PPrama 275 - La préfecture de Police

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PPrama 275 - La préfecture de Police
PPrama
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PPrama N° 275 - 3 juillet 2013
BRI 80 « incroyables récits » 1929
SMAC OTV cabotage contrôles « spécialisés »
À LA UNE
Haute tension à Nation
Etre prêt quoiqu’il arrive, surtout pour le pire, c’est le rôle de la brigade anticommando, toujours présente sur les « coups de chaud » qui soufflent sur la
capitale. Prises d’otage, retranchements de malfaiteurs ou de forcenés,
mutineries de détenus ou contre-terrorisme sont gérés par la brigade de
recherche et d’intervention (BRI) de la direction de la police judiciaire et
son équipe cynophile, assistée de la brigade d’intervention de la direction de
l’ordre public et de la circulation (DOPC) et de la cellule d’assistance technique
de la PJ. L'ensemble de ces unités forme la brigade anti-commando.
PPrama a suivi un des entraînements de cette formation qui en
effectue régulièrement dans des lieux spécifiques afin de se
familiariser avec des environnements qui présentent des
particularités techniques et d'être toujours opérationnelle quelle
que soit la situation. Ce soir, c’est une prise d’otages dans une
rame de métro que la brigade anti-commando, va devoir régler...
CHIFFRE DE LA SEMAINE
7 000
Tout commence par un coup de fil au 36 quai des Orfèvres, à
l’état-major de la police judiciaire avec cette maigre information :
« Des effectifs de la brigade des réseaux ferrés et de la brigade
anti-criminalité (BAC) auraient été en contact avec un ou
plusieurs hommes armés qui retiendraient plusieurs otages dans
une rame à la station Nation ». Il est presque minuit, la ville
commence à s’endormir, l’exercice grandeur nature organisé par
la BRI peut débuter.
1h00 du matin : une partie de la place de la
Nation est déjà annexée par l’imposant dispositif
policier. Des effectifs de la BAC N sécurisent les
lieux, le poste de commandement opérationnel de
la police judiciaire est en cours d’installation avec
six techniciens qui transportent tout le matériel
nécessaire pour l’intervention : caméras, lampes,
câbles, ordinateurs portables, groupe électrogène, etc. Ce car
C'est le nombre de délits relatifs aux
comportements routiers les plus
dangereux dont l’unité de traitement
judiciaire des délits routiers (UTJDR)
de la direction de l’ordre public et de
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énorme fait office de liaison entre les hommes sur le terrain et
les responsables. On ne compte plus les grosses malles qui
encombrent le trottoir, ni les allées et venues des spécialistes qui
s’affairent sous le regard attentif d’un général de l’unité de
coordination des forces d’intervention (UCoFI)* et d’un
responsable du RAID (Recherche, assistance, intervention,
dissuasion). Ce soir, ces deux experts de l’intervention sont
présent en tant qu'observateurs.
1h30mn : les premiers hommes de la brigade
d’intervention sortent de leurs véhicules banalisés
quand une sirène stridente retentit au loin et des
lumières bleues déchirent l’obscurité. Le car BRI
arrive. A l’intérieur, une dizaine d’hommes
lourdement armés, deux négociateurs et un chien.
C’est le groupe d’urgence ALPHA. Il sera le premier
à rentrer en contact avec le(s) preneur(s) d’otages.
Quelques minutes plus tard, un
second car arrive avec de nouveaux
effectifs BRI: c’est le groupe assaut.
Dans leur jargon, les hommes règlent
leurs
fréquences
radio,
font
rapidement un topo de la situation.
Le groupe ALPHA s’engouffre dans le
réseau souterrain, direction la ligne
2.
2h15mn : pas à pas, plusieurs trinômes de
policiers avancent en colonne. Le groupe chargé du
Ramsès (une porte blindée de plusieurs dizaines de
kilos) se déplace délicatement en descendant les
nombreuses marches qui conduisent au quai. Une
voix résonne dans les couloirs. Les silhouettes des
hommes en noir contrastent violemment sur le
carrelage blanc de la RATP.
Un coup de feu éclate, des cris, puis
le silence. En s’approchant du quai,
les hommes de la BRI découvrent un
corps sur le sol. Le négociateur se
lance dans l’arène. Il s’agit de son
baptême du feu. Pour l’occasion, il
est entouré de deux collègues
aguerris dans l’art de l’échange avec
les forcenés et d’une psychologue de
la PJ :
« - Reculez ! Je vous donne 15 mn sinon je tue un otage !!!
- Calmez-vous monsieur… je m’appelle Sébastien, c’est moi votre
interlocuteur.
- Ta gueule ! Je veux le Préfet tout de suite !
- On va d’abord évacuer la blessée, laissez-nous passer, après
on discute.
- JAMAIS ! Vous n’approchez pas ! Pas la peine de m’enfumer,
vous faites venir un médecin tout seul, bordel !
- Je ne peux pas faire venir un homme seul, fermez d’abord la
porte du wagon, laisse-nous emporter la victime ! Je suis là pour
vous aider… dites-moi qui vous êtes et ce que vous voulez !!! »
(en off, le chef du groupe d’urgence explique au négociateur qu’il
n’est pas question que ses hommes s’engagent si on les braque.
Il profite de cette pause pour glisser à la psychologue de la PJ
que la prochaine fois, il faudra éviter le port d’un blouson en cuir
rouge, un peu trop visible pour la circonstance. Passant ses
consignes à chacun de ses hommes, il finit par dire : « Nico, si le
preneur d’otages s’énerve et tire sur nous, tu fais feu. »). la circulation (DOPC) assure chaque
année le suivi judiciaire.
Forte de 80 policiers, l’UTJDR est un
acteur essentiel de la lutte contre
l’insécurité routière dans la Capitale.
Basée dans le 13e arrondissement,
cette unité prend en charge, 24
heures sur 24 et 7 jours sur 7, les
chauffards interpellés par les effectifs
de la DOPC.
INSOLITE
Certaines affaires ont
particulièrement marqué les
policiers de l’UTJDR, en voici les
incroyables récits.
Surpris endormi par les anges
gardiens du périph’, à plus de 3
grammes
Lors d’une
patrouille, les
effectifs de la
DOPC
découvrent une
voiture arrêtée
au milieu des
voies du
boulevard
périphérique
parisien. Ce stationnement
surprenant et particulièrement
dangereux pour l’ensemble des
automobilistes amène les policiers à
contrôler son conducteur. Ils
découvrent derrière le volant le
chauffeur endormi et ivre, au taux
d’alcoolémie de 3,12 grammes par
litre de sang. Ce dernier âgé de 53
ans n’en est pas à son coup d’essai.
Déjà connu pour de multiples
conduites en état alcoolique, sa
dernière bacchanale, lui vaudra
d’être déféré, puis écroué, et de voir
son permis de conduire annulé.
Double jeu !
29 mai dernier, un
vidéo-patrouilleur
de la direction de
l’ordre public et de
la circulation
(DOPC) voit un
véhicule franchir un
feu au rouge sur les Champs-Elysées
(8e). Après vérifications, celui-ci
s'avère faussement immatriculé.
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Durant près de deux heures, les
hommes vont ainsi échanger de façon
sporadique,
entre
menaces
d’exécution d’otages d’un côté et
promesses de réponses positives à
certaines revendications de l’autre.
Dans ce dialogue tendu, une bouteille
d’eau peut s’échanger contre une vie.
Ce que ne savent pas le preneur d’otages et ses possibles
comparses, c’est qu’à une station de-là, dans la plus grande
discrétion, le groupe assaut répète une intervention si la
négociation vient à échouer. C’est hélas ce qui se profile au petit
matin quand un des hommes armé lance un terrible ultimatum :
« J’en ai marre d’attendre !!! Si personne ne m’amène le préfet,
je fume un otage toute les cinq minutes !!! ». Devant cette
sanction sans appel, le chef de la BRI estime ne pas avoir d’autre
choix que de lancer l’assaut. 4h37 : des coups de feu éclatent, suivis d’une
grande confusion. Un preneur d’otages s’écroule,
tandis que les deux autres, enfin identifiés sont
maîtrisés et plaqués au sol dans le wagon.
Pendant ce temps, d’autres policiers profitent de
l’agitation pour évacuer méthodiquement une
vingtaine de personnes terrifiées.
5h00 : le chef de la BRI annonce la fin de
l’exercice. Les hommes exténués peuvent enfin
souffler. * L’UCoFI : l’unité de coordination
des forces d’intervention du ministère
de l’Intérieur a été créée le 1er juin
2010, et coordonne
les forces
d’intervention
spécialisées
de la
gendarmerie et de la police nationales
(GIGN, RAID, BRI) de même que les
groupes d’intervention de la police
nationale (GIPN), les groupes de pelotons mobiles (GPM) et les
pelotons d’intervention de 2e génération (PI2G) de la
gendarmerie, ainsi que des négociateurs.
La BRI est le seul service qui allie les missions de police
judiciaire et les missions d’intervention en situation de crise.
Sa polyvalence est le maître mot de ses trois missions
essentielles :
- tout d'abord, son domaine de compétence dans la lutte
contre le crime organisé, la détection des malfaiteurs
susceptibles de se livrer à des actes de grand banditisme,
leurs surveillances et leurs interpellations en flagrant délit, en
fait un des services les plus en pointe dans cette discipline.
Les enquêteurs de la BRI, par leur recrutement et leur mode
de sélection, sont ainsi parfaitement profilés pour effectuer au
mieux ces missions qui leur sont confiées ;
- elle assiste également d’autres services de police, lorsqu’ils
rencontrent des obstacles majeurs dans leurs enquêtes, en
effectuant les surveillances et les interpellations de
malfaiteurs chevronnés, sur la voie publique ou à leur
domicile ;
L’UTJDR est chargée de l'enquête.
Les policiers découvrent que le
propriétaire du véhicule ayant la
bonne immatriculation, demeure en
Bretagne, et a déposé une plainte
pour usurpation d’immatriculation,
suite à des verbalisations pour
« stationnement payant non
acquitté » dans un secteur précis du
7e arrondissement de la Capitale.
C'est là que la voiture et sa
propriétaire sont retrouvées.
L’intervention des policiers permet à
celle-ci de prendre conscience de
l'irrégularité. Son concessionnaire
automobile a reconnu s’être trompé
sur une lettre de la plaque arrière.
La contrevenante quant à elle a réglé
l’intégralité des contraventions avant
de quitter le service.
48 heures chrono
Il n’aura fallu que
2 jours à un jeune
motard de 26 ans
pour voir son
véhicule neuf saisi
par les enquêteurs
de l’UTJDR, en vue
de sa confiscation
judiciaire. Ce conducteur sans permis
a été contrôlé avec sa nouvelle moto
sportive à 144 km/h sur le boulevard
périphérique.
Le croque-mort ivre et poète
Un véhicule
funéraire est
contrôlé, au
milieu de la nuit, place de la
Concorde. Son conducteur, en état
d’ivresse, informe les policiers qu’il
transporte depuis le sud de la France
une défunte de 95 ans, qui doit être
inhumée au cimetière du Père
Lachaise le lendemain.
Le chauffeur est arrêté, le corps
conduit à l’IML pour le reste de la
nuit. Les policiers ont contacté la
famille et une autre société de
pompes funèbres afin que
l’inhumation puisse avoir lieu comme
prévue.
Lors de sa garde à vue, le
conducteur a expliqué avoir
consommé de l’alcool au cours du
dîner durant lequel il avait tout
simplement stationné le corbillard
contenant la trépassée devant le
restaurant. Il précisait qu’au terme
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- enfin, sa dernière mission est d'intervenir lors de crises
aiguës (prise d’otages, retranchement de malfaiteurs ou de
forcenés, mutineries de détenus ou contre-terrorisme)
nécessitant la mise en œuvre de techniques et de moyens
particuliers. Dans ces cas, la BRI intègre la brigade anticommando dont elle assure le commandement et les missions
d’Etat-Major.
Placée sous le commandement du chef de la BRI, cette unité
se déploie en plusieurs périmètres dont le premier dit
d'intervention est composé de la BRI, où l'on retrouve toutes
les spécialités de l’intervention (assaut, effraction, varappe,
tir haute précision, NRBC et négociation).
de ce repas, il avait décidé
poétiquement d’aller voir la neige
tomber sur les Champs-Elysées (8e).
VIE DES SERVICES
Musée et archives : modification
d'horaires pour la période
estivale
DECRYPTAGE : LES DEUX-ROUES MOTORISÉS
Cette semaine, découverte d’une mission
peut-être moins connue des motards de la
préfecture
:
les
« spécialisés ».
contrôles
• Contrôles « spécialisés », compétence partagée
Le service de la mémoire et des
affaires culturelles (SMAC) vous
informe que la salle de
consultation des archives ne sera
ouverte que l’après-midi de
13h00 à 17h00 du lundi 1er
juillet au vendredi 27 septembre
2013.
Elle sera totalement fermée au
public du lundi 30 septembre
2013 au vendredi 3 janvier 2014
Consultez la page dédiée aux
archives de la préfecture de police
• De quoi parle-t-on ?
De contrôles visant
à lutter
contre
les comportements
accidentogènes des professions utilisant la route pour assurer
différents types de transports :
- sanitaire (ambulances) ;
- marchandises (poids-lourds et camionnettes) ;
- matières dangereuses ;
- denrées périssables ;
- personnes (taxis, autocars…) ;
Les auto-écoles (véhicules, élèves, professeurs) sont aussi
concernées.
Cette pluralité oblige les policiers à maîtriser une réglementation
dense et complexe, nationale et internationale : code de la route,
code du travail (ex : travail dissimulé), code des transports, ADR
(According for dangerous goods by road, règlement international
qui concerne le transport des matières dangereuses et s’applique à
l’ensemble des pays de l'Europe continentale y compris la
Fédération de Russie), code rural (denrées périssables), code de la
consommation, code de la santé publique (transport des personnes
ou d’animaux), code de la sécurité sociale, codes des impôts, code
pénal …
LA PP REMONTE LE FIL DE SON
HISTOIRE
Une naissance en fanfare
31 mars 1929 : l’existence de la
Musique des gardiens de la paix est
officialisée par le préfet de police
Jean CHIAPPE. Elle tire ses origines
de l’Union musicale du 7e district
créée en 1919 par le brigadiersecrétaire André MARTIN, constituée
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• Des unités dédiées
A domaine spécialisé, unités spécialisées ; deux exemples, la cellule
des professions réglementées de la CTCSR 94 et l’unité de
contrôles spécialisés de la CTCSR 93 dont la création remonte à
mars dernier. Ces services ont une composition « mixte », motards
et « piétons » - équipés en fait de quatre roues motorisés -. Leur
travail ne s’arrête pas au contrôle, toutes deux se chargent
également de mettre en œuvre la procédure judiciaire liée aux
infractions constatées à cette occasion ; à l’issue, si la procédure
est transmise au Parquet, des signalements peuvent également
être effectués auprès d’autres administrations : URSSAF, ARS…
Leur expertise en matière d’analyse des
données des chronotachygraphes des poidslourds est aussi régulièrement sollicitée dans le
cadre d’accidents corporels impliquant des
camions et ce en assistance aux brigades
accidents locales.
• De l’intérêt des motocyclistes
Les motocyclistes ont notamment pour
mission d’intercepter les véhicules dans
le flux de circulation sur les voies
rapides - autoroutes et nationales -,
leur mobilité facilitant la prise en
charge ; en outre, l’image du motard a
généralement un fort impact sur les
conducteurs.
La technique d’interception d’un poids-lourds : un des deux
motards se porte à hauteur de la cabine et fait signe au chauffeur
de le suivre, son binôme reste à l’arrière dans l’axe gauche pour
être visible. Afin d’éviter tout accident que pourrait provoquer un
arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence, le véhicule est guidé jusqu’à
une aire de repos ou une sortie d’autoroute.
Le contrôle d’un poids-lourds démarre le plus souvent par le
constat d’une infraction routière (non respect des distances de
sécurité, excès de vitesse...), il est le prélude à une vérification du
respect de la réglementation spécifique propre au chauffeur, à son
véhicule, et le cas échéant à la matière transportée (ex :
présentation de l’attestation de formation d’une validité de 5 ans,
respect des temps de conduite et de repos, sur une période de 28
jours, présentation de la licence de transport, de la lettre de
voiture).
• Le constat
Les infractions les plus régulièrement
relevées : le non-respect des temps de
conduite, tant pour le transport de
personnes
que
de marchandises, les
distances de sécurité, l’absence de bâche
(pour le transport de gravats), une
augmentation du
cabotage..
d’une soixantaine de musiciens
occasionnels, en fonction dans les
commissariats des 18e et 19e
arrondissements. C’est à l’occasion
du centenaire du corps des gardiens
de la paix que le préfet de police
intègre l’Union musicale à la police
municipale sous l’appellation de
Musique des gardiens de la paix.
Aujourd’hui formation musicale
professionnelle forte de plus de 120
musiciens, donnant plus d’une
centaine de concerts par an, elle
prête son concours lors des
cérémonies protocolaires de la
préfecture de police et de celles de
la ville de Paris. Elle participe
également à des grandes
manifestations musicales en France
et à l’étranger et assure un rôle de
prévention auprès des plus jeunes
dans le cadre de concerts scolaires
en partenariat avec l’Education
nationale.
En savoir plus sur la Musique des
gardiens de la paix
VILLE VIE VACANCES
Les petits messagers de VVV
Plus de 400 jeunes, de 8 à 16 ans,
sont inscrits au programme estival
de ville vie vacances (VVV) et vont
bénéficier d’une formation relative à
la « sécurité routière ». Ces enfants,
réunis sur le site du Tremblay-enFrance (93) et dans le complexe
sportif parisien de Paul Valéry (12e),
pourront participer, durant tout l’été,
à des ateliers animés par les
policiers du service de prévention, de
police administrative et de
documentation (SPPAD). Grâce à des
activités ludo-éducatives, ils devront
découvrir les termes propres aux
différents modes de déplacement
urbain. L’objectif poursuivi sera, à
l’issue de l’animation, de créer une
« accroche » de sécurité routière,
qu’ils rédigeront sur l’une des 8
cartes postales créées par la
préfecture de police en collaboration
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Dico, le cabotage : en matière de transport routier de
marchandises, le cabotage consiste pour une société étrangère à
quitter son pays avec un véhicule vide pour en gagner un autre
frontalier où il va charger et décharger de la marchandise mais
avec l’obligation de retourner dans son pays d’origine, or des
transporteurs ne remplissent pas cette dernière obligation et
exercent leur activité intégralement dans le pays voisin sans en
avoir les contraintes financières (coût de la main d’œuvre, des
véhicules…).
• Les images
Contrôle de matières dangereuses par la cellule des
professions réglementées de la CTCSR 94
avec 4 grands auteurs de bandes
dessinées contemporains : PTILUC,
WAYNE, LEELY et Nathalie EYRAUD.
Ces cartes postales, illustrant les
comportements à risque, seront
ensuite envoyées aux familles ou à
leur entourage afin de faire circuler
ces messages de prévention. Au
terme de cette formation « sécurité
routière », un cahier de textes
illustré reprenant des conseils de
sécurité sera remis à chaque enfant.
MÉDIATHÈQUE
La PP au service du public
Les vérifications
La rédaction de la procédure
dans le carnet de déclarations
Voir la vidéo
PUBLICATION
OTV
Cette même cellule lors d’un
contrôle de transport de
personnes ; l’ensemble des
cars de tourisme sont visés,
français…
…comme étrangers.
Un contrôle de denrées
produits congelés transportés
périssables menées par l’unité dans une voiture non-équipée
des contrôles spécialisés de la d’un système de réfrigération
CTCSR 93 Consultez la page du site internet
Suivi d’un contrôle sanitaire par la CTCSR 93
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Vérification du véhicule… …et de la trousse de premier
secours
Ces policiers très spécialisés peuvent aussi être déployés dans le
cadre d’opération de contrôle coordonnés (OCC) avec d’autres
directions et services (direction de la sécurité de proximité de
l’agglomération parisienne (DSPAP), CRS, DPAF, DRIEA, Douanes,
Gendarmerie…) mais aussi avec les autres divisions de la sousdirection régionale de la circulation et de la sécurité routières
(SDRCSR) de la DOPC. En 2012, les CTCSR 93 et 94 ont participé
à 364 opérations coordonnées dont 86 axées sur le transport de
marchandises et parce que rappelons le, le deux-roues motorisé
est particulièrement vulnérable, 107 contrôles les ont visés. Pour
mémoire, la division de la prévention et de la répression de la
délinquance routière (DPRDR) de la DOPC a aussi organisé 116
opérations de contrôles de marchandises en 2012 ainsi que 47
opérations de contrôles de personnes et dressé respectivement
2 600 et 1 430 PV dans ce domaine.
L'infolettre PPrama est réalisée et diffusée par le service communication de la préfecture de police.
Directeur de la publication : Xavier Castaing, Chef du service de la communication, Cabinet du préfet de police.
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Rédacteur en chef : Didier Carié. Rédacteur en chef technique : Denis Cottin.
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