Lyon 7e - Réalisation d`une bibliothèque municipale
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Lyon 7e - Réalisation d`une bibliothèque municipale
2011/4075 Direction Centrale de l'Immobilier PROJET DE DELIBERATION AU CONSEIL MUNICIPAL DU 19 DECEMBRE 2011 Commission Immobilier, bâtiments du 2 décembre 2011 Objet : Lyon 7e - Réalisation d'une bibliothèque municipale au sein d'un programme immobilier à construire sur un terrain situé sur l'îlot Fontenay à Gerland - Passation d'une convention de maîtrise d'ouvrage unique - N° EI 07302 - N° inventaire 07302 V 001 - Opération N° 07302001- Programme 00005 "Culture et patrimoine" - Autorisation de programme 2011-3 - Vote de l'autorisation de programme 0005/2011-3. Mesdames et Messieurs, Par délibération n° 2008/1026 du 22 décembre 2008, vous avez approuvé le plan d’équipement pluriannuel. L’îlot Fontenay, situé à Gerland, et délimité par les rues Marcel Mérieux, Debourg, Jean Jaurès et Challemel Lacour, comporte deux hectares de terrains mutables dont environ la moitié est aujourd’hui maîtrisée par le Grand Lyon. Ce site fait l’objet d’une réflexion globale d’aménagement dont les principaux objectifs sont d’y développer la polarité commerciale, renforcer la densité urbaine, et compléter le maillage des voiries. Dans le cadre de cette réflexion urbaine, a été étudiée l’opportunité d’implanter, sur ce site, une nouvelle bibliothèque municipale, l’équipement actuel ne permettant pas, compte tenu de l’étroitesse de ses locaux, de satisfaire la demande actuelle des usagers en termes de diversification des services et des supports. Ainsi, la réalisation d’une nouvelle bibliothèque dans le cadre de l’aménagement de l’îlot Fontenay satisferait à la fois aux objectifs urbains de cette opération, en ce qu’elle renforcerait le pôle de vie locale, et répondrait par ailleurs aux préoccupations de la Ville en ce qu’elle permettrait une offre de services renouvelée et adaptée aux besoins. Les Collectivités ont donc examiné les conditions de réalisation de cet équipement sur ce site. Compte tenu des caractéristiques techniques et fonctionnelles d’une bibliothèque de quartier, et dans un objectif d’optimisation du foncier, le montage qui vous est proposé aujourd’hui est celui d’une implantation en rez-de-chaussée d’un programme immobilier de logements à construire. Ainsi, le Grand Lyon, après avoir procédé à la division du foncier dont il est propriétaire (parcelles cadastrées CD6 et CD7), réservera le lot Sud à l’OPAC du Rhône, soit une surface au sol de 1 800 m² environ (avant bornage contradictoire), en vue de la réalisation d’un programme de 22 logements sociaux locatifs et 31 en accession sociale, avec un volume en rez-de-chaussée pour l’accueil d’une bibliothèque municipale d’environ 1 160 m² SHON. Tout en favorisant une démarche d’optimisation foncière, ce projet répond à la fois aux besoins de l’OPAC du Rhône dans sa sphère de compétences et à ceux de la Ville de Lyon, au regard de son champ d’intervention. Compte tenu de l’imbrication des ouvrages à réaliser, l’opération sera placée sous le régime de la division en volumes, laquelle identifiera précisément les volumes qui seront la propriété de l’OPAC du Rhône (logements et places de stationnement) de celui destiné à être la propriété de la Ville de Lyon (bibliothèque). Cette opération complexe de construction relevant simultanément de la compétence de plusieurs maîtres d’ouvrage, il vous est proposé de conduire ce projet dans le cadre des dispositions de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985, modifiée par l’ordonnance du 17 juin 2004 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée qui prévoit, dans son article 2II : « Lorsque la réalisation, la réutilisation ou la réhabilitation d’un ouvrage ou d’un ensemble d’ouvrages relève simultanément de la compétence de plusieurs maîtres d’ouvrages, ces derniers peuvent désigner, par convention, celui d’entre eux qui assurera la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Cette convention précise les conditions d’organisation de la maîtrise d’ouvrage et en fixe le terme. » En conséquence, eu égard aux caractéristiques de cette opération et afin d’en garantir la cohérence en termes d’unité fonctionnelle et constructive, de contraintes techniques, ainsi que de calendrier opérationnel, il vous est proposé de désigner comme maître d’ouvrage unique de l’opération l’OPAC du Rhône, en application des dispositions juridiques précitées. A cet égard, un projet de convention à conclure entre l’OPAC du Rhône et la Ville de Lyon, organisant le transfert provisoire de la maîtrise d’ouvrage, vous est présenté en annexe de ce rapport. L’OPAC du Rhône réalisera ainsi les programmes définis préalablement par chaque maître d’ouvrage, dans le cadre d’une enveloppe financière prédéterminée, estimée, en valeur octobre 2011 : - pour la bibliothèque municipale, d’une surface hors œuvre nette de 1 160 m², à 3 404 775 € TTC, comprenant la réalisation des travaux, soit 2 824 775 € TTC et l’acquisition d’un volume, soit 580 000 € TTC (conformément à l’estimation de France Domaine du 4 juillet 2011) - pour les 53 logements sociaux, dont 22 locatifs et 31 en accession sociale avec leurs 59 places de stationnement, à 7 873 020 € TTC. Le suivi de cette opération sera assuré par un groupe de travail (« comité de projet ») composé de personnes désignées par chaque maître d’ouvrage. Si ces dispositions recueillent votre agrément, je vous propose, Mesdames et Messieurs, d’adopter les décisions suivantes : Vu l’article 2II de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée ; Vu les délibérations n° 2008/1026 du 22 décembre 2008, n° 2009/2064 du 14 décembre 2009, n° 2010/2679 du 12 juillet 2010 et n° 2011/3551 du 4 juillet 2011 ; Vu ladite convention, 1 – Le projet ci-dessus exposé relatif à l’opération de construction d’une bibliothèque municipale, dans le cadre d’un transfert de la maîtrise d’ouvrage à l’OPAC du Rhône, est approuvé. 2 – La convention de maîtrise d’ouvrage unique susvisée, établie entre la Ville de Lyon et l’OPAC du Rhône au terme de laquelle l’OPAC du Rhône est désigné comme maître d’ouvrage unique, est approuvée. 3 – M. le Maire est autorisé à signer ladite convention et tout document y afférent. 4 – Le montant de l’autorisation de programme, comprenant l’ensemble des coûts liés aux travaux (soit 2 824 775 € TTC), l’acquisition d’un volume (soit 580 000 € TTC auxquels s’ajoutent 7 025 € de frais notariés), le mobilier complémentaire, le fonds documentaire, l’équipement informatique et le système d’automatisation prêt/retour ainsi que les frais divers (soit 2 088 200 € TTC) est fixé à 5 500 000 € TTC. 5 – Cette opération n° 07302001 « réalisation d’une bibliothèque municipale au sein d’un programme immobilier à construire sur un terrain situé sur l’îlot Fontenay, à Gerland sera financée par l’affectation de l’AP n° 2011-3. 6 – Conformément aux dispositions arrêtées au plan d’équipement pluriannuel, la dépense en résultant, soit la somme de 5 500 000 € TTC, sera financée à partir des crédits de paiements inscrits et à inscrire au budget de la Ville de Lyon sur le programme 00005 « Culture et patrimoine », AP 2011-3, opération 07302001 et imputée sur les natures comptables 238, 2313, 21318, 2184, 2183, 2188 et autres, fonction 321 selon l’échéancier suivant susceptible de variations compte tenu des aléas ou autre pouvant survenir : 6-1/ versements prévisionnels relatifs aux travaux : - juillet 2012 : - octobre 2013 : - juillet 2014: - février 2015 : - octobre 2015: - décembre 2015 : - décembre 2016 : 10 % soit 20 % soit 30 % soit 15 % soit 10 % soit 5 % soit 10 % soit 282 477,50 € 564 955,00 € 847 432,50 € 423 716,25 € 282 477,50 € 141 238,75 € 282 477,50 €. 6-2/ versement prévisionnel relatif à l’acquisition du volume : - septembre 2013 : 100 % soit 587 025,00 € TTC. 6-3/ versements prévisionnels relatifs aux acquisitions de mobiliers complémentaires, fonds documentaires, équipement informatique et système d’automatisation prêt/retour ainsi que les frais divers : - fin 2015 : 2 088 200,00 € TTC. Lyon, le 2 DECEMBRE 2011 Le Maire de Lyon Gérard COLLOMB CONVENTION DE MAITRISE D’OUVRAGE UNIQUE Loi n°85-704 du 12 juillet 1985 – article 2 II OPAC DU RHONE / VILLE DE LYON EN VUE DE LA REALISATION D’UN PROGRAMME DE LOGEMENTS SOCIAUX, DE STATIONNEMENTS ET D’UNE BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE ENTRE LES SOUSSIGNES : L’office public de l’habitat du département du Rhône, OPAC DU RHONE, établissement Public à caractère industriel et commercial dont le siège social est à Lyon 3ème, 194 rue Duguesclin, identifié au SIREN sous le numéro 779 859 297 et immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés de Lyon, Ledit office est représenté par monsieur Philippe De Mester, directeur général, domicilié 194 Rue Duguesclin 69003 LYON, nommé à ses fonctions par une délibération du Conseil d’Administration en date du 11 mai 2009, notifiée en Préfecture le même jour, Spécialement habilité à l’effet des présentes par une délibération du bureau en date du 20 octobre 2011, devenue exécutoire le 28 octobre 2011. D’une part, La VILLE DE LYON, dont l’Hôtel de Ville est situé Place de la Comédie à LYON 1er, représenté par son Maire, Monsieur Gérard COLLOMB, agissant en vertu d’une délibération du Conseil Municipal en date du 19 décembre 2011. IL A ETE PREALABLEMENT EXPOSE CE QUI SUIT : Le secteur de Gerland, dans le 7ème arrondissement, subit depuis plusieurs années une évolution urbaine remarquable due, principalement, à la mutation d’anciens tènements industriels, objet depuis d’opérations d’urbanisme maîtrisées développant des programmes mixtes : logements/bureaux/commerces. Cette évolution s’accompagne d’une réflexion sur les besoins en équipements publics permettant d’anticiper l’urbanisation de ce territoire. Au sein de ce secteur, l’îlot Fontenay, délimité par les rues Marcel Mérieux, Debourg, Jean-Jaurès, Challemel Lacour, comporte 2 hectares de terrains mutables, dont la moitié maîtrisée aujourd’hui par le Grand Lyon. L’îlot Fontenay fait l’objet aujourd’hui d’une réflexion globale d’aménagement dont les principaux objectifs sont les suivants : - développer la polarité commerciale avec notamment la requalification de la place des Pavillons en vue d’une meilleure visibilité et attractivité commerciale, - renforcer la densité urbaine par la réalisation d’un programme de logements mixte, - compléter le maillage pour faciliter les liaisons avec le prolongement de l’allée Fontenay, axe structurant apaisé et paysagé, et le prolongement de la rue Monod. En vue de renforcer le pôle de vie locale, en lien avec le tissu commercial existant de la rue Marcel Mérieux, les Collectivités ont souhaité implanter, sur ce site, une nouvelle bibliothèque. En effet, l’actuelle bibliothèque de Gerland ne peut, compte tenu notamment de l’étroitesse de ses locaux, satisfaire la demande actuelle des usagers en termes de diversification des services et des supports. De ce fait, la réalisation d’une nouvelle bibliothèque dans le cadre de l’aménagement de l’îlot Fontenay satisfait à la fois aux objectifs urbains de cette opération et répond aux préoccupations de la Ville de Lyon en ce qu’elle permet une offre de service renouvelée et adaptée aux besoins. Eu égard aux caractéristiques de cet équipement municipal, et dans un objectif d’optimisation du foncier, le principe retenu est celui de l’implantation de la bibliothèque, en rez-de-chaussée d’une construction destinée à accueillir des logements sociaux, avec leur stationnement correspondant en sous-sol. Pour ce faire, le Grand Lyon, après avoir procédé à la division du foncier dont il est propriétaire, réservera le lot Sud à l’OPAC du Rhône, pour la réalisation d’un programme de logements sociaux locatifs et d’accession sociale, avec un volume en rez-de-chaussée pour l’accueil d’une bibliothèque municipale de quartier. Compte tenu de l’imbrication des ouvrages à réaliser (logements, stationnement, bibliothèque), le montage de cette opération intègrera une division en volumes, laquelle identifiera précisément les volumes qui seront la propriété de l’OPAC du Rhône, de celui destiné à devenir la propriété de la Ville de Lyon. Il convient de préciser que l’OPAC du Rhône et la Ville de Lyon se sont d’ores et déjà assurés de la faisabilité et de l’opportunité de ce projet, lequel relève simultanément de la compétence de deux maîtres d’ouvrage. Eu égard aux caractéristiques de cette opération, et afin d’en garantir la cohérence en termes d’unité fonctionnelle et constructive, de contraintes techniques ainsi que de calendrier opérationnel, les signataires ont décidé de désigner un maître d’ouvrage unique en application de l’article 2-II de la loi du 12 juillet 1985, modifiée par l’ordonnance du 17 juin 2004. IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT : ARTICLE 1 : OBJET La présente convention a pour objet de préciser les conditions d’organisation de la maîtrise d’ouvrage unique pour réaliser l’opération validée par les soussignés, comprenant : - pour l’OPAC du Rhône : *22 logements sociaux locatifs dont 5 PLAI *31 logements en accession sociale *59 places de stationnement en sous-sol de la future construction - pour la Ville de Lyon : * une bibliothèque municipale de 1 160 m² SHON environ, Soit une opération d’une surface globale de 4 935 m² SHON environ. ARTICLE 2 : DESIGNATION D’UN MAITRE D’OUVRAGE UNIQUE La Ville de Lyon confie la réalisation des ouvrages et travaux relevant de ses attributions à l’OPAC du Rhône qui agira en qualité de « maître d’ouvrage unique de l’opération ». Le maître d’ouvrage désigné pour cette opération fait réaliser le clos, le couvert, le second œuvre, les lots techniques, les aménagements intérieurs et extérieurs. Dans ce cadre, il prévoit tous les équipements indissociablement liés à cet ouvrage : équipements sanitaires, équipements électriques, chauffage, ventilation, plafonds, revêtements, menuiseries intérieures, meubles sur mesure, protection solaire et anti-intrusion…, tous les équipements spécifiques liés à la destination de l’ouvrage. A cet égard, la Ville de Lyon fournit au maître d’ouvrage désigné ses exigences à travers un « Cahier d’exigences fonctionnelles et techniques » daté de mai 2011 et ses annexes (Cf. Annexe n° 2: Cahier des exigences fonctionnelles et techniques+annexes). ARTICLE 3 : EXERCICE DES COMPETENCES ET DES RESPONSABILITES PAR LE MAITRE D’OUVRAGE UNIQUE L’OPAC du Rhône exerce toutes les attributions de la maîtrise d’ouvrage définies à l’article 2 I de la loi du 12 juillet 1985. Il en assure toutes les responsabilités à l’égard de ses cocontractants et des tiers, et conclut à cette fin toutes les assurances utiles, et en particulier, une police d’assurances « Dommages Ouvrage ». Il peut également s’adjoindre le concours d’un mandataire dans les limites et sous les conditions prévues par les dispositions combinées des articles 3 et 4 de la loi du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique et du code des marchés publics. ARTICLE 4 : DUREE La présente convention de maîtrise d’ouvrage unique prendra effet à compter de sa signature par les deux parties laquelle ne pourra intervenir qu’une fois devenue exécutoire la délibération du Conseil Municipal l’ayant approuvée. Elle expirera à l’achèvement de la mission du maître d’ouvrage unique qui interviendra dans les conditions prévues à l’article 16 des présentes. ARTICLE 5 : MISSIONS DU MAITRE D’OUVRAGE UNIQUE Le maître d’ouvrage unique réalisera la synthèse de l’expression des besoins définis et arrêtés par l’OPAC du Rhône et par la Ville de Lyon pour les ouvrages relevant de leur compétence. Il arrêtera le programme d’ensemble et l’enveloppe financière prévisionnelle consolidée dans la limite du programme et de l’enveloppe financière prévisionnelle arrêtée par les personnes publiques visées à l’alinéa précédent. L’enveloppe financière prévisionnelle consolidée mentionne l’ensemble des coûts directs et indirects induits par l’opération tels que : libération éventuelle du terrain, coûts de maîtrise d’œuvre, coûts des travaux tels que définis à l’article 2 de la présente convention, taxes relatives au permis de construire, assurances, provisions pour risques, charges inhérentes à l’opération induites par la maîtrise d’ouvrage unique (CF. dernier paragraphe article 6 de la présente convention). Le programme d’ensemble et l’enveloppe prévisionnelle consolidée seront communiqués à la Ville de Lyon par le maître d’ouvrage unique. La Ville de Lyon disposera d’un délai de trois semaines pour transmettre ses observations au maître d’ouvrage unique. D’ores et déjà figurent en annexe de la présente convention les premiers éléments financiers prévisionnels liés à cette opération. Le maître d’ouvrage unique pourra proposer à la Ville de Lyon, tout au long de sa mission, toutes adaptations ou solutions qui lui apparaîtraient nécessaires ou tout simplement opportunes, pour l’équipement la concernant, notamment dans le cas où des événements ou des circonstances de nature quelconque viendraient à perturber les prévisions faites. Les adaptations seront examinées par le « comité de projet » prévu à l’article 12-1 des présentes. Hormis ces adaptations mineures, toute évolution du programme à l’initiative du maître d’ouvrage unique, ayant des incidences sur le respect des exigences fonctionnelles et techniques de la Ville de Lyon et ou sur l’enveloppe financière, sera soumise à la Ville de Lyon et devra faire l’objet d’une acceptation ou d’un refus de celle-ci. La Ville de Lyon disposera d’un délai de trois mois après réception du rapport contenant les évolutions envisagées pour le soumettre à l’approbation de son assemblée délibérante. A défaut d’un accord express, la Ville de Lyon est réputée avoir refusé les évolutions de programme. Enfin, le maître d’ouvrage unique accomplira toutes les formalités nécessaires en son nom et pour son compte, en vue d’obtenir toutes les autorisations utiles à la destination et à l’ouverture au public de la bibliothèque et notamment, convoquera la Commission de Sécurité. A cet égard, il accomplira toutes diligences aux fins de la levée des prescriptions éventuellement fournies par la Commission de Sécurité et d’Accessibilité. ARTICLE 6 : REPARTITION DU COUT DE L’OPERATION (Cf. Annexe n° 3 : Premiers éléments financiers prévisionnels liés à l’opération) Chaque partie supportera la charge du coût des ouvrages destinés à lui revenir en propriété et inscrira à son budget les crédits nécessaires. A ce stade de définition, le projet de construction a fait l’objet d’une estimation financière globale, valeur octobre 2011, hors coût lié à l’acquisition par les maîtres d’ouvrage des volumes abritant leur programme, de 10 697 795 € TTC (TVA au paiement en vigueur à la date de la présente convention) dont 2 824 775 € TTC pour la bibliothèque municipale. Ces montants seront actualisés sur la base de l’Indice National du Bâtiment (BT01), tel qu’il est établi par le Ministère de l’Economie et des Finances et publié au Bulletin Officiel de la concurrence. Charges inhérentes à l’opération induites par la maîtrise d’ouvrage unique Le maître d’ouvrage unique a droit, en raison des frais et débours supportés, des charges inhérentes à l’exercice de la maîtrise d’ouvrage, à une participation, au prorata de l’investissement de chaque maître d’ouvrage, destinée à ne pas le laisser supporter seul les dépenses communes correspondant à l’exercice de cette fonction. Cette participation est exigible au fur et à mesure des moyens mis en œuvre en termes d’organisation et de fonctionnement pour exercer la maîtrise d’ouvrage unique. En aucun cas cette somme peut s’assimiler à une rémunération du maître d’ouvrage unique. Sa facturation entre dans le champ d’application de la TVA. ARTICLE 7 : PERMIS DE CONSTRUIRE ET AUTRES AUTORISATIONS En sa qualité de maître d’ouvrage unique, l’OPAC du Rhône sera seul habilité à signer, déposer et mettre en œuvre le permis de construire, délivré par l’autorité administrative compétente. Il en ira de même pour toute demande d’autorisation liée à cette opération qui pourrait s’avérer nécessaire. ARTICLE 8 : INFORMATIONS EN COURS DU DEROULEMENT DE L’OPERATION Le maître d’ouvrage unique est tenu d’apporter à la Ville de Lyon une information régulière sur l’avancement de l’opération. A partir du planning général, du programme d’ensemble et de l’enveloppe financière prévisionnelle consolidée, l’OPAC du Rhône élaborera chaque trimestre un rapport précisant : - l’avancement des études et des travaux la situation financière. ARTICLE 9 : MAITRISE D’ŒUVRE Le maître d’œuvre de l’opération est désigné par le maître d’ouvrage unique dans le cadre de la procédure de concours définie à l’article 41 du décret n° 2005-1742 du 30 décembre 2005 fixant les règles applicables aux marchés passés par les pouvoirs adjudicateurs mentionnés à l’article 3 de l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au code des marchés publics. L’OPAC du Rhône assurera la passation et l’exécution des marchés et le règlement de tous les litiges en découlant. La Ville de Lyon sera obligatoirement consultée préalablement au lancement du concours de maîtrise d’œuvre sur la rédaction du programme pour la bibliothèque. La Ville de Lyon sera associée aux différentes réunions des commissions techniques précédant le jury de concours. Pour la constitution du jury de concours, le président du jury pourra désigner comme membre du jury une personnalité de la Ville de Lyon dont il estime que la participation présente un intérêt particulier au regard de l’objet du concours. Le marché sera attribué, après avis du jury, par l’OPAC du Rhône qui avisera la Ville de Lyon du choix du titulaire. ARTICLE 10 : APPROBATION DU PROJET ET DES PLANS D’EXECUTION Une fois le marché de maîtrise d’œuvre attribué, la Ville de Lyon sera obligatoirement consultée à chaque phase d’études et de conception (mise au point de l’esquisse, APS, APD, PRO, DCE) pour les réalisations entrant dans le champ de son domaine de compétence. Les plans, accompagnés en tant que de besoin des estimations de la participation financière envisagée, seront remis à la Ville de Lyon lors de la réunion organisée par le maître d’ouvrage unique (une à chaque phase d’étude et de conception), la Ville de Lyon disposant d’un délai de 4 semaines, à compter de la réunion, pour valider les documents remis. ARTICLE 11 : PASSATION DES MARCHES Les études et travaux feront l’objet de marchés passés par l’OPAC du Rhône agissant en son nom, dans le respect des principes de concurrence, d'égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures, conformément à l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au code des marchés publics, et son décret d’application n° 2005-1742 du 30 décembre 2005 fixant les règles applicables aux marchés passés par les pouvoirs adjudicateurs mentionnés à l’article 3 de l’ordonnance. A cette fin, le maître d’ouvrage unique assurera la passation et l’exécution des marchés et le règlement de tous les litiges en découlant. Il passe, le cas échéant, tout acte modificatif aux marchés, dans le respect des dispositions prévues à l’article 5 de la présente convention. Le maître d’ouvrage unique se charge de tous les litiges découlant de l’exécution des marchés. Les dossiers de consultation des entreprises, et notamment les cahiers des clauses techniques particulières, seront obligatoirement transmis à la Ville de Lyon 4 semaines avant le lancement des consultations. Les offres sont examinées par la commission consultative des marchés de l’OPAC du Rhône. Le président de la commission pourra désigner, avec voix consultative, une personnalité compétente dans la matière concernée au sein de la Ville de Lyon. ARTICLE 12 : DEROULEMENT DE L’OPERATION Le maître d’ouvrage unique est tenu d’apporter à la Ville de Lyon une information régulière sur l’avancement de l’opération. 12 -1 : Comité de projet assurant le suivi de l’opération Un groupe de travail (ou comité de projet), composé de représentants des services de l’OPAC du Rhône et de la Ville de Lyon, sera constitué. Le groupe de travail se réunira environ tous les deux mois sur convocation du maître d’ouvrage unique. Seront joints aux convocations une copie des comptes-rendus d’études et de chantier organisés par la maîtrise d’œuvre et/ou du maître d’ouvrage unique. La Ville de Lyon s’engage à transmettre au maître d’ouvrage unique le nom et la qualité du référent qui sera seul convoqué à toutes les réunions. Ce référant pourra, en fonction de l’ordre du jour de la réunion, se faire assister par toute personne qu’il jugera utile. Ce groupe de travail aura pour objet l’information sur l’état d’avancement technique de l’opération. Il permettra de recueillir les observations des participants et de les prendre en compte autant que possible dans l’évolution du projet. Le relevé de décisions et le compte rendu de ces réunions seront rédigés par le maître d’ouvrage unique, puis transmis à la Ville de Lyon qui disposera d’un délai de 15 jours pour faire part de ses observations. Passé ce délai, les décisions prises deviendront opposables et pourront être mises en œuvre par le maître d’ouvrage unique. 12 - 2 : Suivi du chantier et qualité des travaux La Ville de Lyon sera autorisée sur sa demande à accéder au chantier. Toutefois, les observations ne pourront être formulées qu’au maître d’ouvrage unique et non à l’équipe d’ingénierie ou aux entrepreneurs. Les comptes rendus d’étude et de chantier seront envoyés à l’interlocuteur unique que se sera désigné la Ville de Lyon. Ce dernier assure l’interface avec les différents services de la Ville et obtient les arbitrages nécessaires. Le nom de cette personne physique sera précisé ultérieurement. ARTICLE 13 : LITIGES LIES A L’EXECUTION DES TRAVAUX L’OPAC du Rhône sera en charge du règlement de tous litiges avec les entreprises chargées de l’exécution des travaux relatifs aux ouvrages relevant de la compétence de la Ville de Lyon et qui sont destinés à lui revenir en propriété et ceci, pendant toute la durée de sa mission. Il en informera en temps utile la Ville de Lyon. L’OPAC du Rhône pourra agir tant en demande qu’en défense, jusqu’à achèvement de sa mission. ARTICLE 14 : REPONSABILITES Chacune des parties déclare être titulaire d’une police d’assurance pour couvrir sa responsabilité civile. L’OPAC du Rhône, maître d’ouvrage désigné, sera responsable de la bonne exécution de la mission qui lui a été confiée par la présente convention pendant toute la durée de celle-ci et jusqu’au quitus. Dans le cas où, du fait de la maîtrise d’ouvrage désignée, les titulaires des marchés conclus pour la réalisation du projet auraient droit à des intérêts moratoires pour retard de paiement, le maître d’ouvrage désigné supportera ces intérêts moratoires si le retard lui est imputable ou à due concurrence de la partie qui lui est imputable. ARTICLE 15 : RECEPTION DES TRAVAUX La Ville de Lyon est associée par l’OPAC du Rhône aux opérations préalables à la réception des travaux pour autant que les réserves n’empêchent pas le fonctionnement de l’ouvrage. Les services concernés de la Ville de Lyon sont destinataires d’une invitation écrite au moins 15 jours avant la date fixée pour les opérations préalables à la réception. La Ville de Lyon peut formuler à l’OPAC du Rhône des observations qui seront notées dans les procès-verbaux des opérations préalables à la réception. L’OPAC du Rhône devra alors, en sa qualité de maître d’ouvrage unique, tout mettre en œuvre pour assurer, dans les meilleurs délais, la prise en compte des observations formulées par la Ville de Lyon. L’ensemble des opérations liées à la réception, jusqu’à la fin de la garantie de parfait achèvement et la levée des réserves, est diligenté à l’initiative du maître d’ouvrage unique. Le maître d’ouvrage concerné prendra en charge la garde et l’entretien de son ouvrage dès la remise d’ouvrage, telle que prévue aux articles 15 et 16. ARTICLE 16 : REMISE D’OUVRAGES 16 - 1 : Remise des ouvrages La remise d’ouvrages à la Ville de Lyon de la bibliothèque, a lieu après la réception de l’ouvrage, conformément au calendrier joint en annexe. Cette remise d’ouvrage fait l’objet d’un procès-verbal établi en double exemplaire et signé par les autorités compétentes de l’OPAC du Rhône et de la Ville de Lyon. Le procès-verbal de réception est joint au procès-verbal de remise d’ouvrage. Le maître d’ouvrage concerné prendra en charge la garde et l’entretien de son ouvrage dès la remise d’ouvrage, telle que prévue aux articles 15 et 16, sous réserve de la remise, par le maître d’ouvrage unique, des documents nécessaires à l’exploitation et la maintenance de l’équipement : - DOE avec notices d’entretien et d’exploitation, Le Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage selon le modèle Ville de Lyon, Les fiches d’identité des équipements et installations techniques Le cahier de reset des installations et réseaux informatiques Le dossier réglementaire d’identité SSI Etant précisé que ces documents seront remis à la Ville de Lyon en 4 exemplaires papier + 1 exemplaire informatique sur CD. - Rapports sans réserves du Contrôleur technique (Rapport de Vérifications Réglementaires après Travaux et rapport de tout contrôle réglementaire) Attestation de solidité réglementaire Attestation d’accessibilité réglementaire Le registre Unique de Sécurité et d’Exploitation initialisé, Une copie de la police de Dommage Ouvrage La copie des procès-verbaux de réception des travaux L’OPAC du Rhône, maître d’ouvrage unique, reste en charge pendant la durée de la GPA et jusqu’à la délivrance du quitus, du règlement de tous les litiges avec les entreprises chargées de l’exécution des travaux, y compris financiers (entre autres, règlement financier des marchés, établissement des décomptes définitifs…) 16 - 2 : GPA La mise en œuvre de la garantie de parfait achèvement relève de la seule responsabilité du Maître d’Ouvrage Unique. Cette période d’un an courant à compter de la réception des travaux a pour double objectif de permettre la levée des réserves mentionnés dans les PV de réception des constructeurs concernés et de régler les désordres de toute nature survenant sur les ouvrages des constructeurs, postérieurement à la réception des travaux. § 1 - En ce qui concerne les levées de réserves, le Maître d’Ouvrage Unique sera dans l’obligation de faire procéder à la levée des réserves par les constructeurs concernés avec l’assistance de son maître d’œuvre, afin que les garanties et biennales et décennales desdits constructeurs soient actionnées et que la Ville de Lyon puisse faire jouer les garanties de la police de Dommage Ouvrage, § 2 - En ce concerne les désordres révélés postérieurement à la réception, le Maître d’Ouvrage Unique sera dans l’obligation de mettre en demeure, par notification écrite, les constructeurs concernés de remédier aux désordres dans un délai fixé, d’un commun accord avec ces derniers. Si dans un délai de trois mois, les constructeurs concernés n’ont pas pu ou voulu remédier aux désordres, les garanties de la police Dommage-Ouvrage pourront être actionnées par le Maître d’Ouvrage Unique ou/et la Ville de Lyon (si la remise d’ouvrage a été réalisée). Dans l’hypothèse où la remise de l’ouvrage à la Ville de Lyon sera réalisée avant la fin de la période de la garantie de parfait achèvement, la Ville de Lyon signalera au Maître d’Ouvrage Unique tout désordre ou vice caché qui pourraient apparaître, durant cette période. Le Maître d’Ouvrage Unique sera alors dans l’obligation de mettre en œuvre la procédure prévue au §2. 16 - 3 : Subrogation Hors stipulation contraire, et sans préjudice des dispositions sus visées relatives à la Garantie du Parfait Achèvement, la Ville de Lyon est subrogée dans l’ensemble des garanties, droits et obligations de l’OPAC du Rhône relatifs aux ouvrages qui lui seront remis, notamment vis-à-vis des locateurs d’ouvrage, et pour toute action en responsabilité découlant de l’application des articles 1792 et suivants du code civil relatifs à la responsabilité décennale. Il en sera de même en ce qui concerne l’assurance de dommage ouvrage qui sera souscrite par l’OPAC du RHONE avant le démarrage des travaux, dans les conditions prévues à l’article L242-1 du code des assurances. ARTICLE 17 : ACHEVEMENT DE LA MISSION DE MAITRISE D’OUVRAGE La mission du maître d’ouvrage unique assurée par l’OPAC du Rhône s’achève à la date du quitus délivré à la demande de l’OPAC du Rhône par la Ville de Lyon, ceci après : - la fin de la garantie du parfait achèvement, la levée de l’ensemble des réserves, la fourniture, par l’OPAC du Rhône, de l’ensemble des pièces exigées aux articles 16 et 20. ARTICLE 18 : CALENDRIER PREVISIONNEL DE L’OPERATION Le calendrier prévisionnel est joint en annexe (Cf. annexe n° 4) ARTICLE 19 : MODALITES DE FINANCEMENT ET DE PAIEMENT La Ville de Lyon procèdera au versement de sa contribution à l’opération, pour ce qui concerne les travaux et honoraires et charges induites par l’opération, soit un montant total estimé à 2 824 775 € TTC valeur octobre 2011, aux échéances suivantes : - 10 % - 20 % - 30 % - 15 % - 10 % -5% - 10 % signature du contrat de maîtrise d’œuvre démarrage des travaux achèvement de la dalle base du rez-de-chaussée mise hors d’eau achèvement de l’aménagement signature du procès-verbal de remise d’ouvrage délivrance du quitus. A l’occasion de chaque mise à jour de l’échéancier (remis lors du 1er paiement, à la signature du contrat de maîtrise d’œuvre), le maître d’ouvrage unique fournira à la Ville un décompte faisant apparaître le montant cumulé des dépenses supportées par la Ville de Lyon, dûment arrêté et validé par le comptable public, celui des dépenses prévues pour la période à venir, et celui des montants cumulés des versements effectués par la Ville. Pour chaque échéance de paiement, l’OPAC du Rhône établira un titre de recettes accompagné d’un document, facture ou autres, faisant ressortir le montant Hors Taxes et celui de la TVA. Les paiements interviendront dans les délais réglementaires à compter de la réception de la demande. ARTICLE 20 : DISPOSITIONS RELATIVES AU FONCIER ET AU MONTAGE IMMOBILIER Montage juridique : Le GRAND LYON cèdera à l’OPAC du Rhône, sous conditions suspensives d’obtention du permis de construire et obtention des financements, le foncier de cet îlot (parcelles CD 0006 et CD 0007) avant le 31 septembre 2013. L’OPAC du Rhône s’engage à céder à la Ville de Lyon la totalité des droits à construire pour le volume permettant la réalisation de la bibliothèque (soit 1 160 m² SHON environ), et ce préalablement au démarrage des travaux. La Ville de Lyon s’engage à acquérir à l’OPAC du Rhône les droits à construire pour le volume permettant la réalisation de la bibliothèque (soit 1 160 m² SHON environ), et ce préalablement au démarrage des travaux. Cette acquisition s’effectuera moyennant un prix de 500 €/m² SHON, tel qu’il résulte de l’estimation de France Domaine de juillet 2011. Les frais de l’acte authentique seront supportés par la Ville de Lyon qui s’y oblige. Le futur ensemble immobilier sera placé sous le régime de la division en volumes et fera l’objet d’un état descriptif de division en volumes (EDDV) et d’un cahier des charges fixant les modalités d’exercice des servitudes. Un géomètre expert, missionné par le maître d’ouvrage unique sera chargé de déterminer la consistance et la définition des volumes sur la base des plans d’exécution de l’architecte. Les charges communes seront réparties au prorata de la SHON. Les frais liés à l’état descriptif de division en volumes seront supportés par moitié par l’OPAC du RHONE et la Ville de Lyon. Signature de l’acte notarié : L’état descriptif de division en volumes et l’acte de cession seront établis par acte notarié, chaque maître d’ouvrage ayant chacun pour leur part désigné le notaire le représentant. La signature de l’acte de cession en la forme authentique interviendra dès la réalisation des conditions suspensives et l’établissement de l’EDDV, au plus tard en septembre 2013, et en tout état de cause avant l’ordre de service de démarrage des travaux. ARTICLE 21 : REMISE DES DOCUMENTS En vue d’obtenir le quitus visé à l’article 16, les documents suivants seront remis à la Ville de Lyon : - l’ensemble des pièces indiquées au dernier alinéa de l’article 16 une copie du permis de construire (comprenant l’ensemble des rapports et avis, portant notamment sur la sécurité et l’accessibilité) et des documents afférents une copie du certificat de conformité une copie des marchés et avenants éventuels de travaux, de maîtrise d’œuvre, de contrôle technique et de coordination sécurité ainsi que tous les comptes rendus de chantier, une copie des procès-verbaux de réception, de levée de réserves et de tous documents concernant la GPA une copie du bilan financier consolidé en fin d’opération une copie de l’ensemble des DGD - une copie de l’avis favorable de la commission de sécurité et d’accessibilité ou à défaut, l’arrêté autorisant l’ouverture au public de l’établissement La Ville de Lyon pourra les utiliser comme bon lui semble, sous réserve des droits relevant de la propriété artistique ou littéraire. ARTICLE 22 : CADUCITE DES PRESENTES Les signataires de la convention s’engagent à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de leur ouvrage dans les conditions définies dans la présente convention. En cas d’empêchement majeur qui ne soit pas de la responsabilité d’un des signataires, les présentes deviendraient caduques, sans indemnité de part et d’autre, le maître d’ouvrage unique ne pouvant prétendre qu’au remboursement des dépenses réelles engagées pour chaque programme, et à la quote-part contributive aux charges inhérentes à l’opération induites par la maîtrise d’ouvrage unique, exigible sur la base de l’échéancier prévisionnel. En outre, si l’un des maîtres d’ouvrage ne pouvait poursuivre l’opération, les présentes seraient résiliées de plein droit, après un préavis de un mois. La partie à l’initiative de la résiliation sera tenue de rembourser, outre des frais engagés pour son équipement, sa quotepart contributive aux charges inhérentes à l’opération induites par la maîtrise d’ouvrage unique, exigible sur la base de l’échéancier prévisionnel et, sur justificatifs, des frais supplémentaires générés par la résiliation anticipée, notamment (et cette liste n’est pas exhaustive) : - Redéfinition des études Etablissement d’un permis modificatif ou d’un nouveau permis de construire Remise en état du terrain Résiliation des marchés ARTICLE 23 : LITIGES Les litiges susceptibles de naître à l’occasion de la présente convention seront portés devant le Tribunal Administratif de Lyon. ARTICLE 24 : ANNEXES Sont annexés aux présentes : N°1 N°2 N°3 N°4 Plan de situation Bibliothèque Municipale : Cahier des exigences fonctionnelles et techniques + annexes Premiers éléments financiers prévisionnels liés à l’opération Calendrier prévisionnel A Lyon, le L’OPAC du Rhône, Le Directeur Général La Ville de Lyon Pour le Maire, l’Adjointe Déléguée A la Préservation et au Développement Du patrimoine immobilier Philippe DE MESTER Nicole GAY ANNEXE N°2 : CAHIER DES EXIGENCES FONCTIONNELLES ET TECHNIQUES (et ses annexes) DELEGATION GENERALE A L’IMMOBILIER ET AUX TRAVAUX DIRECTION DE LA CONSTRUCTION CREATION D’UNE BIBLIOTHEQUE à GERLAND 69007 Lyon Mai 2011 Sommaire 1 - PRESENTATION GENERALE DU PROJET ____________________________________________ 18 1.1 - Préambule __________________________________________________________________________ 18 1.2 - Calendrier prévisionnel des études et des travaux _________________________________________ 18 1.3 - Enveloppe financière _________________________________________________________________ 18 2 - MODES D'UTILISATION ET ESPACES DE L'EQUIPEMENT _____________________________ 20 2.1 - Utilisation du futur bâtiment___________________________________________________________ 20 2.2 - Dépendance et autonomie du bâtiment __________________________________________________ 20 2.3 - Espaces à aménager __________________________________________________________________ 21 2.3.1 - Hall (environ 80 m² - dont 40 m² espace presse) _________________________________________________ 2.3.2 - Plateau de lecture (environ 515 m²) ___________________________________________________________ 2.3.3 - Espace numérique (environ 35 m²) ____________________________________________________________ 2.3.4 - Espaces publics d'animation et d'action culturelle ou pédagogique (auditorium – 80 m² -, salle d’ateliers/jeux vidéo – 25 m²-, salle des groupes – 35 m², stockages – 12 m²) ________________________________ 2.3.5 - Espaces de bureau (environ 102 m²) ___________________________________________________________ 2.3.6 - Locaux techniques_________________________________________________________________________ 2.3.7 - Parkings et aires de services _________________________________________________________________ 21 22 23 23 24 25 25 2.4 - Surfaces à aménager _________________________________________________________________ 25 3 – SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES ______________________________________________ 27 3.1 – Accessibilité et lisibilité _______________________________________________________________ 27 3.2 – Modularité et flux ___________________________________________________________________ 27 3.3 – Ergonomie _________________________________________________________________________ 28 3.4 – Sécurité - confort des usagers et du personnel ____________________________________________ 28 3.5 – Schéma fonctionnel __________________________________________________________________ 29 4 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES ___________________________________________________ 30 4.1 - Réglementation ______________________________________________________________________ 30 4.1.1 – Sécurité incendie _________________________________________________________________________ 4.1.2 – Réglementation handicapés _________________________________________________________________ 4.1.3 – Réglementation sanitaire départementale et le code du travail_______________________________________ 4.1.4 – Réglementation thermique RT et les normes basse consommation___________________________________ 30 30 30 31 4.2 - Elements techniques __________________________________________________________________ 31 4.2.1 – Démarche de haute qualité environnementale ( HQE ) ____________________________________________ 4.2.2 – spécifications techniques générales ___________________________________________________________ 4.2.3 – Maintenance des installations techniques_______________________________________________________ 4.2.4 – Choix des matériaux_______________________________________________________________________ 4.2.5 – Gros œuvre ______________________________________________________________________________ 4.2.6 – Second œuvre ____________________________________________________________________________ 4.2.7 – Fluides et réseaux _________________________________________________________________________ 4.2.8 – Ambiance et environnement physique des espaces _______________________________________________ 4.2.9 – Equipements _____________________________________________________________________________ 31 32 35 35 36 36 39 41 47 5 – LIMITES DES PRESTATIONS ATTENDUES ___________________________________________ 49 5.1 Limites de prestations attendues du maitre d’œuvre ________________________________________ 49 5.2 Limites de prestations attendues du maitre d’ouvrage unique ________________________________ 50 6 - ANNEXES _______________________________________________________________________ 50 1 - PRESENTATION GENERALE DU PROJET 1.1 - Préambule Il est envisagé de confier à un aménageur (OPAC du Rhône) la réalisation d’un ensemble immobilier dans le 7ème arrondissement sur un tènement ayant abrité anciennement des entrepôts de l’entreprise Idex, entre la rue Marcel Mérieux, le mail de Fontenay et le prolongement de la rue Jacques Monod. Cet ensemble immobilier comporterait à terme des stationnements en sous sols, une bibliothèque et des logements. Il serait ainsi livré à la Ville de Lyon une bibliothèque « clé en main » par le biais d’un transfert de maîtrise d’ouvrage. La vocation de cet équipement public est avant tout de satisfaire un public local, qu'il s'agisse de particuliers, d'associations ou de scolaires. Cette bibliothèque disposera d’une surface Hors Œuvre Nette d'environ 1 160 m2, où travailleront en permanence une douzaine de personnes. Elle viendra en remplacement de l’actuelle bibliothèque, très exigüe, de la place des Pavillons. Le présent document dresse les exigences fonctionnelles et techniques de la Ville de Lyon pour cet équipement public. Ce document est une annexe importante à la convention de maitrise d’ouvrage unique entre l’OPAC du Rhône et la Ville de Lyon. Il fixe les exigences de la Ville de Lyon. 1.2 - Calendrier prévisionnel des études et des travaux Le calendrier prévisionnel des études et des travaux est fixé par la convention de maitrise d’ouvrage unique. 1.3 - Enveloppe financière Outre la construction de la bibliothèque, le budget délibéré par le conseil municipal de la Ville de Lyon comprend également les équipements mobiliers de la bibliothèque, le matériel informatique et le fond documentaire. L’ensemble de ces équipements, matériel et fond documentaire n’est pas intégré dans la convention de maitrise d’ouvrage unique et dépend de la seule Ville de Lyon (hors mobilier spécifique). La convention de maitrise d’ouvrage unique fixe l’enveloppe financière affectée à la construction. Cette enveloppe correspond à l'ensemble des dépenses liées à cette construction, c'est à dire : - le coût des travaux de construction et d’aménagement de la bibliothèque pour une livraison « clé en main », le coût d’aménagement des abords immédiats, le mobilier spécifique (poste d’accueil, postes de prêts/retours) les honoraires de maîtrise d'œuvre - les honoraires de contrôle technique les honoraires de coordination SPS et de coordination SSI les frais de raccordements aux réseaux etc. 2 - MODES D'UTILISATION ET ESPACES DE L'EQUIPEMENT 2.1 - Utilisation du futur bâtiment Le réseau des bibliothèques de quartier remplit une mission de proximité, en complément des services de référence et d’étude fournis par la bibliothèque de la Part-Dieu. Compte tenu de la diversification des services et supports, et des exigences nouvelles des usagers, la bibliothèque doit être définie aujourd'hui avec ambition. La bibliothèque vise aussi bien les adultes que les enfants, les personne âgées que les collégiens, les travailleurs et les demandeurs d'emploi, les mères de famille et commerçants, les personnes à mobilité réduite aussi. Bref, c'est une bibliothèque polyvalente, mais son implantation dans un quartier en plein renouvellement doit attirer l’attention sur sa fonction d’espace public à l’intention de tous les habitants du quartier. A ce titre, on veillera à faciliter les séjours assez prolongés, les activités d’animation pour faire vivre le lieu, les espaces collectifs pour travail en groupe, la consultation d’Internet et l’utilisation du numérique Pour assurer cette polyvalence, elle doit : - proposer livres et périodiques, mais aussi toutes les ressources du multimédia et d'Internet - proposer une sélection raisonnée de vidéogrammes - proposer un programme culturel par le biais d’ateliers d’animation, organisation de conférences, … - s'adresser explicitement aux adultes et aux enfants de son aire géographique d'implantation - dans une offre encyclopédique d'un bon niveau de vulgarisation (niveau documentaire jusqu'au lycée inclus) Cette bibliothèque aura également trois axes forts : - une immersion dans le numérique au sein de tous les espaces et dans toutes les postures, tant par les postes proposés ou le wifi que par l’introduction massive de ressources en ligne (musique en ligne, jeux vidéos, accès à la bibliothèque numérique de la BmL, etc. - une facilitation de toutes activités permettant l’appropriation pratique et active des savoirs (autoformation, jeux vidéos, ateliers, etc.) - une attention particulière portée au confort du séjour dans les lieux : tablettes filantes, chauffeuses, poufs, tables de travail individuelles ou, dans les espaces dédiés, collectives, lumière chaude, etc. 2.2 - Dépendance et autonomie du bâtiment Cette bibliothèque s'inscrit dans un schéma de développement des bibliothèques sur l’ensemble de la ville de Lyon. Cela signifie qu'elle entretiendra de nombreuses relations avec d'une part la bibliothèque de la Part-Dieu et d'autre part les autres bibliothèques et médiathèques, dont celles de Jean Macé et de la Guillotière qui sont assez proches. Les relations avec la bibliothèque de la Part-Dieu ont pour conséquence principale de réduire au mieux les surfaces réservées au stockage des ouvrages hors libre accès. En effet, la bibliothèque centrale disposant d'un important silo à livres, il ne sera pas nécessaire de stocker des ouvrages dans des locaux spécifiques. Tous les ouvrages disponibles dans la nouvelle bibliothèque seront présentés au public. En revanche, des zones de services pour le transit des documents, leur préparation et leur entretien devront être créées. En effet, la Bibliothèque de Lyon propose à ses lecteurs la possibilité de réserver un livre à distance et de le prendre dans la bibliothèque de quartier souhaitée. Il en est de même pour le retour des ouvrages. Ainsi, un document peut être emprunté dans un établissement et rendu dans un autre. Le transit d’un document d’un établissement à l’autre est pris en charge par le service « navette » - localisé à la Bibliothèque de La Part Dieu après un tri réalisé au sein de la bibliothèque centrale. D'autre part, le personnel de ce nouvel établissement sera organisé sous la responsabilité d'un directeur. Les équipes seront autonomes dans leur fonctionnement, même si la bibliothèque centrale restera chargée de la coordination de l'ensemble des interventions sur la ville de Lyon. L'équipement impliquera nécessairement une certaine polyvalence du personnel qui, bien qu'attaché à un secteur, devra être à même d'intervenir en fonction des besoins et aléas quotidiens. L'organisation des espaces de travail du personnel prendra en compte cette exigence de flexibilité. 2.3 - Espaces à aménager 2.3.1 - Hall (environ 80 m² - dont 40 m² espace presse) Le hall d’entrée doit être traité de façon très accueillante, ouvert visuellement sur l’ensemble des espaces. L’entrée se fait par un sas avec portes vitrées à ouverture automatique à déclenchement entrée-sortie, débrayable. Un interphone permet l’accueil de visiteurs en dehors des horaires d’ouverture. Le report d’appel est dirigé vers les postes d’accueil situés dans la partie 3.2. et dans le bureau collectif. On soulignera la fonction essentielle du hall. Celui-ci remplit de multiples fonctions : - Il doit refléter l’activité de l’équipement dès l’entrée. Lieu d'information générale sur la vie de l'arrondissement et de la ville, il est le lieu des renseignements d'orientation et d’information sur le fonctionnement de la bibliothèque. Des présentoirs pour les prospectus concernant les évènements culturels, la vie locale, etc, sont ainsi disposés dans le hall. Des supports d’affiches (fixés sur cloisons vitrées et donnant sur l’extérieur) permettent de communiquer des informations au public hors heures d’ouverture. - C’est la zone de sécurité de la bibliothèque : des portiques antivol sont disposés dès le sas d’entrée, installés de façon à ne pas perturber le fonctionnement de l’automate de retour. - C’est un lieu qui doit pouvoir fonctionner de façon autonome lors de la fermeture des espaces de lecture : il doit donc pouvoir rendre inaccessible ce plateau de lecture le soir par exemple, lorsque se déroulent des animations ou des conférences. - Sur cette entrée se situeront les accès aux toilettes publiques adultes, à la salle d’animation-auditorium et à l’espace magazines, permettant un fonctionnement autonome du secteur en dehors des heures d’ouverture de la bibliothèque. L’équipement autonome en arrivée d’eau et d’électricité permettra d’envisager l’installation éventuelle de distributeurs automatiques de boissons. - Dans cette entrée, un automate est dédié au retour des documents, avec aménagement pour 1 bac de retour réservations et emplacement pour deux chariots permettant sans déplacement des lecteurs la dépose des documents retournés. Une file d’attente doit être possible devant l’automate sans gêner la circulation. Proche de cet automate doit se trouver un local clos destiné à accueillir les caisses de documents destinés à la navette. - un poste d’accueil semi-debout, situé non loin des portiques antivol et de l’automate de retour, permet le renseignement rapide et l’orientation des visiteurs, ainsi que la confirmation d’inscription des lecteurs qui se seraient pré-inscrits en ligne, une opération de prêt rapide ou un retour en cas d’affluence, une surveillance des passages, le retrait d’une réservation, etc. ; un rayonnage proche et « protégé » des incursions des curieux (étagère pouvant être fermée) accueillera les réservations disponibles pour les abonnés. Ce poste doit pouvoir, en cas de forte affluence, effecteur du prêt retour (donc avec téléphone, plaque RFID, poste d’ordinateur pro, logiciel et matériel de paiement, encaissement sécurisé, tablette pour pose des documents dimensions mini 75 cm). En outre, le hall comporte un espace magazines et presse (40 m² environ) : secteur peu cloisonné facilement accessible, il présente une vitrine de l'actualité à travers notamment l'offre de journaux, revues et magazines. Cet espace, très plébiscité par le public, doit être facilement accessible depuis le hall. Il est aménagé de façon à le rendre très convivial, à l’aide de fauteuils, tables de consultation (pour la lecture des journaux) de présentoirs pour les périodiques, et éventuellement de lampes d’appoint. Il serait très intéressant que cet espace puisse également communiquer directement avec le plateau de lecture (ce dernier accès pouvant être fermé lors des heures de fermeture du plateau de lecture) En raison de la concentration des flux de circulation au niveau du hall d’accueil, il fera l’objet d’un traitement acoustique soigné. 2.3.2 - Plateau de lecture (environ 515 m²) Le plateau de lecture doit être facilement accessible depuis le hall et la circulation principale de l’établissement, et être pleinement visible depuis le hall. Il est organisé de façon à faciliter la communication entre les différents zonages qui y seront aménagés. C’est un espace non cloisonné, ou partiellement (voir plus loin), dont les circulations sont organisées à l'aide du mobilier (sièges, étagères, bacs BD). Ce mobilier, adapté notamment aux enfants dans l’espace qui leur est dévolu, est agencé de façon à permettre la circulation des agents avec des chariots de livres, des personnes à mobilité réduite, et ponctuellement des parents avec des poussettes. Le plateau de lecture propose des livres, cédéroms, cassettes vidéo, etc. Des points d'accès au catalogue et aux ressources numériques de la bibliothèque ponctuent l'espace, et des tables de lecture sont réparties, dotées systématiquement de prises électriques. Ce plateau de lecture s’organise en zones plus spécifiques : L’espace d’accueil (environ 30 m²) vient immédiatement après le hall. Il comprend deux (ou trois, selon la configuration du lieu) postes d’accueil-renseignement assis à bonne distance l’un de l’autre (confidentialité des échanges), qui permettent en côte à côte (position assise éventuelle du lecteur) une gestion des inscriptions « complètes » des lecteurs, la gestion de renseignements plus complexes (conflits sur les cartes d’abonnés), l’accueil de publics handicapés, les rendez-vous pour accueils spécifiques ; ces derniers postes peuvent également faire du prêt ou du retour. Pour ces deux ou trois postes, des files d’attente doivent être possibles, la place ménagée à côté de chaque poste pour un chariot, et les postes équipés de téléphone, plaque RFID, poste d’ordinateur pro, logiciel et matériel de paiement, encaissement sécurisé, tablette pour pose des documents dimensions mini 75 cm. A l’arrière de chacun de ces 2 (ou 3) postes, un espace suffisant doit permettre le stockage des documents en retour, la manutention et la manœuvre des chariots de livres. Au bout de cette zone d’accueil, et à proximité de la zone adultes, place pour un automate de prêt avec emplacement disponible pour un chariot (si l’automate est utilisé ponctuellement pour le retour des documents). Emplacement pour file d’attente possible. L’espace documentaire « adultes » (environ 260 m²) doit permettre et le butinage dans les rayonnages et présentoirs, et le séjour long des visiteurs. Des « blocs » de plusieurs postes de consultation Internet relativement contigus sont disposés de façon à faciliter la surveillance. On privilégiera une disposition distinguant deux « flux » : les visiteurs qui butinent pour emprunter, et les séjourneurs qui lisent et travaillent assis. Les deux attitudes doivent voisiner sans se gêner mutuellement. L’ensemble de cet espace doit laisser une large place au numérique. L’espace enfants (environ 165 m²): espace non cloisonné spécialement destiné aux jeunes. En son sein, un espace non cloisonné (de l’ordre de 6 m²) permettant de déposer les poussettes des très jeunes enfants est souhaitable. L’ensemble de cet espace doit laisser une large place au numérique, avec des « grappes » de postes informatiques. Un automate de prêt est installé à proximité de cette zone enfants. L’espace enfants comprend une zone petite enfance: espace non cloisonné spécialement destiné aux tout-petits. Il est aménagé dans un secteur calme de l’espace enfants, à l’aide de tapis et mobilier adapté. Des toilettes destinées aux enfants (12 m²) sont situées à proximité de l’espace enfants. Le plateau de lecture dispose de deux postes d’accueil et de renseignements (l’un côté adultes, l’autre côté enfants), permettant le dialogue en côte à côte, localisés de façon à être facilement visibles depuis la circulation principale. L’un des deux doit permettre facilement la surveillance de l’espace ados-jeux vidéo. Rappel : deux automates de prêt sont disposés dans les zones adultes et enfants, l’un des deux étant situé non loin de la zone accueil L’implantation et le nombre de postes de renseignements peuvent varier selon les contraintes de la configuration du bâtiment. 2.3.3 - Espace numérique (environ 35 m²) La demande pour le numérique s'accompagne d'une demande de médiation, sous forme d’ateliers collectifs ou d’accompagnement individuel. L'espace numérique, clairement défini dans l'espace et cloisonné de vitrages, rassemble de 10 à 12 micro-ordinateurs donnant accès à des didacticiels, à Internet etc., avec l'assistance d'un médiateur (animateur-formateur). Il peut être prévu un système de cloisonnement partiel, entre les tables de travail, pour l’installation des postes informatiques, afin de favoriser l’utilisation des logiciels d’auto-apprentissage et notamment des apprentissages de langues. La localisation de cet espace et l’implantation des postes informatiques sont étudiées de façon à éviter les problèmes liés aux reflets sur écrans ou aux éblouissements (exposition de la salle, protections solaires…). Un poste de travail pour le formateur est localisé dans l’espace multimédia. Ce poste est informatisé. Un second poste d’animateur numérique, informatisé et équipé d’une imprimante pour les impressions pour le public (service payant) est situé à proximité de l’EN, accessible même lorsque ce dernier est fermé. L’espace numérique est facilement accessible depuis le plateau de lecture. Cloisonné, il dispose d’une cloison vitrée pour faciliter la surveillance. 2.3.4 - Espaces publics d'animation et d'action culturelle ou pédagogique (auditorium – 80 m² -, salle d’ateliers/jeux vidéo – 25 m²-, salle des groupes – 35 m², stockages – 12 m²) II s'agit nécessairement d'espaces cloisonnés et insonorisés, divisés en fonction du public (adultes ou enfants). L'auditorium : espace cloisonné et insonorisé d’environ 80 m2 incluant la salle d’animation proprement dite espace à usage scénique ou d'animation (environ 74 m²), une petite régie technique pour le matériel audiovisuel (environ 6 m). Comme signalé plus haut, il est souhaitable que cette salle donne sur l’entrée et puisse être accessible en dehors des heures d’ouverture de la bibliothèque. Par ailleurs, un accès également possible depuis les espaces de travail interne est intéressant. La salle sera pourvue d’un écran de projection à enroulement électrique, d’une sonorisation d’ambiance par haut-parleurs. Cette salle sera équipée selon les normes en vigueur pour les auditoriums. L’ensemble de ces locaux d’auditorium (ainsi que les sanitaires publics), doivent être accessibles, hors horaires d’ouvertures, depuis le hall, tout en interdisant l’accès du public aux zones de lecture. La salle d'ateliers (environ 35 m² ) sera dédiée à des animations diverses : jeu vidéo, heure du conte, ateliers théâtre, peinture… Il y est inclus une arrivée et une évacuation d'eau (dans une alcôve pouvant être dissimulée par des portes coulissantes). Le mobilier sera très mobile. Proche de cette salle d’ateliers sera disposée un local de stockage (12 m²) servant tant à entreposer du matériel d’animation que du mobilier complémentaire ou en instance. La salle de réunion des groupes (25 m²) est un espace cloisonné avec des vitrages sur au moins un côté, permettant un contrôle extérieur des activités. Cette salle, dotée d’un accès informatique permet l’organisation de réunions pour des partenaires du quartier, ou peut servir de salle de travail en groupe. 2.3.5 - Espaces de bureau (environ 102 m²) Ces espaces, distincts des espaces publics, permettent d'une part la gestion du travail interne, d'autre part la décompression du personnel au moment des pauses. Plusieurs ensembles peuvent être distingués : Un espace de travail collectif (environ 50 m²), dans lequel chacun dispose de son poste personnel. Les agents réalisent leur travail de recherche documentaire, la préparation des commandes et des animations, la préparation des documents avant leur mise à disposition du public… Le personnel partage ainsi son temps entre les espaces public (accueil au niveau de la banque ou des postes de renseignements, remise en rayons des documents, animation) et le travail interne. Le bureau collectif est aménagé sous la forme d’un bureau paysagé. En plus du mobilier de bureau, il est nécessaire de prévoir des espaces de circulations suffisants pour les chariots de livres. Il sera également prévu un poste supplémentaire pour la préparation et les petites réparations de documents. Il pourra y être entreposé le coffre-fort contenant les caisses de la banque d’accueil. Depuis cet espace, la liaison avec les espaces de lecture et la banque d’accueil sera facilitée, notamment avec les chariots de livres. Un local stockage de matériel. Ce local sera contigu, voire communicant avec le bureau collectif. Un bureau cloisonné (15 m²), permettant l'isolement d'un responsable et préservant la confidentialité de certains entretiens. Il permet de recevoir 1 ou plusieurs personnes. Un espace, distinct, (environ 18 m²) pour la détente du personnel (espace disposant d'une arrivée et d'une évacuation d'eau + plaque chauffante deux feux + frigo + évier). Des vestiaires : des casiers individuels fermant à clef (pour les sacs) et des patères sont mis à disposition du personnel. Il pourra également y être entreposé le coffrefort. Certaines cloisons seront vitrées sur allège. Les portes de communication entre la zone publique et la zone bureau devront être verrouillées par système à badges magnétiques. Les ouvertures donnant sur l’extérieur seront traitées de façon à ménager un apport de lumière naturelle tout en conservant pour le personnel une discrétion vis-à-vis de l’extérieur. Des sanitaires seront prévus dans la zone « bureau ». 2.3.6 - Locaux techniques Des locaux techniques et de stockage seront prévus : locaux de stockages pour les salles d’animation, locaux fermés de remise des caisses de transit pour la navette – très facilement accessibles depuis l’aire de stationnement de la navette-, locaux de rangement du matériel du personnel dans l’espace de travail interne, local ménage, local poubelle, local de la centrale de traitement de l’air, local VDI, local TGB et chaufferie. Il faudra prévoir un local ménage à chaque niveau le cas échéant. Différents sanitaires seront prévus (personnel, public, hommes, femmes, handicapés). 2.3.7 - Parkings et aires de services Un dispositif de retour rapide des ouvrages devra être directement accessible depuis les circulations du personnel et depuis la rue. Il n’est pas demandé de place de stationnement pour le public ou pour le personnel. Toutefois, le projet devra être conforme au P.L.U.. Un espace vélo pour le personnel, ou commun pour le personnel et le public est à prévoir. Une zone protégée de la circulation des rues environnantes permettra, à proximité de l’entrée du personnel, les opérations de chargement et de déchargement des documents. L’accès se fera de plain-pied afin de faciliter les manutentions de caisses de documents. Cette zone devra permettre le stationnement d'une camionnette. Elle sera à l’abri des intempéries. Il pourra être prévu des bornes motorisées pour en protéger l’accès. Depuis l’entrée du personnel, la liaison vers le local stockage des caisses navette sera également aisée afin de faciliter les manutentions de caisses de documents pour le personnel de la navette. Il faut prévoir une boite aux lettres importante (livraison de nombreuses revues) permettant le dépôt par la Poste du courrier même hors heures d’ouverture de l’équipement. 2.4 - Surfaces à aménager Compte tenu des fonctions variées d'une bibliothèque d'arrondissement, on établira la surface utile dans une fourchette, hors circulation non inférieure à 900 m2 et non supérieure 1150 m2. Le tableau ci-après récapitule les surfaces à prendre compte. Chap. Zone Local Surface utile Locaux annexes Hall d'accueil 3.1 Hall 40 3.1. Espace presse magazines 40 3.1 stockage caisses navette 3.7 Sanitaires publics total hall 80 Plateau de lecture 3.2. Zone accueil 30 3.2 zone enfants 165 3.2 zone adultes 260 3.7 Sanitaires enfants total espace lecture 505 Animation 3.4 auditorium 74 3.4. Régie auditorium 3.4 Ateliers – jeux vidéo 35 3.4 Salle de travail en groupe-réunion 25 3.4 stockage matériel ateliers et réserve Espace numérique et multimédia 3.3 Espace ateliers numériques 35 total animations et multimédia 169 Espaces de travail interne 3.5 Espace de travail collectif 50 3.5 Bureau 15 3.5 salle de détente 18 3.5 Sanitaires personnel 3.5 Vestiaires personnel 3.5 Stockage matériel bureaux total bureaux 83 Locaux techniques 3.6 local ménage 3.6 local poubelles 3.6 local TGBT 3.6 local VDI 3.6 local chaufferie, traitement d'air et rafraîchissement total locaux techniques 0 Total surface utile (hors stationnement et desserte) 812 Circulations 5% Total S.H.O.N. (hors stationnement et desserte) + 15% Total 8 12 20 40 40 8 12 100 10 10 30 165 260 10 515 12 74 6 35 25 12 18 35 187 6 3 10 19 50 15 18 6 3 10 102 6 6 5 3 3 20 37 104 6 5 3 3 20 37 891 45 1 076,40 3 – SPECIFICATIONS FONCTIONNELLES 3.1 – Accessibilité et lisibilité - Accessibilité urbaine : une bibliothèque de proximité est d'abord associée à un environnement de services quotidiens ou hebdomadaires, tels les commerces alimentaires, les supermarchés, les banques ou les pharmacies. Toute bibliothèque située à proximité de tels services est ainsi assurée de développer son public. Le fonctionnement très largement ouvert d'une bibliothèque, et la forte fréquentation qu'elle connaît (de 100 000 à 150 000 visiteurs par an) conduisent à recommander l'implantation d'un bâtiment spécifique, ou au moins un accès public indépendant, et d'éviter au maximum l'inclusion de la bibliothèque dans un bâtiment multifonctions. - Accessibilité physique du bâtiment : compte tenu des publics variés (enfants, mamans avec poussettes, personnes âgées, etc.), il est indispensable que la bibliothèque soit accessible en rez-de-chaussée et de plain-pied. - Plan et niveaux : la bibliothèque toute entière est sur un seul niveau, en rez-de-chaussée. On évitera les rampes en interne, sources de déperdition d'espace de classement et de consultation. - Lisibilité immédiate des espaces : La bibliothèque doit être conçue comme un outil performant de recherche d'information. Il faut donc que l'ensemble des espaces de lecture "s'offrent", directement depuis le hall, pour le visiteur. Ainsi, chacun saura où aller rapidement, mais sera aussi tenté par d'autres secteurs. Il est primordial pour le bon fonctionnement de la bibliothèque qu'elle puisse bénéficier d'un effet vitrine. L'idéal est de pouvoir rendre visible depuis l'extérieur l'activité essentielle de la bibliothèque : recherche d'ouvrage et lecture. La signalétique extérieure est très importante. 3.2 – Modularité et flux - Modularité des espaces publics : à l'exception des salles d'animation qui doivent être parfaitement isolées (phoniquement entre autres), les espaces publics sur un même plateau doivent être extrêmement dégagés. Cela suppose pour ces espaces : - le moins possible de poteaux de soutènement - une légèreté des éventuels cloisonnements, rendant possible le réaménagement de l'espace à moindres frais. - Afin de faciliter la circulation des lecteurs dans le bâtiment, et d'optimiser l'organisation du travail, l'ensemble des opérations de retour des documents est centralisés au niveau du hall, non loin de l’entrée. Les visiteurs peuvent ainsi se débarrasser de leurs documents sur la borne de retour avant d’aller dans l’ensemble des espaces. Inversement, les opérations de prêt se font de façon automatisée au moyen de bornes réparties dans les espaces, et s’il y a affluence (ou préférence pour le contact, ou panne d’automate) sont concentrées dans le hall avec des opérateurs humains. La volonté de créer des espaces largement ouverts, visibles et accueillants peut sembler contradictoire avec la notion de contrôle des entrées et des documents dans une bibliothèque. Le principe retenu est de réaliser un point de contrôle unique, à proximité de l’entrée. En amont de la zone contrôlée, on trouvera les sanitaires destinés au public, ainsi éventuellement que l’accès à l’auditorium-salle d’animation adultes. En aval, tous les espaces de lecture sont accessibles aux publics. Les espaces de bureau doivent être regroupés et positionnés autant que possible à équidistance des divers espaces publics pour faciliter l’intervention rapide du personnel vers ceux-ci. Toutes les dispositions seront prises pour faciliter le transit des documents (largeur de circulations suffisantes). - L'entrée et la sortie du public doivent se faire par un accès général unique, dans lequel on distinguera les sens sortie et retour (pour des questions de statistique des visiteurs et d'installation de système de sécurité antivol). La circulation entre les différents espaces cloisonnés doit être très aisée. 3.3 – Ergonomie Dans une bibliothèque les manutentions d’ouvrages sont extrêmement nombreuses et peuvent engendrer des pathologies importantes et des arrêts de travail. Une attention particulière devra être portée aux aspects ergonomiques des les différents espaces, en particulier : - aire de service - zone navettes avec opérations de chargement / déchargement - liaison zone navettes - zone bureau - liaison zone bureau - zones de lecture - liaison zone de retour (hall) – zone bureau - liaison postes d’accueil – zone bureau 3.4 – Sécurité - confort des usagers et du personnel - L'attraction que connaissent les bibliothèques conduit à être particulièrement vigilant sur les questions de sécurité : sécurité des personnes, avec la prévision de circulation contrôlées, entre espaces internes et espaces publics ; sécurité des biens, avec portillon antivol et baies vitrées sécurisées. - La gestion de la lumière est essentielle pour le confort de lecture. Il est recommandé de privilégier la lumière naturelle, en évitant le soleil direct, source de chaleur excessive comme destructeur des documents. Les emplacements des postes de consultation seront étudiés pour ne pas être gênés par les reflets lumineux. - La bibliothèque sera dotée d’un accès wifi ; aussi, il est impératif que l’ensemble des places de consultation assis à des tables ou tablettes soient dotées de prises électriques permettant l’alimentation des ordinateurs portables. 3.5 – Schéma fonctionnel Détente Contrôle d’accès Administration et services Vestiaires Consultation et lecture Espace de travail collectif Préparation documents Stockage matériel Espace public Sanitaires Accès depuis l’extérieur Automate Retour ouvrages Sanitaires public adultes Bureau Entrée personnel Sas d’entrée Portiques antivol Hall Espace actualité accueil rapide auditorium régie Local stockage caisses navettes Zone accueil Accueil assis P/R Accueil assis P/R Plateau de lecture Salle groupes Automate prêt Espace numérique Chaufferie adultes Local CTA Ateliers Local TGB enfants Local VDI Stockage Local poubelles Automate prêt Sanitaires enfants Ménage 4 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES 4.1 - Réglementation Ce chapitre résume les diverses considérations techniques et les caractéristiques des éléments à prendre en compte pour la conception du bâtiment. Le contenu des normes et des textes réglementaires en vigueur, leurs applications, et le cas échéant la prise en compte de leur évolution, restent de la responsabilité du maître d'œuvre. Il conviendra également de respecter les réglementations concernant : - les établissements recevant du public (ERP), - l'accessibilité des personnes handicapées, y compris pour la partie « lieux de travail » - la réglementation sanitaire départementale et le code du travail, - la réglementation thermique RT et les normes basse consommation Les locaux réalisés devront être conformes, en tout point, aux différentes règles en vigueur au moment de la livraison, pour permettre à la Ville de Lyon d’exploiter son équipement en toute légalité. Enfin, les concepteurs devront respecter le "Cahier des Charges Techniques" réalisé par les Services Techniques de la Ville de Lyon ainsi que le référentiel technique Voix-Données-Images établi par la Direction des Système d'Information et des Télécommunication de la Ville de Lyon. 4.1.1 – Sécurité incendie S’agissant d’un Etablissement Recevant du Public, il y a lieu d’être particulièrement vigilant sur ces questions de sécurité. Les Maîtres d’Œuvre veilleront à concevoir un projet respectant les règles de sécurité. L’établissement doit pouvoir accueillir environ 300 personnes auxquelles il faut ajouter le personnel. A priori, l’établissement sera en ERP de 4ème catégorie, type S et partiellement type L (salle d’animation). A ce titre, il est nécessaire d’intégrer certaines obligations réglementaires : - Evacuation rapide de la totalité des occupants dans les conditions de sécurité maximale - nombre de sorties de secours réglementaires. Compte tenu de l’effectif envisagé, il est nécessaire de prévoir au minimum 3 sorties totalisant 5 UP. - accès facilité depuis l’extérieur pour l’intervention des services de sécurité et de lutte contre l’incendie, - limitation de la propagation de l’incendie à l’intérieur et à l’extérieur des locaux - désenfumage des locaux. Le calcul des surfaces (efficaces) de désenfumage se fait à raison de 1/100° de la surface de planchers. Il sera également tenu compte de la propagation des fumées aux autres parties du bâtiment - isolation coupe feu des locaux et des gaines par rapport aux tiers (parkings, logements, parties communes). N.B. : L’obligation de désenfumer la bibliothèque est à prendre en compte dès les premières esquisses. En effet, les besoins en amenées d’air et en évacuations de fumées (sans risques pour les tiers) peuvent conduire à disposer de gaines coupe feu allant jusqu’en toiture. Les accès et servitudes correspondants sont à intégrer 4.1.2 – Réglementation handicapés Le local devra être conforme aux normes en vigueur en matière d'accessibilité des personnes handicapées, aussi bien celles à mobilité réduite, que les malvoyants ou les malentendants. Il y a lieu, entre autre, de prendre en compte : - l’accessibilité de l’environnement urbain - l’accessibilité autonome (plain-pied ou rampe douce) pour l’accès au bâtiment - l’accessibilité des différents espaces internes. L’impératif concerne aussi bien le personnel que le public. 4.1.3 – Réglementation sanitaire départementale et le code du travail Le maitre d’ouvrage unique a l’obligation de respecter les réglés en vigueur, en particulier la Réglementation sanitaire départementale ainsi que le Code du Travail, notamment - Partie législative : article L..4532-16 – Intervention ultérieure sur l’ouvrage - Partie réglementaire : titre I du livre II de la quatrième partie « obligation du maitre d’ouvrage pour la conception des lieux de travail ». Par ailleurs, il est rappelé que la Ville de Lyon emploie du personnel pour faire fonctionner ses bibliothèque et qu’à ce titre, elle est également tenue de respecter le Code du Travail et en particulier le titre II du livre II de sa quatrième partie « obligation de l’employeur pour l’utilisation des lieux de travail ». 4.1.4 – Réglementation thermique RT et les normes basse consommation La réglementation thermique à prendre en compte est celle en vigueur au moment du dépôts du permis de construire. A priori, il s’agit de la RT 2012. 4.2 - Éléments techniques 4.2.1 – Démarche de haute qualité environnementale ( HQE ) Indépendamment des règlementations thermiques de construction, les Maîtres d’Œuvre sont invités à intégrer, dès la conception du projet, la dimension énergétique et environnementale. Pour cela, ils devront s’inspirer des recommandations de la démarche HQE. Cette réflexion devra intégrer les exigences suivantes : - création d’un environnement intérieur sain et confortable pour les usagers - maîtrise des impacts du bâtiment sur son environnement extérieur - préservation des ressources naturelles grâce à l’optimisation de leur utilisation. Conformément aux souhaits de la Ville de Lyon, la démarche sera conduite en mettant en relief les cibles suivantes : - Eco-construction : - Cible 1 : relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat (niveau performant) - Cible 2 : choix intégré des procédés et produits de construction (niveau performant) - Cible 3 : chantiers à faibles nuisances (niveau performant) - Eco-gestion - Cible 4 : gestion de l’énergie (niveau très performant) - Cible 5 : gestion de l’eau (niveau de base) - Cible 6 : gestion des déchets d’activité (niveau de base) - Cible 7 : gestion de l’entretien et de la maintenance (niveau performant) - Confort - Cible 8 : confort hygrothermique (niveau très performant) - Cible 9 : confort acoustique (niveau très performant) - Cible 10 : confort visuel (niveau très performant) - Cible 11 : confort olfactif (niveau de base) - Santé - Cible 13 : qualité sanitaire de l’air (niveau de base) - Cible 14 : qualité sanitaire des espaces (niveau de base) - Cible 15 : qualité sanitaire de l’eau (niveau de base) Les avantages économiques à long terme et en particulier la réduction des coûts de fonctionnement (chauffage, ventilation, rafraîchissement, éclairage, …) seront à privilégier. Le véritable enjeu sera d’atteindre une qualité globale du projet par une démarche qui prend en considération les problèmes environnementaux tout en maîtrisant la qualité architecturale et la dimension économique. 4.2.2 – spécifications techniques générales Notion de coût global Les concepteurs s'attacheront à prendre toutes les dispositions tendant à réduire les frais de consommation des fluides (électricité, eau, gaz). L’ensemble du bâtiment doit être d’un entretien aisé et ergonomique, aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Il sera en particulier porté attention aux points suivants : - accessibilité et facilité de remplacement des éléments (faux plafonds, revêtements de sol, luminaires…), - accessibilité aux réseaux techniques pendant les heures d'occupation, - facilité de nettoyage des revêtements de sols et murs, - "autolavabilité" des façades et des protections solaires extérieures, - protection des angles et plinthes systématique dans les circulations, - renforcement des bas de porte dans les circulations de service (protection métallique), - accessibilité et mise en sécurité des façades pour leur nettoyage, voire des toitures en cas d'éclairage zénithal ou de terrasses végétalisées. La maintenance sera facilitée par : - l’isolement des éléments susceptibles d’être changés (vannes de sectionnement, repérages des circuits), - l’accessibilité de tous les organes techniques (clapets coupe-feu qui pourront être motorisés, gaines de ventilation…), - la mise à la disposition des services techniques et de maintenance de documents fiables (document technique contenant les plans d’exécutions, les documents techniques, un guide maintenance courante). Les concepteurs se reporteront également au cahier des préconisations de la ville de Lyon et respecteront les préconisations suivantes : Maintenance des installations techniques Généralités Conception des lieux de travail – INRS ED 718 Accès aux locaux techniques de plain-pied : -porte d’accès de 90 cm de large au minimum ; -palier de 90 cm minimum entre escalier et porte d’accès. Accessibilité au sol des installations Prévoir un dégagement suffisant pour intervenir en position debout, sinon : -Intervention accroupie : gabarit de l’espace de travail : hauteur = 1m20 cm à 1m30 – profondeur = 70 cm à 1m10 ; -Intervention à genoux : gabarit d e l’espace de travail : hauteur = 80 cm à 1 m – profondeur = 1m50 à 1m60 ; -Intervention allongée: gabarit d e l’espace de travail : hauteur = 46 cm à 60 cm – profondeur = 2m45. Accessibilité en hauteur et sécurité des installations Décret 65-48 du 8 janvier 1965 et Code du Travail -Installation des équipements techniques à une hauteur comprise entre 60cm et 1m80 au maximum à partir du sol. -Si implantation des équipements techniques à une hauteur ∃ 1m80 du sol , prévoir les moyens appropriés de manutentions d’objets lourds et encombrants. -Si implantation des équipements techniques à une hauteur ∃ 3m du sol , prévoir des dispositifs contre le chutes de hauteur ; les mesures de protections collectives seront prioritaires sur les mesures de protections individuelles : -accès permanents et protégés pour les accès en toiture ; -moyens d’arrimage et de stabilisation du « poste de travail » pour les interventions en façade ; -points d’ancrage et lignes de vie pour l’arrimage de protections individuelles, telles que les harnais. Travail en hauteur Généralités Décret 65-48 du 8 janvier 1965 et du Code du Travail Travail en hauteur : travaux à plus de 3m du sol. Les mesures de protection collectives seront prioritaires sur les mesures de protection individuelle. Protection collective Art. 5 du Décret 65-48 du 8 janvier 1965 -Protection interdisant la chute : -si travail à une hauteur ∃ 3 m du sol ou du plancher inférieur : installation de garde-corps placés à une hauteur de 90 cm et de plinthes de 15 cm de haut par rapport au plancher de circulation. -Protection limitant la chute : -installation de auvents, éventails, planchers pour arrêter une personne dont la chute libre reste ′ 3 m ; -installation de filets pour arrêter une personne dont la chute libre reste ′ 6 m. Protection individuelle Art. 16 et 17 du Décret 65-48 du 8 janvier 1965 Lorsque la durée d’exécution des travaux reste ′ à une journée ou lorsque la protection collective n’est pas envisageable, possibilité de mettre en place une protection individuelle. L’équipement de protection individuelle (E.P.I.) ne doit pas permettre une chute libre de plus de 1 m. Equipements : -harnais (E.P.I.) -lignes de vie ou points d’ancrage permettant de relier la harnais à la structure du bâtiment -longes -absorbeurs d’énergie. Exemples de travaux concernés : Maintenance des installations de chauffage, entretien ou remplacement de vitres de bâtiment, entretien de toitures, entretien ou arrosage d’espaces verts placés en hauteur… Accès handicaps L'ensemble du bâtiment doit être accessible aux handicaps physiques moteur, ce de trois façons impératives : - accessibilité de l'environnement urbain - accessibilité autonome (plain-pied ou rampe douce) pour l'accès au bâtiment - accessibilité des différents espaces internes, avec ascenseur adapté pour l'accès au niveau supérieur. L'impératif concerne aussi bien le personnel que le public (cf. Décret n° 2009-1272 du 21 octobre 2009 relatif à l'accessibilité des lieux de travail aux travailleurs handicapés). Circulations Les taux applicables aux surfaces utiles ont été exprimés dans les tableaux récapitulatifs. Ils doivent être considérés par les concepteurs comme des maxima. La notion de taux de circulation concerne tant les circulations horizontales que verticales, les sanitaires (lorsqu'ils ne sont pas affectés à une activité spécifique), les locaux techniques, et les petits locaux d'entretien affectés au nettoyage et au stockage des produits et du matériel. Rappelons que les concepteurs doivent chercher à minimiser l'emprise des circulations. Il faudra toutefois que tous les espaces soient accessibles avec un chariot de livres. La largeur minimum des circulations sera donc supérieure à 1,40 m. Sûreté des locaux et surveillance des équipements Il y a lieu d’être particulièrement vigilant sur les questions de sécurité : sécurité des personnes, avec la prévision de circulations contrôlées, et sécurité des biens, avec antivol et protection des accès. L’alarme anti-intrusion sera reportée vers une société de télésurveillance. Les accès Toutes les portes d'accès aux circulations réservées au personnel de la bibliothèque devront être équipées d'un passe magnétique (déclenchement à distance dans certains cas) et d'un dispositif de fermeture automatique des portes. Une caméra sera prévue à proximité de la zone de déchargement. D'une manière générale, toutes les portes d'accès extérieures à la bibliothèque seront équipées par des serrures avec passes magnétiques. La porte d'entrée principale pourra être équipée différemment. Il est à noter également que les sorties de secours ne doivent pas permettre le vol des ouvrages. Elles devront donc être équipées de ventouses électromagnétiques asservies à l'alarme incendie. Dimension des espaces de travail en bureau Code du travail, norme AFNOR NF X 35-102, Conception des lieux de travail ED 718 – INRS Les ratios de surface correspondent à la surface disponible rapportée au nombre de personnes. Les ratios présentés ci-dessous dépendant du type de travail réalisé dans les locaux. Ils incluent les allées de circulation et les rangements propres au poste. Ils sont calculés sur la base d’un mobilier de base incluant 1 bureau, 1 siège, et 2 sièges visiteurs et 1 armoire. Les mètres carrés indiqués sont des mètres carrés utiles excluant les circulations principales, les sanitaires, les archives et les espaces de réunion. - Situation de travail non informatisée : S = 9 m2/personne. - Bureau collectif ou espace paysagé : S = 10 m2/personne. 15 m2/personne à prévoir dans un bureau collectif où l’activité principale des agents est fondée sur des communications verbales. - Bureau individuel (avec accueil) : S = 12 m2. - Bureau individuel informatisé : S = 12 m2. - Seuil en dessous duquel l’agencement est extrêmement contraignant : S = 7m2/ personne. Si d’après l’analyse du travail, il est nécessaire d’ajouter du mobilier, des équipements ou d’autres dispositifs, cette surface doit être augmentée en conséquence. Largueur minimale du local en fonction du type d’utilisation : - Bureau administratif classique, largeur minimale = 260 cm. - Bureau informatique, largeur minimale = 280 cm. Proportions du local : Pour un local rectangulaire, rapport entre longueur et largeur : - ≤2 si S bureau ≤ 25 m2 ; - ≤3 si S bureau ∃ 25 m2. Hauteur sous-plafond : Les valeurs citées ci-dessous sont fonctions des risques d’éblouissement par les sources lumineuses. - valeur souhaitable : h = 2,80 m ; - valeur minimale : h= 2,5 m. Les espaces d’évolution et de circulation autour du poste de travail Code du travail, Organiser et concevoir des espaces de travail Espace derrière le poste : recul et dégagement du siège : d = 80 cm. Espace devant le poste : accueil : 80 cm ′d′120 cm. Circulation de dégagement (fonction de la fréquence) : 80 cm ′d′120 cm ; unités de passage définies dans la législation sur la sécurité incendie en fonction du nombre d’occupant. Entretien et nettoyage des locaux Locaux d’entretien Local spécifique fermant à clé. Implantation : un local par étage pour faciliter l’activité de nettoyage en limitant les déplacements avec manutention du matériel, notamment dans les escaliers. Surface : dimension suffisante pour recevoir un chariot d’entretien, une armoire de stockage des produits d’entretien, un aspirateur et éventuellement une auto-laveuse : S = 5 m2 (2m50 x 2 m) Equipement : vide seau mural avec grille porte-seau relevable placé à 50 cm du sol. Alimentation en eau chaude et froide. Les commandes à pulsion des robinets sont à proscrire. Points d’eau Points d’eau alimentés en eau chaude et froide implantés à chaque étage :ces points d’eau seront sous forme de vide seau mural. Les points d’eau principaux seront installés dans les locaux d’entretien. Des points d’eau intermédiaires seront installés dans les sanitaires en fonction de la configuration de la surface du bâtiment. 4.2.3 – Maintenance des installations techniques Un Etat Descriptif de Division en Volume sera établi sur la base du projet au stade APD. Il détaillera les servitudes d’accès aux installations et équipements techniques pour leur maintenance. Néanmoins, en liaison avec le coordonateur SPS, une attention particulière sera portée à leurs facilités d’accès pour le personnel mandaté par la Ville de Lyon pour assurer cette maintenance. La maintenance ultérieure des installations et des équipements techniques doit être prise en compte dès la conception de l’immeuble (cf. article L. 4532-16 du Code du Travail). Cela concerne en particulier les installations de chauffage, entretien ou remplacement de vitres de bâtiment, entretien de toitures ou d’éléments techniques en toitures (extracteurs, ventilation, traitement d’air…), entretien ou arrosage d’espaces verts placés en hauteur… Pour cela on privilégiera des accès aux locaux techniques de plain-pied avec des portes d’accès de 90 cm de large au minimum et des paliers de 90 cm minimum entre escalier et porte d’accès. Par ailleurs, pour les installations en hauteur et sécurité des installations, prévoir des dispositifs contre les chutes; les mesures de protections collectives seront prioritaires sur les mesures de protections individuelles : - accès permanents et protégés pour les accès en toiture ; - moyens d’arrimage et de stabilisation du « poste de travail » pour les interventions en façade ; - points d’ancrage et lignes de vie pour l’arrimage de protections individuelles, telles que les harnais. 4.2.4 – Choix des matériaux Il y lieu de rechercher la solidité et la robustesse, pour maintenir la qualité de lieux utilisés, en particulier dans les locaux accessibles au public et non contrôlés ainsi que la facilité de remplacement qui implique tant une aisance de démontage et d'accessibilité que le recours à des modèles et matériaux qui puissent être aisément réapprovisionnés sur de nombreuses années. 4.2.5 – Gros œuvre Flexibilité des espaces Afin d’être facilement aménageable, la zone publique sera constituée d’un grand plateau. Les concepteurs chercheront à réduire au mieux l'emprise des éléments porteurs du bâtiment afin de permettre une flexibilité maximum de l'ensemble des locaux. Ce point est particulièrement important pour les espaces de lecture du public, qui pourront évoluer à moyen terme, en fonction des demandes. Les espaces de bureaux et de service ne devront pas être cloisonnés par des murs porteurs. Charge au sol Compte tenu de l’évolutivité des espaces, la charge au sol des planchers doit être uniformément de 600 kg/m². Hauteurs minimales sous plafond Les hauteurs libres minimales seront les suivantes : Salles ouvertes au public : 3,5 à 4m Bureaux individuels : 2,5 m valeur minimale, 2,80 m souhaitable Autres espaces internes de travail : 3 m Auditorium : selon le parti pris architectural. Minimum : 4 m Distribution électrique et câblage informatique Compte tenu de l’importance accordée au multimédia, et de son évolution prévisible, il sera installé un cheminement des courants faibles et courants forts soit sous faux plancher généralisé à l’ensemble des espaces, soit par caniveaux techniques. Il y a donc lieux d’en tenir compte dans les hauteurs de dalles (seuils, accès, escaliers, ascenseurs….). 4.2.6 – Second œuvre Le choix des matériaux de second œuvre sera guidé par : - le faible impact sur l’environnement. - la recherche d'une pérennité des finitions. Ce type d'établissements doit être maintenu en état, ce qui implique une facilité de nettoyage des sols, des murs… - la recherche de la solidité, de la robustesse, là encore pour maintenir la qualité de lieux utilisés, en particulier dans les locaux accessibles au public et non contrôlés. - la facilité de remplacement qui implique tant une aisance de démontage et d'accessibilité que le recours à des modèles et matériaux qui puissent être aisément réapprovisionnés sur de nombreuses années. Menuiseries Il est rappelé l’interdiction d’utiliser des bois exotiques en provenance de forêts primaires dans les constructions publiques de la ville de Lyon. Par ailleurs, il sera fait usage de bois certifiés : - Menuiseries extérieures : bois européen - Menuiseries intérieures : bois blanc - Une exception pour les portes coupe-feu : bois dur, c'est-à-dire bois exotique non certifié. Fenêtres, baies et occultations L’ensemble des ouvertures sur l’extérieur devra être anti-effraction et isolants (thermiquement et phoniquement). Les fenêtres des espaces publiques seront équipées de système de fermeture à clef. Elles seront également équipées de système d’occultations mobiles (volets roulants extérieurs et stores intérieurs) Ces occultations mobiles (volets roulants, …) devront être également anti-effraction, et manipulables par système automatisé débrayable en système manuel. Des stores intérieurs, permettant une occultation des espaces seront prévus. Ils seront commandés électriquement, et débrayables pour une utilisation manuelle. Les baies ou fenêtres des espaces cloisonnés devront : - être traitées architecturalement de façon à éviter le regard direct de l’extérieur sur les activités de travail, - comporter des ouvrants. Sols murs plafonds Les sols seront traités en parquet à lames sur chant (épaisseur environ 24 mm), à l’exception : - des sanitaires, pour lesquels on prévoira un sol résistant et lavable de type carrelage ou équivalent. - des espaces de bureau pour lesquels on prévoira un sol mince. L’utilisation de dalles moquettes est à proscrire (difficulté d’entretien, moindre résistance à l’usure, hygiène). Les revêtements de sols minces seront traités antistatiques notamment pour les locaux équipés de matériel informatique. Ils seront également traités bactériostatiques et fongicides. Certains sols seront traités anti-poussière (détails dans les fiches techniques). Selon la norme UPEC (Usure, Poinçonnement, Eau, Chimique), le comportement de: Revêtements s'établit comme suit : - Hall : U4 P2 E1 C0 - Espaces publics : U3 P2 E1 C0 - Salle d'animation : U3 P2 E2 C1 - Sanitaires : U2 P2 E2 C1 - Espaces internes : U2 P2 E1 C0 Les murs seront traités en évitant tout revêtement accumulant la poussière. Ils seront également traités de façon à participer à l’isolement acoustique des cloisons et à la correction acoustique des locaux. Le plafond devra être très soigné. Installations sanitaires Dans les zones "petite enfance" les cuvettes seront adaptées à la taille des très jeunes enfants. Généralités Code du travail et Conception des lieux de travail – INRS ED 718 -Installations séparées pour les travailleurs masculins et féminins pour les établissements occupés par un personnel mixte. -Sols et murs imperméables et faciles d’entretien. Cabinets d’aisance Code du travail et Conception des lieux de travail – INRS ED 718 Implantation Ils ne doivent pas communiquer directement avec les locaux fermés où le personnel est amené à séjourner. Equipements -un cabinet et un urinoir pour 20 hommes ; -deux cabinets pour 20 femmes ; -un cabinet au moins doit comporter un poste d’eau de type lave-mains. Aération - Assainissement Code du travail Ventilation naturelle ou mécanique assurant un renouvellement d’air neuf minimum : 30 m3 d’air/h pour un cabinet isolé + 15 m3 d’air/h/équipement pour les cabinets groupés. Dispositions pour les travailleurs handicapés (à mobilité réduite) Code du travail et Conception des lieux de travail – INRS ED 718 Installations sanitaires appropriées pour les personnes handicapées physiques au même emplacement que les autres cabinets d’aisance. Lavabos Code du travail et Conception des lieux de travail – INRS ED 718 Equipement : un lavabo à eau potable et à température réglable pour 10 personnes au plus. Vestiaires Conception des lieux de travail – INRS ED 718 et Code du Travail Implantation Code du travail « local spécial…, isolé des locaux de travail et des stockages et placé à proximité du passage des travailleurs ». Aération-Assainissement Code du travail Ventilation naturelle ou mécanique assurant un renouvellement d’air neuf minimum : 25 m3 d’air/h/occupant Equipements Code du travail Un lavabo à eau potable et à température réglable pour 10 personnes au plus. Signalétique La signalétique comprendra : - la signalétique extérieure et l'enseigne générale (enseigne lumineuse), - la signalisation de sécurité et d'évacuation, - l’identification des locaux pour le public et le personnel, - l’identification des locaux techniques. La signalétique d'orientation sera étudiée et pris en charge par la Bibliothèque Municipale. Des systèmes de fixations murales et/ou au plafond seront néanmoins intégrés pour faciliter la mise en place de cette signalétique. La GTB Une gestion technique centralisée du bâtiment est exigée. Elle a pour objectifs de rationaliser et d'optimiser la gestion de l'énergie. Son utilisation et sa maintenance devront être simples d'emploi. Cette GTC sera néanmoins débrayable. Il n’est pas exigé que la sécurité et de la sûreté (alarme incendie, alarme anti-intrusion, comptage des entrées, contrôle d’accès) soient pilotés par la GTB. Ces fonctionnalités peuvent être remontées sur le même PC mais avec des logiciels différents. Il est toutefois impératif que la gestion des installations CVC soit totalement autonome et indépendante de toute autre installation technique. Les installations thermiques devront pouvoir être télé-gérées depuis le centre d’exploitation de la Ville de Lyon, basé à Caluire. Le matériel (automates, régulation) et les logiciels devront être compatibles avec ceux utilisés par ce centre. 4.2.7 – Fluides et réseaux L’ensemble des réseaux et comptages (adduction d’eau, électricité, gaz, téléphone, câble) seront indépendants des autres occupations du bâtiment (logements, commerces éventuels…). Pour les concessionnaires, les comptages seront facilement accessibles. Eventuellement, le raccordement à l’égout des eaux usées et eaux vannes peut être commun avec le reste de l’immeuble. Prévoir dans ce cas les servitudes correspondantes. Les VMC de la bibliothèque et des logements (ou des autres activités du bâtiment) doivent être indépendants. Des conduits séparés et isolés (coupe-feu) sont à prévoir. Les accès et servitudes correspondants sont à intégrer Les courants forts Les courants forts sont distribués dans l'ensemble du bâtiment conformément aux réglementations et normes en vigueur. Les courants forts seront distingués selon deux circuits : - Le courant fort, à destination de l’ensemble des postes et périphériques informatiques. - - Le courant fort pour d’autres usages L’ensemble des locaux sera également desservi par un réseau câblé de courants faibles utilisant indifféremment le transfert de données informatiques et les liaisons téléphoniques, par prises RJ45. Pour l’ensemble des locaux, on prévoira les points d’accès suivants : - points d’accès informatiques (1 point d’accès = une borne de 3 prises PC courant + 2 prises RJ45) : 120 points d’accès - prises PC « autres » : 80 prises L’ensemble des courants sera géré depuis une armoire en local technique. Prévoir un éclairage différencié et modulable selon les activités dans chaque zone Un onduleur permettra de secourir, pendant une durée de 20 minutes, les prises du local serveur informatique et pendant une durée de 10 minutes toutes les prises réservées aux équipements informatiques, celles des postes d’accueil, des automates, des bornes multimédia, des postes de travail informatisés… Le "local onduleur" sera climatisé. On prendra soin, de prévoir dans les couloirs de circulation, le hall et les escaliers, les prises nécessaires aux machines de nettoyage (prévoir une prise tous les 6 ml). Les courants faibles Le réseau des courants faibles concerne la distribution téléphonique, informatique, vidéo, son, détection incendie et détection intrusion. Compte tenu de l’importance et de l’évolutivité de l’informatique et du multimédia un réseau complet devra être installé. Un référentiel a été établi par la Ville de Lyon. Le concepteur devra impérativement intégrer ce référentiel dans son dossier de consultation des entreprises. Le standard téléphonique est installé dans la zone d'accueil au poste d’accueil / retour rapide. Le réseau alarme anti-intrusion couvre les espaces définis dans le chapitre "sûreté des locaux" ainsi que les accès du bâtiment. Il devra être compatible avec les autres systèmes existants dans le réseau des bibliothèques municipales dans la mesure où les ouvrages peuvent circuler d'un établissement à un autre. Un réseau son sera implanté dans les espaces publics et permettra d'annoncer, depuis le poste d’accueil, les heures de fermetures ou les messages destinés au public. Il couvrira également certains espaces du personnel pour les annonces et recherches. Un réseau son spécifique devra être installé dans l'auditorium. Il permettra de diffuser, depuis le poste de contrôle de cet espace, des extraits de musiques. Les haut-parleurs (de qualité haute -fidélité) devront être prévus en nombre suffisant pour que la musique puisse être diffusée en tous points de la pièce, sans que le volume sonore soit trop élevé. Un réseau vidéo desservira, l'auditorium et le hall. Il sera alimenté soit par le réseau câblé de la ville, soit depuis une antenne parabolique à implanter sur le toit de la bibliothèque. Ce réseau pourra être relié au réseau V.D.I. des salles de lecture. Le réseau V.D.I. La bibliothèque disposera d'une liaison spécialisée hauts débits avec la Bibliothèque centrale de la Part Dieu. Le réseau primaire sera réalisé en fibre optique. Le réseau capillaire étoilé (paires torsadées catégorie 6) sera totalement banalisé et pourra servir indépendamment le téléphone, l'informatique ou les images numérisées. Les prises terminales seront du type RJ 45. Les concepteurs devront mettre à disposition les prises de courants forts et faibles nécessaires au fonctionnement du mobilier. Il s'agit en particulier des alimentations des postes d'accueil, des postes multimédia et des postes de travail sur informatique. Il est nécessaire de prévoir un cheminement des courants faibles et courants forts soit sous faux plancher de +12 cm généralisé à l’ensemble des grands espaces, soit par tout autre système permettant une répartition au sol de bornes et points d’accès dans tous les espaces. La distribution des prises de courant et des prises RJ 45 se fera au moyen de plinthes à compartiments chaque fois que possible (petits locaux). Le nombre de prises et de bornes sera précisé lors de l’avancement de l’étude, en fonction de la configuration proposée des locaux. Le système de distribution des fluides (courants forts et faibles) sera conçu, d'une part afin de faciliter les différents aménagements et d'autre part afin de respecter les exigences de flexibilité. Une réserve d'espace sera systématiquement respectée (50%) dans les gaines, chemins de câbles ou distributions terminales afin de permettre le renforcement en tout point du réseau. Dans les salles de lecture et celles destinées au public, il est impératif que le principe de distribution des alimentations, courants forts et faibles, permette une flexibilité des aménagements mobiliers (bornes multimédia, postes de travail informatique, postes d'accueil). Une trame de caniveau devra donc être créée dans ces espaces et permettra d'alimenter les postes de travail multimédia, les bornes d'information… selon plusieurs types d'agencement. La trame retenue sera d'environ 3 x 3 m afin de permettre un renforcement du réseau. D’une manière générale, un bloc de 2 RJ45 et 3 PC sera placé tous les 9 à 10 m² avec une augmentation de la concertation en certaines zones stratégiques. Dans le hall, la zone d’accueil et la zone exposition, les concepteurs prévoiront des prises de sol encastrées (courants forts et faibles). Alarmes En cas de déclenchement de l'alarme, le personnel doit pouvoir rapidement intervenir. Toutes les alarmes devront être reportées vers la zone d’accueil et dans la zone de bureau. Les alarmes incendie et anti-intrusion, hors des heures d'ouvertures, seront reportées vers le centre de supervision de la Ville de Lyon et/ou une entreprise de télésurveillance. Le matériel et le protocole de communication devrons être compatibles (protocole « Contact ID » par exemple). 4.2.8 – Ambiance et environnement physique des espaces Chauffage – rafraichissement – ventilation La qualité thermique du bâtiment devra au minimum répondre à la norme RT en vigueur au moment de la réalisation du projet. Il répondra aux exigences de construction « BBC ». Les Maîtres d’Œuvre s’attacheront à proposer toutes les solutions énergétiques envisageables respectant la démarche H.Q.E. et favorisant les économies d’énergie et donc les préoccupations du Maître d’Ouvrage. A ce titre, il sera privilégié une isolation par l’extérieur et la mise en place de brise soleil extérieurs. Il est par ailleurs nécessaire de prendre en compte les contraintes réglementaires. Par exemple, en cas de chaufferie gaz : - ventilation du local « chaufferie », - évacuation des gaz brulés (gaine jusqu’en toiture), - isolation coupe feu du local et des gaines par rapport au tiers. Des conduits réglementaires, indépendants du reste du bâtiment seront à intégrer dès les premières esquisses. Les accès et servitudes correspondants sont également à intégrer, notamment si la production de fluide chauffant serait envisagé en toiture. Les conditions de confort à obtenir sont les suivantes : • La température de l'ensemble des locaux doit être de 19°C, conformément au code de la construction (article 131.20). Un dispositif de rafraichissement doit pouvoir être mis en route si la température excède 26 °C. Le dispositif de rafraichissement sera dimensionné pour que la température intérieure des locaux soit à – 6°C par rapport à l’extérieur. Code du travail, Conception des lieux de travail – INRS ED 718 – Norme AFNOR NF X 35-203 Equipements et caractéristiques des locaux de travail doivent permettre d’adapter la température à l’organisme humain pendant le temps de travail. Adaptation de la température en fonction de la destination spécifique des locaux annexes (sanitaires, restauration,…) -Activités physiques légères : T moyenne = 18° à 20°C. -Activités physiques intenses : T moyenne = 15° à 17°C. -Douches, vestiaires : T moyenne = 20° à 23°C. Au-delà de 30°C, la fatigue devient excessive quelle que soit l’activité. -Vitesse de l’air Conception des lieux de travail – INRS ED 718 En dehors des zones de captage de polluants, vitesse de l’air ambiant : -en hiver, v≤0,15 m/s ; -reste de l’année, v≤0,25 m/s. • Le taux d'hygrométrie souhaité est de 50 %, ± 10%, été comme hiver. Toutefois, on évitera des installations lourdes d’humidification/déshumidification pour un tel équipement. Conception des lieux de travail – INRS ED 718 • Le taux de renouvellement d'air sera de 18 m3/h par occupant en période d'occupation maximum, avec un minimum de 2 volumes par heure. • Le niveau sonore des équipements sera NR 30 dans les salles destinées au public et de NR 25 pour la salle d'auditorium. Eventuellement, il pourra être proposé une chaufferie ou une sous station (raccordée au réseau de chauffage urbain) commune pour la bibliothèque et les logements. Dans ce cas, il sera impératif que des réseaux hydrauliques de chauffages soient indépendants. D’une façon générale, le bâtiment sera conçu pour éviter ou limiter l’apport du froid artificiel pour atteindre les objectifs de confort. Toutefois, le local réservé aux équipements informatiques (serveurs, autocom, baie de brassage…) sera climatisé pour garantir un fonctionnement correct de ces équipements. L'implantation des équipements de rafraichissement devra être particulièrement étudiée. Il conviendra de prendre toutes les dispositions afin d'éviter les nuisances de bruits pour le voisinage. Il sera également intégré les opérations de maintenance et les servitudes correspondantes. N.B. : Il y a lieu d’être particulièrement vigilant sur le traitement du confort thermique du hall. En effet, compte tenu des allers et venues et des ouvertures fréquentes des portes automatiques, le personnel mais aussi le public assis (position statique) peut avoir des sensation de froid et de courants d’air. A ce titre, il est sans doute à prévoir un sas d’entrée avec deux séries de portes automatique temporisées à ouverture décalée. Gestion de l'énergie et de la maintenance Plusieurs objectifs doivent permettre de guider les concepteurs pour le choix de système de chauffage et de rafraichissement : - la récupération des "chaleurs gratuites", grâce à la régulation par local, à la diversification des réseaux de distribution, à la récupération sur l'air extrait, - la limitation des consommations aux stricts besoins grâce à la programmation suspendant l'émission dans les locaux inoccupés en utilisant une GTC, des témoins de présence … - la diminution des charges d'entretien et de maintenance en limitant les interventions dans les locaux occupés et en concentrant les équipements dans les locaux techniques accessibles aisément à tous moments et conçus pour garantir une bonne circulation du personnel, - la mise en œuvre de matériels courants, tenus en stock, d'une technique adaptée aux résultats recherchés en évitant la sophistication, - la protection des appareils terminaux contre les dégradations de type "vandalisme". Le respect de ces objectifs est déterminant pour l'analyse des propositions qui devront également faire apparaître un bilan comprenant : - le coût d'investissement, - les coûts d'entretien et de maintenance, y compris les frais de remplacement du matériel pour une période de 10 ans après la mise en service. La production des fluides Les choix du système de production de fluide chauffant et d’un dispositif de rafraichissement devront être justifiés par un bilan économique faisant ressortir le temps de retour sur investissement. Distribution et appareils terminaux La forte densité d'occupation dans certains espaces impose un taux de renouvellement d'air important et donc une ventilation active. La diffusion de l'air neuf pourra s'opérer soit en complément d'un traitement par appareils terminaux travaillant en recyclage, soit être confondue avec un traitement général "tout air". La seconde formule est a priori celle qui permet le mieux de répondre aux objectifs évoqués. Pour répondre également à l'objectif d'arrêt des émissions dans les locaux inoccupés, on envisagera la variation du débit global. Le recyclage de l'air entre deux locaux sera réduit par la mise en œuvre de systèmes à induction et en assurant une récupération efficace sur l'air extrait dans un respect de la réglementation thermique. Enfin, une attention particulière devra être retenue pour le traitement du hall et des conditions de confort des agents. Aération et assainissement La forte densité d'occupation dans certains espaces impose un taux de renouvellement d'air important et donc une ventilation active. Le renouvellement de l’air doit atteindre au minimum 18M3/personne/heure. Des amenées d’air neuf doivent donc être prévues. Elles seront de taille suffisante et seront situées à une hauteur conforme aux normes d’hygiènes. Par ailleurs, une VMC pour les sanitaires et l’espace de détente du personnel sera installée. Tout système de ventilation et de traitement d’air sera totalement indépendant du reste de l’immeuble. Il y a donc leu de prévoir en conséquence les servitudes et les opérations de maintenance. Locaux à pollution non spécifique Code du travail L’aération doit avoir lieu, soit par ventilation mécanique, soit par ventilation naturelle permanente. Dans ce dernier cas, les locaux doivent comporter des ouvrants donnant directement sur l’extérieur et dont les dispositifs de commande sont accessibles aux occupants. L’aération exclusive par ouverture de fenêtres ou autres ouvrants donnant directement sur l’extérieur est autorisée lorsque le volume par occupant est égal ou supérieur à : - 15 mètres cubes pour les bureaux ainsi que pour les locaux où est effectué un travail physique léger ; - 24 mètres cubes pour les autres locaux. Les locaux réservés à la circulation et les locaux qui ne sont occupés que de manière épisodique peuvent être ventilés par l’intermédiaire des locaux adjacents à pollution non spécifique sur lesquels ils ouvrent. Valeurs minimales d’aération : Code du travail Désignation des locaux Bureaux, locaux sans travail physique Locaux de restauration, locaux de réunion Ateliers et locaux de travail physique léger Autres ateliers et locaux Débit minimal d’air neuf par occupant (en mètres cubes par heure) 25 30 45 60 Locaux à pollution spécifique Code du travail Pour chaque local à pollution spécifique, la ventilation doit être réalisée et son débit déterminé en fonction de la nature et de la quantité des polluants ainsi que, le cas échéant, de la quantité de chaleur à évacuer, sans que le débit minimal d’air neuf puisse être inférieur aux valeurs fixées à l’article R. 232-5-3. Conception des lieux de travail – INRS ED 773 En règle générale, le fonctionnement des installations de ventilation ne devrait pas majorer les niveaux moyens d’ambiance de plus de 2 dBA, à moins que le niveau sonore engendré par ces installations ne dépasse pas 50dBA. Ces niveaux sont mesurés à l’emplacement des postes de travail. Valeurs minimales d’aération des locaux comportant des installations sanitaires : Code du travail Désignation des locaux Cabinet d’aisances isolé Salle de bains ou de douches isolée Salle de bains ou de douches commune avec un cabinet d’aisances Bains, douches et cabinets d’aisances groupés Lavabos groupés Débit minimal d’air neuf par occupant (en mètres cubes par heure) 30 45 60 30 + 15 N* 10 + 5 N* N* : nombre d’équipements dans le local Locaux mis à disposition des fumeurs Sans objet Acoustique Il est rappelé que les conditions de confort acoustique sont importantes dans des espaces de travail et que l'ambiance acoustique devra favoriser la concentration. Le hall d'accueil, la salle d’animation/auditorium devront faire l'objet d'une étude acoustique particulière. L'isolation vis à vis du bruit extérieur doit être soignée, ainsi que celle entre niveaux et espaces. Pour l'ensemble des espaces accessibles au public on prêtera particulièrement attention au traitement du bruit généré par les déambulations dans les escaliers éventuels et circulations. On prêtera également une attention particulière aux installations techniques de chauffage / ventilation / rafraichissement pour que les bruits générés soient acceptables dans les sales de lecture et dans les espaces de bureaux. D'une manière générale, l'objectif est de ne pas dépasser 40dB et l'isolement au bruit d'impact sera de 70 dB(A). Lorsque le niveau de bruit auquel les travailleurs seront exposés risque d’être supérieur à 85db(A), les locaux devront être conçus de façon à réduire la réverbération du bruit sur les parois lorsque la réverbération doit occasionner une augmentation notable du niveau d’exposition des travailleurs et à limiter le propagation du bruit vers les autres locaux occupés par des travailleurs (Code du Travail). Norme AFNOR NF X 35-102 : Un niveau acoustique de 55 db(A) est à ne pas dépasser pour les bureaux. Pour les bureaux où l’activité principale est la communication, ce niveau est ramené à 50 db(A). L'éclairement Conformément à la démarche H.Q.E, l’utilisation de la lumière naturelle sera à privilégier pour le confort visuel qu’elle procure aux utilisateurs (rendement lumineux, rendu des couleurs), pour les aspects psychologiques et physiologiques (source d’équilibre et élément de décor intérieur) ainsi que pour des raisons d’économies énergétiques. L'éclairage naturel est absolument indispensable dans les locaux occupés en permanence et doit être favorisé aussi bien dans les espaces publics que dans les espaces de travail interne. En façades, une large part accordée à l’éclairage naturel, est souhaitée particulièrement au niveau de l’entrée. Code du travail Les locaux de travail doivent autant que possible disposer d’une lumière naturelle suffisante. Code du travail Les bâtiments doivent être conçus et disposés de manière que la lumière naturelle puisse être utilisée pour l’éclairage des locaux destinés à être affectés au travail, sauf dans les cas où la nature technique des activités s’y oppose. Quatre contraintes impératives : - limiter l'effet de serre et les apports thermiques en période chaude - interdire la réverbération sur les écrans d'ordinateur et de consultation vidéo - ne pas exposer les rayonnages et autres mobiliers de rangement de documents directement la lumière naturelle - pour les salles de lecture/prêt, combiner un bon éclairage d'ambiance et un éclairage permettant la consultation des livres rangés sur les étagères. Il sera prévu des protections solaires pour éviter éblouissements et rayons solaires directs Code du travail Les postes de travail situés à l’intérieur des locaux de travail doivent être protégés du rayonnement solaire gênant, soit par la conception des ouvertures, soit par des protections fixes ou mobiles appropriées. Circulaire du 11 avril 1984 Les locaux destinées à être affectés au travail doivent comporter à hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l’extérieur, sauf en cas d’incompatibilité avec l’activité exercée dans le local. Eviter les obstacles de hauteur ∃ 1 m, entre postes de travail et façade vitrée. Code du travail 6 m maximum entre poste de travail et façade vitrée pour assurer un éclairage naturel au poste de travail. Conception des lieux de travail – INRS ED 773 L’éclairage zénithal est à proscrire sauf dans les parties communes lorsque les hauteurs sous plafond sont importantes. L'éclairage naturel est bien sûr complété par un éclairage artificiel. Dans le cadre de la démarche HQE, il sera privilégié l’utilisation d’ampoules à faible consommation et à grande durée de vie. On veillera particulièrement au bon éclairage permettant une lecture du dos des documents jusqu'aux plus basses des étagères. Principes généraux : - Eclairement général : Le niveau d'éclairage devra être modulable, avec un niveau moyen, après vieillissement des sources de 350 - 400 lux - Eclairements ponctuels : Un apport ponctuel (lampe individuelle, renforcement des luminaires…) sera réalisé à l'aplomb des postes de travail et de lecture. Le niveau sera de 450 à 500 lux. Code du travail En éclairage artificiel, le rapport des niveaux d’éclairement, dans un même local, entre celui de la zone de travail et l’éclairement général doit être compris entre 1 et 5 ; il en est de même pour le rapport des niveaux d’éclairement entre les locaux contigus en communication. Norme AFNOR NF X 35-103 - Rapport d’éclairement entre le plafond et le plan de travail compris entre 0,3 et 0,9. - Rapport d’éclairement entre les parois latérales et le plan de travail compris entre 0,5 et 0,8. Les rapports cités ci-dessus sont valables si les facteurs de réflexion sont : - ∃0,7 pour le plafond ; - 0,3 à 0,7 pour les parois latérales ; - 0,2 à 0,4 pour le sol ; - 0,3 à 0,5 pour le plan de travail. Luminance Code du travail Les dispositions appropriées doivent être prises pour protéger les travailleurs contre l’éblouissement et la fatigue visuelle provoqués par des surfaces à forte luminance ou par des rapports de luminance trop importants entre surfaces voisines. Les sources d’éclairage doivent avoir une qualité de rendu des couleurs en rapport avec l’activité prévue et elles ne doivent pas compromettre la sécurité du personnel. Norme AFNOR NF X 35-103 - Luminance des sources perçues dans le champ visuel ′2000 cd/m2. - Luminance des parois perçues dans le champ visuel ′500 cd/m2. - Luminance du luminaire ′ 20 fois luminance du plafond. Choix des luminaires Conception des lieux de travail – INRS ED 718 Les luminaires seront choisis et disposés de manière à éviter que la lampe ne soit visible par les opérateurs dans un angle inférieur à 30° par rapport à l’horizontale (enveloppe extérieure suffisamment haute, grilles de défilement avec angles de coupure d’environ 45°…), de sorte à ne pas générer notamment de reflets sur les écrans informatiques ou d’éblouissement direct. Prévoir des luminaires équipés de dispositifs (grilles de défilement, diffuseurs…) évitant l’éblouissement. Autant que possible, les écrans seront tenus éloignés des prises de jour : privilégier une implantation perpendiculaire aux fenêtres et une distance minimale d’au moins 1m50 de la fenêtre la plus proche. Pour les locaux équipés d’écrans de visualisation prévoir des luminaires à très basse luminance. Norme AFNOR NF X 35-103 - Utilisation de lampes de température de couleur ′ 3500°K (blancs chauds) pour l’éclairage à niveau faible (′300 lux). - Utilisation de lampe de température de couleur ∃5500°K (blancs froids) pour l’éclairage à fort niveau (∃500 lux). - Indice de rendu des couleurs ∃ 80. Il est prévu un fractionnement rationnel de l'éclairage en fonction des heures d'ouvertures, du type de locaux et des zones (éloignement de la source d’éclairage naturel. Dans les espaces destiné au public, les appareils d'éclairage auront un indice de rendu de couleurs supérieur à 85. Dans les espaces de lecture, le rayonnement UV des appareils sera filtré. Dans le but de pouvoir réduire les consommations énergétiques, certains éclairages pourraient être constitués de LED. 4.2.9 – Equipements Ascenseur / monte-charge Les concepteurs chercheront proposer un aménagement de l'ensemble des locaux sur un seul niveau à rez-dechaussée. Le cas échéant, il veillera à réduire le nombre d'ascenseurs et de monte-charges, cela afin de réduire au mieux les coûts de fonctionnement. Néanmoins il est préférable de dissocier les ascenseurs public et personnel : -Appareil élévateur de charge de capacité de 1250 kg destiné au personnel, desservant tous les niveaux et donc la commande s’effectuera par badge réservé au personnel. -Ascenseur destiné au public et adapté aux personnes à mobilité réduite. Les dimensions de appareils seront au minimum de 1,20m d'ouverture. La technologie employée pour les ascenseurs publics sera du type variation de fréquence. La vitesse souhaitée sera de 1,6 m/s. Boîte aux lettres Une boîte aux lettres sera installée. Outre cette boîte aux lettres, un système destiné aux paquets, accessible depuis l’extérieur et aboutissant à l’intérieur sera installée non loin de l’entrée. Equipement spécifique La conception du mobilier et sa fourniture ne sont pas incluses dans le présent programme, à l'exception toutefois du mobilier spécifique tel que les postes de travail pour l’accueil, les inscriptions, les prêts et les retours implantée dans le hall et dans la zone d’accueil. Cet élément a fait l’objet d’une étude par le personnel des bibliothèques de Lyon, afin d’établir les éléments descriptifs ci-dessous. Cet mobilier est un véritable poste de travail, comprenant de nombreuses fonctions. Le mobilier spécifique fera l’objet d’une étude par un ergonome Descriptif du poste de travail accueil, inscription, prêt – retour Chaque poste de travail doit permettre indifféremment la fonction de prêt ou de retour des documents. Un travail spécifique avec un ergonome est à prévoir. Les prescriptions ci-après sont données à titre indicatif Compte tenu des contraintes ci-dessus, un poste de travail se compose de : Sur le plan de travail Ecran du PC Clavier long + souris (en position surbaissée ?) Lecteur de codes-barres (encastré) Démagnétiseur - remagnétiseur Lecteur carte bleue Distributeur tickets Kwisatz Téléphone Sous le plan de travail UC du PC sur un support Attention au passage des fils du clavier et de la souris UC du magnétiseur Caisson mobile pour caisse fournitures Bac en plastique pour la navette Place pour déposer les documents Emplacement pour des supports communication (guides lecteurs, animations…) et petites de pub Gaine pour canaliser les fils Afin de garantir une ergonomie de travail satisfaisante : - le plateau du poste de travail doit être plan (ne pas définir une hauteur de plateau pour la dépose des documents par l’usager et une hauteur inférieure pour le travail du bibliothécaire) - la profondeur du plateau doit permettre à l’usager de déposer ses documents et au bibliothécaire de les prendre sans avoir à se pencher vers l’avant exagérément. - l’éclairage du poste de travail doit éviter toute fatigue oculaire chez le bibliothécaire mais aussi mettre en valeur cet espace. - la profondeur du plateau doit permettre à l’usager de déposer ses papiers d’identité et son moyen de paiement. Il doit avoir la place de rédiger un chèque et une note rapide ; - les personnes à mobilité réduite doivent pouvoir utiliser une tablette rétractable, compatible avec la hauteur d’un fauteuil roulant pour sortir et ranger leurs pièces d’identité, rédiger chèque et note rapide. Les documents rendus doivent être entreposés à l’arrière des postes sur des chariots. Une étagère doit permettre de stocker les documents réservés, abîmés, etc Il est nécessaire aussi de prévoir un emplacement pour le stockage journalier des bacs pleins et vides de la navette. Aussi une distance de 3m à l’arrière du poste est à prévoir. Le poste de travail ne doit pas être trop proche du portique antivol afin que la manipulation des documents magnétisés ne provoque pas des bips intempestifs. Si il n’y a pas de gardien à l’entrée – sortie de la bibliothèque, les bibliothécaires de l’accueil doivent pouvoir rejoindre rapidement le portique antivol en cas d’alarme. Poste de travail accueil - prêt - retour Hauteur : 85 cm Profondeur : 79 cm Longueur : 200 cm min. Tablette handicapé Hauteur : 80 cm Largeur : 30 cm Poste de travail 20 m2 par poste dont circulation, dégagement et stockage Chariots pour les documents Longueur : 70 cm Chaque poste de travail (structure particulière menuisée avec rangement) devra être câblée en courants forts et faibles, avec un ensemble de 4 prises PC, une borne de 3 prises PC secourues et 4 prises RJ 45. Tables filantes Le long des murs donnant vers l’extérieur, prévoir un jeu de tablettes filantes menuisées, à 0,75m de hauteur, et de 0,60 m de profondeur. Au-dessus de ces tablettes, et contre le mur, prévoir une prise de courant tous les 2m. Salle de détente La salle de détente sera équipée d’une kitchenette (plan de travail, 2 plaques, 1 frigo) et de placards de rangement Signalétique Il y a lieu de prévoir une signalétique extérieure, en adéquation avec la charte graphique de la Bibliothèque Municipale (enseigne lumineuse, kakémonos, affichage des horaires). La signalétique intérieure sera limitée à des plaques de porte en fonction des locaux (locaux, interdits au public, WC, locaux techniques…). La signalétique spécifique à l’activité (prêts, retour, romans, BD, actualités…) sera commandée et mise en place par les utilisateurs eux-mêmes. 5 – LIMITES DES PRESTATIONS ATTENDUES 5.1 Limites de prestations attendues du maitre d’œuvre La bibliothèque doit être livrée "clé en main", prête à fonctionner. Seuls seront à ajouter (par le personnel de la bibliothèque Municipale) les équipements tels que : - rayonnages et présentoirs, - ouvrages (livres, cassettes vidéo, CD, DVD), - matériels informatiques, - portiques antivol, - mobilier de bureau, - équipements audio-visuels Cela signifie que le Maître d'Œuvre devra intégrer dans sa prestation (outre les points déjà indiqués): - la conformité par rapport au règlement de sécurité dans les établissements recevant du public : . alarmes réglementaires . désenfumage réglementaire . éclairage et balisage de sécurité réglementaire . extincteurs . plans d'évacuation et d'intervention - la conformité par rapport à l'accessibilité handicapés : . élévateur si une ou des parties ne sont pas de niveau . sanitaires adaptés (et équipés en conséquence) . banque d'accueil et de prêt adaptée - la signalétique, qui devra être étudiée en liaison avec les utilisateurs (enseigne extérieure, signalétique des différents espaces et locaux et signalétique de sécurité). - la protection solaire (occultations intérieures) : . pas de rayon solaire direct sur les ouvrages . pas de reflet sur les écrans informatiques . possibilité de faire des projections dans l'espace d'animation - la protection anti-intrusion : . volets ou rideaux métalliques motorisés . vitrage antieffraction . détection et alarme anti-intrusion (radars volumétriques avec télé transmetteur pour reporter l'alarme sur une société de télésurveillance). - le système de contrôle magnétique des accès réservés - l’onduleur - le mobilier spécifique : . les postes de travail et d’accueil menuisés incluant mobiliers de rangement, . le mobilier de la régie audiovisuelle . les meubles menuisés des postes de travail de l’espace multimédia . les tablettes filantes pour la lecture en espace de consultation . les présentoirs à périodiques menuisés . les meubles menuisés d’entourage d’évier et de support des futurs équipements de cuisson (salle de détente du personnel) . l’écran de projection escamotable et les enceintes de sonorisation - l'équipement des sanitaires : . dérouleurs de papier WC . distributeurs de savon . sèche-mains . miroirs - la boîte aux lettres et la « trappe à livres » - le mur de chaleur et le paillasson intégré, à l’entrée - le traitement des espaces extérieurs : . les concepteurs devront inclure dans leur proposition le traitement des abords . l'éclairage et la mise en valeur du bâtiment, notamment la nuit. NB : l'équipement antivol : les ouvrages sont équipés d'étiquettes magnétiques permettant le suivi des emprunts et déclenchent une alarme en cas de tentative de sortie sans être passer à la banque de prêt. Ces dispositifs sont pris en compte et mises en place par la Bibliothèque Municipale et ne font pas partie de la prestation. Toutefois, le Maître d'Œuvre doit intégrer la mise en place des câblages permettant le branchement des portiques antivol et de lecteurs laser des poste d’accueil / prêts / retours pour magnétiser / démagnétiser 5.2 Limites de prestations attendues du maitre d’ouvrage unique Les différents cahiers des charges de la Ville de Lyon seront pris en compte Transmission à la Ville de Lyon de l’étude de faisabilité relatives aux études de faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique, conformément au décret n° 2007-363 du 19 mars 2007, permettant de justifier les choix en matière d’installations thermiques (mode de chauffage et dispositifs éventuels de rafraichissement). Transmission à la Ville de Lyon des notes de calcul permettant de vérifier la conformité du bâtiment à la réglementation thermique en vigueur et aux performances énergétiques souhaitées. Le DIUO est à remettre à la Ville de Lyon à la réception des travaux, conformément à l’Article R4532-97 du Code du Travail. Il respectera le modèle type de la Ville de Lyon. Il sera accompagné des fiches d’identité des équipements techniques Transmission à la Ville de Lyon des différents rapports de contrôle technique « sans réserve » dès la réception des travaux, accompagné de l’ensemble des PV. Transmission à la Ville de Lyon du Dossier d’Identité SSI complet, dès la réception des travaux, conformément à la réglementation en vigueur (Norme NF.S 61-932). Initialisation et transmission à la Ville de Lyon du « Registre Unique de Sécurité et d’Exploitation » selon le modèle de la Ville de Lyon Approbation par la commission de sécurité et d’accessibilité avec arrêté d’ouverture 6 - ANNEXES Cahiers des charges techniques de la Ville de Lyon à prendre en compte Cahier des charges VDI à prendre en compte DIUO de la Ville de Lyon Fiches d’identité de la Ville de Lyon à compléter Contenu des DOE Modèle de Registre Unique de Sécurité et d’Exploitation (RUSE) ANNEXE N°3 : PREMIERS ELEMENTS FINANCIERS PREVISIONNELS LIES A L’OPERATION (HORS CHARGE FONCIERE) Programme logements / stationnement OPAC du Rhône Bibliothèque de 1 160 m² SHON TRAVAUX HONORAIRES FRAIS DIVERS CHARGES INDUITES PAR L’OPERATION TOTAL TTC (TVA : 19,6%) 6 034 823 1 021 870 549 619 266 708 7 873 020 2 232 338 338 678 134 159 119 600 2 824 775 Soit un total de 10 697 795 €TTC ANNEXE N° 4 : CALENDRIER PREVISIONNEL DE L’OPERATION de FONCIER Acte notarié foncier CHOIX MAITRE D’OEUVRE Lancement consultation Jury choix des candidats Jury choix lauréat Notification marché AVANT PROJET APS APD Revue de Projet PERMIS DE CONSTRUIRE Dépôt PC Arrêté PC Délai retrait Préfet CHOIX DES ENTREPRISES Lancement de la publicité Commission Appel d’Offres CAO dernière validation Notification marchés FINANCEMENTS Dépôt demande de financement Obtention financement Etat/ANRU PHASE REALISATION Lancement OS n°1 Décision de réception Finition/réserves LIVRAISON Septembre 2013 Janvier 2012 Janvier 2012 Juillet 2012 Juillet 2012 Octobre 2012 Janvier 2013 Janvier 2013 Juillet 2013 Avril 2013 Mai 2013 Juin 2013 Février 2013 Février 2013 Avril 2013 Octobre 2013 à Septembre 2013 Juillet 2012 Mars 2012 Juin 2012 Juillet 2012 Février 2013 Octobre 2012 Février 2013 Décembre 2012 Septembre 2013 Juillet 2013 Septembre 2013 Octobre 2013 Septembre 2013 Octobre 2013 Mai 2013 Mai 2013 Décembre 2015 Novembre 2015 Décembre 2015 Décembre 2015