faut le multiplier
par divi­sion. Floraison : avril-juin (juillet).
30-60 cm x 30-60 cm. Zone 4.
Adonis
Arabette
Aubriétie
Bouton d’or
Corbeille d’or
Doronic
Gesse
Gyroselle
Hacquetia
⇨ Hellébore
Ibéride
Iris
Omphalode
Pavot d’Orient
Phlox tapissant
Primevère
Pulsatille
Scopolie de Carniole
Terra Nova Nurseries
H. niger série Gold Collection® : hybrides
allemands impliquant H. niger. Voir H. x
ericsmithii pour d’autres cultivars de cette
série. ‘HBC Jacob’ : « rose de Noël » classi­
que, fleurs blanches devenant roses ou
vertes ; ‘HBC Joseph Lemper’ : plante très
robuste, fleurs blanches devenant vertes.
Floraison : avril-juin (juillet). 15-20 cm x
30-40 cm. Zone 3.
H. niger ‘Potter’s Wheel’ : grosses fleurs
blanches à œil vert. Floraison : avril-juin (juillet). 15-30 cm x 25-40 cm. Zone 3.
H. niger groupe Sunset : sélection de l’état
sauvage faite en Slovénie. Fleurs massées
ensemble au-dessus d’un feuillage plus bas
que la normale. Blanches devenant roses ou
rougeâtres en mûrissant. Floraison : avril-juin
(juillet). 15-30 cm x 25-40 cm. Zone 3.
H. x ericsmithii : hybride de H. niger et H.
x sternii. Généralement à grosses fleurs
blanches teintées de vert ou de rouge à
l’extérieur. Feuillage persistant vert foncé
marbré d’argent. Stérile : il faut le multiplier
par division. Très proche de H. niger en appa­
rence et comportement. Floraison : avril-juin
(juillet). 30-45 cm x 30 cm. Zone 3.
H. x ericsmithii série Gold Collection® :
hybrides allemands. Voir H. niger pour
pour un printemps fleuri !
Helleborus x nigercors ‘Honeyhill Joy’
H. x nigercors ‘Honeyhill Joy’ : fleurs abon­
dantes blanches à cœur crème. Feuillage
65
Extrait de la publication
section 2 →
pour un printemps fleuri !
nuancé de bleu. Floraison : avril-juin (juillet).
30-60 cm x 30-60 cm. Zone 4.
H. x nigercors ‘Valentine Green’ : variété
compacte à fleurs blanc ivoire touché de
vert, verdissant en vieillissant. Floraison :
avril-juin (juillet). 30 cm x 30-60 cm. Zone 4.
H. x nigercors ‘White Beauty’ : blanc teinté
de vert lime. Feuillage marbré d’argent.
Floraison : avril-juin (juillet). 30-60 cm x
30-60 cm. Zone 4.
H. x nigercors série Winter Magic™ : hybri­
des belges aux fleurs portées à la ver­ticale.
‘Candy Love’ a été la fleur officielle des Jeux
olympiques de Vancouver en 2010 : ivoire
teinté de rose, devenant marron. ‘Snow
Love’ : blanc devenant vert. Floraison : avriljuin (juillet). 30-60 cm x 30-60 cm. Zone 4.
« contaminée » par des hybridations accidentelles au cours de son très long séjour
dans les jardins d’Europe et d’Amérique. En
fait, le véritable H. orientalis est désormais
très rare en culture et il faut presque con­
naître un collectionneur d’hellébores pour en
obtenir un. Les fleurs sont blanches ou rose
verdâtre, vertes en vieillissant. Feuilles basilaires persistantes très foncées com­portant
7 à 9 folioles finement dentées à la marge.
Floraison : mai-juin (juillet). 35-45 cm x
45 cm. Zone 3.
H. orientalis
Hellébore oriental, rose du carême
(Lenten Rose)
La presque totalité des plantes vendues sous
le nom de H. orientalis sont maintenant classées sous le nom de H. x hybrida. D’ailleurs,
même une plante vendue tout simplement
sous le nom de H. orientalis est probablement un hybride, tellement l’espèce a été
66
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Magnus Manske, Wikimedia Commons
Helleborus orientalis
Helleborus purpurascens
H. purpurascens
Hellébore pourpre (Purple Hellebore)
Fleurs violet très foncé portées deux à quatre
par tige. Son feuillage à cinq segments, chacun partiellement découpé en deux à son
tour, diffère de celui des autres hellébores
parce qu’il est hirsute au revers (les autres
sont lisses). Les fleurs et le feuillage parais­
sent en même temps, très tôt au printemps.
H. purpurascens est unique en ce que, entrant
en dormance estivale, il perde tout son feuillage en juillet. Ressemble beaucoup à H. atrorubens. Floraison : avril-juin (juillet). 30 cm x
30 cm. Zone 3.
À venir dans le Tome 3
Plus de 3 000 variétés de vivaces,
regroupées dans les chapitres suivants :
Les xérophytes : un bout de désert chez vous
Pour la rocaille
Les immortelles
Des fleurs à l’ombre
Surtout pour le feuillage
Un peu de piquant dans la plate-bande
Bisannuelles et autres va-vite
Des presque tropicales
Des vivaces « pensez-y bien »
Des vivaces à éviter
582
index
Verge d’or, 207
Verge d’or alpine, 209
Verge d’or bleuâtre, 209
Verge d’or d’automne, 211
Verge d’or du Canada, 209
Verge d’or européenne, 212
Verge d’or faux-ptarmica, 210
Verge d’or hybride, 212
Verge d’or rugueuse, 211
Verge d’or squareuse, 211
Verge d’or zigzagante, 209
Vernonia, 214-217
Vernonia arkansana, 215
Vernonia arkansana ‘Mammuth’, 216
Vernonia arkansana ‘Purple Bowl’, 216
Vernonia baldwinii, 216
Vernonia crinita, 215
Vernonia crinita ‘Mammuth’, 216
Vernonia crinita ‘Purple Bowl’, 216
Vernonia fasciculata, 216
Vernonia gigantea, 216
Vernonia lettermannii, 217
Vernonia lettermannii ‘Iron Butterfly’, 217
Vernonia noveboracensis, 214, 217
Vernonie, 214
Vernonie à feuilles étroites, 217
Vernonie d’Arkansas, 215
Vernonie de Baldwin, 216
Vernonie de New York, 217
Vernonie des Prairies, 216
Vernonie géante, 216
Veronica, 319-328
Veronica x, 326, 327
Veronica allionii, 320
Veronica amoena, 320
Veronica armena, 320
Veronica austriaca teucrium ‘Crater
Lake Blue’, 326
Veronica x ‘Bergen’s Blue’, 326
Veronica x Blue Reflection™, 327
Veronica bombycina, 321
Veronica bombycina bolkardaghensis, 321
Veronica chamaedrys, 327
Veronica chamaedrys ‘Miffy Brute’, 328
Veronica x ‘Christy’, 326
Veronica x Crystal Rivers™, 327
Veronica filifolia, 321
Veronica filiformis, 328
Veronica gentianoides, 321
Veronica gentianoides ‘Barbara
Sherwood’, 321
Veronica gentianoides ‘Pallida’, 322
Veronica gentianoides ‘Variegata’, 322
Veronica liwanensis, 322, 327
Veronica montana ‘Corinne
Tremaine’, 322
Veronica x ‘New Century’, 326
Veronica oltensis, 322
Veronica pectinata, 322, 327
Veronica pectinata ‘Rosea’, 323
Veronica pectinata ‘Rubra’, 323
Veronica peduncularis, 323, 324
Veronica prostrata, 319, 323, 324, 326
Veronica prostrata ‘Aztec Gold’, 323
Veronica prostrata ‘Blauspiegel’, 323
Veronica prostrata ‘Blue Mirror’, 323
Veronica prostrata ‘Dick’s Wine’ Twilight
Lilac™, 323
Veronica prostrata Glacier Blue™, 324
Veronica prostrata ‘Golden Halo’, 323
Veronica prostrata ‘Heavenly Blue’, 324
Veronica prostrata ‘Ice Blue’ Glacier
Blue™, 324
Veronica prostrata ‘Mrs. Holt’, 324
Veronica prostrata ‘Pallida’, 324
Veronica prostrata ‘Rosea’, 324
Veronica prostrata ‘Trehane’, 324
Veronica prostrata Twilight Lilac™, 323
Veronica x ‘Reavis’ Crystal Rivers™, 327
Veronica repens, 324
Veronica repens ‘Sunshine’, 324
Veronica rupestris, 323
Veronica umbrosa, 324
Veronica umbrosa ‘Georgia Blue’, 325
Veronica umbrosa ‘Oxford Blue’, 325
Veronica x ‘Waterperry Blue’, 327
Veronica whitleyi, 325
Veronica wormskjoldii, 325
Véronicastre, 420
Véronicastre de Sibérie, 423
Véronicastre de Virginie, 421
Veronicastrum, 420
Veronicastrum sibiricum, 421, 423
Veronicastrum virginicum, 421
Veronicastrum virginicum ‘Album’,
420, 422
Veronicastrum virginicum ‘Apollo’, 422
Veronicastrum virginicum ‘Erica’, 422
Veronicastrum virginicum
‘Fascination’, 422
Veronicastrum virginicum
‘Lavandelturm’, 423
Veronicastrum virginicum ‘Lavender
Towers’, 423
Veronicastrum virginicum ‘Pointed
Finger’, 423
Veronicastrum virginicum ‘Roseum’, 423
Veronicastrum virginicum roseum, 423
Veronicastrum virginicum roseum ‘Pink
Glow‘, 423
Veronicastrum virginicum ‘Spring
Dew’, 423
Veronicastrum virginicum
‘Temptation’, 423
Véronique à feuilles de thym, 322
Véronique charmante, 320
614 • • • d’abord et avant tout... devenir un jardinier paresseux
614
Extrait de la publication
Véronique couchée, 323, 326
Véronique couvre-sol, 319
Véronique couvre-sol hybride, 326
Véronique d’Allioni, 320
Véronique d’Arménie, 320
Véronique de Turquie, 322, 327
Véronique de Whitley, 325
Véronique de Wormskjöld, 325
Véronique des montagnes, 322
Véronique fausse-gentiane, 321
Véronique filifoliée, 321
Véronique filiforme, 328
Véronique laineuse, 322, 327
Véronique ombragée, 324
Véronique petit chêne, 327
Véronique rampante, 324
Véronique soyeuse, 321
Versata Iris, 544
Verveine bonne à rien, 131
Vesce, 44
Vesce jargeau, 44
Vesper Iris, 500
Vetchling, 43
Vial’s Primrose, 118
Vicia, 44
Vicia cracca, 44
Vinca herbacea, 298
Vinca major, 298
Vinca major ‘Variegata’, 298
Vinca major ‘Wojo’s Gem’, 298
Vinca minor, 292-295
Vinca minor alba, 295
Vinca minor alba ‘Gertrude Jekyll’, 295
Vinca minor alba ‘Jekyll’s White’, 295
Vinca minor alba ‘Miss Jekyll’, 295
Vinca minor ‘Alba Variegata’, 295
Vinca minor ‘Atropurpurea’, 294, 295
Vinca minor ‘Aureovariegata’, 295
Vinca minor ‘Aureo-variegata’, 295
Vinca minor ‘Azurea Flore Pleno’, 295
Vinca minor ‘Blue and Gold’, 296
Vinca minor ‘Bowles Variety’, 297
Vinca minor ‘Bowlesii’, 297
Vinca minor ‘Dart’s Blue’, 296
Vinca minor ‘Double Bowles’, 296
Vinca minor ‘Emily Joy’, 296
Vinca minor ‘Flore Pleno’, 297
Vinca minor ‘Golden’, 296
Vinca minor ‘Illumination’, 296
Vinca minor ‘La Grave’, 297
Vinca minor ‘Merlot’, 297
Vinca minor ‘Multiplex’, 297
Vinca minor ‘Ralph Shugert’, 297
Vinca minor ‘Sebastien’, 297
Vinca minor ‘Silver Service’, 297
Vinca minor ‘Sterling Silver’, 297
Vinca minor ‘Sunny Skies’, 297
Vinca minor ‘Valley Glow’, 297
index
Vinca minor ‘Variegata’, 297
Vinca minor ‘Whirlaway’, 297
Violette des morts, 293
Violette des serpents, 293
Violette des sorcières, 293
Vit-toujours, 195
Vivaces – à floraison automnale,
130, 131
Vivaces – à floraison printanière,
14-16
Vivaces – pour sols humides, 526
Vivaces – semi-aquatiques, 526
Vivaces alpines, 14, 15
Vivaces classiques, 14
Vivaces de sous-bois, 14, 16
Vivaces géantes, 424
Voodoo Lily, 487
W
Wakerobin, 517
Waldsteinia, 329
Waldsteinia fragaroides, 329, 330
Waldsteinia geoides, 331
Waldsteinia ternata, 331
Waldsteinia ternata ‘Mozaick’, 331
Waldsteinia ternata ‘Variegata’, 331
Waldsteinie, 329
Waldsteinie européenne, 331
Waldsteinie faux-fraisier, 330
Waldsteinie trifoliée, 331
Wallich Geranium, 263
Wandflower, 253
Weeping Golden Toad Lily, 513
Western Blue Flag Iris, 539
Western Skunk Cabbage, 564
Western Sneezeweed, 178
Western White Trillium, 521
Whipcord Cobra Lily, 485
White Asphodel, 489
White Butterbur, 452
White Cephalaria, 439
White Clover, 315
White Deadnettle, 270
White Heath Aster, 144
White Marsh Marigold, 571
White Skunk Cabbage, 564
White Snakeroot, 372
White Turtlehead, 169
White Wood Aster, 143
Whiteweed Aster, 142
Whitley’s Speedwell, 325
Wild Angelica, 432
xuesserap reinidraj nu rineved
Wild Ginger, 224
Wild Senna, 419
Wild Thyme, 310
William Vernon, 214
Willowleaf Sunflower, 186
Wilson’s Ligularia, 554
Winter Hellebore, 62
Witch’s Moneybags, 195
Woodland Phlox, 105
Woodland Strawberry, 249
Woodland Sunflower, 184
Woolly Thyme, 312
Wulfen’s Madwort, 38
Y
Yellow Archangel, 277
Yellow Cobra Lily, 482
Yellow Flag Iris, 540
Yellow Shrub Clematis, 363
Yellow Skunk Cabbage, 564
Yellow Waxbells, 391
Yunnan Globeflower, 581
Z
Zigzag Goldenrod, 209
Zones de rusticité, 583
...tuot
tnava te droba’d
• • • 516
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Extrait de la publication
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